ArtsPlastiques38 : Paysages en mouvements. Regards de 55 classes sur les paysages de l'Isère by Direction de la culture et du patrimoine

Année scolaire 2017 - 2018

Paysage en mouvements Paysage en mouvements Paysage Paysage en en mouvements mouvements Regards de 55 classes sur les paysages de l’Isère

Dans le cadre du projet départemental ArtsPlastiques38, coordonné par la direction des services départementaux de l’Éducation nationale de l’Isère, en partenariat avec les musées Hébert, Mainssieux et matheysin. Restitution organisée dans le cadre de la saison 2 de PAYSAGE→PAYSAGES. PAYSAGE→PAYSAGES est un événement culturel porté par le Département de l’Isère sur une proposition artistique de LABORATOIRE.

Coordination générale : Hélène Piguet et Ghyslaine Girard, direction de la Culture et du Patrimoine du Département de l’Isère Coordination pédagogique : Ève Feugier Conception graphique : Nicolas Portnoï Impression : Imprimerie Cusin, juin 2018

Année scolaire 2017 - 2018

Paysage en mouvements 1

Regards de 55 classes sur les paysages de l’Isère

Contribuer à l’élévation individuelle et collective 2 des plus jeunes, n’est-ce pas là la haute ambition portée par l’éducation artistique et culturelle ? Alors que la saison 2 de PAYSAGE→PAYSAGES s’annonçait, il nous est apparu incontournable de donner suite au bel élan initié lors de la première édition en soutenant à nouveau le projet ArtsPlastiques38 porté par la direction des services départementaux de l’Éducation nationale. Ainsi, dès l’automne 2017, plus de 1 300 écoliers isérois et leurs enseignants, accompagnés de trois musées et trois artistes, se sont lancés dans l’aventure. Tous ont questionné le mouvement de leurs paysages quotidiens, se sont confrontés aux œuvres d’art et à l’acte de création et ont développé une véritable pratique artistique. Le résultat ? Des centaines de créations, dont ce carnet ne propose qu’une sélection, démontrent la nécessité de mettre les plus jeunes en posture active pour qu’ils se forgent un regard personnel sur le monde. Jean-Pierre Barbier Président du Département de l’Isère

En Isère, durant une année scolaire, les élèves se sont déplacés et ont déplacé leur regard. Leurs productions artistiques témoignent d’une lecture sensible et poétique du paysage. Un des enjeux pédagogiques a été de permettre aux élèves de mobiliser leurs cinq sens dans une approche concrète et directe avec l’espace qui les entoure. La perception des enfants sur leur environnement a été affinée grâce à la découverte de 3 démarches d’artistes et à la rencontre avec des oeuvres d’art des musées Hébert, Mainssieux et matheysin. Au delà de l’approche artistique, le travail sur les temporalités du paysage (changements climatiques, saisonniers…) a permis d’ouvrir à l’étude de l’histoire, la géographie, des sciences, à l’expression des ressentis… Ce projet a ainsi favorisé la sensibilisation des enfants aux enjeux du monde qui les entoure. 3 Viviane Henry Directrice académique des services de l’Éducation nationale, inspectrice d’académie

Viriville Les Abrets en DauphinĂŠ Velanne Charavines Oyeu La Murette Voiron musĂŠe Mainssieux Saint-Jean-de-Moirans Rives Renage Moirans Saint-Pierre-de-Bressieux

au musĂŠe Mainssieux avec Matt Coco

Paysage en mouvementsâ&#x20AC;Ś

musée Mainssieux 7 place Léon Chaloin 38500 Voiron www.voiron.fr

Au cœur du quartier Saint-Bruno à Voiron, le musée présente la donation à sa ville natale des œuvres peintes et collectionnées par Lucien Mainssieux (1885-1958). Cette collection comprend, outre son fonds d’atelier, des paysages du XIXe siècle, des œuvres orientalistes et des tableaux de la première moitié du XXe siècle, notamment peints par ses amis, représentants de la modernité figurative. Le musée Mainssieux a obtenu l’appellation musée de France en 2004 reconnaissant ainsi sa collection d’intérêt public.

Dans le cadre du projet départemental ArtsPlastiques38, les enseignants rencontrent un artiste qui les sensibilise à sa démarche de création et à la thématique du projet. L’artiste invitée au musée Mainssieux en 2017 était Matt Coco.

Le service des publics travaille très régulièrement avec des enseignants et leurs classes. Un programme de visites adaptées aux objectifs pédagogiques peut être conçu grâce à un travail en amont avec l’équipe.

Matt Coco Artiste

* Giulia Turati, extraits du journal d’exposition ‘In caso di nebbia’ à la Halle de Pont-en-Royans du 7 octobre au 30 décembre 2017.

Introduction sur ma pratique La recherche que je conduis, ouverte sur différents champs (installation, performance, son, vidéo ou sculpture), aboutit à des œuvres partitions pouvant donner naissance à d’autres interprétations ou générer des événements, des objets, des sons… Les pièces sont des émanations d’images, de lectures ou d’événe ments trouvés au gré des hasards ou issus de l’actualité et qui sont ensuite décortiqués. En ressortent des volumes en devenir, des dessins en creux ou encore des installations qui sont une perpétuelle mise en abîme de l’élément source qui les a inspirés. Les figures à l’origine du processus deviennent alors des indices cachés dans toutes les oeuvres.* La question du lien paysage/ langage est importante, l’image tend à disparaître au profit d’un éclatement chronologique, spatial et graphique. J’utilise le procédé d’empreinte par prélèvements, avec

de la matière (céramique, silicone, latex, terre, tissus…), graphiques (traits, frottages) ou sonores. Les installations composites proposent un paysage anachronique, qui peut être appréhendé comme un ensemble d’éléments composant une partition dont la réalité sonore est sous-jacente. Mon intervention dans le cadre de ‘Paysage en mouvements’ Construction d’une œuvre partition Je propose à partir d’une image d’actualité (ici Nagazaki après la bombe atomique), de décomposer l’image de manière chromatique (variations de gris) en isolant chaque nuance. Pour ce faire, nous projetons l’image sur une feuille de 2 m de long. Par groupe de 3 ou 4, nous isolons les blancs, puis nous changeons de papier, et un autre groupe isole les noirs, et on recommence l’opération pour chaque nuance de gris.

Nous obtenons ainsi 4 portions de 2 m que nous assemblons afin de recréer 8 m de papier continu, formant un panoramique de formes abstraites. L’image de Nagazaki est là, mais cette fois-ci éclatée en autant de nuances qu’elle contient. Aussi dramatique qu’elle puisse être, elle n’est déjà plus dans notre esprit, la composition prenant le devant. Comment la considérer ? Comme un paysage fait de plans ? Comme une carte géographique ? Comme un langage à définir ? Comme une partition sonore ou en mouvement ? Des traces au sol ? Petit à petit, notre rapport à l’espace s’établit. L’étape suivante consiste à décrire ce que l’on imagine voir, avec toute la richesse des éléments que peut contenir un paysage (météorologie, vents, type de sol, odeurs…) et selon trois angles d’interprétation : narratif (raconter une fiction à l’intérieur de ce paysage graphique), sculptural (retranscrire l’ensemble des formes

comme objets potentiels) ou sonore (traduire l’ensemble des formes en sons ou impacts sonores).

In caso di nebbia, Matt Coco, 2017

Classe de CE2/CM1 École La Pérouse à Viriville Enseignante : Aude Rolando

Nous avons commencé par définir les mots paysage et mouvement (sens propre et sens figuré). Nous pensions qu’ils s’opposaient et qu’il était difficile d’apporter du mouvement dans une œuvre artistique qui paraît comme figée. Nous avons cherché ce qui pouvait amener le mouvement dans un paysage. En regardant par la fenêtre, en observant des tableaux d’artistes célèbres, en visitant le musée Mainssieux ou lors de nos promenades dans le village, nous avons réalisé que le changement climatique, le temps qui passe… avaient un impact sur le paysage. Nous avons travaillé sur une présentation au fil des quatre saisons où l’observateur devient acteur du mouvement et de la transformation de ce paysage.

Classe de CE1/CE2 École Aimé-Brochier à Renage Enseignante : Carine Fillet Grâce au thème ‘Paysage en mouvements’, nous avons pu travailler tant en arts plastiques qu’en géographie. Nous avons d’abord observé de nombreuses photographies de paysages et effectué tris et classements. L’observation des tableaux de Lucien Mainssieux nous a permis de définir le paysage en peinture et la notion de mouvement. Nous avons ensuite travaillé par groupe, chacun choisissant une thématique. Ici, nous présentons un travail à l’encre où le paysage de montagnes est animé par le fleuve et les animaux.

Classe de CM1/CM2 École Jean Moulin à Voiron Enseignante : Caroline Lepage L’art sur nos murs… au choix ! Nous avons retenu de notre visite au musée que le paysage évolue dans le temps. Après avoir observé des œuvres de street art qui s’intègrent dans le paysage urbain, nous avons travaillé à partir de photographies prises autour de l’école : nous avons imaginé des fresques sur les murs de notre environnement. Nous avons choisi le street art car il induit une succession de traces laissées sur les murs, la dernière recouvrant les précédentes : c’est ce mouvement que nous avons souhaité exprimer. Les dessins sont rassemblés de façon à ce que le spectateur tourne une roue pour changer l’œuvre sur la photo.

Classe de CP École Eric Tabarly aux Abrets en Dauphiné Enseignante : Chrystelle Primard Au départ, les élèves ont été amenés à se questionner sur ce qui donne le mouvement dans un paysage et une des réponses a été les saisons. Voici notre démarche : “En classe, on a travaillé sur les saisons en observant des photos, des tableaux et aussi les arbres et les couleurs. On a créé des paysages aux différentes saisons. Nous sommes allés voir une roselière dans le marais de Clandon près de notre école. On a vu des œufs de grenouille et aussi des oiseaux. En classe, on a observé des photos de roselière en été, en hiver et en automne. Nous avons créé des panneaux collectifs qui représentent la roselière en différentes saisons.” 12

Classe de CE1/CE2 École Eric Tabarly aux Abrets en Dauphiné Enseignant : Christian Desplanques Notre projet : créer un paysage à partir d’un autre paysage. Nous avons observé des photos satellites de paysages vus d’en haut, et avons repéré des formes et des couleurs. Puis chaque élève a choisi ce qu’il aimait sur des photos satellites représentant sa ville et en a détouré la forme sur du papier calque. Ensuite à l’aide des calques, les élèves, par groupes de 2, ont créé leur propre paysage imaginaire ou plus figuratif en décalquant de nouveau mais sur un nouveau format. Cette création a demandé un important travail de réflexion et de projection pour le choix des formes et des couleurs utilisées.

Classe de CM1/CM2 École Vendémiaire à Saint-Jean de Moirans Enseignante : Christine Hamoudi Nous avons travaillé sur le paysage en mouvements avec l’artiste Ingrid Saumur (voir page 35). Depuis la cour de l’école, nous avons observé le paysage et tracé des lignes horizontales séparant les plans repérés. Par petits groupes, nous avons complété les espaces entre les lignes par différents graphismes inspirés de la réalité ou issus de notre imagination. Nous avons observé les œuvres au musée Mainssieux et en classe celles de E. Webb, H. Hunterkelm, M. Ventour. Nous avons utilisé différents matériaux : sur du carton plume, certains ont réalisé une œuvre en plan (graphismes), d’autres en volume (utilisation de clous, fils, papier couleur, peinture, tissus, graphismes).

Classe de CE1 École Simone Veil à Moirans Enseignante : Christine Malacour Au musée Mainssieux, nous avons observé des tableaux représentants des paysages. Nous avons appris à repérer les différents plans, la ligne d’horizon et la perspective. Nous avons remarqué qu’on ne voyait pas le soleil, mais que c’étaient les couleurs utilisées qui nous donnaient l’impression de lumière. En classe nous avons collé un petit morceau d’un paysage en noir et blanc sur une feuille et nous avons imaginé ce qu’il y avait autour. Ensuite d’autres enfants ont poursuivi notre paysage en mouvements avec de la couleur. 15

Classe de CP École Simone Veil à Moirans Enseignante : Edith Lestrez Panorama déroulant Après avoir observé les différents plans de paysages au musée Mainssieux, et suite à l’atelier avec l’artiste Matt Coco, on a construit un immense panorama. On a prolongé le paysage d’un camarade à la façon des cadavres exquis et en mettant des couleurs comme dans les tableaux de Nicolas de Staël. Le montage sur rouleaux a été réalisé par des adultes pour faire défiler notre paysage. On a peint les champs et les zones d’eau sur le support. Pour finir, on s’est représenté en une farandole qui regarde le paysage en mouvements. 16

Classe de CE1/CE2 École Simone Veil à Moirans Enseignante : Eva Sénéchal Nous sommes allés plusieurs fois au musée observer des tableaux de paysages. Nous y avons appris plein de techniques pour les représenter que nous avons appliquées lors de nos sorties scolaires. Nous avons choisi de mettre notre paysage en mouvements grâce aux saisons. La maîtresse nous a présenté des reproductions de tableaux de paysages différents selon les saisons et nous avons fait une fiche par saison avec les caractéristiques de chacune d’entre elle. À partir de là nous avons dessiné en commun la trame d’un paysage que la maîtresse a reproduit 4 fois et nous l’avons ‘colorié’. Nos tableaux ont alors été découpés et collés sur des cubes façon puzzle. Il ne vous reste plus qu’à les tourner pour les mettre en mouvements.

Classe de CP/CE1 École Libération à Rives Enseignante : Fanny Dalmais Nous avons travaillé sur les paysages de la ville et de la campagne en cherchant les éléments caractéristiques de ces deux types de paysages. Pour ce faire, nous avons observé l’environnement proche (petite ville). Nous nous sommes aussi appuyés sur les souvenirs des ‘voyages’ des élèves dans d’autres villes et villages. Nous avons également regardé des photos de paysages projetées sur écran. Nous avons sélectionné des éléments qui étaient fréquents, et nous avons constaté que certains étaient immobiles et d’autres en mouvement. Pour illustrer le concept de mouvement, nous avons décidé de finaliser notre projet en fabriquant des mobiles.

Classe de PS/MS École La Pérouse à Viriville Enseignante : Florence Jund Novelli 19

Bouts de tissus et paysage Nous avons observé des tableaux et photographies qui ont permis de définir les différents éléments du paysage : montagnes, collines, ciel, champs, chemin… À partir de monochromes d’empreintes de tissus à la gouache, nous avons fait des choix (couleurs, ce qu’on voit de près et de loin) pour représenter les éléments définis au préalable. Suite à notre visite au musée Mainssieux, nous avons agrémenté notre composition en lien avec l’atelier animé par l’artiste Matt Coco. Ainsi, à partir de formes géométriques découpées dans du tissu noir, nous avons créé et ajouté de nouveaux éléments à notre paysage.

Classe de CE1 École Simone Veil à Moirans Enseignante : Isabelle Davard Noir et blanc / couleur Lors de nos visites et ateliers au musée Mainssieux, nous avons appris à reconnaître les différents plans dans un paysage, mettre à l’échelle les éléments, utiliser différents matériaux et outils. Le point de départ a été une photo de Chamechaude que nous avions prise lors d’une sortie. Nous avons poursuivi les lignes du paysage et inventé le reste avec seulement du crayon à papier et du fusain. Comme dans l’album en noir et blanc d’Anthony Browne, Dans la forêt profonde, nous avons ajouté un personnage en couleur. Une fois notre composition photocopiée, nous l’avons reprise, cette fois en utilisant les crayons aquarellables pour un effet ‘peinture’ ! 20

Classe de PS École maternelle de La Murette Enseignante : Julie Pleynet (remplaçante de K. Nugier) Lors de notre visite au musée Mainssieux, nous avons observé des peintures de paysages. Nous avons ensuite énuméré ce qu’on pouvait voir à la ferme et qui était en mouvement (suite à une sortie à la ferme). Nous avons choisi de mettre en scène le cycle de la poule. Chaque enfant a pu participer à la production collective. “Les poules mangent les graines, elles pondent des œufs. Les œufs font ‘crac’ : il y a des poussins. Les poussins deviennent des poules ou des coqs.”

Classe de CP/CE1/CE2 École Rose-Valland à Velanne Enseignant : Julien Colin Nous avons observé le paysage autour de notre école et nous avons décidé de transformer des éléments pour les mettre en mouvement. Une photographie d’un mur en pisé a été prise et retenue. Nous avons ensuite déterminé des éléments particuliers dont nous devions détourner le sens. “Nous avons choisi une échelle, une fenêtre et une herse. Ça nous a fait penser à une fusée, une cage et un avion.” Nous avons ensuite imaginé et réalisé un nouveau paysage, à la manière de l’artiste Matt Coco.

Classe de CE2/CM1 École La Fure à Charavines Enseignante : Laurence Delaye Pour répondre au thème ‘paysage en mouvements’ nous avons regardé et choisi d’anciennes photos de Charavines. Nous nous sommes rendus sur place pour observer et dessiner les paysages d’aujourd’hui. Nous avons pu voir que le paysage est en mouvement dans le temps. Puis par groupe, nous avons sélectionné une vieille photo et dessiné dessus le paysage actuel (ou imaginaire). Nous avons utilisé la technique du pointillisme et du collage comme lors de l’atelier que nous avions pratiqué au musée Mainssieux. Nous avons créé un livre à partir de nos différents paysages.

Classe de CM2 École La Fure à Charavines Enseignante : Laurence Delaye Nous avons observé des tableaux de paysages au musée Mainssieux puis nous avons dessiné des paysages que nous avions observés lors de notre classe de neige à Villard-de-Lans. En classe, nous avons réfléchi à la manière de traduire un paysage en mouvements. Nous avons décidé de représenter le même paysage à des saisons différentes, le printemps pour les fleurs et la végétation puis l’hiver. Nous avons imaginé aussi ce paysage en mouvement dans le temps, en se projetant dans les années futures. En le présentant sous forme de mobiles, on souhaite que l’observation soit aussi en mouvement !

Classe de CM1 École Victor Hugo à Rives Enseignantes : Latifa Achaïchia, Manuella Sarrailh, Mélissa Pothier

Nous avons réfléchi aux mouvements dans les paysages, le vent qui emporte les feuilles ou les nuages, la pluie, le mouvement des vagues, le soleil, la lune et les étoiles qui se déplacent dans le ciel, une tornade, un volcan qui explose… Nous avons décidé de faire un flip book (ou folioscope) pour animer une photographie de Grenoble avec comme scénario : 1. le soleil se lève progressivement 2. les nuages arrivent 3. la pluie tombe puis s’arrête 4. l’Isère déborde à cause de la forte pluie 5. le soleil revient et un arc-en-ciel apparaît. Enfin, un animal surprenant surgit du fond de l’Isère.

Classe de MS/GS École d’Oyeu Enseignante : Marie Agnès Carle A partir de l’observation des maisons de notre environnement, nous avons défini en quoi elles étaient construites et réalisé un petit livre sur Oyeu. Nous avons ensuite étudié le fonctionnement des culbutos. Les enfants ont travaillé sur le tri des matériaux (doux, nature végétal/minéral, déchets…). Puis ils ont choisi leur personnage et créé leur maison en utilisant les matériaux correspondants. Pour lier la création et le mouvement, les personnages sont présentés en culbuto. En parallèle, nous avons vu qu’une maison ne suffisait pas pour faire un paysage, on a donc rajouté un fond en 3 plans, des chemins et des arbres. 26

Classe de GS/CP École Les quatre saisons à Oyeu Enseignante : Nadège Labert Théâtre aquatique Notre projet a débuté avec la représentation d’un spectacle sur le thème de l’eau. Retrouvant ce thème au musée Mainssieux avec notamment le très beau tableau de Gustave Courbet, nous avons décidé de créer un petit théâtre animé avec les animaux vivants dans la mer : crabe, dauphin, étoile de mer… Nous avons placé notre théâtre dans un décor de plage avec du sable et des palmiers. Puis, pour représenter davantage le mouvement, nous avons utilisé un ventilateur pour reproduire le vent. Observez notre production puis fermez les yeux ! 27

Classe de CE2/CM1 École Jean Moulin à Voiron Enseignante : Nathalie Honnoré Au cours de l’année, nous sommes allés deux fois au musée Mainssieux et nous avons observé différentes œuvres représentant des paysages. Nous avons aussi découvert des œuvres issues du street art. Nous avons ensuite réalisé nos propres dessins de paysages puis, nous avons pris des photos de l’école. Enfin, grâce à un logiciel de retouches d’images, nous avons inséré nos dessins dans la photo de l’école. Notre école est devenue un paysage vivant !

Classe de CE2/CM1 École Vendémiaire à Saint-Jean de Moirans Enseignante : Paulette Capon Nous avons observé le paysage de notre village à partir d’un point de vue élevé et nous en avons croqué les grandes lignes. Puis, nous avons visité le musée Mainssieux où nous avons pu observer en détail des tableaux. Nous avons cherché dans des photographies les éléments qui donnaient le mouvement et relevé différentes façons de créer celui-ci. L’artiste Ingrid Saumur est venue ensuite dans notre classe pour nous présenter des paysages créés avec différentes techniques. Nous avons élaboré notre projet par deux en choisissant nos matériaux.

Classe de PS/MS/GS École de Saint-Pierre de Bressieux Enseignante : Sandrine Pluton Après avoir étudié l’œuvre de Lucien Mainssieux La Sure, neige et soleil d’automne et repéré les lignes de composition du paysage, nous avons observé aussi des paysages de neige. Nous avons choisi ensuite notre thème à partir d’un album La chasse à l’ours (de Michael Rosen, Helen Oxenbury). Nous avons composé notre paysage puis nous l’avons complété avec des éléments qui bougent à cause du vent, de l’orage, de la pluie, de la neige et de la rivière. Nous avons indiqué aussi les empreintes de loup. Il fallait que ‘ça bouge’ ! Nous avons utilisé des techniques variées (craie, encre, peinture, papiers collés).

Pierre-Châtel Susville La Mure

Musée matheysin Valbonnais Corps

au MusĂŠe matheysin avec Ingrid Saumur

Paysage en mouvementsâ&#x20AC;Ś

Musée matheysin Musée matheysin Service culturel de la ville de La Mure Maison Caral Rue Colonel Escallon 38350 La Mure www.lamure.fr

Depuis 1994, le plus ancien monument de La Mure abrite des collections relatives aux trois cantons du sud-Isère : Matheysine, Beaumont, Pays de Corps et Valbonnais. Les espaces consacrés à l’archéologie (préhistoire, époques gallo-romaine et médiévale) et aux guerres de Religion (Siège de La Mure en 1580) précèdent les salles des mineurs, paysans, gantiers et colporteurs. Ces activités ont fait la renommée de ce pays de moyennes montagnes entre Grenoble et Gap. Les derniers espaces abordent les sculpteurs et peintres régionaux des XIXe et XXe siècles. Depuis 2012, le musée déploie l’œuvre du peintre abstrait Claude Garanjoud (1926-2005). Enfin, la visite se ponctue par l’exposition sur Olivier Messiaen. Cet important compositeur, estivant matheysin pendant plus de 50 ans et inhumé non loin de La Mure, a puisé son inspiration auprès des oiseaux et des lacs matheysins.

Dans le cadre du projet départemental ArtsPlastiques38, les enseignants des classes concernées par le projet, ont rencontré un artiste qui les sensibilise à sa démarche de création et à la thématique du projet. Au Musée matheysin, l’artiste invitée en 20172018 était Ingrid Saumur.

Ingrid Saumur

Introduction sur ma pratique Je suis paysagiste et artiste. Ma pratique de cartographie part avant tout du terrain : j’explore les territoires et m’en imprègne pour fabriquer une ‘strate’ d’information sensible, éphémère, invisible. Je m’amuse à décomposer les cartes IGN et à les recomposer par le dessin, dans une proposition ‘subjective’ où les éléments viennent raconter une histoire.

Paysagiste DPLG www.far-paysagistes.com

Mon intervention dans le cadre de ‘Paysage en mouvements’ Je suis intervenue à La Mure sur un projet que nous avons appelé ‘Cartographies circulaires’. L’idée de paysage en mouvements nous a mené dans deux directions : les transformations du paysage, les strates, le passage du temps, et la question du déplacement de l’homme dans ces paysages (marche, colportage, loisirs de glisse, etc.) Sur la base de la vue à 360° depuis le sommet de la colline de Péchaud s’est posée la question du point de

vue de l’artiste (et donc de la centralité). Et si nous inventions une cartographie similaire prenant pour centre chaque établissement ? La vue ne serait plus alors le seul sens activé, il faudrait partir explorer les alentours, mener l’enquête, s’imprégner pour collecter les indices qui nous racontent le quartier, la ville, et au-delà… Nous avons donc dessiné 3 cercles sur une carte de la ville, chacun ayant pour centre un établissement (école des Capucins, école des Bastions, collège Louis Mauberret) et mesurant 400 m de rayon. Chaque ‘cercle’ a ensuite été plusieurs fois exploré en marchant afin d’en saisir la singularité : les élèves ont mis leurs sens en éveil et récolté la matière nécessaire à la construction de leur propre carte ‘circulaire’ (parcours, sons, odeurs, lumières, éléments d’architecture, plantes, matériaux et même émotions. Puis pendant deux jours, les 3 classes se sont retrouvées au collège pour un

temps de production commun ayant pour objectif la transformation des collectes en ‘cartes circulaires’ d’un mètre de diamètre. Chaque classe est engagée dans un travail singulier issu de sa propre collecte, ainsi que dans une démarche de transmission et d’échanges (lecture de haïkus par les CM1 des Bastions, pliages et pop-up des CM2 des Capucins, récit d’arpentage entre ville et champs par les sixièmes de Mauberret qui ont aussi soufflé une idée pour faire flotter des éléments au-dessus de la carte). Au terme des deux journées, les trois cartes n’en forment au final qu’une : trois visions d’un même territoire, trois périmètres qui s’emboîtent, se répondent et s’apprivoisent. Carte des courbures du Drac et de l’Isère, Ingrid Saumur, 2016

Classe de GS École La Festinière à Pierre-Châtel Enseignante : Annie Astier

Dans la cour, il y a… Bouge, bouge pas ! Comme l’artiste Ingrid Saumur, les élèves ont réalisé un itinéraire sensible de la cour de l’école. Partagés en 3 groupes, ils se sont déplacés dans le paysage de la cour. Chaque groupe a suivi le même itinéraire partant d’un point et revenant à ce même endroit. Un groupe dessinait ce qu’il observait, un 2e groupe ramassait des éléments et le 3e groupe photographiait et écrivait. La collecte raconte ce déplacement comme une suite d’indices, la bande de papier symbolisant la marche.

Classe de GS/CP École de Valbonnais Enseignante : Carine Scichilone Notre projet ‘sur la route de notre école’ a consisté à représenter le paysage en mouvement entre notre maison et l’école à partir de : ce que l’on voit, ce que l’on sent, ce que l’on entend et ce à quoi cela nous fait penser. Au Musée matheysin, Guillaume nous a montré différents paysages en mouvements dont un tableau représentant la ville de La Mure et des œuvres de Claude Garanjoud. Puis, en atelier, nous avons représenté le paysage entre notre école et le musée. A partir de ce travail, nous avons représenté en peinture et en collage le paysage et son mouvement, chaque enfant y a alors rapporté des informations placées dans des bulles. 38

Classe MS/GS École La Festinière à Pierre-Châtel Enseignante : Fabienne Bauchon Comme l’a fait Ingrid Saumur sur les rives du Drac et de l’Isère, nous nous sommes promenés dans la cour avec le plan l’école. Nous étions répartis en quatre groupes pour repérer différentes choses : les sons, les jeux, les matières, les mouvements et les bâtiments. De retour en classe nous avons réalisé une feuille transparente par groupe en utilisant des gommettes, des feutres spéciaux, des mots, des codes couleurs. Notre travail a fait suite à notre visite au Musée matheysin et à la représentation de ce que nous avons vu pendant notre trajet en bus depuis l’école jusqu’au musée.

Classes de PS/MS/GS École de Susville Enseignante : Fabienne Bouzac Dans le cadre de la classe de neige nous avons imaginé le centre à différentes saisons et moments de la journée puis nous en avons fait un petit livret. Nous avons aussi retracé la route parcourue en car de l’école au centre. Nous avons complété en dessinant ‘linéairement’ les différentes activités faites pendant le séjour.

Classes de CM2 École des Capucins à La Mure Enseignante : Florence le Jaouan Après des balades autour de l’école pour observer le paysage qui nous entoure, avec Ingrid Saumur nous l’avons reproduit sur un cercle de 1 m de diamètre. Nous avons choisi d’utiliser la mise en volume pour montrer les reliefs autour de nous. Ce projet a reçu le soutien de CANOPE.

Classe de GS/CE1 École de Valbonnais Enseignante : Lætitia Fontaine Sur le chemin de l’école… “La maîtresse nous a demandé de bien observer le chemin pour arriver à l’école avec nos 4 sens : la vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher. Ensuite, chacun a complété une flèche portant les cases ‘oeil’ (ce que l’on voit), ‘oreille’ (ce que l’on entend), ‘nez’ (ce que l’on sent) et ‘main’ (ce que l’on peut toucher ou ce sur quoi on marche). En bas, il fallait écrire ce à quoi on pense en allant en classe. Puis, chacun a collé sa flèche sous le nom de son village (Chantelouve, Le Perrier, Entraigues, Valbonnais, Siévoz, La Valette) et aussi les photos, dessins, petits objets collectés sur le chemin…” Les élèves ont regardé cette route quotidienne comme s’ils la découvraient pour la 1re fois avec tous leurs sens en éveil…

Classe d’ULIS École des Capucins à La Mure Enseignant : Lionel Rousset On a visité le Musée matheysin. On a regardé des tableaux… On a observé un tableau qui montrait des montagnes. C’était un paysage. Il y avait un paysage aussi en photo avec des voitures qui faisaient des trainées de lumière. Sur un tableau de paysage il y avait des gens qui travaillaient, des paysans qui gardaient des champs. Il y avait même des enfants qui travaillaient. Depuis, à l’école on crée un paysage à nous. On le fait en 3d. On prend des cartons, on les découpe, on les assemble, on les colle, pour créer notre paysage en mouvements.

Classe de CM1 École Les Bastions à La Mure Enseignante : Marielle Troussier Nos sorties se sont déroulées dans un périmètre circulaire dont le centre était l’école. Nous en avons gardé la trace en prenant des notes, en dessinant… lors de l’intervention d’Ingrid Saumur. Cette collecte a été enrichie par des lectures de paysage sur le terrain, par des parcours sur le thème du paysage en mouvements au Musée matheysin. Une recherche a été faite sur l’histoire des noms de lieux et un travail a été réalisé en littérature (haïku), d’où le grand nombre de mots présents sur ce grand disque circulaire. S’inspirant du travail des CM2 et des 6es associés au projet, nous avons ajouté des constructions en volume. Ce projet a reçu le soutien de CANOPE.

Classe de CE2/CM1/CM2 École de Corps Enseignante : Pascale Dubois 45

Suite à notre visite au Musée matheysin, l’observation des toiles abstraites de Claude Garanjoud, a donné libre cours à notre imagination sur le thème du paysage en mouvements. Les dégradés de bleu et de blanc nous ont rappelé l’eau sous différents états : la neige, la glace, les vagues aussi. Les formes avec des contours pas toujours très nets nous ont fait penser au mouvement du vent. Nous avons donc réfléchi sur les éléments de la nature porteurs de mouvement et avons retenu le vent et l’eau. Nous avons alors déchiré des morceaux de papier pour les coller sur un support cartonné et choisi parmi toutes nos productions, celle qui a restitué le mieux le mouvement dans le paysage.

Classe de 6e Collège Louis Mauberret à La Mure Enseignant : Robert Ramos Se mettre à quatre pattes, lever les yeux, marquer, tracer. Découvrir au Musée matheysin une citadelle disparue, d’autres paysages, d’autres temps, des artistes. Et une artiste, Ingrid Saumur pour se pencher ensemble sur un vaste cercle, périmètre entre collège et champs cultivés. Inscrire les lignes, les mots, les formes, les couleurs. Partager et construire un territoire commun. Ce projet a reçu le soutien de CANOPE.

Classe de CP/CE1 École de Corps Enseignante : Sylvie Gerbert Paysages enneigés un soir de pleine lune Suite à notre visite au Musée matheysin, nous avons observé des paysages de montagne aux différentes saisons. Nous avons choisi de dessiner un paysage enneigé en mouvement avec des traces d’animaux un soir de pleine lune. Nous avons fait un dégradé circulaire de bleu autour de la lune, puis nous avons peint la lune et la neige en blanc, ensuite les arbres, les traces et les maisons en noir. Enfin, nous avons fait tomber la neige en appliquant des traces blanches de coton-tige et des accumulations de neige sur les maisons et les arbres.

Les Adrets Le Sappey en Chartreuse La Tronche musée Hébert Seyssinet-Pariset Grenoble Seyssins Saint-Martin-d’Hères Echirolles Saint-Martin-d’Uriage

au musée Hébert avec Mathias Poisson

Paysage en mouvements…

Musée Hébert Chemin Hébert 38700 La Tronche www.musee-hebert.fr

Hébert se rendait souvent dans la maison de campagne de son enfance à la Tronche. Il y faisait étape au cours de ses voyages en Italie ou y passait quelques mois, généralement à la fin de l’été, sa saison préférée en Dauphiné. Le peintre est une figure attachante de l’art académique. Homme cultivé et mélomane averti, il a vécu dans le souvenir de ses maîtres, David d’Angers et Delaroche, de certains pensionnaires de la Villa Médicis, Gounod ou Regnault, et de ses protecteurs, la princesse Mathilde ou l’écrivain Théophile Gautier. Le musée, à travers ses œuvres et celles de ses amis ou de ses élèves, retrace sa carrière. La maison présente, avec son mobilier et ses nombreux souvenirs, un aspect de la vie familiale du peintre. Les salles d’exposition temporaire De l’autre côté proposent tout au long de l’année des expositions d’artistes contemporains. L’ensemble, auquel il faut ajouter les beaux jardins, constitue un domaine de charme

qui est un des rares témoignages de maison d’artiste en Rhône-Alpes. Dans le cadre du projet départemental ArtsPlastiques38, les enseignants rencontrent un artiste qui les sensibilise à sa démarche de création et à la thématique du projet. L’artiste invité au musée Hébert en 2017 était Mathias Poisson (en résidence dans le cadre de la saison 2 de PAYSAGE→PAYSAGES). Les élèves ont visité l’exposition ‘Atlas des déplacements’, programmée dans le cadre de PAYSAGE→PAYSAGES.

Mathias Poisson Artiste promeneur netable.org

Introduction sur ma pratique Je me définis en général comme artiste marcheur, presque ‘promeneur professionnel’. Je pars toujours de la marche sans trop savoir où je vais et c’est à partir de cette expérience que je commence à construire des formes qui peuvent aller vers la danse, le dessin, l’installation. Lors de mes promenades, je cueille des signes, des vibrations et des intensités. Je me fais guider par ce que le terrain m’offre, les ambiances, les rencontres et les jeux que j’invente sur place. De retour de balade, j’ajuste le terrain à mon échelle, je le déplie et le remplis d’invisible et fabrique ainsi des cartes sensibles. Mon intervention dans le cadre de ‘Paysage en mouvements’ Mon approche se partage à travers des exercices très simples. Des marches à l’aveugle. Des descriptions de paysage à plusieurs, des transcriptions cartographiques

de mémoire. Marcher, c’est dessiner avec le corps, tracer des lignes dans l’espace, déposer son poids pour se mouvoir. C’est aussi inventer des rythmes, accumuler des visions, approfondir les sensations du monde. Je propose de se souvenir d’un trajet, d’une promenade. De poser sur la feuille blanche les formes de trajectoires avec des éléments simples qui servent de repères. Les détails observés sont aussi importants que les émotions ou les divagations. Chaque couche de mémoire se dessine avec une couleur, chacun invente sa légende. L’atelier se décline en plusieurs étapes : – D’abord, une explorationpromenade par deux. L’un guide l’autre qui a les yeux fermés. En fin de déambulation, le guidé note ses éléments de mémoire et échange avec le guideur. – Puis une mise en commun des éléments relevés (zones de lumière, sons et bruits corporels

et extérieurs) et des ressentis (sous les pieds, les odeurs…). Il faut alors penser au cadrage, à l’échelle, à l’orientation, à la légende, aux codes de représentation. – Enfin la production de la carte subjective. À partir d’éléments de mémoire et des notes prises pendant les promenades, on dessine au stylo ou au feutre noir, vu d’avion, l’itinéraire parcouru. Avec des crayons de couleur, on complète le tracé par les textures du sol mémorisées en essayant d’associer une couleur à chaque type d’observation (éléments naturels : feuilles, arbres, eau/ émotions ou sensations = joie, curiosité, vertigineux, surprenant…). La légende est ensuite complétée par des mots liés aux observations et aux sensations. Le titre que l’on donne à la carte va en orienter la lecture.

Quartier de peines, Mathias Poisson, Marseille, 2003 “J’ai voulu mélanger mon corps à l’espace, j’ai greffé mon cœur à cet espace, en reprenant les codes de l’anatomie”

Classe de CM2 École Ampère à Grenoble Enseignante : Anne Wantellet Nous avons repris l’idée de la carte animée découverte en sciences. Nous avons d’abord photographié les arbres de la cour sous la neige et sous la pluie. Nous avons travaillé sur deux feuilles de couleur avec du pastel gras, du pastel sec et de la peinture. Il faut d’abord regarder la photo de gauche (arbre sous la pluie) puis aller vers la droite : le haut d’un arbre enneigé apparait quand on actionne la manivelle. Ce projet a été choisi car il mettait bien en valeur le mouvement (avec la bielle manivelle) et il montrait un paysage qui évoluait dans un temps court (du jour au lendemain).

Classe de CE1 École Elisée Chatin à Grenoble Enseignants : Annick Demongeot et Quentin Chaplet Au mois de mars, nous avons visité le musée Hébert et l’exposition de Mathias Poisson au Vog à Fontaine. En lien avec un projet d’école traitant des jeux olympiques, nous avons choisi un gabarit pour tracer des médailles. Nous y avons représenté le paysage que nous pouvions voir sur notre trajet menant à l’école, en nous souvenant des cartes sensibles de Mathias Poisson. Ces médailles ont été fixées sur un ‘arbre’ pour être exposées lors de la ‘Grande lessive’ de printemps.

Classe de CM1 École Sidi Brahim à Grenoble Enseignante : Brigitte Cornu Nous nous sommes inspirés du travail de Mathias Poisson, après l’avoir rencontré au musée Hébert et visité son exposition au VOG. Nous avons aimé ses œuvres, car elles étaient belles et que nous imaginions ses promenades. Nous nous sommes promenés dans le quartier de notre école Sidi Brahim et nous avons essayé de le représenter avec notre mémoire. Nous avons pris des photos de quelques endroits qui nous plaisaient puis nous les avons dessinés avec une plume et de l’encre. Nous avons d’abord tracé le chemin, puis nous avons collé nos dessins. Nous avons ensuite écrit des mots auxquels nous avions pensé au cours de notre déplacement. 55

Classe de PS/MS/GS École du Priou à Seyssins Enseignante : Cathy Klein On a fait un safari photo dans l’école… On a pris des photos de ronds, de carrés, ou de rectangles, de lignes debout ou couchées, des choses bleues ou orange, des choses vues de dessus ou de dessous, des routes autour de l’école, des montagnes que l’on voit par les fenêtres de l’école ou de la cour. Ensuite, on a rassemblé les photos qui allaient ensemble ou qui pouvaient raconter une histoire et on les a collées pour faire un nouveau paysage.

Classe de CM2 École Ampère à Grenoble Enseignante : Cécile Blanc Depuis notre fenêtre Le paysage urbain représente une portion de notre monde, une étendue dynamique sans cesse en évolution… Nous avions envie d’imaginer les transformations de la rue du Drac depuis ce point de vue. Nous avons donc entrepris : – des recherches sur les arts graphiques et la culture urbaine : J.-M. Basquiat, Keith Haring, Bansky, Black and white zulus, Mathias Poisson… – un travail sur papier, gouache noire et feutres noir et gris, sur lequel nous avons dessiné itinéraire et fléchage en rouge pointe fine, puis réalisé un encadrement plastifié pour évoquer la fenêtre. 57

Classe CE2/CM1 École Sidi Brahim à Grenoble Enseignante : Céline Charbonneau Pour commencer, nous avons fait une balade les yeux bandés, dans le parc à proximité de l’école. Ensuite, nous avons dessiné notre trajet en utilisant nos souvenirs et en s’inspirant de nos visites au musée Hébert et des œuvres de Mathias Poisson. Puis, nous avons choisi des mots qui exprimaient le mieux notre ressenti et ce qui nous a le plus marqué durant cette balade. Pour finir, nous les avons écrits sur notre parcours. Pour dessiner notre déplacement, nous avons utilisé des objets récoltés lors de notre sortie (bout de bois, bout de caoutchouc…). 58

Classe de CM2 École Sidi Brahim à Grenoble Enseignante : Christelle Pollien Nous avons commencé notre projet par la visite de l’exposition ‘Atlas des déplacements’ au musée Hébert qui a fait l’objet d’un premier dessin sur le paysage en mouvements. Ensuite, après avoir découvert le travail sur les cartes de Mathias Poisson au VOG, nous avons dessiné une carte représentant notre chemin pour y aller. Plus tard, nous avons fait un grand tour du quartier. Nous avons entendu, vu, ressenti des choses notées sur un petit tableau. Avec ces éléments, chacun a dessiné sa carte sensible de notre quartier. Puis, à partir de ce travail, nous avons construit en groupe une carte plus complète. Nous avons utilisé de l’encre et des crayons aquarellables pour les couleurs et le feutre noir pour repasser sur les tracés.

Classe de CE2 École Albert Jail au Sappey en Chartreuse Enseignante : Dominique Quillard La construction d’une grange. Autour de nous, tout change. Alors nous avons réalisé un film d’animation image par image pour montrer ce qui bouge dans le paysage lorsqu’on construit une grange. Nous avons déplacé des éléments naturels (eau de la rivière, nuages, soleil), des êtres vivants (animaux, personnages) et des objets construits par l’homme (camion, avion, barque, briques de la grange). Pour montrer que lorsque nous nous déplaçons, notre paysage change, nous avons filmé le décor avec une caméra en mouvement, à différents endroits et plus ou moins vite. Vous pouvez voir notre film La construction d’une grange en saisissant ‘CE2 Sappey’ sur Youtube.

Classe de CM2 École Coteau à La Tronche Enseignant : Emmanuel Lopez Nous avons visité l’exposition ‘Atlas des déplacements’ au musée Hébert et réfléchi ensemble, regardé des images, des tableaux, des vidéos, des paysages… sur le thème du paysage en mouvements. Puis, seul ou à plusieurs nous avons suivi une idée en utilisant des objets extérieurs avec différentes durées de vie, l’illusion d’optique, le mélange découpage/objet réel et en travaillant dans l’espace. La sensation de mouvement est donnée par un bus ‘dégradé’ dans le temps, un paysage flouté en voiture, un arbre en miroir pour varier les saisons, un volcan en éruption… Pour finir, la classe a voté pour la création en 3d présentant sur chacune de ses faces différents paysages et différentes saisons.

Classe de CE2/CM1/CM2 École Village à Seyssinet-Pariset Enseignant : Gaël Sauzéat Le mouvement de tous les temps Nous avons recherché sur une photo satellite d’où ont été prises des photos anciennes des jardins du musée Hébert. Nous avons vérifié sur place nos hypothèses et pris des photos avec le même angle de vue et comparé les changements du paysage dans le temps. En classe, chacun a transformé, découpé, collé, colorié, ajusté, modifié, rajouté, dessiné, imaginé, déformé les photos du passé et du présent pour obtenir notre nouveau paysage. Nous avons repris une photo du jardin et une autre du musée Hébert pour produire collectivement deux nouveaux paysages mélangeant le passé, le présent et le futur.

Classe CE2/CM1 École des Adrets Enseignante : Géraldine Barnéoud À partir de captures d’écran d’une vidéo faite lors d’un trajet en bus scolaire, nous avons observé le paysage. Ensuite, après avoir sélectionné des photographies en noir et blanc du parcours, nous les avons retravaillées en ajoutant des couleurs et des éléments. Quant à la carrosserie, elle représente ‘la carte sensible’ de notre village. Tout d’abord, en s’aidant d’une vue aérienne de notre village, nous avons dessiné le plan des Adrets. Puis à la manière de Mathias Poisson, nous avons transformé certaines parties du paysage en fonction de nos ressentis. 63

Classe de CM1 École Elisée Chatin à Grenoble Enseignante : Judith Backès Aventure au fil de l’eau C’est l’idée de notre propre déplacement qui a mis le paysage en mouvements. Chacun ayant travaillé sur un paysage différent, nous avons ensuite choisi ensemble l’ordre des étapes, cherché la cohérence du voyage. Nous avons traversé différents espaces au cours d’un voyage imaginaire de la montagne à la mer, en suivant la rivière. L’enchaînement des étapes a été retravaillé par des dessins supplémentaires. Puis nous avons peint la rivière, repris des détails des lieux pour gagner en visibilité et fabriqué des bateaux en pliage posés au fil de l’eau… Allers retours entre imaginaire individuel et aventure collective. Réalisation collective de 21 x 713 cm, d’après l’œuvre de Nicolas Consuegra, L’eau que vous touchez… (2013), vidéo sonore sur 5 écrans.

Classe de PS/MS/GS École du Priou à Seyssins Enseignante : Isabelle Kalinine Nous avons observé le paysage vu de notre classe. Nous avons constaté qu’il y avait plusieurs plans de bas en haut ; la route, les habitations, la forêt, la montagne et le ciel ! Nous avons alors décidé de représenter ces cinq plans séparément. Nous avons ainsi pu les bouger les uns par rapport aux autres. Nous nous sommes amusés à inverser les plans. Par exemple, nous avons mis le ciel à la place des maisons et nous avons imaginé ce que cela donnerait.

Classe de CP/CE1/CE2 École Village à Seyssinet-Pariset Enseignante : Katia Després Mouvements et émotions dans le jardin d’Hébert Pour la réalisation de nos paysages en mouvements, on a observé, découpé et joué avec beaucoup de photos. Lors de notre visite au musée Hébert, on a fait une balade avec nos carnets à dessins d’émotions dans le jardin. On a fait une affiche qui représente le jardin d’Hébert. On a collé les dessins de nos carnets sensibles en essayant de les placer comme dans le jardin. On a choisi un code couleurs pour les émotions puis on a colorié nos dessins en fonction du code. Ensuite on a sélectionné des photos du jardin et on les a découpées et collées aux bons endroits. Pour terminer on a fait une ligne de ciel en haut de notre affiche. 66

Classe de MS/GS École Jean-Paul Marat à Échirolles Enseignante : Laurence Chartier

Ballons paysages “Avec nos ballons paysages, on peut les toucher et les faire tourner : ça fait comme une photo mais c’est vraiment beau. Quand tu les fais tourner, ça fait la fête et ça fait un paysage qui bouge partout.” On a collé des papiers journaux sur notre ballon et on l’a peint avec des couleurs évoquant le paysage : jaune comme le soleil, bleu comme la mer, noir comme la nuit, blanc comme la neige, marron comme les branches, vert comme l’herbe et les feuilles, gris comme les cailloux et comme le brouillard… On a collé des images de paysages avec les mêmes couleurs et aussi des petits personnages, des insectes, des fleurs et des papillons, des abeilles, des coccinelles, des soleils…

Classe de CP/CE1 École Condorcet à Saint-Martin d’Hères Enseignante : Marie-Hélène Millet Nous avons observé les cartes sensibles de Mathias Poisson et fait la carte imaginaire et sensible de notre grande cour d’école. Après l’avoir visitée, nous avons dessiné au feutre ce que nous avons imaginé, et ressenti. Nous avons recommencé sur une feuille passée à la craie sèche puis mouillée. Nous avons défini des zones dans la cour et les avons représentées avec différents matériaux, à plat ou en volume. Les éléments se sont transformés : poteau en arbre, arbre en pont, terrain de foot en mer ou en terrain d’atterrissage, lampadaire en phare, trottoir en précipice… Nous avons ajouté des étiquettes et tracé un chemin sur la carte pour guider le ‘visiteur’.

Classe de CM1/CM2 École Pinet à Uriage Enseignante : Myriam Bouattoura L’art en voyage Inspirés par notre visite de l’exposition ‘Atlas des déplacements’ au musée Hébert, nous avons réalisé un immense voyage au coeur d’un tourbillon de paysages. Nous avons laissé courir nos crayons, balayés par les ressentis entre chronologie, hasard et évocation. Photos, chemins, mots, sensations, allées et venues, pierres, sablier, temps, toile, frontière blanche, envol, satellite, nature, ville, secret, hasard, chronologie, étrangeté… comme dans un rêve sur la route arc-en-ciel.

Classe de PS/MS/GS 70 École du Priou à Seyssins Enseignante : Nathalie Christin En regardant par la fenêtre Nous avons décidé de travailler à partir de photographies. Chaque enfant a pris une photo du paysage vu par la fenêtre de sa chambre et l’a collée sur un papier de couleur pour recréer un cadre de fenêtre. Pour représenter le mouvement, chacun a dessiné ce qu’il pouvait voir passer par sa fenêtre (véhicule, personnage, nuage…). Nous avons photocopié nos dessins en différentes dimensions et choisi celui qui s’intégrait le mieux dans notre paysage (selon que c’était proche ou éloigné). Puis nous avons regroupé les fenêtres par lesquelles on voyait des paysages proches et essayé d’amplifier l’impression de mouvement en représentant les traces (boue, fumée…) laissées par les différents véhicules.

Classe de CP École Elisée Chatin à Grenoble Enseignante : Nathalie Davignon 71

Au musée Hébert, on a vu deux œuvres de Francis Limerat intitulées Claires voies. On nous a expliqué que l’artiste représentait ici les déplacements de pirogues, de vagues, de vents, de nuages dans des îles du Pacifique. Si on regarde vite, on pense que rien ne bouge. Si on pense que ces lignes évoquent les courants de la mer, alors, l’oeuvre s’anime. On a pris des photos de la sculpture de Limérat en zoomant sur des détails. Chacun en a choisi un et en a poursuivi les lignes avec stylos, craies grasses, crayons, masking tape, feutres noirs. On a positionné des petits galets à certaines intersections de nos lignes pour les dévier et faire bouger encore plus cette œuvre collective. On a essayé de trouver une suite à nos chemins en les assemblant… et apporter ainsi, chacun, une pierre à notre édifice…

Classe de PS École Elisée Chatin à Grenoble Enseignante : Pascale Ruat Après nos sorties à la Casemate pour l’exposition sur les 4 saisons puis au musée Hébert pour l’expo sition ‘Atlas des déplacements’, nous avons observé le paysage alentour qui change au fil du temps. Nous avons découvert différentes techniques pour traduire les changements selon les saisons (hiver et printemps). Pour l’hiver, les élèves ont expérimenté la technique du support transparent posé sur un dessin de paysage afin de signifier la neige. Pour le printemps, les élèves ont procédé à la transformation du paysage par ajout de matière sur une photo en noir et blanc. 72

Classe de MS École Sidi Brahim à Grenoble Enseignante : Paule Talbot Nous avons observé différents paysages, des plans et des photos de Grenoble. Après avoir regardé l’installation de Nicolas Consuegra, et lu l’album Une rivière au musée Hébert, nous avons réalisé plusieurs panneaux représentant différents paysages dans lesquels chemine une rivière. Puis, la maîtresse nous a lu Le plus beau cadeau de la galaxie et nous avons décidé de représenter Grenoble avec les trois montagnes tout autour, les parcs, les immeubles et les maisons, les routes avec les voitures ainsi que les photos des endroits que l’on retrouve dans le livre.

Classe de CM2 École Élisée Chatin à Grenoble Enseignantes : Sylvie Pellerin et Marie-Hélène Barnichon Suite à notre visite de l’exposition ‘Atlas des déplacements’ au musée Hébert, nous avons travaillé sur le réchauffement climatique et observé qu’il transforme les paysages : fonte des glaciers entrainant la montée du niveau des océans, phénomènes climatiques extrêmes (cyclones, inondations…), sécheresses provoquant des incendies et l’avancée des déserts, diminution de la banquise, modification de la biodiversité, augmentation de la température des océans entrainant la mort des coraux. Dans nos dessins nous avons essayé de représenter ces mutations.

Paysage en mouvements…

vu par 1 300 enfants

Viriville Les Abrets en Dauphiné Velanne Charavines Oyeu La Murette Voiron Saint-Jean-de-Moirans Rives Renage Moirans

Les Adrets Le Sappey en Chartreuse

Saint-Pierre-de-Bressieux

La Tronche Seyssinet-Pariset Grenoble Seyssins Saint-Martin-d’Hères Echirolles Saint-Martin-d’Uriage

Pierre-Châtel Susville La Mure

Valbonnais Corps

9 École La Pérouse à Viriville, CE2/CM1 : Martim-Miguel, Naël, Laly, Erine, Fanny, Abiléa, Lilly-Rose, Caelan, Jules, Térence, Yasemin, Lilou, Brice, Justin, Zian, Enes, Delinda, Qaïs, Alexis, Sofiane, Ilyas, Marion, Mathéo, Livio 10 École Aimé-Brochier à Renage, CE1/CE2 : Noah, Manon, Rabia, Bastien, Camille, Annaëlle, Lilya, Owen, Marius, Evan, Hugo, Ozbey, Lila, Aymeric, Fantine, Louna, Cassie, Noëlie, Yanis, Maddie, Ethan, Arthur, Suzanna, Maé 11 École Jean Moulin à Voiron, CM1/CM2 : Enzo, Léa, Melinda, Adil, Amelia, Jessy, Loucas, Mickael, Nesrine, Nina, Ousmane, Sabrina, Samy, Sanaa, Zeliha, Zineb 12 École Eric Tabarly aux Abrets en Dauphiné, CP : Ridvan, Titouan, Louisa, Miya, Alicya, Ayrtonn, Yaren, Noémie, Malorry, Yoni, Kahlan, Nour, Jasmine, Alexandre, Faustine, Mathis, Bastien, Matteo, Emmy, Cassie, Simon, Lily, Kewan, Enzo, Louane, Ilhan, Loïc 13 École Eric Tabarly aux Abrets en Dauphiné, CE1/CE2 : Kenza, Yacine, Maxime, Cailan, Karidia, Jordan, Rayan, Mathis, Malek, Antoine, Bastien, Mohamed, Léane, Sélène, Faustine, Nilda, Loucka, Hüseyin, Ilyess, Johanny, Loan, Paôl, Esteban, Noham, Evan 14 École Vendémiaire à Saint-Jean de Moirans, CM1/CM2 : Loly, Margot, Maëli G., Mathéo, Rose, Kyra, Khemis, Océane, Alessio, Louna, Térance, Anaëlle, Giulianna, Haajar, Hugo, Clémence, Soumaya, Milian, Charles, Inès, Ethan, Benjamin, Florian, Raphaël, Maëli T., Chiara, Antoine, Edouardo 15 École Simone Veil à Moirans, CE1 : Thierry, Loreleï, Juliette, Ambre B., Ambre D., Samil, Darlène, Robin, Célian, Noah, Ramadan, Kylian, Charline, Pierre, Jules, Lola, Annabelle, Joachim, Diogo, Cosmina, Mylan, Liam, Michael 16 École Simone Veil à Moirans, CP : Télio, Evan, Amine, Zakary, Iloha, Yaël, Shannon, Guillem, Lucile, Lola, Lenny, Jade, Tedy, Noam, Kenza, Rywan, Thaïs, Elise, Anna, Léonie, Robin, Paola, Mustafa, Chloé 17 École Simone Veil à Moirans, CE1/CE2 : Alizée, Amira, Aurélia, Camélia, Djamel, Emmy, Ema, Evan, Farès, Jamal, Jérémie, Joan, Kerouan, Léna, Lucas, Marvin, Pablo, Roberto, Romuald, Sayan, Thomas 18 École Libération à Rives, CP/CE1 : Naïla, Yanis, Alicia, Katya, Kelly, Alban, Mathis, Timéo, Maxime, Calvin, Eléanore, Enis, Khalyssa, Esteban, EllyRose, Kilyan, Salomé, Lucas, Nélia, Noah, Salem, Kelly 19 École La Pérouse à Viriville, PS/MS : Ensar, Tyssia, Ilyès, Olivia, Axel P., Léane, Joao, Neïla, Louis, Salomé, Adixia, Evan, Lilou, Tiago, Lorelei, Xyana, Joris, Daniyah, Gabriel, Aleyna, Nolan V., Ilan, Emilija, Axel F., Djenna, Nolan M., Jeane, Nils 20 École Simone Veil à Moirans, CE1 : Adam, Saona, Aïcha, Axel, Aurélien, Aubin, Aydan, Elona, Maëlys, Allan, Clara, Marie, Léo, Mathys, Ugo, Natsso, Jebril, Dorian, Noémie, Eunice, Noé, Shaïna, Osana 21 École maternelle de La Murette, PS : Naila, Thibault, Clarence, Mia, Paul, Mélyne, Emma, Gaspard, Marie, Andrea, Noa, Océane, Victoria, Marius, Maélie, Mélie, Elya, Kenzo, Eileen, Noémie, Léna 22 École Rose-Valland à Velanne, CP/CE1/CE2 : Max, Lilou, Flavie, Océane, Maëlys, Elie, Clément, Alba, Julie, Tom C., Augustin, Lyséa, Thalya, Eva, Lou-Anne, Tom L., Elisa, Louis,

Thomas, Juline, Antonin, Eloïse 23 École La Fure à Charavines, CE2/CM1 : Aïdan, Arhur, Baptiste, Cassandra, Chloé, Coline, Edgard, Eléane, Emeline, Emma, Estéban, Eva, Flavio, Gabriel, Jeanne, Khéireddine, Lina, Mathieu, Naomie, Nathan, Noham, Robin, Timothée, Titouan, Tristan, Yanis 24 École La Fure à Charavines, CM2 : Chloé, Clément, Dylan, Eléa, Emma, Florian, Hugo, Ilyas, Jade B., Jade O., Joé, Justin, Léa, Lenny, Léo, Lydie, Lysandre, Maïssa, Marie, Mattéo, Maxime M., Maxime R. G., Sam, Samuel, Simon, Tristan, Younes 25 École Victor Hugo à Rives, CM1 : Jonathan, Maud, Alicya, Ambrine, Ambre, Inès, Nathan, Ange, Evan, Zoé, Nolan, Emma, Yaniss, Melih, Melis, Jolan, Andy, Lisa, Rudy, Max, Miguel, Cyrian 26 École d’Oyeu, MS/GS : Baptiste, Clémence, Edith, Enzo M., Enzo S., Ethan, Flavio, Justine, Kylian, Léona, Lincy, Lison, Mahdi, Manon P., Manon V. L., Matéo, Mélinda, Nolan B., Nolan S., Romain, Stella 27 École Les quatre saisons à Oyeu, GS/CP : Kaïs, Elif, Maëlyne, Fantine, Léo, Théo, Erika, Loona, Lisa, Aodren, Selya, Loïc, Lubin, Teddy, Chris, Maxime, Morgan, Cassandra, Kenzo 28 École Jean Moulin à Voiron, CE2/CM1 : Ilyan, Nawel, Melda, Léonard, Nil, Islâm, Damien, Kathrine, Fayssal, Sanya, Loris, Marwane, Aurélien, Eloïse, Abou Bakr, Ziad, Waël, Axel, Saloua, Hélio, Ilyad 29 École Vendémiaire à Saint-Jean de Moirans, CE2/CM1 : Romane, Keywan, Jeanne, Ninon, Luciane, Eve, Morgane, Arthur, Alexis, Julia, Timothée, Justin, Zoé, Rémi, Léo, Esteban, May, Alyssia, Charlie, Quentin, Yasmine, Automne, Laura, Louane, Noa, Tom, Mémloé 30 École de Saint-Pierre de Bressieux, PS/MS/GS : Mattéo, Eloïse, Margot, Gabin, Clément, Eliot, Loan, Isys, Tyler, Alice, Arthur, Elina, Marin, Léa, Emile, Jade, Mathis, Sacha, Anaé, Eline, Chloé, Romane, Cyliane, Dimitri, Keyliah, Méline D. S., Méline A. 37 École La Festinière à Pierre-Châtel, GS : Melyne, Gabriel, Noah, Gianni, Benjamin, Yael, Morgan, Alix, Jimmy, Matteo, Milo M., Mélina, Lilou, Leny, Milo P., Milla, Ezio, Maya 38 École de Valbonnais, GS/CP : Lison, Anaë, Till, Ambre, Leila, Giorgia, Marion, Kylian, Melvin, Antoine, Jules, Justin, Eliaz, Aidan, Orianne 39 École La Festinière à Pierre-Châtel, MS/GS : Miya, Emrick, Margaux, Jules J., Camille, Jules C., Miyori, Tiago, Diane, Raffaëlla, Mia, Télio, Andréa, Louise, Emma, Gaspard, Gaëlle, Giulia, Ethan, Loris, Lucas, Joy, Maëva, Charlotte, Hugo, Sébastien, Léna et Inès 40 École de Susville, PS/MS/GS : Noan, Chloé, Shana, Maëlou, Célia, Matteo M., Emilie, Matteo L., Jassim, Romane, Noé, Noah, Mathieu, Kenza, Aimy, Ethan, Anna, Emma, Maya, Thomas, Fabien, Léa, Maelyg, Léana, Kalvin, Neyla 41 École des Capucins à La Mure, CM2 : Anthony, Yannick, Dylan, Louise, Sean, Célia, Alice, Dorian, Romane, Jules, Eléna, marina, Coralie, Théo, Maxime, Quentin, Nathalie, David, Luca, Emy O., Alyssa, Emy S., Angélina, Lola, Elodie, Adriano, Kenan 42 École de Valbonnais, GS/CE1 : Amaury, Tiar, Lyne, Louka, Rose, Elio, Jean-Noël, Anna, Mathieu, Angie, Gaspard, Clara, Camille, Noah, Léa, Crystal 43 École des Capucins à La Mure, ULIS :

Clara, Ryan, Océane, Corentin, Canelle, Jérémy, Dylan, Iryna, Mollie, Dimitri, Hallam, Théo 44 École Les Bastions à La Mure, CM1 : Ceyda, Shérazed, Louna, Marie, Bastien, Chloé, Mariette, Nisa, Sema, Eva, Charline, Neslihan, Noah, Elea, Etienne, Loévan, Tatiana, Ludovic, Dimitri, Lilou, Jalil, Sinan, Romain, Anil, Melisa 45 École de Corps, CE2/CM1/CM2 : Abie, Eva, Fatima, Mattéo, Moija, Pierrot, Clara, Eole, Jean-Marc, Océane, Thomas, Alexandre, Aron, Côme, Jérémy, Lilly-Rose, Maximin, Mose 46 Collège Louis Mauberret à La Mure, 6e : Diego, Inès, Luca, Malik, Habib, Illies, Matheo, Léna, Evane, Fiorenza, Kenzo, Matéo, Julia, Maud, Jules, Benjamin, Eryna, Marie-Astrid, Lakhdar, Raphäel, Gérard, Matheo, Anthony, Yanis, Chloé 47 École de Corps, CP/CE1 : Alexandre, Aron, Carmen, Célia, Côme, Jeanne, Jérémy, Léa, Lily-Rose, Louis, Manon, Maximin, Mose, Samuel, Savannah, Swanaël, Tao 53 École Ampère à Grenoble, CM2 : Aïssa, Alexis, Ali, Anastasia, Asad, Auguste, Ayoub, Bouchra, Clara, Elio, Emile, Faïz, Gabin, Gabriel, Hannine, Joann, Lina, Loana, Lola, Mali, Matteo, Maxence, Nahel, Romy, Souad, Suzanne, Valentine, Yanis 54 École Elisée Chatin à Grenoble, CE1 : Varjana, Esteban V., Naomie, Kléa, Benyahia, Mouhamad, Gonçalo, Jonathan, Ryan, Maéva, Léana, Samuelle, Eliot, Ceylin, Mickaël, Lisée, Kiara, Aïssatou, Esteban D., Léonora, Joachim, Marie-Esther, Titouan, Clément, Thomas, Inès 55 École Sidi Brahim à Grenoble, CM1 : Achille, Adil, Anna, Arthur, Béni, Boubacar, Camil, Célia, Edouard, Elliot, Elodie, Enzo, Francisca, Hafsa, Idriss, Mathieu, Maya, Naya, Ninon A., Ninon B., Samy, Shams, Sidonia, Théo, Tidiane, Tiphaine, Wael 56 École du Priou à Seyssins, PS/MS/GS : Amelia, Chloé, Lisa, Maïssa, Gabrielle, Sirine, Esteban, Arthur, Alexis, Maxime, Naël, James, Alessandro, Idriss, Alessia, Maïlys, Cassy, Léa, Ilyana, Jules, Sasha, Valentin, Léo, Lenny, Mélie, Soltana, Mathilde, Hoda, Emy, Ani, Sophia 57 École Ampère à Grenoble, CM2 : Ali A., Maïssa, Dalil, Ibrahim, Jonathan, Djibril, Titouan, Melvil, Eléna, Eliette, Milla, Kandjora, Léa, Youssef, Yann, Ali L., Dimitri, Zoé, Malika, Ana, Kimmy, Tom, Jules, Amadéo, Félix 58 École Sidi Brahim à Grenoble, CE2/CM1 : Théa, Roman, Missia, Alexandre, Clémence, Damien, Clara, Stanislas, Samy, Ethan, Maé, Eléa, Nino, Amine, Younes, Valentin, Sneha, Lilo, Salvator, Rose, Alexis, Nelson, Lynn, Dayna, Lya 59 École Sidi Brahim à Grenoble, CM2 : Malkhaz, Adrien, Florian, Valentin, Eden, Noémie, Jules, Claire, Oscar, Sarah, Kylian, Toan, Camille, Nolan, Flavio, Sangho, Thémis, Titouan, Alaedine, Mathis, Aurélie, Alaïs, Tanya, Inès, Florina 60 École Albert Jail au Sappey en Chartreuse, CE2 : Ambre, Arnaud, Basile, Blanche, Céleste, Charlotte, Diane, Eliott, Elisa, Florine, Joaquim, Johan, Juliette, Léna, Léo, Louisa, Lya, Pauline, Titouan, Tycho, Vadim, Yana, Zoé 61 École Coteau à La Tronche, CM2 : Abderrahman, Alexis, Anaïs, Arnaud, Bilal, Clara B., Clara R., Clarisse, Clémentine, Dana, Emma, Émile, Ethan, Illian, Julie, Léonard, Léonardo, Lilly, Madeleine, Marianne, Mathilde, Paul, Rim, Ryan, Romane, Simon, Thomas

62 École Village À Seyssinet-Pariset, CE2/CM1/CM2 : Noémie, Camille, Anna, Léonie, Marianne, Zoé, Giulia, Félix, Arthur, Rose, Camille, Jeanne, Zakaria, Adel, Marco, Maélie, Liv, Anaïs, Sacha, Ashley 63 École des Adrets, CE2/CM1 : Mahaud, Lisa, Martin, Théotime, Coline, Timoté, Nevada, Gabriel, Adèle, Martin, Sophie, Adem, Clémence, Léna, Manon, Bastien, Colin, Paul, Matéo, Lucie 64 École Elisée Chatin à Grenoble, CM1 : Ababacar, Ambre, Anéo, Béatrice, Cheick, Doria, Esteban Eugène, Lamia, Lynna, Mathis, Maxence, Mellina, Nesrine, Noham, Roman, Sam, Serkan, Sonia, Teddy, Thalia, Valentin, Younès 65 École du Priou à Seyssins, PS/MS/GS : Emma, Sophie, Gabin, Ilanna, Sandro, Nicolas, Myriam, Eliette, Alessio, Milan, Ellio, Lilia, Axel, Charlie, Malak, Ciana, Louis, Mélyssa, Soumaya, Ugo, Sacha, Léana, Kélya, Titouan, Chloé, Eden, Kiana, Noah, Gaspard, Tristan 66 École Village à Seyssinet-Pariset, CP/CE1/CE2 : Lili, Victoria, Pierre-Nicolas, Carlos, Edgar, Pauline, Agathe, Elisa, Tom, Paulin, Lisa, Camille, Erwann, Auriane, Max, Paloma, Mackaï, Célia, Abel, Eulalie 67 École Jean-Paul Marat à Échirolles, MS/GS : Alper, Aya-Nouhrène, Islem, Iyed, Leonora, Lina, Lina, Mélina, Rihab, Said, Valoria, Youcef, Alex, Alissia, Assya, Ecrin, Mustafa, Nawel, N’mahawa, Omar, Recep, Sarah 68 École Condorcet à Saint-Martin d’Hères, CP/CE1 : Alessia, Daria, Elena, Emma, Fanny, Gianni, Gokhan, Hassen, Jade, Julian, Kalén, Kylian, Leo, Martin, Mohamed-Yassine, Mustafa, Najib, Octave, Rayan, Saïda-Delia, Sara, Selma, Thomas 69 École Pinet à Uriage, CM1/CM2 : Thomas, Armand, Thibault, Raphaël, Pauline, Anaëlle, Murray, Axel, Baptiste, Gabrielle, Romain, Salomé, Sélène, Philéas, Gaétan, Quentin, Cyprien, Maëlle, Sacha, Evan, Cyrièle, Victor, Lydie, Sarah, Gaston, Louane, Léo, Nathan, Clarisse 70 École du Priou à Seyssins, PS/MS/GS : Adrien, Assia, Chloé, Klara, Nina, Noéline, Sacha, Tristan, Aya, Inaya, Kelcy, Lisandro, Lucas, Mahé, Marceau, Margaux, Noé, Safwane, Tiana, Anaëlle, Divya, Eden, Juliette, Lamine, Marco, Mattéo, Mélina, Talya, Victor, Youssef 71 École Elisée Chatin à Grenoble, CP : Valentin, Bakhta, Aronn, Umar Ibn, Kapua’ani, Paco, Abel, Sandro, Aurèle, Meldin, Morgane, Joaquim, Nikoloz, Prince, Rayan, Amélie, Mélie-Rose, Mathis, Leyslin et Raphaël 72 École Elisée Chatin à Grenoble, PS : Lana, Camille, Amine B., Avi, Amine C., Safya, Louis, Armand, Evan, Irma, Scarlett, Kaïs, Isa, Rahyma, Lilas, Maya, Lucie, Emeraude, Vitou, Jerun, Lou, Aymen, Logan, Méryam, Maram, Capucine, Nour, Laurena, Rizah, Nawal 73 École Sidi Brahim à Grenoble, MS : Ayla, Arij, Maria, Gabriel, Robin, Camille, Ismaël, Sofia, Wissal, Marius, Oumar, Curtis, Ilyès, Shapishan, Elina, Emma, Louane, Priciane, Emy, Zoé, Charlie, Alix, Axel, Jules, Souhayb, Mohamed, Djenaba, Louise, Elena 74 École Élisée Chatin à Grenoble, CM2 : Lina, Syrine, Marouane, Noréne, Nada, Florian, Nael, Coline, Loïck, Titouan, Roxane, Mevlana, Ilyes, Maïssa, Mehdi, Varinia, Lully, Belkis, Lenny, Abdeljalil, Baptiste, Fabien, Lola, Bochra, Iliana