Resistances et Droits de l’Homme
Saison
2011/2012
1
Edito
Cette nouvelle saison du Musée de la Résistance et de la Déportation s’inscrit dans le cadre de l’Année de l’Italie en Isère souhaitée par le département dont la volonté est de pouvoir souligner la richesse des liens qui unissent les populations de notre territoire à celles de la péninsule. Ainsi, l’exposition Libertà ! nous rappelle notamment que notre département, fidèle à son histoire, fut un lieu de refuge pour un grand nombre d’exilés politiques fuyant l’Italie fasciste durant l’entredeux-guerres. Durant les années sombres, il doit aussi à sa population étrangère, en particulier transalpine, de nombreux engagements dans la Résistance. Autour de cette histoire et d’autres thèmes qui ont en commun de démontrer la nécessité d’être toujours vigilant dans notre combat pour les Droits de l’Homme, le Musée de la Résistance et de la Déportation poursuit l’organisation hors de ses murs, et ce, pour la quatrième année consécutive, des Jeudis du Parlement dont le succès ne se dément pas. Cette saison est aussi l’occasion d’initier une formule de programmation autour d’un nouveau calendrier dont les événements rassemblés ici constituent le premier temps avant qu’un second, estival celui-ci, ne lui succède pour permettre au public le plus large de profiter des activités du musée tout au long de l’année.
André Vallini, Sénateur de l’Isère, Président du Conseil général
2
Exposition temporaire
3
Exposition temporaire libertà
AntifAscistes et résistAnts itAliens en isére
Exposition présentée du 25 novembre 2011 au 21 mai 2012
! à t r e li b e xposition
du 25 novembre 2011 au 21 mai 2012
L’avènement du fascisme en Italie au début des années 1920 conduit des milliers de personnes à trouver refuge en France et en particulier en Isère. Elles ne représentent qu’une minorité au sein d’une masse de migrants italiens qui quittent alors leur pays pour des raisons économiques. Poursuivant la lutte, certains de ces exilés politiques s’engageront en France dans des organisations antifascistes telles que la LIDU (Ligue italienne des Droits de l’Homme) ou l’UPI (Union populaire italienne) dont la présence est attestée dans ce département. Au-delà de cette période, le Musée entend évoquer leur parcours durant la Deuxième Guerre mondiale et les relations qu’ils ont pu nouer avec la Résistance. Car si ces années sont notamment marquées en Isère par l’Occupation de l’armée italienne de novembre 1942 à septembre 1943, elles voient aussi l’engagement de nombreux Isérois d’origine transalpine dans la lutte pour le rétablissement des valeurs républicaines. Conception graphique Jean-Jacques Barelli
antifascistes et resistants italiens en isere
14 rue Hébert 38000 Grenoble 04 76 42 38 53 www.resistance-en-isere.fr
4
Grenoble, parc Philippeville, octobre 1940. Officiers de la commission d’armistice. Fonds Maurice Gautier, coll. MRDI
Grenoble, 1937. Participants du congrès régional des Jeunesses communistes. Coll. DR
5
Exposition temporaire
Grenoble, place Saint-André, 20-21 octobre 1934. Quelques-uns des participants du Congrès de la LIDU (Ligue italienne des droits de l’homme) Coll. DR
6
Les Jeudis du Parlement >
... et Les autres rendez-vous ...
7
Le Musee de la Resistance et de la Deportation presente
8
saison 4
Jeudis
du parlement
Palais du parlement > place Saint-AndrĂŠ Grenoble
Jeudi 3 novembre 2011
Jeudi 1er décembre 2011
18h30
18h30
PrésEntation d’ouvragE
sPEctaclE
La Résistance en Rhône-Alpes
Il se passe quelque chose de bizarre avec les rêves…
Rencontre avec Gil Emprin autour de son livre, publié aux éditions du Dauphiné Libéré, collection Les patrimoines.
Conception, mise en espace : Michal Laznovsky et Frederika Smetana. Univers sonore : Gilbert Gandil. Avec Philippe Vincenot, Pierre David-Cavaz, Frederika Smetana. Chant : Bertille Puissat, guitare : Jérôme Brajtman.
Une région-mémoire
En partenariat avec le Dauphiné Libéré
La « région » RhôneAlpes, qui a partiellement échappé au désastre militaire de 1940, est devenue au printemps 1944 un territoire où l’occupant allemand doit faire face à une insurrection quasi générale. Sans faire un mythe d’une « armée des ombres » qui ne pouvait rivaliser avec l’occupant sur le plan strictement militaire, il faut souligner son action majeure pour la Libération ; tout comme la force politique et symbolique de ses engagements divers qui ont régénéré la France en 1944. Grenoble, décorée de l’Ordre de la Libération, et Lyon, désignée «capitale de la Résistance», ont été les lieux de gestation de la Résistance. D’une poignée d’hommes et de femmes après l’invasion du pays, jusqu’aux nombreux participants aux combats de la Libération, c’est un grand mouvement et une lente évolution qui sont ici décrits, où les idées et leur diffusion sont aussi importantes que les faits, où les renseignements rassemblés et les sabotages discrets valent autant que les combats. Sans céder à la facilité du récit épique, Gil Emprin retrace en historien confirmé ce mouvement et son contexte, qui ont amené notre région à prendre une place insigne dans la Résistance nationale et lui ont valu l’honneur de compter sur son territoire et la capitale de la Résistance et celle des maquis.
En partenariat avec CAIRNS - Scènes obliques
Pendant la Seconde Guerre mondiale, de nombreux enfants, originaires de différents pays, ont été accueillis à la Maison d’Izieu. Les témoignages retraçant leurs parcours sont l’évocation d’une époque, des instantanés d’une mémoire vivante à raccrocher à notre histoire commune, celle qui a changé le visage de tout un continent. Ils sont aussi un héritage qui appartient à nos enfants.
9
Jeudis du parlement Jeudi 19 janvier 2012
Jeudi 9 février 2012
18h30
18h30
ProJEction-débat
Le cinéma néo-réaliste et la Résistance italienne L’exemple de Paisa de Roberto Rossellini Avec Olivier Forlin, historien, maître de conférences en histoire à l’Université de Grenoble. En partenariat avec l’ANACR - Isère dans le cadre des Rendez-vous de la Résistance
ProJEction-débat
1943, Le temps d’un répit Film documentaire d’André Waksman et Elena Bedei, (Monkey Bay, Vision Internationale, Blink Officina, 2010, 57 min). Avec André Waksman, réalisateur. En partenariat avec l’ANACR - Isère dans le cadre des Rendez-vous de la Résistance
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le cinéma italien connaît un important renouveau placé sous le signe du néo-réalisme. Étroitement liés au contexte historique de la guerre et à celui de l’Italie libérée, les films néo-réalistes proposent une représentation sociale de l’histoire récente ; ils contribuent aussi à forger une mémoire de la Résistance. Sorti en 1946, un des chefs-d’œuvre de l’école néo-réaliste, Paisa de Roberto Rossellini permettra de débattre des questions liées à l’Italie des années 1943-1945 et aux rapports étroits que le cinéma a alors entretenu avec l’histoire. Dans son dernier film documentaire, André Waksman s’attache à montrer un épisode mal connu de l’histoire de la région de Nice pendant les heures noires de la Seconde Guerre mondiale. En 1943, avant un « exode » forcé à travers les Alpes, un millier de juifs venus de toute l’Europe, traqués par le régime de Vichy, ont trouvé refuge non loin de Nice, à Saint-Martin-Vésubie, dans la zone d’occupation italienne. C’est ce constat insolite – une armée d’occupation qui protège une population occupée – qui a donné envie à André Waksman d’interroger témoins et historiens sur les raisons de gestes individuels et collectifs qui, à titre personnel, ont sauvé la vie. Dans ce documentaire, illustré par de nombreuses images d’archives, interviennent des historiens majeurs, comme Robert Paxton, Marie-Anne Matard-Bonucci, Davide Rodogno, Jean-Louis Panicacci et Alberto Cavaglion ainsi que des réfugiés et villageois des deux côtés des Alpes.
Palais du parlement > 10
Jeudi 15 mars 2012
Jeudi 29 mars 2012
18h30
18h30
sPEctaclE
Le procès Écrit et interprété par Claudie Rajon Accompagnement musical : Camille Perret, violoniste. Mise en lumière : Hélène Giraud En partenariat avec l’Association des Amis de la Fondation pour la mémoire de la Déportation et le Centre des arts du récit
« …ils sont là, impassibles, à peine souriants, l’air absent. Ces hommes qui ont écrit leur histoire de manière bien sanglante face à ceux qu’ils voulaient “autres, anonymes, déshumanisés”… et qui, pourtant, ont su résister… ». Claudie Rajon nous raconte une rencontre entre deux forces, entre ombre et lumière. Les mots sont simples, chuchotés à grand bruit et criés en murmure, la silhouette déterminée, dansante, pour mieux raconter cette page d’histoire, ce moment unique, ce procès qui fut le premier de l’humanité à dire où est le bien, où est le mal. Procès politique qui se réclame d’une justice forte, le procès de Nuremberg termine une trilogie que Claudie Rajon a commencé avec Là-Bas, Mémoire de Déportés et Quelques chose d’Elle.
PrésEntation d’ouvragE
Grenoble de l’Occupation à la Liberté Rencontre avec Imre Bóc à l’occasion de la sortie de son roman historique publié aux Presses universitaires de Grenoble, dans la collection Résistances. La présentation du livre sera précédée de la diffusion du film documentaire « Étrangers et nos frères pourtant… » Les FTP-MOI dans la Résistance grenobloise, un film documentaire de Claude Collin et Denis Cugnod, 1994, 26 min. En partenariat avec les Presses universitaires de Grenoble et l’ANACR - Isère dans le cadre des Rendez-vous de la Résistance
S’il se présente comme un « roman historique », la plupart des événements et des personnages qui apparaissent dans ce livre, relèvent de la réalité. Imre Bóc a été résistant à Grenoble dans les rangs de l’unité Liberté des Francs-tireurs et partisans de la Main d’œuvre immigrée. Dans ce livre, il évoque les semaines qui ont précédé et suivi la Libération de la ville. Il le fait avec beaucoup d’émotion, mais aussi sans le moindre angélisme, sans passer sous silence les oppositions qui ont existé entre les différentes organisations de Résistance, notamment à propos du Vercors. S’il évoque la joie immense de la Libération, il pointe aussi les désordres et la confusion qui ont régné. Il ne cache pas non plus la déception que provoque chez les résistants la reprise en main par les forces politiques traditionnelles. Ce qui fait vraiment la valeur de ce texte, c’est son authenticité et son respect de la complexité des situations d’alors, tout cela sans la moindre animosité ni amertume.
place Saint-André Grenoble 11
Les rendez-vous au musee Danse
Soiree etudiante
dimanche 8 janvier 2012
Mercredi 22 février 2012
16h/17h30
18h30
La Befana viene di notte con le scarpe tutte rotte...
Autour de l’exposition « Libertà ! Antifascistes et résistants italiens en Isère »
La Befana vient la nuit avec des chaussures cassées… par la Compagnie Pascoli À 16 h au Musée dauphinois À 17 h 30 au Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère Durée de chaque performance : 30 mn Renseignements Compagnie Pascoli ^: 04 76 96 75 29
Quelques notes d’une comptine aux échos lointains ont guidé Anne-Marie Pascoli vers un nouveau projet artistique. Ses pas foulent la terre de son enfance où s’élèvent les saveurs et les couleurs. Aux confins d’un univers bien plus vaste que son pays d’origine, les danseurs d’AnneMarie Pascoli voyagent sur des rives célébrées par les poètes. Cette aventure présentée au Musée dauphinois puis au Musée de la Résistance se déroulera en deux temps avec une double performance construite autour du personnage de La Befana. En Italie, durant la nuit précédant l’Épiphanie, La Befana dépose caramels et chocolats dans les chaussettes des enfants sages, les plus turbulents recevront du charbon…
Au Musée > 12
Débutant par une visite guidée de l’exposition, cette soirée se prolongera autour d’un buffet aux couleurs de l’Italie et avec la projection du film L’uomo che verrà de Giorgio Diritti.
L’uomo che verrà (L’homme qui viendra) Drame de Giorgio Diritti, Italie, 2009, 1h57. Avec Maya Sansa, Alba Rohrwacher, Claudio Casadio Grand Prix du Jury et Prix du public au Festival de Rome 2009, David de Donatello 2010 pour le Meilleur film. Hiver 1943-1944. L’Italie est coupée en deux depuis l’armistice signé en septembre par le Maréchal Badoglio. Dans les contreforts des Apennins, non loin de Bologne, vit une famille de paysans pauvres. Ils ont une fille de 8 ans, Martina, qui ne parle plus depuis la mort de son petit frère quelques années auparavant. Mais voilà que sa mère est de nouveau enceinte… Pendant ce temps, la vie devient de plus en plus difficile car la guerre approche, les Allemands et les fascistes reculent vers le nord devant l’irrésistible avancée des alliés. Dans la nuit du 28 au 29 septembre 1944, l’enfant va naître, tandis que les SS effectuent au même moment un ratissage sans précédent, qui restera dans l’histoire comme le massacre de Marzabotto. Une page dramatique de l’Histoire de l’Italie, que la réécriture sensible et poignante de Giorgio Diritti a su rendre universelle. En partenariat avec Un tramway nommé culture et Dolce Cinema Contact et réservations : bureau culture Université de Grenoble Tél. 04 56 52 85 22 / jeveuxdelaculture@grenoble-univ.fr
>
Colloque international Jeudi 10 mai 2012
Résistance et identité démocratique dans l’Italie et la France républicaines Colloque international dans le cadre de l’année de l’Italie en Isère avec les contributions de Leonardo Casalino (sous réserve), maître de conférences d’italien à l’Université de Grenoble, Olivier Forlin, maître de conférences en histoire à l’Université de Grenoble, Marie-Anne Matard-Bonucci, professeur d’histoire à l’Université de Grenoble, Gianni Perona, professeur d’histoire à l’Université de Turin, Gilles Vergnon, maître de conférences en histoire à l’Institut d’études politiques de Lyon, Éric Vial, professeur d’histoire à l’Université de Cergy-Pontoise, Olivier Wiewiorka, professeur d’histoire à l’École normale supérieure de Cachan. Organisé par le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère et le CRHIPA (Centre de recherche en histoire et histoire de l’art Italie Pays alpins)
En France comme en Italie, la référence à la Résistance a joué un rôle important dans la reconstruction de la démocratie. Celle-ci inspira les valeurs des nouvelles institutions républicaines de part et d’autre des Alpes tandis que des intellectuels et une classe politique nouvelle se référaient à son héritage pour reconstruire la vie politique et sociale sur des bases plus démocratiques. À travers ce colloque, on s’intéressera à la postérité de la Résistance dans la vie politique et intellectuelle italienne, au miroir de l’expérience française, moins d’un point de vue mémoriel – déjà amplement étudié – que sous l’angle de son impact et de ses usages politiques. Plusieurs thèmes seront ainsi abordés : • son poids dans les imaginaires politiques, notamment à gauche et à l’extrême-gauche • l’influence et la mobilisation des valeurs et de « l’éthique » de la Résistance dans les crises de la démocratie italienne • l’actualité des valeurs de la Résistance au début du XXIe siècle. Grenoble, la Bastille, 1943. Soldats italiens. Fonds Maurice Gautier, coll. MRDI
Au Palais du parlement 13
s s Cote cour e se u M r) e i L a n i s s ( en ple s s s s s s s Musiqnuceontre on s Re cti e j o r P tion s i s s o Exp s s s s s s À partir de mai 2012, découvrez la programmation estivale du Musée de la Résistance et de la Déportation de I’Isère
www.resistance-en-isere.fr
14
Jeune public
15
Jeune public du lundi 13 au vendredi 17 février 2012 de 14h à 16h
9/14 ans
Je vous écris… Stage d’écriture sur le thème de la correspondance, animé par Anne Jonas, auteur, et Pauline Gervasoni, graphiste. Tarif : 80 € par enfant
Mercredi 28 mars 2012 18h30
Depuis toujours, il y a dans le monde
des hommes et des femmes qui ont su dire NON à ce qui leur paraissait inacceptable… Rencontre-débat avec Murielle Szac autour de sa collection « Ceux qui ont dit non » aux Éditions Actes Sud Junior Dans le cadre du Printemps du Livre de Grenoble 2012 Entrée libre dans la limite des places disponibles Librairie Les Modernes : 6, rue Lakanal à Grenoble, 04 76 27 41 50 www.lesmodernes.com
Mercredi 4 avril 2012 de 14h à 16h
8/9 ans à 14 ans
Libertà ! Création d’une affiche antifasciste Atelier animé par Carole Barraud, graphiste Tarif: 20 € par enfant
Renseignements et inscriptions : Librairie Les Modernes, 04 76 27 41 50 contact@lesmodernes.com En partenariat avec la Librairie Les Modernes
Au Musée 16
à la librairie « Les Modernes »
parcours museographique
17
Parcours museographique Le parcours du Musée retrace les événements marquants de l’histoire locale, replacés dans le contexte historique français et mondial.
Six thèmes ont principalement été développés
Sa collection d’objets, photographies, documents audiovisuels et témoignages est mise en valeur par une muséographie qui mise sur la restitution de lieux ou d’ambiances. Émotion et réflexion sont ainsi tour à tour sollicitées.
1. l’entrée en résistance, moment déterminant pour Grenoble. Peu de villes françaises font état d’un aussi large éventail de situations et de groupes dans lesquels naît la Résistance. 2. les maquis et la place prépondérante qu’ils occupent dans l’Isère dès 1943. Tous communiquent par Grenoble appelée alors « capitale des maquis ». 3. la situation des Juifs à Grenoble et en Isère entre 1939 et 1945. 4. la répression qui frappe durement les responsables des principaux mouvements de la Résistance, notamment à la fin de l’année 1943 (lors de la « Saint Barthélemy grenobloise ») et la déportation, qui révèle la monstruosité de la logique nazie. 5. la libération et le rôle du Comité Départemental de Libération Nationale issu de la réunion « Monaco », où les représentants de la Résistance décident d’unir leur action autour des valeurs républicaines. 6. l’actualité de l’action de Résistance enfin, face aux situations qui, ici et ailleurs, remettent en cause ses acquis.
18
Chronologique, le parcours de la visite se décline selon les trois niveaux du Musée au rez-de-chaussée, une première séquence consacrée à la naissance et au déroulement du conflit mondial vécus depuis Grenoble et l’Isère. Événement marquant de cette période : la visite du Maréchal Pétain à Grenoble, le 19 mars 1941, dont un film vidéo amateur retrace les moments importants. au premier étage, le visiteur se trouve transporté dans plusieurs milieux, différents et cloisonnés, où naît l’idée de la Résistance. Six univers sont reconstitués. Le visiteur traverse par exemple une rue de Grenoble, lieu de manifestations des étudiants et autres mouvements de jeunesse, la salle à manger de Marie Reynoard (responsable de la section iséroise « Combat »), le bureau de René Gosse, doyen de la Faculté des sciences de Grenoble (membre du Réseau « Marco Polo »)... etc. Le parcours continue avec une présentation des maquis de l’Isère, sur une carte en relief où apparaissent, à la commande du visiteur, les maquis, les sabotages, les parachutages... au deuxième étage, le fil du temps reprend avec la présentation des événements tragiques qui marquent l’occupation allemande : collaboration, sabotages, répression et déportation. Un des moments forts du parcours : les trois portes des cellules aménagées par la Gestapo dans l’immeuble du 28, cours Berriat à Grenoble, chargées des inscriptions de ceux qui connurent ces cachots. Le parcours s’achève sur la Libération et la restauration des valeurs républicaines. Un espace évoque l’actualité des valeurs de la Résistance au nom desquelles des peuples continuent aujourd’hui encore à se battre.
19
Informations pratiques Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère Maison des Droits de l’Homme 14, rue Hébert 38000 Grenoble Tél. 04 76 42 38 53 Fax 04 76 42 55 89 musee.mdr@cg38.fr
Ouverture
Visites guidées
Tous les jours sauf le mardi matin. Lundi - vendredi de 9 h à 18 h. Mardi de 13 h 30 à 18 h Samedi et dimanche de 10 h à 18 h (dès 9 h le samedi sur rendez-vous pour les groupes) Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre.
Pour les groupes scolaires sur réservation : 1 h : 46 g / 1 h 30 : 51 g / 2h : 56 g
L’entrée est gratuite
Visite guidée gratuite le premier dimanche de chaque mois à 14 h 30.
Accès
Tramway ligne A / bus : arrêt Verdun Tramway ligne C : arrêt Hôtel de Ville Parking : place de Verdun ou rue Hébert
Retrouvez l’actualité du musée sur Facebook
Pour les groupes adultes sur réservation : 1 h : 84 g / 1 h 30 : 89 g / 2h : 95 g Centre de documentation accessible à tous sur rendez-vous
Conception graphique Barelli/Gremeaux -Tragni / Crédits photographiques : MRDI, Golem Théâtre, Claudie Rajon, Compagnie Pascoli, DR
www.resistance-en-isere.fr