8 minute read

Pensées suicidaires

Next Article
Glossaire

Glossaire

Christophe Herdewyn - Color Patrones - Acrylique sur toile Le programme WRAP® La formation WRAP® se concentre sur votre propre recherche des choses qui améliorent votre bien-être. L’accent est mis non plus sur les limites, mais sur les possibilités en partant de l’espoir, de notre force intérieure, de la responsabilité personnelle et du développement de soi. • Vous commencez par vous constituer une sorte de

« boîte à outils » qui servira à améliorer votre bienêtre. Elle sera composée d’éléments ou d’actes dont vous avez besoin ou que vous devez faire pour vous sentir bien dans votre peau. Ensuite, vous établissez un plan d’action qui vous permettra d’atteindre votre objectif et d’éviter de perdre à nouveau votre équilibre mental. • Les cours sont données par des formateurs certifiés.

Habituellement, il s’agit de personnes qui présentent elles-mêmes une vulnérabilité psychique. Chaque participant peut développer son WRAP® dans un environnement sûr et à son propre rythme. • Les groupes se composent d’un maximum de 12 participants. Un cursus de base comprend huit jours de leçons qui durent chacune 2,5 heures, pendant lesquelles vous travaillerez de manière interactive. • Si vous souhaitez utiliser votre expérience pour contribuer au bien-être des autres, vous pouvez donner vous-même des cours WRAP® après avoir suivi votre propre cursus de base. À cet effet, vous devrez aussi suivre une formation ou un cursus d’animateur. • Si vous voulez travailler de manière autonome avec la méthode WRAP®, vous pouvez télécharger l’application sur votre smartphone. • La formation WRAP® est précédée d’une séance d’information au cours de laquelle il est question de la forme et du contenu du programme.

Cela vous tente ?

Pour de plus amples informations, consultez les sites http://www.marssmarseille.eu/le-retablissement/ plan-d-action-pour-le-retablissement-et-le-bien-etre https://www.smes.be/spip.php?article114 https://revlyon.files.wordpress.com/2019/07/wraplivret-francais.pdf

Pour traiter les symptômes dépressifs, on fait appel à des médicaments de la classe des « antidépresseurs ». Ce ne sont pas des médicaments curatifs, en ce sens qu’ils ne sont pas capables de guérir votre dépression ou vos symptômes dépressifs. Il faut plutôt considérer la prise d’antidépresseurs comme un coup de pouce. Ils servent à atténuer les symptômes, de manière à vous redonner de l’énergie pour vous occuper des autres domaines de votre vie. Comme les antidépresseurs sont un traitement d’appoint, ils sont souvent prescrits en association avec une (psycho)thérapie. Il n’existe pas de traitement médicamenteux qui soit efficace pour tout le monde, mais (presque) chaque personne en dépression peut trouver un médicament qui fonctionne bien dans son cas. Il est également important de savoir que les antidépresseurs ne créent pas de dépendance.

Comment agissent les antidépresseurs ? On ne sait pas exactement. Il est généralement admis que les antidépresseurs influencent le fonctionnement des neurotransmetteurs dans le cerveau. Les neurotransmetteurs, tels que dopamine, sérotonine et noradrénaline, sont des substances qui assurent la communication entre les cellules nerveuses de notre cerveau.

L’effet (favorable) des antidépresseurs n’est pas immédiat, il faut attendre en moyenne 4 à 6 semaines. Après avoir commencé à prendre des médicaments, vous devez attendre au moins un mois pour constater si les symptômes diminuent. Tenez donc compte de ce délai. S’il n’y a pas d’amélioration après trois mois, ne manquez pas d’en discuter avec votre psychiatre/médecin. Il faudra peut-être rechercher un autre médicament qui vous convient mieux. Si le médicament est efficace, vous pouvez vous attendre à une amélioration des symptômes dépressifs à trois niveaux : Émotionnellement, entre autres choses, en réduisant votre sentiment de tristesse. Cognitivement, en améliorant l’attention et la concentration. Physiquement, en normalisant l’appétit et les habitudes de sommeil.

Si, après une période prolongée, on n’arrive pas à se remettre d’une profonde mélancolie, on parle de dépression. C’est la maladie psychiatrique la plus courante puisque près d’une personne sur cinq y est un jour confrontée. Et cela vaut pour les jeunes comme pour les personnes plus âgées, car cette affection touche indistinctement tous les âges. La dépression guérit généralement après quelques mois. Cependant, chez 10 à 20 % des patients, la dépression adopte une forme plus chronique et peut donc persister longtemps. Malgré le fait qu’elle soit si répandue, la dépression demeure une maladie méconnue. Beaucoup de gens considèrent cette affection comme un problème purement psychologique, pour lequel la solution est une question de volonté et de résistance mentale. Cette vision est totalement erronée : la dépression est une maladie comme une autre. »

Source : MC

Du millepertuis au lieu d’antidépresseurs ?

Sur le plan scientifique, rien ne prouve de manière concluante que le millepertuis puisse être une alternative à part entière aux antidépresseurs. Pour certaines personnes, cela semble fonctionner, pour d’autres non. Par ailleurs, le fait qu’un remède soit « végétal » n’est pas non plus synonyme d’inoffensif ou d’innocent. L’usage de millepertuis peut également s’avérer nocif, qu’il soit associé ou non à des médicaments. Parlez-en au moins à votre médecin avant de commencer un tel traitement.

Si je me laisse sombrer dans une dépression, je ne serai plus capable d’en émerger. Je dois simplement tourner mon visage vers la lumière, et continuer. Et espérer que tout ira bien. » (Marianne Faithfull) La décision d’instaurer un traitement par un antidépresseur se fait toujours en concertation avec votre médecin de famille ou votre psychiatre. La gravité de la dépression est évaluée et il est aussi important de savoir s’il existe des contre-indications, telles que des maladies du foie ou des reins, des problèmes de rythme cardiaque, des problèmes de thyroïde ou des carences au niveau du sang. Bien évidemment, vous devez éviter de prendre des médicaments susceptibles de provoquer des symptômes dépressifs.

Les antidépresseurs peuvent être subdivisés comme suit, en fonction de leur structure chimique et/ou de leur effet sur les neurotransmetteurs du cerveau :

• Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) tels que citalopram, escitalopram, fluoxétine, paroxétine et sertraline. Les ISRS agissent sur l’équilibre de la sérotonine dans le cerveau. Ce sont les antidépresseurs les plus utilisés. • Les inhibiteurs (non sélectifs) de la recapture de la sérotonine-noradrénaline (IRSN) tels que la duloxétine et la venlafaxine. • Le bupropion, qui agit sur la noradrénaline et la dopamine. • La vortioxétine, un modulateur sérotoninergique agissant probablement sur d’autres neurotransmetteurs • Les antidépresseurs tricycliques comme l’amitriptyline et la nortriptyline, médicaments plus anciens qui peuvent causer davantage d’effets secondaires, mais qui sont encore utiles pour certaines personnes insuffisamment soulagées par les antidépresseurs susmentionnés. • Les inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) qui appartiennent à l’ancienne génération d’antidépresseurs.

Ils sont moins souvent prescrits parce qu’ils peuvent causer des effets secondaires présentant un risque. Ainsi, il existe des interactions avec certains aliments et avec d’autres médicaments. Ils ont un mécanisme d’action différent de celui des antidépresseurs précités et peuvent donc (exceptionnellement) offrir une solution si d’autres types de médicaments sont inefficaces. • Les antidépresseurs qui agissent directement sur les neurorécepteurs (trazodone, mirtazapine, miansérine, agomélatonine ...) : ils se comportent différemment des groupes précédents. Ils agissent non seulement par l’intermédiaire des neurotransmetteurs, mais ont également une influence directe sur les cellules nerveuses. Les antidépresseurs de ce type sont parfois utilisés pour traiter des troubles spécifiques tels que les troubles du sommeil et/ou la perte d’appétit.

Et qu’en est-il du sexe ? Vous pourriez dire : qui pense encore au sexe au cœur d’une dépression ? Mais c’est bien de cela qu’il s’agit : vous aimeriez bien pouvoir encore y penser, mais souvent vous n’en êtes plus capable, par exemple lorsque vous prenez un certain type d’antidépresseurs. Le « trouble fonctionnel » sexuel le plus souvent signalé est un orgasme différé. Certaines personnes peuvent aussi souffrir d’une baisse de la libido (moins de désir), d’une diminution de l’excitation, d’une dysfonction érectile, d’une perte de sensibilité au niveau des organes génitaux et d’un retard de l’éjaculation. Une option consiste à passer à un autre antidépresseur, qui aura éventuellement moins d’effets secondaires sexuels. Mais alors vous aurez moins de garantie quant à son effet antidépresseur. Bref, il faut constamment peser le pour et le contre, selon l’importance que vous accordez au sexe et selon le prix que vous acceptez éventuellement de payer pour préserver des relations sexuelles de qualité.

Sources : Mathew RJ, Weinman M, Claghorn JL. Tricyclic side effects without tricyclics in depression. Psychopharmacol Bull 1980; 16: 58 -60 Waldinger MD, Seksuele bijwerkingen van antidepressiva, Psyfar (2007) Les effets secondaires d’ordre sexuel sont souvent considérés comme insignifiants par rapport à la souffrance d’une dépression sévère, et vus sous cet angle, ils sont en effet insignifiants. Pourtant, ils sont inacceptables. Un patient m’a ainsi confié qu’il ne pouvait plus du tout atteindre l’orgasme pendant les rapports sexuels, et a décrit comment il avait appliqué un processus complexe consistant à suspendre le médicament suffisamment longtemps pour rendre sa femme enceinte. « Si je n’avais pas su à quel point les conséquences de l’arrêt du médicament peuvent être terribles », me dit ce patient, « je l’aurais arrêté définitivement. Car ce fut si bon de retrouver mon « moi sexuel » pour quelques jours. Avant cela, je m’étais demandé si j’aurais un jour l’occasion de revivre un orgasme avec ma femme. Si vous vous remettez à peine d’un épisode dépressif et que vous avez d’autres choses en tête, les troubles sexuels ne vous gênent pas tant... Pourtant, il est quand même navrant de devoir renoncer au plaisir érotique pour parvenir à surmonter les tourments de la dépression. En outre, ces problèmes sexuels peuvent inciter les patients à ne pas respecter leur traitement, et cette mauvaise observance représente sans doute le plus gros problème dans le traitement de la dépression. Moins de 25 % des patients sous antidépresseurs continuent à les prendre pendant six mois, et une grande proportion de ceux qui arrêtent le traitement prennent cette décision en raison des effets secondaires d’ordre sexuel ou liés au sommeil. »

This article is from: