4 minute read
MOT DE LA DIRECTION
MADAME SYLVIE PRESCOTT
DIRECTRICE GÉNÉRALE DU CÉGEP DE ST-FÉLICIEN
Advertisement
À l’aube de la fin des trois premières années d’activité du Centre collégial de transfert technologique (CCTT) Écofaune boréale, c’est avec beaucoup d’enthousiasme que je présente cette nouvelle planification stratégique 2021-2026 qui, souhaitons- le, mènera vers le premier centre de recherche technologique au Canada portant principalement sur la valorisation de la fourrure nordique, mais également de l’animal, et ce, dans une perspective de développement durable.
Cet exercice de planification stratégique me rend particulièrement fière et me permet de constater à quel point notre organisation s’est surpassée au cours des trois dernières années, dans l’unique objectif d’offrir des services de qualité adaptés aux besoins et aux attentes des entreprises, des Premiers Peuples et des partenaires du milieu de la fourrure.
Comme vous le remarquerez certainement à la lecture de la planification 2021-2026, les nouvelles orientations et les nouveaux objectifs sont fortement teintés par notre planification stratégique 2018-2021. C’est donc dire que notre équipe a commencé plus de 75 % des actions planifiées et que les objectifs établis en 2018 demeurent toujours actuels. Je suis consciente qu’il y a encore beaucoup de travail à faire et que les résultats concrets seront plus perceptibles au cours des prochaines années, mais je suis néanmoins très satisfaite et reconnaissante de tout le travail accompli grâce à une équipe administrative déterminée de même qu’à un appui constant des acteurs du milieu de la fourrure.
Dans toute organisation, il y a des cycles et je dirais que l’année 2018-2019 en a été une d’appropriation et de mise en place d’une structure organisationnelle, laquelle a connu des transformations au cours des deux dernières années, en vue de nous assurer de répondre adéquatement aux besoins signifiés par nos partenaires du milieu. Quant à la récente année, elle en a été une de planification en vue de la concrétisation de nombreux projets porteurs et structurants, tant sur le plan de l’expérience de nos partenaires autochtones que de la gestion responsable des nouvelles infrastructures technologiques que comporte maintenant le CCTT, situé à Mashteuiatsh. L’année 2020-2021, qui avance à grands pas, a été marquée par l’ouverture, l’écoute, la consultation et la participation à de nombreuses rencontres permettant d’établir des projets de recherche structurants, mais surtout par de nouveaux liens avec de nombreux partenaires du domaine de la fourrure. Sans écarter l’enjeu de la sécurisation culturelle, les chercheurs et la direction poursuivent le travail de collaboration avec nos partenaires autochtones et allochtones dans le respect de leur culture, du rythme et des traditions qui demeurent propres à chacun d’eux.
S’ajoutent bien entendu quelques exercices de rencontres planifiées avec le corps professoral du Cégep de St-Félicien et du Centre d’études collégiales à Chibougamau afin de susciter un intérêt et de voir émerger des partenariats structurants et des projets de recherche stimulants, permettant à des étudiants inscrits en Techniques du milieu naturel et dans d’autres programmes d’intégrer certaines activités de recherche au CCTT.
Malgré cette planification et cette consultation, 2020 a également apporté son lot de perturbations occasionnées par la crise sanitaire de la COVID-19 et une cyberattaque de type rançongiciel. Toutefois, elle a tout de même été ponctuée d’innovations, de dépassements et de nouveautés, et ce, dans de nombreux secteurs d’activités tels les sous-produits de l’orignal, le tannage écoresponsable, la valorisation des peaux domestiques, la valorisation des rejets de l’animal et le développement de nouveaux procédés écoresponsables.
Je termine en réitérant mes plus sincères remerciements au ministère de l’Enseignement supérieur et au ministère de l’Économie et de l’Innovation, qui ont cru à notre projet et dont le soutien permet aujourd’hui de mettre en lumière l’expertise de chercheurs chevronnés dans un domaine de niche et encore méconnu. Ainsi, nos activités de recherche, souhaitons-le, pourront permettre de valoriser l’animal de manière écoresponsable, réfléchie et répondant aux besoins et aux attentes d’une société bien ancrée au 21e siècle.
MOT DE LA DIRECTION
MONSIEUR DAVE HARVEY
DIRECTEUR DU CENTRE D’ÉTUDES COLLÉGIALES À CHIBOUGAMAU | ÉCOFAUNE BORÉALE
Il y a trois ans, Écofaune boréale n’existait pas. Une mobilisation antérieure à sa création, appuyée de recommandations favorables, laissait croire à la faisabilité et à la pertinence d’un tel centre de recherche au Québec. Force est de constater que les conditions étaient réunies, car Écofaune boréale est maintenant présent et est là pour rester.
Mettre sur pied un centre collégial de transfert technologique, avec tout ce qu’il implique en termes d’accompagnement d’entreprises et de communautés, de recherches appliquées et d’impacts favorables sur l’enseignement, est un travail colossal qui va au-delà de ce tout premier cycle de vie de trois ans d’existence de notre jeune centre. Il est indéniable que le travail amorcé doit se poursuivre et par conséquent, la future planification stratégique s’inscrit dans la continuité des actions, des projets et des perspectives amorcés au cours des trois dernières années. Toutefois, une transition de la théorie vers la pratique est en cours et témoigne du cheminement du centre vers sa vocation : recherche appliquée, aide technique, transfert et information. Cette transition théorie- pratique influence significativement le positionnement du centre en termes d’actions à réaliser au courant des prochaines années. Ainsi, au-delà de la nécessité de poursuivre dans une perspective de continuité de ce qui a été commencé il y a trois ans se dessine un désir de s’ajuster, de déjà s’actualiser et de mieux s’identifier afin d’assurer l’évolution du centre à long terme.
Une équipe se construit et se développe, un laboratoire scientifique à la fine pointe de la technologie au service des acteurs du milieu est en place, des projets sont en cours de réalisation ou de planification et l’actuelle démarche de planification stratégique consolide les actions à poursuivre pour le développement du futur plus important centre de recherche technologique au Canada portant principalement sur la valorisation de la fourrure nordique, mais également de l’animal, et ce, dans une perspective de développement durable.