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Foire aux questions

Similes aide les aidants Similes est une organisation pluraliste de et pour les membres de la famille des personnes psychiquement vulnérables. Elle soutient l’entourage des personnes mentalement fragiles. Ces contacts d’entraide entre personnes vivant les mêmes problèmes sont précieux. Dans une bonne relation de prise en charge, il existe une communication ouverte entre les personnes mentalement vulnérables, leurs soignants ou aidants et leur entourage impliqué : membres de la famille ou parents, amis proches.... Que ce soit à Bruxelles ou en Wallonie Similes diffuse un éventail d’informations accessibles à tous et communiquent des adresses d’entraide à l’intention des proches de personnes mentalement vulnérables.

www.similes.be

Aide aux aidants proches Les aidants proches sont des personnes qui s’occupent d’un être cher confronté à la maladie, à la vieillesse ou à un handicap. La plupart du temps, ils offrent leur temps gratuitement, mais ils ont parfois droit à une prime ou à un autre dédommagement financier. Les aidants proches ont mis sur pied un point de rencontre créé par et pour les aidants proches. Vous y trouverez toutes les informations nécessaires sur le statut social d’un aidant, comment combiner ce statut avec la vie professionnelle, les mesures financières, etc.

Tout aussi important que le traitement : les gens qui vous entourent

De nombreuses personnes ont du mal à parler de leur dépression, même avec leurs proches et des membres de leur famille. Parfois, c’est parce qu’elles refusent de nommer ou de reconnaître elles-mêmes le problème, parfois c’est par crainte des conflits ou de l’incompréhension. Or, plus longtemps on garde le silence, plus le risque d’isolement – mental, tout au moins – est élevé. L’être humain est un être social qui résout ses problèmes avec ses semblables. Le rôle joué par l’entourage dans le rétablissement est au moins aussi important que celui du traitement médicamenteux ou des autres formes de thérapie.

Pas de rétablissement sans triade Vos proches et votre famille jouent un rôle crucial dans votre rétablissement. Il faut toutefois que vous les autorisiez à le faire. La plupart des thérapeutes vous encourageront dans ce sens. Ils s’efforceront en effet d’accorder une place à la famille dans le processus de rétablissement. Ils aideront vos proches à vous soutenir, car ils savent à quel point ce soutien peut être important. Au sein des services d’aide, il existe même un terme pour désigner ce triangle relationnel « malade-thérapeute-aidants » : la triade.

Les membres de la famille peuvent soutenir le processus de rétablissement en tant que partenaire des soins, à conditions qu’ils sachent (ou apprennent) ce que ce rétablissement implique, et qu’ils reçoivent les informations et outils nécessaires de la part des thérapeutes. La famille fait partie de ce qu’on l’on appelle le « groupe de soutien ».

Un processus de recherche et d’apprentissage est souvent une condition nécessaire pour trouver un équilibre entre distance et proximité, soutien et détachement, tant pour le prestataire de soins et la famille que pour le patient. En raison de son lien émotionnel unique avec le malade, la famille peut elle aussi devenir vulnérable. De fait, elle est touchée par des sentiments de perte et de deuil, de chagrin et de souffrance. Elle connait elle aussi un processus de rétablissement, qui se déroule souvent parallèlement à celui du patient. La charge liée aux soins est parfois lourde à porter et la famille a alors besoin d’être soutenue.

Comment en parler aux enfants ?

Les enfants sentent quand quelque chose ne va pas. En tant que parent, il est donc essentiel de reconnaître les problèmes et d’essayer d’expliquer précisément à vos enfants ce qui ne va pas. L’association dite de « plateforme familiale » en Flandre défend les intérêts de quiconque prend soin d’un proche présentant un problème psychique. L’association croit fermement à l’effet thérapeutique exercé par l’entourage, les enfants, les parents, les partenaires, les amis, etc. Cette plateforme familiale dispose également d’un volet d’action « EPPP » [Enfants de Parents ayant des Problèmes Psychiatriques] qui propose quatre conseils ou « aides à la résilience », dont l’objectif est de vous aider à informer et soutenir vos enfants de manière adéquate..

Aide à la résilience N° 1 Donnez à votre enfant des informations sur votre dépression. Lorsque les enfants sont mis au courant de ce qui se passe, cette information exerce un effet protecteur en veillant à leur épargner des inquiétudes inutiles. Cela aide également à rendre les choses plus prévisibles. Si vous avez du mal à aborder le sujet, parlez-en à la personne qui vous accompagne et recherchez ensemble une manière adéquate d’entamer la discussion avec votre enfant.

• Utilisez des mots simples. • Tenez compte de l’âge de votre enfant. • Expliquez-lui que votre comportement est la conséquence de problèmes psychiques. • Donnez-lui des explications sur l’accompagnement ou la thérapie que vous recevez. • En cas d’hospitalisation, donnez-lui des informations sur l’hôpital. Et faites-lui visiter les lieux au préalable, en présence de votre accompagnant, cela pourra faciliter les choses. EPPP : de quoi s’agit-il ?

EPPP(D) veut dire « Enfants de Parents ayant des Problèmes Psychiatriques et/ou de Dépendance »

Les enfants de parents malades psychiquement se posent généralement beaucoup de questions. Ils ne comprennent pas bien le problème de leur parent, ont du mal à en parler ou ont l’impression que les autres ne comprennent pas ce qui se passe chez eux à la maison. Des sentiments d’impuissance, d’incompréhension et de honte peuvent les envahir. Certains endossent même le rôle d’aidant pour leur parent en se chargeant de certains soins. C’est dans ces circonstances que l’on évoque la notion d’enfant qui grandit dans une situation d’EPPP(D). De plus amples informations figurent sur le site de la familieplatform.

Voir aussi l’ouvrage : Grandir avec des parents en souffrance psychique. Frédérique Van Leuven et Cathy Caulier ISBN : 978-2-8061-0342-0

Aide à la résilience N° 2 Donnez à votre enfant la possibilité d’exprimer ses sentiments. La dépression du père ou de la mère prend parfois beaucoup de place dans la vie d’un enfant. Un enfant vit la situation selon sa perception propre. Il est possible que votre dépression vous empêche de jouer votre rôle de parent. Un parent absent ou indisponible peut provoquer des sentiments de colère, de tristesse ou d’impuissance chez l’enfant. Même si ces sentiments sont négatifs, il est important de ne pas les nier. Un enfant doit avoir la possibilité d’exprimer son ressenti et ses sentiments à ce propos - cela fait partie du processus d’assimilation

• Accordez de l’attention à ce que vit votre enfant : à ses sentiments d’anxiété, de colère, de chagrin, de culpabilité, etc. • Donnez à votre enfant l’occasion de raconter comment il/elle va, et de poser des questions sur vos problèmes psychiques.

Aide à la résilience N° 3 Faites aider votre enfant par un adulte de confiance faisant partie de son entourage direct. Le fait de pouvoir parler des difficultés vécues lors d’entretiens avec une personne de confiance adulte, qu’elle soit de la famille ou non, peut être très salutaire pour l’enfant. Une personne à qui votre enfant pourra se confier à tout moment s’il a besoin d’attention ou de soins particuliers. Donnez clairement la permission à votre enfant de raconter à un tiers ce qui se passe à la maison. Mettez-vous également d’accord sur qui sera la personne en question. Il peut s’agir d’une tante ou d’un oncle, d’un grand-parent, ou de quiconque faisant partie de votre cercle d’amis ou de voisins, cela peut être un enseignant ou même le père ou la mère d’un(e) camarade...

Aide à la résilience N° 4 Donnez à votre enfant la possibilité d’être un enfant. On observe souvent que les enfants prennent de nombreuses tâches ménagères en charge lorsqu’un parent n’en est pas (ou plus) capable du fait de sa dépression ou d’autres problèmes psychiques. En soi, le fait que les enfants aident la famille n’est pas un problème, mais cela doit rester raisonnable : ils doivent aussi pouvoir continuer à mener une vie adaptée à leur âge, jouer avec d’autres enfants et participer à des activités qui favorisent leur développement. Il faut absolument éviter qu’ils restent constamment à la maison : ils doivent conserver suffisamment de contacts sociaux de qualité. Encouragez les activités adaptées aux enfants : hobbies, jouer avec des amis, avoir suffisamment d’activités de loisirs, de préférence en dehors de la maison. Veillez à ce que votre enfant n’endosse pas trop un rôle de soignant. Témoignez-lui régulièrement votre reconnaissance pour les tâches supplémentaires qu’il/ elle assume.

Source : www.familieplatform.be

S’informer sur le sujet : www.reseau-accueil-extrafamilial.ch en Suisse : bipotes.leforum.eu

Trouvez des références d’ouvrages pour expliquer aux enfants et aux adolescents en contactant et/ou consultant les sites web suivants comme www.camh.ca au Canada, www.wallonie.similes.org en Belgique.

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