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PRINCIPAUX ÉLÉMENTS DE CONTEXTE
4. PRINCIPAUX ÉLÉMENTS DE CONTEXTE
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FACTEURS JURIDIQUES
Opportunité
La règlementation rigoureuse et éthique sur la chasse et le trappage au Québec et au Canada
Menace
Les règlementations d’états ou les directives internes d’entreprises anti-fourrures comme en Californie et au sein de l’Union européenne
Description de l’élément de contexte : Notre règlementation provinciale jouit d’une relative acceptabilité sociale et témoigne d’une capacité de gestion durable et éthique des espèces fauniques. Il faut profiter de ce levier pour proposer des projets de valorisation et promouvoir ces règles. L’Institut de la fourrure du Canada, qui promeut l’utilisation durable et judicieuse des ressources en fourrure du Canada, représente un partenaire éventuel avec qui œuvrer.
En contrepartie, certaines positions officielles anti-fourrures et autres dans le monde, auxquelles le Canada n’échappe pas, représentent des obstacles et des défis supplémentaires à relever et à considérer dans nos approches et dans nos intentions de développement.
FACTEURS POLITIQUES
Opportunité
Les mouvements associés à la promotion de l’achat local
Menace
Les mouvements anti-fourrures
Description de l’élément de contexte : La valorisation durable de la fourrure doit passer par un modèle d’économie circulaire qui favorise les retombées locales et régionales en premier lieu, créant ainsi une richesse de proximité et un pouvoir d’achat et une stabilité économique accrus au sein d’une communauté, d’une ville et d’une région. L’intensification et l’harmonisation du maillage entre créateurs, fabricants, détaillants et grossistes-distributeurs dans toute la chaîne logistique (par exemple l’approvisionnement en fourrure) ainsi qu’avec d’autres secteurs créatifs et innovants sont des moyens pour y arriver et ils peuvent impliquer Écofaune boréale.
En contrepartie, la présence marquée de mouvements anti- fourrures et leurs messages associés (cruauté animale, production de masse, rentabilité financière avant tout, etc.) obligeront Écofaune boréale à viser l’équilibre et à souligner le bien-fondé du secteur de la fourrure.
FACTEURS SITUATIONNELS
Opportunités
• La pandémie de la COVID-19 • Les collaborations avec les Premières Nations et Inuit • Le cuir d’orignal non récupéré annuellement de manière structurée (gaspillage de masse) comme levier de valorisation de la faune sauvage dans une perspective d’économie circulaire
Menaces
• La récession économique post-COVID-19 • Les mouvements anti-fourrures • La concurrence internationale
Description de l’élément de contexte : Le contexte actuel de la pandémie et la période qui suivra viennent renforcer l’importance du développement de l’économie circulaire et de l’achat local. Le Québec et le Canada représentent un territoire de prédilection pour relancer et implanter une économie gravitant autour de la fourrure nordique. De plus, le souhait souvent exprimé des peuples des Premières Nations et inuit, soit d’assurer le maintien de leurs activités traditionnelles et la relance de l’économie du secteur, consolident le fondement d’économie circulaire et la pertinence de nos actions projetées. Avec les pertes d’emplois massives en production, une image négative de l’industrie s’est installée au fil du temps, ce qui rend plus difficile le recrutement de la main-d’œuvre. Pour l’ensemble de l’industrie et de ses différentes composantes, redorer cette image représentera un défi; la créativité devra faire une différence pour la rendre attractive. Finalement, il nous apparaît plus que souhaitable, en termes de succès, d’acceptabilité sociale et de potentiel économique, de profiter d’une activité déjà bien implantée notamment en territoire québécois, comme la chasse à l’orignal, pour tester et déployer un modèle systémique d’économie circulaire autour de la valorisation des peaux d’orignaux (projet « Fourrure publique »).
En contrepartie, la menace de récession post-pandémique risque de rendre plus rares les occasions d’investissement des partenaires en raison d’une perspective de survie à court terme, au détriment du développement futur. Une fois de plus, les différents mouvements utiliseront nos intentions de développement comme un levier pour renforcer leurs idéologies. Finalement, le retard du Québec et du reste du Canada au sein de l’industrie de la fourrure mondiale exigera des efforts supplémentaires dans une perspective de positionnement concurrentiel à l’échelle internationale. Nous nous limitons trop souvent à vendre une ressource sansla transformer. C’est également sans compter le fait que les produits entièrement conçus au Québec, voire au Canada, ont une valeur plus élevée que les produits des marchés asiatiques notamment, ce qui représente un obstacle de plus à surmonter.
FACTEURS ÉCOENVIRONNEMENTAUX
Opportunités
• L’intérêt et la demande constante des entreprises pour des approches et des solutions associées au développement durable • La perte de marché au sein des entreprises d’élevage agricole, provoquant une contrainte d’enfouissement des peaux • Les surpopulations de phoques dans l’Atlantique
Menace
Les procédés chimiques polluants au sein de l’industrie du tannage, qui sont une étape majeure dans le processus d’apprêtage des fourrures
Description de l’élément de contexte : Une convergence de notre mission et de notre vision avec plusieurs types de facteurs clés prend encore plus de sens dans l’approche du développement durable. Cette nécessité de développement durable est transversale et a de multiples facettes. En effet, nous constatons qu’au-delà de la fourrure sauvage, les perspectives d’accompagnement par Écofaune boréale, en termes d’expertise de valorisation sous l’angle du dévelop- pement durable, s’élargissent (élevages agricoles). En 2020, quatre organisations ont demandé du soutien pour répondre à la problématique du gaspillage des peaux dans les abattoirs.
La situation actuelle des phoques de l’Atlantique est telle que les bancs de poissons sont menacés. On rapporte même que le phoque diversifie son alimentation et s’attaque maintenant à d’autres espèces. Cette surpopulation laisse entrevoir des possibilités de valorisation de cette espèce pour les communautés autochtones. Le marché asiatique demeure actuellement le plus grand débouché pour les peaux de phoques dans le monde.
En contrepartie, nous sommes conscients qu’une étape charnière du processus de valorisation de la fourrure nordique, soit le tannage, représente notre talon d’Achille, compte tenu des procédés chimiques existants, très efficaces, mais aussi très polluants.
FACTEURS TECHNOLOGIQUES
Opportunités
• La disponibilité d’une technologie de pointe au service des activités traditionnelles d’apprêtage des fourrures • La possibilité de développer de nouvelles technologies, en collaboration avec plusieurs autres CCTT au Québec
Menace
Le désintérêt des jeunes et des nouvelles générations envers les savoirs et les pratiques traditionnelles et non technologiques, mais également envers le secteur de la fourrure en général Description de l’élément de contexte : Notre courte existence nous a permis de constater qu’il existe ailleurs dans le monde plusieurs équipements et une technologie de pointe permettant réellement d’optimiser les processus de valorisation de la fourrure et des sous-produits animaux. L’acquisition récente de plusieurs de ces équipements (33) et les possibilités multiples à explorer sont des atouts significatifs pour nous. À cela s’ajoutent toutes les technologies émergentes que nous découvrirons et apprendrons à utiliser.
En contrepartie, les Premières Nations et Inuit ont exprimé clairement leurs inquiétudes face au désintérêt des jeunes envers les activités traditionnelles de leurs peuples, perçues comme non rentables, exigeantes physiquement et peu, voire pas technologiques. Ce sera un défi d’une part de réanimer cet intérêt chez les jeunes envers le secteur de la fourrure en général et d’autre part, de combiner efficacement la technologie de pointe aux savoirs traditionnels.
FACTEURS ÉDUCATIONNELS
Opportunités
• Un fort intérêt chez les peuples des Premières Nations et Inuit pour préserver et améliorer leurs connaissances dans le domaine de la fourrure et du cuir • L’intérêt du développement économique par de la formation auprès des Premières Nations et Inuit et des allochtones • Les programmes de partenariat avec les centres de recherche et les maisons d’enseignement à l’international
Menaces
• La rareté de l’expertise • L’absence et / ou la nouveauté des programmes dans le domaine (seulement une AEC en valorisation de la fourrure) • Les fausses croyances sur la fourrure sauvage
Description de l’élément de contexte : La collaboration, voire la prise en charge directe ou l’implication substantielle des Premières Nations et Inuit au sein de notre planification stratégique, et plus concrètement au sein de nos activités et projets, est un facteur clé nécessaire et déterminant pour le développement d’Écofaune boréale. Nous devrons nous assurer de leur mobilisation en facilitant la concrétisation d’un de leurs souhaits fondamentaux : le maintien des activités traditionnelles par la transmission et l’enseignement de leurs savoirs. « Seul on avance vite, ensemble on va plus loin »... Dans un secteur nouveau et peu développé, les partenariats de recherche devront être réfléchis à plusieurs niveaux, incluant le développement à l’échelle internationale. Des projets de fin d’études et des programmes d’échange et de mobilité étudiante à caractère international seraient des opportunités uniques pour des étudiants allochtones et autochtones de s’imprégner des avancées des Européens.
En contrepartie, il reste beaucoup à faire pour assurer une crédibilité, une reconnaissance et une pérennité au secteur
de la fourrure et la rareté de l’expertise en ce qui concerne la transmission des connaissances nous obligera à innover et à soutenir nos partenaires tant du point de vue des technologies que des pratiques sociales novatrices. Une seule attestation d’études collégiales dans le domaine existe, ce qui constitue un défi important dans l’établissement d’un continuum de formation. Il n’en demeure pas moins que la réputation et la crédibilité du secteur de lafourrure sont aussi à refaire pour en augmenter l’attrait et l’intérêt. Des stratégies multiples devront être utilisées, comme l’analyse du cycle de vie et l’étude des comparables.
AUTRES ÉLÉMENTS DE CONTEXTE EXTERNE
Opportunités
• L’absence d’autres centres de recherche au Canada dans le domaine de la fourrure • La disponibilité du financement et des subventions • Un intérêt tangible des partenaires et des acteurs du secteur de la fourrure envers nos services • Un intérêt récent et croissant du secteur « domestique » (récupération et valorisation des peaux d’élevages agricoles) envers les services d’Écofaune boréale
Menaces
• L’enjeu absolu de rentabilité financière dans le secteur et dans une perspective temporelle trop courte, notamment selon les paradigmes des Premières Nations et Inuit • La dévitalisation de l’industrie ayant appauvri les entreprises et diminué leur capacité à investir dans l’innovation
Description de l’élément de contexte : Cela représente une occasion inestimable que d’être le premier et le seul centre de recherche appliquée au Canada reconnu formellement par une autorité gouvernementale. Nous devons saisir l’opportunité pour développer et maintenir un leadership dans le domaine. Jusqu’à présent, les retours positifs aux demandes de financement et de subventions sont un indicateur clé nous permettant de croire à un positionnement fort et durable de notre centre comme chef de file dans ce domaine. Finalement, nous sommes un centre qui se dit et se veut près de la nature, voire en harmonie avec elle. Nous devons garder en tête l’importance de respecter le rythme et les capacités de cette dernière.
En contrepartie, nous évoluons dans un contexte national, international et mondial où le rythme est rapide, où les exigences et les attentes sont grandes, où les résultats doivent être à plus ou moins long terme… ce qui demeure un défi dans l’accompagnement de nos partenaires, dans la mesure où notre ultime et principale ressource, la nature sauvage, est limitée. Promouvoir l’innovation et ses retombées auprès d’une industrie dont les capacités sont limitées est un défi stimulant, mais qui comporte son lot de risques.
RESSOURCES HUMAINES
Forces
• La multidisciplinarité parmi les membres de l’équipe (techniciens, bacheliers, docteurs, membres des PNI, etc.) • L’enthousiasme et la mobilisation au sein de l’équipe
Faiblesse
L’expertise à accroître et à enrichir
Description de l’élément de contexte : Les domaines universitaires représentés au sein de l’équipe sont variés, complémentaires et pertinents : biologie, chimie et biochimie. La présence de bacheliers et de docteurs renforce notre capacité de recherche et de réalisation de projets. À cela s’ajoutent des expertises en tannage, en trappage, en taxidermie, en ébénisterie, en travaux pratiques en milieu naturel et en laboratoire ainsi qu’en administration. L’ajout récent d’une biologiste innue renforce notre positionnement face à notre mission d’accompagnement des Premières Nations et Inuit. Les ressources humaines sont une force indéniable au sein de notre jeune CCTT; elles sont l’âme et le potentiel de notre centre et donc, assurément, un élément clé à consolider, à développer et à utiliser.
En contrepartie, bien que nos connaissances et nos expériences soient riches et diversifiées, elles demeurent limitées dans une perspective appliquée à notre mission et notre champ d’intervention. Il reste beaucoup à faire : nous devrons avancer prudemment et humblement. En outre, bien que la richesse de l’équipe soit grande, la mission ultime de notre CCTT exige une perspective sociale et pédagogique non négligeable. Bien que nous constations l’importance d’une évolution sur le plan technologique, les enjeux, les défis, les réalités et les approches auxquels nous sommes confrontés comme CCTT en valorisation de la fourrure sauvage nécessitent cette expertise sociale et pédagogique au sein de l’équipe à court terme, pour éviter la création d’un fossé entre l’évolution de nos connaissances scientifiques sur le plan technologique et notre accompagnement offert quant au développement de la dimension sociale et anthropologique, omniprésente dans nos axes et nos secteurs d’intervention.
RESSOURCES MATÉRIELLES
Force
Acquisition et inventaire d’équipements de recherche (plus d’une trentaine d’équipements acquis en moins de 2 ans)
Faiblesse
Expertise peu développée quant aux utilisations possibles et au potentiel des équipements Description de l’élément de contexte : Un centre de recherche bien pourvu en équipements possède des leviers et des capacités significatives pour générer des projets de recherche, mais aussi pour soutenir le développement des partenaires du milieu et les communautés autochtones concernées. Nous avons acquis pour plus de 700 000 $ d’équipements de pointe et peu répandus au Canada. C’est donc une force importante pour notre centre en termes de positionnement sur les projets possibles au niveau de la valorisation de la fourrure nordique. Malgré cela, le secteur de la fourrure et du cuir exploite un très grand éventail d’équipements spécialisés en fonction des différents types de peaux et de procédés et de l’utilisation finale de la peau. Il est déjà clair qu’il faut prévoir des acquisitions d’équipements, et probablement d’un pavillon de recherche, si la tendance des demandes de projets se maintient.
Encore une fois, notre expérience limitée et récente dans le domaine nous confirme l’importance d’expérimenter l’utilisation de nos équipements pour développer des connaissances fines et optimales permettant leur utilisation à leur plein potentiel au service de nos clients et de nos projets.
RESSOURCES FINANCIÈRES
Forces
• L’augmentation du financement de base avec le renouvellement d’un statut permanent • L’annexe budgétaire supplémentaire augmentant les leviers • Les réponses positives des organismes subventionnaires et / ou des partenaires aux demandes de financement, qui donnent la capacité à l’équipe de générer des revenus externes
Faiblesse
L’existence récente du CCTT (historique et notoriété limités) demeure un défi pour générer de la croissance à plus long terme
Description de l’élément de contexte : Une croissance rapide et soutenue par des leviers de financement non récurrents est un catalyseur pour un centre de recherche. Toutefois, cette croissance sera soumise à une pression forte à l’interne pour assurer sa pérennité d’une part, et la poursuite de son développement d’autre part. Bien que la conjoncture nous soit favorable (taux de réponse positif de près de 100 % à ce jour à nos demandes, augmentation légère du financement de base à venir avec le renouvellement), il s’agit d’un point de vigilance majeur à considérer et à prioriser dans nos actions et nos décisions. De plus, et en concordance avec le contexte externe, notre mission d’accompagnement des Premières Nations et Inuit exige du temps avec des retombées davantage à long terme, ce qui représente un défi supplémentaire dans une structure et un cadre formel issus d’une autre culture.
LIEN AVEC L’ÉTABLISSEMENT D’ENSEIGNEMENT
Forces
• Le bon positionnement du cégep auprès de certaines
Premières Nations et Inuit • La vocation particulière du cégep en matière de développement durable • La présence d’une attestation d’études collégiales (AEC), exclusive et unique à notre cégep, en valorisation de la fourrure nordique • La création récente d’une fonction à temps plein de conseillère à la recherche au sein du cégep • Les liens et les opportunités possibles en termes de projets avec les programmes existants : Techniques du milieu naturel, Sciences humaines, Sciences de la nature, etc. • Un bassin significatif d’expertise en biologie et autres domaines connexes au CCTT présent dans les départements d’enseignement du cégep
Faiblesses
• L’absence d’un DEC souche ou d’une voie de sortie spécifique à la fourrure au sein d’un programme de DEC comme Techniques du milieu naturel • Le peu de liens créés à ce jour avec l’équipe du cégep (enseignants – étudiants)
Description de l’élément de contexte : Le Cégep de StFélicien a plus de 20 ans d’expérience en accompagnement des Premières Nations et Inuit. Il est de plus reconnu pour son leadership et son positionnement fort en développement durable. Une ressource supplémentaire en recherche institutionnelle apporte une complémentarité au bénéfice du CCTT, tout comme les autres opportunités de contribution au sein des équipes du cégep. Ce sont là quatre forces importantes pour notre CCTT à statut intégré.
En contrepartie, nos actions et l’énergie déployée au cours de nos trois premières années d’existence ont davantage visé à nous bâtir, à nous faire connaître et à prendre une place au sein de notre secteur d’activité, et ce, au détriment de nos liens internes avec nos enseignants et nos étudiants. Bien qu’il s’agisse là à notre avis d’un passage obligé, nous devons admettre que les liens avec la communauté collégiale sont prioritaires et nécessaires dans la poursuite de nos activités et de notre développement par rapport à notre responsabilité comme centre de transfert (retombées sur l’enseignement collégial). Enfin, la présence d’un DEC souche n’est pas une obligation au développement du CCTT, mais représente un levier supplémentaire non négligeable à bien des égards.
MODE DE GOUVERNANCE
Force
Le soutien exprimé par l’administration du cégep dans le déploiement et le développement d’Écofaune boréale (pertinence du statut intégré)
Faiblesse
Les contraintes des conventions collectives sur l’agilité d’Écofaune boréale en termes de recrutement et de rétention de ressources humaines hautement qualifiées (doctorat)
Description de l’élément de contexte : Sans l’appui, l’implication et la contribution (humaine et financière) du cégep, Écofaune boréale n’aurait pas le même bilan et positionnement après trois ans d’existence. C’est une force appréciable à maintenir et à développer davantage.
En contrepartie, l’avenir nous obligera à maximiser nos capacités d’innovation dans le respect des règles et des principes en vigueur pour demeurer compétitifs, performants et attractifs dans un contexte externe de changement, d’incertitude, de vulnérabilité et de compétition à l’échelle mondiale.
AUTRES ÉLÉMENTS DE CONTEXTE INTERNE
Forces
• Un champ d’intervention spécialisé, mais ouvrant la porte à plusieurs possibilités d’actions • Le fait d’être une fenêtre sur l’innovation québécoise des produits de la fourrure et du cuir
Faiblesse
Le champ d’intervention large et l’étalement géographique des entreprises concernées par le secteur de la fourrure est un défi supplémentaire pour une petite équipe
Description de l’élément de contexte : Notre expérience relativement nouvelle est confrontée à nos ambitions et à notre capacité limitée à répondre promptement aux demandes des acteurs du milieu de la fourrure à l’échelle nationale. Il s’agit là d’une force et d’une faiblesse à la fois que nous trouvons important de garder en tête pour notre développement dans les prochaines années. L’industrie étant grandement basée sur l’interaction par le toucher et la sensation (touch and feel), l’absence de salons commerciaux ou d’exposition des produits innovants peut nuire au développement de marchés. Écofaune boréale peut représenter cette nouvelle fenêtre ouverte en permanence sur l’innovation et les nouvelles pratiques, ce qui est bénéfique pour un jeune centre de transfert comme le nôtre.