M A G A Z I N E
P R O F E S S I O N N E L
D ’ I N F O R M A T I O N
M É D I C A L E
N° 22 - MAI 2010
Younes BENSaÏD, Professeur
à la Faculté de médecine de Rabat, Chef de service de chirurgie vasculaire (hop. Avicenne) et membre de l’Académie française de Chirurgie.
Dispensé de timbrage, Autorisation n° 1397 - www.doctinews.com
« La FiERTÉ DE La CHiRuRGiE VaSCuLaiRE au MaRoC. »
OÙ VA LA PHARMACIE AU MAROC ?
ENTRETIEN AVEC RACHID ES-SEMMAR ET MOHAMMED JAMAL ZNIBER univers pharma
La Fnspm ORGANISE SON CONGRÈS INTERNATIONAL À RABAT LES 21 ET 22 MAI 2010
Editorial
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burn-out des soiGnants
cet inquiétant phénomène
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édecins, pharmaciens et infirmiers, vous vous sentez démotivés dans votre travail, stressés, vous doutez de vos compétences, vous avez le sentiment d’être traités injustement et de perdre tout contrôle sur votre environnement au travail ? Pensez au syndrome de l’épuisement professionnel. Peut-être s’est-il déjà emparé de vous ! Encore tabou chez nous, le burn-out est pourtant un sujet impossible à négliger. Sous d’autres cieux, il fait l’objet de nombreuses études et conférences. Défini pour la première fois par Freudenberger, en 1974, ce syndrome se caractérise par des troubles somatiques, psychiques et comportementaux chez des sujets sans psychopathologie antérieure et qui avaient toujours présenté un niveau acceptable de travail. Touchant tous les métiers, sans exception, il affecte surtout les personnes engagées dont les activités ont trait à la relation d’aide, autrement dit, toutes les professions « dans lesquelles une personne attend du professionnel un mieuxêtre ou la perspective d’un mieux-être physique, moral, matériel ou social ». C’est ainsi que les « candidats à l’épuisement » sont en premier lieu les médecins, les pharmaciens et les infirmiers. À leurs contraintes professionnelles s’ajoute un environnement de travail néfaste ou, du moins, ne leur permettant pas de s’épanouir, de se ménager ou de se reposer. Pour ceux qui ont pu le faire, changer de profession a été une alternative. Mais pour les autres, les conséquences se sont avérées désastreuses : répercussions familiales, maladies dues au stress, dévalorisation de soi, perception négative du travail et perte de son sens. D’autres conséquences, d’ordre organisationnel, touchant directement l’entreprise, se manifestent par un désinvestissement, un absentéisme, une baisse des activités communes, un accroissement des conflits interpersonnels, une baisse de la qualité des soins et du travail en général. C’est ainsi que l’on passe d’un burn-out individuel à un burn-out institutionnel ! Dans le contexte marocain, les exemples ne manquent pas. Laxisme, médiocrité des prestations sanitaires, manque d’optimisation des ressources disponibles, absence de coordination entre acteurs de santé… les lacunes de notre système de santé sont malheureusement innombrables. Souvent à tort, elles sont reliées à des causes techniques et/ou logistiques. Ce qui est un peu normal, sachant qu’on est encore loin de placer la composante humaine au centre de toute tentative de réforme de ce secteur clé !
ENCORE TABOU CHEZ NOUS, LE BURN-OUT NE DEVRAIT PAS ÊTRE TRAITÉ À LA LÉGÈRE. SOUS D’AUTRES CIEUX, IL FAIT L’OBJET DE NOMBREUSES ÉTUDES ET CONFÉRENCES. Par ismaïl BERRaDa
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Sommaire
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INTERVIEW
52 YOUNES BENSAÏD LA FIERTÉ DE LA CHIRURGIE VASCULAIRE AU MAROC
INTERVIEW
FONDAMENTAUX
22 DERMATOPHYTOSES LE POLYMORPHISME DE L’AGENT CAUSAL
ALTERNATIVE
60 LA PROTHÈSE CÉRAMO-CÉRAMIQUE PAR CFAO UNE RÉVOLUTION
INSTITUTIONNEL
56 TROUBLES PSYCHIQUES AMALI COMBAT LA STIGMATISATION
SPÉCIAL
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34 PRISE EN CHARGE DE L’IRC AU MAROC L’ASSOCIATION REINS MÈNE L’ENQUÊTE
TROUBLES PSYCHIQUES
44 DOSSIER
OÙ VA LA PHARMACIE AU MAROC ? ENTRETIEN AVEC RACHID ES-SEMMAR ET MOHAMMED JAMAL ZNIBER
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FLASH SANTÉ DERMATOPHYTOSES
14 LA SANTÉ POUR TOUS CARAVANE MÉDICALE «EDEN GARDEN» 2010
UNIVERS PHARMA
31 MAREPHA SE MET AU VERT DES SACHETS OXO-BIODÉGRADABLES POUR TOUS
GLOSSAIRE
38 ANTALGIQUE NON OPIACÉ
SÉLECTION
64 À CHAQUE SURPOIDS SA SOLUTION ! MAIGRIR SELON VOTRE SILHOUETTE
M A G A Z I N E P R O F E S S I O N N E L D ’ I N F O R M AT I O N M É D I C A L E
Directeur de publication et de la rédaction, ismaïl BERRaDa - Rédactrice en chef, Maria MouMiNE - Secrétaire de rédaction, Rania KaDiRi - Journaliste, Khadija BERRaMou, Ghassan SaBWaT - Design et infographie, Yassir EL HaBBi Direction commerciale, a. BERRaDa - Chef de publicité, Leila BaHaR Impression, idéale - DOCTINEWS est édité par Prestige diffusion, 81, avenue Mers Sultan, 5e étage, CP 20100, Casablanca. Tél.: +212 5 22 27 40 46/69 - Fax: +212 5 22 27 40 32 - E-mail: contact@doctinews.com - Site : www.doctinews.com Dossier de presse: 08/22 - Dépôt légal: 2008 PE0049 - ISSN: 2028 00 92 - DOCTINEWS est tiré à 25.000 exemplaires
Remboursé par l’AMO
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Flash Santé
La méLatonine
cette hormone miracLe contre L’insomnie La Mélatonine, hormone produite par la glande pinéale, est connue comme étant l’hormone centrale de régulation des rythmes chronobiologiques. Elle existe en produit de synthèse fabriqué entièrement en laboratoire et commercialisé sous deux formes : à libération immédiate (forme ordinaire) et à libération prolongée. Commercialisée comme complément alimentaire dans certains pays (USA, Italie..) et comme médicament dans d’autres (France), la Mélatonine, dont les effets bénéfiques sur le sommeil se sont confirmés,
est généralement indiquée en cas d’insomnie «primaire», c’est-à-dire non expliquée par une maladie ni par une cause psychologique ou environnementale. Contrairement aux somnifères, la Mélatonine induit un sommeil naturel et physiologique qui resynchronise le rythme circadien si elle est administrée à doses appropriées. En outre, elle n’a pas d’effets secondaires et ne crée ni habitude ni dépendance. Des études ont également montré qu’elle stimule le système immunitaire, protège le système nerveux central et montrerait même
une activité antimutagène sur sept types différents de cellules cancéreuses humaines, y compris celles du sein et de la prostate. La Mélatonine influence aussi positivement les systèmes reproducteur, cardio-vasculaire et neurologique. Face à tous ces bienfaits, on se demande pourquoi la mélatonine n’est toujours pas sur le marché marocain et pourquoi les personnes souffrant de troubles de sommeil ne peuvent bénéficier de cette hormone aux vertus démontrées...
association marocaine des hémophiLes
« aGissons ensembLe pour La disponibiLité du médicament pour tous Les hémophiLes » Rendre les traitements accessibles pour tous les patients, tel a été le thème du 3e symposium organisé par l’Association Marocaine des Hémophiles (AMH) les 16, 17 et 18 avril derniers à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Hémophile. Au Maroc, 956 hémophiles ont été recensés en 2009. L’anomalie sanguine qu’est l’hémophilie, qui peut se manifester dès la naissance, est due essentiellement à un déficit dans l’un des facteurs de la coagulation F VII ou F IX. Les traitements existants restent inaccessibles à la plupart des patients vu le manque de couverture sociale et à cause de leur coût élevé, surtout en ce qui concerne les traitements à base de produits recombinants. C’est pour cette raison que l’AMH, membre de la Fédération Mondiale de l’Hémophilie, œuvre pour régulariser et rendre accessible le traitement à tous les hémophiles afin d’éviter le handicap physique chez l’hémophile marocain et lui permettre
d’avoir une vie normale avec une insertion sociale et scolaire réussies. Pour cela, l’AMH peut compter sur l’aide du ministère de la Santé qui vient d’octroyer une enveloppe budgétaire de 7 MMAD et qui a aussi participé à l’organisation de la 3e édition du symposium des valeurs de l’hémophilie. Mme Yasmina Baddou a en effet beaucoup fait dans ce domaine, notamment en subventionnant, l’année dernière, l’achat de produits anti-hémophiliques recombinants. C’est d’ailleurs grâce à cette subvention que ces traitements sont disponibles dans les CHU pédiatrique de Rabat et de Casablanca, les CHU pour adultes de Casablanca et de Marrakech ainsi que dans les hôpitaux de Fès et de Laâyoune depuis 2009. « Mme Yasmina Baddou a tout de suite soutenu la cause de l’AMH après la réunion que nous avons tenue avec elle il y a quelques mois. Le ministère de la Santé est le premier à nous avoir soutenus depuis la créa-
tion de l’Association et j’avoue que tout a changé depuis, car les patients défavorisés bénéficient maintenant des traitements et des soins anti-hémophiliques gratuitement. D’ailleurs, le ministère prévoit même de doubler le montant qu’il a alloué pour l’achat des traitements ! En plus, le 1er centre hémophilique a pu voir le jour à Casablanca du fait du partenariat entre le ministère de la Santé, le laboratoire pharmaceutique Bayer et l’AMH, et d’autres centres de soin suivront prochainement à Fès, Marrakech et Laâyoune», souligne M. Hamid Houssam, Président délégué de l’AMH. Le symposium de l’AMH vient donc pour adresser des messages de sensibilisation et d’éducation auprès de tous les hémophiles du Maroc à travers un programme d’activité scientifique, sociale et artistique notamment, pour mener à bien le plan d’action 2010 de l’Association.
De g à d : Pr. Mohamed EL KHoRaSSaNi, Mr. Hamid HouSSaM Président délégué de l’AMH, Mr. abdellatif SaFa Vice-présidente du l’AMH et membre du Bureau régional de Casablanca.
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FestivaL handiFiLm de rabat
L’accessibiLité un droit, un devoir La 4e édition du festival Handifilm s’est tenue du 30 mars au 3 avril derniers, à la salle 7ème art de Rabat. Espace d’échange, de réflexion et de prospective pour les cinéastes, les cinéphiles, les professionnels de la santé, de l’éducation et tous les acteurs de la société civile qui s’intéressent au handicap, le festival se positionne actuellement en tant que rendez-vous incontournable de la « culture du handicap ». Cette année, l’honneur est à « l’accessibilité», thème principal de l’événement et problématique centrale de l’intégration sociétale des personnes atteintes de handicaps. « Ce n’est pas uniquement l’accessibilité aux lieux pour tout individu, c’est l’accessibilité aux soins, à la scolarité, aux transports, aux loisirs, à la création et à la culture », explique Mme Sanâa Skalante Karouani, Présidente du festival.
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du ministre du Développement social de la Famille et de la Solidarité, Mme Nouzha Skalli, qui a exprimé son soutien à cette initiative ainsi qu’à toute action émanant de la société civile, complémentaire à celles du ministère. D’autre part, et en plus des films thématiques réalisés par des cinéastes confirmés nationaux et internationaux, le programme a comporté une sé-
lection de films produits par des amateurs. Une ouverture qui, selon les organisateurs, constitue une étape vers l’institutionnalisation d’un concours de films amateurs. Mme Skalante a conclu que cette action de sensibilisation s’inscrivait bien dans une dynamique de changement qu’il faudra impérativement créer dans notre pays pour que les mentalités changent et que les choses avancent.
8e conGrès nationaL de néphroLoGie
au cŒur des nouveautés diaGnostiques et thérapeutiques Le 8e congrès national de néphrologie, qui s’est tenu du 18 au 29 mars, en se consacrant au partage d’expériences et de connaissances entre spécialistes nationaux et internationaux venus nombreux à cette occasion, a de nouveau tenu ses promesses. Pour la Société marocaine de néphrologie, initiatrice de cet événement, le principal enjeu était d’offrir aux participants des informations conséquentes et toujours plus larges, nécessaires à l’amélioration de la qualité de prise en charge des personnes atteintes de maladies rénales.
Le contenu du programme de cet événement qu’a abrité Agadir a abordé des sujets aussi importants que l’insuffisance rénale aiguë, l’hypertension artérielle et la néphroprotection, la dialyse chez le patient diabétique et l’hémodialyse périodique chez l’enfant. Parmi les points forts de cette édition, le symposium sur l’anémie rénale, une des principales complications de l’insuffisance rénale chronique (IRC) qui touche, dans 90% des cas, des malades atteints d’IRC. Animé par des sommités en néphrologie dont les Professeurs Bernard Lévy, de
l’hôpital Lariboisière à Paris, Deray Gilbert, de l’hôpital La Pitié-Salpétrière à Paris, et Najib Nejjari, de la Faculté de médecine de Fès, ce symposium a été l’occasion de discuter de la problématique que pose cette maladie dont l’incrimination dans l’aggravation de l’IRC n’est plus à démontrer. Une part importante a été accordée aux nouvelles approches thérapeutiques, en particulier la 3e génération de l’érythropoïétine (EPO), dont les principales caractéristiques sont une durée d’action prolongée et une simplification du traitement.
Le médecin dentiste
acteur dans La Lutte contre Le cancer de La cavité buccaLe Sous le thème : « Les lésions de la cavité buccale – Dépistage précoce du cancer », le Conseil Régional Nord de l’Ordre National des Médecins Dentistes du Maroc a organisé le vendredi 10 avril dernier, en partenariat avec le ministère de la Santé, sa deuxième manifestation scientifique pour l’année 2010 à la faculté de médecine den-
taire de Rabat. Avec le concours d’éminents conférenciers, le Conseil Régional Nord de l’Ordre National des Médecins Dentistes du Maroc vise à mettre en exergue le rôle du médecin dentiste dans le dépistage précoce des cancers de la cavité buccale et des cancers à manifestations buccales, ainsi que dans la prise en charge de patients atteints de ces
cancers avant, en cours et après traitement. Le Conseil voudrait également démontrer à travers cette initiative, l’efficience de son action tout en s’inscrivant dans la stratégie de lutte contre le cancer récemment adoptée par le ministère de la Santé en collaboration avec l’ALSC (Association Lalla Salma du lutte Contre le Cancer).
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Le sommeiL
enFin une Journée nationaLe au maroc
Dr Fouzia KaDiRi, spécialiste en ORL et chirurgie maxillo-faciale et spécialiste du sommeil et de ses maladies au centre hospitalier préfectoral Mohammed V de Casablanca.
Une première au Maroc, la Journée internationale du sommeil a eu droit à sa première édition dans notre pays. Organisée par la Direction Régionale du Grand Casablanca, en collaboration avec l’équipe du service du sommeil de l’hôpital militaire Mohammed V de Rabat, dirigée par le Professeur Hamid Ouhabi, cette manifestation, qui s’est tenue à la faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca le 22 mars dernier, a interpellé plus de 200 médecins du secteur public sur la physiologie, les troubles et les pathologies du sommeil. «L’une des stratégies de l’OMS est d’accorder la priorité au sommeil qui représente plus d’un tiers de notre vie, il faut lui rendre la place qui lui revient, notam-
ment en introduisant cette spécialité dans la formation des médecins au même titre que le diabète ou l’hypertension artérielle », a déclaré le Dr Fouad Jettou, Directeur régional de la santé à Casablanca, lors de son mot de bienvenue. En effet, loin d’être un luxe, le sommeil est un état physiologique indispensable à tout être vivant. Mais ce n’est que depuis une dizaine d’années, avec le développement des nouvelles technologies, que les pathologies du sommeil ont été mieux diagnostiquées. Le Dr Fouzia Kadiri, spécialiste en ORL et chirurgie maxillo-faciale et spécialiste du sommeil et de ses maladies au centre hospitalier préfectoral Mohammed V de Casablanca, a déclaré que « en plus de prévenir les problèmes du sommeil, notre objectif est de promouvoir cette spécialité au Maroc. Il faut savoir que les traitements et les médicaments de base de certains troubles du sommeil n’existent pas encore sur le marché marocain !». Les conférences, animées par les Docteurs Fouzia Kadiri, Zerhouni, neurophysiologue, Bouchra Alaoui, endocrinologue, Siham Zaimi, cardiologue et Nadia Mouchtaq, psychiatre, ont été axées sur l’exploration du sommeil, ses différentes pathologies ainsi que sur leurs risques métaboliques, cardio-vasculaires et psychiatriques. Était également présente, Mme Wafaa Al Hassani, responsable de la formation médicale continue régionale qui a veillé sur les aspects organisationnels de la journée. Pour conclure, le Dr Kadiri a souligné que «la médecine du sommeil dépasse largement le cadre de sa spécialité ! »
Le 15 mai
3e rencontres de GérontoLoGie L’Association de Gérontologie Espoir (AGE) organise les 3e rencontres nationales de gérontologie le 15 mai 2010 à l’hôtel Palace d’Anfa de Casablanca. Sous le thème «pour une meilleure connaissance des syndromes gériatriques», cette journée verra l’organisation de symposiums, conférences ainsi que des ateliers présentés par des spécialistes marocains et français. Les données et les analyses des différents sujets seront tirées à partir d’enquêtes préalablement effectuées. Rendez-vous donc le 15 mai 2010. Les
personnes intéressées trouveront les informations nécessaires sur le site Web de l’association www.agemaroc.org ou en appelant le 0661 64 35 07 / 0661 43 20 58 / 0658 75 24 97.
décès du proFesseur nouFissa benchemsi
une rose nous quitte en ce début de printemps Cette année, le printemps était endeuillé. Le 16 mars dernier, le secteur de la santé marocain a en effet perdu une de ses plus grandes militantes, le Pr ofesseur Noufissa Benchemsi, qui a succombé des suites d’un cancer contre lequel elle se battait depuis des années. Première hématologue marocaine, professeur de médecine, chef du service d’hématologie clinique au CHU Ibn Rochd de Casablanca et directrice du Centre national d’hémoglobine et de transfusion sanguine, le Pr Benchemssi n’est plus à présenter. La réalisation de la première greffe de moelle à Casablanca a été l’une de ses réalisations majeures à la tête du Laboratoire d’hématologie. Elle était également connue pour ses prises de position, qu’elle défendait avec l’art et la manière, notamment comme l’une des signataires du « Pacte démocratique» et comme membre de la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus. Ne ménageant aucun effort pour dénoncer l’injustice dans le secteur médical, elle fut celle qui, en compagnie de Hakima Himmich, a fait front face à « l’arbitraire » dans l’affaire Moncef Benabderrazik. Soixante-deux ans à peine, mais avec un palmarès des plus riches, le Professeur Benchemsi mérite amplement sa place parmi les grands de ce pays qu’elle a chéri tout au long de sa vie, en œuvrant de toutes ses forces pour qu’il devienne meilleur. Aux générations futures de la prendre comme exemple pour faire honneur à celle qui l’a défendu de toutes ses forces jusqu’au bout. Nos condoléances attristées à la très grande famille de la défunte, à l’ensemble des acteurs de la santé au Maroc et à celles et ceux qui ont partagé avec elle les mêmes valeurs. Qu’elle repose en paix et que Dieu l’accueille en son vaste paradis.
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1ère campaGne « vaincre L’autisme » au maroc
sensibiLiser pour déveLopper Mise en place pour sensibiliser les citoyens, les acteurs économiques et les pouvoirs publics à propos de l’autisme, la campagne « vaincre l’autisme », organisée par l’association Léa pour Samy, s’est déroulée pour la 1ère fois au Maroc du 25 mars au 7 avril derniers, avec des actions ayant pour principal but de faire progresser la recherche, l’innovation dans les traitements et une prise en charge meilleure et adaptée à la maladie. Selon l’association, 1 enfant sur 100 est atteint d’autisme. Ils seraient plus de 560 000 personnes au Maroc, dont des enfants au nombre de 180 000. Et si cette maladie n’est pas vraiment connue, M. M’Hammed SAJIDI, Président de l’association « Léa pour Samy », estime que le regard sur l’autisme a évo-
lué. « Ces dernières années, nous avons montré qu’il est possible, et plus facile qu’on ne le croit, de faire progresser ces enfants atteints d’autisme et de réduire l’impact de leurs symptômes sur leur santé au quotidien», indique-t-il dans un communiqué. De ce fait, la campagne « vaincre l’autisme » a été axée cette année sur la sensibilisation du grand public à travers des spots TV, Radio et des insertions dans la presse écrite. Un partenariat a été également conclu avec le CHU Hassan II et la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Fès pour la mise en place du Centre de Référence sur l’Autisme au sein du CHU Hassan II de Fès, d’un comité scientifique multidisciplinaire et de formations professionnelles pour le dépistage précoce et
pour l’intervention en autisme, ainsi que pour le développement de nouveaux dispositifs d’interventions et de guidances parentales individualisées. La campagne comporte également le lancement d’un nouveau concept baptisé « FuturoSchool », un nouveau système de scolarisation et de prise en charge innovant pour l’autisme, avec des formations adaptées au sein de l’école publique, présenté en tant que passerelle entre les ministères de l’Education Nationale et du Développement social et de la Santé. La campagne « vaincre l’autisme » se déroulera tous les ans du 25 mars au 7 avril, intégrant ainsi la Journée Mondiale de Sensibilisation à l’Autisme le 2 avril de chaque année.
L’assurance maLadie au cŒur des discussions de La presse médicaLe L’Association marocaine de la presse médicale (AMPM) a organisé le 26 mars dernier une rencontre sous le thème «L’assurance maladie au Maroc: état et perspectives». Lors de cette rencontre, il a été question de soulever l’importance de l’AMO, qui couvre un tiers des malades marocains, et du Ramed, système d’aide aux démunis pour la prise en charge des
deux autres tiers des malades. Les organisateurs ont souligné les bénéfices de la CNSS surtout après l’annonce de l’élargissement aux soins ambulatoires, la couverture des affections de longue durée et les affections longues et coûteuses à hauteur de 90% dans les hôpitaux, sans omettre les avantages de la CNOPS qui vient d’élargir la distribution des médicaments dans les hôpitaux
marocains. Cependant, selon l’AMPM, les assurances privées restent le point faible du système de santé marocain du fait d’une prise en charge inappropriée des maladies coûteuses (un plafond imposé à la plupart des assurés et un remboursement de 80%, quelle que soit la nature de la maladie).
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caravane médicaLe «eden Garden» 2010
La santé pour tous Armée de volonté, de patience et d’optimisme, l’équipe de la caravane médicale organisée par l’association Eden Garden-avec la participation de la fondation Mohammed V-, accompagnée d’un staff médical motivé et convaincu, avait un seul objectif le 3 avril dernier, celui de permettre à l’une des populations les plus enclavées au Maroc d’accéder aux soins médicaux, aux médicaments, ainsi qu’à des conseils thérapeutiques, dans un cadre de sensibilisation. C’est ainsi qu’au village d’Idmran, dans la région d’Aït Tamjout (province d’Azilal), plus de 1100 personnes, venues de toute la région, ont bénéficié de 750 consultations généralistes, 450 consultations spécialisées et 950 remises de médicaments. Plus de 380 enfants ont également bénéficié de la sensibilisation à l’hygiène buccodentaire et de la distribution de kits de l’AMPBD (Association Marocaine de Prévention Bucco-Dentaire). La sensibilisation à l’hygiène des femmes a quant à elle concerné près de 750 personnes.
et infirmier, ont contribué à la réussite de cette noble initiative… le tout dans la joie et la bonne humeur. Cette mission, qui est à inscrire dans les annales de l’association Eden Garden et celles de la fondation Mohammed V, a admirablement été accomplie par l’ensemble de l’équipe de la caravane, dont un staff médical et infirmier auquel nous disons «chapeau bas».
La caravane, également composée d’une unité chirurgicale, a effectué 35 circoncisions et 7 petits gestes chirurgicaux. Malgré quelques retards dans la mise à disposition des dons par certains laboratoires, le désistement de plusieurs médecins dans plusieurs spécialités et d’autres aléas de la réalité associative au Maroc, le grand effort consenti au niveau organisationnel et l’extrême implication du staff médical
pLan nationaL de prévention et de contrÔLe du cancer
coup d’envoi donné par sar La princesse LaLLa Le Plan national de prévention et de contrôle du cancer (PNPCC) a été officiellement lancé le 24 mars dernier lors d’une cérémonie tenue à Skhirat, présidée par SAR la Princesse Lalla Salma. Le projet a pour but d’offrir des soins de qualité accessibles à travers l’ensemble du Royaume. Avec un budget de 8 milliards de dirhams, étalé sur dix ans, la réalisation de ce Plan national à nécessité deux années de travail et de collaboration entre les différents acteurs de lutte contre le cancer, avec
la participation de plusieurs spécialistes nationaux et internationaux, ainsi que l’établissement d’un partenariat stratégique entre l’ALSC et le ministère de la Santé qui ont défini les axes majeurs du plan, composés de 78 mesures allant de la prévention, la détection précoce et la prise en charge diagnostique et thérapeutique aux soins palliatifs. Ainsi, le PNPCC prévoit la mise en place de programmes de prévention, en particulier dans le domaine de la lutte contre le tabac, la promotion de la vie saine et
la réduction des risques de comportement. La mise en place de programmes de détection précoce de cancers du sein et du col à travers tout le Royaume sera effectuée par le biais de la réalisation de plus de 30 centres de détection. Le PNPCC, qui permettra également d’établir une carte sanitaire spécifique au cancer, compte amorcer l’extension et le développement des centres d’oncologie existants, ainsi que la création de quatre nouveaux centres régionaux d’oncologie à Safi, Laâyoune, Meknès et Tanger.
LE FORUM NATIONAL DES MÉDECINS
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NUTRITION ET SANTÉ À L’AFFICHE Le 6ème congrès national du Forum National des Médecins qui s’est tenu à Marrakech les 2 et 3 Avril derniers sous le thème « Nutrition et Santé » a été présidé par le Pr Ahmed Farouqi, Chef du service d’Endocrinologie au CHU Ibn Rochd, et animé par d’imminents conférenciers. Cette rencontre a connu la participation de 673 médecins de tous les secteurs : public, libéral et Universitaires, spécialistes et généralistes de plusieurs villes du Royaume. Le programme de cette 6ème édition du Forum était très riche : comme pour les Congrès antérieurs, le Bureau du Forum a organisé en faveur des médecins 5 ateliers pratiques gratuits : Gestes de sauvetage et CAT devant un arrêt cardio-respiratoire, la petite chirurgie pratique, la diététique en pratique, les certificats médicaux, cas cliniques d’infectiologie et choix de l’antibiothérapie. En outre, des conférences intéressantes sont venues animer des séances sur la médecine
interne, l’obésité, la cancérologie et bien entendu la nutrition. Trois Symposiums faisaient également partie du programme : le syndrome métabolique, l’argument de poids dans la contraception et la prise en charge du Diabète type 2. Les discussions ont été très enrichissantes durant ces des deux journées scientifiques et ont permis aux participants de s’informer et d’échanger leurs expériences dans un cadre chaleureux et convivial. Et pour la cerise sur le gâteau, le Bureau du Forum a organisé en faveur des congressistes et en partenariat avec l’Association Lala Salma de lutte contre le Cancer, un tirage au sort pour bénéficier gratuitement du Diplôme Universitaire “ Evaluation et Traitement de la Douleur“. Ainsi, une 3ème promotion 20102011 de 20 médecins a été tirée au sort et va recevoir cette formation à la Faculté de Médecine de Casablanca.
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UNE EXPOSITION DÉDIÉE AUX PARENTS ET AUX BÉBÉS
UNE PREMIÈRE AU MAROC ! Le succès des éditions trimestrielles du Club des Mamans et des ateliers mensuels pratiques d’allaitement n’est plus à démontrer ! Faisant du bien être des futurs et jeunes mamans sa cause principale depuis bientôt 10 ans, l’équipe pluridisciplinaire de Planète Maman-Bébé organise pour la première fois au Maroc l’Expo Planète Maman Bébé et ce, les 18,19 et 20 Juin 2010 à l’hôtel Palace d’Anfa de Casablanca. « Cet Expo permettra aux futurs et jeunes parents de préparer l’arrivée de leur bébé, de recueillir des conseils et des informations pratiques et de découvrir les nouveautés en terme d’équipement, de nutrition, de santé ou d’éveil. » explique Mme Maria Bichra, Fondatrice de Planète Maman Bébé. En effet, les participants auront l’occasion de rencontrer des professionnels de la petite enfance afin de poser toutes leurs questions et de recueillir des conseils précieux. Des espaces thématiques et de nombreuses animations seront proposés également. Le RDV est donc fixé à toutes les mamans et tous les papas qui pourront demander leurs invitations sur le site web : www.planetemamanbebe.com
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Le Dr abdelaziz aiCHaNE Professeur en Pneumologie et allergologie au CHU Ibn Rochd, Casablanca.
asthme
quoi de neuF ? À l’occasion de la journée mondiale de l’asthme, qui se tiendra ce 4 mai, on ne peut occulter l’augmentation inquiétante de la prévalence de l’asthme au Maroc, surtout chez les enfants. « Cette hausse inquiétante est due à l’allergie héréditaire, au changements alimentaires, à la pollution extérieure et à la pollution intérieure des domiciles », affirme le Dr Abdelaziz Aichane, Professeur agrégé en pneumologie et en allergologie au CHU Ibnou Rochd de Casablanca. Cinquante pour cent des rhinites allergiques, souvent confondues par les parents avec un simple rhume, conduisent à l’asthme. C’est pour cela qu’il faut absolument dépister l’asthme au stade de la rhinite et annoncer au patient qu’il est asthmatique pour pouvoir le « guérir » grâce à un traitement de fond (corticothérapie par inhalation, par association avec des broncho-dilatateurs à libération prolongée, ou par utilisation d’anti-leucotriènes) ou grâce aux vaccins qui ont montré leur efficacité dans le cas de la rhinite et dans le cas où l’asthme est stable. « Il ne faut pas se cacher derrière l’allergie, il faut traiter l’asthme avant son installation ! Les traitements de fond sont disponibles au Maroc et permettent de contrôler l’asthme, à condition, bien sûr, de soigner la rhinite allergique qui est associée à 80 % des asthmatiques. En plus, grâce aux génériques, le coût des traitements a considérablement diminué, puisqu’il varie actuellement entre 80 et 125 DH/ mois », souligne le Pr Aichane. «Il faut contrôler l’environnement et maintenir un climat sain, surtout pour les enfants, dans les écoles, les chambres, etc. L’année prochaine, en collaboration avec des laboratoires spécialisés dans la prise en charge de l’asthme et des allergies, nous comptons organiser une journée de sensibilisation pour mettre en avant l’importance et la nécessité de contrôler l’asthme pour mener une vie la plus normale possible », poursuit le Pr Aichane qui précise que la prévention reste le point le plus important pour éviter l’asthme.
Journées médicaLes des douKKaLa À eL Jadida Sous la présidence effective du ministre de la Jeunesse et des Sports, l’Amicale des médecins et pharmaciens de la province d’El Jadida organise les15e journées médicales des Doukkala du 7 au 9 mai 2010. Animé par d’éminents professeurs de différents CHU du Maroc, le programme scientifique portera sur les effets du dopage et du sport sur la santé et sur le cœur, les cas cliniques de la détresse respiratoire, l’incontinence urinaire, le traitement et la prise en charge de l’obésité ainsi que les maladies parodontales et les critères de prescription d’un antibiotique. La manifestation sera clôturée dimanche par une activité sportive.
siFe Fmpc
Les étudiants veuLent eFFacer Les préJuGés « L’image du médecin reste empreinte d’un certain nombre de clichés que nous voudrions changer», affirme Sanaa Touil, étudiante à la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca, et très dynamique team leader de SIFE FMPC. Fraîchement formée, l’équipe SIFE FMPC est composée de 35 membres actifs, encadrés par des conseillers pédagogiques très engagés. Ce jeune groupe, dont la mission est de développer et d’appuyer des activités génératrices de revenu en faveur des personnes atteintes d’un handicap physique ou issues d’un milieu social défavorisé, s’est fixé comme objectif de cibler les populations défavorisées afin d’intégrer la dimension sociale et humaine dans ses projets. « Nous faisons tout ce que nous pouvons pour donner une autre image de l’étudiant en médecine et du médecin, quitte à en forger une nouvelle », ajoute Imane Motaib, étudiante en médecine à Casablanca et responsable communication de SIFE FMPC. Depuis sa création, fin 2009, SIFE FMPC compte déjà de nombreuses réalisations, dont un projet phare nommé ANAMIL. « En partenariat avec l’OFPPT, ce projet cible une population marginalisée et tente par l’accompagnement, l’encadrement et des formations spécifiques de la faire sortir de la marginalisation qu’elle rencontre dans notre société », indique Sanaa Touil. Trois jeunes sourdes-muettes, lauréates d’une formation en couture, ont déjà bénéficié de cet accompagnement pour la création d’un produit pouvant être commercialisé et générer un revenu stable. Les produits ont été présentés dans le stand SIFE FMPC dans différents événements, notamment lors du 10e Congrès National et 5e Congrès Franco-Marocain de Médecine d’Urgence et de Catastrophe de Marrakech, de la 4e Journée de l’étudiant en médecine de Casablanca, des 30e Journées d’internat du CHU Ibn Roch de Casablanca et du Séminaire National SIFE Morocco organisé le 13 et 14 mars derniers dans les locaux de l’École Nationale d’Architecture à Rabat. SIFE FMPC entame actuellement une campagne de collecte de fonds afin de pérenniser ces projets et en lancer d’autres dans les plus brefs délais.
Flash Santé
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Flash Santé
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La journée scientifique sur la sclérose en plaques portant le thème « Mieux comprendre la sclérose en plaques (SEP) ».
scLérose en pLaques
au maroc tout reste À Faire Dans le cadre de ses activités de sensibilisation, l’Association marocaine des malades atteints de sclérose en plaques (AMMASEP) a organisé, en collaboration avec la commune urbaine de Meknès et les laboratoires Merk Serono, une journée scientifique sur la sclérose en plaques, le samedi 27 mars 2010 dernier, sous le thème « Mieux comprendre la sclérose en plaques (SEP) ». Animée par des neurologues universitaires appartenant au comité scientifique de l’AMMASEP, la rencontre avait pour objectif la sensibilisation des pouvoirs publics et l’information d’une assistance composée de médecins, patients, enseignants, chercheurs, étudiants… sur une maladie voilée par la méconnaissance et le silence au Maroc. À travers les allocutions
des différents intervenants, l’auditoire a assisté à un tour d’horizon non exhaustif sur les différents aspects de la SEP et de la complexité de sa prise en charge. On notera l’intervention particulièrement détaillée du Pr El Hachmia Aït Benhaddou, neurologue et sclérologue à l’hôpital des spécialités de Rabat, qui a porté sur les aspects thérapeutiques de la SEP. La prise en charge de cette dernière a été abordée par le Pr Yahyaoui, médecin chef du service de neurologie « B » de l’hôpital des spécialités de Rabat, qui a expliqué que celle-ci était impérative, urgente et essentielle car l’interféron, principal traitement de la SEP, revient entre 11.000 et 25.000 DH par mois, ce qui reste au-dessus du pouvoir d’achat de nos concitoyens. En résumé, la SEP reste une pathologie
ignorée par les responsables de la santé au Maroc : diagnostic tardif par manque d’information des généralistes et des patients, prise en charge coûteuse et astreignante, remboursement des traitements non uniformisé ( 100% CNOPS, 70% CNSS… souvent refusé par les mutuelles privées). De plus, à ce jour, ni étude épidémiologique, ni statistiques nationales ne sont disponibles pour permettre de connaître la prévalence de la SEP au Maroc. La sensibilisation de tous les intervenants, ministère de la Santé, organismes de remboursement, société civile et corps médical, est un devoir que l’AMMASEP s’est assigné, les laboratoires Merck Serono mettant à sa disposition son expertise en la matière et ses moyens logistiques pour atteindre ses objectifs.
saLon internationaL de La santé, édition aFrique du nord
réseaux, contacts et aFFaires Sous l’égide du ministère de la Santé du Royaume du Maroc, le Centre International de Conférences et d’Expositions de l’Office des Changes à Casablanca a accueilli, du 6 au 9 avril derniers, le premier Salon International de la Santé d’Afrique du Nord. En adoptant un strict positionnement B2B, le salon a été une
occasion de rencontres et d’échanges entre décideurs et fournisseurs nationaux et internationaux, dans l’optique d’éventuels partenariats et collaborations dans le domaine des technologies médicales. Ce salon a également été l’occasion pour les exposants et les visiteurs de découvrir les différentes
solutions de pointe disponibles actuellement sur le marché en matière de médecine électronique, équipement de diagnostic, odontologie, ophtalmologie, otologie, mobilier médical, équipement des salles d‘opération, équipement de laboratoire…
Flash Santé
Très fréquent (≥ 1/10)
Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10)
Neutropénie, lymphopénie, leucopénie, thrombocytopénie, anémie
Maux de tête
Inflammation au site d’injection, réaction au site d’injection, syndrome pseudogrippal Augmentation asymptomatique des transaminases
Dépression, insomnie Diarrhée, vomissements, nausées Prurit, éruptions cutanées, éruptions érythémateuses, éruptions maculo-papuleuses Myalgie, arthralgie Douleur au site d’injection, asthénie, frissons, fièvre
Peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100) Abcès au site d’injection
Dysfonctionnement thyroïdien, le plus souvent sous la forme d’une hypothyroïdie ou d’une hyperthyroïdie
Fréquence indéterminée* Infections au site d’injection (dont cellulite)
Tentative de suicide Convulsions Angio-œdème, urticaire, érythème polymorphe, réactions cutanées de type érythème polymorphe, syndrome de Stevens Johnson, chute de cheveux
Nécrose au site d’injection, tuméfaction au site d’injection
Dyspnée Réactions anaphylactiques Evénements thrombo-emboliques Hépatite associée ou non à un ictère
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Actu produits
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chronoLYs 1ères rides
une action anti-rides Lissante Les laboratoires SVR ont le plaisir de mettre à votre disposition leur nouvelle gamme CHRONOLYS 1ères RIDES (sans paraben) qui allie une association unique et originale d’actifs «MAGNESIUM + ACIDE HYALURONIQUE» pour agir sur les premiers signes de l’âge. CHRONOLYS 1ères RIDES se compose de deux soins quotidiens pour le visage et un concentré énergisant pour le contour des yeux. CREME SOIN ENERGISANT 1ères rides Pour les peaux déshydratées,stressées et fatiguées Manque d’éclat (flacon 30 ml) à utiliser matin et/ou soir sur le visage et le cou. CREME BONNE MINE SOIN ECLAT SPF 15 Pour les peaux déshydratées, stressées et fatiguées Teint terne (flacon 30 ml) à utiliser le matin sur le visage et le cou. CONTOUR DES YEUX 1ères rides (tube de 15 ml), lisse les rides, prévient et réduit visiblement poches et cernes. A utiliser matin et soir. La nouvelle gamme CHRONOLYS 1ères RIDES est disponible en pharmacies et parapharmacies.
rétabLit L’équiLibre cardio-vascuLaire Les Laboratoires Laprophan ont le plaisir de vous annoncer la mise sur le marché de leur nouvelle spécialité: qui existe en boîte de 28 comprimés sécables dosés à 50 mg (PPM : 25,00 DH), boîte de 98 comprimés 50 mg (PPM: 83,00 DH), boîte de 14 comprimés 100 mg (PPM : 25,00 DH), boîte de 28 comprimés 100 mg (PPM : 45,00 DH) et en boîte de 98 comprimés 100 mg (PPM : 148,00 DH). est un antagoniste des effets bêta-1 adrénergiques des catécholamines, doué d’un effet antiarythmique et dépourvu d’activité sympathomimétique intrinsèque. Ces propriétés sont mises à profit pour le traitement de l’hypertension artérielle, les arythmies et la prophylaxie des crises d’angor d’effort. Ces pathologies nécessitent le plus souvent des traitements au long cours, voire à vie. Aussi, et pour répondre à cette exigence, Laprophan propose-t-il, en plus des présentations en boîtes de 14 et 28 comprimés, une boîte de 98 comprimés, correspondant à trois mois (3) de traitement. Ce conditionnement permet une meilleure observance du traitement et apporte un gain économique au patient.
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Fondamentaux dermatophYtoses
Le poLYmorphisme de L’aGent causaL dues à des champignons fiLamenteux appeLés dermatophytes, Les dermatophytoses -affections cosmopoLites- sont particuLièrement contagieuses et fréquentes. epidermophyties, intertrigo, onyxis... Leur nom diffère seLon La Zone du corps oÙ iLs siègent. Avec la collaboration du Dr ahmed BouRRa, Dermatologue à Casablanca. microtraumatisme, échauffement, lésions souvent inapparentes. De là, la spore (ou Classés en 3 genres : Épidermophyton, arthrospore) émet des filaments qui se déMicrosporum et Trichophyton, les der- veloppent de manière excentrique dans la matophytes ont une affinité pour la ké- couche cornée, puis se ramifient. Après une ratine de la couche cornée de la peau, huitaine de jours, on assiste à une réaction des poils, des cheveux et des ongles. La cutanée et à la formation d’une couronne de transmission est interhumaine pour les vésicules appelée dermatophytose circinée espèces anthropophiles (Trichophyton ou annulaire. rubrum, T. interdigitale...). De loin la plus Au niveau des plis, le dermatophyte déterfréquente, habituellement par l’intermé- mine un intertrigo fréquent au niveau du diaire de sols souillés par des squames issues pied (intertrigo interdigitoplantaire). de la peau parasitée (salles de bain, salles de Pour les ongles, le champignon pénètre le sport, douches collectives, piscines…), mais plus souvent par la partie distale et progresse aussi par des objets divers vers la matrice par la ta(peignes, brosses, vêteblette inférieure. Parfois, ments, chaussettes…) l’attaque restera superfipouvant véhiculer les cielle (leuconychie). Le traitement squames contenant les Les poils ou les cheveux des dermatophytoses spores virulentes. En repeuvent être pénétrés repose sur la maîtrise vanche, la transmission secondairement. La prode la source de s’effectue de l’animal ingression en profondeur contamination et la fecté à l’homme pour les s’arrête quand le chamreprise rapide du espèces zoophiles (Mipignon ne trouve plus de traitement en cas de crosporon canis...), par kératine utilisable. Les récidives. contact direct (caresses) poils et surtout les cheou indirect (poils virulents veux parasités sont fralaissés sur un fauteuil, gilisés et peuvent casser par exemple) avec un animal de compagnie (teignes tondantes). Dans d’autres cas, une (chien, chat…), d’élevage (chevaux…) ou de réaction inflammatoire tend à expulser les rentes (bovins…). La contamination peut cheveux atteints (teignes inflammatoires, enfin survenir du sol à l’homme pour les es- sycosis). pèces géophiles (telluriques) à la suite d’un traumatisme d’origine tellurique à partir de Comment en venir à bout? sols enrichis en kératine animale contenant Après l’interrogatoire et l’examen clinique, le prélèvement mycologique avec examen dil’espèce en cause. Physiopathologiquement, le dermatophyte rect et culture est obligatoire avant la mise en pénètre dans l’épiderme à la faveur d’une ex- œuvre du traitement. La démarche diagnoscoriation cutanée parfois minime : éraflure, tique comprend ainsi l’examen des lésions
Les dermatophytes ont une vie !
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vec les dermatophytoses, c’est tout le chapitre des maladies transmissibles liées en grande partie à notre environnement socio-économique et culturel qui est abordé. En effet, évolution du mode de vie, amélioration de l’hygiène, pratique de plus en plus importante d’activités physiques... sont quelques-uns des éléments qui favorisent leur fréquence. Mais à côté d’autres facteurs d’ordre physiologique, tels les teignes du cuir chevelu chez l’enfant avant la puberté, ou pathologique (corticothérapie, chimiothérapie, immunodépression), ils ne peuvent, à eux seuls, expliquer leur apparition car l’agent causal reste sans nul doute les dermatophytes. Les dermatophytes, qui se présentent sous forme de champignons filamenteux microscopiques à mycélium cloisonné, sont toujours pathogènes puisqu’ils sont responsables d’infections cutanées superficielles de la peau et des phanères tout en respectant toutefois les muqueuses.
Fondamentaux
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Fondamentaux principaux dermatophYtes et Leur habitat d’oriGine préFérentieL espèces anthropophiLes Genre microsporum
- M. audouinii var. langeronii - M. ferrugineum
Genre trichophYton - T. tonsurans - T. violaceum - T. soudanense - T. rubrum - T. mentagrophytes var. interdigitale - T. schoe nleinii - T. concentricum
Genre épidermophYton - E. floccosum
espèces ZoophiLes Genre microsporum - M. canis - M. persicolor
à la lumière ultraviolette (lampe de Wood) qui montre une fluorescence variable selon l’agent pathogène (fluorescence « jauneverte » des poils dans une dermatophytose microsporique) et précise l’extension des lésions. Elle s’appuie également sur le prélèvement de squames, de cheveux ou d’ongles atteints pour examen direct et culture en milieu de Sabouraud. Cet examen direct confirme immédiatement le parasitisme par des filaments septés du dermatophyte. Mais ce n’est que grâce à la culture interprétable en 3 à 4 semaines que sont précisés le genre du champignon (exemple : Trichophyton) et l’espèce responsable (exemple : T. rubrum). Côté traitement, il existe plusieurs molécules actives sur les dermatophytes, dont surtout des dérivés azolés. Les plus nombreuses sont des topiques locaux présentés sous différentes formes galéniques (lait, crèmes, spray, pommades…). Les traitements locaux par application de topiques antifongiques sont suffisants dans les dermatophytoses peu étendues. Dans les formes étendues et en cas de résistance au traitement local, l’adjonction d’antifongiques oraux s’impose. Dans ce contexte, la griséofulvine est toujours active. Classiquement, elle est administrée à raison de 1 g par jour chez l’adulte et de 10 à 20 mg/kg chez l’enfant, pendant deux à trois semaines. Le kétoconazole à la dose de 200
coLLection du dr bourra
- M. praecox - M. equinum
Genre trichophYton - T. mentagrophytes (également tellurique) - T. erinacei - T. equinum - T. gallinae - T. verrucosum
Exema mycosique du pied
espèces teLLuriques Genre microsporum - M. gypseum - M. fulvum
Genre trichophYton - M. mentagrophytes (également zoophile) - T. terrestre - T. ajelloi
mg/j chez l’adulte est également prescrit, mais il nécessite une surveillance régulière des fonctions hépatiques. À côté de ces produits, figure la ciclopiroxolamine dont les applications doivent être bi-quotidiennes pendant 4 à 6 semaines pour une meilleure efficacité. D’autres molécules ont en outre fait preuve d’une efficacité remarquable. C’est notamment le cas de la terbinafine, du fluconazole et de l’itraconazole. Bien que leurs effets secondaires soient mineurs et réversibles, leur coût élevé limite leur utilisation. Même si quelques espèces de dermatophytes soient localisées majoritairement dans certaines régions du globe (Afrique, Asie), bon nombre de facteurs ont modifié l’épidémiologie et la répartition géographique des pathologies à dermatophytes. Certaines espèces ont diminué de fréquence, d’autres, liées aux déplacements de populations, en particulier les migrations Nord-Sud, sont en forte augmentation. Ces dernières espèces s’adaptent à la population autochtone et sont à l’origine d’épidémies collectives ou scolaires, d’où l’intérêt d’une prophylaxie basée sur la maîtrise de la source de contamination et la reprise rapide du traitement en cas de récidives. À l’inverse des bactéries et faute de normes définies pour les dermatophytes, les mesures préventives collectives (surveillance des douches et des piscines) sont difficiles à
Onchomycose à C.Albicans
Onchomycose avec périonyxis à C. Albicans.
Pytiriasis Versicolor Hypochromique.
Dermatophytose du bras.
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univers pharma
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xareLto®
innovation dans La prevention de La maLadie thromboemboLique en chirurGie orthopédique
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auJourd’hui, La maLadie thromboemboLique veineuse est au maroc, comme partout aiLLeurs, un probLème maJeur de santé pubLique et Les spéciaListes sont unanimes à La considérer comme L’une des causes principaLes de décès hospitaLiers. à cet effet, Le Laboratoire bayer schering pharma maroc commerciaLise un nouveau médicament : xareLto®.
arelto®, 1er inhibiteur direct du facteur Xa, est utilisé pour la prévention de la maladie thromboembolique veineuse suite à une intervention chirurgicale orthopédique majeure. Bien que les anti-coagulants sont utilisés depuis plus de 70 ans pour la prévention et le traitement de la formation des caillots sanguins, Xarelto® marque la différence des médicaments classiques par une innovation de taille car il est administré par voie orale et présente l’avantage de permettre au patient de prendre son traitement de façon autonome. À l’occasion du lancement au Maroc de Xarelto®, le Laboratoire Bayer Schering Pharma a convié 250 médecins, le 27 mars dernier, au Mazagan Beach Resort d’El Jadida.
La soirée organisée avait pour objectif de présenter une nouvelle approche en chirurgie orthopédique. Elle a débuté par un mot de bienvenue du nouveau Directeur Général de Bayer Healthcare,
M. Jacques-Henri Charpentier suivi par l’ intervention du Docteur Mehdi Zaghloul, Business Unit Head General Medicine, qui a félicité l’ensemble des équipes qui ont permis l’organisation de cet événement. Par la suite, la conférence scientifique a été animée par 3 intervenants internationaux. Le Professeur Ismail Elalamy, hématologue à l’hôpital Tenon (Paris), qui a axé sa présentation sur le rôle primordial du facteur Xa dans la cascade de coagulation et sur le fait que le facteur Xa est une cible logique pour la thromboprophylaxie. Le Docteur Patrick Mouret, chirurgien orthopédiste à la clinique Francfort Hoechst (Francfort), a enchaîné avec les résultats des études RECORD* (Études sur 12 500 patients à travers 39 pays dans
univers pharma le monde) qui ont montré pour Xarelto® une efficacité supérieure à l’énoxaparine pour une tolérance similaire. De plus, il a longuement décrit son expérience personnelle avec Xarelto® au sein de son service depuis 1 an et demi. Enfin, le Docteur Nadia Rosencher, anesthésiste-réanimateur à l’hôpital Cochin (Paris), a exposé les pratiques de
Xarelto® (Rivaroxaban) est le représentant d’une nouvelle classe d’anticaogulants. Xarelto® est le 1er inhibiteur direct du facteur Xa par voie orale. l’anesthésie loco-régionale ainsi que les différents avantages de Xarelto®. La pertinence des questions et remarques soulevées par l’assistance, suite aux interventions des orateurs, a permis de compléter le tableau et surtout d’attribuer à Xarelto® encore plus d’agrément comme la prise orale, l’absence d’ajustement posologique en fonction de l’âge et du poids du patient et l’absence de surveillance biologique de routine. Devant un public totalement conquis, les conférenciers ont laissé place au dîner de lancement. Le laboratoire Bayer Schering Pharma a ainsi offert aux invités une soirée où l’alliance de l’utile à l’agréable a pris tout son sens. Bayer Schering Pharma confirme l’engagement de sa recherche et développement en innovant dans le domaine de la thrombose veineuse et devient un véritable pionnier de la prévention grâce à la mise à disposition
Administré par voie orale, Xarelto® présente une efficacité supérieure à l’enoxaparine pour une tolérance similaire. du corps médical du 1er inhibiteur direct du facteur Xa par voie orale. Les caractéristiques innovantes de cette molécule lui confèrent un véritable potentiel pour faire évoluer la prévention de la thrombose veineuse.
* RECORD (Regulation of Coagulation in major Orthopaedic surgery reducing the Risk of DVT and PE): étude comparant le rivaroxaban à l’énoxaparine dans la prophylaxie thromboembolique en chirurgie orthopédique.
De g à d, Dr Patrick MouRET, chirurgien orthopédiste à la clinique Francfort Hoechst (Francfort), Dr Nadia RoSENCHER, anesthésiste-réanimateur à l’hôpital Cochin (Paris) et Pr ismail ELaLaMY, hématologue à l’hôpital Tenon (Paris).
M. jacques-Henri CHaRPENTiER, Directeur général Bayer Healthcare.
Docteur Mehdi ZaGHLouL, Business Unit Head General Medicine.
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Pharmagora une participation remarquée du maroc
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éunissant chaque année tous les acteurs de la pharmacie, le salon Pharmagora a fêté cette année son 25e anniversaire, rassemblant plus de 26 000 visiteurs à Paris les 27, 28 et 29 mars derniers. Les débats et les conférences étaient placés sous le signe de la loi HPST (loi Hôpital, patients, santé et territoires). Beaucoup de discussions ont tourné autour des perspectives d’avenir des officines après le tournant initié en 2009 par cette loi. Il a également été question de dévoiler les résultats d’une enquête menée auprès des pharmaciens d’officine en France. En effet, les textes avaient suscité beaucoup d’incompréhension par rapport à la réalité du terrain officinal, incompréhension qui se dissipera bientôt, selon Mme Roselyne Bachelot, ministre de la Santé et des Sports en France, car les 300 décrets d’application de la loi HPST seront, selon elle, signés le 21 juillet prochain. Le salon a été marqué par la présence d’un journal TV qui diffusait quotidiennement et en direct les points forts de la manifestation ainsi que le programme du jour, les débats et les réponses aux questions des nombreux journalistes présents. Outre le fait de s’interroger, s’informer et de se former à Pharmagora, le salon n’a pas omis de rendre honneur à la profession de la pharmacie en décernant Caducées et Trophées pour récompenser les exposants. Grâce aux votes des visiteurs, le Caducée du meilleur accueil a été remis aux laboratoires SVR, un prix qui a honoré l’équipe SVR ! La 25e édition du Pharmagora a regroupé pour la première fois dix laboratoires marocains parmi les exposants : Genpharma Maroc, Afric Phar, Bottu, Galenica, Iberma, Laprophan, Novopharma, Pharma 5, Sterifil et Maroc Export, qui a d’ailleurs piloté cette participation marocaine massive très appréciée par les nombreux visiteurs du salon en particulier ceux maghrébins. Ce genre d’initiative contribue à la promotion de l’industrie pharmaceutique marocaine (Maroc Export avait déjà organisé des caravanes visant à encourager les exportations des produits marocains dans plusieurs états africains). C’est ainsi que le Dr Danielle Tobias, Pharmacien Export Manager aux
Laboratoires LAPROPHAN, toujours fi- l’industrie pharmaceutique nationale qui a dèle à ce rendez-vous, a partagé avec nous prouvé une fois de plus qu’elle est digne de ses réflexions sur cette manifestation de son classement par l’OMS dans la zone Eugrande envergure : « Cette année, notre rope sur le plan qualitatif. » participation a été marquante à plus d’un M. Abdelilah Lahlou, Directeur général titre, nous étions fiers du grand succès que du laboratoire pharmaceutique Iberma, les Laboratoires LAPROPHAN ont ren- a quant à lui déclaré: « Tout d’abord, nous contré à cet évènement et de la confiance tenons à féliciter Maroc Export pour cette exprimée par nos confrères venus des quatre initiative qui a permis au Maroc d’avoir son coins du monde. Nos stands ont connu propre carré au salon Pharmagora et qui démontre que notre pays une grande affluence et un fonctionne économiqueengouement sans précément grâce notamment dent d’éminents visiteurs Cette aux subventions étatiques de plus de 40 pays qui ont année, Pharmagora qui permettent d’exporter manifesté leur souhait de a regroupé pour le produit marocain. C’est mettre à la disposition de la première fois la première fois que le laleurs patients ou de comdix laboratoires boratoire pharmaceutique pléter notre vaste panoplie marocains parmi Iberma prend part à cette de produits ». Ajoutant : « ses exposants. manifestation et ce bapNotre site industriel a détême s’est révélé plutôt pocroché haut la main l’agrément AFSSAPS et le Certificat Européen sitif, car nous avons pu prendre contact avec de Bonnes Pratiques de Fabrication. Cela des officinaux africains, français et italiens. nous a permis de mettre sur le marché euro- Nous espérons avoir le même appui pour péen des produits fabriqués au sein de nos participer au CPHI de Paris, un lieu de renunités de production au Maroc, ce qui ex- contre entre industriels, afin de rencontrer plique l’intérêt suscité chez les visiteurs eu- des laboratoires et les représenter au Maroc ropéens par nos produits innovants breve- et aussi, pour chercher des donneurs d’ordre tés. Nous avons été touchés par la solidarité européens pour le façonnage, compte tenu de nos confrères africains qui ont témoigné que nous avons toutes les conditions rede leur attachement à la qualité de nos pro- quises pour ce faire, à savoir la norme BPF duits. Sous les auspices de Maroc Export, la octroyée par l’agence espagnole du médiconvivialité marocaine a régné partout, bon cament, la certification ISO 9001 version nombre de pharmaciens marocains instal- 2008 ainsi que le label RSE ». lés dans leur pays ou en France étant venus Toutes nos félicitations aux organisateurs se joindre à nous. Nos vifs remerciements qui annoncent déjà le rendez-vous pour la à Maroc Export qui nous a accompagnés 26e édition : les 26, 27 et 28 mars 2011 ! dans cette belle aventure et pari gagné pour
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g à d : Mr M. LaGHDaF 30De univers pharma aL GHaouTi, Président du conseil régional des pharmaciens d’officine du nord et président de l’Association des pharmaciens lauréats du Maroc, Mr jiDDaNE, vice Doyen de la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat et Mlle BENTaHaR Belkisse, Présidente du Conseil des Etudiants en Pharmacie.
16e journées pharmaceutiques
Les étudiants en pharmacie de rabat se mobiLisent Comme à l’accoutumée, les étudiants en pharmacie de la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, représentés par le Conseil des Etudiants en Pharmacie CEP, ont organisé leurs journées pharmaceutiques les 6, 7 et 8 avril derniers. Cette 16e édition, qui avait pour thème « La thérapie anti-tumorale : quelle stratégie nationale ? », a rassemblé, en plus des étudiants et des enseignants, des professionnels du domaine pharmaceutique qui ont animé les conférences, les ateliers ainsi que les stands qui tournaient autour de la thématique de cette rencontre. « Les journées
pharmaceutiques du Conseil des étudiants en pharmacie sont le plus grand rendez-vous des étudiants pharmaciens de demain avec les professionnels de santé. C’est pour nous l’occasion de mieux enrichir notre formation, de nous ouvrir sur le monde professionnel et, surtout, de mieux nous préparer à l’intégrer. Cet événement, qui a signé cette année sa 16e édition, est une réelle plate-forme d’apprentissage, de sensibilisation, de collaboration et d’échange entre les étudiants et les professionnels de différents secteurs », atteste Mlle Belkisse BENTAHAR, Présidente du CEP.
Prix du médicament Suite à la publication du rapport sur la situation des prix des médicaments au Maroc et qui a relevé des anomalies et des dysfonctionnements relatifs aux prix de quelques médicaments, l’AMIP a soulevé un certain nombre d’erreurs notamment sur la méthodologie de l’étude et sur les prix de certains médicaments. En effet, l’AMIP a remarqué quelques leurres quant aux prix attribués à certains princeps et génériques figurant dans la liste de comparaison de la commission parlementaire ainsi que la faible taille de l’échantillon. Elle déclare aussi que le choix de la Tunisie et de la France comme pays de comparaison n’est pas justifié vu la différence du « parcours du médica-
Durant cette manifestation, un hommage a été rendu à Madame Katim Alaoui, Professeur de pharmacologie et Responsable de la commission de vie estudiantine à la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat. Ces journées se sont clôturées par une soirée festive et conviviale, durant laquelle des prix ont été remis aux gagnants des différentes compétitions sportives réalisées par le CEP. Félicitations au CEP qui organise régulièrement des rencontres ayant pour objectif de discuter des sujets d’actualités intéressant la pharmacie au Maroc.
L’amip répond
ment » ainsi que du système de santé et d’assurance de ces pays. En outre, selon le rapport, l’Etat serait le plus gros acheteur direct ou indirect des médicaments, chose que dément l’AMIP en affirmant que celui-ci ne représente pas plus de 10% de la consommation pharmaceutique globale au Maroc. Bref, beaucoup d’erreurs qui ont orienté les résultats dans le sens de la cherté des médicaments et qui ont de ce fait compromis la crédibilité et l’objectivité de cette analyse. Jugeant nécessaire de faire une mise au point sur les résultats du rapport de la commission, et dans un esprit positif, l’AMIP a dressé à son tour un rapport relatant les résultats d’une
étude plus large et plus objective (élargie cette fois-ci au secteur de la distribution pharmaceutique et de la pharmacie d’officine au Maroc) sur la situation des prix des médicaments au Maroc. En gros, le rapport de l’AMIP montre que 92 % des médicaments consommés en volume ont un prix inférieur à 100 DH et que 67% de ces médicaments ont des prix inférieurs à ceux pratiqués en France et constate une tendance générale à la baisse des prix dans les familles des médicaments où ont été introduits de nombreux génériques, ce qui a permis un plus large accès aux médicaments.
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Rencontre de la Fnspm
La pharmacie À La croisée des chemins La fédération Nationale des Syndicats des Pharmaciens du Maroc (FNSPM) organise son congrès international les 21et 22 mai prochains à Rabat. Intitulée « La pharmacie à la croisée des chemins », cette rencontre traitera de plusieurs thèmes et sujets d’actualité intéressant le devenir de la profession dans toutes ses composantes. Au programme, également, un échange avec les représentants de la profession pharmaceutique
des différents pays cités pour le Benchmark par le projet d’arrêté ministériel sur les prix des médicaments au Maroc. « L’organisation de ce congrès vient également pour raffermir la confraternité intra et interprofessionnelle et pour consolider l’idée d’un devenir commun et d’une union des trois composantes du médicament, industrie, distribution et officine, union qui nous a le plus manqué lors de la campagne média-
tique sur la cherté des pris des médicaments au Maroc. Ensemble, nous contribuerons mieux à la réussite de toute politique ayant pour finalité un meilleur accès aux médicaments à nos concitoyens », précise dans un communiqué, le Dr Kamal Belhaj Soulami, Président de la FNSPM. Des conventions à caractère social seront signées en présence de plusieurs personnalités politiques nationales et internationales.
Marepha se met au vert
des sachets oxo-biodéGradabLes pour tous A l’occasion du 40e anniversaire de la Journée de la Terre, célébré cette année au Maroc du 17 au 24 avril, la société de distribution de médicaments Marepha propose à tous les pharmaciens marocains des sachets oxo-biodégradables pour faire face à la problématique des sachets plastiques utilisés par les officines qui mettent plus de quatre siècles pour disparaître complètement dans la nature. Lors de la conférence de presse organisée le 13 Avril à Casablanca par la Prestige Diffusion pour le compte de la société Marepha, les nombreux journalistes présents ont pu prendre connaissance des sachets écologiques qui, tout en conservant les propriétés mécaniques du plastique, se fragmentent totalement en quelques mois sous l’effet de la lumière, de l’oxygène et de la chaleur lorsqu’ils sont dispersés accidentellement dans la nature. « Chaque jour, les officines utilisent un million et demi de sacs plastiques, soit plus de 400 millions par
an. Ils représentent une source considérable de pollution de l’eau et de la terre. Dispersés dans la nature, les sachets oxo-biodégradables se dégradent totalement au bout de 14 à 16 mois sous l’effet de la chaleur et des UV, ne laissant que de l’eau, du Co2 et de la biomasse », nous explique M. Nabil Chraibi, Directeur général de la société Marepha. Etaient également présents, MM. Belhaj Kamal Soulami, Président de la Fédération Nationale des Syndicats des Pharmaciens du Maroc, Oualid Amri, président du syndicat des pharmaciens de Casablanca et Ilias Kabbaj, Président du Conseil Régional des Pharmaciens d’Officine du Sud qui ont unanimement approuvé cette opération. Ils ont même exprimé leur souhait de parrainer cette action, ce qui démontre l’engagement de ces organismes professionnels en particulier et des pharmaciens en général dans la lutte contre ce fléau qu’est le plastique. « Même si ces sachets sont plus coûteux que
les sachets plastiques traditionnels, Marepha les propose sensiblement au même prix dans le but d’encourager toutes les officines à les utiliser pour avoir plus d’impact positif sur notre environnement », souligne M. Aomar Berrada, Président de la société Marepha. Chapeau bas pour cette initiative qui montre l’engagement environnemental de la société Marepha !
Sanofi-aventis Maroc et l’Alsc
ensembLe pour La sensibiLisation et La Formation en oncoLoGie Le 26 mars dernier, un accord a été signé entre l’Association Lalla Salma de lutte contre le Cancer et Sanofi-Aventis Maroc. Cet accord, relatif à un programme de sensibilisation et de formation en oncologie, s’étalera sur trois années et nécessitera un budget de 3 millions de dirhams. Le partenariat de
Sanofi-aventis Maroc et de l’ALSC permettra de déployer des programmes de formation en psycho-oncologie pour les médecins oncologues opérant dans les centres hospitaliers publics ainsi que des formations destinées au corps infirmier. Ce programme a également pour objectif de
rendre la gestion des flux des patients plus efficace au sein des centres d’oncologie marocains et d’offrir aux patients une information didactique et facilement compréhensible sur le cancer notamment grâce à des fiches de chimiothérapie qui leur seront remises.
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univers pharma
univers pharma
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spéciaL
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prise en charGe de L’irc au maroc
L’association reins mène L’enquÊte L’insuffisance rénaLe chronique (irc) est un probLème maJeur de santé pubLique. au maroc, on ne dispose pas de chiffres précis sur L’irc terminaLe traitée par diaLyse, mais on estime qu’environ 9000 personnes sont traitées dans Les centres de diaLyse.
L
e nombre de personnes souffrant Depuis une dizaine d’années, les connaisd’une IRC terminale et traitées par sances des praticiens marocains en matière dialyse avoisinerait les 9000 au Ma- de maladies rénales se sont élargies. Une perroc. Cependant, en amont du traite- ception claire du dépistage et du diagnostic ment de suppléance, le chiffre de patients de l’IRC par les spécialistes est donc indisatteints d’IRC est vraisemblablement beau- pensable pour améliorer les soins. Dans ce coup plus important. Ainsi, selon les esti- travail, nous rapportons les résultats d’une mations, environ un million de Marocains enquête menée auprès d’un échantillon reseraient atteints de maladies rénales chro- présentatif de médecins endocrinologues, niques. Le vieillissement cardiologues et internistes constant de la population et sur le dépistage et la prise la prévalence des patholoen charge de l’IRC. Une gies cardio-vasculaires et du Un questionnaire, comperception claire diabète de type 2 font que la portant les caractéristiques du dépistage et du prévalence de l’IRC devient socio-démographiques des diagnostic de l’IRC de plus en plus élevée. médecins, les conditions par les spécialistes Il y a de plus en plus de dans lesquelles ils prennent est indispensable preuves permettant de en charge des patients avec pour améliorer les considérer que les chiffres IRC et leur satisfaction soins. de prévalence et d’incidence quant à leur relation avec les de l’IRC traitée par dialyse néphrologues, a été rédigé et ou par transplantation ne sont pas repré- transmis aux spécialistes pour recueillir leurs sentatifs de la fréquence de l’IRC modérée réponses. Le but étant de réunir des données dans la population. Un excès de mortalité propres à notre contexte en ce qui concerne cardio-vasculaire chez les patients souffrant les connaissances, le dépistage et la prise en d’une IRC, même modérée, pourrait être charge de ces maladies afin de tenter d’améune autre explication. Cette hypothèse liorer leur prise en charge en présentant un est confortée par le fait que les principaux projet d’action le plus concret possible. facteurs de risque d’apparition d’une IRC semblent identiques à ceux classiquement Résultat de l’enquête associés aux événements cardio-vasculaires. LIEU DE L’EXERCICE MÉDICAL Tout cela plaide pour un dépistage précoce de l’IRC chez les populations à risque et Cabinet médical Hôpital pour un traitement «agressif» des facteurs 68,33% Centre de santé de risque. Autre lieu Sensibiliser sur les maladies rénales et leur 26,67% dépistage précoce étant une étape vitale du 5,00% processus de prévention de ce problème majeur de santé publique, l’information représente une des actions principales développées par l’association de lutte contre les La presque totalité de ces médecins exerce à maladies rénales «REINS ». Casablanca, en milieu urbain (98,33%), plus Vu la « pauvreté » des symptômes attirant de la moitié d’entre eux sont âgés entre 40 et l’attention vers une pathologie rénale, l’IRC 50 ans (58,33%), 68,33% travaillent dans le est très souvent méconnue des patients, secteur libéral et les deux tiers exercent dans lesquels prennent rarement l’initiative de un cabinet médical (68,33%) et se sont instalconsulter un néphrologue. lés dès les années deux mille (36,67%).
NIVEAU DE CONNAISSANCES SUR L’IRC (AUTO ÉVALUATION FAITE PAR LES MÉDECINS CONCERNÉS)
Bonne Moyenne Médiocre
68,33%
8,33%
28,33%
TAUX DE FORMATION CONTINUE CONCERNANT L’IRC SUR LES 10 DERNIÈRES ANNÉES Non Oui : <5 ans Oui : 5 à 10 ans Oui : >10 ans
51,67%
40,00%
6,67% 1,66%
NIVEAU DE FORMATION DES MÉDECINS SUR LA SENSIBILISATION ET LA PRISE EN CHARGE DE L’IRC 73,33%
Bien formé Moyennement Pas du tout
10,00%
16,67%
TYPES DE MANIFESTATIONS SUR L’IRC AUXQUELLES AURAIENT PARTICIPÉ LES MÉDECINS QUESTIONNÉS 15,00%
Conférences Cours Autres Aucune
50,00%
13,33%
1,67%
La majorité des médecins questionnés estiment leurs connaissances sur l’IRC moyennes (63,33%). Cependant, 51,67 % d’entre eux semblent avoir participé à une formation sur l’IRC dans les cinq dernières
spéciaL
36
années. Ces derniers souhaitent vivement approfondir leurs connaissances (91,67%) dans le domaine en assistant à des conférences (43,64%) ou en ayant accès à une formation spécialisée (25,45%).
LES DIFFÉRENTES CIRCONSTANCES D’UN DÉPISTAGE SYSTÉMATIQUE DE L’IRC 60 55
50 40
40
38
35
20
20
LES DIFFÉRENTS MARQUEURS UTILISÉS PAR LES MÉDECINS DANS L’APPRÉCIATION DES FONCTIONS RÉNALES
36 31
30
Les deux tiers (63,33%) orientent le patient vers le néphrologue lorsqu’ils découvrent une IRC et 40% jugent qu’ils n’ont pas de critères précis pour l’adresser au néphrologue. Cependant, plus des deux tiers estiment primordial le rôle de ce spécialiste alors que moins du tiers démarre un traitement néphro-protecteur. Certains praticiens se plaignent du manque de feedback et du fait qu ils perdent de vue le patient quand ils l’adressent au néphrologue (57%). Plus de la moitié des médecins se basent
29
60
2
9
4
7
6
8
3
5
1- Sujet âgé de plus de 65 ans 2- Hypertension artérielle 3- Diabète insulino-dépendant 4- Diabète non insulino-dépendant 5- Tous types de diabète 6- Insuffisance cardiaque 7- Insuffisance coronarienne 8- Anémie 9- Patient soumis à un traitement potentiellement néphro-toxique 10- Autres
DÉMARRAGE DU TRAITEMENT PAR LES MÉDECINS QUESTIONNÉS 48,33%
28,33%
18,33% 5,00%
ÉVALUATION DU RÔLE DU NÉPHROLOGUE Indispensable Important Utile Inutile
CRITÈRES POUR ADRESSER UN PATIENT EN IRC CHEZ LE NÉPHROLOGUE
28,33% 25,00%
41,67%
46,67%
13,33%
78,33%
16,67%
5,00%
30 20 10
15,00%
Tout le temps Dès qu’il faut poser un diagnostic de maladie rénale À partir d’un certain seuil de clairance de la créatinine À partir d’un certain seuil de la créatininémie Dès qu’un traitement de suppléance s’avère indispensable
10
La figure ci-dessus rapporte les circonstances dans lesquelles nos spécialistes dépistent une IRC. L’hypertension artérielle et l’âge semblent clairement représenter les situations associées à un risque rénal. Ainsi, plus de 85% des médecins sondés proposent un dépistage systématique lorsque le patient est hypertendu (91,67%), diabétique (63,33 %), anémique (31%) et âgé de plus de 65 ans (66,67%).
Non Oui Parfois Régulièrement
1,67%
Demander un bilan à but étiologique Continuer le suivi en consultation sans avis du néphrologue Adresser le patient au néphrologue Faire un suivi en collaboration avec le néphrologue
56,67% 56,67%
40 1
15,00%
18
50
53,33%
63,33%
%
10 0
CONDUITE TENUE APRÈS LA DÉCOUVERTE D’UNE IRC
15,00% 8,33%
10,00%
0
Urée plasmatique Créatininémie Urémie et Créatininémie Clairance de la créatinine calculée selon la formule de Cockcroft Clairance de la créatinine mesurée Demandez-vous à votre laboratoire de faire un calcul de la clearance?
sur la créatinine et sur la clearance calculée de la créatinine, ce qui représente une évolution considérable par rapport à la situation d’il y a dix ans. Le calcul systématique de la clearance selon Cockcroft par les laboratoires de biologie devrait améliorer cette situation. Un avis néphrologique est demandé par 41% des spécialistes à partir d’un certain seuil de clearance de la créatinine. Quarante-trois pour cent ont suivi une formation ayant pour sujet l’IRC. Il semble exister un impact positif de la FMC qui pourrait être une voie efficace pour améliorer les soins. Notre enquête met en évidence les difficultés de diagnostiquer l’IRC et de formaliser sa prise en charge en médecine spécialisée puisqu’un médecin sur deux juge son diagnostic et la manière de la prendre en charge délicats.
Malgré les difficultés rapportées, nous pouvons considérer qu’une proportion significative de patients avec IRC est dépistée de façon adéquate. Une sensibilisation et une attitude claire pourraient aider à les améliorer, en particulier en cas de diabète ou d’hypertension, deux pathologies considérées comme étant les causes les plus fréquentes d’IRC et qui ne sont pas toujours prises en charge de façon optimale.
En conclusion
Face à une anémie, moins d’un spécialiste sur deux évoque la possibilité d’une IRC. Le diagnostic précoce de l’IRC devrait permettre de mettre en œuvre les mesures à même de ralentir sa progression au plus tôt -et de prévenir les complications cardio-vasculaires propres à la population atteinte. L’impact de la diffusion de matériels éducatifs ou de formation, type exposés et séminaires, est considéré comme faible, mais il représente une étape nécessaire. La conclusion principale de notre enquête est que l’IRC est difficile à diagnostiquer. La description claire et pratique de l’IRC et de son potentiel évolutif paraît nécessaire. C’est le préalable à la mise en œuvre d’une bonne communication entre les spécialistes et leurs patients permettant d’impliquer ces derniers dans le processus de décision à propos de leur prise en charge.
Avec la collaboration de l’association REINS, présidée par le Pr Amal Bourquia et en partenariat avec l’équipe de Doctinews. Association Reins : reins@menara.ma - www.reins.ma - 05 22 83 20 31
GLossaire
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antispasmodiques muscuLotropes non anti-choLinerGiques Ces antispasmodiques, qui agissent au niveau des fibres musculaires lisses du tube digestif et des voies urinaires de l’utérus, sont indiqués comme traitement symptomatique des manifestations douloureuses (coliques hépatiques et néphrétiques) et pour les manifestations spasmodiques et douloureuses des voies digestives et urinaires. Les antispasmodiques musculotropes non anti-cholinergiques sont également utilisés en gynécologie et obstétrique. Ils sont à éviter pendant les trois premiers mois de la grossesse et pendant l’allaitement. Il est à noter que les analgésiques morphiniques majeurs peuvent annuler les effets antispasmodiques du phloroglucinol.
DROTAVERINE spécialité
présentations / ppm (en dirhams)
Laboratoires
NO-SPA
SANOFI AVENTIS
NO-SPA FORTE
SANOFI AVENTIS
CPS 40MG B20
INJ 40 MG/4ML B5
30,85
32,05
CPS 80MG B20 45,00
MEBEVERINE spécialité
présentations / ppm (en dirhams)
Laboratoires
SPASMOPRIV
BOTTU
CPS 100MG B20
CPS 200MG B30
28,75
44,90
PHLOROGLUCINOL présentations / ppm (en dirhams) spécialité
Laboratoires
CPS B30
SUPPO B8
MEGASFON
PHARMA 5
22,80
19,60
NEOFORTAN
LAPROPHAN
19,60
CPS EFF 80MG B10
CPS EFF 160MG B10
72,80
98,80
TRIMEBUTINE présentations / ppm (en dirhams) spécialité
Laboratoires
GEL 150MG B20
DEBRIDAT
PFIZER
INDUCTAN
PFIZER
SPASMYL
SYNTHEMEDIC
TRIBUTINE
PHARMA 5
45,90
TRIMEDAT
PHARMA 5
47,25
GEL 150MG B30
CPS 200MG B30
CPS 100MG B20
PPS BUV 0,787% FL250 ML
80,00
37,80
31,05
37,60
35,95
PPS 150MG B20 SCH
22,45
23,00 24,50 74,45
30,80
Afin d’éviter de publier des informations erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne figurent pas dans cette liste.
SUPPO 100MG B10
45,90
GLOSSAIRE
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GLossaire
40
antispasmodiques anti-choLinerGiques non associés TIEMONIUM spécialité
Laboratoires
VISCERALGINE
présentations / ppm (en dirhams) CPS 50MG B30
SUPPO 20MG B20
SIROP 10 MG/5ML FL 150ML
INJ 5MG/2ML B10
28,70
17,30
16,60
17,00
SCHER.PL /COOPER MAROC
antaLGique non opiacé ASPIRINE
Ayant une diffusion rapide dans l’organisme, l’aspirine est indiquée comme traitement symptomatique des affections douloureuses et/ou inflammatoires et comme antipyrétique et antiagrégeant plaquettaire à faible dose. Elle est contre-indiquée en cas d’hernie hiatale, maladie ulcéreuse gastro-duodénale, gastrite, maladies hémorragiques constitutionnelles ou acquises et en cas d’antécédent d’hypersensibilité aux salicylés. Il faut également l’éviter pendant le dernier trimestre de la grossesse. L’aspirine peut provoquer des réactions allergiques, des troubles digestifs ou un syndrome hémoragique. Son administration au cours du syndromes fébriles de l’enfant peut déclencher exceptionnellement une insuffisance hépato-cellulaire grave.
aspegic
ASPIRINE NON ASSOCIÉE présentations / ppm (en dirhams) spécialité
Laboratoires
ASPEGIC
SANOFI AVENTIS
ASPRO
BAYER
ASAFARM
PHARMA 5
CPS 500MG CPS EFF PPS BUV. 1G PPS BUV. 1G PPS BUV. PPS BUV. PPS BUV. PPS BUV. B20 500MG B20 B10 SCH B20 SCH 500MG B12 SCH 500MG B20 SCH 250MG B20 SCH 100MG B20 SCH 30,80
59,95
18,00
26,75
21,75
25,80
17,00 6,75
ASPIRINE ASSOCIÉE présentations / ppm (en dirhams) spécialité
Laboratoires
CPS 500MG B20
ANTIGRIPPINE
SYNTHEMEDIC
18,40
ASPIRINE VITAMINE C
LAPROPHAN
9,00
SEDERGINE
UPSA/ LAPROPHAN
CPS EFF 330MG B20
CPS EFF 500MG B10
CPS EFF 500MG B20
SUPPO ENF 200MG B10
SUPPO 600MG B10
11,50
20,50
7,60
10,50
16,40
Afin d’éviter de publier des informations erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne figurent pas dans cette liste.
GLossaire
Pour un soulagement rapide, les patients ont besoin de plus que les IPPs. IPP + Gaviscon PRESCRIVEZ VOTRE FORMULE GAGNANTE. Les patients auxquels on a prescrit que des IPPs pour le traitement de RGO peuvent toujours souffrir de symptômes de reflux d’acide gastrique – “breakthrough” - de pepsine ou de bile. Augmenter simplement la dose d’IPP n’est pas la solution idéale pour un soulagement rapide. Gaviscon Liquide assure un soulagement beaucoup plus rapide que les IPPs ou les antihistaminiques H2* vu qu’il forme une puissante barrière physique qui soulage et empêche les symptômes douloureux de reflux oesophagien. Alors, lorsque vous prescrivez des IPPs, prescrivez Gaviscon: il assure un soulagement rapide que les patients peuvent réellement ressentir. * Soulagement ressenti par 74% des patients dans un intervalle de 5 minutes. Aubertin et Al Dietology 1985
Un soulagement rapide que vous pouvez réellement ressentir.
Composition: alginate de sodium 500 (mg/10 ml), bicarbonate de sodium 267(mg/10 ml), carbonate de calcium, carbomère, parahydroxybenzoate de méthyle, parahydroxybenzoate de propyle, hydroxide de sodium, saccharinate de sodium, essence de fenouil, erythrosine et eau purifiée, ce produit est sans sucre et sans gluten. Indications: peut être utilisé pour le traitement du reflux gastro-oesophagien, des brûlures d’estomac et de flatulence causés par le reflux gastrooesophagien. Posologie et mode d’emploi: Adultes et enfants de plus de 12 ans: 10 à 20 ml (deux à quatre cuillerées de 5ml) après les repas et au coucher, Enfants de 6 à 12 ans: 5 à 10 ml (une à deux cuillerées de 5ml) après les repas et au coucher, Enfants de 2 à 6 ans: doit uniquement être donné sur avis médical. Mécanisme d’action: forme une barrière physique qui flotte sur le contenu de l’estomac et aide à garder tous les composants agressifs (acide, pepsine et bile) du contenu de l’estomac là où ils doivent demeurer. Utilisation en période de grossesse et de lactation: ne pose aucune inquiétude pour la mère ou le bébé. Précautions: la teneur en sodium impose des précautions particulières chez les patients pour lesquels un régime désodé strict est recommandé, ne pas prendre en cas d’allergie à l’un des composants. Effets indésirables: dans de très rares cas, les patients sensibles à certains constituants peuvent présenter des manifestations allergiques, une utilisation prolongée pourrait augmenter la quantité de calcium dans le sang. Interactions: Aucune interaction médicamenteuse n’est à ce jour connue avec Gaviscon, en cas de précaution ne prendre aucun autre médicament dans un délai de 2 heures. Conservation: ne pas conserver à une température supérieure à 30° C, ne par réfrigérer ou congeler, ne pas garder plus de 3 mois après ouverture du flacon.
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GLossaire
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PARACÉTAMOL
Les antalgiques non opiacés forment une vaste famille de produits aux structures et aux modes d’action divers. En tête de liste, le paracétamol, suivi du néfopam, analgésiques centraux non opiacés. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont également antalgiques même si certains AINS sont antalgiques à doses faibles alors que la dose anti-inflammatoire est beaucoup plus élevée (cas de l’ibuprofène).
PARACÉTAMOL NON ASSOCIÉ présentations / ppm (en dirhams) spécialité
Laboratoires
CPS 500MG CPS EFF PPS BUV. 500MG PPS BUV. PPS BUV. SUPPO ENF SUPPO NOUR SIROP 3% B20 500MG B16 B12 SCH 250MG B12 SCH 125MG B12 SCH 170MG B10 80MG B10 FL 90ML
CETAMYL
GALENICA
CLARADOL
BAYER
DOLI-PEDIATRIQUE
BOTTU
DOLMAX
COOPER
EFFERALGAN
UPSA/LAPROPHAN
EFDOL
NOVOPHARMA
PARACETAL
PROMOPHARM
11,70
DOLOSTOP
PHARMA 5
10,25
10,20
15,30
14,30
12,75
11,20
10,70
9,00
17,25 17,50 10,00 15,90
18,80
14,80 9,70 présentations / ppm (en dirhams)
spécialité Laboratoires
CPS 500MG B20
CPS 500MG B12
DOLIPRANE BOTTU
10,30
16,00
GEL CPS EFF PPS BUV. PPS BUV. PPS BUV. PPS BUV. PPS BUV. CPS 1G CPS EFF SUPPO ENF SUPPO ENF SUPPO ENF SUPPO ENF SUPPO 500MG 500MG 500MG 300MG B12 200MG B12 150MG B12 100MG B12 B10 1G B8 100MG B10 150MG B10 200MG B10 300MG B10 1G B10 B16 B16 B12 SCH SCH SCH SCH SCH
15,30
14,00
15,80
15,80
14,40
12,85
11,20
9,70
8,65
8,65
9,70
11,75
12,85
14,40
présentations / ppm (en dirhams) spécialité PARANTAL
Laboratoires
CPS PPS BUV. PPS BUV. SIROP CPS EFF CPS EFF CPS EFF PPS BUV. 80 SUPPO AD SUPPO ENF SUPPO ENF 500MG 500MG B16 150MG B16 120 mg/5ml 500MG B10 500MG B20 1G B8 MG B16 SCH 650MG B10 125MG B10 250MG B10 B20 SCH SCH FL 60ML
LAPROPHAN
10,10
10,50
18,70
15,00
20,50
17,40
16,70
17,70
11,10
12,40
15,30
PARACÉTAMOL ASSOCIÉ présentations / ppm (en dirhams) spécialité
Laboratoires
BISEDAL
PROMOPHARM
BI-ALGAN
SYNTHEMEDIC
CEFALINE
NOVOPHARMA
CLARADOL PLUS
BAYER
XALGIX
SOTHEMA
DOLAMINE
GALENICA
DOLIPRANE VITAMINE C
BOTTU
PPS BUV. CPS CPS CPS CPS GEL CPS EFF CPS EFF CPS EFF PPS BUV. 250MG B20 325MG B30 400MG B20 500MG B16 400MG B20 135MG B10 135MG B20 330MG B20 500MG B10 SCH 1G B8 SCH
25,00 28,55 14,20 30,60 35,00 15,30 18,00
EFFERALGAN VITAMINE C UPSA/LAPROPHAN PARADEX
COOPER
PARANTAL C
LAPROPHAN
PARASPHAN
LAPROPHAN
PROPOPHAN
SYNTHEMEDIC
RINOMICINE
FARDI/PHARMA 5
20,20 26,50 19,60 17,30
30,90
25,00
Afin d’éviter de publier des informations erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne figurent pas dans cette liste.
22,75
SpĂŠciale
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dossier
dossier 44
OÙ VA LA PHARMACIE AU MAROC ? entretien avec rachid es-semmar et mohammed JamaL Zniber
à travers un ouvrage novateur et miLitant, deux pharmaciens, mohammed JamaL Zniber et rachid es-semmar, interpeLLent Leurs confrères sur La crise que traverse La profession pharmaceutique et qui fait courir Le risque de répercussions importantes sur La quaLité de L’exercice officinaL. anaLysant Les raisons de cette crise, Les auteurs estiment que Les pharmaciens y ont Leur part de responsabiLité. ainsi, par exempLe, Le désintérÊt d’un grand nombre d’entre-eux vis-à-vis des organismes professionneLs qui Les représentent, participe-t-iL à La faiLLite de ces derniers. iL faut cependant reconnaÎtre que dans un teL contexte, L’administration adopte souvent, seLon eux, une attitude hégémonique conduisant à des impasses. ne se considérant pas comme des porte-paroLe de La profession pharmaceutique, mais comme des pharmaciens soucieux de son état actueL et de son devenir, et s’inscrivant résoLument dans une démarche citoyenne, non corporatiste, rachid es-semmar et JamaL Zniber tirent La sonnette d’aLarme et rappeLLent à Juste titre que L’exercice de La pharmacie n’obéit pas aux Lois habitueLLes du commerce. oÙ va La pharmacie au maroc ? ne se Limite pas à énumérer Les dysfonctionnements du secteur pharmaceutique. iL propose aussi des soLutions de sortie de crise qui passent nécessairement par La réhabiLitation du métier de pharmacien. rencontre avec des pharmaciens engagés.
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OÙ VA LA PHARMACIE AU MAROC ? entretien avec rachid es-semmar et mohammed JamaL Zniber Doctinews : Pourquoi ce livre et pourquoi aujourd’hui ? Rachid Es-Semmar, ex-directeur du Laboratoire National de Contrôle des Médicaments, ex-pharmacien Inspecteur et Directeur de l’école des préparateurs en pharmacie, pharmacien d’officine à Rabat.
Après avoir assumé de lourdes responsabilités pendant près de 25 ans, puis quitté l’administration en 1994 pour des raisons familiales majeures, je me suis imposé un devoir de réserve durant plus de dix ans. Je n’ai commencé à participer aux réunions des instances professionnelles pharmaceutiques que lorsque l’on m’a invité à discuter avec mes confrères, en qualité de personne-ressource, du nouveau Code du Médicament et de la Pharmacie.
Par la suite, j’ai continué à suivre les affaires de ma profession en dénonçant, sous forme d’articles publiés dans des revues professionnelles, les failles et les faiblesses de ce texte de loi. Je me suis ensuite associé avec mon ami et confrère Med Jamal ZNIBER pour écrire le livre « Où va la pharmacie au Maroc ? » en estimant que nos deux parcours professionnels complémentaires -carrière dans le secteur privé pour l’un et dans le public pour l’autre- nous permettaient de faire une bonne analyse de la problématique du secteur pharmaceutique dans son ensemble. Je pense que la publication de notre ouvrage peut éclairer les décideurs et les confrères dans les choix de stratégie à mettre en œuvre pour sortir notre profession de sa crise actuelle. Notre ouvrage pourrait constituer une plate-forme de travail et servir de livre blanc pour la profession qui est incapable de produire un tel travail du fait de ses divisions actuelles.
Med Jamal Zniber, ex-Président de la Chambre Syndicale des pharmaciens, ex-secrétaire général de la Fédération et ancien administrateur de société pharmaceutique, aujourd’hui pharmacien d’officine à Rabat.
À la fin des années soixantedix et pendant quinze ans d’affilée, j’ai participé avec mes confrères à la mise en place des instances professionnelles, conseil de l’Ordre, syndicats, fédération, grossisteries, etc. Je me suis ensuite retiré de toutes ces structures tout en gardant en moi cet impérieux besoin de participer à la vie de ma profession et de prendre sa défense quand je le jugeais utile. C’est ainsi que je me suis mis à publier des articles dans des journaux pour le grand public, puis spécialisés. J’ai ensuite écrit un premier livre autobiographique « Une vie de Pharmacien » que je destinais initialement à mes enfants pour partager avec eux mon expérience et leur raconter ma vie professionnelle.
Pour une mobilisation au sein de la profession pharmaceutique Qu’attendez-vous donc de ce travail ?
Med Jamal Zniber. Nous souhaitons initier un débat national au sein de la profession. Nous invitons les pharmaciens de tous bords à nous rejoindre pour que nous puissions nous retrouver autour d’une table et régler en premier lieu les problèmes qui divisent notre profession.
« Où va la pharmacie au Maroc ? », en revanche, est un livre plus consistant. Il est adressé en premier lieu à nos confrères. Produit d’une longue collaboration avec un ami et un expert, M. R. EsSemmar, il est à la fois une évaluation objective de la situation du secteur pharmaceutique marocain et un appel à une mobilisation générale pour sortir la pharmacie d’officine de son marasme actuel. Conscients de notre rôle auprès de la population, je redoute la perspective de voir disparaître les unes après les autres les officines qui accueillent et soulagent des malades nuit et jour. C’est dans cet esprit citoyen que nous avons décidé d’écrire cet ouvrage en dénonçant nos propres insuffisances et en invitant nos confrères à les pallier. Nous avons également tenu à rappeler aux décideurs politiques que l’exercice de la pharmacie d’officine n’obéit pas aux règles ordinaires du commerce. Par conséquent, il y a lieu de créer des conditions d’exercice à même de permettre au pharmacien de pratiquer convenablement son métier dans l’intérêt de la communauté.
Nous ne prétendons évidemment pas détenir LA vérité à travers ce que nous avons écrit. Tous les avis sont les bienvenus à la condition que chacun de nous se remette en question et défende son point de vue dans le respect des idées de l’autre. Il est important de faire notre propre autocritique avec l’espoir de ne plus reproduire nos erreurs passées. Bref, il est urgent d’instaurer la culture du débat et de réinventer l’esprit confra-
ternel comme nous l’avons écrit dans la conclusion du livre. N’étant pas candidats à un poste de responsabilité, nous espérons tout simplement créer les conditions favorables pour choisir parmi nous les dignes représentants de notre profession afin qu’elle recouvre son unité et sa crédibilité d’antan. Alors, évidemment, tout dépendra de l’ouverture d’esprit et de l’engagement citoyen de nos lecteurs. Si les politiques, les décideurs comme les phar-
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OÙ VA LA PHARMACIE AU MAROC ? entretien avec rachid es-semmar et mohammed JamaL Zniber maciens ne se soucient guère de l’environnement dans lequel ils évoluent, l’exercice de la pharmacie se dégradera de plus en plus avec de fâcheuses conséquences sur la santé de nos malades. En revanche, si l’administration, les élus, les autorités et les pharmaciens eux-mêmes assument leurs responsabilités à la fois individuelles et collectives, nous pouvons espérer voir les choses s’améliorer dans l’intérêt général. Rachid Es-Semmar. Notre seule ambition est de faire prendre conscience aux politiques, à l’administration, aux responsables de tous bords et à nos confrères de la problématique que vit actuellement le secteur pharmaceutique. Si ce travail contribue à éveiller les consciences, la partie sera gagnée car les solutions vont découler d’elles-mêmes. L’identification des dysfonctionnements internes et externes de notre profession constitue, je le répète, une base de travail à partir de laquelle il est possible d’envisager des solutions. Nous espérons donc que notre livre atteindra deux objectifs prioritaires : sensibiliser les professionnels eux-mêmes. Nos jeunes confrères sont empêtrés dans leurs problèmes de survie (certains ne font même pas la différence entre un syndicat et un conseil de l’Ordre) tandis que les anciens ont déserté la scène pour divers motifs en créant un vide immense qui ne peut qu’aggraver la situation et menacer encore plus l’avenir de la profession. Notre but est de créer un déclic et provoquer une réaction de l’administration qui doit rétablir le climat de confiance nécessaire avec ses administrés. Le non-respect de la loi au nom de la pression du volet social et l’absence d’écoute des doléances de la profession pendant l’élaboration du Code sont encore présents dans les esprits. De plus, les programmes de santé du ministère n’ont jamais accordé la place qui revient de droit au pharmacien, ni tenu compte de ses compétences et de sa formation qui coûte pourtant très cher au contribuable. Ce n’est qu’à l’occasion du récent colloque du MSP sur la cartographie sanitaire organisé à Rabat les 1er, 2 et 3 mars 2010 que les pharmaciens ont enfin été réintégrés dans la carte sanitaire pharmaceutique du Royaume et que l’on a parlé pour la première fois de Numerus Clausus dans
les recommandations !
Pouvez-vous présenter brièvement, pour ceux qui ne l’ont pas encore lu, le contenu de votre livre ?
Rachid Es-Semmar. En fait, nous avons structuré notre travail autour de trois axes : le passé de la pharmacie au Maroc, son présent et son avenir potentiel. Nous avons ainsi étudié l’historique de notre profession -en passant par la période du protectorat- et en présentant, étapes par étapes, les différentes lois qui régissent notre secteur ainsi que la création des principales institutions. Une grande partie a été consacrée à l’analyse de l’impact du nouveau Code du Médicament et de la Pharmacie qui doit gérer le secteur durant les années à venir. Parallèlement à cette étude, nous avons exposé les grandes lignes de l’Assurance Maladie Obligatoire ainsi que la politique qui se met en place pour la promotion du médicament générique, autant de défis que doit relever le secteur pharmaceutique. Med Jamal Zniber. C’est dans ce contexte « présent et futur » que nous avons analysé la situation du secteur pharmaceutique marocain. C’est ainsi que nous avons identifié un certain nombre de causes qui relèvent du pharmacien lui-même, de ses organismes professionnels, mais aussi de l’Administration. Nous nous sommes également déplacés en Tunisie, en France et au Canada pour comparer notre secteur pharmaceutique avec celui de ces pays. Enfin, en nous basant sur nos observations, nous aboutissons à quelques propositions de sortie de crise. Je les résumerai en une phrase : exercer, défendre et réhabiliter le métier de la pharmacie au Maroc relève de la responsabilité du pharmacien, et il revient à l’administration d’être à son écoute, de l’accompagner et d’appliquer les lois pour protéger sa profession dans l’intérêt général.
Quel a été l’accueil réservé à votre ouvrage ?
Rachid Es-Semmar. Notre ouvrage n’est paru que depuis deux mois, ce qui n’est rien dans la vie d’un livre. Les échos qui nous sont parvenus jusqu’à présent sont vraiment très encourageants et nous incitent
à l’optimisme. Les premières réactions de l’administration (que nous n’avons pas ménagée) nous ont fait chaud au cœur. Monsieur le Ministre Secrétaire Général du Gouvernement, par exemple, nous a adressé une lettre pour nous remercier et nous féliciter « pour cette contribution à la réflexion au sujet de l’état et du devenir de la pharmacie au Maroc ». Certains de nos anciens collègues n’ont pas hésité à nous rendre hommage pour notre courage et notre pertinence. Med Jamal Zniber. Bon nombre de nos confrères du secteur privé ont été enthousiastes, et les propos élogieux qu’ils ont tenus (militantisme, honnêteté intellectuelle...) sont autant de réconfort pour nous. Il est vrai que ce travail nous a coûté beaucoup d’efforts et de déplacements, et a exigé une grande patience. Merci donc à tous ceux qui nous ont soutenus. Merci à tous nos amis pour leurs encouragements et leur adhésion à ce projet. Seule ombre pour nous, les jeunes pharmaciens ne nous semblent pas assez soucieux de leur avenir. C’est pourtant à eux de s’impliquer, bien plus que leurs confrères de notre génération, déjà sexagénaires.
La pharmacie d’officine, un métier en pleine mutation Vous avez présenté trois systèmes de santé à travers la situation de la pharmacie d’officine, dans quel intérêt ?
Med Jamal Zniber. Nous avons en effet décrit la situation de l’officine tunisienne, française et canadienne pour enrichir la réflexion de nos confrères marocains sur l’évolution de leur métier dans ces trois pays. Il faut savoir que la pharmacie d’officine est en pleine mutation à travers le monde. Tous les systèmes sociaux intègrent désormais l’officinal dans leur stratégie d’économie de santé. Et tous ces systèmes essaient de maîtriser leurs dépenses, notamment celles relatives au médicament. Pour ne pas en faire les frais et voir leur marge bénéficiaire diminuer ainsi que leurs revenus, nos confrères français, par exemple, tentent de suivre l’exemple canadien pour que la pharmacie d’officine ne soit plus une profession à caractère com-
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OÙ VA LA PHARMACIE AU MAROC ? entretien avec rachid es-semmar et mohammed JamaL Zniber mercial, mais un métier de service. En faisant valoir les atouts et les compétences de la profession pour servir l’intérêt général, les confrères canadiens ont déjà renoncé à leurs marges bénéficiaires sur les produits de prescription pour obtenir un honoraire de consultation plus un honoraire de délivrance ou un honoraire pour leur Expertise Pharmaceutique. Même si la situation sanitaire du Maroc n’est évidemment pas comparable à celle des pays développés que nous avons pris comme référence, il nous paraît utile d’enrichir la réflexion de nos confrères marocains sur l’évolution de leur métier dans d’autres pays.
Vous insistez dans votre ouvrage sur la responsabilité de l’administration dans la crise actuelle du secteur…
Rachid Es-Semmar. L’absence de considération du rôle du pharmacien par l’administration, qui n’a pas été en mesure de l’intégrer dans ses programmes de santé et qui l’assimile à un commerçant traditionnel, a eu plusieurs conséquences : la banalisation du statut du médicament et l’effritement de son monopole (la vente illégale des médicaments par la CNOPS, les laboratoires, les associations, les cliniques, etc.). La non application de la loi d’équivalence pour les diplômés des universités étrangères et la multiplication des créations suicidaires ont accéléré la paupérisation des pharmaciens, ce qui a un impact direct sur les grossistes. Med Jamal Zniber. C’est dans un tel contexte qu’est apparu, il y a trois mois, le rapport de la commission parlementaire sur le prix des médicaments qui n’augure rien de bon pour le secteur pharmaceutique. En effet, ce secteur est constitué de sous-secteurs intimement liés les uns aux autres. Les nombreux officinaux sinistrés répercutent leurs difficultés de survie sur les grossistes-répartiteurs qui croulent sous le poids des échéances impayées par leurs clients. En bout de chaîne, le laboratoire exige désormais des garanties aux grossistes avant de libérer leurs commandes. Les prémices de l’effondrement de ce château de cartes sont déjà apparus avec la mise en liquidation judiciaire du grossiste-répartiteur Sophasud et de ses
filiales. Sachant que les industriels ont des coûts de production incompressibles et qu’ils ne pourront jamais pallier la défection des grossistes, la dégringolade des prix, annoncée à grands bruits par le ministre de la Santé, fait peser de lourdes menaces sur le secteur pharmaceutique dont les performances étaient encore données en exemple il y une dizaine d’années.
Vous affirmez donc que c’est l’absence de vision préventive qui a conduit à la situation actuelle ?
Rachid Es-Semmar. Tout à fait. Gérer, c’est prévoir, a-t-on coutume de dire. Et ce que nous déplorons justement chez nous, c’est que nous ne prévoyons jamais les situations. Nous nous contentons de les subir. Il n’est pas possible de construire sans une vue politique de notre avenir. Med Jamal Zniber. J’avais personnellement entamé cette réflexion il y a une vingtaine d’années après avoir lu « Le Paradoxe Vert », de Pierre Béras, ex-Président de l’Union Nationale des Pharmaciens de France. Ce livre m’avait aidé à prendre conscience de la difficulté que nous avons toujours eue, nous pharmaciens, à justifier notre statut sachant que nous exerçons une profession à la fois libérale et commerciale. Cette dualité qui caractérise notre exercice officinal n’est pas toujours claire dans l’esprit du public ni même assumée sereinement par le pharmacien. En effet, notre prestation intellectuelle est masquée par la commercialisation d’objets bien matériels. C’est pour cette raison que nos détracteurs n’hésitent pas à considérer notre « commerce » comme un outrage à la décence et à la morale au point de nous accuser de vivre de la misère d’autrui. Rachid Es-Semmar. Je pense que les pharmaciens marocains doivent absolument intégrer cette donnée. Elle est la source intarissable des agressions que nous subissons et que nous continuerons de subir tant que l’aspect commercial de notre métier -que certains confrères mettent d’ailleurs en exergue en pratiquant des remises, par exemple- occultera son aspect scientifique.
Le pharmacien, un scientifique et un allié de la santé C’est une idée phare dans votre livre et dans vos communications récentes insistant à restaurer la place du pharmacien en tant qu’acteur-clé dans la santé…
Med Jamal Zniber. Absolument ! Les pharmaciens sont avant tout des alliés de la santé car ils sont les plus proches des citoyens et des patients. Si leur rôle de conseiller et d’éducateur de santé n’est pas toujours visible, il demeure indispensable pour une population qui subit à la fois le fléau de la pauvreté et celui de l’analphabétisme. Or, les pharmaciens sont victimes d’une image qui ne reflète nullement la réalité. Ils ne peuvent être tenus pour responsables des prix des médicaments, de leur disparité et de leur inaccessibilité. En effet, c’est l’administration qui délivre les autorisations des prix des médicaments conformément à l’arrêté qui les fixe. De ce fait, on ne peut leur imputer de s’enrichir sur le dos des malades, d’autant plus que leur marge est connue et que de leur revenu vit toute une équipe officinale (25 000 familles). Certains ont tendance à oublier notre statut de scientifiques ayant eu à subir des études longues, difficiles et nous assimilent à tort à des vendeurs commerciaux traditionnels. Rachid Es-Semmar. Beaucoup de nos confrères médecins sont aussi dans l’ignorance de la problématique officinale et des difficultés dans lesquelles se débattent leurs confrères pharmaciens. Là encore, comprendre, ce n’est pas excuser, mais tenter de renforcer le partenariat médecin/pharmacien dans l’intérêt bien compris du malade. Si la mise en place de l’AMO est un acquis pour le citoyen marocain, elle est en même temps un défi qu’auront à relever les professionnels de santé, médecins et pharmacien réunis, pour le bien-être de leurs malades, la prospérité de leur pays et l’épanouissement de leur profession respective.
Une conclusion ?
Med Jamal Zniber. La prise de conscience, la mobilisation et la reconstruction de notre profession est une urgence absolue!
stion e g la z e r o li Ame ne i c i f f o e r t o v de
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La Fierté de La chirurGie vascuLaire au maroc Younes bensaïd, professeur à la Faculté de médecine de rabat, chef de service de chirurgie vasculaire (hop. avicenne) et membre de l’académie française de chirurgie.
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Bensaïd YOUNES
« iL y a des hasards, mais iL y a incontestabLement aussi des Êtres qui savent expLoiter Le hasard ». pour Le professeur younes bensaÏd, c’est réeLLement Le cas. ayant entamé des études à La facuLté de médecine de rabat presque par pur hasard, iL est à présent chef du service de chirurgie vascuLaire de L’hÔpitaL avicenne de rabat, président de La société marocaine de chirurgie vascuLaire et membre tituLaire de La société française de chirurgie vascuLaire. Le mérite et Le génie de ce chirurgien ont été reconnus hors de nos frontières. ses éminents travaux Lui ont vaLu une distinction honorifique remarquabLe et L’admission à L’académie française de chirurgie à paris.
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pr Younès bensaid, que signifie pour vous être « académicien »? Être académicien, c’est une consécration d’une vie dédiée à l’université sans être une finalité en soi puisqu’il s’agit toujours d’un travail à accomplir régulièrement. pourquoi avez-vous choisi cette spécialité ? La chirurgie vasculaire est une spécialité particulière qui intervient sur les vaisseaux, mais qui nécessite auparavant d’être rompu à la chirurgie viscérale. Je suis d’abord professeur agrégé de chirurgie digestive et, dans la pratique, j’ai ressenti un manque dû au fait que les vaisseaux sont toujours cachés derrière les viscères. Chaque intervention s’accompagnant d’une certaine hantise vis-à-vis de ceux-ci, j’ai décidé alors de la vaincre en faisant de la chirurgie vas-
culaire et je peux me considérer comme étant un chirurgien complet de ce côté-là. quelles sont les interventions que vous effectuez le plus fréquemment? Sur la vasculaire et par ordre de fréquence, je peux dire que c’est la pathologie veineuse (varices) qui vient en premier, suivie de la pathologie artérielle. Les artérites sont plus souvent dans notre pays, de nature inflammatoire et portent des noms rébarbatifs: Maladie de Leo Burger du jeune fumeur, Maladie de Takayasu ou maladie des jeunes filles sans pouls, maladie de Behcet, etc. La pathologie athéromateuse, dominée par l’artérite diabétique, nous impose souvent des pontages veineux distaux et/ou des dilatations sur des artères de jambe en vue du sauvetage d’un membre souvent menacé. La création de fistules
artério-veineuses et, surtout, la gestion de leurs complications à long terme permettent aux malades d’être en hémodialyse. La chirurgie carotidienne, pratiquée dans notre service à grande échelle, se fait entre nos mains sous anesthésie loco-régionale. La traumatologie vasculaire (accidents de la voie publique, agressions…) nous contraint à une activité d’urgence 24h/24. Nous disposons enfin d’une unité d’endovasculaire au sein du service permettant de dilater les artères sous anesthésie locale, parfois sans recourir à la chirurgie. en tant que président de la société marocaine de chirurgie vasculaire, quel est, selon vous, l’état des lieux de la spécialité au maroc ? Je peux sans prétention aucune et en toute humilité dire que j’ai doté cette spécialité d’un cadre juridique.
intervieW C’est un diplôme qui est reconnu par Maroc nous a donné un recrutement exl’État et cela m’a permis de former tous ceptionnel de telles artérites ce qui nous les spécialistes de la chirurgie vasculaire a permis d’apporter une contribution exerçant au Maroc dont le nombre avoi- non négligeable à leur prise en charge à sine la vingtaine. J’ai ainsi contribué à travers de nombreuses communications mettre en place des services entièrement et publications. dédiés à cette discipline à Oujda, à Fès, à l’hôpital militaire de Rabat et prochai- quels sont les autres travaux que vous nement à Marrakech. On y trouve ac- avez effectués ? tuellement des chirurgiens vasculaires Nous avons la plus grande série mond’une compétence rare, rompus aux diale de tumeurs du glomus carotidien techniques les plus novatrices. (qui, par ailleurs, restent rares). Des J’ajoute par ailleurs que séries conséquentes de j’ai exigé d’eux, au cours complications artérielles de leur formation, le du syndrome du déMême si passage d’un an dans un filé thoraco-brachial, de service étranger tenu le plaies carotidiennes, etc. notre système de plus souvent par un de Encore une fois, grâce santé a réalisé mes correspondants. Le à notre recrutement d’importants but était triple : donner exceptionnel à travers acquis, le budget au futur spécialiste l’octout le pays et toujours qui lui est alloué casion de se comparer avec un apport nouveau reste dérisoire. à d’autres structures, quant au traitement de faire apprécier, de visu, telles affections. aux étrangers la qualité de notre formation et, surtout, à leur qu’en est-il de l’état de la recherche retour, bénéficier de leur apprentissage médicale au maroc ? dans certains domaines pointus. Actuellement, je crois que la recherche médicale se structure de mieux en vos recherches sur l’artérite mieux. On monte enfin des structures inflammatoire ont été reconnues à hiérarchiques codifiées, comme ce qui l’échelle internationale. voulez-vous existe par ailleurs dans le monde, avec nous parler un peu de cette maladie ? notamment des budgets bien étudiés, En dehors de l’artérite athéromateuse l’ouverture à des sources de financedont la répartition rejoint de plus en ment extérieures et des équipes mulplus celle de l’Europe, notre pays se dis- tidisciplinaires au travail bien défini. tingue malheureusement par la présence Ces démarches n’ont été que récemment d’artérites dites inflammatoires comme installées, mais nul doute que leurs preje l’ai dit précédemment. Ces artérites miers fruits ne tarderont pas à venir. sont nettement plus difficiles à traiter. Le fait d’avoir été pendant longtemps au maroc, sommes-nous suffisamment le seul service de chirurgie vasculaire au préparés à affronter les nouveaux
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défis sanitaires dont le vieillissement de la population avec tout ce que cela implique comme problèmes de santé publique? Notre population vieillit effectivement. L’amortisseur important dans notre pays, ce sont nos structures sociales qui restent encore assez solidaires. Toutefois, les instances concernées sont appelées à faire preuve de plus d’implication et de prévoyance à ce niveau. d’après le bilan de votre expérience professionnelle, êtes-vous satisfait de notre système de santé ? Non, je ne suis pas du tout satisfait de notre système de santé pour la simple et unique raison que le budget alloué à la santé reste dérisoire. La formation est une autre problématique du secteur : les structures d’accueil sont dépassées face à une demande de plus en plus forte. Le risque actuel est de baisser les bras et de former des médecins au rabais. selon vous, quels sont ses principaux acquis ? Les acquis sont quand même importants en matière de santé publique. En vrac, l’éradication du paludisme, les campagnes de vaccination qui ont permis de faire disparaître de nombreuses maladies invalidantes et graves, telles que la poliomyélite, la politique de la santé mère/enfant, la restructuration des centres de transfusion… avez-vous un message à passer aux jeunes futurs médecins? Ne jamais baisser les bras et qu’en dehors de la formation de base, c’est l’expérience qui forge le praticien.
bio express Âge : 57 ans, marié, 3 enfants, • Bac C (Sciences mathématiques) en 1971, • Certificat de biologie humaine en 1974, • Doctorat en médecine en 1978, • Major au concours d’agrégation de chirurgie en 1985, • Diplôme de chirurgie vasculaire en 1985 (Hôpital Salpêtrière, Paris), • Reçu à l’Académie Française de chirurgie en janvier 2009, • Actuellement Chef du service de chirurgie vasculaire « D » à l’hôpital Avicenne, Président de la Société Marocaine de Chirurgie Vasculaire et Directeur du diplôme national de chirurgie vasculaire.
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troubLes psYchiques
amaLi combat La stiGmatisation
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Longtemps ignorée par La société, La schiZophrénie tend à devenir de moins en moins tabou depuis queLques années. un changement que L’on doit notamment à L’« association marocaine d’appui, de Lien et d’initiation des famiLLes de personnes souffrant de troubLes psychiques », créée en février 2007, et qui s’occupe de cette probLématique. Lever Le tabou
niveau national, les seuls hôpitaux psychiaL’Association marocaine d’Appui, de Lien triques existants datant du protectorat. et d’Initiation des familles de personnes Mais à ce tableau déjà sombre s’ajoute une souffrant de troubles psychiques (AMA- perception négative de la maladie. Sa déLI), créée en février 2007 et composée de couverte chez un proche est souvent vécue familles de malades souffrant de schizoph- comme un événement bouleversant. Le stress chronique engendre rénie, s’est fixée comme chez la famille du malade principal objectif d’amédes troubles somatiques et liorer la qualité de vie des La mise psychologiques. Outre ces malades en défendant leurs en place du répercussions humaines droits d’accès aux soins et importantes et directes, les en œuvrant à leur réinserprogramme coûts économiques se metion sociale. Mais le but Profamille surent en termes de baisse est aussi de présenter aide a permis la de rentabilité des membres et soutien à leurs familles, psychoéducation actifs et de frais d’hospitaainsi que de sensibiliser le des familles de lisation et de soins supplégrand public sur cette mamalades atteints mentaires. ladie chronique difficile De là est né un intérêt à gérer médicalement et de schizophrénie. particulier de l’associasouvent diagnostiquée de tion pour l’information manière tardive. L’accès aux soins adéquats est confronté à une pé- et la sensibilisation dont les principales nurie significative de ressources humaines. manifestations sont la tenue de plusieurs Le Maroc ne compte en effet que quelque rencontres scientifiques sur le sujet, la der350 psychiatres, soit un praticien pour cent nière en date étant la célébration des 7e mille habitants. En termes d’équipement, journées francophones de la schizophrénie on compte à peine quelque 2000 lits au à la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca, le 23 mars dernier, et l’organisation de deux marches, en 2008 et La schiZophrénie en queLques chiFFres 2009. Une vraie réussite, puisqu’elles ont vu la participation de près de 200 personnes. ■ Environ 10% des personnes souf■ 1 bébé sur 100, né aujourd’hui, en Autre cible des actions de l’association, les frant de schizophrénie meurent par souffrira, quels que soient son milieu famalades hospitalisés, souvent abandonnés suicide, milial et son niveau socio-économique, par leur entourage, faute de moyens. L’as■ Un pour cent de la population est ■ 10 à 20% des malades sont emprisociation leur vient en aide pour améliorer concerné par cette maladie soit sonnés, leur passage dans les établissements hospi20 personnes d’un village de 2000 ■ 30 à 60 % des patients sont sans taliers, notamment par le biais de dons de habitants, domicile fixe. vêtements et de couvertures.
OMS estime que la schizophrénie touche près de 1% de la population mondiale et, selon les statistiques disponibles, près de 340.000 personnes en sont atteintes au Maroc. Souvent considérée comme une punition de Dieu, un effet du mauvais œil ou du diable ou encore un dédoublement de personnalité, la schizophrénie est en réalité une maladie liée au fonctionnement chimique du cerveau qui perturbe la compréhension du monde extérieur. Elle se caractérise souvent par des périodes de crises comprenant anxiété, délires, hallucinations, mais aussi par un apragmatisme, c’est-à-dire une difficulté réelle et nette à s’organiser efficacement dans le quotidien. Son impact demeure négatif. Car s’il y a une maladie qui pose un enjeu sanitaire de taille au Maroc, c’est bien la schizophrénie qui évolue dans une faiblesse flagrante des moyens publics et, surtout, dans une totale absence de l’espace et des débats publics. En dehors des familles et des professionnels, la société et les instances publiques ignorent les conditions de vie des malades mentaux et de leurs familles.
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Toutefois, le programme Profamille reste sans nul doute l’action phare menée dans ce cadre. Il s’agit d’un programme psycho-éducatif destiné aux familles ayant un proche souffrant de schizophrénie. Avec ce projet, mis en place pour la première fois en janvier 2009, en collaboration avec le Docteur Youssef Mohi, Directeur de l’hôpital psychiatrique de Berrechid, le Maroc rejoint le réseau Profamille qui regroupe plusieurs pays dont la Suisse, la France, le Canada et la Belgique. Cette noble initiative n’a pas tardé à donner ses fruits. Du 13 au 14 octobre 2011, se tiendra le Congrès Profamille à Casablanca, une première au Maroc. Forte de ces acquis, l’association AMALI a pu également se constituer un ré-
seau fort de partenaires grâce auquel un programme de distribution de médicaments a vu le jour dans la ville de Benslimane. Monté conjointement avec la ligue de la santé mentale présidée par le Professeur Driss Moussaoui, le groupe Sanofi-Aventis et le ministère de la Santé, ce projet sera bientôt généralisé à l’ensemble du territoire national. Au grand bonheur des malades comme celui de leurs familles, cette ONG militante ambitionne de garantir à cette population une réelle insertion sociale. Celle-ci passe, selon les responsables de l’ONG, par la création de structures spécialisées dont l’encadrement sera assuré par un personnel médical et paramédical qualifié, pour répondre au mieux aux besoins multiples et variés des malades.
point de vue de mme naima trachen, présidente de L’association amaLi Au Maroc, comme partout dans le monde, la schizophrénie est souvent imprégnée de beaucoup de stigmatisation. Ainsi, on a tendance à croire que les malades souffrant de ce trouble sont violents et dangereux. L’attitude adoptée envers cette catégorie de malades est de toute évidence le rejet social qui ne peut que constituer un obstacle face à tout effort d’insertion et de réadaptation. C’est la raison pour laquelle l’association AMALI a fait de la lutte contre toute forme de stigmatisation envers les personnes atteintes de schizophrénie son premier champ de bataille. Mais notre combat n’aura de sens que si l’on améliore l’accès aux soins. Sur ce plan, il importe de signaler que la prise en charge de la schizophrénie se heurte à la non application du Dahir de 1959 qui stipule la gratuité de médicaments et d’hospitalisation du malade. S’il est vrai que ce dernier bénéficie gracieusement des traitements de base, c’est sa famille qui prend en charge les frais des médicaments une fois le malade rentré chez lui. Il va sans dire que ces frais constituent un lourd fardeau pour les personnes démunies. Inobservance et arrêt du traitement, rechute… sont les conséquences immédiates en l’absence d’une prise en charge totale de la pathologie par l’État.
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La prothèse céramo-céramique par CFAO
une révolution
Par le Dr Mohamed Tajmouati, Médecin dentiste spécialiste.
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Le milieu buccal, à cause de son humidité et des forces masticatrices exercées, exige des matériaux entrant dans la composition des prothèses dentaires esthétisme, solidité, hygiène et, surtout, absence de toxicité. Après le bois, les os de grands mammifères, l’ivoire et l’or pour remplacer la dent, la prothèse tout céramique, conçue et fabriquée en recourant à l’ordinateur -CFAO , représente une excellente alternative par son inaltérabilité, sa biocompatibilité et son esthétisme.
a céramique a toujours existé dans l’art dentaire moderne (1900). On réalisait alors des dents unitaires sans métal, cuites sur une feuille de platine. Dans les années soixante, la céramo-métallique a très vite remplacé ces premiers concepts car elle permettait de réaliser des infrastructures de longue portée, d’inclure des attachements, de faire des éléments en porte-à-faux, etc. Cette technologie a eu le succès qu’on lui connaît pendant 50 ans. Cependant, malgré les progrès apportés par ces procédés, ces derniers ne suffisaient plus à satisfaire les demandes des patients dans le domaine de l’esthétique et de la biocompatibilité. Petit à petit, la zircone a fait son entrée dans Figure 1 : Scanner 3D pour modèle Hint-Els
le monde dentaire dans les années quatre-vingt-dix. Sa mise en œuvre a évolué très rapidement vers le procédé de fabrication assistée par ordinateur (CFAO). On peut dire maintenant que la zircone s’est imposée comme le matériau d’avenir dans le secteur du tout céramique en art dentaire.
Conception et fabrication des prothèses céramiques assistées par ordinateur (CFAO)
L’alliance de l’informatique et de la machine outil issue de l’industrie a abouti à la CFAO (conception et fabrication assistées par ordinateur). Cette technique de travail, qui offre une constance Figure 2 : Scanner intrabuccal Hint-Els directScan
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Figure 3 : Modélisation de l’empreinte
fabrication nous permet de proposer des solutions usinées d’une qualité et d’une précision absolues et inégalées. Les systèmes de CFAO se composent de 3 sous-unités : unité de scannage pour la numérisation 3D, une autre de modélisation et une troisième d’usinage. À noter cependant que la Zircone pré-fritte nécessite un four pour assurer le frittage. Pendant la première phase, le scanner a pour fonction de numériser les contours des préparations en bouche ou sur modèle en plâtre ainsi que les dents adjacentes et les antagonistes pour l’occlusion. La numérisation est obtenue soit à partir d’une empreinte classique grâce a un scanner 3D (scanner pour modèle) (Figure 1), ou directement en bouche grâce à un scanner et une précision dans la production, per- intrabuccal (Figure 2). Dans ce cas, on élimet aussi l’usinage de biomatériaux tels mine la phase de prise d’empreinte et toutes les imperfections qui y sont que la Zircone HIP, la liées. La deuxième étape de Zircone TZP, l’Alumine, la CFAO dentaire (modélile Titanium… qui ne peuGrâce au sation) (Figure 3) se fait touvent être mis en forme système de CFAO, jours à l’aide d’un ordinateur que par cette technique et il est maintenant et d’un logiciel spécifique. À non pas par celle artisanale possible de partir des données scannées, classique (pressée, barboproduire au Maroc le logiciel permet la conceptine, fronde…). Grâce à des chapes et des tion et le design en 3D de la ce système, il est maintebridges dentaires future prothèse. Les logiciels nant possible, au Maroc, en différents scannent, inspectent, déde réaliser par usinage des matériaux par tectent et modélisent l’emarmatures de couronnes usinage. preinte. La dernière étape est dentaires et de bridges aussi celle de l’usinage (fabrication bien sur piliers de dents naassistée par ordinateur). Lors turelles que sur implants en différents matériaux ainsi que sur des piliers de cette étape, les données sont transmises d’implants individualisés. Cette rigueur de à la machine (Figure 4) d’usinage qui fraise, à l’aide d’un diamant, la masse brute d’oxyde de zirconium pour arriver à la forme de l’armature dessinée lors de la phase de modélisation. La machine d’usinage en 5 axes, permet, sous contrôle informatique, la réalisation de chape unitaire ou d’infrastructure de bridge (allant jusqu’à 14 éléments), avec une précision de 10 microns sans intervention manuelle. Pour finir, le technicien dentaire se fera créatif afin de recouvrir cette armature de céramique en lui donnant la forme et l’aspect naturel pour une intégration harmonieuse dans la bouche du patient. Figure 4 : Machine à usiner en 5 axes du systeme Hint-Els
aspects cLiniques des céramiques À haute résistance (La Zircone Zro2)
Avec la zircone, ce nouveau biomatériau, on peut réaliser par usinage des infrastructures blanches ou colorées, unitaires ou bridges jusqu’à 14 éléments en toute sécurité. En plus de sa très grande résistance et de sa longue durabilité, la zircone possède une excellente biocompatibilité qui élimine tout risque de largage d’ions métalliques dans l’organisme. De plus, sa faible thermoconductivité exclut les sensibilités aux températures désagréables. Le côté esthétique de ce matériau n’est pas à négliger, fini donc les bords visibles et gris des couronnes céramo-métalliques !
La préparation de La dent (FiGure 5) Il n’y a aucun prérequis spécial, la conicité de la préparation doit avoir au moins 6°, toutes les arêtes doivent être arrondies. Un congé arrondi prononcé (90°) et un épaulement avec un arrondi interne sont les formes adaptées des préparations marginales. L’emploi d’instruments rotatifs d’une granulométrie de 30µm est conseillé pour la finition de la préparation. Partant, le Maroc s’ouvre à l’ère numérique et se dote d’une technologie de pointe dans le domaine dentaire qui, grâce au système de CFAO, voit simplifier et standardiser les techniques sans les tâches de répétitivité.
Figure 5 : L’emploi d’instruments rotatifs d’une granulométrie de 30µm est conseillé pour la finition de la préparation.
aLternative
63
cas cLinique
1
3 patient avant traitement
montaGe de La céramique sur Zircone
2
4 essaYaGe des armatures en Zircone (parFaite adaptation marGinaLe)
restauration des 6 dents anterieures améLioration esthétique et toLérance bioLoGique
Sélection
64
À chaque surpoids sa soLution !
maiGrir seLon votre siLhouette auJourd’hui, Les femmes -et Les hommes aussicherchent à perdre du poids à des endroits stratégiques. iL n’est pLus question de régimes faisant fondre Le corps sans transformer La siLhouette. ce Livre renferme-t-iL La recette, La panacée ? L’espoir est permis.
L
Titre : Maigrir selon votre silhouette auteur : Dr Raphaël Blairvacq Éditeur : Leduc. Éditions Date de parution : 2006 Prix : 14,90 euros Nombre de pages : 206
Dr Raphaël Blairvacq
es nombreux ouvrages traitant de la perte de poids abordent toujours le problème dans sa globalité. L’objectif de ce livre est d’aider les lecteurs à comprendre pourquoi ils sont en surpoids, pourquoi la graisse se dépose à tel ou tel endroit et pourquoi les régimes sont inefficaces quand il s’agit de maigrir aux endroits voulus. Selon l’auteur, le Dr Raphaël Blairvacq, « Comprendre, c’est maigrir un peu ». Grâce à son expérience (l’auteur est diplômé en nutrition humaine et diététique thérapeutique, chargé de cours de médecine esthétique en Belgique, Président de la Société Belge de Morphonutrition, membre de diverses associations et sociétés médicales esthétiques, propriétaire d’un centre médical spécialisé dans l’esthétisme à Liège, et son père était également médecin nutritionniste), le Dr Raphaël Blairvacq nous livre ici les secrets de la morphonutrition. Il affirme que le surpoids relève de plusieurs causes et il y a donc plusieurs techniques adaptées pour lutter contre cet état.
Selon ce spécialiste, qui affirme qu’il existe huit grands types de silhouette, on commence par déterminer son profil, puis on découvre une solution minceur qui lui est adaptée. L’ouvrage livre un programme complet, avec des explications, des régimes alimentaires personnalisés (journée type, recettes…) et des exercices physiques bien schématisés ainsi que des techniques complémentaires. Pour finir, il nous donne des conseils pour stabiliser la perte de poids. Ce « guide », ponctué de témoignages et conçu pour que l’on se sente mieux, peut être considéré comme un vrai allié pour retrouver le corps souhaité.
COMPOSITION :Principe actif : Diclofenac Sodium Excipient : q.s.p comprimé enrobé, suppositoire et solution injectable PRESENTATION : Voltarène 25 mg & 50 mg comprimé enrobé. Boite de 30 Voltarène LP 75 mg comprimé enrobé . Boite de 20 Voltarène LP 100 mg comprimé enrobé. Boite de 10 Voltarène 12,5 mg & 25 mg & 100 mg suppositoire. Boite de 10 Voltarène 75 mg/3 ml solution injectable. Boite de 2 & 5 ampoules. INDICATIONS THERAPEUTIQUES : Forme Comprimé enrobé 25 & 50 mg et Forme suppositoire tous dosages : Chez l’adulte : Traitement symptomatique au long cours des rhumatismes inflammatoires chroniques notamment polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante de certaines arthroses douloureuses et invalidantes Traitement symptomatique de courte durée des poussées aigues des rhumatismes abarticulaires, arthrites microcristallines, arthroses, lombalgies, radiculalgies sévères. Traitement adjuvant des manifestations inflammatoires en rapport avec le domaine ORL. Chez l’enfant : Rhumatismes inflammatoires infantiles Forme comprimé LP 50 & 100 mg : Traitement d’entretien des affections rhumatismales chroniques pour lesquelles, lors de l’utilisation des formes dosées à 25 mg & 50 mg , la posologie de 75 mg ou 100 mg s’est révélée adéquate. Pour le LP 50 mg : Traitement symptomatique de courte durée des poussées aigues d’arthrose. Forme injectable : Sciatiques aigues, lombalgies aigues, crises de coliques néphrétiques, rhumatismes inflammatoires en poussée aigue. PROPRIETE PHARMACODYNAMIQUE : Le Diclofénac est un anti-inflammatoire non stéroïdien dérivé de l'acide phénylacétique, du groupe des acides aryl-carboxyliques. Il a une activité anti-inflammatoire, antalgique et antipyrétique. Le Diclofénac inhibe la synthèse des prostaglandines et l'agrégation plaquettaire. Le Diclofénac soulage la douleur causée par les poussées inflammatoires, les enflures / oedèmes, la fièvre et il peut être utilisé dans le traitement de l'arthrite aiguë et chronique, les lombalgies, les syndrômes arthrosiques, les rhumatismes localisés dans les tissus mous, les enflures douloureuses ainsi que dans l'inflammation faisant suite à des traumatismes ou à la chirurgie. PROPRIETE PHARMACOCINETIQUE : Absorption L'absorption du diclofénac potassium, administré sous forme de dragées, est complète et rapide. L'absorption commence immédiatement après l'administration. La quantité de diclofénac absorbée est la même que lors de l'administration d'une dose équivalente de diclofénac sodium en dragées gastrorésistantes. Des concentrations plasmatiques maximales moyennes de 5,5 µmol/l sont atteintes environ 5 à 20 min après la prise d'un sachet à 50 mg. La prise avec de la nourriture ne diminue pas la quantité du diclofénac absorbé, mais peut légèrement retarder l'absorption et ralentir la vitesse d'absorption. Distribution Le diclofénac est lié à 99,7% aux protéines sériques, principalement à l'albumine (99,4%). Le calcul du volume de distribution apparent donne des valeurs se situant entre 0,12 et 0,17 l/kg. Le diclofénac pénètre dans le liquide synovial, où les concentrations maximales sont atteintes 2 à 4 h après le pic plasmatique. La demi-vie apparente d'élimination du liquide synovial est de 3–6 h. Les concentrations de principe actif dans le liquide synovial sont plus élevées que les concentrations plasmatiques déjà deux heures après le pic plasmatique et le restent pendant une période pouvant aller jusqu'à 12 h. Métabolisme La biotransformation du diclofénac s'effectue en partie par glucuroconjugaison de la molécule inchangée mais surtout par hydroxylation et par méthoxylation simples et multiples entraînant la formation de différents métabolites phénoliques (3'-hydroxy, 4'-hydroxy, 5-hydroxy, 4',5-dihydroxy et 3'-hydroxy-4'-méthoxy diclofénac) qui sont éliminés pour la plupart sous forme glycuroconjuguée. Deux de ces métabolites phénoliques sont pharmacologiquement actifs mais à un degré nettement moindre que le diclofénac. Élimination La clairance plasmatique totale du Diclofénac est de 263 ± 56 ml/min (moyenne ± écart-type). La demi-vie plasmatique terminale est de 1–2 h. Quatre des métabolites, dont les deux actifs, ont également une demi-vie plasmatique brève de 1–3 h. Un autre métabolite, le 3'-hydroxy-4'-méthoxy Diclofénac, a en revanche une demi-vie nettement plus longue mais il est pratiquement inactif. Environ 60% de la dose sont éliminés dans les urines sous la forme de métabolites. Moins de 1% est excrété sous forme inchangée. Le reste est éliminé sous forme de métabolites, par la bile avec les fèces. Cinétique pour certains groupes de patients Aucune relation significative entre l'âge des patients et l'absorption, le métabolisme ou l'excrétion du médicament n’a été observée. Chez les insuffisants rénaux, la cinétique de dose unique administrée selon le schéma posologique habituel ne permet pas de conclure à une accumulation du principe actif inchangé. Lorsque la clairance de la créatinine est inférieure à 10 ml/min, la concentration plasmatique des métabolites à l’état d’équilibre est environ quatre fois supérieure à celle enregistrée chez les sujets sains. Les métabolites sont finalement éliminés par voie biliaire. En présence d'une insuffisance hépatique (hépatite chronique ou cirrhose non décompensée), la cinétique et le métabolisme du diclofénac sont les mêmes que chez les patients dont le foie est intact. DONNEES PRECLINIQUES: Le Diclofénac n’a pas d’influence sur la fertilité des géniteurs (rats) ou sur le développement pré-, péri- et postnatal des jeunes animaux. Aucun effet tératogène n’a été observé chez le rat, la souris et le lapin. Au cours de différents tests in vitro et in vivo, aucun effet mutagène n’a été observé et les études à long terme chez le rat et la souris n’ont pas montré d’effet carcinogène. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : Adultes Dragées gastrorésistantes, suppositoires 100 mg: La posologie initiale recommandée est de 100–150 mg par jour pour les dragées gastrorésistantes et les suppositoires Voltarène. Dans les cas bénins et lors de traitement à long terme, 75–100 mg par jour sont habituellement suffisants. La posologie quotidienne est généralement fractionnée en 2–3 doses. Pour supprimer les douleurs nocturnes et la raideur matinale, la prise de dragées gastrorésistantes dans la journée peut être complétée par l'application d'un suppositoire avant le coucher (la dose quotidienne maximale étant de 150 mg). Les dragées gastrorésistantes doivent être avalées entières avec beaucoup de liquide, de préférence avant les repas. Dragées LP La posologie quotidienne recommandée de Voltarène LP est de 100–150 mg, soit 1 dragée Voltarène LP 100 ou 2 Voltarène LP 75 par jour. Dans les cas bénins et lors de traitement à long terme, 1 dragée Voltarène LP 75 ou 1 dragée Voltarène LP LP 100 par jour est habituellement suffisant. Lorsque les symptômes sont plus marqués la nuit ou le matin, la prise de Voltarène LP s'effectuera plutôt le soir. Les dragées doivent être avalées entières avec un peu de liquide, de préférence au cours des repas. Enfants: Enfants à partir de 1 an: 0,5–2 mg/kg de poids corporel/jour selon la gravité de l'affection, répartis en 2–3 doses. Dans l'arthrite chronique juvénile, on peut augmenter la dose quotidienne jusqu'à un maximum de 3 mg/kg de poids corporel, répartis en plusieurs doses. Ne pas administrer Voltarène chez les enfants de moins de 1 an. Les dragées gastrorésistantes Voltarène à 50 mg, les dragées LP LP 75 & 100 mg et les suppositoires à 50 mg et 100 mg ne conviennent pas en pédiatrie. Ampoules injectables : Injection intramusculaire Traitement d'attaque des affections suivantes: Exacerbations de rhumatisme inflammatoire ou dégénératif: polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, arthroses et arthroses vertébrales, syndromes vertébraux douloureux, rhumatisme extra-articulaire. Crises de goutte aiguës. Colique néphrétique et hépatique. États inflammatoires et oedémateux douloureux post-traumatiques et post-opératoires. Crises de migraine sévères. Perfusion intraveineuse Traitement ou prévention des douleurs post-opératoires en milieu hospitalier. CONTRE –INDICATION : Hypersensibilité connue au principe actif ou à l’un des excipients du médicament Antécédent de réactions allergiques (comme bronchospasme, rhinite aiguë, polype de la muqueuse nasale, urticaire) après la prise d’acide acétylsalicylique ou d’un autre anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS); Antécédents récents de rectites ou de réctorragies, proctites (formes susppositoires) Durant le 3ème trimestre de la grossesse (cf. «Grossesse/Allaitement»); Ulcères gastriques et/ou duodénal actifs ou hémorragies gastro-intestinales; Maladies intestinales inflammatoires comme la maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse; Insuffisance cardiaque grave; Insuffisance hépatique grave (Child-Pugh classe C); Insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine <30 ml/min); MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS P ARTICULIERES D’EMPLOI : L’indication sera établie avec rigueur et la surveillance médicale sera effectuée soigneusement chez les patients présentant des troubles gastro-intestinaux, des antécédents évocateurs d'ulcère gastro-intestinal ou une atteinte de la fonction hépatique. Les hémorragies gastrointestinales ou les ulcères/perforations peuvent avoir des conséquences graves chez les patients âgés et peuvent se produire à n'importe quel moment pendant le traitement sans qu'il y ait nécessairement de signes avant-coureurs ou d'antécédents. Dans les rares cas où une ulcération ou une hémorragie gastro-intestinale apparaissent sous Diclofenac, le traitement doit être interrompu. Compte tenu de l'importance des prostaglandines dans le maintien de l'irrigation rénale, une prudence particulière s'impose chez les sujets présentant une atteinte fonctionnelle cardiaque ou rénale, les patients âgés, les malades sous diurétiques et ceux présentant une importante diminution du volume de liquide extracellulaire, quelle qu'en soit la cause, p.ex. dans la phase pré- ou post-opératoire lors d'interventions chirurgicales lourdes. C'est pourquoi il est recommandé de surveiller par précaution la fonction rénale lorsque Diclofenac est utilisé dans ces cas-là. L'arrêt du traitement entraîne généralement un retour à l'état précédent du traitement. En se basant sur des considérations médicales générales, la prudence s'impose chez les sujets très âgés. Il est recommandé en particulier d'administrer la dose minimale efficace chez les patients âgés fragiles ou chez ceux dont le poids corporel est faible. Comme avec d’autres AINS, une ou plusieurs enzymes hépatiques peuvent augmenter sous Diclofenac. Ceci a été observé avec le diclofénac au cours d'études cliniques et peut apparaître chez environ 15% des patients mais s'accompagne cependant rarement de symptômes cliniques. L'importance clinique de ce phénomène n'est pas connue. Dans la plupart des cas, il s'agit d'élévations limitrophes. Occasionnellement (dans 2,5% des cas), il s’agissait d’une augmentation modérée des enzymes hépatiques (=3–<8× la limite supérieure des valeurs normales) alors que l'incidence des augmentations marquées (=8× la limite supérieure des valeurs normales) n’était que d’env. 1%. Au cours des études cliniques mentionnées ci-dessus, parallèlement à l'augmentation des enzymes hépatiques, des lésions hépatiques cliniquement manifestes ont été observées dans 0,5% des cas. En général, l'augmentation des enzymes hépatiques était réversible après l'arrêt du traitement. Il faut toutefois rappeler que Diclofenac n'est recommandé que pour les traitements de courte durée (maximum 3 jours). Le traitement par Diclofenac doit être interrompu lorsque les troubles de la fonction hépatique persistent ou s’aggravent ainsi que lorsque des signes ou symptômes cliniques d'hépatopathie (p.ex. hépatite) ou d’autres manifestations apparaissent (p.ex. éosinophilie, éruption cutanée, etc.). Parallèlement à l'augmentation des enzymes hépatiques de rares cas de réactions hépatiques graves, (y compris d'ictère) et de cas isolés d'hépatite fulminante mortelle, ont été rapportés. Une hépatite peut se produire sans symptômes avantcoureurs. La prudence s'impose chez les patients atteints de porphyrie hépatique car Diclofenac pourrait déclencher une crise. Un traitement de courte durée avec Diclofenac dans les indications citées ci-dessus se révèle généralement suffisant. Dans le cas où, contrairement aux recommandations d'utilisation, Diclofenac est administré sur une période plus longue, il est conseillé, comme pour tous les antiinflammatoires non stéroïdiens hautement actifs, de contrôler régulièrement la formule sanguine. Une inhibition temporaire de l'agrégation plaquettaire est aussi possible avec Diclofenac comme avec les autres AINS. Une surveillance attentive s'impose chez les patients souffrant de troubles de la coagulation. De par ses propriétés pharmacodynamiques, Diclofenac peut comme d'autres AINS masquer une symptomatologie infectieuse.Comme avec d'autres AINS, des réactions allergiques (y compris anaphylactiques/anaphylactoïdes) peuvent apparaître dans de rares cas, même en l'absence de tout traitement antérieur par le médicament. INTERACTIONS : Lithium, digoxine Lors d’administration concomitante, Diclofenac peut augmenter la concentration plasmatique du lithium et de la digoxine. Diurétiques Comme d’autres AINS, dont Diclofenac peuvent inhiber l'efficacité des diurétiques. En outre, le traitement concomitant par les diurétiques d'épargne potassique peut parfois s'accompagner d'une hyperkaliémie, d'où la nécessité de mesurer fréquemment la kaliémie. AINS L'administration concomitante d'un autre AINS par voie systémique peut augmenter la fréquence des effets indésirables. Anticoagulants Bien que les études cliniques n'indiquent pas que diclofénac influence l'effet des anticoagulants des cas isolés de risque accru d'hémorragie lors d'emploi concomitant de diclofénac et d'anticoagulants ont été rapportés; c’est pourquoi une surveillance clinique étroite est recommandée dans de tels cas. Antidiabétique Des essais cliniques ont montré que diclofénac peut être administré conjointement avec des antidiabétiques oraux sans en modifier leur effet clinique. Cependant, des cas isolés d'effets hypoglycémiants et hyperglycémiants en présence de diclofénac ont été rapportés, rendant nécessaire une modification de la posologie des médicaments hypoglycémiants. Méthotrexate La prudence s'impose lorsque des AINS sont administrés moins de 24 h avant ou après un traitement au méthotrexate, car la concentration sanguine et la toxicité du méthotrexate peuvent augmenter. Ciclosporine La néphrotoxicité de la ciclosporine peut être accrue par les effets des AINS sur les prostaglandines rénales. Antibiotiques du groupe des quinolones Des cas isolés de convulsions qui pourraient être dues à l'association d'AINS et de quinolones ont été rapportés. EFFETS INDESIRABLES : Fréquences: très fréquent (>1/10), fréquent (>1/100 <1/10), occasionnel (>1/1000 <1/100), rare (>1/10’000 <1/1000), très rare (<1/10’000). Circulation sanguine Très rare: thrombopénie, leucopénie, agranulocytose, anémie hémolytique, anémie aplasique. Système immunitaire Rare: réactions d’hypersensibilité, par ex. asthme, réactions générales anaphylactiques/anaphylactoïdes, y compris hypotension. Très rare: vasculite, pneumonite. Système nerveux Occasionnel: céphalées, étourdissements, vertiges. Rare: asthénie. Très rare: troubles de la sensibilité y compris paresthésies, troubles de la mémoire, désorientation, insomnie, irritabilité, convulsions, dépression, anxiété, cauchemars, tremblements, réactions psychotiques, méningite aseptique. Troubles oculaires Très rare: troubles de la vision (baisse de l’acuité visuelle, diplopie). Oreille Très rare: baisse de l’acuité auditive, bourdonnements d’oreilles. Troubles cardiaques Très rare: palpitations, douleurs thoraciques, hypertension, insuffisance cardiaque. Troubles gastro-intestinaux Occasionnel: douleurs épigastriques, autres troubles gastrointestinaux tels que nausées, vomissements, diarrhées, crampes abdominales, dyspepsie, flatulence, anorexie. Rare: hémorragie gastro-intestinale (hématémèse, melaena, diarrhées avec présence de sang), ulcère gastro-intestinal avec ou sans hémorragie/perforation. Très rare: stomatite aphteuse, glossite, troubles gustatifs, lésion oesophagiennes, sténoses intestinales de type diaphragmatique, affections abdominales basses, par ex.: colite hémorragique non spécifique, exacerbation de colite ulcéreuse ou de maladie de Crohn, constipation, pancréatite. Troubles hépatobiliaires Fréquent: augmentation des transaminases sériques (SGOT, SGPT), occasionnellement augmentation modérée (=3× la limite supérieure des valeurs normales) resp. marquée (=8× la limite supérieure des valeurs normales).Rare: hépatite accompagnée ou non d’ictère, très rarement fulminante Troubles cutanés Occasionnel: éruptions cutanées. Rare: urticaire. Très rare: éruptions bulleuses, eczéma, érythème polymorphe, syndrome de StevensJohnson, syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique), érythrodermie (dermatite exfoliatrice), chute de cheveux, réactions de photosensibilisation, purpura, y compris purpura allergique. Troubles rénaux Rare: oedème. Très rare: insuffisance rénale aiguë, hématurie, protéinurie, néphrite interstitielle, syndrome néphrotique, nécrose papillaire. SURDOSAGE: Le traitement de l'intoxication aiguë par les AINS consiste essentiellement en une surveillance clinique et en la mise en place de mesures symptomatiques. Le surdosage de Diclofenac n'engendre pas de tableau clinique caractéristique. Les mesures thérapeutiques en cas de surdosage sont les suivantes: Prévenir l'absorption le plus vite possible après l'ingestion de la surdose par lavage gastrique et administration de charbon actif. Les complications telles qu'hypotension, insuffisance rénale, convulsions, irritation gastro-intestinale et dépression respiratoire requièrent une surveillance clinique et un traitement symptomatique. Des mesures thérapeutiques spécifiques telles que diurèse forcée, dialyse ou hémoperfusion seront probablement inefficaces pour éliminer les AINS en raison de leur liaison protéique élevée et de leur métabolisme important. Titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché : Novartis Pharma Maroc , 82 Bd Chefchaouni, Quartier industriel Aïn Sebaâ 20250 CASABLANCA. Tel 00-212-22-35-93-14 (1) Hernandez-Diaz S, Garcia Rodriguez LA. Association Between Nonsteroidal Anti-inflammatory Drugs and Upper Gastrointestinal Tract Bleeding/Perforation. An Overview of Epidemiologic Studies Published in the 1990s. ARCH INTERN MED/VOL 160, JULY 24, 2000. (2) RCP
Détente
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édical. Dans un cabinet m tigué d’avoir Un gynécologue fa avail non stop passé 3 heures de tr une pause café. à décide de prendre tiente qu’ il invite pa e un ve ri ar ps Entre-tem en. temps de finir le si ea prendre un café le eur : « Votre femm ct do au t di et ve ri La secrétaire ar dans 5 minutes. » , appelé et elle arrive tiente : « Vite, vite pa sa à t di r eu ct que do Affolé, le croira qu’il y a quel e m m fe a m n no si déshabillez-vous, » chose entre nous !
de à son patron : t Un employé deman trois heures plus tô au re bu le er itt qu - Chef, pourrais-je avec ma femme ? ng pi op sh du e ir fa r pour pouvoir alle tion ! - Il n’en est pas ques e vais que vous ne m - Merci, Chef. Je sa r. laisseriez pas tombe
photo du mois sans commentaires !
Nous avons besoin de 10 muscles, rien que pour rendre notre langue mobile. L’œil est capable de percevoir 15 000 nuances. Il dénombre125 millions de bâtonnets et 5 millions de cônes. Ces cellules appelées photo-récepteurs sont disposées sur la rétine. Les deux types de photo-récepteurs sont complémentaires et transmettent l’information lumineuse à des cellules de traitement de l’information lumineuse qui vont permettre au cerveau d’interpréter l’image formée sur la rétine.
poisson d’avriL
verait son oriCette tradition trou que 64. La légende veut gine en France en 15 commencé au 1er avril, rait jusqu’alors, l’année au rles IX, décida que l’année ha C , mais le roi de France er nvier. Si l’origine exacte de l’utija s le 1 débuterait désormai e obscure, selon la légende, plusieurs rest s non lisation des poiss ur chamboule le cale le n o ’ qu e dé l’i à és ff bi se de ses sujets se sont re à célébrer les environs du 1er avril. Pour n nt io re as uè cc in o l’ nt drier, et ils co énères profitèrent de ndables. ng co s de , te tê ur le t des tours pe payer gentimen cadeaux et leur jouer ux fa ende e tr et m re ur t le plus souvent alim pour le en ai ét ril av en it ra ff s’o elle Les cadeaux que l’on t à la fin du carême, période durant laqu an le , ét ns te ie da ét taires. Cette terdite chez les Chr in t es de an vi de dén se io s la consommat t. Lorsque les blague de en qu fré us pl le t en poisson était le prés pièges les plus courants était l’offrande veloppèrent, l’un des quit le fameux poisson d’avril, le jour na faux poissons. Ainsi ux qui n’acceptent pas la réalitéeou ce de ur jo le des fous, but du XX ent. En France, au dé stales em tr la voient au jolies cartes po siècle, on s’envoyait de et tout ornées richement décorées d’un poisson d’avril.
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