Numéro 003 Septembre 2008

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N° 3 - Septembre 2008

DOCTI

news

Magazine Professionnel d’Information Médicale

Révolution. La CNSS élargit ses prestations

Ulcère gastro-duodénal

DOSSIER

Dispense de timbrage, Autorisation N° 1397

Mohamed Afifi, Directeur de la Stratégie à la CNSS

Quand l’estomac devient foyer d’incendie FONDAMENTAUX

diététique

Maladie de Behçet : «Maladie de la route de la soie» : de l’antiquité à nos jours

Ramadan et santé : Éléments simples d’une alimentation saine


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Editorial

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Septembre. Un mois au parfum ramadanesque

Bon Ramadan à tous !

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Magazine Professionnel d’Information Médicale

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Par Ismaïl Berrada

Cette année encore, Ramadan débute en septembre. Pendant près d’un mois, des centaines de millions de musulmans jeûnent du lever jusqu’au coucher du soleil. Il s’agit d’une pratique qui recèle bien des vertus pour l’esprit, mais aussi pour le corps. A condition bien sûr de respecter quelques règles de base. Bien dormir, boire suffisamment d’eau, consommer avec modération les produits trop sucrés, éviter les préparations trop grasses et les fritures, varier l’alimentation en privilégiant les fruits et les légumes… restent les secrets d’un jeûne sans pépins. Mais si elle ne semble pas perturber un organisme sain dans ces conditions, cette pratique engendre une aggravation de certaines maladies comme le diabète, les pathologies rénales, hépatiques et cardio-vasculaires. Pour aider le corps médical à accomplir pleinement son rôle de sensibilisation et d’éducation sanitaire, Doctinews propose dans cette livraison des conseils et des informations à prodiguer aux patients atteints de ces maladies chroniques, nombreux d’ailleurs à vouloir observer le jeûne au moment où ils doivent s’en abstenir. Et comme les ulcéreux en font partie, nous avons jugé utile de consacrer tout un dossier sur le sujet. Outre les particularités de l’ulcère gastro-duodénal, ce choix se justifie par sa fréquence et ses complications redoutables sur la santé, surtout pendant le mois sacré. Enfin et sans transition aucune, ce numéro traite de la nouvelle décision de la CNSS relative à la prise en charge des pathologies chroniques et coûteuses. Doctinews était au cœur des débats « polémiques » engendrés par cette décision. Ainsi, enquêtes et interviews ont été réalisées pour apporter plus d’éclairages sur ce pas, qualifié différemment par les protagonistes.

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Directeur de publication et de rédaction Ismail BERRADA Rédactrice en chef Maria MOUMINE

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> Dossier Ulcère gastro-duodénal

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Une infection qui se soigne bien

> Fondamentaux Maladie de Behçet

Aspects d’une affection polymorphe 14 > Institutionnel CNSS

Vers une meilleure couverture 26 médicale 4 > Flash santé Toxicomanie. Création de 14 unités de traitement 32 > Sélection Techniques orthopédiques illustrées Traumatologie des membres 16 > Univers Pharma Viagra pour les femmes aussi !

Secrétaire de rédaction Rania KADIRI

Directrice de la clientèle Khadija ALAOUI

Design et infographie Yassir EL HABBI

Impression Idéale

Régie publicitaire Ecran Bleu

DOCTINEWS est édité par Prestige diffusion

30 > Diététique Ramadan et santé

Principes d’un rythme alimentaire adapté

32, Rue El Banafsaj Résidence Zaitouna App 12 Casablanca. Tel : +212 22 27 40 46/69 Fax : +212 22 27 40 32 E-mail : contact@doctinews.com

Dossier de presse : 08/22 Dépôt légal: 2008 PE0049 ISSN: en cours DOCTINEWS est tiré à : 25.000 exemplaires


Doctinews - N°3 - Septembre 2008

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Toxicomanie. Création de 14 unités de traitement Conscient des différentes facettes de la problématique que pose la toxicomanie au Maroc, le ministère de la Santé a annoncé la mise en place dans différentes régions de 14 unités de traitement à l’horizon 2020. Cette action s’inscrit dans le cadre d’un plan d’action visant, entre autres, l’amélioration des prestations médicales au profit des toxicomanes, le renforcement du réseau de traitement, la création d’unités mobiles spécialisées au niveau des centres hospitaliers universitaires (CHU) et des villes qui enregistrent une recrudescence de ce

fléau. Outre le service de toxicomanie de l’Hôpital Ar-Razi à Salé et les espaces de santé de la jeunesse à Rabat, Beni Mellal, Marrakech et Casablanca qui offrent une consultation psychiatrique, deux nouveaux centres de traitement de la toxicomanie verront le jour cette année à Nador et à Fès. Et pour accompagner ces mesures, il est prévu qu’une structure au CHU de Casablanca sera entièrement dédiée à la formation des cadres exerçant dans ce domaine, aussi bien les professionnels de la santé que les acteurs de la société civile.

Sécurité industrielle. Vaut mieux prévenir que guérir !

Flash santé

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Une convention de partenariat et de coopération pour la construction d’un complexe de formation et d’encadrement d’infirmiers, de techniciens et de secouristes, a été signée récemment entre le Croissantrouge marocain (CRM) et le Conseil d’arrondissement d’Aïn Sebaâ. Cette convention s’inscrit dans le cadre de la dynamisation du partenariat entre les ONGs et les collectivités locales et contribue à la promotion du développement local à travers la formation et l’emploi des jeunes dans les domaines liés au secourisme dans les unités industrielles implantées sur le territoire de l’ar-

rondissement d’Aïn Sebaâ. A cet effet, des cycles de formation et des cours d’initiation sur la prévention des accidents de travail et des maladies professionnelles seront organisés au profit du personnel de ces unités. Aux termes de cette convention, le Conseil de l’arrondissement Aïn Sebaâ se chargera de la restauration du siège du complexe et le CRM de son équipement et de sa gestion. Un comité local, constitué du Conseil de l’arrondissement d’Aïn Sebaâ et du bureau préfectoral du Croissant-rouge marocain, a été mis en place pour assurer le suivi du projet.

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Vaccination contre la méningite au Maroc. Quel bilan?

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Eu égard à la gravité de la méningite, un programme national de vaccination contre cette maladie a été lancé officiellement en 2007. Quelque 600.000 enfants bénéficient, chaque année, d’une vaccination contre la méningite due à l’Haemophilus influenzae B. Résultat : du 1er janvier au 16 juillet 2008, seulement 3 cas de méningite ont été enregistrés au Maroc. Ce programme comprend également le suivi et le contrôle dans le but de faire face à la maladie grâce aux soins médicaux dispensés au niveau des centres hospitaliers, aux examens biologiques, à la vaccination de l’entourage du patient et au contrôle permanent de l’épidémie. Actuellement, le ministère de la Santé s’attelle, en collaboration avec l’Office régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), à évaluer la stratégie adoptée dans le but d’activer le programme national, le dotant de techniques et de mécanismes nouveaux et disposant des plus récents vaccins.



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En bref Diabète. Création d’un centre spécialisé

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Vient d’être inauguré à Safi, un centre médical dédié aux diabétiques situé au quartier de « Biyada ». Ce projet a nécessité une enveloppe de 1 million de DH financé par l’INDH et le ministère de la Santé. Cette infrastructure, qui profite à 14.000 diabétiques, propose notamment d’assurer le suivi et le contrôle sanitaires de ces malades et de leur fournir les traitements nécessaires.

GMEL. Une nouvelle étape dans la lutte contre les lymphomes

Flash santé

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Sous l’égide de la Société Marocaine d’Hématologie, a été créé le « Groupe marocain d’étude des lymphomes » (GMEL). Présidé par Pr Quessar, ce groupe s’est fixé comme objectifs la mise en place d’un registre des lymphomes, la définition d’une stratégie de prise en charge de ces cancers souvent curables et la réalisation d’activités de recherche clinique et biologique. Il compte parmi ses membres des hématologues, des pédiatres, des internistes, des anatomopathologistes, des oncolo-

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gues, des radiologues… Pour Pr Quessar, « la mise en place de cette structure scientifique est venue ainsi combler une lacune de taille en matière d’information, de sensibilisation, de formation et de prise en charge de ces maux qui touchent plus de 2000 patients dans notre pays. Ce groupe vient également contribuer à l’étude et à la recherche scientifique dans ce domaine pour un meilleur avenir aux malades qui en sont atteints ».

Le Centre Noor élargit ses actions Fort de son expérience en matière de prise en charge des personnes en situation de handicap, le Centre Noor, créé en 2002, ambitionne de professionnaliser ses activités. Outre sa première mission

qui est de prodiguer des soins médicaux, il compte intégrer dans ses prestations l’accompagnement de la personne handicapée pour réussir son projet de vie. Formation professionnelle, scolarisation, emploi… le projet s’est assigné comme objectif d’améliorer l’insertion sociale et professionnelle de cette catégorie de la population. Côté financement, des partenariats seront entrepris avec les départements ministériels concernés, les entreprises, les centres de formation et les associations spécialisées dans ce domaine. Le projet, financé par l’Union Européenne (10 millions de DH) et l’ONG « Handicap International », va s’étaler sur trois ans (2008 – 2011).

Ramadan. Campagne de sensibilisation alimentaire L’association « SOS Diabète » organise durant le mois de Ramadan une campagne de sensibilisation alimentaire à travers des ateliers collectifs au profit des malades diabétiques. Animés par des spécialistes, ces ateliers vont porter notamment sur le régime alimentaire et les effets des habitudes alimentaires du mois sacré sur le diabétique. Cette campagne entre dans le cadre d’un partenariat entrepris entre l’ONG et le département de tutelle.

Un deuxième hôpital Cheikh Zayed à Casablanca Un budget de 100 millions de dollars a été alloué à la construction d’un centre hospitalier à Casablanca. Les travaux de ce projet, deuxième du genre au Maroc, seront lancés fin 2008. Cette infrastructure, baptisée « Cheikh Khalifa Ben Zayed » sera réalisée sur une superficie de 65.000 m2 et entrera en service en juin 2011. Un bureau d’études français s’est adjugé les travaux d’ingénierie et de supervision de cette structure d’envergure qui sera entièrement financée par les Emirats. A signaler qu’un centre hospitalier émirati, qui porte également le nom de Cheikh Zayed, est déjà en service à Rabat depuis une dizaine d’années.



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En bref AVC. La musique est aussi un traitement

Flash santé

Ovulation. Rôle du gène Lrh1

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Des chercheurs de l’Université Louis Pasteur à Strasbourg et de l’Université de Montréal ont révélé que le gène Lrh1 gouverne les multiples mécanismes de l’ovulation et pourrait influer sur la fécondation. Pour tester son rôle, l’équipe de recherche a utilisé des souris génétiquement modifiées chez qui l’expression du gène Lrh1 est sélectivement bloquée au niveau des ovaires. Plusieurs séries de test ont permis de constater que la suppression du gène Lrh1 bloquait en effet l’ovulation des rongeurs. Selon les chercheurs, ces résultats

Ovule humain

sont prometteurs à double titre. D’un côté, ils envisagent la mise au point de nouveaux contraceptifs capables de stopper l’ovulation sélectivement, plus efficaces et qui entraîneraient moins d’effets secondaires que les formes actuelles de contraceptifs à base de stéroïdes. D’un autre côté, ces constatations pourraient conduire à l’élaboration de produits pharmaceutiques ayant la propriété d’activer le gène Lrh1. C’est là un développement important, car 15 % des couples sont infertiles, précisent les auteurs de l’étude.

Alzheimer. Mise au point d’un nouveau traitement

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Baptisé Rember, le nouveau traitement découvert par des chercheurs britanniques cible les amas de protéines qui se forment à l’intérieur des cellules du cerveau des malades d’Alzheimer et les détruisent, provoquant ainsi des troubles de la mémoire; caractéristiques de la mala-

die. Ces résultats « sont l’avancée la plus significative dans le traitement des amas depuis leur découverte par Alois Alzheimer en 1907 », a affirmé le professeur Claude Wishik de l’université d’Aberdeen en Ecosse, cofondateur de l’entreprise à l’origine de la découverte.

Une équipe finlandaise s’est intéressée à 60 patients hospitalisés pour AVC. Juste après leur accident, une partie se voyait proposer une « prescription » de deux heures quotidiennes de la musique de leur choix. Ce « traitement » a été poursuivi six mois, les autres membres de la cohorte constituant le groupe contrôle. Trois mois après leur AVC, les patients du groupe traité étaient moins déprimés. Par ailleurs, leurs progrès en matière d’élocution se sont avérés plus importants. L’auteur de ce travail affiche toutefois un optimisme mesuré. « Il s’agit de la première étude sur ce sujet, nous avons donc besoin de confirmer ces données auprès d’une cohorte plus large »,  reconnaît-il.

Plantes médicinales. Gare aux intoxications ! Plus de 100 kg de plantes médicinales toxiques sont vendues annuellement dans la région de Annaba en Algérie. C’est ce que révèle une enquête réalisée en 2007 et rendue publique à l’occasion de la caravane nationale de sensibilisation contre les intoxications alimentaires. Cette quantité est constituée de diverses essences de plantes qui, après transformation et traitement, souvent par le biais d’équipements traditionnels, sont vendues en liquide ou en poudre dans des commerces ordinaires, comme s’il s’agissait de pharmacies. Ces solutions, qui sont préparées aléatoirement, souvent par des personnes pour la plupart incultes, comportent des risques potentiels d’intoxications pouvant entraîner la mort ou le handicap à vie.


Doctinews - N°3 - Septembre 2008 Doctinews - N°3 - Septembre 2008

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Pas de risques de cancers avec les transfusions Déterminer si les maladies chroniques comme le cancer peuvent se transmettre d’un donneur à un receveur, tel est l’objet d’une étude menée par des chercheurs de l’école européenne d’oncologie. Ils ont ainsi mis au point une base de données pour identifier les personnes ayant reçu du sang d’un donneur qui a déclaré un cancer moins de cinq ans après le don.

VIH. Une prédisposition génétique chez les Africains

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Les résultats sont clairs : les personnes qui ont reçu du sang de donneurs ayant développé un cancer n’ont pas plus de risques d’avoir une lésion maligne que les receveurs ayant eu du sang « sain ». Même les cancers les plus prolifératifs (poumons, foie, os) n’ont pas été associés à un risque accru.

En bref

Selon une équipe anglo-saxonne, une variation génétique, fréquente chez les personnes d’ascendance africaine, et qui procure une protection contre la malaria, accroît de 40% la vulnérabilité à l’infection par le VIH. Le gène identifié code pour une protéine appelée DARC (Duffy Antigen for Chemokines) qui se trouve à la surface des cellules. Chez les Africains qui possèdent la mutation (90% de la population d’Afrique Subsaharienne), la protéine DARC n’est pas exprimée à la surface des globules rouges. Une particularité qui confère une protection contre une certaine forme de paludisme causée par le parasite Plasmodium vivax. Malheureusement, cette protection contre le paludisme s’accompagne d’une grande fragilité à l’égard du VIH. En Afrique, la présence de ce gène serait responsable d’environ 11% d’infections en plus. Cette variation serait par ailleurs présente chez un très faible pourcentage de non Africains et quasiment absente des populations européennes.

Chirurgie du cancer du foie. Quoi de neuf ? « Passport for Liver Surgery » (passeport pour la chirurgie du foie) est l’appellation du nouveau projet lancé par l’Institut de recherche contre les cancers de l’appareil digestif (Icad). Doté d’un budget total de 5,46 millions d’euros, ce projet doit « aboutir au développement du premier simulateur préopératoire personnalisé, intégrant les données de l’imagerie médicale de chaque malade », indique l’institut strasbourgeois dans un communiqué.


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Conférence mondiale sur le Sida

La grande messe contre la pandémie

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© International AIDS Society / Mondaphoto

Flash santé

C’est sous les auspices de l’International Aids Society que s’est tenue à Mexico, du 3 au 8 août, la 17ème conférence mondiale sur le Sida. Au bilan, quelques nouveautés, des confirmations, des doutes, mais pas de scoops.

XVII Conférence internationale sur le SIDA 2008 Centro Banamex Mexico City 7 août 2008

Plus de 33 millions de séropositifs immédiate », cette rencontre a été mière en Amérique latine, la prédans le monde et près de 7500 nou- inaugurée par le président du Mexi- vention était au cœur des débats. velles infections chaque jour. Des que, Felipe Calderon, en présence Si l’avancée des traitements a été chiffres alarmants qui ont mobi- du secrétaire général de l’ONU, saluée, puisqu’ils font de la pandémie une maladie chronique, lisé plus de 22 000 persond’autres moyens doivent nes de différents horizons : 67% de la population mondiale être combinés pour tenter chercheurs scientifiques, infectée, dont près de 90% des enfants de supprimer le problème à associatifs, militants… touchés par le Sida, vivent en Afrique pour mettre le point sur la la source. Préservatifs, cirdémocratisation des médiconcision, seringues à usasubsaharienne ge unique, changement de caments, les progrès sciencomportements notamment tifiques et la lutte contre les discriminations que subissent les Ban Ki-moon et de la directrice la réduction du nombre de partede l’Organisation mondiale de la naires ou le début de la vie sexuelle séropositifs. Placée sous le thème: « La pro- santé (OMS), Margaret Chan. après 15 ans, telles sont les princimotion d’une action universelle Au terme de cette rencontre, la pre- pales mesures recommandées.


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La question des financements demeure lancinante pour la communauté internationale, qui y a consacré dix milliards de dollars en 2007. Du fait d’une évolution lente de la maladie, le nombre de séropositifs à soigner croît chaque année. Une augmentation des coûts est donc à prévoir - l’Onusida parle de 54 milliards de dollars à l’échéance de 2015 - du fait aussi du changement progressif de médicaments devenus inefficaces pour de nouvelles molécules et de nouveaux brevets. Or, plutôt que des subventions annuelles, il faudrait des « financements pérennes », estime Jean-François Delfraissy, directeur de l’Agence française de recherches. Les chercheurs, quant à eux, estiment qu’ils n’ont « pas le choix » et qu’il est plus urgent que jamais de poursuivre la recherche sur le vaccin et les gels microbicides, qui n’a encore rien donné. Outre ces problématiques, la Conférence était également l’occasion pour traiter notamment de la stigmatisation, qui favorise la pandémie, et des problèmes des enfants.

© International AIDS Society / Mondaphoto

Centro Banamex Mexico City, 8 août 2008 Michel Kazatchkine, Julio Montaner, Pedro Cahn et Luis Soto

En chiffres 1 N ombre de personnes vivant avec le VIH/sida en 2007 l

- Dans le monde 33 millions (fourchette 30,3 à 36,1 millions), dont quelque 2 millions d’enfants de moins de 15 ans. 50% des adultes contaminés sont des femmes. - Au niveau régional (total adultes + enfants) Afrique subsaharienne : 22 millions Afrique du nord et Proche-Orient : 380.000 Asie du Sud et du Sud-Est : 4,2 millions Asie de l’Est : 740.000 Amérique Latine : 1,7 million Caraïbes : 230.000 Amérique du Nord : 1,2 million Europe occidentale et centrale : 730.000 Europe orientale et Asie centrale : 1,5 million Océanie : 74.000

2 N ouvelles infections par le VIH en 2007 l

- Total : 2,7 millions (1,9 dans la seule Afrique subsaharienne), soit quelque 7500 personnes par jour. 370.000 enfants de moins de 15 ans ont été infectés en 2007. - Au niveau régional (total adultes + enfants) Afrique subsaharienne : 1,9 million Afrique du nord et Proche-Orient : 40.000 Asie du Sud et du Sud-Est : 330.000 Asie de l’Est : 52.000 Amérique Latine : 140.000 Caraïbes : 20.000 Amérique du Nord : 54.000 Europe occidentale et centrale : 27.000 Europe orientale et Asie centrale : 110.000 Océanie : 13.000

3 M orts dues au sida en 2007 l

- Dans le monde 2 millions (1,8 à 2,3 millions), en baisse pour la première fois après des décennies de hausse. - Au niveau régional (total adultes + enfants) Afrique subsaharienne : 1,5 million Afrique du nord et Proche-Orient : chiffres non communiqué Asie du Sud et du Sud-Est : 340.000 Amérique Latine : 63.000 Asie de l’Est : 40.000 Caraïbes : 14.000 Amérique du Nord : 23.000 Europe occidentale et centrale : 8.000 Europe orientale et Asie centrale : 58.000 Océanie : 1.000 Source: Rapport de l’Onusida, l’organisme des Nations unies en charge de la pandémie.


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Lorix : l’anti-allergique fatal

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ZOVAS : le sauveur de vies

actu produits

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ontre les rhinites allergiques, le rhumes des foins, les conjonctivites allergiques et les urticares, LORIX est l’antihistaminique de choix. Il est également puissant en cas d’urticaires et de dermatoses prurigineuses. Grâce aux propriétés pharmacologiques de son principe actif, la loratidine, la prise d’un seul comprimé par jour suffit pour mettre fin à ces maux. Autre avantages de ce produit, absence d’effet de somnolence. LORIX existe en boîte de 15 comprimés PPM : 40.00 DHS

ypolipémiant, ZOVAS est aussi un inhibiteur de la HMG CoA réductase. Cette spécialité dont la molècule est la simvastatine, a fait preuve de son efficacité notamment en cas d’hypercholestérolémie et de dyslipidémie chez le patient diabétique en réduisant le taux de mortalité respectivement de 25 % et de 20 %. La dose préconisée est de1 comprimé de 20 mg par jour. ZOLVAS se présente sous forme de boîte de 30 comprimés. PPM : 124.00 DHS

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Laboratoires : Laboratoires INHALED TECHNOLOGIES distribué par IBERMA Indication thérapeutique : Traitement de fond et régulier de l’asthme persistant. Présentation : Aérosol doseur en flacon pressurisé de 120 doses. PPM 130.00DH

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Fluticasone / salmétérol Laboratoires : Laboratoires INHALED TECHNOLOGIES distribué par IBERMA Indication thérapeutique : Traitement de fond quotidien de l’asthme. Présentations : Aérosol doseur en flacon pressurisé de 120 doses. 50 µg. PPM 123.00 DH Aérosol doseur en flacon pressurisé de 120 doses. 125 µg. PPM 142.00 DH Aérosol doseur en flacon pressurisé de 120 doses. 250 µg. PPM 185.00 DH

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Maladie de Behçet

Aspects d’une affection polymorphe En 1937, un professeur de dermatologie turc, Hulusi Behçet, définit une entité associant une aphtose buccale, une aphtose génitale et une inflammation oculaire. Depuis, de nombreuses autres manifestations systémiques ont été reliées à cette triade, regroupées sous le nom de la maladie de Behçet.

Avec la collaboration du Pr Khalid ZAGHLOUL Chef de service ophtalmologie pediatrique - Casablanca

fondamentaux

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ncore appelée « maladie de la route de la Une maladie polymorphe soie », le syndrome de Behçet est une vas- La maladie de Behçet se manifeste essentiellement cularite d’étiologie inconnue touchant les chez des adultes jeunes par des signes muco-cutavaisseaux de tout calibre beaucoup plus souvent les nés tels des aphtes buccaux, des aphtes génitaux, veines que les artères. C’est une affection redouta- une folliculite nécrotique et un érythème noueux. ble par ses complications. En effet, le risque dans Des manifestations systémiques notamment ocula maladie de Behcet n’est pas une mortalité accrue laires (uvéite, vascularite rétinienne), neurologiexception faite des rares ques (encéphalomyélite, atteintes artérielles, mais méningite, hypertension La maladie de Behçet évolue par surtout une dégradation intracrânienne, troubles poussées capricieuses sans parallélisme progressive du pronostic du comportement) et strict entre les lésions cutanéofonctionnel du fait des vasculaires (thromboses muqueuses et viscérales. séquelles cumulatives des veineuses et/ou artérielatteintes neurologiques et les, anévrysmes artériels) oculaires. La triade aphtose buccale, aphtose gé- mais aussi articulaires, digestives et rénales sont nitale et uvéite reste la base des critères internatio- également décrites. naux de classification(définis en 1990 et qui, malgré Son diagnostic est difficile du fait de l’absence leurs imperfections, ont une bonne spécificité (96 de signe pathognomonique. Certaines atteintes %) et sensibilité (91 %). Ulcération du scotum Observée dans le monde entier, elle est beaucoup plus fréquente dans les régions correspondant à l’historique « Route de la Soie », notamment au Moyen-Orient, au Japon, et en Turquie où elle n’est pas rare, touchant de 1 sur 230 à 1 sur 1000 personnes. La maladie est globalement plus rare en Europe, sauf dans les pays du bassin méditerranéen. En Europe occidentale (où le pays le plus touché est l’Italie avec une prévalence de 1 sur 40 000 personnes), Sa fréquence augmente à mesure que l’on progresse vers le sud du continent. Au Maroc, l’affection existe aussi. Mais rares sont les publications qui se sont penchées sur la question. La maladie de Behçet apparaît généralement entre l’âge de 15 et 45 ans, avec un pic de fréquence autour de l’âge de 30 ans, et rarement après 60 ans. Il existe également une forme pédiatrique. Elle touche aussi bien les femmes que les hommes qui ont souvent une forme plus sévère. Le syndrome de Behçet est d’origine multifactorielle faisant intervenir des mécanismes intrinsèques (comme c’est le cas des groupes HLA B5 et HLA B51) et extrinsèques (dont l’hépatite C).


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Vivre avec la maladie de Behçet

Aphtose bucale

d’organe peuvent cependant être très caractéristiques (par exemple les uvéites) et évoquer d’emblée le syndrome. Les diagnostics différentiels sont la maladie de Crohn, et dans les formes pédiatriques, le syndrome hyper IgD. Spontanément, la maladie évolue par poussées imprévisibles. Les traitements permettent de contrôler les symptômes et de limiter la fréquence de ces poussées. La très grande majorité des patients peuvent ainsi mener une vie quasi normale. Cependant, des manifestations plus sévères peuvent survenir, parfois même après plusieurs mois ou années depuis le diagnostic de la maladie, en particulier au niveau des yeux ou du système nerveux. On peut soigner les symptômes de la maladie de Behçet et limiter la fréquence des poussées, mais pas la guérir. Le traitement comporte de la colchicine, mais aussi des corticoïdes et/ ou des immunosuppresseurs lorsque cela est nécessaire, par exemple s’il existe une atteinte ophtalmologique ou Uveite à hypopion cérébrale. Parmi les immunosuppresseurs qui sont utilisés, on peut citer le cyclophosphamide, l’azathioprine, la ciclosporine ou le tacrolimus. Les traitements immunomodulateurs ou biologiques (les anti-TNF-alpha et l’interféron) sont très récents et ont pris une place prépondérante dans le traitement des formes sévères engageant le pronostic visuel. Leur action sur la diminution de la fréquence des récurrences n’est plus à démontrer. La maladie de Behçet mérite d’être discutée au même titre que les autres processus systémiques devant des atteintes pluri viscérales. En attendant les progrès sur la compréhension des phénomènes pathologiques, l’utilisation rationnelle des outils thérapeutiques disponibles a permis d’en améliorer le pronostic fonctionnel.

La maladie de Behçet est une maladie chronique dont les symptômes persistent dans le temps et la crainte des complications (telles que la cécité) peuvent générer de l’anxiété. Dans certains cas, ces complications peuvent atteindre la peau et causer un préjudice esthétique, surtout si elle est étendue. Elle entraîne rarement une grande fatigue chez les malades, ainsi qu’une lassitude et un découragement liés aux maux de tête, aux douleurs musculaires et articulaires omniprésents... Enfin, le regard des autres est parfois dur à supporter, car l’entourage familial et professionnel ne comprend pas forcément bien les conséquences de la maladie et ne mesure pas toujours l’ampleur des douleurs et de la fatigue. Un soutien psychologique est donc souvent bénéfique. Il est d’autant plus nécessaire que l’anxiété (et le stress en général) est reconnue comme facteur déclenchant des poussées chez un grand nombre de malades. Côté alimentation, aucun régime alimentaire spécial n’est nécessaire pour la maladie de Behçet. Cependant, quand il y a une atteinte digestive importante, des prescriptions de régimes appropriés peuvent être faites. Par ailleurs, il est recommandé d’arrêter de fumer car le tabac risque d’accentuer les troubles vasculaires. Dans le cas où des douleurs articulaires existent, la pratique d’exercices d’intensité modérée, en dehors des poussées, peut aider au maintien de la souplesse des articulations et du tonus musculaire.

Critères internationaux de diagnostic de la maladie de Behçet (1990) : sensibilité 91%, spécificité 96% 1 U lcérations orales récurrentes : - récidivantes plus de trois fois en douze mois. n

2 D ans le cas des manifestations suivantes : - ulcérations génitales récurrentes ou cicatrice - lésions oculaires : uvéite ou vascularite - lésions cutanées : érythème noueux, lésions papulo-pustuleuse ou nodule acnéiforme - pathergy test positif (lu entre la 24 et la 48 heure après ponction cutanée par une aiguille de 20G). n


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Sida. Augmentation de 13 ans de l’espérance de vie avec les trithérapies

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univers pharma

L’espérance de vie des patients infectés par le virus du sida dans les pays développés a augmenté de 13 ans depuis le recours à une combinaison d’antirétroviraux, avec une baisse de la mortalité de près de 40%. Ces données ont été obtenues à partir d’une comparaison des taux de décès chez les patients en 1996-1999, période où commençaient à être utilisées des thérapies combinant plusieurs antirétroviraux, et 2003-2005. Selon cette évaluation, rassemblant les résultats de 14 études menées au total sur plus de 40.000 personnes en Amérique du nord et en Europe, l’espérance de vie à 20 ans est passée pendant cette période de 36,1 à 49,4 ans, avec des variables. Ainsi, les patients infectés par injection de drogue ont douze ans de moins d’espérance de vie, ainsi que ceux traités tardivement, qui perdent 18 ans d’espérance de vie par rapport à ceux traités dès le début de l’infection. Les femmes ont des espérances de vie légèrement plus élevées que celles des hommes, peut-être parce qu’elles commencent le traitement plus tôt.

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A

Roche. Trois acquisitions en 3 jours Avec trois opérations de rachat en 3 jours, le géant pharmaceutique bâlois Roche marque un important investissement en Amérique du nord. En effet, après s’être emparée, pour 45 milliards de francs du reste des actions de sa filiale Genentech dont elle possédait déjà la majorité, cette compagnie pharmaceutique suisse a annoncé, le jour suivant, une deuxième acquisition aux Etats-Unis. Il s’agit de la société Mirus Bio Corporation, basée à Madison, dans le Wiscon-

sin. Spécialisée dans la recherche sur les acides nucléiques. Son rachat lui a coûté 125 millions de dollars. Ses emplettes sur le marché des sociétés de biotechnologie se sont poursuivies par le rachat de la société canadienne Arius Research. Le montant de la transaction se monte à 191 millions de dollars canadiens. Roche entend par cette dernière acquisition renforcer sa présence dans le domaine du cancer et des maladies inflammatoires.

Cancer du sein. Une thérapie innovante permet une meilleure survie

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De nouvelles données présentées lors du congrès annuel de l’American Society for Clinical Oncology (ASCO 2008) ont démontré que la poursuite du traitement par trastuzumab, du cancer du sein HER2-positif évolué (métastatique), aide les femmes qui en sont atteintes à vivre plus longtemps sans que leur maladie ne progresse. L’analyse finale de l’étude randomisée de phase III GBG-26 a montré que ce produit continuait à agir chez les femmes nécessitant un traitement complémentaire. Les résultats de l’étude GBG-26 ont confirmé que le trastuzumab continue de cibler la tumeur et d’en réduire la taille au-delà même de sa progression lorsqu’il est associé à une autre chimiothérapie.


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Viagra pour les femmes aussi !

Le Viagra, connu pour ses effets contre l’impuissance, s’est montré efficace pour traiter des dysfonctionnements sexuels chez la femme dépressive. En effet, ce produit a été testé chez 98 femmes dont la dépression était en rémission mais qui rencontraient toujours des problèmes dans leur vie sexuelle, comme le manque d’excitation ou des douleurs pendant l’acte sexuel. Tandis que la moitié de l’échantillon recevait un placebo, l’autre moitié devait prendre pendant huit semaines un comprimé de Viagra une à deux heures avant d’avoir une relation sexuelle. Quelque 73% des femmes ayant reçu un placebo n’ont fait état d’aucune amélioration, tandis qu’à peine 28% des femmes ayant reçu du Viagra étaient dans ce cas, selon l’étude. Si certaines se sont plaintes de maux de tête ou de nausées, aucune n’a quitté le panel en raison d’effets secondaires.

En bref Sanofi-Aventis. 300 millions de DH investis dans l’usine de Zenata

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Maphar, la filiale marocaine du groupe français Sanofi-Aventis, a inauguré de nouvelles installations dans son usine de Zenata à Casablanca. Ce projet a bénéficié de plus de 300 millions de DH d’investissement au cours de ces cinq dernières années pour la modernisation de son outil de production. S’étendant sur une superficie de 25 670 m2, ce site produit plus de 55 millions de boîtes dans plus de 300 spécialités pharmaceutiques. Il emploie un effectif de plus de 350 collaborateurs dont 50 ingénieurs et cadres. L’activité de Maphar concerne l’enregistrement, la production, la distribution et la commercialisation de produits pharmaceutiques. La société opère

dans cinq domaines : la pharmacie, la parapharmacie, le dentaire, la diététique et la cosmétique. Pour la multinationale, qui affirme être le 2éme laboratoire fabricant au Maroc à réaliser un chiffre d’affaires de 847 millions de DH, ce site est « l’investissement industriel le plus important jamais consenti par le groupe en Afrique ».

BMS convoite son partenaire ImClone

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Bristol-Myers Squibb (BMS) a proposé d’acquérir la totalité de la société de biotechnologies ImClone, dont il détient déjà 16,6%, pour 4,5 milliards de dollars en numéraire. ImClone est un spécialiste des traitements contre le cancer que préside le célèbre investisseur Carl Icahn. Le nouveau domaine des médicaments conçus par génie génétique attire de plus en plus les grands labos, largement en

panne de nouvelles molécules-phares, et dont les médicaments vedettes tombent un par un dans le domaine public pour y être récupérés par les fabricants de génériques. BMS propose 60 dollars par action. L’offre n’a pas été discutée préalablement avec la direction d’ImClone, comme l’atteste la lettre ouverte à la direction diffusée par BMS.

Contre le cancer, les plantes peuvent être efficaces Des chercheurs américains ont mis au point un vaccin à base de plantes, capable de stimuler une réponse immunitaire dans certains cas de cancers. Bien que les chercheurs n’aient pas encore déterminé si cette réponse immunitaire était suffisante pour guérir totalement les patients atteints de cancer, ils ont l’espoir qu’un jour cette technique puisse conduire à guérir certains cancers particulièrement graves. Le vaccin a été testé chez 16 patients atteints d’un lymphome, un cancer chronique incurable. Aucun des patients n’a ressenti d’effets secondaires et plus de 70% ont développé une réponse immunitaire. C’est la première fois qu’un vaccin contre le cancer élaboré à base de plantes a été testé sur des humains. Un des intérêts de ce vaccin est qu’il peut être mis au point rapidement et à un coût modéré.


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FINANCEMENT DE PROJETS IMMOBILIERS

Les conseils et pièges à éviter des professions libérales

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La nouvelle réglementation permet à la pharmacie une évolution vers la s.a.r.l et donc aux pharmaciens de se verser un salaire. Il est essentiel de se verser une rémunération mensuelle sous forme de salaire afin de profiter d’une assurance maladie. Son coût étant lié au montant du salaire, il est plus intéressant d’avoir une rémunération salariée basse. Attention a votre déclaration de salaire ! Lorsque vous sollicitez un crédit immobilier pour acheter votre appartement par exemple, votre capacité d’emprunt est calculée sur la base de votre rémunération mensuelle déclarée (ou des résultats annuels de votre entreprise). Il est donc important de rendre votre rémunération « visible », en la faisant, au moins, transiter sur votre compte bancaire, peu avant la demande de crédit. Pour se faire une petite idée, les banques permettent de s’endetter jusqu’à 45% de la rémunération mensuelle au titre d’un remboursement de mensualités. Certaines banques ont des offres promotionnelles destinées aux pharmaciens particulièrement attractives. N’hésitez pas à venir à l’agence TWIN du courtier en crédits CAFPI au 206 boulevard Zerktouni pour en profiter.

Une pharmacie, c’est cher ! Voilà pourquoi

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L’acquisition d’une pharmacie dans les grandes villes pose actuellement des problèmes de chainage, mais aussi de prix. Aujourd’hui, il est de notoriété publique qu’ « une pharmacie, c’est cher ». Cela est évidemment relatif, et se mesure par la rentabilité de l’acquisition d’une pharmacie. Prenons le cas de l’acquisition d’une pharmacie par un jeune pharmacien de Casablanca ou de Rabat. Le prix de la pharmacie avoisinera 1 à 1 fois et demi le chiffre d’affaires. Soit un prix de l’ordre de 2 Mdhs pour une pharmacie qui réalise 1,5 Mdhs de CA annuel. Cela justifie-t-il l’acquisition de cette pharmacie ? La marge opérationnelle (considéré hors crédit lié à cette acquisition, et hors rémunération des salariés), est de 30%. Cette marge permettra de couvrir les charges courantes (de l’ordre de 10%) et la rémunération des aides pharmaciens pour un coût global de l’ordre de 10 000 Dhs mensuel. Ceci présente une marge nette de l’ordre de 12%. Ce résultat (180 000 Dhs annuels) est donc à partager entre la rémunération du pharmacien et le paiement du crédit éventuel lié au financement de la pharmacie. Considérant le cas d’une rémunération mensuelle minimale de 9 000 Dhs net pour un pharmacien (obtenus par versement de dividendes), il reste une enveloppe mensuelle pour le remboursement du crédit de 5 000 Dhs; ce qui permet d’emprunter sur une durée de 20 ans le montant de 700 000 Dhs.

Conclusion

cheter une pharmacie dans une grande ville sans un apport de l’ordre de 1 million de dirhams ne A fait pas vivre son pharmacien.



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Ulcère gastro-duodénal

Une infection qui se soigne bien

Psychosomatique. C’est ainsi qu’on a longtemps décrit l’ulcère gastro-duodénal. Eviter le stress et les plats épicés était l’essentiel de ce qu’on conseillait aux nombreux patients qui en souffraient partout dans le monde. Mais ces fausses idées ont été scientifiquement battues en brèche. Car il s’agit avant tout d’une maladie infectieuse et contagieuse, causée principalement par une bactérie, l’Helicobarter Pylori.

Avec la collaboration du Dr Mohamed AMINE Gastro-hépato-entérologue - Casablanca

dossier

L’

20-21

ulcère est une érosion de l’ulcère, on distingue deux types l’ulcère est de 80 000 nouveaux la muqueuse gastro-duo- d’ulcères : l’ulcère duodénal qui cas par an en France. La prévadenale, due à la conjugai- se situe à la jonction entre l’esto- lence de l’ulcère duodénal est de son de deux mécanismes: l’hype- mac et l’intestin grêle, et l’ulcère 8 %, celle de l’ulcère gastrique de racidité et la mauvaise protection gastrique, localisé au niveau de 2 % alors que la mortalité est resmuqueuse (baisse de la sécrétion l’antre ou le fundus de l’estomac. pectivement de 1 % et de 2,5 %. du mucus). En temps normal, Le premier est une maladie fré- Il est généralement admis que l’estomac sécrète de l’acide chlo- quente (3 à 4 fois plus que l’ul- dans le cas de l’ulcère duodénal, rhydrique afin d’entamer la diges- cère gastrique) qui touche environ le facteur dominant est l’agression chlorhydro-peptique tion des aliments. Comme alors que dans l’ulcère gaschacun sait, il s’agit d’un Tout ulcère de l’estomac chez une trique est lié à l’altération acide très corrosif. Pour se personne de plus de 50 ans doit être de la muqueuse gastrique. protéger, la muqueuse gasconsidéré comme un cancer jusqu’à Ce déséquilibre résulte de tro-duodénale sécrète du preuve du contraire l’intrication de différents mucus qui forme un film facteurs génétiques et enprotecteur. Lorsque l’acidité augmente ou que la muqueuse 8 % de la population active. On le vironnementaux. Dans les deux est fragilisée ou mal protégée, elle rencontre plus souvent chez des cas, les symptômes révélateurs s’érode, soit sur un mode étendu sujets jeunes avec un pic de fré- sont des lourdeurs, des nausées, et diffus, c’est ce qu’on appelle quence entre 40 et 50 ans. Pour le des ballonnements, des brûlures, une gastrite, soit sur un mode lo- deuxième, ce pic de fréquence se des crampes nocturnes au niveau calisé et creusant, c’est ce qu’on situe entre 55 et 65 ans. L’ulcère de la partie haute de l’abdomen appelle un ulcère. duodénal touche trois hommes (crampe souvent calmée par l’aliEn fonction de la localisation de pour une femme et l’incidence de mentation), ainsi qu’une hémorra-

Le saviez-vous ? E n

1875, des scientifiques allemands repèrent, déjà, dans des estomacs humains, une bactérie hélicoïdale. Faute de réussir à la cultiver, ils ont dû abandonner leurs recherches. En 1982, Robin Warren et Barry Marshall, des chercheurs australiens, redécouvrent ce microorganisme qu’ils nomment Helicobacter pylori et qui serait à l’origine des des ulcères. L’idée a du mal à se frayer un chemin, tant la communauté scientifiRobin Warren Barry Marshall que est persuadée que ces inflammations de la muqueuse gastrique sont dues à des facteurs psychologiques notamment. De plus, il est difficile, pour certains, d’admettre qu’une bactérie puisse survivre longtemps dans un environnement aussi acide que l’estomac. Pour convaincre les sceptiques, Marshall n’a pas hésité à ingurgiter lui-même la fameuse bactérie : cela a entraîné un ulcère que le chercheur a réussi à éradiquer par antibiotiques. En 2005, les découvreurs d’Helicobacter sont récompensés par le prix Nobel de médecine.


Doctinews - N°3 - Septembre 2008 gie et une perforation. S’il est vrai que la maladie ulcéreuse est favorisée par le stress, le tabac, l’alcool… et surtout la prise de médicaments toxiques pour la muqueuse de l’estomac comme l’aspirine ou les anti-inflammatoires non stéroïdiens, elle est principalement causée par une bactérie appelée Helicobacter pylori. Une infection à Helicobacter pylori L’Helicobacter pylori, appelé autrefois Campylobacter pylori, est une bactérie gram-négative

des ulcères gastrique et duodénal. La découverte de la bactérie dans la muqueuse gastrique enflammée en 1982 a provoqué une révolution dans la compréhension de leur génèse. Aujourd’hui, il n’y a plus aucun doute que la plupart d’entre eux sont des maladies infectieuses mais guérissables. Cette infection est, au niveau planétaire, l’une des plus fréquentes et elle s’acquiert, à l’instar de la majorité des agents pathogènes intestinaux, à l’âge pédiatrique. Alors que dans les pays en voie de développement, une colonisation par Helicobacter pylori est trouvée dans 80 % de la population, la prévalence diminue actuellement en Europe et en Amérique du nord, pour se situer entre 30 et 50%. Au Maroc, cette prévalence est de 65,4 %. Le mode

de transmission précis n’est pas connu. Différentes études suggèrent une transmission féco-orale, respectivement oro-orale. Cette bactérie peut être mise en évidence par diverses méthodes. De façon non-invasive par la détermination sérologique du taux d’anticorps contre la bactérie, ainsi qu’avec le test respiratoire à l’urée C13 (breath test ). De façon invasive par l’endoscopie et le prélèvement de biopsies, qui pourront être étudiées par une méthode histologique (coloration Giemsa ou à l’argent) ou alors à

H.Pylori en gélose au sang humain

l’aide d’un test rapide à l’uréase.

Une trithérapie adaptée efficace contre l’ulcère Quand le diagnostic est avéré, une trithérapie de 14 jours est nécessaire. Celle-ci consiste en la prescription par le médecin de deux types de médicaments : des antisécrétoires (des IPP=inhibiteurs de pompe à protons) pour bloquer la production d’acide et cicatriser les lésions muqueuses ainsi que des antibiotiques dont l’amoxicilline et la clarithromycine. Dans ces conditions, la bactérie est éradiquée dans 70 % des cas. Les facteurs d’échec sont la résistance primaire à la clarithromycine, celle au métronidazole et la mauvaise observance du traitement. Après un traitement de deuxième ligne,

Effets gastro-intestinaux majeurs des AINS Au Maroc, une étude a été réalisée entre avril 2001 et mai 2002 dans le but d’évaluer les effets gastro-intestinaux majeurs liés à la prise des AINS, puis par la suite de comparer la tolérance digestive des AINS classiques avec celle des coxibs. Les résultats ont révélé que sur une période de 14 mois, 123 patients porteurs d’une atteinte gastro-intestinale majeure coïncidant avec la prise d’un AINS ont été colligés. Le sexe masculin est prédominant et l’âge moyen est de 49,45 ± 14,3 ans. Pour 63 % d’entre eux, il s’agissait d’ulcères compliqués d’hémorragie ou de perforation. Les ulcères gastriques ont représenté les principales lésions mises en évidence par l’exploration endoscopique (45 %). Au niveau des services d’urgences, la prévalence des hémorragies digestives hautes liées à la prise d’AINS parmi l’ensemble des hémorragies digestives hautes, toutes causes confondues, a été évaluée à 8,7 %. La prévalence des perforations d’ulcères sous AINS est de 9,3 %. L’AINS le plus incriminé a été l’aspirine, le délai d’apparition des lésions a été inférieur à 1 mois dans 56 % des cas. Conclusion : à travers notre étude, nous avons pu relever certaines particularités propres à la population étudiée telles que la prédominance masculine et la vulnérabilité du sujet jeune. Par ailleurs, nous avons retrouvé un grand nombre de facteurs de risques validés dans la littérature à savoir : les antécédents digestifs et rhumatologiques, le délai d’apparition de la symptomatologie inférieur à 1 mois, l’association des AINS à l’aspirine, le terrain diabétique et hypertendu. Cependant, aucune conclusion n’a pu être faite quant à la meilleure tolérance digestive des coxibs vu le faible nombre de patients dans notre série soumis à ce type d’AINS. Raja Benkirane1, Latifa El Kihal2, Safae Nabil1, Abdellatif Benchekroun-Belabbès3, Abdellah Essaid El Feydi2, Rachida Soulaymani1 1Centre national de pharmacovigilance du Maroc 2Service de la medecine C, Hôpital Ibn Sina, Rabat, Maroc 3Service des urgences chirurgicales, Hôpital Ibn Sina, Rabat, Maroc


Doctinews - N°3 - Septembre 2008 HELICOBACTER PYLORI La bactérie qui cause la maladie de l’ulcère peptique.

Corps

Infection : Helicobacter pylori infecte la partie basse de l’estomac, antre.

Duodénum

Inflammation : Helicobacter pylori cause l’inflammation de la muqueuse gastrique (gastrite) qui est souvent asymptomatique.

Pylore

Antre

e us ue ue uq triq M as g

Helicobacter Pylori

Helicobacter pylori

dossier

us ur uc te M tec o pr

Cellules inflammatoires

22 L’ulcère : L’inflammation gastrique peut conduire à l’ulcère duodénal ou gastrique Des complications sévères peuvent induire un saignement de l’ulcère et de sa perforation.

Augmentation de la sécrétion acide Ulcère duodénal

Inflammation

Saignement de l’ulcère

Ulcère gastrique

Inflammation

PROGAST 20mg gélules, Oméprazole. COMPOSITION : Chaque gélule contient: Oméprazole (DCI)…….20mg. Excipients : saccharose, amidon de mais, mannitol, carboxyméthylamidon de sodium, laurylsulfate de sodium, povidone, hypromellose, phtalate d’hypromellose, huile de soja partiellement hydrogénée, talc q.s.p. La gélule est constituée de : gélatine, oxyde de fer rouge/jaune/noir (E-172), dioxyde de Titane (E-171). FORMES PHARMACEUTIQUES ET PRESENTATIONS : Microgranules en gélules ; Chaque étui contient un flacon de 7, 14 ou 28 gélules. ACTIVITE : L’oméprazole agit par inhibition de la pompe à protons de la cellule pariétale gastrique, réduisant ainsi la quantité d’acide produite par l’estomac. TITULAIRE: Laboratoires IPHARMA ; km 4, ancienne route de l’aviation TangeMaroc. INDICATIONS : *Adulte : - En association à une bithérapie antibiotique, éradication de Helicobacter pylori en cas de maladie ulcéreuse gastroduodénale. - Ulcère duodénal évolutif. - Ulcère gastrique évolutif. - Oesophagite érosive ou ulcérative symptomatique par reflux gastro-oesophagien. - Traitement symptomatique de reflux gastro-oesophagien associé ou non à une oesophagite, en cas de résistance à la posologie de 10 mg d’oméprazole par jour. - Traitement d’entretien des ulcères duodénaux chez les patients non infectés par Helicobacter pylori ou chez qui l’éradication n’a pas été possible. - Traitement d’entretien des oesophagites par reflux gastro-oesophagien. - Syndrome de Zollinger-Ellison. - Traitement des lésions gastroduodénales induites par les anti-inflammatoires non stéroïdiens lorsque la poursuite des anti-inflammatoires est indispensable. - Traitement préventif des lésions gastroduodénales induites par les anti-inflammatoires non stéroïdiens chez les patients à risque (notamment âge supérieur à 65 ans, antécédents d’ulcère gastroduodénal) pour lesquels un traitement anti-inflammatoire est indispensable. *Enfant à partir d’un an : - Oesophagite érosive ou ulcérative symptomatique par reflux gastro-oesophagien. CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité à l’oméprazole ou à tout autre composant du médicament. PRECAUTION D’EMPLOI : Ce médicament vous a été prescrit pour un traitement précis. Il ne faut ni le prendre pour un autre traitement sans avis médical, ni le conseiller à d’autres personnes même en cas de symptômes similaires. LISTES DES EXCIPIENTS A EFFET NOTOIRE : Saccharose, mannitol, huile de soja partiellement hydrogénée. MISE EN GARDE : Grossesse et allaitement : L’usage de ce médicament chez la femme enceinte ou allaitante ne doit être envisagé que si son administration est jugée indispensable et après avis de votre médecin. Sujets âgé : Les indications et les posologies sont les même que celles recommandées chez l’adulte. Enfants : les données sur l’expérience de l’usage de ce médicament chez l’enfant sont très réduites. INTERACTIONS : - Avant de commencer le traitement, signaler à votre médecin la prise de tout autre médicament. - L’administration de l’oméprazole peut influencer l’effet de certains médicaments tels que Diazépam, Warfarine ou Phénytoine, raison pour laquelle il peut s’avérer nécessaire que votre médecin réduise la posologie. - La prise d’anti-acides est possible pendant le traitement. - Le traitement n’est pas affecté par l’administration conjointe avec des antiinflammatoires, des aliments ou d’autres médicaments. POSOLOGIES USUELLES, VOIE ET MODE D’ADMINISTRATION : Ce médicament doit se prendre de préférence le matin en avalant les gélules en entier ou avec un peu de liquide. Toutefois, les patients qui présentent des difficultés de déglutition peuvent ingérer le contenu des gélules ou le mettre en suspension dans un liquide tel que jus de fruits, yaourt, ou lait caillé (la suspension devra être prise avant 30 min). – Ulcère duodénal, ulcère gastrique, oesophagite par reflux : en fonction de la gravité de l’ulcère ou de l’inflammation, la dose recommandée est de 20-40 mg (1-2 gélules) par jour pendant 2 à 8 semaines. En traitement d’entretien de l’ulcère duodénal ou de l’oesophagite par reflux, la dose est de 20 mg par jour pendant 6 à 12 mois. - Reflux gastro-oesophagien symptomatique : la dose conseillée est de 20 mg (1gélule) une fois par jour. - Ulcère gastrique, duodénaux ou lésions gastroduodénales associés à un traitement anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) : La dose recommandée est de 20 mg (1gélule) 1fois par jour, pendant 4-8 semaines. Syndrome de Zollinger-Ellison : la dose initiale recommandée est de 60 mg (3gélules) par jour. Le médecin adaptera la dose selon les besoins et établira la durée du traitement. L’administration d’une dose dépassant 80 mg (4gélules) doit se faire en 2 prises par jour. - Ulcère duodénal et/ou gastrique associé à Hélicobacter pylori : la dose habituelle est de 40 mg (2gélules) une fois par jour, ou de 20 mg (1gélule) 2 fois par jour à prendre en même temps que les antibiotiques suivants : Oméprazole plus 2 antibiotiques : Oméprazole plus amoxicilline et clarithromycine, les deux, 2 fois par jour pendant une semaine, ou bien, oméprazole plus clarithromycine et métronidazole (ou tinidazole) les deux, 2 fois par jour pendant une semaine, ou bien oméprazole plus amoxicilline et métronidazole , les deux, 3 fois par jour, pendant une semaine. Oméprazole plus 1 antibiotique : 40-80 mg d’Oméprazole (2-4 gélules) par jour plus amoxicilline deux fois par jour, durant deux semaines. Ou bien, 40 mg d’Oméprazole (2gélules) par jour, plus clarithromycine 3 fois par jour pendant deux semaines. Dans le cas où les symptômes persistent après la fin du traitement, le médecin devra évaluer la nécessité de répéter ou de changer celui-ci. Enfants : 1mg/ kg/jour. Sujets âgés: L’ajustement de la dose n’est pas nécessaire. Altération de la fonction rénale : L’ajustement de la posologie en cas d’altération de la fonction rénale n’est pas nécessaire. Altération de la fonction hépatique : Une dose de 10 à 20 mg par jour est généralement suffisante du fait de l’augmentation de la bio-disponibilité et de la demi-vie plasmatique de l’oméprazole. EFFETS INDESIRABLES : L’oméprazole est généralement bien toléré. Les effets indésirables sont généralement bénins et disparaissent à l’arrêt du traitement. Les effets indésirables suivants on été enregistrés bien qu’aucune relation de cause à effet n’a été établie : Maux de tête, diarrhée, constipation, douleur abdominale, nausées/vomissements et flatulence. Rarement ont été observés les cas suivants : Eruptions cutanées, démangeaisons, urticaire, sensation d’étouffement/fourmillement/engourdissement, malaises, insomnie, somnolence, vertige et malaise général. Des cas isolés de photosensibilité, alopécie, faiblesse musculaire, douleur des articulations, confusion, agitation, dépression et hallucinations (principalement chez les patients gravement malades), sécheresse buccale, inflammation buccale, infection fongiques gastrointestinales, difficulté d’orientation/confusion/chute de conscience chez les patients souffrant de maladies hépatiques préexistantes, inflammation hépatique avec ou sans ictère, insuffisance hépatique, gynécosmatie, troubles hématologiques (leucopénie, thrombocytopenie, agranulocytose et pancytopénie), gonflement, fièvre, sensation de malaise général, oppression thoracique, inflammation rénale, augmentation de la sudation, trouble de la vision, altération du goût. SIGNALEZ A VOTRE MEDECIN OU A VOTRE PHARMACIEN L’APPARITION DE TOUT EFFET NON SOUHAITE ET GENANT QUI NE FIGURE PAS SUR CETTE LISTE. CONSERVATION : Maintenir le produit dans son flacon d’origine soigneusement fermé. Ne pas dépasser la date limite d’utilisation indiquée en clair sur l’étui. Les médicaments doivent être maintenus hors de portée des enfants. Liste II. Délivré sous ordonnance médicale. Les laboratoires IPHARMA S.A, km 4, ancienne route de l’aviation. Tanger, Maroc.



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adapté en fonction des résultats de une péritonite. On soupçonne cette la sensibilité des souches, 90 % des complication devant l’apparition patients sont guéris de leur infec- d’une douleur intense dans la partion. Le traitement fait disparaître tie haute de l’abdomen comparée à en quelques jours la bactérie et les un coup de poignard et la survenue signes d’activité de l’infection. d’un état de choc. Une perforation L’inflammation persiste pendant 6 impose une intervention chirurgià 24 mois, puis la muqueuse rede- cale rapide. vient normale. Le Un troisième type taux de réinfecde complication Près d’une personne sur tion avec H-pyest représenté dix développe un ulcère lori est remarquapar une sténose au cours de sa vie blement faible et bulbaire, une est rapporté avec obstruction au moins de 0,5 % par année. niveau de la sortie des aliments de Autrefois, le recours au traitement l’estomac vers le bulbe duodénal, chirurgical était courant, mais ac- provoquée par une réaction de fituellement il a ainsi fortement brose autour d’un ulcère pylorique régressé. Aujourd’hui, 90 % des ou bulbaire, mais ce phénomène ne ulcères digestifs guérissent sans se rencontre plus souvent de nos séquelles grâce à l’emploi d’un jours. simple traitement médicamenteux La chirurgie conserve son intérêt en dont l’objectif est l’éradication de cas d’hémorragie ou de rupture de la bactérie et la prévention des ré- l’ulcère. Dans l’ulcère gastrique, cidives et des complications. elle garde une place importante en raison du risque de ne pas détecter Des complications rares mais un cancer. importantes Il est aujourd’hui admis que la bacLes complications de l’ulcère gas- térie Helicobacter pylori est l’agent tro-duodénal sont devenues excep- responsable de l’ulcère gastrotionnelles et sont de trois grands duodénal. Bien plus, elle joue un types : les hémorragies, la perfora- rôle important dans la genèse des tion et la cancérisation de la mu- néoplasies gastriques (adénocarciqueuse digestive. nomes et lymphomes). Une telle Ainsi, des selles noires comme du découverte a conduit à réviser le goudron particulièrement malodo- traitement de cette maladie désorrantes en raison de la présence de mais considérée comme une masang digéré (méloena) font penser ladie infectieuse, et à poser d’une à de possibles hémorragies digesti- façon plus générale la question de ves. Dans d’autres cas, les patients l’éradication de cette bactérie (qui peuvent vomir du sang (hématé- infecte plus de 50% de la populamèse), qui est souvent de couleur tion mondiale) comme moyen de pivoine très rouge. Enfin, il n’est prévention des cancers gastriques. pas rare que des saignements di- Les scientifiques étudient un posgestifs passent totalement inaper- sible vaccin contre l’Helicobacter çus et ne soient suspectés que de- Pylori car les ulcères restent envant une anémie ou un manque de core trop fréquents et la bactérie, fer. La perforation d’ulcère de la traitée par antibiotique, développe muqueuse digestive constitue une certaines souches résistantes. Les urgence, qui peut être potentiel- résultats concluants sur certains lement mortel, car l’écoulement animaux ne le sont pas encore sur du contenu gastrique ou duodénal l’être humain. Recherche à suivre dans la cavité abdominale entraîne donc…

Qu’est-ce que le syndrome de Zollinger-Ellison? Le SZE représente une forme rare, mais grave, de maladie ulcéreuse. Les ulcères duodénaux, parfois multiples et/ou de site inhabituel et/ou compliqués de diarrhée, en sont les manifestations cliniques les plus évocatrices. Le SZE est lié à une tumeur endocrine pancréatique sécrétant de la gastrine (gastrinome). Le diagnostic repose sur l’étude de la sécrétion gastrique acide et de la gastrinémie basale et après injection de sécrétine (augmentation paradoxale de la sécrétion acide et de la gastrinémie), et la mise en évidence du processus tumoral. Son traitement est symptomatique (IPP), et si possible antitumoral (exérèse chirurgicale).

Conseils pratiques En plus du traitement recommandé par le médecin, il existe des moyens de réduire ou même d’éliminer certains facteurs de risques associés à l’ulcère gastro-duodénal en conseillant le patient à : - Consommer des produits laitiers - Limiter la consommation d’AINS - Cesser de fumer et de consommer de l’alcool - Éviter ou consommer moins d’aliments qui déclenchent les symptômes de « brûlures d’estomac » (comme le café, le thé, le cola, les oignons, l’ail et le chocolat) - Manger de plus petits repas à faible teneur en matières grasses et en épices - Eviter de prendre constamment des antiacides pour soulager les symptômes graves occasionnels.


Doctinews - N°3 - Septembre 2008 Comment H. pylori est-il capable d’altérer la muqueuse gastrique? L’Helicobacter pylori (H pylori) est un bactérium microaérophilique, gram négatif, colonisant les jonctions et interstices intercellulaires de la muqueuse gastrique humaine et établissant une infection chronique avec de nombreuses manifestations cliniques diverses telles que la gastrite atrophique, l’ulcère peptique et duodénal,

l’atrophie gastrique et le carcinome gastrique. Plusieurs mécanismes peuvent contribuer à cet effet. Parmi les facteurs bactériens, les plus importants sont l’adhérence, les lipopolysaccharides, la production d’ammoniac et l’activité enzymatique de la bactérie, ainsi que les facteurs de virulence, présents chez certaines souches seulement,

comme la toxine vacuolisante VacA et l’îlot de pathogénicité cag. Les facteurs indirects impliquent une réponse immunitaire de l’hôte à l’infection, locale et systémique, humorale et cellulaire. Les facteurs bactériens ainsi que les médiateurs de l’inflammation peuvent contribuer à l’action délétère de l’infection sur la muqueuse gastrique.

Source : www.wikipedia.fr

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1- Helicobacter pylori pénètre la tunique muqueuse de l’estomac de l’hôte et adhère à la surface de la cellule épithéliale de la muqueuse gastrique. 2- Produit de l’ammoniaque à partir de l’urée par uréase, et l’ammoniaque neutralise l’acide gastrique et évite son élimination. 3- Prolifération, migration, et finalement formation de foyer infectieux. 4- L’ulcère gastrique se développe par destruction de la muqueuse, l’inflammation et la mort cellulaire de la muqueuse.

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CNSS

Vers une meilleure couverture médicale

institutionnel

Longtemps considéré comme une véritable entrave à l’accès aux soins et aux traitements, le ticket modérateur de 30 % imposé par la CNSS à ses affiliés a fait couler beaucoup d’encre. Les promesses se sont succédées mais rien de concret n’a été retenu. Aujourd’hui, les bénéficiaires peuvent reprendre le souffle. La CNSS étend sa couverture médicale à 95 ou 100 %.

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ardi 15 juillet 2008. Une date que les affiliés de la CNSS ne peuvent oublier. Puisqu’elle marque un nouveau tournant dans la prise en charge des maladies graves et chroniques, la mise en application de la nouvelle décision de cet organisme de remboursement. Mais qu’est-ce que cette décision? En concertation avec certains organismes concernés comme l’ Agence Nationale de l’Assurance Maladie (ANAM), la CNSS a décidé de mettre en place une exonération totale ou partielle des frais médicaux restant

qui doivent être payés par l’assuré. La première catégorie est appelée « affections de longue durée (ALD », définies par la loi comme étant des « maladies graves et invalidantes nécessitant des soins de longue durée ou particulièrement coûteux ». Dans ce premier cas, cette nouveauté concerne une liste de 82 maladies dont la prise en charge varie entre 95 et 99%. Ainsi, par exemple, les tumeurs cancéreuses malignes sont couvertes à hauteur de 95% alors que les hépatites virales le sont à 98% par la CNSS. Quant à la deuxième catégorie, elle est

Caisse Nationale de Sécurité Sociale

communément désignée par les « affections longues et coûteuses (ALC) ». Ces « maladies graves et invalidantes nécessitant des soins de longue durée et particulièrement coûteux », selon la loi, comprend 10 affections comme les opérations cardio-vasculaires et les transplantations d’organes, totalement prises en charge. Aspects financier, social et médical sont les principaux critères qui ont présidé à l’arrêt de cette nouvelle liste, sachant que les taux de remboursement prennent en considération les tarifs nationaux de référence.


Doctinews - N°3 - Septembre 2008 Une avancée. Oui … Mais…! La nouvelle décision de la CNSS est une révolution dans no- La dernière révision des taux de remboursement des aftre système de santé. Puisqu’elle va contribuer à soulager des fections de longue durée (ALD) est également source de patients atteints de maladies chroniques. Elle représente de désespérance et de déception. Pour l’association Néo Vie ce fait une « avancée de taille dans l’amélioration de l’état House, elle ne peut nullement résoudre la problématique de santé de ces plus de trois millions de personnes souffrant que pose la prise en charge des malades qui en sont atde ces maux lourds dont les conséquences physiques, psychi- teints, et à des stades avancés dans beaucoup de cas. ques et socio-économiques étaient supportées dans nombre de « Inacceptable ». C’est ainsi que le vice-président de cetcas par le malade lui-même et son entourage. Elle représente te ONG créée en 2004, Pr Abdelkader Acharki, a qualifié également, un grand pas vers la consolidation du système de la nouvelle disposition mise en place par la CNSS. Pour l’assurance maladie obligatoire dans notre pays », a affirmé lui, « Avec un taux de remboursement des ALD variant Pr Jamil, Président de l’association SOS Hépatites et fervent entre 95 à 99 %, améliorer l’état de santé des malades militant de l’abolition du ticket modérateur. qui en sont atteints, relèverait de l’utopie ». Il a également rappelé que l’un des principaux objectifs de L’association estime que pour les cancers par exemple qui l’événement « Printemps du patient 2008 », était la problé- touchent au Maroc environ 30 000 à 35 000 nouveaux cas matique de la prise en charge des maladies chroniques au Ma- par an, il est inadmissible et inhumain que les affiliés de roc. En effet, « Au Maroc, le quart de la population nationale cet organisme ne peuvent pas disposer d’une couverture demeure « économiquement vulnérable». La pauvreté affecte médicale adéquate leur permettant de se prémunir de ce près de 14% des Marocains (23 % en zones rurales), un taux fléau mortel s’il n’est pas traité. Les 95 % à la charge de la qui risque de s’accroître si l’on sait que 40% de la population CNSS ne peuvent nullement rendre espoir à cette tranche est analphabète. Les maladies chroniques et graves ont un de la population affaiblie par la maladie et les traitements coût qui dépasse de loin les capacités financières des patients. onéreux qui en découlent. Ceci est d’autant plus vrai si En l’absence d’une prise en charge tol’on sait que la plupart des salariés de tale de ces patients, rares sont les Mala CNSS se situent dans des tranches Les tumeurs cancéreuses rocains atteints de cette maladie qui de salaires basses, ne dépassant pas les malignes sont couvertes peuvent faire face à un traitement aussi 5 000 DH. Si une année de traitement à hauteur de 95 % onéreux. Un engagement ferme de la du cancer peut dépasser 200 000 DH, part de l’Etat, dans des délais fixes, il est impensable qu’un salarié touchant s’avère donc nécessaire afin de mettre fin aux souffrances de le SMIG ou un peu plus, puisse payer les 5 % restants. La toutes sortes des malades », lit-on dans les recommandations CNSS est vivement appelée à revoir sa décision, surtout adoptées lors de cette journée. que les patients cancéreux ne représentent que 5,17 % des « A cette occasion, je tiens à féliciter vivement en mon nom et remboursements effectués par cette assurance. au nom des présidents du collectif associatif du Printemps du Elle tient en outre à rappeler que l’analyse des études efpatient 2008, la CNSS pour cette action à la fois courageuse, fectuées dans ce contexte révèle que la survie au cancer humanitaire et citoyenne » a-t-il ajouté. est plus élevée chez les patients qui ont une assurance adéquate (privée ou autre) alors que les taux les plus bas sont enregistrés chez les malades ne disposant pas d’une couverture médicale. De telles variations dans les taux de « Printemps du patient 2008 » Placé sous le thème : « Un petit geste pour les survie sont probablement liées à des différences dans l’acgrands maux », le « Printemps du patient » a eu cès au diagnostic et au traitement et des facteurs tels que la lieu le 17 avril à Casablanca. Initié par l’association biologie des tumeurs, de l’état au moment du diagnostic ou du respect du traitement qui peuvent également être im«SOS Hépatites», en collaboration avec l’associa- portants. tion «Reins» de lutte contre les maladies rénales et Par conséquent, « seule une prise en charge totale des ALD l’Association marocaine de lutte contre la Polyarth- peut être satisfaisante pour nous et nos malades. A quand rite Rhumatoïde «AMP», ce festival social s’était continuera la CNSS à prendre à la légère la santé de la pofixé pour objectif d’attirer l’attention des populations, pulation? La santé est un capital à préserver et la vocation des professionnels de santé et des décideurs sur la situa- de tout système de santé est bien évidemment d’être aux tion des maladies chroniques au Maroc. côtés des plus malades », a conclu Pr Acharki. Signalons au passage que la loi régissant l’AMO précise que les remboursements des frais médicaux se font à la CNSS pour les salariés du privé et à la CNOPS (Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale) pour les fonctionnaires.

C N S S

Caisse Nationale de Securite Sociale 649, Bd Mohammed V 20300 - CASABLANCA - Tel : 022 54 70 54 www.cnss.ma


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Entretien

institutionnel

Entretien avec Mohamed Afifi, Directeur de la Stratégie à la CNSS

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d’une dépense ponctuelle non étalée sur le temps dont le Pourquoi la CNSS a attendu toureste à la charge une année du salaire moyen. tes ces années pour supprimer le ticket modérateur de 30 % - Exonération partielle pour le suivi post opératoire, consiimposé à ses affiliés ? déré en tant qu’ALD. Le ticket modérateur est le principe selon lequel une fraction du Quelles sont les mesures prises par votre organisme tarif pour les prestations en nature pour médiatiser les nouvelles dispositions ? est laissée à la charge de l’assuré. Nous les avons intégrées dans notre prochaine campagne Il est conçu pour modérer les dé- de communication qui sera lancée à la rentrée prochaine. penses et responsabiliser les assurés sociaux. Consciente Il est aujourd’hui essentiel, dans la continuité des premiède l’importance et de l’impact de l’assurance maladie et res actions réalisées, de rebondir sur leur réussite pour metdes coûts importants des affections de longue durée et des tre en place une première action de communication destiaffections lourdes et coûteuses, la caisse nationale de sécu- née à l’ensemble de nos publics Cette première campagne rité Sociale a mis en place depuis le 15 juillet 2008 - 2 ans sera pour nous une campagne fondatrice qui permettra à après le démarrage de l’AMO - des dispositions de la loi 65 chaque travailleur du secteur privé de comprendre à la fois qui stipule l’exonération partielle ou totale de la part restant l’attention qui lui est portée par son environnement profesà la charge de l’assuré. sionnel et le bénéfice personnel acNotre organisme s’inscrit dans La nouvelle décision est venue affirquis par l’adhésion. Une campagne une démarche progressive mer l’un des principes de cette loi, fondatrice qui redonnera à croire en à travers une première liste à savoir la progressivité de mise la solidarité, car la fonction CNSS et d’ALC et d’ALD en place. En effet, notre organisme ses produits sont autant de moyens s’inscrit dans une démarche promutualistes de protection sociale. gressive à travers une première liste d’ALC et d’ALD et Une occasion aussi pour informer sur les couples droit/béqui sera étendue progressivement. Les deux ans écoulés néfice offert, mettre en lumière toute la palette de serviétaient nécessaires pour observer le système et faire les ces mis à disposition, et les preuves de la réalité de notre études médico-technique-actuarielles. discours d’amélioration de qualité de vie (exemple ticket modérateur). Plus nous serons à même de faciliter la comCertaines ALD sont prises en charge à 99 %, d’autres préhension des produits et de relier à l’adhésion une réelle en revanche à 95 %. Comment expliquez-vous ces dis- palette de services, plus nous créerons un climat inexorable cordances ? d’installation de la déclaration CNSS. Comme vous le savez, la fixation de cette liste s’est basée Ce deuxième axe devra être soutenu par une refonte comsur des critères d’ordre financier (coût de l’affection selon plète de l’information en marketing opérationnel et évèneles travaux d’une commission médico-technique du minis- mentiel à destination principale des salariés par le dévetère de la Santé), social (problème de santé publique) et loppement d’actions de proximité et d’information sur site, médical (nature et gravité de la maladie). en partenariat avec les chefs d’entreprises. Les agences Pour fixer les taux d’exonération, la CNSS a adopté les commerciales serviront aussi de relais et de vitrines pour la principes suivants : valorisation des actions menées. Une refonte des supports - Exonération partielle pour une moralisation des dépenses d’information (dépliants, PLV, etc.) dans le sens de leur en laissant à la charge une partie des frais : il s’agit de simplification est à prévoir. moraliser et de responsabiliser les assurés. En complément de l’action salariés, nous allons enrichir le - Egalité entre les différents porteurs d’ALD par rapport au niveau d’information de l’ensemble des intervenants : (en montant restant à leur charge. Nos techniciens ont veillé marketing opérationnel et évènements) et en envisager un à ce que le ticket modérateur pour les porteurs d’ALD relais presse à destination des groupements (information né dépasse pas le salaire moyen pondéré par les jours autour de la responsabilité morale et éthique de l’institudéclarés et en tenant compte du coût moyen annuel des tion), des chefs d’entreprise (séminaires locaux autour de ALD/ALC. l’éthique et de la notion de contrôle), des interfaces AMO - Exonération totale pour les greffes et les interventions car- (séminaires locaux autour de l’éthique et de la responsabidiologiques arrêtés comme ALC étant donné qu’il s’agit lité sociale).



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Ramadan et santé

Principes d’un rythme alimentaire adapté Pendant le mois du Ramadan, nombreuses sont les personnes qui ne savent pas adapter leur alimentation à cette période où le rythme des repas est profondément modifié. Comment éviter donc les conséquences néfastes de ce changement ? Voici quelques conseils à prodiguer pour jeûner confortablement et apprécier entièrement les avantages spirituels du mois sacré.

Avec la collaboration du Dr Farid Tadlaoui Diététicien nutritionniste - Casablanca

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endant le mois de Ramadan, le jeûneur se nourrit pendant un laps de temps plus court que d’habitude, avec environ 80 % de l’ensemble des apports quotidiens en calories (1800 calories). Les repas sont plus riches en sucreries et en matières grasses et relativement pauvres en boissons, en fruits et en légumes. Ballonnements, nausées, constipation, régurgitations, maux de tête… sont quelques unes des complications communes durant cette période, aggravées notamment par un manque

important de sommeil. D’où l’intérêt d’adopter une alimentation et une hygiène de vie saine. Le bon équilibre Bon aliment, bonne quantité et au bon moment. Tels sont les principes de base de l’équilibre alimentaire. Les paramètres d’activité et de repos étant modifiés pendant cette période, la réorganisation de l’alimentation s’impose de toute évidence. Sachant que le rythme de vie est inversé, cette réorganisation est principalement axée sur le maintien de la qualité

nutritionnelle des trois repas. Ainsi et en raison des longues heures du jeûne, les aliments à digestion lente tels que ceux renfermant des fibres, sont à privilégier beaucoup plus que les aliments rapidement digestibles, appelés également les hydrates de carbone raffinés. Outre le fait de bien s’hydrater dès la rupture et juste avant la reprise du jeûne (plus qu’en temps normal, au moins 1,5 litre par jour), il importe d’alléger l’alimentation en augmentant la consommation de légumes et de

Maladies incompatibles avec le jeûne Le diabète Vu les répercussions du jeûne sur le taux de glycémie chez le diabétique, celui-ci est dispensé de cette pratique, particulièrement dans les cas suivants : diabète non insulino-dépendant déséquilibré, diabète avec complications dégénératives, diabète avéré du troisième âge quel qu’en soit le type, et diabète instable. L’ulcère gastro-duodénal Pour l’ulcère gastro-duodénal, il est retenu que le patient souffrant d’un ulcère évolutif ainsi que celui qui a un ulcère cicatrisé de moins de 6 mois ne doivent pas jeûner. Seul le patient qui a un ulcère cicatrisé depuis plus de 6 mois peut jeûner mais sous traitement protecteur de la muqueuse gastrique. A signaler que nombre d’ulcères guéris se révèlent par le jeûne. Les pathologies rénales Le problème majeur avec les pathologies urinaires pendant le Ramadan concerne la déshydratation. En effet, des enquêtes multiples, au Maroc comme à l’étranger, ont mis en évidence une baisse très significative de la quantité d’eau bue pendant le Ramadan. Il s’agit d’un facteur de risque favorisant la survenue ou

la complication de calculs rénaux par exemple. Une consultation médicale chez un spécialiste avant le Ramadan s’avère indispensable pour prendre une décision quant à la possibilité de jeûne ou non. Les pathologies cardio-vasculaires Une personne hypertendue ne doit pas jeûner si elle manifeste une hypertension artérielle compliquée d’un accident cérébrale ou cardiaque récent (moins de 3 mois), une hypertension artérielle ajoutée à une insuffisance rénale confirmée, une insuffisance cardiaque avec ou sans l’hypertension, un infarctus du myocarde moins de 3 mois (interdiction formelle), un angor instable ou une polythérapie (plus de 2 prises) quelle que soit la pathologie. Dans tous ces cas, il faut tenir compte des observations suivantes de l’état du patient et la gravité de la maladie. La femme enceinte En l’absence de données scientifiques et médicales concluantes sur ce sujet, une visite médicale chez un spécialiste à la veille du Ramadan pour s’enquérir de l’état de santé de la mère et du fœtus s’avère indispensable.


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zoom fruits, de produits laitiers, de su- l’alimentation doit être scrupucres lents (semoules, farines, cé- leusement surveillée. Prudence réales) pour permettre au transit et vigilance s’imposent donc intestinal de fixer l’eau et éviter pour éviter toute complication. ainsi la constipation. Pour le diabétique par exemple, Les fritures, les épices, les il est recommandé d’éviter les friandises, les matières grasses sucreries, les boissons sucrées, et les produits à l’origine de fla- les pâtisseries et les aliments tulence comtrès consomme les œufs, més pendant Pour tout malade qui le chou et les cette période. désire jeûner, une lentilles sont La quantité consultation avant, pendant à éviter ou à autorisée doit et après le ramadan s’avère consommer être stricteindispensable de manière ment respecoccasionnelle. tée et autoIl en est de même des boissons risée. Là les équivalences carbonatées comme les colas alimentaires lui donnent la posqui produisent aussi des gaz. Il sibilité d’effectuer l’échange importe également de fraction- direct d’un produit par un autre. ner la rupture du jeûne pour per- Chaque aliment d’un groupe a mettre une bonne digestion. sa valeur nutritionnelle propre, Aux grands consommateurs et il faut éviter de la substituer d’excitants (thé, café, cigaret- à un aliment d’un autre groupe tes…), il est conseillé de les ar- différent. rêter une semaine ou deux avant Pour l’hypertendu en revanche, le Ramadan. Des tisanes et des il doit éviter les abus de sel, thés décaféinés peuvent être des veiller à un large apport en poalternatives tout en essayant au tassium (pommes de terre, jus maximum de respecter les ho- de légumes, pruneaux..) et en raires requis de sommeil. calcium tout en privilégiant la consommation de poissons gras Jeûner quand on est fragile (hareg, saumon, anguille, mulet, S’il ne semble pas perturber un rouget…). organisme sain, le jeûne induit Quant à la femme enceinte, elle une aggravation de certaines doit respecter une hygiène de maladies comme l’ulcère diges- vie correcte. Son régime alitif, le diabète, les pathologies mentaire doit comprendre les rénales, hépatiques et cardio- différents groupes d’aliments vasculaires. Les malades qui que ce soit au Ftor, au dîner ou en souffrent ne sont pas censés au Shor. pratiquer le jeûne, pourtant ils Pendant le Ramadan, les chansont nombreux à vouloir malgré gements du rythme de vie entout le respecter. Or, le jeûne en- traînent, même chez les persontraîne une fragilisation de l’or- nes en bonne santé, des troubles ganisme malade. de la digestion et du sommeil. Ainsi, pour toute personne La consommation excessive des fragile qui désire jeûner, une aliments riches en gras et en suconsultation avant, pendant et cre est très fréquente. L’ambianaprès le Ramadan s’avère in- ce plus festive le soir favorise un dispensable. Aussi importante coucher plus tardif. Alors que le que l’éducation thérapeutique secret d’un bien-être est une alide cette catégorie de jeûneurs, mentation équilibrée et saine.

Datte. L’intérêt nutritionnel et diététique La valeur énergétique de la datte est considérable. En effet, elle contient 69 % environ de son poids en sucres. C’est un des fruits les plus nourrissants qui soient et il est consommé avec du lait pour faire un repas équilibré. 282 Kcal, 2.45 g de protides, 8 g de fibres , 0.39 g de lipides avec un ratio équilibré en oméga 3/oméga 6 aux 100 g de datte séchée, en font un aliment en densité énergétique modérée mais présentant la capacité d’un pic glycémique élevé. La datte ne contient que 15 à 20 % d’eau et cette faiblesse de constitution devient un atout associé aux sucres pour sa conservation dans un endroit sec. C’est une véritable source de minéraux, la datte sèche en renferme 1,5 à 1,8 g aux 100 g (2 à 3 fois plus que les fruits frais). C’est un des fruits les plus riches en potassium (plus de 670 mg aux 100 g), en calcium (62 mg) et en magnésium (58 mg), ainsi qu’en fer (3 mg). Cuivre, zinc, manganèse sont également présents à des niveaux intéressants. Les vitamines du groupe B sont abondantes, par contre sa capacité antioxydante est faible avec une teneur basse en vitamine C, E et caroténoïdes. Les dattes permettent enfin de renforcer très efficacement l’apport en fibres, souvent déficitaires aujourd’hui dans les repas. Une portion de 50 g de dattes en fournit plus de 3,5 g, ce qui représente pratiquement 12 à 15 % de la quantité préconisée pour la journée.


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Techniques orthopédiques illustrées Traumatologie des membres Anatomiste et clinicien, le chirurgien orthopédiste est avant tout un pragmatique qui reste toujours à l’écoute des besoins de ses patients. Il est responsable d’actes techniques particulièrement décisifs dans une société où les notions d’autonomie et de mobilité sont capitales. Jugement et esprit de décision sont certes des qualités essentielles à l’accomplissement du geste chirurgical. Mais qu’est la conduite à tenir en pratique de la chirurgie orthopédique et traumatologique ? Voilà ce que la lecture du livre « Techniques orthopédiques illustrées. Traumatologie des membres. » vous apprendra.

sélection

Pr Saïd Lahbabi Agrégé de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique

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ruit de plus de deux ans de réflexion de son auteur, Professeur Saïd Lahbabi, cet ouvrage se veut une référence de base dans ce domaine aussi bien pour les futurs praticiens que pour les professionnels déjà en exercice. Objectifs : éviter les erreurs, déjouer les pièges, savoir ce qu’il faut faire, ce qu’il ne faut pas faire et quoi faire d’emblée pour ne pas nuire. L’auteur commence d’abord

par décrire les principes généraux du traitement orthopédique pour chaque type de lésion traumatique. Il présente par la suite les aspects cliniques et radiologiques pour s’étaler enfin sur le matériel nécessaire, les conditions pratiques et les techniques de réduction ou de réalisation du plâtre. Dans son exposé, il accorde un intérêt particulier au matériel nécessaire à la confection des plâtres,

aux conditions d’installation du patient avec les techniques précises de réduction et à celles relatives à la réalisation du plâtre. Outre les contrôles radiologiques et les soins post-réductionnels, il insiste également sur les sources d’erreurs et les dangers du traitement entrepris. Des éclairages sur les traitements adjuvants (kinésithérapie, traitement anticoagulant) sont également fournies et ce, dans le but de garantir au patient la meilleure prise en charge. « Techniques orthopédiques illustrées. Traumatologie des membres », est le dernier né d’une série de publications du Professeur Lahbabi, entièrement dédié à la chirurgie des os, fruit d’une activité de 35 ans de pratique chirurgicale dans le secteur privé qu’il met en partage. « Cet ouvrage, richement illustré, est indispensable à tout chirurgien orthopédique et traumatologique des membres et constitue

un ouvrage de référence pour l’enseignement de cette discipline. », lit-on dans la préface du livre écrite par Professeur Yves Nordin, ancien président de la Société française de chirurgie orthopédique et traumatologique.

Fiche technique Auteur : Pr Saïd Lahbabi Titre :

Techniques orthopédiques illustrées. Traumatologie des membres Date de publication : 2007 Edition: Vernazobres Greco (Paris) Nombre de pages: 328 Prix : 25€


Innovation

AIE !AIE !Aie ! Certes, l’aphte est bénin mais sa douleur est cuisante ! Bonne nouvelle : un produit révolutionnaire a fait la preuve de son efficacité. On l’applique…et le calme revient !

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ifficile de déterminer l’origine des aphtes quoique certains facteurs favorisent leur apparition. Les aliments riches en histamines (noix et noisettes, gruyère, fraises, citron…) et les petites lésions dues à un appareil dentaire ou un brossage des dents trop…vigoureux. Autres causes probables : la fatigue, l’activité hormonale…et l’hérédité ! Bref : si l‘origine de l’aphte est mal connue, ses symptômes sont, eux, bien présents ! La douleur est vive, cuisante…et se répète à tout instant ! La solution serait en fait d’isoler l’aphte de tout contact : dents, salive et surtout aliments…Et c’est ce qu’a inventé Urgo avec Urgo Aphtes.

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HEURES D’EFFICACITE POUR CE BOUCLIER ANTI-DOULEUR

Conçu pour soulager et traiter les aphtes et petites plaies de la bouche, Urgo Aphtes se présente sous forme de gel qui se transforme, une fois appliqué, en un film protecteur. L’effet anti-douleur est donc immédiat et durable (même lorsque l’on mange !), et la cicatrisation : favorisée. Etudes clinique N° 05E641PH ‘‘Extraits de verbatims consommateurs sur la base de carte T’’

Un pansement buccal cicatrisant pour traiter l’aphte et soulager la douleur rapidement et durablement : il fallait y penser ! Grâce à la spatule intégrée, l’utilisation est facile… et précieuse. Appliquez sur la lésion, de préférence avant les repas. Laissez sécher. Poursuivre le traitement jusqu’à cicatrisation complète.


Doctinews - N°3 - Septembre 2008

Venez rire un bon co Un vieux monsieur en consultation chez son médecin se plaint de la fatigue : « Docteur, pour le premier il n’y a aucun problème, au niveau du deuxième j’y arrive difficilement mais pour le troisième je n’y arrive plus du tout ». Le docteur demande étonné : « mais quel âge avez-vous ? » Le vieux répond : « Ben...80 ans » Le docteur : « Pour votre âge, arriver à deux ça relève du miracle!» Le vieux : « Mais docteur, j’habite au troisième étage ! » H.A.B

détente

Envoyez-nous vos histoires vécues et drôles sur detente@doctinews.com Toute histoire publiée sera primée

L’appareil urinaire et les fonctions rénales 14

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REPONSE N°2 AOÛT 2008 C N E M P H R I H C A R D I R O T O E

E R E B R O N C H T T O M I E E N O P R M Y O A O I T P E R I O O A L G I E Y

Définitions

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Un patient gravement malade est à l’hôpital. Sa famille est réunie dans la salle d’attente. Le médecin entre fatigué et dit : « Désolé, je vous apporte des mauvaises nouvelles. L’unique chance de survie est une greffe du cerveau ». La famille reste abasourdie. Un des membres demande: « Combien coûte un cerveau? » Ça dépend, répond le médecin, c’est 5000 Dhs pour un cerveau d’homme et 200 Dhs pour un cerveau de femme ». Les hommes de la famille se retiennent de rire et évitent de vexer les femmes. Un curieux ose quand même poser la question : « Docteur, pourquoi y at-il une telle différence de prix ? » Le docteur sourit face à une telle question, puis répond : les cerveaux des femmes ont été utilisés !

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1- Déchet du métabolisme cellulaire 2- Capillaires artériels au début du néphron 3- Unités anatomiques et fonctionnelles du rein 4- Canal urinaire partant de chaque rein 5- Qualifie le tubule rénal à certains endroits 6- Symbole d’un ion filtré par le rein 7- Liquide de l’organisme purifié par le rein 8- Région déprimée du rein où passent les vaisseaux et les canaux 9- Deuxième étape de fabrication de l’urine, le long des tubules 10- Organe de l’appareil urinaire 11- Début des canaux excréteurs se réunissant en bassinet 12- Elle est réabsorbée à 99% 13- Enzyme rénale à l’origine de la synthèse de l’aldostérone 14- Première étape de fabrication de l’urine 15- Préfixe signifiant urine 16- Organe de stockage de l’urine 17- Nom du canal collecteur (canal ou tube de ...) 18- Molécule réabsorbée activement et totalement 19- Celle du n°20 peut être plus ou moins longue 20- Nom du tubule du n°19 21- Hormone anti-diurétique (sigle)

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s n o i t s e u




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