M A G A Z I N E
P R O F E S S I O N N E L
D ’ I N F O R M A T I O N
M É D I C A L E
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N° 24 - JUILLET 2010
MORT SUBITE CHEZ LE SPORTIF LE SUIVI MÉDICAL EN QUESTION FONDAMENTAUX
FEMME ENCEINTE EN ÉTÉ COMMENT SE PRÉMUNIR CONTRE LA CHALEUR ET SES DÉSAGRÉMENTS
Dr Mohamed Naciri Bennani, Président du Syndicat des médecins du secteur libéral
« LE SYNDICALISME EST AVANT TOUT UNE FORCE DE PROPOSITIONS . »
Editorial
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EN ÉTÉ
DOIT-ON TOUT OUBLIER ? ès l’entame de la saison estivale, l’excès de vitalité et d’énergie trouve souvent un exutoire à travers des tenues plus légères, les sorties nocturnes, de nouvelles rencontres … Une atmosphère tout à fait propice pour une libido exacerbée et, ipso facto, une sexualité qui évolue ! Qu’elles soient chronobiologiques ou contextuelles, diverses raisons expliquent ce phénomène qui fait des relations « charnelles » une partie singulière de cette période de l’année. Comment s’adapter à d’éventuels débordements sexuels? Car, allant de pair avec une activité sexuelle accrue durant l’été, les IST montent en flèche. Bien loin de ce qui est vécu et entendu, les statistiques disponibles révèlent qu’en 2009 le nombre de personnes atteintes au Maroc aurait dépassé la barre d’un demi-million de cas. L’ampleur de la problématique devrait inquiéter et inciter à la mobilisation. Cette année encore a été lancée une campagne nationale baptisée «Été 2010». Initiée par l’Organisation panafricaine de lutte contre le Sida (OPALS), elle vise à sensibiliser à propos des infections sexuellement transmissibles, en particulier le Sida. Un intérêt particulier est également accordé aux comportements à risque qui relèvent d’abord de l’insouciance, mais aussi d’une réelle ignorance. Bon point donc à cette ONG qui a monté cette opération en collaboration avec le ministère de la Santé et l’INDH. Côté contraception, la communication reste en revanche particulièrement timide. Surtout s’agissant des plus jeunes, population la plus exposée. La recherche est rare sur la question. En fait, l’enchevêtrement complexe de facteurs sociaux et culturels entrave toujours la discussion sur de tels sujets. Pourtant, parler de sexualité sans tabou est une nécessité. Livrer et permettre l’accès à une information précise sur les différents contraceptifs est une obligation. Et dans une certaine mesure, garantir l’accès à l’avortement à celles qui ne désirent pas poursuivre leur grossesse est une urgence. À ce stade de la réflexion, la meilleure connaissance des rôles des deux sexes devrait être du domaine de l’acquis. Les campagnes de sensibilisation ne viendront que renforcer cette nouvelle manière de comprendre les relations complexes entre hommes et femmes qui affectent notre perception de l’éducation sexuelle et des comportements qui en découlent !
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GARANTIR L’ACCÈS À L’AVORTEMENT À CELLES QUI NE SOUHAITENT PAS POURSUIVRE LEUR GROSSESSE EST UNE URGENCE. Par Ismaïl BERRADA
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Sommaire
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INTERVIEW 44 NACIRI BENNANI MOHAMED Le syndicalisme est avant tout une force de propositions
INTERVIEW
FONDAMENTAUX 22 FEMME ENCEINTE EN ÉTÉ Comment se prémunir contre la chaleur et ses désagréments
ALTERNATIVE 52 L’ACIDE HYALURONIQUE… Pour retrouver la jeunesse
INSTITUTIONNEL 48 CONTINUITÉ, QUALITÉ, SÉCURITÉ Le triptyque du CH Ibn Sina de Rabat
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36 DOSSIER
FEMME ENCEINTE EN ÉTÉ
MORT SUBITE CHEZ LE SPORTIF QU’EN EST-IL DE LA LOGISTIQUE MÉDICALE ? FLASH SANTÉ 17 PRÉVENTION BUCCO-DENTAIRE AU MAROC La contextualité remise en question pour plus d’efficacité
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LE TRIPTYQUE DU CH IBN SINA DE RABAT
UNIVERS PHARMA 26 LE PHARMACIEN FACE AU CANCER Un rôle majeur dans la prise en charge de cette maladie
GLOSSAIRE 36 LES DIURÉTIQUES
SÉLECTION 56 LES SCHIZOPHRÉNIES AU MAROC Pour une meilleure compréhension et une prise en charge améliorée de la schizophrénie Directeur de publication et de la rédaction, Ismaïl BERRADA - Rédactrice en chef, Maria MOUMINE Secrétaire de rédaction, Rania KADIRI - Journaliste, Khadija BERRAMOU - Design et infographie, Yassir EL HABBI Direction commerciale, A. BERRADA - Chef de publicité, Leila BAHAR Impression, IMPRIGEMA - DOCTINEWS est édité par Prestige diffusion, 81, avenue Mers Sultan, 5e étage, CP 20100, Casablanca. Tél.: +212 5 22 27 40 46/69 - Fax: +212 5 22 27 40 32 - E-mail: contact@doctinews.com - Site : www.doctinews.com Dossier de presse: 08/22 - Dépôt légal: 2008 PE0049 - ISSN: 2028 00 92 - DOCTINEWS est tiré à 25.000 exemplaires M A G A Z I N E P R O F E S S I O N N E L D ’ I N F O R M AT I O N M É D I C A L E
Remboursé par l’AMO
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AMICALE MEDICO-PHARMACEUTIQUE DE GUERCIF
FRANC SUCCÈS DE LA CARAVANE MÉDICO-PHARMACEUTIQUE Les habitants de la commune rurale de Sebbab, province de Guercif, ont bénéficié les 15 et 16 mai derniers du passage d’une caravane médico-pharmaceutique, organisée à l’initiative de l`Amicale Médico-Pharmaceutique de Guercif (AMPG). Cette caravane a réuni plusieurs professionnels de la santé ainsi que des bénévoles, créant ainsi une synergie qui a permis son bon déroulement le long de ces deux journées. Au total, 13 médecins spécialistes du secteur public et privé ont participé à cette rencontre (gynécologues, pneumophtisiologues, ORL, chirurgien, cardiologue, ophtalmologue, pédiatre, urologue, réanimateur et biologiste) ainsi que 13 médecins généralistes, 11 pharmaciens, 5 chirurgiens dentistes, 7 vétérinaires, 4 infirmiers et beaucoup d’autres acteurs qui ont contribué à sa réussite. La délégation provinciale de la santé publique de Taza a mis à la disposition de la caravane une clinique mobile équipée d’un échographe et d’un réfractomètre. Les objectifs prévus ont été atteints puisque 1209 actes médicaux ont été réalisés : 64 circoncisions précédées d’un bilan hémostatique pour chaque enfant, 588 consultations de médecine générale, 160 consultations ophtalmologiques, 66 consultations pédiatriques, 56 consul-
tations ORL, 32 consultations gynécologiques avec échographie, 27 consultations de pneumologie, 20 consultations de cardiologie avec ECG, 9 consultations d’urologie et 187 soins dentaires avec la réalisation de 60 extractions et distribution de kit pour tous les enfants. Outre les traitements médicaux distribués (3200 produits au total), certains patients
ont effectué des tests de glycémie et de leishmaniose et 44 patients nécessitant une prise en charge en milieu hospitalier, toutes spécialités confondues, seront convoqués ultérieurement. Nous saluons ce type de manifestation qui permet de fournir des soins et des traitements à des populations démunies et situées dans des zones rurales reculées.
8e JOURNÉES MÉDICALES DE LARACHE 2010
UN RECORD D’AUDIENCE ! On peut dire qu’il y avait du monde à Larache les 28 et 29 mai derniers ! Pour cause, les journées médicales de la province de Larache, une manifestation organisée par l’Association Médicale de Larache (A.M.L) tous les deux ans. Cette huitième édition, organisée en collaboration avec l’association Lalla Salma de lutte contre le cancer (ALSC), a réuni 700 personnes pendant la séance inaugurale, 400 participants aux travaux scientifiques et plus de 600 invités à la soirée de gala. « Ces
journées ont enregistré un franc succès selon l’avis unanime des participants venus des quatre coins du pays pour soutenir les efforts des organisateurs. Le programme scientifique était riche et diversifié et les congressistes étaient satisfaits de la qualité des présentations », souligne le Président de l’A.M.L, le Dr Abdelouahab Piro. En effet, les ateliers, les conférences et les symposiums ont traité de sujets très variés tels que le cancer, l’antibiothérapie, l’exercice officinal, l’orthodontie, le
traitement de la douleur, le tabagisme, la pharmacovigilance, la vaccinovigilance, la thyroïde, le diabète… Une semaine auparavant, la grande campagne de sensibilisation sur le tabagisme organisée au centre ville a été clôturée par une grande kermesse managée par l’Association marocaine de prévention bucco-dentaire (section Larache) au bénéfice de 700 enfants, sous le thème : « Avec les enfants pour un sourire lumineux ».
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De g. à d. Mme Rachida TENOURI, M. Lotfi EL HADRI, Docteur en psychiatrie et M. Abdelouahed BABI BERRADA, Directeur Pharmaceutique des Laboratoires Merck Serono Maroc
SCLÉROSE EN PLAQUES
POUR UNE MEILLEURE COMPRÉHENSION DE CETTE MALADIE ORPHELINE Pour célébrer la Journée mondiale de la sclérose en plaques, instaurée par la Fédération internationale de la sclérose en plaques (MSIF), l’Association marocaine des malades atteints de sclérose en plaques (AMMASEP), présidée par Mme Rachida Tenouri, s’est mobilisée en organisant deux journées scientifiques sur le sujet, en partenariat avec la commune urbaine de Rabat, l’hôpital Cheikh Zaid et les laboratoires Merck Serono. Sous
le thème : « Les effets de la sclérose en plaques sur l’emploi » et « Le problème de la prise en charge de la sclérose en plaques au Maroc», ces deux rencontres se sont déroulées le 22 mai à la salle de conférences de l’hôpital Cheikh Zaid et le mercredi 26 mai à la salle Mehdi ben Barka, à Rabat. Plusieurs membres d’associations, représentants du gouvernement ainsi que des médecins, enseignants, chercheurs et étudiants ont assisté à des conférences
traitant, entre autres, de sujets tels que la qualité de vie des malades de la SEP, l’importance de la kinésithérapie pour les personnes atteintes et les nouvelles thérapies de cette maladie, sans oublier les mesures à prendre en termes de prise en charge. Des malades et des familles de malades sont également venus témoigner à propos de leur quotidien avec cette maladie chronique, douloureuse et invalidante.
SUP’SANTÉ
BIENTÔT UN CYCLE SUPÉRIEUR ‘‘ALIMENTATION, NUTRITION ET SANTÉ’’ Le Département de diététique-nutrition de l’Ecole de Nutrition et du Paramédical Sup’Santé, ouvrira très prochainement un master intitulé ‘’Alimentation, Nutrition et Santé’. Destiné aux professionnels de la santé, de l’industrie pharmaceutique et agroalimentaire ainsi qu’aux licenciés en biologie, ce master ambitionne de
doter les participants d’une formation technique et théorique en nutrition, focalisée sur la composition des nutriments et leurs fonctions métaboliques, ainsi que sur les effets de la nutrition sur la santé, la prévention et le traitement des pathologies. Ce master permettra également de conférer aux participants une expertise
en nutrition et technologie des aliments dans le domaine de l’industrie, aussi bien agroalimentaire que pharmaceutique. Pour tout renseignement, visitez le site Web de l’Ecole : www.supsante.ma ou appelez le : 0522 39 44 48 0661 33 92 12.
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Très fréquent (≥ 1/10)
Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10)
Peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100) Abcès au site d’injection
Fréquence indéterminée* Infections au site d’injection (dont cellulite)
Neutropénie, lymphopénie, leucopénie, thrombocytopénie, anémie Dysfonctionnement thyroïdien, le plus souvent sous la forme d’une hypothyroïdie ou d’une hyperthyroïdie Dépression, insomnie
Tentative de suicide Convulsions
Maux de tête
Inflammation au site d’injection, réaction au site d’injection, syndrome pseudogrippal Augmentation asymptomatique des transaminases
Diarrhée, vomissements, nausées Prurit, éruptions cutanées, éruptions érythémateuses, éruptions maculo-papuleuses Myalgie, arthralgie Douleur au site d’injection, asthénie, frissons, fièvre
Angio-œdème, urticaire, érythème polymorphe, réactions cutanées de type érythème polymorphe, syndrome de Stevens Johnson, chute de cheveux Nécrose au site d’injection, tuméfaction au site d’injection
Dyspnée Réactions anaphylactiques Evénements thrombo-emboliques Hépatite associée ou non à un ictère
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PSYCHIATRES DE LA SANTÉ DE CASABLANCA
ECLAIRAGE SUR LES PROBLÈMES DE LA PROFESSION Le Dr Fouad JETTOU, à g., aux côtés de deux délégués de la santé.
L’amicale des psychiatres de la santé de Casablanca (APSC), jeune association fraîchement créée afin de mettre en place un espace d’échange commun pour les psychiatres de la capitale économique, a organisé sa première journée scientifique sous le thème « Quelle psychiatrie aujourd’hui ? Enjeux et perspectives » le samedi 22 mai 2010 à l’hôtel Golden Tulip à Dar Bouâzza. Particularité importante de cette manifestation, une participation pluridisciplinaire, avec des représentants des
ministères de la Santé, de l’Intérieur, de la Justice, du secteur privé (Association marocaine des Psychiatres d’Exercice privé AMPEP), des ONG (association Amali) et de ( Institut de formation en carrières de santé l’IFCS). Une diversité d’audience ayant pour but de mettre en réseau les activités de cette spécialité, devenue aujourd’hui une priorité. Après le mot de bienvenue du président de l’APSC, le Dr Ali Rimani, le programme de cette journée s’est centré essentiellement
sur l’état des lieux de la profession entre activités et difficultés et les changements induits par les réformes en psychiatrie. Les nouveautés concernant la prise en charge des patients atteints de maladie mentale ont aussi été abordées. Le Dr Fouad Jettou, directeur régional du ministère de la Santé du Grand Casablanca, a exposé le plan d’action santé mentale 2008-2012. La synthèse de la journée a porté sur la meilleure façon de s’adapter face à ces changements. «Notre objectif est de trouver ensemble des solutions aux différents problèmes rencontrés lors de la pratique de notre activité pour pouvoir, par la suite, présenter nos réflexions à notre ministère de tutelle », explique le Dr Mouchtaq Nadia, psychiatre et présidente de la commission scientifique de l’APSC, qui ajoute : « Malheureusement, la psychiatrie est associée, à tort, à la violence. La psychiatrie est stigmatisée et le malade mental finit par emprunter le chemin de l’exclusion sociale. Il faut absolument remédier à cela et corriger cette méconnaissance de la psychiatrie. Je tiens également à rappeler que l’hôpital psychiatrique a un ancêtre, ‘maristane’, dans la civilisation arabo-musulmane. Notre rôle, nous psychiatres, est de sauvegarder et de transmettre cet héritage avec dignité.»
AFRIFLU
ACCROÎTRE LA SURVEILLANCE DE LA GRIPPE EN AFRIQUE C’est à Marrakech, les 1er et 2 juin 2010, qu’a eu lieu la première conférence internationale sur « la Grippe en Afrique », AfriFlu. Organisée par l’Agence de médecine préventive (AMP), en partenariat avec la société Sanofi Pasteur, cette manifestation scientifique a réuni une centaine de participants venus du monde entier, notamment des experts représentant d’importants organismes internationaux de la santé tels que l’OMS, l’Institut national américain de la Santé (NIH), l’Organisation ouest-africaine de la Santé (OOAS)… C’est le Pr Peter Ndumbe, doyen de la Faculté des sciences de la santé de l’université de Buéa, au Came-
roun, et Président du comité scientifique d’AfriFlu qui a présidé cette première conférence dont le principal objectif est de promouvoir la recherche et une coopération renforcée concernant la grippe en Afrique et de trouver les moyens de renforcer les capacités de surveillance de cette maladie dans l’ensemble du continent africain, afin de faciliter la mise en place des mesures de prévention et des politiques de vaccination propres à chaque pays. Le très riche programme de ces deux journées a comporté, entre autres, des séances plénières, des tables rondes et des ateliers. L’occasion pour les participants de discuter des études de cas
sur la grippe dans différents pays (Maroc, Afrique du Sud, Côte d’Ivoire), présenter des données épidémiologiques de la grippe et de son impact, identifier les divers problèmes et obstacles et proposer des recommandations. « La qualité des interventions et des discussions a montré le haut niveau d’intérêt et de motivation des acteurs de santé publique pour relever les défis spécifiques posés par la grippe dans le continent africain. L’AfriFlu a également ouvert la voie pour la première réunion de la nouvelle Alliance contre la Grippe en Afrique (Africa Flu Alliance), » a ajouté Alfred da Silva, directeur exécutif de l’AMP.
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L’ASSOCIATION MAROCAINE DE LUTTE CONTRE L’AVORTEMENT CLANDESTIN
ENSEMBLE CONTRE L’AVORTEMENT À RISQUES Le Professeur Chafik CHRAÏBI, chef du service de gynécologie obstétrique à la maternité des Orangers (CHU Ibn Sina) et Président de l’AMLAC.
Le congrès sur la problématique des grossesses non désirées, organisé à l’initiative de l’Association marocaine de lutte contre l’avortement clandestin (AMLAC) les 28 et 29 mai derniers, à Rabat, a connu un grand succès grâce à la participation d’experts médicaux, de religieux, de juristes et de politiques représentés officiellement par le PPS, le RNI et officieusement par le PJD, une première! Aussi, plusieurs recommandations ont émané de cette rencontre, axées surtout sur la prévention. L’éducation sexuelle et son introduction formelle dans le cursus scolaire a été très conseillée. De plus, les intervenants ont appelé au droit de la femme à la contraception quel que soit son statut matrimonial et à la mise en place de centres d’écoute contre les violences sexuelles qui seront, dans le même temps, des centres de conseil et d’orientation pour les femmes victimes d’une grossesse non désirée. On a également proposé d’apporter des précisions sur l’article 453 du code pénal qui devrait autoriser l’avortement quand la vie ou la santé physique
et/ou mentale des personnes concernées sont menacées. Ainsi sera autorisé l’avortement en cas de viol, d’inceste, de personnes souffrant d’un retard mental, de filles mineures, de malformations fœtales graves, létales, ou pouvant engendrer un lourd handicap psychomoteur. Dans tous ces cas, l’avortement ne sera autorisé qu’avant deux mois de grossesse, sauf pour le cas de malformation fœtale où l’avortement peut être autorisé au-delà de ce délai. Concernant la mère célibataire, il faudrait la dépénaliser selon les congressistes et assurer une traçabilité pour son enfant au cas où elle déciderait de le garder et tenter d’établir l’identité du père par tous les moyens afin d’en lui faire reconnaître la paternité. « Nous espérons que ces recommandations trouveront une écoute et un avis favorable auprès du Parlement et du gouvernement marocains », a conclu le Professeur de gynécologie obstétrique, Chafik Chraïbi, chef du service de gynécologie obstétrique à la maternité des Orangers (CHU Ibn Sina) et Président de l’AMLAC.
LES MYCOSES
SUJET D’ASSISES SCIENTIFIQUES À FÈS L’association Nationale des médecins de santé publique centre nord Fès (l’ANMSPCNF), en collaboration avec les laboratoires pharmaceutique Institute (phi), a organisé le 26 mai dernier, à l’hôtel Royal Mirage de Fès, une table ronde sur le thème : Les mycoses, pièges diagnostics. «Tout d’abord, je tiens à remercier nos partenaires ainsi que tous ceux qui ont répondu favorablement à l’organisation de cette table ronde, sans qui cette journée n’aurait pas été un succès. Depuis 2008, l’association nationale des médecins de santé publique région centre nord Fès organise fréquemment ces assises scientifiques dans le but de former les médecins sur des sujets différents. Chaque fois, on a choisi un thème d’actualité animé par des experts renommés dans le domaine », a déclaré le Président de l’ANMSPCNF, le Dr Hassan Echaddini, en parlant des assises scientifiques organisées par son association. En effet, après la diversification alimentaire, le vertige, les épilepsies, etc., sujets des dernières assises de l’ANMSPCNF, le thème de ces nouvelles assises scientifiques, les mycoses, a été animé par le Professeur Mernissi, chef de service de dermatologie au CHU Hassan II à Fès, réunissant plus de 120 médecins, toutes spécialités confondues. Le choix du thème a été motivé par l’ampleur du problème des mycoses comme motif de consultation fréquent, les difficultés diagnostiques et la conduite du traitement par les malades.
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LA NUTRITION
SUJET DE PRÉOCCUPATION NUMÉRO 1 DE CENTRALE LAITIÈRE
Bien se nourrir est devenu un ennui pour beaucoup de Marocains. Aussi, est-ce la cause qu’a épousée Centrale Laitière qui, depuis 70 ans, ne cesse de se démener afin de garantir bien-être et bonne santé pour tous. Cette volonté se traduit par la recherche et le développement continu des produits de Centrale Laitière pour les enrichir et les rendre accessibles à tout le monde, et aussi à travers la mise en œuvre de campagnes de sensibilisation pérennes et de grande envergure, à destination des professionnels de la santé, du grand public, via des nutritionnistes experts et de l’ensemble des enfants, en dispensant tous les ans, dans les écoles nationales, des cours nutritionnels adaptés. En effet, Centrale Laitière organise régulièrement plusieurs rencontres sous forme de tables rondes et de symposiums animés par des spécialistes de la nutrition, dans le but de former et d’informer plusieurs acteurs et professionnels de la santé sur ce sujet vital. Centrale Laitière effectue également
des visites médicales régulières avec des conseillers en nutrition pour présenter les bienfaits de ses produits et informer à propos de la prise en charge du patient au niveau nutritionnel. Du côté de la sensibilisation des enfants, la firme des produits laitiers ne lésine pas sur les moyens pour inculquer les bases d’une nutrition équilibrée dans les écoles publiques (en partenariat avec le ministère de l’Éducation), privées et celles du milieu rural, sans oublier les parents, qui sont également sensibilisés aux bons réflexes et habitudes alimentaires. Cet engagement de Centrale Laitière a abouti au lancement de la Fondation Centrale Laitière pour la Nutrition de l’enfant, une association juridiquement et financièrement autonome qui s’appuie sur le concours d’un comité scientifique pour mener à bien ses missions et lutter ainsi efficacement contre la malnutrition et les carences en micro-nutriments essentiels, surtout dans le milieu scolaire.
LE DROIT À LA SANTÉ
IL EST TEMPS DE FAIRE BOUGER LES CHOSES Le Maroc a connu plusieurs avancées en termes de droit à la santé de ses citoyens comme la mise en place de l’assurance maladie obligatoire (AMO), en 2005, l’exonération du ticket modérateur pour les affections de longue durée, en 2007, puis son extension en 2009, le lancement du RAMED, en 2008, l’élargissement des soins pris en charge par la CNSS, en 2010… Cependant, beaucoup de lacunes restent à combler dans ce domaine, telles les lenteurs administratives, le retard de mise en place du RAMED, etc. C’est le Pr Amal Bourquia, médecin professeur de néphrologie-dialyse et présidente de l’association «Reins» de lutte contre les maladies rénales, qui a pris l’initiative d’ouvrir ce débat à travers une réunion organisée mardi 15 juin 2010 à Casablanca. « On parle beaucoup de santé au Maroc, mais chaque acteur en parle de son côté, sans véritablement partager ses revendications et ses propositions d’améliorations. Il faut que tous les intervenants de la santé (médecins, pharmaciens, assurances, ministère et associations de patients) jouent pleinement leur rôle et qu’ils s’impliquent tous ensemble pour solutionner nos problèmes», a-telle souligné, n’hésitant pas à lancer un appel à regrouper les associations de patients, de médecins et de pharmaciens en fédération pour pouvoir débattre et échanger leurs idées afin que les résultats puissent être exploités par tous, y compris par les décideurs en matière de santé. La présidente de l’association Reins a également profité de cette occasion pour annoncer la tenue d’une première rencontre qui se déroulera durant la quatrième semaine du mois de septembre de l’année en cours avec des tables rondes susceptibles d’ouvrir le dialogue entre professionnels de santé, assureurs, caisses sociales, parlementaires et représentants du ministère de la Santé afin de mettre en place, pourquoi pas, une charte des droits des patients.
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D’éminents professeurs européens ont accompagné le Dr Leila SAHER ( à droite) et les membres de l’AMCAR lors de leurs Journées Nationales.
LES JOURNÉES NATIONALES DE L’AMCAR
RENDEZ-VOUS INCONTOURNABLE DES CARDIOLOGUES Sous le patronage du ministère de la Santé, l’Association marocaine de cardiologie (AMCAR) a organisé ses 17e Journées nationales, tenues dans la ville d’Agadir du 3 au 6 juin derniers, et qui ont englobé des sessions sur la rhythmologie, les coronaropathies, la néphro-cardiologie et l’hypertension artérielle, l’échodoppler vasculaire et cardiaque ainsi que l’imagerie cardiaque avec un focus sur la cardiomyopathie hypertrophique. C’est dans une ambiance conviviale et chaleureuse que se sont rencontrés plus de 320 cardiologues libéraux et publics ainsi
que d’autres spécialistes intéressés par la médecine cardio-vasculaire sans oublier la vingtaine d’orateurs étrangers et experts internationaux de grande renommée, présents aux côtés d’un certain nombre d’experts marocains, venus éclairer l’assistance à travers leurs expériences dans le domaine. « Dans le cadre de la stratégie de l’AMCAR tendant à soutenir tous les supports de la formation médicale continue, nous avons décidé cette année d’organiser une session de dialogue au profit de 20 médecins généralistes afin d’homogénéiser les modalités de prise en charge dans le cadre
du respect des recommandations, ceci pour optimiser au maximum la gestion du patient cardiaque », a souligné le Dr Laila Saher, cardiologue et Présidente de l’AMCAR. Cette 17e édition a également été marquée par la mise en place d’ateliers dans les différentes disciplines cardio-vasculaires, permettant ainsi une approche plus directe des experts pour essayer de répondre aux questions que se posent les cardiologues dans leur pratique quotidienne. Plus d’informations sont disponibles sur le site : www.amcar.ma
Le Dr Hassan AFILAL, Président de la FMP.
FFÉDÉRATION MAROCAINE DE PÉDIATRIE (FMP)
UNE PREMIÈRE RENCONTRE À TANGER
Regroupant la majorité des associations et sociétés scientifiques qui s’occupent de la pédiatrie, la Fédération Marocaine de Pédiatrie (FMP) veille à faire avancer cette spécialité et à assurer la formation continue des pédiatres. C’est dans ce cadre qu’elle a organisé ses premières
journées à Tanger les 18, 19 et 20 juin derniers. « Les chiffres de la mortalité infantile sont alarmants dans notre pays, nous sommes donc obligés de faire progresser la spécialité pédiatrique au Maroc pour remédier à cela», a proclamé le Président de la FMP, le Dr Hassan Afilal. Traités par des spécialistes marocains et étrangers, les différents thèmes de cette manifestation scientifique se sont déroulés sous forme de sessions (notamment sur l’endocrinologie, la néonatologie, la vaccination, la nutrition gastro-entérologie et la pédiatrie pratique), symposiums ainsi que quatre ateliers pratiques autour des voies veineuses centrales chez le nouveau-né, les épilepsies de l’enfant,
les surdités de l’enfant et les drogues en néonatologie. « Les accidents domestiques participent fortement à la mortalité infantile et doivent être pris en charge par une éducation, un enseignement, une approche médicale appropriée et des lois préventives que nous essayons de mettre en place avec le ministère de la Santé. Nous avons également abordé avec celui-ci la question de l’établissement d’un calendrier vaccinal optimal pour l’enfant, une question constamment posée au cours de nos réunions scientifiques durant les dix dernières années… », a ajouté le Dr Afilal à propos de quelques objectifs de ce congrès pédiatrique.
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PRÉVENTION BUCCO-DENTAIRE AU MAROC
LA CONTEXTUALITÉ REMISE EN QUESTION POUR PLUS D’EFFICACITÉ
Sous le patronage de la Fédération dentaire internationale FDI, l’association marocaine de prévention buccodentaire (AMPBD) a organisé son 17e congrès national à Casablanca les 18, 19 et 20 juin 2010. Près de 250 participants ont pu assister à un programme scientifique très riche. Une table ronde a permis de débattre le thème de cette 17e édition : « La prévention buccodentaire : contextualité et efficacité », une autre table ronde, dirigée par le président du groupement des associations dentaires francophones GADEF, a interpellé les différents partenaires et intervenants dans la prévention en milieu scolaire, des conférenciers français de renom sont venus partager leurs expériences, notamment sur des sujets
comme les restaurations adhésives céramiques et les systèmes céramo-céramiques, une conférence assurée par le Dr Gilles Laborde, l’aménagement parodontal péri-implantaire, par le Dr Beatrice Straub, ou encore les restaurations directes en composite par le Dr Nicolas Lehmann. Des ateliers pratiques ont également été organisés pour permettre aux dentistes de maîtriser certaines techniques de pointe dans différentes spécialités et des communications libres orales et affichées sont venues compléter ce programme diversifié. Parmi les rubriques attendues de cette rencontre, « à l’écoute de nos sections», où quatre sections de l’AMPBD, les meilleures, ont reçu le prix « Halime
Benosmane ». La section de Fès, en haut du podium, a été suivie de celle de Tanger ainsi que par les sections d’Agadir et d’Oujda (ex-aequo). Le jeune Docteur Abdelhafid Ikane, de Berkane, s’est vu octroyer, quant à lui, le prix « Nadra Tac Tac » pour sa thèse « Enquête épidémiologique sur la fluorose dans la région de Taounate ». Et comme de coutume, ce congrès a été clôturé par l’élection d’un nouveau bureau de l’AMPBD. En marge du congrès, un comité national de lutte contre le charlatanisme a réuni le conseil national de l’Ordre des médecins dentistes, les conseils régionaux nord et sud de l’Ordre des médecins dentistes, des représentants du ministère de la Santé, des facultés de médecine dentaire de Casablanca et de Rabat ainsi que l’AMPBD et l’association « Enfants-Sourire », afin de mettre au point une nouvelle stratégie pour combattre le charlatanisme au Maroc. Les présidents des associations scientifiques dans le domaine de la médecine dentaire se sont réunis pour discuter d’une stratégie nationale pour renforcer la formation continue dans leur domaine. Notons que ce 17e congrès a coïncidé cette année avec la célébration du 20e anniversaire de l’AMPBD. Bon anniversaire à cette association qui ne cesse de mener des actions dans le but de l’amélioration de la santé bucco-dentaire au Maroc !
LES RADICAUX LIBRES
BÉNÉFIQUES POUR LUTTER CONTRE LES INFECTIONS Des chercheurs de l’Université de Montréal ont découvert une nouvelle voie de signalisation immunitaire qui permet au corps de lutter contre les infections virales. Il s’agit des radicaux libres, souvent associés à des molécules
nocives. Ces scientifiques expliquent, dans la revue PLoS Pathogens, le « bon rôle » des radicaux libres : la molécule NOX2, une enzyme qui génère une véritable explosion de radicaux libres, active des gènes et molécules de défense
lorsque des virus envahissent les cellules pulmonaires. Cependant, cette enzyme occasionne des problèmes respiratoires associés au virus (tels que la bronchiolite ou, à long terme, l’asthme…)
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LA CARAVANE « MÈRE-ENFANT »
UN ACTE DE SOLIDARITÉ POUR VAINCRE LA MORTALITÉ MATERNELLE Initiée depuis 1999, l’opération caravane « Mère-Enfant » organisée par l’Association des gynécologues privés de Casablanca (AGP) ne cesse de se pencher sur l’une des préoccupations fondamentales de la santé publique : la mortalité maternelle en milieu rural. La XIIe édition de cette caravane médicale qui s’est déroulée du 19 au 23 mai dernier, a touché la région de Tinjad, Erfoud, Rissani et Moulay Ali Cherif. Grâce aux gynécologues, pédiatres, anatomopathologistes et réanimateurs qui y ont participé, ainsi qu’à
la délégation de la santé d’Errachidia, 1949 consultations de femmes ont été effectuées ainsi que 850 consultations pédiatriques, 578 échographies et 314 frottis. Un vrai succès ! En plus de la gratuité des soins et des dépistages du cancer du col, des médicaments ont généreusement été offerts par les laboratoires Laprophan, partenaire fidèle de l’AGP. Bravo aux médecins bénévoles et aux partenaires de cette caravane pour leur dévouement, leur générosité ainsi que leur esprit de solidarité.
DÉTECTION PRÉCOCE DES CANCERS DU SEIN ET DU COL DE UTÉRIN ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR
BIENTÔT UN NOUVEAU CENTRE À CASABLANCA Un nouveau Centre d’Oncologie gynécologique est en cours de construction dans la ville de Casablanca, et c’est SAR la princesse Lalla Salma, Présidente de l’ALSC, qui a procédé à la pose de
la première pierre le 10 juin dernier. Ce nouveau centre sera doté d’un service de dépistage de référence pour le cancer du col utérin et celui du sein ainsi qu’un service de chirurgie des
cancers gynécologiques et mammaires et un service de prise en charge de la douleur. Ce centre, d’une superficie de 4026 m², nécessitera un budget de 36 millions de dirhams.
CANCER DE LA PROSTATE
IL Y AURAIT UN LIEN AVEC UN INSECTICIDE Des chercheurs de l’INSERM (CHU de Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe) et de l’Université de Liège, en Belgique, ont publié une étude dans le Journal of Clinical Oncology qui montre que l’exposition au chlordécone (insecticide utilisé pour lutter contre le charançon du bananier) augmenterait le risque
de cancer de la prostate. Néanmoins, les auteurs suggèrent l’importance du patrimoine génétique et des facteurs environnementaux. D’ailleurs, cette étude a été menée dans le cadre d’un programme de recherche qui vise à identifier et à caractériser des déterminants génétiques et environnementaux
de survenue et d’évolution du cancer de la prostate aux Antilles. Notons que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déjà classé, avant cette étude, le chlordécone parmi les cancérigènes possibles pour l’homme (perturbateur endocrinien).
CASABLANCA
Flash Santé
LA NEUROCHIRURGIE MAGHRÉBINE À L’AFFICHE Le Pr Abdessamad EL AZHARI, chef du service de neurologie au CHU de Casablanca et Président du congrès.
Après les trois premiers congrès maghrébins de neurochirurgie qui se sont tenus successivement à Rabat en 1994, à Alger en 2006 et à Djerba en 2008, le IVe du genre ainsi que le XIXe congrès national de neurochirurgie ont à nouveau été organisés au Maroc, cette fois-ci à Casablanca, du 16 au 19 juin derniers, à l’initiative de la Société marocaine de neurochirurgie. « Notre objectif est de faire de ce congrès maghrébin un rendez-vous bisannuel se tenant chaque fois dans l’un des pays du Maghreb arabe», a précisé le Pr Abdessamad El Azhari, Chef du service de neurologie au CHU de Casablanca et Président du congrès. Avec un programme scientifique riche, cette manifestation a englobé des symposiums, des communications libres et des conférences évoquant les avancées technologiques et fondamentales dans les sciences neurologiques. Quatre tables rondes étaient au menu : il
s’agissait de discussions sur la neuro-endoscopie intracrânienne, les anévrismes intracrâniens, les neurinomes de l’acoustique et les hernies discales cervicales. « Cette année, la Fédération maghrébine de neurochirurgie a honoré trois neurochirurgiens maghrébins qui ont beaucoup donné à leur spécialité, les Professeurs Abdeslam El Khamlichi, de Rabat, Mohamed Abada, d’Alger, et Abdelkebir Bettayeb, de Tunisie. On attend avec impatience la création des sociétés de neurochirurgie libyenne et mauritanienne pour que l’on puisse rendre hommage cette fois-ci à cinq de nos confrères! », a complété le Président du congrès. En plus d’être un lieu d’échange d’expériences entre neurochirurgiens dans le but de faire progresser la spécialité, cette manifestation se situe comme un véritable rendez-vous pour renforcer les liens des Maghrébins. « C’est toujours pour moi un grand plaisir de venir au Maroc et je remercie vivement mes confrères marocains pour leur accueil ainsi que pour la bonne organisation de cette rencontre qui nous permet de nous enrichir des expériences des uns et des autres et aussi, d’en sortir avec des approches nouvelles pour faire progresser la spécialité dans nos pays au profit de nos jeunes médecins et surtout, au profit de nos patients », a déclaré le Pr Abderrahmane Sidi Said, Président de l’Association algérienne de neurochirurgie.
TÉLÉCARDIOLOGIE
DES PATIENTS SUIVIS À DISTANCE La publication d’une première étude mondiale a montré qu’il est désormais possible de suivre médicalement à distance les porteurs de stimulateurs cardiaques. Les cardiologues pourront recevoir, sous forme de message électronique, SMS ou fax, les données de leurs patients qui auront été envoyées auparavant sur un serveur pour leur être ensuite transmises. Les praticiens auront donc la pos-
sibilité d’intervenir plus rapidement en cas d’alerte cardiaque, mais aussi de détecter précocement un éventuel problème technique lié à l’appareil. La télécardiologie est une technique révolutionnaire qui permettra de réduire la fréquence des consultations systématiques (se déroulant généralement tous les 6 mois) car elle offre la même sécurité qu’un suivi classique.
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PREMIÈRE EXPOSITION DE LA MAMAN ET DU BÉBÉ AU MAROC
PARI GAGNÉ ! On n’avait jamais vu autant de jeunes et futurs parents réunis en un seul lieu : l’expo planète maman-bébé ! C’est à Casablanca, du 18 au 20 juin derniers, qu’a eu lieu cette première manifestation dans son genre, organisée par l’équipe de planète maman bébé avec le soutien du ministère de la Santé -Région du Grand Casablanca. « Je trouve que les futures et jeunes mamans manquent cruellement d’accompagnement dans leur nouvelle vie… et l’objectif de notre équipe consiste à sensibiliser les parents sur des sujets en rapport avec la santé et le bien-être de la maman et de son bébé, notamment grâce aux conseils et informations des professionnels de la santé et de la petite enfance », a affirmé Mme Maria Bichra, fondatrice de Planète Maman Bébé. Différents thèmes ont été retenus pour cette première édition tels que l’alimentation chez la femme enceinte et allaitante, les allergies alimentaires chez les jeunes enfants, les accidents domestiques, la planification familiale, le sommeil du nourrisson, la santé dentaire chez le bébé et le jeune enfant … Cependant, le thème phare de cet évènement a sans aucun doute été l’allaitement maternel, un sujet qui préoccupe de nombreuses mamans. Ces thèmes ont été traités à travers des ateliers interactifs, beaucoup plus efficaces pour faire passer l’information, dans un cadre chaleureux et convivial qui a mis à l’aise les parents les plus timides. Vivement la 2e édition !
Actu produits
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PRAZOL OMEPRAZOLE ■ Laboratoires : BOTTU ■ Nouvelles présentations Conditionnement Blister Alu-Alu avec baisse de prix. Boîte de 7 gélules 20 mg PPM 37,00 DH Boîte de 14 gélules 20 mg PPM 54,50 DH Boîte de 28 gélules 20 mg PPM 96,00 DH
EST DE RETOUR AVEC LES LABORATOIRES
ISILAX ■ Laboratoires : THERAPHARM & IPHADERM ■ Indication thérapeutique Constipation y compris chez les sujets à colon sensible (femmes enceinte, sujets âgés et enfant) et chez les sujets à colon irritable. ■ Présentations Flacon de 200 ml PPM 84,00 DH
PLAVIX CLOPIDOGREL 75 MG ■ Laboratoires : SANOFI AVENTIS ■ Nouveau prix Boîte de 14 comprimés 75 mg PPM 284,40 DH Boîte de 28 gélules 75 mg PPM 548,80DH
AULCER OMÉPRAZOLE ■ Laboratoires : IBERMA ■ Nouveaux prix Boîte de 14 gélules dosées à 20 mg PPM 115,00 DH Boîte de 28 gélules dosées à 20 mg PPM 225,00 DH
TAHOR ATORVASTATINE ■ Laboratoires : PFIZER ■ Nouvelles présentations Boîte de 28 comprimés dosés à 20 mg PPM 260,00 DH Boîte de 28 comprimés dosés à 40 mg PPM 405,00 DH Boîte de 28 comprimés dosés à 80 mg PPM 405,00 DH
PICOT ■ Laboratoires : PICOT ■ Indication : Lait infantile ■ Présentations Picot 1er , 2e âge et croissance PPM 55,00 DH Picot AR 1er et 2e âge, PPM 62,00 DH Picot Action Diarrhées PPM 72,00 DH Picot Action Transit PPM 70,00 DH
Les laboratoires STERIPHARMA ont le plaisir de vous annoncer le retour sur le marché marocain des compléments alimentaires Alvityl des laboratoires URGO. Marque de qualité qui a déjà fait ses preuves en 50 ans d’existence et bénéficiant de la confiance des professionnels de santé depuis trois générations, Alvityl apportera une réponse adaptée à vos patients en cas de déficit en vitamines et minéraux. Alvityl s’adresse à toute la famille avec deux formules dosées et complètes à 100% des AJR (Apports Journaliers Recommandés) en vitamines : ■ Alvityl sirop pour les jeunes enfants et les personnes âgées (11 vitamines) 150 ml. PPM : 98,00 DH ■ Alvityl Plus en comprimés pour les adolescents et les adultes (12 vitamines et 7 minéraux), boîte de 40 comprimés. PPM : 98,00 DH Ainsi, quel que soit leur âge, vos patients retrouvent forme, équilibre et vitalité. Le conditionnement unique du sirop Alvityl (flacon pressurisé) et le procédé de fabrication particulier des comprimés Alvityl garantissent la conservation optimale des vitamines, en qualité et en quantité. En plus, Alvityl offre une posologie simple et un goût très apprécié qui facilitent l’observance chez vos patients, notamment les enfants. Pour toutes informations complémentaires, n’hésitez pas à contacter les laboratoires STERIPHARMA au 05 22 97 20 89.
Actu produits
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FONDAMENTAUX FEMME ENCEINT ENCEINTE EN ÉTÉ
COMMENT SE PRÉMUNIR CONTRE LA CHALEUR ET SES DÉSAGRÉMENTS POUR LA FEMME ENCEINTE, LA CHALEUR TORRIDE DE L’ÉTÉ EST SOUVENT SYNONYME DE QUASI TORTURE. DÉSHYDRATATION, FATIGUE, TENSION BASSE, DIFFICULTÉS DE SE MOUVOIR… SONT AUTANT DE MALAISES CARACTÉRISTIQUES. MAIS FORT HEUREUSEMENT, AVEC QUELQUES PRÉCAUTIONS, CELA RESTE SOUVENT SANS CONSÉQUENCES NÉGATIVES SUR SA SANTÉ ET SUR CELLE DU BÉBÉ À VENIR. Avec la collaboration du Dr Nadia ZINOUN, Professeur agrégé en gynécologie.
A
u cours de la grossesse, au lot de désagréments accompagnant cette période sensible dans la vie d’une femme (essoufflement, douleurs lombaires, sciatique, insomnies, sautes d’humeur…), s’ajoutent les bouffées de chaleur et une transpiration excessive. À la mer, pendant l’exposition au soleil, à la maison ou dans la rue, ces dernières sont fréquentes et sont liées aux modifications hormonales (inflation des taux circulants d’œstrogènes et de progestérone nécessaires au maintien de la grossesse) et à l’accroissement de l’irrigation sanguine. Pour contrer cette sensation de chaleur, la transpiration augmente afin
de ramener la température corporelle à Ne pas trop s’exposer au soleil un niveau normal. Source de vie pour le monde animal et Très souvent, le moindre exercice chez végétal, le soleil est aussi nécessaire à la la femme enceinte peut la faire transpi- physiologie du corps grâce à ses effets rer de manière excessive. Cette trans- bénéfiques incontestables. Le plus connu piration est particulièrement marquée est la synthèse de la vitamine D par l’orau niveau des aisselles, de la région pu- ganisme, une vitamine nécessaire à la bienne et de la plante des pieds. fixation du calcium sur les os. Le soleil Cette chaleur excessive, qu’elle soit en- peut également avoir un effet bénéfique dogène ou exogène, peut être un dan- sur certaines maladies de la peau telle que ger pour la femme enceinte et son bébé. le psoriasis et sur certaines dépressions Ainsi, la fièvre, quelle qu’en soit l’étiolo- dites saisonnières. Mais il peut être un gie, peut entraîner une déshydratation, redoutable ennemi dans certaines cirvoire, dans certains cas, constances. La vigilance un avortement ou un acs’impose donc ! couchement prématuré. La femme enceinte peut Le sauna et le bain maure, aller aussi bien à la plage Les écrans bien que relaxants, sont qu’à la piscine tout au long solaires, s’ils déconseillés, surtout en de sa grossesse, car la napeuvent réduire fin de grossesse. Certation constitue une excell’incidence des taines études rapportent lente activité physique, racoups de soleil, une augmentation du fraîchissante de surcroît. ne sont guère taux de rupture prématuCependant, il est conseillé efficaces contre rée des membranes (perte d’éviter de s’exposer trop les autres effets de la poche des eaux). En longtemps, surtout entre nuisibles des ce qui concerne le bain 12 heures et 16 heures, et rayons UV. maure (hammam), il faut de bien se protéger par un savoir que l’atmosphère écran total efficace. Peny est pauvre en oxygène et qu’un séjour dant la grossesse, la peau, fragilisée sous prolongé dans ce lieu peut être respon- l’effet des hormones, devient moins résissable de souffrance fœtale. Que faire pour tante. Le risque majeur est de dévelopéviter ces risques ? per un chloasma, communément appelé
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« masque de grossesse ». Cette manifestation dermatologique est due à une augmentation des sécrétions hormonales couplée à une enzyme (la tyrosinase) qui peut provoquer une agglutination en plaques du pigment de la peau qui est la mélanine. Disparaissant difficilement après l’accouchement, la persistance du chloasma nécessite une consultation dermatologique et des traitements spécifiques.
Boire beaucoup d’eau L’eau représente 60% du corps d’un être humain adulte, soit 42 litres d’eau environ pour une personne de 70 kg. Les deux tiers environ du liquide corporel se trouvent à l’intérieur des cellules et constituent le liquide intracellulaire. Le dernier tiers, appelé liquide extracellulaire, comprend tous les autres liquides corporels. Environ 80% du liquide extracellulaire est constitué de liquide interstitiel, et 20% de plasma sanguin. En cette période estivale, les médecins mettent en garde contre la déshydratation qui peut s’installer rapidement à cause de l’excès de chaleur. La femme enceinte est l’une des populations qui courent le plus de risque. Comme il vaut mieux prévenir que guérir, il importe de boire beaucoup d’eau. Un apport de 1 à 1,5 litre d’eau est souhaitable en climat tempéré chez un sujet sédentaire. Le reste du besoin est couvert par l’eau contenue dans les aliments (lait, fruits, légumes, viandes et poissons en particulier) qui apportent envi-
ron un litre d’eau par jour. Ce besoin indispensable qui permet de compenser les importantes pertes quotidiennes d’eau (urine, selles, sueur…), augmente en cas d’activité physique plus intense ou de température extérieure élevée pour atteindre 3 à 6 litres par jour.
Veiller à une bonne hygiène corporelle Chez certaines femmes, l’apparition de varices est fréquente pendant la grossesse, tout particulièrement en été. Elle s’accompagne de lourdeurs de jambes et reste liée à une prise de poids et à l’augmentation de l’irrigation sanguine gravidique. Il faut donc éviter d’exposer ses jambes au soleil ainsi que les positions debout ou assise prolongées. Se promener au bord de la mer avec les jambes dans l’eau pendant les heures moins chaudes donne à coup sûr de bons résultats. Ces promenades sont en effet utiles pour éviter que la vasodilatation provoque une insuffisance veineuse et donc des veines variqueuses. Autres précautions à prendre, porter des vêtements en coton, de préférence amples, éviter les tissus synthétiques serrés et ne pas se couvrir de manière excessive. L’hygiène corporelle est tout aussi importante et plusieurs douches par jour pendant les périodes de grosses chaleurs permettent de se rafraîchir et surtout de se débarrasser des mauvaises odeurs.
L’ÉCRAN TOTAL À LA LOUPE Considérés comme des médicaments, les écrans solaires ont tous un indice de protection solaire (IPS). Ce dernier représente la période durant laquelle on peut exposer une peau protégée aux rayons UVB avant l’apparition d’une rougeur minimale (érythème), comparativement à une peau non protégée. Autrement dit, cela indique la durée supplémentaire d’exposition avant le coup de soleil. Les écrans solaires qui affichent un IPS plus élevé bloquent légèrement plus les rayons UVB, mais aucun d’entre eux n’offre une protection à 100 %. Tout comme ils ne protègent pas non plus contre les autres effets nuisibles des rayons UV, tels que le vieillissement prématuré de la peau et l’affaiblissement du système immunitaire. Il existe de nombreux écrans solaires qu’on peut classer selon les ingrédients actifs qu’ils contiennent. Certains contiennent des filtres chimiques. Ils absorbent certains rayons UV qu’ils convertissent en chaleur. Les filtres chimiques absorbant les rayons UVB sont plus fréquents que ceux qui absorbent les rayons UVA. Quand ils comportent des filtres physiques, ils se composent de petites particules (habituellement de l’oxyde de zinc ou de l’anhydride titanique) qui diffusent et reflètent les rayons UVB et UVA. On trouve également d’autres composés des deux types de filtres. Enfin, avant toute exposition au soleil, il faut éviter l’application de tout produit photosensible tels que parfums et certaines crèmes à base d’alcool. Si un traitement médical est en cours d’utilisation, il faut bien lire la notice car certains produits pharmaceutiques sont photosensibles. L’utilisation d’un écran total d’indice élevé doit être systématique, surtout dans notre pays où l’ensoleillement est important une bonne partie de l’année. Il ne faut pas oublier de renouveler l’application du produit toutes les 2 heures. Cette application doit toucher tout le corps, particulièrement les régions sensibles tels que le visage, le cou, les seins, le ventre et les épaules.
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SOULAGEMENT IMMEDIAT ACTION DURABLE FACILITÉ D’ADMINISTRATION QUEL QUE SOIT L’ÂGE
Comprimés effervescents dosés à 20 mg en boîtes de 7, 14 et 28
Comprimés effervescents dosés à 10 mg en boîtes de 7, 14 et 28
Pour toute information médicale s’adresser aux Laboratoires LAPROPHAN.
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UNIVERS PHARMA
De g à d : Le Pr Chakib NEJJARI, Professeur à la Faculté de médecine et de pharmacie de Fès, le Pr Hassan ERRIHANI, Chef du service de chimiothérapie à l’Institut national d’Oncologie, le Pr Yahya CHERRAH, Professeur de pharmacologie et vice-doyen de la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat.
Le pharmacien face au cancer UN RÔLE MAJEUR DANS LA PRISE EN CHARGE DE CETTE MALADIE Les pharmaciens du secteur public marocain, aussi peu nombreux soient-ils, se sont réunis le 12 juin dernier autour d’un thème d’actualité : le cancer. Cette maladie touche aujourd’hui nombre de Marocains et nécessite une prise en charge complète du médecin soignant jusqu’à l’assistante sociale en passant par le pharmacien, le psychologue et l’infirmier… « Le rôle du pharmacien dans la prise en charge des maladies cancéreuses », tel a été le thème de la quatrième journée nationale organisée par l’Association Marocaine des Pharmaciens du Secteurs Public (AMPSP) le 12 juin 2010 à l’Institut national d’administration sanitaire (INAS), à Rabat. Présidée par le Professeur de pharmacologie et vice-doyen de la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, Yahya Cherrah, cette rencontre avait comme objectif de mettre en exergue le rôle majeur joué par le pharmacien du secteur hospitalier dans la prise en charge des maladies lourdes, en particulier les maladies cancéreuses. « Le traitement et les médicaments anticancéreux sont très spéciaux de par leur cherté et leur protocole complexe. Une gestion rationnelle des médicaments s’impose, d’où le rôle capital du pharmacien
hospitalier qui ne peut aboutir sans avoir latoire », par le Dr Siham Jai, médecin une idée générale sur le cancer, à savoir anesthésiste réanimateur spécialisée dans l’épidémiologie, la prévention ainsi que les le traitement de la douleur et les soins avancées thérapeutiques dans ce domaine. palliatifs, « La chimiothérapie anticanLe but de cette journée est d’informer les céreuse » par le Pr Jamal Taoufik, Profesparticipants sur toutes ces composantes seur de chimie thérapeutique à la Faculté pour qu’ils puissent contribuer efficace- de médecine et de pharmacie de Rabat et ment à la lutte contre le cancer au Maroc. Directeur du Centre d’études doctorales Cette lutte a connu de grandes avancées sciences de la vie et de la santé ou encore depuis la création de l’Association Lalla « Les bonnes pratiques de préparation Salma de Lutte contre le des cytostatiques en milieu Cancer », a souligné le Dr hospitalier et expériences», Abdelhakim Zalim, Présipar le Pr Yahya Cherrah. La prise dent de AMPSP. C’était également l’ocen charge du Entièrement dédié à la casion de présenter les cancer ne peut cancérologie au Maroc, le grandes lignes, en parréussir que par le programme a été animé ticulier le volet médicabiais d’une équipe par des experts en la maments, du Plan national de pluridisciplinaire. tière qui se sont chargés prévention et de contrôle d’approfondir la formadu cancer 2010-2019, élation des 150 participants boré d’après un partenariat en exposant des sujets tels que : « L’épi- stratégique entre l’ALSC et le ministère démiologie du cancer au Maroc », par le de la Santé. Pr Chakib Nejjari, Professeur à la Faculté Les organisateurs ont profité de cette réude médecine et de pharmacie de Fès, « Le nion pour lancer un appel pour la dispocancer, du diagnostic au traitement », par nibilité des médicaments dans le secteur le Pr Hassan Errihani, Chef du service de hospitalier et insister sur le rôle du pharchimiothérapie à l’Institut national d’On- macien hospitalier dans la gestion rationcologie, « Le rôle du pharmacien dans la nelle des médicaments relatifs aux théraprise en charge de la douleur en ambu- pies lourdes.
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QUESTIONS AU PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION MAROCAINE DES PHARMACIENS PHA DU SECTEUR S PUBLIC, LE DR PU ABDELHAKIM A ZALIM UNE BRÈVE PRÉSENTATION DE L’AMPSP… L’Association marocaine des pharmaciens du d secteur public a été créée sec 2003 après qu’il eut été en 20 constaté qu’il manquait un esd’échange pour les pharmaciens pace d’échan du secteur public, par ailleurs tous adhérents à notre association. Notre objectif est de participer à tout ce qui peut améliorer l’état de santé de la population, organiser des journées d’information et de formation et, surtout, nous ouvrir à la société civile.
LA PRISE EN CHARGE DES MALADIES CANCÉREUSES, POURQUOI CE THÈME ? D’abord, parce que c’est un sujet d’actualité, ensuite, parce qu’une bonne prise en charge s’impose pour garantir un excellent processus de guérison de cette maladie. Dans la lutte contre le cancer, le pharmacien possède une composante essentielle, le médicament. Aussi, pour bien remplir son rôle, il a besoin de connaissances sur cette pathologie ainsi que sur les dernières avancées en termes de traitement.
PARLEZ-NOUS DU VOLET MÉDICAMENT DU PLAN NATIONAL DE LUTTE CONTRE LE CANCER… Dans le PNLC, il y a deux axes sur le médicament qui visent l’équité en matière d’accès au médicament anticancéreux. Au Maroc, nous avons l’avantage d’avoir les dernières innovations en matière de traitements anticancéreux car le ministère de la Santé a mis en place un système qui encourage les innovations. Le prix élevé de ces traitements - notamment les médicaments du traitement de la douleur- reste donc le handicap majeur pour y accéder sachant que presque les deux tiers de la population ne sont pas couverts par l’assurance maladie. Si on arrive à rendre ces traitements innovants abordables en termes de coût, on réussira à vaincre le cancer.
Contre le redoutable virus Ebola ENFIN UN ANTIDOTE
S’il est vrai que les épidémies liées au virus Ebola sont relativement limitées dans le temps et dans l’espace, elles affichent néanmoins un taux de mortalité très élevé allant jusqu’à 80% ou plus, les médecins ne disposant pas d’un traitement contre les fièvres hémorragiques provoquées par ce filovirus (ou par le virus de Marburg). Des chercheurs de l’École de médecine de l’Université de Boston ont réussi à mettre au point un traitement visant à bloquer la reproduction du virus dans des cellules infectées de singes et les résultats sont très prometteurs. Grâce à de petits morceaux de matériel génétique appelés ARN interférents, les scientifiques ont réussi à perturber la reproduction de l’Ebola et à protéger les macaques infectés par ce virus. Ces résultats encourageants sont publiés dans la revue The Lancet.
Cancer du poumon VERS UN NOUVEAU TRAITEMENT ? Des Coréens ont réussi à mettre au point une molécule agissant contre l’ALK, une anomalie cellulaire présente dans environ 5% des cancers du poumon (tout particulièrement chez des sujets jeunes et plutôt non-fumeurs). Les premiers résultats de l’essai clinique menés sur 82 patients ont été présentés lors du 46e congrès de l’Asco (American society of clinical oncology) qui a réuni plus de 35.000 oncologues du 4 au 8 juin 2010, à Chicago (États-Unis). Ces résultats se sont avérés très encourageants puisque la simple prise d’un comprimé quotidien a permis une réponse chez 57% des patients, avec une diminution de 30% de la taille de la tumeur. Notons que cette mutation ALK est en compétition avec celle du gène Egfr, une autre anomalie très connue et retrouvée dans 17% des cancers, ce qui signifie que plus de 20% des tumeurs pourraient être traités. C’est le laboratoire Pfizer qui s’occupe du développement de cette nouvelle molécule et cherche déjà des volontaires pour développer des essais cliniques sur de plus vastes groupes de patients. Affaire à suivre…
Médicaments pédiatriques UN PREMIER GUIDE PUBLIÉ PAR L’OMS L’OMS vient de mettre à la disposition des professionnels de la santé un guide mondial régissant des informations standardisées sur l’usage, la posologie, les effets indésirables et les contre-indications de plus de 240 médicaments destinés à soigner les enfants âgés de 0 à 12 ans. De nombreux pays possèdent leur propre formulaire de recommandations, mais celui de l’OMS est le premier qui offre aux médecins du monde entier un accès à des informations standardisées en ce qui concerne les médicaments pédiatriques.
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Le Pdg de Cooper Pharma PARTISAN DE LA RECHERCHE UNIVERSITAIRE Le Président directeur général des laboratoires Cooper Pharma, M. Jaouad Cheikh Lahlou, a reçu un hommage de la part du doyen de la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat (FMPR), le Pr Najia Hajjaj Hassouni lors des 5e Journées de la recherche de la FMPR qui se sont déroulées les 20 et 21 mai derniers. Le trophée qui lui a été remis symbolise la reconnaissance pour son soutien à la recherche universitaire, car il est très impliqué dans l’enseignement et la recherche, en particulier ceux de la FMPR. Notons que le Pdg des laboratoires Cooper Pharma a épaulé beaucoup de projets innovants dans le cadre de la recherche et du développement (développement et sauvegarde de l’arganier, des projets et des sociétés de biotechnologie, protection de l’environnement …) et a installé à la FMPR une médiathèque afin que les étudiants y trouvent un espace agréable pour effectuer leurs recherches car « nos
M. Jaouad CHEIKH LAHLOU recevant le trophée d’hommage de la part du Pr Najia HAJJAJ HASSOUNI. À leurs côtés, le Pr Al Mountacer Charif Chefchaouni, Directeur du CH Ibn Sina, à Rabat.
jeunes chercheurs ont beaucoup de potentialités et ont seulement besoin des conditions nécessaires pour atteindre
une reconnaissance internationale », estime M. Jaouad Cheikh Lahlou.
Sterifil RENOUVELLE SES CERTIFICATS DE QUALITÉ En 2004, Sterifil a été certifiée ISO 9001:2000 et ISO 13485 : 2003 par le prestigieux organisme de certification SGS UK. Ces certificats sont venus récompenser la volonté de Sterifil d’être au plus près de la qualité avec une tolérance minimum d’erreurs. Cette année, pour la 2e fois consécutive, les Laboratoires Sterifil ont obtenu le renouvellement des certificats qualité ISO 9001 : 2008, ISO 13485 : 2003 et le marquage CE selon la directive 93/42/CE modifiée par la 2007/47/ CE. La certification ISO 9001 version 2008, norme internationale, est délivrée pour le Système de Management de la Qualité dans la fabrication de dispositifs médicaux et chirurgicaux.
Dans sa version 2008, la norme ISO 9001 offre une meilleure compatibilité avec l’ISO 14001, norme environnementale, renforce la notion de conformité aux exigences du produit et permet une meilleure prise en compte des processus externalisés. L’ISO 13485, version 2003, certifie la conformité des processus de fabrication de ses dispositifs médicaux et le marquage CE atteste que le produit est conforme aux exigences essentielles de sécurité des directives adoptées par l’Union européenne. Ce marquage permet la libre circulation du produit dans l’ensemble des pays. Ces certifications tracent les perspectives du fonctionnement et du développement de Sterifil jusqu’en 2013.
« C’est avec une certaine fierté que nous avons reçu cette certification qui est l’aboutissement du travail de tout le personnel de Sterifil», a commenté M. Rachid EL BOURI, Pharmacien Directeur général de Sterifil. M. Mohamed Amal EL BOURI, le Directeur général, a quant à lui déclaré : « Nos activités reposent sur de solides processus internes qui cadrent nos activités et nous aident à accomplir notre mission qui consiste à offrir des produits plus innovants et répondant aux normes qualités dans le secteur paramédical. Nous nous attachons désormais à poursuivre ce projet en offrant à nos clients une qualité de service toujours plus proche de l’excellence. »
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La technologie lipido-colloïde des laboratoires Urgo UN NOUVEAU CONCEPT DE SOINS POUR LES PLAIES Lors d’une rencontre scientifique dédiée au thème de la cicatrisation et des pansements hydrocolloïdes organisée par les Laboratoires Sterifil et Urgo, le 2 juin dernier, à Rabat, les pharmaciens et médecins présents (chirurgiens plasticiens, dermatologues, réanimateurs, chirurgiens pédiatriques,…) ont pu découvrir Urgotul, le premier pansement lipido-colloïde issu d’une technologie innovante, développée et brevetée par les Laboratoires Urgo. Il s’agit d’un pansement non occlusif indiqué pour les soins locaux des plaies aiguës (brûlures, dermabrasions, plaies traumatiques) et chroniques (ulcères, escarres) au stade de bourgeonnement et d’épidermisation. Au contact des exsudats de la plaie, les particules hydrocolloïdes d’Urgotul se gélifient et forment avec la composante vaselinée une interface lipido-colloïde qui crée les conditions favorables du processus cicatriciel. « C’est en associant les avantages des pansements hydrocolloïdes et des pansements gras, tout en éliminant leurs inconvénients, que les Laboratoires Urgo ont développé, il y a une dizaine d’années, la technologie lipido-colloïde dont Urgotul est le premier produit. L’autre particularité de ce pansement est sa trame en polyester à mailles très serrées (0,5 mm) comparativement aux pansements gras classiques. Cette caractéristique empêche la migration du tissu de granulation à travers la maille, minimisant ainsi les risques de traumatisme des bourgeons nouvellement formés lors du retrait du pansement. De plus, contrairement aux pansements gras classiques qui se dessèchent et doi-
Le Dr Mustapha OUDRHIRI montrant l’utilisation des pansements lipido-colloïdes.
vent donc être changés très fréquemment, les pansements lipido-colloïdes peuvent rester sur la plaie plusieurs jours et se retirent très facilement et sans douleur. Le renouvellement moins fréquent et moins traumatique des pansements représente une importante économie par rapport au coût global du traitement », explique le Dr Serge Bohbot, Directeur médical des Laboratoires Urgo qui a animé la première partie de la conférence. Dans la 2e partie, le Dr Mustapha Oudrhiri, interniste et gériatre, a traité le sujet de la prévention et du traitement des escarres chez la personne âgée à travers un cas clinique traité dans son service. Il a ainsi pu démontrer à l’assistance que ces
pansements ont toute leur place dans l’arsenal thérapeutique qui doit être mis en œuvre pour le traitement des escarres. « Notre objectif est d’évaluer l’efficacité et la tolérance de nos produits à travers des études et des preuves cliniques afin de les valoriser auprès des autorités de santé de chaque pays, en vu d’obtenir le remboursement par les organismes de prévoyance sociale. Au Maroc, nous sommes représentés par les Laboratoires Sterifil qui sont notre partenaire depuis plus de quinze ans et j’espère que ce nouveau concept de soin aura un grand succès auprès des professionnels de santé marocains », a conclu le Directeur médical des Laboratoires Urgo.
Cancer : du Prozac comme traitement ? Selon une étude effectuée par des chercheurs de l’université de Birmingham (Grande-Bretagne), le Prozac pourrait aider à combattre certains cancers, en particulier les leucémies. C’est la fluoxétine, composé actif de cet antidépresseur, qui aurait entraîné l’apoptose des cellules
cancéreuses cultivées en laboratoire. Elle réduirait même de 90% le développement des leucémies. La clomipramine, un autre antidépresseur, a eu également le même effet que le Prozac. Les scientifiques estiment que les résultats obtenus devraient se confirmer
durant les essais menés sur des patients atteints de cancer. Le Prozac et quelques antidépresseurs similaires pourraient ainsi venir s’ajouter aux remèdes déjà utilisés pour lutter contre le cancer, notamment comme traitement entre chaque cycle de chimiothérapie.
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UNIVERS PHARMA
UNIVERS PHARMA
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GLOSSAIRE
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LES DIURÉTIQUES Les diurétiques sont des médicaments inhibant la réabsorption rénale des ions de sodium et entraînant une augmentation de l’élimination urinaire en eau et en sodium qui sont indiqués essentiellement dans l’insuffisance cardiaque, l’hypertension artérielle, les syndromes œdémateux sans cause locale ainsi que dans certaines pathologies rénales. On peut distinguer cinq grandes classes de principes actifs de diurétiques : diurétiques thiazidiques, diurétiques de l’anse, diurétiques distaux agissant directement ou par antagonisme de l’aldostérone, inhibiteurs de l’anhydrase carbonique et diurétiques osmotiques. Parmi les effets indésirables de ces médicaments, on peut citer la déshydratation, l’hypotension, l’insuffisance rénale fonctionnelle, l’hyperuricémie, des désordres lipidiques, la surdité (pour les diurétiques de l’anse), l’hyponatrémie (pour les diurétiques thiazidiques et les diurétiques de l’anse), ainsi que l’hypomagnésémie et l’hyperkaliémie (pour les diurétiques épargneurs de potassium). La surveillance clinique et biologique en cours de traitement devra être encore plus attentive lorsqu’il s’agira de personnes âgées, particulièrement exposées à ces effets indésirables.
DIURETIQUES THIAZIDIQUES ET APPARENTES C
E
BI
UIVALEN EQ C
Spécialité
Laboratoires
O
INDAPAMIDE
IVALEN
E
BI O
U EQ
Présentations / PPM (en dirhams) CPS LP 1,5MG B30
CPS 2,5MG B30
ADEX
SOTHEMA
38,00
DIURIMAT
PROMOPHARM
52,00
FLUDEX
SERVIER MAROC
68,90
SODRIX
SYNTHEMEDIC
34,20
THIAZILIX
POLYMEDICC
Afin d’éviter de publier des de informationss erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne figurent pas dans cette liste.
36,00 50,00
IVALEN C
NO
E
BI O
UV EA U
U EQ
UIVALEN EQ C
Valeur systolique Hypertension sévère 180 mm Hg ou plus Hypertension moyenne 160 - 179 mm Hg Hypertension légère 149 - 159 mm Hg
O
E
BI
200
210
190 180 170 160 150 140
Valeur diastolique Hypertension sévère 110 mm Hg ou plus Hypertension moyenne 100 - 110 mm Hg Hypertension légère 90 - 99 mm Hg
E L S N A D S A P FRANCHIR UN NOUVEAU
A T H ' L E D T N E M TRAITE
130 120 110 100 90 80 70
60 50
40 30
Boîte de 30 comprimés. PPM =36,00 Boîte de 30 comprimés. PPM = 34,20 Sodrix 1.5 mg LP
Sodrix 2,5 mg
Comprimé pelliculé IDENTIFICATION DU MEDICAMENT DENOMINATION SODRIX 1,5 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Indapamide (DCI)…………………1,5 mg Excipients : Lactose monohydrate, Povidone K30, Stéarate de magnésium, silice colloïdale, HPMC K30M, HPMC K4M, Hydroxypropyl méthylcellulose, Macrogol 400 et Dioxyde de titane. FORME PHARMACEUTIQUE ET PRESENTATION Boîte de 30 comprimés pelliculés à libération prolongée. CLASSE PHARMACOTHERAPEUTIQUE DIURETIQUE DU SEGMENT CORTICAL DE DILUTION. NOM ET ADRESSE DU FABRICANT Laboratoire SYNTHEMEDIC DANS QUEL CAS UTILISER CE MÉDICAMENT ? Ce médicament est préconisé dans le traitement de l’hypertension artérielle essentielle. INFORMATIONS NECESSAIRES AVANT DE PRENDRE Sodrix 1,5 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée NE PAS PRENDRE Sodrix 1,5 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée dans les cas suivants : - Allergie connue à ce médicament ou aux sulfamides, - Insuffisance rénale, - Atteinte hépatique grave, - Hypokaliémie (baisse anormale du taux de potassium dans le sang). EN CAS DE DOUTE, IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER L’AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN. PRENDRE DES PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES AVEC Sodrix 1,5 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée. L’administration du produit doit être interrompue en cas d’atteinte hépatique. En raison de la présence de lactose, ce médicament ne doit pas être utilisé en cas de galactosémie, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactose (maladies métaboliques rares). Utiliser ce médicament AVEC PRECAUTION en cas de : - Troubles de l’équilibre hydroélectrolytique, diabète, goutte, troubles rénaux. Votre médecin peut être amené à vous prescrire des examens de laboratoire pour la surveillance de votre traitement. SPORTIFS attention ! Cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopages. EN CAS DE DOUTE, NE PAS HESITER A DEMANDER L’AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN. GROSSESSE – ALLAITEMENT L’utilisation de ce médicament est déconseillée pendant l’allaitement. D’une façon générale, il convient, au cours de la grossesse et de l’allaitement de toujours demander l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien avant de prendre un médicament. CONDUITE ET UTILISATION DE MACHINES Des réactions individuelles en relation avec une baisse de la pression artérielle peuvent survenir chez certains patients. Par conséquent, l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines peut être diminuée. LISTE DES EXCIPIENTS À EFFET NOTOIRE Lactose. PRISE OU UTILISATION D’AUTRES MEDICAMENTS Veuillez indiquer à votre médecin ou à votre pharmacien si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, notamment le lithium, même s’il s’agit d’un médicament obtenu sans ordonnance. COMMENT UTILISER CE MEDICAMENT ? POSOLOGIE Un comprimé par jour. DANS TOUS LES CAS, SE CONFORMER STRICTEMENT À LA PRESCRIPTION DE VOTRE MEDECIN. Si vous avez l’impression que l’effet de Sodrix 1,5 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée est trop fort ou trop faible, consultez votre médecin ou votre pharmacien. MODE ET VOIE D’ADMINISTRATION Voie orale. Le comprimé doit être avalé entier avec de l’eau, et ne doit pas être croqué. FREQUENCE ET MOMENT D’ADMINISTRATION Une seule administration par 24 heures, de préférence le matin, compte tenu de l’effet diurétique de ce médicament, afin d’éviter d’éventuels réveils nocturnes. DUREE DU TRAITEMENT Se conformer à la prescription de votre médecin. SI VOUS AVEZ PRIS PLUS DE Sodrix 1,5 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée que vous n’auriez dû Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien. SI VOUS OUBLIEZ DE PRENDRE Sodrix 1,5 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose simple que vous avez oubliée de prendre. EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS Comme tous les médicaments, Sodrix 1,5 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée est susceptible d’avoir des effets indésirables : - Sensation de fatigue (asthénie), Maux de tête, - Fourmillements des extrémités, - Manifestations de type allergique, rares cas d’éruption cutanée, - Sensation de vertige lors du passage de la position couchée à la position debout, - Risque de déshydratation majorée chez les personnes âgées et chez les insuffisants Cardiaques. - Nausées, constipation, bouche sèche. - Il est possible que se produisent des variations des paramètres sanguins, notamment une perte excessive de potassium plus particulièrement chez les personnes âgées ou dénutries. Votre médecin peut demander de faire pratiquer des examens de laboratoire afin de contrôler ces paramètres. Si vous remarquez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice, veuillez en informer votre médecin ou votre pharmacien. CONSERVATION Pas de précautions particulières de conservation. Ne laisser ni à la portée ni à la vue des enfants. Ne pas utiliser après la date de péremption figurant sur la boîte.
Comprimé pelliculé IDENTIFICATION DU MEDICAMENT DENOMINATION Sodrix 2,5 mg, Comprimé Pelliculé COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Indapamide (DCI)………………..2,5 mg Excipients : Lactose atomisé, Stéarate de magnésium, Cellulose microcristalline (Avicel PH 102), Croscarmellose Sodique (type A), Hydroxypropyl méthylcellulose 15cp, Macrogol 400 et Dioxyde de titane (E171). FORME PHARMACEUTIQUE ET PRESENTATION Boîte de 30 comprimés pelliculés. CLASSE PHARMACOTHERAPEUTIQUE Antihypertenseur Diurétique (C : Système Cardio-Vasculaire). NOM ET ADRESSE DU FABRICANT Laboratoire SYNTHEMEDIC DANS QUEL CAS UTILISER CE MEDICAMENT ? Ce médicament est préconisé dans le traitement de l’hypertension essentielle. ATTENTION ! DANS QUELS CAS NE PAS UTILISER CE MEDICAMENT ? Ce médicament NE DOIT PAS ETRE UTILISE dans les cas suivants : - Allergie connue à ce médicament ou aux sulfamides, - Insuffisance rénale sévère, - Atteinte hépatique grave, - Hypokaliémie (baisse anormale du taux de potassium dans le sang). Sauf avis contraire de votre médecin, ce médicament ne doit pas être prescrit en association avec le lithium, avec certains médicaments pouvant entraîner des troubles du rythme cardiaque (astémizole, bépridil, érythromycine IV, halofantrine, pentamidine, sultopride, terfénadine, vincamine.) MISE EN GARDE SPECIALES L’administration du produit doit être immédiatement interrompue en cas d’atteinte hépatique grave. PRECAUTION D’EMPLOI Prévenir votre médecin en cas de : Diabète, goutte, troubles rénaux maladie du foie Votre médecin peut être amené à vous prescrire des examens de laboratoire avant ou pendant le traitement. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES ET AUTRES INTERACTIONS AFIN D’EVITER D’EVENTUELLES INTERACTIONS ENTRE PLUSIEURS MEDICAMENTS, IL FAUT SIGNALER SYSTEMATIQUEMENT TOUT AUTRE TRAITEMENT EN COURS, A VOTRE MEDECIN OU A VOTRE PHARMACIEN, en particulier le lithium et certains médicaments pouvant entraîner des troubles du rythme cardiaque (astémizole, bépridil, érythromycine IV, halofantrine, pentamidine, sultopride, terfénadine, vincamine.) SPORTIFS attention ! Cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopages. EN CAS DE DOUTE, NE PAS HESITER A DEMANDER L’AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN. GROSSESSE – ALLAITEMENT Prévenir votre médecin en cas de grossesse, désir de grossesse, d’allaitement. D’UNE FAÇON GENERALE, IL CONVIENT, AU COURS DE LA GROSSESSE ET DE L’ALLAITEMENT, DE TOUJOURS DEMANDER L’AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN AVANT DE PRENDRE UN MEDICAMENT. LISTE DES EXCIPIENTS À EFFET NOTOIRE Lactose. Glycérol CONDUITE ET UTILISATION DE MACHINES Des réactions individuelles en relation avec une baisse de la pression artérielle peuvent survenir chez certains patients. Par conséquent, l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines peut être diminuée. PRISE OU UTILISATION D’AUTRES MEDICAMENTS Indiquer à votre médecin ou à votre pharmacien si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, notamment le lithium, même s’il s’agit d’un médicament obtenu sans ordonnance. COMMENT UTILISER CE MEDICAMENT ? POSOLOGIE DANS TOUS LES CAS, SE CONFORMER STRICTEMENT À LA PRESCRIPTION DE VOTRE MEDECIN. MODE ET VOIE D’ADMINISTRATION Voie orale. FREQUENCE ET MOMENT D’ADMINISTRATION Une seule administration par 24 heures, de préférence le matin, compte tenu de l’effet diurétique de ce médicament, afin d’éviter d’éventuels réveils nocturnes. DUREE DU TRAITEMENT Se conformer à la prescription de votre médecin. CONDUITE À TENIR EN CAS DE SURDOSAGE Contactez votre médecin CONDUITE A TENIR AU CAS OU L’ADMINISTRATION D’UNE OU PLUSIEURS DOSES A ETE OMISE Contactez votre médecin, ne prenez pas de double dose le lendemain de votre oubli.EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS - Sensation de fatigue (asthénie) surtout en début de traitement. - Plus rarement nausées, sécheresse de bouche, constipation, maux de tête, anomalie de la perception des sensations de toucher. Fourmillements des extrémités. - Manifestations de type allergique, rares cas d’éruption cutanée chez les sujets prédisposés aux manifestations allergiques et asthmatiques. - Sensation de vertige changements de position. - Risque de déshydratation majorée chez les personnes âgées et chez les insuffisants cardiaques. - Il est possible que se produisent des variations des paramètres sanguins, notamment une perte excessive de potassium, de sodium, plus particulièrement chez les personnes âgées ou dénutries, une élévation du taux de l’acide urique, du sucre, du calcium ou des modifications de la formule sanguine. Votre médecin peut demander de faire pratiquer des examens de laboratoire afin de contrôler ces paramètres. SI VOUS REMARQUEZ DES EFFETS INDESIRABLES NON MENTIONNES DANS CETTE NOTICE, VEUILLEZ EN INFORMER VOTRE MEDECIN OU VOTRE PHARMACIEN. CONSERVATION Ne pas dépasser la date limite d’utilisation figurant sur le conditionnement extérieur.
SYNTHEMEDIC
GLOSSAIRE
34 XIPAMIDE
Spécialité DIUREX
Présentations / PPM (en dirhams)
Laboratoires
CPS SEC 20MG B20
MEDA PHARMA / LAPROPHAN
73,60
DIURETIQUES THIAZIDIQUES ET APPARENTES Spécialité ESIDREX
Présentations / PPM (en dirhams)
Laboratoires
CPS 25MG B20
NOVARTIS
30,60
DIURETIQUES HYPOKALIEMIANTS DIURETIQUE DE L’ANSE : FUROSEMIDE Spécialité
Laboratoires
Présentations / PPM (en dirhams) CPS 40MG B20
INJ IV IM 20MG/2ML B1
DURESAN
PHARMA5
18,35
5,60
FURILAN
LAPROPHAN
20,00
INJ IV IM 20MG/2ML B5 19,600
DIURETIQUE HYPOKALIEMIANTS DISTAUX PSEUDO-ANTIALDOSTERONE AMILORIDE + HCTZ Spécialité MODURETIC
Laboratoires MSD
Présentations / PPM (en dirhams) CPS 5MG/50MG B30 46,20
TIAMTERENE+HCTZ Spécialité PRESTOLE
Laboratoires PHARMAFARM/PROMOPHARM
Présentations / PPM (en dirhams) GEL 50MG/25MG B30 58,70
Afin d’éviter de publier des de informations erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne figurent pas dans cette liste.
GLOSSAIRE
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DOSSIER
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QU’EN EST-IL DE LA LOGISTIQUE MÉDICALE ?
LA POLÉMIQUE AUTOUR DES PROBLÈMES CARDIAQUES DE LILIAN THURAM A RELANCÉ LE DÉBAT SUR LE SUIVI MEDICAL DES SPORTIFS ET DES RISQUES DE MORT SUBITE ENCOURUS PENDANT LA PRATIQUE SPORTIVE. ET S’IL EST VRAI QUE LE DÉPISTAGE DES PATHOLOGIES EN CAUSE DANS LA SURVENUE DE CE PHÉNOMÈNE NATUREL ET INATTENDU S’IMPOSE DE PLUS EN PLUS, LA MÉDECINE DU SPORT EST-ELLE CAPABLE DE FAIRE DES DIAGNOSTICS DE POINTE EN MATIÈRE DE CARDIOLOGIE ?
DOSSIER
MORT SUBITE CHEZ LE SPORTIF
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DOSSIER
MORT SUBITE CHEZ LE SPORTIF QU’EN EST-IL DE LA LOGISTIQUE MÉDICALE ? Avec la collaboration du Pr Ahmed BENNIS, Professeur de cardiologie, chef de service de cardiologie, CHU Ibn Rochd.
A
ctuellement, le sport génère des gains extrêmement importants et la pression des décideurs et des sponsors devient de plus en plus lourde. Le corps humain peut-il supporter cette surcharge de travail ? Trois matches par semaine de compétition, avec des entraînements de plus en plus durs, font courir des risques certains à l’organisme humain. Les calendriers sportifs sont de plus en plus surchargés. Comment peut-on courir un 1500 m en 3 mn 26 secondes ou un marathon en 2h04 mn? Ce sont des performances supra physiologiques qui dépassent les capacités humaines normales. Résultat, chaque année, 40.000 personnes décèdent subitement en France par arrêt cardiaque dont 1500 décès au cours de l’exercice d’une pratique sportive.
Du dopage aux pathologies cardio-vasculaires Chaque jour qui passe, le dossier du dopage occupe la Une des journaux. Ses dangers sont bien connus. Chaque produit dopant est un danger potentiel pour la santé des sportifs. À titre d’exemple, les stéroïdes et les corticoïdes peuvent entraîner une hypertrophie du cœur et des troubles du rythme, l’érythropoïétine peut induire une thrombose, un infarctus du myocarde et une mort subite, et enfin, les hormones de croissance causent une
hypertension artérielle, ainsi que des ball ou le basket-ball. Les sollicitations accidents cardiaques majeurs. À cela cardio-pulmonaires dépassent les cas’ajoutent les transfusions sanguines pacités physiologiques normales. et la nandrolone avec le lot des Aux États-Unis, les myocardiopathies risques qui s’ensuihypertrophiques (épaisvent. D’où l’intérêt sissement anormal du d’éduquer les sportifs muscle cardiaque) prenLe risque et de mettre en place nent la tête de liste des des mesures de contrôle causes de décès des sporde mort subite de manière régulière. tifs âgés de moins de 35 chez le sportif Objectif, dépister les ans alors qu’en Europe, ce de haut niveau signes précoces du sont les dysplasies arythest de 2,5 cas sur dopage, d’autant plus mogènes du ventricule 100.000 sportifs. que l’automédication droit (dégénérescence est très fréquente dans anormale du ventricule ce milieu et que les droit) et en Scandinamoyens de contourner les contrôles ne vie, les myocardites (inflammation du manquent pas. muscle cardiaque), sachant que l’athéMais l’ampleur d’une telle réalité ne rosclérose coronaire est incriminée en peut nullement cacher la part des premier lieu chez les sportifs de plus de pathologies cardiaques souvent mé- 35 ans. connues par le sportif concerné dans Selon les statistiques disponibles, le l’explication de ce problème sanitaire. fléau touche 9 hommes pour 1 femme. Celles-ci restent considérées comme Aux USA, l’incidence est inférieure à étant la première cause de mortalité 1/100.000, pour les personnes âgées chez les sportifs qui pratiquent plus de entre 13 et 24 ans, alors qu’en Italie, elle 10 heures d’entraînement par semaine. est de 3/100.000. Pour les personnes de Ces accidents surviennent en général plus de 35 ans, la mort subite touche quand le sport induit des décharges 1/15.000 joggers et 1/50.000 marabrutales d’énergie. C’est le cas juste- thoniens. Les causes cardiaques sont ment des sports nécessitant des efforts incriminées dans 90% des cas, en partiintermittents comme le tennis, le foot- culier les cardiopathies acquises (60%).
LE SAVIEZ-VOUS? ans l’espoir d’une promotion sociale ou de gains fabuleux, les sportifs ont de tout temps essayé d’améliorer leurs performances. Les premiers à utiliser des moyens de dopage furent sans doute les Grecs, dont les rations de viande de taureau étaient décuplées quelques jours avant les épreuves olympiques. En fait, la viande de chèvre était utilisée par les sauteurs avec l’espoir de bondir plus haut ! Au XIVe siècle encore, on retrouve chez les Incas l’utilisation du coca, dont ils mâchaient les feuilles pour lutter contre la sensation de fatigue et de faim. À doses plus élevées, ce végétal, qui contient un alcaloïde, la cocaïne, procurait une sensation d’euphorie en stimulant l’appareil neuromusculaire.
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MORT SUBITE CHEZ LE SPORTIF QU’EN EST-IL DE LA LOGISTIQUE MÉDICALE ? La pratique sportive a des effets bénéfiques indéniables sur la santé, mais lors d’une pratique intense, le risque cardio-vasculaire est transitoirement accru chez le cardiaque qui s’ignore. Et comme on n’est jamais assez prudent, il faut savoir que l’inverse est également vrai. Une excellente tolérance à l’effort n’est pas synonyme d’un cœur sain. Le footballeur français Omar Sahnoun, qualifié en équipe de France, offre un exemple significatif. Victime d’un malaise, son examen met en évidence une anomalie rare, une dysplasie arythmogène du ventricule droit, qui ne le gênait nullement, mais lui interdisait la pratique du foot, à cause d’un rythme cardiaque irrégulier. Refusant le verdict médical et sûr de sa bonne forme physique, Sahnoun mourut d’un arrêt cardiaque lors d’un match disputé entre amis. Il ne s’agit pas de céder à la psychose de l’accident sportif, mais simplement de prendre conscience que le suivi médical est indissociable de toute pratique sportive. Rappelons d’ailleurs que le risque de mort subite du sportif est de 1 à 2,5 cas par an pour 100.000 pratiquants. Si le risque zéro n’existe pas, on peut en revanche s’en rapprocher au maximum. C’est le cas en Allemagne, en France ou aux États-Unis. Comment ?
Le suivi médical, règle d’or numéro 1 Fatalité ou possibilité de prévention ? Voilà la question qui se pose. En tout cas, le suivi médical des sportifs de haut niveau est plus que jamais d’actualité. Le dossier médical devrait répondre à la question suivante : quel est le pourcentage du risque de la pratique sportive de haut niveau ? Le contrôle des sportifs de haut niveau doit dépister les signes de fatigue et de surentraînement qui peuvent causer des troubles métaboliques à l’origine d’une baisse importante de la performance. C’est ainsi que l’interrogatoire du sportif permet de rechercher l’existence
d’une douleur thoracique à l’effort, d’une difficulté respiratoire, d’une perte de connaissance inexpliquée, de vertiges ou de grande fatigue non expliquée par l’intensité de l’effort. Les antécédents personnels du sportif sont très importants à décortiquer, en particulier l’existence d’une mort subite dans la fratrie ou d’une maladie cardiaque familiale connue. Pour ce qui est de l’examen clinique du sportif, il doit être complet et comprendre une auscultation du cœur, une prise de la tension artérielle au niveau des 2 bras et une prise des mensura-
tions : poids, taille et tour de taille. Quant à l’auscultation cardiaque, elle doit être attentive à la recherche d’un souffle cardiaque ou vasculaire, tout en vérifiant la symétrie des pouls et en s’assurant de l’existence ou non de stigmates du syndrome de Marfan. Systématique, l’électrocardiogramme qui doit être interprété de façon très soigneuse et pointue, permet de déceler des anomalies évoquant des pathologies mortelles. En plus, l’électrocardiogramme permet de rechercher des anomalies congénitales et acquises électriques. Tout comme il permet
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DO D DOSSIER OSSI SSIE S ER
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MORT SUBITE CHEZ LE SPORTIF QU’EN EST-IL DE LA LOGISTIQUE MÉDICALE ? d juger de jug ugerr de ll’ada l’adaptation cardiaque du sportif sporti sp rtif et des de modifications physiologiques. logiqu lo ques. Pour la Société européenne de ca cardiologie, l’électrocardiogramme devrait être obligatoire chez tous les de sportifs. Autre examen à effectuer, l’échocardiographie. Celle-ci permet de mesurer les dimensions cardiaques, d’éliminer une maladie du muscle cardiaque, et de vérifier l’état des valves du cœur. Elle permet également d’étudier le remplissage du cœur, le débit cardiaque et de bien voir le ventricule droit. La Société française de cardiologie préconise une échocardiographie au moins au cours de la carrière d’un sportif. Enfin, et comme son nom l’indique, l’épreuve d’effort permet d’étudier la performance du sportif à l’effort, de déceler une éventuelle anomalie ischémique ou rythmique et de mesurer la consommation maximale d’oxygène (V02), véritable baromètre de la préparation du sportif. Chaque sportif de haut niveau devrait l’effectuer chaque année.
Quelles mesures adopter au Maroc ? Combler le vide juridique en la matière. Il s’agit là d’une obligation puisqu’au Maroc les clubs ne sont pas tenus de contrôler leurs adhérents au plan cardiologique. Si les athlètes bénéficient d’un suivi correct, soit en dehors du Maroc soit à l’Institut royal de formation des cadres, c’est rarement le cas pour les autres sportifs. Il est également temps que chaque club puisse fonctionner avec une équipe médicale qui assurerait, d’une part, l’éducation et le suivi des sportifs, et d’autre part, la mise en place des bilans, en collaboration avec les cadres administratifs et l’encadrement technique. Dans ce cadre, l’implication des fédérations sportives est recommandée à travers la mise en place dans les deux ou trois ans qui viennent, d’un contrôle médical sérieux, d’abord chez les seniors (chez qui le taux de risque est le plus élevé) pour ensuite le généraliser chez les juniors et les cadets.
Par ailleurs, et comme toute médecine préventive digne de ce nom passe par l’anticipation des catastrophes, il est temps de se doter d’une couverture sanitaire efficace lors des manifestations sportives: présence d’un réanimateur, d’une logistique en état de fonctionnement, d’une équipe rompue à des tâches précises, dans un circuit parfaitement défini. Il s’agit d’anticiper l’événement, d’être prêt quand il se produit. Dans le cas d’un accident cardiaque, la lutte contre le temps est essentielle: on ne dispose que de trois minutes pour sauver une vie. Il est donc indispensable que pompiers, médecins et responsables de la Protection civile connaissent leurs tâches et que cellesci soient parfaitement coordonnées. Il est aussi indispensable que l’on dispose d’une trousse d’urgence, de secouristes
formés, d’une ambulance médicalisée par quota de spectateurs, et d’une équipe soignante disponible à l’arrivée au centre de soins. En définitive, peut-on considérer la mort subite sportive au cours du sport de haut niveau comme un échec de la médecine ? On est tenté de répondre qu’un certain nombre de morts subites restent inexpliquées. Toutefois, nombreuses sont celles qui peuvent être évitées par un suivi médical régulier et un dossier consistant. Prise de conscience, formation, éducation et contrôle régulier des sportifs sont les maîtres mots d’une démarche préventive de ces incidents dramatiques. La priorité est donc de rendre les examens médicaux obligatoires et de constituer un dossier médical consistant pour chaque sportif de haut niveau.
FRANCE. LE SUIVI CARDIO-VASCULAIRE DES SPORTIFS DE HAUT NIVEAU Pour les sportifs de haut niveau, le certificat de non contre-indication de la pratique sportive (Loi 99 223 du 23/3/99) est obligatoire. Ce certificat doit préciser le nom, le prénom et la date de naissance. Le médecin traitant doit aussi préciser ne pas avoir constaté, à la date de l’examen, de contre-indication à la pratique sportive de compétition; la mention de son nom, avec son cachet et la date de l’examen, est exigée. Ce document, qui peut être limitatif vis-à-vis d’une inaptitude partielle, temporaire ou limitée à la compétition, peut être délivré par tout médecin sauf spécification fédérale. Il devrait comprendre toutes les disciplines sportives sauf celles mentionnées par le médecin. Certains sports nécessitent un examen approfondi comme l’alpinisme, la plongée sousmarine, les sports de combat et les armes à feu. Le bilan du certificat de non contreindication sportive comprend
un interrogatoire approfondi, un examen clinique complet et un électrocardiogramme. Douze dérivations pour la première licence, dès l’âge de 12 ans, avec périodicité de 3 ans jusqu’à 20 ans, puis tous les 5 ans. Le bilan médical préalable pour l’inscription dans les listes des sportifs de haut niveau ou espoirs doit comprendre un examen médical deux fois par an, un ECG au repos standardisé avec compterendu médical une fois par an, une échocardiographie transthoracique standardisée avec compte-rendu médical une fois dans la carrière (2 si < 15 ans) et une épreuve d’effort maximal réalisée par un médecin selon les modalités en accord avec les données scientifiques actuelles en l’absence d‘anomalie cardio-vasculaire de repos clinique, électrocardiographique et échocardiographique au moins une fois tous les 4 ans.
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INTERVIEW INSTITUTIONNEL
« LE SYNDICALISME EST AVANT TOUT UNE FORCE DE PROPOSITIONS » Le Dr Mohamed Naciri Bennani, Président du Syndicat des médecins du secteur libéral.
INTERVIEW
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Naciri Bennani RECHERCHANT DES FONDEMENTS POUR UN NOUVEAU DÉCOLLAGE DE NOTRE SYSTÈME DE SANTÉ, LA VOIX DES PROFESSIONNELS S’ÉLÈVE. POUR LES MÉDECINS PRIVÉS, LES MALAISES SONT PROFONDS, LES TOUCHANT MÊME DANS LEUR DIGNITÉ HUMAINE. DANS CET ENTRETIEN, LE DR MOHAMED NACIRI BENNANI, PRÉSIDENT DU SYNDICAT DES MÉDECINS DU SECTEUR LIBÉRAL, TOUT EN LES DÉVOILANT ET LES DÉNONÇANT, LES ANALYSE ET PROPOSE DES ALTERNATIVES DANS UNE LOGIQUE DE COMPLÉMENTARITÉ ET DE PARTENARIAT AVEC LES AUTRES COMPOSANTES.
MOHAMED
Doctinews. Tout d’abord, la dichotomie secteur public/ secteur privé au Maroc continue de marquer notre système de santé. Quelle évaluation faites-vous de cette médecine à double vitesse ? Le Dr Mohamed Naciri Bennani. Normalement, les deux secteurs du système de santé, public et privé, doivent travailler en parfaite complémentarité, en respectant les lois régissant l’exercice de la médecine, afin de prodiguer des soins sécurisés aux citoyens. Dans le contexte marocain, on se trouve face à une médecine à double vitesse du fait du manque de moyens financiers et de la mauvaise répartition des ressources humaines médicales et paramédicales centrées sur l’axe El Jadida-Kenitra. D’où la problématique du handicap de l’accès aux soins dont souffrent les malades. Mais la part du manque de couverture médicale adéquate et généralisée reste indéniable à ce niveau. Nous, médecins du secteur privé, nous voulons que l’hôpital public soit performant pour assurer une meilleure prise en charge des maladies graves pour lesquelles le coût des investissements technologiques ne peut être supporté que par l’État. Actuellement, l’équation est inversée. C’est le secteur privé qui investit dans le matériel de pointe malgré les contraintes financières imposées, au moment où les établissements sanitaires publics s’enfoncent dans la dégradation de leurs services de soins. Et nul n’ignore les conséquences d’une telle chute sur l’état de santé de la population et sur le système de santé en général. Quelle est la stratégie à adopter pour un meilleur rendement des deux secteurs et pour permettre une meilleure accessibilité aux soins et aux traitements à nos citoyens? Je reviens à l’idée de complémentarité entre les deux secteurs et son apport dans l’amélioration du rendement. Dans d’autres pays, le médecin privé de ville peut faire bénéficier son patient des prestations hospitalières où il peut même lui assurer un suivi médical. Au Maroc, c’est ce partenariat dont on a besoin pour compenser à la fois les ressources budgétaires déficitaires de l’État et la pénurie de médecins, et là il ne faut pas oublier que notre pays ne dispose que de (1) un médecin pour presque 2000 habitants, un chiffre qui reste trop loin de ce qui existe dans les pays voisins du Maghreb, (Tunisie 1 médecin pour presque 800 habitants, et l’Algérie 1
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INTERVIEW INSTITUTIONNEL
médecin pour presque 600 habitants). Dans ce même ordre d’idées, la rationalisation et l’optimisation des dépenses de soins de santé sont tout autant indiquées. À titre d’exemple, l’achat de médicaments sans ordonnance qui représente actuellement 70% des ventes, constitue un danger pour la santé des citoyens et un gâchis économique énorme. Parce qu’il engendre une perte de chance de diagnostic et de traitement précoce pour plusieurs maladies à complications et à évolution fatale dans bon nombre de cas. C’est la raison pour laquelle je considère que chaque perte de chance de guérison d’un malade est un crime et nos législateurs sont appelés à mettre en place les mesures nécessaires pour pallier ces lacunes et punir sévèrement les responsables. L’accès aux soins mérite également d’être organisé selon un circuit privilégiant dans un premier temps une médecine de premier recours qui apporte une solution à plus de 80% des motifs de consultations. Pour cela, je pense qu’il faut reconnaître la mission du médecin généraliste qui assure une médecine globale, autant médicale que psychologique et sociale, une médecine de dépistage et d’éducation pour la santé, en plus de l’orientation du patient vers les spécialistes concernés pour les pathologies qui nécessitent l’avis ou l’intervention du médecin spécialiste, et ceci dans l’extrême respect des champs d’intervention. Il ne faut pas oublier que les professionnels de santé exerçant dans le secteur public sont sous-payés, peu considérés, et travaillent dans des conditions lamentables, d’où le malaise généralisé qui influe négativement sur le service rendu au citoyen par le corps médical. Donc, améliorer la situation de ces praticiens est une obligation et c’est à l’État de faire le nécessaire. Je pense que continuer à fermer les yeux et à tolérer l’exercice non autorisé de la médecine ne peut que nuire à la santé de la population et à l’équilibre de notre système de soins; il en est de même de la recrudescence du charlatanisme qui commence à s’infiltrer dans le milieu médical. Peut-on considérer la non réaction des autorités de santé comme une bénédiction ou une complicité ? Cette question trouve sa légitimité face à leur inertie malgré les plaintes et les appels pour remédier à cette situation. L’image du médecin du secteur privé
ont été initiées avec les enseignants unis’est assez gravement détériorée ces dernières années. Comment remédier à versitaires et les doyens des facultés de mécette situation ? decine pour créer des liens de partenariat Je voudrais d’abord rappeler que le méde- entre le public et le privé. D’ailleurs, dans cin qui exerce dans le secteur privé se heurte le projet de loi relatif à la réorganisation à une concurrence déloyale par les établis- du conseil de l’Ordre des médecins présements de l’État, les établissements dit de senté dernièrement au président actuel bienfaisance ou à but non lucratif, mais qui de l’Ordre des médecins et au ministère exercent comme des établissements privés de la Santé, il a été question d’impliquer et, dans la plupart des cas, sont beaucoup les doyens des facultés de médecine dans plus onéreux que les cliniques privées (hô- toutes les réunions des conseils régionaux pital Cheikh Zaid, le Croissant Rouge de cette institution. Marocain, etc.), les formations hospita- Il faut aussi signaler que notre enseignelières de l’ONE, de l’ONEP, les services ment est trop souvent un enseignement médicaux de certaines administrations, de spécialités juxtaposées, et non pas de des collectivités locales, des régies, etc., les médecine générale. De même, les Faculformations hospitalières de la C.N.S.S. tés ne dispensent aucune formation à la qui exercent sans autorisation officielle communication, et plus généralement au vu et au su de l’Ordre et des autorités. aux diverses activités médico-sociale des Il en est de même de la pratique illégale médecins généralistes. Ce qui nécessite ou non autorisée de la médecine, de la re- une adaptation des programmes d’enseicrudescence du charlagnement universitaire tanisme, en plus de la à la pratique médicale délivrance de médicaà travers l’instauration La réforme du ments par les officines d’une filière spécifique conseil de l’Ordre des sans ordonnance, tout pour la médecine gémédecins s’impose de cela ajouté à une fiscanérale. C’est dans ce lité injuste. cadre que le syndicat toute urgence pour le En avançant ces élénational des méderendre démocratique ments, mon but n’est cins du secteur libéral avec un réel pouvoir pas de justifier certains propose de mettre en sur tous les médecins actes blâmables, mais place une nouvelle fiet pour mettre fin à plutôt d’inciter les reslière de formation de toute forme d’anarchie ponsables à se pencher médecins généralistes. davantage sur ce doEt pour renforcer les dans le secteur. maine vital pour le pays connaissances prodiafin de le moraliser. De guées, nous proposons ce fait, la réforme du conseil de l’Ordre des que des stages pour les futurs lauréats médecins s’impose de toute urgence. L’ob- soient prévus dans des cabinets médicaux jectif est de mettre en place une institution privés ayant eu au préalable une accréditaapte à être gardienne de la moralité, de la tion délivrée par la faculté elle-même seprobité et de la dignité de la profession lon un certain nombre de critères. Enfin, médicale, garante du respect des règles tout aussi importante que la formation de discipline, de déontologie et d’éthique, médicale initiale, la formation médicale pour défendre la santé du citoyen. Et parce continue figure également dans le projet qu’il s’agit de préserver et d’appliquer des de loi élaboré par les syndicats pour la réprincipes de conduite des médecins aussi forme du conseil de l’Ordre des médecins. bien entre eux qu’avec leurs malades, la Ce dispositif devra être supervisé par cette problématique du conseil national de instance, principal garant d’une pratique l’Ordre concerne non seulement la pro- médicale efficace, moderne et sécurisée. fession médicale, mais la société dans son ensemble. Qu’en est-il de la répartition géographique des praticiens sur le Quelle est la place du secteur privé dans territoire marocain ? la formation des étudiants en médecine ? Aux points déjà soulevés au début, j’ajouActuellement, le secteur privé ne joue au- terai que l’État est vivement appelé à cun rôle dans la formation des étudiants prendre des dispositions incitatives pour en médecine. Toutefois, des discussions encourager l’installation des praticiens
INTERVIEW dans les différentes régions du Royaume. Au même titre que les investisseurs industriels -secteur purement commercial-, les professionnels de la santé peuvent bénéficier des mêmes avantages qui leur sont offerts en particulier dans les régions enclavées du pays. Terrain pour la construction du cabinet médical à des prix symboliques, exonération d’impôts et taxes sur le matériel médical… Avec de pareilles propositions, les demandes d’installation des médecins ne peuvent qu’augmenter dans ces régions éloignées. Ce qui aura pour conséquence une nette amélioration de l’état de santé de la population, aussi bien en termes de prévention des maladies que de leur prise en charge. Dans ce sens, je voudrais rappeler une étude faite aux États-Unis qui a démontré que la mortalité a diminué de 14,4 morts pour 100 000 habitants pendant une période de onze ans durant laquelle le nombre de généralistes a augmenté de 1 pour 10 000 habitants (Social Science & Médicine 2005). Cette étude a apporté la preuve que les ressources en soins primaires sont liées à la santé de la population et qu’elles peuvent aussi aider à réduire les disparités socioéconomiques. Les médecins du secteur libéral sont de plus en plus inquiets pour leur avenir. De quoi souffrent-ils au juste ? Entre l’immigration à l’étranger ou les manifestations devant le Parlement en tant que médecins chômeurs, nous avons choisi l’exercice dans le secteur privé comme alternative face au manque de postes budgétaires dans le secteur public. Mais cette aventure n’est pas dénuée de risques. Intérêts trop élevés sur les crédits bancaires, fiscalité injuste, charlatanisme, automédication, la longue listes des contraintes s’alourdit notamment avec la concurrence déloyale des cliniques de la CNSS qui, à ce jour, n’ont aucune autorisation pour prodiguer des soins à la population. Malgré tout, nous avons fait ce choix, sachant que nous n’avons aucune couverture médicale ou sécurité sociale ni pour nous ni pour les membres de nos familles. N’estil pas injuste de vivre dans cette situation qui n’est pas seulement inquiétante, mais lamentable ? Contrairement à ce que pense le commun des mortels, il arrive que certains médecins malades ne peuvent se soigner que grâce aux cotisations et à la bienfaisance de leurs confrères et, dans
certains cas, ils sont obligés de tout vendre pour se soigner ou soigner un membre de leur famille. La recherche à l’étranger de meilleures conditions de vie devient l’unique solution pour certains praticiens. Dans ce cadre, le syndicat des médecins du secteur libéral enregistre l’inertie totale des autorités concernées malgré ses multiples appels et ses propositions. Le but de ces propositions n’est pas de demander des subventions à l’État, mais de mettre en place les décrets d’application de la loi qui ouvre le droit aux citoyens exerçant une profession libérale de bénéficier d’une assurance maladie et d’une sécurité sociale. Où en êtes-vous par rapport aux différents chantiers entamés par le syndicat des médecins du secteur libéral ? Réformer l’institution ordinale est un des principaux chantiers sur lequel le syndicat national des médecins du secteur libéral travaille d’arrache-pied. Le projet a atteint l’étape finale, celle qui concerne sa présentation au Parlement pour approbation. En parallèle, nous avons participé à la création d’une centrale syndicale baptisée « Union nationale des professions libérales». Cette union regroupe huit professions déjà organisées en syndicat, à savoir les médecins du secteur libéral, les avocats, les architectes, les pharmaciens d’officine, les chirurgiens dentistes, les biologistes, les experts-comptables et commissaires aux comptes et les opticiens. C’est dans ce cadre que nous militons pour la mise en place de couverture médicale et de protection sociale pour les professions libérales. Outre ces projets, notre syndicat travaille sur la réforme de notre système de santé. C’est ainsi qu’avec nos confrères du secteur universitaire et du secteur public nous œuvrons à faire face aux tentatives d’amendements de la loi 10-94 concernant l’exercice de la médecine. Ces amendements qui stipulent la libéralisation du secteur de la santé dans le but d’ouvrir la porte aux commerçants pour y investir. C’est en fait une marchandisation de la santé et personne n’ignore ce qu’une telle orientation aura comme conséquences négatives sur l’accès aux soins et sur le système de santé en général dans notre pays. Le médicament continue de défrayer la chronique. Quel est votre point de vue sur le sujet ?
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Le médicament reste un sujet de grande actualité et implique plusieurs intervenants outre les médecins, les pharmaciens, les industriels pharmaceutiques, le ministère de la Santé et les organismes gestionnaires de l’AMO. Or, la première question qui se pose, c’est que 70% des médicaments sont vendus à des fins d’automédication et seulement 30% sont fournis sur ordonnance médicale, dont font partie toutes les prescriptions des médecins, tous secteurs et spécialités confondus. Quant au prix du médicament que tout le monde qualifie de cher, la responsabilité en incombe avant tout à ceux qui le fixent. C’est à mon sens de là que vient l’anomalie en plus des taxes imposées par l’État sur les médicaments. Que pensez-vous des génériques et du droit de substitution tout d’abord, et les génériques disponibles au Maroc ont-ils tous la même efficacité ? Ma réponse est NON, et j’assume ce que je dis. Il faut donc revoir notre politique du médicament en imposant à tout fabricant de générique une étude de bioéquivalence in vivo pour son produit générique avant sa commercialisation. Et ce qui est valable pour les nouveaux produits doit l’être aussi pour les anciens. En tant que médecin, s’assurer de l’efficacité du médicament avant de le prescrire est un devoir afin d’éviter tout échec thérapeutique ou effet indésirable imprévu. Dans un autre registre, je voudrais revenir sur la polémique suscitée autour du lien de complicité entre le médecin et l’industrie pharmaceutique concernant la prescription des princeps. Pour mettre fin à ces accusations infondées, le Syndicat a proposé à la commission parlementaire et au ministère de la Santé, de prescrire en DCI à condition d’avoir la certitude de l’efficacité de tous les génériques existant sur le marché et de mettre fin à la vente de médicaments sans prescription médicale. Pour cela, de nombreuses mesures devant accompagner ce processus doivent être prévues. Outre la formation du personnel des officines, la présence permanente du pharmacien dans son lieu de travail pour répondre effacement aux sollicitations de ses clients. C’est donc une très grande responsabilité et, à mon avis, les pharmaciens doivent rester très attentifs concernant le droit de substitution. C’est un domaine très piégé, parce que le choix du traitement reste avant tout du ressort du médecin.
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CONTINUITÉ, QUALITÉ, SÉCURITÉ
LE TRIPTYQUE DU CH IBN SINA DE RABAT ÉTABLISSEMENT EMBLÉMATIQUE DU SYSTÈME DE SANTÉ AU MAROC, LE CENTRE HOSPITALIER IBN SINA DE RABAT, QUI COMPTE SOIXANTE ANNÉES D’EXISTENCE, S’EST DEPUIS TOUJOURS ENTIÈREMENT DÉDIÉ À LA FORMATION, À LA FORMATION CONTINUE, À LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET À DISPENSER DES SOINS À LA POPULATION. AUJOURD’HUI, À LA FAVEUR D’IMPORTANTS EFFORTS DE RATIONALISATION ET À UNE FORTE CAPACITÉ D’INNOVATION DE L’ENSEMBLE DES PROFESSIONNELS QUI Y EXERCENT SOUS LA HOULETTE STRATÉGIQUE DE SON CONSEIL D’ADMINISTRATION, IL SE MODERNISE.
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eux mille sept cents lits, six mille professionnels de santé, 386 000 consultations et 78 500 admissions par an, les indicateurs de production du centre hospitalier Ibn Sina de Rabat sont impressionnants. Ils auraient pu l’être davantage, quantitativement et, surtout, qualitativement, n’était la crise du système hospitalier dans notre pays qui ne l’a pas épargné non plus. Les séquelles restent énormes, mais
la volonté d’aller de l’avant est grande. En témoigne la vision stratégique qui cible ses différents domaines de compétences. Réaliser ses missions avec la qualité requise et un niveau de performance élevé reste en effet la finalité d’un plan de développement qui va s’étaler de 2010 à 2020. D’autant que pour lui conférer sens et efficacité, des mesures organisationnelles, fonctionnelles et professionnelles se sont imposées de toute évidence.
RÉCONCILIER DEUX LOGIQUES Les difficultés budgétaires ont rendu plus délicat le partage des ressources et le bon fonctionnement d’un centre hospitalier de l’envergure d’Ibn Sina qui compte dix hôpitaux et centres de soins. Le système de soins s’est retrouvé dans une situation nouvelle: à la logique des moyens, soutenue par les soignants et les soignés, répond dorénavant la logique des objectifs, défendue entre autres par le ministère de
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la Santé et rendue nécessaire pour la mise en place de l’AMO. Pour les responsables de cet établissement, le seul objectif qui peut réconcilier ces deux logiques n’est pas la limitation des dépenses, mais l’amélioration des performances. Comment ? D’abord, en regroupant certains hôpitaux et, dans le but de réaliser des économies d’échelle, en supprimant la double existence d’activités injustifiées. Ensuite, en créant des pôles d’activités regroupant des services cliniques ayant en commun un plateau technique ou une filière de prise en charge des patients et en leur concédant des prérogatives de gestion opérationnelle. Un tel dispositif, qui évite le rationnement des moyens, permet à la fois d’importants gains de productivité et de rationalisation administrative, tout en continuant à développer une médecine de qualité centrée sur le patient. Pour compléter la portée de cette réforme, il est également question d’inscrire les soins dans une approche globale visant la promotion de la qualité et le perfectionnement constant des processus. Tout comme il est dorénavant question de penser la proximité et le partenariat comme un mode de fonctionnement basé sur le respect de l’autonomie et des compétences de chacun. Ce sont là les principes qui constituent le socle de cette philosophie de soins qui se veut efficace, moderne et orientée vers le patient.
UNE ÉVOLUTION DANS LES PRATIQUES
pivots sont la prévention et la lutte contre Depuis le lancement de cette réforme, de les infections nosocomiales, d’une part, et la nombreux progrès ont été accomplis en prévention des complications thrombo-emtermes de décloisonnement, de qualité et boliques d’autre part. de continuité des soins. Réaménagement C’est ainsi que des démarches pour la cerdes infrastructures existantes, dont l’Insti- tification ISO ont été déjà amorcées dans tut national d’oncologie et le bloc opératoire certains hôpitaux, parallèlement à une apcentral de l’hôpital Ibn Sina, acquisition de proche normative spécifiquement hospitanouveaux équipements pour le centre des lière avec le programme d’accréditation hostraitements dentaires et de deux scanner 64 pitalière que l’Institut national d’oncologie coupes, installation d’un expérimentera au cours de réseau informatique person prochain projet d’étaformant reliant les 10 hôblissement hospitalier. En matière pitaux… la liste des acquis, Enfin, le centre hospitalier déjà longue, s’est consoliIbn Sina prévoit de créer, de recherche dée par d’autres avancées. avant 2020, de nouvelles scientifique, C’est le cas notamment de unités dédiées à l’hémale CH Ibn Sina l’ouverture d’un nouveau tologie adulte, la chiruret la Faculté centre de désintoxication gie cardiaque néonatale, de médecine à l’hôpital Arrazi de Salé une banque de tissus pour de Rabat sont qui remplace la première soutenir le programme de e structure de ce type créée greffe de tissus (cornée, os classés 2 en au Maroc en 2001. Autre et artères), la gériatrie et la Afrique du Nord en fierté du CH Ibn Sina, le médecine physique et de termes de nombre centre d’hématologie et réadaptation. de publications d’oncologie pédiatrique qui Répondre au quotidien indexées. va être bientôt inauguré. à demande croissante de Développer une médecine soins, veiller à la qualité de qualité, c’est également et à la sécurité de ces dercentrer les efforts sur le patient. Objectif niers, assurer un enseignement médical de principal de la vision stratégique du CH Ibn qualité et maîtriser les coûts. La conciliation Sina, cette attention se base d’abord sur la de ces trois enjeux peut paraître une mission sécurité des soins, notamment par leur indi- impossible. Il n’en demeure pas moins que vidualisation, leur traçabilité et la définition les professionnels du centre hospitalier Ibn de standards de prises en charge multidisci- Sina sont disposés à relever ce défi dont les plinaires. À cette fin, un programme de vi- résultats préliminaires semblent prometgilance a été mis en place dont les éléments teurs !
POINT DE VUE DU PROFESSEUR AL MOUNTACER CHEFCHAOUNI, DIRECTEUR DU CHU IBN SINA DE RABAT Le plus grand et le plus complexe des établissements sanitaires du Maroc se devait de dessiner un avenir à l’image de son histoire, de sa taille et de ses ambitions. C’est cet avenir que nous avons voulu exprimer à travers notre plan de développement 2010-2020 qui définit la vision de ses professionnels pour les dix prochaines années. Celle-ci est formulée de façon concrète à partir de différents audits réalisés en interne ou en externe, inspirée par le développement médical souhaité par les professionnels et attendue par les patients et prenant en considération les objectifs de
santé publique énoncés dans le programme 2008 /2010 du ministère de la Santé. Cette vision, déclinée par domaines d’activités, objectifs et actions, se présente comme une feuille de route précise pour le futur développement du centre hospitalier. Certes, les ressources financières seront difficiles à trouver, mais un contrat programme avec le ministère de tutelle et l’amélioration régulière du taux d’autofinancement devraient nous permettre de réaliser nos objectifs. Enfin, la principale richesse d’un hôpital est la qualité de ses ressources humaines et l’attachement de celles-ci à la réalisation d’objectifs communs, engagement déjà exprimé par tous ceux qui ont été consultés lors de la rédaction et la validation du plan de développement, qu’ils soient médecins, infirmiers, techniciens ou administratifs.
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L’ACIDE HYALURONIQUE…
POUR RETROUVER LA JEUNESSE POUR LES FÉRUES DE BEAUTÉ ET DE JEUNESSE ÉTERNELLE, LA CHASSE AUX RIDES EST DÉSORMAIS POSSIBLE GRÂCE AUX VERTUS DE L’ACIDE HYALURONIQUE QUI A RÉUSSI, EN QUELQUES ANNÉES SEULEMENT, À DÉTRÔNER SES PAIRS.
Avec la collaboration du Dr Fahd BENSLIMANE, chirurgien plasticien à Casablanca.
son champ d’application s’est élargi dès les années 2000, suscitant un réel engouement.
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écouvert dans les années trente, l’acide hyaluronique n’a fait irruption dans la médecine qu’à partir des années soixante-dix, avec un usage limité aux interventions ophtalmologiques et au traitement de l’arthrose du genou. Mais avec l’essor de la médecine esthétique, l’explosion du marché des injections et l’évolution des technologies,
les cellules de la peau par le biais du réseau vasculaire capillaire. À l’âge jeune, ce composant, disponible en grande quantité dans tout organisme, est éliminé par le corps en un ou deux jours, de sorte qu’il est constamRESTAURATEUR ment remplacé. Mais au fil des années, DES VOLUMES DU le mécanisme de remplacement s’affaiVISAGE Pour le maintien et blit, de même que les effets hydratants l’hydratation de la et repulpants de l’acide hyaluronique. peau, l’acide hyaluro- Des facteurs comme le soleil et la nique est vital. Il s’agit pollution accélèrent sa destruction et en fait d’une substance on estime de ce fait qu’à 50 ans l’être naturellement présente humain possède moitié moins d’acide hyaluronique qu’il n’en dans le corps. avait durant l’enfance. De nature viConséquences, la peau treuse et transdevient plus fine, plus parente, ce compoVéritable fragile, plus sèche, et sant est essentiel dans absorbeur perd de son élasticité. la structure du derme. d’eau, l’acide Ceci explique l’apLa peau, organisée en hyaluronique parition des rides, la couches, est en effet peut contenir perte de luminosité du soutenue par des fibres jusqu’à 1000 fois teint et le relâchement de collagène et d’élasson poids en eau. cutané. C’est ainsi tine. Ce réseau forme le que parmi les diffétissu conjonctif au sein rents procédés offerts duquel se trouvent des espaces comblés par de l’eau, des com- par la médecine esthétique, cet acide, plexes protéiques et de l’acide hyalu- une fois injecté, en complétant la proronique, tissu gélatineux nécessaire au duction insuffisante des cellules, fait transport des nutriments du sang vers montre de son efficacité.
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L’EFFET ESTHÉTIQUE Alliant efficacité et sécurité, l’acide hyaluronique ne présente pas de risque d’allergie. Nul besoin donc d’effectuer des tests préalables avant injection. Il n’est pas non plus d’origine animale. En outre, tout en maintenant l’hydratation des tissus, il se résorbe lentement, au fil du temps. Sans oublier que son injection n’entraîne aucune éviction sociale. Côté technique, seul un médecin spécialisé en esthétique peut effectuer
l’injection. La séance commence par une évaluation médicale de la peau. Ce préliminaire permet au praticien d’évaluer les besoins thérapeutiques. Une fois cette étape effectuée, il va procéder à un nettoyage en profondeur de votre visage à l’aide d’un antiseptique. L’usage d’un anesthésiant n’est pas obligatoire. Toutefois, le praticien peut en utiliser un pour éviter certaines douleurs sur les zones de traitement. Le praticien injecte directement l’acide hyaluronique sur le tissu à traiter ou sur le sillon laissé par les rides. Après injection, l’application d’une poche de glace est nécessaire pour éliminer les traces de l’intervention sur les zones traitées. Les séances d’injections, qui durent entre 10 et 15 minutes, sont effectuées en cabinet sans anesthésie ni prémédication. Seule une pommade anesthésiante peut être appliquée sur la zone à injecter, rendant ainsi l’injection quasi indolore. Le résultat du comblement, qui est immédiat, persiste durant 9 à 12 mois.
Les effets indésirables de cette pratique se limitent à des rougeurs, un léger gonflement ou des hématomes pouvant parfois apparaître au niveau de la zone concernée. Ces désagréments durent peu et peuvent être aisément camouflés. Cependant, certains antécédents pathologiques peuvent constituer des contre-indications au traitement (maladies auto-immunes, allergies, problèmes inflammatoires ou infectieux, etc.). Il est à noter également que du traitement de la simple ride au sillon, les soins sont passés au remplissage de zones ou territoires anatomiques tels que la tempe creuse, les pommettes, les joues, les cernes et le creux de la paupière supérieure. L’innovation a consisté en l’utilisation de microcanules mousses appelées Magic Needle d’un diamètre de 27 ou 30 gauge au lieu d’aiguilles qui risquent de traumatiser des structures nobles (artères, nerfs). Produit de comblement de référence, l’acide hyaluronique élargit de plus en plus l’éventail de ses formes galéniques. Outre les injections, il est également disponible sous forme de crèmes et de gélules. Si le combat contre le vieillissement a le vent en poupe, c’est que la science s’évertue à nous rendre ce que la nature nous prend !
LES INDICATIONS D’UTILISATION DE L’CIDE HYALURONIQUE ■ Sillons naso-géniens, ■ Plis péribuccaux, ■ Commissures labiales, ■ Ligne du pourtour des lèvres, ■ Rides du lion, ■ Rides en étoile au bord externe
de l’œil, ■ Rides horizontales du front.
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Sélection
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POUR UNE MEILLEURE COMPRÉHENSION ET UNE PRISE EN CHARGE AMÉLIORÉE DE LA SCHIZOPHRÉNIE
LES SCHIZOPHRÉNIES AU MAROC TOUCHANT ENVIRON 1% DE LA POPULATION GÉNÉRALE, LA SCHIZOPHRÉNIE EST UNE MALADIE FRÉQUENTE QUI ATTEINT ESSENTIELLEMENT LES SUJETS JEUNES. SES SYMPTÔMES SONT VARIÉS ET SON ÉVOLUTION EST DIFFÉRENTE SELON LES PATIENTS, CE QUI EN FAIT UNE PATHOLOGIE TRÈS DIVERSE MALGRÉ L’UNIVERSALITÉ DE L’APPROCHE CLINIQUE. Le Dr Bouchaib KAROUMI.
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Titre : Les schizophrénies au Maroc Auteur : le Dr Bouchaib Karoumi Publication : Publications du ministère de la Culture Année de parution : 2010 Nombre de pages : 150
u Maroc, la schizophrénie, quoique également appréhendée avec des croyances et des pratiques magico religieuses, ne cesse de déferler dans notre société, vu le nombre croissant des consultations dans les services de soins en santé mentale. Dans cet ouvrage, le Dr Bouchaib Karoumi, auteur de plusieurs publications scientifiques sur la schizophrénie, décrypte les différents symptômes de cette pathologie et en expose l’analyse des différentes hypothèses explicatives. Nous présentant une vision complète de la schizophrénie, il fait également le point sur les différentes avancées réalisées dans ce domaine, de nouvelles connaissances qui permettent actuellement une meilleure compréhension de cette maladie énigmatique et améliorent les moyens de sa prise en charge. Le Dr Karoumi en profite pour passer en revue les points de défaillance et les limites de notre système de santé en matière de prise en charge dans le but de trouver des solutions et d’améliorer les soins de cette maladie. C’est ainsi qu’on apprend, entre autres, que les recherches neurobiologiques ont apporté des arguments solides en faveur de l’implication des facteurs génétiques, neurochimiques et des anomalies cérébrales structurelles et fonctionnelles. Dans l’un des chapitres de son ouvrage, l’auteur aborde également les différents moyens thérapeutiques ainsi que les plus récents d’entre eux, qu’il s’agisse de médicaments,
de psychothérapies ou de thérapies psychoéducatives. À travers d’autres chapitres, il traite de la relation entre le schizophrène et la toxicomanie, la scolarité et la vie familiale ainsi que de la législation vis-à-vis de cette maladie psychiatrique. Psychiatre et Docteur en neurosciences, Bouchaib Karoumi nous rapproche des patients atteints de schizophrénie en rapportant les cas cliniques qu’il a traités et grâce auxquels il a pu apporter une réponse claire aux fréquentes questions que se posent les patients et leurs familles. Idéal pour les praticiens confrontés à cette maladie ainsi qu’aux psychiatres en formation et tous les intervenants en matière de santé mentale, cet ouvrage peut également constituer une bonne lecture -notamment grâce à son langage accessible-, pour les familles des patients qui retrouveront des pistes pour la compréhension de cette maladie.
COMPOSITION :Principe actif : Diclofenac Sodium Excipient : q.s.p comprimé enrobé, suppositoire et solution injectable PRESENTATION : Voltarène 25 mg & 50 mg comprimé enrobé. Boite de 30 Voltarène LP 75 mg comprimé enrobé . Boite de 20 Voltarène LP 100 mg comprimé enrobé. Boite de 10 Voltarène 12,5 mg & 25 mg & 100 mg suppositoire. Boite de 10 Voltarène 75 mg/3 ml solution injectable. Boite de 2 & 5 ampoules. INDICATIONS THERAPEUTIQUES : Forme Comprimé enrobé 25 & 50 mg et Forme suppositoire tous dosages : Chez l’adulte : Traitement symptomatique au long cours des rhumatismes inflammatoires chroniques notamment polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante de certaines arthroses douloureuses et invalidantes Traitement symptomatique de courte durée des poussées aigues des rhumatismes abarticulaires, arthrites microcristallines, arthroses, lombalgies, radiculalgies sévères. Traitement adjuvant des manifestations inflammatoires en rapport avec le domaine ORL. Chez l’enfant : Rhumatismes inflammatoires infantiles Forme comprimé LP 50 & 100 mg : Traitement d’entretien des affections rhumatismales chroniques pour lesquelles, lors de l’utilisation des formes dosées à 25 mg & 50 mg , la posologie de 75 mg ou 100 mg s’est révélée adéquate. Pour le LP 50 mg : Traitement symptomatique de courte durée des poussées aigues d’arthrose. Forme injectable : Sciatiques aigues, lombalgies aigues, crises de coliques néphrétiques, rhumatismes inflammatoires en poussée aigue. PROPRIETE PHARMACODYNAMIQUE : Le Diclofénac est un anti-inflammatoire non stéroïdien dérivé de l'acide phénylacétique, du groupe des acides aryl-carboxyliques. Il a une activité anti-inflammatoire, antalgique et antipyrétique. Le Diclofénac inhibe la synthèse des prostaglandines et l'agrégation plaquettaire. Le Diclofénac soulage la douleur causée par les poussées inflammatoires, les enflures / oedèmes, la fièvre et il peut être utilisé dans le traitement de l'arthrite aiguë et chronique, les lombalgies, les syndrômes arthrosiques, les rhumatismes localisés dans les tissus mous, les enflures douloureuses ainsi que dans l'inflammation faisant suite à des traumatismes ou à la chirurgie. PROPRIETE PHARMACOCINETIQUE : Absorption L'absorption du diclofénac potassium, administré sous forme de dragées, est complète et rapide. L'absorption commence immédiatement après l'administration. La quantité de diclofénac absorbée est la même que lors de l'administration d'une dose équivalente de diclofénac sodium en dragées gastrorésistantes. Des concentrations plasmatiques maximales moyennes de 5,5 µmol/l sont atteintes environ 5 à 20 min après la prise d'un sachet à 50 mg. La prise avec de la nourriture ne diminue pas la quantité du diclofénac absorbé, mais peut légèrement retarder l'absorption et ralentir la vitesse d'absorption. Distribution Le diclofénac est lié à 99,7% aux protéines sériques, principalement à l'albumine (99,4%). Le calcul du volume de distribution apparent donne des valeurs se situant entre 0,12 et 0,17 l/kg. Le diclofénac pénètre dans le liquide synovial, où les concentrations maximales sont atteintes 2 à 4 h après le pic plasmatique. La demi-vie apparente d'élimination du liquide synovial est de 3–6 h. Les concentrations de principe actif dans le liquide synovial sont plus élevées que les concentrations plasmatiques déjà deux heures après le pic plasmatique et le restent pendant une période pouvant aller jusqu'à 12 h. Métabolisme La biotransformation du diclofénac s'effectue en partie par glucuroconjugaison de la molécule inchangée mais surtout par hydroxylation et par méthoxylation simples et multiples entraînant la formation de différents métabolites phénoliques (3'-hydroxy, 4'-hydroxy, 5-hydroxy, 4',5-dihydroxy et 3'-hydroxy-4'-méthoxy diclofénac) qui sont éliminés pour la plupart sous forme glycuroconjuguée. Deux de ces métabolites phénoliques sont pharmacologiquement actifs mais à un degré nettement moindre que le diclofénac. Élimination La clairance plasmatique totale du Diclofénac est de 263 ± 56 ml/min (moyenne ± écart-type). La demi-vie plasmatique terminale est de 1–2 h. Quatre des métabolites, dont les deux actifs, ont également une demi-vie plasmatique brève de 1–3 h. Un autre métabolite, le 3'-hydroxy-4'-méthoxy Diclofénac, a en revanche une demi-vie nettement plus longue mais il est pratiquement inactif. Environ 60% de la dose sont éliminés dans les urines sous la forme de métabolites. Moins de 1% est excrété sous forme inchangée. Le reste est éliminé sous forme de métabolites, par la bile avec les fèces. Cinétique pour certains groupes de patients Aucune relation significative entre l'âge des patients et l'absorption, le métabolisme ou l'excrétion du médicament n’a été observée. Chez les insuffisants rénaux, la cinétique de dose unique administrée selon le schéma posologique habituel ne permet pas de conclure à une accumulation du principe actif inchangé. Lorsque la clairance de la créatinine est inférieure à 10 ml/min, la concentration plasmatique des métabolites à l’état d’équilibre est environ quatre fois supérieure à celle enregistrée chez les sujets sains. Les métabolites sont finalement éliminés par voie biliaire. En présence d'une insuffisance hépatique (hépatite chronique ou cirrhose non décompensée), la cinétique et le métabolisme du diclofénac sont les mêmes que chez les patients dont le foie est intact. DONNEES PRECLINIQUES: Le Diclofénac n’a pas d’influence sur la fertilité des géniteurs (rats) ou sur le développement pré-, péri- et postnatal des jeunes animaux. Aucun effet tératogène n’a été observé chez le rat, la souris et le lapin. Au cours de différents tests in vitro et in vivo, aucun effet mutagène n’a été observé et les études à long terme chez le rat et la souris n’ont pas montré d’effet carcinogène. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : Adultes Dragées gastrorésistantes, suppositoires 100 mg: La posologie initiale recommandée est de 100–150 mg par jour pour les dragées gastrorésistantes et les suppositoires Voltarène. Dans les cas bénins et lors de traitement à long terme, 75–100 mg par jour sont habituellement suffisants. La posologie quotidienne est généralement fractionnée en 2–3 doses. Pour supprimer les douleurs nocturnes et la raideur matinale, la prise de dragées gastrorésistantes dans la journée peut être complétée par l'application d'un suppositoire avant le coucher (la dose quotidienne maximale étant de 150 mg). Les dragées gastrorésistantes doivent être avalées entières avec beaucoup de liquide, de préférence avant les repas. Dragées LP La posologie quotidienne recommandée de Voltarène LP est de 100–150 mg, soit 1 dragée Voltarène LP 100 ou 2 Voltarène LP 75 par jour. Dans les cas bénins et lors de traitement à long terme, 1 dragée Voltarène LP 75 ou 1 dragée Voltarène LP LP 100 par jour est habituellement suffisant. Lorsque les symptômes sont plus marqués la nuit ou le matin, la prise de Voltarène LP s'effectuera plutôt le soir. Les dragées doivent être avalées entières avec un peu de liquide, de préférence au cours des repas. Enfants: Enfants à partir de 1 an: 0,5–2 mg/kg de poids corporel/jour selon la gravité de l'affection, répartis en 2–3 doses. Dans l'arthrite chronique juvénile, on peut augmenter la dose quotidienne jusqu'à un maximum de 3 mg/kg de poids corporel, répartis en plusieurs doses. Ne pas administrer Voltarène chez les enfants de moins de 1 an. Les dragées gastrorésistantes Voltarène à 50 mg, les dragées LP LP 75 & 100 mg et les suppositoires à 50 mg et 100 mg ne conviennent pas en pédiatrie. Ampoules injectables : Injection intramusculaire Traitement d'attaque des affections suivantes: Exacerbations de rhumatisme inflammatoire ou dégénératif: polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, arthroses et arthroses vertébrales, syndromes vertébraux douloureux, rhumatisme extra-articulaire. Crises de goutte aiguës. Colique néphrétique et hépatique. États inflammatoires et oedémateux douloureux post-traumatiques et post-opératoires. Crises de migraine sévères. Perfusion intraveineuse Traitement ou prévention des douleurs post-opératoires en milieu hospitalier. CONTRE –INDICATION : Hypersensibilité connue au principe actif ou à l’un des excipients du médicament Antécédent de réactions allergiques (comme bronchospasme, rhinite aiguë, polype de la muqueuse nasale, urticaire) après la prise d’acide acétylsalicylique ou d’un autre anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS); Antécédents récents de rectites ou de réctorragies, proctites (formes susppositoires) Durant le 3ème trimestre de la grossesse (cf. «Grossesse/Allaitement»); Ulcères gastriques et/ou duodénal actifs ou hémorragies gastro-intestinales; Maladies intestinales inflammatoires comme la maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse; Insuffisance cardiaque grave; Insuffisance hépatique grave (Child-Pugh classe C); Insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine <30 ml/min); MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS P ARTICULIERES D’EMPLOI : L’indication sera établie avec rigueur et la surveillance médicale sera effectuée soigneusement chez les patients présentant des troubles gastro-intestinaux, des antécédents évocateurs d'ulcère gastro-intestinal ou une atteinte de la fonction hépatique. Les hémorragies gastrointestinales ou les ulcères/perforations peuvent avoir des conséquences graves chez les patients âgés et peuvent se produire à n'importe quel moment pendant le traitement sans qu'il y ait nécessairement de signes avant-coureurs ou d'antécédents. Dans les rares cas où une ulcération ou une hémorragie gastro-intestinale apparaissent sous Diclofenac, le traitement doit être interrompu. Compte tenu de l'importance des prostaglandines dans le maintien de l'irrigation rénale, une prudence particulière s'impose chez les sujets présentant une atteinte fonctionnelle cardiaque ou rénale, les patients âgés, les malades sous diurétiques et ceux présentant une importante diminution du volume de liquide extracellulaire, quelle qu'en soit la cause, p.ex. dans la phase pré- ou post-opératoire lors d'interventions chirurgicales lourdes. C'est pourquoi il est recommandé de surveiller par précaution la fonction rénale lorsque Diclofenac est utilisé dans ces cas-là. L'arrêt du traitement entraîne généralement un retour à l'état précédent du traitement. En se basant sur des considérations médicales générales, la prudence s'impose chez les sujets très âgés. Il est recommandé en particulier d'administrer la dose minimale efficace chez les patients âgés fragiles ou chez ceux dont le poids corporel est faible. Comme avec d’autres AINS, une ou plusieurs enzymes hépatiques peuvent augmenter sous Diclofenac. Ceci a été observé avec le diclofénac au cours d'études cliniques et peut apparaître chez environ 15% des patients mais s'accompagne cependant rarement de symptômes cliniques. L'importance clinique de ce phénomène n'est pas connue. Dans la plupart des cas, il s'agit d'élévations limitrophes. Occasionnellement (dans 2,5% des cas), il s’agissait d’une augmentation modérée des enzymes hépatiques (=3–<8× la limite supérieure des valeurs normales) alors que l'incidence des augmentations marquées (=8× la limite supérieure des valeurs normales) n’était que d’env. 1%. Au cours des études cliniques mentionnées ci-dessus, parallèlement à l'augmentation des enzymes hépatiques, des lésions hépatiques cliniquement manifestes ont été observées dans 0,5% des cas. En général, l'augmentation des enzymes hépatiques était réversible après l'arrêt du traitement. Il faut toutefois rappeler que Diclofenac n'est recommandé que pour les traitements de courte durée (maximum 3 jours). Le traitement par Diclofenac doit être interrompu lorsque les troubles de la fonction hépatique persistent ou s’aggravent ainsi que lorsque des signes ou symptômes cliniques d'hépatopathie (p.ex. hépatite) ou d’autres manifestations apparaissent (p.ex. éosinophilie, éruption cutanée, etc.). Parallèlement à l'augmentation des enzymes hépatiques de rares cas de réactions hépatiques graves, (y compris d'ictère) et de cas isolés d'hépatite fulminante mortelle, ont été rapportés. Une hépatite peut se produire sans symptômes avantcoureurs. La prudence s'impose chez les patients atteints de porphyrie hépatique car Diclofenac pourrait déclencher une crise. Un traitement de courte durée avec Diclofenac dans les indications citées ci-dessus se révèle généralement suffisant. Dans le cas où, contrairement aux recommandations d'utilisation, Diclofenac est administré sur une période plus longue, il est conseillé, comme pour tous les antiinflammatoires non stéroïdiens hautement actifs, de contrôler régulièrement la formule sanguine. Une inhibition temporaire de l'agrégation plaquettaire est aussi possible avec Diclofenac comme avec les autres AINS. Une surveillance attentive s'impose chez les patients souffrant de troubles de la coagulation. De par ses propriétés pharmacodynamiques, Diclofenac peut comme d'autres AINS masquer une symptomatologie infectieuse.Comme avec d'autres AINS, des réactions allergiques (y compris anaphylactiques/anaphylactoïdes) peuvent apparaître dans de rares cas, même en l'absence de tout traitement antérieur par le médicament. INTERACTIONS : Lithium, digoxine Lors d’administration concomitante, Diclofenac peut augmenter la concentration plasmatique du lithium et de la digoxine. Diurétiques Comme d’autres AINS, dont Diclofenac peuvent inhiber l'efficacité des diurétiques. En outre, le traitement concomitant par les diurétiques d'épargne potassique peut parfois s'accompagner d'une hyperkaliémie, d'où la nécessité de mesurer fréquemment la kaliémie. AINS L'administration concomitante d'un autre AINS par voie systémique peut augmenter la fréquence des effets indésirables. Anticoagulants Bien que les études cliniques n'indiquent pas que diclofénac influence l'effet des anticoagulants des cas isolés de risque accru d'hémorragie lors d'emploi concomitant de diclofénac et d'anticoagulants ont été rapportés; c’est pourquoi une surveillance clinique étroite est recommandée dans de tels cas. Antidiabétique Des essais cliniques ont montré que diclofénac peut être administré conjointement avec des antidiabétiques oraux sans en modifier leur effet clinique. Cependant, des cas isolés d'effets hypoglycémiants et hyperglycémiants en présence de diclofénac ont été rapportés, rendant nécessaire une modification de la posologie des médicaments hypoglycémiants. Méthotrexate La prudence s'impose lorsque des AINS sont administrés moins de 24 h avant ou après un traitement au méthotrexate, car la concentration sanguine et la toxicité du méthotrexate peuvent augmenter. Ciclosporine La néphrotoxicité de la ciclosporine peut être accrue par les effets des AINS sur les prostaglandines rénales. Antibiotiques du groupe des quinolones Des cas isolés de convulsions qui pourraient être dues à l'association d'AINS et de quinolones ont été rapportés. EFFETS INDESIRABLES : Fréquences: très fréquent (>1/10), fréquent (>1/100 <1/10), occasionnel (>1/1000 <1/100), rare (>1/10’000 <1/1000), très rare (<1/10’000). Circulation sanguine Très rare: thrombopénie, leucopénie, agranulocytose, anémie hémolytique, anémie aplasique. Système immunitaire Rare: réactions d’hypersensibilité, par ex. asthme, réactions générales anaphylactiques/anaphylactoïdes, y compris hypotension. Très rare: vasculite, pneumonite. Système nerveux Occasionnel: céphalées, étourdissements, vertiges. Rare: asthénie. Très rare: troubles de la sensibilité y compris paresthésies, troubles de la mémoire, désorientation, insomnie, irritabilité, convulsions, dépression, anxiété, cauchemars, tremblements, réactions psychotiques, méningite aseptique. Troubles oculaires Très rare: troubles de la vision (baisse de l’acuité visuelle, diplopie). Oreille Très rare: baisse de l’acuité auditive, bourdonnements d’oreilles. Troubles cardiaques Très rare: palpitations, douleurs thoraciques, hypertension, insuffisance cardiaque. Troubles gastro-intestinaux Occasionnel: douleurs épigastriques, autres troubles gastrointestinaux tels que nausées, vomissements, diarrhées, crampes abdominales, dyspepsie, flatulence, anorexie. Rare: hémorragie gastro-intestinale (hématémèse, melaena, diarrhées avec présence de sang), ulcère gastro-intestinal avec ou sans hémorragie/perforation. Très rare: stomatite aphteuse, glossite, troubles gustatifs, lésion oesophagiennes, sténoses intestinales de type diaphragmatique, affections abdominales basses, par ex.: colite hémorragique non spécifique, exacerbation de colite ulcéreuse ou de maladie de Crohn, constipation, pancréatite. Troubles hépatobiliaires Fréquent: augmentation des transaminases sériques (SGOT, SGPT), occasionnellement augmentation modérée (=3× la limite supérieure des valeurs normales) resp. marquée (=8× la limite supérieure des valeurs normales).Rare: hépatite accompagnée ou non d’ictère, très rarement fulminante Troubles cutanés Occasionnel: éruptions cutanées. Rare: urticaire. Très rare: éruptions bulleuses, eczéma, érythème polymorphe, syndrome de StevensJohnson, syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique), érythrodermie (dermatite exfoliatrice), chute de cheveux, réactions de photosensibilisation, purpura, y compris purpura allergique. Troubles rénaux Rare: oedème. Très rare: insuffisance rénale aiguë, hématurie, protéinurie, néphrite interstitielle, syndrome néphrotique, nécrose papillaire. SURDOSAGE: Le traitement de l'intoxication aiguë par les AINS consiste essentiellement en une surveillance clinique et en la mise en place de mesures symptomatiques. Le surdosage de Diclofenac n'engendre pas de tableau clinique caractéristique. Les mesures thérapeutiques en cas de surdosage sont les suivantes: Prévenir l'absorption le plus vite possible après l'ingestion de la surdose par lavage gastrique et administration de charbon actif. Les complications telles qu'hypotension, insuffisance rénale, convulsions, irritation gastro-intestinale et dépression respiratoire requièrent une surveillance clinique et un traitement symptomatique. Des mesures thérapeutiques spécifiques telles que diurèse forcée, dialyse ou hémoperfusion seront probablement inefficaces pour éliminer les AINS en raison de leur liaison protéique élevée et de leur métabolisme important. Titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché : Novartis Pharma Maroc , 82 Bd Chefchaouni, Quartier industriel Aïn Sebaâ 20250 CASABLANCA. Tel 00-212-22-34-92-92 (1) Hernandez-Diaz S, Garcia Rodriguez LA. Association Between Nonsteroidal Anti-inflammatory Drugs and Upper Gastrointestinal Tract Bleeding/Perforation. An Overview of Epidemiologic Studies Published in the 1990s. ARCH INTERN MED/VOL 160, JULY 24, 2000. (2) RCP
Détente
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À la pizzeria une ande jeune femme comm une pizza: e, je vous coupe - Bonjour Madam re ou en huit votre pizza en quat morceaux ? pourrais jamais - En quatre ! Je ne en manger huit ! e! ois mois qu’il march tr it fa ça , bé bé on Moi, m ! re loin maintenant - Oh là là ! il doit êt
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