Guide
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deL action éducative 2009/2010
Musée dauphinois
Le service éducatif
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Le site internet Renseignements et inscription Préparer sa visite Les visites formation pour enseignants Les dossiers pédagogiques Le centre de ressources documentaires Visiter les expositions Les visites en autonomie Les visites guidées Les aides du Conseil général de l’Isère aux collégiens
Le musée Mode d’emploi
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Informations pratiques Plan du musée et des expositions
Les expositions et les aCTIONS éDucatives Tibétains, peuple du monde Habiter Être ouvrier en Isère, XVIIIe-XXIe siècle Vaucanson et l’homme artificiel, de l’automate au robot Gens de l’alpe La Grande histoire du ski Le baroque – L’ancien couvent de Sainte-Marie d’en-Haut
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www.musee-dauphinois.fr
Le Sommaire
Le site internet La rubrique “École et musée” offre une information actualisée et permet le téléchargement des ressources pédagogiques en ligne.
Vous pouvez vous inscrire à la lettre d’information électronique pour recevoir une fois par mois l’information de l’action pédagogique et des activités du musée.
Leservice éducatif Renseignements et inscription VOS INTERLOCUTEURS Carole Darnault, professeur relais chargée du service éducatif est votre interlocutrice privilégiée, pour vous aider à préparer votre visite et pour accueillir vos élèves. Elle assure une permanence les mercredis après-midi de 14h30 à 17h30. Pour obtenir des renseignements sur les expositions et les actions pédagogiques associées, pour réserver votre visite au musée vous pouvez contacter le service réservation du lundi au vendredi de 14h à 17h.
Service éducatif et réservation : 04 57 58 89 26
Préparer sa visite Les visites formation pour enseignants Ces visites sont conçues comme un temps d’échanges avec le responsable scientifique de l’exposition et Carole Darnault, professeur relais.
Inscription souhaitée au 04 57 58 89 26 Calendrier des visites : Mercredi 14 octobre 2009 à 14h30 Habiter Mercredi 21 octobre 2009 à 14h30 Tibétains, peuple du monde Mercredi 17 mars 2010 à 14h30 Sainte-Marie d’en-Haut, quatre siècles d’histoire Mercredi 28 avril 2010 à 14h30 Vaucanson et l’homme artificiel, de l’automate au robot Les dossiers pédagogiques Les dossiers sont proposés gratuitement aux enseignants pour faciliter l’approche des expositions du musée. Ils sont constitués d’un ensemble de documents pour l’enseignant (notamment les textes et le plan de l’exposition) et de fiches-questionnaires pour les élèves. Ces dossiers sont disponibles sur simple demande téléphonique ou téléchargeables sur le site internet du musée : www.musee-dauphinois.fr
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Le centre de ressources documentaires Pour consulter les documents qui concernent tous les domaines et toutes les disciplines du patrimoine régional – histoire, archéologie, arts décoratifs, ethnologie, muséologie – il suffit de prendre rendez-vous du lundi au vendredi de 14 h à 17 h 30. Bibliothèque : 04 57 58 89 21 Photothèque : 04 57 58 89 06
VISITER LES EXPOSITIONS Important : toute visite au musée, libre ou commentée, nécessite une réservation quinze jours à l’avance. Les groupes sont limitées à 30 personnes, accompagnateurs compris. Renseignements et inscriptions : du lundi au vendredi de 14h à 17h au 04 56 57 89 26 Les visites en autonomie Toutes les expositions peuvent être parcourues en visite libre. Les visites Guidées Les visites avec médiateur sont animées par les guides conférenciers de l’association Le Fil d’Ariane. Les échanges avec les élèves sont adaptés à chaque niveau.
Tarifs des visites guidées : Gratuites pour les collégiens isérois, les visites commentées sont payantes pour les autres catégories d’élèves. Le coût de la visite varie en fonction de sa durée : 1h 00 : 46 € 1 h 30 : 51 € 2 h 00 : 56 € L’entrée au musée est gratuite pour tous.
Les aides du Conseil général de l’isère aux collégiens Le Département contribue à la formation culturelle des collégiens en leur permettant de découvrir la richesse du patrimoine local. Pour les collèges publics Les demandes d’aides au titre de l’éveil culturel et connaissance du patrimoine doivent s’effectuer par l’intermédiaire du contrat éducatif isérois. Le choix des sites visités est exclusivement limité à ceux figurant sur la liste agréée par l’Assemblée départementale. Les modalités d’obtention de ces aides sont détaillées sur le site www.isere.fr, rubrique “Cadre et qualité de vie / Éducation ”
Pour les collèges privés Les demandes d’aides au titre de l’éveil culturel et connaissance du patrimoine doivent s’effectuer directement selon les modalités décrites sur le site www.isere.fr rubrique “Cadre et qualité de vie / Éducation ”
L’ENTRéE AU MUSéE EST GRATUITE POUR TOUS
Lemusée mode d’emploi HORAIRES Le musée est ouvert tous les jours sauf le mardi de 9h à 18h pour les groupes.
Musée dauphinois 30 rue Maurice Gignoux 38031 Grenoble cedex 1 Accueil : 04 57 58 89 01 Réservation groupes : 04 57 58 89 26 Mel : musee.dauphinois@cg38.fr
ACCèS Par autoroutes Accès depuis l’autoroute Lyon-Grenoble, ValenceGrenoble : prendre la sortie Grenoble-Bastille ; Accès depuis l’autoroute Chambéry-Grenoble : prendre la sortie Grenoble-Centre-ville. Autocars de plus de 25 places Dépose place de la Cymaise ou gare du téléphérique et parking place de l’esplanade Piétons Par la montée de Chalemont (accès place de la Cymaise, Fontaine au lion)
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NIVEAU 3
Exposition
LA GRANDE HISTOIRE DU SKI
Exposition
NIVEAU 2
GENS DE L’ALPE
Exposition
Début de la visite Sens de la visite
NIVEAU 1
Espace découverte
HABITER
Escaliers
Comptoir
Toilettes Accès aux jardins
Exposition
jusqu'au 30 juin 2010
TIBÉTAINS, PEUPLE DU MONDE
Exposition
jusqu'au 4 janvier 2011
Cour d'entrée REZ-DECHAUSSÉE
ÊTRE OUVRIER EN ISÈRE
Cloître
Rotonde Terrasses
ACCUEIL
Séchoir
Boutique
jusqu'au 4 janvier 2010
VAUCANSON ET L'HOMME ARTIFICIEL à partir du 9 avril 2010
NIVEAU -1
Chœur des religieuses
Roseraie
CHAPELLE Administration
IL Y A QUATRE SIÈCLES, SAINTE-MARIE D'EN-HAUT à partir du 5 mars 2010
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Tibétains Peuple du monde EXPOSITION TEMPORAIRE présentée du 16 OCTOBRE 2009 AU 4 JANVIER 2011
Le Parcours etles Notions Le plateau tibétain et la vie agropastorale Le panthéon bouddhique tibétain, statuettes tibétaines de l’École française d’Extrême-Orient Le bouddhisme tibétain Aire culturelle tibétaine Repères chronologiques de l’histoire du Tibet Histoire des relations sino-tibétaines Transformations de Lhassa Le train Golmud-Lhassa Vie politique et refuge du Tibet en exil La société civile tibétaine en exil Le Tibet en exil et la perpétuation de la culture tibétaine Des Alpes au Tibet
En résonance avec les expositions qu’il consacre régulièrement aux autres cultures, le Musée dauphinois appréhende aujourd’hui une population lointaine mais dont le rapport à la montagne et la spiritualité trouvent un fort écho en Isère. Nourrie des travaux de Marie-Florence Bennes, journaliste et anthropologue, et de Christian Rausch, photojournaliste, l’exposition invite à la connaissance de l’histoire du peuple tibétain et défend l’idée que chacun a le droit de vivre selon sa culture. Des Alpes au Tibet, la montagne et l’activité pastorale suggèrent quelques comparaisons. Très vite pourtant l’on en perçoit les différences... Dès qu’apparaissent les précieuses statuettes des divinités du panthéon tibétain, issues des collections de l’École française d’Extrême-Orient, le dépaysement devient total. Car tout dans la nature est sacré pour ce peuple éminemment mystique. La visite se poursuit autour de l’histoire et de la répartition géographique de la culture tibétaine puis s’interrompt, presque brutalement. Là, seule l’image révèle les transformations profondes subies par ces régions saisies par la modernité, dont la titanesque liaison ferroviaire qui relie Lhassa au reste de la Chine en est l’image emblématique. L’identité tibétaine survivra-t-elle aux changements qu’elle connaît au Tibet, privée par ailleurs de la reconnaissance et du respect qu’elle mérite ? À Dharamsala, en Inde du Nord, les exilés se sont organisés pour l’existence d’un Tibet politique libre et démocratique et pour la transmission d’une culture millénaire. La dernière partie de l’exposition rend compte des liens entre la population alpine et le Tibet. Ainsi, des associations locales de défense des Droits de
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Préparer sa visite © Christian Rausch
• Dossier pédagogique • Visite pour enseignants le mercredi 21 octobre 2009 à 14 h30
Les visites l’Homme agissent en Inde du nord et au Népal. D’autres cultivent les fondements religieux du bouddhisme tibétain, tel Karma Migyur Ling à Montchardon dans le Vercors. C’est aussi la présence d’une population originaire du Tibet qui a trouvé refuge dans les territoires alpins, et en particulier en Suisse, l’un des premiers pays européens où ces exilés s’installèrent à partir des années 1960.
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• Visites guidées • Visites en autonomie
Éditions • Tibétains, peuple du monde Éditions Critères, collection Obscura lucida - 144 pages, 2009, 25 €
Habiter EXPOSITION TEMPORAIRE PRÉSENTÉE JUSQU’AU 30 JUIN 2010
Le Parcours etles Notions Habiter : le tipi, la cabane de berger, le refuge de montagne Habiter aujourd’hui – Reportage photographique de Marie Dorigny Habiter autrefois, comparaison des habitats de villages de l’arc alpin Vivre ensemble : les exemples de Saint-Véran, le quartier de la Villeneuve à Grenoble et les expériences d’habitats coopératifs d’aujourd’hui.
L’exposition Habiter soulève la question des limites sociales et environnementales que pose l’habitat individuel. En confrontant les modes anciens d’organisation collective aux formes actuelles d’habitat coopératif, elle mène une réflexion qui dépasse le territoire des Alpes sur la recherche du comment vivre ensemble aujourd’hui ? dans un souci de développement durable. Tempête de neige et clameurs animales rappellent au visiteur pénétrant dans l’exposition la nécessité de se protéger des intempéries et des dangers pour accomplir sa vie. La comparaison de trois habitats : tipis, cabanes d’alpage et refuges de montagne, présentés grandeur nature, démontre l’adéquation dont l’habitat témoigne entre le mode de vie de celui qui l’habite et son environnement. Qu’en est-il aujourd’hui ? La photographe Marie Dorigny s’est déplacée dans plusieurs villes et villages de l’arc alpin pour appréhender des façons d’habiter et de vivre en montagne. Éloquent, son reportage montre des habitants libérés des contraintes du milieu, dont les intérieurs confortables diffèrent peu sinon par le goût, la sensibilité et la culture de leurs occupants. Si l’habitat de montagne reflète les exigences du milieu naturel, il “raconte” aussi une conception du vivre ensemble des sociétés agropastorales, dont les formes d’organisation collective sont souvent repérées pour leur caractère démocratique. D’autres formes d’organisations collectives se sont développées à leur tour dans les villes, telle la Villeneuve à Grenoble dans les années 1970. Elles suscitent aujourd’hui un intérêt croissant pour répondre aux préoccupations d’économie d’énergie,
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Préparer sa visite © Marie Dorigny
• Dossier pédagogique • Visite pour enseignants le mercredi 14 octobre 2009 à 14 h 30 de lien social et de développement collectif, à l’image de l’ensemble coopératif de Plan-les-Ouates dans le canton de Genève présenté dans l’exposition. N’est-ce pas là renouer avec le modèle hérité de la solidarité villageoise, porteur de valeurs d’entraide et de symbiose entre l’homme et la nature ? Partenaires institutionnels : École nationale supérieure d’architecture de Grenoble, Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement de l’Isère, Maison de l’architecture de l’Isère.
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Les visites • Visites guidées • Visites en autonomie
Éditions Habiter, Éditions Musée dauphinois, 138 pages, 2009, 20 €
être Ouvrier en Isère EXPOSITION TEMPORAIRE PRÉSENTÉE JUSQU’AU 4 JANVIER 2010
Le Parcours etles Notions Être paysan et ouvrier Travailler à l’usine Se sentir ouvrier Pratiquer l’entre-soi La fin de la classe ouvrière (ou « De l’ouvrier d’hier à l’ouvrier d’aujourd’hui »)
XVIIe-XXIe siècle Dans un contexte de crise économique et de mondialisation, l’exposition engage une réflexion sur la condition ouvrière aujourd’hui. Elle retrace l’histoire de ces hommes riches de leurs savoir-faire, exigeants sur la qualité de leur travail, empreints de valeurs d’entraide, qui ont construit leur culture et forgé un patrimoine commun, dont il convient de conserver la mémoire. Favorisée par la diversité des ressources naturelles et le développement des voies de communication, l’Isère a connu une activité industrielle intense depuis la seconde moitié du XIXe siècle. Vizille, Vienne, La Mure, Bourgoin-Jallieu, Voiron puis Grenoble deviennent de véritables “centres industriels” où s’installe une main-d’œuvre nombreuse, originaire des campagnes voisines, de la montagne ou de plus loin. Les femmes occupent une place déterminante dans le monde industriel dès la seconde moitié du XIXe siècle. Avec les enfants, elles constituent l’essentiel de la main-d’œuvre des usines de tissage de la soie du Bas-Dauphiné. C’est aussi au XIXe siècle que l’industrie recourt à la main-d’œuvre immigrée, très souvent réservée aux travaux subalternes. Le monde ouvrier est aussi celui de la solidarité et du combat. Jusqu’au début du XXe siècle, les ouvriers ne sont protégés par aucune loi sociale. Se mobiliser collectivement devient très vite une nécessité. Ensemble, ils créent un rapport de force et défendent leurs droits en faisant grève ou en occupant l’usine. Depuis les années 1970 – la fin des Trente Glorieuses – le machinisme réduit les ouvriers à de simples exécutants. Ils sont de surcroît les premières victimes des fermetures d’usines en série.
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Préparer sa visite © Coll. Musée dauphinois
• Dossier pédagogique • Bibliographie jeunesse sur le thème “Le travail”. Document disponible en téléchargement sur www.musee-dauphinois.fr Au tournant du XXIe siècle, les ouvriers sont encore légèrement majoritaires dans l’industrie et ne représentent plus que 23% des emplois en Isère contre 35% en 1975. Peu à peu, tout ce qui faisait l’identité ouvrière disparaît jusqu’à l’oubli du sentiment d’appartenir à une classe spécifique.
animations etvisite • Visites guidées • Visites en autonomie
Éditions Être ouvrier en Isère, XVIIIe-XXIe siècle, Éditions Musée dauphinois. 168 pages, 2008, 21€
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Vaucanson etL Homme ARTIFICIEL ’ Del’automate aurobot EXPOSITION TEMPORAIRE PRÉSENTÉE À PARTIR DU 9 AVRIL 2010
Le Parcours etles Notions Partie 1 Qui était Jacques Vaucancon ? L’enfance à Grenoble Montreur de merveilles Vaucanson et la musique Vaucanson et la médecine Rénovateur de la culture et de l’industrie de la soie en France Inventeur du premier métier à tisser mécanique Concepteur de machines-outils Préfigurateur du Conservatoire de arts et métiers Partie 2 Des premiers androïdes aux Robosapiens Le rapport homme/machine Robotique, cybernétique et bionique
À la suite des colloques universitaires organisés pour le tricentenaire de sa naissance, le Musée dauphinois proposera au printemps 2010 une exposition consacrée à Jacques Vaucanson, homme des Lumières, créateur des célèbres automates, dont le fameux Canard digérateur et le Flûteur. Inventeur du métier à tisser automatique et de mécanismes géniaux, sa collection deviendra à la fin du XVIIIe siècle le premier dépôt public et le futur Conservatoire des Arts et Métiers à Paris. Né à Grenoble d’une famille de gantiers, Vaucanson (1709-1782) fut très tôt passionné par la mécanique, puis par la physique, la médecine et la musique. Rêvant de réaliser un “homme artificiel”, il mit son énergie créatrice au service de l’industrie de la soie. Ses innovations modernisèrent l’industrie textile et révolutionnèrent l’organisation du travail. Il reste pourtant totalement méconnu, y compris des Grenoblois. Plusieurs machines créées par Vaucanson quitteront exceptionnellement les collections du musée des Arts et Métiers pour être présentées dans l’exposition. D’autres pièces remarquables, automates, tableaux animés, instruments de musique mécanique et horloges musicales du XVIIIe siècle éveilleront la curiosité par l’ingéniosité de leur mécanisme. Elles seront régulièrement actionnées pour leur redonner vie. Vaucanson est aussi précurseur de la cybernétique. Ses innovations serviront une réflexion sur le rapport entre l’homme et la “machine intelligente”. Après l’ère de l’automatisation et de l’informatique, voici celle de la bionique. De l’intelligence artificielle aux technologies de l’infiniment petit, où se situe dorénavant la frontière entre l’homme – que l’on peut robotiser – et la machine – que l’on peut huma-
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Préparer sa visite • Dossier pédagogique • Visite pour enseignants le mercredi 28 avril 2010 à 14 h 30
© Coll. Musée dauphinois
Les visites • Visites guidées • Visites en autonomie niser ? Que nous réservent ces robots qui s’apprêtent à envahir notre quotidien ? Allons-nous vers une société de “post-humains”? Chercheurs, philosophes et industriels passionnés par la simulation de la vie répondront à ces interrogations, tandis que robots humanoïdes et autres créatures virtuelles évolueront devant le public…
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Éditions • Vaucanson et l’homme artificiel, de l'automate au robot Éditions des Presses universitaires de Grenoble , 150 p.
Gens
de l’alpe EXPOSITION DE LONGUE DURÉE
Le Parcours etles Notions Vie des communautés montagnardes autrefois Le lien homme–espace–animal Les travaux des champs : une organisation collective au rythme des saisons Habiter la montagne Vivre ensemble, la solidarité et la démocratie Partir, revenir, des échanges permanents : contrebande, transhumance, colportage, paysans-guides Vivre aujourd’hui en montagne : témoignage des habitants du village de Besse-en-Oisans
Préparer savisite • Dossier pédagogique
Les
visites • Visites guidées • Visites en autonomie • Parcours jeune public
Éditions Les collections de l’exposition, parution 2e trimestre 2010
Il y a plus de trois millénaires, des hommes s’installent sur les hauteurs de la montagne alpine. Ils affrontent l’altitude, la pente, le froid et l’isolement. Rien n’est laissé au hasard dans l’organisation de la communauté où chacun et chaque chose a sa place, où la rondeur des jours d’hiver succède aux durs labeurs des mois d’été. L’équilibre et l’harmonie atteints par les gens de l’alpe ont perduré durant des siècles avant d’être bouleversés par les temps modernes. L’exposition du Musée dauphinois dresse le portrait de ces hommes qui, à force de ténacité, de mobilité et d’ingéniosité ont réussi à domestiquer les espaces difficiles de la haute montagne, en présentant les collections les plus prestigieuses du musée.
Un parcours pour les jeunes visiteurs Des objets à manipuler, des images animées, des textes plus faciles à lire et à partager en famille, des témoignages sonores…pour faire appel aux sens et mieux s’imprégner du quotidien des gens de l’alpe : des travaux des champs à la fabrication du pain, de la vie du berger dans sa cabane à celle de la famille dans la pièce à vivre de la maison.
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la Grande
histoire du ski EXPOSITION DE LONGUE DURÉE
Le Parcours etles Notions Sur la piste des pionniers : les origines du ski / les skis d’Ammassalik Diffuser la pratique du ski dans les Alpes : Henri Duhamel Les modes de glisse : ski de saut, ski de fond, ski de randonnée, ski extrême, kilomètre lancé, les nouvelles glisses Les skis des champions La fabrication Les stations de ski
Préparer
savisite
• Dossier pédagogique
Les
visites • Visites guidées couplées avec Gens de l’alpe. 1h30 • Visites en autonomie
L’ancienCOUVENT
Sainte-Maried’en-Haut
de
UN EXEMPLe
d’art Baroque EXPOSITION présentée à partir du 5 mars 2010
C’était il y a bien longtemps, dans le Grand Nord, près du lac Baïkal et du Mont Altaï… Les hommes préhistoriques faisaient leurs premières traces à ski. Tout naturellement pour avancer sur la neige, chasser et guerroyer. Pratique, utile et rapide, ce nouveau moyen de locomotion sera vite adopté par les Scandinaves pour braver les terres froides. Il faudra attendre la fin du XIXe siècle pour que le ski pénètre les Alpes françaises, sous l’impulsion de quelques pionniers isolés et des militaires. Dès lors, l’histoire s’accélère : le ski utile laisse la place au ski sportif. Premiers concours, premières remontées mécaniques et premiers “ fanas de la glisse ” ! Pour retracer cette fabuleuse épopée, le Musée dauphinois présente La Grande histoire du ski. Quatre mille ans de conquête et d’aventure depuis la préhistoire jusqu’aux tendances les plus actuelles de la glisse.
Les
En surplomb de la ville se dresse le monastère de Sainte-Marie d’en-Haut, imposante bâtisse à l’apparente sérénité séculaire. En 2010, le Musée dauphinois installé en ces murs depuis 1968, revient sur l’histoire mouvementée du couvent à l’occasion du quatrième centenaire de l’ordre de la Visitation Sainte-Marie créé par François de Sales (1567-1622) et Jeanne de Chantal (1572-1641).
Alors évêque de Genève, François de Sales vient prêcher l’Avent à Grenoble en 1616 et le Carême l’année suivante. Excellent orateur, il Art sacré, ordres religieux, vie monastique incite des femmes de parlementaires, “dévotes grenobloises”, à fonder dans leur ville une Art baroque maison de la Visitation. Cinq religieuses forCitations latines mées par Jeanne de Chantal à Annecy posent la première pierre du monastère de SainteMarie d’en-Haut le 21 octobre 1619, en présence de François de Sales et de Christine de France, fille du roi Henri IV. Ce n’est pourtant • Dossier pédagogique qu’en 1622 que les visitandines peuvent s’y • Visite pour enseignants installer. Destinées à la vie contemplative pour mieux s’unir à Dieu, les sœurs, malgré la le 17 mars 2010 clôture, doivent par ailleurs venir en aide aux à 14 h30 plus démunis. L’exposition permettra de redécouvrir les éléments décoratifs de ce remarLes quable patrimoine religieux, notamment le maître-autel, les colonnes torses et le retable, propres à l’art baroque. La présentation sera • Visites guidées enrichie de portraits des fondateurs, d’ouvra• Visites en autonomie ges et d’objets de dévotion du XVIIe siècle.
Notions
Préparer
savisite
visites
Dans l’ancien chœur des religieuses et dans la chapelle, les témoignages filmés d’historiens, de restaurateurs d’art et de religieuses livreUne publication éditée en prolongement de ront une lecture détaillée des peintures mural’exposition, actualisée les de la chapelle, réalisées à l’occasion de la des travaux les plus canonisation de François de Sales en 1667. récents d’universitaires Ces éclairages sur la spiritualité de l’ordre et de spécialistes, monastique de la Visitation Sainte-Marie, décrira les quatre siècles aujourd’hui encore présent sur quatre contid’histoire du site de Sainte-Marie d’en-Haut. nents, contribueront à mieux appréhender le sens de cette vie cloîtrée, alternant prière et travail.
Éditions
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Conception graphique : Hervé Frumy assisté de Francis Richard. Impression : Imprimerie des Deux-Ponts
www.musee-dauphinois.fr