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L’avenir. La vie au-delà de la dépression

Usdaectotatum quas dit is minum non honnêtement de ce que vous ressentez. N’essayez pas de faire bonne impression ou de vous montrer sous un meilleur jour, dites clairement ce que vous ressentez. Ne minimisez pas vos problèmes, précisez ce qui ne va pas et l’aide dont vous pensez avoir besoin. Soyez honnête avec votre interlocuteur, mais aussi avec vous-même.

Comment pouvez-vous aider un proche ?

Si vous vous faites du souci pour quelqu’un, il est bon d’exprimer cette inquiétude et de demander franchement à cette personne si elle pense au suicide. Cela semble très direct, mais soyez assuré que cela ne la blessera pas. Au contraire, elle se rendra compte qu’elle n’est pas seule et qu’elle peut compter sur vous. Vous donnerez ainsi une reconnaissance aux sentiments et aux pensées de cette personne et l’aiderez à mieux les comprendre.

• Assurez-vous que la conversation peut être menée de manière ouverte. Montrez de l’empathie et reconnaissez ce que vous entendez. • Essayez de vous mettre dans la peau de la personne qui traverse une période difficile. • Ne minimisez pas ce qu’elle vous dit. • Ne culpabilisez pas la personne et ne portez pas de jugement négatif sur ses sentiments, ses pensées ou son comportement. • Ne proposez pas d’emblée des solutions simples et prêtes à l’emploi. Car ce qui fonctionne pour vous ou pour d’autres ne convient pas nécessairement à cette personne. • Voyez ensemble de quel soutien elle a besoin et en quoi vous pouvez aider. • Ne donnez pas de faux espoirs. Vous ne serez pas en mesure de tout résoudre ; parfois une aide supplémentaire est nécessaire, et il faudra quand même informer d’autres personnes de ce qui a été dit.

Parler à quelqu’un peut être un soulagement, mais ce n’est pas toujours suffisant pour résoudre les problèmes actuels. Si vous remarquez que votre aide ne suffira pas pour que la personne s’en sorte, il vaut mieux faire appel à un thérapeute professionnel. Cependant, même après avoir référé la personne en détresse à un service d’aide, il est important que vous restiez en contact avec elle. Montrez que vous restez à sa disposition et qu’elle peut toujours s’adresser à vous. Et sondez-la régulièrement

pour vérifier si elle a toujours des pensées suicidaires. Toutefois, pensez aussi à vous préserver, n’allez pas audelà de vos propres limites et recherchez de l’aide pour vous-même quand vous en ressentez le besoin.

Source : VLESP, Vlaams Expertisecentrum Suicidepreventie) https://www.facebook.com/VLESP

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Aide en ligne Pour une assistance d’urgence

• Numéro d’urgence : 112 • Centre Antipoisons Belgique : 070/245 24 • Ligne pour la prévention du suicide : 1813 ou • www.preventionsuicide.be • Télé accueil : 107

-------------------------------------------------------------------------------------------------Échanger sur le forum :

Le Forum du Centre de Prévention du Suicide est un espace de libre expression, de partage, de débats et de discussions autour du thème du suicide et de sa prévention. Ce forum est ouvert à tous. Il est anonyme et il permet à chaque utilisateur de s’exprimer, d’échanger et de partager, sans tabou, sur ce sujet délicat. Cet outil utilise l’écriture comme médiateur ainsi que les ressources propres à Internet que sont les mises en relation virtuelle des utilisateurs. Il vise donc avant tout à mettre les utilisateurs en relation les uns avec les autres et à favoriser l’échange en partant de l’hypothèse que certaines personnes peuvent trouver du soutien et des réponses chez leurs pairs. https://www.preventionsuicide.be/fr/j-ai-besoin-d-aide/forum.html

Entretien en cas de crise suicidaire :

Le Centre de Prévention du Suicide propose un soutien psychosocial gratuit de la personne en crise suicidaire et de son entourage, en collaboration avec différents hôpitaux bruxellois, ainsi qu’avec les médecins généralistes, les maisons médicales et d’autres intervenants du réseau psycho-médico-social. Reconnaître la souffrance associée à une crise suicidaire constitue un point de départ essentiel dans l’accompagnement. Une aide psychosociale accessible rapidement, en complément du suivi médical, permet de réduire le risque de récidive de la personne. https://www.preventionsuicide.be/fr/j-ai-besoin-d-aide/entretien-en-cas-de-crise-suicidaire.html

Parler et être écouté :

Notre équipe de bénévoles assure une écoute citoyenne 24h/24, dans l’anonymat et gratuitement. Ne restez pas seul avec votre souffrance ! Appelez le 0800 32 123

Voir aussi : fondation-serge.be à Bruxelles ; infosuicide.org en France ; cps-quebec.ca au Québec ; stopsuicide.ch en Suisse

Anonyme - Acrylique sur papier Se rétablir

Des initiatives de réhabilitation et de réinsertion, avec inclusion dans la vie en société de l’usager, sont proposées en Wallonie et à Bruxelles. Elles s’inspirent des concepts théoriques et répondent aux principes de la réforme en santé mentale. Les centres de réadaptation fonctionnelle, les clubs thérapeutiques, les centres de jour, les groupes de psychoéducation pour patients et proches, les centres de réhabilitation par le travail, les guides, et l’expression artistique, sont des initiatives qui s’inscrivent dans cette trajectoire. L’usager et les proches participent au processus de continuité des soins. Parmi les pratiques innovantes on peut en retenir quelquesunes : club house ; job coach (Socrate emploi ; espacesocrate.com, reprenant réhabilitation et réinsertion en emploi), contrat d’adaptation fonctionnelle de l’AVIQ, les services proposés par l’A.I.G.S asbl ; www.innopsy107.be

Ouvrage sur le sujet : « Le rétablissement par soi-même. » Chantal Van Audenhove, Valérie Carrette et Iris De Coster. Lanoo Campus, 2015

Parmi les groupes de soutien des usagers favorisant leur intégration dans la société, citons : www.psytoyens.be avec together-belgique.be sur Liège, En Route asbl sur Bruxelles, le B’eau B’art sur Tournai, incontriasbl.be à Louvain la Neuve, Etc.

Des groupes de soutien aux proches sont également proposés par Similes Bruxelles (www.similes.org) et Similes Wallonie (www.wallonie.similes. org) et d’autres asbl telles que le Funambule (https://www.funambuleinfo.be/).

Soyez l’acteur de votre guérison

Les « soins axés sur le rétablissement » sont devenus la norme à tous les niveaux des soins de santé mentale. Le terme a été défini pour la première fois en 1993 par le professeur William Anthony, du Boston University Center for Psychiatric Rehabilitation.

Le rétablissement est un processus très personnel et unique qui vise à changer ses attitudes, ses valeurs, ses sentiments, ses objectifs, ses aptitudes et ses rôles. C’est un moyen de vivre une vie satisfaisante, remplie d’espoir et productive malgré les limites résultant de la maladie. Le rétablissement va de pair avec la découverte d’un nouveau but à sa vie.

Les soins axés sur le rétablissement ou soutenant celui-ci ne constituent pas une forme de traitement alternatif mais le processus personnel de quelqu’un qui, malgré son état, essaie de redonner un sens à sa vie. Dans cette vision du rétablissement, le thérapeute est le coach qui vous aide à créer plus d’espoir pour l’avenir, à prendre des responsabilités, à vous détacher de votre maladie et à réaliser que vous êtes bien plus qu’un patient. Croire à nouveau en vos propres capacités et remplir les rôles sociaux et familiaux que vous jugez importants : c’est de cela qu’il s’agit.

Quelle est la résistance de votre poutre ? Chaque personne a une certaine capacité de charge, tout comme une poutre. Pour certaines personnes, cette poutre est plus résistante que d’autres. Parfois, on observe dans la famille une vulnérabilité aux problèmes psychiques, ou bien les gens sont plus sensibles au stress, par exemple. La charge qui s’accumule et pèse sur votre capacité personnelle, donc sur votre poutre, n’est pas la même pour tout le monde.

Des événements stressants, tels que rupture, harcèlement, expériences traumatisantes dans l’enfance, peuvent mettre la capacité de charge de la poutre à rude épreuve. Cette capacité peut aussi être affectée par la consommation de substances, d’alcool et/ou de drogues. Parfois, la capacité de charge de la poutre est dépassée et des symptômes psychiques apparaissent. Faudrait-il donc que vous évitiez tout stress si vous avez une seule fois rencontré des problèmes ? Bien sûr que non. Le stress fait partie de la vie, et les choses positives peuvent aussi causer du stress. Tomber amoureux en est un exemple. Mais il est important que vous appreniez à évaluer votre capacité de charge personnelle : qu’est-ce qui vous convient et dans quels cas votre limite est-elle dépassée ? Et peut-on alors à nouveau alléger le poids qui pèse sur la poutre ? La métaphore de la poutre vous permet également d’inventorier vos propres capacités de charge, vos vulnérabilités et vos facteurs de stress (www.metaphoredelapoutre.be). La dépression est un état de vulnérabilité dont il faut tenir compte. Nous ne pouvons pas transformer la « poutre » elle-même, mais nous pouvons changer sa charge. Une vraie guérison, à savoir la disparition complète du syndrome, est généralement hors d’atteinte. Mais la santé ne signifie pas l’absence de symptômes. Elle est également déterminée par la mesure dans laquelle vous êtes capable de vous adapter à votre syndrome, tout en menant une vie qui a du sens. La vision du rétablissement consiste à guérir en côtoyant le trouble plutôt qu’à guérir en se débarrassant du trouble. Bien sûr, l’absence de symptômes favorise le rétablissement. En même temps, la présence de symptômes psychologiques ne doit pas nécessairement entraver le rétablissement.

Le rétablissement consiste à transcender les symptômes et à donner un sens à la vie telle qu’elle se présente à nous avec toutes nos limites et nos points forts.

Critiques

Hyper-anxiété Problèmes relationnels Crainte d’une rechute

Événements stressants

Structure journalière

Famille

Traitement médicamenteux Thérapie

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