PHS1 by JEAN BA MARIE

ÉDITO SOMMAIRE SPITFIRE AUDIO BT PHOBOS : 4 SPL MICROPLUGS : 13 LOOPMASTERS LOOPCLOUD : 20 SPITFIRE AUDIO MASSE : 29 AUDIFIED MIXCHECKER : 35 UVI DIGITAL SYNSATIONS VOL.2 : 41 SPITFIRE AUDIO LCO : 48 IMPACT SOUNDWORKS BANSURI : 55 BRAINWORX BX_SUBFILTER : 64 FORMAT 500:Y VOIR PLUS CLAIR! : 69 MONTER SON PC À LA CARTE : 74 LOGIC PRO X UPDATE V10.3.2 : 90 KONTAKT 5: TRUCS ET ASTUCES : 97 DP 9: PRISE EN MAIN : 101

J’en conviens, une seconde naissance est assez peu commune. Mais de nombreux magazines ont au fil du temps été rebaptisés afin de pouvoir continuer d’exister, mais aussi s’adresser à un public plus large. Logic-Nation Magazine aura été une première expérience formidable pour toute l’équipe. En effet, ce dernier aura rencontré un certain succès grâce à son format innovant et totalement gratuit. Néanmoins, beaucoup regrettaient qu’il ne s’adresse pas à un public plus large. En effet, seule la plateforme Apple était jusqu’alors proposée, et empêchait par voie de conséquence, la lecture de ce dernier sur d’autres supports. C’est après avoir pris le temps de la réflexion, que nous avons décidé non seulement de décliner le magazine sous plusieurs formats (epub, PDF, Android, et iOS), mais aussi d’élargir son contenu à d’autres DAWs. C’est ainsi qu’aujourd’hui nous donnons naissance à Planet Home-Studio, premier numéro d’une nouvelle ère. Nous n’oublions pas pour autant les utilisateurs de Logic qui retrouveront dans chaque publication, des tutos mais aussi quantité de news touchant de près ou de loin leur logiciel préféré. Nous espèrons que vous prendrez autant de plaisir que nous à lire ce magazine gratuit, et nous vous disons à très bientôt pour un prochain numéro ;)

Rédacteur / Testeur/ Illustrations sonores : Alexandre Charon.Nos remerciements à : Spitifre Audio, Audified, UVI, Brainworx, SPL, et Loopmasters, pour nous avoir permis de tester leurs produits. Mention spéciale à Laurent, Chrys et Jonathan pour leur précieuse collaboration et leur soutien. N’hésitez pas à «liker» notre page facebook ou encore à nous laisser vos impressions / suggestions. Retrouverez ci-dessous les liens qui vous permettront d’être informés de notre actualité. Vous êtes annonceur ? Contactez-nous à l’adresse suivante: contact@planethomestudio.com pour plus d’informations.

> BANC DE TEST BANC DE TEST

BANC DE TEST Chaque mois, nous vous proposons une série de tests regroupant les dernières nouveautés du moment en terme d’instruments virtuels, et de plug-ins en tous genres. En lisant nos articles, vous pourrez y découvrir nos impressions, mais aussi et surtout, écouter des démos qui vous permettront d’appréhender un peu mieux les produits en question.

> LOGIC NATION « LE MAG » / N°1

> BANC DE TEST / BT PHOBOS

SPITFIRE AUDIO BT PHOBOS SI VOUS VOUS ATTENDIEZ À UNE ÉNIÈME LIBRAIRIE AU FORMAT KONTAKT, ET BIEN C’EST RATÉ ! POURQUOI ? ET BIEN TOUT SIMPLEMENT PARCE QU’IL S’AGIT D’UN INSTRUMENT VIRTUEL À PART ENTIÈRE (LE TOUT PREMIER DE LA MARQUE BRITANNIQUE). DÉVELOPPÉ EN PARTENARIAT AVEC L’ARTISTE BT, VOYONS CE QUE PEUT BIEN RÉSERVER LE PETIT DERNIER DE SPITFIRE AUDIO.

SPITFIRE AUDIO BT PHOBOS:

Spécifications : Instrument virtuel à polyconvolution. BT Phobos dispose de 716 presets soit 2381 sonorités uniques. Formats supportés : VST, AU, et AAX (MAC/ PC). Tarif : 309€ (peut-être acheté dans une collection).

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Encore une fois, l’éditeur anglais surprend ! Alors que les plus grands fans de la marque s’attendaient à une nouvelle librairie gargantuesque qui repousserait encore un peu plus les limites de l’orchestre virtuel, Spitfire Audio prend une autre voix ! BT Phobos inaugure ce «changement de cap», et ouvre la voie (nous l’espérons en tous les cas), à une toute une série de plug-ins novateurs. En ce qui concerne BT Phobos, l’éditeur annonce la couleur d’entrée de jeu et présente son petit dernier sous l’appellation de «synthétiseur à polyconvolution».

Qu’est-ce que la convolution ? Afin de mieux appréhender BT Phobos, encore faut-il savoir ce qu’est la convolution. Pour simplifier, le mot convolution vient tout droit du monde des mathématiques. Il suggère le fait qu’une opération effectuée sur 2 fonctions en produise une troisième. Mais la convolution fait aussi référence aux réponses impulsionnelles que vous avez pu utiliser dans votre séquenceur préféré sur une réverbe par exemple. Dans BT Phobos le principe est équivalent mais il a été poussé encore plus loin.

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En effet, une sonorité pourra interagir avec un ou plusieurs éléments pour produire de la matière sonore inédite. D’ou le nom de «polyconvolution» de part le fait d’utiliser plusieurs sources sonores et d’utiliser une solution inédite baptisée Polyconvolution (nous y reviendrons d’ailleurs plus loin dans cet article).

Une collaboration intelligente. BT Phobos n’est pas une réalisation 100% Spitfire Audio. L’éditeur a fait appel à une sorte de «consultant prestigieux» et qui est devenu au fil de sa carrière, une référence dans son milieu: BT. Si vous ne connaissez pas l’artiste, une chose est certaine: vous avez immanquablement écouté ses compositions ! Il est en effet celui qui aura écrit les musiques de films à grand succès comme «The Fast and the Furious», «Monster», «Lara Croft:Tomb Raider» et beaucoup d’autres. D’un point de vue strictement sonore, BT Phobos profite d’une ban-

que sons venant directement de la «réserve personnelle» de BT. Au delà d’une banque énorme de près de 20 Go, BT et Spitfire Audio ont réfléchi sur un nouveau concept qui permettrait d’obtenir un outil capable de satisfaire les compositeurs évoluant dans le domaine cinématique, épique, mais aussi dans la musique électronique ou encore hybride. Un champ d’action relativement large donc qui permettra d’avoir sous la main un instrument virtuel plutôt polyvalent.

Premier plug-in «made in Spitfire Audio» ! Comme je vous le disais, ici point de Kontakt ou de Kontakt Player ! Vous pourrez donc profiter de BT Phobos sur n’importe quel séquenceur, fusse-t-il compatible avec les trois formats suivants: VST, Audio Units ou AAX. Autant dire que vous pourrez vous en servir quasiment partout ! Côté librairie sonore, l’éditeur a mis le paquet et vous propose de bénéficier de près de 20 Go de sons qui représentent 2381 sonorités uniques et 716 presets. En utilisant les possibilités offertes par BT Phobos, la combinaison des moyens proposés vous empêchera d’aller au bout du bout (des milliards de combinaisons étant possibles).

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Une GUI toujours aussi réussie ! C’est bien souvent le cas chez Spitfire Audio, mais une fois de plus, l’éditeur anglais excelle dans l’art de rendre simple ce qui est compliqué. Outre une présentation très épurée et très moderne, le plugin est particulièrement bien structuré. On retrouve 3 grandes parties: en haut la sélection des sonorités sources (sound sources), au milieux la partie « polyconvoution » avec le « triangle à convolution », et en bas, la section « Keyboard Range ». Chaque section possède des fonctions propres mais qui peuvent également interagir avec d’autres. Nous verrons plus en détails dans cet article de quoi BT Phobos est capable.

Le son à la source. BT Phobos vous permet de charger jusqu’à 4 sonorités simultanément via les 4 slots dédiés aux différentes sources sonores. Ils bénéficient tous par ailleurs des mêmes possibilités. Vous retrouverez un browser spécifique pour sélectionner la sonorité de votre choix, mais aussi différents filtres via lesquels vous pourrez trier la librairie suivant certains critères (tempo, tonalité, etc). Si vous connaissez par avance la sonorité dont vous avez besoin, vous pourrez sans souci renseigner son nom

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dans l’encart réservé à cet effet. Vous pourrez également pré-écouter la sonorité sélectionnée en faisant un simple «Alt + Clic» sur Mac. Bref, le browser de BT Phobos est un modèle du genre, simple, rapide, et efficace ! Petit bémol, il y en a tellement qu’un classement par type de sonorité aurait été vraiment salutaire (par exemple choisir par Tags comme sur le browser disponible sur les instruments virtuels de chez Arturia).

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Le souci du détail. Vous retrouverez également 8 autres paramètres communs aux 4 slots proposés:une partie graphique composée de 4 éléments en forme de diamants (A,D,S,R), est offerte sur chaque sources sonore (sound source). Vous retrouverez donc les traditionnels Attack, Decay, Sustain et Release via lesquels vous pourrez contrôler vos sonorités. Chaque slot est également équipé d’un bouton ro-

tatif « HPF » dédié au filtre passe-haut (High Pass Filter). Deux boutons, (« Wet » et « Dry »), vous permettrons pour le premier, d’ajuster la balance (mix), entre le son «convolvé» et la sonorité source. Le second ajustera le niveau du signal hors convolution. « MUTE » aura pour conséquence de désactiver la sonorité chargée dans le slot.

Randomisez-moi tout ça ! Si spitfire Audio nous promet plusieurs milliards de combinaisons, c’est aussi grâce à 2 boutons que sont « WAVES » et « PARAMS ». Ces boutons vont vous permettre de randomiser (autrement dit, choisir de façon aléatoire), un certain nombre de paramètres / sonorités pour vous. Le bouton « WAVES » servira quant à lui, à choisir aléatoirement une sonorité parmi celles disponibles dans l’intégralité de la librairie du plug-in. En faisant un «Alt + clic» sur le bouton « WAVES », le choix d’un son sera uniquement réservé à la catégorie « BT LOOPS ». En faisant un «Shift + clic» sur ce même bouton, la sélection sera cantonnée à la catégorie « BT TONAL ». Le bouton « PARAMS » reste quant à lui plus subtile dans la modification aléatoire des paramètres de votre sonorité. En effet, il n’effectuera qu’une variation de valeur allant de plus ou moins 10% (ce qui vous apportera des modifications moins franches de la matière sonore). Bref, vous l’aurez compris, si vous ne souhaitez pas trop mettre les mains dans le cambouis, les deux fonctions vous permettront quand même de bénéficier de sonorités inédites sans avoir à triturer BT Phobos.

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Qu’est-ce que le triangle à convolution ? Vous l’aurez certainement remarqué, la partie centrale de BT Phobos contient une sorte de triangle contenant luimême de petits éléments triangulaires numérotés de 1 à 4. Mais ces petits triangles font références aux 4 sources sonores qui se trouvent juste au dessus. Chaque élément de convolution (W, X, et Y), va nous permettre de faire moduler de une à quatre sonorités. Mais ce qui est particulièrement intéressant avec le triangle de convolution, c’est qu’il n’offre pas un usage stricte du concept de convolution. L’éditeur aurait pu se contenter de réserver un élément unique de convolution à une sonorité, mais il n’en est rien ! En effet, vous pourrez positionner l’élément relatif à une sonorité à l’endroit que vous souhaiterez dans le triangle de convolution. Ainsi, une sonorité unique pourra «entrer en convolution» avec 3 éléments différents ! Je vous laisse imaginer un peu les possibilités laissées par BT Phobos en terme de créativité !

Contrôlez BT Phobos au doigt et à l’oeil ! C’est en quelque sorte ce que Spitfire Audio vous propose ! Nous avons pu tester l’option proposée par l’éditeur anglais sous Logic Pro X, et autant dire que l’automatisation et le contrôle des paramètres dans le séquenceur ont pu être réalisés le plus simplement du monde. Comme d’habitude chez Spitfire Audio, le workflow est un modèle du genre, et c’est toujours « simple et efficace ».

Mappings de modulation avancés. BT Phobos propose en plus de nombreuses fonctions créatives comme le Triangle de modulation par exemple, un bonus très intéressant baptisé tout simplement « Mappings ». Proposé sur chaque source sonore, cette facette du plug-in vous permettra de créer vos propres mappings de modulation. L’éditeur offre encore une fois un modèle de workflow sous une interface relativement simple et facile à appréhender. Une fois que vous aurez sélectionné une sonorité via le browser réservé à cet effet, il vous suffira de cliquer sur le bouton « Mappings » pour accéder au coeur de cette fonctionnalité. Dans la petite fenêtre qui apparaît, vous retrouverez quelques mappings proposés par défaut. Fort heureusement, vous pourrez non seulement les modifier, mais aussi les supprimer ou encore en créer de nouveaux à votre convenance.

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Vous remarquerez que deux encarts (« source » pour affecter le contrôle de votre choix, et «target» pour le type de modulation désirée), vous permettront de déterminer la source et la cible affectées par le mapping. La partie graphique se trouvant à droite servira quant à elle, à définir l’amplitude de la modulation. Pour les moins « bricoleurs », sachez que le champs « Presets » vous donnera la possibilité d’utiliser des presets intégrés afin de gagner du temps dans votre processus de création sonore.

Quand le LFO prend le contrôle ! Via ce dernier, vous pourrez contrôler d’autres paramètres grâce à la fonction «Mappings». Pour y parvenir, on reprend le même mode opératoire que précédemment pour affecter un contrôleur: ▪▪ O n s’assurer en premier lieu d’avoir préalablement bien sélectionné une sonorité. ▪▪ O n clique sur le bouton « Mappings », puis on effectue ses choix (source, target, etc). ▪▪ O n clique en bas à gauche du plug-in puis cliquer sur « LFO ». C’est ici que vous pourrez déterminer finement les paramètres de votre LFO.

Encore une fois, le workflow est particulièrement bien soigné et l’on parvient rapidement à prendre en main ce plug-in qui regorge de possibilités. C’est bien souvent là que les éditeurs se heurtent à la simplification de ce qui est, au départ, d’une complexité parfois redoutable. Ici c’est un sans faute de la part de Spitfire Audio !

Tout le monde à sa place ! BT Phobos intègre sur sa GUI une sorte de clavier virtuel via lequel vous pourrez déterminer l’étendue de chaque sonorité. C’est assez pratique car quelques clics suffiront pour vous permettre d’agencer vos différentes sonorités. Encore une fois la simplicité est au rendez-vous et nul besoin d’avoir bac + 12 pour y parvenir. Donc très bon point encore une fois pour BT Phobos !

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> BANC DE TEST / BT PHOBOS

Conclusion Personne n’attendait Spitfire Audio sur ce terrain, mais pour une première, force est de constater que l’essai est plus que concluant ! En reprenant un concept déjà connu (la convolution), les développeurs ont su étendre ses possibilités et offrir un véritable outil de création sonore. Mais si le sound-design n’est pas votre tasse de thé, les mil-

liards de combinaisons sonores possibles auront largement de quoi satisfaire votre appétit de nouveauté ! La collaboration avec BT aura été plutôt fructueuse pour l’éditeur britannique. Elle vous permettra en effet de profiter du matériel sonore personnel de l’artiste, via une sélection de près de 20 Go de sonorités.

Subsiste néanmoins quelques regrets ... i mpossible (pour le moment ?), d’importer ses propres sonorités pour bénéficier du potentiel de création de BT Phobos. Le plug-in n’est pas multitimbral, ce qui vous obligera à instancier Phobos pour chaque piste. Le soft demande également pas mal de ressources (Spitfire Audio préconise au minimum un processeur Intel Core i5 bi-coeur ce qui après nos tests nous paraît vraiment irréaliste). A moins de n’utiliser Phobos que sur une ou deux pistes, il vous faudra un i7 quatre coeurs et

pas mal de RAM (16 Go c’est un pré-requis minimum de nos jours en MAO), pour tirer partie de BT Phobos. En dehors de toutes ces considérations, BT Phobos fait son job et le fait même très bien. Proposé au prix de 309€, cet instrument virtuel mérite pleinement l’investissement. Que vous évoluiez dans le domaine de la musique de film, de la pub, du jeu vidéo, ou de la musique électronique, vous n’aurez aucun mal à trouver le moyen de tirer partie de ce plug-in.

Avantages: ▪▪ Le concept de polyconvolution ▪▪ L’interface très bien pensée ▪▪ La génération aléatoire de nouveaux sons Inconvénients: ▪▪ Impossible d’importer ses propres samples ▪▪ Pas d’effets intégrés ▪▪ Assez gourmand en ressources

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Démo BT PHOBOS

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> BANC DE TEST / SPL MICROPLUGS

SPL MICROPLUGS AUJOURD’HUI, L’OCCASION NOUS EST DONNÉE DE TESTER LA SÉRIE MICROPLUGS DU CÉLÈBRE ÉDITEUR / FABRICANT ALLEMAND SPL. REGROUPANT PAS MOINS DE 3 PRODUITS AUX TRAITEMENTS SPÉCIFIQUES, QUE VALENT RÉELLEMENT CES PLUG-INS ? TIENNENT-ILS TOUTES LEURS PROMESSES ? ET BIEN VOUS LE SAUREZ EN LISANT NOTRE BANC D’ESSAI !

SPL MICROPLUGS:

Spécifications : Utilitaires audio spécialisés. Compatibilité : 32/64-bit, MAC/PC. Formats supportés : VST2, VST3, Audio Units, AAX, AAX DSP. Tarif : 79$ (De-Verb Plus et Mo-Verb Plus), 99$ Attacker Plus.

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SPL est depuis plus de 20 ans bien connue du monde de l’audio pro. Après avoir fabriqué du matériel audio haut de gamme réalisé à la main ayant rencontré un franc succès commercial, c’est suite à une forte demande de la part des utilisateurs du monde de la MAO, que SPL a su transposer le niveau d’excellence atteint par ses produits hardwares en versions logiciels maintes fois primés pour leurs grandes qualités de traitements.

Microplugs: les héritiers ! Sous cette nouvelle appellation se cachent en réalité 3 produits qui héritent de l’ADN des plug-ins Mo-Verb, De-Verb et Attacker. Affublés de l’annotation «Plus», la série Microplugs en améliore les capacités de traitement avec des algorithmes de modélisation plus performants venant tout droit du plug Transient Designer Plus. En procédant de la sorte, SPL a doté ses trois petits derniers du comportement mais aussi du son de leur célèbre aïeul.

> BANC DE TEST / SPL MICROPLUGS

De-Verb Plus ! Le but de ce « petit » plug-in est de réduire les « évènements réverbérants » (autrement dit la réverbe de votre signal). Autant dire que cet outil vous sera d’une grande utilité surtout si vous travaillez en studio ou en Live. Que vous souhaitiez enlever de la distance à un micro ou encore réduire le sustain d’un instrument quel qu’il soit, le De-Verb Plus vous fournira toujours une solution pour parvenir à vos fins. Mais le De-Verb Plus pourra s’utiliser dans d’autres cas de figure comme par exemple sur un Backing Tracks pour trouver la réverbe idéale.

Une interface on ne peut plus simple. Ce qui fait tout l’intérêt de la série Microplugs c’est aussi sa simplicité d’accès. Ici vous ne vous perdrez jamais dans une myriade de boutons et autres fonctions que peut-être vous n’utiliserez jamais. Ici 4 contrôleurs suffisent pour profiter du De-Verb Plus. On retrouve de gauche à droite les éléments de contrôle suivants: « Reverb Reduction »: ce dernier vous permettra de réduire le niveau de sustain du signal sur lequel vous l’appliquerez (jusqu’à -24dB). « LIMIT »: De-Verb Plus intègre également un limiteur (assez basique), que vous pourrez activer sur le signal traité. Ce dernier sera appliqué en fin de traitement (après ceux du plug-in y compris après l’Output Gain. Une petite LED à droite du bouton « LIMIT» vous indiquera si le limiteur travaille ou pas.

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> BANC DE TEST / SPL MICROPLUGS

« Dry / WET »: c’est ici que vous pourrez ajuster la proportion entre le signal non traité et traité. Plus vous tournerez le bouton vers la droite et plus vous entendrez les traitements appliqués par le De-Verb Plus. Petite note importante: cette fonction ne s’applique qu’après le limiteur et l’Output Gain. « Output Gain »: ici on réduira le gain de sortie du signal jusqu’à -20dB, mais vous pourrez également booster le niveau jusqu’à +6dB. Deux LEDs virtuelles sont également visible (SIG et OVL). « SIG » est tout simplement un témoin lumineux qui attestera de la présence d’un signal. Son utilité permettra d’un simple coup d’oeil de savoir si un signal traverse le plug-in ou pas. « OVL » sera déterminant dans l’utilisation du De-Verb Plus car il vous indiquera la manifestation d’un clipping interne (vous devrez pas conséquent réduire le niveau de sortie pour corriger ce problème). Concernant les autres options du plug-in, on retrouve les traditionnels fonctions d’activation / désactivation), mais aussi un UNDO / REDO qui offre 32 niveaux, la possibilité de choisir parmi 4 banques de paramètres (A/B/C/D) que vous pourrez automatiser via votre DAW préféré pour passer par exemple d’un paramètre à l’autre. Pour finir, les options « Copy », « Paste », et « Reset », vous servirons à copier / coller ou encore réinitialiser vos paramètres de banques.

Mo-Verb Plus ! Ce plug-in est en quelque sorte l’antithèse de son petit frère, le De-Verb Plus. En effet, ici son job ne consistera pas à réduire (voir supprimer) toute réverbe de votre signal mais justement de l’amplifier. Les applications seront multiples car vous pourrez par exemple, ajuster l’impression de distance d’un micro en jouant avec le bouton « Reverb Enhancement ». C’est en conditions réelles d’utilisation que vous vous rendrez compte de l’intérêt d’un tel plug-in. Imaginez que vous ayez par exemple une pièce de prise de son qui ne bénéficie pas de dimensions idéales (plus proche du placard à balais qu’autre chose lol). Et bien avec le Mo-Verb Plus vous allez pouvoir corriger ce désagrément en tournant le potard « Reverb Enhancement » pour relever la tonalité de la pièce. Sur une guitare

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vous pourrez également augmenter la distorsion en jouant sur la période de sustain. Vous verrez aussi que le Mo-Verb Plus marche aussi très bien sur une guitare acoustique si vous souhaitez accentuer le son de la pièce. Bref, c’est un outil qui pourra facilement trouver son utilité dans différents contextes mais aussi différents instruments.

> BANC DE TEST / SPL MICROPLUGS

Une interface « unifiée » C’est la grande force de la série Microplugs de proposer des outils dont l’interface est scrupuleusement identique. On passera ainsi d’un outil à l’autre sans jamais se poser la question de savoir comment l’utiliser. Ici c’est « un bouton = une fonction ». Les éléments de contrôle sont donc identiques avec de gauche à droite le potard « Reverb Enhancement » qui vous permettra d’amplifier la période de sustain jusqu’à 24dB, le bouton « LIMIT » et sa LED « GR » qui n’est autre qu’un petit limiteur, le potard « Dry / Wet » via lequel vous

pourrez doser le signal entre celui traité et non traité. Pour finir, « Output Gain » pourra augmenter ou réduire le gain de sortie jusqu’à -20dB ou encore le booster jusqu’à +6dB. Les deux LEDs (SIG et OVL) ont la même fonction que sur les autres plug-ins de la famille Microplugs (SIG = témoin d’entrée du signal, et OVL = clipping interne). Les mêmes fonctions Enable / Disable, UNDO /REDO à 32 niveaux, les 4 banques de paramètres (A/B/ C/D), Copy / Paste / Reste, sont présentes sur le Mo-Verb Plus.

Attacker Plus ! Dernier membre de la série Microplugs, Attacker Plus vous rendra également bien des services ! Ce dernier vous permettra d’amplifier toutes les attaques en fonction du niveau de signal. En général, on utilisera des égaliseurs pour séparer les instruments dans le mix. Mais en procédant de cette manière, seul l’aspect tonal du signal est pris en considération et pas l’aspect temporel. C’est ici justement que l’utilisation de l’Attacker Plus prendra tout son sens. En effet, en amplifiant les courbes d’attaque de votre son, votre mix profitera non seulement de plus de transparence, mais vos instruments pourront être mixés à des niveaux plus bas tout en maintenant leurs positions dans le mix (mais en occupant moins d’espace). Sur une batterie vous pourrez souligner l’attaque de sa grosse caisse pour augmenter sa puissance et sa présence dans le mix, mais aussi jouer sur la sensation de distance d’un micro en modifiant la valeur du potard « ATTACK ». Sur une guitare vous pourrez également obtenir des attaques plus franches et bénéficier d’un effet « in your face » (parfois utile suivant le jeu du guitariste et l’effet recherché). C’est aussi très efficace sur une guitare saturée. Bien souvent le son est très compressé ce qui a tendance à retirer de la dynamique. Avec

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l’Attacker Plus vous obtiendrez plus de clarté et de précision, mais aussi une meilleure intonation et ce quelque soit le type de distorsion utilisée. Sur certaines sonorités de synthés l’Attacker Plus permet aussi d’obtenir plus de dynamique tout en gardant une réponse très naturelle ce qui permet de conserver les caractéristiques initiales du son. L’Attacker Plus sera aussi un outil de choix en post production (pour ajouter plus de punch ou de définition à des effets sonores par exemple).

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Encore une fois, vous resterez en terrain connu grâce à la GUI partagée par les 3 plug-ins. Les 4 éléments de contrôles sont les suivants: le potard « Attack » qui servira à amplifier les attaques du signal (jusqu’à 15dB), le bouton « LIMIT » et sa LED « GR » qui permettra de savoir si le limiteur travaille ou pas, le potard « Dry / Wet » pour ef-

fectuer un mix entre signal traité et non traité, et pour finir le potard « Output Gain » et ses deux LEDs (SIG et OVL). Les options disponibles sur le De-Verb Plus et Mo-Verb Plus sont encore une fois les mêmes (Enable/ Disable, UNDO/ REDO, Banques A/B/C/D, etc).

CONCLUSION C’est encore une fois un coup de maître réalisé par les développeurs de chez SPL. Il n’est jamais simple de faire évoluer 3 best-seller comme les Mo-Verb, De-Verb et Attacker, mais le tour de force a été rondement mené. Plus efficaces que jamais, ces 3 « petits monstres », sont au même titre que leurs aînés, des outils qui une fois testés, deviendront de véritables couteaux suisses indispensables à votre trousse à plug-ins! Proposés dans les formats les plus courants (VST 2/3, Audio Units, AAX native / AAX DSP et AudioSuite), vous pourrez même vous payer le luxe de les utiliser aussi bien sur plateformes 32 bits que 64 bits (sur Mac comme sur PC). Côté tarifs, c’est aussi la bonne surprise ! L’attacker Plus est commercialisé au prix de 99$, alors que les deux autres sont à 79$ chacun. Autant dire qu’à ce prix-là, vous n’avez même pas à réfléchir ! Avantages: ▪▪ ▪▪ ▪▪ ▪▪

Sont de véritables couteaux suisses ! La simplicité d’utilisation. La qualité de traitement. Le prix !

Inconvénients: ▪▪ Si vous trouvez à redire faites-nous signe ! ;-)

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> BANC DE TEST / SPL MICROPLUGS

Démos des Microplugs Pour profiter pleinement de ces démos, utilisez des enceintes ou un casque de qualité correcte

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De-Verb Plus

Attacker Plus

Mo-Verb Plus

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> BANC DE TEST / LOOPCLOUD

LOOPCLOUD VOS SAMPLES DANS LES NUAGES LOOPMASTERS VIENT DE PRÉSENTER UN PRODUIT NOVATEUR QUI DEVRAIT SENSIBLEMENT CHANGER NOTRE FAÇON DE TRAVAILLER. AFIN DE VIVRE AVEC SON TEMPS, LOOPMASTERS A CÉDÉ AUX SIRÈNES DU CLOUD (NUAGE) EN PROPOSANT UNE SOLUTION DE GESTION DE CONTENU PROPRIÉTAIRE. S’AGIRA-T-IL D’UNE VRAIE RÉVOLUTION OU D’UNE ÉNIÈME APPLICATION DESTINÉE À DÉMATÉRIALISER NOS CONTENUS ? C’EST CE QUE NOUS ALLONS CREUSER DANS CET ARTICLE.

Un peu d’histoire. LOOPMASTERS LOOPCLOUD

Spécifications : Plug-in + application de gestion d’échantillons sur le nuage. Compatibilité : 32/64-bit, MAC / PC, (version Standalone). Formats supportés : Compatible VST, VST2, et Audio Units (bientôt AAX). Tarif : Téléchargeable gratuitement.

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Pour ceux qui n’auraient pas eu vent des activités de cette célèbre enseigne, sachez qu’elle oeuvre depuis fort longtemps sur le créneau des librairies d’échantillons en provenance des meilleurs labels de production de samples de la planète. Leur boutique en ligne s’est faite connaître très rapidement, du fait qu’elle proposait des librairies 100% libres de droits. Aujourd’hui, son catalogue est tout simplement impressionnant, avec des centaines de références, et ce dans quasiment tous les styles.

Loopcloud ? Le petit dernier. Loopmasters a quelque peu surpris tout le monde en annonçant la sortie de l’application Loopcloud. En effet, il ne s’agissait pas ici d’une énième référence d’échantillons, mais bel et bien d’une application à part entière. Attention, cette dernière n’a pas vocation à vous permettre de créer de la matière sonore, mais plutôt de servir de sorte de gare de triage des différents produits que vous aurez acquis chez eux. Vos boucles, presets, packs, etc, s’y retrouveront automatiquement répertoriés.

> BANC DE TEST / LOOPCLOUD

Une souplesse indéniable. En développant son propre browser, Loopmasters propose non seulement une amélioration nette de votre workflow, mais aussi une solution aux problèmes récurrents que certains peuvent rencontrer à force d’accumuler des gigas et des gigas d’échantillons / resets, et autres boucles. Loopcloud offre une réelle alternative aux soucis engendrés par le manque de volumétrie en terme

de stockage, mais aussi en terme de portabilité. Quelque soit la machine sur laquelle vous allez travailler (la votre ou celle d’une autre personne avec laquelle vous collaborez sur votre projet), vous aurez toujours accès à votre contenu. Pour cela il suffit tout simplement que l’application soit installée sur la machine hôte et le tour est joué !

Comment ça marche ? Bien que l’application offre de nombreuses possibilités (nous y reviendrons un peu plus tard), elle n’en reste pas moins très simple d’utilisation. Pour profiter de l’application Loopcloud rien de plus simple: vous téléchargez puis installez l’application ainsi que le plug-in (figure 1),qui y est rattaché, et compatible Mac / PC 32 et 64 bit. Vous lancez votre DAW ainsi que l’application Loopcloud. Ensuite on insert le plug-in sur une piste instrument logiciel puis vous vous connectez avec votre login / mot de passe sur l’application Loopcloud et le tour est joué ! Franchement, plus simple tu meurs ! > PLANET HOME-STUDIO / N°1

Figure 1

> BANC DE TEST / LOOPCLOUD

Une connexion internet ou rien ! Sachant que Loopmasters utilise une technologie déportée dans le nuage, il vous faudra nécessairement être connecté à la toile pour tirer partie de l’application. Soyons clair, sans une connexion «décente» (10 mbps ou mieux), vous ne pourrez travailler en toute quiétude. Reste que les performances seront elles aussi dépendantes de votre machine. En effet, en fonction de l’usage et de la taille du contenu dont vous disposerez dans Loopcloud, les caractéristiques de votre ordinateur auront un impact, (positif ou négatif), sur votre workflow. Loopmasters préconise pour un utilisation « raisonnable » (soit environ 10 packs d’échantillons représentant jusqu’à 10000 fichiers), d’utiliser une machine équipée d’un processeur i3 (entrée de gamme) bénéficiant de 4 Go de RAM et d’un disque dur standard. Mais si vous êtes du genre « gourmand » et que vous possédez dans les 400 packs de samples pour un maximum de 400000 fichiers, la donne changera radicalement. Un processeur i7 avec 8 Go de RAM et un SSD seront alors quasiment obligatoires. Vu les spécifications annoncées par l’éditeurs, autant dire qu’une machine standard motorisée par un i5 avec 4 ou 8 Go de RAM fera à notre avis largement l’affaire pour une utilisation plus que correcte. Certes, qui peut le plus peu le moins, mais de ce côté là, Loopmasters a plutôt bien joué son coup et permettra à quiconque souhaite travailler avec Loopcloud, d’en faire un outil de premier choix.

Un browser qui sait browser ! Les développeurs de Loopmasters ont pris soin de proposer une application redoutablement efficace (figure 2). En effet, même sans le manuel sous la main, vous n’aurez aucun mal à vous y retrouver. Tout est organisé de façon logique, et autant dire que vous serez immédiatement opérationnel pour travailler. Si vous êtes déjà client Loopmasters, vous retrouverez tous les produits que vous aurez acquis chez eux directement dans Loopcloud. Quand bien même vous n’auriez pas encore acheté quoique ce soit, et que vous ne vous soyez qu’inscrit gratuitement pour récupérer le pack gratuit de samples proposés par l’éditeur (1 Go de contenu quand même), ce dernier y figurera automatiquement. Figure 2

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L’organisation des samples est similaire à celle d’un explorateur Windows (nos amis utilisateurs de PC sauront de quoi je parle). Tout est classé de façon hiérarchique (figure 3), et il vous suffira de déployer une arborescence pour en découvrir le contenu. Mais la force de Loopcloud c’est avant tout son workflow ! De ce point de vue, autant dire qu’il est particulièrement efficace. Vous pourrez filtrer de façon très précise les éléments disponibles dans l’application par Tempo (BPM), par tonalité (KEY) avec un petit clavier pour choisir la note de votre choix mais aussi le mode (majeur ou mineur), par mot clé (type d’instrument, format d’échantil-

lon, type de contenu, genre musical et même le label qui a créé le ou les échantillons), et même par taille de fichier (SIZE). Vous pourrez même créer vos propres Tags ! Enfin, si vous connaissez le nom du ou des samples dont vous avez besoin, vous trouverez un champ de recherche réservé à cet effet dans la partie supérieure de la fenêtre de Loopcloud. Evidemment, une fois que vous aurez repéré votre matière sonore préférée, vous pourrez « la liker » en utilisant le système intégré de favoris par un simple click sur l’icône représentant un « coeur ».

Figure 3

Des samples sur l’ordi ou dans le nuage ! Dans la fenêtre du browser lui-même, une colonne « State » (figure 4), attirera certainement votre attention. Elle va vous permettre de connaître l’état de votre / vos samples. Deux possibilités: si les samples sont sur le cloud, c’est l’icône du nuage qui apparaîtra seul. Si les sample sont à la fois stockés sur le cloud mais aussi sur votre ordinateur, l’icône du nuage mais aussi du disque dur figureront dans la colonne «State» (état).

Figure 4

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Au delà du simple browser. Réduire Loopcloud à un simple navigateur de samples aurait été plutôt réducteur pour Loopmasters. C’est pourquoi des fonctions avancées lui ont été ajoutées (figure 5). Outre la possibilité de faire une preview audio d’un sample sélectionné en utilisant les boutons de transports (« PLAY », « PAUSE » et « STOP »), vous pourrez appliquer un TimeStretch,

mais aussi modifier le pitch du sample en preview dans Loopcloud. Autre petit détail, vous remarquerez l’icône d’un « petit caddie » en face d’un sample. Si vous cliquez dessus, vous serez immédiatement redirigé sur la page web du produit concerné. Chez Loopmasters on a le sens du commerce ;)

Figure 5

Les mains dans le cambouis ! Après vous avoir présenté l’application nous allons passer aux choses sérieuses: créer un projet de A à Z avec Loopcloud ! Pour cela je lance mon DAW (logic pour l’exemple), puis l’application Loopcloud. Après m’être authentifié, Loopcloud me donne accès à mes librairies. Ensuite on active dans une piste instrument logiciel le plug-in fourni avec Loopcloud. Je connecte l’application Loopcloud avec mon DAW en cliquant sur le bouton

« CONNECT » en bas à gauche de la fenêtre. Ainsi mon Logic et Loopcloud pourront travailler en parfaite harmonie.Notez bien que le plug-in en insert dans votre DAW n’aura pour seule utilité que de créer un pont entre l’application Loopcloud et votre DAW. D’ailleurs son interface plus que minimaliste ne vous retournera pour seules informations que le niveau de sortie droite et gauche du fichier audio joué dans Loopcloud.

Allez ! On passe la seconde ! En tant qu’utilisateur de Logic, Loopcloud m’a semblé au premier abord, être le petit frère du browser de loops intégré depuis déjà un moment dans le DAW d’Apple. On retrouve le système de Tags, le choix de la tonalité, du Tempo, du mode (mineur / majeur), mais aussi la possibilité d’écouter la boucle sélectionnée, de filtrer par types (instruments, style, etc). De ce côté là, à l’exception des fonctions de TimeStrech et de PitchShifting offerts par Loopcloud, on pourrait se poser légitimement la question de l’intérêt d’une telle application.

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Mais quand on à plusieurs dizaines de Gigas qui occupent un espace parfois compté sur nos disques durs, on se dit que l’intérêt du Cloud prend tout son sens. En ce qui concerne l’utilisation de Loopcloud, on ne pouvait faire plus simple. Si un sample vous plait, il vous suffira de le glisser / déposer dans votre DAW préféré pour immédiatement en disposer à l’intérieur. J’ai vraiment eu l’impression d’utiliser le navigateur de boucles de Logic ! Sachez également que vous pourrez faire de même avec des presets d’instruments virtuels ou encore des midifiles (Massive, Sylenth, etc). Sur ce point, la majorité des DAWs ne ne peuvent tenir la dragée haute à

Loopcloud. Reste néanmoins un point noir que je tenais à souligner (il en fallait bien un), et qui m’a vraiment dérangé, (je m’explique). Loopcloud étant une application à part entière, une fois que vous aurez ouvert votre DAW, vous devrez constamment jongler entre la fenêtre de ce dernier et celle de Loopcloud. Hélas, l’application ne possède pas de fenêtre persistante (autrement dit, impossible de verrouiller cette dernière pour qu’elle reste toujours au premier plan avec votre DAW). Si vous êtes amenés à faire de nombreux allers / retours entre votre séquenceur et Loopcloud ... Bref, je vous souhaite bon courage !

Un oeil sur les préférences. Le tout premier onglet (Options), donne accès aux paramètres de connexion de votre compte. Vous y retrouverez votre email avec le mot de passe qui y est rattaché, mais aussi le chemin du répertoire de la librairie ou les échantillons téléchargés seront stockés. L’éditeur vous laisse aussi le choix des armes en ce qui concerne les couleurs de l’application. Plusieurs «templates» (5 au total), sont assignables dans l’hypothèse ou celui par défaut ne vous conviendrait pas.L’option « Content Types not Showing in Search Results » vous permettra d’effectuer un premier filtrage par défaut dans Loopcloud. Ainsi certains types de

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contenus seront masqués dans les résultats proposés par le moteur de recherche de Loopcloud. L’onglet « Install Directories » vous permettra également de modifier les chemins d’accès de vos presets (pratique en cas de réinstallation système ou de changement un disque). L’onglet « Audio » est standard à toute application avec le choix de la fréquence d’échantillonnage, un bouton de test pour vous assurer du bon fonctionnement de votre interface audio, mais aussi la taille du Buffer pour limiter la latence, ou la sélection des canaux de sortie actifs.

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Comme au Casino ! Loopmasters a cru bon de proposer une fonction baptisé « Randomize search results ». En fonction du ou des éléments renseignés dans le champ «Search», Figure 6 Loopcloud vous proposera de façon aléatoire, du contenu en adéquation. Si la chose peut sembler interessante avec un outil de création sonore, il me semble un peu «accessoire» d’avoir inclus une telle fonction.

« Coming Soon ». C’est un bouton de l’interface (représenté par le symbole + ), qui reste à ce jour non actif. Mais Loopmasters prévient ses utilisateurs (sans donner pour autant de détails), que cette fonctionnalité sera très prochainement disponible. Alors comme dirait l’autre « Wait & See », mais cela nous réserve potentiellement dans un futur proche de bonnes choses vu la qualité de la première fournée !

CONCLUSION Comme je vous le disais, au premier abord, j’ai trouvé le produit très similaire à ce que pouvaient offrir certains DAWs. Mais se limiter à une analyse aussi minimaliste serait vraiment regrettable car l’intérêt de Loopcloud est ailleurs. Il réduira de façon considérable la volumétrie de vos données en externalisant votre volumétrie de samples dans le nuage (et sans surcoût). Second point positif: la centralisation des données. Certes vous n’accèderez qu’aux produits que vous aurez acheté chez Loopmasters (samples, presets, Midifiles, etc), mais la flexibilité de Loopcloud (excellent moteur de recherche, fonctions de timestretching / pitchshifting) en fait un outil vraiment intéressant. Avantages: ▪▪ L’application et le plug-in gratuits. ▪▪ Permet un gain important en volumétrie de données. ▪▪ Les fonctions de Timestrech et de Pitchshifting. Inconvénients: ▪▪ Réservé aux produits achetés chez Loopmasters. ▪▪ Peu nécessiter une machine puissante (i7).

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Démo de LoopCloud Cliquez sur l’image ci-dessous pour lancer la vidéo

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SPITFIRE AUDIO MASSE SPITFIRE AUDIO VIENT SUCCESSIVEMENT DE RENOUVELER UNE PARTIE DE SON OFFRE AVEC LA BRILLANTE SÉRIE SYMPHONIC COMPOSÉ DE SYMPHONIC BRASS, SYMPHONIC STRINGS, ET SYMPHONIC WOODWINDS. RESTE QU’À CE TRIO UN TOUT DERNIER VOLUME VIENT DE REJOINDRE LES RANGS: MASSE. ALORS COUP DE MASSE OU PAS ? C’EST JUSTEMENT CE QUE NOUS ALLONS VOIR TOUT DE SUITE.

SPITFIRE AUDIO MASSE

Spécifications : Librairie orchestrale au format Kontakt. 22,1 Go soit 26410 échantillons au total. Compatibilité : Kontakt 5 (version complète), Kontakt 5 Player (version gratuite), NKS. Tarif : 359€ sur le site de l’éditeur.

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Après la sortie de Symphonic Woodwinds, Spitfire Audio aurait légitimement pu s’en tenir là, mais que nenni ! Après les trois volumes que sont Symphonic Brass, Strings et woodwinds (232 Go d’échantillons cumulés), l’éditeur anglais remet le couvert en apportant une sorte de « bonus », sous la forme d’une toute nouvelle librairie baptisée Masse.

Une vraie complémentarité ! J’en vois déjà beaucoup faire la mou en se disant: « mais qu’ont-ils pu rajouter de plus ? ». Et bien il faut considérer « Masse » comme une sorte de couteau suisse tourné vers les compositeurs faisant face à des deadlines très serrées. Fort de ce constat, Spitfire Audio a développé sur la base des 3 produits de la série « Symphonic », une toute nouvelle banque sons. Vous y trouverez une approche différente de ce qu’apportent déjà SSB, SSS, et SSW, avec des patches ré-orchestrés, remixés, utilisables directement sans avoir à retoucher quoique ce soit. « MASSE » développe le concept de «prêt à l’emploi» avec une qualité audio impressionnante !

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Attendez vous à un coup de « MASSE » ! Comme vous le savez surement, chez Spitfire Audio, on ne fait ni dans le bas de gamme, ni dans la demie mesure. « Masse » ne déroge pas à la règle avec ses 22,1 Go d’échantillons (26410 au total). Vous aurez d’ailleurs jusqu’à 100 instrumentistes qui dans certains patches donneront l’équivalent de plus de 300 musiciens ! Un truc de dingue ! Si l’on compte les 3 autres volumes de la série Symphonic (Brass, Strings et Woodwinds), prévoyez un peu plus de 255 Go d’espace sur votre disque dur pour héberger le bundle complet !

Une interface simple et efficace ! Les 4 patches (Tutti, Strings, Brass et Woodwinds) proposent chacun, entre 9 et 16 articulations. Tous les éléments disponibles partagent la même interface, et si vous avez déjà eu l’occasion de vous familier avec d’autres produits de la marque, autant dire que vous serez comme un poisson dans l’eau ! On retrouve les 3 positions de micros ajustables (C, T, A), les 4 niveaux de Round Robins pour plus de réalisme, les différents contrôleurs qui pourront agir sur le vibrato, la dynamique, le release, l’expression, etc, mais aussi le fameux « Ostinatum » que l’on ne présente plus et qui a contribué également au succès d’autres librairies de la marque. La GUI de l’éditeur anglais est sans nul doute, un modèle du genre. C’est accessible de suite sans manuel d’utilisation, ce qui démontre bien avec quel soin Spitfire Audio a pensé et développé son interface.

L’éditeur anglais a organisé sa librairie en 4 groupes. 4 patches vous permettront d’accéder à différents types d’instruments (Cordes, Cuivres, Bois, mais aussi Tutti). Un répertoire intitulé « Advanced » offrira quant à lui deux sous répertoires (« Individual Articulations », et « Other Patches »). Le premier (comme son nom l’indique), contiendra tous les éléments séparés disponibles dans les 4 patches principaux (Tutti, Strings, Brass et Woodwinds). « Other Patches » s’adressera de préférence aux possesseurs de machines ayant des ressources CPU / mémoires modestes. C’est une stratégie intelligente de la part de Spitfire Audio, mais aussi une façon de gérer au mieux les ressources de sa machine.

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Et le son dans tout ça ? C’est à l’ouverture de la librairie que l’on pourrait avoir quelques doutes. En effet, vous ne bénéficierez QUE de 37 patches ce qui peut paraître un peu «Light». Mais « MASSE » n’est pas à mon sens une banque sons à considérer seule. Elle fait partie d’un tout. Non pas qu’elle soit sans intérêt prise à part, mais elle trouvera tout son sens utilisée conjointement avec les 3 autres volumes de la série Symphonic. C’est à l’usage que l’on comprend pourquoi Spitfire Audio a décidé de réserver cet « Add-on » aux possesseurs de la série complète de Spitfire Symphonic. Mais attention: « MASSE » n’est pas une librairie qui entre en concurrence avec des produits de chez ProjectSAM

par exemple. Là ou un Symphobia poussera le concept d’orchestration dans le détail avec des multis très fournis, Spitfire Audio choisit ici une approche plus mesurée. Vous ne bénéficierez pas de Multis similaires à ceux que vous pourriez retrouver dans Symphobia ou autres, mais plutôt des éléments orchestraux qui laisseront encore la part belle à la création et à l’inspiration. « MASSE » (comme le bundle Spitfire Symphonic Orchestra dont cet opus fait parti), s’adresse à des musiciens qui exigent une qualité sonore de haut vol, tout en ayant la main sur l’écriture et la couleur sonore qu’ils souhaitent distiller.

CONCLUSION Avec « Masse », Spitfire Audio boucle une série qui représente aujourd’hui une des banques sons symphonique la plus qualitative et la plus complète du marché. « Masse » apporte également une vraie complémentarité en terme d’offre mais aussi en terme de workflow. Le gain de temps est juste énorme surtout quand on prend en considération le soin apporté par les 37 patches proposés. L’éditeur anglais a réussi le tour de force de proposer une librairie sonore prête à l’emploi ! Les fans de musique épique vont en prendre plein les oreilles parce que ça sonne terriblement !

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> BANC DE TEST / MASSE

Vous n’aurez rien à retoucher parce que d’entrée de jeu, vous profiterez d’un son digne des plus belles réalisations. Vous pourrez vous procurer « Masse » au prix de 359€. Autre possibilité, faire l’achat du bundle Spitfire Symphonic Orchestra (« Masse » étant inclus dans le package). Pour le reste, les gars de chez Spitfire Audio ont encore une fois fait mouche ! Well Done Guys ! ;-) Avantages: ▪▪ ▪▪ ▪▪ ▪▪

Le son énorme ! L’interface utilisateur. L’Ostinatum. Compatibilité NKS.

Inconvénients: ▪▪ R.A.S !

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Tutti

Strings

Brass

Woodwinds

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AUDIFIED MIXCHECKER ON NE PRÉSENTE PLUS L’ÉDITEUR AUDIFIED QUI OEUVRE DEPUIS DÉJÀ FORT LONGTEMPS DANS LE MONDE DE L’AUDIO. FORT D’UNE EXPÉRIENCE RECONNUE, CE DERNIER NOUS DONNE L’OPPORTUNITÉ DE TESTER UN OUTIL ATYPIQUE: MIXCHECKER. LA FINALITÉ DE CE PLUG-IN ? DEVENIR L’ASSISTANT ULTIME DE VOTRE MIX. MISSION ACCOMPLIE OU SUPERCHERIE AVÉRÉE ? C’EST CE QUE NOUS ALLONS VOIR DE SUITE !

Pour un Mix aux petits oignons ! AUDIFIED MIXCHECKER:

Spécifications : Plug-in d’assistance de mixage offrant douze simulations différentes (avec compensation). Compatibilité : MAC/PC (32/64-bit) Windows 7, Windows 10, Mac OS X 10.6 et Mac OS 10.12. Formats supportés : VST, Audio Unit, AAX. Tarif : 149$ (125€ environ).

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Qui dit outil dit forcement gain de temps. La phase de mixage étant particulièrement délicate, l’exercice reste particulièrement difficile pour peu que vous ne soyez pas une pointure en la matière. Reste que pour parvenir à ses fins, il vous faudra nécessairement un minimum équipement. En temps normal, un ingénieur du son dispose de différents types d’écoutes afin de s’assurer de la qualité de son travail. On ne le dira jamais assez, choisir ses moniteurs est d’une importance capitale. En effet, les critères de choix du modèle avec lequel vous travaillerez sera influencé par votre propre esthétique, et donc votre oreille. Pour ceux qui n’auraient pas encore pris partie pour tels ou tels moniteurs, certains modèles ou marques auront naturellement leur préférence. Je pense en premier lieu aux fameuses Yamaha NS10, aux Auratone 5C, et à quelques autres encore disponibles sur le marché.

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Sur ce type d’écoutes, c’est leur neutralité qui vous permettra en effet de repérer les déséquilibres de votre mix, et ainsi de pouvoir effectuer les «corrections» qui s’imposent. Je me souviens encore de la réflexion d’un ami ingé son lui-même qui, il y a déjà plusieurs années de cela m’avait dit: «si ton mix sonne sur ton autoradio, tu peux dormir tranquille !». Si sur le moment je l’ai pris pour un illuminé, avec le temps, j’ai compris le message qui voulait me faire passer. Les «Home-studistes de base» n’ayant pas forcement les moyens financiers de collectionner les moniteurs, ou tout autres appar-

eils susceptibles de service de système d’écoute, c’est sur ce créneau qu’Audified se positionne avec un plug-in novateur: MixChecker ! Proposé aux formats Audio Units, VST, et AAX (compatible Mac et PC en 32 et 64 bit), ce dernier vous permettra de disposer d’une véritable station de monitoring. Doté d’une interface bien pensée, la prise en main sera d’une simplicité enfantine ! Bien que l’outil soit pourvu d’un manuel d’utilisation, chaque bouton bénéficie d’un pictogramme qui vous permettront d’identifier immédiatement sa fonction.

3 sections pour faire la différence ! De gauche à droite, la partie « Compensation » (figure 1) dispose de 3 boutons verts qui réduiront l’influence des enceintes ou des casques qui vous serviront de système d’écoute. Si vous bénéficiez déjà d’écoute de qualité, vous n’aurez pas l’utilité de cette partie du plug-in. En revanche la compensation ne fera pas de miracles. En effet, si vos enceintes sont de piètre qualité, MixChecker n’en fera pas des foudres de guerre !

Figure 1

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> BANC DE TEST /AUDIFIED MIXCHECKER

Les 3 boutons suivants vous permettront: ▪▪ de basculer le signal en Mono. ▪▪ d’accéder au menu «Services» (pour vérifier si le plug-in est à jour, consulter la doc, etc). ▪▪ «Bypass» pour court-circuiter le plug-in.

La section «Simulation» C’est le coeur de l’outil (figure 2). C’est ici que vous pourrez sélectionner le périphérique d’écoute qui vous donnera la possibilité de vérifier votre Mix. De nombreuses simulations sont disponibles: ▪▪ ▪▪ ▪▪ ▪▪ ▪▪ ▪▪ ▪▪ ▪▪ ▪▪ ▪▪ ▪▪ ▪▪

Classic Studio Monitor Classic Cube Monitor On-Ear Headphone Micro Hi-Fi Laptop Speakers Desktop Speakers SmartPhone Tablet Car Audio Radio In-Ear Headphone TV

La section « Volume » Même si les simulations proposées se veulent neutres en terme de volume, certaines sources nécessiteront des corrections. En effet, bien que l’énergie soit essentiellement concentrées sur des fréquences ou les simulations de périphériques seront plutôt sensibles, vous pourriez néanmoins devoir ajuster le niveau de volume de façon plus ou moins importante (le résultat pouvant sonner assez soft ou à contrario, assez fort). Chose impor-

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Figure 2

tante: la correction du volume se fait de façon individuelle pour chaque bouton. Vous pourrez jouer sur une plage allant de -9 à 9dB (par palier de 1dB à chaque fois). Vous pourrez évidemment sauvegarder vos paramètres via le menu « Services » en utilisant l’option adéquate. Ainsi, il vous sera toujours possible de rappeler d’anciens réglages (pratique donc).

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Et à l’usage ça donne quoi ? J’avoue avoir eu quelques à priori lorsque je me suis lancé dans le test de ce plug-in. Mais sous son interface plutôt simpliste, j’ai découvert un outil réellement efficace. On l’utilise comme n’importe quel plug-in audio en insert, puis on bascule d’une simulation à l’autre rapidement sans le moindre couac ! Mais pour en avoir le coeur net, j’ai décidé de me prendre au jeu et de tester le MixChecker jusqu’au bout. J’ai donc entrepris dans un premier

temps, de mixer un ancien projet sans l’aide du précieux outil, puis avec. Résultat des comptes, la différence avec et sans était assez flagrante, et je me suis aperçu avec étonnement de l’intérêt d’un tel outil. En testant sur les différents périphériques que j’avais à ma disposition, j’ai pu prendre la mesure du potentiel du plug-in. La restitution des différentes simulations est vraiment fidèle.

Conclusion Bien que doté d’une interface plutôt simpliste, MixChecker est réellement un outil de choix. Positionné sur un créneau encore vierge de toute concurrence, les développeurs d’Audified ont réalisé un plug-in qui vous donnera une assurance que vous auriez difficilement pu obtenir en temps normal. Les simulations des différents périphériques sont vraiment de qualité, et vous donneront un rendu sonore fidèle aux éléments originaux. Proposé à 149$ (et même parfois moins sur des boutiques comme Plugin Boutique ou JrrShop), MixChecker offre une réelle plus-value. Une version d’essai de 30 jours est aussi disponible sur le site de l’éditeur pour que vous puissiez vous faire une idée des possibilités offertes par le plug-in. Vous n’avez donc plus d’excuses ;) Avantages: ▪▪ Apporte une certaine assurance lors du mix ▪▪ La variété des simulations proposées ▪▪ La simplicité d’utilisation Inconvénients: ▪▪ Un prix un peu élevé (sautez sur les bonnes promos)

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Démo Audified MixChecker Pour profiter pleinement de cette démo, utiliser un casque ou des moniteurs de qualité

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> BANC DE TEST / DIGITAL SYNSATIONS VOL.2

DIGITAL SYNSATIONS VOL.2 APRÈS UN PREMIER VOLUME TRÈS REMARQUÉ ET ENCENSÉ PAR LA CRITIQUE (DIGITAL SYNSATIONS), L’ÉDITEUR FRANÇAIS UVI REMET LE COUVERT AVEC UN VOLUME 2. AU PROGRAMME, 3 NOUVELLES MACHINES QUI ONT FAIT LES GRANDES HEURES DU SYNTHÉTISEUR NUMÉRIQUE DES ANNÉES 90. L’OPPORTUNITÉ NOUS A ÉTÉ DONNÉE DE POUVOIR TESTER LE PETIT DERNIER DE LA SÉRIE DIGITAL SYNSATIONS, ET AUTANT DIRE QUE NOUS NE NOUS SOMMES PAS PRIVÉS !

UVI DIGITAL SYNSATIONS 2:

Spécifications : Collection de 3 instruments. Compatibilité : MAC/PC, UVI Workstation, et Falcon. Formats supportés : Compatible VST, Audio Units, AAX. Tarif : 149€ seulement.

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Un peu d’histoire ... UVI sort de son chapeau une suite à son déjà fameux Digital Synsations ! Le premier volume nous permettait déjà de mettre la main (ou plutôt la souris), sur 4 machines mythiques que sont le Korg M1, le Yamaha SY77, l’Ensoniq VFX, et le Roland D50. Au programme de ce volume 2, l’éditeur nous propose 3 nouvelles machines dont l’appellation n’est pas directement reprise (surement pour des raisons de droits), mais dont les fans de synthétiseurs numériques auront vite compris qu’il s’agit du JD 800 de Roland, du FIZMO d’Ensoniq, et du K5000S de KAWAI. La fin des années 80 jusqu’au début des années 90 fut une période faste pour les synthés numériques. C’est d’ailleurs pendant ces années-là que l’on a vu naître une quantité incroyable de machines (les avancées technologiques jouant certainement un rôle non négligeable dans cette profusion). Mais avant de rentrer dans le vif du sujet et de parler de leurs versions virtuelles, revenons un peu sur les versions hardwares de ces 3 machines d’exception.

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Roland JD800. Cette machine a été produite de 1991 à 1996 et aura marqué son époque. En effet, outre des capacités sonores évoluées, le JD800 impressionnait par son gabarit et par le nombre de paramètres accessibles par un simple curseur. Tout était fait pour donner la part belle aux sonorités modifiées en temps réel et permettre ainsi une réelle interaction entre l’interprète et son générateur de son. Techniquement, ce synthétiseur offrait une synthèse hybride (soustractive et à lecture d’échantillons). Multitimbrale 6 parties, il bénéficiait de 24 voix de polyphonie. De base, il proposait 64 presets ainsi que 7 effets programmables. Cette machine aura marquée le retour d’une certaine philosophie perdue et qui consistait à offrir un bouton par fonction. Hélas, le JD800 ne rencontrera pas le succès escompté même si de nombreux artistes l’utiliseront en studio comme sur scène (Jean-Michel Jarre, Vangelis, Genesis, Pet Shop Boys, etc). Petite anecdote, Eric Persing (le fondateur de Spectrasonics) a été un des concepteurs de ce superbe synthé.

Ensoniq FIZMO. La société américaine aura marqué tout au long de son existence (hélas Ensoniq n’est plus), le monde de la musique. Le Fizmo est certainement la dernière tentative du fabricant US de créer le synthétiseur parfait. Le Fizmo utilisait la simulation acoustique digitale appelée Transwave. La machine tirait son nom des 5 boutons de contrôle qui se trouvait à gauche du nom sérigraphié sur le panneau avant. Ces 5 éléments permettait de moduler en temps réel les formes d’ondes utilisées et aller plus loin que ce que pouvaient offrir les machines de l’époque. Le Fizmo disposait d’une mémoire de 4 MB, de 4 voix par preset (chaque voix disposant de 2 oscillateurs indépendants et d’effets), ainsi que de 48 voix de polyphonie maximum. Le Fizmo embarquait 128 patches ainsi que 64 performances, un vocodeur avec entrée micro / ligne mono. Le Fizmo aura été en son temps une machine réellement atypique, et qui reste culte encore aujourd’hui.

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> BANC DE TEST / DIGITAL SYNSATIONS VOL.2

KAWAI K5000S. Et non, KAWAI n’est pas uniquement un fabricant de pianos acoustiques ! D’ailleurs la marque japonaise est à l’origine de quelques réalisations qui en leur temps, avaient marqué l’univers des synthétiseurs numériques ! Dès sa sortie, le K5000 représentait le top du savoir-faire du constructeur nippon, mais aussi la workstation digitale la plus évoluée lors de sa sortie en 1996. Cette machine était tellement puissante qu’elle était infernale à programmer ! Le K5000 offrait deux moteurs sonores: la synthèse soustractive, mais aussi des formes d’ondes PCM échantillonnées. Il était parfaitement possible de mélanger les deux et d’utiliser les fonctionnalités offertes par la machine pour sculpter vos sonorités (filtres, envelopes, LFO, etc). Plusieurs versions du K5000 étaient disponibles à l’époque: le K5000 «normal», le K5000W (qui intégrait un séquenceur 40000 notes ainsi que des fonctions d’enregistrement en temps réel), et la version «S» qui disposait de 12 boutons dédiés aux contrôles temps réel, aux paramètres de LFO, aux envelopes et aux filtres. Cerise sur le gâteau, le K5000S embarquait également un arpegiateur de 40 patterns. Ce synthétiseur numérique a été utilisé entre autres par le célèbre groupe KRAFTWERK. Il existait une version rack baptisée K5000R.

Un bébé qui pèse son poids ! Pour parvenir à un résultat sonore digne de ses plus belles réalisations, l’éditeur français a mis le paquet ! Les 3 instruments réunis prendront pas moins de 18,25 Go d’espace pour un total de 22341 échantillons (ce qui a dû représenter un travail titanesque). La qualité a pu être préservée grâce au soin méticuleux apporté par les développeurs de la marque. Comme bon nombre d’autres produits

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de chez UVI, vous devrez utiliser au choix le player gratuit maison (UVI Workstation), ou encore le Falcon pour exploiter les ressources sonores de cette librairie. La compatibilité avec les formats les plus courants (Audio Units, AAX, VST, et même standalone), vous garantiront une utilisation sans soucis avec votre DAW préféré !

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3 interfaces bien pensées ! C’est un élément qui chez certains éditeurs est parfois négligé, mais chez UVI, le ramage se rapporte toujours au plumage ! Rien n’a été laissé au hasard, et chaque interface vous replongera dans l’ambiance si caractéristique de ces machines mythiques. La charte graphique participe d’ailleurs grandement à cet effet de «déjà vu», et je suis certain qu’elle ravira ceux qui auront eu la chance de posséder ces synthétiseurs de légende. Côté fonctionnalités, on retrouve d’une interface à l’autre, des paramètres communs avec une section «Amplitude» offrant le traditionnel A.D.S.R, une section «Filter», une section «Stereo», une section «Pitch», et une section «Drive» qui travaillera conjointement

avec la section «Bitcrusher». Le bouton «Mode» nous permettra de basculer du mode «Mono» au mode «Poly» en fonction de vos besoins. On retrouve également une section d’effets (Effects) qui dispose d’un Chorus, d’un Délai, mais aussi d’une Réverbe. La dernière section sera quant à elle dédiée à la molette de modulation (Modwheel), que vous pourrez utiliser pour contrôler les 3 paramètres suivants: Vibrato, Tremolo, et Filter. Bien que l’agencement de ces paramètres ne soit pas identiques d’une interface à l’autre, vous ne serez jamais dépaysés, ce qui contribuera à une prise en main rapide du produit.

Plus vrais que nature, ou presque ! Si vous vous attendiez à pouvoir bénéficier d’une modélisation complète de ces machines, vous serez peut-être déçus. En effet, et bien que leurs interfaces respectives vous permettront d’accéder à de nombreux paramètres d’édition, Digital Sensations Vol 2 ne vous offrira pas de versions virtuelles « reissues » des modèles originaux. Mais la démarche de l’éditeur français a toujours été de vous permettre de disposer de la librairie sonore des machines d’origine avec un complément de sonorités élaborées par les sound design maison. Exit donc les formes d’ondes, les pages de menu interminables, etc. Ici c’est du prêt à l’emploi, et au final, personne ne s’en plaindra car l’essentiel se trouve bien dans la possibilité de bénéficier de la matière sonore d’origine.

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Finalement comment ça sonne tout ça ? Etant déjà l’heureux utilisateur de la toute première mouture, c’est avec un certain empressement que je me suis jeté sur la version 2 ! Pour avoir connu les machines proposées dans les deux volumes, c’est avec une certaine appréhension que j’entrepris de parcourir les innombrables presets proposés. Les yeux fermés, Digital Sensations Vol 2 vous transportera quelques décennies en arrière. L’illusion est parfaite, et c’est avec un sourire jusqu’aux oreilles que j’ai pu retrouver, au fil des presets, le caractère si particulier de ces machines aujourd’hui disparues. Du DS-890 (JD800), au DZmo (Fizmo) en passant par le DK5S (K5000S), je vais faire court: ça envoie du bois ! Le soin apporté à l’échantillonnage des sonorités de ces 3 machines a permis de préserver les caractéristiques sonores et le grain des sonorités disponibles d’usine.

CONCLUSION UVI a remis le couvert en sortant un second volet de son best-seller Digital Synsations. Ce volume 2 est dans la continuité du tout premier opus, tant en terme de qualité qu’en terme de choix des machines. L’éditeur a réalisé un travail considérable en reprenant les librairies d’origine de ces 3 machines, et en les intégrant dans un package qui pour la somme de 149€, vous en donnera largement pour votre argent. Même si le JD800, le FIZ-

MO, ou encore le K5000S sont des machines qui datent du siècle dernier, elles n’en restent pas moins capables de sortir du gros son. Avec la série Digital Synsations, L’éditeur français a offert à ces machines « l’éternité numérique », mais aussi le moyen aux musiciens de la jeune génération, de découvrir un potentiel créatif presque inaccessible aux moins fortunés d’entre eux. Well done UVI !

Avantages: ▪▪ Qualité / quantité des sonorités ▪▪ L’interface utilisateur Inconvénients: ▪▪ On cherche encore !

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> BANC DE TEST / LCO

SPITFIRE AUDIO LONDON CONTEMPORARY ORCHESTRA STRINGS COMME VOUS LE SAVEZ CERTAINEMENT, SPITFIRE AUDIO EST DEPUIS QUELQUES TEMPS DÉJÀ, UNE RÉFÉRENCE MONDIALEMENT RECONNUE DANS LA CRÉATION DE LIBRAIRIES ORCHESTRALES DE HAUT VOL. APRÈS LA SÉRIE SPITFIRE SYMPHONIC, L’ÉDITEUR ANGLAIS PEAUFINE ENCORE SON OFFRE AVEC UN TOUT NOUVEL OPUS BAPTISÉ LONDON CONTEMPORARY ORCHESTRA STRINGS. MAIS DE QUOI S’AGIT-IL RÉELLEMENT ? SUIVEZ LE GUIDE !

LCO ? kézako ? SPITFIRE AUDIO LCO

Spécifications : Librairie de cordes au format Kontakt. 28,1 Go soit 42094 échantillons au total. Compatibilité : Kontakt (version full), Player (version gratuite), NKS. Tarif : 359€ sur le site de l’éditeur.

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Derrière cette abréviation peu évocatrice, se cache en réalité une formation musicale de renom: le London Contemporary Orchestra. Cet ensemble de cordes (6 violons, 4 alti, 3 violoncelles et 2 contrebasses), est considéré comme une des formations les plus créatives et respectées du royaume-uni. Récompensé dans la catégorie ensemble par un Royal Philharmonic Society Music Awards en 2015, le LCO continue d’innover et de promouvoir la musique via différents courants artistiques. Fondé en 2008, le LCO aura et continue de collaborer sur de nombreux projets avec des artistes comme Radioheads, Vivienne Westwood, Jonny Greenwood, Boiler Room, Goldfrapp, Nike, Terry Riley, Beck and Foals, et beaucoup d’autres. C’est donc tout naturellement que LCO et Spitfire Audio ont entamé leur première collaboration sur la série de librairies baptisées Evo Grid. Puis pendant près de 2 années, le London Contemporary Orchestra et l’éditeur anglais ont planché sur l’éventualité de pouvoir créer une librairie qui ne ressemblerait à aucune autre. C’est ainsi que fut échafaudée la bibliothèque de cordes London Contemporary Orchestra.

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Sortir des sentiers battus ! Toutes les librairies orchestrales se sont pour la plupart cantonnées à vous procurer un rendu que je qualifierai de « standard » en terme de «crédibilité musicale». Elles offrent toutes un grand nombre d’articulations qui englobent la quasi totalité des possibilités d’interprétation. Mais rares sont les éditeurs à proposer une couleur sonore et encore moins des articulations qui sortent de «l’ordinaire».

C’est ici qu’entre en jeu LCO. Outre une qualité sonore irréprochable, vous pourrez bénéficier de couleurs et de techniques de jeu que vous ne retrouverez nul par ailleurs. Le bouchon a même été poussé jusqu’à modifier l’accordage des instruments pour permettre certaines interprétations impossibles autrement.

LCO c’est du costaud ! Si vous êtes déjà client de librairies de chez Spitfire Audio, vous saurez que l’éditeur anglais n’est pas un adepte des régimes draconiens en terme de taille de banque. Outre manche, on ne fait pas dans la demie mesure ! D’ailleurs les quelques 42094 échantillons de LCO ne prendront pas moins de 28,1 Go sur votre disque dur. Les utilisateurs de périphériques tirant profit du format NKS seront heureux d’apprendre que cette librairie est pleinement compatible avec ce dernier (qui peut le plus peut le moins !). Proposée au format Kontakt, sachez que vous pourrez utiliser aussi bien via la ver-

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sion complète que la version Player gratuite ! C’est peut-être un détail, mais Spitfire Audio fait quasiment toujours l’effort d’ouvrir ses banques au plus grand nombre et ce quelque soit la version de Kontakt utilisée. LCO se compose de 6 violons, 4 alti, 3 violoncelles ainsi que de 2 contrebasses (avec les violoncelles en octaves), tous enregistrés dans une petite salle. Au total vous aurez sous la souris plus d’une centaine d’articulations capturées entre les différentes sections. Autant dire qu’ils n’ont pas eu de quoi s’ennuyer chez Spitfire Audio !

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Une GUI exemplaire. Chez Spitfire Audio on a compris avant tout le monde que l’accessibilité d’un produit passait aussi par une interface de qualité. Ici non seulement cette dernière est irréprochable (c’est un sans faute sur toute la ligne), mais vous ne vous sentirez pas du tout dépaysé si vous êtes déjà utilisateur d’autres produits de la marque. L’interface unifiée offre de nombreux avantages avec des fonctionnalités en grande partie similaires (mode Mic Mix, Ostinatum), mais aussi des éléments de contrôles dynamiques (Vibrato, release, expression, etc). Bref, c’est simple et efficace et ce, même sans avoir lu le manuel !

Diviser pour mieux travailler ! C’est une habitude chez Spitfire Audio, chaque librairie offre une organisation spécifique afin que vous puissiez facilement retrouver vos petits. En effet, vous retrouverez pas moins de 4 conteneurs regroupant les instruments par catégories. Le répertoire « Advanced » regroupera les différents instruments (Violons, violoncelles, etc) en 4 instruments .nki distincts offrant chacun, jusqu’à 18 articulations différentes, ET cumulables. « Extended techniques » vous offrira les mêmes instruments mais avec une segmentation de chaque instrument par type d’articulations (longues et courtes). « individual articulations » vous sera d’une grande utilité si vous ne souhaitez pas charger d’instrument contenant des articulations dont vous n’aurez pas besoin. Le dernier répertoire (Other patches) ciblera quant à lui, les configurations les plus modestes avec des versions « économiques » des instruments proposés. Ainsi, les ressources de votre ordinateur seront préservées, et vous permettront d’avoir une marge de manoeuvre sous le pied en cas de pic de consommation CPU. Pas de conteneur dédié au Legato alors que l’on pouvait profiter du script maison disponible sur des produits précédents, pour des performances de cordes très convaincantes. Vraiment dommage donc !

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Une configuration de micros très riche. Tous les produits de l’éditeur anglais proposent une certain nombre de positions de micros (en général 3 minimum voir plus). Justement, LCO vous propose de choisir entre 6 positions différentes. Spitfire Audio a poussé le bouchon encore plus loin pour un rendu sonore de très haute qualité ! En effet vous disposerez de deux positions (« Close », et « Room »), mais aussi de 2 mix stéréo individuels. Les 2 positions additionnelles que sont « Mix1 » et « Mix2 » offrent une réverbération intégrée adaptée à la pièce de prise avec contrôle sur l’interface utilisateur. Tous les micros sont mixables entre eux ce qui offre la possibilité de jouer finement sur le rendu final. Petit regret, celui de ne pas pouvoir profiter du mode « Easy Mix » disponible sur d’autres produits de la marque et qui permettait de jouer avec la proximité de l’auditeur par rapports aux instruments. Même si ce détail n’est pas indispensable, il aurait pu apporter à mon sens un vrai plus.

Et ça sonne comment ? Les différentes couleurs sonores ainsi que les possibilités offertes par les articulations mises à disposition par Spitfire Audio font de LCO, une librairie vraiment à part. Vous pourrez obtenir à la fois des cordes avec un effet très «in your face», mais aussi à contrario, des couleurs très « softs », intimistes et mystérieuses. La variété des interprétations participeront à ces différentes ambiences (sul tasto, sul ponte, etc). Les longues harmoniques mais aussi l’articulation « Long Super Pont » ou encore « Spectral Scrubs » sont de toute beauté et offrent une réelle plus-value aux bibliothèques orchestrales plus « généralistes ». En employant l’articulation « Granular to Normal », vous serez immédiatement plongés dans l’ambiance des films d’horreur les plus célèbres avec une transition parfaite de deux articulations distinctes. Spitfire Audio a aussi intégré à LCO, des articulations très expérimentales comme « Woody Vib », « Slow Wide Vib » qui jouent sur une interprétation là en-

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core introuvables dans des librairies standards. L’éditeur anglais décline d’ailleurs les différents vibratos avec des patchs comme « Wide Vibrato Quick » qui se démarquent nettement de ceux évoqués précédemment. Après le vibrato, LCO propose plusieurs techniques d’interprétations autour du Tremolo (« Granular Trem », « Trem Sul Pont »), superbes sonorités que j’affectionne aussi tout particulièrement car elles cumulent Tremolo et position de l’archet pour obtenir un rendu sonore très convaincant. En plus d’une artillerie sonore plutôt fournie, Spitfire Audio vous donne également la possibilité de combiner plusieurs sonorités entre elles en faisant un simple « Shift + clic » sur la ou les sonorités de votre choix et ainsi, profiter d’une sorte de « super patch ». Certains ont même été volontairement combinés (Contrebasses + Violoncelles), ce qui présentera un gain de temps certain en mode « production » (le temps c’est de l’argent !).

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CONCLUSION Voila une librairie qui sait se démarquer sur bien des points ! Si le but avoué de Spitfire Audio était de proposer une approche différente pour un rendu sonore qui le serait tout autant, on peut sans l’ombre d’un doute, dire qu’ils ont mis dans le mille ! Offrant une sélection variée mais aussi très riche de techniques de jeu peu communes voir inexistantes chez la concurrence, LCO se posera comme une librairie complémentaire incontournable pour qui recherche une palette expérimentale unique. Les compositeurs de musiques de films y trouveront un compagnon inséparable via lequel ils pourront exprimer sans peine certaines ambiences sonores difficilement voir impossibles à restituer avec des banques de samples. LCO est un instrument à part entière qui s’aventure sur un segment sur lequel la concurrence n’existe tout bonnement pas ! Proposé à 359€, cette librairie pourrait même vous coûter bien moins que cela si vous envisagez de l’acquérir avec d’autres produits du catalogue de Spitfire Audio. Ainsi vous pourriez bénéficier d’une remise pouvant aller jusqu’à 35%. Pensez-y ! Avantages: ▪▪ ▪▪ ▪▪ ▪▪

Qualité sonore. Complémentarité avec une librairie plus « basique ». Interface toujours aussi efficace. L’Ostinatum.

Inconvénients: ▪▪ Pas de mode « Easy Mix ». ▪▪ Pas de Legato Performances. ▪▪ Parfois complexe à maîtriser en jeu Live.

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Violins

Violas

Celli

Basses + Celli

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> BANC DE TEST / IMPACT SOUNDWORKS BANSURI

BANSURI VENTUS ETHNIC WINDS VOILA UN ÉDITEUR PARTICULIÈREMENT PROLIFIQUE DÉJÀ BIEN CONNU DES UTILISATEURS DE LIBRAIRIES SONORES AU FORMAT KONTAKT. AUJOURD’HUI NOUS ALLONS VOUS PRÉSENTER « BANSURI », UN TOUT NOUVEL OPUS VENANT COMPLÉTER LA SÉRIE « VENTUS ETHNIC WINDS ». ALORS QUE VAUT CETTE BANQUE SONS ? EST-ELLE À LA HAUTEUR DE CES AÎNÉS? C’EST CE QUE NOUS ALLONS CHERCHER À SAVOIR DÈS MAINTENANT !

C’est quoi le Bansuri ? IMPACT SOUNDWORKS BANSURI

Spécifications : Librairie au format Kontakt dédié au Bansuri (flûte indienne). 5 Go soit 4500 échantillons, + de 350 phrases. En Bonus une Sitar et un Tamboura. Compatibilité : Kontakt (version complète uniquement). Tarif : 99$.

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Le titre de ce tout nouveau produit ne vous évoquera certainement pas grand chose si vous n’êtes pas un habitué des instruments ethniques. En effet, cette flûte est méconnue chez nous parce qu’elle est tout simplement originaire d’Inde du nord. Pour faire simple, c’est une sorte de grande flûte en bois que l’on joue de la même façon qu’une flûte traversière. De facture très simple, elle est faite de bambou et creusée de 6 trous (voir 7).

Un nouveau venu dans la série « Ventus » Impact Soundworks a fait un travail considérable en proposant une série dédiée aux instruments ethniques à vents. Il faut bien reconnaître que sur ce créneau, les banques sons dignes de ce nom ne sont pas légion. La série Ventus compte pas moins de 4 produits différents et tous complémentaires avec 2 flûtes de Pan, un Shakuhachi, et même un Tin Whistle (une flûte Irlandaise).

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Toutes les librairies bénéficient de la technologie maison baptisée TACT (Total Articulation Control Technology). Pour simplifier les choses, c’est grâce à cette solution qu’Impact Soundworks peut nous offrir un moyen très efficace de personnalisation du mapping d’articulations. Vous pourrez également vous amuser avec un système d’ornementation unique pour une expérience en Live de haut niveau.

C’est du lourd ! Pour vous faire profiter de toutes les qualités sonores de cet instrument, l’éditeur n’a pas lésiné sur les moyens. Vous pourrez en effet bénéficier de 14 techniques de jeu (soit environ 350 phrases pré-enregistrées), pour un total non négligeable de plus de 4500 échantillons tous en 24 bit. Mais ça ne s’arrête pas là (bien au contraire !),car vous retrouverez aussi 7 types de sustains, du « True Legato » du « Portamento », 3 releases d’ornements différents, etc ! Seul hic, Ventus Bansuri ne pourra être utilisée qu’à partir d’une version complète de Kontakt.(donc « exit » les versions Player gratuites). Autre petit désagrément (surtout pour ceux qui utilisent des périphériques de chez Native Instruments), cette librairie n’est pas compatible avec le format NKS. Quand on y a goûté, on ne peut plus s’en passer, mais c’est une disgrâce qui sera peut-être corrigée via une future mise à jour.

Une GUI simple, efficace, et ultra-complète ! Dès le premier chargement, on s’aperçoit que l’interface est particulièrement épurée. Vous ne croulerez pas sous une myriade de paramètres (la fenêtre est très bien structurée). Mais si vous envisagiez de vous lancer « à l’arrache », dans l’exploration de « Bansuri », vous pourriez passer à côté de fonctionnalités plus qu’interessantes. Avant de rentrer dans le détail des options offertes par cet l’instrument virtuel, jetons un coup d’oeil sur la partie Keyswitches. De ce côté là, Impact Soundworks n’a pas opéré de véritable révolution, mais a judicieusement opté pour un code couleur spécifique se rapportant aux techniques de jeu disponibles (figure 1).

Figure 1

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La couleur bleue fait référence à la partie jouable via laquelle vous pourrez, par exemple, interpréter vos parties instrumentales. La couleur rouge affectera le commencement de chaque note. Vous retrouverez un legato standard en sustain, ainsi que des bends entre deux notes (vers le haut ou vers le bas), des ornements plus ou moins longs suivis d’un sustain, etc. La partie jaune concerne quant à elle, le release de chaque note, avec une version qui fera entendre un bend vers le haut ou vers le bas, mais aussi la queue d’échantillon. Le bleu turquoise fait référence aux keyswitches qui eux vous permettront d’ajouter des bruits de respiration afin ajouter un plus grand réalisme à vos interprétations.

Un système d’ornementations aléatoires Voila quelque chose de novateur et qui n’existe nul par ailleurs chez la concurrence. Impact Soundworks a conçu un système qui va vous permettre de générer des ornements spécifiques suivant un pourcentage de probabilité que vous déterminerez vous-même (ce paramètre est baptisé «Chance» sur l’interface) (figure 2). Le gros bouton à gauche augmentera ou réduira la probabilité qu’une ou plusieurs articulations soient déclenchées. On retrouve deux onglets distincts (« Attacks » et « Releases »), lesquels vous donneront un large choix de possibilités afin que vos interprétations Live soient d’un réalisme saisissant. C’est une option qui à l’usage est vraiment bluffante. !

Figure 2

En plus de toutes ces réjouissances, vous aurez également la possibilité d’interagir sur différents paramètres sonores comme la dynamique (commandée par la molette de modulation par défaut), mais aussi sur le vibrato. Ce dernier permet de choisir entre 2 types différents (Smooth et Breath). Evidemment, tout est parfaitement ré-assignable en utilisant des Midi CC. Le paramètre « Flutter » aura pour effet quant à lui, d’ajouter le fameux effet « Flutter Tongue », bien connu des instrumentistes utilisant des instruments à vents.

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Toujours plus ! Comme sur de nombreuses autres librairies sonores au format Kontakt, vous retrouverez les traditionnelles positions de micros avec lesquelles vous pourrez ajuster la proximité du micro, mais aussi son placement dans l’espace. Pour le reste, Impact Soundworks a inclus les paramètres ADSR (pratique pour sculpter vos échantillons), transpose et Fine Tune pour ajuster votre son au plus près de vos désirs. La section « Root Key » est un bonus particulièrement intéressant lui aussi car vous allez pouvoir créer des gammes typiques de l’instrument d’origine (figure 3).

Figure 3

Dans le menu « Advanced » (ADV), vous pourrez même enregistrer et rappeler des séquences spécifiques construites via l’encart « Ornaments » (figure 4). Figure 4

Des effets intégrés aussi ! Même si la chose pourrait ne pas sembler indispensable à l’heure ou tous les DAWs ou presque, proposent un choix pléthorique d’effets intégrés, Impact Soundworks a jugé bon de ne pas en faire l’impasse. Outre une qualité d’effet que j’ai trouvé plutôt bonne, l’éditeur y a rajouté une fonction « Randomize » (activable en cliquant sur l’étoile se trouvant à droite du nom de l’effet). Cette dernière choisira pour vous les paramètres à appliquer de façon aléatoire. (figure 5). Figure 5

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Un éditeur dédié à vos phrases L’instrument Kontakt intitulé « Bansuri Phrases » (figure 6), est encore une fois un très bon point en faveur de cet instrument virtuel. Dans une phrases, il se pourrait bien que vous ne souhaitiez en utiliser qu’un fragment. Avec un instrument lambda, la seule solution pour vous, aurait été d’enregistrer la phrases en question, de la bouncer, puis de l’éditer dans votre DAW préféré. Autant dire que la manipulation est plutôt fastidieuse et vous fait perdre un temps précieux ! Ici Impact Soundworks vous fait gagner du temps en intégrant un petit éditeur qui vous permettra de découper (grâce à deux petits locators) la partie qui vous intéresse. Une fois le fragment sélectionné, vous pourrez sauvegarder vos modifications dans Figure 6 votre projet et les réutiliser comme bon vous semble ! Le Playback fonctionne même en mode «Reverse» ou «Ping Pong», ce qui rajoute encore un peu plus d’intérêt aux phrases disponibles dans Bansuri! Les paramètres de dynamiques (Dyn),mais aussi de vitesse (Speed), renforcent encore un peu plus l’arsenal de possibilités offertes par Bansuri Ventus et son éditeur de Playback.

One More Thing ? C’est le «cadeau Bonus» que vous fait Impact Soundworks. En effet, 2 instruments complémentaires (figure 7), viennent s’ajouter à notre flûte ethnique (une Sitar et un Tambura), via un instrument Kontakt dédié. Ils viendront compléter de la plus belle manière cette flûte et vous donneront certainement une inspiration complémentaire non négligeable en phase de production ;) Figure 7

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Conclusion Ce nouveau venu dans la série Ventus ne manquera pas d’attirer les compositeurs à la recherche d’instruments ethniques de haute qualité. La variété des articulations ainsi que les nombreuses fonctionnalités disponibles, ajoutent indéniablement du cachet mais un regain d’intérêt aux produits de chez Impact Soundworks. Cerise sur le gâteau, toutes les librairies de la série Ventus sont financièrement très abordables et se positionnent juste sous la barre symbolique des 100$ (99$ pour être précis). On attend le bundle de la série complète (ce qui arrivera certainement un jour), car les 5 opus disponible à l’heure ou nous publions ce banc de test, sont vraiment excellents !

Avantages ▪▪ ▪▪ ▪▪ ▪▪ ▪▪ ▪▪ ▪▪ ▪▪

qualité sonore ! grande variété de phrases l’éditeur de playback des phrases les effets intégrés le TACT fabuleux le système d’ornementation possibilité d’export des phrases au format WAV les bonus proposés (sitar, tambura, etc)

Inconvénients ▪▪ ▪▪ ▪▪

Kontakt version complète seulement pas de support NKS Non intégrable dans l’onglet librairie :(

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Démo de Bansuri Ventus Ethnic Winds Cliquez sur l’image ci-dessous pour lancer la vidéo

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> BANC DE TEST / IMPACT SOUNDWORKS BANSURI

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> FREEWARE / FREEWARE DU MOIS

FREEWARE Dans chaque numéro nous allons vous proposer un produit (instrument virtuel, plug-in audio / Midi, etc) disponible gratuitement sur la toile. Attention aux préjugés concernant les freewares car vous pourriez être agréablement surpris! Certains d’entre eux mériteraient largement d’être payants ;)

> LOGIC NATION « LE MAG » / N°1

> FREEWARE / BRAINWORX BX_SUBFILTER

BRAINWORX BX_SUBFILTER ET HOP, ENCORE UN PLUG-IN GRATUIT OFFERT PAR PLUGIN ALLIANCE ! MAIS ATTENTION, CE FREEWARE EST LOIN D’ÊTRE UN PRODUIT AU RABAIS ! EN EFFET, CE DERNIER VOUS RENDRA BIEN DES SERVICES ! SACHEZ QUE LE BX_ SUBFILTER HÉRITE QUAND MÊME DE LA SECTION «FILTER» DE SON GRAND FRÈRE LE BX_SUBSYNTH. POUR LE RESTE JETONS-Y UN PETIT COUP D’OEIL ;)

Mais à quoi peut bien servir le bx_subfilter ? BRAINWORX BX_SUBFILTER:

Spécifications : dérivé du bx_subsynth (émulation du célèbre dbx 120xp). Compatibilité : MAC/PC (Mac OSX 10.8 et + Windows 7 et +). Formats supportés : VST2/VST3, Audio Units, AAX Native / DSP. Tarif : téléchargeable via l’application PA Installation Manager.

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Il est parfois difficile de « polisser » le bas de notre mix, voir même délicat d’y parvenir. C’est dans un contexte de soupe de bruits que le bx_subfilter entre en jeu. il va vous permettre d’ajouter de la clarté et de la définition aux pistes dont les basses fréquences peuvent être parfois gênantes. Alors oui on peut toujours jouer de l’EQ pour «rattraper le coup», mais ce que vous apportera le bx_subfilter est unique. Il est très simple d’utilisation (vous n’aurez pas une myriade de réglages mais en tout et pour tout 4 potards rotatifs) qui redonnera un second souffle à votre son. On retrouve donc les deux boutons rotatifs «Tight Punch» mais aussi «Low End» (figure 1). Le premier pourra être désactivé (en position off), mais aussi varier sur une amplitude allant de 20 à 60 Hz pour atténuer les fréquences basses, et souligner celles souhaitées. «Low End» jouera sur une amplitude de -10 / +10, et vous permettra de contrôler les basses en sortie. Figure 1

> FREEWARE / BRAINWORX BX_SUBFILTER

Pour faire simple, en utilisant une valeur positive, vous pourrez booster les fréquences autour de 55Hz, alors qu’en utilisant une valeur négative vous les atténuerez. 2 boutons rotatifs complémentaires (figure 2), concerneront le gain en entrée / sortie (de -20 à +20 db), et une sorte de Vu-metres à Led en entrée / sortie (allant de - 40dBFS jusqu’à 0 dBFS) qui vous permettront d’ajuster votre Gain. Figure 2

En bonus, le bx_subfilter bénéficie de la section «filter» de son grand frère le bx_subsynth, avec un switch 3 positions baptisé «resonance» (figure 3). Ce dernier vous permettra de choisir entre 3 paramètres différents: Low, High, et Extreme.

Figure 3

La position «Low» fournira une atténuation moindre, alors que «High» et «Extreme» produiront une attenuation pouvant aller jusqu’à une attenuation maximale. bx_subsynth

En plus du filtre résonant passe-haut, vous profiterez également du filtre passe-bande du bx_subsynth. Grâce à ces 3 éléments, vous pourrez resserrer mais aussi ajouter du corps à votre matière sonore, tout en éliminant les informations «low-end» du signal traité. Un Freeware qui bien que gratuit, tiendra toutes ses promesses !, Le bx_subfilter occupera certainement une place de choix dans votre DAW préféré, mais vous donnera peut-être aussi envie de vous procurer son grand frère le bx_subsynth. Bref, un «MUST HAVE» !

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> FREEWARE / BRAINWORX BX_SUBFILTER

Démo Brainworx bx_subfilter Cliquez sur l’image ci-dessous pour lancer la vidéo (un bon casque ou de bonnes écoutes seront necessaires pour entendre les subtilités des exemples audio).

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> FREEWARE / BRAINWORX BX_SUBFILTER

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> MATOS / HARDWARE

MATOS Parce que l’actualité de la MAO ne se limite pas au monde du logiciel, mais aussi afin de ne rien laisser au hasard, nous vous présentons dans chaque numéro, un ou plusieurs dossiers qui traiteront de différents sujets, tous en rapport avec des périphériques hardware. L’occasion peut-être d’en apprendre un peu plus sur certains sujets ?

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> HARDWARE / LE FORMAT 500

FORMAT 500: Y VOIR PLUS CLAIR! PERSONNE NE POURRA DIRE LE CONTRAIRE, LE FORMAT 500 A VRAIMENT VENT EN POUPE ! DÉCRIÉ À SON LANCEMENT PAR LES MAUVAISES LANGUES, IL EST DEVENU EN PEU DE TEMPS, UN CONCURRENT JOUANT D’ÉGAL À ÉGAL AVEC SES ÉQUIVALENTS EN VERSIONS RACKABLES ET MÊME PLUS. VOICI DONC TOUT CE QU’IL VOUS FAUDRA SAVOIR ET AINSI DÉCRYPTER LES FICHES TECHNIQUES SANS VOUS FAIRE AVOIR !

Pour la petite histoire. Il faut savoir (mais certains le savent peut-être déjà), que le format 500 a été créé sous l’impulsion du génialissime Saul Walker. Cet « illustre inconnu » n’est autre que le fondateur de la société API autrement plus célèbre pour ses consoles de studios. C’est en 1985, que vu le jour de l’ancêtre du format 500. Mais ça n’est que 11 ans après qu’API se décida à lancer un modèle baptisé VPR et disponible en opensource. C’est ainsi que le format 500 que nous connaissons aujourd’hui a pris ses marques et que bon nombre d’entreprises réputées dans le domaine de l’audio se sont engouffrées.

Pourquoi un tel engouement ? Deux éléments se partagent la première place du classement: le prix des modules, et leur encombrement. Comparés à leurs équivalents, les modules au format 500 sont en moyenne entre 20 et 25% moins onéreux. Par exemple un préampli AMS Neve 1073 Stéréo coûte dans les 2500€ alors que 2 modules AMS Neve 1073 Mono vous en couteront un peu plus de 2000€ (environ 1000€ pièce). Les jour ou vous devrez vous équiper, croyez-moi, l’addition sera moins salée qu’avec des versions pleine unité ! Si l’on parle encombrement, le format 500 reste lui aussi plus qu’avantageux. Vous imaginez devoir vous trimballer des racks entiers de préamplis pesant parfois plusieurs dizaines de kilos alors qu’en version 500 vous pourriez sans forcer les transporter ou bon vous semble ? C’est indubitablement un atout !

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> HARDWARE / LE FORMAT 500

Une histoire d’alimentation ! Vous l’aurez compris, les modules au format 500 n’ont pas d’alimentation (ça se comprend vu la petitesse de ces « mini-unités »). C’est pour cela qu’il vous faudra impérativement recourir à un boîtier hôte qui fournira l’alimentation électrique nécessaire au bon fonctionnement des modules. Mais attention: il y a alimentation et alimentation. Certains boîtiers vous promettront monts et merveilles, mais dès le premier allumage, vous pourriez sérieusement déchanter ! En effet, les fabricants se doivent de respecter un cahier des charges ainsi que des spécifications précises pour que tout ce petit monde puisse fonctionner de concert. Malheureusement, certains boîtiers ne fournissent pas les quelques 130 mA par slot demandés par la norme VPR. Donc rappelez vous d’une chose: il

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vous faudra choisir un boîtier hôte offrant au moins 130mA (voir plus) pour dormir sur vos deux oreilles (faute de quoi vous devriez affronter assez rapidement une chute capillaire précoce) ! De plus, un détail reste en suspend et commence à être soulevé par de nombreux professionnels du secteur au sujet de l’alimentation. Cette dernière jouant un rôle très important dans le rendu sonore, et sachant que les modules au format 500 en sont dépourvus, qu’en est-il réellement des modèles vendus comme des « répliques » des modèles originaux qui eux en étaient équipés ? Je ne voudrais pas créer de polémique autour du sujet, mais une oreille attentive n’est jamais de trop dans ce genre de considérations. Alors si vous le pouvez, essayez avant d’acheter pour en avoir le coeur net !

> HARDWARE / LE FORMAT 500

Un choix conditionné par vos besoins ! Comme pour n’importe quel autre achat, il vous faudra déterminer avant tout votre budget (c’est toujours une question de gros sous), mais aussi le nombre de modules à installer (d’ou l’importance du budget). Les boîtiers ont sérieusement évolués et proposent aujourd’hui des possibilités plus vastes. Vous trouverez sur le marché des versions 2 slots (Fredenstein Bento 2, Empirical Labs EL 500), 3 Slots (Radial Engineering PowerStrip), 4 slots (Radial Engineering Workhorse The Cube, Heritage Audio OST-4), 6 slots (Fredenstein Bento 6S et Bento 6D, Heritage Audio OST-6, Ruppert Neve Designs R6, Lindell Audio 510 MKII, etc) jusqu’à 10 slots avec les Fredenstein Bento 10S, API Audio 500VPR, Heritage Audio MCM8 ou encore l’IGS Audio Panzer 500. Autant dire qu’il y a de quoi faire et pour toutes les bourses ! Côté tarifs, c’est le grand écart (parfois non justifié d’ailleurs!). On peut s’offrir un boîtier 2 emplacements à partir de 240 - 250€, mais si vous pouvez vous permettre d’investir un peu plus, je vous conseille fortement d’opter pour des modèles à 4 ou 6 emplacements, à peine plus onéreux. En effet, un boîtier 6 slots Fredenstein Bento 6S vous coûtera à peine plus de 330€, ce qui reste une excellente affaire ! Pour les plus gros besoins, il faudra tabler sur des versions disposant de 10 slots. C’est dans cette gamme de prix que l’on retrouve les plus grandes variations. Par exemple, un Fredenstein Bento 10S vous coûtera dans les 510 - 520€, alors qu’un modèle équivalent chez API, (le 500VPR), vous sera facturé 1290€ pour à peine plus en terme de fonctionnalités. Bref, vous l’aurez compris: en audio comme ailleurs, vous payerez aussi la marque !

Des boîtiers évolués. Certains fabricants ont très vite compris l’intérêt du format 500 et ne se sont pas contentés d’exploiter le filon. En effet, ils ont très vite offert des fonctions supplémentaires à leurs boîtiers avec un routing amélioré et plus « easy » à utiliser, mais aussi, un sommateur intégré comme le MCM8 de chez Heritage Audio. Personnellement, j’aurais une préférence pour un boîtier qui à mon sens représente vraiment ce qui se fait de mieux dans le domaine: le Trident DECA Dent 500. Ce dernier propose une connectivité ultra versatile mais tout en gardant une approche très simple d’utilisation. Vous bénéficierez également de connexions DSub (DB-25) qui vous simplifieront la vie lorsque vous devrez faire vos connexions (à une table de mixage ou encore une interface audio haut de gamme). Le routing n’est pas en reste non plus sur ce boîtier car vous pourrez quasiment vous permettre toutes les fantaisies ! Niveau prix c’est aussi la bonne surprise car le DECA DENT est proposé à seulement 799$ ce qui reste une très bonne affaire pour un modèle de 10 slots !

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> HARDWARE / LE FORMAT 500

Vers un format 500 2.0 ? Là ou pour beaucoup le format 500 aura été et reste encore une alternative de choix pour toutes les raisons évoquées dans cet article, d’autres regrettaient de ne pas pouvoir bénéficier d’une intégration plus poussée. En effet, mais c’est aussi valable pour la grande majorités des périphériques que nous avons pu connaître jusqu’à présent, les paramètres de ces derniers n’étaient ni pilotables ni sauvegardables à partir de nos DAW préférés. Fort de ce constat, une entreprise polonaise répondant au doux nom de WesAudio a pris le taureau par les cornes et dévoila un tout nouveau format baptisé ng500 (ng pour «next generation»). Le concept est plutôt simple et devrait permettre une intégration à moindre coût. On remarque la présence d’un contrôleur USB, lequel se trouv à proximité immédiate du connecteur enfichable du module. Certains me diront: «s’il y a un nouveau pin de connexion, ça veut dire qu’il faudra obligatoirement changer de chassis». Et bien oui c’est pour ainsi dire, la seule «contrainte» pour pouvoir bénéficier de cette technologie novatrice. D’autres fabricants comme Bettermaker ont décidé tout simplement d’intégrer dans certains de leurs modules un port USB en façade. On notera donc que le format 500 n’a donc pas fini d’évoluer (dans le bon sens en tous les cas).

CONCLUSION Quelque soit votre budget, n’hésitez pas à « lire les étiquettes » afin de vous assurer d’opter pour le bon modèle. Autre conseil: qui peut le plus peut le moins ! Certes les différences tarifaires existent, mais comme je vous le précisais, si pour une poignée d’Euros vous pouvez vous offrir un boîtier disposant d’un nombre de slots plus importants, n’hésitez pas ! Une fois que vous aurez jeté votre dévolu sur un modèle en particulier, à vous les séances d’enregistrements et de mixages de folie ! ;-)

Notre sélection de modèles: Marque

Modèle

Nombre de slots 2

Prix 249€

Heritage Audio

OST-4

Fredenstein

Bento 6S

Trident

Deca-Dent

IGS Audio

Panzer 500

4 6 10 10 10

333€ 333€ 849€ 689€ 579€

Fredenstein

Lindell Audio

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Bento 2

510 MKII

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> AUTOUR DU MAC / PC / MONTER SON PC.

MONTER SON PC À LA CARTE COMMENT BIEN CHOISIR SES COMPOSANTS

SI BEAUCOUP SE CONTENTAIENT DE CHOISIR LEUR MACHINE CHEZ DE GRANDS INTÉGRATEURS COMME DELL, HP, ET CONSORTS. IL FAUT SAVOIR QU’EN DEHORS DES SENTIERS BATTUS, IL EXISTE UNE ALTERNATIVE QUI SATISFERA LES PLUS EXIGEANTS: MONTER VOTRE PC “À LA CARTE”. C’EST JUSTEMENT AUTOUR DE CETTE ÉVENTUALITÉ QUE NOUS AVONS DÉCIDÉ DE DÉFRICHER LE SUJET ET DE VOUS PROPOSER UN ARTICLE COMPLET AFIN QUE VOUS PUISSIEZ FAIRE LES BONS CHOIX ET VOUS CONCOCTER UNE MACHINE DE RÊVE .

Un PC pour Monsieur et Madame tout le monde ! Les familles possèdent toutes une ou plusieurs machines (Mac ou PC) et pour beaucoup d’entre elles, la solution de facilité (ou plutôt le réflexe commun), c’est de se rendre dans une grande surface (Darty, Fnac, etc) pour ce genre d’achat. Certes, cette démarche “naturelle” présente de nombreux avantages: ▪▪ ▪▪ ▪▪ ▪▪

on bénéficie des conseils d’un vendeur avisé. on achète une marque pour se rassurer. on bénéficie normalement d’un SAV de qualité. la machine est prête à l’emploi.

Mais là ou un PC lambda pourra très largement satisfaire 99,9% de ses utilisateurs, il n’est pas certain qu’il en soit de même pour une utilisation en MAO.

Un PC pour connaisseur. L’autre alternative, c’est de monter son PC “à la carte”. De nombreuses boutiques (physiques ou en ligne), proposent l’achat de composants individuels afin de se constituer sa propre “machine de guerre”. Ainsi vous pourrez, en fonction de vos besoins (et de votre budget), sélectionner les éléments les plus adaptés.

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Certains intégrateurs ont eux aussi franchi le cap, en proposant un modèle de base que vous pourrez, moyennant certaines options, customiser: ▪▪ ▪▪ ▪▪ ▪▪

choisir un processeur plus puissant embarquer plus de mémoire changer la carte graphique etc

Malgré cela, les grandes marques ne peuvent offrir un niveau de customisation, aussi élevé que sur un PC à la carte. On ne vous laissera jamais le choix de la carte-mère par exemple, ce qui est dommageable car cette dernière représente avec le processeur, le coeur de la config.

4 coeurs sinon rien ! La gamme Intel Core va du modeste i3 en passant par le i5, jusqu’au très véloce i7. Même si le commun des mortels pourra toujours bidouiller sur un processeur bi-coeur, il est fortement conseillé de franchir le pas, et de passer sur une architecture à 4 coeurs. Les possibilités offertes par les logiciels d’aujourd’hui étant toujours à l’avant-garde, il semble logique de pérenniser son investissement et de voir sur le long terme.

Une machine adaptée à vos besoins. Nombreux sont ceux à se lancer en MAO avec des machines achetées dans des réseaux de grande distribution. Si sur des configurations “haut de gamme” vous pouvez vous en tirer, sachez que pour le même prix, vous pourriez vous concocter une machine aux petits oignons. Profitons-en justement pour faire le point sur ce dont un “Home-Studiste” aura besoin pour travailler en toute quiétude.

Le processeur. Aujourd’hui, INTEL domine encore le sujet avec des processeurs capables de trouver leur place dans toutes les configurations (portables, station de travail, et même serveur). Même si AMD semble vouloir revenir dans la course avec le très prometteur RYZEN (dernier né de la gamme du fondeur américain), nous nous focaliserons dans cet article sur une base INTEL (la même utilisée chez Apple).

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Deux choix sont possibles: i5 et i7 en version 4 coeurs en socket LGA 1151. La série Kaby Lake représente le nec plus ultra des processeurs de cette génération (la septième). Le i7 c’est le fer de lance de la gamme. Basé sur l’architecture Kaby Lake (septième génération), il est le client idéal des machines particulièrement gourmandes en ressources. Il profite également d’une mémoire cache plus importante qui fera la différence en cas de besoin. Les deux processeurs (i5 et i7), bénéficient du mode Turbo Boost qui augmentera la fréquence d’horloge en cas de sollicitations ponctuellement plus élevées..

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Autre détail d’importance: si votre budget le permet, sachez que vous pourriez vous offrir des i7 de 6 et même 8 coeurs. Commercialisés à des tarifs nettement supérieurs (de 500 à 700€ environ pour un 6 coeurs et près de 1200€ pour une version 8 coeurs), ces modèles sont de véritables bêtes de course capables de rivaliser très largement avec les Xeons (modèles très haut de gamme de chez Intel). Reste que pour ces modèles, il vous faudra changer de socket et donc de carte-mère (le tarif changera lui aussi du tout au tout hélas). Deux modèles ont retenu notre attention: ▪▪ le i5-7600K à 3,8 Ghz (290€ environ en version boîte) ▪▪ le i7-7700K à 4,2 Ghz (410€ environ en version boîte) ▪▪ le i9 (haut de gamme) pour ceux qui peuvent se le permettre. Nous avons opté pour des version “K” car ces dernières bénéficient d’un coefficient multiplicateur déverrouillé (donc pratique pour l’overclocking).

Le silence est d’or ! Deux éléments garantiront votre tranquillité: le boîtier, mais aussi le système de refroidissement du processeur lui-même. Si vous achetez votre processeur en version boîte, sachez qu’un ventilateur vous sera fourni. Mais bien que parfaitement compatible avec son hôte, il sera bien loin d’atteindre le niveau de performances de systèmes tiers (watercooling). C’est pourquoi nous aurions tendance à vous conseiller de vous procurer votre processeur en version OEM (Original Equipment Manufacturer). il sera non seulement moins onéreux , mais vous laissera ainsi le choix du système de refroidissement. Le watercooling, outre une capacité de dispersion calorifique accrue, vous permettra de profiter d’une machine bien plus silencieuse. Revers de la médaille, c’est un peu plus cher, mais ça en vaut réellement la peine (surtout si par la suite, vous envisager d’overclocker votre processeur). Notre choix s’est porté sur l’Hydro H-60 qui est non seulement très performant mais aussi très silencieux (comptez dans les 80 - 90€ environ).

Bien choisir son boîtier ! Là encore, choisir une marque c’est “in fine” garantir un niveau de qualité suffisant pour que votre configuration soit silencieuse et correctement refroidie. Et oui, votre boîtier jouera aussi un rôle dans ce domaine ! Il sera en effet équipé de plusieurs ventilateurs qui contribueront à l’extraction calorifique dégagée par les composants de votre ordinateur. D’où l’importance de ne pas être avare sur ce poste de dépenses. Plusieurs marques tiennent le haut du pavé comme Antec, Thermaltake, Corsair, par exemple, mais en ce qui nous concerne, notre confiance ira aux produits de la marque Antec. > PLANET HOME-STUDIO / N°1

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Ils sont particulièrement bien conçus. D’ailleurs ça n’est pas un hasard si Antec figure parmi les leaders du marché. Quand on décortique un peu les prestations offertes on s’aperçoit que rien n’est laissé au hasard: ▪▪ ▪▪ ▪▪ ▪▪

isolation phonique par mousse isolante. conception tout aluminium agencement bien pensé et presque sans vis. finition très classieuse (c’est bon pour les yeux).

Pour notre configuration type, nous avons choisi l’Antec P100. Offrant une grande modularité, il est néanmoins d’un encombrement réduit avec son format moyenne tour. Ce boîtier accueillera donc sans souci notre carte-mère au format ATX. L’Antec P100 vous en coûtera 90€ environ

Le coeur du système ! Si un élément doit être choisi avec le plus grand soin, c’est bien la carte-mère. De nombreuses marques se disputent le marché depuis déjà de nombreuses années, mais deux d’entre elles sortiront du lot: ASUS et Gigabyte. Leur réputation n’est plus à faire, d’ailleurs la qualité des composants sélectionnés n’y est pas pour rien. Pour notre config, nous allons choisir un modèle se basant sur un

Socket LGA 1151. C’est ce dernier qui sera compatible avec notre processeur Kaby Lake (i5 et i7). Nous avons sélectionnés pour vous une carte-mère Gigabyte GA-Z170X-UD5 (bien connue des utilisateurs de Hackintoshs), et qui présente tous les atouts nécessaires pour une machine destinée à la MAO:

▪▪ ▪▪ ▪▪ ▪▪ ▪▪ ▪▪ ▪▪ ▪▪ ▪▪ ▪▪

Compatible i3, i5, i7 6ème / 7ème Gen. S slots DDR4 (max 64 Go) 2 cartes réseau (internet, AVB) 1 port USB Type-C (Thunderbolt 3) 2 connecteurs M2 3 SATA Express (jusqu’à 16 Gb /s) 8 SATA3 à 6 Gb /s pour SSDs internes 3 ports USB 3.0 1 port USB 3.1 2 ports USB 2.0

Comme vous pouvez le constater, vous aurez largement de quoi faire (et même plus) ! Petit détail: les cartes Gigabyte proposent un double BIOS, ce qui signifie qu’en cas de souci (lors d’une mise à jour par exemple), vous pourrez toujours basculer sur le second et revenir à la configuration précédente en deux temps, trois mouvements ! Comptez dans les 180€ pour cette carte-mère.

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SSD mon amour ! En MAO, et vue la taille des librairies qui grossissent de façon exponentielle, le SSD est devenu incontournable ! Il offre non seulement des taux de transferts sans comparaison avec un disque dur traditionnel, mais ils offrent aussi un encombrement nettement plus restreint, et une température de fonctionnement particulièrement basse. L’idéal pour un boîtier d’ordinateur ou de nombreux éléments y sont confinés ! De base, et en fonction de vos besoins, nous vous conseillons de partir sur 2 SSDs SATA3. Le premier servira à héberger le système et les applications de travail, et le second quant à lui, permettra de stocker les banques sons. Si un disque système de 120 ou 250 Go pourra convenir, celui qui stockera vos

librairies devrait être autrement plus volumineux. C’est un point qu’il vous faudra évaluer plus que sérieusement, quitte à mettre un peu plus la main à la poche pour être tranquille. Pour ceux dont les finances sont au plus haut, un SSD traditionnel pour le système sera toujours d’actualité, mais pour les banques sons (kontakt et consorts), ils pourront se tourner vers des SSDs au format PCIe Flash nettement plus véloces. Les tarifs sont à l’avenant, mais c’est une autre planète, et un confort d’utilisation nettement meilleur. Pour notre config nous allons tabler sur 2 SSD 850 EVO de chez Samsung. Un 250 Go pour le système, et un 500 Go pour les banques sons et autres. Côté tarifs, on peut trouver le 250 Go à moins de 100€ et le 500 Go autour des 160 - 170€. Restez vigilents sur les promos car elles vous permettront de réaliser de précieuses économies ;)

Avoir une bonne mémoire ! Notre carte-mère Gigabyte peut embarquer au total 64 Go de RAM (DDR4), ce qui est colossal. Là aussi vous pourrez moduler en fonction de vos besoins, mais ne faites pas d’économies de bouts de chandelles. Pourquoi ? Et bien tout simplement parce que vous n’avez à disposition que 4 slots (4 emplacements). Si vous deviez équiper votre machine de 16 Go, ne faites pas l’erreur de mettre 4 barrettes de 4 Go. Vous vous retrouveriez dans l’impossibilité de faire évoluer votre quantité de RAM, sauf en en retirant un certain nombre. Notre conseil ? Partir sur 2 barrettes de 8 gigas pour un total de 16 Go et laisser 2 emplacements de libre pour envisager l’avenir avec sérénité. C’est devenu un minimum de nos jours en MAO et autant dire que si vous en avez les moyens, passez à 32 Go. Le prix de la RAM ayant considérablement chuté (ça ne durera pas une éternité), c’est le moment ou jamais d’en profiter ! Nous allons opter pour un pack de 2 barrettes de 8 Go en DDR4 de chez Crucial: les Ballistix Sport LT. Les 16 Go vous en couteront environ 150€

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Un ou plusieurs écrans ? D’entrée de jeu, les processeurs i5 et i7 embarque un GPU Intel. Ainsi vous pourrez économiser de substantiels Euros en vous évitant l’achat d’un GPU dédié (carte graphique). Notre carte-mère Gigabyte dispose déjà de plusieurs connecteurs vidéo (1 DVI-D, 1 DisplayPort, et 1 HDMI) ce qui devrait être largement suffisant pour transformer votre poste de travail en cockpit d’avion ! Pour les autres (je pense aux gamers en particulier), le (ou les GPUs) auront leurs faveurs. Notre carte-mère permet non seulement d’accueillir une mais même deux cartes graphiques grâce à la technologie SLI de chez NVIDIA (Scalable Link Interface).

Alimentez-moi tout ça ! Dernier élément lui aussi essentiel: l’alimentation. En effet, outre la fonction basique de fournir en électricité les composants de votre machine, certains détails ne seront pas à négliger. Premier élément: la qualité du jus ! En effet, une alimentation de qualité doit pouvoir fournir une électricité de qualité, la plus “propre” possible. En effet, un courant régulé vous permettra d’obtenir une certaine stabilité de l’énergie fournie. Sachez que les composants électriques n’apprécient pas trop les fluctuations du courant. Même si une certaine tolérance est applicable, il n’en reste pas moins que plus la qualité de l’alimenta-

tion est bonne, et plus votre machine gagnera en longévité. Là aussi, vous pourrez faire un petit geste non seulement pour la planète, mais aussi pour votre portefeuille. En effet, depuis quelques années, un label (certification) a été créé afin de classifier les alimentations disponibles dans le commerce. Ici le facteur pris en compte est le rendement. Ce dernier correspond au rapport entre la puissance que vous consommerez et la puissance que sera capable de fournir votre alimentation. Le classement se fait sur une échelle de 4 valeurs:

▪▪ 8 0 Plus Bronze: rendement minimum de 82, 85, et 82% pour respectivement 20, 50, et 100% de charge. ▪▪ 80 Plus Argent: rendement minimum de 85, 88, et 85% pour respectivement 20, 50, et 100% de charge. ▪▪ 80 Plus Or: rendement minimum de 87, 90, et 87% pour respectivement 20, 50, et 100% de charge. ▪▪ 80 Plus Platinum: rendement minimum de 90, 94, et 91% pour respectivement 20, 50, et 100% de charge. Attention aussi au format de votre alimentation. En effet, il en existe de plusieurs types et votre choix sera conditionné par celui de votre boîtier. Dans notre cas, un boîtier de type ATX conviendra parfaitement à notre Antec P100. > PLANET HOME-STUDIO / N°1

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Rangez-moi ce câble que je ne saurais voir ! Certaines alimentations sont dites modulaires. Cela signifie tout simplement qu’elles permettent de plugger / déplugger les différents câbles qui relient votre alimentation à vos composants. Ce détail pourrait être crucial si vous deviez vous retrouver avec un boîtier remplit de A à Z. En effet, la promiscuité inhérante aux boitiers une fois pleins, peut causer une certaine surchauffe. Qui dit mauvaise ventilation dit forcement longévité revue à la baisse. D’où l’intérêt de ne pas encombrer plus que d’ordinaire l’intérieur de votre boîtier avec des câbles inutiles.

Pour les oreilles d’or ! Dernier détail: la ventilation de votre alimentation. Les blocs d’alims standards sont tous munis d’un ventilateur propre. Là aussi, une alimentation de qualité vous offrira un niveauu de nuisance sonore nettement plus faible qu’une alimentation à 3 francs

6 sous. Pour les plus exigeants, sachez qu’il existe également des alimentations dites “Fanless” (donc sans ventilateur). Réduisant le bruit à néant, elles sont aussi nettement plus onéreuses à l’achat que les autres.

Quelle puissance pour quelle utilisation ? Dans notre cas, et dans l’hypothèse ou nous n’installerons pas de carte graphique supplémentaire dans notre machine, nous pourrions estimer que 400 watts suffiront amplement. Mais comme dit le célèbre adage: “qui peut le plus peut le moins”. C’est donc vers une alimentation de taille supérieure que nous allons nous tourner. Certains périphériques étant auto-alimentés par votre machine, vous pourriez regretter d’avoir sous-estimé

la taille de votre alimentation. Nous allons donc tabler (pour être tranquille), sur une alimentation de Marque Corsair entièrement modulaire capable d’offrir 650 Watts, et bénéficiant d’une certification 80 Plus Gold (donc un très bon rendement). Notre alimentation modulaire Corsair CS650 80 Plus Gold est proposée aux alentours des 110€, ce qui est reconnaissons-le, plutôt raisonnable pour un produit de cette qualité.

Afin de dormir tranquille ! Nous nous permettons d’ajouter quelques lignes concernant la problèmatique des sauvegardes. C’est un point malheureusement négligé par bon nombre de musiciens, mais comme dirait l’autre: “c’est au pied du mur que l’on voit le mieux le mur!”. Autrement dit, c’est lorsque l’on se retrouve dans la panade que l’on regrette amèrement d’avoir été négligeant. N’hésitez donc pas d’investir quelques dizaines d’Euros dans un bon vieux disque à plateau. Ce dernier pourrait vous sauver la mise en cas de besoin. Comptez un supplément d’environ 80€ pour un modèle de 2 TO (c’est le prix d’un Seagate Barracuda 2TO ref: ST2000DM001).

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Résumé de notre config type: ▪▪ Boîtier Antec P100 moyenne tour: 90€ environ ▪▪ Alim Corsair CS650 80Plus Gold: 150€ environ ▪▪ Carte-mère Gigabyte GA-Z170X-UD5 TH: 230€ environ ▪▪ Processeur Intel Core i7-7700K à 4,2 Ghz: 410€ environ ▪▪ Pack 2x8 Go de RAM Crucial Ballistix Sport LT: 150€ environ ▪▪ SSD 850 EVO 250 Go: 100€ environ ▪▪ SSD 850 EVO 500 Go: 170€ environ ---------------------------------------------------------------------------------------

Total: 1300€ environ

CONCLUSION La configuration présentée peut être considérée comme haut de gamme (équivalente en performances à ce qui se fait de mieux chez Apple par exemple mais à un prix nettement plus abordable). Certes la note pourrait être beaucoup plus salée si vous envisagiez d’investir par exemple dans des SSDs Pcie Flash, mais telle que nous vous la présentons, cette configuration sera à même de satisfaire les Home-Studistes les plus exigeants, et les aficionados de Hackintoshs verront également dans cette machine un moyen de profiter des deux mondes: Mac et PC ;)

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> APPS / LES APPS DU MOIS

APPS DU MOIS Les smartphones et autres tablettes sont devenus quasiment incontournables dans le monde de la MAO, et rencontrent un franc succès auprès des artistes en manque de mobilité. C’est pour cela que nous vous proposons dans chaque numéro, une sélection d’applications susceptibles de vous aider dans votre processus créatif.

> LOGIC NATION « LE MAG » / N°1

> APPS DU MOIS / NOTRE SÉLECTION

Les Apps du Mois CES PÉRIPHÉRIQUES DEVIENNENT DE PLUS EN PLUS INCONTOURNABLES QUE VOUS SOYEZ MOBILE OU PAS. ILS FONT DÉSORMAIS PARTIS DE NOS OUTILS DE CRÉATION À PART ENTIÈRE. RETROUVEZ DANS CHAQUE NUMÉRO DE VOTRE MAGAZINE, UNE SÉLECTION D’APPLICATIONS DÉDIÉS À LA MUSIQUE SUR TABLETTES ET SMARTPHONES.

Audiobus 3 Voici sans l’ombre d’un doute, une application incontournable sur vos tablettes et autres smartphones. Cette application vous permettra de profiter d’une véritable interactivité entre vos différentes applications dédiées à la musique. La compatibilité Audiobus étant quasiment assurée par toutes les apps du marché, vous ne pourrez qu’accroître votre potentiel créatif et profiter d’une interactivité inter-applications totale. Prix: 10,99€

LayR Il s’agit d’un synthétiseur multi-timbral compatible iPad et iPhone optimisé pour les périphériques 64 bit. Cette application est capable de délivrer 128 voix de polyphonie, et même monter jusqu’à 256 sur iPad Pro, afin de produire des sonorités / textures riches et multi-couches. Vous disposerez également d’un arpégiateur de 16 pas, mais aussi de plusieurs effets (Délai stéréo, Réverbe, et EQ). LayR est également compatible Audiobus et Inter-App Audio. Prix: 21,99€

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> APPS DU MOIS / NOTRE SÉLECTION

GridComposer Voilà une app originale qui va vous permettre de créer des patterns rythmiques mais aussi des phrases musicales via un séquenceur expérimental. Aucunes notions musicales ne vous seront nécessaires car vous n’aurez qu’à manipuler de petits blocks et les combiner entre eux pour commencer à composer. De nombreuses fonctionnalités viennent renforcer l’intérêt créatif de cette application (synthétiseur polyphonique à presets intégré, mixer, effets, etc). Prix: 4,49€

Audio Evolution Mobile Studio Cette application va vous permettre de disposer d’un outil d’enregistrement multipistes (audio et MIDI). Compatible Audiobus (incluant Audiobus Remote), cette app supporte également les effets / instruments au format Audio Units v3. D’entrée de jeu AEMS est particulièrement bien pourvue avec, des instruments virtuels, mais aussi une batterie conséquente d’effets intégrés. Des options complémentaires vous permettront d’ajouter des effets, des instruments soundfont, etc. Prix: gratuit.

Ko r g i WAV E S TAT I O N Voici enfin la résurrection de la fameuse Wavestation pour plateforme iOS. Sorti en 1990, cette machine aura marqué son temps, et trouve une seconde vie en étant accessible sur iBidules. Vous retrouverez ici tous les bienfaits de la synthèse vectorielle d’un synthé considéré encore aujourd’hui comme une véritable légende de l’ère numérique. L’application intègre d’emblée 1500 sonorités, plus de 700 formes d’ondes, 55 effets et un moteur de séquence très puissant. Prix: 16,99€

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> APPS DU MOIS / NOTRE SÉLECTION

ToneS t ac k L’app se présente comme un outil universel de traitement du signal avec la plus grande sélection d’amplis et d’effets à ce jour sur iOS. La qualité sonore de ToneStack vient du fait que l’éditeur a eu recours aux meilleures techniques de modélisations. La version 3 a subi une cure de vitamines et vous permettra de profiter d’un choix pléthorique de périphériques. Compatible iPhone et iPad, nos amis guitaristes vont certainement en faire leur compagnon de prédilection sur iBidules. Prix: 10,99€

ReSlice Vous avez toujours rêvé de pouvoir découper vos samples sur iPad ? Et bien voici ReSlice. Bien plus qu’un simple outil de découpage, cette App intègre également un arpégiateur polyrythmique avec lequel vous pourrez créer facilement de nouvelles boucles. Enregistrez en live, importez, partagez vos créations via AudioShare, ReSlice vous apportera sur un plateau tout un monde de création. ReSlice est compatible Audiobus, Inter-App Audio, et Audio Units v3. Prix: 10,99€

Korg ODYSSEi Le fabricant nippon a eu la bonne idée de passer le fameux ARP Odyssey à la sauce iOS. Grâce à la technologie CMT (Component Modeling Technology), les développeurs ont pu recréer la totalité des circuits de cette légende. Le résultat est tout simplement prodigieux ! L’application a été particulièrement bien optimisée pour qu’elle puisse donner le meilleure de ses performances sur iPhone et iPad. Offrez LE son analogique à votre iBidule pour une fraction du prix: 16,99€

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RF-1 De la toute petite pièce jusqu’aux espaces les plus gigantesques, RF-1 vous permettra de profiter d’une collection d’algorithmes pour répondre à vos besoins. Doté d’une interface particulièrement accessible, vous pourrez ajuster finement les multiples fonctionnalités mises à votre disposition. RF-1 pourra également s’intégrer avec n’importe quelle app via Audiobus, Inter-app Audio, ou encore au travers d’une interface USB. RF-1 est aussi compatible Audio Units v3, et Ableton Link. Prix: 6,99€

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> MATOS / HARDWARE

TUTORIELS Posséder des outils c’est bien, mais les maîtriser c’est mieux ! D’où l’intérêt d’une rubrique dédiée qui vous permettra d’être accompagnés sur différents logiciels. Nous essayerons au fur et à mesure des publications, de vous offrir un panel assez large afin que le contenu de ce magazine puisse s’adresser au plus grand nombre.

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> TUTORIELS / UPDATE LOGIC PRO X 10.3.2

LOGIC PRO X UPDATE V10.3.2 QUELLE SURPRISE DE LA PART DE LA POMME LORSQUE CETTE DERNIÈRE A ANNONCÉ LA MISE À DISPOSITION D’UNE TOUTE NOUVELLE MISE À JOUR DE SON LOGIC AUDIO PRO: LOGIC PRO X. OUTRE LES SEMPITERNELLES CORRECTIONS DE BUGS ET AUTRES OPTIMISATIONS, CETTE NOUVELLE FOURNÉE PROPOSE QUELQUES NOUVEAUTÉS PARTICULIÈREMENT ALLÉCHANTES. PROFITONS-EN POUR FAIRE UN TOUR D’HORIZON DÉTAILLÉ DE CES DERNIÈRES ET AINSI APPRÉCIER LEURS BIENFAITS ! SUIVEZ LE GUIDE !

Depuis la version X (10), Apple semble prendre les choses beaucoup plus à coeur et proposer à une fréquence beaucoup plus régulière qu’auparavant, des mises à jour de son logiciel dédié à l’audio. Cette version 10.3.2 bonifie encore un peu plus un package considéré par beaucoup, comme le plus complet du marché (et à un prix canon !).

Un Drummer sous stéroïdes ! Avant de parler des ajouts concernant cet instrument virtuel, je voudrais parler avant tout des choses qui changent. En effet, si auparavant drummer se présentait avec la partie graphique représentant la batterie, et à sa gauche, les différents « batteurs » disponibles, et bien sachez que dans cette version 10.3.2, Apple réorganise un peu les choses. En effet, la petite fenêtre dans laquelle on retrouvait les batteurs a été déplacée directement dans la librairie. En cliquant sur l’icône en haut à gauche de la fenêtre de logic (raccourci « Y »), on voit en effet qu’une nouvelle section est apparue. Elle comporte 3 instrumentistes différents (figure 1), tous spécialisés dans un style particulier. «Isabella» sera dédiée aux percussions latines, « Quincy » dans des percussions plus « pop », et Finn dans des percusFigure 1 sions plutôt indiquées pour être utilisées dans des chansons. C’était clairement un manque puisque jusqu’à aujourd’hui, seule la batterie pure et dure était représenté. Cet apport ravira les utilisateurs de cet instrument virtuel et leur permettra de varier d’un point de vue stylistique leurs créations.

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> TUTORIELS / UPDATE LOGIC PRO X 10.3.2

Une autre petite fonction bien sympathique a été ajoutée dans Drummer. Auparavant lorsque vous ajoutiez une boucle, la seule façon de la dupliquer était de la copier ou la re-glisser une nouvelle fois. Ergonomiquement on pouvait s’attendre à mieux. Ici Apple a eu l’excellente idée (pour simple), de rajouter en bout de boucle, un petit signe « + » (figure 2), lequel vous permettra de dupliquer la boucle en question autant de fois que vous le voudrez. Simple et efficace donc pour un worflow encore amélioré.

Figure 2

Un arpegiateur bonifié. Le plug-in d’effets MIDI « Arpeggiator » (figure 3) intégré à logic profite lui aussi de cette mise à jour avec dans la « Grille de patterns » (Grid), la possibilité d’ajuster la longueur de chaque pas. Ainsi il vous sera possible de combiner comme bon vous semble, les différents paramètres offerts par cet outil ! Encore une fois, Apple a su être à l’écoute de ses utilisateurs (qui s’en plaindra) ;-)

Des traitements «Dual Mono».

Figure 3

Encore un ajout qui là encore, apporte un réel plus à Logic Pro X. Dans les faits, cette nouvelle fonction vous permettra d’affecter pour chaque canal (Droit et gauche), des réglages différents. Mais il est également possible en cliquant sur la petite roue crantée dans la fenêtre du plug, de sélectionner l’option « Mid/side ». Cette option vous donnera la possibilité de traiter de façon séparée les paramètres « Mid » et « Side ». La fonction « Couple » (figure 5), pourra combiner les canaux « Mid » et « Side » et ainsi en voir la représentation graphique sur l’interface du plug-in.

Figure 5

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Figure 4

> TUTORIELS / UPDATE LOGIC PRO X 10.3.2

Copier la section entre les locators. Encore un ajout qui va clairement vous faciliter la tâche (et par la même occasion vous faire gagner du temps!). En effet, imaginez que vous ayez composé une chanson et que vous souhaitiez copier l’intégralité du couplet avec toutes les parties instrumentales et vocales qui le constitue. Auparavant l’opération était fastidieuse car il fallait sélectionner chaque partie concernée individuellement, puis les copier / coller. Vous en conviendrez, la chose est non seulement fastidieuse mais aussi une perte de temps. Mais justement, la version 10.3.2 corrige cette disgrace et vous propose la fonction « Copier la section entre les locators (global) ». Pour info, le raccourci de la fonction « Copier la section entre les locators (global) » n’est pas assigné par défaut. Il vous faudra donc lui en attribuer un vous même (raccourci « option + K » figure 6, pour accéder à la boîte de dialogue concernée).

Figure 6

A l’usage, elle est très simple à manipuler: utilisez les locators gauche et droit pour sélectionner la partie que vous souhaitez dupliquer (fig 7). Ensuite utilisez le raccourci que vous avez affecté à cette fonction. Une fenêtre peut apparaît à l’écran et vous demandera de choisir entre 3 options. Choisissez « Ne pas déplacer». Positionnez votre tête de lecture à l’endroit ou vous souhaitez copier la section sélectionnée, puis faites « Command + V ».

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Figure 7

> TUTORIELS / UPDATE LOGIC PRO X 10.3.2

Une assignation de Bus intelligente. Encore une fois, Apple corrige un certain comportement qui était loin d’avoir du sens en conditions réelles d’utilisation. Je m’explique: lorsque vous aviez déjà un certain nombre de Bus d’attribués dans votre projet, et que vous aviez dans l’idée d’utiliser un tout nouveau presets d’instrument issu de votre librairie dans Logic, ce dernier se voyait attribuer automatiquement un Bus (souvent les bus 1 et 2). Grâce à la version 10.3.2, Apple nous permet via les preferences audio dans l’onglet « Audio » puis «Générales», de sélectionner l’option qui vous conviendra le mieux dans la section « l’assignation de Bus automatique utilise» (figure 8). Ainsi vous pourrez indiquer à logic que vous souhaitez qu’un Bus ne Figure 8 soit assigné qu’après le Bus 8, 16, 24, 32, 64, ou 128. Même si ça ne semble pas grand chose, cela améliorera significativement votre workflow et vous évitera de devoir refaire vos assignations manuellement.

Flextime / Flexpitch à zéro ! Encore un ajout intéressant de la part d’Apple et qui concerne les fonctions Flex Pitch et Flex Time. Attention rien de bien révolutionnaire ici, mais plutôt une amélioration du workflow. En effet, vous pourrez effectuer un Reset (remise à zéro) de vos modifications se rapportant à la fonction Flex en faisant un clique droit (ctrl + clic) sur l’entête de votre fichier audio, et en sélectionnant une des deux options suivantes (figure 9): ▪▪ Reset Manual Flex Edits ▪▪ Reset All Flex Edits

Figure 9

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> TUTORIELS / UPDATE LOGIC PRO X 10.3.2

Supprimez-moi tout ça ! Encore une petite fonctionnalité qui vous fera gagner un temps précieux. Ici vous allez pouvoir supprimer des fades multiples en les sélectionnant, puis en utilisant un simple raccourci clavier. Apple n’a pas jugé bon encore une fois d’en affecter un par défaut, donc n’oubliez pas d’aller faire un petit tour dans la liste de vos raccourcis (« Option + K ») pour remédier à cela et pouvoir utiliser cette fonctionnalité.

Cachez ces fenêtres que je ne saurais voir ! Voila quelque chose de particulièrement utile et qui aura jusqu’à cette mise à jour, fait pester bon nombres d’utilisateurs de logic. Lorsque l’on utilise un certain nombre de plug-ins / instruments virtuels, on se retrouve avec un grand nombre de fenêtres persistantes qu’il fallait fermer une par une pour y voir plus clair. Et bien désormais, il vous suffira de faire un simple « Shift + clic sur l’icône de fermeture de la fenêtre » pour toutes les fermer ! Magique et vraiment très utile en phase de production !

One more thing ? Apple nous permet d’accéder à de l’aide assez facilement grâce au raccourci clavier « Option + Shift + virgule »(figure 10). De cette façon,un simple survol de l’élément concerné fera apparaître une bulle d’aide qui permettra pour les plus novices, d’être guidés dans l’apprentissage de logic.

Figure 10

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Pour plus de détails sur l’élément survolé, positionnez-vous sur celui-ci puis utilisez tout simplement le raccourci « Command + Shift + virgule » pour en savoir plus (figure 11). Ce raccourci peut-être modifié dans les préférences de logic.

Figure 11

Très belle mise à jour donc, avec non seulement des nouveautés, mais aussi de petites améliorations qui rendront le workflow de logic encore un peu plus performant. Bravo à la pomme pour cette update «surprise» et vivement la 10.3.3 ! ;-)

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Transposer au millimètre près ! Désormais le pitch de région audio peut-être accordé précisément à partir de l’inspecteur de région. L’amplitude de transposition (fonction « Transpose ») reste assez large avec + ou - 36 demi-tons, soit jusqu’à 3 octaves plus haut ou plus bas. Mais apple propose avec l’option « Fine Tune » une amplitude de + ou - 50 cents. Pour être clair sur la question des cents, il faut savoir qu’un demi-ton équivaut à 100 cents. Ainsi vous pourrez très précisément ajuster le pitch de vos régions afin qu’elles concordent avec la tonalité de votre projet.

Supprimez-moi tout ça ! Encore une petite fonctionnalité qui vous fera gagner un temps précieux. Ici vous allez pouvoir supprimer des fades multiples en utilisant un simple raccourci clavier. Apple n’a pas jugé bon encore une fois d’affecter un raccourci par défaut à cette fonction. Donc n’oubliez pas d’aller faire un petit tour dans la liste de vos raccourcis (« Option + K ») pour lui en attribuer un.

Cachez ces fenêtres que je ne saurais voir ! Voila quelque chose de particulièrement utile et qui aura jusqu’à cette mise à jour, fait pester bon nombres d’utilisateurs de logic. Lorsque l’on utilise un certain nombre de plug-ins / instruments virtuels, on se retrouve avec un grand nombre de fenêtres persistantes qu’il fallait fermer une par une pour y voir plus clair. Et bien désormais, il vous suffira de faire un simple « Shift + clic » pour toutes les fermer ! Magique et vraiment très utile en phase de production !

One more thing ? Apple nous permet d’accéder à de l’aide assez facilement grâce au raccourci clavier « Shift + forward + slash ». De cette façon,un simple survol de l’élément concerné fera apparaître une bulle d’aide qui permettra pour les plus novices, d’être guidés dans l’apprentissage de logic. Pour plus de détails sur l’élément survolé, vous pourrez aussi utiliser le raccourci « Command + forward + slash ». Très belle mise à jour donc, avec non seulement des nouveautés, mais aussi de petites améliorations qui rendront le workflow de logic encore un peu plus performant. Bravo à la pomme pour cette update «surprise» et vivement la 10.3.3 ! ;-)

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> TUTORIELS / KONTAKT 5: TRUCS & ASTUCES

KONTAKT 5 TRUCS ET ASTUCES KONTAKT EST SANS CONTESTE, UNE APPLICATION INCONTOURNABLE DANS LE MONDE DE LA MAO. D’AILLEURS LES PLUS GRANDS ÉDITEURS NE S’Y SONT PAS TROMPÉS. DANS CE NUMÉRO NOUS AVONS SOUHAITÉ VOUS PRÉSENTER DEUX PETITES ASTUCES QUI À L’USAGE, VOUS PERMETTRONT DE PROFITER AU MIEUX DE CE FANTASTIQUE LOGICIEL. C’EST PARTI !

Kontakt est certainement dans le trio de tête des instruments virtuels considérés comme incontournables dans le monde de la MAO. Son utilisation a elle aussi été confortée par une très grande majorité d’éditeurs de librairies sonores développées au format Kontakt. Aujourd’hui nous allons voir deux petites astuces afin de mieux utiliser ce best-seller de chez Native Instruments. Si vous êtes un utilisateur invétéré de Kontakt, vous devez surement utiliser de nombreuses banque sons grâce à lui. Reste que certaines librairies ne seront pas accessibles via le panneau latéral gauche de la fenêtre de l’instrument virtuel. En effet, pour permettre une accessibilité par ce biais, Native Instruments impose aux éditeurs de lui verser une rétribution particulière. Si de très gros éditeurs peuvent s’en acquitter, les plus modestes eux ne le peuvent pas. C’est encore plus inconcevable si vous mettez à disposition vos banques sons gratuitement sur la toile. Fort de ce constat, vous aviez deux solutions à votre disposition: ▪▪ utiliser le browser de fichiers de Kontakt (onglet «Files» en haut à gauche), pour aller chercher un par un les instruments (.nki) de la banque de votre choix. ▪▪ faire appel à la fonction «Quick Load» laquelle va vous permettre de créer vos propres raccourcis vers vos banques sons préférées.

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Mais il exsite une toute autre solution, parfois moins connue des utilisateurs de Kontakt. En effet, grâce à cette possibilité vous pourrez quand bien même accèder à vos librairies via le panneau dédié. Comment ? Et bien vous allez voir, c’est très simple ! Lorsque vous avez installé la version complète de Kontakt (attention je ne parle pas de la version Player qui est elle gratuite), une librairie sonore vous a été proposée en téléchargement via l’application «Native Access»; avec le logiciel. Son nom ? La «Kontakt Factory Library». Grâce à elle, vous pourrez profiter d’une myriade de presets mis à disposition par Native Instruments. Ici nous allons faire en sorte que nos banque sons puissent être accessibles via la «Kontakt Factory Library» (figure 1). Pour se faire, il va falloir: Figure 1

Figure 2

Figure 3

1- Cliquer sur le petit «triangle» à droite de l’intitulé «Instrument» (figure 2), et sélectionner l’option «open containing folder». C’est ici que kontakt stocke les sonorités que vous avez pu télécharger à partir du site de Native Instruments. 2- Glissez le ou les répertoires qui contiennent les éléments que vous souhaitez y voir figurer dans le répertoire «Instruments». Une fois la copie effectuée, vous vous demanderez peut-être pourquoi les répertoires copiés n’apparaissent pas dans la liste d’instruments de la «Kontakt Factory Library». Ne vous inquiétez pas, c’est tout à fait normal car il va falloir rafraîchir la liste de vos libraries pour les voir apparaître en cliquant sur le bouton «Refresh» (figure 3), qui se trouve à la gauche de «Add Library». Et voilà, vous êtes parés pour utiliser vos banques sons de la même façon que toutes les autres qui se trouvent dans la liste de vos librairies :)

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One more thing ? Si vous utilisez Kontakt de façon «intensive» (j’entends par là que certains de vos projets contiennent plusieurs instances de ce dernier), vous avez surement dû pester à maintes reprises à cause du temps perdu à devoir switcher d’une instance à l’autre. Mais sachez qu’il existe une petite astuce qui va clairement vous faciliter la vie: c’est la fonction «Link» (figure 4). Représentée par l’icône d’une petite chaîne, et une fois activée, vous pourrez basculer automatiquement sur le bon canal Kontakt correspondant à un instrument spécifique et ce, quelque soit l’instance concernée. Magique non ?

Figure 4

Voila tout pour ce petit tutoriel concernant Kontakt. Sachez qu’une version gratuite est disponible sur le site de Native Instruments et vous permettra déjà de bien faire connaissance avec le logiciel et d’en apprécier toutes les possibilités. Je vous dis à très bientôt pour de nouveaux tutos :)

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> TUTORIELS / KONTAKT 5: TRUCS & ASTUCES

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> TUTORIELS / DIGITAL PERFORMER 9

DIGITAL PERFORMER 9 PRISE EN MAIN VOILA UN DAW QUI À MON SENS MÉRITERAIT D’ÊTRE UN PEU MIEUX CONSIDÉRÉ. EN EFFET CE DERNIER RESTE AVEC PRO TOOLS, UN PIONNIER DES STATIONS AUDIO-NUMÉRIQUES. AUTREFOIS RÉSERVÉ AU MONDE DU MAC, IL S’EST DEPUIS PEU OUVERT AU MONDE PC. C’EST D’AILLEURS POUR CELA QUE NOUS ALLONS EN PROFITER POUR VOUS PRÉSENTER UNE SÉRIE DE TUTORIELS QUI VOUS PERMETTRA SI VOUS LE SOUHAITEZ, DE DÉCOUVRIR LE POTENTIEL DE CE DAW. COMME DIRAIT L’AUTRE: « QUI M’AIME ME SUIVE ! » ;-)

Mark of the Unicorn !

MOTU DIGITAL PERFORMER 9

Spécifications : DAW compatible Mac / PC. Formats supportés : Audio Units, VST, MAS, Rewire 2.0. Tarif : 399€. Cross: 319€. Upgrade: 259€

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Digital Performer (autrefois appelé tout simplement Performer),a été avec Pro Tools, une des premières station audio-numérique du marché. Tout comme son illustre concurrent développé par la marque Digidesign (aujourd’hui AVID), Performer puis Digital Performer étaient des produits qui proposaient une station «clé en main» avec interfaces audio et MIDI, capables d’offrir un bundle complet pour produire de la musique. Chez AVID comme chez MOTU, les deux logiciels ont suivi des carrières globalement similaires, même si le premier est devenu au fil du temps, un standard des studios d’enregistrement.Reste que Digital Performer n’en est pas pour autant un produit au rabais comparé à Pro Tools. En effet, DP reste très utilisé outre-atlantique mais aussi au Japon avec une communauté très active autour de ce logiciel. De nombreux compositeurs / producteurs en ont fait leur logiciel de référence et pour n’en citer que quelques-uns, sachez que des blockbusters comme le seigneur des anneaux et beaucoup d’autres ont utilisé DP.

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> TUTORIELS / DIGITAL PERFORMER 9

L’autre attrait de DP, c’est aussi son offre hardware. Depuis ses débuts, la marque MOTU (Mark Of The Unicorn) est quasi indissociable des interfaces audio et MIDI maison. Rares sont les sociétés à vous proposer un package global qui vous offrira une compatibilité parfaite entre le hardware et le software. L’offre de MOTU étant très diversifiées, gageons que vous y trouverez forcement votre compte. De plus, ces dernières profitent pour un bon nombre, de technologies de pointe comme le protocole AVB (Audio Video Bridging), qui vous permettra de véhiculer vos signaux audio via un simple câble Ethernet. Bref, vous l’aurez compris, l’offre de MOTU est plus que cohérente et vous évitera les «prises de tête» engendrées par toutes sortes d’incompatibilités.

Une réputation infondée. Digital Performer traîne une image qu’il ne mérite pas. Et pour cause, beaucoup lui trouveront un côté « compliqué » et « touffu » par rapport aux autres acteurs du marché (Logic, Cubase et consorts). C’est à notre avis injustifié et ce pour plusieurs raisons. DP faisant figure de pionnier dans le monde du séquenceur et des stations audio-numériques avec Pro Tools, son fonctionnement et sa philosophie diffèrent forcément du reste du marché. Les DAW plus « standards » comme Logic ou encore Cubase pour ne citer qu’eux, sont en effet très proches en terme d’usages, et partage une philosophie sur bien des points communes. Si bien qu’il vous sera moins compliqué de switcher d’un Logic vers un Cubase (ou inverse-

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ment), que de basculer d’un des deux vers DP. La seule chose que nous pourrions affirmer, c’est que DP reste avant tout un séquenceur orienté « Musicien », même si de nombreux artistes évoluant dans le milieu de la musique électronique (Bob Sinclar pour ne citer que lui), en ont fait leur outil de prédilection. Vous n’y trouverez cependant pas l’opulence de fonctionnalités disponibles sur certains logiciels spécialisés sur ce créneau. Digital Performer est beaucoup plus proche d’un Pro Tools que d’un Logic, Cubase ou encore Ableton Live. Ceci étant dit, et sachant que tout logiciel demande un temps d’adaptation pour en comprendre le fonctionnement, rentrons dans le vif du sujet, et mettons directement les mains dans le cambouis !

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Prêt ? Feu, partez ! Je ne vais pas détailler ici la procédure d’installation qui reste commune à n’importe quel logiciel (récupération du fichier .DMG, installation, insertion du numéro de série fourni par l’éditeur). Une fois que vous aurez lancé le logiciel (après avoir double cliqué sur son icône), vous serez peut-être désappointé ! En effet, une simple fenêtre apparaît à l’écran. Vous constaterez que la fenêtre (figure 1), est scindée en deux parties: la colonne de gauche vous permettra de créer un projet en cliquant sur le champ bleu, lequel propose des templates offrant différentes configurations suivant que vous souhaitiez travailler plus un projet incluant du MIDI et de l’Audio Figure 1 (MIDI & Audio), ou uniquement du MIDI (32 MIDI Tracks), ou de l’audio (48 Audio Tracks). D’autres options vous permettront par exemple de travailler sur un modèle orienté « Mastering » ou mixage de type « Surround » (Surround Mix). Juste en dessous, vous pourrez une fois que vous aurez créé / travaillé avec un ou plusieurs projets dans DP, y accéder plus facilement via la section « Recents » (vos projets y étant listés), ou cliquer sur le bouton « Open » pour aller chercher le projet de votre choix. La colonne de droite vous permettra d’accéder à différentes ressources comme des tutoriels gratuits (en anglais), au « User Guide » (en anglais également), ainsi qu’aux dernières news concernant Digital Performer. Juste en dessous, une liste de ressources pédagogiques payantes de chez Groove3, MacProVideo, ou encore TutorialDepot, vous feront bénéficier de supports didactiques pour aller plus loin dans l’apprentissage de Digital Performer. D’entrée de jeu, MOTU vous propose quelques tutos et fichiers de démos ainsi que quelques boucles venant tout droit de chez UVI, ou encore Big Fish Audio. Maintenant que le décor est planté, créons notre premier projet ! Afin de vous permettre de découvrir dans le détail les différents aspects d’un projet, nous n’allons pas utiliser les templates proposés car nous allons partir d’un projet complètement vierge. Pour cela nous allons sélectionner l’option « Empty » dans la liste déroulante.

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Avant de cliquer sur le bouton « New », sachez qu’il vous est possible dès la fenêtre de démarrage, de configurer votre interface audio / MIDI. N’ayez crainte, quand bien même vous ne l’auriez pas fait à ce niveau, vous pourrez à n’importe quel moment le faire une fois votre projet créé. Profitons-en, cliquons sur l’icône de la petite « roue crantée » juste ici. Différentes options sont disponibles (figure 2). En haut vous pourrez choisir le type de pilotes audio à utiliser (Core Audio sur Mac et ASIO sur PC).

Figure 2

Figure 3

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Sur l’option « Master Device » vous devrez sélectionner votre interface audio (ici figure ma carte RME Fireface UCX). Juste en dessous, c’est la fréquence d’échantillonnage que vous pourrez ajuster (de 32000 jusqu’à 192000 échantillons). Je passe rapidement sur le type d’horloge (ici celle de mon interface audio). Les deux dernières options sont importantes car elles concernent pour la première la taille du buffer et la seconde la priorité de travail. La taille du buffer n’est pas à négliger car si vous utilisez de nombreux instruments virtuels, il se peut qu’apparaisse un phénomène de latence (retard audio), lorsque vos instruments virtuels joueront (en playback ou en live). Mais attention: suivant la machine que vous aurez sous la main, une taille de buffer trop importante aura tendance à monopoliser plus ou moins de ressources CPU. Il est conseillé d’effectuer quelques tests afin de ne pas surconsommer inutilement les ressources de votre machine. Concernant le dernier paramètre (Work Priority), il est fortement conseillé de conserver le réglage « High ». Une fois que vous aurez ajusté les différents paramètres, vous pourrez les valider en cliquant sur le bouton « OK » (figure 3). Ensuite, cliquez sur le bouton « New » afin d’accéder à votre projet vide. Une petite fenêtre va vous demander de choisir l’endroit ou votre projet sera enregistré mais aussi de lui donner un nom.

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Une fois votre projet fraîchement créé, vous devriez vous retrouver avec une fenêtre comme celle-ci (figure 4). Par défaut, DP9 adopte une robe plutôt sombre, mais sachez que si le « look » global ne vous emballe pas trop, vous aurez toujours la possibilité de choisir un autre « Theme » en allant dans le menu: ▪▪ « Digital Performer » -> « Preferences » -> « Themes » Avant de vous montrer comment créer des piste audio / instruments virtuels, etc, j’aimerais vous présenter la « fenêtre consolidée » (figure 5). Beaucoup d’autres DAWs s’en sont inspirés sans jamais pousser le concept de modularité aussi loin que MOTU. En effet, DP vous permet depuis bien longtemps déjà, d’organiser votre espace de travail en fonction de vos besoins, mais aussi de votre façon de travailler. Pour cela, vous remarquerez de discrets petits points qui, si vous cliquez dessus en maintenant le clic de votre souris, vous permettra de faire glisser un nouvel espace dans lequel vous pourrez assigner par exemple la table de mixage, le score, ou n’importe quoi d’autre via des onglets dédiés. Ceci étant dit, passons à l’étape suivante: l’ajout de pistes (MIDI / Audio) dans DP. Si vous êtes déjà utilisateur d’un autre DAW, c’est surement ici que vous verrez les premières différences entre DP et ses concurrents. Prenons un exemple concret, et imaginons que vous souhaitiez utiliser un instrument virtuel (celui de votre choix). La philosophie de DP consiste à créer une piste instrument à laquelle sera liée une ou plusieurs pistes MIDI. Pour cela, vous allez devoir vous rendre dans le menu:

Figure 4

Figure 5

Figure 6

▪▪ « Project » -> « Add Track » C’est d’ailleurs ici que vous pourrez créer le type de piste dont vous aurez besoin (Pistes Audio mono ou stéréo, Piste MIDI simple, piste Instrument, etc).

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Vous pourrez également effectuer un simple « Ctrl + clic » dans la fenêtre « Tracks » (Clic droit de votre souris si vous êtes sur PC), pour accéder au même menu. Comme nous avons choisi de partir de zéro, il va nous falloir créer à la fois notre piste instrument (qui hébergera notre instance d’instrument virtuel), mais aussi la ou les pistes MIDI qui contiendront les données MIDI. Nous allons donc faire un « Ctrl + clic » dans la fenêtre « Tracks » puis choisir l’option:

Figure 7

▪▪ « Add Track » -> « Instruments with options » (fig 7). Dans la petite fenêtre qui apparaît (figure 8), vous allez pouvoir déterminer: ▪▪ le nombre de pistes à assigner à l’instrument virtuel de votre choix. ▪▪ le nombre de pistes MIDI à lier à chaque instrument virtuel que vous allez créer. Une petite option supplémentaire à cocher («Add new track(s) to a new folder»), vous permettra d’ajouter vos pistes à un conteneur qui sera bien pratique dans l’hypothèse ou vous vous retrouveriez avec un grand nombre de pistes.

Figure 8

Ici je vais créer une piste instrument que je vais assigner à l’instrument « BassLine » intégré de base à DP puis lui lier une piste puis valider en cliquant sur « OK ». Immédiatement, mes deux pistes sont créées et l’on remarquera aussi que les différentes fenêtres de DP se sont quelque peu remplies. Dans l’onglet « Tracks » (figure 9), on retrouve ma piste instrument ainsi que ma piste MIDI liée à celle-ci. Sans trop rentrer dans le détail pour ne pas vous embrouiller l’esprit, jetons un coup d’oeil sur les informations les plus basiques nécessaires à une compréhension minimale de ces deux pistes.

Figure 9 > PLANET HOME-STUDIO / N°1

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Analysons donc les fonctions disponibles de gauche à droite de chaque piste (figure 10): Figure 10

▪▪ « MVE » (Move) vous permettra d’un simple clic de souris maintenu, de déplacer vos pistes à votre convenance pour une organisation plus personnelle. ▪▪ « REC » vous permettra d’activer la piste de votre choix (c’est ainsi que vous pourrez par exemple jouer et entendre les sonorités de votre BassLine). ▪▪ « PLAY » est l’équivalent à la fonction « MUTE » (laquelle s’activera sur votre « Channel Strip » et dans votre « Mixing Board ») qui rendra muet la piste sur laquelle vous avez désactivé cette fonction. ▪▪ « OUTPUT » vous donnera la possibilité de choisir la sortie audio via laquelle vous pourrez écouter votre playback. ▪▪ « ENA » que vous retrouverez sur la « piste instrument » aura le même effet que la fonction « MUTE »: elle rendra muet l’instrument virtuel et par conséquent toutes les pistes MIDI liées à ce dernier. ▪▪ « COL » vous permettra d’affecter une couleur à votre piste mais aussi aux données MIDI enregistrées. Pour changer la couleur, rien de plus simple: vous cliquez sur la couleur puis vous en choisissez une autre sur le nuancier. ▫▫ « Track Name » correspond à l’intitulé de la piste (autrement dit son nom). Pour en changer il suffit de maintenir la touche « Alt » et de cliquer dans le champ du nom. ▪▪ « Patch » est une fonction très interessante car elle va vous permettre dans certains cas de figure, de sélectionner par exemple une sonorité de votre synthétiseur hardware, directement à partir de DP (pratique donc pour s’éviter des manipulations répétées entre vos machines hardwares et votre séquenceur préféré). > PLANET HOME-STUDIO / N°1

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Si vous utilisez des pistes audio dans votre projet, certaines fonctionnalités présentes sur les pistes MIDI ou Instruments ne seront pas actives. Mais celles qui sont communes auront le même comportement, donc pas de souci à ce niveau !

Les pistes audio. DP fait la distinction entre piste stéréo et piste Mono, ce qui veut dire que si vous souhaitez importer par exemple des boucles dans votre projet (wav, AIFF, etc), il vous faudra préalablement vous assurer de leur nature avant de les glisser / déposer sur la piste audio de votre choix. Heureusement, DP vous donne une indication visuelle qui vous permettra de savoir si la piste que vous avez créé est mono ou stéréo. Un simple petite « vaguelette » correspondra à une piste / fichier Mono, et deux « vaguelettes » indiqueront qu’il s’agit d’une piste ou d’un fichier stéréo (figure 11).

Figure 11

Import de boucles dans DP. Pour importer des boucles ou tout autre élément audio, rendez-vous dans la fenêtre: ▪▪ « Files » -> « Import Audio » Ou tout simplement, faites un glisser / déposer de votre fichier audio directement dans la fenêtre «Tracks» (figure 12). En procédant de cette façon, l’importation du fichier créera automatiquement la piste audio adéquate ce qui vous permettra de gagner un peu de temps. Petit détail important, avec Digital Performer, les fichiers audio sont appelés « Soundbites ». Donc ne soyez pas surpris de retrouver ce mot dans certains menu / fonctions du logiciel. Figure 12

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D’ailleurs nous allons en profiter pour faire apparaître via la fenêtre consolidée, l’onglet « Soundbite » (figure 13). Vous constaterez que le ou les fichiers importés y sont automatiquement listés. Vous pourrez même les réutiliser en faisant un simple glisser / déposer vers la fenêtre « Tracks ». Attention, il vous faudra cliquer sur l’icône représenté par une ou deux vaguelettes pour effectuer la manoeuvre d’importation.

Figure 13 Figure 13

Et Maintenant ? Enregistrons ! Après avoir vu comment créer des pistes (MIDI, Audio, Instrument), passons aux choses sérieuses: l’enregistrement ! De ce côté, DP ne se distinguera pas de ses concurrents. On retrouve une barre de transport (figure 14), sur laquelle trônent certains boutons que l’on retrouve sur n’importe quel séquenceur. Je vous passe donc les longues explications concernant le bouton Play Record, et compagnie, pour me focaliser sur quelques autres dont vous aurez nécessairement besoin un jour ou l’autre.

Figure 14

Au doigt et au tempo ! Lorsque l’on enregistre, il est impératif d’effectuer certains réglages comme celui du Tempo, du métronome, et du décompte avant enregistrement. Et bien c’est justement ce que nous allons voir de suite !

Modifier le Tempo. C’est une opération des plus simple qui se fera en un tour de main (ou plutôt de souris). Pour cela, double cliquez en bas à droite de l’écran de la barre de transport, puis insérer la valeur de tempo qui convient (figure 15).

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Figure 15

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Activer le Métronome. C’est une fonction indispensable pour être certain de pouvoir jouer en place ! Pour en bénéficier dans DP, il suffira de cliquer sur l’icône y faisant référence (figure 16), pour qu’il soit automatiquement synchronisé Figure 16 avec le tempo que vous avez ajusté précédemment. Mais il est possible d’aller plus loin avec cette fonctionnalité si vous faites un « Alt + clic » sur ce dernier. Une fenêtre ouvrant les préférences s’y référant apparaîtra à l’écran et vous pourrez ainsi effectuer toutes sortes de modifications. Mais nous y reviendrons dans de prochains tutoriels.

2 mesures pour rien ? Après avoir défini un tempo et activé le métronome, vous aimerez surement profiter d’un décompte avant que l’enregistrement soit lancé. Et bien c’est tout à fait possible, et un bouton spécifique (figure 17), existe dans DP ! Pour activer le déFigure 17 compte il vous faudra cliquer sur ce dernier. En revanche pour accéder aux détails de cette fonction, il vous faudra faire un « Alt + clic » sur ce même bouton pour en découvrir les préférences (figure 18).

Figure 18

La boucle est bouclée ! Une autre fonction bien sympathique concerne la fonction « Boucle » (loop). Elle vous permettra de répéter tout ou partie d’une région de votre projet. En cliquant sur le bouton dédié à cet effet (figure 19), deux pictogrammes qui représentent Figure 19 des doubles barres de reprises s’afficheront sur la grille de DP. Pour définir la région à boucler, il vous suffira de cliquer dessus et tout en maintenant votre clic de souris, de les déplacer à l’endroit ou vous le souhaitez. Simple et efficace ! > PLANET HOME-STUDIO / N°1

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Et voila ! Nous en avons terminé avec ce tout premier tutoriel dédié à DP, mais beaucoup d’autres suivront rassurez-vous ! Avec les quelques manipulations que je viens de vous montrer, vous devriez déjà pouvoir vous amuser avec Digital Performer ! ;-) Je vous dis à très bientôt pour la suite de ce tutoriel !

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