Isère Mag spécial Journées du patrimoine 2017

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SPÉCIAL JOURNÉES DU PATRIMOINE

16 ET 17 SEPTEMBRE 2017

SPÉCIAL

PATRIMOINE EN ISÈRE LE DÉPARTEMENT INVESTIT DANS L’AVENIR

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> Fontaine de Dolomieu

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L’ARCHÉOLOGIE ENQUÊTES SUR LE PASSÉ

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Jean-Pierre BARBIER Président du Département

RESTAURER, PRÉSERVER, EMBELLIR…

D © B. Fouquet

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CARTE PLUS DE 100 CHANTIERS PARTOUT EN ISÈRE

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“UN RENDEZ-VOUS TRÈS ATTENDU DES ISÉROIS”

VALORISER LE PATRIMOINE S'ANIME

epuis plus de trente ans, le patrimoine est en fête le troisième week-end de septembre partout en France et très largement en Europe.

Ce n’est pas tant à la participation du public que l’on mesure le succès des Journées européennes du Patrimoine, même si l’affluence est bien réelle, qu’à la quantité de sites ouverts et au nombre de rendez-vous qu’ils proposent. Près de 700 rencontres vous sont offertes en Isère cette année !

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Par la proximité que le Département entretient avec les amateurs de patrimoine, propriétaires ou animateurs, nous souhaitons contribuer activement à ces initiatives tout autant qu’à l’entretien de ces bâtiments qui ont traversé les siècles et qui constituent aujourd’hui notre identité. Les nombreux chantiers de restauration que nous accompagnons dans le cadre du plan de relance départemental en attestent !

Le programme de ces Journées témoigne de la qualité et de la diversité du patrimoine de l’Isère ainsi que d’une vive volonté de le partager.

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Bonnes journées !

Direction de la publication : Richard Marchand ; Direction de la rédaction : Manuel Poncet ; Rédaction : Véronique Granger ; Maquettistes : Richard Andrieux, Stéphane Dugne. Coordination-Impression : La touraine rotos 16 vincent, 37010 Tours cedex. Tirage : 589 000 exemplaires.

Dépôt légal : 2e semestre 2017 ; ISSN : 1636-4171 Photo de Une (© Y. D’Ascoli) : Palais du Parlement.

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Truphémus, 95 ans, ne passe pas un jour sans se rendre à son atelier.

L’ARCHÉOLOGIE

ENQUÊTES SUR LE PASSÉ Sans les fouilles archéologiques, ce sont des pans entiers de la mémoire de l’Isère qui seraient restés ensevelis : l’église SaintLaurent de Grenoble et ses deux mille ans de rites funéraires, le village lacustre des paysans-chevaliers du Moyen Âge à Charavines, la bergerie néolithique de la Grande-Rivoire dans le Vercors, les mines d’argent de Brandes en Oisans, l’église romane Saint-Pierre de Moirans, le grenier antique de Panossas, l’abbaye des dames nobles de Saint-André-le-Haut à Vienne… Autant de sites passionnants qui ont pu être révélés au public ces trente dernières années grâce aux chantiers de fouilles programmés et autorisés par l’État, avec le concours technique et financier du Département.

Le Département participe aussi plus ponctuellement, comme aménageur, aux opérations d’archéologie préventive prévues par la loi de 2003 en amont des chantiers. Exemple à La Mure, où les sondages effectués en 2014 sur le site du contournement routier ont permis de retrouver des témoignages d’occupation humaine datant de l’âge du bronze…

L’avantage, avec l’évolution des technologies d’investigation – thermographie infrarouge, rayons X, analyses ADN… –, c’est que les vestiges retrouvés sont de plus en plus « bavards » : on n’a pas fini d’en découvrir sur les mœurs de nos ancêtres préhistoriques !

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© R. Vezini

> C rypte romane du prieuré

ENQUÊTE À

L’ANCIEN PRIEURÉ

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DE SALAISE-SUR-SANNE

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n a tous en tête l’image de l’archéologue qui creuse la terre. À Salaisesur-Sanne, dans la campagne du pays roussillonnais, les mêmes méthodes d’investigation minutieuses ont été transposées à l’étude des élévations du prieuré.

Pierre par pierre, la maçonnerie a été auscultée, décryptée, datée, révélant les traces d’un cloître détruit au XVe siècle et d’un bâtiment brûlé pendant les guerres de Religion. Annick Clavier, archéologue au Département de l’Isère, a travaillé en étroite collaboration avec une équipe de chercheurs et de bénévoles passionnés.

L’enquête menée en parallèle dans divers fonds d’archives, notamment celles de l’abbaye de Saint-Claude, dont dépendait le prieuré, dans le Jura, a permis de reconstituer la mémoire des lieux depuis l’époque carolingienne jusqu’à la Révolution.

Aujourd’hui, le prieuré est une oasis d’art et de culture, avec ses décors peints et ses chapiteaux sculptés de toute beauté.

Un livre édité par le Département retrace cette histoire (disponible en mairie et à la librairie Vermeille, à Salaise-sur-Sanne, et dans les musées du Département).

À

co à m so un in Sa do Ca et l’a et “L PO co les DU tis m So l’a to de m

EN SAVOIR PLUS : Le 12 septembre à 20 h : conférence « Quoi de neuf au prieuré ? » à la Maison du prieur, à Salaise-sur-Sanne. À partir du 15 octobre : exposition du mobilier liturgique sur le site du prieuré.

Le 8 novembre à 14 h : table ronde « Autour du prieuré de Salaise » aux Archives départementales de l’Isère, à Grenoble.

Contact : Boucher.Colette@mairie-salaise-sur-sanne.fr

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Truphémus, 95 ans, ne passe pas un jour sans se rendre à son atelier.

RESTAURER, PRÉSERVER, EMBELLIR… En Isère, plus de 300 édifices – châteaux, maisons fortes, églises ou ouvrages remarquables… – sont protégés au titre des Monuments historiques. En marge de ce patrimoine d’intérêt national, auquel il apporte son expertise et son soutien financier, le Département de l’Isère s’attache à préserver le patrimoine de proximité, représentatif

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de notre identité et d’une valeur testimoniale avérée. Pour distinguer et valoriser cet héritage, il a créé le label « Patrimoine en Isère », ouvrant droit à des aides techniques et financières spécifiques.

Soixante-douze bâtiments en bénéficient aujourd’hui.

Des aides peuvent être aussi accordées aux propriétaires privés, associatifs ou communaux pour des édifices patrimoniaux ne bénéficiant d’aucune protection ni reconnaissance. Dans le cadre du plan de relance départemental (2016-2018), 5 millions d’euros supplémentaires sont consacrés à l’entretien et la restauration du patrimoine. En dix-huit mois, près de 150 dossiers ont déjà été instruits, pour un montant de 3 millions d’euros.

> La grange Louisias à Charavines

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I SEPTEMBRE/OCTOBRE 2017 I #12

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CULTURE ENSEMBLE

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RESTAURER, PRÉSERVER, EMBELLIR…

LA TOITURE

DU CHÂTEAU DU PASSAGE

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oiffant en majesté une façade néoclassique à la parfaite symétrie, la toiture du château du Passage impressionne par ses dimensions : 2 000 mètres carrés sur 11 mètres de hauteur ! Acquise en 1853 par Marie-Joséphine Dérieu, cette splendide demeure dauphinoise du XVIIe siècle, lovée dans la campagne turripinoise, est restée dans la famille. Isabelle et Thierry de Saint-Romain, qui en ont hérité en 2003, consacrent tous leurs week-ends et loisirs à son entretien : travaillant durant la semaine à Lyon, ils font le maximum par eux-mêmes et louent le château pour des réceptions afin de couvrir les frais. “Nous avons mis trois ans pour remplacer 14 000 tuiles écailles sur environ 120 000”, raconte Thierry. C’est là qu’ils ont vu que la charpente traditionnelle présentait de sérieux signes de faiblesse par endroits. “La toiture étant inscrite aux Monuments historiques, nous avons consulté un architecte du patrimoine et monté un dossier pour obtenir des subventions. Sans l’aide exceptionnelle du Département et de l’État, nous n’y serions pas arrivés !” Après une pré-étude, les travaux ont été estimés

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à 200 000 euros, dont 40 % pris en charge par le Département. Le maître-charpentier choisi, Annequin Frères, à Saint-Blaise-duBuis, a confirmé qu’il y avait urgence ! Les travaux ont démarré en octobre 2016 pour s’achever en avril dernier. “Le pire, c’est que, vu de l’extérieur, ça se voit à peine”, souligne Thierry.

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LES JOURNÉES DU PATRIMOINE Visites guidées les 16 et 17 septembre : samedi de 14 h à 18 h 30 et dimanche de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h.

Visites nocturnes des combles et de la charpente restaurée avec les propriétaires le samedi à 20 h, 20 h 40 et 21 h 20 sur réservation.

Contact : 06 60 09 24 45.

L’ÉGLISE D’EYZIN-PINET L

a plupart des fidèles de l’église NotreDame ne l’avait jamais vue tant elle était noire. Cette peinture monumentale de belle facture, copie d’un Murillo conservé au Louvre, était pourtant là depuis les origines, en 1874. Idem pour le décor peint aux pochoirs et le dallage polychrome, encrassés par le temps.

Ils n’auraient jamais retrouvé leur éclat sans la ténacité d’une cinquantaine d’Eyzinois soucieux de préserver le cachet XIXe néo-roman de l’édifice, situé au cœur de ce village du pays viennois. Dans un premier temps, la commune envisageait de « repeindre les murs ». Les villageois se sont mobilisés et

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LES JOURNÉES DU PATRIMOINE Visites guidées avec l’Association de rénovation de l’église d’Eyzin-Pinet.

Contact : mfmantel@orange.fr

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> L e tableau restauré a retrouvé ses couleurs d'origine !

constitués en association en 2008 pour défendre un projet bien plus ambitieux.

Le montant des travaux s’élevait à 650 000 euros. La commune a accepté de porter le chantier avec un soutien du Département à hauteur de 25 %. L’association en parallèle a lancé une souscription et organisé des animations originales, comme le parrainage des étoiles de la voûte. « Ça a bien marché et permis de restaurer le tableau et la sacristie. Et on va continuer», se réjouit Marie-Françoise Mantel, dynamique présidente de l’association de soutien.

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VALORISER LE PATRIMOINE

Il ne suffit pas de restaurer : il faut faire vivre le patrimoine !

Le Département est l’un des plus investis de France dans ce domaine avec son réseau de 10 musées – bientôt 11, avec l’ouverture prochaine du musée Champollion, à Vif. Fort de son expertise, il accompagne aussi au plan scientifique et financier les 60 musées communaux ou associatifs qui émaillent le territoire. Il soutient aussi les initiatives des associations patrimoniales et prend en charge la coordination de manifestations nationales, comme La Nuit des musées (Musées en fête) et les Journées européennes du patrimoine (700 animations organisées sur 520 sites les 16 et 17 septembre, à découvrir sur www.isere-patrimoine.fr). Cet automne, il organise également les rendez-vous du patrimoine avec la Fédération des associations du patrimoine de l’Isère (Fapi) le 22 septembre et orchestre l’année Lesdiguières (www.lesdiguieres2017.fr).

LE PREMIER SALON

DES AMOUREUX

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DU PATRIMOINE DU SUD-GRÉSIVAUDAN

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ette basse vallée de l’Isère évoquait à Stendhal le charme de la Toscane. Des maisons suspendues sur la Bourne, à Ponten-Royans, à la somptueuse église abbatiale de Saint-Antoine-l’Abbaye, en passant par l’Arthaudière de Saint-Bonnet-de-Chavagne, les amoureux du patrimoine y sont particulièrement comblés ! À l’ombre des grands sites historiques classés toutefois, nombre de pépites passent inaperçues, voire sont en perdition faute de moyens.

L’union faisant la force, une trentaine d’associations patrimoniales, dispersées dans le Sud-Grésivaudan et dans le Vercors, vont se regrouper deux jours durant à Saint-Marcellin, les 7 et 8 octobre prochains, pour partager leur passion et se faire connaître des élus. “L’objectif est de créer une vraie émulation sur le territoire”, explique Gilles Meeus, fondateur de l’association Si Pont-

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en-Royans m’était conté – parmi les initiateurs de ces rencontres. La démarche est soutenue par le Département de l’Isère.

Rendez-vous : les 7 et 8 octobre à Saint-Marcellin, à la salle polyvalente.

Contacts : Gilles Meeus, 04 76 36 48 87, pont-patrimoine@sfr.fr http://rencontredespatrimoines. wordpress.com

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LES MUSÉES

DU PAYS DU GRÉSIVAUDAN

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es torrents « tout mousseux d’écume » ont inspiré de belles pages à l’écrivain Alphonse Daudet, qui vint en 1879 à Allevard-les-Bains en cure. C’était le début du tourisme thermal. À la même période, des inventeurs de génie, comme Aristide Bergès, y ont trouvé quant à eux une source d’énergie inépuisable, donnant naissance à l’industrialisation de toute la vallée ! Outre le musée départemental de la Houille blanche, à Villard-Bonnot, trois anciens musées communaux ou associatifs racontent comment les habitants surent très tôt exploiter les abondantes ressources naturelles de ce territoire de moyenne montagne. Le musée d’Allevard présente actuellement une exposition sur le tourisme thermal (en attendant de démé-

nager dans l’ancien casino, avec un projet plus ambitieux). Le musée de La Combede-Lancey nous plonge dans le quotidien des ouvriers-paysans des balcons de Belledonne avec une impressionnante collection d’objets. Le musée des Forges et des Moulins, à Pinsot, présente quant à lui les savoirfaire traditionnels de la taillanderie, avec des moulins toujours en fonctionnement.

Depuis 2016, leur gestion a été reprise par la communauté de communes du Grésivaudan, qui les a regroupés sous une bannière commune pour gagner en visibilité.

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LES JOURNÉES DU PATRIMOINE Vsites et animations dans les trois musées.

Contacts : www.museedallevard.wordpress.com ou www.forgesmoulins.com

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Truphémus, 95 ans, ne passe pas un jour sans se rendre à son atelier.

INVENTORIER

LE PATRIMOINE À LA LOUPE La méthode est éprouvée depuis trente ans par le Département.

Trois années durant, experts, associations, curieux, élus sont mis à contribution pour identifier tout ce qui fait la valeur patrimoniale de leur territoire : les vieilles pierres, mais aussi les témoignages de la vie industrielle, rurale, pastorale, les traditions orales, les savoir-faire artisanaux… Des trésors parfois en péril qui fondent l’histoire du pays ou du canton.

Ces connaissances, une fois rassemblées et classifiées, font ensuite l’objet de restitutions, publications, expositions, rencontres et partages avec les habitants et un large public. Elles permettent d’écrire le récit d’un territoire, d’orienter les élus et décideurs dans leurs projets. Depuis 1992, 274 communes iséroises sur 526 ont été inventoriées.

L’INVENTAIRE DU PAYS VOIRONNAIS

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epuis 2015, les fins limiers du service du patrimoine culturel de l’Isère ont passé au peigne fin les 31 communes du pays voironnais. Après l’exposition des photos d’habitants et de paysages grand format de Thierry Bazin, à l'été 2016, et une première restitution en juin avec 350 scolaires, les Isérois pourront découvrir en 2018 toutes les richesses de ce territoire dans le cadre d’une exposition itinérante. “Etant labellisé ‘Pays d’art et d’histoire’ depuis 2013, le Pays voironnais souhaitait être accompagné pour dresser un premier état des lieux, explique Christelle Four, animatrice du patrimoine au Pays voironnais. Cet inventaire nous a permis notamment de porter un regard nouveau sur

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les patrimoines industriel, urbain et architectural du XIXe siècle. Nous avons aussi pu mesurer l’importance et la diversité du bâti en terre : plus de 5 000 bâtiments construits entièrement ou partiellement en pisé sont recensés !”

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Sept communes du Val-d’Ainan et le Pays d’art et d’histoire vous invitent à un parcours photographique sur les traces du patrimoine industriel, avec l’artiste Francis Helgorsky.

Rendez-vous sur les lieux.

Contacts : pah@paysvoironnais.com ou 07 78 11 00 77. >

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© D. Lachas

LES JOURNÉES DU PATRIMOINE

JOURNÉES DU PATRIMOINE

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LE PATRIMOINE ISÉROIS EN CHIFFRES

403 069 VISITEURS EN 2016

DANS LES 10 MUSÉES DÉPARTEMENTAUX :

Maison Bergès - musée de la Houille blanche Musée archéologique Grenoble-Saint-Laurent Musée de l’Ancien Évêché Musée Berlioz Musée d’art sacré contemporain/Saint-Hugues de Chartreuse Musée dauphinois Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère Musée de la Révolution française-Domaine de Vizille Musée de Saint-Antoine-L’Abbaye Musée Hébert

67 MUSÉES ET 40 SITES PATRIMONIAUX ouverts à la visite

16 SITES ARCHÉOLOGIQUES MAJEURS

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(Vienne, Charavines, Larina…)

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MILLIONS D’EUROS SUPPLÉMENTAIRES SUR TROIS ANS (2016-2018) pour restaurer le patrimoine

320 MONUMENTS HISTORIQUES (classés ou inscrits) 72 LABELLISÉS « PATRIMOINE EN ISÈRE » 110 ASSOCIATIONS PATRIMONIALES SOUTENUES 300 CHÂTEAUX Pour contacter le service du patrimoine culturel en Isère : 04 76 00 31 21

www.patrimoine-isere.fr ISÈRE MAG

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