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MISER SUR L’EXPORTATION La prospérité du Québec passe par ses entrepreneurs exportateurs

LA PROSPÉRITÉ DU QUÉBEC PASSE PAR SES ENTREPRENEURS EXPORTATEURS

PAR RENÉ VÉZINA, JOURNALISTE SPÉCIALISÉ EN ÉCONOMIE

Miser sur l’exportation est devenu un mantra pour les entreprises québécoises qui ont l’ambition de grandir, compte tenu de la taille limitée du marché national. Mais comment s’y prendre? Avec qui faire affaire? Comment s’assurer de bien jouer ses cartes?

est pour répondre à ces questions, et à bien d’autres, que la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) a créé, en 2015, le programme COREX, pour CORridors d’EXportation, en visant d’abord le Nord-Est américain. «Au départ, c’est clair, nous profitons de notre proxi-C’ mité avec les États-Unis qui demeurent l’un des plus importants marchés au monde, dit Charles Milliard, pdg de la FCCQ depuis janvier 2020. Mais les entrepreneurs ne sont pas toujours situés dans les grands centres ou en bordure de la frontière américaine. COREX offre à la fois de l’inspiration et des conseils pour bien comprendre les occasions d’affaires et les particularités des marchés, sans oublier les programmes de soutien qui peuvent souvent faire la différence, quel que soit l’endroit où l’on évolue.»

ISTOCK PAR ALVAREZ

FCCQ

UN ACCOMPAGNEMENT SOLIDE

Au fil du temps, le Québec est devenu une nation exportatrice et ouverte sur le monde. Mais si les opportunités se multiplient, les règles du jeu, elles, ont tendance à se compliquer. L’Accord Canada–États-Unis–Mexique, l’ACEUM (qui a remplacé l’Accord de libre-échange nord-américain, l’ALENA), impose de nouvelles règles, comme les autres ententes commerciales signées par le Canada. Les exportateurs déjà en action le diront: ce n’est pas parce que nous pensons partager certaines valeurs avec la Nouvelle-Angleterre, par exemple, que les acheteurs là-bas nous accueillent à bras ouverts. Comme ailleurs, il faut arriver au bon moment avec le bon produit et les bons partenaires.

C’est l’accompagnement que propose COREX depuis sa création, souligne Charles Milliard. Sur le site hébergé par la FCCQ, on peut visionner une centaine d’entrevues avec des gens d’affaires ou des experts qui partagent leur histoire et leurs conseils. Il est aussi possible de revoir des conférences qui ont été présentées au fil du temps dans la province, offrant des témoignages d’exportateurs et d’experts chevronnés. On peut notamment y voir et entendre les analyses de spécialistes comme Richard Ouellet, de l’Université Laval, Rafael Jacob, de l’Université du Québec à Montréal, ou Peter Hall, de EDC (Exportation et développement Canada). S’ajoutent toutes sortes d’informations sur les meilleures pratiques.

Les exportateurs actuels ou en devenir ont si bien répondu que la FCCQ songe non seulement à prolonger le programme, mais aussi à l’étendre au-delà du Nord-Est américain. C’est souvent là une première étape, naturelle, et une fois l’élan pris, il ne faut pas s’arrêter en si bon chemin. «Le principe demeure le même, dit Charles Milliard, il importe de mettre les entrepreneurs en contact avec les meilleures ressources pour les propulser.»

La pandémie n’a pas paralysé les événements liés au programme COREX, selon le pdg de la FCCQ: «C’est vrai qu’elle nous a obligés à des conférences virtuelles, organisées en partenariat avec les chambres de commerce locales, mais savez-vous quoi? En ligne, nous avons alors battu des records d’assistance. L’intérêt est indéniable. Comme société, nous n’avons d’autre choix que de foncer.»

En terminant, Charles Milliard y va de son équation pour réussir: information + inspiration = succès. Rien de moins!

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