LETTRE DE L'ÉDITEUR
LE PROGRÈS EST IMPOSSIBLE SANS CHANGEMENT
Une chose est sûre dans la vie : le progrès est impossible sans changement. Mais peu importe ce que nous faisons, rien n’est éternel. Pour aller au-delà de ce que nous sommes, il faut sortir de votre zone de confort. " Le progrès est impossible sans changement, et ceux qui ne peuvent pas changer d’avis ne peuvent rien changer " disait très justement George Bernard Shaw. Le changement est une constante. Plutôt que de s’en éloigner, nous devrions l’embrasser complètement et intentionnellement, car c'est la clé pour vivre une vie plus satisfaisante et plus complète. Un esprit créatif est vital pour changer, grandir et progresser, les opportunités sont infinies.
C'est cet esprit éclairé qui conduit aujourd'hui encore à révolutionner la mode. Les gens prennent de plus en plus conscience des effets de l'industrie de la mode sur la société et l'environnement. La durabilité prendra une place plus importante dans l'industrie de la mode à l'avenir et cette transition n'est pas simplement une tendance. Elle indique un changement majeur dans notre façon de voir la mode. L'émergence d'entreprises éthiques et respectueuses de l'environnement est l'une des plus grandes révolutions de l'industrie de la mode. De
l'utilisation de produits recyclés et biologiques à la garantie de salaires équitables et des conditions de travail sûres pour leurs employés, ces marques accordent une grande importance à la transparence et au comportement moral. Ce changement vers des entreprises ayant des normes éthiques et environnementales plus élevées est le résultat à la fois du besoin de changement structurel dans le secteur et de l'évolution des goûts des consommateurs. Preuve que le changement a du bon ! Cette révolution green a aussi lieu dans nos intérieurs, on lui a même donné un petit nom : la slow déco. La slow déco, c’est avoir chez soi des objets et des meubles qui ont une histoire, mais aussi un impact humain et environnemental positif. De nombreuses marques et tout autant d’artisans prouvent aujourd’hui qu’il est possible d’allier design et respect de l’environnement. Ana Khel en est le parfait exemple. Vous allez craquer pour cette marque éco-responsable que nous sommes heureux de mettre à l'honneur dans ce 52ème numéro. Vous découvrirez également dans nos pages les tendances Déco 2023. Enfin, nous vous emmenons à la découverte du One & Only Mandarina, petit coin de paradis sur la Riviera Nayarit au Mexique. Bonne lecture !
Par Thibault RoyDÈS LA MI-MAI
Afterwork à l’Escal’777 et BBQ party
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MERCI
CONTRIBUTEURS
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Lucy Pottier
Agathe Fournier
Alexandra Delire
Églantine Becquet
Yann Monneraie
Natalia Echeverria
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Grad Architecture
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Sophie Doucet
Luca Lo Bello
Anne-Julie
DIRECTEUR DE PUBLICATION
THIBAULT ROY
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Sasha, bartender, prépare un Lillet Tonic
Quelle que soit la recette, Lillet Tonic se déguste toujours frais.
D'ABORD MANNEQUIN PUIS INFLUENCEUSE, ÉGLANTINE BECQUET A PARCOURU LE MONDE À LA DÉCOUVERTE DE L'AUTRE. PASSIONNÉE DE PHOTOGRAPHIE DEPUIS TOUJOURS, C'EST TOUT NATURELLEMENT QU'ELLE EST PASSÉE DE L'AUTRE CÔTÉ DE L'OBJECTIF EN CRÉANT MES PETITS PRODIGES. RENCONTRE.
PORTRAIT
MES PETITS PRODIGES
Bonjour Églantine. Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?
Oui avec plaisir ! Je m'appelle Eglantine Becquet, j’ai 27 ans. Je suis originaire de la Côte d’Opale dans le Pas-de-Calais. Je suis une amoureuse inconditionnelle des livres et une passionnée des enfants. Très curieuse de nature, après avoir beaucoup voyagé, j’ai décidé de poser mes valises à Lille. Mon papa, professeur d’art, m’a transmis son goût artistique et sa sensibilité. Ma mère quant à elle m’a communiqué sa passion pour les enfants. Issue d’une grande famille, j’ai toujours adoré les moments passés avec mes sœurs et mes parents. De merveilleux souvenirs !
Tu es mannequin, influenceuse et désormais photographe. Peux-tu nous expliquer ton parcours ?
La photo s’est imposée à moi très jeune ! Toute petite, mes sœurs m’habillaient, me chouchoutaient et me prenaient en photo pour s’amuser, c’était très ludique et j’adorais ! À 9 ans, je suis tombée sur une photo de la
célèbre photographe Anne Geddes, ce fut LA révélation. À 11 ans, après avoir économisé pendant plusieurs années, j’ai investi avec mon argent de poche dans mon tout premier petit appareil photo numérique. Dans un même temps, je me fascinais pour la retouche et le montage photo. Je me souviens en sixième avoir donné des cours Photoshop à mon surveillant du collège, une petite fierté secrète pour moi à l’époque (rires) . J’ai ensuite commencé le mannequinat à l’âge de 17 ans, à l’aube des réseaux sociaux (notamment d’Instagram). En publiant les backstages de mes séances photos et en partageant ma passion pour l’image, la mode et le mannequinat, s’en est suivi de beaux projets, de belles rencontres et une jolie communauté. Quelques années plus tard, à l’âge de 20 ans, j’ai décidé avec Chris, mon chéri, de partir en sac à dos à l’autre bout du monde découvrir d’autres cultures. N’ayant jamais eu la chance de voyager auparavant, c’était quelque chose de très très fort et l’inconnu total.
J’ai commencé à avoir des petits contrats. Je commençais à shooter pour des marques mais aussi pour des lieux haut de gamme de façon de plus en plus régulière. Tantôt dans le mannequinat, tantôt en tant que photographe, ou en tant qu’influenceuse. Et… dès que l’occasion se présentait à moi, je photographiais les enfants des villages. Cette passion ne m’a jamais quittée. Là-bas, nous étions naturellement très actifs sur les réseaux sociaux en dévoilant notre quotidien, c’est ce qui m’a permis d’être suivie par de plus en plus de personnes. Aujourd’hui, ma communauté a bien grandi, j’adore partager mes lectures, mes découvertes ou tout simplement ma façon de vivre sur Instagram.
Les voyages, c’est devenu l’une de tes grandes passions, n’est-ce pas ?
Je pense que je suis avant tout passionnée par l’Humain. J’ai vécu à Bali, et j’ai parcouru toute l’Asie en passant par la Tunisie ou encore la Colombie. Le Monde me fascine et attise ma curiosité. Dans le passé, le voyage m’a permis de me challenger, de construire de nouvelles choses et de découvrir différentes façons de vivre, de travailler et d’imaginer l’avenir. Aujourd’hui lorsque je voyage , cela me permet de m’offrir un espace pour la réflexion et l'introspection. En sortant de mon environnement habituel, cela me permet de m’inspirer, de réfléchir à mon approche artistique et de rêver plus grand. Et ça, c’est véritablement passionnant !
D'où la création de « Mes Petits Prodiges » ?
« Mes Petits Prodiges » est un rêve de petite fille. C'était dans ma tête depuis déjà une dizaine d’années, je me souviens encore sillonner les brocantes à l’âge de 15 ans, à la recherche de petits trésors pour les enfants. Un grand merci à mes parents d’avoir tout stocké pendant des années ! Honnêtement, je n’avais pas imaginé ouvrir mon studio pour enfant aussi tôt dans ma vie ! Avec la COVID-19, nous avons été rapatrié de Bali. Quelques mois après, une jolie opportunité s’est présentée à moi alors j’ai foncé : 3 semaines après le studio a ouvert ses portes et Mes Petits Prodiges a vu le jour. Un tournant dans ma vie ! Le voyage m’a apporté cette polyvalence, cette adaptabilité et cette ouverture au monde que demande chaque enfant. En créant Mes Petits Prodiges, je souhaite proposer des photos « haut de gamme » pour enfant et mettre mes multiples expériences professionnelles et personnelles au service des familles. Apporter de la joie aux parents et booster la confiance en soi des enfants ! Comme je dis souvent, Mes Petits Prodiges, c’est une seconde famille.
Peux-tu nous expliquer ce que tu y fais ?
Mes Petits Prodiges, c’est un univers 100% dédié à l’enfant. Je sublime les enfants dès leurs premiers jours
de vie et jusqu’à leurs 12 ans. J’aime capturer leur beauté naturelle, leur spontanéité et leur innocence. C’est mon désir le plus profond. Je veux mettre en avant la personnalité de chaque enfant, pour des souvenirs irrésistibles. Passionnée par l’univers de l’enfant de manière générale, je partage également mes coups de coeur, mes jolies adresses et mes bons plans à travers la communauté que j’ai réunie sur le compte Instagram de Mes Petits Prodiges. Travailler avec des enfants, c'est la garantie de rire aux éclats au moins une fois par jour ! Il me rappellent tous les jours que la vie peut être simple et belle à la fois !
Quels sont tes futurs projets ?
Je viens tout juste de faire la couverture du célèbre magazine Parent. Cela m’ouvre d’autres opportunités. En ce moment par exemple, je développe le pôle « développement personnel pour enfant ». J’ai pleins d’autres belles choses qui arrivent mais j’ai encore besoin de travailler dessus avant de vous les dévoiler. Soyez à l’affût cette année ! À côté, je continue toujours l’influence sur mon compte personnel @EglantineBecquet, et je m’investis de plus en plus dans le sport avec mon coach @phoenixsportlille ! Une vie aux multiples facettes que j’adore !
NOUVELLE ADRESSE
ÊTRE CONCEPT STORE
Par Thibault RoySitué au 40 avenue du Peuple Belge, en face du Tribunal de Lille, Être concept store a ouvert ses portes en février dernier. Clara et Corentin, tous deux passionnés par la mode, ont décidé ensemble de créer un concept store de prêt-à-porter masculin et féminin et de décoration qui leurs ressemble. Conseillère en image professionnelle et mannequin, Clara souhaitait accueillir ses clientes dans un lieu convivial et chaleureux et leurs proposer une sélection pointue de marques encore inédites à Lille : « nous proposons à nos clients des marques scandinaves avec des pièces intemporelles et modernes, mixées à des marques de mode parisienne au style plus élégant et casual. » Accompagnée de son mari Corentin, ils ont réuni leurs compétences au service de leurs clients. « Je répétais souvent à Clara en plaisantant que nous pourrions créer une boutique avec une offre complète » explique Corentin. Mais l’été dernier, le couple se décide finalement à sauter le pas et entame des travaux dans ce local situé à l’écart des rues commerçantes principales de la ville. « C’était une volonté pour nous de montrer que notre offre est différente des autres boutiques de Lille » ajoute Clara. Tous les deux se sont inspirés de leurs voyages dans les pays scandinaves ou à Amsterdam pour créer ce lieu unique, réunissant à la fois prêt-à-porter Homme, Femme, accessoires, bijoux et déco. Parmi les marques phares de la boutique, on retrouve Minimum, Les Sœurs, Samsøe Samsøe, FRNCH, Les Deux, Zenggi, Second Female ou encore Another Label. À chaque saison, Clara et Corentin dénichent de nouvelles marques tendances pour les proposer à leurs clients, en exclusivité à Lille.
UN SERVICE DE CONSEIL EN IMAGE
Dîplomée d'état en conseil en image, Clara apporte son expertise à chacune de ses clientes. Situé au fond de la boutique, Clara et Corentin ont imaginé un lieu privatif et convivial dans lequel Clara donne de précieux conseils à ses clientes : colorimétrie, morphologie, style, accompagnement shopping, un service de personal shopper premium,etc. Un savoir-faire unique que Clara met au service de sa clientèle pour les conseiller au mieux sur les looks de saison qui leurs correspondent. Pour prolonger l'experience en magasin, il est même possible de prendre un café et de déguster quelques pâtisseries de chez Chouchou. Bref, plus qu'un concept store, c'est un véritable lieu de vie où vous serez sûrs d’avoir des conseils complets et honnêtes qu'ont crée Clara et Corentin. Comment ne pas déjà ÊTRE fan ?
MODE DURABLE : MYTHE OU RÉALITÉ FUTURE ?
INCARNÉE PAR DES MARQUES COMME ZARA OU H&M, LA FAST FASHION (OU MODE JETABLE) EST UNE MENACE POUR L’ENVIRONNEMENT ET UNE IMPASSE. HEUREUSEMENT, DE NOMBREUX INITIATIVES PLUS ÉTHIQUES COMMENCENT DOUCEMENT À VOIR LE JOUR. L’INDUSTRIE SERAIT EN TRAIN DE FAIRE SA MUE… REPORTAGE SUR LA RÉALITÉ D'UN MARCHÉ ENCORE EN PLEINE MUTATION ET QUI CHERCHE SON SECOND SOUFFLE.
La mode est un des secteurs ayant le plus fort impact sur l’environnement. Après le pétrole, l’industrie du textile et de l’habillement se situera au deuxième rang des activités économiques les plus polluantes. En 2018, elle émettait ainsi près 2,1 milliards de tonnes de gaz à effet de serre, soit la production annuelle de carbone de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni réunis et 4% des émissions mondiales.
Si la situation n’évolue pas d’ici 2030, à savoir si l’industrie ne réduit pas de moitié ses émissions, elle dépassera largement la trajectoire définie par l’accord de Paris signé en 2015. La situation est donc indéniablement préoccupante. Et les mentalités ne changent que doucement. Verdir l’industrie est certes un impératif pour les consommateurs et les investisseurs. La génération Z valorise de plus en plus une mode éthique. Sur Tik Tok, la durabilité s’est révélée être une tendance sur le long terme. De plus en plus de marques mettent par ailleurs en avant leur engagement éco-responsable. Et il en va de même des grands magasins comme Printemps, qui mettait cette année en avant sur son site de e-commerce des initiatives éco-responsables.
Hors, entre les apparences et la réalité, le gouffre est réel et le système d’approvisionnement et de diffusion actuel peine à changer à l’allure qu’il le devrait. Souvent, l’image verte véhiculée par les campagnes de pub n’est qu’une illusion destinée à se donner une bonne conscience. Qui plus est, la fast fashion – des vêtements bon marché produits, achetés puis mis de côté à la vitesse de l’éclair au fil des tendances – ne semble pas prêt de disparaitre, comme un témoigne le succès phénoménale et effrayant de la marque Shein. En s’appuyant sur les tendances mise en avant par les influences, cette marque chinoise « sortirait plus de 150.000 nouveaux produits par an –au moins 5 fois plus que Zara » et pourrait proposer chaque jour 500 nouveaux articles. L’industrie cherche à changer son image de pollueuse mais son impact sur l’environnement peine à changer. « La plupart des détaillants de mode font tout de même maintenant quelque chose pour la durabilité et mettent en place des initiatives axées sur la réduction de l’impact négatif de la mode sur l’environnement » , tempère Patsy Perry, maître de conférences en marketing de la mode à l’Université de Manchester.
« Cependant, il existe toujours un problème fondamental avec le modèle commercial de la fast fashion où les revenus sont basés sur la vente de toujours plus de produits, et où les détaillants doivent constamment proposer de nouvelles collections » poursuit-elle. « Il serait irréaliste de s’attendre à ce que les consommateurs cessent d’acheter à grande échelle, donc à l’avenir, je m’attendrais à voir plus de développement et une adoption plus large de méthodes de production plus durables telles que la teinture sans eau, l’utilisation de déchets comme matière première et le développement de produits innovants solutions au problème des déchets textiles »
VERS UNE INDUSTRIE DE LA MODE DURABLE ?
L’objectif de réduction des émissions de carbone fixé par l’accord de Paris est ainsi possible si chacun des maillons de la chaîne s’engage à repenser son modèle reproduction. Réduire les émissions implique une refonte de la chaîne de valeur, à savoir l’application d’une politique éco-responsable sur la fabrication des matières premières, leur transformation et leur destin après l’achat. Le sourçage en matières éco-responsable
est en effet un enjeu majeur, bien que sa mise en place paraisse complexe. L’augmentation de l’utilisation du coton biologique pourrait diviser par deux l’émission de gaz à effet de serre mais au prix d’un rendement beaucoup plus faible.
L’économie circulaire, à travers la revente, location et le recyclage de vêtements, apparait ainsi et de plus en plus comme une des solutions les plus prometteuses. L’augmentation de l’efficacité énergétique des opérations de fabrication et de vente au détail, ainsi que la réduction de la masse de déchets issus de la production de vêtements, font également partie des actions permettant de réduire et les coûts en général et les émissions. Car rendre l’industrie plus durable est une opération allant bien souvent de pair avec une baisse des coûts en général. Et c’est en soulignant cet aspect que l’industrie pourra enfin – et réellement -faire sa mue.
POURQUOI LE RECYCLAGE N'EST-IL PAS (ENCORE)
LA SOLUTION POUR UNE MODE DURABLE ?
Qu'il s'agisse de marques qui utilisent les toutes dernières technologies ou qui lancent leurs propres programmes de récupération, on parle beaucoup de recyclage dans le secteur de la mode ces derniers temps. Mais quelle proportion de nos vêtements est actuellement recyclée ?
Selon la Fondation Ellen MacArthur, le chiffre est de moins de… 1 % ! En même temps, quelque 12 % supplémentaires sont "downcyclés" en articles de moindre valeur : matériaux d'isolation, rembourrage de matelas ou chiffons. Étant donné que 100 milliards de vêtements sont produits chaque année dans le monde, l'utilisation de vieux vêtements pour en fabriquer de nouveaux semble une évidence. C'est pourquoi le recyclage, qui consiste à ajouter de la valeur aux matériaux existants, est devenu si populaire ces dernières années. C'est aussi la raison pour laquelle l'upcycling, qui consiste à ajouter de la valeur aux matériaux existants, est devenu si prisé. Mais le recyclage, qui implique généralement la transformation des vêtements par des moyens
mécaniques ou chimiques, pose toutes sortes de problèmes. "À l'heure actuelle, les vêtements n'ont tout simplement pas été fabriqués pour être recyclés" , explique Laura Balmond, responsable de l'initiative Make Fashion Circular à la Fondation Ellen MacArthur, "Les matériaux peuvent être constitués d'un nombre complexe de mélanges différents, et pour l'instant, il n'existe pas vraiment de technologies à l'échelle voulue qui permettent de les séparer et de les recycler en fibres de haute qualité. Les produits chimiques utilisés dans l'industrie de la mode posent aussi problème.”
Les marques qui veulent utiliser des matériaux recyclés pour produire des vêtements se trouvent alors confrontées à plusieurs obstacles : “Le coût de ces matériaux peut être plus élevé, ce qui représente un défi pour certaines entreprises” , explique Kate Riley, responsable en stratégie des fibres et des matériaux synthétiques chez l'entreprise Textile Exchange.
/ Recycler les tissus n'est qu'une étape. Il est également important de réduire la consommation de ressources et la pollution dans le processus de fabrication.
/ L'upcycling était à la mode avant la pandémie, mais le concept a pris un sens différent au début des confinements successifs. Avec des usines vides, des magasins fermés et des commandes annulées, les designers se sont retrouvés avec des montagnes de stocks et des ventes en baisse. Dans de nombreux cas, le seul moyen possible de créer une nouvelle collection était d'utiliser ce qu'ils avaient déjà, qu'il s'agisse de restes de tissus ou de stocks excédentaires.
Le polyester recyclé est de plus en plus utilisé par les marques qui cherchent à réduire leur impact sur l'environnement, mais 95 % de ce polyester provient en réalité de bouteilles en PET recyclées, plutôt que de vêtements. “Si vous utilisez des bouteilles PET, vous brisez le cercle de cette boucle fermée : il est plus facile de recycler les bouteilles en d'autres bouteilles” , explique Phillipa Grogan, consultante en durabilité chez Eco-Age. “Alors que le polyester recyclé est vraiment difficile à recycler [de nouveau]. ”
CERCLE VICIEUX
En ce qui concerne le coton recyclé, la qualité de la fibre reste un problème. “La méthode la plus courante de recyclage du coton à l'heure actuelle est mécanique et quand vous essayez de filer les fibres pour en faire des fils, elles sont plus courtes, vous dégradez donc la qualité au fur et à mesure” , explique Laura Balmond. "Ce que nous voyons alors comme résultat, c'est que des organisations mélangent d'autres matériaux pour le renforcer, comme par exemple le polyester. Vous vous retrouvez alors face au défi d'avoir mélangé différents matériaux ensemble.”
Ces dernières années, un certain nombre de nouvelles technologies prometteuses ont vu le jour pour résoudre certains de ces problèmes, notamment avec la société suédoise Renewcell, qui produit un matériau à partir de déchets textiles, et la Green Machine du Hong Kong Research Institute of Textiles and Apparel, soutenue par H&M, capable de recycler les textiles mixtes.
/ La mode circulaire définit l’opposé du modèle linéaire de la fast fashion. Nous parlons d’une consommation durable qui considère l’environnement, le cycle de vie du produit, le présent et le futur de la mode.
L'accent a également été mis sur la circularité, par exemple en utilisant des mono-matériaux et en veillant à ce que tous les habits utilisés soient recyclables. Certaines marques se sont mises à introduire des vêtements entièrement recyclables, comme Infinite Hoodie de Stella McCartney X Adidas, fabriqué à partir du matériau NuCycl d'Evrnu et de coton organique, bien que la plupart de ces innovations n'aient pas encore atteint une proportion suffisante pour avoir un impact significatif sur l'industrie, à une échelle plus importante. L'absence d'infrastructure reste un problème lorsqu'il s'agit de développer le recyclage dans le secteur de la mode : “Nous pouvons avoir le vêtement le plus recyclable du monde, mais si nous ne disposons pas de l'infrastructure nécessaire pour l'acheminer vers la bonne technologie de recyclage, nous avons échoué”, admet Kate Riley. Il ne fait aucun doute que l'intensification du recyclage dans le secteur de la mode nécessitera d'énormes investissements, et qu'une nouvelle législation est susceptible d'accélérer le processus. L'Union européenne étudie actuellement l'introduction de lois sur la responsabilité élargie des producteurs, qui rendrait les marques financièrement responsables de la collecte, du tri et du recyclage des textiles (c'est déjà le cas en France et en Suède). Compte tenu de tous les obstacles existants et du volume de vêtements produits, le recyclage ne peut être considéré comme une réponse immédiate aux problèmes de développement durable de la mode. Il est dès lors essentiel de maintenir les vêtements en circulation plus longtemps, ce qui implique la revente, la location et le raccommodage de pièces existantes, ainsi que la réduction de la quantité de vêtements que nous achetons. “Ce qu'il faut, c'est un véritable changement de modèle économique”, conclut Laura Balmond.
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VIVIENNE WESTWOOD
Par Laura Gilles/ Vivienne Westwood, c'est avant tout une femme indépendante aux idées non conventionnelles, qui a réussi à développer un style personnel qui est aujourd'hui, comme depuis le début de sa carrière, très suivi par les critiques de mode. Elle s'est éteinte le 29 décembre dernier.
En 40 ans, Vivienne Westwood est l'incarnation du punk britannique, de l'art de provoquer et de bousculer les codes. Elle peut tout se permettre et s'est tout permis. Entre provocation et haute couture, elle a su apporter la juste touche de décadence pour créer l'événement à chaque collection. Fille d'un manutentionnaire et d'une mère au foyer, Vivienne Westwood naît en 1941. En 1958, la famille déménage pour Londres, où la future styliste n'imagine pas qu'elle puisse percer dans un milieu artistique, bien que celui-ci l'intéresse déjà. Vivienne Westwood suit donc des études pour devenir institutrice et commence à travailler dans une école. Parallèlement, elle vend des bijoux de sa confection dans une petite boutique. Elle se marie en 1962 et a un fils l'année suivante. Pour son mariage, Vivienne Westwood conçoit et fabrique sa propre robe de mariée. Au tout début des années 1970, les premiers frémissements de la vague punk se font ressentir. Vivienne Westwood rencontre à cette époque Malcolm McLaren, le manager du groupe mythique Sex Pistols. Elle quitte mari et enfant pour s'installer avec lui. Ils ouvrent la boutique SEX et vendent des vêtements qu'ils dessinent. Lames de rasoir, épingles à nourrice, coupes minimalistes et cuir s'invitent dans leurs créations. En 1967, ils ont un fils ensemble, Joseph, qui sera le fondateur de la marque de lingerie sexy, Agent Provocateur. Vivienne Westwood introduit sexe et décadence dans le monde de la haute couture dès le début des années 1980, alors que la vague punk se retire, en raccourcissant la crinoline, en introduisant les pratiques BDSM, en se moquant de la noblesse, en s'inspirant de l'Histoire, du baroque, pour devenir elle-même une figure marquante de la mode. Les années 1980 fondent les bases de son règne. Depuis ses débuts dans le monde de la mode, le succès de Vivienne Westwood ne s'est jamais démenti, aussi bien au niveau de ses créations que de ses défilés, toujours surprenants. En 1990, elle commence à travailler sur des collections pour les hommes. Elle est par trois fois auréolée du titre de Meilleur Designer britannique de l'année et obtient en 1992 un Most Excellent Order of the British Empire, une grande distinction.
PIONIÈRE DE LA MODE DURABLE
“Achetez moins. Choisissez bien. Faites que ça dure.” , tel est l'adage de Vivienne Westwood. Fervente activiste politique, Vivienne Westwood utilise aussi les vêtements qu'elle crée pour faire passer ses messages. Elle a ainsi lancé une ligne qui se moquait gentiment de la famille royale britannique, et développé plus tard des t-shirts portant le slogan “I am not a terrorist” ("Je ne suis pas un terroriste") . La créatrice est également reconnue pour ses engagements envers la protection des animaux et de la biodiversité. Elle décide dans un premier temps de ne pas utiliser de fourrure animale dans la conception de ses collections, rejoignant la toute aussi engagée Stella McCartney. A partir de 2012, son combat pour la protection de la planète prend de plus en plus d’importance : d'une part, elle apporte publiquement son soutien à l’association Greenpeace et sa campagne Save the artic. Véritable pionnière de la mode durable, Vivienne Westwood expliquait récemment que “le changement climatique est désormais une question de vie et de mort” démontrant qu’à 80 ans, son activisme ne s’est pas essoufflé. D'autre
part, ses collections deviennent, au fil des ans, de plus en plus écoresponsables. Elles sont élaborées à partir de matériaux naturels, meilleurs pour l'environnement. En l'honneur de l’ensemble de ses actions, Vivienne Westwood reçoit en 2018 le Swarovski Award for Positive Change à l’occasion des British Fashion Awards. Une récompense soulignant son infatigable engagement au service de la planète. Une démarche punk à l’heure où la mode est encore la seconde industrie la plus polluante au monde. Une rétrospective de son travail a été orchestrée au Victoria and Albert Museum de Londres en 2004-2005, présentant environ 145 tenues complètes dessinées par Vivienne Westwood depuis les années 1970, des vêtements excentriques de ses débuts aux robes de soirée glamour. La plus rebelle des créatrices n'a cessé de surprendre en produisant une mode toujours aussi ancrée dans son époque, consciente des problématiques actuelles et résolument tournée vers l'avenir tout en ne s'affranchissant pas totalement de son passé punk. Elle nous a quitté le 29 décembre dernier, laissant dérrière elle un immense héritage culturel et mode pour les futures générations.
/ Vivienne Westwood est une créatrice particulièrement attachée à ses origines anglaises, qui ont inspiré les différentes facettes de ses créations. La vie britannique dans tous ses aspects l’a l'inspirée, de la famille royale au courant punk, du mouvement new wave à ses revendications politiques.Le Printemps présente sa nouvelle marque propre Saison 1865. Une nouvelle marque de prêt à porter et d’accessoires inclusive, mixte et écoresponsable qui a du style. La silhouette est singulière et le ton est arty, classy parfois sexy mais toujours frais et joyeux. Une marque engagée et labélisée à découvrir dès maintenant.
NOUVEAUTÉS PRINTEMPS-ÉTÉ 2023
Par Thibault RoyHIVER 2022 PRESSE
Saison 1865, c’est une histoire de mode décalée racontée au travers d’épisodes qui présentent les pièces essentielles du dressing de la saison mixés aux pièces phares du moment. Les pièces s’affranchissent des codes, le style est simple mais la silhouette est singulière et le ton est arty, classy parfois sexy mais toujours frais et joyeux. La majorité des pièces des collections Saison 1865 sont réalisées à partir de matières premières nobles ou recyclées. La plus grande partie des collections de Saison 1865 est fabriquée en Europe avec la volonté de promouvoir dans la mesure du possible les savoir- faire et artisanats locaux. La petite maroquinerie homme est
100% made in France. Souhaitant faire de Saison 1865 une parfaite illustration de son engagement pour la planète et l’ensemble de ses publics, le Printemps reversera 1% du bénéfice des ventes de sa nouvelle marque à une association. En septembre 2021, le Printemps lançait « Unis vers le beau responsable » un label qui fédère une communauté de marques engagées pour donner du sens aux achats de ses clients et leur permettre d’identifier des produits qui valorisent l’économie circulaire et durable. Acteur engagé dans le changement, le Printemps a tout naturellement pensé sa nouvelle marque propre comme une marque engagée éligible à son label.
Le temps Printemps c’est donc :
- Une enveloppe shopping personnalisée
d’un montant minimum de 500€
- Des expériences offertes par le Printemps
o Séance de Personal Shopping
o Accès à nos salons privés
o Pause gourmande
o Soin beauté
LE TEMPS PRINTEMPS
Par Emmanuel VerdinUne nouvelle expérience shopping s’est invitée au sein du grand magasin Printemps. Osez vivre un moment unique et mémorable alliant mode, beauté et lifestyle pour un rendez-vous exceptionnel au Printemps. Le Temps Printemps est un moment privilégié dédié aux plaisirs des sens, à offrir ou à s’offrir. Vivez une expérience sur-mesure initiée par un accueil privé, autour d’une pause gourmande et rafraîchissante. Prolongez ce moment par une mise en beauté et suivez les conseils de nos experts pour utiliser votre enveloppe shopping personnalisée. Le temps n’a jamais été si léger.
Envie de faire plaisir ou de vous faire plaisir ?
C’est simple :
1. Créez une expérience « Le Temps Printemps » pour un proche ou pour vous sur le site printemps.com.
2. Définissez le montant de l’enveloppe shopping ou partagez un lien à une liste de participants.
3. Choisissez le magasin Printemps dans lequel vivre ou faire vivre à votre proche ce moment exceptionnel.
4. Profitez ou faites profiter de la journée et de nos services sur-mesure.
39, 45 RUE NATIONALE, LILLE 03 20 63 62 00 - WWW.PRINTEMPSFRANCE.COM Suivez-nous sur Instagram @Printempslille
À gauche, Agathe porte une veste longue sans manche et un sac à main ANA KHEL , débardeur Être concept store
À droite, Agathe porte un kimono en Ikat ANA KHEL, bijoux Être concept store
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LA GAMME 100% ÉLECTRIQUE DE LA FIRME À L'ÉTOILE NE FAIT QU'ÉVOLUER ! AVEC CE NOUVEAU EQE SUV, MERCEDES PROPOSE DÉSORMAIS PAS MOINS DE CINQ MODÈLES HAUTS SUR PATTES 100% ÉLECTRIQUES AU CATALOGUE. POUR SON NOUVEAU EQE SUV, LA MARQUE A CHOISI DE REPRENDRE LA BASE TECHNIQUE DES BERLINES EQS ET EQE, PROFITANT AINSI DES DERNIÈRES TECHNOLOGIES.
AUTOMOBILES
SUV LE LUXE DANS SA QUINTESSENCE
EQE
Par Thibault RoyVous êtes séduit par le Mercedes-Benz EQS SUV mais vous le trouvez trop grand ? Nous avons une bonne nouvelle pour vous : Mercedes nous présente un modèle plus compact, l’EQE SUV. Plus court de 26 cm que son grand frère (et même de 9 cm que l'EQE non-SUV), il en reste toutefois très proche d’un point de vue stylistique. Pour Mercedes, c’est un choix délibéré, car la marque souhaite établir un lien clair entre ses SUV électriques. Mission accomplie.
/ Avec le nouvel EQE SUV, vous vivez une expérience de conduite 100 % électrique qui éveillera tous vos sens. Le nouvel EQE SUV se présente comme un véhicule polyvalent précurseur dans le segment des SUV de luxe 100 % électriques.
UN VRAI LOOK !
Le design du Mercedes-Benz EQE SUV se caractérise par des lignes douces. Ce nouveau modèle a une "calandre" Black Panel et des jantes de 19 à 22 pouces qui lui confèrent beaucoup de personnalité. Il opte pour quelques solutions aérodynamiques importantes mais qui ne sautent pas aux yeux comme les ailettes présentes au niveau des jantes pour réduire la friction de l'air. Ses proportions dynamiques renforcent sa personnalité et renvoient avec force à des surfaces généreusement modelées, à des joints réduits et à des transitions sans rupture. La marque à l'étoile a aussi veillé à l'aspect durable de sa voiture électrique. Ainsi, certaines parties de la carrosserie sont fabriquées à partir d'acier recyclé à 100 %. MercedesBenz précise que 70 kg de composants sont fabriqués "dans le respect de l'environnement". C'est le cas des poignées de porte produits à partir de plastiques recyclés.
UN INTÉRIEUR TOUJOURS AUSSI PREMIUM
Mercedes-Benz se devait de soigner l'habitabilité de son SUV. Ainsi, dans le coffre, le conducteur et ses passagers profiteront d'un volume de chargement de 520 litres (430 litres pour la berline), qui peut atteindre 1675 litres lorsque les sièges arrière sont rabattus. Dans l'habitacle, on retrouve le MBUX Hyperscreen. Il est composé de trois écrans disposés le long du tableau de bord de 141 cm. L'écran conducteur a une diagonale de 12,3 pouces tout comme celui du passager. L'écran central est quant à lui plus grand, il est de 17,7 pouces. L'effet wow est garanti ! Le système d'infodivertissement est capable de planifier l'itinéraire le plus rapide et le plus pratique en calculant les arrêts pour la recharge et en tenant compte de l'état du trafic ainsi que du style de conduite. Il intègre également de nombreux services de divertissement dont les services ZYNC qui permettent au passager de diffuser du contenu. L'assistant vocal "Hey Mercedes" est toujours de la partie.
QUATRE VERSIONS DISPONIBLES
Au lancement, trois versions de la Mercedes-Benz EQE SUV sont proposées. La version 350+ n'utilise qu'un seul moteur à l'arrière et développe 292 ch et 565 Nm de
couple. La deuxième version, 350 Matic, a deux moteurs et une transmission intégrale. Elle délivre toujours 292 ch, mais sa valeur de couple augmente à 765 Nm. La troisième version, 500 4Matic, délivre 408 ch et 858 Nm de couple grâce à deux moteurs électriques. Pour les clients à la recherche d'un SUV vraiment sportif, Mercedes-AMG a concocté une version plus méchante et puissante de l'EQE SUV. Son nom, la Mercedes-AMG EQE 43 4Matic+ qui délivre jusqu'à 476 ch et 858 Nm de couple ! Elle peut accélérer de 0 à 100 km/h en 4,3 secondes et filer à une vitesse maximale de 210 km/h. Son style est forcément plus agressif avec un splitter avant, un pare-chocs spécifique et plusieurs éléments aérodynamiques. Le logo Mercedes-Benz sur le capot laisse place au blason Mercedes-AMG et l'intérieur est résolument plus sportif. Mercedes-Benz affirme que son SUV a une architecture de 400 volts et une batterie lithium-ion de 90,6 kWh rechargeable en courant alternatif jusqu'à 22 kW et jusqu'à 170 kW en courant continu. L'autonomie du Mercedes-Benz EQE SUV est comprise entre 468 et 566 km d'après le cycle WLTP. Venez découvrir l'EQE SUV dans votre concession Saga Villeneuve d'Ascq et demandez un essai gratuit. Disponible à partir de 93 150€ TTC.
APRÈS AVOIR INVESTI LE REZ-DE-CHAUSSÉE DU PRINTEMPS LILLE IL Y A TROIS ANS ET LE MONOPRIX DU CROISÉ-LAROCHE L'ANNÉE DERNIÈRE, LES CAFÉS MÉO S’INTALLENT AUJOURD’HUI AU SYSTÈME U DE LA MADELEINE. UN ESPACE IMAGINÉ PAR LE CABINET D’ARCHITECTURE ATIPIK OÙ L'ON RETROUVE TOUS LES CODES DU TORRÉFACTEUR NORDISTE.
NOUVEAUTÉ
MÉO UNE HISTOIRE DE PASSIONÉS ET DE SAVOIR-FAIRE
ThibaultLe plus gros torréfacteur indépendant français qui produit 35.000 tonnes de café par an continue de se développer dans la région. Après avoir investi le rez-dechaussée du Printemps Lille il y a 3 ans puis le Monoprix du Croisé-Laroche l'année dernière, les Cafés Méo s'installent cette fois à la Madeleine, au sein du Super U. Une nouvelle adresse privilégiée pour s'offrir une pause gourmande et découvrir la large gamme de produits que propose le torrefacteur. Se définissant comme "créateur de cafés", vous retrouverez une très grande variété de café en grains, veritable tendance chez les ménagères depuis la pandémie. Un temps marginalisé par le succès massif des dosettes individuelles, le café en grains « premium » fait un retour magistral sur le marché. Pourtant, la dosette individuelle semblait s’être durablement installée en tête du marché. En vingt ans, elle s’est imposée presque partout, portée par de nombreuses innovations. Mais les années passant, la réputation de la capsule s'est dégradée. Deux facteurs
sont à l’origine de cette décote : le prix des capsules, qui font du café en dosette la terreur des portefeuilles (23 € le kilo, contre 11 € en moyenne pour la même quantité en grains), et l’aspect ultrapolluant de ces petites doses individuelles, conçues en aluminium. C'est pour cette raison que Meo a décidé au cours du premier semestre 2021 de renouveller toute sa gamme de capsules du format PET vers des capsules entièrement compostables. Méo a alors développé une capsule à base d'amidon de maïs, au terme de deux ans de travaux avec une société spécialisée. Désormais, les capsules usagées peuvent rejoindre la poubelle des déchets alimentaires. Que vous soyez plutôt dosettes ou que vous préfériez choisir votre café en grains, Méo a sélectionné pour vous les meilleurs producteurs de café à travers le monde. Ethiopie, Brésil, Colombie, Costa Rica ou encore Vietnam, voilà quelques-unes des origines des cafés que vous retrouvez dès maintenant dans votre boutique au Super U de la Madeleine.
CAFÉS MÉO CHEZ SYSTÈME U
10 RUE BERNARD RUYANT, 59110 LA MADELEINE
WWW.MEO.FR
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PLUS DE 90 ANS DE SAVOIR-FAIRE !
C’est avant tout l’histoire d’une entreprise familiale qui perdure. Fondée en 1928 par Jules et Emile Mauxsoone, deux frères d’origine belge, la société n’était dans un premier temps qu’une épicerie fine. En 1945, date clé de la marque, ils obtiennent des licences d’importation directe de café, c’est à cette époque que tout commence. Dès le début, ils mettent un point d’honneur à sélectionner leurs produits eux-mêmes et ne cessent de travailler de manière à s’améliorer un peu plus chaque jour. C’est pourquoi Cafés Méo s’engage à vous offrir un café de qualité depuis maintenant 90 ans. Depuis sa création, ils ont su s’adapter, se renouveler et se réinventer face aux exigences du commerce moderne. Attentifs à leurs consommateurs, leur réussite repose sur deux secrets, l’écoute et l’innovation. En effet les équipes doivent sans cesse se renouveler pour répondre aux attentes de leurs clients et leur offrir un café d’une qualité supérieure. Pour cela, l’entreprise se mobilise chaque jour pour explorer les tendances ainsi que les évolutions du café. Avec l'ouverture de ce nouveau coffee-shop à La Madeleine, Cafés Méo offre à ses clients une large gamme de cafés et de machines automatiques, de quoi satisfaire tous les amoureux du café.
UN ANCRAGE LOCAL IMPORTANT
Imaginé par le cabinet d'architecture Atypik, ce nouvel écrin fait une fois de plus la part belle aux entreprises locales sélectionnées minutieusement par le torrefacteur. Ainsi, outre les nombreuses variétés de cafés que vous pouvez retrouver sous toutes ses formes, vous pouvez déguster une pâtisserie de Maxime Brice. Laissez-vous tenter par leurs sélections de douceurs locales tel que les Bonobie's cookies ou les surprenantes boissons au kombucha de Goodsy. Les équipes Méo sauront vous conseiller sur le choix des cafés et les différentes méthodes de préparation dans leur kiosque où 12 places assises vous attendent pour une délicieuse pause café ! Retrouvez également une sélection de machines Jura, Sage, Chemex, Hario… N'attendez plus, nous vous donnons rendez-vous dès maintenant dans votre Super U de La Madeleine pour découvrir ce nouvel écrin et profiter d'une expérience unique avec les barristas Méo, qui se feront une joie de vous conseiller parmi les nombreuses variétés de cafés que propose le torrefacteur.
NOURRIR LE CORPS ET L'ESPRIT, TEL ÉTAIT LA VOLONTÉ QU'ONT PARTAGÉ LES PROPRIÉTAIRES DE CETTE VILLA CONTEMPORAINE EN MÉTROPOLE LILLOISE À AUDREY GRZEGORZEWSKI, ARCHITECTE. ELLE A ALORS IMAGINÉ UNE EXTENSION CHALEUREUSE BORDÉE PAR UNE VÉGÉTATION SAUVAGE, COMME UNE INVITATION À LA DÉTENTE OÙ TOUS NOS SENS SONT STIMULÉS.
ARCHITECTURE
EXTENSION CONTEMPORAINE
Par Thibault Roy Photographies Audrey GRZEGORZEWSKIBonjour Audrey. Pouvez-vous présenter votre parcours et votre agence d'architecture à nos lecteurs ?
Je suis Architecte diplomée en 2002 des écoles Saint Luc Tournai en Belgique et installée en France, à Prémesques depuis 2014. J’ai exercé dans différentes agences d’architecture en étant chef de projet sur des opérations immobilières dans le bâti ancien et sur des opérations immobilières et du tertiaire d’envergures (bureaux, retails,….) pendant 11 ans. Ces 11 années ont été riches intellectuellement et humainement, notamment pour la phase chantier qui est aussi importante, voire plus que la phase de conception. Forte de ces
expériences, j’ai crée GRAD ARCHITECTURE en 2014 avec l’envie de mettre l’humain au coeur des projets, d’inclure de manière forte le maître d’ouvrage et ses attendus, de travailler « avec » le client et non « pour » le client, c’est donc naturellement que j’ai ciblé ma clientèle et mon travail sur les besoins des particuliers dans le cadre de projets neufs, de réhabilitations, ou d’extensions. GRAD ARCHITECTURE entame sa 10ème année d’activité entouré de prestataires indépendants tel que BE structure, infographiste, paysagiste... selon les besoins des projets. Dix années riches en projets et en rencontres.
Pouvez-vous nous parler de ce projet d'extension présenté ici dans nos pages ?
L'idée était d’avoir une bibliothèque inspirante et un bassin de nage. Nourrir le corps et l’esprit, voilà ce que les maitres d’ouvrages souhaitaient. Le site offrait une occasion unique de créer des interactions entre le projet et l’environnement. Il a fallu imaginer un espace détente à double fonction, sur une plaine, en lisière d’un bois, en totale déconnexion avec l’habitation existante. Un contexte propice pour créer des connexions avec les éléments. Voilà les grandes lignes du projet. Dans un objectif de préserver autant que possible les arbres existants, le projet s’est dessiné simplement en deux zones, aux orientations opposées et selon l’espace disponible : la bibliothèque, orientée Nord-Est et le bassin de nage orienté Sud-Ouest, offrant de toute part, de grandes ouvertures et points de vue sur l’extérieur. L’ensemble est relié par une circulation centrale, qui garde toute transparence avec des portes entièrement vitrées, s’effaçant complètement en position ouverte par le système de galandage. Les grandes lignes posées, des jeux de contrastes et d’oppositions perpétuels se dessinent : depuis le bassin, on perçoit le feu de la cheminée suspendue, depuis la bibliothèque, on perçoit l’eau du bassin. Le bois naturel
se confronte au matériau de façade, le bois brulé. Les couleurs de la nature environnante, la gamme des verts, le vert « d’Egypte » dans la bibliothèque des peintures Argile, créent l’intensité avec la gamme des noirs, le noir profond du bois, le ton noir de la pierre, le noir « charbon de bois » des peintures Argile. La végétation sauvage existante cohabite avec les plantations rapportées en périphérie des terrasses. Une cabane à la fois brute et confortable, à la fois minérale et végétale, à la fois luxueuse et simple, qui répond au désir de s’intégrer dans un contexte dominant en le préservant au maximum et en harmonisant l’impact visuel.
Avez-vous remarqué un changement dans les demandes de vos clients post-pandémie ?
Oui, le changement est important, les mois passés chez soi ont fait prendre conscience de l’importance du confort, chacun souhaite tirer le meilleur parti de son habitat. On est presque dans la tendance de l’hôtel à la maison, en essayant d’avoir une multitude de fonctions à disposition : réunir la détente, la convivialité, l’intimité et le travail en un seul lieu. Il y a quelques années, les maitres d’ouvrages étaient dans l’état d’esprit du « vite, bien et pas cher », aujourd’hui, le temps est à la réflexion pour faire le bon choix avec un équilibre qualité/budget.
/ Parfaitement intégrée dans son environnement, cette extension abrite un grand bassin de nage offrant une vue imprenable sur le bois grâce à ses grandes ouvertures. La cheminée suspendue nous invite à dévorer un livre tranquillement installé au coin du feu`.
Est-il possible d’être architecte et s’engager pour la planète, en prônant une architecture éco-responsable ?
Un minimum est toujours possible. Quand je travaille sur un projet de rénovation, la récupération prend sens, récupérer un ancien lavabo, travailler les planchers existants à réparer et poncer, repositionner les anciennes portes… Le réemploi est la base dès lors qu’on n’atteint pas les extrêmes, je m’explique, déconstruire ce qui n’a pas besoin de l’être pour justifier d’un réemploi, c’est un peu la méthode du green washing, ça fait illusion. L’idée de créer volontairement du déchet pour alimenter la chaine du réemploi pour la production de matériau écosourcé serait une tragédie. J’aime également proposer aux clients, quand le contexte le permet, la mise en place d’une énergie renouvelable, ou de mettre en place une cuve de récupération d’eau de pluie avec une dimension calculée à bon escient. Ensuite et en fonction du budget du client on peut s’orienter sur des matériaux écoresponsable, comme les isolants biosourcés, mais ce n’est pas toujours possible, cela reste des prestations plus chères que les matériaux habituels, un particulier a un budget précis, il faut s’y tenir.
Pourquoi recommanderiez-vous Quarade Carrelages à nos lecteurs ? Pourquoi choisir de travailler avec eux ?
C’est un show room de référence dans lequel il est agréable de passer du temps pour découvrir les produits, les nouveautés ont la part belle, les conseils sont pertinents, les budgets sont pris en compte. J’aime y emmener mes clients car c’est toujours un moment d’échanges intérressant et bien souvent, le passage au showroom se solde par un choix définitif des carrelages ce qui est une vraie satisfaction.
DÉCORATION & DESIGN
LES GRANDES TENDANCES DÉCO 2023
Par Thibault Roy
POUR L’ANNÉE 2023, ENTRE RÉALITÉ MAUSSADE ET BESOIN URGENT DE FANTAISIE, LES CRÉATIFS DÉLAISSENT PEU À PEU LES TONALITÉS NEUTRES PORTÉES PAR UN MINIMALISME CORIACE AU PROFIT DE SILHOUETTES PLUS RACÉES TEINTÉES DE VARIATIONS SPONTANÉES. SOIT UN DESIGN CONTRASTÉ MAIS DÉTERMINÉ À CÉLÉBRER LA PLURALITÉ. DES INFLUENCES DIVERSES ET VARIÉES, SE RETROUVANT NÉANMOINS AUTOUR D’UNE VALEUR COMMUNE : L’UTILISATION DES MATÉRIAUX NATURELS, DURABLES ET RECYCLÉS.
/ Pied de nez à nos journées hyperactives, la tendance Slow life est une invitation à ralentir le pas et à reprendre possession de notre quotidien. Déconnectez les smartphones, reconnectez-vous à vos aspirations premières. On épure son emploi du temps autant que son intérieur avec un retour au naturel et à la sobriété.
LE SLOW LIVING
Le slow living ou « vie lente » en français propose donc de ralentir le rythme ; à contre-courant des diktats d’une société prônant la surperformance et la surproduction. En effet, avec Internet et les réseaux sociaux, nous nous sommes accoutumés à l’immédiateté pour tout, depuis les délais de livraison jusqu’à la vitesse de réponse à un message. La slow life propose invite à prendre le temps de profiter pleinement de l’instant présent. Objectif : avoir une vie plus équilibrée, plus reposante et moins stressante. Une philosophie qui concerne aussi nos intérieurs , qui doivent être relaxants ! Dans ce cadre, pensez minimalisme, éthique et simplicité au moment de décorer. Vous souhaiter suivre la philosophie du slow living jusque dans votre décoration d’intérieur ? Commencer par désencombrer votre appartement ou votre maison et privilégiez un intérieur relaxant. En effet, une décoration surchargée sollicite davantage les sens et une maison encombrée peut créer une sensation d’oppression. Enfin, pour appliquer les valeurs du mouvement, essayez de consommer le
plus éthiquement possible en choisissant des marques éco-responsables. Privilégiez davantage les objets confortables qu’esthétiques puisque ceux-ci vous permettront de vous sentir bien dans votre intérieur et de prendre le temps de profiter d’un bon café ou d’un thé sur votre canapé, accompagné d’un plaid tout doux. Pensez, par ailleurs, à régulièrement ranger et trier votre maison ou votre appartement pour prôner l’organisation. Attention toutefois à ne pas virer à l’extrême, car cela pourrait se traduire par la même surproduction mise en avant par les sociétés. Un logement trop rangé et trop strict peut être un frein au Slow Living parfait. Du blanc aux nuances de beige, des meubles aux objets de décoration les couleurs douces apaisent les sens, sans cesse sollicités. Alors que l’on se love dans le canapé, le temps se suspend, coton et lin nous enveloppent pour un moment cocooning. À table comme dans la salle de bains, les éléments à poser en céramique traditionnelle et rafia viennent arrondir les angles et adoucir les mœurs. Détente garantie !
LE JAPANDI, ENCORE ET TOUJOURS
/ Comme son nom l'indique, cette tendance navigue entre cocooning scandinave et esthétisme japonais.
Pourquoi aller au Japon quand on peut inviter le Japon chez soi ? Depuis que le design d’intérieur scandinave Hygge est devenu une obsession mondiale, beaucoup d’autres styles simples et beaux ont réapparu des tranchées. L’un de ces styles est le style déco Japandi. Bien qu’il possède les principales caractéristiques du hygge, il incorpore l’esthétique japonaise à la perfection ! L’élégance et le style que respire ce style sont les éléments parfaits dont vous avez besoin pour votre maison. Vous avez besoin de « wabi-sabi » (la sagesse dans la simplicité naturelle) dans votre vie. Vous avez besoin de hygge. C’est une façon de vivre. C’est un design cozy et pur qui apporte paix et clarté. Optez pour des tissus doux et des couleurs pastel clair qui vous apporteront concentration, calme et une paix bien nécessaire.
LE CANAPÉ ARRONDI
C’est un fait avéré : les courbes ont le don de nous envelopper et de nous rassurer. Adopter un canapé arrondi, c’est choisir de créer une atmosphère protectrice et cosy, parfaite pour une pièce comme le salon. Choisir un canapé arrondi, c’est faire un choix audacieux avec une pièce que l’on ne verra pas dans tous les intérieurs. Avec sa forte personnalité, le canapé courbé deviendra rapidement la star de votre salon. Il peut créer un espace de détente central et ainsi devenir le centre de gravité d’une pièce. Un canapé arrondi offre une vue dégagée : les formes arrondies ne présentent pas d’angles aigus et permettent donc une vue dégagée sur la pièce, ce qui peut ajouter de la profondeur à un intérieur. On l’aime dans des tons
clairs (blanc, écru ou beige) pour lui permettre de se fondre dans la masse. Associé à des matériaux naturels comme le bois clair, le lin ou l’osier, cela donnera une ambiance intemporelle, douce et apaisante. Dans un tout autre style, le canapé rond dans une finition plus colorée lui donnera des airs d’oeuvre d’art. Dans ce cas, vous pourrez opter pour un décor plus audacieux à base de bois foncé, de couleurs vives et de matières comme le laiton doré. Décorer son salon avec un canapé arrondi peut apporter une touche de chaleur et d’harmonie à l’espace. Il est important de jouer avec les teintes, les accessoires décoratifs, l’éclairage, les luminaires et les bouts de canapé pour mettre en valeur un canapé rond.
/ Si les canapés et les fauteuils se parent de matières douces (la laine bouclette et le velours étant les deux plus prisées du moment), ils prennent aussi des formes plus chaleureuses. Les courbes s’emparent du mobilier. L’objet incontournable de l’année : le canapé arrondi. Une pièce imposante qui redéfinit la structure d’une pièce en un instant.
/ Relativement récemment, une autre technologie a été développée, que l'on peut appeler verre décoratif ou artistique. Ce matériau se compose d'une combinaison de verre et d'une image graphique. L'image peut être appliquée sur le verre lui-même. Le champ d'application de cette technologie est très vaste.
RETOUR AUX ANNÉES 70-80
/ Petit twist, cette année, le vitrail fait un retour tendance en déco. Trop souvent cantonnés aux lieux de culte et aux châteaux, les vitraux combinent tout ce que l’on aime : des motifs graphiques et colorés mixés à de la verrerie lumineuse. Le nouveau détail qui allie chic et modernité.
Pas besoin d’une machine à remonter le temps, car le vieux est apparemment nouveau ! Êtes-vous un Hendrix ou une Joplin dans l’âme ? Pensez-vous que le pantalon Charleston est la meilleure chose qui soit arrivée à la mode et craquez-vous pour les couleurs vives et chaudes aux motifs inhabituels ? Êtes-vous une âme libre ? Si oui, alors vous devez vous intéresser de plus près à la décoration intérieure des années 70. Nous allons voir beaucoup de cuir, de faux cuir, de matériaux souples ainsi que des textures géométriques et beaucoup de couleurs chaudes et vives. Mais quelle est la clé pour bien l’associer ? Comment éviter d’être kitsch ? Parfois, lorsque nous nous laissons emporter par le shopping de meubles, nous ne pensons pas vraiment à ce que tout s’accorde. Eh bien, la clé est de ne pas en faire trop. Comment ça ? Si le maximalisme est formidable et intéressant, la frontière entre maximalisme et accumulation compulsive est mince. Lorsque vous travaillez avec de nombreuses couleurs vives, vous devez faire en sorte qu’elles soient attrayantes pour l’œil, sans le surcharger. Le design des années 70 est synonyme de style et de confort. Si le style seventies continue à hanter les décors contemporains, il semblerait bien que c’est la décennie suivante qui s’invite également dans les intérieurs en 2023. Couleurs primaires, formes déstructurées, matériaux clinquants et humour assumé : les caractéristiques emblématiques de cette décennie éprise de liberté, et par extension de fin des injonctions stylistiques, tombent à pic pour réenchanter le morne quotidien de l’après-Covid. Galvanisées par des nuances psychédéliques, des touches d’acier chromé ou de verre strié, sublimées par des lignes radicales et des motifs graphiques, les pièces de mobilier des saisons à venir subliment le pas de côté, l’art de la singularité, la possibilité finalement d’être un peu plus soi chez soi.
LE COLOR BLOCK COMME THÉRAPIE
Des podiums de Haute Couture à la déco, il n’y a qu’un pas. La tendance Color Block confirme l’adage et s’apprête à déferler dans nos intérieurs. Cette tendance consiste, comme son nom l’indique, à former des blocs de couleurs et à les associer pour créer des accords vifs et percutants. Le jaune citron, le rouge intense et le rose bonbon ne sont plus à proscrire bien au contraire... Le mot d’ordre de cette tendance ? Le dynamisme ! La tendance Color Block s’invite tambours battant dans chaque pièce de la maison. Loin des idées reçues, les couleurs vives ne sont ni agressives, ni trop imposantes si elles sont utilisées avec précaution. Le rouge, le jaune et le bleu Klein se fondent naturellement dans le décor, les couleurs s’adaptent à tous types de décoration et insufflent une gaieté résolument déco et pile dans l’air du temps. Que l’intérieur soit épuré aux touches design ou très cocooning, la tendance Color Block investit les lieux et apporte une touche quasi fantaisiste à la pièce. Idéale par petites touches discrètes et sur la petite déco telle que des lampes ou les vases, néanmoins la tendance Color Block investit sans embûches le mobilier (canapé, poufs, armoires) et même les revêtements muraux. Par contre, pour garder un style harmonieux, il est déconseillé de mélanger plus de trois couleurs au risque de créer un arc-en-ciel indigeste. La nuance est alors de mise, l’idéal étant de twister une atmosphère épurée avec du mobilier très coloré.
/ Le color blocking ou « bloc de couleur » en français est une tendance qui a envahi l’univers de la maison après avoir conquis le monde de la mode et de la haute couture.
ONE & ONLY MANDARINA
Située sur la côte pacifique du Mexique au nord de Puerto Vallarta, la Riviera Nayarit est célèbre pour ses plages époustouflantes et ses paysages diversifiés. Avec plus de 300 km de plages au sable doré parsemant la côte, une foule d’occasions s’offre à vous pour relaxer et explorer. Lorsque vous ne profitez pas du soleil sur la plage de votre hôtel, vous pouvez apprendre à surfer sur les célèbres vagues de Sayulita ou monter à bord d’une croisière en catamaran au crépuscule dans la baie de Banderas. Les amoureux de la nature peuvent explorer la biosphère du parc national désignée par l’UNESCO dans le cadre d’une excursion d’un jour durant laquelle vous visiterez une plage dissimulée et apercevrez des baleines à bosse qui nagent. La Riviera Nayarit est aussi une destination populaire pour les golfeurs grâce à ses nombreux parcours de championnat conçus par des golfeurs légendaires comme Robert Von Hagge, Jack Nicklaus et Greg Norman. Que vous planifiiez une retraite à la plage ou une excursion de golf, il y a des itinéraires vacances à la Riviera Nayarit pour tous les styles de voyage. Toute visite de la région commence à Puerto Vallarta. Contrairement à Cancun et à Los Cabos, Puerto Vallarta était une ville bien avant de devenir une destination vacances. Ses rues pavées et ses manoirs vieillissants évoquent une ère de glamour révolue. Puerto Vallarta est aussi reconnue comme
l'une des capitales culinaires du Mexique. Or, tandis que la ville propose plusieurs restaurants haut de gamme encensés par la critique, nous avons trouvé les meilleurs plats dans les modestes «taquerias» des petites rues. Au Taco Loco de Felipe, à deux coins de rue de la promenade, nous avons dégusté un des repas les plus mémorables du voyage: des burritos aux crevettes remplis de vinaigrette crémeuse, de morceaux de mangue et de chair de crabe. Au nord de Puerto Vallarta, la Riviera Nayarit commence à la très sélect Punta Mita, une péninsule isolée devenue la favorite de riches célébrités comme Bill Gates. Sayulita, à environ 48km au nord de Puerto Vallarta, se situe le long d'une baie aux vagues rythmées comme un métronome, découverte par des aventuriers en quête de plaisir il y a une ou deux décennies. Aujourd'hui, il n'y a toujours pas de grosses stations de type toutinclus et ses routes non asphaltées sont en mauvais état, mais la ville reçoit beaucoup de surfeurs et de vacanciers. La Playa de los Muertos (plage des Morts), une incroyable petite plage située à environ 1,5 km du centre-ville, se nomme ainsi parce que, pour y accéder, il faut marcher à travers un spectaculaire cimetière composé de pierres tombales et d'autels éparpillés au milieu de la jungle. Si vous y allez tôt le matin, vous vous retrouverez seul sur la plage avec les bernard-l'ermite.
Baigné par l'océan Pacifique, entouré d'une forêt tropicale et encadré de montagnes volcaniques, One&Only Mandarina est une ode à la nature, conçue comme un sanctuaire à ciel ouvert et comme une célébration du patrimoine culturel mexicain. Entrelacé dans la forêt de la Riviera Nayarit, à deux pas de Punta Mia, cet hôtel nous invite à nous connecter avec notre intérieur.
Avec une conception et une architecture intelligentes et durables, dans ce projet signé par le Studio Rick Joy, le respect de l'atmosphère environnante est évident, harmonisé avec les bâtiments qui composent le complexe, le spa, les maisons privées et le club de polo équestre. Ce complexe, planté en bord de mer avec 105 villas et cabanes indépendantes réparties dans la jungle dense qui les embrasse, est une expérience dynamique conçue pour que "ceux qui visitent
ressentent l'intemporalité de la nature et l'unicité de ce lieu" . A l'invitation de RLH Properties, et en collaboration avec FRB Arquitectura, JSa et Broissin Architectes, dans un premier temps, ont formé une équipe pluridisciplinaire et internationale pour créer ce qu'ils appelleraient une « expérience sensorielle ». Le paysage unique se distingue - créé par l'équipe d'architectes paysagistes EntornoTaller de Paisaje et Maat Handasa S.C. – et luminaires réalisés en étroite collaboration avec le Concept Lighting Lab, fusionnent dans une symbiose entre les intérieurs détaillés et les meubles sur mesure de l'équipe de Rick Joy, afin de concevoir une atmosphère cohérente. Le Studio Caban, quant à lui, s'est impliqué dans la réalisation d'aménagements pour les propriétaires de résidences privées à couper le souffle.
EN SYMBIOSE AVEC LA NATURE
Être au One&Only Mandarina – bien gardé dans une enclave volcanique parmi des arbres vert émeraude – c'est comme se sentir coupé du monde sur une île privée. Trouvez votre espace calme dans la piscine réservée aux adultes de Carao, stratégiquement perchée à flanc de montagne. Abritée par son bras doux qui s'avance dans l'océan, The Jetty n'est pas seulement un portail vers la mer mais un lieu de baignade exceptionnel à Mandarina. Laissez-vous surprendre par ce décor dépaysant où la jungle tropicale se confond avec le sable immaculé et les eaux libres, propices à des journées d'aventures uniques, que ce soit pour découvrir des spots idéaux pour surfer ou embarquer pour une croisière romantique.
/ Niché en plein coeur de la jungle mais au bord de la mer, le One&Only Mandarina est une adresse d’exception au Mexique. Chacune de ses 105 villas et cabanes au milieu des arbres comprend une piscine privée qui offre une vue imprenable sur l’océan.
Kaya porte un sac à main
ETRIER un pull et un pantalon
LE REGARD TOURNÉ VERS L'EXTÉRIEUR
La décoration intérieure a joué la carte du minimalisme tout en mettant le pays à l'honneur : peignoirs signés Candor, literie orange et beige de Colorindio. Les chambres semblent intégrées au paysage grâce à l’harmonieuse continuité des espaces intérieurs-extérieurs et aux vastes terrasses. L'hôtel a également une très belle offre de restauration, notamment grâce au partenariat avec le grand chef mexicain Enrique Olvera. La cuisine de Carao est l'une des plus belles découvertes culinaires que l'on ait pu faire récemment. Le chef Enrique Olvera sert des saveurs mexicaines exceptionnelles dans un cadre à couper le souffle.
/ Explorez les paisibles piscines à débordement d'Alma ou l'atmosphère animée des clubs de plage The Jetty et Canalan, offrant des zones ombragées, des dunes de sable et des sports nautiques ; vous trouverez toujours quelque chose pour divertir toute la famille. À partir de 1290$ USD la nuit en basse saison, en formule petit-déjeuner.