Numéro 046 Juillet 2012

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M A G A Z I N E

P R O F E S S I O N N E L

D ’ I N F O R M A T I O N

M É D I C A L E

N° 46 - JUILLET 2012

Dr Rachid Rachi hid LAMRINI hid hi LAM LA AMRI MR M RINI, Président du COPFR

Dispensé de timbrage, Autorisation n° 1397 - www.doctinews.com

« Pour que les projets avancent, il arrive un moment où l’administration doit prendre ses responsabilités en assurant son rôle de leadership. »

LA SURDITÉ DE L’ENFANT UN HANDICAP MAJEUR, MAIS PAS UNE FATALITÉ FONDAMENTAUX IMPLANTS INTRAOC INTRAOCULAIRES VERS L’UTILISATION DE BIOMATÉRIAUX PLUS SOUPLES ET PLIABLES



Editorial

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PROMOUVOIR LES FRUITS ET LÉGUMES

UN ENJEU DE SANTÉ PUBLIQUE a belle saison pointe le bout du nez. Celle de la mer, des vacances, mais aussi des fruits et légumes gorgés de soleil et en abondance. Pendant ces mois de juillet et août, plus que pendant le reste de l’année, il y a donc du choix ! Pour le plus grand plaisir de tous, prunes, raisins, tomates, concombres, pêches, melons, pommes, poires… ne demandent qu’à être dégustés !

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Aliments de plaisir, ils sont aussi des vecteurs de santé. Chargés de vitamines, de fibres, de minéraux et de bien d’autres éléments vitaux, les fruits et légumes permettent d’équilibrer globalement la ration alimentaire quotidienne sans surcharge ni carence. Ils ont même un effet protecteur contre certaines affections chroniques comme les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 et certains cancers. A ce constat des études épidémiologiques, l’OMS ajoute que chaque année, 2,7 millions de vie pourraient être sauvées par une augmentation suffisante de la consommation des fruits et légumes, estimée à 400 g/jour. D’où le succès du fameux slogan « 5 fruits et légumes par jour ». Mais qu’en est-il au Maroc ? Les Marocains associent-ils une alimentation saine et équilibrée à la consommation de fruits et de légumes ? Consomment-ils la quantité de fruits et légumes recommandée pour être en bonne santé ? Les éléments de cadrage sur leur consommation à propos de ces aliments sont très rares. Appel donc aux spécialistes et aux instances concernées pour se pencher sur cette question cruciale de santé ! Dans ce cadre, les analyses nutritionnelles à effectuer devraient avoir pour but d’étudier en détail les informations sur l’alimentation de chacun, mais aussi l’évaluation de la consommation globale des divers facteurs influençant la consommation de fruits et de légumes dans notre pays, liés, entre autres, à l’environnement physique, social, culturel et économique, ainsi qu’à des facteurs personnels tels que les préférences gustatives, le niveau d’indépendance et l’importance attachée à une nourriture saine. Mais au-delà de ces statistiques utiles, dont l’objectif est de définir l’ossature d’une stratégie nationale pour la promotion des fruits et légumes, ce sont les meilleures approches visant à l’accroître qu’il faudrait mettre en avant. Une telle initiative serait l’œuvre de plusieurs acteurs oeuvrant dans les domaines variés de la santé, l’agriculture, l’éducation, le développement, la fabrication d’aliments et de boissons, la restauration, les détaillants, etc. Ce partenariat soulignerait l’importance du travail commun de toutes les parties en vue d’arriver à une augmentation durable de la consommation des fruits et légumes. Du producteur au consommateur, ils bénéficieraient tous de la prévention des maladies chroniques et des carences en micronutriments.

L’OMS ESTIME QUE CHAQUE ANNÉE, 2,7 MILLIONS DE VIE POURRAIENT ÊTRE SAUVÉES PAR UNE AUGMENTATION SUFFISANTE DE LA CONSOMMATION DES FRUITS ET LÉGUMES, ESTIMÉE À 400 G/JOUR. Par Ismaïl BERRADA


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Sommaire

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INTERVIEW 50 DOCTEUR RACHID LAMRINI, Président du COPFR .

INTERVIEW

FONDAMENTAUX 24 IMPLANTS INTRAOCULAIRES Vers l’utilisation de biomatériaux plus souples et pliables

ALTERNATIVE 58 PRATIQUER UN SPORT APRÈS QUARANTE ANS Des précautions s’imposent

INSTITUTIONNEL 54 ASSOCIATION CŒUR DIABÈTE REIN-IBN SINA Une prise en charge multidisciplinaire du diabète

42 DOSSIER LA SURDITÉ DE L’ENFANT

Un handicap majeur, mais pas une fatalité

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IMPLANTS INTRAOCULAIRES

PHARMACOVIGILANCE 62 INTOXICATIONS MÉDICAMENTEUSES Pistes pour un programme de lutte

FLASH SANTÉ 10 CANCER DE LA PEAU Les risques de l’exposition au soleil

UNIVERS PHARMA 30 SANTÉ DE L’ENFANT EN AFRIQUE L’engagement de Sanofi

GLOSSAIRE 38 ANTIFONGIQUES DERMIQUES

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PRATIQUER UN SPORT APRÈS QUARANTE ANS

SÉLECTION 64 « 99 RÉPONSES À LA MALADIE RÉNALE » Une information claire, pratique et scientifique

Directeur de publication et de la rédaction, Ismaïl BERRADA - Consultante à la Rédaction, Maria MOUMINE - Rédactrice en chef, Corinne LANGEVIN - Journalistes, Elise RODRIGUEZ et Chafik ETTOUBAJI - Secrétaire de rédaction, Amina LAHRICHI Design et infographie, Yassir EL HABBI - Direction commerciale, A. BERRADA - Chef de publicité, Leila BAHAR Impression, Idéale - DOCTINEWS est édité par Prestige diffusion, 81, avenue Mers Sultan, 5e étage, CP 20100, Casablanca. Tél. : +212 5 22 27 40 46/69 - Fax : +212 5 22 27 40 32 - E-mail : contact@doctinews.com - Site : www.doctinews.com Dossier de presse : 08/22 - Dépôt légal : 2008 PE0049 - ISSN : 2028 00 92 - DOCTINEWS est tiré à 25.000 exemplaires M A G A Z I N E P R O F E S S I O N N E L D ’ I N F O R M AT I O N M É D I C A L E


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ONIFINE Terbinafine

LE VEL N N O U TAT IO SEN

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COMPOSITION: Principe actif : Terbinafine sous forme de chlorhydrate… 1g Excipients Cétomacrogol 1000, Propyléneglycol, Ethanol à 96%, Eau purifiée… q.s.p 100g FORMES ET PRESENTATIONS : Solution pour pulvérisation cutanée.Flacon de 30 ml avec dispositif de pulvérisation. INDICATIONS THERAPEUTIQUES: ONIFINE® 1% Solution est indiqué dans le traitement:• Dermatophyties cutanées • dermatophyties de la peau glabre • intertrigos génitaux et cruraux • intertrigos interdigito-plantaires • Pityriasis versicolor. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION: Posologie Une à deux applications par jour pendant une semaine selon le champignon en cause :Dans le cas des dermatophytes: 1 application par jour pendant une semaine. Dans le cas du pityriasis versicolor: 2 applications par jour pendant une semaine.Mode d’administration :Voie cutanée Appliquer ONIFINE® 1% Solution 1 à 2 fois par jour selon l’indication. Après avoir nettoyé soigneusement et séché la zone concernée, appliquer une quantité suffisante de produit afin que toute la peau lésée et la zone périphérique soient recouvertes et traitées. DANS TOUS LES CAS SE CONFORMER STRICTEMENT A L’ORDONNANCE DE VOTRE MEDECIN.CONTREINDICATIONS: Hypersensibilité connue à la terbinafine ou à l'un des excipients. En l’absence de données de sécurité et d'efficacité suffisantes l'utilisation de ONIFINE® 1% Solution n'est pas recommandée chez l'enfant. EN CAS DE DOUTE NE PAS HESITER A DEMANDER L’AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN. MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS D’EMPLOI :• ONIFINE® 1% Solution est limitée à l'usage externe. •ONIFINE® 1% Solution doit être utilisée avec précaution sur les lésions qui pourraient être irritées par l'alcool. • Ce produit peut être irritant pour les yeux ; en cas de contact accidentel avec les yeux, rincer abondamment les yeux avec l'eau courante.• ONIFINE® 1% Solution doit être tenue hors de la portée des enfants.• En cas d'inhalation accidentelle, consulter un médecin si des symptômes se développent et persistent.• Ne pas appliquer sur le visage.• En raison de la présence de propylène glycol, ce médicament peut provoquer un eczéma de contact. GROSSESSE ET ALLAITEMENT Grossesse L’utilisation d’ONIFINE® 1% Solution ne doit pas être envisagée pendant la grossesse qu’en cas de nécessité.Allaitement ONIFINE® 1% Solution ne doit pas être utilisée pendant l’allaitement. Les nourrissons ne doivent en aucun cas être mis en contact avec la peau traitée incluant les seins.EN CAS DE DOUTE NE PAS HESITER A DEMANDER L’AVIS DE VOTRE MEDECIN TRAITANT OU DE VOTRE PHARMACIEN. EFFETS INDESIRABLES :Occasionnellement, un érythème, des démangeaisons ou des sensations de picotement ont été observés au site d’application : cependant, ces symptômes peu sévères ont rarement entraîné un arrêt du traitement. Ces symptômes doivent être différenciés des réactions allergiques telles que prurit, éruption cutanée, éruption bulleuse et urticarienne qui, bien que rares, imposent l’arrêt du traitement. En raison de la présence d’alcool, risque de réactions allergiques locales.IL EST CONSEILLE DE MENTIONNER TOUT EFFET INDESIRABLE A VOTRE MEDECIN OU A VOTRE PHARMACIEN . INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :Afin d’éviter d’eventuelles interactions entre plusieurs médicaments, il faut signaler systématiquement tout autre traitement en cours à votre medecin ou à votre pharmacien. SURDOSAGE: Aucun signe de surdosage n'a été observé à ce jour avec ONIFINE® 1% Solution. Cependant, une ingestion accidentelle de ONIFINE® 1% Solution pourrait entraîner des effets indésirables similaires à ceux observés avec un surdosage de ONIFINE comprimé tels que céphalées, nausées, douleurs gastriques et vertiges, En cas de surdosage, contacter le Centre Anti-Poison du Maroc (05 37 68 64 64).CONSERVATION: A conserver à une température ne dépassant pas 25°C Ne pas mettre au réfrigérateur. Ne pas congeler. Après la première ouverture, ne pas conserver au-delà de 12 semaines. Ne laisser ni à la portée ni à la vue des enfants. Tableau C (Liste II)Janvier 2011

Fabriqué et distribué par: LABORATOIRES PHARMACEUTICAL INSTITUTE BP 4491 – 12100 Ain El Aouda - MAROC PHARMACIEN RESPONSABLE : Maria SEDRATI


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AVORTEMENT CLANDESTIN

APPEL À UN ASSOUPLISSEMENT DE LA LÉGISLATION

Dr Chafik CHRAIBI, président de l’ AMLAC.

« Aujourd’hui, et selon nos estimations, près de 600 avortements clandestins ont lieu chaque jour au Maroc », a affirmé le Dr Chafik Chraibi, président de l’Association marocaine de lutte contre l’avortement clandestin (AMLAC), lors du 2e congrès national de cette association qui s’est déroulé à Rabat le

12 mai dernier. Cette problématique a été largement débattue par les médecins de différentes spécialités, des membres des associations de lutte pour les droits des femmes et des mères célibataires, des parlementaires et des oulémas. L’objectif affiché de ce congrès a été de sensibiliser les parlementaires, quelle que soit leur obédience politique, sur la nécessité d’assouplir la législation relative à l’avortement au Maroc pour permettre aux femmes qui ont eu une grossesse non désirée dans des cas bien précis de pouvoir l’interrompre. « Au Maroc, nous avons un dispositif législatif très restrictif malheureusement. Selon l’article 453 du code pénal, l’avortement n’est autorisé que lorsque la santé ou la vie de la mère sont mises en jeu. Toutefois, le législateur est resté vague sur la définition du terme « santé », le réduisant à la dimension physique, et négligeant son aspect psychique et social », a expliqué le Dr Chraibi. « La malformation fœtale, le viol, l’inceste, sont

autant de cas qui doivent être pris en compte par le législateur pour autoriser les femmes à interrompre leur grossesse et leur permettre de préserver leur dignité et leur santé », a-til ajouté. Plusieurs recommandations ont été émises à l’issue de ce congrès, marqué par un débat houleux entre les partisans et les adversaires de cette mesure. Les congressistes ont ainsi insisté sur le rôle de la prévention dans la lutte contre l’avortement clandestin, appelant le ministère de l’Education nationale à introduire l’éducation sexuelle dans les programmes scolaires. Ils ont également convenu de constituer une commission composée de représentants d’associations, de médecins, de religieux et de députés pour rédiger une proposition de loi qui sera soumise au parlement. Enfin, les congressistes ont proposé d’organiser une journéedébat consacrée à cette question au sein du parlement en présence de tous les groupes parlementaires.

MÉDECINE GÉNÉRALE

UN CONGRÈS PLURIDISCIPLINAIRE SALUTAIRE Sous le thème « La médecine générale : vers de nouvelles perspectives », la deuxième édition du congrès national de médecine générale a réuni, les 26 et 27 mai derniers, au sein de la Fondation Mohammed VI de Rabat, près de 350 médecins venus de nombreuses villes du Maroc à cette occasion. Les complications vasculaires du diabète, le rôle du médecin dans le cancer du sein, l’hépatite C, du diagnostic à la prise en charge…, les sujets traités lors de ce congrès national ont présenté une réelle diversité de contenus, objectif recherché par l’association MG Maroc, organisatrice de l’événement. « Cela fait partie de nos ambitions. Il faut que le médecin généraliste touche à toutes les disciplines, pour que la formation continue soit complète. L’objectif est

atteint, d’ailleurs, le congrès a eu un certain effet, car il a permis de recruter beaucoup de nouveaux adhérents », explique le Dr Fatima Zohra Mchich Alami, présidente de MG Maroc. Volontairement inscrites dans l’actualité la plus récente, les interventions ont permis de mettre à jour les connaissances en matière de prise en charge de l’HTA, de l’arthrose, des vertiges ou des notifications de pharmacovigilance, mais aussi de s’interroger sur les perspectives de la profession, avec notamment la télémédecine, ou e-health, présentée comme une solution d’avenir, ou encore un débat sur le RAMED, questionnant la future place des médecins généralistes dans ce dispositif. « La place des médecins privés dans le circuit du RAMED est

encore mal définie. Certains se sentent mis à l’écart. Ils veulent être plus impliqués et accomplir leur part d’acte citoyen », souligne la présidente. Enfin, le congrès a été clôturé sur une conférence plénière dédiée au syndrome de Burn-out. Sous forme de dépression, cette pathologie psychiatrique due au stress et à la fatigue due au travail est de plus en plus fréquente chez les médecins. « L’étude présentée par les intervenants français a mis en valeur le fait que la formation continue est un moyen de lutter contre le syndrome. Le contact entre les médecins permet de développer une confraternité qui agit comme un traitement psychologique ». Raison de plus, s’il en manquait, pour continuer à soutenir la formation continue des médecins.


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DIABÈTE ET RAMADAN

UNE COMPATIBILITÉ POSSIBLE, MAIS AVEC L’AIDE DU MÉDECIN « Le diabète est une maladie grave et coûteuse, essentiellement à cause des complications micro-vasculaires et macro-vasculaires qui peuvent survenir sur le moyen et long terme. Pour les prévenir, le contrôle du diabète est absolument indispensable », a rappelé le Pr Fatima Marouan, membre de l’Amicale des endocrinologues diabétologues du Grand Casablanca. A l’origine d’une conférence de presse organisée le mardi 12 juin, à Casablanca, l’association, avec le soutien des laboratoires MSD, a tenu à faire le point sur le sujet, anticipant notamment les difficultés rencontrées lors du mois de Ramadan. « Chaque année, dans le monde, 50 millions de diabétiques jeûnent tout le mois de Ramadan », explique l’endocrinologue, « mais il faut savoir gérer ce jeûne, de manière à ne pas causer de déséquilibre du diabète. Le patient doit absolument demander l’avis de son médecin deux mois avant le début du Ramadan pour s’y préparer ». Les dangers induits par le jeûne sont principalement les risques d’hypoglycémie « qui peuvent causer des souffrances neurologiques irréversibles ou conduire au coma hypoglycémique » et d’hyperglycémie. « Le jeûne pose aussi le problème du changement d’horaires, du rythme de vie inversé et donc des horaires des médications à adapter », a souligné le Pr Hassan El Ghomari. « Les règles élémentaires d’équilibre alimentaire et du sommeil réparateur sont généralement bousculées, avec des repas trop rapprochés, entrecoupés de grignotage, sans repos digestifs, et avec une exceptionnelle richesse en sucreries et en céréales. Des charges glucosées telles que certaines personnes présentant une intolérance au glucose vont révéler un diabète pendant le jeûne. » Autant de raisons qui justifient la nécessité d’un suivi médical soutenu

Une tribune convaincue de la nécessité d’une surveillance étroite du diabète.

pendant cette période. « Le jeûne et le diabète sont compatibles, en respectant les conseils diététiques, en pratiquant un exercice physique et en adaptant le traitement pour éviter les hypoglycémies. » Le médecin conseille notamment la prescription de metformine ou de sitagliptine, qui présentent un risque hypoglycémique minime, et insiste sur le fait que « si une glycémie est inférieure à 60mg/L, le jeûne doit être immédiatement interrompu ». Les docteurs Hafsa Tounsi, Amina Nadir et Asmaa Chadli ont néanmoins signalé que pour beaucoup de patients, le jeûne passe avant la santé et, malgré l’autorisation d’un médecin musulman, rompre le jeûne provoque un sentiment de honte ou d’exclusion. La sensibilisation et l’éducation thérapeutique des patients et de leur entourage vont en effet jouer un rôle fondamental dans l’accompagnement du jeûne des diabétiques.

PRISE EN CHARGE DE L’ENFANT HÉMOPHILE

UN OUTIL DE RÉFÉRENCE Maladie génétique et héréditaire, l’hémophilie nécessite une prise en charge spécifique et adaptée. Pour aider les professionnels de santé à mieux cerner cette pathologie et les guider dans leur pratique quotidienne, le Pr Habiba Hadj Khalifa, qui a dirigé le Centre national de référence de l’hémophilie et présidé l’Association marocaine de l’hémophilie, a consacré un ouvrage à la prise en charge de l’enfant hémophile. Claire et précise, cette publication,

illustrée de nombreux schémas, propose un rappel des caractéristiques génétiques de la maladie avant de s’intéresser à la clinique et aux situations mettant en jeu le pronostic vital ou fonctionnel ainsi qu’aux complications. Le Pr Hadj Khalifa consacre ensuite un large chapitre au traitement de l’hémophilie (traitements disponibles, doses thérapeutiques) et décrit la conduite à tenir devant un patient hémophile présentant une hémorragie

ou un syndrome hémorragique ainsi que la marche à suivre pour pratiquer une injection de facteur VIII ou IX. Enfin, elle aborde l’organisation de la prise en charge au Maroc et propose une liste d’adresses et de contacts utiles. Ce travail, qui a été récompensé en 2010 par le prix maghrébin de pédiatrie lors du congrès tenu à Nouakchott, s’articule comme un véritable outil pragmatique auquel tout médecin peut se référer pour la prise en charge de l’enfant hémophile.


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CANCER DE LA PEAU

LES RISQUES DE L’EXPOSITION AU SOLEIL Par le Dr Ahmed BOURRA, Dermatologue à Casablanca.

A l’approche de l’été, le soleil a une influence néfaste sur certaines peaux de types I, II et III selon la classification de Fitzpatrick. Beaucoup de personnes présentent au niveau du visage, du dos des mains ou du corps des grains de beauté appelés naevus. Elles se demandent si ces grains de beauté sont dangereux, s’ils peuvent évoluer en cancer de la peau, s’il

faut consulter ou attendre. Il est conseillé, pour prévenir la transformation de ces tumeurs en cancer de la peau, de consulter soit un dermatologue expérimenté, soit un chirurgien plasticien en général. Une asymétrie, des bords irréguliers, une coloration variée, une douleur, une extension ou évolution sont les signes classiques de transformation d’un naevus ou d’un grain de beauté en cancer. Dès l’apparition de l’un de ces signes, il faut envisager l’ablation totale du naevus avec une marge de sécurité, et réaliser un examen anatomo-pathologique pour s’assurer que l’exérèse a été complète et examiner la possibilité de récidive de ces cancers de la peau. Il est conseillé de pratiquer l’ablation de tout naevus situé sur le visage ou sur des zones d’irritation

(au niveau du soutien-gorge ou de la ceinture, par exemple) car ils sont souvent exposés à des risques cancéreux. A titre préventif, il faut éviter l’exposition au soleil entre 11h et 16h, heures les plus chaudes de la journée. Les quantités d’UV reçues du soleil augmentent le risque de cancer et accélèrent le vieillissement de la peau. Il faut se protéger et, surtout, protéger les enfants à risque avec des chapeaux, des lunettes, des parasols et des écrans solaires. Ces deux mesures, la protection solaire et l’ablation des grains de beauté en transformation, permettent d’éviter une évolution vers le mélanome, cancer de la peau le plus dangereux car il donne des métastases ganglionnaires ou qui se fixent sur les organes viscéraux.

MASTER « NUTRITION ET SANTÉ »

UNE NOUVELLE FILIÈRE DÈS LE MOIS D’OCTOBRE L’Ecole supérieure de nutrition Sup’Santé propose, à partir du mois d’octobre 2012, un master « Nutrition & Santé ». Autorisé par le ministère de l’Enseignement supérieur, ce master s’adresse aux professionnels de la santé, de l’industrie pharmaceutique et agroalimentaire, aux licenciés en

biologie… Il s’articule autour d’une formation technique et théorique en nutrition clinique (composition des nutriments et fonctions métaboliques, effets de la nutrition sur la santé, la prévention et le traitement des pathologies…) avec l’opportunité d’acquérir une expertise en nutrition

et technologie des aliments dans le domaine de l’industrie, aussi bien agroalimentaire que pharmaceutique. Pour tout renseignement et inscription : Site web :www.supsante.ma Adresse mail : supsante@yahoo.fr Tél : 05 22 39 44 48 / 06 61 33 92 12

THÉRAPIE ENDOVASCULAIRE

L’EXPERTISE MAROCAINE PUBLIÉE Si le Maroc est peu représenté dans la presse médico-scientifique internationale, il compte néanmoins certaines figures qui, en communiquant les résultats de leur travail par cette voie, témoignent de l’expertise et de la qualité de la profession médicale marocaine. La parution d’un article réunissant six auteurs marocains, dans le journal officiel de la Société internationale des spécialistes endovasculaires, en est l’exemple.

Les Docteurs Amira Benjelloun, Abdelilah Ghannam, Abderrahim Azzouzi, Wajih Maazouzi, Ahmed Khlifi et Jouda Benamor, exerçant au CHU Ibn Sina, à l’hôpital Moulay Youssef ou à la Clinique du cœur et des vaisseaux de Rabat, ont collaboré avec les Docteurs Michel Henry et Claude Vaislic (Nancy et Paris, France) pour la rédaction de l’article publié dans le Journal of endovascular therapy du mois

de février 2012. Cet article rend compte d’un cas d’anévrismes multiples thoracoabdominaux d’origine tuberculeuse, traité par thérapie endovasculaire, avec un stent multicouches. Cette procédure de traitement par modulateur de flux sanguin propose une solution moins invasive que la chirurgie ouverte et a permis, dans ce cas, d’obtenir de bons résultats (régression, voire disparition des anévrismes) dès 18 mois.


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HYPERACIDITÉ GASTRIQUE

LA SOLUTION IPP SUCCÉDANT AUX ANTIHISTAMINIQUES H2, LES INHIBITEURS DE LA POMPE À PROTONS REPRÉSENTENT AUJOURD’HUI UN TRAITEMENT DE CHOIX POUR LES MALADIES DIGESTIVES ACIDO-DÉPENDANTES, ALLANT DE SIMPLES BRÛLURES D’ESTOMAC AUX ULCÈRES DUODÉNAUX. CES MÉDICAMENTS ONT AUSSI RÉVOLUTIONNÉ LA PRISE EN CHARGE DU REFLUX GASTRO-ŒSOPHAGIEN (RGO). Avec la collaboration du Dr Salwa NADIR, Hépato-gastroentérologue au CHU Ibn Rochd - Casablanca.

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epuis la mise sur le marché du premier inhibiteur de la pompe à protons (IPP) en 1988, l’efficacité de cette classe de médicaments a été largement démontrée et les IPP occupent aujourd’hui une place majeure dans le traitement de plusieurs pathologies liées à l’acidité gastrique. De par leur activité anti-sécrétoire gastrique, les IPP sont avant tout utilisés pour soigner le reflux gastro-œsophagien (RGO), compliqué ou non d’œsophagite. Leur prise permet l’atténuation, voire la disparition des symptômes et la cicatrisation d’éventuelles lésions de l’œsophage. Les IPP sont également indiqués dans la dyspepsie, dans la prise en charge de l’ulcère duodénal ou gastrique évolutif (cicatrisation et prévention des récidives) et favorisent l’action d’antibiotiques sensibles à l’acidité gastrique, notamment dans le traitement d’éradication de l’Helicobacter Pylori. Selon les dernières recommandations du groupe européen d’étude de l’Hélicobacter (Mastrisht IV), la prise d’IPP au long cours est d’ailleurs une indication à la recherche et au traitement de l’Hélicobacter Pylori car en cas de mise sous traitement prolongé par IPP, une accélération de l’extension de l’atrophie muqueuse fundique a été mise en

évidence, et l’éradication de l’Hélicobacter Pylori diminue le risque de survenue d’atrophie gastrique lors du suivi. Largement prescrits dans le traitement curatif et préventif des atteintes gastroduodénales dues à la prise d’antiinflammatoires non stéroïdiens (AINS) chez les patients à risque, ils représentent également le traitement de référence du syndrome de Zollinger-Ellison, maladie grave et rare, caractérisée par une hypersécrétion gastrique consécutive à une hypergastrinémie.

Mécanisme d’action Le fonctionnement des IPP consiste à inhiber le système métabolique producteur d’acidité dans l’estomac, la pompe à protons. Cette protéine transmembranaire est en effet chargée de déplacer les protons (ion H+) de l’extérieur de la cellule gastrique vers l’intérieur. Combinés aux ions chlore (CL-), les protons forment l’acide chlorhydrique (HCL) sécrété par les cellules de la paroi de l’estomac, et provoquent par conséquent une diminution du PH. Cette acidification dans l’estomac est essentielle à l’activation de certaines protéines, notamment protéolytiques, qui permet une bonne décomposition des aliments nécessaire à la digestion. Toutefois, si les muqueuses gastriques se trouvent endommagées, si le patient présente un RGO, ou s’il est sécrété à l’excès, la production d’acide gastrique doit être régulée. En inhibant la source même de l’acide, les IPP permettent d’en réduire efficacement la sécrétion dès leur absorption par l’intestin grêle.

Formes orales ou injectables Cinq molécules sont déjà sur le marché et se présentent le plus souvent sous

forme de comprimés ou de gélules. Des formes injectables existent pour les cas où la voie orale est impossible. Les paramètres pharmacocinétiques de l’oméprazole, le lansoprazole, le pantoprazole, le rabéprazole et l’ésoméprazole, sont similaires. La résorption intestinale des IPP s’effectue en 3 à 6 heures, l’élimination s’opère par voie urinaire et biliaire et la durée d’action peut dépasser les 24 heures. Par conséquent, le patient ne nécessite généralement qu’une seule prise par jour, de préférence le matin ou le soir, selon l’indication avant le repas.

Contrôle médical nécessaire Si certains IPP sont disponibles sans ordonnance, les spécialistes recommandent toutefois de les utiliser sous contrôle médical. Malgré l’innocuité des médicaments et la rareté des effets secondaires, ces traitements ne doivent pas être suivis sans précaution ni discernement. En réduisant considérablement la sécrétion d’acide gastrique, l’absorption du calcium par l’organisme diminue également ; le développement de bactéries intragastriques s’accroît et des troubles digestifs, tels que des épisodes de constipation ou de diarrhée, peuvent apparaître. La grossesse, l’allaitement, l’association avec l’atazanavir ou avec les topiques gastro-intestinaux, font partie des quelques contre-indications à l’utilisation des IPP. Toutefois, lorsque cela est nécessaire, les IPP peuvent être utilisés pendant la grossesse, mais toujours sous contrôle médical. L’avis et le suivi par un médecin doivent donc accompagner tout traitement, pour bénéficier de la puissante protection gastrique qu’offrent ces médicaments.


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TROUBLES FONCTIONNELS INTESTINAUX

VIGILANCE PENDANT LE RAMADAN LES TROUBLES FONCTIONNELS INTESTINAUX SONT À L’ORIGINE DE 30 À 50 % DES CONSULTATIONS EN GASTRO-ENTÉROLOGIE. DES RÈGLES HYGIÉNO-DIÉTÉTIQUES PERMETTENT, DANS CERTAINS CAS, DE RÉDUIRE LES SYMPTÔMES, D’OÙ L’INTÉRÊT DE RESTER VIGILANT PENDANT LE MOIS DE RAMADAN, PÉRIODE AU COURS DE LAQUELLE LES HABITUDES ALIMENTAIRES SONT MODIFIÉES. Avec la collaboration du Dr Mohamed AMINE, Spécialiste des maladies de l’appareil digestif, Casablanca.

considérée comme un symptôme de TFI. D’autres troubles sont parfois associés tels que des nausées, des maux de tête, une fatigue, des douleurs dorsales, pelviennes, des troubles du sommeil, une mauvaise haleine, des gaz malodorants. Le Syndrome de l’intestin irritable affecte la qualité de vie du patient et perturbe son sommeil, sa santé mentale, ses activités professionnelles, ses activités sexuelles, ses loisirs et son alimentation, ce qui va entraîner un véritable déséquilibre psychique.

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galement appelés colopathie fonctionnelle ou syndrome du côlon irritable, les troubles fonctionnels intestinaux (TFI) sont, par définition, un état de douleur et d’inconfort chronique de l’abdomen, qui dure plus d’un an, associé à des troubles du transit majorés lors des poussées douloureuses. Ces troubles fonctionnels intestinaux témoignent d’un dysfonctionnement des mécanismes normaux de régulation de la motricité et de la sensibilité gastro-intestinales. Les douleurs abdominales peuvent être diffuses ou localisées, sous forme de spasmes, de contractions, de sensations de brûlure… et d’intensité variable. Elles sont souvent soulagées par l’émission de gaz ou de selles. Le ballonnement, également soulagé par l’émission de gaz, est souvent ressenti en période postprandiale et le soir. Les troubles du transit intestinal consistent en une alternance de diarrhée et de constipation avec, parfois, présence de glaires dans les selles. Toutefois, la constipation ne peut être considérée comme un symptôme de TFI que si elle est accompagnée de diarrhée (considérée comme fausse diarrhée car elle signe, dans ce cas, un ralentissement du transit). En revanche, la diarrhée seule (sans constipation) diurne, matinale ou post-prandiale et impérieuse est

Diagnostic d’élimination Mais pour évoquer le diagnostic de TFI un interrogatoire précis doit porter sur les antécédents du malade à la recherche des critères de ROME II et s’accompagner d’un examen clinique complet, d’un examen des selles (coproculture et parasitologie), d’une coloscopie avec recherche de polypes et d’une écoute psychologique attentive du malade pour apprécier son vécu quotidien. Le praticien procède à un diagnostic d’élimination (toute cause organique du colon doit être recherchée avant de conclure à un TFI). La chronicité des symptômes, au moins trois mois, même non consécutifs, au cours d’une année, est un élément à considérer. En effet, les TFI évoluent de manière chronique par poussées qui peuvent être déclenchées par le stress ou des facteurs alimentaires. Pour ces raisons, les personnes qui souffrent de TFI sont plus sensibles aux modifications alimentaires et du rythme de vie liées à la période du Ramadan, avec un risque d’aggravation de la symptomatologie. Le respect des règles hygiéno-diététiques classiquement préconisées est indispensable. Les patients devront donc veiller à maintenir une activité physique régulière adaptée et à préserver la qualité du sommeil. Dans la mesure du possible, les repas devront être pris dans le calme,

à heures régulières et sans précipitation. Il est conseillé d’augmenter les apports en fibres alimentaires, de réduire la consommation de graisses, d’éviter les épices, le café et de boire régulièrement de l’eau après la rupture du jeûne. La gestion du stress est un autre élément à considérer de près d’autant que certaines situations (embouteillages spécifiques au Ramadan, par exemple) peuvent déclencher des épisodes de stress.

Traitement symptomatique Le traitement des TFI est principalement symptomatique et dépend donc des symptômes prédominants. La réassurance des patients est un objectif prioritaire qui contribue à l’amélioration des symptômes. Le patient souffrant d’un SII se plaint de tout et n’a « rien » sur le plan organique. Le praticien se trouve face à un dilemme car ce malade (cancérophobe) réclame beaucoup d’attention et d’écoute de la part du médecin. Il existe également des traitements médicamenteux qui permettent de soulager le patient selon l’intensité de ses symptômes. Les antispasmodiques neurotropes ou musculotropes agissent sur les douleurs abdominales et les ballonnements. Ils peuvent être associés à des pansements et adsorbants, selon les cas. Les laxatifs de lest ou osmotiques peuvent être utiles pour lutter contre la constipation. Cependant, ils ne seront prescrits qu’en association au respect des mesures hygiéno-diététiques. D’autres traitements, à l’heure actuelle à l’étude, permettront peut-être aux patients de bénéficier d’un meilleur confort de vie. Car si les TFI ne constituent pas une pathologie grave au pronostic sombre, ils sont, dans certains cas, invalidants et à l’origine d’une demande de soins importante qui passe par une prise en charge psychologique et un support médicamenteux.


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IND 08.06-11

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CARAVANE POUR LA SANTÉ MATERNELLE ET INFANTILE

L’ENGAGEMENT DE PHILIPS Pour la première fois au Maroc, le Road Show organisé à travers l’Afrique par l’entreprise Philips Electronics, a fait escale jeudi 31 mai à Casablanca, afin de réaffirmer son engagement pour la santé en Afrique. Du Caire au Cap, de la mi-mai à la mi-août, traversant 17 villes et 11 pays, cette troisième édition met l’accent sur la santé maternelle et infantile, conformément au quatrième et au cinquième objectifs du millénaire pour le développement (OMD) pour 2015, émis par les Nations Unies. « Selon l’Organisation mondiale de la santé, 8 millions d’enfants meurent chaque année en Afrique et 350 000 femmes décèdent suite à des complications de grossesse ou d’accouchement. Pourtant, quand la technologie est disponible, ces chiffres peuvent être améliorés », assure Peter Van de Ven, general manager de Philips Healthcare en Afrique. « Philips s’engage, au Maroc comme dans les 54 pays du marché africain, pour la réalisation de ces OMD, en coopérant avec les gouvernements et les parties prenantes, afin de comprendre et répondre aux besoins locaux, par des solutions adéquates. » L’important réseau de partenariats publics et privés représente en effet un socle,

permettant des projets à grande échelle dans différents pays. « Philips a notamment participé à la réhabilitation des services de radiologie du CHU de Rabat, en fournissant les équipements, la maintenance et un programme de formation », rappelle Peter Van de Ven. Ce dernier aspect désigne également un point essentiel de l’activité de Philips en Afrique. « La formation est la clef de voûte pour atteindre les objectifs du millénaire. Nous accordons une grande importance à la promotion du développement du personnel médical et paramédical », a-t-il insisté. Un dernier axe stratégique consiste à élargir et à mettre à disposition un portfolio de produits innovants et de haute qualité. Cette année, la caravane présente la gamme de solutions ultrasons d’imagerie ClearVue, et les moniteurs patients IntelliVue et leurs modules. Dans l’idée de promouvoir l’allaitement maternel, des produits de surveillance et d’alimentation Philip Avent ont aussi été introduits, accompagnés de formations à leur usage, proposées grâce aux divers partenariats (Planète Maman Bébé, Goutte de Lait…). L’initiative pour améliorer la nutrition infantile est appréciable car, au Maroc, seulement

Peter VAN DE VEN, general manager de Philips Healthcare en Afrique.

3 bébés de moins de 6 mois sur 10 sont exclusivement nourris au sein.

ENDOSCOPIE DIGESTIVE

DE NOUVELLES TECHNIQUES D’EXPLORATION DISPONIBLES Le Xe congrès de la Société marocaine d’endoscopie digestive (SMED) a été l’occasion d’évoquer les nouveautés en matière d’endoscopie digestive au Maroc. Les participants à cet événement scientifique ont pu ainsi découvrir des techniques innovantes d’exploration et de traitement endoscopique du système digestif, notamment l’endoscopie du diverticule de la bouche, de l’oesophage et l’entéroscopie. Cette dernière, qui permet d’explorer l’intestin grêle, peut être utilisée lorsque les techniques radiologiques classiques se révèlent insuffisantes.

Elle peut se dérouler soit par la voie haute, en introduisant l’endoscope par la bouche, soit par la voie basse, l’anus. Le choix de la voie dépend par ailleurs de la partie de l’intestin grêle à explorer. « Grâce à cette technique, les gastro-entérologues peuvent mieux explorer l’intestin grêle qui a toujours constitué « la partie obscure » du système digestif », explique le Pr Abdellah Essaid El Feydi, président de la SMED. Les participants à ce congrès, qui s’est tenu du 8 au 9 juin à Rabat, ont pu également assister à des actes endoscopiques diagnostiques et thérapeutiques retransmis en direct,

depuis le service de la Médecine « C » du CHU Ibn Sina de Rabat, et traiter de thèmes ayant trait à l’exploration et au traitement par endoscopie de certaines maladies digestives telles que les polypes du colon. A ce propos, le Pr Essaid a souligné l’importance de la prise en charge diagnostique et thérapeutique de ce type de lésion pour prévenir des complications. « Ces lésions bénignes du colon sont faciles à diagnostiquer et à traiter lors d’une coloscopie. Leur prise en charge rapide permet de prévenir le cancer du colon, souvent diagnostiqué à un stade avancé », a-t-il expliqué.


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FORMATION CONTINUE

LES TABLES RONDES DU G11 La formation continue est reconnue comme étant obligatoire à tout médecin engagé à actualiser ses connaissances afin de fournir les meilleurs soins possibles aux patients. Mais le terme d’obligation n’a rien d’impérieux lorsque formation rime avec plaisir et bonne humeur. L’association du G11 a trouvé la formule et organise deux fois par semaine (soit plus de 200 à ce jour) des séances de formation animées par des intervenants qualifiés autour de divers thèmes recouvrant toutes les spécialités médicales. L’assistance, composée de 22 membres fixes, dont 11 siégeant au bureau, se réunit ainsi depuis 2008 et ses activités, sous couvert d’une constante modestie, sont néanmoins reconnues par la faculté de médecine de Casablanca (FMC), et primordialement par le professeur El Houssaine Louadi, ex doyen de la FMC et ministre de la Santé actuel, et approuvées par la suite par les Nations Unies. Le secret d’une telle assiduité réside dans un alliage d’éléments voués à joindre l’utile à l’agréable. La maison mère du G11, cadre de ces originales tables rondes, n’est déjà pas dépourvue de charme, et l’accueil y est particulièrement

chaleureux. Les interventions présentent une haute qualité d’enseignement et un contenu d’un intérêt sans cesse renouvelé. Si les spécialités majeures, telles que la cardiologie, la diabétologie ou la pédiatrie, y sont souvent étudiées, les spécialités moins courantes -urgentologie, nutrition, infectiologie, médecine physique- ne sont pas laissées pour compte. Par ailleurs, chaque séance de formation est filmée et conservée au sein d’une importante médiathèque, riche mémoire de l’association. Comme récompense aux séances de travail, chaque table ronde est close par un dîner répondant à la tradition culinaire marocaine. Toutefois, le lien qui a maintenu et maintient encore la régularité de ces réunions, leur qualité et leur originalité, c’est avant tout un lien humain, une relation d’amitié profonde et de complicité solide entre les différents membres, mais aussi le partage d’un même souci pour le patient et d’une même conscience professionnelle et morale. Un modèle associatif à saluer et dont la communauté médicale peut s’inspirer, à l’heure où le ministère de la Santé souhaite donner toute son importance à la formation médicale continue.

ASSISES NATIONALES DE BIOLOGIE MÉDICALE

LE DIALOGUE EST OUVERT Le débat collectif autour des enjeux et perspectives de la biologie médicale, organisé à l’initiative du Conseil des pharmaciens biologistes et réunissant les départements et instances concernés à Rabat les 15 et 16 juin derniers, a ouvert le dialogue et la réflexion commune indispensable à la consolidation de la profession au sein du système de santé marocain. Sous forme d’ateliers, les travaux de ces premières assises biomédicales ont cerné les principaux défis à relever et proposé trois axes de recommandations au terme de la manifestation. En premier lieu, les participants ont pointé « la répartition géographique déséquilibrée » et « le manque de coordination entre les

secteurs public et privé ». Le cadre juridique a également fait l’objet de discussions et de suggestions lors du deuxième atelier, « pour l’évaluation des textes, leur adaptation, le comblement des vides juridiques, l’effectivité des dispositions » et la modernisation globale du cadre de la profession et de la pratique. Enfin, les débats ont mis en lumière la nécessité de créer « une instance unifiée des biologistes médicaux, dépassant l’actuelle dispersion ordinale et déontologique afin d’aboutir à une convergence totale ». La première pierre est donc posée, mais la concertation et la réflexion entamées lors de ces journées doivent désormais se maintenir, afin d’aboutir à une application concrète de ces recommandations.

XIXe JOURNÉES NATIONALES DE L’AMCAR

UNE RÉUSSITE SCIENTIFIQUE ET ORGANISATIONNELLE Les XIXe Journées nationales de l’Association marocaine de cardiologie (AMCAR), organisées à Agadir du 14 au 17 juin derniers, ont offert aux 333 inscrits un tour d’horizon de l’ensemble de la cardiologie. « Les thèmes étaient variés, de la cardiopathie ischémique à l’éthique médicale, et les salles n’ont pas désempli. Nous avons traité de toute la cardiologie, qu’elle soit interventionnelle, médicale ou chirurgicale », rapporte le Dr Soumaia Bensafiddine, présidente de l’AMCAR. Au cours de la manifestation, les participants ont pu apprécier des ateliers pratiques de qualité, autour de l’échodoppler cardiaque, l’échovasculaire, les cardiopathies congénitales et la MAPA. « De nombreux jeunes résidents ont également présenté leurs travaux et ont révélé une véritable excellence scientifique », ajoute le Dr Bensafiddine. Parmi une sélection de 68 communications affichées, 3 ont d’ailleurs été primées. « Mais nous devons aussi saluer la présence de sommités nationales et internationales, le soutien des sponsors, le travail de l’agence organisatrice et de l’hôtel, car tous ont été à la hauteur, et ce sont des détails qui ont contribué à faire de ces journées une réussite tant scientifique qu’organisationnelle », explique la présidente. L’événement a également accueilli l’intervention du Pr Halima Benjelloun, présidente de la Société marocaine de cardiologie (SMC), qui a profité de la présence de nombreux confrères pour lancer le projet d’un registre national des maladies cardiovasculaires. « Ce projet, qui intéresse tous les cardiologues, nécessitera leur participation et leur aide », souligne le Dr Bensafiddine. Les journées se sont clôturées par l’annonce de la XXe édition, prévue à Agadir du 30 mai au 2 juin 2013. L’AMCAR organise d’ici là des assises mensuelles, dont les prochaines se tiendront le 26 juillet à Casablanca autour du thème « Cœur et dépression », un atelier échocardiographie et échodoppler vasculaire au nombre de places limité, à Marrakech, les 2 et 3 novembre, ainsi qu’une manifestation sur l’échodoppler des cardiopathies congénitales, à Mazagan, fin novembre.


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LUTTE ANTI-VIH

UN JEU POUR SENSIBILISER

Zakaria FAHIM, Président du CJD International.

Le Centre des jeunes dirigeants international (CJD International) a présenté le 22 juin dernier à Casablanca un Serious Game sur le VIH destiné à sensibiliser les salariés et les dirigeants des très petites entreprises (TPE) et des petites et moyennes entreprises (PME) africaines sur le danger de ce virus. Développé par l’entreprise française Qoveo, ce jeu multiplateformes se veut aussi un outil ludique et pédagogique visant à combattre les clichés et les idées reçues qui subsistent sur le VIH dans le monde de l’entreprise. « A travers ce jeu, nous ambitionnons de lutter contre la stigmatisation des séropositifs et contre les idées reçues sur le VIH au sein des TPE et PME, qui représentent la grande majorité des entreprises en Afrique »,

explique Zakaria Fahim, président du CJD International. « Protéger ses employés contre le sida permet par ailleurs d’améliorer la productivité de son entreprise, en évitant l’absentéisme lié aux complications de cette pathologie », a-t-il ajouté. L’action de ce jeu se déroule dans une ville imaginaire nommée Kuzaliwa sur laquelle s’est abattu le fléau du sida. Le joueur endosse le rôle d’un rescapé qui effectue un voyage dans le passé à la recherche de solutions qui permettraient de protéger la population de cette pathologie. Ce Serious Game est disponible gratuitement sur Internet et pourra être bientôt téléchargé sur les smartphones et les tablettes depuis l’adresse suivante : http://preventionvih.qoveo.com/.

SURDITÉ PROFONDE DES ENFANTS

DU NOUVEAU EN MATIÈRE DE DÉPISTAGE « Le recours à la génétique dans l’établissement d’un bilan de la surdité est une technique innovante qui permet aujourd’hui d’établir un diagnostic plus précis des maladies héréditaires et d’éviter des cas familiaux de surdité », explique le Pr Mustapha Detsouli, président de l’Association marocaine d’ORL pédiatrique. Pour l’association, organisatrice du 1er Symposium international sur la

surdité des enfants, tenu du 15 au 16 juin à Marrakech, il était important de partager, avec tous les confrères présents lors de l’événement, les nouveautés proposées en matière de prise en charge des enfants souffrant de surdités profondes. En effet, « au Maroc, la prise en charge des surdités profondes des enfants est confrontée à plusieurs difficultés, notamment le retard du diagnostic par défaut

de dépistage et de sensibilisation de la population, le coût élevé des prothèses et des implants et le manque de compétences spécialisées en orthophonie des enfants », précise le spécialiste en ORL. D’où l’importance d’élaborer un plan national de prise en charge de la surdité et de mettre en place un programme de dépistage systématique à la naissance, comme le sollicite le Pr Detsouli.

SPONDYLARTHRITE

UNE JOURNÉE DE SENSIBILISATION À FÈS Les services de Rhumatologie et de Médecine Physique et de Réadaptation du CHU Hassan II de Fès, en collaboration avec l’association « BALSAM » pour la lutte contre le rhumatisme, ont organisé le 3 juin dernier à Fès la première journée inter-régionale d’information et d’éducation sur la spondylarthrite. Ce rhumatisme inflammatoire chronique touche essentiellement la colonne

vertébrale et peut entraîner des arthrites et des inflammations des tendons et/ou des ligaments. Il peut également avoir une incidence sur différents organes de l’appareil locomoteur comme l’œil, le poumon et le cœur. Le sujet jeune de sexe masculin est le plus touché par cette pathologie, qui se manifeste par des douleurs articulaires et une raideur avec perte de la mobilité. Grâce aux conférences, animées par des

rhumatologues et des spécialistes en médecine physique et de réadaptation, les patients atteints de spondylarthrite qui ont assisté à cette journée ont pu découvrir les méthodes de diagnostic et les traitements médicamenteux de cette pathologie. Ils ont en outre été sensibilisés sur l’importance de la médecine physique et de réadaptation dans la prise en charge de la spondylarthrite.


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Actu produits 700 MG NOUVEAU PACKAGING

Les laboratoires Sothema ont le plaisir de vous informer que la spécialité 700 mg est désormais disponible sur le marché avec un nouveau packaging en boîtes de 30 et 100 comprimés. 700 mg dont le principe actif est la Metformine embonate est un antidiabétique qui est indiqué en cas de : ■ Diabète non acidocétosique, non insulinodépendant de l’adulte (diabète de type II), en particulier avec surcharge pondérale, lorsque le régime prescrit n’est pas suffisant pour rétablir à lui seul l’équilibre glycémique. ■ Diabète insulinotraité en complément de l’insulinothérapie : - dans le diabète de type I (DID) ; - dans le diabète de type II, en particulier en cas de surcharge pondérale importante associée à une résistance secondaire à l’action de l’insuline. Doté d’une efficacité démontrée et d’un bon profil de tolérance, ce médicament est efficace à la dose usuelle de 3 comprimés par jour en 3 prises, matin, midi et soir, administrés au cours ou à la fin des repas. Au bout de 10 à 15 jours, la posologie sera adaptée en fonction des résultats biologiques.

TETRALYSAL

NO-DOL FEN

■ Laboratoires : GALDERMA ■ Indications : Acné inflammatoire sévère et moyenne, composante des acnés mixtes. ■ Présentation : Boîte de 300 mg / 16 gélules PPM 69,00 dhs

■ Laboratoires : SANOFI ■ Indications : Traitement symptomatique des affections douloureuses d’intensités légère à modérée et/ou des états fébriles. ■ Présentation : Boîte de 200 mg / 30 comprimés pelliculés PPM 23,50 dhs

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FONDAMENTAUX

IMPLANTS INTRAOCULAIRES

VERS L’UTILISATION DE BIOMATÉRIAUX PLUS SOUPLES ET PLIABLES CARACTÉRISÉS PAR UNE GRANDE DIVERSITÉ ET DESTINÉS À UN ORGANE TRÈS SENSIBLE, LES IMPLANTS INTRAOCULAIRES ONT CONNU UNE GRANDE ÉVOLUTION, PARTICULIÈREMENT PAR LES BIOMATÉRIAUX UTILISÉS. MIEUX LES CONNAÎTRE PERMETTRA AU PHARMACIEN DE MIEUX LES GÉRER TANT AU NIVEAU DE L’APPROVISIONNEMENT QU’AU NIVEAU DE LA DISPENSATION, AFIN DE GARANTIR UN MAXIMUM D’EFFICACITÉ ET DE SÉCURITÉ POUR LE PATIENT ET POUR LE MÉDECIN. Par Y. TADLAOUI1.2, A. BENNANA1.2, I. ZAKARIYA1, A. OUSAID2, J. ELHARTI2, A. BENMOUSSA2, J. LAMSAOURI2, J TAOUFIK2. 1- Pôle pharmacie de l’Hôpital Militaire d’Instruction Mohammed V Rabat 2- Laboratoire de Chimie Thérapeutique, de Pharmacie Clinique et Hospitalière, Faculté de Médecine et de Pharmacie. Université Mohammed V Soussi, Rabat

L

es implants intraoculaires appartiennent, selon la directive européenne 93/42/CEE 1994, à la classe II b des dispositifs médicaux (dispositifs médicaux invasifs stériles utilisés à long terme -durée supérieure à 30 jours), et selon la classification marocaine de la circulaire n° 7 du 19 février 1997, à la catégorie des matériaux médicochirurgicaux, d’abord chirurgicale.

Des matériaux rigides aux matériaux souples Le PMMA (poly-méthyl-méthacrcytate) a été le premier matériau historiquement utilisé, dès 1949, par Harold Ridley pour la fabrication d’implants intraoculaires. Ce matériau, rigide à la température ambiante, appartient à la famille des polymères acrylique[1,2]. La chaîne carbonée de base est l’acrylate avec deux parties variables A et R qui conditionnent en grande partie les propriétés physico-chimiques des polymères obtenus[1,2]. Le méthacrylate est obtenu en remplaçant sur le squelette une molécule d’hydrogène par un groupe méthyl en position A, transformant ainsi l’acrylate en méthacrylate.

Le PMMA est un polymère dans lequel hydrophiles ou hydrophobes[1,2]. un groupe méthyl est rajouté sur le mé- Le squelette de l’élastomère de silicone thacrylate en position R[1,2]. est constitué d’une alternance d’atomes Le matériau obtenu est hydrophobe et de silice et d’oxygène appelée siloxane, sur rigide à la température ambiante. Sa laquelle des radicaux organiques peuvent température de transition vitreuse (c’est- être placés. En fonction du degré de polyà-dire la température mérisation des chaînes à laquelle un matériau de polysiloxane, on peut passe de l’état rigide à obtenir des huiles de l’état souple) est de 100° silicone ou des élastoAvec l’essor Celsius[1,2]. mères[4]. des nouvelles Avec l’essor des nouvelles Le poly (diméthyl sitechniques chirurgicales, loxane) (PDMS), matechniques telles la phaco-émulsitériau le plus ancien, chirurgicales, les fication par micro-incicomporte deux groupes implants souples sion, les implants souples méthyl placés sur chaque en acrylique se en acrylique se sont atome de silice[4]. sont substitués substitués aux implants Afin d’accroître l’indice aux implants classiques rigides en de réfraction, et donc polyméthylmétacrylique diminuer l’épaisseur des rigides. [10,11]. optiques, d’autres élasLes principaux matétomères ont été élaboriaux souples sont des dérivés acryliques rés, remplaçant certains groupes méthyl ou des copolymères de silicone. par des groupes phényl, aboutissant au Les silicones poly (diméthyl 0-diphényl siloxane) Les implants souples en silicone ont été (PDMDPS). Globalement, plus le ratio les premiers à être utilisés sur une grande phényl/méthyl est élevé, plus l’indice de échelle. Ils sont actuellement supplantés réfraction l’est également[4]. par les dérivés acryliques, qu’ils soient Les élastomères de silicone sont les seuls

‫٭‬

ID • Q Q E F •C 2 ▪ ▪ 3 4 q


ne gè mo l e ho é a b ion g r lut t a So G o û

Mutesa

®FONDAMENTAUX

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STOP

Posologie :

Soulagement immédiat de la douleur gastrique et du pyrosis (RGO‫)٭‬

2 cuillères à café par pr prise, au moment des douleurs il est habituellement inutile de dépasser 6 prises par jour.

‫٭‬Reflux gastro-œsophagien

IDENTIFICATION DU MEDICAMENT • Composition qualitative et quantitative:Pour 100 g de suspension buvable : - GEL D’ALUMINE Quantité correspondante en OXYDE D’ALUMINIUM…………………………………..…3,8g - OXYDE DE MAGNESIUM LEGER Quantité correspondante en OXYDE DE MAGNESIUM………………………………...1.35g - OXETACAINE ……………………………..…………………………………………......0.187g - Excipient :………………………..………………………………………………....... q.s.q 100g Excipients à effet notoire : Acide benzoïque, glycérol, alcool éthylique. Forme pharmaceutique et contenance :Suspension buvable, flacon de 200 ml. •Classe pharmaco-thérapeutique: ANTI-ACIDE associé à un anesthésique de contact (A : appareil digestif et métabolisme) 2- INDICATIONS THERAPEUTIQUES ▪ Traitement symptomatique des gastralgies dûes à l’acidité gastrique, notamment dans : - les maladies ulcéreuses. - les hernies hiatales. - le reflux gastro-oesophagien. - les gastrites et gastro duodénites. - les dyspepsies accompagnant les troubles fonctionnels intestinaux, et le pyrosis. ▪ Traitement symptomatique des intoxications accidentelles dues aux produits acides ou corrosifs. 3- CONTRE INDICATIONS •Ce médicament ne doit pas être utilisé dans les cas suivants : - Insuffisance rénale grave, - Antécédent d’allergie à l’un des constituants. 4-INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :▪ Ce médicament ne doit généralement pas être utilisé en association avec les quinidiniques.▪ Les antiacides peuvent diminuer l’effet de nombreux médicaments. Par précaution, il convient d’espacer les prises de 2 heures

entre l’antiacide et un autre médicament. 5-GROSSESSE ET ALLAITEMENT :Aucun® effet néfaste n’a été rapporté après de nombreuses années d’utilisation avec ce produit au cours de la grossesse. En conséquence, MUTESA peut, dans les conditions normales d’utilisation, être prescrit au cours des deux derniers trimestres de la grossesse. Par mesure de précaution, éviter son utilisation au cours du premier trimestre de la grossesse et pendant l’allaitement.D’une façon générale, il convient, au cours de la grossesse et de l’allaitement, de toujours demander l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien avant d’utiliser un médicament. 6- COMMENT UTILISER CE MEDICAMENT ? - Voie orale. - Agiter le flacon avant chaque utilisation ▪ Posologie : Deux cuillères à café par prise, au moment des douleurs. Après absorption de MUTESA®, avaler rapidement un verre d’eau afin d’éviter l’anesthésie des muqueuses buccales et de la glotte. Ne pas dépasser 6 prises par jour. 7- EFFETS NON SOUHAITES ET GENANTS Comme tout produit actif, ce médicament peut, chez certaines personnes, entraîner des effets plus ou moins gênants : • Risque de diminution du taux de phosphore dans le sang, en cas d’utilisation prolongée, • Possibilité d’allergie. 8- CONSERVATION :Ne pas dépasser la date limite d’utilisation figurant sur le conditionnement extérieur. 9- CONDITIONS DE DELIVRANCE Ce médicament est inscrit en liste II.

SYNTHEMEDIC


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FONDAMENTAUX

matériaux véritablement hydrophobes avec une teneur en eau égale à zéro. La température de transition vitreuse des silicones est très basse : inférieure à -100°C. Le matériau est donc souple à la température ambiante[1.4]. Les dérivés acryliques Ces matériaux dérivent tous de l’acrylate. Les différents radicaux qui y sont fixés confèrent alors aux biomatériaux générés des propriétés physiques et chimiques différentes. Par exemple, on obtient un matériau acrylique hydrophile pliable à température ambiante tel que le polyHEMA ou PHEMA en plaçant en position adéquate un groupement méthyl et un groupement hydroxyéthyl sur la chaîne acrylate[1,4]. À l’inverse, en fixant un groupement phényléthyl sur l’acrylate, on obtient un acrylique hydrophobe souple[1,4]. La température de transition vitreuse des implants acryliques souples est comprise entre celle du silicone et celle du PMMA.

laires) à laquelle se réfèrent tous les fabricants de lentilles. Parmi les critères de biocompatibilité à considérer figurent le respect de la barrière hémato-oculaire et le métabolisme de la cornée et du cristallin, l’inertie sur le plan biologique, l’absence de risque d’adhésivité cellulaire, les qualités de surface, les qualités optiques (aussi parfaites que possible), et l’absence de réaction inflammatoire ou cellulaire in situ. [2,4] Les critères physiques incluent la résistance à la traction, la stabilité dimensionnelle, la pliabilité, la résistance aux déchirures et la résistance à la stérilisation (oxyde d’éthylène ou autoclave). [2,4] Enfin, les implants doivent présenter des propriétés optiques de transparence, de résolution optique, une absence de coloration dans le temps et filtrer les ultraviolets [2,4], ainsi que des propriétés chimiques relatives à l’absence de relargage, et à la stabilité dans le temps (absence de dégradation). [2,4]

La biocompatibilité intraoculaire

Quel implant et pour quelle indication ?

La biocompatibilité des implants intraoculaires est aujourd’hui définie par une série de normes ISO, portant sur les biomatériaux en général, et par une norme spécifique (ISO/FDIS 11979-5- Implants ophtalmiques –Lentilles intraocu-

Un implant intraoculaire, appelé aussi lentille intraoculaire, est une lentille prévue pour être placée à l’intérieur de l’œil. Son site d’implantation peut être en avant de l’iris, on parle d’implant de la chambre antérieure ou à l’arrière de

l’iris, dans l’espace qui entoure le cristallin (limité par l’iris et le corps ciliaire). C’est l’implant de la chambre postérieure [3,8]. Le matériau utilisé permet de différencier les implants rigides (non pliables, donc non injectables) des implants souples (pliables donc injectables via une cartouche d’injection ultrafine). Les implants sont composés d’une optique centrale responsable de la vision et des haptiques permettant le maintien. Les optiques et les haptiques diffèrent par les matériaux utilisés ainsi que leurs formes. On parle d’implant pour œil aphaque pour designer l’œil qui a perdu son cristallin et pour l’œil phaque qui préserve toujours son cristallin. Les implants pour œil aphaque Tableau (1) Utilisés pour le traitement de la cataracte : opacification totale ou partielle du cristallin avec comme symptômes une baisse d’acuité visuelle progressive (voile, brouillard), éblouissement et diplopie monoculaire[8]. Le traitement de la cataracte est uniquement chirurgical et consiste soit en [8,9] l’extraction intra-capsulaire (extraction du cristallin dans sa totalité), soit en l’extraction extra-capsulaire également appelée phacoémulsification (la capsule postérieure est conservée).

CARACTÉRISTIQUES DES IMPLANTS POUR ŒIL APHAQUE

TABLEAU (1)

Lieu d’implantation

Chambre antérieure (représente <1% des implants posés)

Chambre postérieure (dans le sac capsulaire ou éventuellement dans le sulcus lorsqu’il a été nécessaire de retirer le sac capsulaire)

Matériau

PMMA (polyméthyle méthacrylate)

Silicone

Souple/ Rigide et forme

Rigide et monobloc (tout l’implant est constitué d’une seule pièce de PMMA).

Souple et monobloc ou 3 pièces (haptiques en PMMA ou polypropylène).

Taille de l’incision

Mini-incision : 7 à 10 mm nécessité de réaliser des points de suture avec fil en Nylon 10/0, augmentant ainsi la déformation cornéenne, et donc l’astigmatisme post-opératoire.

Micro-incision : 2,8 à 2,2 mm en routine et jusqu’à 1,4 mm en expérimentation: suture inutile (éventuellement un seul point si risque de fuite d’humeur aqueuse), meilleure étanchéité et solidité, moins d’astigmatisme postopératoire, moindre risque infectieux.

Possibilité de filtre de lumière bleue * Non

Oui

Acrylique hydrophile

Oui

Acrylique hydrophobe

Oui

* La lumière bleue fait partie des courtes longueurs d’onde entre 400 et 500 nm et peut provoquer des dommages photochimiques sur la rétine en cas d’exposition prolongée [7]. L’œil possède des filtres naturels qui stoppent une partie des rayons lumineux de la lumière bleue. Au cours de la vie, un pigment jaune se développe dans le cristallin. Ce pigment filtre naturellement la lumière bleue et influence également la vision colorée. C’est pourquoi, après une ablation du cristallin, l’œil va percevoir les images colorées avec une teinte virant vers le bleu. De plus, cette ablation supprime aussi le filtre naturel protecteur de la rétine. Seul un implant jaune, filtrant la lumière bleue, permet de restituer une protection efficace [2.7].

P d je A IP u re n -T g tr H p sa e E to q a e d d p


FONDAMENTAUX

PROGAST

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Oméprazole 20 mg

PROGAST® (oméprazole) est un inhibiteur spécifique de la pompe à protons H+ K+ ATPase de la cellule pariétale gastrique. Grâce a son mécanisme d’action (action au niveau de la phase terminale de sécrétion): PROGAST® diminue la sécrétion d’acide, quelleque soit la nature de la stimulation. La prise quotidienne unique de 20 mg de PROGAST® provoque une inhibition rapide et efficace de la sécrétion acide gastrique. PR

PROGAST® procure une diminution maintenue moyenne d’environ 80% dés les premières 24 heures.

O G A

S

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®

Principales indications : - Œsophagite par RGO. - Ulcère duodénal. - Ulcère gastrique. - Prévention et traitement des lésions gastroduodénales induites par les AINS.

boîte de 7 gélules

boîte de

14 gélules

PROGAST 20mg gélules, Oméprazole composition : chaque gélule contient : Oméprazole (DCI)….. 20 mg. Excipient : saccharose, amidon de maïs, mannitol, carboxyméthylamidon de sodium, laurylsulfate de sodium, povidone, hypromellose, phtalate d’hypromellose, huile de soja partiellement hydrogénée, talc q.s .p. La gélule est constituée de : gélatine, oxyde de fer rouge/ jeune /noir (E-172), dioxyde de titane (E- 171). FORMES PHARMACEUTIQUES ET PRESENTATIONS : microgranules en gélule, chaque étui contient un flacon de 7, 14 ou 28 gélules. Activités : Oméprazole agit par inhibition de la pompe à protons de la cellule pariétal gastrique, réduisant ainsi la quantité d’acide produite par l’estomac. TITULAIRE : laboratoires IPHARMA, km 4, ancienne route de l’aviation Tanger, Maroc. INDICATIONS : adulte : - En association à une bithérapie antibiotique, éradication de Helicobacter pylori en cas de maladie ulcéreuse gastroduodénale. - Ulcère duodénal évolutif. - Ulcère gastrique évolutif, - Œsophagite érosive, ou ulcérative symptomatique par reflux gastro-œsophagien. –traitement symptomatique du reflux gastro-œsophagien associé ou non à une œsophagite, en cas de résistance à la posologie de 10 mg d’oméprazole par jour.- Traitement d’entretien des ulcères duodénaux chez les patients non infectés par Helicobacter pylori ou chez qui l’éradication n’a pas été possible. – traitement d’entretien des œsophagites par reflux gastro-œsophagien.- Syndrome de Zollinger-Ellison. -Traitement des lésions gastroduodénales induites par les anti-inflammatoires non stéroïdiens lorsque la poursuite des anti-inflammatoires est indispensable. – traitement préventif des lésions gastroduodénales induites par les anti-inflammatoires non stéroïdiens chez les patients à risque (notamment âge supérieur à 65 ans, antécédents d'ulcère gastroduodénal) pour lesquels un traitement anti-inflammatoire est indispensable. Enfants à partir d’un an: - Œsophagite érosive ou ulcérative symptomatique par reflux gastro-œsophagien. CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité à l’oméprazole ou à tout autre composant du médicament. PRECAUTIONS D’EMPLOI : ce médicament vous a été prescrit pour un traitement précis. Il ne faut pas ni le prendre pour un autre traitement sans avis médical, ni le conseiller à d’autres personnes même en cas de symptômes similaires. LISTE DES EXCIPIENTS A EFFET NOTOIRE : saccharose, mannitol, huile de soja partiellement hydrogènée. MISE EN GARDE : grossesse et allaitement : L’usage de ce médicament chez la femme enceinte ou allaitante ne doit être envisagé que si son administration est jugée indispensable et après avis de votre médecin. Sujets âgés : Les indications et les posologies sont les mêmes que celles recommandées chez l’adulte. Enfants : les données sur l’expérience de l’usage de ce médicament chez l’enfant sont très reduites. INTERACTIONS : Avant de commencer le traitement, signaler à votre médecin la prise de tout autre médicament. - L’administration de l’oméprazole peut influencer l’effet de certains médicaments tels que Diazépam, Warfarine, ou phénytoine, raison pour laquelle il peut s’avérer nécessaire que votre médecin réduise la posologie. – la prise d’anti-acides est possible pendant le traitement. - Le traitement n’est pas affecté par l’administration conjointe avec des anti-inflammatoires, des aliments ou d’autres médicaments. POSOLOGIES USUELLES, VOIE ET MODE D’ADMINISTRATION : Ce médicament doit se prendre de préférence le matin en avalant les gélules en entier ou avec un peu de liquide. Toutefois, les patients qui présentent des difficultés de déglutition peuvent ingérer le contenu des gélules ou le mettre en suspension dans un liquide tel que jus de fruits, yaourt, ou lait caillé (la suspension devra être prise avant 30 min). - Ulcère duodénal, ulcère gastrique, œsophagite par reflux : en fonction de la gravité de l’ulcère ou de l’inflammation, la dose recommandée est de 20- 40 mg (1-2 gélules) par jour pendant 2 à 8 semaines. En traitement d’entretien de l’ulcère duodénal ou de l’œsophagite par reflux, la dose est de 20 mg par jour pendant 6 à 12 mois. - Reflux gastro-œsophagien symptomatique : la dose conseillée est de 20 mg (1 gélule) une fois par jour. - Ulcères gastriques, duodénaux ou lésions gastro- duodénales

boîte de

28 gélules

associées à un traitement anti-inflammatoires non stéroïdien (AINS) : la dose recommandée est de 20 mg ( 1 gélule) 1 fois par jour, pendant 4 - 8 semaines. – syndrome de Zollinger-Ellison : la dose initiale recommandée est de 60 mg (3 gélules) par jour. Le médecin adaptera la dose selon les besoins et établira la durée du traitement. L’administration d’une dose dépassant 80 mg (4 gélules) doit se faire en 2 prises par jour. - Ulcère duodénal et/ou gastrique associé à Helicobacter pylori : la dose habituelle est de 40 mg (2 gélules) une fois par jour, ou de 20 mg ( 1 gélule) 2 fois par jour à prendre en même temps que les antibiotiques suivants : Oméprazole plus 2 antibiotiques : Oméprazole plus amoxicilline et clarithromycine, les deux, 2 fois par jour pendant une semaine, ou bien, oméprazole plus clarithromycine et métronidazole ( ou tinidazole) les deux 2 fois par jour pendant une semaine, ou bien, oméprazole plus amoxicilline et métronidazole, les deux, 3 fois par jour, pendant une semaine. Oméprazole plus 1 antibiotiques : 40-80 mg d’Oméprazole (2-4 gélules) par jour plus amoxicilline deux fois par jour, durant deux semaines. Ou bien, 40 mg d’Oméprazole (2 gélules) par jour, plus clarithromycine 3 fois par jour pendant deux semaines. Dans le cas où les symptômes persistent après la fin du traitement, le médecin devra évaluer la nécessité de répéter ou de changer celui-ci. Enfants : 1 mg/kg/jour. Sujets âgés : L’ajustement de la dose n’est pas nécessaire. Altération de la fonction rénale : L’ajustement de la posologie en cas d’altération de la fonction rénale n’est pas nécessaire. Altération de la fonction hépatique : Une dose de 10 à 20 mg par jour est généralement suffisante du fait de l’augmentation de la bio-disponibilité et de la demi-vie plasmatique de l’oméprazole. Effets indésirables : L’Oméprazole est généralement bien toléré. Les effets indésirables sont généralement bénins et disparaissent à l’arrêt du traitement. Les effets indésirables suivants ont été enregistrés bien qu’aucune relation de cause à effet n’ait été établie : Maux de tête, diarrhée, constipation, douleur abdominale, nausées/vomissements et flatulence. Rarement ont été observés les cas suivants : Eruptions cutanées, démangeaisons, urticaire, sensation d’étouffement/fourmillement/engourdissement, malaises, insomnie, somnolence, vertige et malaise général. Des cas isolés de ‫ﺍﻠﻤﺨﺗﺑﺮﺍﺖ‬ photosensibilité, alopécie, faiblesse musculaire, douleur des articulations, confusion, agitation, dépression et hallucinations .‫ﻢ‬.‫ﺵ‬ ‫ﺍﻠﺼﻳﺪﻠﻴﺔ‬ (principalement chez les patients gravement malades), sécheresse buccale, inflammation buccale, infections fongiques gastro-intestinales, difficulté d’orientation/confusion/chute de conscience chez les patients souffrant de maladies hépatiques préexistantes, inflammation hépatique avec ou sans ictère, insuffisance hépatique, gynécomastie, troubles hématologiques (leucopénie, thrombocytopénie, agranulocytose et pancytopénie), gonflement, fièvre, sensation de malaise générale, oppression Laboratoires pharmaceutiques thoracique, inflammation rénale, augmentation de la sudation, trouble de la vision, altération du goût. SIGNALEZ A VOTRE KM 4, ANCIENNE ROUTE DE L’AVIATION, TANGER, MAROC. MEDECIN OU A VOTRE PHARMACIEN L’APPARITION DE TOUT EFFET NON SOUHAITE ET GENANT QUI NE FIGURE PAS SUR CETTE LISTE. CONSERVATION : Maintenir le produit dans son flacon d’origine soigneusement fermé. Ne pas dépasser la date limite d’utilisation indiquée en clair sur l’étui.Les médicaments doivent être maintenus hors de portée des enfants.

PHARMA


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FONDAMENTAUX

CARACTÉRISTIQUES DES IMPLANTS POUR ŒIL PHAQUE Implants clippés à l’iris

Implants à appui irido-cornéen

Implants de chambre antérieure avec deux hépatiques dessinées en pinces de crabe, pinçant l’iris

Les implants pour œil aphaque peuvent entraîner des complications dont, parmi les plus fréquentes, il est utile de citer l’inflammation de l’œil, l’infection (endophtalmie), l’oedème de la cornée, qui disparaît généralement assez vite, le décollement de la rétine, l’augmentation de la pression intraoculaire, le déplacement du cristallin artificiel, la chute partielle de la paupière supérieure, la perception de mouches volantes, une vision dédoublée, une brûlure rétinienne par l’éclairage au microscope opératoire, une sensibilité accrue à la lumière, des halos colorés durant la nuit et une hémorragie locale. [1,8,3] Implants pour œil phaque[2,4]Tableau (2) Les implants pour l’œil phaque (qui

Implants de chambre antérieure avec appui sur l’angle irido-cornéen Implants rigides (anses en Z) ou souples

TABLEAU (2)

Implants pré-cristalliniens Implants de chambre postérieure Insertion entre l’iris et le cristallin

garde son cristallin) sont utilisés lors des myopies fortes, supérieures à -10 dioptries donc supérieures aux possibilités du LASIK, d’une hypermétropie supérieure à +6 dioptries, pour des patients possédant une cornée trop mince pour envisager un traitement par laser. De nouveaux types d’implantsTableau (3) sont également proposés sur le marché comme les implants à surface asphérique, les implants multifocaux, les implants accommodatifs et les implants toriques. [2,5.6] Les implants intraoculaires présentent donc une grande diversité. Ils diffèrent par leur site d’implantation (chambre

antérieure, chambre postérieure, chambre pré-cristalline), la nature du biomatériau utilisé, leur forme et leur utilisation pour un œil phaque ou aphaque. Les biomatériaux ont évolué parallèlement au développement de nouvelles techniques chirurgicales, des implants rigides en PMMA aux implants acryliques souples pré-rechargés, permettant de réduire l’incision et de bénéficier des avantages de la phacoémulsification par micro-incision. Des implants particuliers ont été également développés (implant à filtre de lumière bleue, implant à surface asphérique, implants multifocaux…).

CARACTÉRISTIQUES DES NOUVEAUX IMPLANTS

TABLEAU (3)

Implants à surface asphérique

Indication : cataracte associée à une aberration sphérique. Principe : géométrie particulière de l’implant (moindre courbure périphérique) qui réduit théoriquement l’aberration sphérique. Objectifs : amélioration de la vision nocturne et de la sensibilité aux contrastes.

Implants multifocaux

Zones concentriques d’épaisseurs différentes. Capables de diviser la lumière en deux faisceaux et de la focaliser sur le foyer proche et le foyer éloigné de la rétine. Avantages : permettent de pallier la presbytie. Inconvénients : éblouissements ou halos lumineux.

Implants accommodatifs

Indication : cataracte associée à la presbytie Implants accommodatifs, à changement de courbure. Avantages théoriques importants, mais nécessité d’une mise en œuvre chirurgicale rigoureuse.

Implants toriques

Implant torique de l’œil aphaque Indication : cataracte associée à l’astigmatisme Principe : générer une irrégularité de courbure inverse de celle engendrée par la cornée (ces deux astigmatismes se neutralisent).

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 1- Baillif.S, Ecochard.R, Hartmann.D, Freney.J, Kodjikian.L : Implant intraoculaire et chirurgie de la cataracte : comparaison de l’adhésion bactérienne et du risque d’endophtalmie, selon le biomatériau. Journal Français d’ophtalmologie 2009, 32, P515-528. 2- Ethgen-Bonnet.M, Wisniewski.S, Scwarcberg.J, Beretz.L : Revue des implants ophtalmiques , Le pharmacien hospitalier 2009, 44, P 75-85 3- Site www.afssaps.sante.fr/htm/10/dm/sdm/implant_cristaliniens. Mise au point sur les implants intraoculaires monofocaux utilisés dans le traitement chirurgical de la cataracte. Rapport Afssaps/ HAS-Avril2008. 4- Amzallag.T, Pynson.J : Biomatériaux dasn la chirurgie du cristallin, Journal français d’ophtalmologie, 2007, 30, P 757-767 5- Franchini.A, Compromise between spherical and chromatic abberation and depth of focus in aspheric intraocular lenses. J Cataract Refract Surg, 2007, 33, 497-509.

6- Kumar BV, Phillips RP, Prasad S. Multifocal intraocular lenses in the setting of glaucoma. Curr Opin Ophthalmol 2007; 18:62–66. 7- Casto.LC, de Souza CE, Soriano ES, Mello Jr LA, Paranhos JrA, influence of blue light spectrum filter on short-wavelength and standard automated perimetrie. ARQ Bras Oftalmol 2006, 69, 725-729. 8- Mullot.H, Perrot.A, Rigal-sastourné JC, Payen.C, Gentes.P: Revue des dispositifs médicaux utilisés dans la chirurgie de la cataracte. Pharmacie Hospitalière 2005, 40, P 27-34. 9- Tehrani.M, Dick. HB, Wolters.B, Pakula.T, Wolf.E: Materiel properties of various intraocular lenses in an experimental study. Ophtalmologica 2004, 218, P 57-63 10- MilazzoS, Turut.P : Phacoémulsification. Edition technique Encycl Med Chir.Ophtalmologie 1993, 12, P 21-25 11- Site internet www.snof.org/histoire/histcat.html.


FONDAMENTAUX Oméprazole

OMEGEN. 01. 2012

10 mg 20 mg

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Pour un maximum d’efficacité Omegen 10 mg et 20 mg : COMPOSITION ET PRESENTATION : Oméprazole 10 mg et 20 mg. Excipients qsp une gélule. Boite de 7, 14 et 28 capsules sous blister en ALU/ ALU. PROPRIETES :Omegen® phase terminale de sécrétion permet de diminuer la sécrétion d’acide. INDICATIONS : Omegen® 10 mg. de grade III ou IV. Omegen® 20 mg. - Eradication de Helicobacter-pylori en cas de maladie ulcéreuse gastroduodénale, en association à une bithérapie antibiotique. - Ulcère duodénal ou gastrique évolutif. - Oesophagite - Traitement d’entretien des ulcères duodénaux et des oesophagites. - Syndrome de Zollinger-Ellison.- Prévention et traitement POSOLOGIE : Omegen® 10 mg : III ou IV: 1 gélule à 10 mg par jour; cette posologie peut être portée à 20 mg si nécessaire. Omegen® 20 mg. - Eradication de Helicobacter pylori en cas de maladie ulcéreuse gastro-duodénale: - Soit 1 gélule matin et soir associée à deux antibiotiques pendant 7 jours suivi par une gélule par jour pendant 3 à 5 semaines supplémentaires. - Ulcère duodénal évolutif: 1 gélule par jour pendant 4 semaines. - Ulcère gastrique évolutif: 1 gélule par jour pendant 4 à 6 semaines. - Oesophagite: 1 gélule par jour pendant 4 à 8 semaines.- Traitement d’entretien des ulcères duodénaux et des oesophagites: 1 gélule par jour.- Syndrome de Zollinger-Ellison: La posologie initiale recommandée est de 3 gélules une fois par jour. La posologie doit être ajustée individuellement et le traitement poursuivi aussi longtemps que nécessaire cliniquement. Pour des posologies supérieures à 4 gélules par jour, la dose journalière devra être divisée et donnée en 2 prises (matin et soir).- Traitement des lésions gastro-duodénales induites par les anti: 1 gélule par jour.PRECAUTIONS D’EMPLOI :Utiliser ce médicament avec précaution chez l’enfant. EN CAS DE DOUTE, NE PAS HESITER A DEMANDER L’AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES ET AUTRES : Af IN D’éVITER D’éVENTUELLES INTERACTIONS ENTRE PLUSIEURS MéDICAMENTS, IL f AUT SIg NALER Sy STéMATIq UEMENT TOUT AUTRE TRAITEMENT EN COURS à VOTRE MéDECIN OU à VOTRE PHARMACIEN. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser l’oméprazole pendant la grossesse. Ce médicament ne doit pas être utilisé si vous allaitez. D’UNE f ACON g ENERALE IL CONVIENT AU COURS DE LA g ROSSESSE OU DE L’ALLAITEMENT DE TOUJOURS DEMANDER L’AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN AVANT D’UTILISER UN MÈDICAMENT. EFFETS SECONDAIRES : L’oméprazole est généralement bien toléré. Des nausées, CONSERVATION : Ne pas dépasser la date limite d’utilisation indiquée en clair sur l’emballage. Laboratoires g ENPHARMA. 254-260, Z.l. El Jadida –Maroc.

Direction Marketing : Jet Business Class Center, Sidi Maârouf - Casablanca (Maroc) - Tél. : 0522 97 63 01 - Fax : 0522 97 63 04


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UNIVERS PHARMA

SANTÉ DE L’ENFANT EN AFRIQUE L’ENGAGEMENT DE SANOFI

A l’occasion de la Journée internationale de l’enfant africain (16 juin dernier), les laboratoires Sanofi ont marqué leur volonté de contribuer à l’amélioration de la santé des enfants par le lancement de l’Initiative pédiatrie en Afrique : « Des enfants en bonne santé, des enfants heureux (Healthy children, Happy children) ». « La santé de l’enfant est une priorité pour l’Afrique : un enfant sur quatre dans le monde est Africain et 50 % de la mortalité infantile mondiale surviennent dans ce continent. Sanofi est leader sur le continent africain, avec l’offre de soins la plus large pour les enfants. L’Initiative pédiatrie de Sanofi en Afrique répond à la volonté forte de renforcer notre contribution et notre engagement pour la santé des plus jeunes », a déclaré Antoine Ortoli, senior vice-président intercontinental, opérations globales. « La priorité de Sanofi est d’avoir une offre de soins toujours plus adaptée et diversifiée de produits et de services destinés aux professionnels de santé et au grand public. C’est en étant au plus près des réalités locales que nous pouvons, ensemble, relever les grands défis de santé pédiatrique du continent. » Dans le cadre de l’Initiative pédiatrie, Sanofi prévoit de développer son portefeuille de médicaments et de vaccins en tenant compte des profils épidémiologiques des pays et de participer à l’amélioration de l’accès aux soins par une politique de prix différenciés. Le deuxième axe de ce vaste programme concerne la formation des professionnels de santé (personnel médical et paramédical) par la mise en place de programmes de formation médicale continue orientés sur la pédiatrie (vaccination et antibiothérapie, paludisme, épilepsie…) et grâce à une meilleure circulation de l’information. Enfin, des actions d’information et d’éducation à destination du grand public seront déployées, notamment à destination des mères, sur des thèmes tels que la prise en charge de la douleur et de la fièvre, la prévention du paludisme chez les tout-petits, le diabète, l’épilepsie… Une initiative globale destinée à structurer, coordonner et enrichir les actions de Sanofi en Afrique avec pour objectif unique d’améliorer la santé de l’enfant en Afrique.

POLITIQUE DU MÉDICAMENT LES PHARMACIENS VEULENT ÊTRE IMPLIQUÉS « Les pharmaciens d’officine, qu’ils soient affiliés à notre alliance ou à d’autres instances qui représentent notre profession, sont aujourd’hui unanimes à dénoncer la politique d’exclusion suivie par le ministère de la Santé à leur égard concernant la question de la politique du médicament », explique Mohamed Haouachi, vice-président de l’Alliance des syndicats des pharmaciens du sud. Les membres de cette instance, qui a tenu son assemblée générale constitutive le 23 juin dernier à Agadir, ont longuement débattu de cette question, appelant le ministère de la Santé à les impliquer davantage dans cette politique. « Nous appelons le ministère de la Santé à nous impliquer dans la nouvelle politique du médicament, et surtout dans le système de fixation des prix. A ce jour, nous n’avons reçu aucune proposition écrite de la part du nouveau ministre de la Santé relative à ce sujet. Si cette situation perdure, nous allons appeler à une grève des pharmaciens d’officine pour attirer l’attention de notre ministère de tutelle sur le caractère urgent de nos revendications », affirme M. Haouachi. La problématique des médicaments dispensés par les cliniques est un autre point longuement discuté par les membres de cette alliance. Selon M. Haouachi, il s’agit d’une aberration de la loi 1704 portant code du médicament et de la pharmacie, qu’il convient de corriger d’urgence. « Cette problématique a été soulignée par le ministre lui-même. Elle constitue un handicap majeur qui vient s’ajouter à la longue liste des maux dont souffre notre profession », précise-t-il. « Aujourd’hui, nous ne voulons plus que les cliniques dispensent des médicaments ambulatoires. Nous souhaitons que ces produits soient délivrés uniquement par les officines. Pour cela, il est nécessaire que les articles de la loi 17-04, qui autorisent cette pratique, soient abrogés », ajoute-t-il.

FERTILITY GRANT LE MAROC À L’HONNEUR Pour la deuxième année consécutive, la filiale Afrique du Nord et de l’Ouest des laboratoires Merck Serono a octroyé une bourse scientifique « Merck Serono Fertility Grant », afin de soutenir les efforts de recherche dans le domaine de la fertilité au Maghreb. Cette année, le Maroc était à l’honneur, avec trois finalistes marocains, dont le lauréat, le Professeur Yasser Ait Benkaddour, est issu du Centre hospitalier universitaire de Marrakech. La présentation devant le jury et la remise des prix ont été effectuées le 2 juin dernier, lors des « Rencontres scientifiques Merck Serono » dédiées, comme l’édition précédente, à la procréation médicalement assis-

tée (PMA), et enrichies cette année d’une session de formation sur la méthodologie de rédaction d’articles scientifiques. Une initiative justifiée, selon le Dr Karim Bendhaou, directeur général de la filiale. « A ce jour, la contribution de la communauté scientifique régionale reste en deçà de son potentiel. La méthodologie est aujourd’hui bien codifiée et doit être parfaitement maîtrisée pour assurer un niveau de participation à la hauteur des standards internationaux ». L’événement s’est tenu à Istanbul (Turquie), alors que le congrès mondial de la fertilité « Eshre » (European society of human reproduction and embryology) aura lieu du 1er au 4 juillet.


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NADIA BELAÏD UNE PHARMACIENNE PASSIONNÉE DE LITTÉRATURE « J’écris… Pour ne rien oublier de mon vécu Afin d’être toujours ce qu’un jour je fus… » Ce qu’elle fut, mais aussi ce qu’elle est, Nadia Belaïd en témoigne à travers ses poèmes qu’elle vient de publier dans un recueil intitulé « Balade avec ma muse ». Pharmacienne de profession, cette passionnée de littérature et de poésie a franchi le pas pour devenir, à son tour, auteure. Au fil des 55 poèmes qui constituent ce recueil, elle traduit ses pensées dans un langage simple et fluide, abordant des thèmes aussi variés que l’amour, la passion, la folie, la mélancolie, l’envie, l’oubli, la colère. Elle rend également un profond hommage à ses proches chez lesquels elle a puisé, puise et puisera encore son inspiration.

PRIX GALIEN 2011 MSD RÉCOMPENSÉ POUR VICTRELIS Les laboratoires MSD ont été récompensés par le prix belge Galien 2011 pour Victrelis, conjointement avec Janssen Pharmaceutical pour Incivo. Ces deux traitements, qui appartiennent à une nouvelle classe d’inhibiteurs de la protéase du VHC, sont utilisés pour lutter contre l’hépatite C chronique. « Nous sommes très heureux et honorés de recevoir le très convoité Prix Galien pour Victrelis, car il récompense nos activités et nos efforts dans le développement de traitements innovants », a expliqué Vlad Hogenhuis, directeur général de MSD en Belgique et au Luxembourg. « Depuis longtemps, il n’y avait pas eu de véritables avancées dans le traitement de l’hépatite C chronique. L’introduction de ce nouveau traitement innovant inaugure une nouvelle ère dans

la prise en charge thérapeutique de cette pathologie mortelle », a-t-il ajouté. Victrelis, qui a reçu l’approbation réglementaire européenne en juillet 2011, a été approuvé en avril 2012 dans 42 pays dans le monde, y compris en Europe et au Canada. Ce médicament est aujourd’hui leader sur le marché au Canada, au Royaume-Uni et en France, avec respectivement des parts de marché de 78 %, 60 % et 54 %. Créé en Belgique en 1982 pour récompenser l’innovation et les recherches médicales et scientifiques exceptionnelles, le Prix Galien compte parmi les distinctions les plus prestigieuses dans l’industrie pharmaceutique et biochimique. Il est décerné chaque année par un jury composé d’éminents spécialistes issus des universités les plus réputées.

JOURNÉES PHARMACEUTIQUES DE TANGER APPEL À UNE VALORISATION DU RÔLE DU PHARMACIEN Organisées du 1er au 2 juin, les journées Pharmaceutiques de Tanger ont été l’occasion de faire le point sur la situation des pharmaciens d’officine au Maroc et de soulever les nombreuses problématiques auxquelles fait face cette catégorie de professionnels de la santé. Pour le Dr Haloui Ikbal, président du Syndicat des pharmaciens de Tanger, les pharmaciens d’officine sont confrontés aujourd’hui à plusieurs difficultés qui menacent l’avenir même de leur profession. « Notre profession souffre aujourd’hui de nombreux maux.

Le problème des circuits de distribution des médicaments compte parmi les difficultés majeures qui entravent l’épanouissement de nos officines. Beaucoup de médicaments, notamment les vaccins pour enfant, qui doivent en principe être vendus en officine, sont dispensés par des associations ou par certains cabinets médicaux », a-t-il noté. La baisse des prix des médicaments est un autre problème dont souffrent les officinaux. « La baisse des prix de certains médicaments a affecté significativement le chiffre d’affaires des officines. Globalement, les pharmaciens ont enregistré une baisse

de 10 à 20 % de leur chiffre d’affaires », a expliqué le Dr Haloui. Pour remédier à cette situation, il préconise une valorisation du rôle du pharmacien dans le système de santé marocain. « Le pharmacien ne doit plus être perçu comme un simple vendeur de médicaments, mais comme un professionnel de la santé hautement qualifié qui joue un rôle clé dans le système de santé. Pour cela, il est nécessaire d’établir un vrai partenariat entre le ministère de la Santé et les officinaux qui tiendra compte des attentes des pharmaciens », a-t-il précisé.


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VIe JOURNÉE PHARMACEUTIQUE DE LA PROVINCE DE SETTAT DES RECOMMANDATIONS POUR AMÉLIORER L’ACCÈS AU MÉDICAMENT « Nouvelle politique de santé : quel avenir pour le pharmacien d’officine ? » Tel a été le thème de la VIe Journée pharmaceutique de la province de Settat, organisée le 9 juin dernier à Settat. La question de l’accès aux médicaments a été au cœur des débats lors de cet événement pharmaceutique. Pour les participants, cet accès reste tributaire de nombreux éléments, notamment l’augmentation du pouvoir d’achat des citoyens et la généralisation de la couverture médicale. « Selon l’Agence nationale de l’assurance maladie, le Marocain consomme en moyenne 340 DH de médicaments par an. Cela s’explique par le faible pouvoir d’achat des citoyens et par l’insuffisance de la couverture médicale », explique le Dr Saadia Motaouakkil, présidente du Syndicat des pharmaciens de Settat. La promotion du médicament générique est une autre solution évoquée lors de cette journée pour encourager l’accès aux médicaments. Selon le Dr Motaouakkil, cette promotion passe nécessairement par l’incitation et la motivation du pharmacien. « En octroyant le droit de substitution et en augmentant la marge de bénéfice sur le générique, nous motiverons davantage le pharmacien et lui éviterons d’être pénalisé par la baisse de ses revenus », a-t-elle précisé.

L’avenir de la pharmacie inquiète les professionnels.

D’autres recommandations relatives à l’accès aux médicaments ont été émises lors de cet événement, notamment la nécessité de réviser les textes de loi qui régissent la profession pour les adapter à la réalité du secteur. « Le pharmacien marocain, qui est un acteur incontournable dans le système de la santé, ne peut aujourd’hui accompagner la politique d’accès au médicament et les mutations qu’elle risque d’engendrer sans que les textes relatifs à l’exercice de sa profession ne soient réactualisés, notamment les décrets sur les dispositifs médicaux », note le Dr Motaouakkil.

INSUFFISANCE CARDIAQUE DU NOUVEAU DANS LE TRAITEMENT L’analyse des résultats de l’étude SHIFT a conduit l’Agence européenne du médicament à indiquer l’ivabradine dans le traitement de l’insuffisance cardiaque en association avec le traitement standard. Cette étude de grande envergure -elle a concerné 6 558 patients dans 37 pays- a permis de constater que le groupe de patients ayant reçu l’ivabradine a présenté une réduction significative à la fois de la survenue d’un premier événement cardiaque (- 18 %), du risque de décès par insuffisance cardiaque (- 26 %), ainsi que du risque d’hospitalisation pour aggravation de l’insuffisance cardiaque (- 26 %). Pour le Pr Ahmed Bennis, cardiologue et membre de la Société marocaine de cardiologie, « cet

élargissement du champ d’application de l’ivabradine constitue une importante nouveauté thérapeutique dans la mesure où il a été prouvé que ce médicament agit en diminuant uniquement la fréquence cardiaque (le pouls) sans abaisser la tension artérielle du malade, contrairement aux autres médicaments conventionnels. L’ivabradine s’impose actuellement en tant que médicament prometteur dans le traitement de l’insuffisance cardiaque. Au Maroc, cette nouvelle indication sera, pour les médecins spécialistes, synonyme de nouvel espoir dans l’amélioration à la fois de la prise en charge de ce problème de santé publique, et de l’amélioration de la qualité de vie des malades qui en sont atteints. »

ESSAIS CLINIQUES UNE LOI BIENTÔT ADOPTÉE Le thème des essais cliniques a été au centre des débats lors des VIe Journées de l’Association marocaine des pharmaciens du secteur public. Organisé à Rabat du 8 au 9 juin, cet événement a permis de souligner l’importance de l’aspect éthique dans les essais cliniques réalisés au Maroc, pays où ce type de recherche est encore au stade embryonnaire. Un projet de loi sur la protection des personnes participant aux recherches biomédicales est en passe d’être adopté. Il vient combler le vide juridique et devrait ouvrir la voie à une réglementation plus complète relative aux recherches biomédicales. « Cette nouvelle loi réglementera toutes les recherches biomédicales réalisées au Maroc. Elle permettra, d’une part, de protéger les personnes qui prennent part aux essais cliniques et d’autre

part, de promouvoir la recherche biomédicale au Maroc », explique le Dr Abdelhakim Zalim, président de l’Association marocaine des pharmaciens du secteur public. « Grâce à ce nouveau cadre juridique, le Maroc pourra développer ses propres recherches biomédicales en vue de mettre au point de nouvelles thérapies innovantes », a-t-il ajouté. Plusieurs recommandations relatives à cette question ont été par ailleurs élaborées lors de cette journée. Les participants ont ainsi appelé à renforcer la composition de la commission qui statue sur l’octroi de l’autorisation des essais cliniques par des experts en la matière et ont insisté sur la nécessité d’attribuer le secrétariat de la dite commission à la direction du Médicament et de la Pharmacie du ministère de la Santé.


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MÉDICAMENTS BIOSIMILAIRES

UNE NÉCESSAIRE RÉGLEMENTATION LA FACULTÉ DE MÉDECINE ET DE PHARMACIE, SOUS L’ÉGIDE DU PROFESSEUR CHERRAH, A ORGANISÉ UN COLLOQUE CONSACRÉ AUX ASPECTS RÉGLEMENTAIRES DES PRODUITS DE BIOTECHNOLOGIE ET DES BIOSIMILAIRES LE 27 JUIN DERNIER, À LA FACULTÉ DE MÉDECINE ET DE PHARMACIE DE RABAT. UN SUJET D’ACTUALITÉ POUR LE MAROC QUI S’INTÉRESSE DE PLUS EN PLUS AUX MÉDICAMENTS BIOLOGIQUES, CONSIDÉRÉS COMME LES MÉDICAMENTS DU FUTUR.

«

E

n Europe, les premières demandes pour produire des copies de médicaments issus de la biotechnologie datent de 2001 », indique le Pr Jean-Louis Prugnaud, membre de la commission d’Autorisation de mise sur le marché (AMM) en France et spécialiste des produits biologiques et de biotechnologie. « Entre 2007 et 2012, la part des biomédicaments dans l’industrie pharmaceutique est passée de 10 à 15 % et, en 2010, les estimations portaient à 104 le nombre de nouveaux biomédicaments qui seraient mis sur le marché en 2012, au niveau mondial. Par ailleurs, entre 2012 et 2015, de nombreux médicaments biotechnologiques auront perdu leur brevet », poursuit-il.

Le concept de la similarité A la différence du médicament générique, identique au médicament chimique princeps (l’identité chimique doit être prouvée), le médicament biosimilaire, selon la définition européenne, est « un produit biologique similaire à un produit biologique de référence ». Il est similaire, mais pas identique, car le produit biotechnologique de référence est lui-même complexe, et donc difficile à reproduire. De nombreux éléments entrent en jeu (substance active, formulation, procédé de fabrication, conditionnement, etc.) qui peuvent altérer le produit et avoir des conséquences sur son profil de sécurité et de tolérance. « Par exemple, le

procédé de fabrication entre dans la caractérisation d’un médicament biologique. Or, il n’est pas connu pour le produit de référence car il reste la propriété intellectuelle du fabricant », commente Jean-Louis Prugnaud. L’industriel qui souhaite fabriquer un médicament biosimilaire devra développer son propre système de fermentation, son propre système de purification, etc., tout en prouvant que le produit final a un profil d’efficacité et de tolérance similaire au médicament biologique de référence.

Qualité, sécurité et efficacité Pour toutes ces raisons, certains pays ont mis en place des réglementations strictes pour évaluer la qualité, l’efficacité et la sécurité des biosimilaires, en vue de l’obtention d’une AMM. « La réglementation européenne, unique pour les 27 pays d’Europe, est complexe, à l’image des produits concernés », explique JeanLouis Prugnaud. Le postulant doit fournir un dossier complet, en termes de caractérisation, qui inclut les données pharmaceutiques, pré-cliniques et cliniques ainsi qu’un plan de pharmacovigilance. « L’objet des études précliniques consiste à démontrer une efficacité comparable, grâce à des études de comparabilité. Les études cliniques visent à prouver la qualité, la sécurité et l’efficacité du produit, passée la barrière d’espèce », poursuit-il. « Un guideline européen est d’ailleurs consacré à l’immunogénicité, qui doit toujours être évaluée

pour les produits biosimilaires. En effet, les données de la littérature et celles recueillies à partir des études sur animaux ne sont pas transposables à l’homme », continue le Pr Jean-Marc Chéron, membre de l’Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits sanitaires (ANSM -anciennement Afssaps) en France. « Or, toute protéine étrangère introduite dans l’organisme provoque une réaction immunitaire, souvent sans conséquence clinique, mais avec un risque tout de même dans certains cas de perte de toute activité de la protéine, de modifications de la pharmacocinétique, de réactions locales de type rougeur ou, plus grave, de choc anaphylactique ».

Un marché en expansion Les médicaments biosimilaires sont encore peu nombreux au Maroc. Toutefois, « le marché devrait s’étoffer d’ici deux ans », estime le Pr Yahia Cherrah, « et l’usage des médicaments biosimilaires dans notre pays doit s’accompagner d’un dispositif de pharmacovigilance mis en place par les autorités de santé. Ce dispositif doit comporter les mêmes mesures particulières que pour le médicament biologique de référence, mais aussi la surveillance du profil immunologique du produit biosimilaire. » Le dispositif réglementaire ouvrira également la voie à la production locale dont le Pr Cherrah espère qu’elle verra le jour d’ici une dizaine d’années.

MÉDICAMENTS BIOSIMILAIRES DES PRODUITS INTERCHANGEABLES ? En France, les médicaments biosimilaires ne sont pas substituables par le pharmacien par principe, car il ne s’agit pas de médicaments génériques. En revanche, ils sont interchangeables sur prescription médicale. Toutefois, la question de l’interchangeabilité reste posée dans

la mesure où ces produits présentent des variabilités de l’un à l’autre. Faut-il, par exemple, effectuer préalablement des études d’interchangeabilité entre le médicament biosimilaire et le produit de référence ? Sur ce sujet, l’Europe n’a pas livré sa position. Pour le Pr Jean-Louis Prugnaud, membre

de la commission d’Autorisation de mise sur le marché (AMM) en France, « l’interchangeabilité nécessite une protocolisation et elle n’est pas applicable à tous les patients. Par ailleurs, la traçabilité est devenue une nécessité du fait de la multiplication des produits mis sur le marché. »


UNIVERS PHARMA

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GLOSSAIRE

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ANTIFONGIQUES DERMIQUES Sous forme de laits, lotions, crèmes et pommades, gels, solutions filmogènes, et sprays en poudre, e, les antifongiques locaux sont utilisés pour soigner les mycoses cutanéo-muqueuses.

TERBINAFINE La terbinafine est un antifongique à large spectre, actif sur les dermatophytes, les levures et certains ns champignons filamenteux dimorphes. Présentation / PPM (en dirhams) DESIGNATION

LABORATOIRES

CREME 2% TUBE 10G

LAMISIL

SANDOZ/LAPROPHAN

101,90

TEGUMA

COOPER PHARMA

45,00

FITEX

GALENICA

34,00

LIFONGID

MC PHARMA

40,00

ONIFINE

PHI

SOL. P. PLUV. CUTANEE 1% FL 15ML

CREME 1% TUBE 30G

SOL. P. PLUV. CUTANEE 1% FL 30ML

70,00

70,00 34,00

65,00

59,00

59,00 56,00

GRISEOFULVINE DESIGNATION

Cet antibiotique fongistatique peut être prescrit comme traitement d’appoint des dermatophytoses cutanées, associé à un traitement systémique antidermatophytiques.

LABORATOIRES

Présentation / PPM (en dirhams)

DCI

PDE TUBE 15G

GRISEO PDE

LAPROPHAN

GRISEOFULVINE

10,70

GRISEO PDE SALICYCLE

LAPROPHAN

GRISEOFULVINE + ACIDE SALICYCLIQUE

12,60

CICLOPIROXOLAMINE Sous forme de crème ou de solution, ce produit est indiqué pour soigner les dermatomycoses surinfectées ou non. Les solutions filmogènes sont prescrites pour le traitement des onychomycoses des doigts et des orteils. DESIGNATION

Présentation / PPM (en dirhams)

LABORATOIRES

MYSCOSTER

PIERRE FABRE/MAPHAR

MYCOSTER 8%

PIERRE FABRE/MAPHAR

CREME 1% TUBE 30G

SOL. P. APPL. LOCALE 1% FL 30ML

45,20

43,55

SOL. P. APPL. LOCALE FILMOGENE 8% FL 3ML

231,90

AMOROLFINE L’amorolfine est utilisée comme traitement de première intention des onychomycoses sans atteinte matricielle.

DESIGNATION LOCERYL

Présentation / PPM (en dirhams)

LABORATOIRES

SOL.P.APPL. LOCALE FILMOGENE 5% FL 2,5ML

GALDERMA/SOTHEMA

430,90

ANTIFONGIQUES DIVERS Ces médicaments agissent, en traitement d’appoint, sur les dermatophytoses cutanées. Présentation / PPM (en dirhams) DESIGNATION

LABORATOIRES

DCI

EXODERIL

SOTHEMA

NAFTIFINE

FONDERMA

GALENICA

PYRITHIONE

CREME 1% TUBE 15G

SOL. P. APPL. LOCALE 10MG/ML FL 10ML

39,60

32,90

EMULSION P. APPL. LOCALE 0,5% FL 60ML

SOL. P. APPL. LOCALE 1% FL 60 ML

14,20

15,55

Afin d’éviter de publier des informations erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne figurent pas dans cette liste.


GLOSSAIRE

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GLOSSAIRE

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DERIVES IMIDAZOLES Fongicides, sporicides et bactéricides, les dérivés imidazolés sont actifs sur les Candida et autres levures, les dermatophytes et certaines bactéries Gram positif.

BIFONAZOLE

SULCONAZOLE

DESIGNATION

Présentation / PPM (en dirhams)

LABORATOIRES

POUDRE 1% TUBE 10G MYCOSPOR ONYCHOSET

BAYER

MYCOSPOR

BAYER

Présentation / PPM (en dirhams) DESIGNATION

CREME 1% TUBE 15G

LABORATOIRES

64,05 MYK

64,05

SOL. P. APPL. LOCALE 1% FL 30ML

CREME 1% TUBE 15G

64,50

39,60

POLYMEDIC

CLOTRIMAZOLE DESIGNATION CANESTENE

Présentation / PPM (en dirhams)

LABORATOIRES

CREME 1% TUBE 30G

SOL. P. APPL. LOCALE 10MG/ML FL 20ML

36,00

25,50

BAYER

ISOCONAZOLE

OMOCONAZOLE

DESIGNATION

Présentation / PPM (en dirhams)

LABORATOIRES

DESIGNATION

LABORATOIRES

Présentation / PPM (en dirhams)

CREME 2% TUBE 20G FAZOL

POLYMEDIC

CREME 1% TUBE 15G

24,40

FONGAMIL

SYNTHEMEDIC

35,95

CLOTRIMAZOLE Présentation / PPM (en dirhams) DESIGNATION

LABORATOIRES

CREME 1% TUBE 25G

CREME 1% TUBE 30G

CREME 1% TUBE 50G

SOL. P. APPL. LOCALE 1% FL 30G

EMULSION P. APPL. LOCALE 1% FL 30ML

70,90

57,95

30,50

FUNGILYSE

LAPROPHAN

PEVAGINE

PHARMA 5

16,30 33,15

PEVARYL

JANSSEN-CILAG/MAPHAR

50,95

SERTACONAZOLE Présentation / PPM (en dirhams) DESIGNATION DERMOFIX

LABORATOIRES

CREME 2% TUBE 30G

SOL. P.APPL.LOCALE 2% FL30ML

PDRE P.APPL.LOCALE 2% TUBE 30G

GEL 2% FL 100G

GEL 2% FL 50G

87,35

86,70

86,70

193,80

92,00

PROMOPHARM

KETOCONAZOLE DESIGNATION KETODERM

Présentation / PPM (en dirhams)

LABORATOIRES JANSSEN-CILAG/MAPHAR

POLYENIQUES Les polyènes sont indiqués en cas de candidoses cutanéo-muqueuses, et dans le traitement des onyxis et périonyxis candidosiques.

CREME 2% TUBE 10G

GEL MOUSSANT 2% TUBE MONODOSE 20G

GEL MOUSSANT 2% SACHET-DOSE BTE 8

35,90

91,00

185,10

AMPHOTERICINE DESIGNATION FUNGIZONE

LABORATOIRES BMS/LAPROPHAN

Présentation / PPM (en dirhams) SUSP. P. APPL. CUTANEE 3% FL 30ML 18,00

Afin d’éviter de publier des informations erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne figurent pas dans cette liste.


GLOSSAIRE

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DOSSIER

DOSSIER

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LA SURDITÉ DE L’ENFANT

UN HANDICAP MAJEUR, MAIS PAS UNE FATALITÉ L’ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ CLASSE LE DÉFICIT AUDITIF AU TROISIÈME RANG DES HANDICAPS PAR ORDRE DE GRAVITÉ, TANT SON RETENTISSEMENT EST IMPORTANT SUR LE DÉVELOPPEMENT COGNITIF ET LINGUISTIQUE DE L’ENFANT. LE DÉPISTAGE PRÉCOCE EST LE MEILLEUR GARANT D’UNE PRISE EN CHARGE ADAPTÉE PERMETTANT D’ABOUTIR À LA RÉHABILITATION AUDITIVE AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD.



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DOSSIER

LA SURDITÉ DE L’ENFANT UN HANDICAP MAJEUR, MAIS PAS UNE FATALITÉ Par le Dr Abdelhamid BENGHALEM, Professeur en ORL et chirurgie maxillo-faciale

L

e développement des structures neurosensorielles auditives et des aptitudes linguistiques chez l’enfant apparaît dès les premières heures de la vie, le réflexe cochléaire existe déjà. Au 70e jour de la vie embryonnaire, l’oreille interne a déjà achevé sa mise en forme et, au 6e mois de la gestation, les structures de l’oreille interne sont en place et fonctionnelles. Le mécanisme de l’audition fœtale est installé. Le fœtus réagit alors aux bruits excitants ou apaisants in utero. Et dès le 15e jour de la naissance, l’éducation du langage commence. En milieu pédiatrique de néonatalogie et d’obstétrique, il est des gestes réflexes systématiques que tout obstétricien, pédiatre, sage-femme, exécutent de manière systématique pour dépister une luxation congénitale de hanche, une malformation anorectale, une hypothyroïdie ou une incompatibilité fœto-maternelle.

Qu’en est-il du dépistage de l’audition à la naissance ? La prévalence des surdités sévères ou profondes est de 1 naissance pour 700 à 1 000 pour les grossesses sans risque, proportion portée à 1 pour 100 naissances à risque. Les naissances à risque sont celles qui comportent les éléments de consanguinité, d’infections néonatales, une souffrance foetale ou un ictère néonatal.

définitivement une entrave à toutes ces acquisitions fondamentales que sont l’acquisition du langage, l’établissement de la communication et le développement intellectuel et psychoaffectif. Des études de PET scanner ou d’IRM fonctionnelle in utero et à la naissance montrent très clairement que l’aire visuelle cérébrale corticale est stimulée dès le 9e mois de grossesse puis, à partir de la naissance jusqu’à l’âge de 2 ans. Cette stimulation visuelle entraîne une maturation de l’aire corticale. Parallèlement, l’audition fœtale commençant in utero permet un formatage de l’aire auditive depuis le 6e mois de grossesse jusqu’à la 6e année de l’âge de l’enfant et, comme le veut la règle La surdité, troisième de la physiologie, c’est la fonction qui handicap par ordre de fait l’organe. gravité Cela veut dire que s’il n’y a pas de stiSi les déficits intellectuel et compor- mulation auditive dès la naissance, temental figurent au 1er aucune stimulation et au 2e rang, le déficit neurosensorielle ne va auditif est classé au 3e parvenir à l’aire audirang, bien avant la cécité tive. Si le diagnostic La prévalence qui, elle, est classée au 5e n’est pas posé avant l’âge des surdités de 6 ans, il n’y aura plus rang. de possibilité d’allumer Cela peut paraître sursévères ou l’aire auditive corticale. prenant, mais à y bien profondes Et au-delà de 6 ans, réfléchir, un enfant mal est de 1 l’aire visuelle attenante voyant ou aveugle est naissance pour va envahir l’espace vatrès souvent bien inté700 à 1 000 quant non stimulé par gré à la société avec la grossesses les afférences auditives. possibilité de lecture, de Il s’agit donc d’une phonation, d’appréciasans risque. course contre la montre tion des différents stimuli agréables tels que à partir de la naissance la musique ou les histoires racontées, pour détecter toutes les défaillances voire de communication familiale auditives et les traiter bien avant la ou sociale. Il peut ainsi acquérir un date fatidique de 5 à 6 ans. vécu et une expérience intellectuelle, On sait parfaitement que le développement du langage est clairement cocognitive et comportementale qui lui difié dès la naissance, avec le réflexe de permettent de s’insérer socialement. Par contre, l’absence de stimulation Moreau par stimulation sonore, à paracoustique va très vite entraîner une tir du 18e mois par l’écarquillement des diminution significative du nombre yeux, l’arrêt du regard, l’accélération de cellules du noyau cochléaire au ou l’arrêt de la succion et des mouveniveau du tronc cérébral, générant ments respiratoires puis, à partir du 6e Il est certain que les surdités ne sont pas toutes équivalentes, sachant qu’il existe plusieurs degrés de surdités, classées en surdité légère ou moyenne, qui peuvent passer inaperçues et qui seront sans grand retentissement sur le développement cognitif et linguistique de l’enfant. Cependant, une surdité sévère, voire profonde, entraînera des dégâts irréversibles si le dépistage et le diagnostic ne sont pas réalisés très tôt. La surdité n’est pas un handicap mineur. L’OMS a établi depuis des décennies une classification des handicaps qu’elle a classés par ordre de gravité croissante chez les enfants et les adultes.



DOSSIER

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LA SURDITÉ DE L’ENFANT UN HANDICAP MAJEUR, MAIS PAS UNE FATALITÉ mois, de l’orientation-investigation du regard. Tous ces éléments permettent déjà très rapidement de suspecter une surdité néonatale ou péri-linguale. Il est donc essentiel de dépister la surdité chez un nouveau-né. S’il n’y a pas de fonction auditive, il n’y aura pas d’organe et donc pas de stimulation de l’aire auditive. Par ailleurs, il s’agit d’un problème de santé publique, la fréquence et la prévalence étant parfaitement bien connues. Ensuite, la surdité est un handicap grave, comme le souligne l’OMS, avec un retentissement sur le développement psychoaffectif et cognitif. Enfin, il est plus difficile de prendre en charge des surdités profondes et sévères non étiquetées rapidement.

Il n’y a pas de place à l’improvisation ou à l’approximation, le dépistage est effectué à l’aide de moyens extrêmement précis qui permettent de poser un diagnostic de certitude et, au moindre doute, de le confirmer par des examens plus approfondis, mais plus longs. Les deux méthodes universellement retenues pour être fiables, reproductibles, non invasives et relativement peu coûteuses, sont la recherche des otoémissions acoustiques et la recherche des potentiels évoqués auditifs. Les otoémissions acoustiques provoquées sont des vibrations émises par la cochlée et transmises de manière rétrograde à la chaîne ossiculaire. Elles sont recueillies au niveau du conduit auditif externe grâce à un micro intégré à une sonde munie d’un embout auriculaire. Ces vibrations sont créées au niveau des cellules ciliées externes de l’organe de corti, de manière extrêmement simple chez un nourrisson ou voir un nouveau-né assoupi après une tétée, sans aucune prémédication. La présence de ces otoémissions, soit

Ma. NIFOX 12/2011

Comment dépister la surdité chez le nouveau- né ?

spontanée, soit après stimulation Ces potentiels évoqués auditifs sont acoustique, permet d’assurer l’inté- présents dès les premiers jours de la grité quasi parfaite de l’oreille interne. vie et le recueil est possible même si Leur absence confirme une altéra- les conduits auditifs externes sont tion auditive de plus de 25 à 30 dB, obstrués et même s’il existe un épances otoémissions acoustiques étant chement dans l’oreille moyenne. présentes dans les atteintes aux voies Si l’examen dure une à deux minutes auditives centrales avec intégrité co- par enfant, il reste cependant une possibilité d’erreur extrêmement faible de chléaire. Elles ne testent pas toutes les fré- 0,5 % qui nécessitera d’appliquer le quences et ne donnent pas de seuils principe du test et retest. A chaque fois que le premier test du auditifs. Elles sont donc peu spécifiques, mais PEA automatisé est négatif, l’examen de réalisation simple. Cependant, sera renouvelé deux semaines plus les pleurs du nouveau-né, les épan- tard. S’il reste négatif, les potentiels chements rétro tympaniques ou le évoqués auditifs seront testés selon la positionnement de la sonde dans le méthode classique. conduit auditif externe peuvent aboutir à des faux négatifs. La prise en charge précoce permet une meilleure Les potentiels évoqués auditifs préréhabilitation coces du tronc cérébral (PEA) enregistrent, eux, à la manière d’un élec- Le dépistage précoce de la surdité est troencéphalogramme, les réponses de le garant d’une prise en charge préla cochlée et du tronc cérébral, une coce qui, elle-même, aboutira à une activité électrique générée par une sti- réhabilitation auditive dans les temps. mulation sonore. Les causes de la surdité de l’enfant Cet enregistrement est effectué à sont multiples et différentes, qu’il l’aide d’électrodes cols’agisse d’une surlées sur la peau, sans dité de transmission anesthésie générale, atteignant l’oreille sauf si l’enfant est agité moyenne et l’oreille exLa surdité et/ou en très bas âge terne ou d’une surdité constitue une (sédation, voire anesde perception atteientrave aux thésie générale). gnant l’oreille interne, acquisitions Les potentiels évoqués la cochlée, le nerf audiauditifs déterminent tif, voire les centres. fondamentales. le seuil de perception Il existe des surdités de La réhabilitation et localisent les lésions transmissions simples, précoce au niveau de l’oreille dues à des otites transforme moyenne, de la comoyennes aiguës, esl’avenir de chlée, du nerf auditif sentiellement à l’otite l’enfant. ou des centres nerséromuqueuse (48 % veux. des enfants en materCet examen est d’une nelles). excellente fiabilité, Le traitement médical, mais extrêmement long à réaliser, ce voire la résorption ou le drainage des qui oriente le choix vers un examen pansements, permettent de rétablir similaire, mais automatisé, qui explore l’audition immédiatement. la totalité des voies auditives, avec une Les otites moyennes chroniques chez excellente valeur diagnostique, tant le l’enfant à type de perforation tymtaux de faux positifs, inférieur à 0,5 %, panique, d’atteinte ossiculaire, voire est intéressant. même de Choléstéatome génèrent des


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problème...

Nifuroxazide

DOSSIER

Quand la diarrhée pose

Ma. NIFOX 12/2011

13,00 DH

11,50 DH R

R

R

R

Nifox Nifuroxazide DENOMINATION: Nifox ,gélules. Nifox ,suspension buvable.FORME PHARMACEUTIQUE: Nifox gélules dosés et 200 mg, boîte de 16 gélules Nifox . ,suspension buvable 220 mg / 5 ml, Boîte de 1 flacon de 100 ml. COMPOSITION: Gélule; à 100 mg Nifuroxazide 200 mg 100 mg. Excipients q.s.p.une gélule. Suspension buvable: Nifuroxazide 220 mg/5ml Excipient qsq 100 ml. INDICATION: Diarrhée aiguë présumée d’origine bactérinne, en l’absence de phénomènes invasifs (altération de l’état général, fièvre, signes toxi-infectieux...). Le traitement ne dispose pas de mesures diététiques et d’une réhydratation, si nécessaire. L’importance de la réhydratation par solution de réhydratation orale ou par voie intraveineuse doit être adaptée en fonction de l’îtensité de la diarrhée, de l’âge et des particularités du patient (maladies associées...).POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION: Gélules: Chez l’adulte et l’enfant à partir de 6 ans. Adulte: 8 gélules (800mg)par jour en 2 à 4 prises. Enfant à partir de 6 ans: 6 à 8 gélules (600mg à 800mg) par jour en 2 à 4 prises. La durée du traitement est limitée à 7 jours. Suspension buvable: Nourrissons de 1 à 24 mois: 220 à 440 mg par jour, soit 1 à 2 cuillères en 1 à 2 prises. Enfant de plus de 24 mois: 660 mg par jour, soit 3 cuillères-mesures par jour en 3 prise. -mesures selon l’âge, La durée du traitement est limitée à 7 jours. CONTRE INDICATION: Hypersensibilité aux dérivés du nitrofurane ou à l’un des autres constituants. Prématuré et nouveau-né (0 à 1 mois). Intolérance au fructose, syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou déficit en sucrasse-isomaltase ( en raison de la présence de saccharaose). GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Grossesse: Par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser le nifuroxazide pendant la grossesse (données cliniques insuffisantes). Allaitement: Allaitement possible en cas de traitement bref. PRECAUTION D’EMPLOI: En cas de survenue de diarrhées sanglantes ou purulentes, consulter à nouveau le médecin.A éviter dans les déficits congénitaux en saccharose. CONSERVATION Ne pas dépasser la date limite d’utilisation figurant sur le extérieur. CONDITIONS DE DELIVRANCE Tableau C. Laboratoires GENPHARMA 254-256,Z.I EL Jadida-MAROC. R

Direction Marketing : Jet Business Class Center - Sidi Maarouf Casablanca - Maroc Tél : 0522 97 63 00/01 Fax : 0522 97 63 03


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DOSSIER

LA SURDITÉ DE L’ENFANT UN HANDICAP MAJEUR, MAIS PAS UNE FATALITÉ

surdités de transmission qui sont parfaitement réhabilitées par un traitement chirurgical ou une prothèse auditive en conduction aérienne classique. La prothèse auditive peut être en conduction aérienne classique et s’intéressera aux surdités légères, voire moyennes, ou en conduction osseuse. Avec les différentes prothèses révolutionnaires à ancrage osseux, notamment la BAHA ou la alfa 1 sonofo qui sont des prothèses qui vont utiliser un ancrage au niveau de l’os et permettre la réhabilitation auditive par la transmission au niveau de la voûte crânienne osseuse, les résultats sont extrêmement probants. Elles sont indiquées dans les surdités sévères profondes unilatérales uniquement.

L’implantation cochléaire, ultime recours Quand la surdité de l’enfant est malheureusement précoce, sévère à profonde, et surtout bilatérale, aucun appareillage conventionnel ne peut

y faire face. Cependant, un procédé exceptionnellement efficient depuis une vingtaine d’années, a complètement changé la vie, le profil psychointellectuel et linguistique des enfants et même des adultes. Il s’agit de l’implantation cochléaire. En fait, parmi les cinq sens (audition, vision, toucher, olfaction, et goût) seul celui de l’audition est actuellement réparable et implantable. Dans les conditions normales d’audition, le son arrive au niveau du tympan qui fera vibrer la chaîne ossiculaire qui, elle-même, fera vibrer les liquides labyrinthiques de l’oreille interne générant une stimulation des cellules ciliées sensorielles. Ces cellules, grâce à leurs cils et leurs échanges ioniques, génèrent un influx nerveux auditif qui va cheminer le long du nerf cochléaire puis le tronc cérébral pour atteindre le cortex. Quand il existe une altération de l’oreille interne, ce phénomène est interrompu. Interviendra alors l’implant cochléaire qui est une prothèse en deux parties. Le processeur externe en contour d’oreille va capter les stimulations sonores environnantes, les numériser et les faire passer à travers une antenne maintenue par aimantation derrière l’oreille. Par transduction cutanée, cette information numérisée est envoyée vers une véritable centrale électronique et informatique qui va récupérer les différents sons par différentes fréquences et les véhiculer à travers une électrode ou d’un porté électrode à multiples points de stimulations inséré dans la cochlée. Ainsi donc, cette activité neurosensorielle cochléaire sera supplantée par une stimulation directe des neurones au niveau du ligament spiral de la cochlée lesquels vont informer le nerf cochléaire. L’activité neuronale des cellules de l’oreille interne est ainsi reconstituée. L’implantation cochléaire en très bas âge, notamment avant 2 ans, permet

un développement du langage identique au langage des enfants avec cependant ce petit retard des deux années de la stimulation corticale. Un enfant implanté est un enfant qui vient de naître au point de vue du développement lexical. L’implant cochléaire est donc indiqué dans les surdités de perception bilatérales sévère et profonde avec une très faible intelligibilité et une impossibilité d’adaptation prothétique conventionnelle. L’implantation cochléaire existe au Maroc depuis près de 14 années. Elle est pratiquée dans différents centres, au départ libéraux puis, actuellement, hospitalo-universitaires. Près de 400 patients ont été implantés à ce jour, avec des résultats exceptionnels traduits par un taux de scolarisation proche de celui des enfants normaux et une réinsertion familiale et sociale absolument impressionnante. Cette implantation cochléaire est efficiente uniquement lorsque le dépistage est précoce et lorsqu’elle est réalisée avant 5-6 ans et, idéalement, avant 2 ans. Ceci est le seul et le meilleur argument pour faire valoir l’intérêt capital d’un dépistage précoce à la naissance ou dans les 3 à 6 mois suivants. Il est vrai que le dépistage universel de toutes les naissances est un projet fastidieux, extrêmement coûteux en moyens matériel, humains et structurels. Cependant, une sensibilisation des pédiatres, des sages-femmes, des obstétriciens et de l’ensemble du corps médical qui s’occupe en 1ère ou 2e intention des enfants ou de pathologies auditives est un atout majeur pour aller vers un diagnostic et une réhabilitation précoces, seuls garants de résultats qui peuvent être exceptionnels et transformer l’avenir d’un enfant en le soustrayant du milieu du silence et de la surdimutité pour l’amener vers un milieu sonore normo-entendant pour une parfaite intégration.


DOSSIER

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SARGENOR® (Aspartate d’arginine) FORMES PHARMACEUTIQUES ET PRESENTATIONS Sargenor® g/5 ml, solution buvable en ampoule de 5 ml, boîte de 20. Sargenor® sans sucre 1 g, comprimés effervescents édulcorés à la saccharine sodique. COMPOSITION - Solution buvable Aspartate d’arginine ................. 1 g Excipient : qsp ampoule buvable de 5 ml. - Comprimés effervescents Aspartate d’arginine ...................... 1 g Excipient : qsp 1 comprimé effervescent. CLASSE PHARMACOTHERAPEUTIQUE Antiasthénique (A : appareil digestif et métabolisme). INDICATION THERAPEUTIQUE Traitement symptomatique de l’asthénie fonctionnelle. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION - Posologie : - Solution buvable : Adulte : 2 à 3 ampoules par jour. Enfant de plus de 12 ans : 1 à 2 ampoules par jour. - Comprimés effervescents : Adulte : 2 à 3 comprimés par jour. Enfant de plus de 12 ans : 1 à 2 comprimés par jour. - Mode d’administration : Voie orale - Solution buvable : Les ampoules sont à prendre diluées dans un peu d’eau, de préférence avant les repas. Le traitement sera limité à 15 jours. - Comprimés effervescents : Faire dissoudre les comprimés effervescents dans un verre d’eau, avant de boire. Le traitement s’effectue par cures d’une durée de 8 à 15 jours.CONTRE-INDICATIONS La solution buvable est contre-indiquée en cas d’hypersensibilité à l’un des constituants de la solution, notamment le parahydroxybenzoate de méthyle ou de propyle. MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS D’EMPLOI En cas de persistance des troubles, la situation doit être réévaluée. En cas de régime hypoglucidique ou de diabète, tenir compte, dans la ration journalière, de la quantité de saccharose par ampoule : 1 g. Le traitement d’une asthénie chez l’enfant de moins de 12 ans nécessite un avis médical. Tenir compte de la quantité de sodium présente dans les comprimés effervescents chez les patients suivant un régime désodé strict. Chaque comprimé effervescent contient 100 mg de sodium. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES SARGENOR® contient de l’aspartate d’arginine. D’autres médicaments contiennent ces acides aminés. Il est préférable de ne pas les associer afin de ne pas dépasser les doses maximales conseillées. PHARMACODYNAMIE Antiasthénique (A :appareil digestif et métabolisme). PHARMACOCINETIQUE L’arginine et l’acide aspartique sont bien absorbés par voie orale. Les deux amino-acides présentent une forte diffusion tissulaire. Leur élimination s’effectue par voie rénale. EXCIPIENTS A EFFET NOTOIRE - Solution buvable : Saccharose, parahydroxybenzoate de méthyle, parahydroxybenzoate de propyle. - Comprimé effervescent : Jaune orangé S, arôme orange, sodium. CONSERVATION A conserver à l’abri de l’humidité.

www.laprophan.ma SIÈGE SOCIAL 16 -18, Bd. Emile Zola - 20300 Casablanca - Maroc Tél. : 0522 54 38 38 (LG) - Fax : 0522 44 43 97 E-mail : siege@laprophan.com

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INTERVIEW INSTITUTIONNEL

« POUR QUE LES PROJETS AVANCENT, IL ARRIVE UN MOMENT OÙ L’ADMINISTRATION DOIT PRENDRE SES RESPONSABILITÉS EN ASSURANT SON RÔLE DE LEADERSHIP. » DR RACHID LAMRINI, PRÉSIDENT DU COPFR

Rachid

LAMRINI LES PHARMACIENS RM MACIENSS FFABRICANTS ABRICANTS RRÉPARTITEURS ÉPARTITEURS JJOUENT OUENT UN RÔLE FONDAMENTAL DANS LE SECTEUR DU MÉDICAMENT. ILS SONT REPRÉSENTÉS PAR LE CONSEIL DE L’ODRE DES PHARMACIENS FABRICANTS RÉPARTITEURS (COPFR), PRÉSIDÉ DEPUIS DEUX ANS PAR LE DR RACHID LAMRINI. ENTRETIEN.


INTERVIEW Doctinews. Pouvez-vous nous rappeler les principales missions du COPFR ? Dr Rachid Lamrini. Le conseil de l’Ordre des pharmaciens fabricants et répartiteurs (COPFR) a une double mission, scientifique et disciplinaire. Sur le plan scientifique, le COPFR est tenu d’inciter et de coordonner la participation de ses membres au développement des sciences pharmaceutiques. Dans ce cadre, il organise régulièrement des séminaires, tables rondes, ateliers de travail… en présence d’experts nationaux et internationaux pour enrichir le contenu de la formation continue. Dans ce cadre, tous les professionnels de notre secteur reconnaissent qu’il n’y a jamais eu autant de manifestations scientifiques organisées par le COPFR que lors de ces deux dernières années, qui ont fait avancer les débats sur plusieurs sujets, ceci, en présence de conférenciers nationaux et internationaux de référence ainsi que des autorités de tutelle. Le Conseil de l’Ordre est également consulté pour donner son avis sur tous les projets de loi qui régissent le secteur pharmaceutique et pour l’étude des dossiers techniques relatifs à toute demande d’autorisation d’exercer des pharmaciens ainsi que d’ouverture des établissements pharmaceutiques. Le volet disciplinaire, quant à lui, engage le conseil de l’Ordre à veiller à ce que l’ensemble de ses membres respecte les lois et règlements qui régissent la profession. Il est important que nos consoeurs et nos confrères sachent que le COPFR est apte à statuer de façon équitable, juste, professionnelle et déontologique lorsqu’il constate ou lorsqu’il est informé d’écarts par rapport à la réglementation, à l’éthique ou à la déontologie relatives à la pratique pharmaceutique. Cette prérogative n’est pas assez mise en pratique et c’est la raison pour laquelle nous la rappelons ici. De qui est composé le COPFR ? Notre conseil est composé de huit membres élus dont six issus de l’industrie pharmaceutique et deux de la répartition. Cette représentation est proportionnelle au nombre de pharmaciens qui forment la profession, puisqu’environ trois cent cinquante d’entre eux proviennent du secteur de l’industrie pharmaceutique et une cinquantaine du secteur de la répartition. Je rappelle qu’en France les deux instances sont séparées en sections. Au Maroc, ce regroupement est justifié par le petit nombre de pharmaciens répartiteurs. Par ailleurs, nos deux métiers se rejoignent sur

la partie de la responsabilité pharmaceutique et de la distribution des médicaments. Le COPFR siège également au conseil national de l’Ordre des pharmaciens. En tant que Président du COPFR, comment voyez-vous l’exercice de la responsabilité pharmaceutique au Maroc? Le pharmacien responsable est le responsable numéro 1 de toute l’activité pharmaceutique (au sens réglementaire) des laboratoires et des grossistes répartiteurs. Les articles 116 et 117 du CMP sont très clairs sur le sujet. L’article 118, lui, stipule que les pharmaciens responsables des laboratoires pharmaceutiques « doivent justifier à tout moment que tous les médicaments qu’ils commercialisent sont conformes aux caractéristiques qui sont dans le dossier d’AMM ». Les articles 119 et 120 sont également « intransigeants sur la qualité et la sécurité d’emploi des médicaments et chargent le pharmacien responsable de veiller et de prendre toutes les dispositions qui s’imposent pour garantir ces deux aspects à tout moment de la vie d’un médicament. » Faute de quoi, le pharmacien responsable endure les sanctions prévues par la loi : « Le pharmacien responsable qui contrevient aux dispositions des articles 119 et 120 est passible d’une amende de 100 000 DH à 1 million de DH. En cas de récidive, l’amende est portée au double et l’auteur de l’infraction peut, en outre, être condamné à un emprisonnement d’une durée maximum de deux ans », selon l’article 150. Dans l’exercice de sa mission de tous les jours et pour chaque décision qu’il prend, le pharmacien responsable doit toujours penser à l’intérêt du patient d’abord. Il a le pouvoir de dire OUI et le devoir de dire NON. C’est pour toutes ces raisons que notre Conseil exige et demande aux autorités de tutelle de faire respecter strictement l’article 85 du CMP, ce qui n’est malheureusement pas encore le cas de nombreux établissements pharmaceutiques dans les faits. Les exigences de bonnes pratiques de distribution (BPD) sont-elles toujours respectées par les grossistes-répartiteurs ? Dans la mesure où les grossistes sont répartis sur l’ensemble du territoire, le Conseil n’obtient pas toujours un retour d’informations suffisant sur l’ensemble des établissements. Cependant, et je parle au conditionnel, il semblerait, d’après ce que nous entendons, que le poste de pharmacien responsable serait vacant chez quelques grossisteries. Cette

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situation, si elle est confirmée, est très grave et inacceptable. Nous la dénonçons et nous demandons que l’inspection y remédie le cas échéant dans les plus brefs délais. Concernant les BPD, nous considérons qu’il y a encore beaucoup d’efforts à faire et que le niveau de respect de ces exigences est très variable d’un établissement pharmaceutique grossiste-répartiteur à un autre. Nous en sommes très conscients au sein du COPFR et nous agissons, chaque fois que cela est possible, dans le sens de l’amélioration. Aussi, aimerions-nous que les autorités de tutelles fassent de même. Certains laboratoires ne respecteraient pas le circuit de distribution en pratiquant la vente directe de médicaments aux patients ? Quelle est la position du COPFR à ce sujet ? La vente directe dont vous parlez concerne des médicaments onéreux, destinés à traiter des pathologies lourdes telles que les cancers, la sclérose en plaques, la polyarthrite rhumatoïde, l’hépatite… Le ministère n’a pas accordé de prix public (PPM) à ces traitements car cela sous-entendait qu’au prix de base, déjà très élevé, il aurait fallu ajouter la marge grossiste fixée à 10 % et la marge du pharmacien portée à 30 %. Il a donc attribué un prix unique hospitalier. Or, certains de ces traitements sont prescrits en ambulatoire, d’où l’anomalie de la situation. Le conseil de l’Ordre a constamment interpellé l’administration pour trouver une solution à cette situation nuisible à tous. Le laboratoire pharmaceutique n’a aucun intérêt à servir directement les patients et il n’est pas organisé pour cela. D’une part, il agit dans l’illégalité, car il n’a pas le droit de facturer directement au patient et d’autre part, la procédure de vente au détail est longue et coûteuse (enregistrement de toutes les données patients pour la traçabilité en cas de rappel de lots, délivrance du traitement) pour un industriel dont ce n’est pas le métier. Mais peut-il accepter de laisser un patient sans traitement ? Pour les patients, la situation est intolérable car les déplacements sont longs et coûteux. Je rappelle également qu’il s’agit de traitements destinés à des pathologies lourdes. A l’heure actuelle, en attendant que l’administration règlemente cette situation, nous avons trouvé un compromis consistant à octroyer une petite marge aux grossistes et aux pharmaciens qui acceptent de mettre ces traitements à la disposition des patients. Mais cette


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dire que certains médicaments considérés comme essentiels par l’OMS ne sont pas commercialisés au Maroc et l’administration doit prendre les mesures nécessaires pour les faire enregistrer. L’obligation de stock de sécurité devra concerner également les grossistes répartiteurs car aujourd’hui, s’ils sont tenus de disposer d’un stock de sécurité équivalent à un mois pour 80 % des références commercialiComment les stocks de sécurité sont-ils sées, rien ne les oblige, selon la loi, à inclure gérés au Maroc ? les médicaments essentiels L’arrêté de juin 2002 relatif parmi ce stock. Ce qui n’est aux stocks de sécurité impose pas acceptable. aux laboratoires de tenir trois Je voudrais également attimois de stocks de sécurité rer l’attention sur une autre LES ACTIONS qui ne peuvent être utilisés « faille » du système concerPOUR REMÉDIER qu’après accord de l’adminisnant les médicaments AUX RUPTURES tration. Le COPFR estime essentiels pour lesquels il DE STOCKS que le stock de sécurité est existe un monopole (pas EXISTENT. un élément capital et que toujours voulu par le laborales industriels ont une restoire concerné) et dont nous L’ADMINISTRAponsabilité à ce niveau pour avons établi la liste. Lorsque TION EST LA éviter les ruptures de stock et ces médicaments sont en PREMIÈRE QUI l’indisponibilité des médicarupture, le patient n’a pas DOIT PRENDRE ments sur le marché. Touted’alternative, raison pour SES RESPONSAfois, nous considérons que ce laquelle nous avons exprimé BILITES. texte est irréaliste car il oblige notre souhait auprès des le laboratoire à organiser son laboratoires spécialistes des roulement sur les 4e et 5e mois génériques de les enregistrer, de production, ce qui revient à immobiliser même s’ils sont à faible marge. L’administraquasiment la moitié du chiffre d’affaires an- tion doit accompagner ces laboratoires dans nuel, et à s’équiper en magasins de stockage ce sens, et ces derniers auront à jouer un rôle adaptés. Quelle entreprise est en mesure de citoyen. Nous refusons cette situation où seuls supporter le coût d’un tel stock dormant ? La 15 à 20 % des médicaments (souvent beauconséquence est que la loi n’est pas respectée, coup de copies pour la même DCI) représencar non applicable en l’état. tent 80 à 90 % des génériques commercialisés sur le marché, tandis que 15 à 20 % des médiQue préconisez-vous pour rendre cette loi caments essentiels, à petite marge, ne sont pas plus réaliste ? génériqués parce qu’ils n’intéressent personne. Le conseil de l’Ordre des pharmaciens fabri- Nous demandons à l’industrie pharmaceucants répartiteurs a présenté plusieurs propo- tique d’être aussi une industrie citoyenne et de sitions au ministère de la Santé et nous espé- se battre pour que les Marocains aient accès rons qu’une suite y sera donnée rapidement. aux médicaments, même lorsque ces derniers Les ruptures de stocks constituent un pro- génèrent de faibles revenus. blème de santé publique et, en ce qui concerne Les actions pour remédier aux ruptures les médicaments essentiels, nous sommes de stocks existent. Elles exigent un certain tout à fait d’accord pour qu’il y ait des stocks nombre d’interventions et de collaboration et de sécurité. L’administration, via son système tout le monde doit faire un effort, mais l’add’inspection, doit d’ailleurs être intraitable à ministration est la première à devoir prendre ce sujet. L’Organisation mondiale de la santé ses responsabilités. a défini une liste de médicaments essentiels (révisée en mars 2011). Il suffit de reprendre Pensez-vous qu’il y ait une communication cette liste et de l’adapter à notre pays en poin- suffisante sur les ruptures de stocks ? tant les médicaments qui ont une AMM au Les laboratoires sont tenus d’informer l’admiMaroc, et d’instaurer une obligation de stocks nistration de tout risque de rupture de stocks pour ces derniers. concernant les médicaments essentiels, mais Je me permets une petite parenthèse pour certains sont réticents car ils craignent que la disponibilité reste aléatoire. Je crois pouvoir affirmer que les pharmaciens d’officine sont d’accord pour accepter une marge réduite sur ces produits. Il est donc urgent que le ministère de la Santé homologue un PPM à marge réduite pour ces médicaments et mette un terme à cette situation qui pénalise tout le secteur et, pire encore, les patients.

concurrence en profite pour prendre des parts de marché. Or, je le répète, il s’agit d’un sujet de santé publique et non de business. Lorsqu’elle est informée, l’administration peut prendre des dispositions en demandant, par exemple, au fabricant d’un médicament équivalent de remonter ses stocks. Les fabricants doivent avoir une obligation d’information à ce sujet. D’autre part, il n’est pas admissible qu’en 2012, nous n’ayons pas, au Maroc, un site Internet qui permette de diffuser l’information, à l’image de celui de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) en France. S’il est informé, le médecin peut prescrire un produit équivalent ce qui évitera au patient d’aller de pharmacie en pharmacie. Le pharmacien pourra également avertir son client et communiquer une information fiable. Nous demandons à ce que le ministère de la Santé se donne les moyens et les ressources adéquats et prenne toutes les dispositions pour faire respecter la réglementation et réduire au maximum les ruptures de stock, surtout quand elles concernent des médicaments essentiels de santé publique. Quel est le rôle des industriels en matière de pharmacovigilance ? Je commence par vous communiquer un chiffre qui veut tout dire. En 2010, le Centre antipoison et de pharmacovigilance au Maroc a reçu 3 000 notifications d’effets indésirables, dont 4 % seulement provenaient de l’industrie pharmaceutique. La même année, 700 000 cas ont été notifiés à la FDA aux Etats-Unis, dont 90 % en provenance des industriels. Les chiffres sont parlants et le COPFR a alerté de nombreuses fois le ministère de la Santé et émis des recommandations à ce sujet. Certains industriels marocains ne jouent pas le jeu et il ne faut pas avoir peur de le dire ici. Ils ne forment pas et ne sensibilisent pas, par exemple, leurs visiteurs médicaux à l’importance de la notification. Les médecins, les pharmaciens ne notifient pas suffisamment non plus et nous avons un travail de fond à mettre en place dans ce domaine. La plupart du temps, les décisions du Maroc en matière de pharmacovigilance suivent celles des pays européens. Or, plus nous disposerons d’une base de données riche, et plus nous pourrons prendre des décisions propres à notre pays. Nous pourrons également mieux contrôler le mésusage des médicaments qui se révèle parfois dangereux dans notre pays. Nous sommes conscients que la responsabilité est


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collective et nous n’avancerons sur ce sujet que le jour où nous arriverons à un vrai partenariat entre la pharmacovigilance publique et privée, car il y va de la sécurité des patients qui sont nos compatriotes.

veille et nous demandons à ce que le Maroc adopte la même vigilance qu’en Europe ou aux Etats-Unis et qu’il s’en donne les moyens. Dans ces pays, les inspecteurs sont dédiés à l’industrie pharmaceutique.

Vous évoquez l’absence de sensibilisation des délégués médicaux. Sont-ils suffisamment formés ? Le visiteur médical est un acteur clé de la promotion. Il informe le médecin sur un nouveau produit et doit transmettre un message juste et qui tienne compte uniquement des mentions légales figurant dans le dossier d’AMM. Pour exercer ce métier, il doit être formé, tant sur le plan scientifique, technique que déontologique et doit pouvoir disposer d’outils promotionnels adaptés et validés par le pharmacien responsable. Or, si la loi évoque le visiteur médical, les pré-requis pour exercer ce métier ne sont toujours pas définis. Nous demandons à ce que le visiteur médical ait un statut clair, qu’il soit formé, que la liste des établissements en mesure de le former nous soit communiquée, que ces établissements soient inspectés par le ministère de l’Enseignement supérieur, que le programme pédagogique de la formation soit validé par une instance autorisée…

A ce stade de notre entretien, il semble que le cadre juridique soit le grand absent dans votre profession ? Nous ne pouvons pas imaginer un secteur de l’industrie et de la répartition fort s’il n’y a pas d’assise juridique forte, et c’est un des points faibles de notre secteur. La loi 17-04 portant code du médicament et de la pharmacie publiée au Bulletin officiel en décembre 2006 constitue une avancée. Mais tant que les décrets d’application des textes ne seront pas publiés, l’administration ne pourra pas jouer son rôle et sanctionner, si nécessaire. Prenons un autre exemple, celui des autorisations de mise sur le marché et de la fixation des prix. Ces décrets doivent être publiés dans les plus brefs délais. Les concertations et les négociations sont essentielles, mais elles ne peuvent Auriez-vous un message à transmettre aux pas durer plusieurs années. L’administration pharmaciens qui souhaiteraient intégrer le doit trancher. Nous regrettons justement secteur de l’industrie pharmaceutique ou de le manque de leadership de ces dernières la répartition ? années. Le secteur de l’industrie pharmaceu- En tant que président du conseil de l’Ordre je tique marocaine avait pris beaucoup d’avance pense que nous avons un rôle très imporpar rapport aux pays voisins tant à jouer, un rôle à la et à d’autres pays d’Afrique. fois citoyen, technique et Depuis quelque temps, nous scientifique. J’encourage sommes entrés dans une vivement les pharmaciens phase de stagnation et le secqui hésiteraient à rejoindre LE CONSEIL teur ne pourra progresser que notre secteur à franchir A DÉJÀ PRIS grâce à l’implication de tous. le pas. Notre métier est POSITION EN Dans ces propos, j’intègre un métier passionnant et DEMANDANT avant tout l’intérêt général d’avenir et notre profession DES INSPECcar le COPFR ne peut pas a besoin de spécialistes. accepter qu’un préjudice Je profite également de TEURS DÉDIÉS soit infligé au patient. Nous votre tribune pour préciser À L’INDUSTRIE que les portes du conseil de pourrions très bien considéPHARMACEUl’Ordre des pharmaciens rer que tout va bien et éviter TIQUE QUI répartiteurs sont grandes de réfléchir à des amélioraDOIVENT ÊTRE ouvertes à tous les phartions. Au conseil, nous avons DES EXPERTS. maciens du secteur. Plus pris l’habitude, au cours de notre instance sera rences deux dernières années, de forcée par la quantité et la considérer le verre à moitié vide plutôt qu’à moitié plein, non pas pour qualité de ses membres, et plus notre seccritiquer ce qui a été réalisé auparavant, mais teur sera tiré vers le haut. Je rappelle égadans un souci d’amélioration continue. Nous lement que des élections seront organisées avons cet avantage, au conseil, d’être des ac- en septembre prochain pour renouveler la teurs de terrain. Lorsque nous élaborons des moitié des membres du bureau et je soupropositions et des recommandations, elles haite que toute la profession participe à ces sont adaptées à la réalité et destinées à pallier élections et aux débats pour enrichir notre certains dysfonctionnements auxquels nous instance. Le COPFR est le conseil de tout le monde. sommes confrontés.

Vous vous êtes déjà exprimé sur l’inspection. En tant que président du COPFR, quelle est votre position exacte à ce sujet ? Nous étions en train de parler de la formation, et bien, nous demandons également que les inspecteurs soient très bien formés et accompagnés et nous attendons la publication d’un arrêté pour encadrer l’inspection des établissements industriels, définir les prérogatives de l’inspecteur, indiquer qui peut être inspecteur, les procédures de validation des rapports, la manière dont sera prise la décision … Le conseil a déjà pris position à maintes reprises en demandant des inspecteurs dédiés à l’industrie pharmaceutique qui doivent être des experts sachant que notre secteur a ses spécificités et évolue régulièrement sur le plan technique et scientifique. Ils seront ainsi en mesure de rédiger des rapports sur la base d’éléments solides à partir desquels des décisions pourront être prises. Aucune instance ne pourra remettre en cause un rapport établi dans ces conditions. Ces mesures sont destinées à tirer l’industrie vers le haut. Nul n’est parfait. Nous évoluons dans un domaine où nous devons toujours rester en

Etes-vous confiant en l’avenir ? Nous avons reçu, au cours de ces derniers mois, un certain nombre de signaux qui nous permettent d’être optimistes. Nous avons eu l’occasion de rencontrer le nouveau ministre de la Santé -qui sera de moins en moins nouveau !- et qui, luimême, est issu du monde médical, et nous avons apprécié les échanges que nous avons pu avoir. Nous avons proposé un certains nombre d’axes d’amélioration, nous avons été impliqués dans un groupe de travail sur la politique du médicament et nous avons présenté un certain nombre de projets dont un spécifique à la rupture des stocks. Nous espérons que les prochaines semaines verront l’aboutissement de ces débats. Mais je le répète, pour que ces projets avancent et que les règles puissent être claires et fixées, il arrive un moment où l’administration doit prendre ses responsabilités en assurant son rôle de leadership.


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ASSOCIATION CŒUR DIABÈTE REIN-IBN SINA

UNE PRISE EN CHARGE MULTIDISCIPLINAIRE DU DIABÈTE CRÉÉE EN MAI 2010, L’ASSOCIATION CŒUR DIABÈTE REIN-IBN SINA RÉUNIT DES SPÉCIALISTES EN ENDOCRINOLOGIE, CARDIOLOGIE ET NÉPHROLOGIE QUI ŒUVRENT, ENTRE AUTRES, À LA PROMOTION DE LA PRISE EN CHARGE MULTIDISCIPLINAIRE DU PATIENT DIABÉTIQUE PAR LA COMMUNAUTÉ MÉDICALE ET SCIENTIFIQUE.

L

es complications du diabète ne sont plus à démontrer. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 10 à 20 % des diabétiques meurent d’une insuffisance rénale et 50 % décèdent des suites d’une maladie cardiovasculaire, principalement une cardiopathie ou un accident vasculaire cérébral. Cette pathologie peut également entraîner une rétinopathie conduisant, elle-même, à la cécité. Au bout de quinze ans de diabète, près de 2 % des sujets deviennent ainsi aveugles et 10 % d’entre eux, environ, présentent des atteintes visuelles graves. L’hypertension artérielle est un autre facteur de risque qui peut provoquer une insuffisance rénale. Les personnes qui souffrent de cette pathologie insidieuse ont ainsi entre 2 et 10 fois plus de chance de développer une insuffisance rénale qu’un sujet normal. « Près de 30 % des insuffisants rénaux chroniques qui consultent le service de néphrologie du CHU Ibn Sina souffrent d’un diabète, et 20 % d’une hypertension artérielle », confirme le Pr Loubna Benamar, néphrologue au CHU Ibn Sina, et présidente de l’association Cœur Diabète Rein-Ibn Sina. Fruit de la collaboration entre des cardiologues, des néphrologues et des endocrinologues, cette association milite pour offrir aux patients diabétiques une prise en charge thérapeutique à même de leur éviter des complications rénales. Ses

moyens d’action, variés, comprennent l’organisation de réunions scientifiques et de formations continues au profit des médecins, et la contribution scientifique et/ou financière à des projets de recherche.

Une approche multidisciplinaire

logues et d’endocrinologues », souligne le Pr Benamar. L’idée a mûri et, en 2010, les membres de ce groupe ont décidé de créer l’association Cœur Diabète ReinIbn Sina . « Depuis la création de notre association, nous avons organisé des réunions pour débattre de thèmes en rapport avec le diabète et les pathologies rénales. Elles nous ont permis d’échanger nos points de vue sur les moyens de prise en charge des diabétiques en néphrologie », explique le Pr Benamar. « Le malade bénéficie aujourd’hui d’une prise en charge multidisciplinaire optimal au sein de l’hôpital, ce qui n’était pas le cas auparavant », ajoute-t-elle.

En 2000, un groupe de néphrologues et d’endocrinologues du CHU Ibn Sina de Rabat ont engagé une réflexion sur les moyens les plus efficaces pour améliorer la prise en charge du diabète, principal pourvoyeur, avec l’hypertension artérielle, de l’insuffisance rénale. Ils ont ainsi Des moyens d’action variés convenu que lorsqu’un L’association Pour contribuer à l’améendocrinologue dépiste milite pour offrir lioration de la prise en un diabète chez un patient, il doit systématicharge des diabétiques, une prise en charge quement rechercher les l’association a élaboré thérapeutique à signes d’une pathologie un plan d’action s’apmême d’éviter des rénale et, le cas échéant, puyant sur une stratécomplications orienter précocement le gie globale. Pour ses rénales. patient vers un néphromembres, l’organisation logue. Cette démarche d’événements scienpermet de lui éviter des tifiques est un moyen complications majeures, notamment efficace d’améliorer la prise en charge une insuffisance rénale chronique. « Les du diabétique et des personnes soufrésultats de cette collaboration ont été en- frant d’insuffisance rénale chronique. courageants. Nous avons donc voulu aller Les réunions et les rencontres scientide l’avant en créant un groupe perma- fiques organisées, qui sont suivies par nent constitué de cardiologues, de néphro- une centaine de médecins de différentes



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spécialités, sont l’occasion d’échanger des données relatives aux complications du diabète au Maroc. « Il faut savoir que nous ne disposons pas au Maroc de chiffres exacts sur la prévalence du diabète. Nous manquons également de données sur le profil clinique du patient diabétique », regrette le Pr Benamar. La promotion des actions de prévention et d’éducation sanitaire, en

collaboration avec les différentes associations partageant les mêmes intérêts, est un autre moyen d’action adopté par l’association. « Certaines associations de la société civile font appel à nous pour mener des actions de sensibilisation auprès de la population. Nous avons, par exemple, pris part à une campagne de dépistage de maladies rénales à Laâyoune organisée par

l’association marocaine de soutien médical « Massoum » en 2009, 2010 et 2011 », souligne le Pr Benamar. L’association compte par ailleurs s’ouvrir à d’autres CHU du Royaume pour étendre son réseau de spécialistes. « Nous avons déjà contacté les CHU de Fès et d’Oujda, et ils se sont montrés enthousiastes », affirme-telle.

INTERVIEW DU PR LOUBNA BENAMAR, PRÉSIDENTE DE L’ASSOCIATION CŒUR DIABÈTE REIN-IBN SINA

DOCTINEWS. QUELLE PLACE ACCORDEZ-VOUS À LA FORMATION DES MÉDECINS AU SEIN DE VOTRE ASSOCIATION ? PR LOUBNA BENAMAR. Nous accordons une importance particulière à la formation des médecins, et spécialement des médecins résidents, car nous estimons qu’elle est le moyen le plus efficace pour améliorer la prise en charge des pathologies rénales. A travers les rencontres et les débats que nous organisons, nous essayons de les sensibiliser sur l’importance de l’approche multidisciplinaire adoptée par notre association dans le traitement des maladies rénales, notamment l’insuffisance rénale chronique.

Y A-T-IL DES DIFFICULTÉS AUXQUELLES VOUS ÊTES CONFRONTÉ ? La principale difficulté concerne l’organisation des événements. Jusqu’à présent, nous avons été contraints de dépendre d’un sponsor pour financer

la location de la salle, la pause café, les affiches, etc., car nous ne disposons d’aucune aide. En tant que médecins, nous n’avons pas souvent le temps de nous occuper de cet aspect. Pour remédier à cela, nous souhaitons que notre association soit intégrée à la faculté de médecine et accréditée par celle-ci. Nous pourrons alors disposer d’une salle gratuitement pour organiser nos événements. Je tiens à souligner que, jusqu’à présent, toutes les personnes qui ont animé nos réunions l’ont fait gratuitement.

QUE PRÉCONISEZ-VOUS POUR AMÉLIORER LA PRISE EN CHARGE DE L’INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE AU MAROC ? Vous n’êtes pas sans savoir que cette pathologie constitue un handicap parfois insurmontable pour les patients. En l’absence d’une transplantation rénale, ils doivent suivre des séances d’hémodialyses coûteuses et peu accessibles. En effet, les centres d’hémodialyse sont parfois situés très loin du lieu de résidence du patient et sont souvent débordés. La dialyse péritonéale (DP) constitue une alternative très intéressante pour ces patients. Nous avons mené une étude entre 2006 et 2010 au CHU de Rabat afin d’évaluer l’impact de cette technique sur les insuffisants rénaux chroniques et nous avons obtenu des résultats satisfaisants. Ainsi, tous les patients qui ont participé

à cette étude n’ont pas été obligés d’interrompre leur activité professionnelle ou leur scolarité. Une correction de l’anémie et une baisse de l’hypertension artérielle chez les patients qui étaient hypertendus au début du traitement ont été également notées à l’issue de cette étude. Malgré ces avantages, cette technique est encore peu répandue au Maroc. Sur 10 personnes souffrant d’insuffisance rénale chronique, 9 optent toujours pour l’hémodialyse.

QUELLE EN EST LA RAISON ? Cela tient au fait que les patients, mais aussi certains médecins, ignorent même l’existence de la DP. Il s’agit donc d’un problème d’information auquel il faudra remédier par des actions de sensibilisation sur les bienfaits de la dialyse péritonéale. En tant que néphrologue, je recommande vivement cette technique, compte tenu de ses nombreux avantages. Grâce à la DP, le patient ne dépend plus d’une structure hospitalière pour vivre et peut donc mener une vie quasi normale. L’adoption de cette technique permettra en outre de soulager le budget du ministère de la Santé qui ne sera plus obligé de bâtir et d’équiper des centres d’hémodialyse dans des localités où le nombre de patients est réduit. Elle va également libérer le personnel du ministère dédié à ces centres. En effet, dans le cadre de la DP, un seul infirmier peut prendre en charge jusqu’à 40 malades.



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ALTER ALTE ALTERNATIVE RNAT NA ATIV VE

PRATIQUER UN SPORT APRÈS QUARANTE ANS

DES PRÉCAUTIONS S’IMPOSENT NUL N’IGNORE AUJOURD’HUI LES BIENFAITS D’UNE ACTIVITÉ PHYSIQUE PRATIQUÉE RÉGULIÈREMENT, ET CE, QUEL QUE SOIT L’ÂGE DE LA PERSONNE. TOUTEFOIS, AU-DELÀ DE QUARANTE ANS, CERTAINES PRÉCAUTIONS S’IMPOSENT AFIN DE GARANTIR UNE PRATIQUE SÛRE ET D’ÉVITER DES COMPLICATIONS QUI PEUVENT PARFOIS ÊTRE FATALES. Avec la collaboration du Dr Ahmed BENNIS, Professeur en cardiologie.

P

assé le cap de la quarantaine, certaines pratiques sportives ne sont plus adaptées aux capacités du corps. A cet âge, les risques d’accidents cardiovasculaires liés au sport augmentent considérablement. Cela est d’autant plus vrai pour les anciens sportifs qui ont cessé tout exercice physique pendant une longue période que pour les personnes qui n’ont jamais pratiqué de sport. En effet, les spécialistes estiment que le risque de mort subite chez cette catégorie de sportifs est de 2,5 pour 1 000 pratiquants par an. En conséquence, les personnes qui n’ont suivi aucune préparation physique ou qui sont considérées comme « à risque » (les tabagiques, les hypertendus, les diabétiques, ceux qui ont eu une alerte telle

que, par exemple, une angine de poitrine, nue d’accidents cardiovasculaires durant ou qui ont dans la famille une personne l’effort. L’examen complet du patient revêt décédée jeune des suites d’un accident également une importance capitale. La cardiovasculaire) doivent être parti- mesure de la tension artérielle, la palpaculièrement vigilantes. Pour éviter tion des axes vasculaires et l’auscultation toute complication cardiovascu- cardiaque sont autant de gestes qui aident laire, il est fortement recomman- à repérer d’éventuels signes d’alerte chez dé au quadragénaire de consulter le patient, notamment des palpitations ou un cardiologue une douleur à la poitrine. ou un médecin Ces examens sont comdu sport, des spéplétés par une électrocarcialistes à même diographie (ECG) et une de les conseiller sur épreuve d’effort. Cette Les risques le type de sport et le dernière consiste à enred’accidents carrythme des exercices qui gistrer une ECG durant le diovasculaires leur conviennent le mieux. déroulement d’un exercice liés au sport Ces praticiens préconisent physique calibré, notamgénéralement d’opter pour ment le pédalage sur un augmentent une activité sportive pravélo stationnaire, tout en considérabletiquée en groupe et avec mesurant la pression artément avec l’âge. des personnes du même rielle de la personne. Elle âge (tennis, squash, ou permet au médecin de badminton en double, par dépister un risque ischéexemple) afin de ménager le corps et d’évi- mique ou coronaire chez le futur sportif. ter les blessures, surtout lors des premières Pour des résultats fiables, il est recomséances d’entraînement. mandé de ne pas effectuer d’entraînement intensif la veille du test et d’éviter tout Des examens préalables requis excitant lors du repas qui le précède. Pour connaître l’état de santé et les risques liés à la pratique du sport chez le qua- Anciens sportifs, la vigilance est dragénaire, le cardiologue ou le médecin de mise du sport procède à plusieurs examens. Les anciens sportifs âgés de plus de 40 Le bilan complet et l’interrogatoire sont ans qui désirent reprendre une activité systématiques. Ils permettent de déceler physique doivent être particulièrement les risques (tabac, diabète, antécédents vigilants. Pensant que la pratique d’une familiaux…) et préviennent ainsi la surve- discipline sportive pendant de longues


ALTERNATIVE A LTERNATIVE

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٢٠١٢٠٣/٥٢٤ ٢٠٢٧ ١٢٠/MA : NP٤

Remboursé par l’AMO


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ALTERNATIVE

PRATIQUE SPORTIVE SANS RISQUE DIX RÈGLES D’OR À RESPECTER (RECOMMANDATIONS ÉDICTÉES PAR LE CLUB DES CARDIOLOGUES DU SPORT EN FRANCE) 1 - Je signale à mon médecin toute douleur dans la poitrine ou essoufflement anormal survenant à l’effort*. 2 - Je signale à mon médecin toute palpitation cardiaque survenant à l’effort ou juste après l’effort*. 3 - Je signale à mon médecin tout malaise survenant à l’effort ou juste après l’effort*. 4 - Je respecte toujours un échauffement et une récupération de 10 min lors de mes activités sportives. 5 - Je bois 3 à 4 gorgées d’eau toutes les 30 min d’exercice à l’entraînement comme en compétition. 6 - J’évite les activités intenses par des températures extérieures < – 5° ou > +30° et lors des pics de pollution. 7 - Je ne fume jamais 1 heure avant ni 2 heures après une pratique sportive. 8 - Je ne consomme jamais de substance dopante et j’évite l’automédication en général. 9 - Je ne fais pas de sport intense si j’ai de la fièvre, ni dans les 8 jours qui suivent un épisode grippal (fièvre + courbatures). 10 - Je pratique un bilan médical avant de reprendre une activité sportive intense si j’ai plus de 35 ans pour les hommes et 45 ans pour les femmes. * Quels que soient mon âge, mes niveaux d’entraînement et de performance, ou les résultats d’un précédent bilan cardiologique.

années leur a permis de conserver leurs capacités physiques même après une longue période d’inactivité, certains d’entre eux reprennent le sport en se fixant des objectifs irréalistes. Cette attitude peut se révéler périlleuse, surtout pour ceux qui pratiquent des sports extrêmes, car elle peut conduire à un infarctus ou à un accident locomoteur. Les médecins recommandent à ces anciens sportifs d’envisager une reprise progressive incluant une période de reconditionnement nécessaire pour réveiller le corps, sans le brusquer, de sa longue léthargie. D’une durée moyenne de trois mois, elle doit comprendre des exercices effectués régulièrement, à raison de 2 ou 3 séances par semaine, en augmentant progressivement l’intensité des entraînements. Les exercices de type cardio sur un vélo stationnaire, un rameur, ou un tapis de course sont particulièrement conseillés. Ces machines sont souvent dotées de différents appareils qui permettent au sportif de mesurer, entre autres, son rythme cardiaque, la distance parcourue et les calories brûlées. Elles sont donc idéales pour suivre les progrès réalisés depuis le début des exercices. A l’issue de cette période, le sportif sera en mesure de se fixer des objectifs, en termes de performances, qu’il devra atteindre progressivement. Il pourrait être également judicieux de faire le point avec son médecin pour évaluer l’impact des entraînements suivis sur le corps et procéder, si nécessaire, à une redéfinition des objectifs à la lumière des résultats obtenus.

Un régime alimentaire équilibré

un régime alimentaire nettement plus Quelle que soit la discipline choisie calorique pour compenser la perte des par le quadragénaire, une alimentation calories durant les entraînements et peréquilibrée est essentielle pour permettre mettre au corps de résister à l’effort tout à son organisme de résister à l’effort. Le au long de la séance. Une attention toute choix du régime alimentaire doit être particulière doit être portée au dernier basé sur plusieurs critères, notamment repas qui précède l’entraînement. Il doit la fréquence et la durée de l’activité être pris au moins 2 heures avant le déphysique pratiquée. L’apport en glu- but de la séance et doit être léger, mais cide est un élément clé dans le régime énergétique afin de fournir à l’organisme alimentaire. Ces molécules organiques la quantité de calories dont il a besoin. sont les principaux interQu’il s’agisse d’une pramédiaires biologiques tique sportive modérée du stockage et de la ou d’un entraînement consommation d’énergie. de plusieurs heures par Pour les personnes prajour, les spécialistes sont Les anciens tiquant des disciplines par ailleurs unanimes à sportifs doivent peu exigeantes telles que conseiller aux sportifs observer une la danse ou l’aérobic, à de boire beaucoup d’eau, période de raison de trois ou quatre avant, pendant et après reconditionheures par semaine, les les exercices, pour évispécialistes indiquent que ter la déshydratation du nement pour 55 % des calories ingérées corps car cette dernière a réveiller le proviennent des glucides, un impact négatif sur les corps. 15 % des protéines et performances du spor30 % des lipides. Les quatif. En effet, la diminudragénaires adeptes de tion de l’eau plasmatique sports d’endurance, eux, doivent suivre provoque une baisse de l’irrigation des un régime alimentaire sensiblement muscles et influe sur les mécanismes de différent. Ainsi, l’apport en glucide refroidissement du corps, ce qui peut conseillé est de 65 %, celui des lipides de se traduire par une fatigue précoce lors 20 % et 15% pour les protéines. Ces va- des exercices. Une bonne hydratation leurs sont basées sur un apport de 3000 permet en outre de maintenir un bon calories/jour. Quant aux quadragénaires fonctionnement enzymatique au sein qui pratiquent quotidiennement une des cellules et d’éviter certaines complidiscipline sportive, ils doivent suivre cations telles que les crampes.


ALTERNATIVE

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62 EN DIRECT DU CENTRE NATIONAL DE PHARMACOVIGILANCE

INTOXICATIONS MÉDICAMENTEUSES

PISTES POUR UN PROGRAMME DE LUTTE LE CENTRE ANTIPOISON ET DE PHARMACOVIGILANCE DU MAROC (CAPM) A ORGANISÉ LE 14 JUIN DERNIER, UNE JOURNÉE SCIENTIFIQUE EN COLLABORATION ET AVEC LE SOUTIEN DES SOCIÉTÉS MAROCAINES DE PHARMACOVIGILANCE ET DE TOXICOLOGIE CLINIQUE ET ANALYTIQUE CONSACRÉE AUX INTOXICATIONS MÉDICAMENTEUSES. L’OBJECTIF DE LA JOURNÉE ÉTAIT D’ÉTABLIR L’ÉTAT DES LIEUX DE CE TYPE D’INTOXICATION AU NIVEAU NATIONAL ET ÉMETTRE DES RECOMMANDATIONS POUR UN PLAN DE LUTTE CONTRE CE PROBLÈME DE SANTÉ PUBLIQUE.

E

tant la 3ème source d’intoxication après les piqûres de scorpion et les intoxications alimentaires, et cause fréquente d’admission en service d’urgence et de réanimation, les intoxications médicamenteuses (IM) ont fait l’objet d’études épidémiologiques effectuées par le CAPM et d’autres structures de santé présentées lors de cette journée scientifique. Les 19 204 cas déclarés au centre national sur la période de 1980 à 2008 ont révélé une provenance majoritairement urbaine, émanant essentiellement des régions Rabat-Salé-Zemmour-Zaer et du Grand Casablanca, suivies de l’Oriental. Une information qui traduit un problème de sous-notification dans le reste du royaume. Certains éléments ont été mis en relief, notamment l’importance de la population jeune parmi les victimes et les circonstances récurrentes des intoxications. En effet, 50 % des IM ont touché des personnes âgées de moins de 20 ans, et 33 % de moins de 15 ans. Majoritairement volontaires chez les adolescentes, les IM étaient d’origine accidentelle pour les bébés marcheurs (de 1 à 5 ans).

Une prise en charge complexe Le diagnostic et la prise en charge des intoxiqués ne sont pas toujours aisés, surtout lorsque les médicaments incriminés ne sont pas identifiés. Si les benzodiazépines, les antidépresseurs tricycliques et les neuroleptiques sont

les médicaments les plus fréquemment La prévention reste le meilleur retrouvés, il est essentiel de connaître traitement précisément le ou les produits ingérés, Les professionnels réunis autour des IM le délai post ingestion ainsi que l’etat ont mis l’accent sur l’importance de la clinique du patient avant de démarrer prévention dans la lutte contre les IM. la prise en charge : la décontamination Plusieurs causes et facteurs de risque ont digestive (charbon activé, lavage gas- été rapportés, notamment la négligence trique), le traitement symptomatique des parents, l’automédication, le marché (selon les signes cliniques) et le trai- parallèle (contrebande), les erreurs méditement antidotique adéquat (oxygène, camenteuses, le niveau socio-économique, bicarbonate de sodium, naloxone, flu- l’analphabétisme, le manque de sécurité de certains emballages, l’abmazénil…). La variabisence parfois de disposilité des manifestations tifs doseurs, l’étiquetage symptomatiques, allant des signes digestifs ambigu (adulte/enfant), courants aux troubles les prescriptions cumuLes intoxications neurologiques ou carlatives et le manque de médicamenteuses diovasculaires fait égal’information du patient au paracétamol sur les modalités d’utililement obstacle au diasont la première sation des médicaments. gnostic. Les axes recommandés Les IM au paracétamol cause d’hépatite par les participants pour ont fait l’objet d’une aigüe grave. une stratégie de lutte table ronde lors de cette contre les IM ont été : la journée, elles se caracsensibilisation et l’éducatérisent par une première phase asymptomatique, pouvant tion de la population, le développement entrainer une prise en charge tardive. de la prise en charge psychologique chez Les experts ont d’ailleurs souligné l’uti- les jeunes, la mise en place d’un cadre lité de demander une paracétamolémie règlementaire adapté au médicament au CAPM, afin d’évaluer rapidement la pédiatrique, l’amélioration des informagravité du dosage de ce toxique lésion- tions destinées au patient et la sécurité nel avant l’apparition de sévères com- du conditionnement des médicaments, et plications hépatiques. A noter que les enfin mener bataille contre les marchés inIM au paracétamol, dont l’hépatotoxi- formels du médicament particulièrement cité est souvent inconnue des patients, des psychotropes, nettement impliqués sont la première cause d’hépatite aigüe dans l’incidence des IM et le mésusage des grave. médicaments.



Sélection

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« 99 RÉPONSES À LA MALADIE RÉNALE »

UNE INFORMATION CLAIRE, PRATIQUE ET SCIENTIFIQUE PLUS D’UN MILLION DE MAROCAINS SOUFFRIRAIENT DE DIFFÉRENTES FORMES DE MALADIES RÉNALES ET LA PLUPART D’ENTRE EUX L’IGNORENT. OR, SEULE UNE PRISE EN CHARGE PRÉCOCE PERMET DE RALENTIR, VOIRE DE STOPPER L’AGGRAVATION DE CES PATHOLOGIES. DANS SON OUVRAGE « 99 RÉPONSES À LA MALADIE RÉNALE », LE PR AMAL BOURQUIA, NÉPHROLOGUE ET PRÉSIDENTE DE L’ASSOCIATION « REINS », RÉPOND À TOUTES LES QUESTIONS QUE PEUVENT SE POSER AUSSI BIEN LES CITOYENS QUE LE CORPS MÉDICAL SUR LES MALADIES RÉNALES.

D Titre : 99 réponses à la maladie rénale Auteur : Professeur Amal Bourquia Editeur : Prestige diffusion ISBN : 978 - 9954 - 9062 - 2 - 4 Nombre de pages : 98

idactique, rédigé dans un langage qui n’a de cesse de mener des campagnes de clair et accessible tout en restant sensibilisation et d’éducation. A travers cet scientifique, « 99 réponses à la ma- ouvrage, elle initie donc une nouvelle action ladie rénale » est un ouvrage utile de communication ciblée sur les maladies et précieux pour tous ceux rénales (et pas seulement qui souhaitent s’informer l’insuffisance rénale) visur les maladies rénales sant à informer sur le rôle et les moyens de les comimportant des reins, les battre. La forme est origimaladies qui peuvent les La sensibilisation nale car elle permet d’aller toucher, les techniques à l’importance de rapidement à l’essentiel. de traitement que sont la lutte contre la Elle est bien choisie car elle la dialyse et la greffe et, maladie rénale permet de traiter, dans un surtout, l’importance du style vivant, un sujet vaste dépistage et les moyens et aux moyens qui s’impose aujourd’hui de prévention. Au fil des de dépistage comme un problème de 16 chapitres : Que savezs’impose comme santé publique. Car, avec le vous sur les reins ? Que une nécessité. vieillissement de la popusavez-vous sur les maladies lation et l’augmentation rénales ? Que savez-vous de la fréquence des malasur les méthodes de supdies comme le diabète et l’hypertension pléance de la fonction rénale ? Que savezartérielle, il est prévu une augmentation vous de la greffe rénale au Maroc ? Que du nombre d’insuffisants rénaux au Maroc, savez-vous de la prévention ?… elle offre dont près de 10 000 sont actuellement au un ensemble de réponses permettant une stade terminal et traités par dialyse. « La prise de conscience collective à la nécessité détection précoce et la prévention sont deux de préserver ses reins et à celle de se donner actions primordiales pour réduire l’insuffi- les moyens d’une prise en charge précoce sance rénale chronique au stade final ainsi et adaptée. Elle ajoute ainsi une nouvelle que toutes les maladies cardiovasculaires asso- pierre à l’édifice de la lutte contre la maladie ciées », affirme le professeur Amal Bourquia rénale. Rubrique sponsorisée par livremoi.ma Pour vos commandes, consultez le site www.livremoi.ma Ou appelez le : 06 57 77 77 87 ou 05 22 26 08 68 Ou par mail : contact@livremoi.ma



Agenda

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CONGRÈS D’ AILLEURS

05

SEPTEMBRE

5 au 8 septembre 2012 Congress on Multiple Endocrine Neoplasia Liège, Belgique www.iwmen.org

06

SEPTEMBRE

6 au 8 septembre 2012 Joint International Neurogastroenterology & Motility Meeting Gastrologie Bologne, Italie www.ngm2012.org

06

SEPTEMBRE

6 au 8 septembre 2012 World Congress on Controversies in Hematology Barcelone, Espagne http://www.comtecmed.com/cohem/2012/

07

SEPTEMBRE

7 au 8 septembre 2012

08

8 au 11 septembre 2012

19

The European Association of Cardiothoracic Anaesthesiologits Echo Bâle, Suisse

7th International Symposium on objective measures in auditory implants ORL Amsterdam, Pays Bas

www.eacta.org

www.objectivemeasures.org

09

SEPTEMBRE

SEPTEMBRE

9 au 12 septembre 2012

SEPTEMBRE

19 au 22 septembre 2012

19

SEPTEMBRE

19 au 23 septembre 2012

CAAC 2012 Interscience Conference on Antimicrobial Agents & Chemotherapy Medical Conference

82nd Annual Meeting of the American Thyroid Association Québec, Canada

San Francisco, Etats-Unis

20

www.icaac.org

13

SEPTEMBRE

13 au 14 septembre 2012 Journées Françaises de l’Insuffisance Cardiaque La baule, France www.sfcardio.fr

13

SEPTEMBRE

13 au 15 septembre 2012

www.thyroid.org

SEPTEMBRE

20 au 23 septembre 2012 51th Annual Meeting of the European Society for Paediatric Endocrinology Leipzig, Allemagne www.espe2012.org

20

SEPTEMBRE

20 au 23 septembre 2012

6 International Congress on Glaucoma Surgery ICGS 2012 Ophtalmologie Glasgow, Ecosse

European Headache and Migraine Trust International Congress 2012

www.oic.it/icgs2012/

www.ehmtic2012.com

th

13

SEPTEMBRE

13 au 15 septembre 2012

7e Congrès National de Médecine Manuelle Orthopédique et Ostéopathique Montpellier, France

19th National Congress of Czech Society of Anaesthesiology and Intensive Care Medicine Hardec Kralove, République Tchèque

www.technimediaservices.fr/sofmmoo/

www.csarim2012.cz

Londres, Angleterre

30

SEPTEMBRE

30 septembre au 4 octobre 2012 Scientific Meeting of the International Society of hypertension Sydney, Australie www.ish2012.org



Notre recherche se préoccupe de votre santé. Les maladies graves sont au cœur de nos efforts. Combattre des maladies graves comme le cancer est notre spécialité. Nos innovations permettent de traiter des millions de personnes qui souffrent, tout en améliorant leur qualité de vie. Nous leur donnons de l’espoir.

Nous innovons la santé


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