saisons du mariage
Lumière dans l’obscurité
comment développer un état d’esprit résilient
chasser les bulles de pensées négatives
printemps
FOI EN FAMILLE
2023 | CULTIVER LA
PRINTEMPS 2023 FOCUS FAMILLE
ILLUSTRATIONS PAR LAURISHA BLACKSTOCK
Chers lecteurs,
LLorsque je suis entré en fonction en 2021 comme président de Focus on the Family Canada, qui inclut le département francophone Focus Famille, j’ai été ravi d’apprendre que nous avions un ministère dont le but était de partager les ressources bibliques avec nos amis, nos familles et nos voisins francophones. Nous vivons dans un pays bilingue et je suis fermement persuadé que notre travail doit re éter cette réalité.
Étant moi-même bilingue, je connais les ponts qui se construisent lorsque nous cherchons à nous comprendre les uns les autres. Le fait de partager une même langue est un moyen important d’y arriver. Cela dit, même lorsqu’on parle la même langue, nous savons bien qu’il peut tout de même y avoir des tensions. Nous vivons dans une époque de division, et cela n’a fait que s’accentuer au cours de ces dernières années. Cela peut vraiment nous briser le cœur de voir des amis, des familles et des communautés se déchirer.
Nous savons que Dieu à un bien meilleur plan. Il nous appelle à agir avec justice, à aimer la bonté et à marcher humblement avec lui (Michée 6.8). Il veut que nous soyons des artisans de paix dans ce monde (Matthieu 5.9). Nous qui sommes son église, il nous demande de marcher dans l’unité, et non dans la division (1 Corinthiens 1.10).
En tant que corps de Christ, lorsque nous vivons en harmonie, que nous aimons ceux avec qui nous sommes en désaccord et que nous cherchons le bien de ceux qui ne sont pas comme nous, nous devenons la lumière du monde. Lorsque nous pouvons activement chercher à rebâtir les relations et à apporter la guérison au sein de nos familles et de nos communautés, les gens autour de nous le remarquent. Lorsque nous pouvons o rir grâce et compassion à chacun, sans tenir compte de leur histoire ou de leurs circonstances, nous pouvons leur montrer un aperçu de l’amour inconditionnel de Dieu. Lorsque nous vivons comme Jésus-Christ,
ceux que nous croisons peuvent même parfois être curieux de connaitre la source de notre amour et de notre paix : il s’agit là de moments que Dieu nous donne pour partager la bonne nouvelle de l’Évangile.
En parcourant ce magazine, j’espère que vous y trouverez de petits aperçus de la lumière du Christ ; c’est ma prière pour vous. J’espère aussi que vous apprendrez à laisser briller cette lumière dans vos pensées, votre vie, votre mariage, votre famille, vos relations et votre communauté.
Mon désir le plus profond est de voir le ministère de Focus Famille grandir pour toucher la vie de plus en plus de personnes, de familles et de communautés francophones en leur offrant des ressources qui les orientent vers l’amour de Dieu. Si ce n’est pas déjà fait, je vous invite à visiter notre site Web, FocusFamille.ca a n de découvrir les articles et les PDF gratuits que nous proposons aux familles comme la vôtre. Vous pouvez aussi consulter notre librairie en ligne, Librairie.FocusFamille.ca pour trouver des livres pour les couples, les parents, ou ceux qui veulent simplement approfondir leur foi.
Nous prions chaque jour pour nos frères et nos sœurs francophones dans le Seigneur et pour ceux qui n’ont pas encore accepté Jésus-Christ comme leur Sauveur. J’espère que Focus Famille est une lumière dans les ténèbres de ce monde, pour pointer chacun vers la merveilleuse lumière qui existe : Jésus-Christ.
Que le Seigneur vous bénisse,
Jean-Paul Beran, MA Président Focus on the Family Canada
ÉDITORIAL 3 PRINTEMPS 2023
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PRINTEMPS 2023
Focus Famille – Focus on the Family Canada
Président
Jean-Paul Beran
Vice-présidente senior
Melanie Hoeppner
Président du conseil
Dan Loney
Éditrices
Amy Van Veen, Olivia Cucino a Éditeur associé
Dominique Ourlin
Traductrices
Alexandra Lopes, Anne Worms
Design et conception graphique
Laurisha Blackstock, Magnus Magat et Shuwen Chang
Directrice de la production
Jane Omelaniec
Note importante : Pour toute demande de réutilisation d’un article, écrivez à le res@focusfamille.ca.
P.7 : pour «Idées et conseils pour l’éducation des enfants » et « Questions à poser autour de la table » : © 2023 Focus on the Family (Canada) Association. Tous droits réservés. Utilisation autorisée.
Magazine Focus Famille par Focus on the Family (Canada) Association, Printemps 2023, vol. 13, no. 1, ISSN 1918-297x. © 2023 Focus on the Family Canada. Tous droits réservés. Copyright international déposé. Publié par Focus on the Family Canada, une organisation caritative reconnue. Notre numéro d’enregistrement d’organisation caritative est le 106845969 RR0001. Focus on the Family Canada est une marque déposée de Focus on the Family Canada, 19946 80A Avenue, Langley, BC V2Y 0J8.
Pour contacter Focus Famille ou nous signaler un changement d’adresse, vous pouvez envoyer un courriel à le res@focusfamille.ca ou nous écrire à : Focus Famille, 19946 80A Avenue, Langley, BC V2Y 0J8. TPS : 10684 5969 RT0001.
Imprimé au Canada par Hemlock Printers Ltd.
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CHEMINER DANS SA FOI
8 Des livres pour forti er notre âme
Une foi bien ancrée et la compassion in nie de Dieu nous donnent la force de faire face aux tempêtes jour après jour
23 Comment développer un état d’esprit résilient
Nous pouvons apprendre dans l’adversité lorsque nous acceptons de sortir de notre zone de confort
34 Promesses de la Bible
Des versets de la Bible pour faire briller la lumière de Dieu
35 Le bout du tunnel
Trois leçons à tirer des moments les plus sombres de notre vie
ÉDUQUER SES ENFANTS
6 La tenue d’un journal pour forti er la foi de vos enfants
Idées et conseils pour l’éducation des enfants
PRINTEMPS 2023 SOMMAIRE
12 Faire briller l’Évangile dans un monde obscur
Utiliser les leçons de géographie pour enseigner aux enfants l’amour éternel de Dieu envers son peuple
19 Chasser les bulles de pensées négatives
Montrer à nos enfants comment bien gérer leurs pensées lorsque les émotions et le stress prennent le dessus
PRENDRE SOIN DE SON COUPLE
10 Secrets d’une histoire d’amour continuelle Quelques idées de soirées en amoureux pour consolider votre mariage
16 Saisons du mariage
Ce que j’aurais aimé que nous sachions en tant que jeunes mariés
27 Rire ensemble en tant que couple
Un moyen simple de garder votre mariage plein de vitalité et plaisant
S’INVESTIR DANS SA COMMUNAUTÉ
30 À la rencontre de Jean-Paul Beran
Le président de Focus on the Family Canada nous raconte comment son passé di cile lui a donné l’envie d’aider les familles à trouver l’espoir en Jésus-Christ
38 Ré exion sur la Bible : Remarquable intervention divine Esther et la puissance de Dieu qui a une solution à toute situation
39 Recette à partager : Quiche aux légumes du soleil
Une recette facile et délicieuse avec de bons légumes méditerranéens pour un repas à partager en famille
16 23 19
5 PRINTEMPS 2023
La tenue d’un journal pour forti er la foi de vos enfants
LL’un des plus beaux cadeaux de ma vie a été ce livre que mes parents m’ont remis au moment où j’ai quitté la maison. Sur chacune des pages s’étalait l’écriture arrondie de ma mère qui racontait divers événements et la manière dont Dieu avait répondu à leur prière pour moi et m’avait conduit à travers les moments di ciles. Elle parlait aussi de la manière dont ma foi en lui avait grandi et évolué.
Au moment où je m’apprêtais à me lancer seule dans la vie pour la première fois, ce livre a vraiment forti é ma foi en Dieu et m’a donné con ance en l’avenir qui se présentait devant moi.
CRÉER UN HÉRITAGE SPIRITUEL
En prenant le temps de noter régulièrement sur papier la manière dont la main de Dieu est à l’œuvre dans la vie de vos enfants, vous créez en réalité un puissant héritage spirituel à leur transmettre. Un « journal bâtisseur de foi » aura exactement cet effet. Avec ce compte rendu personnel des bénédictions de Dieu sur leur chemin, vos enfants seront mieux à même de voir sa main qui les guide à travers les périodes di ciles ou déroutantes et sa présence dans les moments de besoin. Un tel journal permet de transmettre à vos enfants la certitude que Dieu sera toujours là pour eux.
Si vous aimez écrire à la main, investissez dans un joli cahier relié pour y noter vos souvenirs. Si vous préférez enregistrer cela sur ordinateur, vous pouvez vous procurer un logiciel d’écriture de journal ou créer vous-même vos propres pages. Le mieux est d’imprimer les pages de votre journal au fur et à mesure pour vous prémunir contre toutes défaillances ou avancées technologiques qui pourraient les rendre inaccessibles dans les années à venir.
DES IDÉES DE CHOSES À NOTER
Notez les événements ou les moments de vie où Dieu était clairement présent dans la vie de votre enfant. Vous pouvez inclure :
Un besoin tangible que Dieu a comblé
Les moments où Dieu lui a apporté paix et réconfort
Les moments où la protection ou la main guérissante de Dieu ont été clairement présentes
ILLUSTRATIONS PAR SHUWEN CHANG
ASTUCES ÉDUCATIVES 6 FOCUSFAMILLE.CA
ÉCRIT PAR RENEE GRAY-WILBURN
Les réponses de Dieu aux prières de l’enfant
Les étapes importantes de sa croissance spirituelle
N’hésitez pas à noter les petites choses, les événements qui paraissent sans importance. Si Dieu à sa main dessus, ce n’est jamais trop petit. Vous ne savez pas ce qu’il va choisir d’utiliser pour bâtir la foi de vos enfants.
En commençant tôt dans la vie de chaque enfant, cela lui donnera de nombreux événements sur lesquels revenir pour se rappeler l’amour de Dieu pour lui. Cela dit, même si votre enfant est déjà adolescent, vous pouvez encore ajouter les bénédictions marquantes de son enfance.
Idées
et
conseils
Vous pourrez ensuite donner ce journal à chacun le jour de sa remise de diplôme ou de son mariage pour aider votre enfant à démarrer sa vie d’adulte en revenant sur les merveilleux souvenirs de la délité de Dieu au cours de son existence.
Renee Gray-Wilburn était mère de trois enfants au moment de la publication de cet article et vivait à Colorado Springs dans le Colorado © 2022 Renee Gray-Wilburn. Tous droits réservés. Utilisation autorisée. Publié initialement en anglais sur FocusOnTheFamily.com
pour l’éducation des enfants
RESTER UN PARENT CALME
Si vous voulez être un parent qui sait vraiment ce qui se passe dans le cœur de ses enfants, il est très important de savoir rester calme et ouvert. Si vous prenez l’habitude de réagir fortement à de petites choses, il y a moins de chance pour que votre enfant se con e à vous le jour où il aura de réels ennuis. Alors même dans ces jours où vous vous sentez surmené ou peu apprécié, prenez la ferme de décision de garder votre calme.
PETITES DISCUSSIONS À LA SORTIE DE L’ÉCOLE
Lorsque vous demandez à votre enfant comment s’est déroulée sa journée à l’école, recevez-vous toujours la même réponse : c’était bien ! Pour inciter vos enfants à parler, posez-leur des questions différentes comme : En quoi t’es-tu montré courageux aujourd’hui ? Y’a-t-il des choses que tu aurais aimé voir se passer di éremment aujourd’hui ? As-tu appris quelque chose de surprenant en cours ? As-tu lu ou entendu quelque chose qui t’a déstabilisé ?
SOUTIEN SILENCIEUX
Établissez un signal secret qui vous permettra d’encourager silencieusement votre enfant à distance ; depuis les gradins au soccer, ou dans le public pendant un concert. Il n’est pas très di cile de trouver un geste simple de la main et de l’apprendre à votre enfant pour qu’il sache ce qu’il signi e. Par exemple, deux pouces levés peuvent vouloir dire « Bien joué ! » et deux pouces sur le côté peuvent signi er : « Ne t’inquiète pas, tu feras mieux la prochaine fois ».
L’IMPORTANCE D’EXPLIQUER
Les enfants peuvent facilement tirer de fausses conclusions à la suite de nouvelles expériences, nourrissant des idées fausses dont un parent n’a aucune idée. Le parent remarque seulement
que parfois leurs enfants sont réfractaires ou réagissent de manière exagérée à certaines situations. Votre enfant refuset-il d’apprendre à utiliser le pot ? Peut-être s’inquiète-t-il de savoir si vous l’aimerez toujours autant quand il sera devenu un « grand garçon ».
Questions à poser autour de la table
Quelques idées pour lancer la discussion au moment des repas en famille et apprendre à mieux connaitre vos enfants
Qu'est-ce qui te plait le plus dans le fait de vivre là où nous vivons actuellement ?
Quelle est la décision la plus di cile que tu aies jamais prise ? Qu’est-ce qui t’a aidé à prendre ta décision ?
Pourquoi penses-tu qu’il est important d’essayer de voir les choses du point de vue d’une autre personne ?
Tourne-toi vers la personne sur ta droite et dresse une liste de toutes les manières dont tu l’as vue exprimer sa créativité.
ASTUCES ÉDUCATIVES 7 PRINTEMPS 2023
Des livres pour forti er notre âme
Une foi bien ancrée et la compassion infinie de Dieu nous donnent la force de faire face aux tempêtes jour après jour
Pour les petits
DÈS 3 ANS
La tempête qui s’est arrêtée
Alison Mitchell, 2020
Joliment illustré, ce livre est un rappel que Jésus reste maître, même dans la tempête.
DÈS 8 ANS
Les prisonniers, le tremblement de terre et le chant dans la nuit
Bob Hartman, 2021
Il y a tellement de bruits di érents que l’on peut entendre dans cette histoire passionnante de Paul et Silas : les grondements de la terre qui tremble, le crissement d’une épée qui est tirée de son fourreau, mais aussi les belles notes d’un magni que chant qui monte des profondeurs d’une prison… Mais écoute ! Sais-tu ce que tu pourras aussi y apprendre ? Comment tu peux toi aussi parler à tes amis de Jésus ! Ce livre fait parti de la série Raconte-moi une histoire vraie.
UN CLASSIQUE
Le voyage du pèlerin - Le Manga
John Bunyan, 2017
Chrétien est un homme ordinaire. Il habite la ville de Destruction. Mais un jour, il se lance dans un long périple en quête de la Cité Céleste. Parviendra-t-il vivant alors que tant d’autres sont morts en chemin ? Va-t-il trouver le chemin de la vie ? John Bunyan a rédigé ce récit intemporel en 1678 alors qu’il était détenu à la prison de Bedfordshire. Le Voyage du Pèlerin est considéré comme le précurseur du roman et une des œuvres de ction la plus lue de tous les temps. Depuis sa première édition en 1678, cet ouvrage a été lu par 250 millions de personnes et traduit en plus de 200 langues.
LE COIN LECTURE 8 FOCUSFAMILLE.CA
Pour les plus grands
Que vaut une lle ?
Rachael Denhollander, 2020
Nassar, un homme en position d’autorité, entouré et protégé par de puissantes institutions pendant près de trente ans : comment imaginer qu’une voix anonyme obtiendra justice pour les centaines de ses victimes ? Rachael Denhollander, agressée à l’âge de 15 ans, raconte ici son histoire pour obtenir justice. Un véritable parcours du combattant, pour en n briser la chape de silence qui pèse sur les victimes.
UN BON OUTIL
Quand Dieu pleure
Joni Eareckson Tada & Steven Estes, 2020
Il est facile de faire con ance à Dieu quand les choses vont comme nous le voulons et quand le monde a toujours un sens. Mais lorsque la sou rance frappe, nous sommes remplis de doutes et stupéfaits par toutes sortes d’événements qui échappent à notre contrôle. Au milieu de la souffrance, nous remettons souvent en question le fondement même de notre foi en Dieu. Joni Eareckson Tada, une femme qui vit dans un fauteuil roulant depuis plus de cinquante ans, et Steven Estes, un pasteur et un des plus proches amis de Joni, explorent les réponses aux questions concernant la souffrance. Quand Dieu pleure n’est pas tant un livre sur la sou rance que sur Dieu. À travers un survol de ce que la Bible dit au sujet de la sou rance, les auteurs expliquent clairement qui est Dieu, pourquoi il permet tant de chagrin et de douleur, et comment nous pouvons lui faire con ance.
NOUVELLE DÉCOUVERTE
livres sur notre
Retrouvez ces
Librairie.FocusFamille.ca
LE COIN LECTURE 9 PRINTEMPS 2023
d’une histoire d’amour continuelle Secrets
QUELQUES IDÉES DE SOIRÉES EN AMOUREUX POUR CONSOLIDER VOTRE MARIAGE
- PAR DR GREG ET ERIN SMALLEY -
Secret n°1 pour vos soirées en amoureux
LL’un des secrets pour vous aider à maintenir le romantisme dans votre couple est de s’engager à passer une soirée en amoureux par semaine. Juste vous, votre conjoint et des idées pour s’amuser. Erin et moi aimons généralement partager un repas ensemble. Il est préférable de sortir de la maison quand cela est possible et de s’éloigner de toutes distractions, mais si vous ne pouvez pas passer plus qu’une heure à la maison après avoir couché les enfants, alors faites l’e ort d’en faire un vrai moment en amoureux.
Il est bon d’avoir une courte liste de sujets de discussion pour ces soirées en amoureux, et bien sûr, il ne s’agit pas de parler du fonctionnement de la maison au quotidien ou du rendez-vous chez le dentiste du petit dernier. Il s’agit de sujets en lien avec les relations qui se présentent sous forme de questions, comme ceci : Quels traits de ma personnalité apprécies-tu chez moi ? Quels sont tes rêves pour les dix ans à venir ?
Soirée en amoureux sur le thème de l’engagement
Voici quelques suggestions pour organiser une soirée en amoureux dans le but d’approfondir le niveau d’engagement dans votre mariage. En l’honneur du grand général chinois Sun Tzu, auteur de l’Art de la Guerre, préparez un repas chinois ensemble, allez diner dans un restaurant chinois ou faites-vous livrer à domicile.
Chacun va poser les questions suivantes à l’autre :
- Quelle était la partie la plus importante de nos vœux de mariage à tes yeux ?
- Qu’est-ce que tu aimes particulièrement dans notre mariage ?
Dresse une liste des aspects de notre mariage que tu préfères.
- Quels sont selon toi les éléments qui montrent que tu as fait un choix dé nitif et que tu es engagé ?
- Qu’est-ce qui te parait le plus difficile dans la notion d’engagement ?
Vous avez encore du temps ?
Regardez ensemble l’un des lms suivants ou choisissez-en un qui re ète le thème de ce chapitre.
Les Misérables — amour sacri ciel
L’Espion d’à côté — il vaut la peine de se battre pour le mariage, même quand on est espion
10 FOCUSFAMILLE.CA ASTUCES
POUR LA VIE À DEUX
Petit plan romantique
Rapportez chez vous un souvenir de votre soirée en amoureux. Ça peut être un menu, des baguettes ou le message contenu dans votre biscuit chinois de la fortune. Pendant votre trajet de retour, ré échissez à vos vacances de rêves ensemble ou à une sortie exceptionnelle. Plus tard, prévoyez de mettre de l’argent de côté – dix dollars par semaine ou plus – pour pouvoir prévoir quelque chose d’exceptionnel pour votre prochain anniversaire de mariage. Gardez l’argent ou un bout de papier avec la somme totale écrite dessus dans un bocal. Mettez un titre sur le bocal pour avoir un rappel visuel de vos projets. En investissant de l’argent pour votre vie de couple, vous honorez vos vœux de mariage.
Secret n° 2 pour vos soirées en amoureux
En l’honneur de la première réaction nucléaire en chaîne qui a été obtenue à Stagg Field, à l’université de Chicago, préparez ou achetez la meilleure pizza à la mode de Chicago que vous puissiez trouver. Pendant votre soirée, discutez ensemble des manières dont vous aimez être en lien avec Dieu. Le but est de comprendre comment chacun de vous se connecte spirituellement de manière unique au Seigneur.
Pour vous aider, nous avons dressé une liste des neuf langages spirituels de l’amour qui sont décrits dans le livre Sacred Pathways1 de Gary Thomas. Cherchez ensemble quels langages spirituels de l’amour vous correspondent.
Le naturaliste, qui apprécie et aime Dieu en particulier quand il est en extérieur, dans la nature.
Le sensoriel , qui aime Dieu avec ses sens, à travers la conscience du goût, de l’odorat, du toucher, de la vue et de l’ouïe.
Le traditionaliste, qui aime Dieu à travers les rites et les symboles. L’ascète, qui préfère adorer Dieu dans la solitude et la simplicité. L’activiste, qui aime Dieu en contribuant à la justice autour de lui et à améliorer le monde.
Le soignant, qui aime Dieu en aimant les autres.
L’enthousiaste , qui aime Dieu à travers les mystères et les célébrations.
Le contemplatif, qui aime Dieu à travers la contemplation.
L’intellectuel, qui aime Dieu avec son esprit.
Vous avez encore du temps ?
À la maison, faites une liste des « géants spirituels » dans votre vie. Ces personnes merveilleuses peuvent tout à fait être des gens connus seulement de vous, comme des amis ou des membres de votre famille, mais vous devez aussi citer chacun au moins un leader chrétien contemporain qui vous sert de modèle. Trouvez une vidéo de cette personne sur YouTube et regardez-la ensemble.
Petit plan romantique
Choisissez un évènement spirituel auquel vous aimeriez tous les deux assister : un service dans une église d’une autre ville, une retraite de couple, un concert chrétien, un séminaire, une randonnée et prière… et prévoyez de passer ensuite la nuit dans un lieu romantique, même s’il s’agit de votre chambre décorée pour l’occasion et que les enfants sont pris en charge ailleurs. Gardez à l’esprit vos découvertes et vos questions spirituelles pour pouvoir en discuter ensemble le lendemain.
1 « Chemins sacrés », livre uniquement o ert en anglais.
Dr Greg Smalley est vice-président du département Marriage and Family Formation à Focus on the Family. Erin Smalley est la porte-parole désignée de Focus on the Family et conseillère agréée.
© 2023 The Wholehearted Marriage, LLC. Tous droits réservés. Utilisation autorisée. extrait du texte Crazy Li le Thing Called Marriage une ressource de Focus on the Family publiée par Tyndale House Publishers
Téléchargez les conseils complets sur FocusFamille.ca/IdeesDeSorties
11 PRINTEMPS 2023
ASTUCES POUR LA VIE À DEUX
12 FOCUSFAMILLE.CA
Faire briller l’Évangile dans un m scur
UTILISER LES LEÇONS DE GÉOGRAPHIE POUR ENSEIGNER AUX ENFANTS
MMes garçons adorent la géographie. Moi aussi, d’ailleurs, cela tombe donc bien ! Nous avons une tradition toute simple, à l’heure du coucher, qui nous permet de célébrer notre amour pour la splendide diversité de la croute terrestre et le plan majestueux de son Architecte (ou peut-être devrais-je dire, de son Jardinier…).
Chaque soir, tour à tour, les enfants choisissent un pays, une région ou une ville qui retient leur attention sur la carte terrestre accrochée au mur de leur chambre. Possédant encore leur foi inébranlable dans l’immense savoir de leur père (j’en profite aussi longtemps que je le peux !), ils me demandent innocemment de les enseigner sur le territoire choisi. Et c’est là que tout commence.
* Q sais- ?
Bien que je ne sache pas tout sur les milliers de villes et de pays dans le monde ni sur les peuples, les climats, les langues, les topographies et les religions qui les caractérisent, je peux habituellement leur faire part de quelque chose par rapport au coin du globe qu’ils auront choisi. Je leur raconte souvent les grands désastres naturels et politiques qui y ont eu lieu : la guerre en Bosnie, la famine en Éthiopie, le tsunami en Thaïlande… puisque ces choses viennent rapidement en tête. Mais après plusieurs soirs à raconter des choses franchement horribles à mes garçons de 3, 5 et 7 ans, je me suis demandé pourquoi je ne savais que des choses négatives par rapport au monde. Aussitôt la question posée, je voulais immédiatement l’éliminer. La réponse est bien trop évidente : c’est la seule chose qu’on nous rapporte dans les actualités. Je voudrais ne pas être aussi in uencé par les journaux télévisés. Mais je ne peux pas nier la vérité.
Bien que ma connaissance de notre planète se limite en grande partie aux malheurs qui y ont eu lieu à travers les âges, si je m’arrête assez longtemps, je peux aussi apercevoir ce dont les journaux ne font pas mention. Tout en évitant des allusions simplistes et illusoires (par rapport aux désastres naturels, par exemple), je peux mettre le doigt sur leur source. Je peux voir dans ces tragédies la façon dont le monde sévit sous les conséquences des péchés que commettent quotidiennement les hommes et les femmes. La problématique fondamentale à l’humanité est mise en évidence chaque fois que mes enfants me posent la question : « enseigne-nous quelque chose… » À moi, maintenant, de pro ter de ces moments pour leur enseigner quelque chose sur non seulement les royaumes de ce monde, mais aussi sur le Royaume de Dieu.
Q vƣ s- ?
Le monde est brisé et plein de sou rance puisque tous les êtres humains, créés a n de re éter l’image de Dieu, échouent dans leur vocation. C’est immanquable, à moins de nous borner à ignorer ce qui est droit devant nos yeux. Malheureusement, la société aime déplorer ses maux sans toutefois les diagnostiquer. Aider nos enfants à comprendre comment le péché, qu’il soit subtil ou grossier, est souvent la raison pour le mal et la sou rance que vivent les individus et les nations est une leçon d’immense importance, et cela, dès leur bas âge. Par contre, ce n’est pas tout ce qu’il y a à voir. Nous pouvons aussi voir dans le monde le re et de la gloire de Dieu, bien que parfois, c’est encore plus di cile d’en prendre conscience.
Nous retrouvons l’expression « la gloire de Dieu » à de multiples reprises dans la Bible, dans l’Ancien et le Nouveau Testament. Cette expression se réfère à la présence de Dieu. Bien
*
L'AMOUR ÉTERNEL DE DIEU ENVERS SON PEUPLE PAR J EREMY F AVREAU 13 PRINTEMPS 2023
que certains versets dans la Bible enseignent qu’en raison de sa pureté, Dieu se distancie du mal (Habakuk 1.13), nous savons qu’en Jésus, Dieu est venu demeurer avec nous ici dans l’embarras de ce monde brisé (Jean 1.11). Malgré la saleté, la souffrance, le mensonge et la violence de ce monde, la gloire de Dieu persiste à l’intérieur de celui-ci. Célébrer la gloire de Dieu avec nos enfants est simple. Il su t de considérer la beauté de la création, les moments de bonheur vécus en famille ou les rêves les plus fantastiques que vos tout-petits sont en mesure d’imaginer ! Malgré toutes les taches que nous lui avons infligées, la terre demeure une merveille et la vie un mystère fréquemment empli de bonheur. Mais au-delà des innombrables joies que nous avons raison de célébrer, nous pouvons aussi aider nos enfants à percevoir la gloire de Dieu dans la sou rance.
Jésus fait « toutes choses nouvelles » ! (Apocalypse 21.5)
Il ne s’agit pas non plus de tenir bon jusqu’au moment où nous échapperons à ce monde damné. Jésus a porté le poids de toute la sou rance humaine, une fois pour toutes, et il a inauguré son règne de paix. Et maintenant, il nous invite à nous joindre à lui dans le renouvellement de ce monde qui lui appartient (Matthieu 28.18-20).
En tant que disciples de Jésus, nous avons le privilège d’apporter à Dieu chaque jour les besoins de nos proches dans la prière. Pourquoi ne pas aussi lui demander de mettre à l’endroit le monde en défaisant les liens de l’injustice et en restaurant le droit (Amos 5.24) ? Pourquoi ne pas inspirer chez nos enfants une conscience du monde qui voit dans tous ses aspects la présence du Créateur et du Rédempteur ?
Il n’existe aucune prière plus à point pour terminer une leçon de géographie avec mes enfants que la prière que Jésus nous a lui-même laissée : « Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sancti é, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite, sur la terre comme au ciel… » Amen.
La sou rance est omniprésente dans cette vie. Le monde est rempli de misère. Mais cette vie et ce monde ne sont pas la n, mais bien le commencement de la vie éternelle qui est nôtre en Jésus-Christ ! Si nous comprenons bien la nature de la vie éternelle qui nous est donnée en Jésus, nous pouvons célébrer sa présence dans le monde, peu importe les événements qui y prennent place. Cela ne veut pas dire nier le mal ou la sou rance que nous voyons dans le monde ou que nous expérimentons personnellement, mais nous rappeler que depuis sa mort et sa résurrection,
Jeremy Favreau vit à Montréal avec son épouse Selene et leurs trois garçons. Friand des mots, de la culture et des arts, il s’épanouit à l’intersection de la créativité et de la spiritualité. Formé en le res et en théologie, il a travaillé dans le milieu des OBNL chrétiens pendant plusieurs années. Aujourd’hui, Jeremy se concentre sur les questions d’équité, de diversité et d’inclusion, et sur comment Dieu transforme intégralement les individus et les systèmes.
Retrouvez ses réflexions sur la foi, la culture et les enjeux sociaux sur convergencequebec.com ou en vous abonnant au podcast du Pub socratique.
© 2021 Jeremy Favreau. Tous droits réservés. Utilisation autorisée.
PSAUME 24.1
*
Sai r s occa s i pré n nt à n s
« À l’Éternel la terre et ce qu’elle renferme, le monde et ceux qui l’habitent ! »
14 FOCUSFAMILLE.CA
La guerre des tâches ménagères, un PDF gratuit :
Faire en sorte que les enfants accomplissent leurs tâches ménagères peut être un combat permanent et fastidieux. Pourtant, ce n’est pas quelque chose que les parents peuvent négliger.
Les enfants ont besoin d’apprendre les compétences importantes que l’accomplissement des tâches ménagères peut leur enseigner, comme la responsabilité et l’autodiscipline.
Nous avons quelques solutions créatives pour aider vos enfants à participer aux tâches ménagères !
Ce document de 21 pages à télécharger gratuitement contient des conseils qui incluent :
b des informations importantes sur la façon dont les différents traits de personnalités abordent les tâches ménagères de manière distincte
b une liste de vérification des tâches ménagères adaptées à l’âge des enfants
b des idées pour que votre famille travaille en équipe
b des questions sur le thème des tâches ménagères auxquelles notre personnel en counseling a répondu.
Focus Famille met à votre disposition cette ressource parentale destinée aux enfants de 2 à 18 ans.
Visiter FocusFamille.ca/Menage pour télécharger gratuitement votre exemplaire!
Saisons DU mariage
CE QUE J’AURAIS AIMÉ QUE NOUS SACHIONS EN TANT QUE JEUNES MARIÉS
par cynthia alves
16 FOCUSFAMILLE.CA
CC’était une belle journée d’été. Le soleil pointait à l’horizon et donnait au ciel cette couleur orangée. Vêtue de ma robe rose poudrée, je m’avançais le long de l’allée. Accompagnée des chants joyeux que venait d’entonner l’assemblée, je rejoignais l’estrade de l’église. Avec un certain enthousiasme mêlé d’appréhension, j’allais dire « oui » à celui qui avait fait chavirer mon cœur quelque temps auparavant. Des rêves, j’en avais plein la tête ! Je m’étais déjà fait le scénario de notre vie à deux. Je savais qu’il y aurait des imprévus, mais j’aimais me savoir aux commandes de ma vie, prête pour entamer cette grande étape de ma vie. Les vœux échangés, la cérémonie terminée, je poussais un soupir de soulagement comme pour laisser aller le stress accumulé au l de ces mois de préparation. Ce que je ne savais pas encore, c’est que tout venait de commencer !
On eut une très belle célébration. Le lendemain, on rejoignait notre destination de lune de miel. Ô fameuse lune de miel, comme je pensais que la vie à deux ressemblerait à cela, une parfaite carte postale !
De retour dans notre nouveau nid douillet, notre danse à deux commençait. Mais pour être honnête, cette première année ne fut en rien un conte de fées. Comme une musique qui dérape, il fallut composer avec la réalité. On était des personnes bien di érentes et la communication ne semblait plus couler comme pendant nos ançailles. Je me souviens que l’on nous avait o ert comme cadeau de mariage un livre de Gary Chapman. J’avais dévoré le livre comme lorsqu’on essaye de trouver la recette magique de la réussite d’un mariage heureux. Ce que je ne savais pas encore, c’est qu’il nous fallait passer par toutes sortes de saisons.
On entrait dans une saison de construction. Tels deux architectes, nous tentions de bâtir un projet commun. Mais voilà, cela n’était pas aussi simple que ce que je pensais. J’avais d’énormes attentes à l’égard de la vie que je voulais mener et je voulais que mon mari se plie à mes requêtes. Je ne voyais pas que je faisais pression sur lui, que j’essayais de le rendre conforme à mes désirs.
Étrangement, les années qui suivirent devinrent plus faciles sans que je me l’explique vraiment. Peut-être étions-nous davantage focalisés sur nos carrières et avions-nous trouvé notre équilibre ? On semblait en e et avoir trouvé un certain équilibre. Et je dois avouer que la routine « métro-boulot-dodo » berçait notre quotidien et nous donnait l’illusion que nous vivions un mariage épanoui. Ce que je ne savais pas encore, c’est que c’était le calme avant la tempête.
Notre saison de turbulence commença à la naissance de notre premier enfant. Un accouchement di cile, un bébé à besoin de soins spéciaux, associés à un certain isolement me faisaient lentement sombrer dans une dépression. De son côté, mon mari entrait dans une longue période sans emploi après l’échec de son entreprise individuelle. Nos nances ne suivaient plus la cadence. Nous étions pressés de toutes parts. Les tensions entre nous devenaient vivaces. La communication bienveillante d’avant s’était transformée en dispute ou en silence. Un fossé se creusait entre nous. Nous n’étions plus capables de demeurer côte à côte. C’était la guerre froide ! Je n’avais même plus la force de continuer. Dans un acte de désespoir ultime, je criais à Dieu et lui demandais de nous secourir. J’avoue que je me souciais davantage des dettes que nous avions accumulées et de pouvoir nourrir notre enfant convenablement. Je réalise que c’était la première fois que j’invitais Dieu dans notre mariage. La réponse du Seigneur fut quelque peu surprenante. À l’occasion d’un voyage, mon mari qui s’était enfermé dans le silence jusqu’à présent s’ouvrait soudainement à moi. Alors qu’il ouvrait grand son cœur et laissait échapper le ressentiment accumulé de toutes ces années, je réalisais à quel point notre mariage était dysfonctionnel. Je réalisais que les fondations sur lesquelles nous avions bâti étaient loin d’être saines. Je savais alors qu’il nous fallait tout recommencer. Il nous fallait rebâtir sur de meilleurs fondements. Mais ce que je ne savais pas encore, c’est que pour cela Dieu allait nous faire passer par le pressoir.
Une opportunité venait de s’ouvrir pour un emploi à l’étranger. Nous embarquions notre ls d’alors trois ans dans ce pays lointain, quittant ainsi tout ce qui nous était familier. Je me souviens avoir arpenté les couloirs de l’aéroport en me disant de ne surtout pas me retourner. Je savais que je laissais derrière moi la vie telle que je l’avais connue. Avec le cœur serré, je quittais mon pays, ma tribu, ma famille élargie. Aussi, j’essayais de me convaincre que l’avenir allait être meilleur dans cette nouvelle terre.
Hélas, rien ne fut comme je l’avais imaginé. Dans ce nouvel environnement, tout était pénible ! On faisait face à d’extrêmes difficultés. Et cela semblait ne jamais s’arrêter. On essuyait tempête après tempête. Une longue saison d’épuration commençait pour nous.
S’adapter à ce nouvel environnement me demandait de m’ajuster, voire de me redéfinir. J’entamais alors le grand ménage de printemps que mon caractère n’avait jusque-là
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jamais entrepris. Je passais en revue toutes mes valeurs, mes habitudes, mes croyances, les fondements de mon identité, les éléments culturels que je voulais garder. Et je laissais aller ce qui ne faisait plus de sens avec ma vie au quotidien. Au fur et à mesure que je me confrontais à cette autre culture, je redessinais peu à peu mon être de l’intérieur. Et je dois avouer que ce processus, bien que long, me fût salutaire. En n, j’avais le courage d’abandonner ce qui provenait des attentes des autres placés sur ma vie. J’accueillais cette petite voix intérieure qui me poussait vers une version de moi libérée. C’était comme une thérapie divine, une saison de relation ultime avec mon Dieu, l’auteur de ma destinée. Et je le laissais me convaincre qu’il m’avait conçue pour un but précis qu’il me fallait découvrir et accomplir. Soudain, j’étais saisie d’une quête ultime, celle de découvrir la mission à laquelle j’étais appelée. Pour autant, les batailles ne s’étaient pas arrêtées et la vie était toujours aussi difficile. Sans le soutien de nos proches, mon mari et moi devions faire équipe pour a ronter le géant qui se dressait devant nous. On ne pouvait compter que l’un
sur l’autre. Il nous fallait soutenir notre famille qui s’était entre temps agrandie. Je ne sais ni quand ni comment, mais dans cette adversité nous avons appris à respecter nos di érences. Nous avons commencé à retrouver cette tendre amitié qui nous avait unis dans les premiers jours. Nous avons développé une meilleure communication. On pouvait sentir qu’une grâce particulière nous était donnée dans ce moment de di cultés intenses. Notre foi en Dieu s’était solidi ée.
Après plus de sept ans de tribulations intenses, nous avons commencé à avoir de meilleurs jours. Les gros nuages gris se dissipaient, laissant apercevoir des rayons d’espoir. De nouvelles opportunités professionnelles amenaient un mieuxêtre pour toute la famille. Le calme et la stabilité que nous avions tant recherchés semblaient en n à portée de mains.
Après une longue saison de persévérance, nous avons appris à nous aimer d’un amour réciproque, celui qui cherche à donner et non à recevoir. Nous avons appris à nous respecter sans chercher à nous changer l’un l’autre. Nous avons aussi appris à collaborer en abandonnant toutes formes de concurrence entre nous. Nous avons appris à exprimer nos besoins l’un à l’autre et ce, le cœur à nu autant que possible. Nous avons appris à nous soutenir même lorsque nous sommes en désaccord.
Dans l’adversité, j’ai appris à m’aimer et me célébrer afin d’être capable d’aimer mon époux. J’ai arrêté d’attendre qu’il comble les vides de mon existence, qu’il panse les blessures de mon passé, qu’il mène ma destinée. J’ai appris à valoriser ma relation avec Dieu en premier puis à investir dans mon mariage en second. En n, j’ai laissé Dieu être le chef de notre foyer.
Sans doute, il est à temps pour nous, à présent, d’entrer dans une saison de simplicité ou de retrouver la beauté d’un mariage simple sans attentes ni prétention.
Cynthia Alves est coach de vie et coach parental. Dotée d’un véritable don pour l’encouragement, elle aime aider et motiver chacun à réaliser son plein potentiel. Retrouvez-la sur son site internet : www.cynthiaalves.com © 2021 Cynthia Alves. Tous droits réservés. Utilisation autorisée.
« Mes frères, regar z c un t jƣe c plè s di r s épreu s aux ees v s p z ê e exposés, sachant e l’épreu v re i produit la pa en . Mais il faut e la pa en acc pli e parfai nt n œuvre, afin e v s z parfaits et acc plis, sans faiir en r n. »
JACQUES 1.2-4
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NNous avons tous vu les dessins animés et les BD dans lesquels les pensées des personnages sont révélées à l’intérieur d’une bulle en forme de nuage. Imaginer nos propres pensées sous la forme de « bulle de pensée » peut être une très bonne manière d’examiner ce qui se passe dans notre esprit à tout moment et cela peut nous redonner du pouvoir sur nos pensées négatives.
Comme beaucoup de personnes, mes pensées peuvent se remplir d’éléments négatifs, en particulier lorsque je me sens inquiet ou anxieux. Le coronavirus par exemple a fait surgir de nouvelles sources d’angoisse et d’inquiétude qu’aucun d’entre nous ne s’attendait à vivre lorsque celui-ci est apparu.
Comment pouvons-nous apprendre à gérer nos bulles de pensée et empêcher les idées négatives à constamment nous venir à l’esprit ? Nos bulles de pensée peuvent se révéler contagieuses. Nos perspectives négatives en tant que parents peuvent conduire nos enfants a également avoir des pensées négatives. Parlons des sources de nos bulles de pensée et de la manière dont nous pouvons nous débarrasser de celles qui sont négatives.
Les bulles de pensée négatives
Saviez-vous que les scientifiques ont réussi à déterminer qu’en moyenne, une personne à 50 000 pensées par jour ?
Nous passons notre temps à penser à différentes choses et à interpréter ce qui nous entoure d’une manière qui
nous est propre. Nos pensées peuvent être in uencées par nos gènes, notre genre, nos expériences de vie, nos sens, nos croyances et nos relations. Nous pouvons aussi être influencés par nos types de personnalité complexes. Ces di érences de personnalité créent notre propre ltre unique à partir duquel nous ré échissons à ce que nous vivons, aux situations et aux relations.
L’une des raisons pour lesquelles nos bulles de pensée peuvent se remplir de messages négatifs vient du fait que notre cerveau n’est pas doué pour faire des prédictions. Au lieu de concevoir des projections correctes concernant l’avenir, qui pourraient inclure des résultats positifs, nous avons tendance à ne projeter que nos inquiétudes lorsque nous pensons au futur. Nos interrogations sur le mode « et si… » et nos inquiétudes sur ce qui pourrait se passer ne font qu’alimenter notre anxiété. Les émotions, en particulier, peuvent avoir un impact terrible sur la forme que prennent nos bulles de pensée.
Les bulles de pensée en tant que parents
L’un de nos objectifs en tant que parents devrait être de bien gérer nos propres schémas de pensées a n de pouvoir servir d’exemple dans ce domaine à nos enfants. Le cerveau de nos enfants est encore plus vulnérable aux pensées négatives in uencées par les émotions que le nôtre, alors nous devons fournir un e ort conscient pour faire éclater nos propres bulles de pensée négatives.
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PAR DANNY HUERTA
MONTRER À NOS ENFANTS COMMENT BIEN GÉRER LEURS PENSÉES LORSQUE LES ÉMOTIONS ET LE STRESS PRENNENT LE DESSUS
En devenant parents, vous allez certainement être bombardés de toutes sortes de pensées qui deviendront une part intégrante de votre vie. Nous sommes naturellement enclins à l’anxiété lorsque nous faisons face à des expériences inconnues, au stress, à des échecs et à des comparaisons. Puisque ces bulles de pensée vous sont propres, consacrez du temps à essayer de les connaître pour savoir comment les gérer. Plus vous arrivez à canaliser vos pensées négatives, mieux vous pourrez enseigner à vos enfants à faire de même.
Romains 12.2 nous dit : « Ne vous conformez pas au monde actuel, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence afin de discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. » Le fait de faire preuve d’intentionnalité dans la gestion des innombrables bulles de pensée qui émergent chaque jour dans notre tête nous aidera à nous concentrer sur celles qui sont positives et à ouvrir nos cœurs pour nous permettre de voir la volonté de Dieu pour nos vies.
Nos pensées peuvent nous tromper
Les chercheurs ont identifié plusieurs manières dont notre esprit peut être trompé. Lorsque les émotions interviennent ou que nous traversons une période de stress, d’insécurité ou de peur, nos pensées peuvent nous amener à croire que certaines choses sont vraies alors qu’elles ne le sont pas. Voici quelques exemples de la manière dont nos pensées peuvent nous tromper :
AMPLIFIER OU MINIMISER
Nous pouvons facilement nous convaincre que le pire va se produire. D’un autre côté, certains types de personnalités peuvent avoir tendance à ignorer des informations importantes–dont certains signaux d’alerte – qui devraient déclencher des actions correctives. Au lieu de projeter vos inquiétudes et vos doutes sur l’avenir, ramenez vos bulles de pensée vers le présent. Cherchez à former des perspectives justes plutôt que de les éviter.
IGNORER LE POSITIF
Parfois, nos ltres intérieurs empêchent les éléments positifs de se manifester. Par exemple, si quelqu’un vous complimente en a rmant que vous êtes une excellente mère, vous répondrez peut-être : « C’est gentil, mais vous ne me voyez pas au quotidien. Mes enfants ne sont pas toujours aussi sages. » Ne repoussez pas une parole positive, acceptez-la ! Il y aura toujours des gens pour vous critiquer et des moments négatifs, alors assurez-vous de retenir ce qui est positif lorsque cela se présente.
RAMENER À SOI
Il est facile de partir du principe que lorsque quelque chose se produit, c’est à cause de nous. Lorsque les amis de mon ls ou de ma lle ne répondent pas à leurs messages ou à leurs appels, leur premier ré exe est souvent de penser que cela vient d’eux. Leurs bulles de pensée peuvent rapidement se remplir de questions décourageantes, comme : « Est-ce que j’ai fait quelque chose de mal ? » ou « Pourquoi n’a-t-il pas envie de passer du temps avec moi ? »
C’est un ré exe naturel pour notre cerveau de personnaliser les situations, alors nous devons nous entraîner à penser à d’autres possibilités. Par exemple : « Mes amis doivent être occupés aujourd’hui. Peut-être qu’il passe du temps en famille. » Ré échissez à ce qu’il pourrait se passer dans la vie de l’autre personne plutôt que de tout ramener à vous-même.
TIRER DES CONCLUSIONS PRÉMATURÉES
Nous avons tendance à tirer des conclusions hâtives et à réagir en nous basant sur très peu d’informations. Prenez le temps de su samment ralentir le rythme de vos pensées pour obtenir les informations dont vous avez réellement besoin afin de comprendre la situation. Par exemple, lorsque vos enfants se disputent et que cela requiert votre intervention, prenez d’abord le temps de gérer votre propre stress et vos émotions a n de pouvoir les écouter réellement et les aider à trier leurs propres bulles de pensée.
LA SURGÉNÉRALISATION
Nous avons tendance à généraliser certains échecs et certains succès au reste de notre vie. Par exemple, ce que nous entendons parfois aux actualités peut nous laisser penser que les adolescents sont tous irresponsables, dépendants aux écrans, impulsifs et paresseux. En réalité, il y a des adolescents qui traversent des di cultés et d’autres qui s’épanouissent. Il vaut mieux considérer la vie comme une série d’expériences spécifiques et uniques. Ce n’est pas parce que vos enfants se comportent mal un jour que votre famille est complètement hors de contrôle ou dysfonctionnelle. Cela signi e simplement qu’aujourd’hui n’était pas la meilleure des journées, mais chaque matin est une occasion de recommencer sur de nouvelles bases.
LA PENSÉE « TOUT OU RIEN »
Nous avons parfois tendance à considérer les choses en noir ou blanc : réussite ou échec, bon ou mauvais, sans mettre de nuances de gris entre ces extrêmes. Par exemple, votre famille réussit peutêtre à avoir un peu moins de disputes, mais puisqu’il y a encore des disputes, cela peut être vécu comme un échec total plutôt que comme un pas vers une gestion saine des conflits au sein du foyer.
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LIRE DANS LES PENSÉES
Il nous arrive de penser que nous savons ce que pensent les autres. Par exemple : « Mon enfant hurle, il doit donc penser que je suis un mauvais parent. » En réalité, nous ne savons pas ce que pensent les autres, à moins qu’ils ne le partagent. Quel genre de bulle de pensée vous vient automatiquement à l’esprit au sujet des autres ? Si vos bulles de pensée sont généralement positives, alors vous avez plus de chance de partir du principe que les pensées des autres envers vous sont également positives. Servez-vous de vos pensées pour relever les aspects positifs chez les autres plutôt que les critiquer.
LES ATTENTES IRRÉALISTES
Le terme « devrait » tend à former des attentes irréalistes dans notre esprit. Par exemple, des a rmations telles que : « Mes enfants devraient faire leur lit tous les jours » ou « Mes enfants devraient faire leurs corvées sans qu’on le leur demande » sont une porte ouverte à la déception lorsqu’elles ne se réalisent pas. Essayez d’employer plutôt des mots tels que « pourrait ». Vos enfants pourraient faire toutes ces choses, mais il se peut qu’ils ne les fassent pas. Cela vous aidera à avoir des réactions plus positives qui les aideront à continuer à progresser. Vos enfants réagiront mieux à des « pourrait » qu’à des « devrait ».
Lorsque les émotions s’en mêlent, nos bulles de pensée peuvent partir dans tous les sens. Essayez d’appuyer sur le bouton pause et de relever le type de pensée que créent vos émotions. Ajoutez une dose de réalité pour aider à calmer les pensées qui sont issues de vos
Les émotions ne sont que des signaux de votre esprit concernant des éléments qui ont déjà été interprétés. Elles suivent généralement les
pensées qui les ont déclenchées. Lorsque vous pensez au fait que quelqu’un que vous aimez pourrait tomber malade et mourir, il est normal que vous vous sentiez anxieux en réaction. Concentrez vos pensées sur ce qui se trouve devant vous.
Une très bonne manière de focaliser vos pensées sur le présent et de vous servir de la technique appelée 3 x 5 + 1. Si votre esprit et vos émotions se mettent à tourner à toute vitesse, suivez ces étapes pour vous ramener dans la réalité présente :
1. Regardez autour de vous et nommez cinq couleurs que vous voyez.
2. Écoutez ce qui vous entoure et nommez cinq sons dans votre environnement.
3. Nommez cinq éléments que vous pouvez ressentir physiquement, comme le col de votre chemise contre votre cou ou le vent qui sou e sur votre peau.
Une fois que vous avez passé en revue ces trois catégories et listé cinq éléments pour chacune d'entre'elles, posez-vous cette dernière question : « Sur quoi ai-je besoin de concentrer mes pensées maintenant ? »
Cette technique qui consiste à observer ce qui vous entoure est une très bonne manière de ramener votre esprit à l'instant présent. C’est aussi quelque chose que vous pouvez enseigner à vos enfants lorsqu’ils commencent à se sentir stressés ou anxieux. En aidant vos enfants à gérer leur bulle de pensée, vous les aiderez aussi à gérer leurs émotions.
LA TENDANCE À CATÉGORISER
Nous avons tendance à catégoriser les choses en fonction de nos émotions et de nos expériences très limitées. Par exemple, j’ai entendu des parents affirmer qu’ils étaient de mauvais parents. Lorsque je leur demande sur quoi ils s’appuient pour arriver à une telle conclusion, la plupart du temps, cela vient du fait qu’ils se comparent d’une manière irréaliste à d’autres parents, sans connaître les imperfections et les dé s que ceuxci peuvent rencontrer.
Déchi rer nos propres pensées négatives
Il est maintenant temps de nous concentrer sur nos propres bulles de pensée. Prenez le temps de les examiner comme si elles apparaissaient littéralement au-dessus de votre tête au moment où vous les formulez. Lesquelles de ces bulles de pensée prennent le plus de place ? Vous pouvez écrire dans un journal les thèmes récurrents de vos pensées. Notez la manière dont vos émotions influencent vos bulles de pensée. Remettez en question certaines de vos pensées en vous demandant : « Y a-t-il une autre manière de voir cette situation ? »
Lorsque vous relisez votre journal, qu’est-ce qui attire votre attention ? Y a-t-il un type particulier de pensée ou un thème qui revient régulièrement ? Rappelez-vous, il est important de repérer la source de vos bulles de pensée. Soyez conscient que la peur a tendance à absorber toute notre attention. Elle nous conduit à prendre des positions défensives pour éviter la sou rance, l’échec ou d’autres choses que nous ne pouvons pas contrôler. Votre travail est de rediriger ses pensées vers des choses que vous pouvez contrôler.
Bien gérer nos bulles de pensées nous aide à démontrer à nos enfants comment ils peuvent naviguer dans leurs propres bulles de pensées.
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Comment gérer vos bulles de pensée
VOICI QUELQUES ASTUCES PRATIQUES POUR COMMENCER À GÉRER VOS BULLES DE PENSÉE ET À ÉCARTER CELLES QUI SONT NÉGATIVES. CE NE SONT QUE QUELQUES IDÉES ; VOUS POUVEZ VOUS MONTRER CRÉATIF ET EN TROUVER D’AUTRES. QUELLES SONT LES AUTRES MANIÈRES DE CHASSER VOS BULLES DE PENSÉE NÉGATIVES QUE VOUS POURREZ DÉCOUVRIR ?
PRENEZ DU TEMPS À PART
Je recommande aux parents de préparer une feuille de papier avec cinq cases à cocher pour des temps à part dans la journée. À côté, vous pouvez noter une liste de choses à faire pendant ces moments où vous choisissez de vous retirer quelques instants. C’est une très bonne manière de montrer à vos enfants comment gérer leur propre bulle de pensée. Ceux-ci peuvent aussi avoir leur propre feuille à cocher et un menu de choses à faire pour les aider à chasser leurs bulles de pensée négatives.
RIEZ RÉGULIÈREMENT
Rire aide à faire baisser l’anxiété. Il y a une foule de vidéos, de dessins animés et d’histoires drôles autour de nous auxquels nous pouvons accéder. Parfois, mes enfants et moi faisons une séance de thérapie de chatouille pour déloger une bulle de pensée négative.
ALLEZ MARCHER OU FAIRE DE L’EXERCICE
Les recherches soutiennent que le fait de faire du sport, d’aller marcher et de faire des pauses aide à préserver notre santé mentale. Promenez-vous dans votre quartier en famille, partez en randonnée ou pratiquez une activité sportive ensemble. Jouer à une partie de basket-ball ou de football dans le jardin est une excellente manière de passer du temps ensemble tout en faisant de l’exercice.
CONCENTREZ-VOUS SUR LE PRÉSENT
Gardez vos pensées focalisées sur le présent plutôt que sur le passé ou sur un avenir angoissant. Cela est particulièrement utile lorsque vous essayez d’écouter vos enfants et de créer un lien avec eux. D’ailleurs, l’art d’écouter demande que vos bulles de pensée soient remplies de quiétude, de soins et d’attention envers ce qui dit l’autre personne aussi bien verbalement qu’à travers son langage corporel.
PRENEZ QUELQU’UN DANS VOS BRAS
Le fait de prendre quelqu’un dans ses bras ou d’être pris dans les bras peut aider à faire basculer nos bulles de pensée. Ma lle est venue me voir l’autre jour, alors que nous travaillions tous depuis la maison, et m’a simplement serré dans ses bras. J’ai immédiatement senti le cours de mes pensées changer.
SOURIEZ
Un sourire peut aider à faire éclater une bulle de pensée négative. J’aime beaucoup lorsque le personnage principal, dans le lm Elfe, explique : « Sourire, c’est ce que je préfère ». Cette a rmation en elle-même me donne envie de sourire. Rire et sourire peuvent être contagieux et contribuer à chasser les bulles de pensée négatives.
ÉCOUTEZ DE LA MUSIQUE
La musique peut agir de manière puissante pour changer le cours de nos pensées. Une musique positive crée des bulles de pensée positive alors qu’une musique négative crée des bulles de pensée négatives. Ma fille aime beaucoup chanter. Elle a commencé à apprendre le ukulélé pour chanter, et c’est une très bonne manière pour elle de gérer ses bulles de pensée.
QUELQUES ÉLÉMENTS POUR FINIR
En tant que parents, gérer nos bulles de pensée et chasser les pensées négatives est important à mettre en place. Le fait de rester conscients de nos pensées et de les garder dans la bonne direction nous aidera à servir d’exemple à nos enfants pour gérer leurs propres bulles de pensée négative.
Paul nous instruit dans Philippiens 4.8 : « En n, frères et sœurs, portez vos pensées sur tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est digne d’être aimé, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est synonyme de qualité morale et ce qui est digne de louange. »
Faites preuve d’intentionnalité pour créer une culture de la gestion des bulles de pensée dans votre foyer.
Danny Huerta est le vice-président de la rubrique Éducation et Adolescence chez Focus on the Family. Il est également éducateur social et conseiller psychologue, accompagnant parents et enfants sur des sujets tels que la dépression, l’anxiété, une bonne communication, le discernement des médias et une sexualité saine.
© 2022 Focus on the Family. Tous droits réservés. Utilisation autorisée. Publié initialement en anglais sur FocusOnTheFamily.com.
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22 FOCUSFAMILLE.CA 02 L’anxiété, l’individu et la santé spirituelle 04 L'anxiété et ses conséquences sur le mariage L’anxiété en tant que parent et chez les enfants 08 L’anxiété et ses effets sur les adolescents Comprendre et faire face à L’ANXIÉTÉ
un étatRÉSILIENTD’ESPRIT C nt dé l per
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NOUS POUVONS APPRENDRE DANS L’ADVERSITÉ LORSQUE NOUS ACCEPTONS DE SORTIR DE NOTRE ZONE DE CONFORT
LL’auteur Josh Squires nous raconte une randonnée de plusieurs jours particulièrement difficile, effectuée par les soldats au cours de leur entraînement à la Army Mountain Warfare School . Il leur faut se hisser jusqu’au sommet d’une haute montagne à travers des bancs de neige de plus de trois mètres de profondeur :
« Le matin de la fameuse marche, un sergent instructeur explique aux soldats : “Si vous avez envie d’abandonner, levez les yeux vers le sommet de la montagne, mais si vous avez l’impression que vous n’arriverez pas au bout, regardez devant vous et trouvez l’arbre le plus proche. Dites-vous : ‘Je vais avancer jusqu’au prochain arbre et je réévaluerai la situation.’ Lorsque vous a eignez cet arbre, refaites la même chose avec l’arbre suivant. Si vous continuez comme cela, vous vous rendrez bientôt compte que vous êtes arrivé au sommet1”. »
Il y a une différence entre survivre et faire preuve de résilience. La vie n’est pas une balade sympathique le long d’une petite colline au cours de laquelle vous pourriez vous faire quelques ampoules. C’est véritablement une marche pénible dans un environnement froid et peu oxygéné où nous traversons des épreuves, des moments d’incertitudes et des pertes. Nous perdons notre travail, notre maison, nos êtres chers. Nous perdons confiance et il nous arrive même de perdre la foi.
C’est la raison pour laquelle nous avons besoin de réelle résilience. Peut-être, survivons-nous physiquement aux premières heures qui suivent une perte terrible, mais l’attitude qui consiste à serrer les dents et continuer à avancer avec le sourire ne nous permettra pas de réellement progresser lorsque ces heures se transforment en jours, en mois… en une vie entière de marche forcée le long des pentes escarpées et menaçantes de cette montagne.
Qu’est- e la RÉSILIENCE ?
La résilience ne se résume pas à la survie. Il ne s’agit pas non plus de nier la profondeur de la douleur et de son impact à long terme sur nous. Il s’agit plutôt d’apprendre et de grandir à travers nos périodes d’adversité ainsi que d’accepter de sortir de notre zone de confort.
La résilience, c’est la capacité de se confronter à des difficultés tout en gardant son équilibre. Et si/lorsque vous perdez votre équilibre, cela vous donne la capacité de rebondir et de continuer à avancer. La résilience c’est faire preuve de force physique, émotionnelle, mentale et spirituelle tout en gardant la souplesse qui permet de s’adapter aux changements et aux écueils.
Cela étant dit, il ne s’agit pas d’une capacité intuitive, on peut apprendre la résilience. C’est une capacité qui s’acquiert plutôt par l’entraînement. C’est quelque chose qui s’apprend par l’expérience et non en écoutant quelqu’un en parler.
Appre z à c naî e v re pa « INFÉRIEURE » DU CERVEAU
Dr Daniel J. Siegel et Dr Tina Payne Bryson décrivent notre cerveau comme possédant deux parties : la partie « supérieure » du cerveau et la partie « inférieure » du cerveau2
• La partie « supérieure » du cerveau ré échit, raisonne et évalue. On enseigne à la partie « supérieure » du cerveau. (Et une fois qu’on lui a enseigné quelque chose, comme lire ou faire du vélo, cela ne requiert pas plus d’entretien.)
• La partie « inférieure » du cerveau réagit et répond. C’est la partie « lutter ou fuir » du cerveau et l’endroit où est entreposée notre mémoire des habitudes (aussi connu
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PAR TIMOTHY L. SANFORD, MA, LPC
sous le nom de mémoire procédurale. Elle s’applique aux choses que nous faisons sans y penser, mais qui s’e acent avec le temps si elles ne sont pas utilisées, comme de jouer d’un instrument. Il faut continuer à pratiquer et à s’entraîner.)
Notre capacité à être résilient se situe dans notre partie « inférieure » du cerveau. Il s’agit d’entraîner cette partie de votre cerveau pour que lorsqu’une crise survient qui va stresser votre partie « supérieure » du cerveau, votre partie « inférieure » du cerveau puisse automatiquement produire les comportements et les attitudes adaptés.
Quelle est l’importance d’un tel entraînement ? Ré échissez à cette citation que les Navy SEAL américains ont empruntée à un poète de l’antiquité grecque : « Nous ne nous élevons pas à la hauteur de nos attentes, nous nous abaissons à hauteur de notre entraînement. »
RÉSILIENT
Croyez-le ou non, entraîner votre cerveau à devenir plus résilient n’est pas di cile. D’ailleurs, il y a de fortes chances pour que ce soit quelque chose que vous fassiez déjà dans certains domaines de votre vie.
Avez-vous déjà participé à un camp sportif ou êtes-vous allé dans une salle de sport ? Oui, il existe des règles que l’on vous enseigne sur la manière de devenir un meilleur athlète, mais la plupart du temps, vous vous entraînez. Vous faites les gestes encore et encore. Si vous êtes musicien, vous jouez le même morceau sans arrêt jusqu’à ce que vous puissiez l’entendre et le jouer dans votre sommeil.
Les entraînements militaires de style « boot camp » en sont un autre exemple (particulièrement draconien). Les nouvelles recrues commencent par l’entraînement de base. Ils répètent les mêmes exercices encore et encore jusqu’à ce que les réponses de combat souhaitées soient parfaitement intégrées dans leur partie « inférieure » du cerveau. Bien que cela puisse paraitre extrême, les instructeurs savent que lorsqu’on se retrouve en situation de combat, on n’a pas le temps de ré échir. Il faut pouvoir s’appuyer sur des réactions ré exes ancrées profondément pour se sauver soi-même ainsi que ses camarades.
Soyons clairs, vous n’avez pas à devenir un sergent instructeur interne pour développer votre résilience. En revanche, il vous faut aller hors de votre partie « supérieure » du cerveau pour accdéder à votre partie « inférieure » du cerveau. Comment ?
Étape par étape, un « arbre » après l’autre, jusqu’à ce que vous atteigniez le sommet de la montagne.
PREMIÈRE ÉTAPE : CHOISIR DE FAIRE QUELQUE CHOSE DE DIFFICILE. Engagez-vous délibérément dans une situation porteuse de stress pour vous, comme une compétition sportive, un récital de musique ou un discours public. Placez-vous intentionnellement face à la possibilité d’une issue négative ou déplaisante. Par ailleurs, il faut que cette situation stressante comporte un élément de prédictibilité. En d’autres termes, il faut que les risques soient contrôlés, que vous sachiez que vous pouvez réussir, même si cela ne sera pas facile.
DEUXIÈME ÉTAPE : SAVOIR COMMENT VOUS VOULEZ
RÉAGIR. Décidez à l’avance la manière exacte dont vous voulez réagir en cas de « crise », sachant que cela ne sera pas forcément votre réaction naturelle. Si vous commettez une erreur durant un concert ? Vous continuerez à jouer et saluerez èrement le public à la n. Si vous perdez la balle lors d’un match ? Vous garderez la tête haute et accepterez les encouragements du reste de l’équipe. Si vous bégayez et devenez tout rouge lors de votre discours ? Vous véri erez vos notes et continuerez, avant d’accepter modestement les applaudissements du public.
TROISIÈME ÉTAPE : S’ENTRAÎNER, S’ENTRAÎNER, S’ENTRAÎNER, ET PRENDRE QUELQUES PAUSES.
Lorsque vous faites face à une situation stressante, réitérez votre réaction souhaitée jusqu’à ce qu’elle devienne automatique. Cependant, n’oubliez pas de programmer aussi des temps de pauses. Les temps de récupération sont importants pour devenir plus fort sur le plan physique et mental.
L’une des raisons importantes pour lesquelles de telles pauses sont essentielles, c’est que nous devons laisser à notre partie « inférieure » du cerveau le temps de se reposer et de normaliser ce qu’il a intégré après l’entraînement. Nous vivons notre vie « normale » dans la partie « supérieure » de notre cerveau, mais notre partie « inférieure » du cerveau nous sert de réserve pour les moments où nous avons réellement besoin de réagir face au danger ou à une situation particulière. En d’autres termes, notre partie « inférieure » du cerveau n’est pas censée être active en permanence.
Une part importante de l’entraînement de notre cerveau à la résilience consiste à consolider les chemins qui passent de notre partie « supérieure » du cerveau à notre partie « inférieure » du cerveau, ce qui signi e également apprendre à « réengager » notre partie « inférieure » du cerveau lorsque la menace a disparu. Ainsi, lorsque la prochaine session d’entraînement
En aî z v re r au À DEVENIR
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(crise) se présente, notre partie « inférieure » du cerveau et su samment reposée et prête à passer à l’action.
Appli ez s c pé n s à NOUVELLES SOURCES DE STRESS
Soyons réalistes : la plupart des défis auxquels nous faisons face dans la vie vont bien au-delà du fait de prononcer un discours en public. Toutefois, ce sont les outils qui vous ont aidé à développer votre résilience dans le domaine di cile que vous avez choisi qui vont aussi vous aider à devenir résilient dans des situations de stress que vous n’aurez pas choisies.
Par exemple, dans un contexte économique incertain, soyez de ceux qui se connaissent bien. Apprenez à connaître vos limites et vos forces et soyez prêts à garder la tête haute et à accepter l’aide des autres si vous perdez votre travail. Apprenez comment vous voudrez réagir : avec confiance, sachant que Dieu a un plan pour votre vie, et en ayant la certitude qu’il va pourvoir à vos besoins.
Et si vous devez faire face à la maladie dans votre vie ou à la mort d’un proche ? Vous vous rappellerez que Dieu n’ignore jamais vos peines (Psaume 56.9). En même temps, il vous appelle à porter le deuil avec espérance (1 Thessaloniciens 4.13). Apprenez comment vous voudrez réagir : avec honnêteté, mais aussi avec une confiance dans l’amour de Dieu qui surpasse le reste.
• Immobilisez-vous physiquement pendant un moment et ralentissez votre respiration en inspirant et en soufflant lentement plusieurs fois. Cela permet à l’oxygène de bien circuler jusqu’à votre cerveau pour vous aider à penser plus clairement.
• Détendez les muscles qui sont tendus. Cela vous aide à rester souple.
• Trouvez un slogan qui pourra vous aider à traverser les moments di ciles. En voici quelques-uns pour vous aider à démarrer :
▶ La di culté est une bonne chose !
▶ « Dieu est mon Sauveur. Je serai plein de con ance et je n’aurai plus peur » (Ésaïe 12.2).
▶ Je ne m’arrête pas quand je me sens las, je m’arrête quand j’ai terminé.
▶ Je me con erai en l’Éternel de tout mon cœur (voir Proverbes 3.5)
• Acceptez les limites de ce que vous pouvez contrôler Reconnaissez ce que vous ne pouvez pas contrôler et concentrez-vous sur ce que vous pouvez contrôler. Gérez tout du mieux que vous le pouvez.
• Adoptez une vision à long terme Le changement est inévitable. Non, on ne peut pas se préparer à toutes les éventualités, mais rappelez-vous la manière dont Dieu a pourvu à vos besoins par le passé pour apaiser vos craintes concernant l’avenir. Lorsque nous crions à Dieu du milieu de la tempête, il répond, même lorsque nous ne savons pas comment (Psaume 86.7).
Rappe z-v s e la RÉSILIENCE MÈNE À LA PAIX ET À L’ESPÉRANCE
La résilience est une habitude, une compétence et un état d’esprit qui vous aide à gérer les situations et à conserver votre équilibre dans les moments di ciles. Cela ne signi e pas que vos circonstances vont changer, cela signi e que votre cœur et votre esprit auront changé. Alors, aspirez à vivre chaque journée de manière à rediriger vos inquiétudes vers Dieu et à renouveler votre adoration envers lui. « Ne craignez pas les lendemains, petits enfants du grand Roi, con ez-les à Jésus et faites le pas suivant. »
1 Josh Squires, Lord, Help Me Endure One More Day, 2019.
2 Christina Chismar MSW, LCSW, The Upstairs Brain and the Downstairs Brain, © 2019, Focus on The Family.
Tim Sanford est un conseiller professionnel agréé et le directeur de clinique pour les services de counseling du département de counseling de Focus on the Family. Il est également pasteur, conférencier et auteur de plusieurs livres. Tim et sa femme, Becky, ont deux filles adultes et vivent au Colorado.
© 2022 Focus on the Family. Tous droits réservés. Utilisation autorisée. Publié initialement en anglais sur FocusOnTheFamily.com.
L s e n s cri s à D u du mil u la mpê , il rép d, mê l s e n s sav s pas c nt.
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(PSAUME 86.7)
Rire ensemble
EN TANT QUE COUPLE
UN MOYEN SIMPLE DE GARDER
VOTRE MARIAGE PLEIN DE VITALITÉ ET PLAISANT
FFaire rire ma femme fait partie de ma mission dans la vie, et le rire d’Amy est réellement quelque chose d’extraordinaire. Elle ne dit plus rien, place sa main sur son cœur, se penche en avant et cesse de respirer. Lorsque je lui raconte une blague particulièrement amusante, je m’empresse généralement de rajouter : « respire, ma chérie, respire ! » Je ne réussis pas
toujours à faire rire ma femme aux éclats, mais même quand il ne s’agit que d’un rire discret ou d’un sourire, je suis ravi. C’est vraiment ce qui nous permet de garder la vitalité dans notre relation et de continuer à nous amuser.
Que vous soyez mariés depuis quelques années ou plusieurs décennies, continuez à vous montrer intentionnels dans
- PAR TED CUNNINGHAM -
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les choses simples, comme le fait de vous faire rire. Cela est porteur de vie. Voici ce qui me fascine : si Amy et moi sommes intentionnels concernant notre couple, les petits liens qui nous unissent semblent se mettre en place naturellement. Si nous ne sommes pas intentionnels, alors nous nous éloignons rapidement. Personne ne choisit de s’éloigner de son conjoint, c’est quelque chose qui s’insinue dans notre vie lorsque nous arrêtons de profiter l’un de l’autre. Voilà comment votre conjoint et vous pouvez rester intentionnels et continuer à remplir votre vie de rires :
S’efforcer de rire
La plupart du temps, une bonne blague n’a pas besoin d’être expliquée. L’un des aspects clés est l’élément de surprise. Vous voulez éviter que l’autre ne voie votre blague arriver.
Pourtant, ce n’est pas la méthode de ma femme. Elle précède ses blagues ou ses histoires humoristiques en disant : « Je vais te raconter une blague » ou bien « Je voudrais te partager quelque chose de drôle qui m’est arrivé aujourd’hui ». Le message qu’elle envoie réellement est : « Je voudrais que tu ries quand je t’aurai dit cela. »
Son approche est géniale parce que cela suscite un rire amplifié presque chaque fois. En général, je commence à rire immédiatement parce que je trouve la manière de formuler sa demande directe particulièrement drôle. Et si sa blague n’est pas très drôle, ou si je
l’ai déjà entendue auparavant, je fais semblant de rire et cela nous fait tous les deux éclater de rire. Nous sommes tellement doués pour nous efforcer à rire et nous le faisons tellement souvent que cela se transforme rapidement en un rire sincère.
Amy me fait particulièrement rire lorsqu’elle s’efforce de rire à mes blagues. Parfois, j’en raconte une juste pour pouvoir entamer un rire forcé. Le rire est contagieux, même quand il commence de cette manière.
Rire au milieu de la routine quotidienne
Lorsque Amy et moi sortions ensemble au début, personne n’avait besoin de nous dire de rire plus, de passer plus de temps ensemble ou de se parler
gentiment l’un à l’autre. La manière naturelle dont on se comporte au début doit devenir intentionnelle par la suite.
Avec le temps, la routine quotidienne peut devenir lassante et épuisante. Au milieu de tout cela, le roi Salomon nous rappelle de pro ter de la vie ensemble : « Jouis de la vie avec la femme que tu aimes pendant toute la durée de ta vie sans consistance que Dieu t’a donnée sous le soleil, pendant toute la durée de ton existence fumeuse, car voilà quelle est ta part dans la vie, dans la peine que tu te donnes sous le soleil » (Ecclésiaste 9.9). Dieu ne vous a pas donné un conjoint pour que cela vous épuise. Il vous a donné un conjoint pour que vous puissiez traverser les di cultés de la vie ensemble.
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Le rire qui guérit dans le mariage
Rire peut nous aider à traverser des moments ou des étapes de vie di ciles, mais il y a un temps et un lieu pour plaisanter. Amy et moi faisons particulièrement attention à ne pas propice nous servir de l’humour pour éviter les conversations difficiles. L’humour peut souvent désamorcer une situation de tension ou de conflit, mais si l’on va trop loin, une blague peut facilement tourner au sarcasme. Au sein de notre mariage, nous nous sommes rapidement rendu compte que le sarcasme n’est pas propice à construire l’intimité. Un humour sain peut aider en revanche.
Nous ne contrôlons pas toujours les épreuves qui surviennent dans nos vies, mais nous avons beaucoup de liberté lorsqu’il s’agit de profiter de la vie ensemble. Un couple peut choisir de laisser les événements de la vie les éloigner ou entretenir leur sens de l’humour malgré tout.
Le
côté humain et le rire
L’humour nous aide à égayer notre humeur et à ne pas nous prendre trop au sérieux. Cela étant dit, Amy et moi faisons attention à ne pas utiliser un humour qui impliquerait des insultes ou des références à l’apparence de
l’autre. Il y a beaucoup de moments au cours desquels nous avons besoin d’être sérieux dans la vie, mais se prendre soimême trop au sérieux peut être épuisant. Rire de soi-même peut nous rendre plus accessibles aux autres, alors que rire de votre conjoint est une très mauvaise stratégie pour approfondir l’intimité.
Par exemple, même après 25 ans de mariage, je continue à faire un défilé de mode pour ma femme lorsque je m’habille le matin. Il paraît que j’ai une vraie démarche de mannequin newyorkais et j’adore lancer à Amy un regard séducteur par-dessus mon épaule quand je défile. Ne savez-vous pas comment faire cela ? Il s’agit de pencher la tête sur le côté, de lever votre sourcil gauche et de faire une moue séduisante. Toutefois, croyez-moi quand je vous dis que lorsque je le fais, cela n’a pas grandchose de séduisant.
En d’autres termes, je peux me moquer de ma manière de m’habiller, de mes cheveux en bataille, mais je ne le ferai pas concernant ma femme. Au contraire, dans notre manière d’utiliser l’humour, Amy a tendance à me défendre lorsque je me moque de moimême. C’est un peu bizarre d’entendre votre conjoint vous défendre contre vous-même, mais cela crée souvent des moments de légèreté où nous pouvons nous honorer l’un l’autre.
Rire est un sport
Rire de bon cœur permet de brûler des calories. Selon une étude de l’Université Vanderbilt, vous pouvez brûler jusqu’à quarante calories par jour en riant aux éclats pendant environ quinze minutes. Cela permet aussi de réduire les tensions dans tout le corps. Savezvous cette sensation de détente que l’on a après une bonne séance de sport ? On peut ressentir la même chose lorsqu’on se laisse aller à rire. J’aime beaucoup les personnes qui rient au point de dire :
« j’en peux plus, j’ai mal aux joues » ou bien « j’ai mal au ventre d’avoir trop ri ». C’est manifestement un signe que vous venez de relâcher une bonne dose de tension.
Êtes-vous prêt à rire ? À vous laisser aller et à profiter de la vie ensemble ? Donnez-vous comme objectif de faire sourire votre conjoint. Partagez quelque chose de particulièrement gênant que vous avez dit ou fait aujourd’hui. Entraînez-vous à dire une blague en rentrant du travail et racontez-la au moment du repas. Peut-être que cela ne fera pas rire l’autre aux éclats, mais la plupart du temps, cela pourra au moins déclencher un sourire qui signifie : merci d’avoir essayé. Maintenant que vous connaissez tous les bienfaits du rire, qu’attendez-vous ?
Ted Cunningham est pasteur et auteur. Ted et sa femme, Amy, sont mariés depuis plus de 20 ans et ont deux enfants.
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© 2022 Focus on the Family. Tous droits réservés. Utilisation autorisée. Écrit par Ted Cunningham et publié initialement en anglais sur FocusOnTheFamily.com.
Dieu ne vous a pas donné un conjoint pour que cela vous épuise. Il vous a donné un conjoint pour que vous puissiez traverser les di cultés de la vie ensemble.
À LA RENCONTRE DE Jean-Paul Beran
LE PRÉSIDENT DE FOCUS ON THE FAMILY CANADA NOUS RACONTE COMMENT SON PASSÉ DIFFICILE LUI A DONNÉ L’ENVIE D’AIDER LES FAMILLES À TROUVER L’ESPOIR EN JÉSUS-CHRIST
PAR AMY VAN VEEN ET TODD FOLEY
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CChez Focus on the Family Canada, nous avons à cœur d’aider les familles à s’épanouir, car nous savons bien que beaucoup de personnes portent des fardeaux depuis l’enfance jusqu’à l’âge adulte. Notre famille d’origine impacte énormément la façon dont nous construisons des relations avec les autres, participons à la société et comprenons qui est Dieu. Cependant, lorsque notre famille d’origine n’était pas un milieu sécurisant, il nous manque la base d’une fondation solide, et cela devient un combat pour interrompre les schémas dysfonctionnels dans notre propre famille.
Jean-Paul Beran, le président de Focus on the Family Canada, connaît bien cette di culté.
« C’est parce que j’ai grandi dans une famille brisée que la famille est si importante pour moi et que j’ai tant à cœur mon engagement à Focus on the Family Canada », explique-t-il. « C’est la raison pour laquelle je suis honoré de travailler ici à Focus – afin d’aider les personnes qui éprouvent des di cultés dans leur mariage et leurs relations familiales. »
En tant qu’enfants, on ne se demande pas si notre famille est stable ou instable, un milieu sécurisant ou peu sécuritaire. Nous supposons que la famille dans laquelle nous grandissons est normale. C’est seulement à l’âge adulte que beaucoup d’entre nous font le tri dans les schémas appris durant l’enfance. Pour Jean-Paul, ce n’est qu’à la naissance de sa première lle qu’il a réalisé combien son passé non résolu déterminait la personne qu’il était en train de devenir.
Grandir dans une famille brisée
« Mon père était un homme d’affaires prospère », se souvient Jean-Paul, « mais il nous a fait subir beaucoup d’abus, physiques et émotionnels ; à moi en
particulier, et aussi à ma mère. »
En plus des abus, l’alcoolisme et l’infidélité continue de son père ont entraîné la séparation de ses parents. Sa mère a attendu le retour de son mari pendant cinq années, mais sans qu’il n’y ait aucun changement dans son comportement. Après avoir rencontré un homme merveilleux, elle a divorcé et s’est remariée – un mariage qui dure depuis plus de 30 ans. Comme le divorce était très mal vu à l’école pour laquelle elle travaillait à l’époque, elle a été licenciée et privée de sa pension.
« À partir de ce moment-là, elle a tourné le dos au Seigneur », explique Jean-Paul. À l’époque, ce dernier a lui aussi suivi son exemple. Heureusement, une fois jeune adulte, Dieu a ouvert ses yeux à la vérité, à la grâce et à la beauté d’une relation personnelle et intime avec Jésus.
Se sachant désormais sauvé par le sang de Jésus, c’est un nouveau chapitre de sa vie qui a alors débuté pour lui. Et même si faire le tri dans les blessures de son passé ne s’est pas fait du jour au lendemain, Jean-Paul était désormais en chemin pour découvrir qui Dieu l’avait destiné à être.
Faire le tri dans son passé
« Mon père était un homme alcoolique et violent. En plus de ses problèmes de dépendance, il n’était pas capable de rester avec une seule femme », explique Jean-Paul. « En grandissant, ma relation avec lui était comme celle de n’importe quel enfant : je pensais que mon père était le meilleur. Je pensais que c’était normal. Papa a des copines, papa boit, papa te frappe, papa te crie dessus. C’était normal parce que je ne connaissais rien d’autre. »
En conséquence, la première année de son mariage avec sa femme, Susan, a été très di cile. Ils étaient tous les deux
chrétiens, mais avaient commencé leur mariage avec deux visions radicalement différentes du mariage et de la famille. « On se disputait tous les jours, on se criait dessus… C’était vraiment horrible », explique-t-il. « Mais encore une fois, étant donné mon passé, je continuais de me dire que c’était normal. »
Puisqu’ils étaient tous les deux engagés envers le Seigneur, ils savaient qu’ils avaient besoin d’aide et ils ont trouvé un conseiller chrétien pour les aider à surmonter leurs di cultés. Par la grâce de Dieu, ils se réjouissent de célébrer cette année leurs 25 ans de mariage.
Alors qu’il était jeune chrétien et faisait encore le tri dans ce qu’il pensait être normal ou ce qui ne l’est pas, la carrière de Jean-Paul ressemblait à celle de son père : elle consistait à passer du temps avec ses clients et à boire beaucoup. Ce n’est que lorsque sa femme lui a annoncé qu’elle était enceinte de leur premier enfant qu’il a été obligé de se demander quel exemple il suivait et pourquoi.
« Quand ma femme m’a appris qu’elle était enceinte, j’ai eu un tête-à-tête avec Jésus », se souvient-il. « J’ai eu peur et j’ai pensé : maintenant que je vais devenir papa, est-ce que je veux être comme mon père ? Ou est-ce que je veux être un père comme mon Père céleste ? Quel modèle vais-je choisir ? C’était un choix di cile. Cependant, j’ai choisi de ressembler davantage à mon Père céleste pour le bien de ma famille, plutôt que de suivre le modèle de mon père terrestre. J’ai complètement arrêté de boire il y a plus de 15 ans lorsque ma fille est née, et j’ai recentré ma carrière en arrêtant de proposer de l’alcool à mes clients. Et pour être honnête, au début j’avais peur que ma carrière tourne mal. »
En fait, c’est tout le contraire qui s’est produit.
Lorsqu’il a fait le choix intentionnel de suivre les traces de son Père céleste, sa carrière a décollé, sa relation avec sa
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femme s’est renforcée, ses amitiés se sont approfondies et il a pu être le père dont ses lles avaient besoin.
« Au cours de ce processus », se souvient-il, « j’ai réalisé que le modèle de père que j’avais, et que je pensais être normal, était en fait dysfonctionnel. J’avais besoin de comprendre que mon modèle était le Père céleste tel que la Bible le décrit. C’est à lui que je devais chercher à ressembler. C’était la seule manière de construire dans ma propre vie de famille une fondation solide centrée sur le Christ. »
quelle que soit sa situation. C’est tellement précieux pour ces personnes de pouvoir dire : « J’ai besoin d’aide » et que nous puissions leur répondre : « Nous sommes là pour vous ». Étant passé par là, je sais combien il est important pour ces personnes d’avoir le courage de demander de l’aide, et pour nous d’être capables de les aider - non seulement à travers la prière, mais aussi à travers des conseils pratiques. »
Vivre une vie centrée sur le Christ
Enfant, la carrière de son père passait avant sa relation avec Jean-Paul. Quand ses lles étaient petites, Jean-Paul a senti que Dieu lui proposait un chemin di érent - une opportunité de briser ce cycle destructeur qui se répète si facilement dans les familles. Il a donc vendu ses parts dans son entreprise et il est devenu père au foyer.
« Mes enfants ont pu me voir comme le père qui fait la cuisine, le ménage et les conduit à leurs rendez-vous. Le père vers qui elles peuvent venir quand elles ont des problèmes et l’épaule sur laquelle elles peuvent pleurer », se souvient-il. « Avoir pu construire cette fondation avec elles alors qu’elles étaient encore petites, c’est inestimable. »
Maintenant que ses lles sont adolescentes, leur relation est di érente de celle au moment où elles étaient enfants, mais les éléments les plus importants sont là : la con ance, le lien et la sécurité. Ses filles grandissent dans l’environnement familial dont Jean-Paul avait besoin lorsqu’il était enfant - un environnement où la famille est la priorité, où elles savent qu’elles sont aimées et où elles peuvent partager honnêtement ce qu’elles ont sur le cœur, sans crainte de jugement ou de condamnation.
« Le travail que fait Focus pour venir en aide aux couples et aux familles en difficulté est crucial pour moi », explique-t-il. « Chacun peut trouver ici des ressources,
Au moment de cet entretien, le père de Jean-Paul était en soins de n de vie. Depuis le début de cette année, Jean-Paul avait aménagé son emploi du temps a n de pouvoir passer du temps auprès de lui dans l’établissement de santé où il se trouvait, ce qui a également permis à sa belle-mère de faire une pause bien méritée. « J’ai passé plus de temps avec lui au cours de cette dernière année que durant toute ma vie d’adulte », explique-t-il. « Cela m’a permis de guérir, et de dire à mon père que je l’aime. »
Quand sa belle-mère lui a demandé pourquoi il a fait cela, il lui a répondu : « Pourquoi ne le ferais-je pas ? Grâce au modèle que m’o re mon Père céleste, je peux désormais être le ls de mon père terrestre, sans colère ni ressentiment. » Suivant cet exemple de grâce, d’amour et de pardon de Jésus, les enfants de Jean-Paul ont eu eux aussi un lien solide avec leur grandpère paternel et leur belle-grand-mère qu’ils appellent Babi (« grand-mère » en tchèque).
Alors qu’il a entamé ce nouveau chapitre avec Focus on the Family Canada, Jean-Paul sent que Jésus lui apprend à être humble, à être à l’écoute et à être un leader au service des autres. Il est continuellement encouragé par les paroles du Psaume
72.23-24 : « Pourtant je suis toujours avec toi. Tu m’as saisi la main droite, tu me conduis selon ton plan et tu me recevras avec les honneurs. »
Amy Van Veen est éditrice en chef et Todd Foley est rédacteur indépendant pour Focus on the Family Canada.
Être le père que Dieu l'a appelé à être
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© 2023 Focus on the Family (Canada) Association. Tous droits réservés. Utilisation autorisée.
Qu’est-ce qu’on fait chez les Beran pour s’amuser ?
Nous vivons à Vancouver, en Colombie-Britannique, donc en hiver, nous essayons de pro ter des pentes de ski locales, de jouer dans la neige et de boire du chocolat chaud aussi souvent que possible. On est une famille sportive et j’entraîne l’équipe de soccer de mes filles. En été, nous faisons des sorties sur l’eau, nous allons en randonnées ou en camping. Nous avons un chien qui s’appelle Luna, alors nous faisons aussi beaucoup de promenades en forêt, à la plage et dans notre quartier.
Pourquoi les dîners en famille sont-ils si importants pour vous ?
Dès le début de notre mariage, ma femme Susan et moi avons décidé de dîner tous les soirs en famille parce que nous savons combien ce temps ensemble est important. Certains soirs, la table est remplie de rires, d’histoires et d’excellentes conversations. Et puis d’autres jours, nous sommes fatigués et c’est tranquille à la table - mais s’asseoir en silence, c’est bien aussi, peu à peu la conversation s’installe.
Qu’est-ce que les gens seraient surpris d’apprendre à votre sujet ?
Mes deux parents ont immigré au Canada – mon père vient de République tchèque et ma mère est une Vénézuélienne autochtone. Même si j’ai l’air caucasien, avec des yeux bleus et des cheveux roux, je suis très fier de mes racines latines. Je parle aussi couramment l’anglais, le français et un peu l’espagnol.
Un mot d’encouragement pour nos lecteurs ?
Ne perdez pas espoir, ne renoncez pas à faire confiance au Seigneur. Jésus vous aime pour qui vous êtes, quelles que soient vos faiblesses et vos blessures, quelle que soit la honte que vous pourriez ressentir. Dieu vous aime, point. Cela vient directement de mon cœur. Nous avons tous en nous quelque chose de brisé, mais Dieu est avec nous à tout moment, autant lors des périodes les plus sombres et les plus di ciles que durant les meilleurs moments.
Besoin d’aide ? Du lundi au vendredi, notre équipe se rassemble pour prier pour les besoins des familles un peu partout dans le pays. Vous pouvez envoyer un courriel avec vos requêtes de prière à lettres@focusfamille.ca. Nous serons heureux de prier pour vous.
Nous vous offrons également du soutien à travers notre site internet, FocusFamille.ca. Vous y trouverez des articles sur le thème du mariage, de la parentalité, de la foi et de la culture, ainsi que sur les défis et les difficultés auxquels la vie nous confronte parfois.
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FAIR E B R I LLER la lumière de Dieu
L s ’Adam et E t dé béi à D u p r la première is, péché est en é dans m .
Ain , paradis e D u avait créé, rempli b té et lumière, a été rni par s ténèbres. Cependant, mê à m ent-là, D u avait un plan ré mp . Il savait ’il en rrait n Fils c vic expia ire - u lumière dans s ténèbres - p r n s per re c naî e la v é r e et d'ê e dans la pré n sa ƣre. En e- mps, la peut ê e déc ra ant l s e n s a r ns s j rs mbres. Or, s r ts v s rappeer t e Jé s est la lumière du m et e n s, s enfants, v s pa a r e lumière a c ux i n s en urent.
Jésus, lumière du monde
« En elle il y avait la vie, et cette vie était la lumière des êtres humains. La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas accueillie. » (Jean 1.4-5)
« Jésus leur parla de nouveau. Il dit : «Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura au contraire la lumière de la vie ». »
(Jean 8.12)
« Voici le message que nous avons entendu de lui et que nous vous annonçons : Dieu est lumière et il n’y a pas de ténèbres en lui. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui tout en marchant dans les ténèbres, nous mentons et nous ne mettons pas la vérité en pratique. Mais si nous marchons dans la lumière, tout comme Dieu lui-même est dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres et le sang de Jésus[Christ] son Fils nous puri e de tout péché. » (1 Jean 1.5-7)
« Moi, la lumière, je suis venu dans le monde a n que quiconque croit en moi ne reste pas dans les ténèbres. »
(Jean 12.46)
« Voici le message que nous avons entendu de lui et que nous vous annonçons : Dieu est lumière et il n’y a pas de ténèbres en lui. » (1 Jean 1.5)
« En e et, le Dieu qui a ordonné que la lumière brille du sein des ténèbres a aussi fait briller sa lumière dans notre cœur pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu dans la personne de [Jésus-]Christ. » (2 Corinthiens 4.6)
« Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut pas être cachée, et on n’allume pas non plus une lampe pour la mettre sous un seau, mais on la met sur son support et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que, de la même manière, votre lumière brille devant les hommes a n qu’ils voient votre belle manière d’agir et qu’ainsi ils célèbrent la gloire de votre Père céleste. » (Matthieu 5.14-16)
« Mais tout ce qui est démasqué par la lumière apparaît clairement, car tout ce qui apparaît ainsi est lumière. C’est pourquoi il est dit : «Réveille-toi, toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et Christ t’éclairera ». » (Éphésiens 5.13-14)
« Et voici quel est ce jugement : la lumière est venue dans le monde et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière parce que leur manière d’agir était mauvaise. En e et, toute personne qui fait le mal déteste la lumière, et elle ne vient pas à la lumière pour éviter que ses actes soient dévoilés. Mais celui qui agit conformément à la vérité vient à la lumière a n qu’il soit évident que ce qu’il a fait, il l’a fait en Dieu. »
(Jean 3.19-21)
Le peuple de Dieu qui re ète sa lumière dans le monde
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LE BOUT tunnel
TROIS LEÇONS À TIRER DES MOMENTS LES PLUS SOMBRES DE NOTRE VIE
JJ’ai grandi et vécu longtemps en France où j’ai souvent voyagé en train. Enfant, c’était toujours une expérience exaltante : avec ces moments qui vous prennent en général par surprise quand le train plonge à pleine vitesse dans un tunnel sombre et étroit. L’instant d’après, tout est noir et obscur, jusqu’à ce que les yeux s’habituent au faible éclairage intérieur. Pour le peu de temps que les lumières
tardent quelques secondes à s’éclairer, un certain malaise vous envahit, avec le sentiment que tout peut alors arriver. Comme si le fait de ne plus y voir clair suffisait à faire surgir quelque voleur de grand chemin ou à faire dérailler le train, sans parler de le voir exploser en heurtant des blocs de pierre effondrés sur la voie… L’imagination s’envole alors dans toutes les directions !
Puis, quelques instants plus tard, tout redevient clair et lumineux. La lumière du jour jaillit et dissipe ce moment étrange et inquiétant. Si l’entrée dans le tunnel a pu être soudaine et inattendue, la sortie n’en est pas moins rapide et surprenante. L’éclat du jour semble alors d’autant plus lumineux. L’obscurité qui semblait devoir durer a finalement battu en retraite devant la clarté en n retrouvée !
— du —
• PAR DOMINIQUE O URLIN •
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Qui n’a pas traversé de tunnel… ou traverse un tunnel en ce moment même ! La perte ou la mise sur pause d’un emploi, une relation brisée, une maladie inquiétante ou grave, un tel ou un tel événement qui semble tout faire basculer – et je ne parle même pas de pandémie et des mille incertitudes qui planent sur nous.
Permettez-moi de partager quelques réflexions qui, je l’espère, vous encourageront en attendant la sortie de votre tunnel.
LEÇON NO 1
Un tunnel a toujours une sortie qui débouche sur autre chose. Il en est de même de nos vies. Quelqu’un a dit « Ne faites pas de vos moments des monuments ». Ne restons pas prostrés et gés face à ces temps de crise que nous traversons. Précisément, traversonsles plutôt. Traverser signifie justement percer de part en part ou se frayer un passage au travers1. Acceptons le fait que nous sommes en chemin, en marche vers de nouvelles étapes, de nouvelles expériences. La vie et Dieu lui-même n’ont pas dit leur dernier mot. Et si je suis prêt à assumer ma part de responsabilité dans ce que je traverse, je suis sur la bonne voie pour sortir de ce tunnel plus fort que je n’y suis entré.
J’aime cette parole de Salomon qui nous dit : Celui qu i craint Dieu (qui cherche à l’honorer et à lui plaire par amour et respect) trouve une issue en toutes situations (Ecclésiaste 7.18, version
Nouvelle Bible Segond). Une paraphrase dit : Celui qui craint Dieu fait face de manière responsable à toute la réalité, et pas seulement à certains de ses aspects (version The Message). Hum… à méditer. Ou encore – ma version préférée, car elle est facile à retenir : Qui craint Dieu sort de tout ! (version Darby). Celui qui craint Dieu n’a rien à craindre.
LEÇON NO 2
En fait, contrairement aux idées reçues, les accidents de tunnels sont rarissimes. Les chi res indiquent d’ailleurs qu’il y a bien moins d’accidents dans les tunnels que sur le reste du réseau ferroviaire ou routier. Une des raisons est sans doute le fait qu’on y est plus sur ses gardes.
Nous ne sommes pas toujours plus en danger quand nous pensons l’être que nous le sommes le reste du temps. En réalité, je n’ai pas plus de contrôle sur ma sécurité et celle des autres passagers quand le train avance en pleine lumière que lorsqu’il traverse un tunnel. J’ai juste l’illusion ou l’impression de mieux maîtriser la situation ! Beaucoup ont dit combien la pandémie du coronavirus (il fallait bien qu’on en parle !) a fait prendre conscience à nos sociétés de leur fragilité et de leur vulnérabilité. Mais le fait est que nous sommes aussi fragiles et vulnérables en temps de crise que lorsque tout semble bien aller. Nous en sommes seulement davantage conscients dans ces moments-là. Nos tunnels contribuent à nous le rappeler. Tout compte fait, mieux vaut marcher
dans l’obscurité avec Dieu et en comptant sur sa grâce qu’en pleine lumière sans lui et en comptant sur nos propres forces.
Si Dieu a créé de nombreux animaux qui y voient parfaitement dans l’obscurité, comme les chats et les chouettes, c’est sûrement pour nous rappeler que rien ne lui échappe, quels que soient les temps et les circonstances. Il a d’ailleurs créé le ciel et la terre avant même de créer la lumière !
Certes, cela ne règle pas tout. Mais comme il est rassurant de savoir que Dieu sait, qu’il savait à l’avance, qu’il n’est ni inquiet, ni dépassé, ni pris par surprise, et qu’il saura toujours pourvoir à une issue, une sortie, un chemin !
« Si je devais traverser la vallée où règnent d’épaisses ténèbres, je ne craindrais aucun mal, car tu es auprès de moi. »
(PSAUME 23.4, VERSION BIBLE DU SEMEUR)
« Même les ténèbres ne sont pas obscures pour toi : la nuit brille comme le jour et les ténèbres comme la lumière. »
(PSAUME 139.12)
LEÇON NO 3
DU TUNNEL : un tunnel nous épargne souvent bien des détours et des pertes de temps.
Le tunnel sous la Manche, entre la France et l’Angleterre, est long de 50 km. Il a transformé la communication avec le continent. Le tunnel du Saint-Gothard, creusé sous les Alpes, est long de 57 km.
DU TUNNEL : un tunnel n est pas une impasse.
DU TUNNEL : un tunnel est bien plus sécuritaire qu il ne semble.
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Il permet d’éviter de multiples cols, des montées et des descentes et d’autres obstacles liés aux caprices de la météo et à bien d’autres facteurs. Un tunnel n’est pas une punition, mais un passage là où bien d’autres obstacles auraient pu nous ralentir ou nous arrêter. Nous prenons peur face aux épreuves que Dieu permet, mais nous serions stupéfaits si nous discernions toutes celles qu’il nous épargne. Mystérieusement, lentement, sans grand discours, l’épreuve nous façonne et nous transforme, pour autant que nous choisissions d’y rencontrer Dieu et sa délité.
Dieu seul sait si ces tunnels — ces temps que je ne comprends pas, mais que je ne peux que traverser le mieux possible — ne m’amèneront pas à éviter à mon propre insu bien des montagnes de détours, de maux, de déceptions et de blessures.
« Considérez que c’est un véritable don, chers amis, lorsque des épreuves et des défis vous sont lancés de toutes parts. Vous savez que sous la pression, la vitalité de votre foi est forcée de s’exprimer au grand jour et de montrer ses vraies couleurs.
N’essayez donc pas de vous en sortir prématurément. Laissez-la faire son travail pour que vous deveniez mature et bien développé, sans qu’il ne vous manque rien. »
(JACQUES 1.2-4, D’APRÈS LA VERSION THE MESSAGE)
« … puisqu’il le faut, vous êtes pour un peu de temps a ristés par diverses épreuves. Ainsi, la valeur éprouvée de votre foi – beaucoup plus précieuse que l’or, qui est périssable et que l’on soumet pourtant à l’épreuve du feu – aura pour résultat la louange, la gloire et l’honneur
lorsque Jésus-Christ apparaîtra. Vous l’aimez sans l’avoir vu, vous croyez en lui sans le voir encore et vous vous réjouissez d’une joie indescriptible et glorieuse parce que vous obtenez le salut de votre âme pour prix de votre foi. »
(1
PIERRE 1.3-9)
Seuls les tunnels sont capables de traverser les montagnes. Et nous en donnent l’occasion. Les épreuves, surtout celles qui durent, peuvent être destructrices ou transformatrices, selon l’attitude et la réaction que nous adoptons face à elles. S’aigrir et s’endurcir face à ces épreuves, qu’elles soient imputables ou non à nos choix, ne peut que nous paralyser et nous enfoncer dans le découragement et le désespoir. S’arrêter au milieu du tunnel, c’est s’installer dans l’ombre au lieu de cheminer vers la lumière. Mais nous avons toujours le choix de continuer d’avancer avec confiance, sachant que la lumière sera toujours au rendez-vous pour nous sortir de ce tunnel et de tous ceux qui ne manqueront pas de suivre.
Nelson Mandela, qui a non seulement survécu, mais triomphé de 27 années de prison – tout un tunnel – a écrit : « Je suis le capitaine de mon âme. Dieu m’a donné la capacité et les moyens d’avancer, de franchir les étapes qui m’attendent, aussi douloureuses ou di ciles soient-elles, en comptant sur lui et ses promesses. À moi de choisir la vie. »
« Le sentier des justes ressemble à la lumière de l’aube : son éclat grandit jusqu’au milieu du jour. La voie des méchants ressemble aux ténèbres : ils n’aperçoivent pas ce qui les fera trébucher. »
(PROVERBES 4.18-19)
POUR ALLER PLUS LOIN…
Si je suis dans un tunnel, suis-je prêt à assumer, s’il y a lieu, les choix et les décisions qui ont pu contribuer à m’y conduire ?
• Si ce tunnel m’est imposé et n’est pas lié à mes choix et mes décisions, suis-je conscient que Dieu lui-même m’y accompagne ? Qu’est-ce que cela change ou peut changer ?
• Plutôt que de m’obstiner à vouloir élucider tous les pourquoi, suis-je prêt à faire le point pour évaluer et considérer les pour quoi – les leçons que je peux en tirer pour aller plus en avant vers l’avenir ?
1 h ps://www.cnrtl.fr/etymologie/traverser
Dominique Ourlin est pasteur retraité vivant au Québec depuis plus de 22 ans, avec son épouse Candy. Il est aussi l’auteur de deux livres, disponibles sur PainSurLesEaux.com.
© 2023 Dominique Ourlin. Tous droits réservés. Utilisation autorisée.
Téléchargez pour plus de conseils sur FocusFamille.ca/Depression dépression Faire face à la Comprendre la stigmatisation liée à la dépression 02 Quelques faits sur la dépression 03 La différence entre la dépression endogène ou réactionnelle 04 Comment aider un proche lors d’une dépression chronique 06 Comment aider son conjoint déprimé 08 Votre enfant souffre-t-il de dépression ? 10 S’appuyer sur Dieu pour nous aider à porter le fardeau de la dépression 12 Nous sommes là pour vous aider 14
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Remarquable intervention divine
ESTHER ET LA PUISSANCE DE DIEU QUI A UNE SOLUTION À TOUTE SITUATION
- PAR OLIVIA CUCINOTTA -
D« Dieu, où es-tu ? Es-tu ici, avec moi ? », voilà certaines questions qui viennent à l’esprit en traversant une épreuve. Quand une di culté frappe à notre porte, il semble que Dieu ne soit pas présent, mais où est-il vraiment ? « Quand mon cœur est agité par une foule de pensées, » suis-je capable de dire : Père, « que tes consolations me rendent la joie (Psaume 94.19) ? »
Cette sensation que Dieu soit absent me fait penser à l’histoire d’Esther. La jeune juive Hadassa, son nom hébreu, a vécu à Suse (situé dans l’Iran actuel) sous le règne d’Assuérus (Xerxès 1er), roi de Perse. Le récit d’Esther est le seul livre dans la Bible dans lequel on n’y trouve aucune mention explicite de Dieu. Pourtant, sa présence et son intervention sont remarquables ! Bien que certains détails ne soient pas mentionnés, Esther a évidemment dû affronter plusieurs grandes épreuves. Esther était orpheline. Probablement, plusieurs de ses rêves ont été brisés ; peut-être que son cœur désirait épouser un jeune homme juif et élever ses enfants selon les principes de l’Éternel. Esther a dû possiblement combattre le rejet, la solitude, la méchanceté, la jalousie et l’opposition : elle « était belle à tout point de vue » (Esther 2.7), elle était entrée en concurrence avec de nombreuses femmes pour le titre de reine, puis Assuérus la « proclama reine » (Esther 2.17). Ensuite, un jour Esther a dû a ronter la pire des adversités : la mort. Ayant une haine démoniaque, Haman avait mis sur pied un complot per de pour « exterminer tous les Juifs installés dans tout le royaume d’Assuérus » (Esther 3.6). Même si elle se trouvait dans la maison du roi, Esther fut avertie qu’elle n’échapperait point. Si elle se taisait, le secours et la
délivrance allaient surgir d’autre part pour les Juifs et elle ainsi que sa famille allaient mourir (Esther 4.13, 14).
Esther avait le choix de se laisser emporter par des émotions telles que la panique, la peur, le désespoir, la colère, l’amertume, la tristesse, la déception, la frustration, la douleur, etc. ou de se sacrifier et de dépendre principalement de Dieu.
En réalité, quel que soit le prix à payer, Esther a humblement fait preuve de courage, d’obéissance et de loyauté. Ce n’était pas une décision facile, mais malgré le grand risque et même ses propres craintes qu’elle a dû surmonter, elle a totalement placé sa confiance dans le Dieu vivant. Encourant la peine de mort, elle a choisi d’aller devant le roi pour plaider sa cause ; le reste de l’histoire demeure perpétuellement écrit dans les Écritures. Certes, l’Éternel, Dieu Tout-Puissant, a manifesté sa gloire et sa délité ; le Seigneur a épargné la vie d’Esther et de tous les Juifs. Le Seigneur est un refuge (Psaume 90.1) et sa délité dure de génération en génération (Psaume 119.90) ; Dieu était et demeure dèle non seulement envers Israël, mais
aussi envers chaque personne qui place en l’Éternel sa con ance.
Tout bien considéré, voici quelques questions qu’il convient de se poser lorsqu’on traverse une période di cile : « Seigneur, quel est ton plan ? Jésus, comment vas-tu intervenir dans ma situation a n que ton nom soit glori é ? »
Une prière e cace serait de demander à notre Père céleste de nous aider à le laisser agir entièrement selon ses desseins et en son temps, d’être honnête et de confier à Dieu nos réticences et nos craintes, d’être reconnaissant de sa délité, puis déclarer de tout cœur : « Veuille me délivrer, Éternel ! Viens vite à mon secours ! (Psaume 40.14) Tu es mon aide et mon libérateur, mon Dieu, ne tarde pas ! » (Psaume 40.18)
Somme toute, au cours d’une vie, « le malheur atteint souvent le juste, mais l’Éternel l’en délivre toujours. » (Psaume 34.19)
Olivia Cucino a, responsable de programme chez Focus Famille, est fascinée par la Parole de Dieu, la musique, Israël et les di érentes nations. Elle aime la mode ainsi que découvrir, inventer, cuisiner et partager des rece es de divers pays.
RÉFLEXION SUR LA BIBLE
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© 2023 Olivia Cucino a. Tous droits réservés. Utilisation autorisée.
Quiche aux légumes du soleil
- PAR ANNE WORMS -
JJ’aime les légumes du sud de la France et j’ai grandi dans une famille où l’on préparait régulièrement des quiches pour le repas. Ainsi m’est venue l’idée de cette recette facile et délicieuse qui mélange de bons petits légumes méditerranéens revenus dans l’huile d’olive qui en fait un plat moelleux et complet à partager en famille. Vous pouvez bien sûr l’accompagner d’une bonne salade verte.
6 PERSONNES
INGRÉDIENTS :
Pour la pâte :
- 200 g de farine complète
- 50 g d’huile d’olive
- 50 g d’eau
- ½ cuillère à café de sel
Pour la garniture :
- 2 oignons
- 2 courgettes
- 1 poivron rouge
- 3-4 gousses d’ail
- Herbes de Provence
- Sel et poivre
- 4 œufs
- 100 g de crème sure
- 50 g de fromage râpé
LA RECETTE
1. Préparer la pâte brisée. (Cette pâte est très simple à préparer et délicieuse. Le secret, c’est de ne pas trop la mélanger une fois que l’on rajoute l’eau.) Mélangez la farine et le sel dans un bol et rajoutez l’huile. Mélanger jusqu’à l’obtention d’une pâte granuleuse. Ajoutez l’eau et pétrissez un peu avant de former une boule ; laissez-la reposer dans un lm plastique pendant que vous préparez le reste de la recette.
2. Préparer les légumes. Commencez par couper vos oignons en petits dés et faites-les revenir dans un peu d’huile d’olive. Pendant qu’ils cuisent, lavez et coupez en dés vos courgettes et votre poivron
et rajoutez-les à votre poêle. Ajoutez l’ail écrasé, les herbes de Provence, le sel et le poivre. Faites revenir le tout pendant environ 10 minutes.
3. Préparer la quiche.
Rien de plus simple. Mélangez les œufs, la crème sure et le fromage râpé dans un bol et ajoutez un peu de sel et poivre selon votre goût. Rajoutez les légumes et mélangez le tout.
4. Assembler la quiche.
Préchau ez votre four à 180 °C. Étalez votre pâte assez finement (environ trois ou quatre millimètres) sur un papier cuisson, ainsi elle sera facile à transférer dans votre plat à tarte et la pâte cuira correctement sans précuisson.
Une fois la pâte transférée dans votre plat à tarte, faite des trous sur le fond à l’aide d’une fourchette. Remplissez la pâte avec tout votre mélange pour la garniture, puis mettez les quiches au four pour environ 35 minutes.
Cette quiche est délicieuse à la sortie du four, mais ce plat peut aussi très bien être consommé froid.
Bon appétit !
Anne Worms est traductrice. Disciple de Jésus, elle aime cuisiner de bons petits plats pour ses proches et trouver des recettes délicieuses et saines à partager.
RECETTE À PARTAGER 40 MIN DE PRÉPARATION 35 MIN DE CUISSON PRINTEMPS 2023 39
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19946 80a avenue langley, bc v2y 0j8 courriel lettres@focusfamille.ca web foc usfamille. ca FF23C 40065505 Réjouissez-vous DANS L’ESPÉRANCE et soyez patients DANS LA DÉTRESSE. Persévérez DANS LA PRIÈRE. R OMA I N S 12 .12