Droits de l'Homme n°1

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de l’homme

Pour une Maison des Droits de l’Homme

droits

Conseil général de l’Isère. Conservation du patrimoine de l’Isère Directeur de la publication : Olivier Cogne Comité de rédaction : Diana Szanto, Anne-Sophie Pico Conception réalisation : Pierre Girardier Peintures : Jean-Noël Zanetti Ont collaboré à ce numéro : Audrey Passagia, Fernand Meunier Imprimeur : imprimerie des Deux Ponts droits de l’homme, bulletin trimestriel de la Maison des Droits de l’Homme : 14, rue Hébert, 38000 Grenoble, tél. 04 76 42 38 53, fax 04 76 42 55 89 www.isere-droitsdelhomme.com Tirage : 10 000 exemplaires Dépôt légal : 1er trimestre 2004 ISSN en cours

La Maison des Droits de l'Homme est, certes, un projet encore en croissance, mais ses contours se sont affirmés au cours de l'année 2003 grâce à votre volonté exigeante et à votre soutien. L'adhésion à son programme d'activités et à ses Rencontres témoigne bien de cette attente, celle de véritables fondations pour la réflexion permanente sur les libertés et les droits fondamentaux, et leur défense. L'année 2004 s'annonce comme décisive pour la construction solide et réfléchie de ce nouvel équipement culturel. Le projet prend une ampleur méritée et il impose la mise en œuvre d'outils d'information et de liaison. Je salue la publication de ce premier numéro du Bulletin de la Maison des Droits de l'Homme qui devrait prendre dans l'avenir toute sa place pour l'approfondissement de la réflexion et la conduite des actions menées sur le plan local, national et international.

trimestriel de la Maison des Droits de l’Homme

edito

Répondre aux attentes des uns et des autres, élargir le débat aux associations comme à toutes les personnes soucieuses d'intervenir dans cette réflexion, c'est la démarche qui préfigure la création de cette Maison des Droits de l'Homme. Un lieu d'expression, d'information, d'orientation, de ressources, s'ouvrant à un public de tous horizons et de tous âges, c'est ainsi que ce projet commence à s'épanouir selon vos vœux. Au niveau des grands débats, mais aussi en veille avec l'actualité et en prise avec les réalités quotidiennes de la société, la Maison des Droits de l'Homme ne pouvait être pensée mieux, avec ambition et humanité. Sa concrétisation se fondera sur votre enthousiasme et votre confiance renouvelés.

Bulletin

Christine Crifo, Conseillère générale de l’Isère Déléguée aux actions départementales de mémoire

Un nouveau venu… La parution de ce bulletin marque un événement important dans la mise en place de la Maison des Droits de l’Homme du Conseil général de l’Isère. Le premier numéro de ce trimestriel, dont l’intitulé droits de l’homme porte le message le plus fort qui soit, s’adresse à tous ceux que ces questions liées à la défense de la personne humaine et au bien commun ne laissent pas indifférents. Des enjeux de notre société - par l’évocation de la situation dans les banlieues ou la réflexion importante sur les valeurs de la laïcité dans notre Républiqueaux actions de solidarité à travers le monde - tels ces Communautés de Paix en Colombie, droits de l’homme souhaite exprimer, à sa manière, cet engagement universel pour le respect et les libertés. La rédaction

n°1 janvier - mars 2004


Avec la participation de Michèle Guillaume-Hofnung, professeur de droit public à l’université Paris XI, Vice-Présidente du comité des Droits de l’Homme et des questions éthiques de la Commission nationale française pour l’UNESCO.

◗ Aux Archives départementales de l’Isère, mardi 13 janvier de 18h30 à 20h

“Les nouvelles technologies de l’information et de la communication : garants ou ennemis des libertés individuelles ?” En partenariat avec l’Institut d’Etudes Politiques de Grenoble.

◗ A l’IEP de Grenoble, mercredi 4 février de 14h30 à 18h30.

“L’abolition de la peine de mort” Avec la participation de Henri Leclerc, avocat pénaliste et président d'honneur de la Ligue des Droits de l'Homme. En partenariat avec les Archives départementales de l’Isère, la Cour d’appel et le Barreau de Grenoble, l’Association française pour l’histoire de la justice.

◗ Au CRDP de Grenoble, mercredi 3 mars de 18h30 à 20h30.

en vous écoutant, je me trouve à la fois agnostique, bouddhiste, chrétien et musulman... et qui constitue véritablement un fondement des Droits de l’Homme. Et l’on retiendra pour preuve des multiples convergences qui sont apparues au cours de cette table ronde, une intervention très spontanée d’une personne du public : « en vous écoutant, je me trouve à la fois agnostique, bouddhiste, chrétien et musulman... » La laïcité était au cœur des débats, ne serait-ce que parce que sa définition même soulève différents points de vue. Il a été mentionné que « si l’on définit la laïcité comme une séparation des États et des Églises, alors elle revêt des postures et des figures complètement différentes d’un pays à l’autre » et qu’une harmonisation européenne n’irait pas sans soulever de nombreuses discussions. Certains pensant d’ailleurs « qu’on ne peut vraisemblablement pas revendiquer le même type d’articulation juridique pour tous les pays. » Quoi qu’il en soit, la majorité des intervenants s’accordaient à dire que le pouvoir politique européen se devait de considérer l’ensemble des composantes religieuses, en particulier l’islam, à l’heure où des millions de Musulmans vivent sur le sol européen. Lançant donc de nombreuses pistes de réflexion, le débat a surtout contribué à soulever de nouvelles interrogations, mais comme l’indiquait Michel Morineau « nous n’avions pas la prétention d’apporter des réponses, mais surtout la volonté de mettre le doigt sur des zones d’ombre. » Ce fut le cas.

Depuis quelques années, la République de Colombie est agitée par une guerre opposant guérillas, paramilitaires et armée nationale. Des paysans déplacés par la violence des affrontements retournent progressivement sur leurs terres. Forts de l’appui institutionnel de l’Église et des ONG, ils se regroupent

actualité

“Comment l’éthique doit être guidée par les Droits de l’Homme ?”

Le 15 novembre dernier ont eu lieu les septièmes Rencontres de la Maison des Droits de l’Homme autour de “Religions et Droits de l’Homme, des valeurs universelles et de la laïcité”. Avec la participation de plusieurs personnalités spécialistes des quatre traditions spirituelles et du courant de pensée non religieux, il s’agissait avant tout de renouer un dialogue sur la base des valeurs communes, notamment celle de la dignité de la personne, notion qui apparaît comme l’un des piliers de chaque religion

Une mission e

en Communautés de Paix. « A Riosucio malgré les inondations,

Fernand Meunier, membre d’Amnesty International, s’est rendu en Colombie au cours du mois d’octobre. A son retour, il nous faitpart de ces observations... Il relate ainsi son voyage en Colombie et les différentes rencontres qu’il a pu faire, notamment avec Daniel Parfait, ambassadeur de France. Présent pour le 6e anniversaire des Communautés de Paix (CDP), qui a eu lieu à Domingodo, l’ambassadeur a affirmé « sa satisfaction de voir l’engagement de nombreux Français dans l’accompagnement de cette expérience originale ». Fernand Meunier précise également que lors de cette célébration, il a pu lire une lettre de soutien de Francis Perrin, président d’Amnesty, adressée aux CDP. « Cette lettre reste symbolique, mais manifeste un engagement à suivre de plus près ce qui se passe là-bas et à encourager ces communautés dans leur démarche. »

Les CDP : des expériences au quotidien Au cours de son périple, le comité a pu se rendre auprès de plusieurs CDP notamment grâce à l’aide des membres du CINEP (Centre d’investigation et d’éducation populaire). Les inondations récentes (notamment la crue de l’Atrato) augmentent encore l’insalubrité et la précarité des conditions de vie de certaines

La parole à...

Les Rencontres de la Maison des Droits de l'Homme

Religions et Droits de l’Homme

la Rencontre

A g e n d a

Delphine Astier, chargée de mission à l’École de la Paix, coordinatrice du Comité national de solidarité avec les Communautés de Paix en Colombie.

Quel est le rôle du Comité de solidarité ? Le Comité aide prioritairement des CDP situées dans le département du Chocó, qui ont peu de soutien de la communauté internationale, contrairement aux communautés CAVIDA (communautés d’autodétermination, vie et dignité) du Cacarica. Par notre présence, nous leur témoignons notre soutien. D’ailleurs, il est rare que des


Bulletin de la Maison des Droits de l’Homme - n°1 janvier - mars 2004

Photo Fernand Meunier

en Colombie

retour des paysans sur leur territoire, la semaine était consacrée à l’Assemblée générale des CDP. « Cela permet aux leaders de faire le point sur l’année écoulée et de définir des objectifs pour l’année suivante. Mais cette année une décision importante avait déjà été prise : celle de réunir en une seule entité tous les villages du bassin du Bas-Atrato. Cette assemblée a créé une Association des Conseils Communautaires et Organisations du Bas-Atrato dénommée ASCOBA. L’association sera déclarée auprès des autorités régionales et nationales et sera l’interlocuteur obligé de toutes négociations concernant l’avenir et le développement de la région ». Dans la mesure où les conseils communautaires sont une entité légale et juridique, contrairement aux CDP, il s’agit d’une grande avancée pour cette région très stratégique.

Pour un Droit International Humanitaire Après plusieurs pages descriptives sur des conditions de vie difficiles et un climat général soumis à une tension certaine, Fernand Meunier termine sur une note d’espoir : « Le principe fondateur des CDP est avant tout de rétablir la distinction entre les civils et les combattants dans le contexte du conflit colombien. Ce principe de distinction est issu du Droit International Humanitaire et doit permettre aux civils de ne pas être impliqués dans le conflit. En institutionnalisant cette distinction, nous pouvons faire pression sur l’État colombien, afin qu’il applique ce Droit International Humanitaire. Par ailleurs, les acteurs armés sont très sensibles aux critiques et recommandations d’Amnesty et des autres ONG quand ce droit est bafoué ».

les cultures perdues, la crise sanitaire et la présence des paramilitaires, la vie continue... »

Communautés… Malgré cela, certaines parviennent à s’organiser : A Truando Médio, l’équipe a été bien accueillie, après avoir remonté la vallée du Truando, entièrement occupée par les paramilitaires. « L’un des projets consiste à créer une cuisine commune pour que l’aide alimentaire soit bien répartie à toutes les familles et pour que les hommes soient rendus disponibles pour les plantations de bananes plantain, de manioc et de maïs pour que la communauté puisse retrouver rapidement l’autosuffisance alimentaire ». A Riosucio, une initiative intéressante a été prise : « Les personnes déplacées de la vallée de Taparal ont affecté l’argent donné pour les trois premiers mois de subsistance à la création d’un petit restaurant, qui est géré par quelques femmes et qui marche fort bien, les bénéfices permettent de faire vivre les familles ». A Truando Médio comme à Riosucio, des projets de retour des déplacés dans leurs villages sont à l’étude mais se heurtent entre autres à la présence des paramilitaires qui occupent toujours leurs territoires, cependant « l’espoir existe ». Quant à la communauté de Costa de Oro, « elle est très bien organisée ».

« Nous aussi “nous avons fait un rêve”, faisons alors en sorte que celui-ci devienne réalité... »

Comme chaque année, des membres du Comité national de solidarité avec les Communautés de Paix en Colombie se sont rendus sur place, dans la région de l’Uraba, à l’occasion de l’anniversaire de la création de ces CDP, le sixième cette année. Parmi eux se trouvait Fernand Meunier, membre d’Amnesty International Section Française. Lors de ce voyage, il était entouré de trois personnes du CCFD (Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement), Delphine Astier de l’École de la Paix de Grenoble et Stellio Roland, auteur d’un mémoire de DEA sur les CDP pour l’École des Hautes Études en sciences sociales. Leur présence encourage les CDP dans leurs actions et tente de leur rappeler qu’elles ne sont pas isolées. Fernand Meunier a ramené de ce voyage de nombreux documents photographiques, qui lui permettent de rendre compte de l’actuelle situation de la Colombie à travers des expositions, diaporamas et conférences.

S’organiser pour l’avenir

Photo Richard Petris

Comme chaque année à l’occasion de la date anniversaire du premier

violences soient commises dans une communauté lorsque des accompagnateurs nationaux ou internationaux sont sur place... C’est pour cela que les communautés demandent la présence permanente d’un accompagnateur international et que le comité finance le séjour d’un volontaire sur le terrain. Nous nous rendons là-bas pour véhiculer ensuite un message qui ne soit pas déconnecté de la réalité.

Vie quotidienne sur l’Atrato (Uraba)

Quelle est cette réalité aujourd’hui ? On dénombre actuellement une soixantaine de Communautés de Paix. Elles ont fait émerger une organisation qui n’existait pas avant 1997 : elles ont été comme un éveil, une prise de conscience que pour se défendre et survivre ici, il faut avant tout s’organiser. Aujourd’hui on s’achemine plus vers des organisations régionales et ethniques que vers un renforcement des CDP,

donc on ne sait pas quel sera leur avenir... Et puis elles restent vulnérables, comme on a pu s’en rendre compte lors de la reprise de l’offensive des paramilitaires en 2001. Quoi qu’il en soit, si sur le plan de l’organisation c’est une réussite, il ne s’agit pas pour autant d’un remède miracle...


Six siècles de pratiques judiciaires Entrée libre tous les jours, de 10h à 18h, sauf le mardi Visites guidées gratuites sur réservation Conférences les mardis, par quinzaine, à partir de 18h30 Tél : 04 76 54 37 81 Ancien palais du parlement Place Saint-André

◗ Jusqu’au lundi 17 mai 2004

Programmes associés Soutien à Ingrid Betancourt Le Comité Ingrid Betancourt Isère organise une action de soutien à Grenoble à la date anniversaire de son enlèvement. Pour plus d’informations : www.betancourt.info

◗ Lundi 23 février 2004 L’édition 2004 de la Campagne contre le racisme et pour la fraternité Coordination : ville de Grenoble, Mission intégration. Tél : 04 76 76 37 94. Le programme détaillé de cet événement sera disponible à partir du 1er mars 2004 dans les lieux publics.

« Ni Putes ni Soumises », manifeste publié en mars 2002 de ces femmes de quartiers contre le machisme et les violences masculines dans les banlieues, est aussi le titre du livre de Fadela Amara. Ayant grandi à Herbet, cité de Clermont-Ferrand, Fadela Amara adhère très tôt à Sos Racisme puis continue son action auprès des Maisons des Potes, en devenant en 2000 la présidente de la Fédération nationale. Son leitmotiv est « Lève-toi et marche ». En deux ans, sous son impulsion, une poignée de militants réussit à faire entendre la voix de quelques milliers de femmes, victimes ou simples témoins de cette situation de rupture dans les banlieues. En octobre 2002, le meurtre ignominieux de Sohane marque un tournant dans la lutte. La jeune femme décédée en devient le symbole. La « Marche des femmes contre les ghettos et pour l’égalité » qui débute le 1er février 2003 à Vitry-sur-Seine en hommage à Sohane, effectue un tour de France afin de sensibiliser la population comme les pouvoirs publics. Dans la région grenobloise, c’est à l’occasion de la 1ère Rencontre de la Maison des Droits de l’Homme, que « les marcheurs et les marcheuses » délivrent leurs messages pour la défense des libertés fondamentales. Témoin du succès de ce mouvement, le gouvernement a assuré que des mesures devraient être mises en place rapidement afin de veiller au respect du statut de ces femmes. Ce livre est tout à la fois une réaction à la dérive des banlieues, à ce phénomène de ghettoïsation et à l’une de ces conséquences, la dégradation de la condition féminine dans les quartiers. Éditions La Découverte - 12 € (prix éditeur)

◗ Du samedi 13 au dimanche 21 mars 2004

2004, année européenne : constitution, élargissement, élections. Dans le cadre des entretiens 2004 de l’IEP.

◗ A l’IEP de Grenoble les mercredi 31 mars et jeudi1er avril 2004

Un soutien en Isère pour Ingrid Betancourt... Mère de deux enfants, élue par le peuple colombien députée puis sénatrice, Ingrid Betancourt est retenue en otage depuis bientôt deux ans par les FARC (Forces Armées Révolutionnaires de Colombie), une des guérillas du pays. Fin 2001, elle décide de se présenter aux élections du mois de mai suivant avec l’envie forte de changer le système. Le 23 février 2002, tout au début de la campagne électorale, Ingrid et sa directrice de campagne, Clara Rojas, sont enlevées par les FARC sur la route de San Voncente... De renommée internationale, cette femme obstinée et courageuse orientait sa lutte contre la corruption et le trafic de drogue et n’hésitait pas pour se faire à se rendre sur le terrain. En France, en réaction à son enlèvement, des associations de soutien sont nées et organisent depuis lors des actions pour aider à la libération d’Ingrid Betancourt et des trois milles prisonniers détenus par les guérillas colombiennes. Le Comité Ingrid Betancourt Isère est l’un des tous premiers à avoir été créé, quelques jours seulement après l’enlèvement. Son action principale, à l’instar des autres associations de soutien, est d’alerter l’opinion publique sur la situation en Colombie et de mettre en place un vaste mouvement citoyen. En agissant auprès des élus locaux, quelques 44 communes de l’Isère ont fait ainsi d’Ingrid Betancourt leur citoyenne d’honneur. Cela est sans oublier les très nombreuses lettres de soutien envoyées en Colombie. Si la situation reste terrible dans le pays, l’activité du Comité Ingrid Betancourt Isère et des quelques 235 comités à travers le monde, encourage à l’espoir.

zoom

Rendre la justice en Dauphiné 1453-2003

Femmes des cités

La justice en exposition Le conseil général de l’Isère, propriétaire de l’ancien palais de justice, joyau de l’architecture civile de la ville de Grenoble, a souhaité marquer la réouverture du bâtiment au public par une importante exposition sur l’histoire de la justice de la fin du Moyen Age à aujourd’hui. Coordonné par les Archives départementales de l’Isère, en étroite collaboration avec la Maison des Droits de l’Homme, le parcours proposait aux visiteurs insiste en particulier sur l’évolution de la justice criminelle dans notre pays. Des supplices inhumains infligés aux condamnés sous l’Ancien Régime aux débats presque bicentenaires sur l’abolition de la peine de mort depuis la Révolution, les pièces exposées sont les témoins de la lente mutation de notre justice moderne dans l’intégration des valeurs morales fondant le respect de l’individu. Théâtre des procès en assises, la salle éponyme accueille les visiteurs en toute fin de parcours pour la partie consacrée aux crimes contre l’humanité. En quelques trente minutes de projection, un film, réalisé à partir d’enregistrements des procès Barbie et Touvier, rappelle les épisodes douloureux de la période nazie. C’est aussi dans le cadre de cette manifestation sur la justice qu’a été organisée une des Rencontres de la Maison des Droits de l’Homme, intitulée «Juger les crimes contre l’humanité», avec la participation de Pierre Truche et de l’historien Jean-Claude Lescure, prévue le mardi 18 mai 2004. Le cycle de conférences est également marqué par la venue à Grenoble de l’avocat pénaliste Henri Leclerc, ardent défenseur de l’abolition de la peine de mort en France jusqu’au fameux texte de loi de 1981, qui interviendra le mercredi 3 mars prochain.

événements

Exposition

lectures

A g e n d a

Ne pas jeter sur la voie publique


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