Saison 2012-2013

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Resistances et Droits de l’Homme

Saison

2012/2013

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Edito

La transmission de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale et à travers elle des valeurs défendues par la Résistance est plus que jamais nécessaire. Avec son Musée de la Résistance et de la Déportation, tout entier dédié aux Droits de l’Homme, l’Isère dispose d’un formidable outil pour perpétuer la mémoire de tous ceux qui ont lutté au nom des principes fondateurs de notre République contre la barbarie nazie et l’ignominie du régime de Vichy. Cette nouvelle saison du musée est en premier lieu dédiée aux Isérois qui ont été solidaires des familles juives réfugiées dans ce département durant la guerre et ont permis d’épargner tant de vies humaines. Ces actions héroïques que l’État d’Israël a souhaitées honorer, demeurent pour bon nombre d’entre elles totalement méconnues. Une grande exposition intitulée Justes de l’Isère ainsi que de nombreux rendez-vous dans le cadre des Jeudis du Parlement, leur sont enfin consacrés. Autre temps fort, le colloque international Vérité, mémoire, justice gage aussi de l’attachement du musée à la mission d’ouverture qui lui a été confiée à travers une réflexion sur le jugement des crimes contre l’humanité, prouvant, s’il le fallait encore, sa capacité à nous interroger sur l’actualité la plus vive. Expositions, conférences, films, spectacles devront permettre de rassembler le plus grand nombre autour de ces thématiques. C’est un combat constant pour le musée de faire vivre cette mémoire et de rappeler aux jeunes générations que c’est au présent que se conjugue plus que jamais le verbe « résister ».

André Vallini, Sénateur de l’Isère, Président du Conseil général

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Exposition temporaire

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Exposition temporaire Justes de l’Isère Le sauvetage des Juifs, 1940-1944 Exposition présentée à partir du 23 novembre 2012

Plus d’une centaine d’Isérois ont été faits « Justes parmi les nations » par le Mémorial de Yad Vashem, à Jérusalem. Cette distinction honore au nom de l’État d’Israël ceux qui ont mis en danger leur existence durant la Seconde Guerre mondiale afin de sauver des Juifs. À l’heure où les derniers de ces Justes sont encore en vie, le musée souhaite leur consacrer une exposition pour rappeler leur engagement pendant les années sombres et plus largement rendre hommage à celles et ceux qui, souvent restés anonymes, ont tenté d’empêcher les persécutions. Face à la barbarie nazie, les solidarités dont la population juive a pu bénéficier durant la guerre demeurent encore trop méconnues.

JUSTES DE L’ ISèRE Le sauvetage des Juifs 1940-1944

à partir du 23 novembre 2012

En partenariat avec le Comité français pour Yad Vashem Avec le concours du Conseil représentatif des institutions juives de France, du B’nai B’rith, du Centre culturel Juif, du Cercle Bernard Lazare, de l’association Mémoires de Fontaine, du service départemental des Anciens Combattants et Victimes de Guerre de l’Isère et de nombreux enseignants-chercheurs.

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Conception graphique Jean-Jacques Barelli

Exposition


Jacqueline Bismuth, réfugiée à la ferme Les Corniers à Vizille, 1944. Coll. J. Szister-Bismuth

Allée des Justes à Yad Vashem, Jérusalem. Coll. A.-M. Mingat

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Exposition temporaire

Diplôme d’honneur de « Justes parmi les nations », attribué à Anne-Marie Mingat en mars 1983. Coll. A.-M. Mingat

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Les rendez-vous 7


Le Musee de la Resistance et de la Deportation presente

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saison 5

Jeudis

du parlement

Palais du parlement > place Saint-AndrĂŠ Grenoble


Jeudi 15 novembre 2012

Jeudi 6 décembre

Attention exceptionnellement à 19h30

18h30

Concert

Avant-première

Antonio Placer en duo

Cette part d’humanité…

Paroles, musiques, arrangements et voix : Antonio Placer Basse, guitares, viola : Stracho Temelkovski

Film documentaire du Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère, réalisé par Denis Ramos et Leslie Benzaquen (2012, 52 min).

« Ne te courbe que pour aimer ». Antonio Placer a fait siennes les paroles de René Char. Une résistance quotidienne au service de la vie, petite mais lumineuse et poétique. Avec la conviction profonde que l’insaisissable résistance niche au plus profond de nous, et qu’elle s’élargit au monde avec conscience … Antonio Placer, ténor galicien exilé en France, écrit et compose musiques, chansons, poèmes au gré des cultures qu’il a croisées tout au long de son parcours. Nourri des influences de l’Atlantique à la Méditerranée, des révolutionnaires, du jazz, du tango, du flamenco, de l’opéra, il offre une voix et une musique émouvantes, parfois fiévreuses, parfois tragiques. Il s’amuse des langues et chante en espagnol, galicien, français et en tamarindola, esperanto de sa composition. Entre séduction, révolte et désobéissance, il chante pour mieux éveiller les consciences, bouleverser ce qui peut l’être par la grâce de la musique et de la poésie. Pour ce spectacle, il invite Stracho Temelkovski, originaire de Macédoine, multi-instrumentiste, une rencontre, profonde, riche et bénéfique.

Face à la répression dont la population juive a été victime durant la guerre dans notre pays, des actions de solidarité ont permis d’épargner de très nombreuses vies humaines. À la faveur de l’exposition Justes de l’Isère, le Musée de la Résistance a décidé la réalisation d’un film basé sur les témoignages des dernières personnes qui les ont accomplies dans ce département et que l’État d’Israël a depuis lors honorées, mais aussi de celles qui en ont bénéficié. Ils gagent que dans les pires heures de notre histoire, des parcelles d’humanité ont survécu à la barbarie. Pour la plupart inédits, ces récits sont accompagnés de nombreux documents d’archives. En présence des réalisateurs.

En partenariat avec CAIRNS - scènes obliques.

En partenariat avec le Comité français pour Yad Vashem, avec le

Entrée libre sur inscriptions obligatoires auprès du musée

soutien financier de la DRAC et de la Région Rhône-Alpes.

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Jeudis du parlement Jeudi 31 janvier 2013

Jeudi 21 février

18h30

18h30

Présentation d’ouvrage

Histoire de la Résistance Ouvrage universitaire d’Olivier Wieviorka Rencontre avec Olivier Wieviorka, professeur à l’École Nationale Supérieure de Cachan, membre sénior de l’Institut universitaire de France, à l’occasion de la sortie de son livre publié aux éditions Perrin en janvier 2013.

L’histoire de la Résistance française reste, à bien des égards, mystérieuse. Certes, quelques affaires ont, dans un passé plus ou moins récent, défrayé la chronique, qu’il s’agisse des révélations apportées sur la « jeunesse française » de François Mitterrand ou des accusations portées contre Jean Moulin, tour à tour accusé d’avoir servi le Parti communiste ou appartenu aux services secrets soviétiques. Mais ces épisodes, amplement médiatisés, ont plutôt contribué à obscurcir notre compréhension de l’armée des ombres qu’à l’éclairer. Force, donc, est de rouvrir le dossier, en s’interrogeant sur des points essentiels : la Résistance a-t-elle été un phénomène minoritaire ou majoritaire dans le pays ? Est-elle née à l’initiative du général de Gaulle ou s’estelle développée de façon spontanée ? Quelle efficacité militaire a-t-elle revêtue ? A-t-elle contribué à protéger les civils des rigueurs de l’occupation ? A-t-elle enfin contribué à reconstruire la France sur des bases nouvelles à la Libération ? Autant de points que cette intervention permettra, dans la mesure du possible, de préciser.

Spectacle-débat

« Voyageurs », à la rencontre des cultures tziganes-roms Contes : Melisdjane Melisanda Sezer Chants : Veronika Warkentin

À partir de quelques contes, légendes, chants, quelques parfums et couleurs. Ce spectacle est une invitation à découvrir plus profondément l’histoire et le présent des peuples tziganes-roms, riches et complexes à la fois. Un débat animé par Roms Action suivra le spectacle. En partenariat avec le Diaconat Protestant et Roms Action.

Place Saint-André, Grenoble

> Palais du parlement 10


Jeudi 14 mars

Jeudi 4 avril

18h30

18h30

Projection-débat

Projection-débat

Le Consul proscrit

Dieulefit. Village des Justes

Film documentaire réalisé par Téréza Olga et Diane Andringa (Radio-Télévision Portugaise et France 3 Aquitaine, 1993, 54 min).

Film documentaire d’Alexandre Fronty et Guillaume Loiret (LCP/Zoulou compagnie, 2010, 55 min).

En juin 1940, Aristides de Sousa Mendes, consul général du Portugal à Bordeaux, désobéit aux ordres de son gouvernement et délivre en neuf jours des visas à plus de 30 000 réfugiés, parmi lesquels 10 000 Juifs. Ce documentaire captivant retrace l’histoire de cet homme hors du commun qui a osé « mettre ses impératifs de conscience au-delà de ses obligations de fonctionnaire ». En partenariat avec le Conseil représentatif des institutions juives de France et la Maison de la culture portugaise.

De 1937 à la Libération, plus d’un millier de personnes pourchassées par les Allemands, parmi lesquelles une majorité de juifs, ont trouvé refuge dans le pays de Dieulefit dans la Drôme provençale. Volonté de discrétion des habitants ou méconnaissance historique…, peu d’écrits – contrairement au Chambonsur-Lignon - évoquent le miracle du silence et de la solidarité aux heures les plus tragiques de la guerre. Réalisé à partir de récits de témoins et d’archives, ce documentaire raconte l’histoire de Dieulefit et celle de ses habitants devenus des héros anonymes par leurs actes de courage individuels, allant de la simple passivité bienveillante à des actions de résistance active. Avec la participation de Bernard Delpal, historien, membre de l’association Patrimoine, Mémoire, Histoire du Pays de Dieulefit. En partenariat avec l’ANACR - Isère dans le cadre des Rendez-vous de la Résistance.

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Les rendez-vous du musee Table-ronde

Soiree etudiante 20 février 2013

Mercredi 23 janvier 2013 18h30

Hommage à Henry Bulawko (1918-2011) résistant, déporté Avec la participation d’Ivan Levaï, journaliste à Radio France et David Fuchs, secrétaire général du Cercle Bernard Lazare et Élisabeth de Fontenay, philosophe, présidente de la « Commission Enseignement de la Shoah » de la Fondation pour la mémoire de la Shoah. (Intervenants sous réserve). En partenariat avec la Ville de Grenoble et le Cercle Bernard Lazare de Paris.

18h30

Soirée étudiante autour de l’exposition « Justes de l’Isère » Débutant par une visite guidée de l’exposition, cette soirée se prolongera autour d’un buffet suivi de la projection du film « Les hommes libres » réalisé par Ismaël Ferroukhi. (Pyramide Production, 2011, 99 min). Avec la participation de Laurence Noblet, enseignante en cinéma au lycée de la Côte Saint-André.

Avec Tahar Rahim, Michael Lonsdale, Mahmoud Shalaby. 1942, Paris est occupée par les Allemands. Younès, jeune émigré algérien, survit en faisant des petits trafics. Arrêté par la police française, il est chargé d’espionner les activités de la Mosquée de Paris. Le recteur Si Kaddour Ben Ghabrit, est soupçonné de protéger des Juifs, en leur délivrant des certificats de « mahométans », de musulmans. Younès fera alors des rencontres qui changeront son regard sur la France de Vichy. Face à la barbarie qui l’entoure, Younes, l’ouvrier immigré et sans éducation politique, se métamorphose alors en militant de la liberté. Présenté à Cannes en 2011, ce film met en parallèle l’histoire de la Mosquée de Paris qui, officiellement, collaborait, tout en protégeant des juifs et des résistants maghrébins qui, par la suite, participèrent aux luttes d’Indépendance. En partenariat avec Un tramway nommé culture et la Cinémathèque de Grenoble.

Contact et réservations : Bureau culture Université de Grenoble Tél : 04 56 52 85 22 mail : jeveuxdelaculture@grenoble-univ.fr 11, boulevard Jean Pain, Grenoble

> à l’Hôtel de ville 12

14, rue Hébert, Grenoble

> Musée de la Résistance >et de la Déportation


Projections en territoire

Presentation d’ouvrage

Jeudi 21 mars 2013

Jeudi 11 avril 2013

19h30

18h00

Dans le cadre de la semaine Mémoires et Résistances organisée par la Ville de Seyssins

Cette part d’humanité… Projection du film documentaire du Musée de la Résistance et Déportation de l’Isère, réalisé par Denis Ramos et Leslie Benzaquen (2012, 52 min). En partenariat avec les Amis de la Fondation pour la Mémoire de

Dessins de maquis de Jacques Barré (Abdon) Présentation de l’ouvrage en présence de l’auteur et inauguration de l’exposition Dans le cadre de la parution du livre de Jacques Barré, les dessins du résistant, ancien de la Compagnie Stéphane, seront présentés au public dans la salle des pas perdus du palais du parlement.

la Déportation.

D’autres projections du film seront proposées en Isère durant le temps de présentation de l’exposition. Programme détaillé à partir de décembre sur www.resistance-en-isere.fr

89, avenue de Grenoble, Seyssins

> Espace Schoelcher

Exposition présentée

du vendredi 12 avril au vendredi 26 avril 2013 Durant sa vie dans les maquis alpins, Jacques Barré met à profit chaque pause et moment de veille pour dessiner ce qu’il voit, au crayon ou à la plume. D‘un trait précis et vigoureux, il dresse le portrait de ses compagnons, se rappelle une action, une embuscade, un attentat. Il dessine et nous offre sans le savoir l’unique possibilité de partager chacun des instants de la vie au maquis, les plus héroïques comme les plus réjouissants. Horaires d’ouverture au public : 14h-18h Fermé le dimanche Place Saint-André, Grenoble

> Salle des pas perdus du palais du parlement

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Les rendez-vous du musee Spectacle

Colloques

Dimanche 14 avril 2013 16h00

Paroles d’étoiles D’après Paroles d’étoiles, l’album des enfants cachés (1939-1945) de J. Guénot et J. Pecnard. Direction : Jacqueline Estragon Interprétation : Agnès Buisson et Mohamed Boumeghra Accompagnement musical : Micheline Hainque (accordéon)

À l’âge des rires, ils ont dû porter l’étoile jaune, quitter leurs parents, apprendre à dissimuler, vivre avec la peur et les cauchemars. Leurs souvenirs sont souvent cruels. Ils ont connu la trahison d’un ami ou d’un voisin, la lâcheté d’un policier servile, l’indifférence glaciale de ceux qui ne voulaient rien voir et rien savoir. Mais ils ont acquis aussi la lucidité des rescapés. Certains ont trouvé un véritable amour auprès de ces « justes » qui les ont protégés en bravant tous les dangers. Par centaines, plongeant dans leurs souvenirs, ils ont répondu à l’appel de Radio France. Ils composent pour nous l’album de souvenirs de la grande famille des enfants du silence.

14, rue Hébert, Grenoble

> Musée de la Résistance >et de la Déportation 14

Place Saint-André, Grenoble

> Palais du parlement >


Mardi 23 octobre 2012 9h - 17h

Vérité, mémoire, justice Colloque international Les principaux responsables de la dictature argentine ne semblent plus bénéficier aujourd’hui d’une impunité pour les crimes qu’ils ont commis entre 1976 et 1983. Près de trente ans ont été nécessaires pour que la lumière soit progressivement faite sur les actes perpétrés par la junte militaire. Ce travail de justice est l’aboutissement de plusieurs décennies d’engagement de la société civile argentine, en particulier des Mères et Grands-mères de la Place de Mai dont les enfants et petits-enfants ont disparu durant la dictature. Dans le même temps, l’Argentine entame un travail de mémoire et d’histoire pour perpétuer le souvenir des victimes et tirer les enseignements de cette période de terreur. Des démarches du même type se développent au Chili, en Uruguay, au Brésil où s’établirent de semblables régimes. En évoquant ces pays, mais aussi d’autres tragédies contemporaines, ce colloque entend proposer une réflexion autour des notions de crimes contre l’humanité, de résistance civile, de vérité, de mémoire et des enjeux concernant l’internationalisation de la justice.

Avec les contributions de Nora Cortiñas, Mère de la Place de Mai, Ana Maria Careaga, directrice de l’Espace de la Mémoire de Buenos Aires, Carlos Rozanski, président du Tribunal oral fédéral n°1 de la ville de La Plata (Argentine), Carlos Slepoy, avocat, spécialiste des Droits de l’Homme, Roberto Garreton, avocat, défenseur des Droits de l’Homme (notamment pendant la dictature du Général Pinochet, 19731990), rapporteur aux Nations Unies sur les violations aux Droits de l’Homme dans différents pays, Baltasar Garzon, juge d’instruction de l’Audience nationale espagnole (sous réserve), Marcel Lemonde, ancien juge d’instruction des Chambres extraordinaires au sein des Tribunaux cambodgiens (sous réserve), Louis Joinet, magistrat ancien Président de la Sous-Commission des Droits de l’Homme des Nations-Unies. Organisé avec le Collectif Vérité Mémoire et Justice Rhône-Alpes et Sciences Po Grenoble. Avec le soutien de l’Institut des Amériques.

Entrée libre sur inscriptions obligatoires auprès du musée

Vendredi 19 avril 2013 9h - 17h

Justes de France et de l’Isère Colloque Il fallut attendre ces dernières années pour que les travaux des historiens révèlent l’ampleur des actions de sauvetage vis-à-vis de la population juive présente sur le territoire national durant les années de guerre. Si la plupart d’entre elles sont demeurées inconnues, plus de 3 600 Français n’en ont pas moins été honorés du titre de « Juste parmi les nations » par l’État d’Israël pour leur engagement face à la répression nazie dans la France de Vichy. Conscients que le travail d’histoire doit être poursuivi et que les études localisées sont absolument nécessaires pour tendre vers une connaissance plus précise des faits, les meilleurs spécialistes sont réunis à Grenoble pour faire le point sur la recherche à l’échelle de la France et de l’Isère, et débattre de ses enjeux et de son avenir.

Avec les contributions de Tal Brutmann, historien, Katy Hazan, historienne et responsable du service Archives et Histoire de l’OSE, Cindy Banse, doctorante en histoire à l’Université de Lyon, Anne-Marie Granet-Abisset, professeur d’histoire à l’Université de Grenoble, Sarah Gensburger, chargée de recherches au CNRS en sociologie et science politique à l’Université Paris-Ouest, Jacques Semelin, professeur d’histoire à l’Institut d’études politiques de Paris, Patrick Cabanel, professeur d’histoire à l’Université de Toulouse-LeMirail et Bernard Delpal, historien, membre de l’association Patrimoine, Mémoire, Histoire du Pays de Dieulefit. Organisé avec le LARHRA (Laboratoire de Recherche Historique de la région Rhône-Alpes).

Entrée libre sur inscriptions obligatoires auprès du musée

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Jeune public 16


Jeune public Samedi 9 février

Samedi 16 février

10h30

14h00

Les Justes

Atelier création d’affiche autour des Justes

Atelier philo Pour les 6/9 ans Atelier animé par Catherine Krust, conteuse et animatrice d’atelier philo pour enfants formée à la méthode Lipman. Durée : 1h

Pour les 9/99 ans Durée : 2h Atelier animé par Carole Barraud, graphiste

À la manière des affichistes, chacun réalisera son affiche pour informer, alerter sur un événement ou dénoncer une situation. Tarif : 3,80 e

On discute, on recueille les questions, on écoute l’autre, on prend la parole, on argumente, on donne son avis… dans la joie et la bonne humeur.

Inscriptions Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère 04 76 42 38 53 musee.resistance@cg38.fr

Entrée libre, inscriptions obligatoires auprès de la Librairie Les Modernes Renseignements Librairie Les Modernes 04 76 27 41 50 contact@lesmodernes.com

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14, rue Hébert, Grenoble

> Musée de la Résistance et de la Déportation

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En partenariat avec la Librairie Les Modernes

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Parcours museographique Le parcours du musée retrace les événements marquants de l’histoire locale, replacés dans le contexte historique français et mondial.

Six thèmes ont principalement été développés

Sa collection d’objets, photographies, documents audiovisuels et témoignages est mise en valeur par une muséographie qui mise sur la restitution de lieux ou d’ambiances. Émotion et réflexion sont ainsi tour à tour sollicitées.

1. L’entrée en Résistance, moment déterminant pour Grenoble. Peu de villes françaises font état d’un aussi large éventail de situations et de groupes dans lesquels naît la Résistance. 2. Les maquis et la place prépondérante qu’ils occupent dans l’Isère dès 1943. Tous communiquent par Grenoble appelée alors « capitale des maquis ». 3. La situation des Juifs à Grenoble et en Isère entre 1939 et 1945. 4. La répression qui frappe durement les responsables des principaux mouvements de la Résistance, notamment à la fin de l’année 1943 (lors de la « Saint Barthélemy grenobloise ») et la déportation, qui révèle la monstruosité de la logique nazie. 5. La Libération et le rôle du Comité Départemental de Libération Nationale issu de la réunion « Monaco », où les représentants de la Résistance décident d’unir leur action autour des valeurs républicaines. 6. L’actualité de l’action de Résistance enfin, face aux situations qui, ici et ailleurs, remettent en cause ses acquis.

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Chronologique, le parcours de la visite se décline selon les trois niveaux du musée Au rez-de-chaussée, une première séquence consacrée à la naissance et au déroulement du conflit mondial vécus depuis Grenoble et l’Isère. Événement marquant de cette période : la visite du Maréchal Pétain à Grenoble, le 19 mars 1941, dont un film vidéo amateur retrace les moments importants. Au premier étage, le visiteur se trouve transporté dans plusieurs milieux, différents et cloisonnés, où naît l’idée de la Résistance. Six univers sont reconstitués. Le visiteur traverse par exemple une rue de Grenoble, lieu de manifestations des étudiants et autres mouvements de jeunesse, la salle à manger de Marie Reynoard (responsable de la section iséroise « Combat »), le bureau de René Gosse, doyen de la Faculté des sciences de Grenoble (membre du Réseau « Marco Polo »)... etc. Le parcours continue avec une présentation des maquis de l’Isère, sur une carte en relief où apparaissent, à la commande du visiteur, les maquis, les sabotages, les parachutages... Au deuxième étage, le fil du temps reprend avec la présentation des événements tragiques qui marquent l’occupation allemande : collaboration, sabotages, répression et déportation. Un des moments forts du parcours : les trois portes des cellules aménagées par la Gestapo dans l’immeuble du 28, cours Berriat à Grenoble, chargées des inscriptions de ceux qui connurent ces cachots. Le parcours s’achève sur la Libération et la restauration des valeurs républicaines. Le dernier espace du parcours évoque l’universalité et l’intemporalité des valeurs de la Résistance. Grâce à une installation audiovisuelle originale et interactive, conçue dans un esprit pédagogique et didactique, cette ultime salle invite le visiteur à s’interroger sur des exemples issus de notre société et montre combien les attendus du programme du Conseil national de la Résistance de 1944 restent actuels.

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Informations pratiques Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère Maison des Droits de l’Homme

Ouverture

Visites guidées

Tous les jours sauf le mardi matin. Lundi - vendredi de 9 h à 18 h. Mardi de 13 h 30 à 18 h Samedi et dimanche de 10 h à 18 h (dès 9 h le samedi sur rendez-vous pour les groupes) Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre.

Pour les groupes scolaires sur réservation : 1 h : 46 g / 1 h 30 : 51 g / 2h : 56 g

L’entrée est gratuite

Accès

Tramway ligne A / bus : arrêt Verdun Tramway ligne C : arrêt Hôtel de Ville Parking : place de Verdun ou rue Hébert

Retrouvez l’actualité du musée sur Facebook

Pour les groupes sur réservation : 1 h : 84 g / 1 h 30 : 89 g / 2h : 95 g Visite guidée gratuite le premier dimanche de chaque mois à 14 h 30. Centre de documentation accessible à tous sur rendez-vous

Conception graphique Barelli/Gremeaux -Tragni / Crédits photographiques : MRDI, Yad Vashem, A-M. Mingat, J. Szister-Bismuth, Melisdjane, association P.M.H, DR

14, rue Hébert 38000 Grenoble Tél. 04 76 42 38 53 - Fax 04 76 42 55 89 www.resistance-en-isere.fr courriel : musee.resistance@cg38.fr


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