M A G A Z I N E
P R O F E S S I O N N E L
D ’ I N F O R M A T I O N
M É D I C A L E
N° 43 - AVRIL 2012
YASMINE YASMIN NE BE BEN B BENGELOUN ENG NGELOUN NGE EL , Directeur Général des laboratoires MSD Maroc.
Dispensé de timbrage, Autorisation n° 1397 - www.doctinews.com
« Les pays les plus à même d’attirer un groupe pharmaceutique tel que MSD sont ceux qui intègrent le progrès thérapeutique dans le développement de leur pôle santé. »
CATARACTE
UNE CHIRURGIE SÛRE POUR RECOUVRER LA VUE FONDAMENTAUX PRÉDISPOSITION GÉNÉTIQUE À LA TUBERCULOSE MIEUX COMPRENDRE POUR ÉLABORER DE NOUVELLES STRATÉGIES
FORMULAIRE DE NOTIFICATION DES ÉVÈNEMENTS INDÉSIRABLES PAGE 71
Editorial
03
INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE
TOUTE SITUATION DIFFICILE EST SOURCE D’INNOVATION
A
ujourd’hui, rien ne permettra d’aller à l’encontre des changements !
Les années glorieuses de l’industrie pharmaceutique, grâce notamment aux succès de sa recherche, semblent révolues. Réglementation, concurrence, crise de confiance… les bouleversements imposés à ce secteur sont désormais profonds et difficiles. À partir de cette situation délicate, comment créer des opportunités d’évolution pour améliorer l’image de cette industrie en se positionnant en tant que partenaire de référence des institutions, comme des professionnels de santé favorables à une industrie et à une santé durables ? Comment réconcilier objectifs économiques et mission de santé ? Comment valoriser les expertises uniques de l’industrie pharmaceutique qu’elle n’a pas suffisamment su partager ? Le temps des questions pourrait vite toucher à son terme. Innover, développer sa capacité à s’adapter et à conduire le changement deviennent une évidente nécessité. Les laboratoires pharmaceutiques devraient ainsi opter pour des décisions stratégiques, tout particulièrement en matière de communication, leur grande oubliée ! Etant « un domaine où il y a beaucoup de flou », une première approche dans cette optique consisterait en effet à réaliser une étude sur la perception de l’industrie pharmaceutique par le grand public au Maroc. Ce sondage viendrait combler une lacune de taille, en matière d’information, à propos d’un secteur qui suscite chez nous de plus en plus de débats et de polémiques : promotion du marché des génériques, généralisation de la couverture médicale, rapport parlementaire sur le prix des médicaments, rapport sur la concurrentiabilité … Inédite au Maroc, une telle initiative aurait pour finalité de mettre l’accent sur la nécessité pour les industriels des produits pharmaceutiques de dire enfin ce qu’ils sont, ce qu’ils font, et de les confronter au regard des citoyens, censés être au centre de leurs préoccupations. Cette véritable photographie de l’état de l’industrie à destination de l’opinion publique servirait notamment d’outil pour orienter la stratégie de communication à adopter par les professionnels de ce secteur clé. Elle serait également à la base de toute recommandation à émettre en vue de créer une identité collective des entreprises du médicament et d’organiser des discussions régulières avec toutes les parties concernées pour essayer d’identifier les attentes de la société marocaine concernant le médicament. Bien plus que cela, la démarche pourrait même définir les grands axes d’une politique du médicament efficiente, tout en donnant plus de visibilité à l’engagement scientifique et social des compagnies pharmaceutiques et en accroissant leur notoriété, autre grande oubliée de ces entreprises !
LA COMMUNICATION EST UNE GRANDE OUBLIÉE DES LABORATOIRES PHARMACEUTIQUES AU MOMENT MÊME OÙ LE SECTEUR SUSCITE POLÉMIQUES ET DÉBATS. Par Ismaïl BERRADA
4
Sommaire
60
INTERVIEW 60 YASMINE BENGELOUN, Directeur Général des laboratoires MSD Maroc
INTERVIEW
FONDAMENTAUX 28 PRÉDISPOSITION GÉNÉTIQUE À LA TUBERCULOSE Mieux comprendre pour élaborer de nouvelles stratégies
ALTERNATIVE 68 HOMÉOPATHIE Le grand pouvoir des petites doses
INSTITUTIONNEL 64 CERTIFICAT DE COMPLAISANCE ET CORRUPTION Les dispositions de la loi
SPÉCIAL 40 OFFICINE EXPO 2012 Une édition qui gagne en professionnalisme
52 DOSSIER CATARACTE
28
Une chirurgie sûre pour recouvrer la vue PRÉDISPOSITION GÉNÉTIQUE À LA TUBERCULOSE
PHARMACOVIGILANCE 70 RISQUE MÉDICAMENTEUX Les facteurs contributifs
FLASH SANTÉ 10 MALADIES LYSOSOMALES Création d’un comité marocain
UNIVERS PHARMA 36 CONGRÈS SMSM Au cœur des débats, l’accessibilité aux médicaments
GLOSSAIRE 50 ANTIINFLAMMATOIRES NON STEROÏDIENS PAR VOIE LOCALE
68
SÉLECTION HOMÉOPATHIE
72 LIVREMOI.MA Première librairie marocaine en ligne Directeur de publication et de la rédaction, Ismaïl BERRADA - Consultante à la Rédaction, Maria MOUMINE - Rédactrice en chef, Corinne LANGEVIN - Journalistes, Elise RODRIGUEZ et Chafik ETTOUBAJI - Secrétaire de rédaction, Amina LAHRICHI Design et infographie, Yassir EL HABBI - Direction commerciale, A. BERRADA - Chef de publicité, Leila BAHAR Impression, Idéale - DOCTINEWS est édité par Prestige diffusion, 81, avenue Mers Sultan, 5e étage, CP 20100, Casablanca. Tél. : +212 5 22 27 40 46/69 - Fax : +212 5 22 27 40 32 - E-mail : contact@doctinews.com - Site : www.doctinews.com Dossier de presse : 08/22 - Dépôt légal : 2008 PE0049 - ISSN : 2028 00 92 - DOCTINEWS est tiré à 25.000 exemplaires
M A G A Z I N E P R O F E S S I O N N E L D ’ I N F O R M AT I O N M É D I C A L E
®
ONIFINE Terbinafine
LE VEL N N O U TAT IO SEN
PRE
COMPOSITION: Principe actif : Terbinafine sous forme de chlorhydrate… 1g Excipients Cétomacrogol 1000, Propyléneglycol, Ethanol à 96%, Eau purifiée… q.s.p 100g FORMES ET PRESENTATIONS : Solution pour pulvérisation cutanée.Flacon de 30 ml avec dispositif de pulvérisation. INDICATIONS THERAPEUTIQUES: ONIFINE® 1% Solution est indiqué dans le traitement:• Dermatophyties cutanées • dermatophyties de la peau glabre • intertrigos génitaux et cruraux • intertrigos interdigito-plantaires • Pityriasis versicolor. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION: Posologie Une à deux applications par jour pendant une semaine selon le champignon en cause :Dans le cas des dermatophytes: 1 application par jour pendant une semaine. Dans le cas du pityriasis versicolor: 2 applications par jour pendant une semaine.Mode d’administration :Voie cutanée Appliquer ONIFINE® 1% Solution 1 à 2 fois par jour selon l’indication. Après avoir nettoyé soigneusement et séché la zone concernée, appliquer une quantité suffisante de produit afin que toute la peau lésée et la zone périphérique soient recouvertes et traitées. DANS TOUS LES CAS SE CONFORMER STRICTEMENT A L’ORDONNANCE DE VOTRE MEDECIN.CONTREINDICATIONS: Hypersensibilité connue à la terbinafine ou à l'un des excipients. En l’absence de données de sécurité et d'efficacité suffisantes l'utilisation de ONIFINE® 1% Solution n'est pas recommandée chez l'enfant. EN CAS DE DOUTE NE PAS HESITER A DEMANDER L’AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN. MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS D’EMPLOI :• ONIFINE® 1% Solution est limitée à l'usage externe. •ONIFINE® 1% Solution doit être utilisée avec précaution sur les lésions qui pourraient être irritées par l'alcool. • Ce produit peut être irritant pour les yeux ; en cas de contact accidentel avec les yeux, rincer abondamment les yeux avec l'eau courante.• ONIFINE® 1% Solution doit être tenue hors de la portée des enfants.• En cas d'inhalation accidentelle, consulter un médecin si des symptômes se développent et persistent.• Ne pas appliquer sur le visage.• En raison de la présence de propylène glycol, ce médicament peut provoquer un eczéma de contact. GROSSESSE ET ALLAITEMENT Grossesse L’utilisation d’ONIFINE® 1% Solution ne doit pas être envisagée pendant la grossesse qu’en cas de nécessité.Allaitement ONIFINE® 1% Solution ne doit pas être utilisée pendant l’allaitement. Les nourrissons ne doivent en aucun cas être mis en contact avec la peau traitée incluant les seins.EN CAS DE DOUTE NE PAS HESITER A DEMANDER L’AVIS DE VOTRE MEDECIN TRAITANT OU DE VOTRE PHARMACIEN. EFFETS INDESIRABLES :Occasionnellement, un érythème, des démangeaisons ou des sensations de picotement ont été observés au site d’application : cependant, ces symptômes peu sévères ont rarement entraîné un arrêt du traitement. Ces symptômes doivent être différenciés des réactions allergiques telles que prurit, éruption cutanée, éruption bulleuse et urticarienne qui, bien que rares, imposent l’arrêt du traitement. En raison de la présence d’alcool, risque de réactions allergiques locales.IL EST CONSEILLE DE MENTIONNER TOUT EFFET INDESIRABLE A VOTRE MEDECIN OU A VOTRE PHARMACIEN . INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :Afin d’éviter d’eventuelles interactions entre plusieurs médicaments, il faut signaler systématiquement tout autre traitement en cours à votre medecin ou à votre pharmacien. SURDOSAGE: Aucun signe de surdosage n'a été observé à ce jour avec ONIFINE® 1% Solution. Cependant, une ingestion accidentelle de ONIFINE® 1% Solution pourrait entraîner des effets indésirables similaires à ceux observés avec un surdosage de ONIFINE comprimé tels que céphalées, nausées, douleurs gastriques et vertiges, En cas de surdosage, contacter le Centre Anti-Poison du Maroc (05 37 68 64 64).CONSERVATION: A conserver à une température ne dépassant pas 25°C Ne pas mettre au réfrigérateur. Ne pas congeler. Après la première ouverture, ne pas conserver au-delà de 12 semaines. Ne laisser ni à la portée ni à la vue des enfants. Tableau C (Liste II)Janvier 2011
Fabriqué et distribué par: LABORATOIRES PHARMACEUTICAL INSTITUTE BP 4491 – 12100 Ain El Aouda - MAROC PHARMACIEN RESPONSABLE : Maria SEDRATI
6
Flash Santé Dr Moulay Saïd AFIF, ex-Président de l’ACPP.
BAISSE DES PRIX DES VACCINS
UNE INITIATIVE À ACCOMPAGNER
En marge du 29e Congrès national de la Société marocaine des sciences médicales (SMSM) tenu les 9 et 10 mars derniers à Casablanca, le Dr Moulay Saïd Afif, ex-président de l’Association casablancaise des pédiatres privés, s’est exprimé sur la baisse des prix des vaccins. Le Dr Moulay Saïd Afif salue l’effort colossal du ministère de la Santé car, aujourd’hui, le Programme national d’immunisation marocain n’a rien à envier à celui des pays développés,
tout cela pour le bien de l’enfant marocain et dans un esprit d’équité. « Le Maroc est un pays en voie de développement qui axe sa politique de santé sur la prévention. Dans ce cadre, la vaccination a été l’objet de plusieurs actions car elle participe à la diminution de la mortalité infantile et maternelle et de la morbidité », explique le pédiatre. Alors que l’ensemble des professionnels de la santé débat de questions telles que le juste prix des médicaments et l’accessibilité de ces derniers, certaines multinationales, conscientes de la nécessité de s’adapter au pouvoir d’achat de la population marocaine, ont pris la décision de revoir à la baisse les prix de plusieurs vaccins. Une initiative bénéfique selon le Docteur Moulay Said Afif. « La baisse des prix des vaccins les rend plus accessibles et c’est une bonne chose. Néanmoins, la diminution du prix du vaccin doit s’accompagner d’une aug-
mentation du taux de remboursement des caisses d’assurance. » Cette mesure aurait pour objectif d’augmenter de 30 000 à 200 000 le nombre d’enfants vaccinés dans le secteur privé et permettrait d’alléger la charge de l’Etat qui continue à délivrer gratuitement les vaccins dans les centres de santé publics à toutes les personnes qui se présentent. « Il faut en premier lieu une concertation entre les professionnels de santé, les pharmaciens, les producteurs de vaccins et les caisses d’assurance pour que les vaccins soient remboursés à 100 %. Le deuxième axe concerne la sensibilisation et la communication », ajoute le spécialiste. « Car de nombreux patients ne connaissent pas leur droit au remboursement, ni dans quelles mesures ils peuvent le faire valoir. Les informer fait partie de notre travail. » Cette première initiative des laboratoires est donc à saluer et à accompagner pour améliorer encore le système de santé et l’accès aux soins pour tous.
BIOTECHNOLOGIE MICROBIENNE
BIENTÔT UN PORTAIL DÉDIÉ À LA RECHERCHE Valoriser la production, la transformation, l’utilisation des biomolécules et la mise en évidence de leurs applications dans les différents domaines socio-économiques a été l’objectif du 3e Colloque international de biotechnologie microbienne qui s’est déroulé du 15 au 17 mars derniers, à Tanger. Plus de 200 chercheurs, venus de différents pays, notamment de Tunisie, France, Turquie, Espagne et Angleterre, ont pris part à cet événement organisé par l’équipe de Recherche en biotechnologie et génie des biomolécules (ERBGB) de
la Faculté des sciences et techniques de Tanger et l’Association marocaine de microbiologie, en collaboration avec l’Académie régionale de l’éducation, de formation dans la Région Tanger-Tétouan. Ils ont pu consulter près de 220 communications relatives à la valorisation des biomolécules dans le domaine de la santé, de l’agroalimentaire, du cosmétique, de l’environnement et de l’innovation technologique, ce qui a contribué à enrichir les débats. « Ce congrès a permis aux chercheurs marocains de tisser des liens avec leurs homologues
étrangers dans la perspective d’établir des partenariats durables dans le domaine de la recherche sur la biotechnologie microbienne », a expliqué le Pr Amin Laglaoui, microbiologiste et coordinateur de ce colloque. « Un portail numérique sera d’ailleurs mis à la disposition des participants et des adhérents de l’Association marocaine de microbiologie pour leur permettre d’échanger des informations sur les travaux de recherche en cours ainsi que sur les résultats les plus récents en matière de recherche sur les biomolécules », a-t-il ajouté.
Flash Santé
7
8
Dr Fouzia KADIRI, Chef du Service ORL et Responsable du Centre du Sommeil au CH Mohammed V de Casablanca.
Flash Santé
CANCER DE LA PROSTATE
SAISIR LA FENÊTRE DE CURABILITÉ
Pr Abdennabi JOUAL, Urologue et président de l’Association marocaine d’urologie.
« Tout cancer de la prostate passe par trois phases, une première phase durant laquelle il est curable, mais indétectable, une deuxième phase où il est curable et détectable, et enfin une phase durant laquelle il devient incurable et, bien sûr, détectable. La deuxième
phase, appelée fenêtre de curabilité, qui dure en moyenne de 1 à 3 ans est la plus propice au dépistage. » Ces informations, fournies par le Pr Mouaad Nouri, urologue à Marrakech, lors de la journée de formation consacrée au dépistage du cancer de la prostate le 10 mars dernier, montrent à quel point le dépistage précoce est essentiel. D’autant qu’au Maroc, ce cancer est le premier cancer de l’homme âgé de plus de 50 ans et la deuxième cause de mortalité masculine par cancer après celui du poumon. « Le médecin généraliste joue un rôle très important dans le diagnostic précoce du cancer de la prostate, dans le suivi postthérapeutique et la sensibilisation du patient aux risques de ce cancer », a affirmé le Pr Abdennabi Joual, urologue et président de l’Association marocaine d’urologie, organisatrice de cet événement destiné aux professionnels de la santé. Le dépistage est basé sur le toucher rectal et le dosage du taux de PSA (une protéine produite par la prostate). « L’objectif du toucher rectal est de repérer un nodule, une irrégularité ou une zone dure dans la prostate. Il permet de détecter 15 % des cancers de la prostate alors que le taux de PSA du patient est normal. D’où l’intérêt d’associer toucher rectal et dosage de PSA au cours du diagnostic qui sera confirmé par une biopsie », a indiqué le Dr Hamid Fekkak, urologue à Casablanca. Le dépistage est recommandé pour les patients dès 50 ans, âge à partir duquel le risque de développer ce type de cancer augmente significativement. Il sera réalisé plus tôt si le patient présente une prédisposition génétique.
LE RÉGIME D’ASSISTANCE MÉDICALE
OFFICIELLEMENT GÉNÉRALISÉ LE 13 MARS Grâce à la généralisation du Ramed (Régime d’Assistance Médicale), lancée le 13 mars dernier, 8,5 millions de personnes vont pouvoir bénéficier d’une couverture médicale. Le dispositif concerne 28 % de la population dont 4 millions de bénéficiaires estimés en situation de pauvreté absolue et 4,5 millions estimés en situation précaire. Cent mille personnes, relevant des centres de protection sociale, des établissements pénitentiaires ou parrainées par l’Etat… sont par ailleurs considérées comme bénéficiaires légaux. « Le ministère de la Santé a appliqué, dès le départ, le principe de la graduation, ce qui est nécessaire pour fournir des services disponibles en parallèle avec les efforts successifs visant à relever le niveau des soins, que ce soit en qualité ou en quantité, à assurer une distribution équitable et améliorer la
qualité des services afin de réduire la disparité entre les services garantis et ceux existant déjà sur le terrain », a expliqué le Pr El Houssaine Louardi, ministre de la Santé, lors de la conférence de presse organisée à l’occasion du lancement du Ramed. Le coût du dispositif est évalué à 2,7 milliards de dirhams par an. La cotisation annuelle de 120 dirhams par an (sans excéder 600 dirhams par famille) acquittée par la catégorie de bénéficiaires considérée comme « pauvres relatifs » devrait financer environ 19 % du régime ; 75 % seront pris en charge par l’Etat et 6 % seront assurés par les communes locales (à raison de 40 dirhams par bénéficiaire considéré comme « pauvre absolu »). Le centre de santé de rattachement, inscrit sur une carte d’une validité de trois ans, sera le passage obligé pour ouvrir
droit aux prestations, exception faite des cas urgents directement pris en charge à l’hôpital. Pour obtenir sa carte, délivrée dans un délai de trois mois, le demandeur doit remplir un formulaire téléchargeable sur le site Internet www.ramed.ma ou auprès des caïdats, des pachaliks non découpés en annexes administratives et des annexes administratives et fournir les documents demandés. Au cours de cet intervalle de trois mois, il pourra tout de même bénéficier de soins d’urgence, si nécessaire. Selon le Pr Louardi, « ce régime donnera certainement une nouvelle pulsion dans la prise en charge des bénéficiaires. Cela dépendra de son efficacité, de son homogénéité avec l’Assurance maladie obligatoire, et ce dans le cadre du système de couverture sanitaire ». Pour en savoir plus : www.ramed.ma
Flash Santé
9
Flash Santé
10
MALADIES LYSOSOMALES
CRÉATION D’UN COMITÉ MAROCAIN Pour faciliter le diagnostic, la prise en charge et aider les malades à accéder aux traitements, un groupe de professionnels de la santé a créé, en décembre dernier, le comité des maladies lysosomales. Ces maladies rares et graves sont liées à un déficit enzymatique secondaire à la mutation d’un gène. Quatre d’entre elles peuvent être traitées au Maroc (7 le sont dans le monde sur les 50 maladies recensées), des traitements certes coûteux, mais qui, lorsqu’ils sont administrés de façon précoce, modifient l’évolution naturelle de ces maladies et évite des complications graves. Réuni le 9 mars dernier, ce comité, présidé par le Pr Habiba Hadj Khalifa et composé de 15 membres, s’attache, dans un premier temps, à dresser un état des lieux des maladies lysosomales
Le Pr Habiba HADJ KHALIFA, au centre, préside le comité des maladies lysosomales.
au Maroc, à en établir un registre national, à créer des unités spécialisées dans leur prise en charge au sein de chaque centre
hospitalier universitaire du Maroc et à consacrer une partie de ses activités à la formation continue des pédiatres.
CONGRÈS DE NÉPHROLOGIE
DÉBATS ET FORMATION CONTINUE « Organisé depuis l’année 2004, le Congrès maghrébin a su devenir au fil des trois éditions précédentes un espace incontournable de rencontre entre les professionnels de néphrologie de notre région et un moment d’échanges et de confrontations des expériences de nos équipes respectives », a déclaré le Dr Ghislaine Medkouri, secrétaire générale de la Société marocaine de néphrologie, concernant le 4e congrès
maghrébin et le 10e congrès national de néphrologie, tenus les 15, 16 et 17 mars derniers à Marrakech. Organisé sous le patronage du ministre de la Santé, l’événement a réuni 450 experts autour de plusieurs thématiques telles que les nouveautés dans la prise en charge de l’insuffisance rénale aiguë, les maladies glomérulaires, l’approche qualité en dialyse, le rein et
l’athérosclérose et la transplantation rénale. Cette 4e édition a été marquée par l’institutionnalisation d’une session de formation médicale continue, sous forme de trois ateliers consacrés pour cette première fois à la prise en charge des infections urinaires, à l’individualisation du bain de dialyse et aux troubles minéraux et osseux survenant au cours de la maladie rénale chronique.
LUTTE CONTRE LE GLAUCOME
LA POPULATION DIABÉTIQUE CIBLÉE « La population diabétique constitue une cible prioritaire pour notre association car elle présente un risque élevé de développer le glaucome », explique le Dr Mohamed Ezzouhairi, président de l’Association marocaine contre le glaucome (AMG). Cette pathologie oculaire entraîne des dommages progressifs du nerf optique et peut aboutir à la cécité lorsqu’elle n’est pas prise en charge. Afin de sensibiliser les diabétiques sur l’importance du dépistage du glaucome et dans le cadre de la semaine mondiale du glaucome (11 au 17 mars 2012), une caravane médicale permanente a été lancée le 11
mars dernier à Casablanca. « Elle sillonnera toutes les régions du Maroc et sera dotée d’appareils high-tech qui permettront d’examiner le fond de l’œil sans dilatation, et donc sans que la présence effective d’un ophtalmologiste sur les lieux ne soit nécessaire », explique le Dr Ezzouhairi. Les examens seront réalisés par des techniciens formés à la manipulation de ce type d’appareils. Les résultats obtenus seront enregistrés sur CD puis transmis aux médecins via Internet pour le diagnostic. Cette caravane s’adresse essentiellement aux patients démunis qui pourront profiter gratuitement de ses services. « Nous avons
contacté le tissu associatif des différentes régions du Royaume pour cibler les populations les plus démunies qui pourront bénéficier des examens proposés par notre caravane », affirme le Dr Ezzouhairi. L’AMG prévoit en outre d’ouvrir d’ici quelques mois un centre social d’ophtalmologie à Casablanca, fruit d’un partenariat avec l’Initiative nationale de développement humain (INDH), la Fondation internationale du Lions club, et la Préfecture de Ben Msik. Cette nouvelle structure médicale sera dédiée au traitement et au suivi des diabétiques et glaucomateux nécessiteux.
Flash Santé
11
Flash Santé
12
COL DE L’UTÉRUS
Pr Mustafa BENHESSOU, Gynécologue obstétricien.
PRÉVENIR UN CANCER SILENCIEUX « Plus de 65 % de nos patientes atteintes d’un cancer du col ne bénéficient plus que d’un traitement palliatif », a indiqué le Pr Mustafa Benhessou, gynécologue obstétricien, lors d’une campagne de sensibilisation organisée le 8 mars dernier à l’occasion de la Journée de la femme. Un chiffre inquiétant qui rappelle la gravité de ce cancer dit silencieux. Les symptômes (métrorragies, leucorrhées, douleurs et signes de compression) n’apparaissent en effet qu’à un stade avancé et « rares sont les femmes qui consultent dans les 6 mois après l’apparition des premiers symptômes », a expliqué le Pr Mahjoub Ghazli. Pourtant, « ce cancer a une histoire naturelle lente, codifiée et précise, qui permet de dépister des lésions précancéreuses, chose impossible pour le cancer du sein, par exemple », a souligné le gynécologue obstétricien. La maladie peut donc être évitée à 100 %, grâce au frottis cervico-vaginal qui propose un dépistage simple,
non douloureux et peu coûteux. «Toute femme, quel que soit son âge, son statut ou sa parité, dès qu’elle a des rapports sexuels, doit faire cet examen régulièrement », tel a été le message lancé au cours de cette manifestation organisée par l’Association des étudiants et des médecins de la faculté de médecine de Casablanca, en partenariat avec l’Association planète maman bébé. D’autre part, parmi les facteurs de risque de ce cancer (multiparité, âge précoce du premier rapport ou de la première grossesse, contraception orale à long terme et tabac), les chercheurs se sont intéressés à la présence systématique de virus HPV (human papillomarivus) sous différentes formes, à plus ou moins hauts risques. Un vaccin, désormais disponible et « recommandé aux jeunes filles, afin de les protéger des infections à papillomavirus humain et de réduire la transmission du HPV », pourrait s’inscrire dans la politique nationale de prévention.
MICRO-NUTRITION
RÔLE DES COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES « La beauté par la nutrition est une philosophie de vie, une nouvelle approche qui permet de changer progressivement sa façon de s’alimenter, d’acheter et d’utiliser les produits cosmétiques », a affirmé Gaëlle Berbineau, directrice de l’activité Consumer Healthcare (CHC) au sein de Sanofi-Aventis Maroc, lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation de la gamme Oenobiol® minceur, le 20 mars dernier. Lancée en mai 2011 au Maroc, la marque, leader en compléments alimentaires en France, développe aujourd’hui une gamme destinée à la minceur globale et ciblée (Oenobiol® Topslim, Remodelant® et Aquadrainant®), afin d’asseoir son référencement dans les pharmacies et parapharmacies marocaines, et de recruter un nouveau public de consommatrices. « Les micronutriments sont des éléments naturels qui sont normalement présents dans notre alimentation, et qui aident les aliments à être assimilés, transformés et réutilisés correctement par notre corps. Ils doivent systématiquement être prescrits pendant un régime, pour éviter les carences », a expliqué le Dr Asmaa Bennis, médecin nutritionniste, avant de décrire les bienfaits du thé vert, des extraits de pépin de raisin, du guarana, de la caféine ou du chrome. « Dans une approche globale, la micronutrition supplémente et contribue, en parallèle à la macronutrition et à un environnement équilibré, à prendre en charge correctement la santé, le bien-être et l’apparence. »
Le
organise l formations f i en 2012 les en Hypnose suivantes :
I -STAGE D’AUTO – HYPNOSE ENERGETIQUE 28 & 29 Avril 2012 à Casablanca INTERVENANT : DR JEAN BECCHIO Président fondateur de l’Association Française d’Hypnose Médicale
II- FORMATION EN HYPNOSE MEDICALE CERTIFICATION D’HYPNOPRATICIEN Ier CYCLE 21-22 -23 Septembre 2012 & 12-13 -14 Octobre 2012 à Casablanca Le 1er cycle d’hypnose médicale comprend 42 heures de cours théoriques et pratiques qui permettent d’acquérir et d’utiliser la technique hypnotique dans la plupart de ses indications : ( douleur aigüe ou chronique, anxiété et dépression, phobies, addictions, préparation mentale des sportifs, troubles fonctionnels digestifs, énurésie, acouphènes ….) INTERVENANTS : DR JEAN BECCHIO & DR PIERRE LELONG Renseignements et Inscriptions : Dr NCIRI Myriam - Hypno thérapeute Email : cabinetesculape@gmail.com HYPERLINK : «http://www.esculape.ma» www.esculape.ma Tèl : 05 22 39 87 22 / 06 61 13 43 16
0802 0000 82
Flash Santé
13
« Wafabail est à l’écoute de mes besoins comme je le suis avec mes patients »
NOTRE ENGAGEMENT : L’ÉCOUTE Un interlocuteur unique Nous savons que la clé de votre réussite est d’apporter les bonnes réponses aux attentes de vos clients. C’est pourquoi chez Wafabail, nous nous engageons à mettre à votre disposition un interlocuteur unique qui sera à l’écoute de vos besoins, à vous répondre sous 48 heures, dès réception de votre dossier complet et à vous expliquer de manière claire et transparente tout le processus de financement de votre investissement. WAFABAIL, INVESTISSEZ EN TOUTE CONFIANCE.
Wafabail - Société anonyme au capital de 150 000 000 DH. Siège social : 5, boulevard Abdelmoumen, 20100 Casablanca. Agréée en vertu de l’arrêté n° 1220-96 du 19/06/1996. RC 35 763.
Filiale du groupe Attijariwafa bank
Flash Santé
14
LA RECHERCHE CLINIQUE
DANS L’ATTENTE D’UNE LOI « La recherche clinique est un pôle important avec une évolution tout à fait remarquable, mais une évolution qui reste insuffisante compte tenu du potentiel, comparativement aux Etats-Unis, aux pays européens et à certains pays d’Afrique comme la Tunisie, l’Egypte et l’Afrique du Sud », a déclaré le professeur Chakib Nejjari, responsable du laboratoire d’épidémiologie et de recherche clinique de Fès, le 16 mars dernier, à l’occasion d’une rencontre de réflexion intitulée « Recherche clinique. Etat des lieux et perspectives au Maroc ». Un secteur qui, selon le professeur de biologie clinique, doit être valorisé pour le béné-
Pr Chakib NEJJARI, Responsable du laboratoire d’épidémiologie et de recherche clinique de Fès.
fice direct qu’il apporte aux patients. « Il faut insister sur la formation initiale et continue des médecins et chercheurs. Il faut que les recommandations internationales continuent d’être appliquées dans le Royaume. Et il faut un cadre législatif propre au Maroc. » Un travail de fond a déjà été effectué par des experts marocains pour la création d’une loi, pas encore ratifiée, qui va permettre de réglementer le secteur et de protéger le patient. « Ce n’est qu’une question de temps », assure le professeur Nejjari, « mais sans cette loi, la recherche ne fonctionne pas, elle ne peut pas s’organiser, se développer comme elle le devrait. Il faut lui donner les moyens d’évoluer ».
FONDATION OMAR TAZI
MICRONUTRIMENTS
VISITE DE SOLIDARITÉ AU CENTRE SOCIAL DE TIT MELLIL
THÈME D’UNE JOURNÉE SCIENTIFIQUE EN MAI
Les 600 pensionnaires du Centre social de Tit Mellil ont accueilli le 10 mars dernier les membres de la Fondation Omar Tazi des Oeuvres sociales et humanitaires et le personnel des laboratoires Sothema. Cette visite, marquée par la présence de Lamia Tazi, directrice générale de Sothema et présidente de la Fondation Omar Tazi, a permis de découvrir le quotidien des pensionnaires de ce centre qui accueille aussi bien les personnes âgées que les enfants en détresse. Un déjeuner collectif a été organisé, offrant aux participants l’opportunité de partager
des moments d’une rare intensité avec les pensionnaires. Au cours de cette visite, le personnel de Sothema a distribué des dons en nature, notamment des vêtements, fruits d’une collecte organisée au sein des laboratoires Sothema. L’association Bayti, contactée par le personnel du laboratoire au terme de cette journée, a par ailleurs accepté de prendre en charge 4 des 11 enfants du centre de Tit Mellil, âgés entre 6 et 14 ans et les participants se sont engagés à aider les 7 autres enfants à trouver d’autres établissements d’accueil.
L’Ecole supérieure de Nutrition Sup’Santé organise la 4e édition de sa journée scientifique de nutrition sous le thème des micronutriments. Les débats porteront notamment sur l’implication des micronutriments dans certaines pathologies avec une mise à jour des connaissances dans ce domaine. Trois sessions sont programmées pour la journée du 5 mai. La première traitera des micronutriments et pathologie, la deuxième sera axée sur les compléments alimentaires. Enfin, la troisième session, sous forme d’atelier, portera sur la prise en charge diététique des pathologies digestives de l’enfant. Pour en savoir plus, www.supsante.ma.
VAINCRE L’AUTISME
LES ASSOCIATIONS EN CAMPAGNE En France, le titre de grande cause nationale 2012 a été attribué à l’autisme et l’association Vaincre l’autisme a baptisé l’année 2012 « année de l’autisme ». Elle a déployé, en conséquence, un calendrier d’actions fourni qui concerne également son antenne marocaine. À partir du 2 avril, date de la journée mondiale de l’autisme, Vaincre l’autisme Maroc lance en effet une campagne médiatique à travers le Royaume, ponctuée d’actions de sensibilisation, de rencontres entre
parents et psychiatres et de journées de réflexion. Le Collectif Autisme Maroc, qui regroupe aujourd’hui 23 associations marocaines, consacrera également deux journées de sensibilisation pour aborder certains thèmes tels que le dépistage précoce -notamment grâce à la formation des professionnels pour un diagnostic rapide-, la prise en charge adaptée avec les traitements éducatifs et l’insertion des enfants en milieu scolaire, et le déve-
loppement de la recherche pour trouver des traitements curatifs. De nombreuses associations locales célèbreront par ailleurs, à leur échelle, l’événement, comme l’association Idmaj Autiste (Casablanca) qui organisera des manifestions internes ou l’association Reda pour l’intégration de l’enfant autiste et de l’handicapé mental qui prévoit de mettre en place des actions de sensibilisation dans la province de Fkih Ben Selah les 31 mars, 1er et 2 avril.
Flash Santé
OREX
15
Cefalexine
À l’abri des infections Angines, bronchites...
Adultes 2 à 4 gélules / j
Nourrissons et Enfants 25 à 50 mg / kg / j
FORMES ET PRESENTATIONS : Orex 500 mg : Gélules : Boite de 12. Orex 250 mg : Poudre pour suspension buvable : Flacon pour 60 ml (12 cuillères-mesure de 5ml). Orex 125 mg : Poudre pour suspension buvable : Flacon pour 60 ml (12 cuillères-mesure de 5ml). INDICATIONS : Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la céfalexine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicamment et de sa place dans l'éventail de produits antibactériens actuellement disponibles. Elles sont limitées aux infections dues aux germes sensibles, lorsque ces infections autorisent une antibiothérapie orale et à l'exclusion des localisations méningées, notamment : - Infections des voies respiratoires (ORL et broncho-pulmonaires), - Infections des voies génito-urinaires, - Infections cutanées, - Infections ostéo-articulaires. CONTRE-INDICATION : Allergies aux antibiotiques du groupe des céphalosporines. MISE EN GARDE : La survenue de toute manifestation allergique impose l'arrêt du traitement. La prescription de céphalosprines nécessite un interrogatoire préalable. L'allergie aux pénicillines étant croisée avec celle aux céphalosporines dans 5 à 10% des cas : L'utilisation des céphalosporines doit être extrêmement prudente chez les patients pénicillinorésistants dès la première administration. L'emploi des céphalosporines est à proscrire formellement chez les sujets ayant des antécédents d'allergie de type immédiat aux céphalosporines. En cas de doute, la présence du médecin auprès du patient est indispensable à la première administration afin de traiter l'accident anaphylactique possible. Les réactions d'hypersensibilité (anaphylaxie) observées avec ces deux types de substances peuvent être graves et parfois fatales. PRECAUTIONS D'EMPLOI : - En cas d'insuffisance rénale, adapter la posologie en fonction de la clairance de la créatinine ou de la créatinimie (cf. Mode d'emploi et posologie). - Il est prudent de surveiller la fonction rénale en cours de traitement en cas de traitement en cas d'association de la céfalexine avec des antibiotiques potentiellement néphrotoxiques (aminosides en particulier) ou des diurétiques type furosémide ou acide étacrynique. Grossesse : Chez la femme enceinte, l'innocuité de la céfalexine n'a pas été établie; cependant les études effectuées sur plusieures espèces animales n'ont pas montré d'action tératogène ou foetotxique. Allaitement : Le passage de la céfalexine dans le lait est faible mais il est recommandé d'éviter le traitement lors de l'allaitement si celui-ci doit être poursuivi. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : Examens paracliniques : - Une positivation du test de Coombs a été obtenue en cours de traitement par des céphalosporines. Ceci pourrait également survenir chez des sujets traités par la céfalexine. - Il peut se produire une réaction faussement positive lors de la recherche de glucose dans les urines avec des substances, mais non lorsqu'on utilise des méthodes spécifiques à la glucose oxydase. EFFETS INDESIRABLES : Manifestations allergiques : - Eruptions cutanées, fièvre, choc anaphylactique, prurit anogénital avec ou sans candidose. - Manifestations hématologique : éosinophilie, trombocytopenie, leucopénie. - Manifestations digestives : diarrhées, nausées, vomissements. - Elévation transitoire des transaminases ASAT et ALAT. - Néphrotoxicité et altérations de la fonction rénale ont été observées avec des antibiotiques du même groupe, surtout en cas de traitement associé avec les diurétiques puissants. MODE D'EMPLOI ET POSOLOGIE : - Chez l'adulte, la posologie est de 1 à 2 g par jour en prises fractionnées. -Chez l'enfant et le nourisson, la dose recommandée est de 25 à 50 mg/kg/24 heures en doses fractionnées ; Enfants : 500 mg à 1 g, soit 1 ou 2 cuillères-mesure de suspension à 250 mg 2 fois par jour. - Nourrisson : 250 à 500 mg, soit 1 ou 2 cuillères-mesure de suspension à 125 mg 2 fois par jour. - Insuffisants rénaux : En cas d'insuffisance rénale, la posologie est adaptée en fonction de la clairance de la créatinine ou de la crétininémie. PHARMACODYNAMIE : La céfalexine est un antibiotique de la famille des bêta-lactamines, du groupe des céphalosporines, dites de première génération. Elle est bactéricide in vitro par inhibition de la synthèse de la paroi cellulaire. Activité antibactérienne : le spectre antibactérien naturel de la céfalexine est le suivant : - Espèces habituellement sensibles : staphylocoques y compris les souches productrices de pénicillinase et non méti-R ; streptocoques à l'exclusion des streptocoques du groupe D ; pneumocoques ; bacille diphtérique clostridies ; klebsielles ; proteus mirabilis ; gonocoques ; méningocoques ; salmonellesshigelles ; - Espèces inconstamment sensibles : Haemophilus influenzae ; - Espèces résistantes : staphylocoques méti-R ; entorobacter ; proteus indole positif ; pseudomonas ; acinetobacter ; serratia ; providencia ; citobacter ; pour une espèce donnée ; la notation d'une sensibilité constante des souches n'a pas été établie, seule une étude in vitro de la souche en cause permetde confirmer si elle est sensible, résistante ou intermédiaire. PHARMACOCINÉTIQUE : Absorption : - Prise par voie orale, la céfalexine est rapidement et presque totalement absorbée au niveau du duodénum. - L'absorption est retardée, mais non diminuée par la présence d'aliments dans l'estomac. Elle n'est pas modifiée par : maladie coeliaque, gastrectomie partielle, achlorhydie, ictère, diverticulose duodénojéjunale. Distrubition : après administration orale chez l'adulte de 250 mg, 500 mg et 1 g, le pic sérique moyen est respectivement de 8 à 10 μg/ml, 18 à 20 μg/ml et 32 à 40 μg/ml est atteint environ une heure après l'ingestion. - La demi-vie d'élimination est de l'ordre de 50 à 70 min. - Peu lié aux protéines, cet antibiotique présente une bonne diffusion et une distribution tissulaire étendue : poumons, foie, rate, cerveau, coeur, et surtout rein. - Il passe dans le placenta. - Il ne diffuse que faiblement dans le liquide céphalorachidien. - Liaison aux protéines : 6 à 10%. Biotransformation : cet antibiotique n'est pas métabolisé dans l'organisme. Excrétion : - la céfalexine est excrétée en majeure partie par le rein (filtration glomérulaire et secrétion tubulaire) sous forme active (80-100% en 24 heures) ; après administration de 250 mg et 1 g, des concentrations urinaires de 1000 μg/ml et 4000 μg/ml sont atteintes. - L'élimination biliaire est très faible. Pour toute information complémentaire Direction Marketing : Casa-Plaisance, Rue 3, N°25, Val d'anfa. Casablanca. Tél.: 0522 95 13 49/50 - 0522 36 23 11- Fax: 0522 36 23 48 Site web: www.sothema.com
PharmaCare
Flash Santé
16
PRÉVENTION CARDIOVASCULAIRE
LES DONNÉES ÉPIDÉMIOLOGIQUES 2011 EN PARTENARIAT AVEC LES LABORATOIRES TECNIMEDE MAROC, L’ASSOCIATION « TOUS AVEC LE CŒUR » A ORGANISÉ SES DEUXIÈMES JOURNÉES DE PRÉVENTION CARDIOVASCULAIRE LE SAMEDI 3 MARS. LE PR MOHAMED ALAMI, CARDIOLOGUE ET PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION, A PRÉSENTÉ LES RÉSULTATS D’UNE ÉTUDE PORTANT SUR LE DÉPISTAGE DES FACTEURS DE RISQUE CARDIOVASCULAIRES AUPRÈS DE 7 239 PERSONNES AU MAROC. Dr Mohamed ALAMI, cardiologue à Casablanca.
Doctinews. Dans quel cadre s’est déroulé le dépistage des facteurs de risque cardiovasculaire ? Pr Mohamed Alami. Le dépistage des facteurs de risque cardiovasculaire et l’éducation des populations à risque font partie des missions premières de l’Association « Tous avec le Cœur », dans le cadre de son activité de prévention. Il a été réalisé gratuitement sur une période de deux ans au sein des trois centres déployés par l’association à Ben Msik, Sidi Othmane et Berrechid, et a ciblé la mesure de la pression artérielle et les taux de glycémie, de cholestérol (HDL et LDL) et de triglycérides (évaluation au doigt). Nous avons également pris en considération d’autres paramètres comme le calcul de l’IMC (Indice de masse corporelle), le tour de taille et la sédentarité. Les personnes dépistées étaient toutes volontaires avec une grande majorité de femmes puisqu’elles ont représenté 80 % de notre panel. Les résultats de cette étude sont très importants car ils nous permettent d’avoir une vision sur l’avenir d’autant que jamais une étude n’avait intégré un si grand nombre de personnes.
Quel constat pouvez-vous dresser à l’issue de cette étude ? Parmi les personnes qui ont participé au dépistage et qui n’avaient jamais évalué leur glycémie, 15 % présentent un diabète de type 2 avec un taux supérieur à 1,26 g/l. Les dernières statistiques nationales, qui datent de 2000, évaluaient ce taux entre 6 et 8 %. Mais un autre indicateur a retenu tout particulièrement notre attention, il s’agit du taux de prédiabète qui concerne 25 % des personnes dépistées (glycémie entre 1,00 et 1,25g/l) et qui sont susceptibles de devenir rapidement diabétiques si aucune mesure n’est prise. Nous avons également constaté une élévation des triglycérides ou du cholestérol ou des deux facteurs chez 55 % des personnes dépistées, et la mesure de la pression artérielle a révélé des valeurs élevées chez 35 % d’entre elles. Par ailleurs, près de la moitié des « candidats » présente une obésité et plus des trois quarts sont en surcharge pondérale ou obèses. Ces indicateurs sont essentiels puisque l’obésité est un facteur de risque d’hypertension artérielle, de diabète et donc de maladies cardiovasculaires. Mais nous savons aujourd’hui que quel que soit le degré d’obésité, l’adiposité centrale est corrélée au risque cardiaque. Or, nous avons
constaté que près de 3 femmes sur 4 ont un tour de taille de plus de 88 cm, soit un seuil de risque considéré comme élevé (il est modéré à partir de 80 cm) et un homme sur trois a un tour de taille supérieur à 102 cm (risque modéré entre 94 et 102 cm, et élevé au-delà). Enfin, 60 % des personnes dépistées ne pratiquent aucune activité physique alors que l’OMS (Organisation mondiale de la santé) indique clairement que l’inactivité physique double le risque d’obésité, de maladies cardiovasculaires et de diabète, et qu’elle augmente les risques d’hypertension et de déséquilibre des lipides sanguins. Les recommandations portent sur 30 minutes de marche quotidienne, soit 10 000 pas par jour.
Que préconisez-vous pour minimiser ces risques ? Certains indicateurs, notamment le taux de personnes dépistées en situation de pré-diabète sont particulièrement alarmants. Pourtant, des mesures simples permettent de réduire de moitié l’incidence des maladies cardiovasculaires qui sont la première cause de mortalité. Je cite à nouveau l’OMS qui affirme que ces mesures simples passent par l’information et la sensibilisation. À notre niveau, nous convoquons toutes les personnes qui ont été dépistées diabétiques ou hypertendues à des séances d’éducation. La collaboration avec un centre de prise en charge pourrait nous permettre d’orienter ces patients. Nous allons également intégrer les personnes souffrant d’obésité dans un programme spécifique qui allie activité physique et éducation nutritionnelle pour combattre cette obésité sous un angle social.
Lors de ces journées dédiées à la prévention cardiovasculaire, vous avez également consacré une large place au rôle du sel dans l’hypertension artérielle. Les Marocains consomment-ils trop de sel ? Nous savons qu’en réduisant la quantité de sel consommée quotidiennement, nous réduisons l’incidence de l’hypertension artérielle. La ration de sel quotidienne recommandée s’élève à 5 g. Nous avons mené une étude avec le département nutrition de la faculté des Sciences de Ben M’Sick auprès de 80 boulangeries situées dans différents quartiers de Casablanca. L’analyse de la teneur en sel du pain a révélé un taux de 2,7 g par baguette en moyenne. Avec une consommation moyenne de 2 baguettes par jour et par personne, l’apport en sel est déjà supérieur aux recommandations. En réduisant de 10 % chaque année le taux de sel d’une baguette, nous pourrions le réduire de moitié en cinq ans. Le président des Syndicats des boulangers, présent lors de ces deuxièmes journées, est d’ailleurs sensible à nos arguments. La maladie cardiaque étant la première cause de mortalité, nous devons donc tous unir nos forces pour la combattre.
Flash Santé
17
NP4 : MA/120 2027 524/201203
Remboursé par l’AMO
Flash Santé
18
JOURNÉE MONDIALE DU REIN 2012
LA GREFFE RÉNALE POUR UNE VIE MEILLEURE Une sortie récréative au Morocco Mall.
La Journée mondiale du rein a été célébrée par l’association Reins pour sensibiliser l’opinion, les pouvoirs publics et les professionnels de santé sur l’impact des maladies rénales pour la santé publique, l’importance de la prévention de l’insuffisance rénale chronique et son traitement par la dialyse et la greffe. Pour encourager la prise de conscience à l’importance de la greffe de rein, thème choisi cette année pour la Journée mondiale du rein 2012, Reins a organisé une campagne de sensibilisation au don, avec des affiches et des flyers sur ce thème, à destination de la population et des professionnels de santé. La sortie distractive des enfants dialysés et ceux atteints de maladies rénales chroniques, au Morocco Mall, a permis également de distribuer des flyers et d’en parler au public. La soirée du 8 mars, qui a connu la participation de nombreux artistes, a été également l’occasion de discuter des problèmes que rencontrent ces malades, en particulier sur la base de nombreux témoignages. La projection du film : « La greffe, un bonheur retrouvé », a été un moment fort de cette soirée permettant
à l’assistance de se rapprocher des aspects de la maladie rénale et de ses traitements, en particulier la transplantation.
CARDIOLOGIE
VARIABILITÉ TENSIONNELLE, UNE CIBLE THÉRAPEUTIQUE D’AVENIR La 6e édition du Printemps de cardiologie a été l’occasion pour les cardiologues et les médecins généralistes de découvrir certains concepts clés dans la prise en charge des maladies cardiovasculaires, notamment celui de la variabilité tensionnelle. « Il s’agit d’un concept ancien en cardiologie, mais qui est de retour pour expliquer le risque résiduel qui persiste chez les hypertendus traités et apparemment contrôlés », a expliqué le Dr Ali Khatouri, professeur de cardiologie à
l’Hôpital militaire de Marrakech, lors de cet événement organisé du 23 au 24 mars derniers dans la ville ocre. Cette variabilité tensionnelle tient compte d’une part des mesures en intra-visite et, d’autre part, de la mesure ambulatoire des 24 heures (profil dipper non dipper, hypotension et hypertension orthostatique en rapport avec une perte de la sensibilité du baroreflexe). Elle serait, selon les dernières données scientifiques, un puissant prédicateur du risque d’accident vascu-
laire et d’événements coronaires. « Etant donné que cette variabilité augmente avec l’âge, le diabète et les maladies vasculaires, nous pouvons établir un lien avec la rigidité artérielle responsable de l’augmentation de la pression artérielle centrale, et qui serait à l’origine de ce sur-risque. Un débat est par ailleurs toujours en cours sur l’effet classe des divers types d’antihypertenseurs sur la variabilité tensionnelle, véritable cible thérapeutique d’avenir », a affirmé le Dr Khatouri.
WWW.REINS.MA
UN SITE DÉDIÉ AUX MALADIES RÉNALES Actuellement, nombreux sont les patients et les citoyens qui cherchent à comprendre l’art de la médecine. Les mentalités évoluent et, désormais, le médecin, qui doit mieux se faire comprendre, engage sa responsabilité dans les pratiques qu’il exerce sur autrui. Il doit donc être conscient de son devoir de responsabilité au regard de la demande croissante d’information des patients. Etre responsable, c’est d’abord répondre à l’attente du patient ; non seulement à
sa demande de soins, mais aussi à sa demande d’écoute, à sa demande d’information. De plus en plus de Marocains consultent aujourd’hui Internet pour obtenir des informations en matière de santé. Devant l’essor de cette pratique, l’Association Reins a senti l’importance de débattre de l’évolution de l’information santé en ligne et de son incidence dans la relation des patients avec leurs praticiens. Reins, qui soutient une meilleure inté-
gration d’Internet à la relation médecin/patient, vient de lancer le premier site consacré aux maladies rénales : www.reins.ma, un site empreint d’une attitude accompagnatrice, pédagogique et anticipatrice. Dans ce sens, il propose de développer le conseil médical sur ces maladies, d’être un outil au service de la relation médecin/patient et une plateforme d’échanges entre patients pour renforcer l’accompagnement et le soutien psychologique.
Actu produits
19 19
Flash Santé
20
LAPROPHAN
PARRAIN DES DOCTORANTS La Faculté de médecine de Casablanca a abrité, pour la deuxième année consécutive, la cérémonie de remise des diplômes aux lauréats. Cette cérémonie, tenue le 10 mars dernier, a été co-organisée par l’association des médecins et étudiants de la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca (AEMC) et les laboratoires Laprophan. Placé sous le thème « La médecine vous félicite, la médecine vous remercie », l’événement a dépassé le simple cadre d’une cérémonie de remise de diplômes pour devenir un véritable moment de retrouvailles entre anciennes et nouvelles générations de médecins. Ainsi, plus de 1500 invités ont partagé, le temps d’une soirée, des moments inoubliables ponctués de musique, convivialité, rire et émotions. La cérémonie a été marquée par la présence du ministre de la Justice et des libertés, Mr Mustapha Ramid, qui a prononcé en sa qualité de ministre mais aussi comme heureux père de l’une des lauréates, une allocution à l’ensemble des présents dans laquelle il a rappelé le rôle de l’éthique dans la pratique médicale. Le doyen par intérim de la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca, Pr Houcine Barrou a salué, de son côté, le dynamisme de l’AEMC qui a su veiller sur l’organisation logistique de l’événement. « Le fait que votre faculté soit accréditée, aujourd’hui par l’OMS (Organisation mondiale de la santé), est, pour nous, le témoignage de la qualité de l’enseignement qui y est dispensé et du rôle qu’elle occupe dans la promotion des sciences médicales au Maroc. » signale Mr Hassan Bennis, vice président et directeur général des laboratoires Laprophan, dans un mot adressé à l’ensemble des lauréats. « Vos maîtres vous ont transmis les sciences médicales mais ils n’ont jamais omis l’essentiel : l’éthique et la déontologie. Nous tenons à leur rendre hommage aujourd’hui », lit-on dans le même mot. Dr Mohammed Karim Joua, Président de l’AEMC a tenu, dans son allocution, à rendre un hommage particulier à l’ensemble de l’équipe d’organisation, aux parents des lauréats et aux laboratoires Laprophan, parrain de l’événement. Des prix d’excellence ont été remis aux plus méritants des lauréats. Un hommage particulier a été rendu à deux professeurs de médecine, Pr Ouafae Mkinsi, chef de service de Rhumatologie au CHU Ibn Rochd et Pr Habiba Hadj Khalifa, professeur de pédiatrie.
Pr Houcine BARROU, prononçant une allocution à l’occasion de la cérémonie.
Dr Mohammed Karim JOUA, Président de l’AEMC remettant un prix au Dr Mohammed CHIBANE Pharmacien Responsable par interim des Laboratoires LAPROPHAN.
Photo Souvenir de l’ensemble des lauréats 2011/2012
Dr Mohammed TAZI, Directeur médical et scientifique des laboratoires LAPROPHAN remettant un prix d’excellence au Pr Ouafae MKINSI.
Flash Santé
21
Flash Santé
22
CANCER
ATTENTION AUX TRAITEMENTS À BASE DE PLANTES « Selon le registre régional épidémiologique des cancers de Casablanca, 30 000 à 40 000 nouveaux cas de cancer sont diagnostiqués chaque année au Maroc », a expliqué le Pr Hassan Errihani, président de l’Association marocaine de formation et de recherche en oncologie médicale (AMFROM) lors d’une conférence de presse tenue le 27 mars dernier à Casablanca. « Grâce à ce registre, nous savons maintenant que le cancer du sein est le premier type de cancer chez la femme, suivi de celui de l’utérus. Chez l’homme, ce sont les cancers du poumon et de la prostate qui occupent respectivement la première et la deuxième place. Il s’agit là d’un pas important dans la lutte contre le cancer au Maroc », a-t-il ajouté. La prise en charge des malades a connu une amélioration notable ces dernières années. En effet, le Maroc dispose aujourd’hui d’une logistique qui permet aux patients d’accéder plus facilement aux traitements. « Aujourd’hui, nous disposons de 30 accélérateurs linéaires au Maroc. Nous remplissons donc les critères de l’Organisation mondiale de la santé relatifs au traitement des cancers dans les pays en voie de développement qui sont de un accélérateur linéaire pour un million d’habitants », a indiqué le Pr Errihani. Toutefois, certaines problématiques, parfois liées au contexte socio-culturel, entravent toujours une meilleure prise en charge des cancéreux au Maroc. « Des études ont montré que 20 à 40 % des patients suivent des traitements à base de plantes et d’herbes qui peuvent parfois se révéler dangereux pour la santé et aggraver leur état. En outre, 17 à 18 % le font sans
Pr Hassan ERRIHANI, président de l’AMFROM.
avertir leur médecin. Bon nombre d’entre eux présentent par la suite des effets indésirables qui ne sont pas liés aux traitements prescrits par le médecin, mais à la consommation de ces plantes », a regretté le Pr Errihani. Il a par ailleurs insisté sur l’importance de la sensibilisation contre les dangers de ces traitements pour venir à bout de ces pratiques.
LUTTE CONTRE LA TUBERCULOSE
DES CHIFFRES TOUJOURS PARLANTS « Près de 2 % de tuberculeux décèdent chaque année au Maroc, et ce malgré les efforts considérables entrepris par le ministère de la Santé et les ONG dans la lutte contre cette pathologie et la disponibilité et la gratuité des médicaments », a noté le Pr Bouayad Zoubida, présidente de l’association SOS Tuberculose et maladies respiratoires lors de la journée de sensibilisation organisée le 22 mars dernier au centre de santé Sidi El Khadir à Casablanca. « Cette année, notre association a choisi de célébrer la journée mondiale de la tuberculose dans la préfecture de Hay Hassani, à Casablanca, car l’incidence de cette pathologie y est parmi les plus élevées de Casablanca », a expliqué le Pr Bouayad. « Selon les chiffres de 2011, l’incidence de la tuberculose
dans cette préfecture est de 141 cas pour 100 000 habitants, alors que la moyenne nationale est de 82 cas pour 100 000 habitants », a-t-elle souligné. « Pauvreté, promiscuité et abandon de traitement sont les principaux facteurs qui expliquent cette situation. Pour baisser ce taux d’incidence, nous devons redoubler d’efforts et tenter de prévenir les formes résistantes de la tuberculose à travers la sensibilisation aux dangers d’abandon du traitement chez les personnes souffrant de cette pathologie », a-t-elle ajouté. Les chiffres relatifs à la tuberculose qui viennent d’être communiqués par le ministère de la Santé montrent bien l’ampleur de la tâche qui reste à accomplir pour éradiquer cette affection. En effet, 27 000
nouveaux cas ont été détectés en 2011, soit un taux d’incidence de 82 cas de tuberculose pour 100 000 habitants. Afin de lutter plus efficacement contre ce fléau, le budget alloué au programme de lutte antituberculeuse, assuré essentiellement par le ministère de la santé, est passé de 20 millions en 2011 à 30 millions de DH en 2012. Il devrait ainsi assurer aux malades un accès total et gratuit aux prestations de la lutte antituberculeuse, y compris sa forme multi-résistante. Une enveloppe supplémentaire d’environ 10 millions de dollars USD a pu en outre être mobilisée dans le cadre de la subvention du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme pour la période 2012-2016.
Flash Santé
23
Flash Santé
24
HÔPITAL D’ENFANTS ABDERRAHIM HAROUCHI
UN HOMMAGE AU CŒUR D’UNE JOURNÉE SCIENTIFIQUE Le Pr Habiba Hadj Khalifa honorée par ses pairs.
Le département de pédiatrie du CHU Ibn Rochd a rendu un émouvant hommage au Pr Habiba Hadj Khalifa le 17 mars dernier. « Nous avons souhaité vous rendre cet hommage qui émane du
fond du cœur », a exprimé le Pr Fatima Dehbi, pédiatre, chef du service P 2 de l’hôpital d’enfants Abderrahim Harouchi et vice-doyenne de la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca, au nom de toute les équipes. Un hommage rendu au Pr Hadj Khalifa pour son pluralisme puisqu’elle a su être à la fois médecin pédiatre, enseignante talentueuse, chercheur, femme citoyenne et mère responsable. « La richesse de vos connaissances scientifiques reste un sujet d’admiration et tous vos collaborateurs sont fiers de l’héritage que vous leur avez légué » a témoigné le Pr Dehbi. Cette cérémonie empreinte d’émotion a précédé l’ouverture de la 1ère journée scientifique de l’Hôpital d’enfants Abderrahim Harouchi organisée par le département pédiatrie qui a rencontré un vif succès auprès des participants. Un riche programme scientifique a marqué la volonté de l’ensemble des professionnels présents d’enrichir ou de transmettre leurs connaissances, à l’image du Pr Hadj Khalifa qui a pris sa retraite le 30 mars 2011, et du Pr Abderrahim Harouchi, dont l’hôpital porte le nom.
JOURNÉE MONDIALE DE LA SANTÉ
DÉDIÉE AUX PERSONNES ÂGÉES « Vieillesse et santé », tel est le thème choisi par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour célébrer la Journée mondiale de la Santé, le 7 avril prochain. Elle sera l’occasion pour l’OMS de montrer que « grâce à une bonne santé, les personnes âgées peuvent s’épanouir, mener une vie productive et jouer un rôle actif au sein
de leur famille et de leur communauté ». Selon l’organisation, la planète comptera d’ici 2050 près de 395 millions de personnes âgées de 80 ans, soit quatre fois plus qu’aujourd’hui. La majorité des personnes âgées habitent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, d’où l’urgence d’élaborer des politiques de santé à même d’assurer à cette
population de meilleures conditions de vie dans ces pays où l’accès aux soins de santé n’est pas toujours garanti. La célébration de la journée mondiale de la Santé vise, cette année, à attirer l’attention des gouvernements et des organismes oeuvrant dans le domaine de la santé au problème majeur de la prise en charge des personnes âgées.
JOURNÉE DE MÉDECINE GÉNÉRALE
PRÉVENTION DES GROSSESSES À RISQUE Consacrée à la grossesse, plus précisément aux grossesses à risque en médecine générale, la journée de printemps organisée par le Collectif national des médecins généralistes du Maroc (MG Maroc), a remporté un franc succès auprès de 160 médecins venus de tout le Royaume, le 18 mars dernier, à Rabat. « Notre objectif étant la formation continue, nous avons essayé d’impliquer le médecin généraliste, d’organiser nous-mêmes et de participer, non seulement en tant que public, mais aussi comme animateur », explique le Dr Fatima Zohra Mchich Alami, présidente de MG Maroc. Les intervenants ont abordé divers aspects tels que la thyroïde, l’échographie ou l’hypertension, ainsi que le suivi de grossesse de
manière globale, en insistant sur l’évaluation précoce des facteurs de risque. « La morbidité et la mortalité maternelles et infantiles sont toujours un problème de santé publique. Certes, cela s’est amélioré ces dernières années, et la médecine générale joue un rôle dans cette amélioration. Un rôle à poursuivre par une prévention maximale », déclare la présidente. Parmi les recommandations, est conseillé un bilan sérologique complet à faire avant la grossesse, de même qu’est préconisée une vigilance aiguë au niveau des pathologies associées et des antécédents familiaux. Enfin, une communication finale, consacrée aux médicaments, a été l’occasion de faire le point sur les produits dangereux ou inoffensifs pour la femme enceinte, au regard des dernières avancées dans le domaine.
Flash Santé
25
Flash Santé
26
Actu produits AZILIDE® UN DOSAGE PLUS PRÉCIS GRÂCE À L’UNITÉ DE POIDS
27
- Traitement curatif des TVP constituées avec ou sans embolie pulmonaire. ■ Présentations : Boîte de 2500 U.I Anti-Xa/0.2 ml / 2 seringues pré-remplies PPM 57,00 dhs Boîte de 3500 U.I Anti-Xa/0.2 ml / 2 seringues pré-remplies PPM 111,00 dhs Boîte de 5000 U.I Anti-Xa/0.2 ml / 2 seringues pré-remplies PPM 236,00 dhs Boîte de 7500 U.I Anti-Xa/0.2 ml / 2 seringues pré-remplies PPM 326,00 dhs Boîte de 10000 U.I Anti-Xa/0.2 ml / 2 seringues pré-remplies PPM 412,00 dhs
GYNOPHILUS Les laboratoires Sothema viennent de mettre sur le marché un nouveau système d’administration pour la spécialité AZILDE®, poudre pour suspension buvable. Une pipette doseuse par unité de poids remplace désormais la cuillère mesure afin de permettre un dosage plus précis du produit et de faciliter la prise. AZILIDE®, dont le principe actif est l’azithromycine, est un antibiotique indiqué dans le traitement des : ■ Angines documentées à streptocoque A bêta-hémolytique, en alternative au traitement par bêta-lactamines, particulièrement lorsque celui-ci ne peut être utilisé, chez l’enfant à partir de 3 ans ; ■ Surinfections des bronchites aigües ; ■ Exacerbations des bronchites chroniques ; ■ Urétrites et cervicite non gonococcique dues à Chlamydiae trachomatis La posologie chez l’enfant est de 20 mg/kg/jour en une prise pendant 3 jours. La pipette est graduée en kg de poids. Ainsi, le poids indiqué correspond à la dose pour une prise.
HIBOR ■ Laboratoires : IBERMA et ROVI S.A. ■ Indications : - Prévention de la maladie thromboembolique chez les patients soumis à une chirurgie générale et orthopédique. - Prévention de la maladie thromboembolique chez les patients
non soumis à une chirurgie, présentant un risque élevé ou modéré. - Prévention secondaire de la récurrence du thromboembolisme veineux chez les patients avec TVP et facteurs de risque transitoires. - Prévention de la coagulation dans le circuit extracorporel chez les patients hémodialysés.
■ Laboratoires : COOPER PHARMA et les LABORATOIRES LYOCENTRE ■ Indications : Restauration et maintien de l’écosystème vaginal. Réduction des récidives. Soulagement et suppression des symptômes. ■ Présentations : Boîte de 14 capsules intra-vaginales PPC 69,00 dhs
BIPROL ■ Laboratoires : POLYMEDIC ■ Indications : Traitement de l’hypertension artérielle, prophylaxie des crises d’angor d’effort. ■ Présentations : Boîte de 30 comprimés PPM 76,40 dhs
ESTRAPATCH ■ Laboratoires : PIERRE FABRE ■ Indications : Traitement hormonal substitutif (THS) des symptômes liés à un déficit en estrogènes chez les femmes ménopausées. ■ Présentations : Boîte de 4 patchs de 40 μg/24 heures PPM 95,50 dhs Boîte de 4 patchs de 60 μg/24 heures PPM 95,50 dhs.
28
FONDAMENTAUX
PRÉDISPOSITION GÉNÉTIQUE À LA TUBERCULOSE
MIEUX COMPRENDRE POUR ÉLABORER DE NOUVELLES STRATÉGIES PARMI LES FACTEURS QUI EXPLIQUENT LA GRANDE VARIABILITÉ INDIVIDUELLE DE RÉPONSE À L’INFECTION À LA TUBERCULOSE, LE RÔLE DES FACTEURS GÉNÉTIQUES DE L’HÔTE EST L’OBJET DE NOMBREUSES ÉTUDES D’ASSOCIATION. DES PUBLICATIONS RÉCENTES CONFIRMENT L’HYPOTHÈSE D’UNE INTERACTION HÔTE/GERME PATHOGÈNE. Avec la collaboration du Pr Aziz BOUSFIHA, Unité d’immunologie clinique, service des maladies infectieuses, CHU Ibn Rochd, Casablanca.
D
ans son plan mondial « Halte à la tuberculose » 2011-2015, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime à 9 millions le nombre annuel de nouveaux cas de tuberculose et à 2 millions le nombre de décès. L’organisation considère par ailleurs qu’un tiers de la population mondiale est infectée par le Mycobacterium tuberculosis, mais que 5 à 10 % seulement des sujets infectés développent la tuberculose et deviennent contagieux. Pour parvenir à éradiquer la tuberculose, considérée comme un problème de santé publique, les chercheurs ont mis au point des traitements et des vaccins, et en
développent de nouveaux. Actuellement, stade, l’étude de facteurs prédisposants indique l’OMS, « les essais sur les prend tout son sens. nouveaux médicaments ont nettement La prévalence du Sida dans certaines progressé. Deux médicaments régions du monde et les souches de reconvertis font l’objet d’essais de phase Mycobacterium tuberculosis impliquées sont III, analysant l’innocuité et l’efficacité à considérer dans l’expression de la maladie. d’un schéma thérapeutique plus court Les conditions socio-économiques ont (4 mois) pour la tuberculose sensible par ailleurs souvent été mises en évidence. aux médicaments. Il existe également Les chiffres 2005 issus de la Direction six composés qui font l’objet d’essais de de la planification et des ressources phase II, dont deux financières, par exemple, nouveaux médicaments montrent d’importantes proposés pour le traitement disparités de l’incidence de la tuberculose multide la tuberculose en résistante. Neuf nouveaux fonction des préfectures 5 à 10 % vaccins antituberculeux de résidence. Sur 100 seulement des sont au stade des essais 000 habitants, 88 sujets infectés cliniques dont cinq vaccins nouveaux cas ont été développent candidats faisant l’objet recensés cette annéela tuberculose d’essais de phase I et quatre là dans la préfecture et deviennent l’objet d’essais de phase II. d’Anfa, contre 399 dans Parmi ces derniers, deux la préfecture de Ben contagieux. vaccins candidats font M’Sick Sidi Othmane. l’objet d’essais de phase IIb Les données diffusées de validation de principe ». par l’OMS révèlent que 85 % des cas mondiaux de tuberculose sont concentrés entre l’Asie (55 % dont 35 % en Chine et Etude des facteurs prédisposants en Inde) et l’Afrique (30 %) et l’Afrique En parallèle, les chercheurs orientent subsaharienne (30 %). « L’histoire a prouvé leurs recherches pour parvenir à expliquer qu’une amélioration des conditions sociales pourquoi seules 5 à 10 % des personnes et économiques contribue grandement à infectées développent la maladie. À ce faciliter la lutte contre la tuberculose, alors
FONDAMENTAUX
29
30
FONDAMENTAUX
que les crises économiques, au contraire, peuvent rapidement causer une dégradation de la situation », commente encore l’OMS. Cependant, ces facteurs n’expliquent pas tout car, à exposition comparable, la réponse à M. tuberculosis varie selon l’individu. La recherche fondamentale s’oriente depuis plusieurs années vers l’identification des caractéristiques moléculaires principales des interactions hôte/germe pathogène. En 1930, déjà, des études conduites sur des jumeaux ont permis d’évoquer une susceptibilité génétique à la tuberculose.
Une susceptibilité génétique mendélienne Beaucoup plus récemment, en 2006, une mise au point sur la prédisposition génétique à la tuberculose publiée par A.A. Bousfiha (1), F. Ailal (1), J. Baghdadi (2) , J. Najib (1), A. Abid (1) L. Abel (3)et JL Casanova (3) concluait qu’« il existe probablement un spectre continu de prédisposition génétique à la tuberculose, allant d’un contrôle monogénique simple (TB grave de l’enfant) à une hérédité polygénique complexe (TB pulmonaire de l’adulte) en passant par des effets intermédiaires de gène majeur. Le syndrome de susceptibilité mendélienne à la tuberculose (SMT) se trouverait alors situé entre les deux types de prédisposition. En effet, des auteurs ont aussi évoqué l’existence d’un gène (de gènes) impliqué dans les différents niveaux de prédisposition, avec des mutations rares responsables d’une prédisposition monogénique pour les formes graves de tuberculose de l’enfant, et des polymorphismes plus fréquents ayant un effet plus modéré sur le risque de tuberculose de l’adulte. Aujourd’hui, ceci est dépassé. Les gènes actuellement impliqués sont ceux de l’axe IL12-IFNγ, notamment celui de la chaîne β du recepteur de l’IL12 (IL12Rβ1). Sur ce terrain génétique prédisposé, les conditions sociales et le niveau de l’épidémie dans la région détermineraient le nombre de cas de tuberculose maladie et le nombre de formes graves et mortelles. Ces études génétiques ont aussi apporté une solution thérapeutique, en plus des anti-bacillaires, pour les tuberculoses qui surviendraient chez (1)
des patients présentant des déficits touchant l’axe IL12-IFNγ : greffe de cellules souches hématopoïétiques dans les exceptionnels cas de déficits complets en récepteurs de l’INFγ et, surtout, l’injection sous-cutanée d’IFNγ recombinant pour les déficits en récepteurs de l’IL-12 et les défauts partiels de signalisation de la voie IFNγ. Une réduction de la mortalité par tuberculose peut ainsi être apportée par ces nouvelles voies thérapeutiques, notamment par l’IFNγ recombinant, chez des enfants ayant une tuberculose grave, après tests immunologiques ou génétiques de l’axe IL12-IFNγ, si une utilisation répandue est motivée par de larges études… soutenues par l’OMS ».
Un premier gène majeur identifié Une communication présentée en juin 2010, lors d’une séance consacrée à la « prédisposition et résistance génériques aux maladies infectieuses », par le Dr Laurent Abel et le Pr Jean-Laurent Casanova, publiée dans le bulletin de l’Académie nationale de médecine*, affirme à son tour qu’il existe maintenant de très nombreux arguments montrant que la variabilité individuelle dépend pour une large part de la susceptibilité/ résistance génétiquement déterminée de l’hôte infecté. « De très nombreuses études d’association avec de multiples gènes
candidats ont été réalisées, mais très peu ont été clairement reproduites ou confirmées, et les résultats les plus convaincants ont été obtenus avec certains allèles HLA de classe II et certains variants du gène NRAMP1 (Natural Resistance-Associated Macrophage Protein 1). Plus récemment, un premier gène majeur de prédisposition à la tuberculose a été identifié dans la région du chromosome 8q12-q13 par analyse de liaison génétique sur l’ensemble du génome. Alors que l’identification précise de ce gène est en cours, l’autre observation fascinante de ces dernières années a été la découverte que la tuberculose pouvait également relever d’une prédisposition mendélienne. Plusieurs enfants porteurs de déficits génétiques dans la voie de l’IL-12/23-IFNg, en particulier ceux avec un défaut complet d’un des récepteurs de l’IL-12, IL12Rβ1, ont présenté comme seul phénotype clinique une tuberculose. Au total, l’ensemble de ces études fournit la preuve du concept d’un spectre continu de prédisposition génétique à la tuberculose, allant d’un contrôle monogénique simple à une hérédité polygénique complexe en passant par des effets intermédiaires de gène majeur. L’identification des facteurs génétiques prédisposant à la tuberculose est fondamentale pour comprendre la physiopathologie de cette maladie et permettre ainsi le développement de nouvelles stratégies vaccinales et thérapeutiques ».
Unité d’Immunologie Clinique, Service des Maladies Infectieuses Pédiatriques. CHU Ibn Rochd, Casablanca ; Hôpital Mohammed V d’Instruction Militaire, Rabat ; (3) Laboratoire de Génétique Humaine des Maladies Infectieuses. Faculté Necker, INSERM U 550, Paris. (2)
P d je A IP u re n -T g tr H p sa e E to q a e d d p
FONDAMENTAUX
PROGAST
®31
Oméprazole 20 mg
PROGAST® (oméprazole) est un inhibiteur spécifique de la pompe à protons H+ K+ ATPase de la cellule pariétale gastrique. Grâce a son mécanisme d’action (action au niveau de la phase terminale de sécrétion): PROGAST® diminue la sécrétion d’acide, quelleque soit la nature de la stimulation. La prise quotidienne unique de 20 mg de PROGAST® provoque une inhibition rapide et efficace de la sécrétion acide gastrique. PR
PROGAST® procure une diminution maintenue moyenne d’environ 80% dés les premières 24 heures.
O G A
S
T
®
Principales indications : - Œsophagite par RGO. - Ulcère duodénal. - Ulcère gastrique. - Prévention et traitement des lésions gastroduodénales induites par les AINS.
boîte de 7 gélules
boîte de
14 gélules
PROGAST 20mg gélules, Oméprazole composition : chaque gélule contient : Oméprazole (DCI)….. 20 mg. Excipient : saccharose, amidon de maïs, mannitol, carboxyméthylamidon de sodium, laurylsulfate de sodium, povidone, hypromellose, phtalate d’hypromellose, huile de soja partiellement hydrogénée, talc q.s .p. La gélule est constituée de : gélatine, oxyde de fer rouge/ jeune /noir (E-172), dioxyde de titane (E- 171). FORMES PHARMACEUTIQUES ET PRESENTATIONS : microgranules en gélule, chaque étui contient un flacon de 7, 14 ou 28 gélules. Activités : Oméprazole agit par inhibition de la pompe à protons de la cellule pariétal gastrique, réduisant ainsi la quantité d’acide produite par l’estomac. TITULAIRE : laboratoires IPHARMA, km 4, ancienne route de l’aviation Tanger, Maroc. INDICATIONS : adulte : - En association à une bithérapie antibiotique, éradication de Helicobacter pylori en cas de maladie ulcéreuse gastroduodénale. - Ulcère duodénal évolutif. - Ulcère gastrique évolutif, - Œsophagite érosive, ou ulcérative symptomatique par reflux gastro-œsophagien. –traitement symptomatique du reflux gastro-œsophagien associé ou non à une œsophagite, en cas de résistance à la posologie de 10 mg d’oméprazole par jour.- Traitement d’entretien des ulcères duodénaux chez les patients non infectés par Helicobacter pylori ou chez qui l’éradication n’a pas été possible. – traitement d’entretien des œsophagites par reflux gastro-œsophagien.- Syndrome de Zollinger-Ellison. -Traitement des lésions gastroduodénales induites par les anti-inflammatoires non stéroïdiens lorsque la poursuite des anti-inflammatoires est indispensable. – traitement préventif des lésions gastroduodénales induites par les anti-inflammatoires non stéroïdiens chez les patients à risque (notamment âge supérieur à 65 ans, antécédents d'ulcère gastroduodénal) pour lesquels un traitement anti-inflammatoire est indispensable. Enfants à partir d’un an: - Œsophagite érosive ou ulcérative symptomatique par reflux gastro-œsophagien. CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité à l’oméprazole ou à tout autre composant du médicament. PRECAUTIONS D’EMPLOI : ce médicament vous a été prescrit pour un traitement précis. Il ne faut pas ni le prendre pour un autre traitement sans avis médical, ni le conseiller à d’autres personnes même en cas de symptômes similaires. LISTE DES EXCIPIENTS A EFFET NOTOIRE : saccharose, mannitol, huile de soja partiellement hydrogènée. MISE EN GARDE : grossesse et allaitement : L’usage de ce médicament chez la femme enceinte ou allaitante ne doit être envisagé que si son administration est jugée indispensable et après avis de votre médecin. Sujets âgés : Les indications et les posologies sont les mêmes que celles recommandées chez l’adulte. Enfants : les données sur l’expérience de l’usage de ce médicament chez l’enfant sont très reduites. INTERACTIONS : Avant de commencer le traitement, signaler à votre médecin la prise de tout autre médicament. - L’administration de l’oméprazole peut influencer l’effet de certains médicaments tels que Diazépam, Warfarine, ou phénytoine, raison pour laquelle il peut s’avérer nécessaire que votre médecin réduise la posologie. – la prise d’anti-acides est possible pendant le traitement. - Le traitement n’est pas affecté par l’administration conjointe avec des anti-inflammatoires, des aliments ou d’autres médicaments. POSOLOGIES USUELLES, VOIE ET MODE D’ADMINISTRATION : Ce médicament doit se prendre de préférence le matin en avalant les gélules en entier ou avec un peu de liquide. Toutefois, les patients qui présentent des difficultés de déglutition peuvent ingérer le contenu des gélules ou le mettre en suspension dans un liquide tel que jus de fruits, yaourt, ou lait caillé (la suspension devra être prise avant 30 min). - Ulcère duodénal, ulcère gastrique, œsophagite par reflux : en fonction de la gravité de l’ulcère ou de l’inflammation, la dose recommandée est de 20- 40 mg (1-2 gélules) par jour pendant 2 à 8 semaines. En traitement d’entretien de l’ulcère duodénal ou de l’œsophagite par reflux, la dose est de 20 mg par jour pendant 6 à 12 mois. - Reflux gastro-œsophagien symptomatique : la dose conseillée est de 20 mg (1 gélule) une fois par jour. - Ulcères gastriques, duodénaux ou lésions gastro- duodénales
boîte de
28 gélules
associées à un traitement anti-inflammatoires non stéroïdien (AINS) : la dose recommandée est de 20 mg ( 1 gélule) 1 fois par jour, pendant 4 - 8 semaines. – syndrome de Zollinger-Ellison : la dose initiale recommandée est de 60 mg (3 gélules) par jour. Le médecin adaptera la dose selon les besoins et établira la durée du traitement. L’administration d’une dose dépassant 80 mg (4 gélules) doit se faire en 2 prises par jour. - Ulcère duodénal et/ou gastrique associé à Helicobacter pylori : la dose habituelle est de 40 mg (2 gélules) une fois par jour, ou de 20 mg ( 1 gélule) 2 fois par jour à prendre en même temps que les antibiotiques suivants : Oméprazole plus 2 antibiotiques : Oméprazole plus amoxicilline et clarithromycine, les deux, 2 fois par jour pendant une semaine, ou bien, oméprazole plus clarithromycine et métronidazole ( ou tinidazole) les deux 2 fois par jour pendant une semaine, ou bien, oméprazole plus amoxicilline et métronidazole, les deux, 3 fois par jour, pendant une semaine. Oméprazole plus 1 antibiotiques : 40-80 mg d’Oméprazole (2-4 gélules) par jour plus amoxicilline deux fois par jour, durant deux semaines. Ou bien, 40 mg d’Oméprazole (2 gélules) par jour, plus clarithromycine 3 fois par jour pendant deux semaines. Dans le cas où les symptômes persistent après la fin du traitement, le médecin devra évaluer la nécessité de répéter ou de changer celui-ci. Enfants : 1 mg/kg/jour. Sujets âgés : L’ajustement de la dose n’est pas nécessaire. Altération de la fonction rénale : L’ajustement de la posologie en cas d’altération de la fonction rénale n’est pas nécessaire. Altération de la fonction hépatique : Une dose de 10 à 20 mg par jour est généralement suffisante du fait de l’augmentation de la bio-disponibilité et de la demi-vie plasmatique de l’oméprazole. Effets indésirables : L’Oméprazole est généralement bien toléré. Les effets indésirables sont généralement bénins et disparaissent à l’arrêt du traitement. Les effets indésirables suivants ont été enregistrés bien qu’aucune relation de cause à effet n’ait été établie : Maux de tête, diarrhée, constipation, douleur abdominale, nausées/vomissements et flatulence. Rarement ont été observés les cas suivants : Eruptions cutanées, démangeaisons, urticaire, sensation d’étouffement/fourmillement/engourdissement, malaises, insomnie, somnolence, vertige et malaise général. Des cas isolés de ﺍﻠﻤﺨﺗﺑﺮﺍﺖ photosensibilité, alopécie, faiblesse musculaire, douleur des articulations, confusion, agitation, dépression et hallucinations .ﻢ.ﺵ ﺍﻠﺼﻳﺪﻠﻴﺔ (principalement chez les patients gravement malades), sécheresse buccale, inflammation buccale, infections fongiques gastro-intestinales, difficulté d’orientation/confusion/chute de conscience chez les patients souffrant de maladies hépatiques préexistantes, inflammation hépatique avec ou sans ictère, insuffisance hépatique, gynécomastie, troubles hématologiques (leucopénie, thrombocytopénie, agranulocytose et pancytopénie), gonflement, fièvre, sensation de malaise générale, oppression Laboratoires pharmaceutiques thoracique, inflammation rénale, augmentation de la sudation, trouble de la vision, altération du goût. SIGNALEZ A VOTRE KM 4, ANCIENNE ROUTE DE L’AVIATION, TANGER, MAROC. MEDECIN OU A VOTRE PHARMACIEN L’APPARITION DE TOUT EFFET NON SOUHAITE ET GENANT QUI NE FIGURE PAS SUR CETTE LISTE. CONSERVATION : Maintenir le produit dans son flacon d’origine soigneusement fermé. Ne pas dépasser la date limite d’utilisation indiquée en clair sur l’étui.Les médicaments doivent être maintenus hors de portée des enfants.
PHARMA
32
UNIVERS PHARMA
UNIVADIS LE PORTAIL DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ Le portail médical Univadis, créé en 2011 par MSD (Merck Sharp & Dohme), est désormais disponible et accessible gratuitement au corps médical et pharmaceutique marocain. Présent dans 36 pays et décliné en 17 langues, ce site web offre un ensemble de contenus utiles à la pratique quotidienne des professionnels de santé, tels que l’essentiel de l’actualité médicale et socioprofessionnelle, ainsi qu’un espace dédié à la formation médicale continue, avec plus de 1000 modules de formation en ligne. Le portail propose également un certain nombre de services comme l’accès gratuit et illimité au Vidal, au Manuel Merck, à une diapothèque de plus de 3500 images à télécharger et une bibliothèque d’anatomie 2D et 3D. Pour profiter de cet outil novateur et de son application pour iPhone, il suffit de se rendre sur le site internet www.univadis.fr/ medical, muni de son numéro d’ordre, et de sélectionner dans la rubrique pays : « APO/FPO ».
PHARMACIENS D’OFFICINE EVITER LES PIÈGES DE LA GESTION DES STOCKS « Comment optimiser la gestion de stock de votre officine ? », telle est la question à laquelle ont tenté de répondre les participants à la troisième caravane Sanofi, organisée du 20 au 24 février 2012 à Oujda, Rabat, Tanger, Casablanca et Agadir. Près de 600 pharmaciens d’officine ont bénéficié d’une formation proposée dans le cadre de cet événement, animée par Alexis Chevtzoff. Ce consultant manager chez Chétochine Consulting
Group, cabinet français spécialisé dans la formation médicale continue, a présenté les techniques qui permettent de repérer et d’éviter les pièges de la gestion de stock des officines. « Le but de cette formation a été d’offrir aux pharmaciens des outils pratiques et concrets, issus du management, leur permettant d’améliorer l’exercice de leur activité au quotidien et de développer leur officine », précise Amine Kadiri, responsable trade marketing chez
Sanofi Maroc. Lancée en 2010, la caravane Sanofi formation métiers est devenue au fil des éditions un rendez-vous immanquable pour les pharmaciens d’officine partenaires de Sanofi. Ce programme de formation continue met l’accent sur l’importance du management global et situationnel dans la gestion des officines, en insistant sur des notions clés, notamment le marchandising et la motivation des équipes.
EXPOPHARMA
DAWAFRIC
LES DÉFIS DE LA PHARMACIE AU MAGHREB DÉBATTUS
PRÈS DE CINQ MILLE VISITEURS ATTENDUS
Les pharmaciens maghrébins se donnent rendez-vous à Rabat les 18 et 19 mai à l’occasion du Congrès des pharmaciens du grand Maghreb « Expopharma » pour débattre de plusieurs thématiques
La troisième édition du salon professionnel de la Santé en Afrique, « Dawafric », aura lieu du 18 au 19 mai 2012 à Casablanca. Près de cinq mille professionnels de la santé et soixante laboratoires issus de plusieurs pays africains sont attendus pour participer à cet événement qui s’ouvre, cette année, aux pharmaciens biologistes, médecins et dentistes. L’Algérie, dont la volonté, exprimée à travers le slogan « Ensemble Bâtissons la Santé de l’Afrique », associée à celle de participer à l’expansion à l’international du savoir-faire marocain dans le domaine de la santé, sera l’invitée d’honneur de cette manifestation. Pour en savoir plus : www.dawafric.ma
ayant trait à l’avenir de leur profession. Les impacts économiques de la politique de santé sur le médicament et le pharmacien, la politique commune du médicament et le rôle du pharmacien dans le système de santé à l’horizon 2020 sont les principaux thèmes retenus pour cette édition qui vise également à mettre en valeur l’industrie pharmaceutique maghrébine et les acquis du Maroc dans le domaine.
UNIVERS PHARMA
33
34
UNIVERS PHARMA
ZENITH PHARMA UNE NOUVELLE IDENTITÉ VISUELLE
Zenith Pharma souffle cette année sa sixième bougie. Pour célébrer cet événement, le laboratoire a décidé de se doter d’une nouvelle identité visuelle qui reflète davantage son dynamisme et sa modernité. Le nouveau logo symbolise ainsi l’esprit d’ouverture, l’audace et l‘ambition des jeunes équipes de Zenith Pharma, et représente les trois axes autour desquels s’articule l’activité du laboratoire, à savoir la production, la distribution et la promotion de produits pharmaceutiques.
PHARMACOLOGIE UN PREMIER CONGRÈS À RABAT
Le 1er Congrès de Pharmacologie, organisé par la Société marocaine de pharmacologie les 3 et 4 mai prochains, sera l’occasion de débattre de plusieurs thématiques relatives à cette discipline médicale, notamment, « Médicaments génériques et bioéquivalence », et « Les médicaments issus de la biotechnologie ». Les participants à cet événement pourront par ailleurs assister aux communications orales des jeunes doctorants et résidents de la faculté de médecine de Rabat sur des thèmes de pharmacologie.
SALON OFFICINE EXPO 2012 LE MINISTRE DE LA SANTÉ À L’ÉCOUTE DES PHARMACIENS « Nous devons nous écouter plus, partager, afin de mettre sur pied une véritable politique du médicament, de placer bien sûr le citoyen au centre de cette politique, mais en tenant compte des intérêts des pharmaciens ». Tel a été le message le plus marquant de l’allocution prononcée par le ministre de la Santé, le professeur El Houssaine Louardi lors de la séance de clôture du salon Officine Expo 2012. Après avoir rappelé les difficultés auxquelles sont confrontées les pharmaciens (financières, accès à la couverture médicale, retraite…) dans l’exercice de leur profession, le ministre a évoqué certaines anomalies de la loi 17-04 portant code de la pharmacie et du médicament, qui exige entre autre la présence d’assistants préparateurs au sein des pharmacies alors qu’ils ne sont pas disponibles sur le marché, et la concurrence déloyale menée par certaines pharmacies (Cnops, cliniques privées) à l’encontre des officines. Il a ensuite insisté sur la nécessité de mettre en place une stratégie basée sur le principe « gagnant-gagnant » qui permettrait aux industriels, aux fabricants, aux grossistes et aux pharmaciens de proposer des médicaments à un tarif juste, et surtout au citoyen de profiter des meilleurs prix. Le ministre de la Santé a tenu à inscrire cette démarche dans une approche plus globale, visant à améliorer l’accès à la santé. « Notre approche est basée sur l’article 31 de la Constitution qui garantit le droit à la santé et à la couverture médicale à tous les citoyens », a-t-il précisé. Elle s’appuie également sur les droits de l’homme universels, surtout en matière de déterminants de la santé et doit être complétée par des stratégies visant à impliquer davantage les citoyens dans la gestion des problématiques de la santé. « Nous comptons instaurer une démocratie sanitaire grâce à une approche participative. Nous allons impliquer davantage la communauté dans la gestion du secteur de la santé », a-t-il expliqué. Le professeur Louardi a souligné, en outre, l’importance d’une approche purement médicale, conforme aux objectifs de l’Organisation mondiale de la santé en matière de gestion des ressources humaines, d’accès à la technologie, au médicament et aux financements avant de mettre en exergue les trois défis que le ministère de la Santé et les différents intervenants du secteur sont appelés à relever. « Le premier consiste à déterminer la politique du médicament au Maroc et à mettre en place les moyens de sa mise en application. Le deuxième défi vise à convaincre les différents interlocuteurs et intervenants du secteur de l’importance de cette politique. Le troisième est relatif à la qualité ». Le ministre de la Santé a conclu son allocution en réitérant son soutien inconditionnel à tous les pharmaciens. « Je ferai tout pour bien vous représenter au sein du conseil du gouvernement et faire aboutir vos doléances. Je vous tend la main pour faire des hôpitaux, des cliniques, des pharmacies, un espace de droit et d’accès à la santé pour tous nos concitoyens », a-t-il affirmé.
UNIVERS PHARMA
35
LES IMPURETÉS DANS LES MÉDICAMENTS UN SUJET COMPLEXE « Dans la continuité d’un rendez-vous scientifique, organisé par le Laboratoire national de contrôle des médicaments (LNCM), en janvier dernier, sur les impuretés et qui avait soulevé de nombreuses questions, nous avons conclu que ce sujet d’importance majeure méritait une journée entière de réflexion en présence d’experts nationaux et internationaux », a introduit le Dr Rachid Lamrini, président du Conseil de l’ordre des pharmaciens fabricants et répartiteurs, lors d’un séminaire consacré aux impuretés dans les spécialités pharmaceutiques, le 27 mars dernier. « Le besoin de verrouiller les aspects réglementaires relatifs aux impuretés se justifie par la volonté de sécurité et de qualité, en évitant les risques de toxicité et d’interactions », a expliqué le Dr Mohamed Azougagh, chef du service Physico-chimie, avant de pré-
senter toute la complexité du problème. « Les impuretés peuvent être classées en organiques, non organiques et solvants résiduels. Pour ces deux dernières catégories, les impuretés, qui procèdent des méthodes de fabrication, sont connues, identifiées et traitées avec des méthodes harmonisées. Le problème est au niveau des impuretés organiques, qui peuvent être connues ou non, survenir à plusieurs étapes du processus, et subir des mécanismes de dégradation et de synthèse compliqués », a-t-il précisé. « Les exigences réglementaires varient en fonction du type d’impuretés et de leur toxicité, mais les pharmacopées ne sont pas toujours d’accord quant à la prise en compte des impuretés du principe actif et du produit fini ou sur le contrôle des anciens comme des nouveaux médicaments. » La participation des experts internationaux ainsi que celle des autorités gou-
vernementales en la matière, avec les Dr Andrea Lodi et Margareth Marques, (respectivement experts en pharmacopées européenne et américaine), le Pr Alain Nicolas, directeur des laboratoires de contrôle des médicaments de l’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), ainsi que le Dr Abdelmoumen Mahly, chef de division du LNCM, a permis de mieux comprendre et de faire débat sur ces ajustements réglementaires concernant les positions des pharmacopées européenne et américaine sur le sujet des impuretés. Le séminaire du 27 mars, qui a réuni plus de 160 personnes issues du secteur industriel, des représentants de la direction du Médicament et de la Pharmacie ainsi que de l’université, a été une réussite sur le plan scientifique et très riche en débats constructifs.
Congrès des Pharmaciens du Grand Maghreb Sous l’égide de l’Inter Ordre des Pharmaciens du Maghreb IOPM et la FNSPM
GRAND GRAND
Des ateliers animés par d’éminents professeurs venant notamment de Russie et d’Espagne.
U
CONGRÉS CONGRÈS DES PHARMACIENS
Edition 2012
MA HREB MA HREB les 18 et 19 Mai 2012 au SOFITEL Jardin des Rosess RABAT
Les dernières nouveautés en matière de produits parapharmaceutiques et de techniques d’agencement et de vente.
Les nouvelles techniques qui permettent d’optimiser la gestion des stocks et accroître le chiffre d’affaires de l’officine.
Une Conférence sur la contre façon des produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques.
UNIVERS PHARMA
36
CONGRÈS SMSM
AU CŒUR DES DÉBATS, L’ACCESSIBILITÉ AUX MÉDICAMENTS POUR SON 29E CONGRÈS NATIONAL, LA SOCIÉTÉ MAROCAINE DES SCIENCES MÉDICALES A CONSACRÉ SON THÈME CENTRAL À L’ACCESSIBILITÉ AUX MÉDICAMENTS, UN SUJET AU COEUR DE L’ACTUALITÉ SOCIO-MÉDICALE. assure le représentant des industries pharmaceutiques. Un pourcentage encore insuffisant, selon le Dr Abdellatif Oualaou, porte-parole de la société civile, qui considère que « la place du générique dans la consommation des médicaments dépend de la prescription médicale, du droit de substitution par le pharmacien d’officine, mais aussi d’une information objective du patient sur l’efficacité des génériques pour en encourager la fabrication et la consommation ».
Prévenir et assurer une meilleure couverture
«
L
De g. à d. Pr MOTAOUAKKIL, Pr ALAOUI, Pr LOUARDI (ministre de la Santé), Dr AFIF, Pr BARROU.
e sujet de l’accessibilité aux médicaments est indiscutablement essentiel dans le cadre d’une politique médico-sanitaire, particulièrement dans un pays en voie de développement », a introduit le Pr Mohamed Tahar Alaoui, président de l’Ordre des médecins. « Le médicament au Maroc est reconnu pour ses qualités, son efficacité, sa sécurité. Mais il reste quelques appréhensions, certaines résistances, une information insuffisante et un problème d’accessibilité liée aux coûts, auxquels il nous faut réfléchir ensemble car il s’agit d’une responsabilité commune », a-t-il affirmé.
M. Ali Sedrati, président d’honneur de l’AMIP (Association marocaine des industries pharmaceutiques), qui réclame « l’encouragement spécifique de la fabrication locale, indispensable pour préserver la souveraineté et l’accessibilité pour les citoyens ». Avec 65 % des besoins couverts par la production locale, le Maroc importe encore 35 % des médicaments qu’il consomme. « Le démantèlement douanier et les accords de libre-échange non accompagnés par les réglementations ont eu un effet négatif sur la fabrication locale qui était de 80 % il y a 10 ans », précise M. Sedrati.
Encourager la fabrication locale
Etendre le générique
L’accessibilité liée au coût a effectivement été l’une des premières cibles des intervenants. « Il n’est pas normal que les pays les moins avancés paient le même prix d’accès à l’innovation et aux princeps que les pays riches », argumente
L’une des solutions au problème du coût est celle du médicament générique qui offre une concurrence et participe à l’amélioration de l’accessibilité. « De 31 % sur le marché total, le taux de pénétration des génériques au Maroc est estimé, en excluant les produits de confort, à 50 % »,
L’information et le suivi du patient ont également été soulignés par Mme Yasmine Bengeloun, « car l’accès aux médicaments ne garantit pas la meilleure santé de la population ». Rappelant que « la politique du prix est une dimension importante, mais qu’elle n’est pas la seule », la vice-présidente du MIS (Maroc Innovation Santé) a cité d’autres « politiques contribuant à l’élargissement de l’accès aux médicaments » telles que « la politique du remboursement, avec l’extension, l’amélioration des délais et le tiers-payant, ainsi que la politique de prévention, comprenant l’intégration de nouveaux vaccins dans le calendrier vaccinal ». Avec la même approche participative que l’ensemble des intervenants, le Dr Oualid El Amri, président de la Fédération nationale des syndicats de pharmaciens du Maroc, a particulièrement insisté sur la volonté d’un « partenariat effectif dans le Ramed, pour que les gens aient accès aux soins et aux médicaments, et d’un partenariat public-privé pour éviter la fermeture de nombreuses pharmacies des zones les plus reculées ».
UNIVERS PHARMA
37
UNIVERS PHARMA
38
HELICOBACTER PYLORI
DE NOUVELLES APPROCHES THÉRAPEUTIQUES « COMMENT VAINCRE L’HELICOBACTER PYLORI ET SES COMPLICATIONS » ? TEL ÉTAIT LE THÈME DU SYMPOSIUM ORGANISÉ PAR LES LABORATOIRES SOTHEMA, APTALIS ET NEWBRIDGE PHARMACEUTICALS, EN COLLABORATION AVEC LE CENTRE DE FORMATION POST-GRADUÉE EN GASTRO-ENTÉROLOGIE DE L’ORGANISATION MONDIALE DE GASTRO-ENTÉROLOGIE (OMGE), LE 30 JANVIER 2012 À RABAT. AZAB YOUSSEF AZAB (New Bridge), YASSIR SRIBI, NAJLAA EL HANY, AZZEDINE MOULAY et MOUNIR HARCHICH DES LABORATOIRES SOTHEMA.
D
écouvert en 1982 par deux chercheurs australiens, l’Helicobacter pylori (HP) est un bacille gram négatif spiralé spécifique à l’estomac humain, et qui se fixe sur les cellules gastriques. Grâce à son uréase, cette bactérie peut transformer l’urée du milieu gastrique en ammoniac et en bicarbonate. Cette alcalisation lui permet de résister à l’acidité de l’estomac. Le réservoir de l’HP est spécifiquement humain et ses voies d’expression sont essentiellement le liquide gastrique, la salive, la plaque dentaire, la muqueuse gastrique et les selles. Les conditions d’hygiène défectueuses et la promiscuité sont par ailleurs les deux principaux facteurs qui peuvent favoriser la contamination oroanale par cette bactérie.
Des complications majeures L’Helicobacter pylori peut entraîner plusieurs pathologies, notamment une gastrite aiguë ou chronique. L’HP est également responsable du cancer gastrique. Une étude japonaise publiée en 2001, basée sur un suivi endoscopique sur une durée moyenne de 8 ans chez plus de 1500 patients, a confirmé que cette bactérie peut engendrer le cancer gastrique. En effet, parmi les sujets qui ont pris part à cette étude, 36 ont développé un cancer gastrique. Ils étaient tous positifs à l’HP. Aucun cas de cancer n’a en revanche été rapporté chez les sujets HP négatifs. Les spécialistes estiment que 10 % de la population HP positifs vont présenter un ulcère et 1 % développeront un cancer gastrique. Lorsque la bactérie est localisée au niveau de l’antre, le sujet risque un
ulcère duodénal. En revanche, quand elle est située au niveau du fundus gastrique, elle peut entraîner un ulcère gastrique, provoquer une atrophie gastrique de type B et une métaplasie intestinale suivie d’une dysplasie bas grade puis haut grade et, enfin, un cancer gastrique. Dans certains cas, le HP peut engendrer un lymphome malin non hogkinien à petites cellules. Plusieurs facteurs peuvent par ailleurs favoriser l’apparition du cancer gastrique chez les personnes infectées par l’Helicobacter pylori, notamment l’environnement, le tabac et les régimes riches en viandes rouges, en sel et pauvres en fruits et légumes. Le diagnostic de cette pathologie repose sur la biopsie gastrique per endoscopique, soit un test rapide à l’uréase, soit un examen anatomopathologique. Ces deux techniques permettent de repérer les traces de l’Helicobacter pylori dans la muqueuse gastrique et doivent être envisagées devant des cas d’ulcère gastrique, de lymphome de Malt ou d’une dyspepsie non ulcéreuse. Les sujets apparentés au premier degré avec un patient atteint de cancer gastrique doivent également subir ces tests.
Le traitement séquentiel, nouveau traitement Depuis la conférence du consensus de Maastrich, en 2002, la trithérapie est abandonnée au profit du traitement séquentiel qui est devenu le traitement de référence pour éradiquer la HP. Elle est composée d’anti-sécrétoires (des inhibiteurs de la pompe à proton IPP), d’antibiotiques et de pansement bismuthé. Le traitement s’effectue désormais en deux étapes. Il est
UNIVERS PHARMA
Dr A HAMOUD (Tunisie) et Dr A CHERKAOUI (Maroc)
PIERRE-HERVE BRUN (Aptalis), AZAB YOUSSEF AZAB (New Bridge), E VICARI (France)
YASSIR SRIBI, HANANE SEFLIOUI et KAMAL ZEROUK DES LABORATOIRES SOTHEMA
Participants au symposium organisé par SOTHEMA.
basé sur un inhibiteur de la pompe à protons à double dose (40 mg), plus le sous-nitrate de bismuth léger (bismuloxane) à raison de 3 sachets par jour durant 14 jours ainsi que l’amoxicilline 1g x 2 fois par jour pendant les 7 premiers jours, puis de la clarithromycine 500 mg x 2 fois par jour et un tinidazol (Fasigyne) 500 mg x 2 fois par jour pendant les 7 derniers jours. Le médecin procède ensuite au contrôle de l’éradication, soit par biopsie per-endoscopique, soit par un test respiratoire (Breathtest). Le résultat d’éradication par le traitement séquentiel dépasse les 85 %. Pour que les résultats du test soient fiables, il est recommandé d’effectuer le contrôle au moins quatre semaines après l’arrêt du traitement et s’assurer que le sujet n’a pas pris d’autres antibiotiques durant les quinze jours qui précèdent le test. En cas d’échec, le praticien est amené à prescrire une seconde cure d’une durée de 14 jours, en remplaçant les antibiotiques par d’autres non encore utilisés. Lorsque ce traitement
de deuxième intention ne parvient pas non plus à éradiquer la bactérie, une troisième trithérapie doit être envisagée. La clarithromycine est alors remplacée par la lévofloxacine ou de la rifabutine. Cette dernière doit toutefois être utilisée avec précaution car elle peut entraîner de graves effets secondaires, notamment des accidents hématologiques. Le traitement séquentiel s’est révélé plus efficace que le traitement standard de la HP. En effet, l’utilisation pendant 7 jours de l’amoxicilline permet de réduire la résistance à la clarithromycine, de diminuer la densité bactérienne et d’augmenter ainsi les chances de réponse à ce traitement chez les sujets infectés par le HP.
Vers la fin de la trithérapie La quadrithérapie est par ailleurs une nouvelle piste thérapeutique prometteuse. Une étude baptisée Pylera, menée en Europe entre le 11 juin 2008 et le 22 juin 2009 auprès de 440 patients avec ou
sans ulcère, a révélé qu’une association oméprazole, sous-citrate potassique de bismuth, métronidazole et tétracycline était plus efficace qu’un traitement standard (7 jours) par oméprazole, amoxicilline et clarithromycine. Cette quadrithérapie a permis un taux d’éradication de l’HP supérieur à celui de la trithérapie utilisée comme traitement de première ligne. Dans la population en intention de traiter, le taux d’éradication était de 85 % dans le groupe de quadrithérapie, contre 55 % dans celui recevant un traitement standard. Ce taux, qui est similaire chez les patients avec ou sans ulcère, n’est pas influencé par les résistances aux antibiotiques. Au niveau de la tolérance à ce traitement, les résultats portent le taux d’observance à 95 %, et les concentrations plasmatiques en bismuth sont restées en dessous du seuil toxique (inférieures à 20 mg/l). Cette quadrithérapie, qui a été lancée aux EtatsUnis en 2007, devrait être introduite en Europe au cours de l’année.
39
SPÉCIAL
40
OFFICINE EXPO 2012
UNE EDITION QUI GAGNE EN PROFESSIONNALISME ORGANISÉE DU 2 AU 3 MARS À MARRAKECH , LA 9e ÉDITION DU SALON OFFICINE EXPO A ACCUEILLI PLUS DE 8000 VISITEURS. UN ÉVÉNEMENT DEVENU INCONTOURNABLE POUR TOUS LES LABORATOIRES PHARMACEUTIQUES ET LES PHARMACIENS D’OFFICINE DU MAROC.
NOVARTIS Notre stratégie vise à placer le pharmacien au centre de nos activités car nous sommes convaincus que son rôle est très important dans la promotion de la santé du citoyen Marocain. Lors de cette édition, l’équipe Novartis a eu comme principale mission d’accueillir d’échanger, de partager et de répondre aux différentes attentes du corps pharmaceutique marocain. La conception de
notre stand lors de cette édition reflète notre vision d’ouverture sur tous les intervenants dans le domaine de santé au Maroc. Nous nous inscrivons en outre dans une démarche d’accompagnement du pharmacien, basée sur un programme de formation continue. Notre laboratoire a d’ailleurs organisé lors de ce salon une conférence sur le rôle du pharmacien dans le système de santé au Maroc.
Jalil Boukhsibi, directeur des ventes Novartis Maroc.
IPHARMA Ipharma ne pouvait pas manquer un tel événement dédié à la pharmacie. Officine Expo nous a offert l’opportunité de promouvoir notre catalogue et de mettre en avant certains de nos produits, notamment notre gamme Dentaid. Il s’agit d’une gamme complète pour l’hygiène buccale constituée de brosses
Mohamed BENOUHOUD, responsable commercial au sein des laboratoires Ipharma.
à dents, de dentifrices, de gel, de spray et de bains de bouches et qui rencontre actuellement un franc succès en Europe. Cette édition 2012 a été également l’occasion pour nous de promouvoir d’autres produits médicaments et compléments alimentaires de notre catalogue auprès de nos clients.
NOVOPHARMA Notre principal objectif est celui de tous les laboratoires pharmaceutiques présents sur ce salon, à savoir rencontrer nos clients pour qu’ils puissent mieux connaître et notre laboratoire et nos produits. Le stand de cette année est plus important, plus convivial et mieux achalandé, avec
PHI
Hassan HADDA, sales manager chez Pharmaceutical Institute.
une équipe d’accueil renforcée, et cela a été très bien perçu par nos visiteurs qui ont apprécié cet effort à sa juste valeur. J’ai eu par ailleurs une très bonne impression de cette édition et j’espère que les prochaines seront du même cru.
Nous voulions, à travers Officine Expo, rencontrer les professionnels de la santé notamment les pharmaciens. C’était l’occasion pour notre laboratoire de réaffirmer l’initiative visant à élargir l’accès aux médicaments, et ce en annonçant la baisse de prix de deux produits dont Vigorex. Nous avons profité, également, de ce salon, pour
Jawad ZERRAD, directeur général du Laboratoire Pharmaceutique Novopharma.
lancer notre gamme de produits parapharmaceutiques (SoleilBiafine, Sankom, et Durex). Notre participation à ce salon a été concluante puisque nous avons pu réaliser tous nos objectifs. Je peux donc dire au terme de cette édition 2012 que nous sommes satisfaits et je félicite, par la même occasion, l’équipe organisatrice.
SPÉCIAL
41
SPÉCIAL
42
MSD
Zina BARRADA, pharmacy Project Manager chez MSD.
Je pense qu’aujourd’hui Officine Expo n’a plus rien à envier aux rendez-vous de la profession pharmaceutique à l’international, que ce soit en termes d’organisation, de thèmes traités, d’intervenants, d’espace d’exposition ou de personnalisation des stands. De part la nature même de notre portefeuille produits MSD, nous avons toujours été très présents chez les médecins, notamment les médecins spécialistes, beaucoup moins auprès des pharmaciens. Aujourd’hui, après la fusion avec Schering-Plough, nous disposons d’une gamme plus large, qui répond davantage aux besoins des pharmaciens d’officine. Ayant conscience que le pharmacien est un ac-
teur majeur de la santé au Maroc, nous avons débuté notre activité pharmacie en 2011, et il était donc naturel pour nous de participer à cette 9ème édition d’Officine Expo, rendezvous annuel incontournable de la profession pharmaceutique. Hormis la présence avec un stand pour accueillir nos pharmaciens lors de cet événement, nous avons tenu à sponsoriser des ateliers et des conférences qui ont été animés par d’éminents professeurs. Le but étant de faire bénéficier les pharmaciens des dernières avancées thérapeutiques et des recommandations en matière de prise en charge de certaines pathologies chroniques, telles que le diabète de type 2 ou encore le glaucome.
SOTHEMA Participer à cette édition 2012 a été pour nous l’occasion d’être une fois de plus à l’écoute de nos clients, ce qui est un de nos objectifs majeurs, de présenter nos différents produits à nos partenaires, notamment les grossistes et les pharmaciens qui constituent, à notre sens, le noyau central du circuit de distribution de l’industrie pharmaceutique au Maroc, et ceci afin de pouvoir adapter nos stratégies commerciales à leurs besoins. Le portefeuille des laboratoires Sothema est très riche, il touche à plusieurs spécialités thérapeutiques, ce qui
nous permet de répondre aux différentes attentes de nos clients. Nous avons par ailleurs constaté lors de cette édition que la plupart des laboratoires ont adopté une nouvelle approche du client, orientée davantage vers les officines, ce maillon très important du circuit pharmaceutique au Maroc, cela fait partie des changements que connait le secteur et que toute l’industrie attend, et nous ne manquerons pas de nous adapter et d’être des avantgardistes dans ce domaine afin d’être parmi les pionniers de ce changement.
Yassir SRIBI, responsable Développement Stratégique.
ZENITH PHARMA
Mohamed BOUHMADI, président directeur général des laboratoires Zenithpharma
Les laboratoires Zenithpharma, et à travers eux, le groupe tout entier, avec ses grossisteries : Soremed, GPM, et CPRE mais aussi l’ensemble de ces partenaires ont fait de ce rendez vous annuel d’officine Expo l’occasion de rencontrer les confrères pharmaciens d’officine et de la distribution et de partager avec eux les dernières nouveautés : nouveaux produits, nouveaux services, etc. C’est aussi l’occasion pour nous de promouvoir notre gamme riche de produits auprès de nos clients. Zenithpharma dispose, en effet, d’un catalogue de produits constamment enrichi, adapté aux attentes des patients, des médecins et des pharmaciens. Deux nouveaux antibiotiques, princeps, ont
d’ailleurs été récemment lancés, ainsi que des produits d’hygiène bucco-dentaire, très attendus par les pharmaciens d’officine. Soucieux de la formation des pharmaciens, les laboratoires Zenithpharma ont toujours apporté leur contribution par l’organisation de symposium autour de thèmes qui intéressent la pratique quotidienne en officine : exemple « Prise en charge de l’œil rouge en officine » ou « Prise en charge de la cicatrisation en officine », thèmes qui donnent lieu à des échanges dans un esprit confraternel. Enfin je saisis cette occasion pour féliciter les organisateurs pour la qualité du travail accompli. Rendez vous à l’Officine Expo 2013.
SPÉCIAL
PPM : 58,90 Dhs
PPM : 77,90 Dhs
43
SPÉCIAL
44
COOPER PHARMA
Leila BENJELLOUN, responsable de communication institutionnelle chez Cooper Pharma.
Le degré de professionnalisme et la qualité d’organisation d’Officine Expo ne cessent de croître au fil des éditions, à telle enseigne que les visiteurs du salon font aujourd’hui des lapsus en évoquant Pharmagora (salon de la pharmacie qui a lieu à Paris -ndlr) pour parler d’Officine Expo. C’est dire l’importance de cet événement, devenu aujourd’hui un rendezvous incontournable pour les pharmaciens au Maroc. Notre laboratoire se devait donc d’être
présent à cet événement afin, d’une part, de rencontrer ses clients et partenaires et, d’autre part, d’aller à la rencontre d’autres pharmaciens que nous connaissions moins. Concernant cette édition 2012 d’Officine Expo, je pense qu’elle est plus aboutie. Les participants ont trouvé aujourd’hui le juste équilibre entre formation continue, informations commerciales et convivialité, avec des animations ludiques ou gourmandes !
GENPHARMA Notre participation à ce salon a été motivée par le souhait d’aller à la rencontre de nos clients et partenaires, à savoir les pharmaciens, qui constituent, à mon sens, un axe stratégique de la chaîne de valeur du marché pharmaceutique. Nous avons également profité de cet événement pour présenter certaines nouveautés proposées par notre laboratoire, notamment la visite médicale sur iPad. Nous sommes en effet le premier laboratoire à initier la visite médicale ainsi que la gestion de prise de commandes sur iPad au Maroc. Grâce à ce système innovant, le délégué pharmaceutique se rend chez ses clients et prend
GALENICA
Salim EL GUERMAI, directeur général des laboratoires Galenica.
directement les commandes sur iPad, ce qui permet d’améliorer le délai de traitement des commandes enregistrées. Nos délégués médicaux présentent également leur portefeuille produits sur Ipad afin d’améliorer l’interactivité lors de la visite médicale. En ce qui concerne cette édition d’Officine Expo, nous avons constaté une montée en puissance et une professionnalisation de ce salon, ce dont nous sommes ravis. Je pense qu’Officine Expo est devenu aujourd’hui un événement incontournable pour tous les industriels pharmaceutiques et les pharmaciens d’officine du Maroc.
Officine Expo est une initiative qu’il faut encourager au même titre que toutes les autres qui contribuent à une meilleure connaissance du domaine de la santé au Maroc. C’est une manifestation qui nous permet de faire de la promotion institutionnelle et de renforcer notre image de marque auprès de notre clientèle, qu’elle soit directe ou indirecte. Les laboratoires Galenica ont toujours été très présents sur le terrain et très proches des pharmaciens d’officine, cultivant une relation de proximité et de partenariat. Nous avons ainsi tenu à avoir dans notre stand plusieurs visiteurs
Lotfi BENALI, directeur des ventes des laboratoires Genpharma.
médicaux qui ont eu pour mission de mieux informer les clients sur nos produits, afin que notre participation à ce salon soit plus orientée vers le conseil pour une bonne connaissance des médicaments que nous proposons. Chez Galenica, nous insistons particulièrement sur l’importance de la formation des vendeurs en pharmacies qui constituent souvent les piliers des officines et qui contribuent à la fidélisation de la clientèle. J’invite donc les pharmaciens à accueillir favorablement nos équipes au sein de leurs officines pour qu’ils puissent profiter de leurs conseils.
AFRIC-PHAR Notre participation à Officine Expo 2012 a été pour nous une occasion de renforcer notre partenariat avec les grossistes répartiteurs et les pharmaciens d’officine, et de rencontrer nos confrères des autres laboratoires. Elle nous a permis aussi d’étudier les possibilités de nous adapter davantage aux attentes de nos clients et
aux données du marché. En participant à ce salon, nous étions en outre en quête de plus de visibilité sur l’avenir du générique, notamment en ce qui concerne le droit à la substitution et les prix. Ces attentes ne sont pas uniquement celles des laboratoires Afric-Phar, mais certainement celles de toute la profession.
Mohamed KEJAIRI, directeur business développement, et Othman AGOUMI, directeur commercial des laboratoires Afric Phar.
SPÉCIAL
45
46
SPÉCIAL
FÉDÉRATION NATIONALE DES SYNDICATS DES PHARMACIENS DU MAROC En tant que président de la Fédération nationale des syndicats des pharmaciens du Maroc, je ne peux que soutenir les manifestations qui apportent un plus à l’avenir de notre profession. Les sujets proposés au débat cette année, notamment la démarche qualité à l’officine et la place du pharma-
cien dans le système de santé marocain, sont très intéressants et permettent aux participants d’engager une réflexion sur l’avenir de la pharmacie et les solutions à même de résoudre les différentes problématiques que rencontrent les pharmaciens dans l’exercice de leur métier.
Oualid AMRI, président de la Fédération nationale des syndicats des pharmaciens du Maroc (FNSPM).
IDEMCO ET IMCE En tant que fournisseur d’articles de conditionnement pour l’industrie pharmaceutique, être présent lors de cet événement majeur de cette industrie a été particulièrement bénéfique. L’intérêt que représente ce salon pour l’ensemble des dirigeants des laboratoires pharmaceutiques marocains
et de leurs partenaires m’a permis d’y rencontrer un nombre important de mes relations professionnelles. Près de la moitié des boites de médicaments étant fabriquée dans nos usines, j’ai ressenti une certaine fierté en voyant nos emballages mis en valeur à l’occasion de cet événement. Mahmoud TABBARA, directeur d’IDEMCO et d’IMCE.
MÉDECIN SPÉCIALISTE Ma visite au salon a été motivée par le souhait de découvrir les nouveautés en matière de médicaments et d’échanger avec les laboratoires et les pharmaciens présents lors de cette édition. Il est vrai que les thèmes débattus s’adressent en premier lieu aux phar-
maciens mais ils nous permettent, à nous les médecins, de connaître aussi les attentes de cette catégorie de professionnels de la santé. Officine Expo est donc une occasion de tisser des liens entre les pharmaciens et les médecins.
Mustapha OUDHRIRI, médecin spécialiste en médecine interne et en gériatrie.
PHARMACIEN D’OFFICINE Ce salon permet aux pharmaciens de se remettre en cause et de mettre à jour leurs connaissances à travers les nombreuses formations qui y sont organisées. Il va sans dire que la formation continue revêt une importance capitale pour les pharmaciens. Dans
d’autres pays, elle est devenue obligatoire. J’espère qu’elle le deviendra également un jour au Maroc car elle seule peut aider les pharmaciens à suivre les innovations thérapeutiques en matière de prise en charge des différentes pathologies. Mohammed Jamal ZNIBER, pharmacien d’officine à Rabat.
SYNDICAT DES PHARMACIENS DE TANGER J’ai été surtout séduit par la qualité des formations proposées lors de ce salon. Les différents ateliers et conférences programmés durant cette édition ont été très intéressants car animés par des professeurs renommés. En tant que pharmacien d’officine, prendre part à cet événement m’a permis d’enrichir mes
connaissances dans le domaine pharmaceutique. Mon souhait est de voir Officine Expo dans d’autres villes du Maroc. Ceci permettra aux pharmaciens marocains, surtout ceux qui exercent dans des villes éloignées, d’assister aux conférences et aux ateliers et de mettre ainsi à jour leurs connaissances.
Haloui IKBAL, président du Syndicat des pharmaciens de Tanger et vice président de la FNSPM.
SSPÉCIAL PÉC CIAL
47
48
SPÉCIAL
EASY COM
Youness BELAYACHI, Directeur Général de l’agence Easy Com et Coordinateur général du salon Officine Expo.
Cette 9e édition d’Officine Expo s’est clôturée avec plus de 4650 inscrits et a été marquée par la visite de monsieur le ministre de la Santé, professeur El Houssaine Louardi dont l’allocution a mis l’accent sur la place du pharmacien dans le système de santé marocain. Cet évènement est aujourd’hui un grand rendez-vous annuel de formation continue, d’échanges et de développement pharmaceutique avec la présence de pharmaciens en provenance de nouveaux pays pour cette édition tels que le Sénégal, le Tchad, le Mali, la Belgique et le Canada, mis à l’honneur cette année. Une programmation de formation scientifique et managériale de plus de 42 confé-
rences, tables rondes, ateliers et plateaux TV a permis aux nombreux visiteurs de découvrir et prendre connaissance de problématique telle que la « Démarche Qualité à l’officine » qui a permis aux pharmaciens de mieux cibler les enjeux dans l’exercice de leur profession. Au-delà de la médecine traditionnelle, nous avons souhaité sensibiliser cette année nos visiteurs à d’autres pratiques complémentaires telles que la phytothérapie, l’homéopathie ou encore l’aromathérapie toujours dans l’optique de répondre au mieux aux attentes des professionnels de la santé et du patient. Easy com « la communication au cœur de la santé » www.easy-com.com
CONSEIL DE L’ORDRE DES PHARMACIENS FABRICANTS RÉPARTITEURS Plusieurs laboratoires pharmaceutiques et grossistes répartiteurs exposent leurs nouveautés ainsi que leur politique commerciale à Officine Expo. C’est une occasion importante pour nous en tant que Conseil de l’ordre des pharmaciens fabricants répartiteurs (COPFR) de rencontrer, écouter, échanger et débattre avec les pharmaciens d’officine qui représentent le dernier maillon de la chaîne pharmaceutique avant la consommation des médicaments par les patients. Avec nos consœurs et confrères pharmaciens d’officine, nous avons les mêmes objectifs et les mêmes défis : dis-
poser d’un médicament efficace et de qualité, utilisable en toute sécurité par les patients et accessible à l’ensemble de nos concitoyens. Ceci ne peut être réalisé que si nous travaillons la main dans la main dans un esprit d’équipe, de transparence et en toute éthique, avec pour seul moteur l’intérêt du patient. Notre conseil considère que l’absence d’une harmonie et d’une coordination totale et sans faille entre les différents protagonistes ne peut qu’impacter défavorablement la réussite de notre mission à tous qui est celle d’être utile à tous les patients marocains sur tout le territoire.
Rachid LAMRINI, président du conseil de l’ordre des pharmaciens fabricants répartiteurs du Maroc.
PHARMACIEN HOSPITALIER Officine Expo est pour moi l’occasion de rencontrer des confrères et d’assister aux conférences et débats organisés lors de ce salon. Les thématiques proposées sont très intéressantes et les profils des participants sont variés ce qui contribue grandement à
l’enrichissement des débats. En somme, cet événement est une occasion de débattre des problématiques auxquelles sont confrontées les pharmaciens au quotidien et d’émettre des recommandations qui visent à améliorer l’exercice de notre profession.
Amine CHEIKH, chef du service pharmacie à l’Hôpital Universitaire International Cheikh Zaid.
ÉTUDIANTE À LA FACULTÉ DE PHARMACIE DE RABAT En tant qu’étudiants, nous sommes assez éloignés de la réalité du marché car focalisés davantage sur les connaissances théoriques durant notre formation. Notre participation à ce salon nous a permis de mieux connaître la réalité du marché. Durant deux jours, nous avons contacté plusieurs industriels et laboratoires pharmaceutiques et nous avons assisté à des confé-
rences et débats sur les problématiques et défis que notre profession est appelée à relever. Cet événement a été également pour nous l’occasion de promouvoir les différentes formations assurées par notre université, notamment celles destinées aux pharmaciens d’officine dans le cadre de la formation continue qui leur permet de mettre à jour leurs connaissances.
Hasnaa TAKA IMRANI, présidente du Conseil des étudiants en pharmacie à la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat.
SPÉCIAL
49
GLOSSAIRE
50
ANTIINFLAMMATOIRES NON STEROÏDIENS PAR VOIE LOCALE Ces diverses substances, utilisées par voie percutanée, sont employées pour leurs effets analgésique, anti-inflammatoire, anti-œdémateux, pour le traitement local des douleurs musculo-tendino-ligamentaires et des contusions, en traumatologie bénigne et en rhumatologie. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens, également appelés AINS, appartiennent à diverses catégories mais sont tous capables de bloquer la formation de certaines substances comme les prostaglandines, médiateurs chimiques nécessaires au développement de l’inflammation.
DICLOFENAC DESIGNATION
LABORATOIRES
CLOFENE
SYNTHEMEDIC
FUCIDINE
PROMOPHARM
VOLTARENE EMULGEL
NOVARTIS PHARMA
Présentation / PPM (en dirhams) GEL 1 % TUBE 20G
GEL 1 % TUBE 50G
GEL 1 % TUBE 60G 45,90
40,80 34,20
57,00
IBUPROFENE DESIGNATION
LABORATOIRES
AGIFENE
PHI
ALGANTIL
LAPROPHAN
IBUPHIL
NOVOPHARMA
Présentation / PPM (en dirhams) GEL 1 % TUBE 20G
GEL 1 % TUBE 50G
GEL 1 % TUBE 60G
38,80 26,30
43,00
72,80
37,00
NAPROXENE DESIGNATION
Présentation / PPM (en dirhams)
LABORATOIRES
NAPROGEL
GEL 10 % TUBE 50G
PHARMED
44,20
KETOPROFENE DESIGNATION
LABORATOIRES
Présentation / PPM (en dirhams) GEL 2,5 % TUBE 20G
GEL 2,5 % TUBE 50G 45,35
FLEXEN
PHARMA 5
29,10
KETOFLEX
PHARMED
17,35
KETUM
MENARINI/PHI
PROFENID
SANOFI
GEL 2,5 % TUBE 30G
GEL 2,5 % TUBE 60G
GEL 2,5 % TUBE 120G
30,60
58,95
100,00
55,00
PIROXICAM DESIGNATION
LABORATOIRES
FELDENE
PFIZER
REMOX
MEDINFAR/AFRIC-PHAR
RIACEN
CHIESI/PROMOPHARM
Présentation / PPM (en dirhams) GEL 0,5 % TUBE 25G
GEL 0,5 % TUBE 50G
43,55
73,40
CREME 1 % TUBE 15G
CREME 1 % TUBE 20G
CREME 1 % TUBE 50G
19,40
38,75
41,15
69,65
ETOFENAMATE DESIGNATION
LABORATOIRES
RHEUMON
BAYER
THERMON REUMON
BAYER
Présentation / PPM (en dirhams) GEL 5 % TUBE 40G
CREME 10 % TUBE 50G
32,50
48,70
Afin d’éviter de publier des informations erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne figurent pas dans cette liste.
CREME 1 % TUBE 40G
46,50
CLOFENE GLOSSAIRE
®
51
Diclofénac
Contrôler l'inflammation & Maîtriser la douleur. CLOFENE CLOF OFEN ENE E CO COMP COMPRIMÉS MPRIMÉS CLOFENE G.R. 25 mg Boite de 20. CLOFENE G.R. 50 mg Boite de 20.
CLOFENE SUPPOSITOIRES CLOFENE 50 mg Boite de 10. CLOFENE 100 mg Boite de 5.
1-IDENTIFICATION DU MEDICAMENT : a) Dénomination Commune Internationale : Diclofénac b) Composition et présentations pharmaceutiques : - CLOFENE G.R.25, comprimés enrobés gastro-résistants dosés à 25 mg, Boîte de 20. - CLOFENE G.R.50, comprimés enrobés gastro-résistants dosés à 50 mg, Boîte de 20. - CLOFENE L.P. 100, comprimés enrobés à libération prolongée dosés à 100 mg, Boîte de 10. - CLOFENE 50 Suppositoires, Boîte de 10. Solution Injectable Intramusculaire, - CLOFENE 100 Suppositoires, Boîte de 5. Boîte d’une ampoule et de 3 ampoules de 3 ml. - CLOFENE I.M. 75, Solution Injectable Intramusculaire, Boîte d’une ampoule et de 3 ampoules de 3 ml. c) Classe pharmaco-thérapeutique: Anti-inflammatoire non stéroïdien, Analgésique, Antipyrétique, Anti-rhumatismal. 2- INDICATIONS: Les indications du CLOFENE sont limitées chez l’adulte au traitement : ▀ des rhumatismes inflammatoires chroniques. ▀ de certaines arthroses douloureuses et invalidantes. ▀ des rhumatismes abarticulaires, arthrites microcristallines, lombalgies, etc… ▀ des dysménorrhées essentielles. Elles sont limitées chez l’Enfant au traitement des rhumatismes inflammatoires infantiles. 3- ATTENTION ! a) Contre-indications: ►- Ulcère gastro-duodénal évolutif. ►- Hypersensibilité connue au Diclofénac ou à l’acide acétylsalicylique, ou à un autre A.I.N.S ►Rectites, recto-colites, colites hémorragiques. ►- Troisième trimestre de grossesse, et allaitement. ►- Insuffisance hépatique ou rénale sévères. ►- Enfant de moins de 15 ans (CLOFENE 50 comprimés) ►- Enfant de moins de 17 kg et moins d’un an (CLOFENE 25 comprimés) ►- Sujet chez lesquels crise d’asthme, urticaire ou rhinite allergique sont favorisées par l’administration d’acide acétylsalicylique ou d’autres A.I.N.S. EN CAS DE DOUTE, IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER L’AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN. b) Mises en garde et précautions d’emploi ♦ Suivi des fonctions rénale et hépatique, de la diurèse et des paramètres sanguins chez les sujets néphrotiques, cirrhotiques et âgés fragilisés. ♦ En cas d’apparition de symptômes digestifs et hémorragiques, le traitement doit être arrêté. ♦ Pour les opérés et les cardiaques traités par les diurétiques : hydratation adéquate, couverture du risque d’hyperkaliémie et suivi des prises concomitantes. ♦ Le traitement est déconseillé au cours du premier trimestre de la grossesse. ♦ Chez les conducteurs et utilisateurs de machines : apparition possible de rares troubles de vigilance. c) Interactions médicamenteuses ou autres interactions: AFIN D’EVITER D’EVENTUELLES INTERACTIONS ENTRE CLOFENE ET D’AUTRES MEDICAMENTS, IL FAUT SIGNALER SYSTEMATIQUEMENT TOUT AUTRE TRAITEMENT EN COURS A VOTRE MEDECIN OU A VOTRE PHARMACIEN, notamment la prise de : Méthotrexate, Ciclosporine, digoxine, sels de lithium, Anti-diabétiques oraux, Anti-coagulants, A.I.N.S., Antihypertenseurs. d) Effets non souhaités et gênants: - Troubles gastro-intestinaux, maux de tête, vertiges, éruptions cutanées. SIGNALER A VOTRE MEDECIN OU A VOTRE PHARMACIEN TOUT EFFET NON SOUHAITE ET GENANT QUI NE SERAIT PAS MENTIONNE DANS CETTE NOTICE. 4- POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION - CLOFENE G.R. 25 : chez l’enfant de 8 à 14 ans : Ne pas dépasser la dose quotidienne de 3 mg/kg de poids corporel, soit 2 à 4 comprimés par jour. - CLOFENE G.R. 50 : Chez l’adulte : La dose journalière est de 75 à 150 mg en 2 ou 3 prises séparées avant les repas. CLOFENE G.R. 50 est réservé à l’adulte. - CLOFENE 50 suppositoires : Adultes et Enfants de plus de 35 kg : 1 suppositoire le soir et 1 le matin si nécessaire. - CLOFENE 100 Suppositoires : CLOFENE SUPPO 100 est réservé à l’adulte : 1 prise le soir, parfois associée à une prise matinale d’une autre forme de CLOFENE en fonction des symptômes. - CLOFENE 75 Solution I.M. : L’ampoule est à injecter, en respectant l’aseptie, dans le quadrant supéro-externe de la fesse, lentement et profondément. Une seconde injection peut se révéler nécessaire dans les douleurs collicatives persistantes. Une ampoule ouverte doit être utilisée immédiatement et ne peut être conservée, ou mélangée à un autre produit parentéral. Ne pas administrer à une personne de moins de 15 ans. 5- CONSERVATION: Ce médicament doit être conservé à l’abri de la lumière, de l’humidité, en dessous de 30° C dans l’emballage d’origine. NE PAS DEPASSER LA DATE LIMITE INDIQUEE EN CLAIR SUR L’EMBALLAGE. SYNTHEMEDIC 6- CONDITIONS DE DELIVRANCE:Liste II
CLOFENE I.M. 75 mg
Emulgel
1%
Tube de 60 g
DOSSIER
DOS DOSSIER DOS OSSIER IEER R
52 52
CATARACTE
UNE CHIRURGIE SÛRE POUR RECOUVRER LA VUE
LA CATARACTE EST LA PREMIÈRE CAUSE DE CÉCITÉ DANS LE MONDE ET SA PRÉVALENCE AUGMENTERA DANS LES ANNÉES À VENIR, AVEC L’AUGMENTATION DE L’ESPÉRANCE DE VIE. CETTE PATHOLOGIE, QUI TOUCHE PLUS DE 50 % DE LA POPULATION ÂGÉE DE PLUS DE 75 ANS, EST EN EFFET ESSENTIELLEMENT LIÉE AU VIEILLISSEMENT. SA PRISE EN CHARGE EST AUJOURD’HUI CONSIDÉRÉE COMME UN VRAI PROBLÈME DE SANTÉ PUBLIQUE, SACHANT QU’AU MAROC, LE NOMBRE DE PERSONNES ATTEINTES DE CATARACTE ET EN ATTENTE DE CHIRURGIE EST ESTIMÉ À 500 000 PAR CERTAINS PROFESSIONNELS AVEC UNE MOYENNE DE 45 000 NOUVEAUX CAS CHAQUE ANNÉE.
DOSSIER
53
54
DOSSIER
CATARACTE UNE CHIRURGIE SÛRE POUR RECOUVRER LA VUE Avec la collaboration du Dr Mohamed ASRARGUIS, Ophtalmologue à Casablanca.
myopie appelée myopie d’indice et, plus rarement, l’apparition de halos (cercles) autour des lumières et le dédoublement de l’image (diplopie monoculaire).
Cataracte sénile, la plus courante
L
a cataracte, acquise ou congénitale, correspond à l’opacification totale ou partielle du cristallin, lentille transparente et convergente située en arrière de l’iris et chargée de focaliser les images sur la rétine. Lorsque ce dernier s’opacifie, la lumière ne passe plus. Le cristallin renferme par ailleurs un tiers de la puissance réfractive de l’œil qui autorise l’accommodation, fonction également diminuée par l’opacification. La cataracte s’installe généralement assez lentement, sur plusieurs mois ou plusieurs années, et provoque une baisse progressive de la vision de l’un ou des deux yeux, de l’ordre de quelques dixièmes par an, variable selon la taille et le siège des opacités. Cependant, certaines formes évoluent plus rapidement, d’une année sur l’autre. Classiquement, la vision de loin est d’abord altérée (cataracte nucléaire), mais certaines cataractes affectent d’emblée la vision de près, en même temps que la vision de loin, notamment lorsque la capsule postérieure du cristallin s’opacifie (cataracte capsulaire postérieure). L’opacification complète du cristallin, ou cataracte blanche totale, provoque la cécité. À la baisse de l’acuité visuelle s’ajoutent d’autres symptômes tels que la photophobie, l’apparition d’une
visuelle est très légère, au point que le patient ne la ressente pas, mais se plaigne d’éblouissements ou de dédoublement d’image. La cataracte nucléaire touche le noyau du cristallin et se traduit par une baisse de la vision de loin et une myopie d’indice. Enfin, la cataracte sous-capsulaire postérieure concerne la partie postérieure du cristallin et entraîne une baisse de l’acuité visuelle de près et de loin. Cette dernière est plus rare et peut être la conséquence d’un diabète ou de la prise de corticoïdes au long cours chez un sujet âgé de moins de 60 ans.
Si les troubles métaboliques à l’origine de la cataracte n’ont pas encore été identifiés, l’âge, ou plutôt le vieillissement tissulaire physiologique, est largement impliqué puisque la cataracte dite sénile (qui survient après 65 ans) est la plus fréquente. Cette forme de cataracte est bilatérale, avec ou sans traduction clinique, selon D’autres étiologies possibles le degré d’opacité, et évolutive. Elle est décrite selon deux grands types anato- L’origine de la cataracte peut être mo-cliniques : la cataracte totale ou la traumatique. Ce type de cataracte est cataracte partielle. La forme la plus essentiellement unilatéral et plus fréévoluée, la cataracte totale, parfois vi- quent chez l’adulte jeune et l’enfant. sible à l’œil nu, s’étend Elle peut survenir en sur tout le cristallin et réaction à une contusion provoque une dimicar la modification de la nution importante perméabilité capsulaire La cataracte de l’acuité visuelle, engendre l’opacification. s’installe assez moins de 1/20e. Elle Elle est généralement est de moins en moins corticale postérieure. lentement observée dans les pays Certains traumatismes et provoque développés où les papeuvent provoquer une une baisse tients consultent dès perforation de la capsule progressive de les premières gênes. cristallinienne. Dans ce la vision de l’un En revanche, frécas, le contact de l’humeur ou des deux quente dans les pays aqueuse avec les fibres où l’accès aux soins est cristalliniennes est resyeux. limité, elle est source ponsable de l’opacificade complications telles tion. En présence de corps qu’une cataracte dite morganienne, étrangers, l’imprégnation métallique l’apparition d’un glaucome secondaire peut déclencher une cataracte sidéou la survenue d’une uvéite phakoan- rotique (corps étranger ferrique) ou chalcotique (corps étranger cuivreux). tigénique. La classification des cataractes par- De nombreuses pathologies, oculaires tielles, parfois associées, repose sur le ou métaboliques, sont également à siège de l’opacité. La plus courante, la l’origine de cataractes. Les pathologies cataracte corticale, se manifeste par oculaires les plus couramment impliune opacification au niveau du cor- quées sont les uvéites chroniques, tex cristallinien. La baisse de l’acuité la forte myopie, les décollements de
DOSSIER
55
56
DOSSIER
CATARACTE UNE CHIRURGIE SÛRE POUR RECOUVRER LA VUE
rétine ou les glaucomes. L’hypoglycémie, l’hypothyroïdie, l’hypocalcémie, certaines carences alimentaires, et plus rarement la moytonie de Steinert, la trisomie 21 ou la dermatose atopique sont reconnues pour être la cause de cataractes. Mais la plus fréquente des pathologies métaboliques en cause reste le diabète insulinodépendant (cataracte sous-capsulaire postérieur). À ces causes multiples s’ajoutent des cataractes iatrogènes (corticothérapie au long cours, notamment), des cataractes héréditaires et des cataractes favorisées par les expositions prolongées aux rayons ultraviolets ou rayons X, la chaleur, l’électrisation, l’alcool, le tabac, l’hypertriglycéridémie…
chirurgicale est indiquée. L’ensemble des indications fournies par ces examens est essentiel, car cela permettra d’apprécier le pronostic visuel postopératoire.
La chirurgie, un acte maîtrisé
La chirurgie est le seul traitement de la cataracte car aujourd’hui, aucun traitement médicamenteux (collyres y compris) n’empêche son évolution. Elle est indiquée lorsque l’opacification du cristallin occasionne une gêne dans le quotidien du patient et consiste à retirer le cristallin opacifié pour le remplacer par un implant intraoculaire. Cette chirurgie est l’une des plus pratiquées dans le monde. À titre indicatif, en France, 600 000 personnes sont opérées chaque année. Des examens indispensables Elle est également considérée par Le diagnostic de cataracte doit être l’OMS (Organisation mondiale de la réalisé par un ophtalmologiste grâce santé) comme la première chirurgie à l’interrogatoire, la mesure de l’acuité parmi les cinq interventions en santé visuelle de loin et de près et à l’examen qui offrent le meilleur rapport coût/ efficacité. bio-microscopique à la Le bilan postopératoire lampe à fente. L’obsercomporte une consulvation, en détail, des tation de pré-anesthécapsules, du cortex et sie complétée par une du noyau, permettra de La chirurgie biométrie (échogradéterminer la forme de est le seul phie) pour mesurer les la cataracte et d’évaluer traitement de dimensions de l’œil et sa sévérité. Lorsque la cataracte. déterminer la puissance celle-ci est avérée, le Elle est l’une réfractive, données népraticien recherche une des plus cessaires au calcul de la éventuelle pathologie oculaire associée comme puissance de l’implant pratiquées le glaucome ou une hyqui sera introduit au dans le pertonie oculaire par le cours de l’intervention. monde. biais de la mesure du toRéalisée sous anesthénus oculaire et l’examen sie locale dans la majodu nerf optique puis, rité des cas, anesthésie par l’examen du fond de l’œil, il appré- par injection péri ou rétro bulbaire de cie l’état de la rétine. S’il existe des produits anesthésiques ou anesthésie lésions rétiniennes, celles-ci peuvent topique par administration de colêtre à l’origine de la baisse de l’acuité lyres, l’intervention se déroule en deux visuelle. Elles freineront également la étapes. La technique la plus utilisée, la récupération visuelle si l’intervention phakoexérèse extra-capsulaire permet
COMPLICATIONS DE PLUS EN PLUS RARES Comme pour toute intervention, des complications restent possibles, même si elles sont de plus en plus rares grâce aux progrès de la microchirurgie oculaire. L’infection intraoculaire, ou endophtalmie, qui concerne environ 1 à 3 cas sur 1000 interventions, provoque une douleur et une rougeur à l’œil. Elle est grave et nécessite une hospitalisation en urgence pour traiter l’infection à l’aide de perfusions intraveineuse ou d’injections intraoculaires d’antibiotiques. Le décollement de la rétine concerne environ 3 % des cas. Une intervention chirurgicale est nécessaire et la récupération visuelle dépend du degré de décollement. L’œdème maculaire, qui survient également dans environ 3 % des cas, en moyenne, se localise au niveau de la macula et régresse spontanément dans les deux tiers des cas.
dans un premier temps de retirer le cristallin (capsule antérieure, noyau et cortex) opacifié et de laisser en place la capsule postérieure. Ce qui facilite l’insertion du cristallin artificiel à la place exacte du cristallin cataracté, deuxième étape de l’intervention. L’extraction peut être manuelle, bien qu’elle soit de plus en plus pratiquée par phacoémulsification, c’est-à-dire à l’aide d’un appareil à ultrasons qui
DOSSIER
57
DOSSIER
58
CATARACTE UNE CHIRURGIE SÛRE POUR RECOUVRER LA VUE « découpe » le cristallin en petits fragRécupération visuelle rapide ments qui seront ensuite aspirés. Cette méthode présente l’avantage de ne Même si l’intervention ne peut être nécessiter que de très fines incisions, considérée comme banale, elle offre de l’ordre de 3 mm, et sans sutures, d’excellents résultats lorsqu’elle est dans la majorité des cas. Lorsque le bien maîtrisée. Elle peut être réalisée cristallin cataracté est retiré, le pra- en ambulatoire ou nécessiter un à deux ticien procède à la pose d’un implant jours d’hospitalisation au maximum, intraoculaire souple et pliable à tra- accompagnée de soins consistant en vers l’une des deux micro-incisions. l’installation de collyres antibiotiques Cette chirurgie avantageuse, qui né- et anti-inflammatoires. Le pansement cessite un équipement moderne et la oculaire est retiré quelques heures après présence d’un praticien expérimenté, l’opération. Cependant, le patient doit n’est pas toujours indiquée puisque éviter tout frottement et tout traumacertaines cataractes ne sont pas mor- tisme de l’œil durant les deux semaines celables. Dans ce cas, le chirurgien qui suivent. La récupération visuelle, effectue une extraction manuelle avec lorsque la rétine et le nerf optique sont une incision plus importante (environ indemnes (pas de dégénérescence ma8 mm) qui permettra l’expulsion du culaire associée ou de glaucome), est cristallin opacifié en un seul bloc. excellente dans plus de 90 % des cas. Le choix du cristallin artificiel repose Un délai d’une à deux semaines devra sur les éléments qui ont être observé pour enviété recueillis lors de la sager la correction des biométrie (puissance, lunettes du patient, s’il courbure et longueur) en portait auparavant. Le choix de et peut tenir compte des De même, l’incision de la technique souhaits du patient dans la cornée peut provoquer la mesure où certains un astigmatisme qui, opératoire permettent de diminuer lorsqu’il est supérieur à est fonction 1,50 dioptrie, devra être la correction optique du type de corrigé par une paire de après chirurgie. Il existe cataracte aujourd’hui des imlunettes. et du type plants à bords carrés, à d’implant à Cataracte angulation postérieure, secondaire acryliques hydrophile poser. Néanmoins, deux à trois ou hydrophobe, asphéans après l’intervention, riques, progressifs multifocaux, toriques… mais tous ne sont en général au maximum dans les cinq pas suffisamment souples pour béné- années suivantes, il est relativement ficier d’une introduction grâce à une fréquent de voir apparaître une cataincision de 2 ou 3 mm. Le choix de la racte dite secondaire (30 % des cas, entechnique opératoire pourra donc être viron) avec un risque majoré en foncdicté par le type d’implant. L’inter- tion de l’âge (plus le patient est jeune et vention ne comporte aucun risque de plus le risque d’apparition est augmenrejet puisque le matériau utilisé pour té), le type d’implant utilisé et sa forme. la fabrication de l’implant est inerte. Elle correspond à l’opacification de la Il ne se dégrade pas, contrairement au face postérieure du sac capsulaire laissé cristallin naturel, et a une durée de vie en place lors de l’extraction du cristallin opacifié. Le patient doit en être infornettement supérieure.
CATARACTE PAS TOUJOURS ISOLÉE La baisse de l’acuité visuelle chez une personne âgée n’est pas toujours synonyme de cataracte isolée. D’autres pathologies oculaires peuvent être associées, notamment la dégénérescence maculaire liée à l’âge, qui se manifeste par une baisse de l’acuité visuelle, une métamorphosie ou dysmorphosie, une diminution de la sensibilité au contraste et un scotome central (tâche noire au centre du champ de vision). Le glaucome chronique à angle ouvert, lorsqu’il est associé, peut modifier le pronostic de récupération visuelle selon l’atteinte du nerf optique. La rétinopathie diabétique, qui peut survenir en cas de diabète insulinodépendant ou non, peut être révélée par une baisse de l’acuité visuelle. Cette pathologie, d’évolution silencieuse, doit être suspectée chez le patient diabétique. Enfin, un décollement de la rétine est parfois associé à la cataracte.
mé et invité à consulter dès qu’il ressent une baisse de l’acuité visuelle de loin. Dans ce cas, le traitement consiste en une intervention par laser, sous anesthésie topique. Le laser YAG permet l’ouverture du centre de la capsule postérieure pour libérer l’axe visuel et restituer l’acuité visuelle. Actuellement, la cataracte secondaire est la seule indication à l’utilisation du laser YAG.
DOSSIER
59
60
INTERVIEW INSTITUTIONNEL
INTERVIEW
Yasmine
BENGELOUN DEPUIS DE NOMBREUSES ANNÉES, É LES LABORATOIRES MSD PARTICIPENT AU DÉVELOPPEMENT DE L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE LOCALE À TRAVERS DES ACTIVITÉS DE TRANSFERT DE TECHNOLOGIE, D’ASSISTANCE ET DE SUPPORT TECHNIQUE, PARALLÈLEMENT À LEURS ACTIVITÉS LIÉES À L’INFORMATION MÉDICALE. DANS UN ENVIRONNEMENT EN PLEINE MUTATION, L’ENTREPRISE POURSUIT UNE STRATÉGIE ORIENTÉE VERS LE RENFORCEMENT DE L’OFFRE ET L’ÉLARGISSEMENT DE L’ACCÈS AUX MÉDICAMENTS. L’ENGAGEMENT AU SERVICE DU PROGRÈS THÉRAPEUTIQUE EST LÀ, IL EST SOLIDE, ET LES ATTENTES AUSSI. « LES PAYS LES PLUS À MÊME D’ATTIRER UN GROUPE PHARMACEUTIQUE TEL QUE MSD SONT CEUX QUI INTÈGRENT LE PROGRÈS THÉRAPEUTIQUE DANS LE DÉVELOPPEMENT DE LEUR PÔLE SANTÉ. » YASMINE BENGELOUN, DIRECTEUR GÉNÉRAL DES LABORATOIRES MSD MAROC.
61
Doctinews. La croissance a semble-t-il été particulièrement timide pour l’industrie pharmaceutique en 2011. Quel est le bilan de MSD pour l’année 2011 et comment analysez-vous ces résultats ? Yasmine Bengeloun. L’industrie pharmaceutique évolue sur un marché dont la vitesse de croissance s’est ralentie depuis 2010, après avoir connu une période de croissance soutenue, autour de 10 %, avec la mise en place de l’AMO en 2005. Pourtant, le potentiel est là, et nous pouvons mieux faire. En 2011, MSD a réalisé une croissance plus soutenue sur le segment attribué au secteur public, ce qui dénote, d’une part, la volonté du gouvernement d’investir dans ce domaine et, d’autre part, notre volonté de l’accompagner dans ses orientations pour l’accès d’un plus grand nombre de patients aux médicaments. Globalement, nous avons lancé plusieurs initiatives pour augmenter notre croissance. Nous sommes en train de digérer une grande fusion avec les laboratoires Schering-Plough, intervenue au Maroc au premier trimestre 2010, et aujourd’hui en finalisation. Nous travaillons activement pour accélérer notre développement sur différents domaines thérapeutiques tels que l’asthme, le diabète, l’hépatite C, les vaccins, pour ne citer que ces derniers. Car si la dynamique d’un marché est liée à l’offre de produits, elle l’est également à l’introduction de nouveaux produits. Quelle est votre stratégie à court, moyen et long terme ? Sur le court terme, l’équipe MSD Maroc a travaillé récemment à l’élaboration d’une feuille de route établissant les étapes de la croissance pour les années à venir. Les axes de cette stratégie s’orientent clairement vers un renforcement de notre offre, aussi bien en termes de portefeuille produits et services que sur le plan de l’élargissement de l’accès aux traitements à plus de patients. Au final, notre stratégie s’aligne avec celle de nos autorités de tutelle. Nous étoffons par ailleurs notre offre de services fondamentaux liés à la formation continue par de nouvelles solutions s’adressant aux corps médical et pharmaceutique et accessibles par Internet. Par exemple, la plateforme Univadis, que nous venons de mettre à la disposition des pharmaciens, est un service proposé aux médecins depuis plus d’un an. Nous intervenons dans un domaine en perpétuelle évolution et, pour prendre la bonne décision thérapeutique, le professionnel de santé doit avoir accès rapidement et en permanence à l’information. Toutes ces initiatives viennent conforter notre vision qui consiste à être un partenaire de santé reconnu pour ses produits et ses services, son standard d’éthique, qui apporte de la valeur à un plus grand groupe de patients et dont nos équipes sont fières de faire partie.
62
INTERVIEW INSTITUTIONNEL
maceutique en relation avec le ministère de la Santé travaillent en ce moment pour arriver au juste prix. Cependant, au-delà du prix, il y a plusieurs facteurs à considérer pour garantir un accès optimisé aux soins. D’autres composantes, comme la formation médicale continue des professionnels de santé et l’information du patient concourent à la maîtrise des dépenses de santé. À titre d’exemple, dans le cas de l’hépatite C, un patient informé peut contribuer à la prévention et éviter ainsi que son entourage ne contracte le virus. En tant qu’opérateurs de l’industrie pharmaceutique, nous nous devons de contribuer à endiguer la prolifération de cette maladie par l’information et l’éducation du patient. À l’heure où l’AMO se renforce et où le RAMED se met en place, nous avons un rôle à jouer dans l’intensification de notre engagement au Maroc.
La baisse des prix des médicaments semble inévitable avec, d’un côté, la promotion des médicaments génériques et, de l’autre, la mise en place de l’AMO et du Ramed. Comment MSD se préparet-il à ces changements ? De notre point de vue, la compétitivité d’un marché est la voie la plus efficace pour garantir la qualité, l’approvisionnement et l’aspect abordable. Le problème
des contrôles stricts de prix est qu’il y a toujours un élément arbitraire et que l’on risque de ne pas trouver le bon équilibre entre l’ambition de renforcer l’investissement dans le secteur pharmaceutique et d’assurer l’accès à de nouveaux traitements prometteurs. Pour les pays émergents, la question est de savoir quelle serait la bonne méthodologie de fixation des prix. Toutes les associations de l’industrie phar-
Le progrès thérapeutique comme vecteur de développement de l’entreprise et du pays, tel est, en quelque sorte, votre leitmotiv ? MSD, qui est un leader de la santé à l’échelle mondiale, transforme les avancées scientifiques en produits susceptibles de sauver des vies ou d’améliorer l’existence des personnes malades. Notre slogan, «Be Well», l’exprime bien ; l’excellence dans la science et l’innovation au service de la santé, en mettant l’accent sur les besoins médicaux non satisfaits. La R&D est la pièce centrale de la stratégie de croissance au sein des Laboratoires MSD. L’innovation est la seule voie durable pour créer de la valeur sur le long terme pour les patients et pour les professionnels de la santé. Lorsque d’autres sociétés pharmaceutiques annoncent une réduction de leurs efforts de recherche, MSD continue son investissement dans la R&D pour soutenir les talents, accélérer le développement des médicaments et apporter les meilleures solutions pour les pays. MSD a obtenu des succès dans l’innovation et la R&D. Avec, aujourd’hui, plus de 30 candidats en phase II et III, le pipeline est solide. Nous voulons être reconnus comme une compagnie engagée dans les défis de santé les plus difficiles et qui, à travers sa recherche, a un impact profond sur la vie de
INTERVIEW
63
millions de personnes à travers le monde. Comme l’a souligné notre nouveau ministre de la Santé dans votre tribune, la santé est un investissement pour la société. En tant que tel, il se doit d’être dirigé vers les solutions les plus efficaces. En effet, un élargissement de l’accès aux soins d’un plus grand nombre de patients passe par une meilleure prise en compte des coûts de santé, particulièrement des données épidémiologiques ou pharmacoéconomiques. La santé de la femme est un créneau dans lequel les Laboratoires MSD ont toujours été très impliqués (fertilité, vaccination contre le cancer du col, contraception avec des méthodes innovantes…). Qu’est-ce qui motive cet engagement ? Notre gamme de produits est alignée sur les besoins de notre pays où les pathologies ressemblent de plus en plus à celles la plus large possible et en développant des pays plus industrialisés. Les maladies de nouvelles technologies abordables. cardiovasculaires, le diabète, la santé de la L’accès au planning familial joue aussi femme, l’arthrose, l’asthme, l’hépatite C, les un rôle important dans la réduction de la vaccins, le sida représentent aujourd’hui les mortalité maternelle. domaines thérapeutiques clés de MSD. Créer un monde dans lequel aucune Nous pouvons dire en effet que MSD est femme ne devrait mourir de complicaune société qui s’intéresse fortement à la tions liées à la grossesse ou perdre la vie santé de la femme. Notre portefeuille de en donnant naissance à un enfant est une produits accompagne la femme de la nais- lutte qui nous anime constamment. sance à l’âge adulte, ce qui nous place dans une position unique dans Vous avez mis en place ce domaine. une unité dédiée à la En septembre dernier, pharmacie. Pourquoi ce Kenneth C. Frazier, rapprochement et quels Chairman et Chief sont vos objectifs à UN executive officer de travers cette politique ? Merck/MSD, a annoncé Le pharmacien est un ÉLARGISSEMENT à la tribune des Nations partenaire de santé imDE L’ACCÈS Unies l’engagement de portant. De par sa proxiAUX SOINS MSD sur dix ans intitulé : mité avec les patients, il PASSE PAR UNE « Merck for mothers ». participe au succès du MEILLEURE PRISE Cette initiative s’inscrit traitement en favoriEN COMPTE DES dans le «millenium sant son suivi. Une plus goal» des Nations Unies grande adhésion au COÛTS DE SANTÉ. avec l’objectif de réduire traitement augmente le le ratio de mortalité résultat attendu et peut ainsi améliorer la santé maternelle de 75 %. Comment ? En renforçant la formation dans certaines pathologies et/ou réduire médicale continue pour les professionnels les coûts de la maladie. de santé impliqués en première ligne MSD n’a pas assez approché les pharmadans cette lutte, en rendant disponible ciens auparavant et nous nous rattrapons des solutions ayant prouvé leur efficacité aujourd’hui par cette unité dédiée. Offi-
cine Expo a d’ailleurs vu pour la première fois la participation de MSD en 2012 ce qui traduit notre volonté d’intégrer le pharmacien parmi notre clientèle, au-delà de nos clients traditionnels. Quelles sont vos attentes vis-à-vis du nouveau gouvernement ? Dans ce secteur stratégique, nous aspirons à une politique de santé globale qui encourage l’investissement par des décisions prédictibles ; la politique de prix et de remboursement en font partie. Egalement une politique qui encourage l’innovation à travers l’enregistrement rapide des nouveaux produits et leur remboursement, qui soutienne les études cliniques pour conduire des activités de R&D localement avec, à la clef, des emplois et le développement de potentiels. La perspective d’élargissement de l’accès aux soins par la généralisation du RAMED et l’extension de l’AMO représente un motif d’attractivité pour MSD qui investit dans la région. Cependant, la taille d’un marché n’est pas tout. Les pays les plus à même d’attirer un groupe pharmaceutique tel que MSD ne sont pas forcément les plus grands en population ou par la dimension de leur secteur pharmaceutique, mais bien ceux qui intègrent le progrès thérapeutique dans le développement de leur pôle santé.
64
INSTITUTIONNEL
CERTIFICAT DE COMPLAISANCE ET CORRUPTION
LES DISPOSITIONS DE LA LOI LA CORRUPTION EST UN FLÉAU UNIVERSEL QUI DÉTRUIT LES VALEURS MORALES DE LA SOCIÉTÉ. IL N’ÉPARGNE AUCUNE CATÉGORIE PROFESSIONNELLE Y COMPRIS LA COMMUNAUTÉ MÉDICALE. CET ARTICLE VISE À METTRE LA LUMIÈRE SUR LES DISPOSITIONS PÉNALES PRÉVUES PAR LE LÉGISLATEUR À L’ENCONTRE DES MÉDECINS COMPLAISANTS ET/OU CORROMPUS. Par le Dr Hatim SOUKTANI, directeur du CHP de Rabat et juriste au Département de droit médical FJESS, Université Mohammed V Souissi.
M
ême si la présomption d’innocence est toujours à considérer, conformément à l’article 2 du Code pénal marocain : « Nul ne peut invoquer pour son excuse l’ignorance de la loi pénale ». La gravité du phénomène peut aller de la simple contravention ordinale au crime proprement dit.
rocain interdit d’établir un rapport tenIl est très utile de rappeler que tout cerdancieux ou de délivrer un certificat de tificat ou document signé par un médecomplaisance. Le médecin fautif (2) est cin doit être parfaitement objectif et honnête. La signature d’un médecin passible, en outre, de sanctions disciplibénéficie, par principe, d’un grand naires de la part des juridictions ordicrédit, et toute erreur ou compronales. mission de sa part fait, notamment au Le faux témoignage corps médical entier, Le faux témoignage, seun tort considérable. lon l’article 368 du Code En cas de fraude ou de pénal marocain, est défini La délivrance déclaration mensongère, comme étant « l’altération d’un rapport les sanctions encourues volontaire de la vérité, de tendancieux ou devant les tribunaux sont nature à tromper la justice d’un certificat de sévères comme le préen faveur ou au détriment complaisance voient les articles 441-7 de l’une des parties, faite et 441-8 du Code pénal sous la foi du serment, par est interdite. français (1). L’article 28 un témoin au cours d’une (article R.4127-28 du procédure pénale, civile ou administrative dans une déposition deveCode de la santé publique) insiste sur nue irrévocable ». le même principe : « La délivrance d’un L’article 369 du même code reprend, rapport tendancieux ou d’un certificat de « quiconque se rend coupable d’un faux complaisance est interdite. » témoignage en matière criminelle, soit L’article 8 du Code de déontologie ma-
(1)
Art.441-7 : «Indépendamment des cas prévus au présent chapitre, est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende, le fait : 1- d’établir une attestation ou un certificat faisant état de faits matériellement inexacts ; 2- de falsifier une attestation ou un certificat originairement sincère ; 3- de faire usage d’une attestation ou d’un certificat inexact ou falsifié. Les peines sont portées à trois ans d’emprisonnement et à 45 000€ d’amende lorsque l’infraction est commise en vue de porter préjudice au Trésor public ou au patrimoine d’autrui.»
(2)
La justification mensongère de l’absence, au moyen d’un certificat de complaisance, peut constituer une cause réelle et sérieuse de licenciement, voire une faute grave. Selon les juges, constitue un certificat de complaisance le certificat médical antidaté, ou encore celui présenté par un salarié immédiatement après avoir manifesté que son mécontentement se traduirait par un congé de maladie (cass. soc. 17 juillet 1996, n° 3404 D). La présente affaire démontre que les éléments tirés de la situation géographique du médecin et de la date d’établissement du certificat sont, à eux seuls, insuffisants pour établir une telle preuve.
INSTITUTIONNEL
65
66
INSTITUTIONNEL
contre l’accusé soit en sa faveur, est puni de cinq à dix ans. Si le faux témoin a reçu de l’argent, une récompense quelconque ou des promesses, la peine est celle de la réclusion de dix à vingt ans ». Par contre, un faux témoignage en matière délictuelle, soit contre le prévenu, soit en sa faveur, est passible d’une amende de 120 à 1 000 dirhams. Et en cas d’échange d’argent, d’une récompense quelconque ou de promesses, la peine d’emprisonnement peut être portée à dix ans et le maximum de l’amende à 2 000 dirhams. Il était utile d’insister ici sur les faux témoignages en matière délictuelle et criminelle car c’est dans ces domaines que la responsabilité pénale du médecin peut être engagée. Le témoignage est proportionnellement puni selon que l’affaire entre prévenu et victime porte sur un crime ou un délit. L’expert qui, désigné par l’autorité judiciaire, donne oralement ou par écrit, en tout état de la procédure, un avis mensonger ou affirme des faits qu’il sait non conformes à la vérité, est passible des peines du faux témoignage selon les distinctions prévues aux articles 369 à 372. Et la subornation de l’expert, selon l’article 376, est considérée comme subornation de témoin, selon l’article 373. L’article 377 du Code pénal marocain stipule que toute personne à qui le serment est déféré ou référé en matière civile et qui fait un faux serment est punie d’un emprisonnement de un à cinq ans et d’une amende de 120 à 2 000 dirhams. Une fausse déclaration aux organismes de prévoyance sociale peut être qualifiée par le juge comme étant un délit d’escroquerie conformément à l’article 540 du Code pénal marocain dont la peine peut aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et l’amende à 5 000 dirhams. Des peines accessoires, conformément à l’article 36 du Code pénal marocain, peuvent s’additionner aux peines principales, notamment l’interdiction légale, (3)
la dégradation civique, la suspension de l’exercice de certains droits civiques, civils, familiaux... la suspension du droit aux pensions servies par l’État, la dissolution de la personne juridique, la publication de la décision de condamnation... Il s’agit d’un crime qui touche à l’honneur et à la probité. Sa gravité et ses répercussions ne sont plus à démontrer.
La corruption
Le juge marocain ne tient donc compte que des certificats cohérents, logiques, et accorde une grande importance à la réputation du médecin signataire du certificat car les médecins corrompus sont, selon la classification criminologique, des récidivistes par définition. Le bouche-à-oreille facilite en effet leur identification.
Règles à respecter
Pour ne pas tomber dans le piège de la La corruption en matière de certificat complaisance, plusieurs règles d’or sont de complaisance ou de faux témoignage à respecter. Le médecin ne doit certifier des médecins a retenu l’attention du lé- que ce qu’il a lui-même constaté. Ont été gislateur marocain puisque l’article 248 sanctionnés des médecins dont les certiqui stipule « est coupable de corruption, ficats avaient été rédigés sans examen du il est puni de l’emprisonnement de deux à patient. cinq ans et d’une amende de 250 à 5 000 Si le certificat rapporte les dires de l’indirhams quiconque qui sollicite ou agrée des téressé ou d’un tiers, le médecin doit offres ou des promesses, sollicite ou reçoit des s’exprimer sur le mode conditionnel (4) dons, présents ou autres et avec la plus grande avantages », a détaillé circonspection ; le rôle explicitement dans du médecin est en effet son quatrième alinéa d’établir des constatales personnes concertions médicales, non nées : « ...étant médede recueillir des attesLe juge marocain cin, chirurgien dentiste, tations ou des témoiaccorde une sage-femme, certifier gnages et moins encore grande importance faussement ou dissimuler de les reprendre à son à la réputation du l’existence de maladies ou compte. médecin signataire d’infirmités ou un état Enfin, un certificat de grossesse ou fournir médical ne doit pas du certificat. des indications mensoncomporter d’omission gères sur l’origine d’une volontaire (5) dénaturant maladie ou infirmité ou les faits. Cela suppose la cause d’un décès... ». un examen et un interrogatoire préaEnfin, il est très utile de tirer les conclu- lables soigneux. sions nécessaires à propos de la circu- En tout état de cause, la réputation d’un laire numéro 2/11/570 du 30 juillet 1992 médecin est fondée sur sa compétence et adressée par le ministre de la Justice au surtout sur sa réputation. La compétence Procureur général de Kénitra et au pro- s’acquiert grâce à la persévérance, au fil cureur du Roi du tribunal de Première des années. En revanche, un praticien en Instance de Souk Larbaa du Gharb: « no- exercice est crédible ou ne l’est pas. Et il tifiant qu’il a été avisé par le Président du est de notre devoir, au sein de la confraConseil de l’Ordre des Médecins qu’à propos ternité médicale, de lutter contre ce phéde certains certificats médicaux avançant nomène pervers à la règle et nuisible à certains faits loin de la vérité se répercutant l’image de marque du médecin marocain négativement sur l’honorabilité de la méde- et de dénoncer tout acte non conforme cine que les procédures d’enquêtes devront aux règles déontologiques et aux valeurs morales. être ouvertes à leur encontre ». (3)
Les magistrats, vue la facilité d’obtenir un certificat au Maroc, commencent à mettre en doute leur véracité, surtout ceux émanant de certains médecins réputés délivrer des certificats de complaisance. (4) Exprimant ainsi l’incertitude scientifique et l’objectivité du médecin. (5) Souvent rencontrés lors des certificats d’aptitude, prénuptiaux et d’absence de maladies contagieuses : les médecins, sans examiner le patient, délivrent un certificat de complaisance.
INSTITUTIONNEL
67
68
ALTER ALTE ALTERNATIVE RNAT NA ATIV VE HOMÉOPATHIE
LE GRAND POUVOIR DES PETITES DOSES BIEN QUE SON EFFICACITÉ AIT ÉTÉ VIVEMENT DÉBATTUE À TRAVERS LE MONDE, L’HOMÉOPATHIE PERDURE DEPUIS LE XVIIIE SIÈCLE. AUJOURD’HUI, L’OMS (ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ) LA CONSIDÈRE COMME UNE MÉDECINE COMPLÉMENTAIRE OU PARALLÈLE (MCP) ET, PARMI LES AUTRES MÉDECINES DITES DOUCES OU NATURELLES, SES VERTUS BÉNÉFICIENT D’UN REGAIN D’INTÉRÊT DE LA PART DES PATIENTS. Avec la collaboration du Dr Rajaa CHBANI IDRISSI, Présidente de l’Association d’Homéopathie de Marrrakech.
idées sur la prise en charge médicale et l’avantage du coût des médicaments poussent les patients à s’y tourner à nouveau.
R
évolution médicale pour les uns, effet placebo pour les autres, la controverse autour de l’homéopathie n’a en rien altéré son succès puisque, depuis 200 ans, par le biais de cette pratique médicale originale, sont soignés de nombreux patients. C’est en 1796 que le Docteur Samuel Hahnemann pose les jalons d’une nouvelle médecine dont il précise les fondements dans un ouvrage paru en 1810, intitulé « Organon de l’Art de Guérir ». Son succès, face à des maladies incurables à l’époque, offre à la méthode l’occasion de se répandre dans de nombreux pays tout au long du XIXe siècle. Avec les progrès et l’avènement des médecines classiques durant le siècle suivant, la pratique homéopathique connaît un certain déclin, jusqu’à ce que la prise de conscience écologique, l’évolution des
loi de l’infinitésimalité, ou procédé des hautes dilutions. La théorie homéopathique considère en effet que les dilutions successives jusqu’à une proportion infinitésimale, et la dynamisation des produits souches, potentialisent des effets curatifs. La loi des semblables et de l’infinitésimalité Ces produits peuvent être d’origine miPar rapport à l’approche médicale nérale (sel marin, soufre, or, diamant…) classique, dite allopathie, l’ho- ou animale (venin d’abeille ou de serméopathie repose sur des principes pent, encre de seiche…), mais les substances végétales comme innovants, mais l’arnica, la chélidoine, la qui se fondent pourbelladone, le quinquitant sur des concepts na… sont les plus utianciens. Le nom d’holisées. L’extrait original méopathie, issu des mots La thérapie est dilué (généralement grecs homeo et pathos, homéopathique dans un mélange d’eau signifiant « similaire » considère qu’un et d’alcool), en proporet « souffrance », fait individu est un référence au principe tion décimale (basse de similitude, généraledilution), centésimale tout physique et ment attribué aux tra(CH centésimale hahpsychologique. nemanienne inscrite sur vaux d’Hippocrate, mais les tubes) ou millisimale également évoqués dans (haute dilution) jusqu’à les écrits de Paracelse, de Jan Baptist Van Helmont et de Georg disparition de toute trace chimique des Ernst Stahl. Selon le concept « similia si- molécules, puis « dynamisé » par une série milibus curantur » (« Le semblable soigne de secousses. le semblable »), une substance qui, à forte dose, provoque un groupe de symptômes La médecine de la personne chez une personne en bonne santé, peut, La thérapie homéopathique considère à faible dose, guérir le malade souffrant d’autre part qu’un individu est un de ce même groupe de symptômes. Cette tout physique et psychologique, que pratique induit une sollicitation des mé- l’environnement auquel il est relié influe canismes de défense de l’organisme par sur sa santé et que chacun exprime la les médicaments homéopathiques. maladie à sa façon. Selon la formule Ce premier principe va de pair avec la des homéopathes, « l’homéopathie ne
ALTERNATIVE traite pas les maladies, mais les malades ». De fait, le médecin doit questionner le patient afin de cibler les symptômes qui lui sont propres et qui le différencient d’un autre malade atteint de la même affection. Par conséquent, la première consultation, qui peut durer de 30 à 45 minutes, voire plus selon les cas, consistera à prendre connaissance d’un certain nombre d’éléments tels que le passé médical, l’apparition et la nature des troubles, les antécédents familiaux, l’histoire du patient, les réactions générales de l’organisme, mais aussi le tempérament, les rêves, les humeurs… Cette personnalisation de la thérapie, qui individualise la maladie, le diagnostic, et donc le traitement, est à la base de la pratique homéopathique. Avec elle, et un suivi précis et rigoureux du patient, le médecin homéopathe instaure une approche innovante de la relation médecin-patient. L’exactitude du diagnostic nécessite une certaine coopération entre les deux acteurs, et l’efficacité du traitement dépend en grande partie de cette intrication patientpraticien-remède.
Plusieurs cibles thérapeutiques Selon le site web des laboratoires Boiron, 300 millions de personnes dans le monde, dans plus de 80 pays, ont recours à l’homéopathie. L’une des raisons de cette réussite est son absence totale de toxicité, qui répond au fondement hippocratique « Primum non nocere » (« D’abord, ne pas nuire »), et en fait un remède de choix pour les femmes enceintes et les enfants. Par ailleurs, son prix, beaucoup plus accessible, concurrence clairement les médicaments allopathiques. Un large public y a recours pour soigner les maladies occasionnelles aiguës, comme les grippes et les épidémies virales, les gastro-entérites ou les rhinites, ainsi que les traumatismes (coups, entorses…). Elle peut aussi être utilisée dans le traitement préventif et curatif des maladies « de terrain », les troubles chroniques ou récidivants tels que les mycoses, cystites, migraines, eczéma, psoriasis, herpès, asthme ou déficience immunitaire. De plus, les médicaments homéopathiques sont reconnus pour leur vertu anti-
récidive parce qu’ils agissent de manière durable sur l’ensemble de l’organisme. L’homéopathie a également trouvé sa place dans le traitement de pathologies fonctionnelles ou psychosomatiques et des troubles psychiques (angoisses, dépression nerveuse…). Actuellement, l’homéopathie est largement utilisée par les vétérinaires et des recherches sur l’action des dilutions homéopathiques sur le végétal sur plusieurs décennies ont mis en évidence son effet probant.
Trois grandes écoles Selon l’école à laquelle ils appartiennent, les médecins homéopathes recommandent la prise d’un ou de plusieurs médicaments. Les praticiens fidèles aux préceptes de Samuel Hahnemann ne prescrivent qu’un médicament à la fois pour soigner l’état global du patient. Parallèlement à cette approche traditionnelle, dite uniciste, l’approche pluraliste, répandue en France, consiste à additionner différents produits pour traiter les symptômes. En homéopathie complexiste, plusieurs éléments sont mélangés avant la dilution pour obtenir des produits qui combattent un type de syndrome en particulier (grippe, rhume, allergies respiratoires…). Quoi qu’il en soit, contrairement à ce que suggère l’idée de médecine naturelle et non toxique, l’automédication n’est pas recommandée, surtout dans l’approche uniciste, car elle
69
pourrait fausser le diagnostic, interagir avec d’autres médicaments, ou tout simplement ne pas convenir à la personne. En fait, la prescription homéopathique requiert des connaissances professionnelles spécifiques afin que soit posé un diagnostic précis et adapté au patient.
L’homéopathie au Maroc L’homéopathie a été introduite au Maroc dès les années 1930. Une reprise de l’approvisionnement par différents laboratoires ou sociétés a eu lieu à partir de 1985, avec dispensation de cours d’homéopathie pour former des médecins et des pharmaciens à Casablanca. La pratique homéopathique s’est développée, notamment avec le passage d’une filiale des laboratoires Boiron sur le marché marocain, relayée par les laboratoires Bottu, et la création d’une formation professionnelle à la faculté de médecine de Rabat, en convention avec le Centre d’études et de documentation homéopathique (CEDH) de Lyon (France). Si la Société marocaine d’homéopathie (SMH), pionnière dans ce domaine, ne comptait qu’une quarantaine de membres en 1988, le regroupement d’homéopathes marocains s’est étoffé et d’autres instances, telles que l’Association d’homéopathie de Marrakech (AHM), défendent la pratique de cette médecine naturelle et proposent des formations continues aux professionnels de la santé.
70 EN DIRECT DU CENTRE NATIONAL DE PHARMACOVIGILANCE
RISQUE Q MÉDICAMENTEUX
LES FACTEURS CONTRIBUTIFS L’UTILISATION SÉCURITAIRE DES MÉDICAMENTS ET DES AUTRES PRODUITS DE SANTÉ EST UN SUJET QUI A ÉTÉ ET DEMEURE D’ACTUALITÉ. LES EXPÉRIENCES ACQUISES AU FIL DES ANNÉES PERMETTENT DE CONSTATER QU’EN MATIÈRE DE THÉRAPEUTIQUE, LE RISQUE NE PEUT ÊTRE TOTALEMENT MAÎTRISÉ VU LA COMPLEXITÉ DES FACTEURS CONTRIBUTIFS À CE RISQUE.
P
lusieurs facteurs contribuent à induire un risque, dont certains sont liés aux médicaments.
Le médicament Ainsi, le médicament est une substance active, qui va se lier à des récepteurs pour exercer son effet thérapeutique. La réponse thérapeutique varie en fonction de l’état de réactivité des récepteurs et se manifeste chez certains sujets par des réponses qualitativement ou quantitativement très différentes de la normale, dès les premières doses administrées. A l’activité intrinsèque du médicament s’ajoute un pouvoir immunogène. La plupart des médicaments biologiques induisent en effet une réponse immunitaire. Les réactions immunologiques qui en résultent peuvent être graves et sont souvent imprévisibles. Enfin, la qualité du produit est un facteur à considérer qui concerne tous les risques inhérents à la matière première, la chaine de production, les modalités de distribution et de stockage, le contrôle, les particularités technologiques liées aux génériques et aux biosimilaires.
Le patient D’autres facteurs sont directement liés au patient. L’âge comporte deux périodes sensibles, la période périnatale qui constitue une phase de sensibilité à de nombreux médicaments du fait de l’immaturité métabolique et l’avance en âge (sujet âgé), du fait essentiellement de la diminution de l’excrétion rénale et de la polymédication. Certains terrains comme l’insuffisance hépatique et l’insuffisance rénale exposent
également à des effets toxiques par accumulation des médicaments dans l’organisme. La susceptibilité individuelle et l’ethnicité constituent deux autres facteurs liés au patient. La susceptibilité individuelle peut être immuno allergique ou non, un type de réaction généralement imprévisible. L’éthnicité joue un rôle important dans la susceptibilité aux effets indésirables causés par les médicaments. L’utilisation, par exemple, des inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine chez les patients de couleur noire expose à un plus grand risque d’angio-œdèmes (risque relatif de 3) que chez les autres patients des autres races. Enfin, les attitudes et comportements des patients, et notamment l’automédication, l’association à des thérapies traditionnelles et la non observance thérapeutique augmentent le risque de survenue des EIM (Effets indésirables de médicaments). La communication entre médecin et patient peut éviter ce type de comportements. Le pharmacien exerce également un rôle important dans l’information du patient et la
promotion de l’usage rationnel des médicaments.
D’autres facteurs Deux autres facteurs, indépendamment du médicament et du patient, contribuent au risque médicamenteux. Il s’agit du système d’évaluation du risque médicamenteux puisque, lors du développement d’un médicament (évaluation du risque avant Autorisation de mise sur le marché -AMM-, données insuffisantes des essais cliniques et évaluation du risque à priori), les conditions de son utilisation ne sont pas les mêmes que lors de la surveillance de ses effets indésirables en post AMM, et des pratiques professionnelles car le risque ne dépend pas uniquement du médicament mais également de ses conditions d’utilisation, ce qui favorise la survenue d’erreurs médicamenteuses. La prévention et la gestion du risque médicamenteux se font grâce à la pharmacovigilance via les notifications spontanées des professionnels de santé.
Sélection
72
LIVREMOI.MA
PREMIÈRE LIBRAIRIE MAROCAINE EN LIGNE
P
SI CERTAINS PRÉVOYAIENT LA DISPARITION DU LIVRE À L’ÈRE DES TECHNOLOGIES NUMÉRIQUES, LE SUCCÈS DES LIBRAIRIES VIRTUELLES DÉSIGNE INTERNET COMME SON MEILLEUR MOYEN DE DIFFUSION. ET DEPUIS MAI 2009, LE MAROC A AUSSI SA PREMIÈRE LIBRAIRIE EN LIGNE, LIVREMOI.MA.
lus de 3500 clients particuliers et de nombreuses institutions, qu’elles soient publiques ou privées, sont déjà conquis par la librairie électronique Livremoi. ma, dédiée aux Marocains de tout le Royaume. Le catalogue, entièrement disponible en ligne, propose près de 1,5 million de titres francophones, dans une gamme de choix très variée. Répertoriés en une trentaine de catégories, les ouvrages couvrent de nombreux champs d’intérêt, qu’il s’agisse de littérature générale, technique ou professionnelle. Chaque lecteur se retrouve dans les rayons virtuels, de l’architecture aux sciences humaines, en passant par l’informatique, la médecine, la religion ou les loisirs, sans oublier les rubriques consacrées aux romans étrangers ou policiers, à la littérature jeunesse, ou à la poésie. En plus de l’ensemble des ouvrages francophones commercialisés, la librairie distribue des titres anglophones sur demande. Une nouvelle section a été créée pour les adeptes des livres numériques (e-book) téléchargeables en ligne. Cette exhaustivité et cette diversité des références sont certainement le premier atout de Livremoi. ma, dont le moteur de recherche, par mots clés, titre, auteur ou ISBN, offre un accès particulièrement aisé à tout public et pour tout besoin. Autre avantage, les livraisons de Livremoi.ma concernent l’ensemble du territoire marocain, y compris les zones rurales et ce, dans des délais maîtrisés. En effet, grâce à l’organisation
de 4 à 6 transports France/Maroc par mois, les ouvrages commandés sur le site www.livremoi.ma sont livrés dans des délais de 1 à 4 semaines et 80 % des produits sont reçus en moins de quinze jours. Un fonctionnement fluide et fiable qui justifie la nomination de la librairie parmi les dix meilleures entreprises de e-commerce d’Afrique du Nord et Moyen-Orient en 2011. Ce service de qualité est doublé d’une certaine attention à l’égard du lecteur et de sa satisfaction. D’une part, au niveau des prix, que la librairie est soucieuse de rendre accessibles. Une rubrique « Bons plans » propose des centaines de titres neufs et récents, issus de tous les domaines, à prix réduits jusqu’à 60 %. Par ailleurs, une politique de fidélité a été mise en place pour que les grands lecteurs bénéficient de remises allant jusqu’à 12 %. D’autre part, un service de conseil est mené par l’équipe de livremoi.ma qui met son expertise et son savoir-faire à la disposition des clients professionnels et particuliers pour la constitution de bibliothèques spécialisées. Livremoi.ma peut être un outil d’information, de communication et de formation continue dans le secteur de la santé. De nombreux cabinets médicaux et pharmacies ont déjà fait confiance à Livremoi.ma, qui travaille également avec des centres hospitaliers universitaires, des étudiants, des biologistes et des chercheurs, mais aussi pour des patients et leurs proches à la recherche d’ouvrages leur permettant de mieux comprendre et de mieux vivre la maladie.
INSCRIVEZ-VOUS
Retrouvez toute l’information médicale à destination des médecins et des pharmaciens en ligne sur le site www.doctinews.com L’actualité au jour le jour, la revue en ligne, les congrès à ne pas manquer… et, chaque semaine, un bulletin au format électronique pour aller à l’essentiel de l’information.
Pour recevoir le bulletin par mail, inscrivez-vous dès maintenant sur le site www.doctinews.com
www.doctinews.com
Agenda
74
1 Congrès de Pharmacologie de la Société Marocaine de Pharmacologie Rabat
05 AVRIL
Rabat www.smtca.ma
MAI
Congrès National de Chirurgie de la Société Marocaine de Chirurgie et la Société Marocaine de Chirurgie Digestive Fès www.somachir.ma
4e Journée Scientifique de Nutrition de Sup Santé Casablanca
10
www.supsante.ma
CONGRÈS D’ AILLEURS
MAI
10 au 12 mai 2012
AVRIL
26 au 28 avril 2012 30e Congrès de la Société Marocaine de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique Marrakech
32e Journées Scientifiques d’Internat Casablanca
18
www.amicasa.org
MAI
18 au 19 mai 2012
www.smacot.org
AVRIL
28 avril au 1er mai 2012 22e Congrès National de Rhumatologie Marrakech
Congrès des Pharmaciens du Grand Maghreb « Expopharma » Rabat
18
AVRIL
18 au 19 mai 2012
MAI
2 au 5 mai 2012 13e Congrès Arabe de Biologie Clinique et le 12e Congrès Marocain de Chimie Clinique et Médecine de Laboratoire
18
06
JUIN
6 au 8 juin 2012 47th Annual Congress Canadian Neurological Sciences Federation Ottawa, Canada www.cnsfederation.org
10
JUIN
10 au 12 juin 2012
3e Édition du salon professionnel de la santé en Afrique Dawafric Casablanca
www.smr.ma
02
MAI
5 mai 2012
4e Congrès International de Toxicologie
28
24
24 au 26 mai 2012
er
26 au 27 avril 2012
26
MAI
3 au 4 mai 2012
CONGRÈS D’ ICI
26
03
www.dawafric.ma
SFAV 2012 - Société Française de l’Abord Vasculaire Marseille, France www.sfav.org/marseille2012/
MAI
18 au 20 mai 2012
Marrakech
1er Salon de Médecine Générale Pratique Marrakech
www.smccbm.org
sites.google.com/site/coursamecho/
23
JUIN
23 au 25 juin 2012 5e Congrès de la Médecine Générale Nice, France www.congresmg.fr