Numéro 031 Mars 2011

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M A G A Z I N E

P R O F E S S I O N N E L

D ’ I N F O R M A T I O N

M É D I C A L E

N° 31 - MARS 2011 PPr A Amall B Bourquia, i néphrologue et présidente de l’association « Reins »

Dispensé de timbrage, Autorisation n° 1397 - www.doctinews.com

« La maladie rénale chronique est un combat national et un fléau du 21ème siècle »

LA CLASSIFICATION ARIA POUR MIEUX CONTRÔLER LA RHINITE ALLERGIQUE

FONDAMENTAUX ESCARRES CHEZ LA PERSONNE ÂGÉE LA NÉCESSITÉ D’UNE PRISE EN CHARGE PLURIDISCIPLINAIRE


FORME PHARMACEUTIQUE ET PRÉSENTATIONS Comprimé effervescent à 1 g/125 mg, tube de 12 et 16. Comprimé effervescent à 500 mg/62,5 mg, tube de 12. Poudre pour suspension buvable nourrisson à 100 mg/12,5 mg par ml en flacon de 30 ml Poudre pour suspension buvable enfant à 100 mg/12,5 mg par ml en flacon de 60 ml COMPOSITION Comprimé effervescent à 1 g/125 mg Amoxicilline anhydre............................................................... 1 g Acide clavulanique .................................................................. 125 mg Excipient qsp 1 comprimé effervescent Comprimé effervescent à 500 mg/62,5 mg Amoxicilline anhydre............................................................... 500 mg Acide clavulanique .................................................................. 62,5 mg Excipient qsp 1 comprimé effervescent Poudre pour suspension à 100 mg/12,5 mg Amoxicilline anhydre............................................................... 100 mg/ml Acide clavulanique .................................................................. 12,5 mg/ml Excipient qsp 1 ml de suspension CLASSE PHARMACOTHERAPEUTIQUE Antibiotique - antibactérien à usage systémique INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES LEVAMOX est une association antibactérienne indiquée dans le traitement des infections provoquées par un éventail de germes pathogènes gram positif et gram négatif, sensibles à la fois chez les patients immuno-compétents et immuno-déprimés. LEVAMOX Adulte - Les infections des voies respiratoires hautes : Angines récidivantes. Otites moyennes aiguës. Sinusites. - Les infections stomatologiques sévères : Abcès, phlegmons, cellulites, parodontites. - Les infections broncho-pulmonaires : Surinfection des bronchites aiguës et pneumopathies aiguës chez le sujet à risque. Exacerbation des bronchopneumopathies chroniques de l’adulte. - Les infections urinaires récidivantes ou compliquées : Cystites aiguës récidivantes. Cystites non compliquées de la femme. Pyelonephrites aiguës compliquées dues à des germes sensibles. - Les infections gynécologiques hautes en association avec un autre antibiotique actif sur chlamydia. - Traitement prophylactique dans la chirurgie abdominale et gynécologique. LEVAMOX Enfant - Les infections des voies respiratoires hautes : Angines récidivantes. Otites moyennes aiguës. Sinusites. - Les infections stomatologiques sévères : Abcès, phlegmons, cellulites, parodontites. - Les infections broncho-pulmonaires : Infections respiratoires basses de l’enfant de 30 mois à 5 ans. Surinfection des bronchopneumopathies chroniques de l’enfant quel que soit l’âge. - Les infections urinaires récidivantes ou compliquées : Cystites aiguës récidivantes. LEVAMOX Nourrisson Otites moyennes aiguës. Infections respiratoires basses. Infections urinaires. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION 1-Posologie : Les posologies sont exprimées par convention en amoxicilline. LEVAMOX : comprimés effervescents 500 mg/62,5 mg et comprimés effervescents 1 g/125 mg : Adulte : - 1 g deux fois par jour : Sinusites maxillaires aiguës. Surinfections des bronchites aiguës. Angines récidivantes et pneumopathies aiguës chez le sujet à risque et âgé de plus de 65 ans. Exacerbations de bronchopneumopathies chroniques. Parodontites. - 1 g trois fois par jour : Autres formes de sinusites. Otites moyennes aiguës. Cystites aiguës récidivantes, cystites non compliquées de la femme et pyélonéphrites

aiguës non compliquées dues à des germes sensibles. Infections gynécologiques hautes, en association à un autre antibiotique actif sur les chlamydiae. Infections stomatologiques sévères : abcès, phlegmons, cellulites. Pneumopathies aiguës du patient à risque, notamment éthylique chronique, tabagique, âgé de plus de 65 ans ou présentant des troubles de la déglutition. Traitement de relais de la voie injectable. - Insuffisance rénale : Clairance de la créatinine > 30 ml/min = pas d’adaptation posologique nécessaire. Clairance de la créatinine entre 10 à 30 ml/min = 1 g/125 mg toutes les 12 à 24 heures. Clairance de la créatinine < 10 ml/min = pour les patients traités ou non par hémodialyse, les conditions d’utilisation n’ont pas été établies. Patient âgé : Pas d’adaptation posologique, sauf si la clairance de la créatinine est <= 30 ml/min. LEVAMOX : comprimés effervescents à 500 mg/62,5 mg, poudre pour suspension buvable à 100 mg/12,5 mg (Enfant) : Enfant normorénal de plus de 30 mois : 80 mg/kg/jour en 3 prises, sans dépasser la posologie de 3 g par jour. Enfant insuffisant rénal de plus de 30 mois : Clairance de la créatinine > 30 ml/min = pas d’adaptation posologique nécessaire. Clairance de la créatinine entre 10 à 30 ml/min=15 mg/kg/prise au maxi, 2 fois par jour. Clairance de la créatinine < 10 ml/min = 15 mg/kg/jour au maximum. Hémodialyse : 15 mg/kg/jour, et 15 mg/kg supplémentaire pendant et après la dialyse. LEVAMOX : poudre pour suspension buvable à 100 mg/12,5 mg (Nourrisson) : Nourrisson normorénal de moins de 30 mois : 80 mg/kg/jour en 3 prises. Les 3 prises sont recommandées afin d’obtenir des concentrations sériques suffisantes au cours du nycthémère. 2-Mode d’administration L’administration se fait par voie orale : Comprimé à dissoudre dans 1/2 verre d’eau. Seringue doseuse graduée en kg, le poids indiqué correspond à la dose pour une prise. Médicament à prendre de préférence au début des repas. CONTRE-INDICATIONS Absolues : Allergie aux antibiotiques de la famille des bêtalactamines (pénicillines, céphalosporines) : tenir compte du risque d’allergie croisée avec les antibiotiques du groupe des céphalosporines. Allergie à l’un des constituants du médicament. Antécédent d’atteinte hépatique liée à l’association amoxicilline-acide clavulanique. Phénylcétonurie, en raison de la présence d’aspartam. Relatives : Méthotrexate. MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS D’EMPLOI Mises en garde : La survenue de toute manifestation allergique impose l’arrêt du traitement et la mise en place d’un traitement adapté. Des réactions immunoallergiques, dont des réactions d’hypersensibilité (anaphylaxie) sévères et parfois fatales ont été exceptionnellement observées chez les malades traités par les bêtalactamines. Leur administration nécessite donc un interrogatoire préalable. Devant des antécédents d’allergie typique à ces produits, la contre-indication est formelle. L’allergie aux pénicillines est croisée avec l’allergie aux céphalosporines dans 5 à 10 % des cas. Ceci conduit à proscrire les pénicillines lorsque le sujet est un allergique connu aux céphalosporines. La survenue, en début de traitement, d’un érythème généralisé fébrile associé à des pustules doit faire suspecter une pustulose exanthématique aiguë généralisée; elle impose l’arrêt du traitement et contre-indique toute nouvelle administration d’amoxicilline seule ou associée. Tenir compte de la teneur en potassium chez les personnes suivant un régime hypokaliémiant (Cf. Excipient à effet notoire). Ce médicament contient du sodium, tenir compte de la teneur en sodium chez les personnes suivant un régime désodé strict (Cf. Excipient à effet notoire). Précautions d’emploi : Comme avec toutes les bêtalactamines, contrôler régulièrement la formule sanguine en cas d’administration de doses élevées d’amoxicilline. L’administration de fortes doses de bêtalactamines, chez l’insuffisant rénal ou chez les patients présentant des facteurs prédisposants tels que des antécédents de convulsions, épilepsie traitée ou atteintes méningées peut exceptionnellement entraîner des convulsions. Chez l’insuffisant rénal, pour des clairances de la créatinine inférieures ou égales à 30 ml/ min, adapter la posologie. L’existence d’un faible débit urinaire est un facteur de risque de survenue d’une cristallurie.

En cas d’administration de doses élevées d’amoxicilline, un apport hydrique suffisant doit être assuré pour réduire les risques de cristallurie. Le risque de survenue d’effet indésirable hépatique (cholestase) est majoré en cas de traitement supérieur à 10 jours et tout particulièrement au-delà de 15 jours. En cas de traitement prolongé, il est recommandé de surveiller les fonctions hépatique et rénale. L’association amoxicilline-acide clavulanique doit être utilisée avec précaution en cas d’atteinte hépatique. Examens paracliniques : Incidences sur les paramètres biologiques : Une positivation du test de Coombs direct a été obtenue en cours de traitement par des bêtalactamines. Ceci pourrait également survenir chez les sujets traités par l’association amoxicilline-acide clavulanique. De fausses positivations de ce test liées à la présence d’acide clavulanique ont aussi été observées. A de très fortes concentrations, l’amoxicilline tend à : diminuer les résultats des dosages de la glycémie, interférer dans les déterminations du taux de protides totaux du sérum par réaction colorée, donner une réaction colorée faussement positive dans les dosages de la glycosurie par la méthode semi-quantitative colorimétrique. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES Déconseillées : Méthotrexate : augmentation des effets et de la toxicité hématologique du méthotrexate par inhibition de la sécrétion tubulaire rénale par les pénicillines. A prendre en compte : Allopurinol (et, par extrapolation, autres inhibiteurs de l’uricosynthèse) : risque accru de réactions cutanées. Problèmes particuliers du déséquilibre de l’INR : De nombreux cas d’augmentation de l’activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classes d’antibiotiques sont davantage impliquées : il s’agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines. GROSSESSE ET ALLAITEMENT Grossesse : Pour l’amoxicilline, il n’y a pas de données fiables de tératogenèse chez l’animal. En clinique, les études épidémiologiques n’ont pas mis en évidence d’effet malformatif ou foetotoxique lié à l’utilisation de l’amoxicilline. Pour l’acide clavulanique, les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces. En clinique, l’utilisation de l’acide clavulanique au cours d’un nombre limité de grossesses n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d’une exposition en cours de grossesse. Chez des femmes ayant un risque d’accouchement imminent et recevant l’association amoxicilline-acide clavulanique, a été observée une augmentation du risque d’entérocolite nécrosante chez les nouveau-nés. En conséquence, l’association amoxicilline-acide clavulanique peut être prescrite pendant la grossesse si besoin. Allaitement : Le passage de l’association amoxicilline-acide clavulanique dans le lait maternel est faible et les quantités ingérées très inférieures aux doses thérapeutiques. En conséquence, l’allaitement est possible en cas de prise de cet antibiotique. Toutefois, interrompre l’allaitement (ou le médicament) en cas de survenue de diarrhée, de candidose, ou d’éruption cutanée chez le nourrisson. EFFETS INDESIRABLES Infections et infestations : Fréquent : candidose cutanéomuqueuse. Affections hématologiques et du système lymphatique : Des cas d’éosinophilie ont été signalés. Rare : leucopénie (neutropénie), agranulocytose, thrombocytopénie et anémie hémolytique réversibles. Affections du système immunitaire : Manifestations allergiques, dont urticaire, oedème de Quincke, gêne respiratoire, très rare anaphylaxie (dont choc anaphylactique), maladie sérique, vascularite d’hypersensibilité. Affections du système nerveux : Peu fréquent : vertiges, céphalées. Très rare : convulsions. Affections gastro-intestinales : diarrhées, selles molles, nausées, vomissements

dyspepsie et douleurs abdominales. Très rarement : Colite pseudomembraneuse et colite hémorragique. Affections hépatobiliaires : Peu fréquent : augmentation modérée et asymptomatique des ASAT, ALAT ou phosphatases alcalines. Très rare : ictère et/ou hépatite cholestatique ou mixte. Ces cas semblent survenir plus volontiers chez des patients âgés et de sexe masculin et lors d’un traitement prolongé (de plus de 10 jours et en particulier pour des traitements supérieurs à 15 jours). Ces effets surviennent au cours du traitement mais dans certains cas peuvent n’apparaître que plusieurs semaines après l’arrêt de celui-ci. L’examen histopathologique du foie met habituellement en évidence une cholestase centrolobulaire. L’évolution est généralement favorable mais peut être prolongée de quelques semaines. De très rares cas d’évolution fatale ont été observés. Affections de la peau et du tissu sous-cutané : Peu fréquent : éruption cutanée, prurit et urticaire. Rare : érythème polymorphe. Très rare : syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, dermatite bulleuse ou exfoliative et pustulose exanthématique aiguë généralisée. Ces manifestations cutanées peuvent être plus fréquentes et/ou plus intenses chez des patients présentant une mononucléose infectieuse ou une leucémie lymphoïde en évolution. Affections du rein et des voies urinaires : Des cas de néphrite interstitielle aiguë, cristallurie ont été signalés. SURDOSAGE Les manifestations de surdosage peuvent être neuropsychiques, rénales (cristallurie) et gastro-intestinales. Le traitement en est symptomatique en surveillant particulièrement l’équilibre hydroélectrolytique. L’amoxicilline et l’acide clavulanique peuvent être éliminés par hémodialyse. PHARMACODYNAMIE Classe pharmacothérapeutique : antibactériens à usage systémique. LEVAMOX est une formulation associant l’amoxicilline et l’acide clavulanique, puissant inhibiteur de bêtalactamases. L’acide clavulanique inhibe rapidement et irréversiblement la plupart des bêtalactamases produites par des bactéries à Gram + et à Gram -. De ce fait, LEVAMOX se montre actif sur un nombre important de bactéries, y compris les bactéries résistantes par sécrétion de bêtalactamases de type essentiellement pénicillinases, que cette résistance soit acquise (staphylocoque doré, gonocoque, Haemophilus influenzae, colibacille, Proteus mirabilis) ou naturelle (klebsielles, Proteus vulgaris, Bacteroides fragilis). Spectre d’activité antibactérienne : Espèces sensibles : Aérobies à Gram + : Corynebacterium diphtheriae, Enterococcus faecalis, Erysipelothrix rhusiopathiae, Listeria monocytogenes, Nocardia asteroides, staphylococcus méti-S, streptococcus, Streptococcus bovis, Streptococcus pneumoniae. Aérobies à Gram - : Actinobacillus actinomycetemcomitans, Bordetella pertussis, Branhamella catarrhalis, Burkholderia pseudo-mallei, campylobacter, capnocytophaga, Citrobacter Koseri, eikenella, Escherichia coli, Haemophilus influenzae, Haemophilus para-influenzae, klebsiella, Neisseria gonorrhoeae, Neisseria meningitidis, Pasteurella multocida, Proteus mirabilis, Proteus vulgaris, salmonella, shigella, Vibrio cholerae. Anaérobies : actinomyces, bacteroides, clostridium, eubacterium, fusobacterium, peptostreptococcus, porphyromonas, prevotella, Propionibacterium acnes, veillonella. Autres : bartonella, borrelia, leptospira, treponema. Espèces modérément sensibles (in vitro de sensibilité intermédiaire) : Aérobies à Gram + : Enterococcus faecium. Espèces résistantes : Aérobies à Gram + : staphylococcus méti-R*. Aérobies à Gram - : acinetobacter, Citrobacter freundii, enterobacter, legionella, Morganella morganii, Proteus rettgeri, providencia, pseudomonas, serratia, Yersinia enterocolitica. Autres : chlamydia, coxiella, mycobacterium, mycoplasma, rickettsia. * La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier. PHARMACOCINETIQUE Les études pharmacocinétiques conduites chez l’adulte ont démontré la bioéquivalence des formes orales. Chacun des deux composants de la formulation montre sensiblement les mêmes caractéristiques pharmacocinétiques, notamment : temps du pic sérique, volume de distribution, biodisponibilité, clairance rénale et demi-vie d’élimination. Absorption : La présence d’acide clavulanique ne modifie pas les qualités de l’amoxicilline au plan de l’absorption et de la biodisponibilité. Les profils d’absorption des deux composants de ce médicament sont semblables. L’absorption de l’acide clavulanique est cependant significativement augmentée lorsque le médicament est pris au début du repas. Distribution : - Chez l’adulte, les pics sériques après la prise orale de 1 g d’amoxicilline et 125 mg d’acide

clavulanique atteignent des concentrations de l’ordre de : 13 à 15 mg/l pour l’amoxicilline, en 60 à 90 minutes, 3 à 5 mg/l pour l’acide clavulanique, en 50 à 60 minutes. - Chez l’enfant, les pics sériques, 30 à 40 minutes après une prise unitaire orale de 26,67 mg/kg d’amoxicilline et de 3,33 mg/kg d’acide clavulanique de l’association dosée à 100 mg/12,5 mg/ml, sont de l’ordre de : 11,37 mg/l pour l’amoxicilline, 2,47 mg/l pour l’acide clavulanique. - Chez le nourrisson, 30 à 60 minutes après une prise unitaire orale de 20 mg/kg d’amoxicilline et de 2,5 mg/kg d’acide clavulanique de l’association dosée à 100 mg/12,5 mg/ml, les pics sériques sont de l’ordre de : 7,5 mg/l pour l’amoxicilline, 1,5 mg/l pour l’acide clavulanique. L’amoxicilline et l’acide clavulanique traversent la barrière placentaire. L’amoxicilline passe dans le lait maternel ; pas de données disponibles chez la femme allaitante pour l’acide clavulanique. Biodisponibilité : de l’amoxicilline : 85 %, de l’acide clavulanique : 75 %. La diffusion simultanée est du même ordre de grandeur pour chacun des deux composants dans la plupart des tissus et milieux biologiques. Ainsi, le rapport entre taux tissulaires (ou milieux biologiques) et taux sériques est en moyenne : - dans l’oreille moyenne : de 45 % pour l’amoxicilline, de 30 % pour l’acide clavulanique; - dans le tissu cutané : de 33 % pour l’amoxicilline, de 26 % pour l’acide clavulanique; - dans la bile : de 86 % pour l’amoxicilline, de 50 % pour l’acide clavulanique ; dans le liquide pleural : de 71 % pour l’amoxicilline, de 91 % pour l’acide clavulanique. - Dans le liquide péritonéal et les expectorations, l’amoxicilline et l’acide clavulanique sont également retrouvés. Demi-vies d’élimination : 60 à 70 minutes pour l’amoxicilline, 55 à 65 minutes pour l’acide clavulanique. Taux de liaison aux protéines plasmatiques (déterminé par ultrafiltration) de même ordre : 17 % pour l’amoxicilline, 22 % pour l’acide clavulanique. Biotransformation : L’amoxicilline est très partiellement transformée dans l’organisme en acide pénicilloïque. L’acide clavulanique est en partie transformé en métabolites de faible poids moléculaire. Excrétion : L’élimination de l’amoxicilline et de l’acide clavulanique se fait principalement par voie rénale. Chaque composant est retrouvé dans les urines sous forme active, à très fortes concentrations : - supérieures à 1 000 mg/l pour l’amoxicilline, - supérieures à 150 mg/l pour l’acide clavulanique, - dans les urines recueillies entre 2 et 4 heures, après une dose de 500 mg d’amoxicilline et 125 mg d’acide clavulanique. Les quantités dosées dans les urines recueillies pendant les 6 premières heures représentent : - 65 % de la dose administrée pour l’amoxicilline, - 30 à 45 % de la dose administrée pour l’acide clavulanique. Chez l’insuffisant rénal : En cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 10 ml/min), la demi-vie de l’acide clavulanique augmente moins que celle de l’amoxicilline qui conditionne l’adaptation éventuelle de la posologie. EXCIPIENTS A EFFET NOTOIRE Aspartam Potassium : - 27,83 mg/comprimé effervescent à 1 g/125 mg. - 13,91 mg/ comprimé effervescent à 500 mg/62,5 mg. - 2,05 mg/ml poudre pour suspension buvable. Sodium : - 294 mg/comprimé effervescent à 1 g/125 mg. - 147 mg/comprimé effervescent à 500 mg/62,5 mg. - 0,32 mg/ml poudre pour suspension buvable. CONSERVATION Poudre pour suspension buvable : Avant reconstitution : à conserver à une température comprise entre + 15 °C et + 25 °C et à l’abri de l’humidité. Après reconstitution de la suspension : à conserver 7 jours au maximum à une température comprise entre + 2 °C et + 8 °C au réfrigérateur. Comprimés effervescents : A conserver dans le tube bien fermé à l’abri de la chaleur et de l’humidité.

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Pour toutes informations médicales s’adresser aux laboratoires LAPROPHAN SIÈGE SOCIAL 16-18, bd Emile Zola 20300 Casablanca - Maroc Tél.: (L.G): 05 22 54 38 38 / Fax : 05 22 44 43 97 E-mail : siege@laprophan.com

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Editorial

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SANTÉ MENTALE

LE SILENCE, CE FACTEUR AGGRAVANT l y a le silence qui veut tout dire et celui qui cache tout. Dans les deux cas, le pire n’est-il pas de se sentir obligé de se taire ? À la veille de la célébration de la Journée du 8 Mars, pensons d’abord à ces femmes qui, pour une raison ou une autre, gardent le silence durant les querelles de ménage, oubliant -ou ne sachant pas- qu’elles courent ainsi quatre fois plus de risques de mourir d’une maladie cardio-vasculaire par rapport à celles qui s’extériorisent et expriment leur point de vue. Le contexte se prête à mûrir davantage les réflexions sur ce sujet. Mais là, je vous invite à penser surtout à ces personnes, hommes ou femmes, qui souffrent ou souffriront d’une maladie mentale à un moment donné de leur vie. Troubles de l’humeur ou de l’alimentation, schizophrénie, toxicomanie, anxiété ou dépression bipolaire, voilà des maladies mentales qui provoquent un déséquilibre chimique, un stress intense, des douleurs vives, un deuil, une peine profonde… la liste est longue pour décrire leur existence difficile ! D’autant que ces personnes ne vont pas aller chercher l’aide dont elles ont besoin. Les stigmates rattachés à la maladie mentale sont si tenaces qu’ils les obligent à souffrir en silence, et la discrimination est si oppressante qu’elles n’ont pas le courage de faire part de leur état à leur famille ou à leurs amis. Il n’est donc pas étonnant que les répercussions soient considérables. La peur du regard des autres, teinté de préjugés, les amène souvent à différer une demande de soins, à ne pas suivre le traitement recommandé et à éviter de discuter de leurs préoccupations avec leurs proches. Au même titre que le poids de ces répercussions, les coûts directs et indirects liés à la maladie mentale, en termes de traitements, de soins de santé et de perte de productivité sont énormes, de surcroît quand cette dernière frappe des populations jeunes. Moralité, ici la discrimination ne doit pas avoir de place. Face à cette maladie, nous sommes tous vulnérables. Il n’y a aucune différence entre la maladie mentale et les autres affections. Surmontons donc nos préjugés par la communication ! Il est clair que le changement de mentalité ne se fait pas du jour au lendemain. Il faut du temps et, surtout, des efforts de la part de chacun. Parents, conjoints, amis, employeurs et employés peuvent tous contribuer au succès du traitement et au rétablissement du malade dès lors que ce dernier se sentira compris et épaulé.

I

PAR PEUR DU REGARD DES AUTRES, LES MALADES ÉTOUFFENT LEUR SOUFFRANCE DANS LE SILENCE. LA DISCRIMINATION EST ENCORE TROP PRÉSENTE. Par Ismaïl BERRADA


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Sommaire

INTERVIEW 52 LE PROFESSEUR AMAL BOURQUIA, Néphrologue et présidente de l’association « Reins »

FONDAMENTAUX 28 ESCARRES CHEZ LA PERSONNE ÂGÉE La nécessité d’une prise en charge pluridisciplinaire

ALTERNATIVE 60 LES OMÉGA 3 Ces acides gras essentiels qui nous veulent du bien

52

INSTITUTIONNEL 56 VALORISATION DU MÉDECIN GÉNÉRALISTE MG Maroc relève le challenge

INTERVIEW

46 DOSSIER LA CLASSIFICATION ARIA

28

des rhinites allergiques

LES ESCARRES CHEZ LA PERSONNE ÂGÉE

FLASH SANTÉ 08 GYNÉCOLOGIE OBSTÉTRIQUE Quoi de neuf Docteur ?

UNIVERS PHARMA 32 LES PHARMACIENS En colloque à Marrakech

GLOSSAIRE 42 LES VACCINS

SÉLECTION

60

64 SEDIM 2010 Un guide médical 100% marocain

LES OMÉGA 3 Directeur de publication et de la rédaction, Ismaïl BERRADA - Rédactrice en chef, Maria MOUMINE - Corinne LANGEVIN Secrétaire de rédaction, Rania KADIRI - Journaliste, Khadija BERRAMOU - Design et infographie, Yassir EL HABBI Direction commerciale, A. BERRADA - Chef de publicité, Leila BAHAR Impression, IMPRIGEMA - DOCTINEWS est édité par Prestige diffusion, 81, avenue Mers Sultan, 5e étage, CP 20100, Casablanca. Tél.: +212 5 22 27 40 46/69 - Fax: +212 5 22 27 40 32 - E-mail: contact@doctinews.com - Site : www.doctinews.com Dossier de presse: 08/22 - Dépôt légal: 2008 PE0049 - ISSN: 2028 00 92 - DOCTINEWS est tiré à 25.000 exemplaires

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Remboursé par l’AMO


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Flash Santé

JUMELAGE INSTITUTIONNEL DE L’INSTITUT NATIONAL D’HYGIÈNE

UN PROJET PROMETTEUR Dans le cadre du programme d’appui à l’accord d’association Maroc-Union Européenne (P3A II), le ministère de la Santé a organisé le 11 février 2011 à Rabat, une conférence sous le thème : « Le Projet d’Agence Nationale de Santé Publique du Maroc » pour clôturer le projet de jumelage de l’Institut National d’Hygiène (INH). S’inscrivant dans le processus d’accompagnement des réformes institutionnelles engagées par le ministère de la Santé pour le développement de la veille et de la sécurité sanitaires, ce projet a été financé par l’Union Européenne avec un budget dépassant les 14 millions de DH et a associé la France et le Royaume du Maroc dans le but de renforcer les capacités institutionnelles, organisationnelles et techniques de l’INH. Des ambassadeurs de l’Union Européenne et de la France, le Secrétaire général du ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération, des représentants des ministères de la Santé marocain et français ainsi que tous les partenaires marocains et européens qui ont contribué à ce projet ont pris part à cette cérémonie qui avait pour objectif la présentation des résultats du jumelage et de discuter, autour d’une table ronde, de la création d’une Agence Nationale de Santé Publique du Maroc (ANSP). « Ce projet de jumelage avait initialement visé le renforcement de l’INH, mais l’échange avec les experts et les visites d’études réalisées nous

ont permis très rapidement de nous projeter dans la création d’une Agence Nationale de Santé Publique dans laquelle seront amenés à fusionner l’INH, le Centre Anti-Poison et de Pharmacovigilance du Maroc (CAPM) et l’Institut Pasteur du Maroc (IPM). L’objectif de cette agence est de clarifier les missions de ces trois organismes, de mettre en synergie leur potentiel scientifique et de recherche et de mettre en commun un certain nombre de plates-formes dans le but d’optimiser les coûts», souligne le Pr Rajae El Aouad, Directrice de l’INH. En effet, ce jumelage a bénéficié à l’INH, au CAPM et à l’IPM pendant une durée de 28 mois et les résultats ont permis, d’une part, de livrer un projet de loi et un projet de décret d’application pour la création de cette nouvelle agence et, d’autre part, de former un certain nombre de personnels des trois instituts sur lesquels les programmes d’amélioration vont reposer. Ce projet a également créé une dynamique avec les directions centrales et régionales du ministère de la Santé dans le but de renforcer, moderniser et améliorer le système d’information pour la surveillance épidémiologique, pour lancer un programme de management de la qualité afin de s’assurer de la fiabilité et de la célérité des résultats et enfin pour préparer une plateforme prête à générer des alertes précoces et adaptées.

« Tout d’abord, je tiens à remercier le Pr Rajae El Aouad qui a porté à bras-le-corps ce projet prometteur et nous sommes très favorables à la création de l’Agence Nationale de Santé Publique qui va donner une visibilité de l’avenir de ces trois instituts que sont l’INH, le CAPM et l’IPM et qui permettra aussi le décloisonnement de ces structures pour un meilleur rendement. Notre vision maintenant est de transformer le CAPM en un institut de santé environnementale et de sécurité du patient tout en gardant ses activités initiales », nous confie Rachida Soulaymani, Directrice du CAPM. Par ailleurs, le Professeur Mohamed Hassar, Directeur de l’IPM, souligne que le jumelage a été une opportunité qui a permis de consolider les réflexions et les efforts de plusieurs années et de fédérer les équipes des trois instituts autour de projets de développement et d’amélioration qui porteront la création de la future ANSP. « Nous souhaitons créer cette nouvelle Agence également pour avoir une meilleure reconnaissance au niveau national et une bonne visibilité internationale. Aujourd’hui, le Maroc est considéré par plusieurs pays européens et américains comme étant très attractif à plusieurs titres et la santé publique de notre pays doit se préparer dans ce sens pour répondre aux défis contemporains ! », a ajouté le Professeur El Aouad.

LA TUBERCULOSE

UNE MALADIE QUI CONTINUE DE FAIRE DES RAVAGES La tuberculose continue de représenter un réel problème de santé publique mondiale : plus de 9 millions de nouveaux cas de tuberculose sont enregistrés chaque année dans le monde et près de 2 millions de personnes en meurent chaque année, la grande majorité des cas (ainsi que la quasi-totalité des décès) surviennent dans les pays en voie de développement. L’explosion de la tuberculose chez les personnes atteintes de VIH, ainsi que l’émergence de souches résistantes aux médicaments antituberculeux ont encore aggravé la situation. Ainsi, les moyens diagnostiques et thérapeutiques existant déjà doivent être mieux adaptés pour les patients infectés par le virus du VIH ou porteurs des souches résistantes de la maladie. Quant au vaccin (BCG)

mis au point en 1920, son efficacité reste très limitée car il ne permet d’éviter que l’apparition de formes graves de la tuberculose telles la méningite et la miliaire tuberculeuse. Au Maroc, les chiffres sont encore très élevés : 25473 nouveaux cas de tuberculose (toutes formes) ont été enregistrés en 2008 dans notre pays avec une incidence de 80,7 cas pour 100 000 habitants. Les villes les plus touchées étant Casablanca (4712 cas en 2008), Tanger (1617 cas en 2008) et Fès (1506 cas en 2008). La Journée mondiale de la tuberculose, célébrée le 24 mars de chaque année, commémore la découverte du bacille de la tuberculose en 1888, par le Dr Robert Koch, qui a marqué le début des efforts entrepris pour diagnostiquer et traiter la maladie.

Notons que les Objectifs du Millénaire pour le Développement visent à réduire de moitié, par rapport aux chiffres de 1990, la prévalence et la mortalité de la tuberculose d’ici 2015 et d’éliminer la tuberculose en tant que problème de santé publique (1 cas par million d’habitant) d’ici 2050. L’association SOS tuberculose organisera le 24 mars prochain une journée de sensibilisation à la Préfecture de Casablanca Al Fida. Cette manifestation aura pour but de mieux faire connaître, aux malades et au grand public, les facteurs de risques de la tuberculose et les efforts entrepris par le ministère de la santé pour éradiquer cette maladie et profitera aussi à la formation du personnel médical et paramédical de cette même préfecture dans le domaine de la tuberculose.


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GYNÉCOLOGIE OBSTÉTRIQUE

QUOI DE NEUF DOCTEUR ? Le 29e congrès national de la Société Royale Marocaine de Gynécologie Obstétrique (SRMGO) a été organisé conjointement avec le 12e congrès de la Fédération Maghrébine de Gynécologie Obstétrique (FEMGO) les 4 et 5 février 2011, à Casablanca. La conférence inaugurale, présentée par le Pr Jacques Milliez, chef du service de gynécologie obstétrique de l’hôpital Saint-Antoine à Paris, avait comme intitulé : «L’obstétrique: hier, aujourd’hui et demain?», comme pour donner un aperçu des thèmes traités lors de cette manifestation scientifique, à savoir les nouveautés dans cette spécialité. Plusieurs sujets d’actualité ont été abordés, dont l’imagerie en

gynécologie obstétrique, notamment avec l’introduction du Pet Scan au Maroc. Une session a été dédiée aux progrès scientifiques réalisés dans le domaine du cancer du sein chez la femme jeune. Le programme scientifique a également contenu des discussions sur l’endométriose -une pathologie fréquente qui affecte 5 à 10% de la population féminine-, mettant en lumière la relation potentielle entre l’infertilité et la présence de lésions endométriosiques, l’hémorragie du post-partum immédiat, les nouvelles recommandations de la prise en charge du diabète gestationnel et le diagnostic prénatal, la pathologie de l’adolescente, avec toutes ses spécificités, et l’actua-

lité sur la procréation médicale assistée (PMA). Les laboratoires Merck Serono ont organisé un symposium à propos de la place de la LH (hormone lutéinisante) dans la stimulation ovarienne et la pratique du transfert d’embryons, et les laboratoires GSK ont organisé un congrès sur la vaccination anti HPV. La session maghrébine, quant à elle, a abordé l’état des lieux de l’endoscopie au Maghreb et mis l’accent sur les nouveautés de 2011. À signaler qu’un atelier théorique et pratique de perfectionnement en chirurgie cœlioscopique sur pelvitrainer a été organisé sous la forme d’un pré-congrès de deux jours.

FORUM NATIONAL DES MÉDECINS

LA DOULEUR, AU MENU DU PROCHAIN CONGRÈS Après la grande réussite du 6e Congrès national du Forum National des Médecins tenu en avril 2010 à Marrakech qui a vu la participation d’environ 600 médecins généralistes et spécialistes tous secteurs confondus, venus de toutes les villes du Maroc, la 7e édition se tiendra du 7 au 10 avril 2011 à Marrakech également, à l’Hôtel Pickalbatros (exRoyal Mirage) sous le thème principal “ La douleur“, sous le Patronage de

Mme la ministre de la Santé. Au menu, des ateliers, conférences, symposiums et tables rondes. Le programme détaillé de cette rencontre, la répartition et les modalités d’inscription aux ateliers sont disponibles sur le site web à l’adresse : www.forumedecins.com. La date limite de réception des communications libres est fixée au 20 courant. En outre, en partenariat avec l’Asso-

ciation Lalla Salma de lutte contre le cancer, vingt médecins seront tirés au sort lors de ce congrès pour bénéficier gratuitement d’une formation conduisant à l’obtention du diplôme universitaire « Évaluation et Traitement de la Douleur » encadré par le Pr Lahoucine Barrou, Chef du service anesthésie du CHU Ibn Rochd et Professeur à la faculté de médecine de Casablanca.


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UNE SOCIÉTÉ MAROCAINE ET DES JOURNÉES SCIENTIFIQUES

POUR DÉVELOPPER LA CARDIOLOGIE FŒTALE Le Dr Said EJJENNANE, Président de l’association « Les Bonnes Œuvres du Cœur ».

Organisées à l’initiative de l’Association «Les Bonnes Œuvres du Cœur », les premières journées marocaines de cardiologie fœtales ont eu lieu les 12 et 13 février 2011 à l’Institut Humanitaire Cardio-pédiatrique de Casablanca. « Au Maroc, environ un enfant sur 100 naît avec une malformation cardiaque chaque année. Aujourd’hui, il est possible, à partir de 18 semaines de grossesse, de dépister les anomalies cardiaques et de les diagnostiquer grâce à la technique des ultrasons. La majorité de ces malformations sont soignables grâce à des opérations chirurgicales ou des cathétérismes interventionnels. Pour les autres cas plus sévères, entraînant le plus souvent la souffrance ou la mort du bébé à la naissance, j’estime que la maman a le droit d’en être informée pour décider de poursuivre ou non sa grossesse », estime le Dr Saïd Ejjennane, Président

fondateur des «Bonnes Œuvres du Cœur ». Ces journées ont été l’occasion de présenter le diagnostic fœtal et de montrer aux praticiens cardiologues pédiatriques les dernières évolutions pratiques en la matière et également d’élire le bureau de la Société marocaine de cardiologie fœtale. « Il faut savoir que la cardiologie fœtale ne concerne pas seulement le cardio-pédiatre, mais également le gynécologue obstétricien et le radio-morphologiste fœtal en plus des pédiatres, néonatologistes, réanimateurs cardio-pédiatriques, hémodynamiciens et chirurgiens cardio-pédiatriques. D’où l’idée de créer une Société marocaine de cardiologie fœtale, afin de réunir ces spécialistes et de les sensibiliser à suspecter et à diagnostiquer une quelconque malformation cardiaque chez le fœtus pour faire en sorte qu’il y ait moins de bébés qui décèdent suite à cette anomalie. Il est urgent d’avancer dans ce domaine pour pouvoir sauver le maximum d’enfants et pour éviter les souffrances de beaucoup de femmes enceintes dont l’enfant sera condamné à mort dès sa naissance», conclut le Dr Ejjennane.

UN MASTER MARKETING MANAGEMENT DE LA SANTÉ

À LA FACULTÉ DE MÉDECINE ET DE PHARMACIE DE CASABLANCA La Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca, en partenariat avec le Groupe d’étude et de recherche GERMS, organise une formation d’une année, en alternance, par des professionnels du monde de la santé, débouchant sur un master de marketing et management de

la Santé. Ces études sont destinées aux médecins, pharmaciens, chirurgiens dentistes, vétérinaires, biologistes, diplômés des universités Bac+4, des écoles d’Ingénieurs et des écoles de commerce ainsi qu’aux cadres justifiant d’une expérience professionnelle.

Deux sélections auront lieu aux mois de mai et septembre 2011. Pour se procurer les dossiers de candidature, envoyez un e-mail à : Msante09@yahoo.fr, visiter le site web : www.3ms.ma ou bien appeler le: 0522 47 12 89 (Tél/Fax).

LE MERCK SERONO FERTILITY AWARD

POUR ENCOURAGER LES RECHERCHES EN PMA Les laboratoires Merck Serono ont lancé le Merck Serono Fertility Award, un prix conçu pour soutenir et encourager la découverte et les innovations dans la recherche scientifique en Procréation médicalement assistée (PMA) au Maghreb. Ce concours sera ouvert à

tous les centres de PMA maghrébins disposant d’un projet de recherche permettant d’améliorer les résultats dans la procréation médicalement assistée. Évalué par un comité d’experts scientifiques, le meilleur travail de recherche, du point de vue intérêt scientifique,

intégrité, pertinence et faisabilité, recevra le Merck Serono Fertility Award d’un montant de 20.000 € lors du Stand Alone Fertility les 19, 20 et 21 mai 2011. Les projets sont à soumettre jusqu’au 4 mai 2011 par mail à excellence-academy@merck.de


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RABAT JOURNÉE SCIENTIFIQUE

CONSACRÉE AUX ACTUALITÉS EN RHUMATOLOGIE Le Service de rhumatologie dépendant de l’Hôpital militaire d’instruction Mohammed V a organisé, comme à l’accoutumée, sa journée annuelle intitulée « Actualités Rhumatologiques 2011» le samedi 19 février 2011 à Rabat. « Comme il y a beaucoup d’actualités essentiellement autour de la polyarthrite rhumatoïde (PR), qui est l’un des rhumatismes inflammatoires les plus fréquents que les rhumatologues ont à gérer, la matinée de cette journée scientifique a été consacrée à cette maladie », précise le Pr Abdallah El Maghraoui, Chef du Service de Rhumatologie de l’Hôpital militaire de Rabat. Effectivement, dans notre pays, environ 250 à 300 000 patients sont atteints par la polyarthrite rhumatoïde qui touche environ 0,5 à 1% de la population, la femme étant atteinte quatre fois plus souvent que l’homme. La polyarthrite rhumatoïde peut survenir à n’importe quel âge, mais surtout entre 35 et 55 ans. La première présentation de cette manifestation a concerné les facteurs prédictifs de la progression radiologique et de la bonne réponse clinique au cours de la polyarthrite rhumatoïde, une question que se posent très souvent les rhumatologues sur le choix du traitement en fonction du risque évolutif de la maladie. C’est le Pr Boulos-Haraoui, Director, Clinical Research Unit – Department of Rheumatology CHUM, Hôpital

Pr Abdallah EL MAGHRAOUI, chef du Service de Rhumatologie de l’Hôpital militaire de Rabat.

Notre-Dame à Sherbrooke Est Montréal (Québec) qui s’est chargée de cet exposé avant de laisser place au Pr Philipe Gaudin qui dirige un diplôme d’échographie interventionnel à Grenoble (France) pour traiter un autre sujet tout aussi important : « La place de l’échographie dans l’évaluation de la PR ». Lors de cette journée, des discussions ont eu lieu autour de deux nouvelles molécules qui constituent un tournant dans la prise en charge de la PA, à savoir le Tocilizumab et l’Etanercept. En effet, les laboratoires Roche ont organisé un symposium sous le thème « Place du Tocilizumab dans la prise en charge de la polyarthrite rhumatoïde », présenté par le Pr El Maghraoui qui a expliqué à l’auditoire que cette nouvelle molécule, commercialisée sous le nom d’Actemra®, cible une nouvelle cytokine nommée interleukines et qu’elle a affiché un résultat très probant dans la prise en charge de la PA (même sévère) à travers l’exposition d’études menées dans ce domaine (LYTHE, STREAM…). Le deuxième symposium, organisé par les

laboratoires Pfizer, avait pour thématique « Biothérapie : Quand, Comment, pour Qui ». Le Pr Boulos-Haraoui a montré, par le biais de résultats d’études telles “Treat to Target » ou « COMET », l’efficacité de l’anti TNF associant Etanercept et Méthotrexate (commercialisé sous le nom de Enbrel®). «L’avantage de ce médicament, qui a montré son efficacité tout au long de onze années d’utilisation, est qu’il est utilisé en injection sous-cutanée une à deux fois par semaine et qui peut se faire en ambulatoire ou par les malades eux-mêmes », nous confie le Pr El Maghraoui. L’après-midi a été dédié à d’autres actualités, telles la prescription des médicaments utilisés en rhumatologie chez la femme enceinte, la viscosupplémentation en rhumatologie, spécialement dans l’arthrose, où il a été question de l’utilisation de l’acide hyaluronique, souvent sujet de débat (efficacité, manière…), et la chirurgie prothétique où le Pr Jalal Hassoun, prothésiste à Casablanca, a essayé de sensibiliser les rhumatologues à tout ce qu’ils doivent savoir en matière de prothèses et d’arthroplastie.

LES JOURNÉES DENTAIRES DE L’ORIENTAL

RENDEZ-VOUS INCONTOURNABLE DES DENTISTES Du 4 au 6 février derniers, la faculté de médecine d’Oujda a abrité les 14e Journées dentaires de l’Oriental organisées à l’initiative du Syndicat Professionnel des médecins dentistes de la région d’Oujda (SPMDRO) sous le thème : «Le point sur la médecine dentaire». Ces journées permettent aux médecins

dentistes d’être au diapason des développements que connaît cette branche de la médecine et aussi d’échanger connaissances et expériences entre collègues. En plus des deux ateliers programmés, cinq conférences ont été données par des spécialistes marocains et étrangers portant sur :

«La prothèse dentaire tout céramique», « La gestion des lésions nerveuses en chirurgie buccale», « La pratique dentaire basée sur les preuves», « De l’édentation partielle à l’édentation totale : gestion des tissus et préservation de l’os» et « La communication au cabinet dentaire ».


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REINS ET MALADIES CARDIO-VASCULAIRES REI

UNE RELATION SOUVENT MÉCONNUE U Le Dr Taoufiq Loubaris, Président de la SMMR.

La société marocaine des maladies rénales (SMMR) a organisé la 7e rencontre franco-marocaine de néphrologie du 11 au 13 février 2011, à Fès, autour de la problématique ccardio-vasculaire qui menace tous les malades atteints de pathologie rénale, en ma particulier les patients en insuffisance rénale parti chronique. Le programme scientifique s’est chroniqu construit autour du thème important : Reins, cœur et vaisseaux, sujet d’actualité également retenu cette année pour la JourDe g. à d. : les Professeurs Michel GODIN, Président de la Fondation Reins, née mondiale du rein. Cette manifestation scientifique, qui a permis de Amal BOURQUIA, Présidente fondatrice de la SMMR, et Christian NOËL, Coordinateur de la réunion. faire le tour de la question en deux jours et demi, a permis des échanges avec d’autres spécialistes, notamment des cardiologues et des endocri- cardiaque étant 3 à 20 fois plus élevée que chez la population générale. nologues, dans le but d’améliorer le traitement des insuffisants rénaux. Les accidents cardiaques et vasculaires y représentent près de la moitié Cette interface franco-marocaine a vu la participation de prestigieux ex- des causes de mortalité. Ceci est dû au fait que cette atteinte se déveperts français et marocains qui ont enrichi les débats par leurs connais- loppe précocement au cours de l’évolution de l’IRC et qu’elle continue sances et leurs réflexions. « Pour ce programme, nous avons plusieurs en dialyse, ce qui témoigne de l’importance d’une évaluation précoce et ambitions », rapporte le Pr Amal Bourquia, coordinatrice de la réunion: d’un traitement préventif dès les premiers stades de la maladie. « Passer en revue les avancées diagnostiques et thérapeutiques récentes Pour toutes ces raisons, cette année, nous avons choisi de considérer dans ces domaines grâce à la contribution d’émiavec nos amis Français les problématiques carnents orateurs, prendre le temps de favoriser les dio-vasculaires que nous vivons au quotidien échanges et confronter nos avis avec ceux de nos avec nos patients. Pour cela, nous avons bâti un Les complications collègues français, établir des recommandations programme très large, balayant l’essentiel des cardio-vasculaires sont permettant d’aider aussi bien les cardiologues que problèmes, de la physiopathologie au traitement, la principale cause de les néphrologues dans le traitement de ces paen faisant appel à de prestigieux experts », conclut tients de plus en plus nombreux avec une prise en le dr Loubaris. morbidité et de mortalité charge de plus en plus coûteuse et enfin, œuvrer Les maladies cardio-vasculaires seront responchez les dialysés. pour une prévention efficace de ces deux patholosables de la majorité des décès dans le monde gies qui évoluent ensemble. » Pour le Dr Taoufiq en 2011. Bien que leur prise en charge soit en Loubaris, Président de la SMMR, cette réunion est la septième orga- constante amélioration, leur incidence augmente dans tous les pays. nisée en terre marocaine, ce qui témoigne avant toute chose de l’amitié Lorsque les maladies cardiaques et rénales se combinent, le défi est enet du respect mutuel qui régissent les rapports entre les néphrologues core plus grand. Le rôle des reins dans la survenue des maladies cardiofrançais et marocains. « Ces réunions ont pour objectif de développer vasculaires est souvent négligé et cette relation est méconnue. Puisque une réflexion transversale touchant de près notre discipline, la néphro- les maladies rénale et cardiaque sont si intimement liées, toute personne logie étant ouverte sur plusieurs spécialités avec lesquelles nous avons qui a une maladie de coeur ou risque de la développer devrait demander à résoudre les problèmes souvent complexes de nos patients souffrant à son médecin des conseils afin de protéger ses reins et inversement. d’insuffisance rénale chronique. Le Pr Gérard LONDON, Président de l’association européenne de néphrologie Depuis plus de 30 ans, les différentes méthodes de suppléance et la dialyse et le Dr Hind CHAAIR, Trésorière de la SMMR. transplantation rénale offrent aux patients arrivés au stade ultime de l’urémie la possibilité d’une survie prolongée. Actuellement, plus d’un million de personnes de par le monde sont dans ce cas, alors qu’au Maroc elles sont 10 000. Ces traitements, grâce aux progrès considérables réalisés ces dernières années, peuvent désormais avoir pour ambition non seulement de maintenir ces patients en vie, mais aussi de préserver leur qualité de vie et leur permettre de mener une existence aussi proche de la normale que possible. Cependant, ces thérapies sont également à l’origine d’un domaine de pathologie totalement nouveau englobant les conséquences cliniques et psychologiques liées aux contraintes et aux complications engendrées par leur pratique. Les complications cardio-vasculaires sont la principale cause de morbidité et de mortalité chez les dialysés, l’incidence des décès d’origine


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COMMUNIQUÉ HYPERTENSION ARTÉRIELLE

UN SUIVI NECESSAIRE Le Dr Said Chraibi, Professeur en cardiologie de la Faculté de Médecine de Casablanca. Ancien médecin des Hôpitaux de Genève.

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C’EST QUOI UNE HTA ? La HTA -hypertension artérielle- est l’élévation permanente de la pression artérielle au-delà des normes fixées qui sont 140/90. Cette installation dans la durée de cette élévation de pression permanente aboutit à la maladie hypertensive pe appelée HTA dont les conséquences sont très app importantes sur l’organisme. import

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COMMENT CONFIRMER UNE HTA ? La pression artérielle connaît des variations, elle augmente ainsi avec le stress et l’effort. C’est pourquoi une seule mesure ne suffit pas à porter le diagnostic de HTA. Il est nécessaire de confirmer la HTA à trois reprises c’est-à-dire prendre trois mesures. Les différentes méthodes permettant de confirmer la HTA sont le Holter tensionnel ainsi que l’auto-mesure.

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EST-CE QUE TOUS LES APPAREILS SE VALENT ? Il y a sur le marché une multitude de tensiomètres électroniques, seuls les appareils fiables et validés cliniquement par les sociétés savantes sont retenus pour l’auto-mesure à domicile.

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QUELLES SONT LES COMPLICATIONS DE LA HTA ? Si une HTA n’est pas traitée et prise en charge, elle peut provoquer : Des complications cardio-vasculaires, rénales, cérébrales et oculaires.

COMMENT PRÉVENIR UNE HTA ? Une bonne hygiène de vie, maintenir un poids idéal, faire de la marche, réduire la consommation de sel et arrêter l’alcool et le tabac et aussi gérer son stress.

COMMENT TRAITER LA HTA ? Après consultation du médecin traitant, la HTA est traitée avec des médicaments qu’on appelle antihypertenseurs. La posologie est définie en fonction du malade, du degré de sa HTA, de l’existence d’autres facteurs à risques et d’autres maladies. Bien entendu, ceci en parallèle avec une bonne hygiène de vie.

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LA PRÉVENTION CARDIO-VASCULAIRE

FACILE, PAS CHÈRE ET POUVANT RAPPORTER GROS « PRÉVENTION CARDIO-VASCULAIRE : DE LA THÉORIE À LA PRATIQUE » ÉTAIT L’INTITULÉ DE LA JOURNÉE DU 29 JANVIER 2011 ORGANISÉE PAR L’ASSOCIATION « TOUS AVEC LE CŒUR », AVEC LA COLLABORATION DES LABORATOIRES BAYER, SPONSOR OFFICIEL DE LA RENCONTRE.

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es résultats des dépistages dans le domaine de la prévention cardio-vasculaire (d’après une enquête réalisée par l’association «Tous avec le Cœur») ont été présentés en première partie de cette journée. L’étude a été menée dans les trois centres de dépistage éducation de l’association (Ben Msik, Sidi Othmane et Berrechid) de mars à décembre 2010 sur plus de 3300 patients (dont 80% de femmes). Le panel était composé d’individus non connus malades et ayant plus de 20 ans (plus de la moitié des consultants avaient entre 40 et 60 ans). Après que les mesures anthropométriques (poids, taille, tour de taille et tour des hanches) de chaque patient aient été prises et les mesures de la

pression artérielle et les analyses du Certains médecins préfèrent à l’IMC sang capillaire à jeun (glycémie, cho- la mesure du tour de taille (obésité anlestérol total, HDL-Chol -si choles- droïde), qui serait un meilleur révélatérol total sup à 2 g/l- et triglycérides) teur des risques liés à l’obésité (notons que plus de 30% des effectuées, il s’est hommes vus dans le avéré que 32 % des cadre de cette prospersonnes étaient LA LUTTE pection avaient un en surpoids soit 25 CONTRE LES MALADIES tour de taille supé< IMC (indice de CARDIOVASCULAIRES rieur à 94 cm). Il masse corporelle)< s’agit d’un facteur 30, 28% étaient PASSE AVANT TOUT prédictif du diabète obèses (30 < IMC < PAR LA PRÉVENTION pour certains, tout 35) et 14 % présencomme l’obésité. taient une obésité morbide (IMC > 35). La prévention, D’ailleurs, 16 % des patients du papar la sensibilisation, est très utile nel se sont avérés diabétiques et 29 % pour les personnes en surpoids alors hypertendus ! La moitié ont présenté que celles déjà obèses ont besoin de des dyslipidémies (cholestérol total, HDL-Chol.ou triglycérides) et 31 % l’aide du médecin et du diététicien.

De nombreux auditeurs ont répondu à l’invitation de l’association «Tous avec le Cœur» et des laboratoires Bayer.


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(dont 80% de femmes) une hypertriglycéridémie. De manière générale le cholestérol total touche 84 % des femmes ! Cette étude a permis de découvrir précocement des facteurs de risque cardiovasculaire, ce qui contribuera (si une large couverture est effectuée) à promouvoir la santé dans notre pays et le développement humain dans toutes ses dimensions. Dans la deuxième partie de cette journée scientifique, consacrée à la formation continue des médecins dans le domaine de la prévention cardio-vasculaire, il a été question de prévention du diabète, de nutrition, de prévention cardio-vasculaire, d’activité physique et de prévention de l’hypertension artérielle avec, au final, une série de conclusions dans lesquelles ont été abordées les actions à mener en 2011 dans ce domaine. Le Pr Fatima MAROUANE lors de la formation de la prévention du diabète.

LE MOT DU PROFESSEUR ALAMI MOHAMED

PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION « TOUS AVEC LE CŒUR »

L’Association « Tous avec le Cœur » est née à la suite d’un grand besoin de prévenir les maladies cardio-vasculaires qui sont considérées comme l’ennemi public numéro un. Elles sont asymptomatiques, répandues, fatales. En effet, ces maladies sont responsables de la mort de la moitié des Marocains. Elles sont également la première cause de mortalité dans le monde et la première cause de

dépenses de santé ! Leur prévention reste donc le meilleur moyen de les combattre d’autant plus que celle-ci est facile et peu coûteuse, il faudrait seulement qu’elle soit bien encadrée, notamment avec le concours de différents acteurs : secteur associatif, professionnels de la santé, ministère de tutelle… Le travail de l’association « Tous avec le Cœur » est basé sur le dépistage et l’éducation des populations à haut risque en allant vers les quartiers les plus démunis pour évaluer l’état cardiaque des habitants. On relève leur anthropométrie, leur pression artérielle, leur taux de cholestérol, de HDL et de triglycérides pour finalement évaluer le risque cardio-vasculaire encouru et proposer des conseils et un

régime adapté à chacun. Ce dépistage passe également par la prévention de l’obésité, la promotion du sport et la lutte contre le tabac. Nos trois centres de dépistage éducation situés à Ben Msik, Sidi Othmane et Berrechid nous ont permis de dépister plus de 3000 personnes jusqu’à présent. D’ailleurs, nous comptons mettre en place trois nouveaux centres pour une plus large couverture. Cette prévention, bien que très simple, peut réduire de moitié l’incidence des maladies cardiaques ! Pour finir, je lance un appel aux médecins qui veulent contribuer à la prévention cardio-vasculaire et qui veulent être membres actifs de notre association de nous contacter par mail : tacardio@hotmail.fr


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GRÂCE À UN DIAGNOSTIC PRÉCOCE

LE CANCER DE L’ENFANT EST CURABLE À l’occasion de la Journée internationale du cancer de l’enfant (15 février), l’Association des parents et amis des enfants atteints de cancer, l’Avenir, sous la Présidence d’Honneur de SAR La Princesse Lalla Meryem, a organisé une Journée portes ouvertes samedi 19 février 2011 à la Maison de l’Avenir, à Rabat. « Ces journées visent essentiellement à sensibiliser le public sur le cancer de l’enfant qui est tout à fait curable moyennant un diagnostic précoce et une prise en charge correcte dans un service ayant les moyens humains et matériels adéquats », souligne le Pr Fouzia Msefer Alaoui, fondatrice et Présidente de l’association l’Avenir. Les invités, à leur tête la ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité, Nouzha Skalli, ont pu s’informer sur les actions de l’association qui a pu améliorer les conditions du traitement des enfants atteints de cancer et contribuer à la formation du personnel soignant par l’intermédiaire de ses partenaires. Ils ont ainsi pu découvrir « La Maison de l’Avenir» et son apport aux familles et aux enfants malades. « La Maison de l’Avenir a permis de réduire l’abandon du traitement du cancer des enfants et d’adoucir les conditions de ces derniers», souligne la Présidente de l’association, ajoutant : « Pour améliorer la prise en charge médicale et sociale des enfants malades, nous avons besoin d’une

Mme la ministre Nouzha Skalli au côté du Pr Fouzia Msefer Alaoui lors de son mot de bienvenue.

augmentation de la disponibilité en médicaments et du nombre du personnel. Dans ce sens, je suis très optimiste quant à l’évolution de l’oncologie pédiatrique et de l’oncologie en général au Maroc, du fait de l’élaboration d’une stratégie nationale pour l’amélioration des conditions de traitement et de vie des personnes atteintes de cancer. En effet, le plan national de prévention et de contrôle du cancer a été élaboré lors de multiples ateliers par plusieurs intervenants dans le domine du cancer, à l’initiative de l’Association Lalla Salma de lutte contre le cancer que nous remercions vivement ». Par ailleurs, « la Voie de l’Espoir », une association de jeunes guéris d’un cancer de

l’enfance, créée récemment, a été présentée lors de cette journée de sensibilisation pour témoigner de la curabilité des cancers de l’enfance. Signalons que dans le monde, 200.000 enfants et adolescents atteints de cancer sont diagnostiqués chaque année et que quatre enfants sur cinq peuvent guérir si le diagnostic est précoce et les moyens de traitement disponibles. Au Maroc, l’incidence chez l’enfant et l’adolescent est estimée à 1200 nouveaux cas/an. Environ 800 d’entre eux sont pris en charge chaque année dans quelques unités hospitalières spécialisées et par quelques associations de parents ou d’amis, avec des résultats encourageants.

GÉNÉRALISATION DU RAMED

UN ACQUIS MAJEUR À RENFORCER Le ministère de la Santé a annoncé dernièrement la généralisation du RAMED (Régime d’assistance médicale) à toutes les régions du Maroc. Cette nouvelle décision sera applicable au courant de l’année 2011. Pour M. Abdelmouttalib Aboulfadl, Président fondateur de l’association CAP Santé, « L’initiative ministérielle est une avancée de taille dans l’amélioration de l’état de santé

des patients démunis et un pas majeur dans la consolidation du système de couverture médicale dans notre pays. Toutefois, un tel projet mérite d’être accompagné d’autres décisions courageuses, l’objectif étant de mieux réussir les plans sanitaires visant l’équité face à l’accès aux soins. Dans ce cadre, il importe de procéder dans l’immédiat à l’application du tiers payant. »

Rappelons que CAP Santé est un centre d’aide aux patients qui vient de voir le jour au Maroc. Son objectif consiste à recueillir de façon rationnelle et pratique des informations relatives au domaine de la santé. Il a pour but de créer les meilleures conditions pour permettre à chacun, notamment aux plus démunis, d’accéder aux soins.


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ASSOCIATION EPODE

18e CONGRÈS DERMASTIC

DES ACTIONS ENVIRONNEMENTALES ET MÉDICALES

DES ÉCHANGES ENRICHISSANTS

Consultation effectuée par un bénévole de l’Association Epode.

Créée en mars 2008, l’association EPODE (Ensemble Pour le Développement et l’Environnement) œuvre pour protéger l’environnement et porter une aide effective aux personnes issues de milieux défavorisés, surtout dans le domaine de la santé. Malgré son jeune âge, cette association compte déjà parmi ses réalisations plusieurs actions humanitaires (caravanes et campagnes médicales, campagnes de sensibilisation et de dépistage du diabète et d’hypertension artérielle, campagnes de circoncision et de chirurgie esthétique, campagnes médiatiques de sensibilisation et de propreté, notamment dans les quartiers, organisation d’événements écologiques pour l’environnement au profit des écoliers…). La dernière date du 20 février dernier, à Témara, au Centre de santé CDS Massira où l’association EPODE, en partenariat avec la délégation du ministère de la Santé, des autorités locales de la région, d’autres associations (INMAE, JISSR SAHRA et DARKARAM) ainsi que les laboratoires pharmaceutiques Synthemedic, Deva pharmaceutique et les laboratoires PHI, a organisé une action médicale en faveur des populations démunies de la région Massira 2 (Maamoura, préfecture de Skhi-

rat-Temara). Grâce aux moyens matériels mis à la disposition de la caravane (ECG, glycomètres avec bandelettes, tensiomètres, pèse-personne, laboratoire d’analyses, consommables médicaux, médicaments), 17 médecins et étudiants en médecine, 9 pharmaciens, 7 médecins dentistes, 9 infirmiers, une équipe du laboratoire d’analyses médicales et 40 autres bénévoles se sont partagés les tâches pour effectuer gracieusement des consultations générales et spécialisées (pédiatrie, endocrinologie, cardiologie et médecine dentaire) à 1500 bénéficiaires. De plus, des médicaments d’une valeur de 70.000 DH ont été distribués gracieusement ainsi que des kits de brosses à dents et de dentifrices qui ont été offerts à tous les enfants grâce à la collaboration de la division épidémiologie du ministère de la Santé. Si vous aussi vous aimez le bénévolat et souhaitez participer aux actions de l’association EPODE, visitez le site web www. association-epode.org, rejoignez le groupe EPODE sur Face book ou bien envoyez un e-mail au Dr Adil Lahnin, Président de l’association à : adillahnin@hotmail.com Bonne continuation à cette association déterminée et engagée !

L’Association Marocaine de Dermatologie Chirurgicale - Médecine Esthétique – Cosmétologie et Médecine Anti-Âge Dermastic, a organisé la 18e édition de son congrès euro-méditerranéen à Casablanca les 18 et 19 février derniers en présence de plusieurs orateurs venus de France, d’Italie, de Belgique, d’Espagne et du Maghreb sans oublier les orateurs marocains qui ont présenté des sujets variés et d’actualité concernant la médecine et la chirurgie esthétiques. « La participation de professeurs connus à l’échelle internationale a permis une communication intéressante avec des professeurs et docteurs marocains sur divers sujets », souligne le Dr Ahmed Bourra, Président de Dermastic. En effet, la présence d’environ 200 médecins et 25 laboratoires pharmaceutiques et de cosmétologie a permis des échanges fructueux entre les intervenants internationaux et marocains pour déterminer des protocoles de traitement concernant l’acné et ses cicatrices, la chute des cheveux grâce à la méthode des mini et micro-greffes, la perte de poids en 2011, l’intérêt des lasers pour l’épilation du visage, le traitement des varices, les disgrâces congénitales de la face, le rajeunissement du visage par la technique du remodelage… Des ateliers pratiques à propos des injections de toxines botuliques pour faire disparaître les rides du visage, l’acide hyaluronique pour le comblement des sillons creux, les peelings superficiels, moyens ou profonds ont fait l’objet d’une démonstration en direct, sur des patientes volontaires, visant le rajeunissement du visage et l’effacement des tâches pigmentées. De même, un atelier pratique a été mis en place pour la formation de résidents en médecine, de médecins et de dermatologues en chirurgie dermatologique pour démontrer comment procéder à l’ablation des grains de beauté, des cancers de la peau ainsi que des cicatrices de brûlure.


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Le Dr Fouzia KADIRI, chef du service ORL du CH Mohammed V, Casablanca et responsable du Centre Régional du Sommeil du Grand Casablanca.

LES MÉDECINS SE PENCHENT

SUR LES PATHOLOGIES DU SOMMEIL En partenariat avec le Comité national de prévention des accidents de la circulation et sous le parrainage du ministère de la Santé, l’Association Marocaine du Sommeil et de la Vigilance (AMSV) a organisé le premier Congrès national sur les pathologies du sommeil le 4 février 2011, à Casablanca, sous le thème « Risques cognitifs et organiques des pathologies du sommeil ». Plus de 300 médecins généralistes et spécialistes (ORL, pneumologues, cardiologues, pédiatres, psychiatres, neurologues, urgentistes…) ont pris part aux différentes sessions de cette journée qui avait pour objectif la sensibilisation du corps médical aux enjeux des pathologies du sommeil qui demeurent méconnus et qui font partie de la vie quotidienne. Outre les experts marocains de renom qui ont participé à cette manifestation, d’éminents spécialistes étrangers ont animé les conférences et les ateliers tel le Pr Damien Léger, spécialiste du sommeil et responsable du Centre du Sommeil et de la Vigilance de l’hôpital Hôtel

Dieu de Paris et Professeur à la Faculté de Médecine de l’Université Paris Descartes, qui a animé une conférence sur les accidents de la route et les pathologies du sommeil ainsi que sur la conduite à tenir devant une insomnie, ou encore le Pr Marie Françoise Veccheirini, spécialiste des troubles du sommeil dans le service d’explorations fonctionnelles à l’hôpital Hôtel Dieu à Paris, qui a expliqué le lien entre les pathologies du sommeil et les maladies cardio-vasculaires ainsi que les pathologies du sommeil chez l’enfant et qui a dirigé aussi un atelier pratique sur le syndrome des jambes sans repos. Le Dr P.J Monteyrol, ORL au CHU de Bordeaux, a quant à lui animé une conférence sur les risques métaboliques et les troubles de la croissance de la face de l’enfant liés aux pathologies du sommeil lors de deux sessions de conférences et un atelier sur le syndrome des Apnées Obstructives du Sommeil (SAOS). « Ce premier congrès national du sommeil vise non seulement la promotion auprès des médecins des différentes pathologies liées au sommeil, mais également le renforcement de la coopération entre les services des ministères de la Santé et du Transport dans ce domaine », souligne le Dr Fouzia Kadiri, Présidente de l’AMSV.

4e JOURNÉES INTERNATIONALES DE CARDIOLOGIE AVERROES

LE CŒUR, OBJET DE TOUTES LES ATTENTIONS Le Département des maladies cardio-vasculaires du CHU Ibn Rochd de Casablanca a organisé les 4e Journées internationales de cardiologie Averroes les 18 et19 février 2011 à Marrakech. Plus de 400 médecins venus des quatre coins du Royaume (médecins généralistes, cardiologues, diabétologues, urgentistes, anesthésistes/réanimateurs…) ont assisté à cette rencontre où des experts mondialement connus sont venus faire le point sur les dernières recommandations concernant la cardiologie. Le programme a débuté par une interface avec la néphrologie avec comme thème « Le rein de l’insuffisance cardiaque ». Une session a été consacrée aux cardiopathies congénitales de l’adulte vu « le nombre croissant des patients atteints de ces pathologies et l’intérêt d’une prise en charge correcte que cela suscite », d’après le Pr Ahmed Bennis, Chef de service des maladies cardio-vasculaires au sein du CHU Ibn Rochd de Casablanca. La cardiologie générale, l’imagerie cardiaque en 2011, la prise en charge du syndrome coronaire aigu, la revascularisation du multi-tronculaire ont été les fils conducteurs de ces journées scientifiques. Ce congrès a également été l’occasion de rendre hommage au Pr Alain Carpentier, chirurgien cardio-vasculaire mondialement connu. Professeur émérite à l’Université Pierre-et-Marie-Curie (Université Paris VI) à Paris et à l’École de Médecine Mount Sinaï à New York (É.-U.), le Pr Carpentier est fondateur et directeur du laboratoire d’étude des greffes et prothèses cardiaques

De g. à d., les Professeurs Alain CARPENTIER et Ahmed BENNIS.

de l’Université Paris VI. Lauréat, en 1998, du Grand Prix de la Fondation pour la recherche médicale qui vient récompenser l’ensemble de sa carrière pour ses prestigieuses recherches en chirurgie cardiaque, il est élu membre de l’Académie des sciences, le 11 décembre 2000, dans la section Biologie humaine et sciences médicales. Le Pr Alain Carpentier, qui a reçu en 2007 le Prix Albert Lasker pour la recherche médicale, succède à Jean Salençon à la présidence de l’Académie des sciences pour la période 2011-2012.


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UNE NOU

Actu produits

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VENOFER® Boîte de 10 mg / 28 comprimés PPM 77,40 DH

100MG/5 ML

ZANOCINOD OFLOXACINE ■ Laboratoire Afric Phar ■ Indications Infections ORL (sinusite chronique, otite chronique). Infections urogénitales telles que Urétrites, Infections mixtes de l’urètre et du col de l’utérus, Infections non compliquées de la peau et des tissus mous. Prostatites. ■ Présentation Boîte de 10 comprimés de 400 mg PPM 111,60 DH

CARBOFLORE Les Laboratoires Sophadial S.A, du Groupe Fresenius Medical Care, sont heureux de vous informer de l’acquisition de la titularité de l’autorisation de mise sur le marché de la spécialité pharmaceutique : Venofer® 100mg/5 ml, solution injectable ou concentré pour solution à perfuser. Venofer® est indiqué pour le traitement de la carence martiale dans les indications suivantes : ■ Nécessité clinique d’un apport rapide de fer, ■ Intolérance et non compliance du patient à la thérapie martiale par voie orale, ■ En cas de maladie active inflammatoire de l’intestin, au cours de laquelle les préparations martiales par voie orale sont inefficaces. Venofer® se présente sous forme de boîte de 5 ampoules de 5 ml avec un PPM inchangé de 510,00 DH. Sophadial S.A. Jardin d’entreprise de la technopole de nouasser - B.P: 86. Tél : 05 22 53 89 83 - Fax: 05 22 53 87 54

AZYTER COLLYRE AZITHROMYCINE. ■ Laboratoires THEA ■ Indication Traitement antibactérien local de conjonctivites dues à des germes sensibles. ■ Présentations Boîte de 6 récipients unidose de 0.25g PPM 76,20 DH

ROTARIX ■ Laboratoires GSK ■ Indication

Immunisation active des nourrissons à partir de l’âge de 6 semaines pour la prévention des gastro-entérites dues à une infection à rotavirus. ■ Présentations 2 doses orales, PPM 270,00 DH

ANGLOR AMLODIPINE ■ Laboratoire Bottu ■ Indications : hypertension artérielle, ■ Présentation Boîte de 5 mg / 28 comprimés PPM 40,70 DH

■ Laboratoires GENERATION SANTE ■ Indication : Intoxications alimentaires et gaz intestinaux. ■ Présentations Boîte de 30 gélules, PPM 65,00 DH

DIGESTAL ■ Laboratoires GENERATION SANTE ■ Indication Mauvaise digestion. ■ Présentation Boîte de 30 comprimés, PPM 65,00 DH

MOBIC SUPPOSITOIRES 7,5 MG ET 15 MG ■ Rappel de tous les lots du marché national Suite à la découverte, lors d’études de stabilité, d’une diminution du taux de principe actif et de l’apparition de deux produits de dégradation évalués comme résultant d’une oxydation du principe actif liée à l’excipient spécifique du suppositoire, les laboratoires Bottu ont procédé au rappel des lots de Mobic Suppositoires. ■ Laboratoire Bottu/Boehringer Ingelheim ■ Indications : Traitement symptomatique au long cours de la polyarthrite rhumatoïde et de la spondylarthrite ankylosante. Traitement symptomatique de courte durée des poussées aiguës d’arthrose. ■ Présentations Mobic 7,5 mg, boîte de 12 suppositoires Mobic 15 mg, boîte de 12 suppositoires.


OUVELLE PRÉSENTATION

Actu produits

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AZITHROMYCINE ■ Laboratoire Steripharma ■ Indications Infections ORL : angines aiguës ou récidivantes particulièrement streptococciques, Infections stomatologiques, Bronchites aiguës surinfectées, Broncho-pneumopathies, Surinfections de bronchites chroniques ■ Présentation Boîte de 3 comprimés pelliculés PPM 60,00 DH

LIPIMIX MICROEMULSION DE PHOSPHOLIPIDES ■ Laboratoire Rima Pharma ■ Indications Après une chirurgie réfractive ou autre chirurgie oculaire, En cas d’érosion traumatique ou spontanée de la cornée, En cas de sécheresse oculaire sévère. ■ Présentation 20 unidoses de 0,30 ml, PPM 163,00 DH

DIABULINE ■ Laboratoires : GENERATION SANTE ■ Indication : Déséquilibre du métabolisme glucidique. ■ Présentations : Boîte de 30 comprimés PPM 69,00 DH

Les laboratoires Novopharma ont le plaisir de vous annoncer la mise sur le marché de la nouvelle présentation de leur spécialité boite de 7 comprimés enrobés gastro-résistants : PPM 52.50 DH se présente aussi en boite de 28 comprimés : PPM 180.00 DH et en boîte de 14 comprimés : PPM 100.00 DH Grâce au mécanisme d’action de son principe actif, le Pantoprazole, inhibiteur de la pompe à protons qui agit au niveau de la phase terminale de la sécrétion d’acide, diminue celle-ci quelle que soit la nature de la stimulation. Ainsi, est indiqué dans l’ulcère duodénal évolutif, l’ulcère gastrique évolutif et l’œsophagite par reflux gastro-œsophagien. Il peut également être prescrit comme traitement au long cours du syndrome de Zollinger-Ellison, en association à une bithérapie antibiotique pour éradiquer l’Helicobacter pylori suspecté dans la maladie ulcéreuse gastroduodénale.


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FONDAMENTAUX

L’ESCARRE CHEZ LA PERSONNE ÂGÉE

LA NÉCESSITÉ D’UNE PRISE EN CHARGE PLURIDISCIPLINAIRE UNE ESCARRE EST SOUVENT UNE COMPLICATION CONCOMITANTE À UN ÉTAT GÉNÉRAL TRÈS ALTÉRÉ. SES ZONES DE PRÉDILECTION SONT BIEN CONNUES ET SA GRAVITÉ EST FONCTION DU MOMENT DE SA PRISE EN CHARGE ET DE L’EXISTENCE OU NON DE MESURES DE PRÉVENTION ADOPTÉES EN AMONT. LA PRISE EN CHARGE DE L’ESCARRE CHEZ LE SUJET ÂGÉ NE DOIT PAS ÊTRE FOCALISÉE SEULEMENT SUR L’ÉTAT DE LA PLAIE, MAIS ÉGALEMENT SUR L’ÉTAT GÉNÉRAL DU PATIENT À TRAVERS UNE ÉVALUATION GÉRIATRIQUE STANDARDISÉE FAISANT APPEL À UNE ÉQUIPE MULTIDISCIPLINAIRE. Par le Dr Mustapha OUDRHIRI, spécialiste en médecine interne et en gériatrie, à Casablanca.

U

ne escarre est une zone localisée de souffrance de la peau et des tissus sous-jacents, causée par la pression, le cisaillement et les frottements ou une combinaison de ces différents facteurs. C’est une complication évitable de l’hospitalisation, de l’alitement prolongé ou de l’immobilité. t Possible en tout point du corps, elle ell est principalement observée au niveau nive des points d’appui du bassin et des talons talo et son apparition peut être très rapide, rapide de quelques q heures à quelques jours. Sa fréquence, mal connue aujourd’hui, varie selon les contextes cliniques : 9 à 35 % des sujets âgés hospitalisés ou institutionnalisés, selon les enquêtes. L’escarre entraîne une augmentation de la durée de séjour des patients hospitalisés, une augmentation du temps des soins infirmiers, des douleurs et d’autres complications infectieuses, fonctionnelles ou psychologiques. La prévention des escarres doit être une préoccupation permanente pour des soignants prenant en charge des personnes âgées fragiles, quel que soit le contexte de soins, domicile, hôpital ou institution. Enfin, une fois constituée chez la personne âgée, l’escarre nécessitera l’intervention d’une équipe multidisciplinaire comprenant, entre autres, un médecin, une infirmière, une aide-soignante, un kinésithérapeute, un diététicien et un psychologue. Chacun de ces intervenants aura un rôle spécifique et complémentaire pour pouvoir espérer une cicatrisation lente, mais possible, de la plaie. Pour illustrer notre propos, le cas clinique que nous rapportons est un exemple très parlant.

Cas clinique M. A.K., âgé de 85 ans, en perte d’autonomie totale depuis un an suite à un syndrome parkinsonien très avancé jamais pris en charge, est admis à l’hôpital pour une aggravation de son état général avec déséquilibre d’un diabète de type 2 (glycémie à jeun à 2,3 g/l et HbA1c à 8,5 %), déshydratation avec insuffisance rénale d’allure fonctionnelle (urée : 0,57 g/l, créatinine : 12,9 mg/l, clearance de la créatinine à 34 ml/mn), pneumopathie vraisemblablement d’inhalation (troubles de la déglutition rapportés par l’entourage), dénutrition sévère (albuminémie : 21 g/l) et escarres multiples : sacré au stade 2 (photo 1), trochantériens au stade 4 à gauche (photo 2) et stade 2 à droite, et talon droit au stade 3 (photo 3).

LES DIFFÉRENTS STADES D’UNE ESCARRE ■ Stade 0 ou stade infraclinique : rougeur réversible. ■ Stade 1 : rougeur persistante (hyperhémie qui ne blanchit

pas). ■ Stade 2 superficiel : phlyctène ou plaque de

désépidermisation, seul l’épiderme est atteint. ■ Stade 2 profond : atteinte de l’épiderme et du derme,

Ulcération franche de la peau avec une plaque périphérique rouge indurée, oedématiée et chaude. ■ Stade 3 : apparition de la nécrose : épiderme épaissi, cartonné, dur, atone et noir. ■ Stade 4 : les lésions sont profondes, avec atteintes de la couche graisseuse, des aponévroses, des muscles et parfois de l’os.


FONDAMENTAUX

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FONDAMENTAUX

1 Escarre au niveau du sacrum.

2 Escarre dans la région du trochanter gauche.

3 Escarre du talon droit.

Le traitement de l’escarre est à la fois local et général, prenant en compte la personne et la plaie. Le succès du traitement est conditionné par une prise en charge pluridisciplinaire, l’adhésion des soignants à un protocole de soins et la participation active du patient et de son entourage.

les escarres, la détersion était nécessaire (plaies nécrotiques et/ou fibrineuses). Elle s’est effectuée de manière mécanique. Des pansements alginates de calcium (Urgosorb*) ont été par ailleurs utilisés sur les nécroses humides pour favoriser l’absorption des exsudats. Une association hydrogel/plaque hydrocolloïde extra-mince (Urgo Hydrogel*/ Algoplaque film*) a permis quant à elle de ramollir les plaques de nécrose sèche pour faciliter leur élimination au bistouri (photos 5 et 6).

Traitement général Le traitement général passe d’abord par une prise en charge globale de l’état du patient prenant en considération certaines particularités gériatriques (risque iatrogène, degré d’autonomie, espérance de vie…). De ce fait, nous avons instauré une réhydratation douce avec surveillance de l’état hémodynamique et cardiaque et débuté une antibiothérapie visant la pneumopathie d’inhalation association ceftriaxone et metronidazole. Nous avons également arrêté certains médicaments inutiles que prenait le patient (benzodiazépines et glimériride) et surveillé étroitement les chiffres glycémiques avec instauration d’un protocole insuline rapide si hyperglycémie ≥ 2 g/l (vu le contexte polypathologique, l’objectif glycémique chez ce patient peut être revu à la hausse : HbA1c : 8%). Notre intervention a consisté par ailleurs à traiter le syndrome Parkinsonien en débutant par une dose progressive de L dopa, à prévenir les complications thrombo-emboliques de l’alitement (HBPM à dose prophylactique), et à mettre en place, grâce à l’intervention de la diététicienne, un protocole nutritionnel adapté visant l’augmentation des apports caloriques et protéiques. Enfin, nous avons débuté une kinésithérapie respiratoire et fonctionnelle au lit, avec verticalisation puis mise au fauteuil.

Traitement local Pour le nettoyage des plaies et de leurs berges (photo 4), nous avons utilisé du sérum physiologique. Il n’y a pas d’indication à l’utilisation d’antiseptiques. La plaie ne doit pas être asséchée (éviter d’appliquer l’éosine, l’alcool ou le talc). Pour toutes

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Nettoyage des plaies.

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6 Détersion mécanique.

Au niveau de la région sacrée et trochantérienne droite (escarre stade 2), nous avons opté de manière alternée pour un pansement gras lipido-colloïde (Urgotul*) ou des plaques hydrocolloïdes (Algoplaque*). Le pansement gras utilisé a pour grand avantage, comparativement à d’autres tulles, de ne pas sécher et donc de pouvoir être retiré de manière totalement atraumatique, même après plusieurs jours. Les plaques hydrocolloïdes ont pour intérêt d’être imperméables, et donc de protéger le lit de la plaie des selles et des urines du patient (photos 7 et 8).

7

8

Escarre de la région sacrée.

Traitement de l’escarre avec des pansements gras lipido-colloïde (Urgotul*).

Au niveau trochantérien gauche, la plaie était cavitaire (atteinte des tissus sous-cutanés, mais sans atteinte osseuse) et large (6 cm de diamètre) avec perte importante de substance. Les pansements utilisés ont été successivement un alginate de calcium (Urgosorb*) pendant la phase initiale de détersion puis un hydrocellulaire en fin de cicatrisation (Cellosorb*) (photos 9 et 10). Au niveau du talon droit (escarre stade 3), la plaie était exsudative.

RECOMMANDATIONS POUR LA PRÉVENTION ET LE TRAITEMENT LOCAL DES ESCARRES Les mesures préventives doivent être intensifiées afin de limiter l’extension et la constitution de nouvelles escarres: matelas anti-escarre, hygiène rigoureuse de la peau en évitant la macération (changement fréquent des protections et des draps), changement de position toutes les deux à trois heures selon une fiche destinée aux soignants. Au niveau des zones de pression, les massages et les frictions sont

strictement interdits. En effet, il a été démontré que ceuxci perturbaient la micro-circulation. Il est plutôt conseillé de faire un effleurage doux en utilisant un produit adapté (sanyrène*, biafine*). Les modalités de traitement des plaies (nettoyage, détersion, choix du pansement) doivent être adaptées aux stades de l’escarre et définies sous forme de protocoles de soins.


FONDAMENTAUX

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9 Escarre au niveau de la région du trochanter gauche.

11 Escarre du talon droit.

12 Pose d’un pansement hydrocellulaire (Cellosorb*).

Le traitement de la douleur générée par l’escarre ne doit pas être négligé. La douleur peut être spontanée ou non, brutale et inattendue, limitée aux soins, aux changements de position ou aux mobilisations, ou présente en continu. Il est recommandé d’évaluer régulièrement la douleur pour mieux orienter la prise en charge. Notre patient a bénéficié d’un antalgique palier 3 (morphine) étant donné l’importance de la douleur, surtout au moment des soins. Par ailleurs, durant toute la durée des soins, nous avons favorisé une implication très étroite de la famille. L’information et l’encadrement de la famille (essentiellement la fille) avait un impact très positif pour l’adhésion aux protocoles de soins durant l’hospitalisation et également à domicile.

14 15 Escarres de la région sacrée, du trochanter droit et du talon droit complètement cicatrisées.

À CHAQUE PLAIE, UN TYPE DE PANSEMENT

10 Pansement adapté aux plaies cavitaires (Urgosorb*).

Les pansements utilisés ont été également un alginate de calcium (Urgosorb*), voire un hydrogel (Urgo Hydrogel*) sur les résidus de nécrose sèche, puis un hydrocellulaire (Cellosorb*) lors du bourgeonnement, et enfin un pansement gras lipido-colloïde en phase d’épidermisation. Le pansement hydrocellulaire présente essentiellement des propriétés d’absorption, en plus de sa capacité de gélification au contact de la plaie du fait de son imprégnation par l’association vaseline / hydrocolloïde (photos 11 et 12).

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Etat de la plaie

Type de pansement

Plaie anfractueuse

Hydrocolloïde pâte ou poudre Alginate de Calcium mèche Hydrofibre mèche Hydrocellulaire forme cavitaire

Plaie exsudative

Alginate de Calcium Hydrocellulaire Hydrofibre

Plaie hémorragique

Alginate de Calcium

Plaie bourgeonnante

Pansement gras Hydrocolloïde Hydrocellulaire

Plaie avec signes locaux d’infection ou à risque d’infection

Pansement avec des sels d’Argent

Plaie avec bourgeonnement excessif

Corticoïde local Nitrate d’argent en bâtonnet

Plaie en voie d’épidermisation

Pansement gras Hydrocolloïde extra-mince Film polyuréthane transparent Hydrocellulaire

Plaie malodorante

Pansement au charbon

cicatrisé en 16 semaines (photos 16). En conclusion, nous pouvons dire que le traitement de la plaie par voie chirurgicale, bien qu’il paraisse parfois nécessaire, n’est pas toujours souhaitable, voire même possible. Une approche plus conservatrice, fondée sur l’utilisation de pansements créant des conditions optimales de cicatrisation semble donner de très bons résultats même dans le cas d’un tableau clinique particulièrement défavorable.

Évolution favorable Sur le plan général, nous avons constaté une amélioration progressive des différentes anomalies constatées à l’admission : guérison de la pneumopathie, amélioration de l’état d’hydratation et nutritionnel, équilibre du diabète… Sur le plan local, les soins ont duré 4 semaines à l’hôpital puis se sont poursuivis à domicile. Le protocole de soins était suivi par le personnel soignant et encadré par le médecin gériatre. Le changement des pansements s’effectuait toutes les 48 à 72 heures. Il a fallu associer plusieurs types de pansements de manière chronologique en fonction du stade de la cicatrisation. Les exsudats de la plaie étaient également l’un des principaux critères de choix des pansements. La cicatrisation de l’escarre sacrée (photo 13) et trochantérienne droit (photo 14) s’est faite la dernière semaine d’hospitalisation, alors que celle du talon droit s’est faite après 8 semaines de soins (photo 15). La région trochantérienne gauche (la plus gravement atteinte) a quant à elle

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Evolution de l’escarre de la région du trochanter gauche jusqu’à la cicatrisation complète.


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UNIVERS PHARMA

LES PHARMACIENS EN COLLOQUE À MARRAKECH Le syndicat des pharmaciens de Marrakech a organisé les 21 et 22 janvier derniers un colloque national de la pharmacie sur le thème : « Le Monopole pharmaceutique et les contraintes socio-économiques actuelles, quelles perspectives ? ». Les intervenants ont essentiellement évoqué les problèmes rencontrés par le secteur pharmaceutique et la pharmacie d’officine. Les docteurs Abdelilah Lahlou, Pdg des laboratoires Iberma et Mohamed Belghazi, ancien président du Conseil de l’Ordre des pharmaciens fabricants et répartiteurs, ont animé une table ronde sur les diverses problématiques de la profession pharmaceutique et le Dr Abdelhakim Zalim, chef de la division de la pharmacie D.M.P au ministère de la Santé, a exposé les systèmes d’enregistrement des dispositifs médicaux et d’homologation des produits d’hygiène et cosmétiques et des compléments alimentaires. L’oncologie a également été au cœur des discussions de ce colloque, notamment à travers le sujet de l’alimentation préventive et l’accompagnement alimentaire des patients atteints de cancer ou encore la thérapie actuelle en cancérologie avec les différents médicaments anti-cancer commercialisés au Maroc ainsi que le rôle dévolu éventuellement au pharmacien dans la prise en charge thérapeutique des patients atteints de cancer. Le Dr Abderrahim Chawki, Président du syndicat des pharmaciens de Mohammedia et M. Moustapha Alil, délégué régional de la CNSS, ont quant à eux expliqué les modalités et les facteurs de réussite du projet de la convention du tiers payant. Ce dernier permettrait à certains patients de faire payer leurs médicaments à coût élevé directement par la CNSS ou la CNOPS au lieu de s’en acquitter auprès des pharmacies d’officine. Il a également été question des menaces et des dangers que peut représenter le circuit parallèle en termes de commercialisation de produits cosmétiques,

dispositifs médicaux pharmaceutiques et compléments alimentaires pour la santé publique et pour le pharmacien. À cet effet, les congressistes ont demandé avec insistance, lors des recommandations, l’application de la loi pour garantir au pharmacien son monopole ainsi que le renforcement, de la part des autorités concernées, des contrôles dans les parapharmacies. La dernière table ronde de cette manifestation a concerné des discussions sur l’étude du cabinet Boston Consulting Group (BCG) à propos de la promotion du médicament générique. Les pharmaciens ont unanimement estimé que l’éventuelle application des solutions proposées par ce rapport engendrera une baisse du revenu du pharmacien que ce dernier ne pourra supporter sachant qu’il est déjà en situation de crise. Cependant, les pharmaciens n’excluent pas la possibilité d’une révision à la baisse de la marge bénéficiaire des médicaments dits onéreux dont il faudrait arrêter la définition et établir la liste. Unanimité également déclarée pour que la profession se restructure et unisse toutes ses composantes pour constituer une force de proposition dynamique, crédible et à forte portée, d’où la prise de conscience de la nécessité de créer une cellule de crise pour l’étude et la gestion des problèmes à court et moyen termes. Cette cellule de réflexion aura pour mission d’entreprendre un travail de fond et d’établir des stratégies, des plans d’action ainsi qu’un projet unificateur. Aussi, les participants ont-il exprimé le souhait d’ouvrir, dans les meilleurs délais, un dialogue avec les responsables du ministère de la Santé en vu d’organiser des débats objectifs et responsables portant une nouvelle approche et un esprit réaliste de concertation, de compréhension et de collaboration efficiente pour la recherche d’une solution adéquate, raisonnable et satisfaisante, aussi bien pour l’administration, les citoyens que pour le pharmacien.

LES LABORATOIRES PFIZER MÈNENT LA VIE DURE AUX INFECTIONS À PNEUMOCOQUES Les laboratoires Pfizer ont organisé le 12 février dernier, à Marrakech, « Maghreb Pneumosummit », une rencontre qui a réuni des spécialistes maghrébins pédiatres et microbiologistes (33 Algériens et 87 Marocains) pour discuter les données épidémiologiques et la gravité des infections à pneumocoques en Afrique du Nord et l’intérêt de la vaccination par le vaccin Antipneumococcique 13 Valent. En effet, chiffres alarmants, 14% des décès des enfants de moins de 5 ans sont causés par la pneumonie en Algérie alors qu’au Maroc 4000 enfants de moins de 5 ans décèdent chaque année suite à cette maladie. En Tunisie, les enquêtes épidémiologiques ont montré que 32,3% des méningites bactériennes hospitalisées entre 20002008, soit près du tiers de ces affections, sont dues au pneumocoque. La prévention par la vaccination reste la meilleure arme contre ce germe et toutes ses actions dévastatrices (séquelles neurologiques…) d’autant plus que celui-ci présente une résistance très élevée aux antibiotiques ! Notre ministère de la Santé avait pris la bonne initiative d’inclure le vaccin antipneumococcique 13-valent dans le Programme national de vaccination (PNI) qui est disponible dans tous les centres de santé du Royaume et administré gratuitement à tous les nouveau-nés depuis le 29 octobre 2010. Prevenar 13 est un vaccin unique qui bénéficie d’une très bonne immunogénicité car il offre une couverture étendue et une protection directe contre les infections provoquées par les 13 sérotypes pneumococciques les plus fréquemment associés aux infections graves à pneumocoque (pneumonie, méningite, otites moyennes aiguës et septicémie).


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Pour un soulagement rapide, les patients ont besoin de plus que les IPPs. IPP + Gaviscon PRESCRIVEZ VOTRE FORMULE GAGNANTE.

Les patients auxquels on a prescrit que des IPPs pour le traitement de RGO peuvent toujours souffrir de symptômes de reflux d’acide gastrique – “breakthrough” - de pepsine ou de bile. Augmenter simplement la dose d’IPP n’est pas la solution idéale pour un soulagement rapide. Gaviscon Liquide assure un soulagement beaucoup plus rapide que les IPPs ou les antihistaminiques H2* vu qu’il forme une puissante barrière physique qui soulage et empêche les symptômes douloureux de reflux oesophagien. Alors, lorsque vous prescrivez des IPPs, prescrivez Gaviscon: il assure un soulagement rapide que les patients peuvent réellement ressentir. * Soulagement ressenti par 74% des patients dans un intervalle de 5 minutes. Aubertin et Al Dietology 1985

Un soulagement rapide que vous pouvez réellement ressentir.

Composition: alginate de sodium 500 (mg/10 ml), bicarbonate de sodium 267(mg/10 ml), carbonate de calcium, carbomère, parahydroxybenzoate de méthyle, parahydroxybenzoate de propyle, hydroxide de sodium, saccharinate de sodium, essence de fenouil, erythrosine et eau purifiée, ce produit est sans sucre et sans gluten. Indications: peut être utilisé pour le traitement du reflux gastro-oesophagien, des brûlures d’estomac et de flatulence causés par le reflux gastrooesophagien. Posologie et mode d’emploi: Adultes et enfants de plus de 12 ans: 10 à 20 ml (deux à quatre cuillerées de 5ml) après les repas et au coucher, Enfants de 6 à 12 ans: 5 à 10 ml (une à deux cuillerées de 5ml) après les repas et au coucher, Enfants de 2 à 6 ans: doit uniquement être donné sur avis médical. Mécanisme d’action: forme une barrière physique qui flotte sur le contenu de l’estomac et aide à garder tous les composants agressifs (acide, pepsine et bile) du contenu de l’estomac là où ils doivent demeurer. Utilisation en période de grossesse et de lactation: ne pose aucune inquiétude pour la mère ou le bébé. Précautions: la teneur en sodium impose des précautions particulières chez les patients pour lesquels un régime désodé strict est recommandé, ne pas prendre en cas d’allergie à l’un des composants. Effets indésirables: dans de très rares cas, les patients sensibles à certains constituants peuvent présenter des manifestations allergiques, une utilisation prolongée pourrait augmenter la quantité de calcium dans le sang. Interactions: Aucune interaction médicamenteuse n’est à ce jour connue avec Gaviscon, en cas de précaution ne prendre aucun autre médicament dans un délai de 2 heures. Conservation: ne pas conserver à une température supérieure à 30° C, ne par réfrigérer ou congeler, ne pas garder plus de 3 mois après ouverture du flacon.

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COOPER PHARMA

« TOUS ENSEMBLE », UNE CAMPAGNE POUR SENSIBILISER LE PLUS GRAND NOMBRE Initié par le laboratoire Iberma, en collaboration avec le Centre Antipoison et de Pharmacovigilance du Maroc (CAPM), le site web Pharmacie.ma, l’Officinal, l’Espérance Médicale et Doctinews, le programme « Tous ensemble » est une campagne citoyenne de sensibilisation destinée au grand public qui vise à aider tout un chacun à faire un meilleur usage des avancées des spécialités pharmaceutiques. Véritable problème sanitaire dans notre pays, les intoxications médicamenteuses ont totalisé 2036 cas en 2009, d’après des données communiquées par le Centre Antipoison. La première campagne de sensibilisation de ce programme, intitulée « Tous ensemble pour un meilleur usage du médicament », a pour objectif de communiquer des informations sur les médicaments au plus grand nombre de consommateurs afin de favoriser chez eux l’adoption et le maintien d’un comportement responsable et éclairé vis-à-vis de l’utilisation des médicaments. Pour la bonne réussite de cette action pédagogique, rien de mieux que le local d’une pharmacie d’officine où les milliers de gens qui s’y rendent chaque jour trouveront à leur disposition des flyers en arabe et en français comportant des recommandations simples et compréhensibles indiquant les bonnes règles d’utilisation des médicaments.

De plus, le rôle de conseil que jouent depuis toujours les pharmaciens et leurs assistants ne pourra qu’améliorer le déroulement de cette campagne. Outre les flyers, seront également distribuées plus de 4000 affiches grand format destinées à être placardées dans les cabinets des médecins généralistes du secteur privé comportant des informations utiles sur l’utilisation appropriée des médicaments en arabe. À l’image de cette première campagne de sensibilisation sur le bon usage du médicament, d’autres actions suivront, selon le même schéma de diffusion et avec le même objectif consistant à préserver et à améliorer la santé de nos concitoyens par le biais de l’information. Parmi les thèmes choisis pour les prochaines actions de sensibilisation, on retiendra notamment « Les accidents domestiques », « L’utilisation rationnelle de l’eau » et « Médicaments et grossesse ». Les partenaires de ce programme souhaitent partager, dans l’avenir, cette cause publique avec le plus d’intervenants possibles (patients, pharmaciens, médecins, industrie pharmaceutique, pouvoirs publics, assurances maladies, médias, associations de patients, sociétés savantes…) car c’est « Tous ensemble » que l’amélioration de la santé de nos populations sera possible.

MAROC INNOVATION SANTÉ PATRICE FUSTER ÉLU PRÉSIDENT L’association des filiales des industries pharmaceutiques engagées dans la recherche et le développement, Maroc Innovation Santé, a élu son nouveau bureau le vendredi 11 février dernier. La présidence est revenue à M. Patrice Fuster, Directeur Général du Groupe Sanofi-Aventis, la vice-présidence a été confiée à MM. Sami Zerelli Directeur général de Roche Région Maghreb, et Brahim Oulamou, Directeur général GSK, tandis que les fonctions de Secrétaire général et de Trésorier ont été attribuées respectivement à MM. Jacques-Henri Charpentier, Directeur général de Bayer Maroc, et Rabii Mrini, Directeur général de LEOPharma Maroc. « Le contexte sanitaire actuel au Maroc est riche en événements. Il annonce à notre sens d’importantes mutations dans le secteur comme l’indique la récente décision ministérielle de généraliser le RAMED à toutes les

régions du Royaume. À travers le plan d’action que nous avons fixé pour notre mandat, nous ne pouvons que soutenir ces orientations stratégiques dans l’amélioration de l’état de santé des populations par un meilleur accès aux soins. Nous veillerons également à ce que l’industrie pharmaceutique nationale continue à préserver sa place de secteur important pour l’économie marocaine et ce, dans un esprit de complémentarité des efforts », a affirmé le nouveau président avant d’insister sur les enjeux que représentent la recherche et l’innovation pour le patient : « L’objet et l’objectif de tout effort de recherche et d’innovation entrepris par les industries pharmaceutiques basées sur la recherche et le développement, membres de MIS, est sans conteste le patient. Cet engagement nous incite à nous impliquer davantage dans la promotion au Maroc de la pharmacovigilance et de la recherche biomédicale selon les normes internationales ».

S’OUVRE À L’INTERNATIONAL En janvier dernier, les laboratoires Cooper Pharma ont obtenu la certification de Saudi Food and Drug Administration pour l’unité industrielle de Tit Mellil. Cette reconnaissance de la part d’une agence réputée être l’une des autorités sanitaires les plus rigoureuses et les plus exigeantes de la région MENA (Middle East North Africa) ouvrira la voie au laboratoire pour exporter ses médicaments vers tous les pays du Golf Council Countries (GCC) après l’Afrique de l’Ouest qui constitue son principal marché à l’export. Cooper Pharma a récemment investi près de 200 millions de DH dans un nouveau site industriel à Nouaceur dans le cadre du projet C&C Oncologicals mené en partenariat avec le laboratoire indien Cipla. Il s’agit de la première unité de production de médicaments anti-cancéreux en Afrique et au MoyenOrient. De plus, la mise en place d’un partenariat avec un laboratoire basé au Chili est prévue très prochainement pour la création d’une entité d’anti-cancéreux. Et pour renforcer sa présence à l’international, le laboratoire s’est doté d’une nouvelle filiale en République Tchèque, une opportunité pour introduire dans les autres pays de l’Union Européenne et de l’Europe de l’Est ses médicaments fabriqués aux normes européennes, notamment près avoir été certifié, en 2008, par l’AFSSAP (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé). Ces pays représentent un potentiel de croissance considérable, après ceux de l’Afrique, du Moyen-Orient et de l’Amérique Latine. Actuellement, Cooper Pharma se prépare à la certification américaine, la Food ant Drug Administration (US FDA) ainsi qu’à la certification OMS (WHO). Notons qu’actuellement les exportations de médicaments du Maroc représentent 58 millions de dollars, loin derrière des pays comme la Jordanie (530 millions de dollars). Or, l’outil industriel est performant et aux standards internationaux et sa rentabilité ne peut être assurée par le marché intérieur seul, d’où l’importance de voir émerger des leaders nationaux capables d’aller concrétiser les opportunités offertes à l’export.


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LA GAMME GÉNÉRIQUES DE SANOFI-AVENTIS MAROC UTILISANT TOUTE SON EXPÉRIENCE DANS LA PRODUCTION DE MÉDICAMENTS ORIGINAUX, SANOFI-AVENTIS MAROC LANCE UNE GAMME DE GÉNÉRIQUES QUI PROMET D’ÊTRE DE LA MÊME QUALITÉ, SÉCURITÉ ET EFFICACITÉ QUE LES PRODUITS DE RÉFÉRENCE. DOCTINEWS A POSÉ 3 QUESTIONS À M. PATRICE FUSTER, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE SANOFI-AVENTIS MAROC, POUR EN SAVOIR PLUS SUR LE LANCEMENT DE CETTE GAMME BAPTISÉE WINTHROP. M. Patrice FUSTER, Directeur général de Sanofi-aventis Maroc.

Pour quelles raisons Sanofi-aventis Maroc lance-t-il une gamme de génériques ? Nous souhaitons rappeler que le Groupe Sanofi-aventis est un leader mondial et diversifié de la santé centré sur les besoins du patient. Notre Groupe dispose d’une offre diversifiée de médicaments de prescription (innovants et matures), de santé grandpublic et de génériques. Nous sommes également leader dans les vaccins humains et dans la santé animale. Pour répondre aux besoins du plus grand nombre de patients dans le monde, Sanofi-aventis a depuis 2009 intensifié ses efforts sur le marché des médicaments génériques par le renforcement de sa division génériques Winthrop et par des acquisitions ex-

ternes, notamment en Europe de l’Est et en Amérique Latine. La décision de lancer une gamme de médicaments génériques sur le marché marocain ne date pas d’aujourd’hui. Comme vous le savez, la mise sur le marché de médicaments passe par des étapes réglementaires aux délais incompressibles : dépôt de dossiers ; demande d’AMM (autorisations de mise sur le marché) ; fixation du PPM (prix public Maroc) … Le Groupe Sanofi-aventis au Maroc a donc entamé ces démarches depuis près de trois ans. À travers notre gamme de génériques Winthrop®, le Groupe Sanofi-aventis concrétise sa volonté de participer, activement et de manière responsable, à l’effort des autorités de santé marocaines pour améliorer l’accès aux médicaments au plus grand nombre de patients. Quelles sont les particularités de la gamme de génériques Winthrop®? Votre question nous donne l’occasion de préciser certains fondamentaux relatifs aux médicaments génériques. Un médicament générique est un médicament qui a la même composition qualitative et quantitative en principes actifs (substance active du médica-

ment) et la même forme pharmaceutique que le princeps. Le médicament générique répond ainsi aux mêmes critères de qualité et de sécurité que les produits de référence. Le médicament générique peut être commercialisé sous sa dénomination commune internationale (DCI), qui représente le nom scientifique ou chimique de la substance active, afin de faciliter aux professionnels de santé (médecins et pharmaciens) l’identification, la prescription et la délivrance. Enfin, la bio-équivalence doit être réelle et certifiée. Notre gamme de génériques Winthrop® répond à l’ensemble de ces critères. Les produits Winthrop® sont-ils importés ou fabriqués localement ? 50% des produits Winthrop® disponibles au Maroc (pour les marchés publics et privés) sont fabriqués sur le site industriel de Maphar (Groupe Sanofi-aventis) de Casablanca (Zenata) qui figure parmi les plus modernes de la région et qui est certifié par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé). À titre d’exemple, les anticancéreux Winthrop® sont importés et les antidiabétiques produits dans notre site industriel de Zenata.



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CENTRE NATIONAL DE PHARMACOVIGILANCE RAPPORT DE L’ANNÉE 2010 Le Centre National de Pharmacovigilance (CNPV) a colligé, au cours de l’année 2010, 3387 (+7% par rapport à l’année 2009) notifications des événements indésirables liées à l’utilisation des produits de santé. La moyenne mensuelle des notifications est de 282 cas et le taux de notification annuel rapporté par million d’habitants est de 109. Parmi les 3387 notifications, 2265 ont concerné les effets indésirables (EI) des produits de santé, soit une augmentation de 46% par rapport à l’année 2009, 131 notifications étaient en rapport avec les erreurs médicamenteuses (EM) et 579 pour les demandes d’informations (DI). Dans 20 % des cas, ces DI ont concerné l’usage des plantes médicinales. Les notifications spontanées représentent 43% de l’ensemble des cas, elles sont transmises par téléphone (50%), par courrier postal (29%), par Internet (10,4 %) ou directement lors de la consultation sur place des patients (4,6%). 76% des notifications ont été adressées par les médecins du secteur public et privé. Le reste des notifications a été transmis par le personnel paramédical (8.9%), le public (8.2%), l’industrie pharmaceutique (3.5%) et les pharmaciens d’officine (3,4%). L’âge des patients ayant présenté des EI varie entre 1 jour et 86 ans. Les adultes (83%) sont beaucoup plus représentés que les jeunes de moins de 16 ans avec un sexe ratio de 0,71. Les classes médicamenteuses (selon la classification ATC) les plus souvent impliquées dans la survenue des EI ont été les vaccins dans 18,3%, les immunostimulants dans 15,3%, les antiviraux à usage systémique (12,2%), les antibactériens par voie systémique (7,8%) et les agents antinéoplasiques (6%). La nature des EI selon la classification organe-classe (WHOArt) de l’OMS la plus fréquemment décrite a concerné les affections de la peau et ses annexes (16,5%), dominées par des érythèmes généralisés (52 cas), des acnés (49 cas) et des éruptions maculo-papuleuses (43 cas). 266 EI étaient classés graves (10 %), soit parce qu’ils avaient conduit à l’hospitalisation des patients (219), abouti à des séquelles (9), engagé

le pronostic vital (20), provoqué des malformations congénitales (5) ou abouti au décès (13). L’évolution était favorable dans 94.8% des cas. Dans 90% des cas, les données disponibles ont permis d’établir un lien entre l’effet observé et le produit administré. En effet, l’imputabilité selon la méthode OMS a permis d’établir une relation de cause à effet « Certaine » dans 1,6 % des cas des observations d’EI, « Probable » dans 67.7 % des cas et « Possible » dans 30,5 %. Toutes les notifications validées des EI liées à l’utilisation des médicaments sont déclarées au Centre de collaboration de l’OMS pour la surveillance internationale des médicaments (UMC) situé à Uppsala, en Suède, via la base de données online « Vigiflow ». En 2010, le CNPV a envoyé 80 % du total de ces notifications. De 2005 à 2008, les notifications envoyées par le Maroc ont représenté 50 % de l’ensemble des notifications déclarées par les pays africains à l’UMC. L’analyse des données a permis au CNPV de générer 3 signaux qui ont été discutés lors des comités techniques de pharmacovigilance : ■ Une recrudescence d’administrations par erreur à l’enfant de méthylergométrine 0,25 mg/ml solution buvable en gouttes destinée à la mère pour traiter une hémorragie de la délivrance ou en post-partum ; ■ Des erreurs suite à la prise journalière de Phytominadione 2 mg pour usage oral ou parentéral au lieu d’une prise hebdomadaire; ■ Des insuffisances rénales graves provoquées par l’ingestion d’une plante appelée Bereztem : Aristolochia longa L. Parmi les contraintes vécues par le CNPV, l’absence d’une réglementation renforçant la déclaration des cas par les centres régionaux de pharmacovigilance, ce qui contribue de façon importante à la sous-notification et à la faible proportion des notifications spontanées émanant de ces centres. Cependant, le CNPV remercie tous les notificateurs dont la collaboration permet d’enrichir la base de données des EI, de générer des signaux et de veiller ainsi à la sécurité du patient marocain.

POUR FAIRE FACE À LA CRISE L’AMIP DIVERSIFIE SES REPRÉSENTANTS L’Association Marocaine de l’Industrie Pharmaceutique (AMIP) a tenu son assemblée générale ordinaire élective le 3 février dernier au siège de l’association. À l’issue de cette assemblée, M. Abdelghani El Guermai, Président fondateur des laboratoires Galenica, a été élu nouveau président de l’AMIP en remplacement de M. Ali Sedrati, qui a été, aux côtés de M. Ezeddine Berrada, nommé président d’honneur. Le nouveau bureau de l’association se compose maintenant, en plus du Président, de M. Abdellah Lahlou Filali, Pdg de Pharma5, M. Abdehak Benkabbou, Pdg de Synthémédic, M. Mohamed Houbachi, Pdg de Polymédic, M. Driss Mamoun Chaoui, Directeur général d’Afric Phar, M. Abdelilah Lahlou, DG de Iberma, M. Amal El Bouri, DG de Stérifil, Mme Lamia Tazi, Directrice générale de Sothéma, M. Ayman Cheikh Lahlou, DG de Cooper Pharma, Mme Oumou Hani El Fihri, pharmacienne responsable chez Bayer HealthCare, M. Amine Benabderrazik, Business Devlopment Director à Sanofi Aventis Maroc et M. Taher Mernissi, vicePrésident et DG délégué à Promopharm. Vu la période de crise que traverse le secteur pharmaceutique marocain actuellement, l’élection d’un génériqueur à la tête de l’AMIP et d’un bureau représentatif de tous les courants de l’industrie pharmaceutique marocaine permettra certainement aux industriels marocains de défendre leurs intérêts dans un cadre harmonieux.



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LES VACCINS Les programmes de vaccination jouent un rôle essentiel dans la protection contre plusieurs maladies infectieuses. Le Maroc a réalisé de grandes avancées en matière de vaccination ce qui a permis l’élimination et l’éradication de certaines maladies responsables par le passé d’une mortalité et morbidité élevées chez les enfants de moins de cinq ans. Ainsi, aucun cas de poliomyélite n’a été enregistré depuis 1987 et aucun cas de diphtérie depuis 1992. Au mois de mars 2002, notre pays a validé l’élimination du tétanos néonatal et il y a eu seulement 3 cas confirmés de maladies dues à l’Hib en 2010. De plus, le Programme National d’Immunisation (PNI) a été renforcé récemment grâce à l’introduction, par le ministère de la Santé, des vaccins anti-pneumococcique et anti-rotavirus pour faire face aux infections respiratoires à pneumocoque et aux maladies diarrhéiques provoquées par le rotavirus, premières causes de mortalité et de morbidité infanto-juvénile au Maroc.

CALENDRIER NATIONAL UNIFORME DE VACCINATION POUR LES DEUX SECTEURS PUBLIC ET PRIVÉ ÂGE

ANTIGÈNES

OBSERVATIONS

Dans les 24 heures après la naissance

HB 24h*

*Le vaccin contre l’HVB devrait être administré en 3 doses: la première durant les 24 premières heures après la naissance, une autre dose à l’âge de 2 mois et une dernière dose à 9 mois. Si cette dose n’est pas administrée durant les 24 heures après la naissance ou si la sérologie de l’HVB est négative chez la mère, il faut administrer une dose de ce vaccin à 3 mois.

Durant le mois qui suit la naissance

BCG, VPO zéro

2 mois

DTC1-Hib1, HB, VPO, 1Vaccin anti Rotavirus1, Vaccin anti Pneumo1

Privilégier les formes combinées.

3 mois

DTC2 –Hib2 HB 2 VPO2 Vaccin anti Rotavirus2

Si HB à la naissance n’est pas faite durant les 24 heures. Privilégier les vaccins combinés.

4 mois

DTC3-Hib3, VPO3, Vaccin anti Pneumo2

Privilégier les formes combinées. Respecter un intervalle de 2 mois entre la première et la deuxième dose du VPC.

9 mois

VAR, HB

12 mois

Vaccin anti Pneumo3

Rappel.

18 mois

DTC4, VPO4, VAR/RR/ORR

1er rappel VAR/RR/ORR= vaccin contre la rougeole ou contre la rougeole et la rubéole ou contre la rougeole, la rubéole et les oreillons.

5 ans

DTC5, VPO5

2e rappel.

Tous les 10 ans

dT + (VPO): (dTP combiné avec coqueluche acellulaire)

dT + VPO (dTP combiné avec coqueluche acellulaire).

VACCIN ANTIPNEUMOCCCIQUE DÉSIGNATION

LABORATOIRE

DCI

CONDITIONNEMENT

PPM

ÉTAT DE REMBOURSEMENT ANAM

Pneumo 23

SANOFI PASTEUR

Polyosides purifiés de Streptoccocus pneumoniae.

Préparation injectable INJECTABLE / 1 SERINGUE

162,00

Remboursable

PREVENAR 13

PFIZER

Vaccin antipneumococcique.

Suspension injectable en seringue pré-remplie

818,00

Remboursable

Synflorix

GSK

Vaccin Pneumococcique polysaccharidique conjugué (adsorbé).

Suspension injectable en seringue pré-remplie

533,50

Remboursable

Afin d’éviter de publier des de informations erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne figurent pas dans cette liste.


GLOSSAIRE

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GLOSSAIRE

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ASSOCIATION DE VACCIN: ANTITÉTANIQUE, ANTICOQUELUCHE, ANTIDPHTÉRIQUE, ANTIPOLIO ET ANTIHÉPATITE B DÉSIGNATION

LABORATOIRE

DCI

CONDITIONNEMENT

PPM

ÉTAT DE REMBOURSEMENT ANAM

Dultavax

SANOFI PASTEUR

Anatoxine diphtérique + anatoxine tétanique + virus poliomyélitiques inactivés de type 1, 2 et 3

PREPARATION INJECTABLE / 1 SERINGUE

127,00

Remboursable

Infanrix Hexa

GSK

Vaccin diphtérique, coquelucheux acellulaire, hépatite B recombinant, poliomyélitique inactivé et Haemophilus infuenzae type b conjugué

PREPARATION INJECTABLE / 1 BOITE 1 FLACON

350,00

Remboursable

Infanrix IPV

GSK

Vaccin diphtérique, tétanique coquelucheux acellulaire et poliomyélitique inactivé

SUSPENSION INJECTABLE EN SERINGUE PRÉ-REMPLIE

177,00

Remboursable

Infanrix IPV Hib

GSK

Vaccin combiné diphtérique, tétanique coquelucheux acellulaire, poliomyélitique inactivé et de l’Haemophilus Influenzae type b

PREPARATION INJECTABLE / 1 BOITE 1 COMPRIME

301,00

Remboursable

Pentaxim

SANOFI PASTEUR

Vaccin Tétraxim + ACT-HIB

PREPARATION INJECTABLE / 1 SERINGUE

298,00

Remboursable

Tétraxim

SANOFI PASTEUR

Vaccin diphtérie, tétanos, coqueluche poliomyélite

PREPARATION INJECTABLE / 1 SERINGUE

160,00

Remboursable

VACCIN ANTIROTAVIRUS DÉSIGNATION

LABORATOIRE

DCI

CONDITIONNEMENT

PPM

ÉTAT DE REMBOURSEMENT ANAM

Rotarix

GSK

Vaccin contre le Rotavirus

POUDRE POUR SUSPENSION BUVABLE / 1 BOÎTE 1 FLACON DE POUDRE +1 CARTOUCHE DE SOLVANT

270,00

Non remboursable

ROTATEQ

MSD

Vaccin Rotavirus vivant pentavalent

BOÎTE DE 1

509,00

Non remboursable

PPM

ETAT DE REMBOURSEMENT ANAM

VACCIN ANTIROUGEOLEUX, ANTIOREILLONS, ET ANTIRUBEOLEUX DESIGNATION

LABORATOIRE

DCI

CONDITIONNEMENT

Priorix

GSK

Vaccin combiné vivant atténué antirougeoleux, antiourlien et antirubéoleux

PREPARATION INJECTABLE / 1 BOITE 1 FLACON

149,00

Remboursable

ROR

SANOFI PASTEUR

Virus vivant hyperatténué de la rougeole, souche Schwarz + virus vivant atténué des oreillons, souche Urabe AM-9 + virus vivant atténué de la rubéole, souche Wistar RA 27

PREPARATION INJECTABLE / 1 SERINGUE

117,00

Remboursable

PPM

ETAT DE REMBOURSEMENT ANAM

43,00

Remboursable

VACCIN ANTITETANIQUE DESIGNATION Tétanéa

LABORATOIRE SANOFI PASTEUR

DCI Fragments F(ab’)2 d’immunoglobuline tétanique équine

CONDITIONNEMENT PREPARATION INJECTABLE / 1 SERINGUE

VACCIN ANTI-TYPHOIDIQUE DESIGNATION Typhim Vi

LABORATOIRE SANOFI PASTEUR

DCI Polyoside capsulaire Vi purifié de Salmonella typhim

CONDITIONNEMENT PREPARATION INJECTABLE / 1 SERINGUE

PPM

ETAT DE REMBOURSEMENT ANAM

135,00

Non remboursable

PPM

ETAT DE REMBOURSEMENT ANAM

270,00

Non remboursable

VACCIN ANTIVARICELLEUX DESIGNATION Varilrix

LABORATOIRE GSK

DCI Vaccin vivant atténué antivaricelleux

CONDITIONNEMENT PREPARATION INJECTABLE / 1 SERINGUE

Afin d’éviter de publier des informations erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne figurent pas dans cette liste.


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VACCIN ANTI HPV DÉSIGNATION

LABORATOIRE

DCI

CONDITIONNEMENT

PPM

ÉTAT DE REMBOURSEMENT ANAM

413,80

Non remboursable

Cervarix

GSK

Vaccin Papillomavirus Humain (Types 16,18) (Recombinant avec adjuvant adsorbé)

SUSPENSION INJECTABLE EN SERINGUE PRÉ-REMPLIE

GARDASIL

MSD

Vaccin recombinant quadrivalent contre le papillomavirus humain(de types 6, 11, 16 et 18)]

BOITE DE 1 SERINGUE PRÉREMPLIE

1 520,00

Non remboursable

GARDASIL

MSD

Vaccin recombinant quadrivalent contre le papillomavirus humain(de types 6, 11, 16 et 18)]

BOITE DE 10 FLACONS

15 240,00

Non remboursable

CONDITIONNEMENT

PPM

ÉTAT DE REMBOURSEMENT ANAM

VACCIN ANTIGRIPPAL DÉSIGNATION

LABORATOIRE

DCI

Fluarix

GSK

Vaccin grippal fragmenté inactivé

SUSPENSION INJECTABLE EN SERINGUE PRÉ-REMPLIE

75,00

Remboursable

Vaxigrip

SANOFI PASTEUR

Virus grippaux inactivés

PREPARATION INJECTABLE / 1 SERINGUE

72,80

Remboursable

VACCIN ANTIHAEMOPHILUS DESIGNATION ACT-HIB

LABORATOIRE SANOFI PASTEUR

DCI

CONDITIONNEMENT

PPM

ETAT DE REMBOURSEMENT ANAM

Polyoside Haemophilus influenzae type b conjugué à la protéine tétanique

PREPARATION INJECTABLE / 1 SERINGUE

218,60

Remboursable

CONDITIONNEMENT

PPM

ETAT DE REMBOURSEMENT ANAM

VACCIN ANTI-HEPATITE A DESIGNATION

LABORATOIRE

DCI

Avaxim

SANOFI PASTEUR

Virus de l’hépatite A inactivé

PREPARATION INJECTABLE / 1 SERINGUE

268,00

Non remboursable

Avaxim

SANOFI PASTEUR

Virus de l’hépatite A inactivé

PREPARATION INJECTABLE / 1 SERINGUE

385,00

Non remboursable

HAVRIX

GSK

Vaccin de l’hépatite A (inactivé, adsorbé)

SUSPENSION INJECTABLE EN SERINGUE PRÉ-REMPLIE

200,00

Non remboursable

CONDITIONNEMENT

PPM

ETAT DE REMBOURSEMENT ANAM

VACCIN ANTI-HEPATITE B DESIGNATION

LABORATOIRE

DCI

Engerix-B10

GSK

Vaccin recombinant hépatite B

SUSPENSION INJECTABLE EN SERINGUE PRÉ-REMPLIE

80,00

Remboursable

Engerix-B20

GSK

Vaccin recombinant hépatite B

SUSPENSION INJECTABLE EN SERINGUE PRÉ-REMPLIE

180,00

Remboursable

Genhevac B

SANOFI PASTEUR

Suspension inactivée d’Ag HBs

PREPARATION INJECTABLE / 1 SERINGUE

148,40

Remboursable

VACCIN ANTIMENINGOCOCCIQUE A ET C CONDITIONNEMENT

PPM

ETAT DE REMBOURSEMENT ANAM

Mencevax ACWY

DESIGNATION

GSK

LABORATOIRE

Vaccin polysaccharidique contre les méningocoques groupe A, C, W135 et Y

DCI

PREPARATION INJECTABLE / 1 BOITE 1 FLACON

176,40

Remboursable

Vaccin méningococcique A+C

SANOFI PASTEUR

Polyosides purifiés de Neisseria meningitidis, groupe A et C

PREPARATION INJECTABLE / 1 SERINGUE

100,60

Remboursable

Afin d’éviter de publier des informations erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne figurent pas dans cette liste.


DOSSIER

DOSSIER

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LA CLASSIFICATION ARIA

DES RHINITES ALLERGIQUES AVEC LA CLASSIFICATION ARIA DE LA RHINITE ALLERGIQUE EN VIGUEUR DEPUIS 2000, LA TRADITIONNELLE DISTINCTION « RHINITE PERANNUELLE ET SAISONNIÈRE » A ÉTÉ VITE REMPLACÉE PAR « RHINITE INTERMITTENTE ET PERSISTANTE ». EN TERMES D’INTENSITÉ, LA RHINITE EST EN REVANCHE ÉVALUÉE COMME « LÉGÈRE, MODÉRÉE OU SÉVÈRE ». Avec la collaboration du Pr Abdelaziz AICHANE, Professeur en pneumologie et allergologie au CHU Ibn Rochd, Casablanca.

D

éfinie comme l’un des facteurs de risque important dans le développement de l’asthme, la rhinite allergique, affection évolutive, atteint des niveaux records au sein de la population mondiale. Ce problème de santé publique touche en effet 10 à 25 % de la population mondiale, et avec une prévalence de 30 à 35 %, elle est considérée comme la maladie allergique la plus fréquente à travers la planète.

Face à sa recrudescence épidémiologique et aux graves répercussions qu’elle induit sur l’activité professionnelle, scolaire ou sociale, l’Organisation Mondiale de la Santé a adopté une stratégie globale visant à la prévenir et à la contrôler. C’est ainsi que l’OMS a réuni en 1999 un panel d’experts pour mettre au point le standard international de classification et de prise en charge de la rhinite allergique, connu sous la dénomination ARIA (Allergic Rhinitis and its Impact on Asthma ou Rhinite Allergique et son Impact sur l’Asthme).


DOSSIER

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DOSSIER

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LA CLASSIFICATION ARIA DES RHINITES ALLERGIQUES Une évolution inquiétante Depuis quelques années, eu égard notamment aux coûts directs et indirects importants qui retentissent lourdement sur le budget de la santé publique, la rhinite allergique a été reconnue comme un problème de santé publique. Maladie inflammatoire nasale, la rhinite provoque des symptômes tels qu’une obstruction nasale, un prurit nasal avec crises sternutatoires (éternuements), une rhinorrhée antérieure et/ou postérieure, des troubles ou perturbations de l’odorat, avec parfois une participation oculaire, pharyngée ou otologique. Pour bon nombre de personnes atteintes, cette affection est prise à tort pour un simple rhume. Une confusion à laquelle certains praticiens n’échappent pas non plus, sachant que des symptômes grippaux comme la fièvre, des courbatures et des maux de tête sont les principaux distinctifs de cette affection d’origine virale. Résultat, les malades qui en souffrent, perdant confiance, n’en parlent même plus et consultent, souvent trop tard, lorsque la gêne respiratoire, les troubles du sommeil et la fatigue perturbent leur vie quotidienne et leurs performances professionnelles. Le tabagisme passif chez l’enfant, la pollution atmosphérique et la modification des habitudes alimentaires sont quelques-unes des causes généralement avancées de la rhinite allergique. Toutefois, les facteurs génétiques jouent également un rôle important. C’est ainsi que le risque allergique pour un enfant est évalué entre 20 et 40 % si l’un des parents est allergique, 40 et 60 % si les deux parents sont allergiques, 50 et 80 % si les deux sont atteints de la même symptomatologie allergique, contre 5 à 15 % si aucun membre de la famille n’en est atteint. S’il est vrai qu’il n’existe pour le moment pas de moyen efficace pour enrayer cette évolution, il faut admettre qu’au cours de ces dernières décen-

nies, les connaissances physiopathologiques liées à cette pathologie ont connu de nombreux progrès générant de nouvelles options thérapeutiques.

Les nouveautés de la classification ARIA En 2001, le groupe de travail ARIA (Allergic Rhinitis and its Impact on Asthma) a proposé un état des lieux des connaissances sur les principes physiopathologiques, les démarches diagnostiques et les standards thérapeutiques de la rhinite allergique. Différentes recommandations avaient alors été proposées dont l’intérêt résidait principalement dans une nouvelle classification, une approche multidisciplinaire, une orientation vers les prestataires de santé primaires et des schémas thérapeutiques progressifs. Sous l’impulsion de l’OMS, cette vision a été potentiellement appliquée pour l’ensemble de la communauté médicale mondiale. Dans cette classification, la rhinite allergique est désignée comme intermittente ou persistante selon la durée des symptômes. Une rhinite allergique intermittente occasionne des symptômes durant moins de quatre jours par semaine ou moins de quatre semaines par an alors que les symptômes d’une rhinite allergique persistante durent plus de quatre jours par semaine et plus de quatre semaines par an. Les conséquences de la rhinite allergique sur la qualité de vie du patient ont également permis de juger de la sévérité de la maladie en la classifiant en tant que légère, modérée ou sévère, ceci à partir des symptômes liés au sommeil, à la perturbation des activités quotidiennes -à l’école ou au travail- susceptibles de ranger une rhinite allergique intermittente ou persistante en légère ou modérée à sévère. Il convient de noter que cette classification ARIA concerne les patients n’ayant pas encore bénéficié d’un traitement.

Face à une rhinite allergique quelle conduite thérapeutique adopter ? Étant associée à l’asthme (20 % des cas), à la conjonctivite allergique ou à d’autres pathologies comme la sinusite ou l’otite, la rhinite allergique doit être impérativement prise en charge. Le diagnostic précoce, fortement recommandé, vise à la fois l’évaluation des voies aériennes hautes et basses ainsi que la recherche d’éventuelles complications. Après l’anamnèse, le praticien procède à l’examen du nez et du bilan ORL qui s’avère fondamental en cas de rhinite allergique persistante, en cas de symptômes atypiques ou de profession à risque de cancer du nasopharynx. Des examens complémentaires peuvent également être nécessaires. C’est le cas notamment des tests cutanés, dont le « prick test », qui conduisent à mettre en évidence l’aller-

LE SAVIEZ-VOUS ? Utilisée depuis le début du XXe siècle, l’immunothérapie spécifique a été largement préconisée dans le traitement de la rhinite allergique sans connaître précisément ses mécanismes d’action. Cependant, le développement des outils de l’immunologie moderne a permis d’importantes avancées sur ses mécanismes. La désensibilisation ou immunothérapie spécifique, est fondée sur l’administration de doses progressivement croissantes d’extraits de l’allergène chez un patient sensibilisé à cet allergène afin de réduire les symptômes d’une rhinite allergique. L’immunothérapie est capable de modifier l’histoire naturelle de la maladie allergique en réduisant l’apparition de nouvelles sensibilisations ainsi que le risque d’évolution de la rhinite allergique vers un asthme.


DOSSIER

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1) FORME(S) PHARMACEUTIQUE(S) ET PRESENTATION(S) : SAFLU 50, 125 et 250, Suspension pour inhalation, boîte de 1 flacon pressurisé de 120 doses - 2) COMPOSITION : Principes actifs : Propionate de Fluticasone (DCI) et Xinafoate de Salmétérol (DCI). Excipients : Lécithine, Ethanol anhydre et Norflurane (HFA-134 a) 3) INDICATIONS THERAPEUTIQUES : Asthme : Saflu est indiqué en traitement continu de l’asthme, dans les situations où l’administration par voie inhalée d’un médicament associant un corticoïde et un bronchodilatateur bêta-2 agoniste de longue durée d’action est justifiée : > chez des patients insuffisamment contrôlés par une corticothérapie inhalée et la prise d’un bronchodilatateur bêta-2 agoniste de courte durée d’action par voie inhalée à la demande, ou > chez des patients contrôlés par l’administration d’une corticothérapie inhalée associée à un traitement continu par bêta-2 agoniste de longue durée d’action par voie inhalée. 4) CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité (allergie) connue à l’un des principes actifs ou excipients (cf Composition). 5) EFFETS SECONDAIRES : SAFLU contient du salmétérol et du propionate de fluticasone, dont les effets secondaires sont connus. Aucun effet secondaire nouveau n’est apparu lors de l’administration conjointe des deux principes actifs dans la même formulation. Les effets secondaires associés au salmétérol et au propionate de fluticasone sont cités ci-dessous, listés par classe organique et par fréquence. Les fréquences sont définies en : très fréquent (>= 1/10), fréquent (>= 1/100 et < 1/10), peu fréquent (>= 1/1000 et < 1/100), et très rare (< 1/10 000) y compris les cas isolés. Les effets très fréquents, fréquents et peu fréquents ont été décrits dans les essais cliniques. L’incidence correspondante dans le bras placebo n’a pas été prise en considération. Les effets secondaires «très rares» sont issus des notifications spontanées après commercialisation. Très fréquent : Troubles du système nerveux : Maux de tête/Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux : Rhino-pharyngite. Fréquent : Infections et infestations : Candidose buccale et pharyngée, Pneumonie, Bronchite/Troubles du métabolisme et de la nutrition : Hypokaliémie/Troubles du système nerveux : Tremblements/ Troubles cardiaques : Palpitations/ Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux : Gêne pharyngée, raucité de la voix/dysphonie, Sinusite/ Affections de la peau et du tissu sous-cutané : Contusions/ Troubles musculosquelettiques et systémiques : Crampes musculaires, Fractures traumatiques. Peu fréquent : Troubles du système immunitaire : Réactions d’hypersensibilité à type de réactions cutanées d’hypersensibilité/ Troubles cardiaques : Tachycardie. Très rare : Troubles du système immunitaire : Réactions d’hypersensibilité à type d’angioedème (principalement oedème facial et oropharyngé), symptômes respiratoires (dyspnée et/ou bronchospasme), réactions anaphylactiques incluant le choc anaphylactique/ Troubles endocriniens : Syndrome de Cushing, un tableau cushingoïde, inhibition de la fonction surrénalienne, ralentissement de la croissance chez l’enfant et l’adolescent, diminution de la densité minérale osseuse, cataracte, glaucome/ Troubles du métabolisme et de la nutrition : Hyperglycémie/ Troubles psychiatriques : Anxiété, troubles du sommeil et modifications du comportement incluant hyperactivité et irritabilité (notamment chez les enfants)/ Troubles cardiaques : Arythmies cardiaques (y compris fibrillation auriculaire, tachycardie supraventriculaire et extrasystoles)/ Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux : Bronchospasme paradoxal/ Troubles musculosquelettiques et systémiques : Arthralgies, myalgies. Effets secondaires associés au salmétérol : Des effets secondaires liés aux propriétés pharmacodynamiques du bêta-2 mimétique du salmétérol, tels que tremblements, palpitations et maux de tête, ont été rapportés. Ils sont le plus souvent transitoires et diminuent avec la poursuite du traitement. Effets secondaires associés au propionate de fluticasone : Une raucité de la voix et une candidose (muguet) buccale et pharyngée peuvent survenir chez certains patients. Elles peuvent être réduites par le rinçage de la bouche à l’eau après utilisation de SAFLU. Les candidoses symptomatiques peuvent être traitées par antifongiques locaux tout en continuant le traitement par SAFLU. Des pneumonies ont été rapportées dans des études menées chez des patients atteints de bronchopneumopathie chronique obstructive BPCO (cf. Pharmacodynamie). Les effets systémiques (syndrome de Cushing, un tableau cushingoïde), inhibition de la fonction surrénalienne, ralentissement de la croissance chez l’enfant et chez l’adolescent, diminution de la densité minérale osseuse, cataracte et glaucome, sont possibles (cf Mises en garde/Précautions d’emploi). Comme avec d’autres produits inhalés, un bronchospasme paradoxal peut survenir à la suite de l’inhalation (cf Mises en garde/Précautions d’emploi). Des hyperglycémies ont été très rarement rapportées (cf Mises en garde/Précautions d’emploi). 6) PHENOMENES TOXIQUES OU D’INTOLERANCE POSSIBLES ET EVENTUELS : Surdosage : Aucun surdosage n’a été décrit dans les essais cliniques menés avec SAFLU. Néanmoins, les signes de surdosage sont connus pour chacun des principes actifs. Les symptômes d’un surdosage en salmétérol sont des tremblements, des céphalées et une tachycardie. Les antidotes de choix sont les agents bêtabloquants cardiosélectifs, mais ceux-ci doivent être utilisés avec une grande prudence chez les patients ayant des antécédents de bronchospasme. Si le traitement par SAFLU doit être interrompu en raison d’une exposition excessive aux bêta-2 mimétiques, il sera remplacé par un corticoïde seul. Si une hypokaliémie apparaît, elle devra être corrigée par un apport adapté de potassium. Surdosage aigu : L’administration de propionate de fluticasone à des doses supérieures à celles recommandées par voie inhalée peut entraîner une inhibition temporaire de la fonction surrénalienne. Il n’y a pas lieu d’adopter une mesure d’urgence car la fonction surrénalienne se rétablit en quelques jours, comme en témoignent les mesures du cortisol plasmatique. Surdosage chronique (cf Mises en garde/Précautions d’emploi : Risque d’inhibition surrénalienne) : Une surveillance pourra alors être nécessaire. En cas de surdosage en propionate de fluticasone, le traitement par SAFLU peut être poursuivi en ajustant la posologie aux doses suffisantes pour un contrôle optimal des symptômes de l’asthme. 7) POSOLOGIE USUELLE : Asthme : Adultes et adolescents de 12 ans et plus : 2 inhalations de 50 μg de propionate de fluticasone et 25 μg de salmétérol, 2 fois/jour, ou 2 inhalations de 125 μg de propionate de fluticasone et 25 μg de salmétérol, 2 fois/jour ; ou 2 inhalations de 250 μg de propionate de fluticasone et 25 μg de salmétérol, 2 fois/jour ; Enfants de 4 ans et plus : 2 inhalations de 50 μg de propionate de fluticasone et 25 μg de salmétérol, 2 fois/jour. Chez l’enfant, la dose maximale de propionate de fluticasone par voie inhalée qui est préconisée est de 100 μg, 2 fois/jour. Aucune donnée n’est disponible concernant l’utilisation de SAFLU chez les enfants de moins de 4 ans. 8) CONDITIONS PARTICULIÈRES D’EMPLOI ET SURVEILLANCE BIOLOGIQUE EVENTUELLE : Précautions d’emploi : L’adaptation d’un traitement anti-asthmatique se fait par palier, en fonction de l’état clinique du patient qui sera régulièrement réévalué par un suivi médical et le contrôle de la fonction respiratoire. SAFLU n’est pas adapté au traitement des crises d’asthme et des épisodes de dyspnées paroxystiques. Dans ces situations, le patient devra avoir recours à un bronchodilatateur à action rapide et de courte durée pour traiter les symptômes aigus. Le patient sera informé qu’il doit ainsi avoir en permanence à sa disposition un médicament bronchodilatateur à action rapide et de courte durée destiné à être utilisé en cas de crise d’asthme. Le traitement par SAFLU ne doit pas être initié pendant une phase d’exacerbation, ni en cas d’aggravation significative ou de détérioration aiguë de l’asthme. Des évènements indésirables graves liés à l’asthme et des exacerbations peuvent survenir lors du traitement par SAFLU. Il convient d’informer les patients que, si les symptômes de l’asthme persistent ou s’aggravent au cours du traitement par SAFLU, ils doivent continuer leur traitement mais prendre avis auprès de leur médecin. Une augmentation de la consommation de bronchodilatateurs à action rapide et de courte durée pour traiter les symptômes de l’asthme est le signe d’une déstabilisation de la maladie. Dans ce cas, le patient devra consulter son médecin. Une détérioration plus ou moins rapide du contrôle des symptômes doit faire craindre une évolution vers un asthme aigu grave pouvant mettre en jeu le pronostic vital et, par conséquent, nécessite une consultation médicale urgente. Il conviendra alors d’envisager une augmentation de la corticothérapie. De même, si le contrôle des symptômes reste insuffisant à la suite d’un traitement par SAFLU, une consultation médicale est nécessaire et la prescription d’une corticothérapie complémentaire doit être envisagée. Chez les patients asthmatiques ou atteints de BPCO, la prescription d’une corticothérapie complémentaire doit être prise en compte. Dès que les symptômes de l’asthme sont contrôlés, une diminution progressive de la dose de SAFLU doit être envisagée. Il est important que les patients soient suivis régulièrement lors de la période de réduction du traitement. La dose minimale efficace de SAFLU doit être utilisée (cf. Posologie/Mode d’administration). Chez les patients asthmatiques, le traitement par SAFLU ne devra pas être interrompu brusquement en raison d’un risque d’exacerbation. Par ailleurs, il conviendra de toujours rechercher la posologie minimale efficace sous contrôle médical. Comme d’autres corticoïdes destinés à être administrés par voie inhalée, SAFLU doit être utilisé avec précaution chez les patients atteints de tuberculose pulmonaire. Rarement, SAFLU peut entraîner des troubles du rythme cardiaque tels que tachycardie supraventriculaire, extrasystoles et fibrillation auriculaire, ainsi qu’une baisse modérée et transitoire de la kaliémie à des doses thérapeutiques élevées. Par conséquent, SAFLU doit être utilisé avec prudence en cas de pathologies cardiovasculaires sévères, de troubles du rythme cardiaque, de diabète, d’hyperthyroïdie, d’hypokaliémie non corrigée ou chez les patients à risque d’hypokaliémie. Des augmentations de la glycémie ont été très rarement rapportées (cf Effets indésirables). Ceci doit être pris en compte lors de la prescription à des patients diabétiques. Comme avec d’autres produits inhalés, l’augmentation du sifflement bronchique témoignant d’un bronchospasme à la suite de l’inhalation doit conduire à l’arrêt du traitement par SAFLU et à un examen clinique du patient. Le traitement devra être réévalué pour envisager, le cas échéant, une thérapeutique alternative. Des précautions devront être prises lors du relais de la corticothérapie générale par SAFLU, notamment chez les patients susceptibles de présenter une fonction surrénalienne altérée. La corticothérapie inhalée peut entraîner des effets systémiques, en particulier lors de traitements à fortes doses ou au long cours. La survenue de ces effets reste cependant moins probable qu’au cours d’une corticothérapie orale. Il peut être observé un syndrome de Cushing, un tableau cushingoïde, une inhibition de la fonction surrénalienne, un retard de croissance chez l’enfant et l’adolescent, une diminution de la densité minérale osseuse, une cataracte et un glaucome. En conséquence, le patient sera suivi régulièrement et la posologie minimale efficace devra toujours être recherchée. La croissance des enfants recevant une corticothérapie inhalée à long terme devra être régulièrement surveillée. L’administration prolongée de doses élevées de corticoïdes par voie inhalée peut provoquer une inhibition de la fonction surrénalienne en favorisant la survenue d’une insuffisance surrénalienne aiguë. Les enfants et les adolescents de moins de 16 ans recevant de fortes doses de propionate de fluticasone (généralement >= 1000 μg/jour) peuvent être particulièrement à risque. Des cas d’inhibition de la fonction surrénalienne et d’insuffisance surrénale aiguë ont également été très rarement décrits avec des doses de propionate de fluticasone comprises entre 500 et 1000 μg. Les crises d’insuffisance surrénalienne peuvent être déclenchées par un traumatisme, une intervention chirurgicale, une infection ou toute diminution rapide de la posologie. Le tableau clinique est généralement atypique pouvant comprendre anorexie, douleur abdominale, perte de poids, fatigue, maux de tête, nausées, vomissements, hypotension, troubles de la conscience, hypoglycémie et convulsions. En cas de stress ou lorsqu’une intervention chirurgicale est prévue, une corticothérapie de supplémentation par voie générale peut être nécessaire. L’administration de propionate de fluticasone par voie inhalée favorise la diminution du recours aux corticoïdes oraux pour traiter l’asthme, mais elle ne prévient pas le risque d’apparition d’une insuffisance surrénalienne lors du sevrage des patients traités au long cours par une corticothérapie orale. Ce risque existe également chez les patients ayant reçu de fortes doses de corticoïdes en urgence. Le risque de persistance d’une freination des fonctions surrénaliennes doit rester présent à l’esprit dans les situations d’urgence et/ou susceptibles de déclencher un état de stress. Une corticothérapie substitutive adaptée devra être envisagée. Un avis spécialisé peut être requis. Le ritonavir peut augmenter considérablement les concentrations plasmatiques de propionate de fluticasone. Par conséquent, à moins que le bénéfice attendu pour le patient ne l’emporte sur le risque d’effets systémiques de la corticothérapie, il convient d’éviter de les administrer de façon concomitante. Le risque d’effets systémiques de la corticothérapie est également augmenté en cas d’administration concomitante de propionate de fluticasone avec d’autres inhibiteurs puissants du cytochrome P450 3A4 (cf Interactions). L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient deux principes actifs pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage. SAFLU suspension pour inhalation : l’absorption étant essentiellement pulmonaire, l’utilisation d’une chambre d’inhalation associée à l’aérosol doseur peut augmenter la dose délivrée au poumon. Cela peut éventuellement conduire à une augmentation du risque de survenue d’effets systémiques. Grossesse : En clinique, il n’existe pas de données suffisantes concernant l’utilisation du salmétérol et du propionate de fluticasone pendant la grossesse et l’allaitement pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique. Les études de reproduction menées chez l’animal ont mis en évidence une foetotoxicité de la bêta-2 mimétique et des glucocorticoïdes (cf Sécurité préclinique). L’utilisation de SAFLU au cours de la grossesse ne devra être envisagée que si le bénéfice attendu pour la mère l’emporte sur tout risque éventuel pour le foetus. Chez la femme enceinte, il conviendra de toujours rechercher la dose minimale efficace de propionate de fluticasone assurant un contrôle satisfaisant des symptômes de l’asthme. Allaitement : En clinique humaine, aucune donnée n’est disponible sur le passage dans le lait maternel. Chez le rat, le salmétérol et le propionate de fluticasone sont éliminés dans le lait. L’utilisation de SAFLU au cours de l’allaitement ne devra être envisagée que si le bénéfice attendu pour la mère l’emporte sur tout risque éventuel pour l’enfant. Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines : Il n’y a pas eu d’étude spécifique évaluant les effets de ce médicament sur l’aptitude à conduire les véhicules et à utiliser des machines. Interactions médicamenteuses et autres formes d’interactions : Les bêtabloquants, sélectifs ou non, doivent être évités chez les patients atteints d’asthme, sauf nécessité absolue. L’administration concomitante d’autres bêta-adrénergiques peut potentialiser les effets bêta-2 mimétiques. Dans les conditions normales d’emploi, les concentrations plasmatiques de propionate de fluticasone atteintes après administration par voie inhalée sont faibles du fait d’un effet de premier passage présystémique important (hépatique et intestinal) et d’une forte clairance plasmatique par une importante métabolisation médiée par le cytochrome P450 3A4. Par conséquent, le risque d’interactions cliniquement significatives avec le propionate de fluticasone semble faible. Néanmoins, une étude d’interaction, chez des volontaires sains recevant du propionate de fluticasone par voie nasale a montré que le ritonavir (un inhibiteur très puissant du cytochrome P450 3A4), à la dose de 100 mg deux fois par jour, augmentait de plusieurs centaines de fois les concentrations plasmatiques de propionate de fluticasone, entraînant une diminution marquée des concentrations en cortisol plasmatique. Il n’y a pas de données documentant l’interaction avec la fluticasone administrée par voie inhalée, mais une augmentation importante des concentrations plasmatiques est attendue ; des cas de syndrome de Cushing et d’inhibition de la fonction surrénalienne ont été rapportés. Il convient donc d’éviter l’administration concomitante de propionate de fluticasone et de ritonavir, à moins que le bénéfice ne l’emporte sur le risque accru d’effets systémiques de la corticothérapie. Une étude de faible effectif menée chez des volontaires sains a montré que le kétoconazole (inhibiteur un peu moins puissant du cytochrome P450 3A4) augmentait de 150 % l’exposition systémique d’une dose de propionate de fluticasone par voie inhalée. La réduction du cortisol plasmatique était plus importante que celle observée après l’administration de propionate de fluticasone seul. Une augmentation de l’exposition systémique et du risque d’effets indésirables systémiques est attendue en cas d’administration concomitante d’autres inhibiteurs puissants du cytochrome P450 3A4 (ex : itraconazole). La prudence est recommandée et les traitements au long cours associant ce type de médicaments devront être évités dans la mesure du possible. 9) DESIGNATION DES TABLEAUX (LISTES) EVENTUELS (A, B, C) : Tableau A (liste I) PRECAUTIONS PARTICULIERES DE CONSERVATION ET DE MANIPULATION : A conserver à une température ne dépassant pas 25°C. La cartouche contient un liquide pressurisé. La cartouche ne doit pas être percée, ni cassée ou brûlée même si celle-ci semble vide. Fabriqué par CIPLA LTD. Date de dernière révision : Avril 2010


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LA CLASSIFICATION ARIA DES RHINITES ALLERGIQUES gie que présente le malade. Le médecin d’allergènes avec augmentation pro- atteignant plus de 93 % des cas, et la peut également avoir recours au dosage gressive de la dose dans le but de voir radiofréquence, qui est une technique des IgE spécifiques, ainsi que des tests le corps « s’y habituer ». La réaction prometteuse, mais à effet limité du de provocation nasale allergéniques. immunitaire finit par s’affaiblir, dis- fait du coût des sondes et du nombre La prise en charge de la rhinite aller- paraissant même chez certains sujets. important des séances nécessaires. La gique a pour objet de contrôler les Les injections doivent être effectuées cautérisation des cornets inférieurs symptômes et d’empêcher l’aggrava- toutes les quatre à six semaines sachant (ancienne technique de réduction) et la tion de la maladie. que le traitement cryothérapie (technique faisant appel Une démarche par s’avèrera plus efficace au froid) ont peu de place actuellement. étapes doit être ens’il est prescrit durant Le traitement chirurgical, enfin, n’est visagée pour traiter toute l’année. Sauf indiqué qu’en cas de déviation de la LLa classifi l cation cette affection en que ses indications, cloison nasale, de polypose des fosses fonction de différents dans le cadre de la nasales ou pour drainer des sinus inARIA, une approche niveaux de gravité prise en charge de fectés. multidisciplinaire et de différentes péla rhinite allergique, Le diagnostic et le traitement précoces et des schémas riodicités. L’éviction sont actuellement li- des rhinites demeurent indispensables thérapeutiques des allergènes domitées. En effet, dans afin d’améliorer le quotidien des maprogressifs de la mestiques (acariens, certains cas très rares, lades et d’éviter l’éventuelle apparition rhinite allergique. phanères animales, le patient développe d’un asthme, une pathologie particublattes), qui reste à la une réaction immu- lièrement gênante, handicapante et base de tout traitenitaire appelée choc dangereuse. De ce fait, les chercheurs ment à visée préventive ou curative de anaphylactique qui peut être fatale. De scientifiques s’activent pour une la rhinite allergique, doit être associée à ce fait, la désensibilisation n’est pro- meilleure connaissance de l’épidémioun traitement médicamenteux adéquat posée qu’aux patients présentant les logie de la rhinite allergique, son diapour faire disparaître l’ensemble des formes les plus sévères ou nécessitant gnostic et sa prise en charge. Preuve de signes cliniques. un traitement médicamenteux lourd. ce dynamisme, les révisions constantes Dans les recommandations ARIA, les Les traitements instrumentaux, quant des recommandations existantes antihistaminiques et les corticoïdes, à eux, visent à la réduction du volume d’ARIA, notamment celles se rapporà administration locale ou générale, des cornets inférieurs. On y retient tant à la désensibilisation sublinguale. constituent les thérapeutiques les plus le laser, avec une efficacité constante efficaces. À côté des stéroïdes nasaux définis comme étant les traitements de Traitement pharmacologique de la rhinite allergique premier choix chez le patient adulte et TRAITEMENT MÉCANISME EFFET PRINCIPAL chez l’enfant, sont également prescrits les anti-cholinergiques qui agissent Antihistaminique Antagoniste des récepteurs H1 Prurit, rhinorrhée et éternuement presque exclusivement sur la rhinorDiminue la relâche des cytokines Congestion, rhinorrhée et diminution de l’hyperréactivité Corticostéroïde rhée, et les vasoconstricteurs, vu leur Immunothérapie Diminue le recrutement cellulaire Congestion, prurit et rhinorrhée fort pouvoir décongestionnant. Les décongestionnants nasaux (vasoconstricteurs locaux) peuvent être prescrits, Classification de la rhinite allergique (selon ARIA) mais pour une durée strictement limitée à huit ou dix jours, en raison des RHINITE INTERMITTENTE RHINITE PERSISTANTE effets secondaires manifestes de rhinite Symptômes présents < 4 jours par semaine ou Symptômes présents < 4 jours par semaine et médicamenteuse et des effets rebonds < 4 semaines par an < 4 semaines par an à l’arrêt du traitement. Enfin, les antileucotriènes tentent actuellement de RHINITE LÉGÈRE RHINITE MODÉRÉE À SÉVÈRE prouver leur efficacité dans la rhinite (Un ou plus des symptômes suivants) (Tous les symptômes suivants) allergique. - Sommeil normal, - Sommeil perturbé, Autre alternative thérapeutique, la - Activités quotidiennes perturbées, - Activités quotidiennes normales, désensibilisation. Également appelée - Activités professionnelles et/ou scolaires - Activités professionnelles et/ou scolaires hyposensibilisation ou immunothéranormales, perturbées, pie à l’allergène, elle consiste à injec- Pas de symptômes gênants. - Présence de symptômes gênants. ter régulièrement de petites quantités


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INTERVIEW INSTITUTIONNEL

« LA MALADIE RÉNALE CHRONIQUE EST UN COMBAT NATIONAL ET UN FLÉAU DU 21ème SIÈCLE » PR AMAL BOURQUIA, NÉPHROLOGUE ET PRÉSIDENTE DE L’ASSOCIATION « REINS »


INTERVIEW

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AMAL

Bourquia IMPLIQUÉE ÉE DEPUIS DE NOMBREUSES AANNÉES NNÉEES DDANS ANS LLAA PRISE EN CCHARGE DES MALADIES RÉNALES, LE PR AMAL BOURQUIA FAIT PARTIE DE LA PREMIÈRE GÉNÉRATION DES NÉPHROLOGUES AU MAROC. DÉTERMINÉE À FAIRE ÉVOLUER LA SITUATION DES PATIENTS, MEMBRE FONDATEUR ET MEMBRE DE NOMBREUSES SOCIÉTÉS SAVANTES, ELLE CONTRIBUE ACTIVEMENT À L’INFORMATION DU PUBLIC ET À LA SENSIBILISATION DE LA COMMUNAUTÉ MÉDICALE ET DES POUVOIRS PUBLICS SUR L’ÉVOLUTION DES MALADIES RÉNALES ET LES MOYENS DE LEUR PRISE EN CHARGE. Doctinews. Quelle est la prévalence de la maladie rénale chronique (MRC) au Maroc et quelles sont les différentes atteintes de reins rencontrées ? Pr Amal Bourquia. Les maladies rénales, qui restent trop mal connues au Maroc, toucheraient près de 3 millions de Marocains. Les néphropathies primitives sont les plus fréquentes, mais elles commencent à êtres dépassées par les néphropathies secondaires au diabète et à l’hypertension artérielle. Ces dernières sont suivies par les néphropathies interstitielles chroniques liées aux infections et aux agressions toxiques ou médicamenteuses ou faisant suite aux obstructions des voies urinaires secondaires à des calculs ou des tumeurs. Enfin, les néphropathies héréditaires, particulièrement la maladie polykystique rénale dominante, viennent en quatrième position. L’insuffisance rénale chronique (IRC) toucherait des milliers de Marocains dont 3000 arrivent chaque année au stade terminal, avec nécessité de recourir au traitement de suppléance. Une prise en charge bien adaptée pour retarder le recours à la dialyse est donc indispensable.

L’IRC est aujourd’hui un vrai problème de santé publique du fait de l’augmentation de son incidence et de sa prévalence, surtout en raison du coût élevé des traitements de suppléance. Ces derniers étant très lourds et coûteux, on prévoit l’accroissement rapide de ces dépenses car, d’une part, la population vieillit et d’autre part, le diabète et l’hypertension artérielle qui en sont les principales causes, touchent de plus en plus de personnes. La maladie rénale chronique, fléau du XXIe siècle, doit faire l’objet d’un combat national. La transplantation rénale, traitement de choix en termes économiques et en répercussions positives sur la qualité de vie des patients, n’a pas encore trouvé sa place au Maroc. Pourquoi, selon vous ? La première transplantation rénale a eu lieu en 1986, avec une aide étrangère, mais en 1990, nous l’avons réalisée avec une équipe 100% marocaine et des donneurs vivants. Malheureusement, comme le montrent les statistiques, nous avons accumulé un énorme retard et la situa-

tion des transplantations rénales dans notre pays reste inacceptable. Il y a donc urgence à la faire évoluer. Il est certain que dans ce retard, de nombreux facteurs -économiques, logistiques, socioculturels…- sont incriminés. Dans mes publications antérieures (Plaidoyer pour la transplantation rénale) j’ai recensé les difficultés, mais j’ai surtout avancé des propositions concrètes qui commencent, à mon sens, par une bonne prise en charge de l’IRC. Celle-ci comprend un ensemble d’actions incluant en premier lieu la qualité de la dialyse qui conditionne le recours à la greffe et ses résultats. La greffe rénale reviendrait moins cher passée la première année. Nous avons d’ailleurs étudié et publié ces aspects économiques sous l’égide de l’association REINS dans un ouvrage d’analyse pharmaco-économique. Ce bénéfice paraît très intéressant au Maroc avec l’optimisation des moyens humains et techniques. Pour cela, nous devons tous agir pour l’essor de la greffe à partir de donneurs vivants et dépasser le stade actuel des interventions au cas par cas.


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INTERVIEW INSTITUTIONNEL qu’ils peuvent en traiter au moins 5. Cela nécessite un investissement en ressources humaines -personnel médical et infirmier- mais cela sauverait de nombreuses vies. Il faut également s’orienter vers la création de nouveaux centres répondant à des normes et des règles nationales sous contrôle du ministère de la Santé. Le partenariat public/privé lancé en 2009 dans 12 provinces et préfectures a permis de traiter 576 malades, à l’exclusion de la région du grand Casablanca où plus de 500 malades répertoriés pour êtres traités en 2010 restent dans la tourmente, à la recherche de moyens pour survivre. Une situation qui mérite d’être traitée en urgence. La prise en charge des maladies rénales par l’AMO vous semble-t-elle satisfaisante ? La mise en place de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO), en 2005, a été une avancée considérable, de même que l’exonération du ticket modérateur, en 2007. Cependant, de nombreuses difficultés demeurent, notamment l’obligation d’avancer l’argent pour acheter les médicaments nécessaires en dialyse avant de se faire rembourser. Les prix sont élevés pour la grande majorité des patients qui, souvent, abandonnent le traitement avec des conséquences néfastes sur leur santé. À ce sujet, nous avons réalisé une enquête sur la satisfaction des dialysés vis-à-vis de l’AMO et les difficultés rapportées étaient surtout liées au manque de moyens, auquel s’ajoutent les lenteurs administratives.

La dialyse reste donc le traitement «privilégié ». Pourtant, le Maroc souffre d’un double déficit en termes de centres de dialyse et de ressources humaines. Que préconisez-vous pour que la situation évolue ? Lorsque l’RC arrive au stade terminal, le traitement par épuration extra-rénale ou la greffe de rein devient nécessaire. L’hémodialyse périodique (HD) a connu une évolution intéressante puisque le nombre de centres est passé de 2 en 1980 à 82 en 2000, et a atteint 145 à fin 2010 (62 dans

le secteur public). Ces centres prennent en charge près de 9000 patients avec 1866 générateurs. Quant à la couverture géographique, seules 47 préfectures sur les 71 que compte le territoire disposent de centres d’HD. À côté de ce déficit, les résultats ne sont pas satisfaisants puisqu’on compte 50% de décès à 5 ans. De nombreuses propositions me paraissent importantes comme celle de travailler pour la rentabilisation des centres publics en activité qui traitent actuellement 3,9 malades par générateur alors

Vous avez été la première à vous spécialiser en néphrologie pédiatrique au Maroc. Comment s’organise actuellement la prise en charge des enfants ? Le Maroc compte près de 30 millions d’habitants dont 5 millions à Casablanca. Le pourcentage des habitants âgés de moins de 15 ans est de 30%, soit 10 millions pour un seul centre de dialyse pédiatrique. Depuis 30 ans que je travaille dans cette discipline, il est toujours aussi difficile de développer une activité de néphrologie pédiatrique au Maroc en l’absence de véritables structures spécialisées pour l’enfant. Les enfants porteurs


INTERVIEW d’une pathologie rénale sont traités dans les structures de pédiatrie générale, et quand le recours aux méthodes d’épuration extra-rénale s’impose, une très faible proportion (moins de 20) est prise en charge dans les structures de dialyse pour adultes. De nombreux indicateurs recueillis durant ma pratique personnelle permettent d’avancer que la fréquence des maladies rénales chez l’enfant marocain est au moins égale sinon supérieure à celle notée dans les pays occidentaux. Le retard de diagnostic et l’éloignement des centres de soins font que ces enfants arrivent dans un état critique nécessitant une prise en charge urgente. L’élaboration d’un programme de soins tenant compte des spécificités locales, en commençant par la formation de médecins spécialisés dans ce domaine, me paraît indispensable pour faire face à la demande sans cesse croissante en néphrologie pédiatrique. La formation continue des médecins généralistes au Maroc est-elle suffisante pour leur permettre de diagnostiquer une maladie rénale et d’orienter le patient vers un spécialiste ? La moitié des malades en hémodialyse ont découvert leur IRC au stade terminal à l’occasion d’un bilan et n’avaient jamais consulté un néphrologue. Cette situation est intolérable dans la mesure où la prévention des complications et la qualité de la vie ultérieure dépendent de la référence précoce, de la qualité de la surveillance néphrologique. La MRC s’installe le plus souvent insidieusement, ce qui complique son diagnostic et son dépistage est rarement effectué. Lors d’un sondage réalisé par notre association auprès des cardiologues et endocrinologues, les médecins ont, pour la plupart, jugé leur formation et information en matière de MRC insuffisantes et ont tous souhaité les améliorer. Alerter les médecins sur l’importance actuelle du problème et les impliquer dans son dépistage sont des mesures qui me paraissent nécessaires et représentent une de nos principales actions. Vous êtes membre fondateur et membre de nombreuses sociétés savantes au Maroc et à l’étranger. Quel bilan faitesvous de ces expériences partagées ?

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Très intéressant, constructif et productif. tion des médias et l’organisation d’une Certes, cela m’a demandé beaucoup d’ef- caravane de dépistage jeudi 10 mars. forts et de sacrifices car les réalisations sont nombreuses. Il est possible de citer Voulez-vous nous dire un petit mot brièvement, à titre d’exemple, le démar- à propos de la 7e rencontre francorage des premiers congrès scientifiques en marocaine de néphrologie qui s’est néphrologie (Société marocaine des ma- déroulée en février dernier, à Fès, sur le ladies rénales), la représentation du Ma- thème « Reins/cœur et vaisseaux » ? roc au sein du conseil Cette rencontre a inaud’administration de guré un mois de manila Société de Néphfestations et de sensibirologie Française (ce lisation sur les maladies NOUS qui a ouvert un poste rénales. Ces réunions, DEVONS TOUS AGIR pour notre pays), initiées il y a sept ans, POUR L’ESSOR DE LA le travail associatif visent à établir des GREFFE À PARTIR DE par l’organisation échanges entre nos deux DONNEURS VIVANTS de caravanes médicommunautés des deux ET DÉPASSER LE cales de dépistage, bords de la Méditerrala représentation de née. STADE ACTUEL DES l’Afrique au sein de Cette année, le proINTERVENTIONS AU l’Association Intergramme scientifique CAS PAR CAS. nationale de Néphroétait construit autour logie Pédiatrique où du thème principal : il faut œuvrer pour cœur, reins et vaisseaux, l’essor de la discipline dans notre conti- sujet également retenu pour la journée nent… Mais beaucoup d’autres actions mondiale du rein. Un ensemble de prorestent à accomplir ! blématiques cardio-vasculaires que nous vivons au quotidien pour nos patients en Depuis sa création, l’association REINS, IRC. Nous avons pu confronter nos avis avec ceux de nos collègues français qu’il que vous présidez, célèbre la journée s’agisse d’orateurs de renommée internamondiale du REIN. Quelles sont vos tionale ou de participants. activités pour cette année ? La fréquence des maladies rénales chro- Le principe de ces réunions est aussi d’inniques est en constante augmentation viter d’autres spécialistes, notamment les à travers le monde. Le rôle principal de cardiologues et les endocrinologues venotre association est d’œuvrer à informer nus nous rejoindre cette année. le public et à sensibiliser la communauté médicale et les gouvernements. La jour- Vous êtes l’auteur d’une dizaine née mondiale du REIN est l’occasion d’ouvrages. Quels sont les thèmes qui d’intensifier nos actions et de sensibiliser vous passionnent ? les pouvoirs publics et les organismes de La néphrologie, bien sûr, l’enfant et la couverture pour un plus grand inves- greffe, cette aventure que j’ai pu démartissement dans les mesures préventives. rer dans notre pays. Après avoir terminé Nous allons intensifier les actions déjà le cycle de formation des formateurs en entamées et contribuer à généraliser le éthique, bioéthique et droit à la santé, je dépistage des maladies rénales qui repose me suis également intéressée aux consisur des examens simples et peu coûteux : dérations éthiques de la greffe rénale au mesure de la pression artérielle et examen Maroc en tenant compte de nos spécificiaux bandelettes urinaires. tés sociales et culturelles. Parmi les actions programmées cette Dans mon dernier ouvrage, je me suis année, dont certaines sont déjà lancées, concentrée sur la relation médecin/manous prévoyons l’information du public lade, primordiale dans l’exercice de notre par la distribution d’affiches et de dé- profession. L’annonce et le soin d’une afpliants et par des rencontres de formation fection chronique telle que l’insuffisance et d’échange avec les différentes catégo- rénale imposent un accompagnement ries de la population ainsi que l’implica- éthique continu et compatissant.


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VALORISATION DU MÉDECIN GÉNÉRALISTE

MG MAROC RELÈVE LE CHALLENGE REGROUPANT INITIALEMENT DES MÉDECINS GÉNÉRALISTES DU SECTEUR PRIVÉ, LE COLLECTIF NATIONAL DES MÉDECINS GÉNÉRALISTES DU MAROC (MG MAROC) SE VEUT UN LIEU D’ÉCHANGE ET DE CONFRONTATION DES EXPÉRIENCES DANS L’OPTIQUE DE GARANTIR AU PATIENT UNE PRISE EN CHARGE GLOBALE BASÉE SUR LA MULTIDISCIPLINARITÉ ET L’HOMOGÉNÉISATION DES PRATIQUES MÉDICALES.

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aillon essentiel dans la prévention des maladies et leur dépistage ainsi que pour la prise en charge et le suivi médical des patients, le médecin généraliste est sans conteste l’interlocuteur incontournable pour un meilleur équilibre entre la demande et l’offre en matière de soins de santé. Toutefois, ce rôle vécu au quotidien tend à être dilué en raison de l’anarchie qui règne dans le système de soins laquelle engendre des dépenses souvent lourdes et paradoxalement inutiles. Face à ce constat s’est développée une prise de conscience visà-vis de la nécessité de recadrer le métier de médecin généraliste de sorte qu’il soit un acteur central dans la prise en charge globale du malade dans son environnement familial, socioculturel, professionnel et économique. Le slogan : « Le Médecin Généraliste ; le Médecin de Premier Recours ; et l’Acteur Effectif de Santé Communautaire », vient ainsi traduire cette vision

novatrice adoptée par le Collectif National des Médecins Généralistes du Maroc (MG Maroc) pour une revalorisation de la médecine générale.

analytique, comprenant l’interculturel, gérant les informations de ses patients de façon dynamique et qui, enfin, est un agent de santé communautaire développant une importante action préventive ? UNE MEILLEURE L’affaire n’est pas du COORDINATION DES tout mince et c’est cette SOINS La valorisation Du curatif au préventif tâche délicate que s’est en passant par le social, justement assignée MG de la médecine ce sont les piliers de la Maroc. À travers un progénérale est médecine de famille que gramme de formation une étape MG Maroc ambitionne continue de qualité au incontournable de mettre en place au profit du public cible, son dans Maroc. Outre ces attriobjectif ultime est une l’amélioration butions, le médecin géreconversion complète néraliste, qui joue aussi de la formation de base de l’état de santé un rôle de négociateur, reçue dans les structures des Marocains ». hospitalo-universitaires. confident, psychologue Un nouveau concept de et conseiller, est le spécialiste de la personne dans toute sa glo- médecine générale privée se distingue balité. Toutefois, comment l’aider à ex- par l’offre de prestations sanitaires à celler dans les rôles complexes qui sont visée à la fois curative, préventive et de celui d’un bon somaticien maîtrisant le promotion de la santé, ainsi que par des psychosocial, intégrant la connaissance activités communautaires.


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Dans ce même contexte, son partenariat avec la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat a donné un nouvel élan à ses efforts consentis pour l’actualisation des connaissances des médecins généralistes. Cette convention a ainsi permis l’organisation de séminaires coanimés par un enseignant et un médecin généraliste formateur à la faculté pour les médecins généralistes tous secteurs confondus. Un projet similaire la lie également à l’association « L’Avenir » avec, comme objectif, l’animation dans les différentes villes du royaume, d’ateliers de sensibilisation sur le dépistage précoce du cancer de l’enfant. Pour l’année 2010-2011, MG Maroc s’applique à mettre en place un système de formation continue impliquant de plus en plus le médecin généraliste dans

sa propre formation continue, aussi bien en tant que participant, animateur, orateur qu’organisateur. Cette démarche s’appuie sur l’implication effective d’autres associations ayant les mêmes champs d’intérêt. Ce plan d’action, qui sera notamment enrichi par le biais de séminaires, soirées d’initiation aux groupes de pairs et d’ateliers de formation, ne manquera pas de renforcer les liens entre médecin généraliste, médecin spécialiste et médecin enseignant. MG Maroc, qui organise ses journées les 28 et 29 mai 2011 à Rabat, a mis en ligne un site web, consultable via l’adresse www.mgmaroc.ma, afin de permettre aux médecins généralistes de s’inscrire et de bénéficier des activités scientifiques de MG Maroc.

Collectif National des Médecins Généralistes du Maroc (MG Maroc) 720, Amal I, J5, C.Y.M, Rabat Tél./Fax : 05 37 79 68 63 Email : fzmchichalami@gmail.com ou mgmaroc@menara.ma Site Web : www.mgmaroc.ma

LE POINT DE VUE DE FATIMA-ZOHRA MCHICH ALAMI PRÉSIDENTE DE MG MAROC P « En tant qu’acteur incontournable dans le système de santé, le médecin généraliste est forcément impliqué q dans la politique nationale de santé. De na là, notre association veille n toujours à donner écho toujou pouvant à toute proposition p améliorer les él l conditions de l’exercice de son métier. À cet égard, plusieurs prises de contact ont eu lieu avec un accueil très encourageant de la part du ministère de la Santé. S’il est vrai que ces contacts n’ont pas encore abouti à des formes de partenariat, nous gardons espoir et

nous restons ouverts à tout projet aussi bien de la part du ministère de la Santé que des responsables de l’AMO et du RAMED. Pour ce qui est des perspectives d’avenir de MG Maroc, nous nous sommes plus impliqués dans la formation médicale continue sous différentes formes et d’une façon plus professionnelle dans la perspective d’aider la médecine générale à évoluer vers une spécialité à part entière. Nous avons au Maroc des médecins généralistes compétents et de plus en plus engagés dans leur formation médicale continue ou dans leur formation professionnelle. Il s’agit là d’une étape incontournable dans la valorisation de la médecine générale, et par là dans l’amélioration de l’état de la santé des populations marocaines.

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LES OMÉGA 3

CES ACIDES GRAS ESSENTIELS QUI NOUS VEULENT DU BIEN LA LITTÉRATURE MÉDICALE ET SCIENTIFIQUE EST PLUTÔT RICHE À PROPOS DES OMÉGA 3, CES ACIDES GRAS ESSENTIELS QUI DÉVOILENT, AU FIL DES RECHERCHES, LEUR RÔLE DE PLUS EN PLUS PRONONCÉ DANS LA PRÉVENTION DE CERTAINES PATHOLOGIES. Avec la collaboration du Dr Khadija MOUSSAYER, Spécialiste en médecine interne et gériatrie.

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es acides gras essentiels oméga 3 retiennent l’attention des scientifiques depuis de nombreuses années, et les études se sont multipliées au cours de ces dernières décennies, mettant en avant leurs vertus et leur caractère indispensable au bon fonctionnement de l’organisme. Leur rôle consiste à fabriquer des molécules, appelées médiateurs cellulaires, nécessaires au maintien de certaines fonctions biochimique, cellulaire ou physiologique. Elles régulent toutes sortes d’effets, comme l’immunité ou l’inflammation, et permettent à nos cellules

de communiquer entre elles et d’interagir. Cette découverte récente du rôle des oméga 3 (en 1982) est à attribuer à une équipe de scientifiques suédois qui s’est attachée à comprendre pourquoi ces nutriments étaient essentiels à la vie. Jusque-là, seuls les effets néfastes d’une carence avaient été mis en avant par les études (voir encadré). Les acides gras sont des molécules organiques qui comprennent une chaîne carbonée terminée par un groupement carboxylique. Lorsque cette chaîne est dépourvue de toute double liaison, les acides gras sont dits saturés (AGS). Lorsqu’il existe une ou plusieurs doubles liaisons, ce sont les termes respectifs de monoinsaturés (AGMI) ou de polyinsaturés (AGPI) qui sont utilisés. Les oméga 3 font partie des acides gras polyinsaturés avec cette caractéristique que leur première double liaison est située à trois carbones de l’extrémité méthyle.

Une famille à plusieurs acides La famille des oméga 3 est formée de plusieurs acides gras comme l’acide alpha-linolénique (ALA), l’acide docosahexaénoique (DHA) ou l’acide eicosapentaénoique (EPA). Toutefois, l’ALA, composé à partir

duquel l’organisme synthétise le DHA, par exemple, n’est pas fabriqué par le corps. Sans ALA, pas de DHA ; or, cette substance joue un rôle fondamental dans le développement du cerveau et de la rétine. Elle est également impliquée dans la formation et la motilité des spermatozoïdes. Même chose pour l’EPA qui se transforme en eicosanoïdes de série 3, des substances pour lesquelles les propriétés anti-inflammatoires et anti-allergiques sont reconnues et qui contribuent à la protection des artères et du cœur. D’où la nécessité d’un apport externe. L’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA) a émis des recommandations concernant les apports nutritionnels conseillés pour les acides gras, données actualisées en mars 2010. Ils sont fixés, pour un adulte sain qui consomme 2000 Kcal/jour, à 2g/jour pour l’acide alpha-linoléique, à 250 mg/jour pour l’acide docosahexaénoique car l’ALA est très faiblement converti en DHA par l’organisme, et à 250 mg/jour pour l’acide eicosapentaénoique. Ces valeurs doivent cependant tenir compte de la consommation d’un autre acide gras essentiel, l’acide linoléique qui fait partie de la famille des oméga 6. En effet, cet acide consommé en excès par


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acides gras jouent un rôle structural. Ils participent à l’architecture et donc au fonctionnement des membranes cérébrales. Des observations ont montré que la teneur membranaire en oméga 3 de globules rouges de patients dépressifs était inférieure à celle du groupe contrôle. Une équipe de chercheurs français et espagnols a émis l’hypothèse qu’une malnutrition Huiles et poissons gras, chronique dès le développement intra-utérin des fournisseurs de choix influencerait l’activité des neurones impliqués Les principaux fournisseurs d’acides gras essen- dans les comportements émotionnels (anxiété, tiels oméga 3 sont les huiles de colza, de soja, de dépression…) à l’âge adulte. Elle a travaillé noix et de lin pour l’ALA, et certains poissons sur un groupe de souris soumises à un régime gras comme le saumon, le maquereau, les an- pauvre en oméga 3 durant la gestation et la lacchois, la sardine ou encore le thon pour le DHA tation. Une fois sevrés, les souriceaux ont été et l’EPA. À titre indicatif, par exemple, 100 g de alimentés avec le même régime. Résultat, il s’est maquereau contiennent 2,5 g de DHA + EPA, avéré que le déficit en oméga 3 dans le cerveau 100 g de saumon 1,60 g de DHA et EPA cumu- perturbait la transmission nerveuse des réceplés tandis que 100 g de bœuf n’en contiennent teurs cannabinoïdes. Un dysfonctionnement que 0,25g au total. qui s’accompagnait de comportements dépresOr, la consommation de poisson au Maroc est sifs chez ces souris. Par ailleurs, l’acide docosafaible, de l’ordre de 9 à 10 kg par an et par per- hexaénoique est un constituant important du sonne selon les estimations, plus faible que celle cerveau qui permet d’optimiser les fonctions codes Français dont il est avéré qu’ils ne consom- gnitives comme l’apprentissage ou la mémoire. ment pas assez d’oméga 3. Le dernier trimestre de la grossesse constitue Pourtant, non seulement les oméga 3 sont né- la période au cours de laquelle le cerveau du cessaires au bon fonctionnefœtus emmagasine le plus ment de l’organisme, mais il de DHA. Avec les premiers est aujourd’hui prouvé qu’ils mois de la vie, cette période Les oméga jouent un rôle important dans doit faire l’objet d’une atten3, constituants la prévention de certaines mation particulière, notamment ladies. sur le plan alimentaire et les du cerveau, sont En ce qui concerne la préapports en oméga 3. Enfin, emmagasinés par vention des maladies cardiosi l’intérêt des oméga 3 a été le foetus au cours vasculaires, l’abondance des constaté dans la réduction du 3e trimestre de études ne laisse pas de place au des risques de certains canla grossesse. doute. Certaines d’entre elles cers ou même de maladies ont montré une diminution neuro-dégénératives, comme de la tension artérielle de 3 à 6 la maladie d’Alzheimer, des mm Hg chez des personnes hypertendues ayant recherches ont montré qu’ils étaient aussi implireçu des suppléments en oméga 3. D’autres ont qués dans les mécanismes inflammatoires. Elles mis en avant une diminution de la triglycéridé- leur attribuent un rôle bénéfique en matière de mie avec des doses importantes. Des essais ma- symptomalologie. Les oméga 3 à longue chaîne jeurs contrôlés en simple aveugle et menés sur ont une action comparable à celle de certains 300 personnes au minimum durant plus d’une médicaments anti-inflammatoires qui inhibent année ont révélé une réduction significative de la production des médiateurs. la mortalité cardio-vasculaire en situation de De toute évidence, les oméga 3 sont à consiprévention secondaire grâce à l’administration dérer de près dans l’alimentation quotidienne. de produits enrichis en acide alpha-linoléique. Le régime alimentaire doit respecter un juste Pour toutes ces observations cliniques et épi- équilibre entre oméga 3 et oméga 6, sous peine démiologiques, il est possible aujourd’hui de de perdre tous les bénéfices des uns et des autres. fournir des explications biochimiques et méta- Cependant, lorsque l’alimentation ne permet boliques. pas de couvrir les besoins estimés en acides gras essentiels, ce qui est souvent le cas, il existe des Le DHA, constituant du cerveau compléments nutritionnels qui peuvent apporD’autres chercheurs se sont penchés sur le rôle ter des réponses ciblées pour rééquilibrer des que pourraient avoir les oméga 3 sur les états déficiences et améliorer les performances de dépressifs. Présents dans les tissus nerveux, les l’organisme. la population dans un grand nombre de pays industrialisés entre en compétition avec l’acide alpha-linoléique qui ne peut plus jouer correctement son rôle. Les professionnels de la santé et de la nutrition s’accordent pour conseiller un rapport de 1 à 5 entre l’acide alpha-linoléique (oméga 3) et l’acide linoléique (oméga 6).

LA DÉCOUVERTE DES OMÉGA 3 Dès le début des années 1800, des recherches menées sur un groupe de chiens par un scientifique français, Michel-Eugène Chevreul, permettent d’affirmer que certaines graisses sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme, mais qu’il ne sait pas les fabriquer. En 1923, deux scientifiques américains, Burr et Evans, identifient ces graisses à l’issue d’une étude menée chez les rats. Il s’agit des acides gras polyinsaturés, alors regroupés sous le terme de vitamines F. Ces deux acides, que deux chimistes allemands nomment acide alpha-linoléique et acide linoléique dès 1886, apparaissent à Burr comme indépendants l’un de l’autre au terme de nouvelles études conduites en 1930. Il les distingue alors en deux familles d’acides gras essentiels, les oméga 3 et les oméga 6. Le premier lien entre maladies cardio-vasculaires et oméga 3 est établi en 1970 par le Dr Jorn Dyeberg, un épidémiologiste danois. Il s’intéresse aux esquimaux du Groenland et découvre que le taux de maladies cardiaques de cette population est plus faible que celui observé chez les esquimaux qui ont émigré au Danemark. Or, la particularité de cette population est qu’elle consomme de grandes quantités d’oméga 3 à longue chaîne (EPA, DHA) présents dans le poisson, le phoque et la graisse de baleine, et que l’on retrouve dans leur sang. Toujours dans les années 70, les résultats d’une étude sur les modes de vie et la consommation d’une population de plus de 10 000 personnes, menée par une équipe de scientifiques et entamée dès 1958, va révéler les bienfaits du fameux régime crétois. Un régime riche en oméga 3 à base d’œufs, de pourpier, d’huile de noix, de poissons, de viande d’oie, d’escargots… qui permet aux paysans de l’île de Crête de vivre plus longtemps que les autres.


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Le régime Il va pas bien du tout. C’est un gars qui ne se rend à l’hôpital. e de tests, le médecin Après une foultitud vaises nouvelles pour lui dit: - J’ai de mau philis, la lèpre et le vous... vous avez la sy Sida-. -Oh mon Dieu, et Le gars est effondré: uvez faire? qu’est-ce que vous po vrez rester ureusement. Vous de he al m e, os ch dde an - Pas gr me alimentaire à base gi ré un ira cr es pr us à l’hôpital et on vo pizzas. crêpes, de soles et de ? tout ça va me sauver - Et vous pensez que : peut Et le médecin répond nt des aliments qu’on so ce s ca ut to en s ai - Je ne sais pas, m us la porte. facilement glisser so

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Elle n’est pas en bonne santé ! (deux mots) Les pontes de la médecine Pour se reposer avant tout Nouveau franc Démonstratif Saint de Bigorre Naissance de tétanos Cours préparant au futur cursus universitaire Acide ou basique Rendre glabre Question de test Celle d’été est importante Entre cuisse et ventre Cardinaux Dormir Outre-Manche Saint sur la Vire Talent Héritage Fonctionné Avec nous à la naissance Coupelle de labo Plus que gris Chirurgical, il peut faire opération De déontologie, il fait l’éthique médicale Note d’accord Temps d’intempérance Stérile Suivi de bifida, il vous fend le dos Tourna Il filtre Quand le sénévol du cataplasme vous monte au nez Quand on y est, on a le ventre creux (à) Mot de mal Maladie qui a du piquant Retours d’air Soigneur, quand on l’aura soigné Déchets filtrés Fin de soirée Reparties pour un tour

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Ça ne va pas du tout e sur mon tout. Lorsque j’appui du s pa va ne ça , ur r te Doc te mon foie, la douleu tâ je nd ua Q . al m it coeur, ça me fa on ventre, ça me fait m he uc to je d an qu est intense et i? une idée de ce que j’a ez av us Vo i. ss au al très m igt cassé. - Oui, monsieur, le do

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Fans de leurs matières Cutanée, elle nous fait peau rouge Sur l’orteil, c’est pas le pied ! Fou qui n’a plus la tête en place Ile de France Bout de hanche Doublée, elle nous fait piquer un sacré roupillon Fin de journée Il fond en fondement Du pavillon, on entre dans le vestibule Césium du labo Aluminium léger Le malade doit le garder Saison chaude De somme, elle porte Mot de licence Il a fait un scoop avec son stéthoscope Ces gloutonnes-là risquent l’indigestion A l’intérieur Science de la santé Sur terre Viens au monde Os à l’os Bouche d’oiseau La fine fleur Elles aspirent à avoir de l’air Annonce la suite Cet A.D.N va nous faire ses chromosomes tordus Boîte à lettres Change Pipi-line Dedans Vous aurez de la veine, si vous la trouvez Son coup fait apoplexie Bout de face Il tient compte des révolutions Colère d’hier Enzyme Quand les oreillons se déclarent

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Vous devez faire face aux mutations et aux évolutions des techniques de diagnostic et de thérapie ?

Vous avez besoin des solutions d’un expert Notre trentaine d’années d’activité nous ont permis d’acquérir une expertise reconnue dans le domaine de la santé. En nous conformant aux spécifications de la norme marocaine et de la pharmacopée européenne, nous produisons, conditionnons et distribuons des gaz médicaux tels que l’oxygène médical gazeux ou liquide, le protoxyde d’azote et l’air synthétique. Pour les équipements d’imagerie à résonnance magnétique, nous fournissons de l’hélium liquide. Nos solutions incluent également l’équipement et le mobilier médical, ainsi que les consommables médicaux. Expertise et qualité de service sont les crédos de notre engagement qualité.

Il y a un peu de nous dans tout.


NOM DE LA SPECIALITE : AVAMYS. DENOMINATION COMMUNE INTERNATIONALE :

CLASSE PHARMACOLOGIQUE OU THERAPEUTIQUE : Corticoïdes. FORMES (S) PHARMACEUTIQUE (S) ET PRESENTATION (S) : Suspension pour pulvérisation nasale. SusCOMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE : Principe actif : : 0.0275 mgExcipients : Glucose anhydre : 2.750 mg - Cellulose dispersible : 0.825 mg - Polysorbate 80 : 0.01375 mg - Chlorure de benzalkonium : 0.0165 mg - Edétate disodique : : 50 µl. Pour une pulvérisation. Excipients à effet notoire : Chlorure de benzalkonium. INDICATIONS THERAPEUTIQUES : Adultes, adolescents (12 ans et plus) et enfants (de 6 à 11 ans). Avamys est indiqué dans le traitement des symptômes de la rhinite allergique. POSOLOGIE USUELLE ET MODE D’ADMINISTRATION : lioreront grâce à une prise régulière et continue du traitement (Cf. Propriétés pharmacodynamiques). La durée du traitement devra être limitée à la période d’exposition allergénique.Adultes et adolescents (12 ans et plus) : La posologie initiale recommandée est de deux pulvérisations (27,5 par pulvérisation) dans chaque narine, une fois par jour (dose journalière totale = 110 microgrammes). Dès qu’un contrôle adéquat des symptômes est obtenu, une réduction de la posologie à une pulvérisation dans chaque narine (dose journalière totale = 55 Enfants (de microgrammes). Les enfants ne répondant pas complètement au traitement par une pulvérisation dans chaque narine une fois 6 à 11 ans) : La posologie initiale recommandée est d’une pulvérisation (27,5 par jour (dose journalière totale = 55 microgrammes) peuvent augmenter la posologie à deux pulvérisations dans chaque narine en une prise par jour (dose journalière totale = 110 microgrammes). Dès qu’un contrôle adéquat des symptômes est obtenu, il est recommandé de réduire la posologie à une pulvérisation dans chaque narine, une fois par jour (dose journalière totale = 55 microgrammes). Enfants de moins de 6 ans : Patients : Aucun ajustement posologique n’est nécessaire dans cette population (Cf. Propriétés pharmacocinétiques). : Aucun ajustement posologique n’est âgés : Aucun ajustement posologique n’est nécessaire dans cette population (Cf. Propriétés pharmacocinétiques). nécessaire pour les patients est nécessaire si le capuchon a été enlevé pendant 5 jours ou si le pulvérisateur n’a pas été utilisé pendant au moins 30 jours. Après chaque utilisation, le pulvérisateur doit être nettoyé et le capuchon remis en place.CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients d’Avamys. MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS D’EMPLOI : particulière est conseillée lors du traitement chez ces patients. Ritonavir : liés aux corticoïdes administrés par voie nasale peuvent apparaître, en particulier en cas de fortes doses prescrites sur des périodes prolongées. Ces effets sont variables en fonction des patients et selon les corticoïdes utilisés (Cf. Propriétés pharmacocinétiques).Un traitement par corticoïdes administrés par voie nasale à des doses supérieures à celles recommandées peut entraîner une freination corticosurrénalienne avec retentissement clinique. Si des doses supérieures à celles recommandées doivent être utilisées, une corticothérapie de supplémentation par voie générale devra être envisagée pendant les périodes de stress ou en cas d’intervention chirurgi-

la dose de corticoïdes par voie nasale à la dose minimale permettant un maintien du contrôle des symptômes de la rhinite. De plus, il conviendra d’envisager l’orientation du patient vers un pédiatre (Cf. Propriétés pharmacodynamiques). En cas de suspicion d’une altération des fonctions surrénaliennes, la prudence est recommanINTERACTIONS MEDICAMENTEUSES ET AUTRES FORMES D’INTERACTIONS :

le placebo (1 sujet sur 20). Cette légère augmentation de l’exposition systémique n’a pas entraîné de - Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines : GROSSESSE ET ALLAITEMENT :

EFFETS INDESIRABLES : Les fréquences des effets indésirables mentionnés ci-dessous sont issues des études cliniques. La convention suivante a été utili: Très fréquent ≥1/10 ; Fréquent ≥1/100 à <1/10 ; Peu fréquent ≥1/1 000 à <1/100 ; Rare ≥1/10 000 à <1/1 000 ; Très rare <1/10 000. Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : Très fréquent : Epistaxis. Fréquent : Ulcération nasale. L’épistaxis était en général d’intensité faible à modérée. Chez les adultes et les adolescents, l’incidence d’épistaxis était supérieure lors d’une utilisation au long cours (plus de 6 semaines) par rapport à une utilisation à court terme (jusqu’à 6 semaines). Dans les études cliniques pédiatriques d’une durée allant jusqu’à 12 semaines, l’incidence d’épistaxis était simiSURDOSAGE : Au cours d’une étude de biodisponibilité, il n’a pas été observé d’effet indésirable systémique après administration pendant 3 jours de doses intranasales allant jusqu’à 2microgrammes 640 par jour (Cf. Propriétés pharmacocinétiques). Un surdosage aigu ne nécessite pas en général de mesure particulière autre que la surveillance du patient. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : Propriétés pharmacodynamiques : Expérience clinique : Rhinite allergique saisonnière chez les adultes et adolescents : prise par jour. Un effet thérapeutique est apparu dès 8 heures après la première administration, avec une amélioration supplémentaire au cours de l’administration les jours suivants. Dans chacune des quatre études réalisées, la réponse globale au traitement perçue par les patients ainsi que leur évaluation sur une échelle de qualité Rhinite allergique perannuelle chez les adultes et adolescents : Dans les deux études réalisées, les sympde vie (RQLQ = « Rhinoconjunctivitis Quality of Life Questionnaire », microgrammes en une prise par jour par rapport au placebo. Dans une étude, les symptômes oculaires ainsi que la qualité de vie (RQLQ) étaient signiRhinite allergique saisonnière et perannuelle chez les enfants :La

la dose de 110 microgrammes en une prise par jour sur les 4 semaines de traitement. Une analyse post-hoc nasale à la dose de 110 de 110 microgrammes en une prise par jour. Rhinite allergique saisonnière et perannuelle chez les enfants (de moins de 6 ans) : Propriétés pharmacocinétiques Absorption négligeable. Une dose journalière intranasale de 110 10 disponible au niveau systémique après l’administration de 110 microgrammes par voie nasale (Cf. Surdosage). Distribution moyenne, 608 l. Métabolisme l/h) de la circulation systémique principalement par métabolisation hépatique, par l’enzyme CYP3A4 du cytochrome P450, en un métabolite 17β-carboxylé inactif (GW694301X). La principale voie métabolique β-carboxylique inactif. Les études in vivo : après administration par voies orale et intraveineuse, l’élimination est principalement fécale indiquant une excrétion du heures. L’excrétion urinaire correspond approximativement à 1 et 2 % de la dose administrée respectivement par voie orale et intraveineuse. Enfants : Chez la majorité des patients, le furoate 10 pg/ml) après administration nasale d’une dose journalière de 110 microgrammes. Des concentrations plasmatiques mesurables ont été observées chez 15,1 % des patients pédiatriques après administration nasale d’une dose journalière de 110 microgrammes et chez seulement 6,8 % des pg/ml et de 18,9 pg/ml chez les enfants âgés respectivement de 2 à 5 ans et 6 à 11 ans après administration de 55 microgrammes. A la dose de 110 pg/ml et de 14,4 pg/ml chez les enfants âgés respectivement de 2 à 5 ans et 6 à 11 ans. Ces valeurs sont superposables à celles observées chez les adultes (plus de 12 ans) pour lesquels les concentrations moyennes chez les sujets ayant des taux mesurables étaient respectivement de 15,4 pg/ml et de 21,8 pg/ml aux doses de 55 microgrammes et de 110 microgrammes. Personnes âgées :Des données pharmacocinétiques ne sont disponibles que pour un faible nombre de patients âgés (≥ 65 ans, n = 23/872 ; 2,6 : : augmentation de la Cmax (42 %) et de l’ASC0-∞ (172 %) et une diminution modérée (23 % en moyenne) des taux de cortisol chez ces patients par rapport aux sujets sains. Les données de cette étude suggèrent que l’exposition moyenne attendue pour une dose de 110 Données de sécurité précliniques : Les résultats des études de toxicologie générale sont retrouvé d’augmentation dose dépendante de l’incidence des tumeurs au cours des études menées sur 2 ans de traitement par inhalation chez les rats et les souris. CONDITIONS DE DELIVRANCE : Liste I CONDITIONS DE CONSERVATION : Ne pas mettre au réfrigérateur. Ne pas congeler. GlaxoSmithKline Maroc Ain El Aouda Région de Rabat. Avamys® est une marque déposée des sociétés du Groupe GlaxoSmithKline. Pour toute information complémentaire, veuillez contacter GlaxoSmithKline Maroc, 42-44 Angle Boulevard Rachidi et Rue Abou Hamed AlGhazali, Casablanca. Tél : 212 (0) 522 48 00 02, Fax : 212 (0) 522 48 00 41


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