Parcours decouverte by Direction de la culture et du patrimoine

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PARCOURS DÉCOUVERTE

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Introduction

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> Introduction

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La visite du Musée Archéologique de Grenoble est un véritable voyage pour remonter le temps jusqu’aux origines du christianisme. Ce site offre au public la vision d’un ensemble architectural qui a évolué au rythme des pulsions de l’histoire urbaine.

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> Introduction

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Parmi la richesse du site, on soulignera les adaptations successives aux exigences religieuses et rituelles. L’ensemble de ces bâtiments exceptionnels témoignent de ces adaptations, apportées au cours d’une occupation humaine continue.

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> Introduction

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Situé sur la rive droite de l’Isère, le site de Saint-Laurent fait partie au IVe siècle, de l’ensemble des nécropoles qui s’étendent le long des voies d’accès à la ville de Grenoble.

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Autel baroque dans le chœur

> Introduction

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On observe une succession d’édifices construits les uns sur les autres jusqu’au XVIIIe siècle. Dans le chœur, on peut voir l’autel baroque réalisé par François Tanzi au XVIIIe siècle.

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> Introduction

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L’église Saint-Laurent, telle que nous la voyons aujourd’hui, est une église romane du XIIe siècle.

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> Introduction

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L’état de conservation de la crypte de l’église funéraire du VIe siècle en fait un site archéologique unique en Europe.

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La nécropole de Cularo

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> La nécropole de Cularo

CULARO (Grenoble)

Au Ier siècle avant J.-C., Grenoble se situe dans la province romaine de la Gaule narbonnaise.

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> La nécropole de Cularo

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Drac

Isère

Chartreuse

Musée archéologique église Saint-Laurent

Grenoble s’est construite à l’endroit où la traversée de l’Isère était la plus facile.

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> La nécropole de Cularo

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À l’endroit où l’Isère est la plus facile à traverser, les Romains ont construit un pont, au Ier siècle avant J.-C. Il se trouvait à peu près à l’emplacement de l’actuel pont piéton.

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Pompéi

DR © dessins M.-T. Pio d’après Montjoye, 1990

Arles

> La nécropole de Cularo

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La nécropole de Grenoble à l'époque romaine s'échelonnait sur plus d’un kilomètre sur la rive droite de l'Isère. Elle fut installée de l'autre côté du pont, le long des voies d’accès en zones non inondables. La nécropole de Grenoble devait ressembler à celle d’Arles et de Pompéi.

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Grenoble : de Cularo à Gratianopolis

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> Grenoble : de Cularo à Gratianopolis

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La première mention écrite de Cularo, premier nom de Grenoble, date de 43 avant J.-C. Elle se trouve dans une lettre adressée à Cicéron par Lucius Munatius Plancus qui construisit le premier pont sur l’Isère. Ci-dessus, sur la table de Peutinger, copie médiévale d’une carte romaine du IVe siècle, on lit aussi le nom de Cularo.

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Cularo était un grand village de la cité de Vienne.

> Grenoble : de Cularo à Gratianopolis

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> Grenoble : de Cularo à Gratianopolis

Le temple d’Auguste et Livie

Le théâtre antique

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Contrairement à Grenoble, la ville de Vienne possède de nos jours d'importants vestiges de l'époque romaine. C'était alors une ville peuplée et riche.

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> Grenoble : de Cularo à Gratianopolis

Le Rhône

Les Romains et les Gaulois faisaient beaucoup de commerce par bateau sur le Rhône. Ce commerce a enrichi la ville de Vienne.

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Le théâtre de Fourvière à Lyon

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La ville de Vienne était proche de Lugdunum (Lyon) la capitale des Gaules.

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> Grenoble : de Cularo à Gratianopolis

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Grâce à sa position de carrefour, Cularo devient un poste militaire et douanier.

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> Grenoble : de Cularo à Gratianopolis

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Sur ce monument funéraire du IIe siècle, on peut lire la fonction du défunt : il était percepteur à Cularo d'une taxe sur les marchandises. Pour chaque marchandise qui entrait dans Cularo, il fallait payer une taxe d’environ 2,5 % de sa valeur.

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> Grenoble : de Cularo à Gratianopolis

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L'enceinte en pierre de Cularo, encore visible aujourd'hui à plusieurs endroits de la ville, est construite entre 286 et 293. C'est le seul vestige important de la période romaine à Grenoble.

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Enceinte du IIIe siècle

> Grenoble : de Cularo à Gratianopolis

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L'enceinte du IIIe siècle délimitait un espace de 9 hectares. Cularo changea de nom à la fin du IVe siècle : Gratianopolis. Elle devint chef-lieu de cité à cette période.

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> Grenoble : de Cularo à Gratianopolis

Manuscrit italien du VIIIe siècle représentant le concile de Nicée (325)

Le premier évêque connu de Grenoble s'appelle Domnin (Domninus). Son nom figure sur la liste des participants au Concile d'Aquilée en 381.

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> Grenoble : de Cularo à Gratianopolis

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Lors des travaux du tramway en 1989, le parvis du palais de l'évêque et de la cathédrale de Grenoble ont été l'objet de fouilles archéologiques. À l'entrée de l'enceinte, les archéologues ont mis au jour les vestiges de l’enceinte romaine et ceux d’un baptistère.

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> Grenoble : de Cularo à Gratianopolis

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Ces fouilles ont permis de découvrir les vestiges du premier baptistère de la ville. Le premier baptistère fut construit au IVe siècle. Son plan est simple : de forme rectangulaire, il est pavé de marbre.

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> Grenoble : de Cularo à Gratianopolis

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Au centre, se trouve une cuve. Pour devenir chrétien, les adultes étaient baptisés en étant entièrement plongés dans l’eau de cette cuve.

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Baptême de Sigebert III par Jacobus De Voragine et Richard De Montbaston, legenda aurea, 1348

Au IVe siècle, seuls les adultes étaient baptisés. L’évêque célébrait tous les baptêmes une fois par an à Pâques. L'eau du baptême symbolise l'entrée dans la nouvelle vie de chrétien.

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L’architecture

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> L’architecture

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Grand mausolée

Première église

La première église construite sur le site de Saint-Laurent est l'église funéraire du VIe siècle. Elle est accolée à un grand mausolée.

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> L’architecture

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La chapelle Saint-Oyand est située sous l'église. On parle donc d'une crypte.

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> L’architecture

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Cette crypte s'inspire sûrement de la basilique construite au IVe siècle à Milan en Italie du Nord. À Grenoble, fait unique en Europe, chaque branche de l'église présente trois absidioles.

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> L’architecture

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Église cruciforme

Branche Ouest

3 absides

L’église est cruciforme (en forme de croix) à plan centré. Les 4 branches s’articulent autour d’un espace carré. Chaque branche comporte 3 absides. Sauf la branche Ouest qui est accolée au grand mausolée.

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> L’architecture

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Elle est richement décorée au VIIe siècle de colonnes dont les fûts sont en calcaire de Savoie et en marbre blanc. Ce sont des remplois d’époque romaine.

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Voûte en berceau

La colonnade est créée pour soutenir une voûte en berceau et comporte vingt colonnes.

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> L’architecture

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Colonnes et chapiteaux sont de tailles assez inégales. L'ensemble est assemblé symétriquement.

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> L’architecture

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Tailloir

Chapiteau

Les tailloirs qui se trouvent juste au-dessus des chapiteaux sont en calcaire de Provence ou en marbre blanc. Ils sont richement décorés.

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> L’architecture

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Les tailloirs présentent des symboles chrétiens. Ces symboles sont ceux qui sont utilisés depuis le début du christianisme.

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> L’architecture

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À vous d’identifier les symboles et d'en trouver la signification.

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> L’architecture

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À vous d’identifier les symboles et d'en trouver la signification.

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Les sépultures

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Situation des mausolées

> Les sépultures

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Huit mausolées ont été mis au jour. Ce sont de petits bâtiments qui recevaient la tombe d'une personne riche ou importante.

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> Les sépultures

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Un des mausolées mis au jour sur le site est entièrement décoré de peintures murales. Sur l’encadrement de la porte d’entrée, on reconnaît une corbeille avec des fruits. Il date du IVe siècle.

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> Les sépultures

Voûte décorée de caissons hexagonaux

Panneaux de faux marbre

Corniches peintes en trompe l’œil

À la base de la voûte, une corniche de couleur noire et rouge est peinte en trompe-l'œil. La voûte est décorée de caissons hexagonaux bleu turquoise. Des panneaux de faux marbre décorent les murs.

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> Les sépultures

Négatif de la tombe

Dans ce mausolée, le négatif de la tombe est bien visible le long du mur ouest, face à l'entrée.

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> Les sépultures

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Ces ferrures fixaient les planches d’un cercueil en bois. La tombe est datée du IVe siècle.

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> Les sépultures

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Les jeunes enfants étaient parfois inhumés dans des amphores. Celle-ci date de la fin du IVe ou du début du Ve siècle.

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> Les sépultures

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Une tombe exceptionnelle. Au Ve siècle, un grand mausolée de 12 mètres sur 13, fut construit sur 3 niveaux.

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> Les sépultures

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Construit en pierre et probablement décoré de peintures, ce mausolée est formé de plusieurs salles qui sont reliées par des escaliers. De nombreuses personnes pouvaient y circuler pour effectuer un pèlerinage.

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> Les sépultures

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En-dessous se trouve une grande salle souterraine voûtée. La sépulture pour laquelle ce mausolée a été construit a disparu.

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> Les sépultures

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Aucune inscription n’a été retrouvée mais ce monument imposant devait être la tombe d’un personnage chrétien important, probablement un des premiers évêques de Grenoble.

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Coupe longitudinale est-ouest suivant l’axe 00.00

> Les sépultures

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Ce mausolée n’a jamais été détruit. Il a été modifié et réutilisé dans la construction des églises qui ont été bâties par la suite.

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> Les sépultures

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Pendant des siècles, de nombreux Grenoblois se sont fait enterrer le plus près possible de ce grand mausolée. Ils voulaient profiter de la bonne influence de l’important défunt qui y était enterré. Ainsi croyaient-ils avoir plus de chance d’accéder au paradis.

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> Les sépultures

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Après la construction du grand mausolée, à partir du Ve siècle, des tombes très nombreuses sont installées. Quatre édifices funéraires de familles riches sont construits. Mais il y a aussi de nombreuses tombes de personnes plus pauvres. À partir du VIe siècle, les tombes se regroupent autour de l’église cruciforme.

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> Les sépultures

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Les personnes riches avaient souvent un sarcophage monolithe de plan trapézoïdal. Ces tombes étaient souvent réutilisées plusieurs fois.

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> Les sépultures

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Plus de 1500 sépultures ont été fouillées par les archéologues sur le site du musée archéologique. Les plus anciennes remontent au IVe siècle, les plus récentes au XVIIIe siècle.

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> Les sépultures

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Ces extraordinaires découvertes ont permis d'étudier sur une période de 1400 années l'évolution des modes d'inhumation et des pratiques funéraires. Cette étude nous renseigne sur l'évolution des croyances religieuses autour de la mort.

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Les objets

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Plus de 3000 objets ont été retrouvés dans les couches archéologiques et dans les tombes. La majorité est présentée sur place.

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Ces objets sont des éléments de datation pour l’archéologue et ils renseignent également sur la vie des femmes et des hommes du passé.

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Mais ce n'est qu'à partir du XVe siècle qu'on dépose volontiers dans la tombe un objet religieux : crucifix, chapelet, médailles.

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De nombreuses épitaphes ont été retrouvées. Les plus anciennes sont de la fin du Ve siècle et début du VIe siècle.

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Celle-ci est l'épitaphe d'un jeune homme prénommé Marius. Il est écrit qu'il repose en paix (formulation chrétienne qui montre la croyance en une vie après la mort) et qu'il vécut (X)XIIII ans (13 ou 23 ans ?). Par sa graphie et le formulaire, cette épitaphe est antérieure à 530.

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Croix Pièces de monnaies

Objet décoré d’un chrisme

Expression « Ici repose en paix »

L’inscription de la tombe de FLUREIA, datée du VIe siècle, nous apprend qu’elle est morte à 3 ans et 8 mois. Cette petite fille était enterrée avec un objet décoré d’un chrisme et deux pièces de monnaie. Elle était chrétienne comme le prouvent la croix et l’expression « Ici repose en paix », car les chrétiens pensent que la mort conduit à une vie nouvelle.

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Quelques bijoux appartenant aux défunts, comme cette perle, ont été découverts dans les tombes les plus anciennes.

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Double rangée de dents

Décoré d’ocelles

Cinq peignes ou fragments de peigne ont été mis au jour dans la nécropole. Ils sont tous en os. Ils ont été datés entre le Ier et le Ve siècle. Celui-ci présente une double rangée de dents. Il est décoré d'ocelles.

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Les nombreux fragments de céramiques avec des restes alimentaires montrent que la pratique païenne des repas funéraires pris sur les tombes en souvenir des défunts a continué après la christianisation.

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En tout, plus de 600 monnaies ont été découvertes. Ces deux monnaies en or étaient la propriété d'un défunt qui les portait dans une bourse attachée à sa ceinture. Ce sont des Tremisses frappés sous le règne de Valentinien III entre 425 et 455.

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Lexique • • • •

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Abside, absidiole : extrémité d’une église, en forme de demi-cercle. Amphore : vase antique en terre cuite de forme allongée à deux anses. Autel : dans une église, table sur laquelle on célèbre le culte (la messe). Baptistère : petit bâtiment construit près d'une basilique, d'une cathédrale, etc., où se déroule la cérémonie durant laquelle on devient chrétien / sorte de piscine dans l'eau de laquelle on plongeait le chrétien lors de son baptême. Basilique : très grande église. Caisson : compartiment creux de plafond. Cathédrale : église d'un évêque (la cathédrale était la chaise de l'évêque). Chapiteau : partie qui s'élargit en haut d'une colonne et pouvant être décorée. Chœur : partie avant de l'église où se trouve l'autel. Chrisme : symbole chrétien formé par les 2 première lettres majuscule du mot "christ" en grec: le khi (X) et le rhô (P). Colonne : support vertical de forme cylindrique généralement de pierre ou de marbre composé d'un fût, d'un chapiteau et d'une base, qui sert de support à un édifice. Concile : assemblée d'évêques présidée par le pape ou un évêque pour prendre des décisions en matière religieuse. Corniche : partie en relief, qui dépasse d’un édifice. Crypte : salle souterraine construite sous une église.

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• Défunt : qui est mort, décédé. • Enceinte, rempart : forte muraille de maçonnerie ou de pierres qui protège par exemple une ville ou un château, en l’entourant pour le rendre inaccessible de l'extérieur. • Épitaphe : inscription sur une tombe. • Eucharistie : cérémonie qui a lieu pendant le culte chrétien qui consiste en un repas commun de pain et de vin rappelant le dernier repas de Jésus et de ses disciples raconté par les évangiles. • Évêque : prêtre nommé par le pape et qui dirige un diocèse (une région). • Funéraire : qui a rapport aux funérailles, aux enterrements. • Graphie : du verbe grec qui signifie écrire, synonyme d'écriture. • Inhumation : action d’inhumer, d’enterrer un mort. • Mausolée : monument funéraire de taille importante. • Monolithe : objet formé d’un seul bloc de pierre. • Nécropole : en grec "ville des morts", grand cimetière urbain. • Parvis : place ou cour située devant une église ou une cathédrale. • Tailloir : petit plateau carré ou polygonal situé au dessus du chapiteau d'une colonne. • Trapézoïdal : en forme de trapèze. • Trompe-l’œil : peinture qui donne l’impression du relief quand on se place à distance. • Voûte : plafond arrondi généralement en pierre dans les églises.

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Bibliographie succincte • COLARDELLE R., 2008 : LA VILLE ET LA MORT. Saint-Laurent de Grenoble, 2000 ans de tradition funéraire. Bibliothèque de l'Antiquité tardive, N° 11, édit. Brepols Publishers, 413p. et DVD. • COLARDELLE R., 1996. Saint-Laurent et les cimetières de Grenoble du IVe au XVIIIe siècle dans Actes du colloque d'Orléans, Vie et mort du cimetière chrétien, 1994. • COLARDELLE R., 1996. Saint-Laurent de Grenoble, dans the Dictionary of Art, Londres. • BARBET A. et COLARDELLE R., 1994. Un mausolée peint du IVe siècle découvert à Saint-Laurent de Grenoble, Actes du Colloque 2e du C.N.R.S. Enduits peints et peintures murales du IVe au IXe siècle, Auxerre, 1992. • COLARDELLE R., 1985. L'église Saint-Laurent de Grenoble, un site religieux témoin d'histoire urbaine devient un musée de site, Catalogue de l'exposition "Archéologie et projet urbain", De Luca Editione, 199, Rome. • COLARDELLE R. et FEVRIER P.A., 1986. Grenoble, dans Topographie chrétienne des cités de la Gaule des origines au milieu du VIIIe siècle, GAUTHIER N., PICARD J.C. (dir.), Paris. • COLARDELLE R., 1986. Grenoble aux premiers temps chrétiens, Saint-Laurent et ses nécropoles, Guides archéologiques de la France, 9, Paris.

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Cette visite a été conçue par le service pédagogique du Musée archéologique de Grenoble, église Saint-Laurent.

Musée Archéologique de Grenoble église Saint-Laurent Place Saint-Laurent 38000 GRENOBLE - Isère, France Téléphone : +33 (0)4 76 44 78 68 Télécopie : +33 (0)4 76 51 35 59 e-mail : musee.mar@cg38.fr e-mail professeur relais : claire.dietrich@ac-grenoble.fr

La plupart des images sont issues de la publication : COLARDELLE R., 2008 : LA VILLE ET LA MORT. Saint-Laurent de Grenoble, 2000 ans de tradition funéraire. Bibliothèque de l'Antiquité tardive, N° 11, édit. Brepols Publishers, 413p. et DVD.

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