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novembre - decembre 2012
n° 17 Côte
d'azur
premier magazine de sport des Alpes-maritimes & monaco
MMA
Le combat dans la peau
Code Sport Côte d’Azur • n°17 • novembre - décembre 2012
VTT
Mercantour un enduro de costauds
APNÉE
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sommaire 8
p.20
Les mots du sport
10
Plein cadre
14
Les news
20 p.24
24 28
p.28
32 38
p.32
42 46
p.56
52 56 p.64
64
p.70
70 76
p.76
Notre sélection lecture
80
Nos images grand format pour voir le sport sous un autre angle L'essentiel de l'actualité sportive azuréenne en bref Handball
Retour sur le Trophée des champions Triathlon
TriStar 111 : triple effort, maxi sensations Football
Entretien avec Claudio Ranieri le "Mister" de l'AS Monaco Mixed martial arts
Boxing squad, le combat dans la peau Volley-ball
Laurent Tillie, le nouveau "boss" du volley français Golf
Quand les pros de Saint-Donat se mettent en quatre Apnée
Mondiaux par équipes à Villefranche, à couper le souffle Rugby
ASM Rugby : "Allez, les petits…" VTT
Enduro des portes du Mercantour sur les chapeaux de roues Voile
Régates royales les vieux grééments règnent sur Cannes Basket-ball
AS Monaco, premiers rebonds en Nationale 1 Une ville, des sports
Mougins, en vert et avec tous… Sport entreprises
Zoom sur la BMW golf cup au Royal Mougins 4
C S C dA R U Z ' ode
port
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Edito
Ni héros ni zéros On avait fini par tout oublier. Gagné par l'ivresse des Jeux, on avait replongé sans retenue. On avait crié, sauté de joie et accompagné du geste nos sportifs fétiches. C'était l'été, tout était beau, tout devenait possible. L'effort physique était le meilleur moyen de rapprocher les peuples. Les dieux du stade étaient les héros des temps modernes. Puis l'automne est arrivé. Un vent de scandale a soufflé sur le monde du sport, glaçant le sang de ceux qui l'ont dans la peau. Des handballeurs qui baignent dans une sale histoires de paris. Un septuple vainqueur du Tour de France rayé de la carte, effacé de tous les palmarès. Le président d'une Fédération française (celle de boxe) qui reconnaît entre deux portes que dans sa discipline, les médailles se paient argent comptant. Des espoirs du foot qui quittent le tristounet port du Havre pour profiter des chaudes nuits parisiennes et finissent par dérouiller en Norvège… On pourrait rejoindre la meute des outrés, des donneurs de leçons, des politiques et de tous ceux qui estiment devoir s'exprimer sur le sujet. Mais on se contentera simplement de poser une question ? Au nom de quoi les sportifs devraient être des exemples, des surhommes qui échapperaient à toutes les tentations et aux bassesses du quotidien ? Glorifier outre-mesure des athlètes, c'est risquer de recevoir un méchant coup sur la tête quand ils chutent de leur piédestal. Faisons simple, prenons le sport pour ce qu'il est : un moyen de se dépasser, une source de plaisir, un jeu. Mais en aucun cas un remède aux maux de la société. Jimmy Boursicot
CODE SPORT MONACO • Edité par SAM EDICOM - "Le Roqueville" Bat C - 20 Bd Princesse Charlotte - 98000 MONACO - Tél : (+377) 97 97 06 27 - Fax : (+377) 97 97 06 28 - contact@sam-edicom.com - Editeur & Directeur de la publication : Jean-Marc MORENO - moreno@sam-edicom.com • Journalistes : Jimmy BOURSICOT - redac@ codesportmonaco.com & Chris BERTOLDI - redac2@codesportmonaco.com • Traduction : Michel Roussy • Comité de rédaction : Sabine TOESCA, Marc TOESCA, Jean-Marc MORENO • Secrétaire de rédaction : Cathy MORENO - contact@codesportmonaco.com • Publicité : Jean-Marc MORENO - moreno@sam-edicom. com & Dominika SZCZYPKOWSKA - commercial@codesportmonaco.com • Graphisme, photogravure & illustrations : Anthony HOUAL • Impression : Imprimerie de Monaco • Reproduction, même partielle, interdite sans l'autorisation de CODE SPORT MONACO • Photo de couverture : S. Nogier, L. Thareau, C.O.M 6
Les mots DU sport "L'art du jeu"
de Mike Powell. Editions Fetjaine. 29,90 €. 202 pages Déjà mis à l'honneur pour ses spectaculaires images de tennis, le photographe britannique Mike Powell a posé son objectif sur l'une des plus grandes machines du sport-spectacle, le Tour de France. Décriée et chahutée depuis de longues années, l'épreuve-reine de la "petite reine" est un formidable kaléïdoscope où les couleurs saturées des dossards, des paysages et de la caravane publicitaire se mêlent à un charme suranné.
"Histoire mondiale des circuits automobiles" de Michel Morelli et Xavier Chauvin. Editions ETAI. 42 €. 192 pages. Certains sont devenus de véritables mythes et la simple évocation de leur nom suffit à faire hérisser les poils des amateurs d'exploits automobiles. Monte-Carlo, Monza, Imola, Spa et quelques autres temples font partie de ceux-là. Michel Morelli et Xavier Chauvin nous guident dans ces univers fantasmagoriques, du début du XXe siècle à nos jours. Indispensable pour tout passionné.
"Les miscellanées des Bleus"
"Jonny Wilkinson, mémoires d'un perfectionniste"
de Thomas Pitrel et Ronan Boscher. Editions Hugo et Cie. 13,50 €. 192 pages Dans l'histoire "officielle" de l'équipe de France, il y a le doublé de Zizou contre le Brésil, les coups-francs de Platoche ou encore les treize buts de Just Fontaine en 58. Dans cet ouvrage, Pitrel et Boscher vont fouiller dans cent ans d'archives pour nous faire revivre des parcours insolites ou des destins tragiques d'anciens Bleus. Ou quand la petite histoire devient aussi intéressante que la grande.
de Jonny Wilkinson et Olivier Villepreux. Editions JC Lattès. 20 €. 440 pages Golden boy du rugby anglais, messie du RC Toulon, Jonny Wilkinson tient régulièrement une chronique dans le Times et avait déjà publié trois livres sur son parcours. Dans celui-ci, le numéro 10 s'ouvre un peu plus. Celui que tous les spécialistes et tous les fans voient comme un héros évoque ses doutes, sa quête obsessionnelle du geste parfait et sa guerre permanente contre lui-même. 8
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FA I T E S L E P L E I N D ’ O X Y G È N E DANS UN CADRE DE VERDURE PROCHE DE TOUTES COMMODITÉS
Illustration suivant l’interprétation de l’artiste : Mg Chierico
"Le TouR"
de Chad Harbach. Editions JC Lattès. 22, 50 €. 500 pages Le premier roman de Chad Harbach, plébiscité par le New York Times ou encore l'écrivain Jonathan Franzen, pourrait paraître inaccessible au lecteur non-américain. Pourquoi ? Parce que c'est dans le base-ball que baigne le récit. A première vue seulement. A travers le parcours d'un joueur universitaire, une multitude de questions s'entrechoquent. L'ambition, la chute, l'amour, la mort. Rythmé et percutant, le style d'Harbach transforme un terrain de base-ball en théâtre de la condition humaine.
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Jean-Pierre Dick Le grand défi de
Un Globe à conquérir Deux transats Jacques Vabre, deux Barcelona World Race", un titre de marin de l'année… Jean-Pierre Dick a déjà gagné beaucoup de choses. Mais à 47 ans, le Niçois est loin d'être rassasié. Le 10 novembre, aux Sables d'Olonnes, il prendra le départ du Vendée globe, la compétition reine pour tout navigateur. Sixième en 2004, obligé d'abandonner en 2008 alors qu'il faisait la course en tête, Jean-Pierre Dick rêve ardemment d'accrocher le Vendée globe à son tableau de chasse. "Clairement, cette édition est importante car ce sera, à priori, ma dernière. J'essaye de mettre tous les atouts de mon côté pour tenter d'atteindre mon objectif. C'est pour cela que j'ai participé à la Barcelona World Race. C'était une excellente préparation pour le Vendée Globe. Ceux qui n'y ont pas participé, ne seront pas allés dans le Grand Sud deux ans avant."
©JM Liot
& bondissant Jeune
Le monde appartient à Loïc Bruni ! Il l'a fait. A 18 ans, le vététiste de l'US Cagnes-sur-Mer vient d'inscrire son nom tout en haut du palmarès des championnats du monde juniors de descente, comme d'autres glorieux anciens avant lui (Nicolas Vouilloz, Fabien Barel…). A Leogang, en Autriche, celui qui fait déjà partie du team professionnel Lapierre a terminé avec trois secondes d'avance sur l'Américain Richard Rude Jr et près de cinq secondes sur l'Australien Connor Fearon. Le "petit" Bruni est en train d'écrire les nouveaux chapitres d'une belle saga familiale. Son père, Jean-Pierre, président de l'US Cagnes VTT, a ainsi glané cinq titre mondiaux dans la catégorie Masters. Propulsé sur le devant de la scène, Loïc a par la même occasion obtenu une prolongation de deux de son contrat avec Lapierre. De quoi augurer bien d'autres succès sur la scène internationale… © Team Lapierre
BrEves
Course à pied
Patinage
Brian Joubert de retour à Nice Présent lors des championnats du monde organisés au palais des expositions l'hiver dernier, Brian Joubert est revenu du côté de la baie des Anges pour le gala de clôture de la coupe internationale de la ville de Nice, le 28 octobre. Deux cents patineurs représentant trente-cinq nations étaient en lice lors de cette épreuve qui s'est déroulée à la patinoire Jean-Bouin.
Voile
Extreme sailing series, épisode II
Natation
Yannick Agnel tisse sa toile
Elles furent pin-up en 2011, anges ou démons en 2012… Depuis six ans, les volleyeuses du RC Cannes ont pris la bonne habitude d'exposer leurs charmes dans un calendrier glamour et sexy. Si l'on ne connaît pas encore le thème retenu pour l'édition 2013, on sait d'ores et déjà que Victoria Ravva et ses coéquipières ont posé dans les salons de l'hôtel Majestic.
Vous êtes sportive, vous aimez sortir des sentiers battus et vous lancer dans de nouvelles aventures rocambolesques ? Alors, le roller-derby est fait pour vous. Juchées sur leurs patins à roulettes (pas sur des rollers en ligne), les adeptes de cette discipline spectaculaire et très "girl power" se lancent dans des rencontres endiablées. Le but du jeu ? Franchir un bloc de joueuses devant soi afin de marquer des points. Pour les empêcher de passer, les "blockeuses" peuvent tout faire pour les déstabiliser. Surnoms, tenues punk-rock et joutes bien barrées au programme. Une section vient d'être créée au sein de Nice roller attitude, elle se nomme "Baywitch project". Renseignements sur www.nicerollerattitude.com
L'OGC Nice débute sa cure de rajeunissement Courant octobre, le président de l'OGC Nice, Jean-Pierre Rivère, a annoncé qu'il comptait miser sur la formation pour assurer l'avenir du club. Vainqueur de la coupe Gambardella en mai dernier, le Gym a fait signer six contrats pros à ses plus grands espoirs dans la foulée. En 2014, Nice aura enfin à sa disposition un centre d'entraînement digne de la Ligue 1, où le centre de formation occupera une place prépondérante. "Depuis dix ans, le club vend ses joueurs pour équilibrer ses comptes. Le but est d'arriver à garder nos meilleurs éléments pour construire une équipe compétitive sur la durée tout en s'appuyant sur la formation", a déclaré Jean-Pierre Rivère dans les colonnes de Nice-Matin.
Ferreira Carrasco à Monaco jusqu'en 2015
Volley-ball
Le projet "Baywitch" débarque sur la Côte
Football
Football
Le RC Cannes à jour dans son calendrier
Roller-derby
Des performances en or massif, une bonne bouille et des traits d'esprit qui font toujours mouche. Il n'en fallait pas plus pour que Yannick Agnel devienne un personnage majeur du web. Sur Facebook, il a désormais dépassé la barre des 100 000 fans, très actifs sur sa page personnelle. Le champion olympique du 200 m et du 4x100 m nage libre n'est pas en reste. Régulièrement, il publie des playlists avec ses coups de cœur musicaux du moment, des photos prises en compagnie des ses partenaires de l'Olympic Nice natation ou encore des citations dont l'une de Stendhal, "La vocation, c'est le bonheur d'avoir pour métier sa passion".
Le passage de ces "Formule 1 des mers" avait été particulièrement remarqué en 2011. Fin octobre, huit équipages de haut niveau se sont affrontés près du littoral niçois, à bord de catamarans de 12 mètres. Après quatre jours de manœuvres et de luttes tactiques, la victoire est revenue à Groupe Edmond Rothschild. La manche finale de cette épreuve aura lieu au Brésil, en baie de Rio, du 6 au 9 décembre.
Très en vue depuis le début de saison, Yannick Ferreira Carrasco a prolongé le contrat que le lie actuellement à l'AS Monaco. Le jeune international belge (19 ans), milieu de terrain offensif, pourrait être Asémiste jusqu'en 2015. "Ce n'est que le début, je ne dois pas en rester là", a souligné cet élément ambitieux.
La "der" pour les 10 km de Grasse
Omnisports
Lemaitre, chantre de la francophonie à Nice Malheureux aux Jeux olympiques, le sprinteur Christophe Lemaitre n'a peut-être pas encore définitivement refermé la page. Mais du côté de Nice, ce sont d'autres Jeux, ceux de la Francophonie, qui lui ont redonné un peu le sourire. Le Savoyard a en effet été choisi comme parrain de l'édition 2013 (du 6 au 15 septembre), qui se déroulera dans la capitale des AlpesMaritimes. Début septembre, il a fait un premier passage par le stade Charles-Ehrmann, où de nombreux enfants ont pu fouler la piste aux côtés du champion d'Europe du 100 mètres.
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Gymnastique
Sabot parrain de l'Étoile Le gymnaste Hamilton Sabot est devenu parrain de l'étoile de Monaco, le 6 octobre. Un parrain de prestige puisque l'athlète français, licencié à Antibes, a ramené la médaille de bronze en barres parallèles, lors des JO de Londres. Il a fait cours aux jeunes gymnastes, puis ils ont partagé un repas à l'hôtel la Chèvre d'or. Un moment d'échange où chacun a pu poser ses questions au sportif. Désormais, il viendra souvent s'entraîner avec les élèves monégasques afin de les conseiller et de leur transmettre son expérience.
Régulièrement cité parmi les meilleurs épreuves de 10 kilomètres de France, la Grassoise a encore été une réussite. La quatorzième édition proposée par Courir en pays de Grasse a rassemblé 1 658 participants. Un beau final puisque la cheville ouvrière du 10 km du pays de Grasse, Gilles Rondoni, a annoncé son intention de ne pas rempiler pour une année supplémentaire.
Haltérophilie
Une recrue de choix pour Villeneuve-Loubet Elle a 27 ans, elle vient du Canada et elle débarque avec une médaille olympique en bronze à son cou. Christine Girard, qui évolue dans la catégorie des moins de 63 kilos, est assurément une bonne pioche pour l'équipe féminine de l'ES VilleneuveLoubet. Championne de France en titre, la formation azuréenne tentera de conserver son titre.
Parapente
Les vols ont repris à Roquebrune
Basket-ball
Les Sharks d'Antibes ont du mordant Racheté par le Belge Eric Somme il y a quelques mois, le club d'Antibes a démarré d'excellente manière sa saison de Pro B. L'Olympique d'Antibes, que l'on doit désormais appeler "Sharks d'Antibes", a en effet accumulé cinq victoires de rang sous la conduite de son nouvel entraîneur, Alain Weisz (ex-Hyères-Toulon, Pro A). Mieux armés et par conséquent plus ambitieux, les Sharks devraient être des candidats sérieux aux playoffs. Une étape importante pour viser plus haut. La saison prochaine, les Antibois évolueront dans leur nouvelle salle de 5 000 places, implantée dans la zone des Trois-Moulins. Et ce "déménagement" aurait forcément plus d'impact si les partenaires de Lesly Bengaber parvenaient à effectuer leur retour en Pro A. Une division dans laquelle ils n'ont plus évolué depuis 2002. 15
La mort d'un parapentiste tchéque, en mars 2011, avait poussé le maire de Roquebrune Cap-Martin, Patrick Cesari, à prendre un arrêté d'interdiction du vol libre quatre mois plus tard. Depuis quelques semaines, il est redevenu possible de pratiquer le parapente. Une convention entre la mairie et l'association Roquebrun'ailes a été signée. Cette dernière devient responsable de la gestion du site du Mont-Gros.
Rallye
Tout roule pour Boetti à Antibes Bien qu'éjecté du calendrier européen, le rallye d'Antibes passionne toujours. Parmi les cent trente équipages au départ, c'est l'expérimenté Michel Boetti (Peugeot 207 S 2000) qui a réussi les meilleurs chronos. A 52 ans, cet enfant de la cité du Fort-Carré, associé à Valérie Monnier, a terminé devant Philippe Catudal et Stéphane Cornu.
BrEves
news
BrEves
news
Handball
Ça coince pour les filles du Gym
L'apprentissage du plus haut niveau français se fait dans la douleur pour les joueuses de l'OGC Nice. Promues en LFH (Ligue féminine de handball). Après quatre rencontres et autant de défaites, les rouge et noir occupaient la position peu enviable de lanterne rouge. Les Azuréennes devront rapidement redresser la barre si elles veulent obtenir leur maintien dans cette division qu'elles découvrent.
Athlétisme
L'AC Cannes vise haut
Dirigé par Olivier Pauly, le groupe Elite de l'Athletic club de Cannes a soif de médailles. Partis disputer la coupe de France des spécialités à Lyon, les Cannois ne tiennent pas vraiment à se fixer de limites. "On a des athlètes qui ont déjà prouvé qu'ils étaient capables de faire des podiums nationaux comme Julian Brun, Anouk Forafo ou Pauline Chariglione" a déclaré le coach.
Natation
Les "Golden lanes" passeront par Nice Initiée par le président du Comité régional Côte d'Azur, Gilles Sezionale, la série de meetings rassemblée sous l'appellation "Golden lanes" comprendra une étape niçoise (du 25 au 27 janvier 2013). Cette compétition, calquée sur le principe de la Golden league d'athlétisme, sera dotée d'un pactole de 90 000 euros, dont 60 000 pour les vainqueurs de trois étapes successives. "C'est une bonne chose parce qu'on manque de compétitions et de confrontations en France" a estimé l'entraîneur de l'Olympic Nice natation, Fabrice Pellerin. "Il ne faut pas se le cacher, on manque aussi de valorisation financière." Ses protégés, Yannick Agnel et Camille Muffat, ont pourtant l'habitude de revenir les bras chargés d'or…
Voile
Cape to Rio 2014, le nouveau défi d'Alexia Barrier
Course à pied
Le marathon NiceCannes déboule
Certains l'attendent de pied ferme, après avoir peaufiné leur condition pendant de longues semaines. D'autres auraient bien aimé pouvoir prolonger la préparation. Quoi qu'il en soit, tous devront être au top de leur forme au départ du marathon des Alpes-Maritimes, le 4 novembre prochain. Renseignements sur www.marathon06.com.
Hippisme
Cagnes-sur-Mer se prépare pour le meeting d'hiver
Lorsque les températures seront nettement moins clémentes dans le reste de la France, le charme de l'hippodrome de Cagnes-sur-Mer sera encore plus évident. A partir du 4 décembre, trotteurs, galopeurs et chevaux d'obstacles courront durant une soixantaine de réunions hippiques. En fin de meeting hivernal, le Grand critérium de vitesse de la Côte d'Azur sera le clou du spectacle. Comme chaque année, les animations et les journées spéciales seront nombreuses. Infos sur www.hippodrome-cotedazur.fr
Alexia Barrier, spécialiste de la course au large, se lance dans un nouveau projet : la course Cape to Rio 2014. Son équipe, 4myplanet, sera constituée d'enfants venant des townships du Cap et des favelas de Rio. Un chercheur océanographe sera également embarqué afin de naviguer utile. Alexia Barrier est donc à la recherche de financements pour mener ce projet à terme. Il est notamment possible de participer à la vente aux enchères de la montre 4myplanet by deLaCour. On peut aussi faire un don ou adhérer à l'association 4myplanet via www.4myplanet.eu. Toutes les informations sont à retrouver sur la page Facebook d'Alexia Barrier.
Omnisports
Les Alliances du sport rassemblent valides et handis C'est une manifestation d'un genre nouveau qui a vu le jour du côté d'Antibes. A l'origine de ce projet, voué à rassembler les sportifs valides et handisport tout en faisant la promotion de plusieurs disciplines, il y a l'association OSE (créée par plusieurs anciens sportifs dont Christophe Kalfayan, William Motti ou encore Stéphane Diagana). Lors de cette première réussie, la championne olympique de natation handisport Elodie Lorandi (notre photo), le triple médaillé d'or aux Jeux Tony Estanguet, l'ancien basketteur Richard Dacoury, le néoretraité Alain Bernard et bien d'autres ont pris part à cette fête du sport pas comme les autres.
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BrEves
news
Hockey sur gazon
Les Villeneuvois dans le dur
Auteurs d'une très belle saison 20112012, qui leur avait valu une montée en Nationale 1, les hockeyeurs de l'ES Villeneuve-Loubet éprouvent des difficultés dans l'antichambre de l'Elite. Lors de leurs six premières sorties de la saison, ils n'avaient pas encore réussi à décrocher une victoire (un nul, cinq défaites).
Judo
Milous et Pietri vers d'autres cieux Il n'y avait guère de suspense concernant le départ des deux "joyaux" de l'Olympic judo Nice mais c'est désormais une réalité. Sofiane Milous, qui a disputé les JO de Londres, et Loïc Pietri, qui faisait partie des remplaçants pour les Jeux, ont pris la direction des clubs d'Argenteuil et Boulogne-Billancourt. "Le club a eu des soucis. Faute de moyens, il n'y avait pas de volonté d'avoir un club en première division. C'est dommage", a déclaré Pietri dans les colonnes du quotidien Nice-Matin. A 21 ans, Loïc a de l'ambition. Mais il n'exclut pas de revenir un jour, "quand il y aura un projet clair et précis".
Tennis
Ils veulent devenir des Petits as
Course à pied
No finish line in Monaco
Du côté de Tennis club d'Antibes, les qualifications pour le célèbre tournoi des Petits As ont déjà débuté. Réservée aux 12-14 ans, cette épreuves dont les phases finales se déroulent à Tarbes fait office de mondial de la catégorie d'âge. A son palmarès, on trouve des monuments du tennis (Martina Hingis, Kim Clijsters, Michael Chang, Rafael Nadal…)
La No finish line se déroulera en Principauté entre le 17 et le 25 novembre. Le principe est simple, il s'agit de courir ou marcher sur la nouvelle digue du port Hercule. La course est organisée par l'association Children & Future. L'argent récolté sera consacré au soutien de projets humanitaires. Il viendra aider le centre cardiothoracique de Monaco. En association avec Fight Aids, présidée par la princesse Stéphanie, cet argent participera aussi au fonctionnement d’une maison de vie à Carpentras, pour des jeunes atteints du Sida. Par ailleurs, la No finish line aidera au financement d'une maison de rugby au Sénégal, à la réinsertion sociale des jeunes en situation de rue à Madagascar, et à la création d'un projet en faveur des enfants handicapés, à Monaco. Inscriptions au 06 07 93 50 81/06 84 84 59 34. Toutes les infos sur www.nofinishline.com.
Lutte
Cynthia Vescan vice-championne du monde juniors Malheureuse aux JO de Londres, durant lesquels elle fut sortie dès le premier tour, Cynthia Vescan a très rapidement rebondi. A Pattaya, en Thaïlande, elle a décroché la médaille d'argent lors des championnats du monde juniors. La sociétaire du Nice olympic lutte entre désormais dans un nouveau cycle supposé la guider vers les Jeux de Rio, en 2016.
Golf
On n'arrête plus Julien Brun Le jeune joueur antibois, membre du club de Cannes-Mougins et pensionnaire de l'université américaine de TCU, vit un automne sensationnel. Fin septembre, il a remporté le tournoi de Toulouse-Seilh, inscrit au calendrier du Challenge tour professionnel. A 20 ans, il est devenu le deuxième amateur français à réussir cet exploit. Début octobre, Julien Brun a décroché la médaille de bronze lors des championnats du monde par équipes, à Antalya (Turquie). Autorisé à passer pro dès l'an prochain, ce grand espoir préfère se donner le temps de la réflexion avant de franchir le pas.
Rallye-raid
Emilie Fer du kayak au 4x4
Championne olympique de kayak à Londres, la Colloise Emilie Fer s'est lancé dans un défi original. En compagnie d'une autre kayakiste, Aline Tornare, elle a disputé le trophée Rose des sables, un rallye-raid 100 % féminin qui serpente dans le désert marocain. D'autres athlètes, comme Elodie Clouvel (pentathlon) et Astrid Guyart (escrime), étaient également de l'aventure. 18
Trophée des champions
Dunkerque, l'invité-suprise les 8 et 9 septembre derniers, la salle Gaston-Médecin a accueilli quatre des plus belles équipes du championnat de D1. Alors qu'une nouvelle confrontation entre Montpellier, lauréat en 2011, et Chambéry, son plus "fidèle" rival, semblait se dessiner, c'est finalement Dunkerque qui a réussi un sans-faute. Par Chris Bertoldi et Jimmy Boursicot - Photos : Sébastien Nogier
Grégory Anquetil Double champion du monde avec l'équipe de France et consultant pour Canal +.
"Je vis une belle reconversion" Vous avez évolué à Montpellier pendant près de vingt ans. Parvenezvous à être totalement objectif ? Ça fait déjà trois/quatre ans que je travaille avec Canal + maintenant, alors j'ai pris l'habitude de regarder Montpellier de l'extérieur. Au début, c'était compliqué de ne plus être montpelliérain et de regarder le handball d'un œil neuf. Aujourd'hui, je vois cette équipe comme n'importe quelle autre. Mais c'est vrai que de temps en temps, je reconnais un peu les combinaisons et ça me rappelle le bon temps.
Dunkerque a déjoué tous les pronostics. Après leur victoire aux tirs au but contre Chambéry, les Nordistes ont reçu le Trophée des champions des mains de S.A.S. le prince Albert II et du président de la Ligue nationale de hand, Philippe Bernat-Salles.
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n venant assister chaque année depuis 2010 au Trophée des champions, les spectateurs les plus assidus ont certainement l'impression d'être les spectateurs privilégiés de l'assemblage d'une fusée nommée handball. Propulsée par les résultats stratosphériques de l'équipe de France, l'arrivée d'un diffuseur prestigieux (Canal+) et de Qataris au chéquier XXL, on ne sait pas jusqu'où elle est capable de grimper. Mais si l'on se fie à l'ambiance qui régnait dans les travées de la salle Gaston-Mé-
decin, on peut affirmer que tous les éléments nécessaires à son décollage sont réunis. Tout cela, c'était avant le "séisme" de l'affaire des paris qui a impliqué huit joueurs montpelliérains. Spectacle, niveau de jeu élevé et stars - quatre champions olympiques se sont croisés sur le parquet - figuraient au programme de la manifestation gérée par les bénévoles de l'ASM handball. Et même si la compétition marquant le début de la saison venait à migrer vers d'autres cieux (lire par ailleurs), les Asémistes
pourront être fiers de leur efficacité et de leur dévouement pour faire de ce rendez-vous une véritable fête du handball.
Retard à l'allumage pour Montpellier Une fête pour tout le monde, sauf pour les Montpelliérains, qui débarquaient avec moins de certitudes qu'auparavant. Sacrés lors des deux premières éditions du Trophée des champions, les Héraultais se gardaient bien de rouler des mécaniques. Entre les blessures des uns (Mi-
Quelle est votre mission avec Canal + ? Je travaille en tant que consultant. On commente les matches et surtout on essaie de présenter le handball sous son vrai visage, c'est à dire un sport rugueux, vraiment intéressant et surtout spectaculaire. Je vis une belle reconversion. Le handball, quand on est né avec, on a du mal à le quitter complètement. Aujourd'hui, en faire mon métier, non pas en tant que joueur mais en tant que consultant, c'est un pur bonheur. Quelles compétitions Canal + va-t-elle suivre cette année ? On va couvrir deux matches de championnat chaque semaine, on va continuer à suivre l'équipe de France et on aura la coupe de France. On a eu le Trophée des champions et on diffusera aussi la Coupe de la ligue.
chaël Guigou, Vid Kavtičnik), le retour tardif de Londres des autres (Nikola Karabatic, William Accambray mais aussi les Tunisiens Wissem Hmam et Issam Tej) et une préparation passablement tronquée, les hommes de Patrice Canayer déchantaient d'entrée. Dunkerque, cinquième de la saison dernière et appelé à la rescousse pour pallier l'absence de Saint-Raphaël (3e en 2011-2012), retenu par le tournoi de qualification pour la Ligue des champions, s'offrait le scalp du champion de France (29-32) au stade des demi-finales. Après la rencontre, le coach de Montpellier ne cherchait pas d'excuse à une équipe "en reconstruction, que ce soit d'un point de vue psychologique ou du handball." Aucune volonté non plus de sa part de taper sur la tête de ses protégés : "Il n'y a pas d'inquiétude particulière, il faut juste remettre les choses dans le bon sens. Il faut nous laisser quelques semaines pour avoir un collectif plus harmonieux et rodé." Toujours est-il que pour un club habitué à tout balayer sur son passage (le MAHB a remporté
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13 des 15 derniers championnats dont 6 consécutifs, 8 des 9 dernières Coupes de la ligue et 11 des 13 dernières Coupes de France), un revers en compétion officielle fait toujours désordre.
Gille, trois fois Gille
Toujours placés, jamais gagnants, ou si rarement (une Coupe de la ligue en 2002), les Chambériens affrontaient Nantes pour une place en finale. Pour la première fois en compétition officielle, les supporters savoyards, venus avec une ribambelle de cloches et d'objets sonores, avaient l'occasion de voir à nouveau évoluer sous le même maillot les trois frères Gille. Benjamin, le… benjamin de la famille (30 ans), retrouvait ses aînés, Bertrand (34 ans) et Guillaume (36 ans), qui portaient le maillot de Hambourg depuis 2002. "C'était un grand plaisir, un grand bonheur de fouler le parquet avec eux. C'est très positif pour l'équipe. D'autant plus que chaque année, le championnat devient un peu plus difficile. Cette année, toute la lumière est
HANDBALL
Michaël Guigou
"Un championnat excitant avec de grandes équipes" Michaël Guigou est l'un des cadres du Montpellier Agglomération handball (MAHB). Blessé, c'est une nouvelle fois depuis les tribunes que cet ailier de talent a vu ses partenaires disputer le Trophée des champions. Il aborde la saison avec l'envie d'aller chercher des titres, sans fatalisme.
sur Paris. On nous regarde moins et c'est pas plus mal", souriait Benjamin Gille. Bertrand, lui, a traîné sa mine des mauvais jours pendant tout le week-end. Même la victoire solidement acquise face aux Nantais (29-26) ne parvenait pas à le dérider. Il est vrai que si l'on avait été obligé, comme lui, de défendre sur le très massif Borja Fernandez (2,06 m, entre 119 et 123 kg selon les semaines), on aurait fait la grimace…
Un remake en finale
Malgré la déception de ne pas voir ses chouchous disputer la "grande" finale, le groupe de supporters de Montpellier, les Blue fox, donnait encore et toujours de la voix le lendemain, rassuré par la prestation des partenaires de Nikola Karabatic, qui ont assuré la troisième place grâce à un festival offensif (42-30 face à Nantes). La finale du Trophée des champions allait donc être un remake de celle de la coupe de France 2011. Dunkerque avait réussi à arracher le premier titre majeur de son histoire aux tirs au but (25-25 ; 3-2 aux t.a.b.). A Monaco, les Nordistes pouvaient compter sur un Erwan Siakam étincelant. Côté Chambéry, Edin Basic endossait son costume de super-héros et plantait douze buts. Insuffisant, néanmoins, pour permettre
Cela fait deux saisons que vous êtes gêné par les blessures. Est-ce lassant ? C'est vrai, sauf que l'année dernière c'était quelque chose de plus grave. J'ai eu une pubalgie, j'avais repris en septembre et un mois plus tard, j'avais dû me faire opérer pour une double hernie inguinale.
tain nombre, vous savez. C'est plus la rapidité de l'enchaînement des matches pendant les compétitions internationales qui peut poser problème. Quand tu prends une béquille et que tu enchaînes le lendemain, ça entraîne des séquelles. Il faut qu'on arrive à s'entendre avec les diffuseurs télé pour améliorer tout ça.
Toujours est-il que votre préparation a été écourtée… Oui, d'autant plus qu'il y a des nouveaux joueurs et que j'ai envie de partager des choses avec eux sur le terrain. Mais bon, ça se fait quand même en dehors, on discute.
Des chaînes de télé qui vous suivent de plus en plus attentivement au niveau du championnat de France… C'est sûr que nos performances en équipe de France et l'arrivée de Canal+ ont complètement changé les choses pour le hand. La chaîne a fait les efforts pour acheter les droits de la D1, les sponsors savent qu'ils vont avoir une plus grande exposition et nous suivent. C'est cet enchaînement qui fait que le championnat devient aussi excitant, avec de grands joueurs et de grandes équipes.
Les sportifs de haut niveau disent souvent qu'ils se sentent à l'écart du groupe quand ils sont amoindris. Est-ce votre cas ? Non, non. Ça fait longtemps que je suis dans le club. Alors même s'il y a des changements, je vais vers les autres joueurs pour les aider à s'intégrer. Si j'étais fataliste, j'aurais renoncé depuis un moment… Tout vient de la pubalgie que j'avais eue. Maintenant, tout va rentrer dans l'ordre petit à petit. Vous ne rejoignez donc pas votre capitaine en équipe de France, Jérôme Fernandez, qui estime qu'il y a trop de matches au calendrier ? On est quand même obligés d'en faire un cer-
Paris, avec des stars et un budget record de 9 millions d'euros, peut-il modifier la physionomie du championnat ? Changer la physionomie du championnat, non. Ce qui est sûr, c'est qu'ils peuvent changer celle de leur équipe, de leur club. Ils auront la force des jeunes équipes. Quand tout est neuf, il y a plus d'envie, plus d'enthousiame. Ça compte aussi.
aux vice-champions de France de prendre l'ascendant. Les jaune et noir pouvaient même s'estimer heureux de ne pas avoir sombré durant une double-infériorité numérique en seconde période.
Les Nordistes au bout du suspense
Symbole de l'intensité de la rencontre ou excès de zèle des arbitres ? Toujours était-il que trois joueurs écopaient d'un carton rouge (Benjamin Gille et Karel Nocar pour Chambéry, Jalel Touati pour Dunkerque). Les deux formations étaient incapables de se départager, 22 partout à l'heure de jeu. Passage direct à la séance de tirs au but. Cédric Paty et Guillaume Gille se heurtaient au portier dunkerquois, qui laissait éclater sa joie après le dernier tir réussi par Sébastien Bosquet (4-3). Les confettis jaillissaient, les médailles brillaient et les flashes des photographes crépitaient sur les stars du jour. Pas invité à la fête au départ, Dunkerque s'offrait la plus belle part du gâteau. En zone mixte, le coach Patrick Cazal savourait cette victoiresurprise : "Il y a de la fierté de voir mon groupe remporter ce titre. On se posait beaucoup de questions, on avait besoin de voir ce qu'on valait face à ces grosses écuries. Je veux que mes joueurs savourent cette victoire, qu'ils aient envie d'être ambitieux. On a une base plus qu'intéressante mais on a encore beaucoup de travail." Du travail, Philippe Bernat-Salles, le président de la Ligue nationale de handball en aura beaucoup s'il veut atteindre son objectif : "Faire de la D1 le meilleur championnat au monde dans trois ou quatre ans. C'est une ambition assez haute mais j'ai joué au rugby pendant quinze ans alors que personne ne m'en croyait capable, alors..."
éric pérodeau
"En trois ans, nous avons su évoluer" Le président de l'AS Monaco handball se félicite du succès qu'a remporté le Trophée des champions, organisé en Principauté. Pour le futur, il a déjà d'autres projets en tête. nationale de handball (LNH) et l'AS Monaco handball apprenaient à se connaître. Au départ, nous n'étions que 75 bénévoles, l'année suivante, nous étions 90. Mais sans prétention et avec fierté, je peux dire que nous nous en sommes très bien sortis. Lors du deuxième Trophée, la salle était pleine. Ce qui montrait que la communication avait fonctionné. Les grands clubs français commençaient déjà à vouloir y participer. Canal + avait couvert trois matches sur quatre en 2011, et 500 000 téléspectateurs y avaient assisté (les chiffres d'audience 2012 n'ont pas encore été publiés).
Quel bilan faites-vous de cette édition 2012 ? Encore une fois, ça s'est très bien déroulé. 115 volontaires ont oeuvré pendant sept/ huit mois pour organiser le Trophée. C'est une compétition de prestige destinée à donner une impulsion à la saison de handball. Les équipes ainsi que les instances locales et sportives ont été très satisfaites. Dimanche, nous avons fait salle comble. Ce n'est pas pour rien que Canal + a couvert quatre matches en direct. Cette manifestation plaît au public. Quels enseignements avez-vous tirés de votre rôle d'hôte ? En trois ans, avons su évoluer. La Ligue
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La LNH a lancé un appel à candidatures pour l'organisation du Trophée des champions 2013. Pensez-vous recevoir une quatrième édition ? On l'espère, on va répondre à cet appel, Monaco plaît beaucoup. La seule chose qui peut nous faire défaut, ce sont les infrastructures. Alors que Pau peut accueillir 6 000 spectateurs, nous ne pouvons en recevoir que trois fois moins. Mais depuis un an et demi, nous discutons avec les pouvoirs publics pour remédier à ce problème. D'ici 2014, nous aimerions être en mesure de recevoir des finalités de coupes d'Europe. En ce qui concerne le Trophée des champions, nous avons l'expérience que d'autres n'ont pas. Si bien que certains candidats, Montpellier, Pau, Brest et même la Tunisie, sont venus nous demander des conseils. Comment voyez-vous l'avenir de l'ASM handball ? Nous voulons atteindre la Nationale 1 d'ici deux ou trois ans. Et grâce aux conseils et à la notoriété de Jackson Richardson, membre du comité directeur, nous espérons trouver des partenaires qui nous aideront à atteindre l'élite.
Triathlon xxxxxxxx
T r i Sta r 111 Mo nac o
Triple effort maxi sensations L'Italien Andrea d'Aquino a franchi la ligne d'arrivée avec plus d'une minute d'avance sur le Monégasque Hervé Banti. Le jeune Rodolphe von Berg junior, 18 ans, (ci-dessous) termine dans le top 5.
à la version relais du TriStar 111. En plein cœur de la ville-Etat et sur les hauteurs, cinquante équipes de trois personnes se donnaient à fond pour défendre les couleurs de leur entreprise, d'une association caritative ou d'un club. Comme l'an passé, la redoutable équipe du Stars'N'Bars (avec Baden Cooke, qui roule pour Orica-GreenEDGE, Nick Gates, le directeur sportif de la Saxobank et le triathlète Nicolas Becker) a raf lé la mise devant une formation de L'Escarène et une autre de l'Automobile club de Monaco. En individuel, les cartes ont été redistribuées par rapport à l'an dernier. Lors de cette troisième édition à Monaco, l'Allemand Johannes Moldan, lauréat 2011, n'a pas été en mesure de conserver son titre. Très rapidement, il ne pouvait résister à un trio parti aux avant-postes lors de la partie vélo. L'expérimenté Olivier Marceau, le Monégasque Hervé Banti et l'Italien Andrea d'Aquino étaient les seuls à pouvoir se disputer la victoire. Sur "ses" terres, Hervé Banti résistait le plus longtemps possible aux assauts du Transalpin, qui ménageait ses forces pour l'emballage final. Olivier Marceau, lui, tentait de conserver sa place sur le podium sans se mettre dans le rouge.
1. Andrea D'Aquino (Italie) - 3 h 43' 18" 2. Hervé Banti (Monaco) - 3 h 44' 21'" 3. Domenico Passuello (Italie) - 3 h 45' 06" 4. Olivier Marceau (Suisse) - 3 h 46' 01'' 5. Rodolphe Von Berg Jr (Italie) - 3 h 48' 35" 6. Johannes Moldan (Allemagne) - 3 h 48' 37" 7. Nicolas Lebrun (France) - 3 h 52' 27" 8. Christoph Leitner (Autriche) - 3 h 53' 18" 9. Andi Fuchs (Autriche) - 3 h 53' 36" 10. Alberto Casadei (Italie) - 3 h 54' 03" te eossim re, que dis intia pedit quasperum adiandias aboratusciam utemquid ma quae. Aliquas aut aut aliquos que vel illacepero duntempori sum excestempe ipidusam 1. Lisa Hütthaler (Autriche) - venima 4 h 21' 09" arion con core prepra aut velic tet quibusa 2. Tine Holste (Danemark) - 4 h 36' 23" sit laccab iduntoGeilhof quia disci dolenis enimus. 3. Barbara (Allemagne) - 4 h 40' 31" Porestrum, sequi odit que 4. Cécile Lennoz (France)atur - 4 hate 40'cum 55" quatis estia vellaccaes vide non porepratias dollecae 5. Katrin Puth (Allemagne) - 4 h 42' 10"
Par Jimmy Boursicot - Photos Star productions international
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corps trempé de sueur, le souffle court et le regard vague. Un drôle de monde pour celui qui y est étranger. Mais pour tous ceux qui alignent les bornes à longueur de journées et qui se nourrissent de ces défis dantesques, le triathlon est devenu une religion.
Des "convertis" en lice
Une religion qui compte de plus en plus d'adeptes, dont certains sportifs de haut niveau qui n'hésitent pas à faire des infidélités à leur discipline de prédilection. Comme souvent lors des événements TriStar (l'épreuve créée par Star productions international se déroule dans 15 villes à travers le
Chez les dames, beaucoup moins de suspense. L'Autrichienne Lisa Hütthaler (lire en pages suivantes) a survolé les débats, en franchissant la ligne plus d'un quart d'heure avant sa plus proche poursuivante.
classement hommes
La troisième édition du TriStar 111 Monaco, organisée le 2 septembre dernier, a été disputée par un beau plateau de spécialistes, malgré une participation en baisse. A l'arrivée, on retiendra l'âpreté d'une compétition dont le départ avait été donné à l'aube par S.A.S. le prince Albert II sur la plage du Larvotto, mais aussi la deuxième place du Monégasque Hervé Banti.
aire le pied de grue à hauteur de la ligne d'arrivée d'une épreuve de triathlon, c'est se plonger dans un univers où rien n'est vraiment comme ailleurs. En principauté, cela prend parfois des tournures un peu plus irréelles. Là, juste devant les enseignes de haute couture et de maroquinerie, des hommes et des femmes mettent un point final à plusieurs heures d'effort. De souffrance, de douleur et de plaisir mêlés. Quand certains franchissent la ligne avec le sourire des grands jours, se permettent une petite pose à la Usain Bolt ou un clin d'œil aux danseuses de samba postées juste en-dessous du chrono, d'autres terminent harassés. Le
Peine perdue : une confusion au niveau du pointage l'induisait en erreur, si bien que l'Italien Domenico Passuello parvenait à lui ravir le troisième rang sur le fil. Heureux vainqueur pour son premier TriStar Monaco, d'Aquino arrivait en héros devant la terrasse de l'hôtel de Paris avec près d'une minute d'avance sur Banti.
globe), plusieurs noms prestigieux s'étaient glissés dans la liste des participants. Au départ, on trouvait ainsi l'animateur Marc Toesca, les pilotes auto Lucas di Grassi, Maro Engel, Gilles Panizzi ou encore Paul Belmondo, les cyclistes Baden Cooke, Nick Gates, Christophe Agnolutto et Geoffrey Lequatre, les rugbymen Stéphane Ougier et Sébastien Viars et même l'ancien athlète Wilson Kipketer.
Docteur Doolittle de la pampa lkjr kr classement femmes
6. Mirjam Huckenhuber (Autriche) - 4 h 51' 08" 7. Adeline Rausis (Suisse) - 4 h 53' 57" 8. Claudia Bordiga (Italie) - 4 h 55' 27" 9. Sara Malzach (Suisse) - 4 h 58' 28" 10. Felicity Cole (Grande-Bretagne) - 4 h 58' 52"
Un intenable trio
Tandis qu'une partie de ces participants "VIP" s'élançaient dans la course en individuel (1 km de natation, 100 km de vélo et 10 km de course à pied), d'autres s'essayaient
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Triathlon
Sur le vif
Andrea d'Aquino : coup d'essai, coup de maître
Après plusieurs heures de concentration et de compétition acharnée, les triathlètes arrivés parmi les premiers ont dû ajouter une étape à leur programme déjà très copieux : le passage devant les médias, qui les attendaient juste derrière la ligne d'arrivée. Récits de course, joies, douleurs et projets se sont entrechoqués.
classement relais 1. Stars & Bars (Nicolas Becker, Baden Cooke, Nick Gates) - 3 h 40' 23"
6. Dinamy tri (Jean-Marc Bottero, Marc Machcinski, Pascal Kars) - 4 h 19' 35"
2. L'Escarène (Mallaury Lopez, Alexandre Blain, Jérémy Payot) - 3 h 41' 48"
7. Challenge police (Alexandre Pesquerel, Laurent Pons, Frédéric Albi) - 4 h 21' 22"
3. Automobile club de Monaco (Angélique Trinquier, Romain Pugliese, Eddy Gallo) - 4 h 14' 33"
8. Team Métropole (Pierre Gaubert, Ismael Suarez, Jean-Claude Messa) - 4 h 23' 48"
4. TriStar G4 Team 2 (Frédéric Sultana, Pierre Moulierac, Julien Seic) - 4 h 14' 57"
9. Strong boys moustache (Remi Ferrieri, Arnaud Epp, Florian Couget) - 4 h 23' 54"
5. EDSR 06 (Céline Delage, David Bogo, Franck Noterman) - 4 h 17' 04"
10. Le Méridien Beach plaza (Sébastien Vincent, Jérome le Bellicard, Lucas Lou) - 4 h 23' 59"
Lisa Hütthaler seule au monde L'an passé, on avait déjà qualifié la victoire de la Niçoise Johanna Daumas de "confortable". Nantie d'une avance de près de quatre minutes sur sa poursuivante la moins larguée, elle avait pu gérer sereinement. Pour l'Autrichienne Lisa Hütthaler, qui fêtait son vingt-neuvième anniversaire le jour de l'épreuve, la démonstration aura encore été plus éclatante. Sa troisième victoire de la saison sur le circuit TriStar, la souriante brune l'a conquise avec la manière. Sa dauphine, la Danoise Tine Holste, comptait plus de quinze minutes de retard. Extenuée mais heureuse, Lisa revenait sur sa performance : "Je termine vraiment fatiguée, c'est allé très vite. Courir ici, sur le circuit de la Formule 1, c'est quelque chose d'extraordinaire. Sur la partie vélo, j'ai commencé à me dire que je pouvais gagner. Je croisais des garçons et je leur demandais s'ils n'avaient pas vu passer telle ou telle concurrente. Ils me répondaient "non", donc c'était bon signe !"
Hervé Banti y était presque Revenu de l'aventure des JO, le Monégasque Hervé Banti a réussi sa meilleure performance à domicile. Après avoir souvent figuré dans le top 10 (lors de l'ancienne épreuve, le 70.3, ou lors du TriStar), il a accroché son premier podium. "C'était mon objectif au départ. Gagner, c'est mieux évidemment mais j'avais des crampes aux quadriceps sur la fin, alors je suis content d'avoir sauvé ma deuxième place. J'ai bien nagé. A vélo, on s'est retrouvés à trois. Avec Olivier Marceau, on assurait le tempo et l'idée, c'était de faire la différence plus tard. A pied, je pensais avoir course gagnée, je suis parti vite mais j'ai vu Andrea revenir. A la maison, ce n'est pas toujours facile, on se sent attendu, il y a de la pression. Je fais enfin un podium ici, ça fait plaisir. Maintenant, il ne me reste plus qu'une marche à gravir."
L'Italien originaire de Novara (à environ 300 kilomètres de la principauté, dans le Piémont) possède une maison à Menton. Pendant l'hiver, il vient s'y reposer mais aussi peaufiner sa condition. Amoindri mais très motivé, il n'a laissé à personne d'autre le soin d'aller couper la ligne d'arrivée en premier. "Je me suis entraîné très dur pour cette course. Deux jours avant, j'ai ressenti une douleur au pied. Je n'étais pas sûr de pouvoir aller au bout. J'ai vraiment souffert pendant les transitions, sans chaussures. Mais sur la partie course à pied, c'est la douleur dans les muscles qui a pris le dessus, alors… Tout s'est quand même très bien passé. Gagner ici, c'était un objectif. C'était ma première participation au TriStar 111 à Monaco. Le parcours vélo était très difficile, Olivier (Marceau) et les autres roulaient vite. Il y avait beaucoup de vent. Le chrono, je ne l'ai pas trop regardé. Ce qui compte, c'est la victoire."
Rodolphe von Berg Jr sur sa lancée Rejoint à l'arrivée par son compétiteur de père, le jeune Rodolphe von Berg Jr (19 ans le 4 octobre) affichait une mine satisfaite. Le longiligne athlète installé du côté de Plascassier a réalisé le sixième temps, derrière un quintet de triathlètes nettement plus expérimentés que lui. "Je me suis retrouvé dans un groupe de cinq à vélo, derrière le trio de tête. Je ne pouvais plus espérer rattraper ceux de devant, mais c'est encourageant. En 2011, j'avais fini deuxième mais le niveau était moins relevé. Cette fois, j'ai fini devant Johannes Moldan, qui m'avait battu." Le Bac en poche, ce grand espoir que l'on pourrait définir comme un citoyen du monde (il est né aux Etatsunis, possède la nationalité italienne par sa mère et belge par son père) était parti en Australie pour se concentrer pleinement sur le triathlon. Une expérience en demi-teinte, qui ne l'a tout de même pas fait dévier de sa trajectoire. " Ça ne s'est pas très bien passé, le coach ne m'a pas fait progresser, à part en natation. Mon objectif, c'est le professionnalisme. Je vais partir dans le Colorado, à l'université de Boulder. C'est vraiment l'un des endroits où l'on retrouve tous les meilleurs triathlètes de mon âge."
Football
Vous apprenez le français ? Oui, je commence et ce n'est pas facile. Je ne connais que les mots basiques pour me faire comprendre sur le terrain. A l'entraînement, je parle anglais, espagnol, italien, avec un peu de français. C'est un grand moment, vous savez ! (rires)
C l au di o Ranieri
"J'espère rester ici très longtemps"
Surpris par quelqu'un, ici à Monaco ? Je suis très satisfait de Stéphane Dumont. C'est un bon joueur, un homme bien. Je ne le connaissais pas vraiment. C'était dur pour lui la saison dernière. Mais je pense que le groupe commence à bien se connaître. Ils connaissent les points forts et faibles des uns et des autres.
Par Chris Bertoldi et Jimmy Boursicot - Photos : ASM FC et DR
C
inq septembre dernier. Il est treize heures et le centre d'entraînement de La Turbie baigne dans une ambiance on ne peut plus paisible. Nous sommes pendant la trêve internationale et le "Mister" de l'AS Monaco, Claudio Ranieri, vient de terminer sa séance en compagnie des joueurs qui ne sont pas partis en sélection. En survêtement du club, l'air à la fois malicieux et plein de courtoisie, il nous rejoint dans le préfabriqué destiné aux conférences de presse. Lorsque nous nous présentons, il fait de même : "Hi, I'm Claudio". Et c'était parti pour trois quarts d'heure d'échanges vifs et instructifs ponctués de quelques traits d'humour du coach. Rencontre.
Connaissiez-vous le niveau de la Ligue 2 française avant d'arriver à Monaco ? J'ai regardé quelques matches de la saison de Ligue 2 l'an dernier. J'avais noté qu'il y avait beaucoup d'activité, de course et que les matches étaient très disputés. Maintenant j'en sais un peu plus. Il y a de bons joueurs, c'est un très bon championnat. Certains de vos proches n'ont pas compris pourquoi vous êtes venu ici… Eh bien parce que le projet est vraiment in-
téressant. C'est un gros projet. Nous allons faire une très bonne équipe monégasque. Et entraîner en Ligue 2 n'est pas un problème pour moi puisque l'objectif est de construire une super équipe.
Que pensez-vous du groupe mis à votre disposition ? C'est un très bon groupe. J'étais content en début de saison, et je le suis toujours (entretien réalisé le 5 septembre, ndlr). Il y a de bonnes recrues, celles que j'avais choisies. Maintenant, tous les postes sont doublés.
Après votre limogeage de l'Inter Milan, vous n'êtes resté que deux mois sans emploi. Vous n'avez jamais eu envie de ralentir un peu la cadence ? Je préfère être ici avec les jeunes plutôt que de rester sous pression à la maison avec ma femme ! (il sourit). Je suis le chef ici. À la maison, c'est elle le chef. (éclat de rire sonore) Quels sont vos loisirs à Monaco ? La première fois que je suis venu ici, j'avais 16 ans. C'était il y très longtemps (rires). Ici, la vie est très agréable. Mais je n'ai pas de loisirs pour l'instant ! Je suis concentré sur l'équipe.
Lorsque vous avez construit votre équipe, vous avez privilégié les joueurs techniques ? Oui, mais pas uniquement. Les joueurs techniques sont nécessaires parce que c'est important de gagner cette saison. Nous posons les bases. Et les fondations sont vraiment importantes. Atteindre la Ligue 1 dès la fin de la saison et retrouver la Ligue des champions rapidement, c'est l'objectif que l'on vous a fixé ? C'est un but vers lequel tendre, bien sûr. Ce serait fantastique qu'à la fin de la saison on réussisse à remonter en Ligue 1 et qu'on arrive à jouer cette coupe d'Europe ensuite. Je sais que ce sera très dur d'y arriver mais ça fait partie des objectifs.
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L'inventeur du catenaccio, Helenio Herrera, est l'un des modèles de Claudio Ranieri.
Football
Niels Liedholm, entouré de Falcao et Cerezo, a également influencé le "Mister" de l'ASM.
Y a-t-il tout de même un endroit que vous préférez à Monaco ? Je suis déjà allé au Beef Bar, j'ai découvert quelques restaurants sur le port Hercule, je suis aussi allé manger des sushis au Maya Bay. Comment est la vie de Claudio Ranieri lorsqu'il n'est pas au bord d'un terrain ? Ma vie n'est faite que de foot. Même si j'ai un mois de vacances je pense aux joueurs et au mercato… Je suis toujours au téléphone. Avant d'arriver à Monaco, j'ai pris des vacances en Crète. Je garde un peu de temps avec ma famille, sinon ma femme me tue (il éclate de rire, content de son effet). Aimez-vous la pression ? Oh, je trouve mon équilibre dans la pression. En Italie, il y en a énormément. Dans mon pays, le monde du foot est fou. Si je changeais de travail, je deviendrais nerveux. Ici, vous travaillez avec beaucoup d'Italiens. Avez-vous choisi votre staff ? Oui, bien sûr. Il y a des Italiens, mais en fait je mélange. J'ai aussi Jean Petit avec moi, Dédé Amitrano aussi. C'est simple, je veux m'entourer de gens qui travaillent dur pour atteindre leur objectif. Est-ce important de conserver l'identité du club ?
Oui, absolument. Partout où je suis allé, j'ai essayé de le faire. Quand je suis allé en Espagne, j'ai pris avec moi des Espagnols. Et j'ai fait la même chose en Angleterre. C'est très très important, l'identité.
Un mot sur le retour de Flavio Roma ? C'est un très bon joueur et un homme bien. C'est presque un héros ici. Même si c'est une nouvelle époque, un nouveau club maintenant. Avez-vous instauré des règles de conduite spécifiques au sein de l'équipe ? Oui, mais ce sont les joueurs qui les ont écrites. Je leur ai dit : "Ecrivez les règles qui vous semblent justes, et respectez-les". Ils ne les respectent pas ? Ils payent. Ces règles de base sont importantes. Je suis très démocrate. Tant qu'ils font ce que je veux ! (rires) Quelle est votre philosophie ? Elle est très simple. Ils doivent mouiller le maillot , qu'ils aient la balle ou qu'ils la perdent. Je suis mes idées. Lorsque j'étais en Espagne, j'ai essayé de souder l'équipe doucement. J'ai fait la même chose en Angleterre, avec Chelsea. Et je reproduis ce système ici. Petit à petit, ils comprennent ce que je veux et me suivent. J'espère rester ici très longtemps. Pensez-vous qu'il est important de discuter avec eux en dehors du terrain ? Oui, absolument. Le côté psychologique est
primordial. Je suis à l'écoute et ils le savent. Je suis là pour leur expliquer comment pratiquer le football à très haut niveau. Ils savent que j'ai cette expérience. On devient forts lorsque l'on va tous dans le même sens.
Pendant le mercato, quels étaient les profils que vous recherchiez ? Des "top players" ? Pas forcément. C'est important d'avoir un bon joueur, mais c'est encore plus important d'avoir un homme bon. Sinon, on n'arrive à rien. J'aime apprendre aux jeunes joueurs. Regardez, Gianfranco Zola était jeune quand je suis arrivé à Naples. J'ai cru en lui, je l'ai lancé juste après le départ de Maradona. En Angleterre, j'ai mis John Terry en équipe première. Il avait 19 ou 20 ans. Et j'avais dit que ce garçon deviendrait le capitaine de l'équipe d'Angleterre. Toujours à Chelsea, j'avais pris Franck Lampard. Regardez où il est maintenant… J'en suis très fier. Les coaches italiens semblent de plus en plus attirés par l'étranger. Il y a Roberto Mancini à Manchester City, Luciano Spalletti au Zenith SaintPétersbourg, Carlo Ancelotti à Paris… En Italie, il n'y a pas trop de projets intéressants. Les clubs n'ont plus d'argent. Les coaches et les joueurs italiens cherchent à aller ailleurs dans le monde pour changer et découvrir de nouvelles cultures.
Comme la majorité des observateurs, vous pensez que le niveau du foot italien n'est plus le même ? Le foot italien ne s'écroule jamais. Les Italiens sont vraiment intelligents et cherchent toujours à s'améliorer. Il suffit de regarder ce qu'il s'est passé à l'Euro. On est arrivés petit à petit jusqu'en finale. On l'a perdue, c'était peut-être trop dur, mais la sélection a fait un bel Euro. Quand vous étiez joueur qu'attendiezvous de votre entraîneur ? Pour moi, le coach était presque comme un dieu. Je suis un homme très chanceux parce que j'ai été entraîné par l'un des meilleurs coaches de l'histoire, Helenio Herrera. Il m'a pris quand j'étais jeune pour jouer à Rome. Il venait de gagner la coupe des clubs champions avec l'Inter pour la deuxième fois. Après j'ai travaillé avec Manlio Scopigno, un coach excellent également (qui a remporté le Scudetto avec Cagliari en 1970). Et puis avec Nils Liedholm. Est-ce difficile de passer de l'autre côté ? Un peu, parce qu'au départ, tu parles comme un joueur. Et tu as tort, parce que c'est un travail complètement différent. Tu dois parler comme un entraîneur, c'est important. J'ai été très rapide. Au bout de cinq ans, j'étais en Série A.
Si vous le pouviez, changeriez-vous quelque chose dans votre carrière ? Non. Je garde tout. Le bon comme le mauvais. C'est ma vie. Et peut-être même qu'on apprend plus dans les moments difficiles... Un exemple de mauvais moment ? Oh, il y en a eu… Par exemple quand je suis revenu à Valence (saison 2004-2005), ce n'était pas le bon moment. Je l'ai su une fois que c'est arrivé, une fois que j'ai été viré. Dès le départ, je savais que la saison allait être vraiment, vraiment dure. Je l'avais dit. A ce moment-là, l'équipe avait de l'argent et était au top. Mais quand tu arrives au sommet, tu doutes. Et parfois, tu tombes. En même temps, Barcelone et le Real continuaient de progresser. Au début, le président disait : "Ne t'inquiète pas Claudio !" Et finalement, il m'a viré. Ça, c'était un mauvais moment.
Claudio Ranieri Né le 20 octobre 1951 à Rome Carrière de joueur
(arrière latéral 368 matches professionnels, 9 buts) 1973-74 : AS Rome 1974-1982 : US Catanzaro 1982-1984 : Catane 1984-1986 : Palerme
Carrière d'entraîneur
1988-1991 : Cagliari (de Série C en Série A) 1991-1993 : Naples 1993-1997 : Fiorentina 1997-1999 puis 2004-2005 : Valence 1999-2000 : Atletico Madrid 2000-2004 : Chelsea Février-mai 2007 : Parme 2007-2009 : Juventus Turin 2009-2011 : AS Rome 2011-2012 : Inter Milan Depuis juin 2012 : AS Monaco
Palmarès d'entraîneur
- Coupe et championnat Série C avec Cagliari (1989) - Championnat Série B (1994), coupe d'Italie et supercoupe d'Italie (1996) avec la Fiorentina Manlio Scopigno a fait grandir Ranieri dans son "fief" de Cagliari.
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- Coupe d'Espagne (1999) et supercoupe de l'UEFA (2004) avec Valence
M i xed mar tial ar ts
le combat dans la peau Ils ont pratiqués plusieurs disciplines avant de trouver leur bonheur dans le MMA. Un monde à part dans lequel ils tentent de percer sous la bannière du boxing squad. Le jeune club niçois tente de les guider vers le professionnalisme avec passion et rigueur. Par Jimmy Boursicot. Photos : Sébastien Nogier
U
ne salle de sport à quelques rues du stade du Ray. De l'extérieur, on aperçoit quelques appareils de torture flambants neufs. Pour entrer dans le vif du sujet, il faut aller un peu plus loin. Descendre trois ou quatre marches et poser le pied sur des tapis ruisselants de sueur. Température ambiante : 35 degrés. Une dizaine de combattants du Boxing squad s'échine dans ce sauna géant. Clés de bras, saisies, travail au sol… Tous muscles dehors, la peau souvent mangée par des tatouages imposants, ils enchaînent les exercices, jusqu'à deux fois par jour pour les plus investis. Avant d'atterrir ici, chacun a touché à d'autres sports de combat. Boxe thaï, boxe anglaise, karaté et une kyrielle d'arts martiaux. Leur nouvelle passion ? Le MMA, pour Mixed martial arts. Une discipline qui ne laisse pas indifférent, qui compte de plus en plus d'adeptes mais qui a toujours autant de mal à décoller l'étiquette sulfureuse qui lui colle à la peau. Une mauvaise réputation qui remonte aux prémisses du "free fight", lorsque des combats organisés avec plus ou moins de sérieux prenaient des allures de boucheries.
Le mythe de la cage
Mieux encadrées, plus techniques, les épreuves internationales sont désormais largement diffusées sur les chaînes de télévision. Sauf dans l'Hexagone, où elles n'ont pas encore droit de cité. "En fait, il n'y a que dans quelques Etats américains et en France que le MMA est interdit. On a le droit de s'entraîner mais on ne peut pas faire de compétition ici. C'est un peu dur de bien faire comprendre aux gens ce qu'est vraiment notre sport", résume Thibault Colleuil, un "fighter" antibois de 25 ans. Le premier élément qui caractérise le MMA, c'est évidemment la cage dans laquelle se déroulent les face-à-face. Une cage où l'on fait entrer des êtres humains ? Il n'en fallait pas
plus pour que des voix s'élèvent, dénonçant un spectacle "barbare", des "Jeux de Rome" version XXIe siècle. "C'est vrai que ça donne un côté un peu gladiateur, mais c'est juste fait pour nous protéger des chutes. Dans d'autres disciplines, on arrête certaines phases de combat à cause des cordes. Là, ça amène plus de fluidité", assure Thibault, rejoint par Miguel Haro, un autre représentant du Boxing squad. Ce dernier, qui pratiquait auparavant le karaté shidokan (il a notamment participé à des épreuves du Pro fight en France et à d'autres confrontrations au Japon), trouve le MMA "beaucoup plus complet. Tu dois travailler toutes les techniques pour être performant." "Dans le MMA, on retrouve un peu l'esprit du show à l'américaine. C'est quelque chose qui manque peut-être parfois aux autres sports de combat où, dès que tu fais un peu le spectacle, tu es tout de suite catalogué", souligne Thibault Colleuil.
Sur la (longue) route du professionnalisme Avant de rouler des mécaniques sous les caméras, il faut trimer, chaque jour un peu plus. Miguel, qui devait se rendre à Rostov (Russie) fin août pour y défier l'Arménien David Kachatryan, a ainsi accumulé plus de 20 heures de préparation hebdomadaires dans l'optique de ce rendez-vous finalement reporté. Pompier volontaire, Thibault Colleuil a également étiré son agenda afin de se présenter dans les meilleures conditions cette saison. Comme la dizaine de membres du groupe pro, les deux hommes sont habitués à jongler avec leur emploi du temps. De "pro", ils n'ont pour le moment que le niveau d'exigence et les contraintes. Dans l'année, ceux qui ont déjà un peu d'expérience et un début de renommée (lire par ailleurs) peuvent figurer à l'affiche d'un événement tous les deux ou trois mois. Suivant le niveau de compétition, leur prime de participation peut grimper aux alen-
Le b.a.-ba du MMA - Au maximum, un combat se compose de trois rounds de cinq minutes. - L'affrontement se déroule dans une cage (un ring grillagé) octogonale - On peut remporter la victoire de plusieurs manières : par KO, par KO technique (TKO), par soumission (l'adversaire renonce oralement ou en tapant trois fois de la main) et par décision arbitrale. - Les fighters portent des gants de cuirs laissant le bout des doigts à l'air libre, comme des mitaines. - En France, il est interdit d'organiser des rencontres de MMA. Dans l'Hexagone, c'est le pancrace qui le supplante. Une discipline assez semblable, où les frappes au sol sont néanmoins prohibées et où la cage est remplacée par un ring traditionnel. - Chaque organisation internationale met en place ses propres catégories de poids. Les règles unifiées du MMA en distinguent neuf : 57 kg, 61 kg, 66 kg, 70 kg, 77 kg, 84 kg, 93 kg, 120 kg et super poids-lourds. - 6,51 millions de téléspectateurs ont assisté au duel entre Kimbo Slice et James Thompson diffusé sur la chaine CBS le 31 mai 2008. C'est le record d'audimat pour un événement de MMA.
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tours de 1 200 euros, avec un bonus (d'environ 800 euros) en cas de victoire. Attractif, mais pas suffisant pour faire une croix sur leur "vraie" carrière professionnelle. Quoi qu'il en soit, nos gaillards n'ont pas l'intention de jeter l'éponge, d'autant plus qu'ils ont le sentiment d'être dans le vrai. "Sur les vingt-cinq combats qu'on a disputés depuis notre création, on a dû en remporter vingt", se satisfait Aldric Cassata, co-fondateur du Boxing squad (lire interview en page suivante). Des résultats sportifs qui permettront peut-être à la structure de prendre de l'ampleur et d'avoir une plus grande
légitimité aux yeux des institutions. "Pour le moment, nous fonctionnons uniquement grâce aux cotisations, nous n'avons pas encore de subvention."
Des raisons d'y croire malgré une forte opposition Au fil du temps, le MMA se structure et une Commission nationale (CNMMA) a même été créée en 2008 sous l'impulsion de Bertrand Amoussou. Ancien judoka international, il a bifurqué vers le combat libre à la fin de sa carrière sur les tatamis, participant à plusieurs reprises au Pride (compétition aujourd'hui rachetée par l'UFC, la plus célèbre organisation mondiale). "Le judo, le karaté, la boxe thaïlandaise ou encore la lutte sont autorisés en France. J’ai du mal à comprendre pourquoi il y a un tel dénigrement du MMA alors que ce n’est qu’un mix de toutes ces disciplines", s'interrogeait publiquement Amoussou sur le site internet du Monde.fr Que ce soit du côté de son ancienne "maison", la Fédération française de judo, où le président Jean-Luc Rougé définit le MMA comme "un sport violent où des gens se tapent dessus dans une cage pour de l'argent" ou de la Fédé de karaté, où Francis Didier évoque "un sport violent", on ne l'entend pas encore de cette oreille. Ce qui n'empêche pas le vilain petit canard de leur ravir chaque année de potentiels licenciés… Renseignements sur : www.boxingsquad.fr - ou au 06 10 63 58 00
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Sherdog, highlights leurs cartes de visite
Comment mettre sur pied des rassemblements de qualité et s'assurer que les confrontations seront équilibrées et attractives ? Comment évaluer des fighters venus d'horizons divers et où trouver la liste de tous les événements organisés sur la planète MMA ? Pour répondre à toutes ces questions, les spécialistes savent où il faut aller : sur le site sherdog.com. "Avant d'envoyer un gars de chez nous, on compare toujours les fiches présente sur ce site. On regarde les palmarès, les vidéos… On essaye de filmer tous les combats, c'est important d'avoir des images spectaculaires à mettre dans nos highlights (meilleurs moments en vidéo)", détaille Aldric Cassata, la pierre angulaire du Boxing squad. "Grâce à mon vécu dans le MMA, j'ai noué quelques contacts. C'est important pour avoir des opportunités et prouver notre sérieux aux matchmakers (les organisateurs de compétitions). On va souvent en Italie, où le niveau est similaire à celui de la France, en Angleterre, en Suède ou en Russie."
Aldric Cassata
"Rien à envier à d'autres salles françaises ou européennes" Membre fondateur du Boxing squad en compagnie de Mickaël Micallef, Aldric Cassata a mis sa carrière de combattant entre parenthèses pour développer un projet dans lequel il n'a pas hésité à investir ses économies. Ancien pensionnaire du centre de formation de l'OGC Nice, le robuste gaillard évolue désormais dans un environnement où les contacts sont bien plus rudes.
Depuis combien de temps le MMA fait-il partie de votre vie ? Je m'entraîne sérieusement depuis 2004-2005. Avant, je faisais du karaté shidokan. Mais j'avais déjà envie de me tourner vers le MMA. Comment avez-vous procédé pour intégrer le monde professionnel ? En 2007, j'ai quitté la France, je suis parti au Brésil, en Europe de l'Est et aux Etats-Unis. Ces voyages m'ont permis de progresser et de remarquer qu'il y a plusieurs façons d'appréhender ce sport. En Russie, la protection de l'intégrité physique des fighters est assez aléatoire. C'est vraiment rustre, à la dure. Au Brésil, j'ai passé six mois dans le Nordeste, à Recife. Matin, midi et soir, j'étais dans la meilleure académie du monde de jiu-jitsu brésilien. Là-bas, il y a beaucoup de travail au sol, j'ai acquis de très bonnes bases dans ce domaine. Ces voyages vous aident-ils pour gérer votre structure au quotidien ? Bien sûr, je m'inspire de beaucoup de choses que j'ai pu voir à cette époque. Christophe Midoux (l'un des pionniers français du MMA) m'avait donné un conseil avant mon départ. Il m'avait dit "Note tout ce que tu vas faire". Je l'ai écouté et je relis mes carnets tous les jours. Honnêtement, je pense que l'on n'a rien à envier à d'autres salles françaises ou européennes. Sur quels éléments vous appuyez-vous pour affirmer cela ? Pour chaque discipline, on a des entraîneurs de qualité. Michel Salvadori est champion du monde de grappling, plusieurs fois médaillé au niveau international en jiu-jitsu brésilien, comme Redouane Ait-Said. Au niveau de la préparation physique, Jérôme Vaulerin est très qualifié et c'est un spécialiste des sports de combat. Il prépare un doctorat à la fac de sport de Nice.
Avez-vous conscience de la mauvaise réputation de votre discipline ? Evidemment, mais on ne pense pas constamment à ça. Nous, on sait bien que ce ne sont pas les jeux de Rome… Les gens qui sont ici ont la tête sur les épaules. Le but, ce n'est pas de les envoyer au casse-pipe. On les engage dans des combats seulement si c'est jouable. Jusqu'à présent, personne n'est revenu décalqué. On veut que nos pros fassent de longues carrières.
Concernant le groupe pro, on ne souhaite pas accueillir plus de monde. On préfère effectuer un travail de qualité avec une dizaine de mecs très impliqués, qui passent des heures à la salle et qui se débrouillent pour trouver du temps en dehors de leurs heures de boulot. Aujourd'hui, on peut présenter deux ou trois fighters de qualité dans chaque catégorie.La salle a véritablement ouvert en juin et on compte déjà près d'une centaine d'adhérents.
Jusqu'à quel âge peut-on faire bonne figure à haut niveau ? En général, on peut avoir une bonne longévité. Certains viennent de la lutte et débutent le MMA à 30 ans. Récemment, un fighter de 43 ans était opposé à un jeune qui avait 20 ans de moins. Cela a quand même donné un combat indécis. Au bout d'un moment, les défaillances physiques peuvent être compensées par une très bonne technique.
Tous s'orientent vers le MMA ? Non, notre club est multi-activités. Nous proposons des créneaux d'entraînements en grappling, jiu-jitsu brésilien et muay thaï aux débutants et à la section loisir, chaque jour entre 18 h et 19 h 30. En plus de cela, nous proposons aussi du renforcement musculaire, de la préparation physique et du cardio-training. Nous venons aussi de créer une section karaté shidokan pour les enfants. On va essayer d'atteindre les 150 membres et après on devra se restreindre. Ou trouver plus de place…
Comment voyez-vous l'avenir pour le Boxing squad ? 36
Volley-ball
Lau rent Ti llie
Une grande famille de sportifs
Par Jimmy Boursicot Photos : CSCA - DR & Hubert Guériau
Dans la famille de Laurent Tillie, on trouve encore beaucoup de sportifs de haut niveau. Son père, Guy, fut international de volley. Son frère, Patrice, a disputé les JO en water-polo. Sa femme, Caroline Keulen, a porté le maillot de la sélection néerlandaise de volley-ball. Ses fils prolongent la "saga" : Killian (14 ans) évolue chez les jeunes de l'Olympique d'Antibes. Kevin (22 ans), est volleyeur à l'Université américaine d'Irvine et membre de l'équipe de France A. L'aîné, Kim (24 ans), est professionnel de basket. Il évolue à Murcia, en Espagne.
Le
nouveau
boss
On a commencé à Montpellier, le jour où les JO ont débuté. On a fait quatre semaines de préparation là-bas, à raison de cinq heures et demie à six heures d'entraînement par jour, ce qui est beaucoup pour un volleyeur.
du
volley
C'était une chance pour toi d'avoir le groupe à disposition dès ton arrivée ? Exactement, on a eu la chance d'avoir du temps pour travailler. Ensuite, nous sommes partis à l'Insep (Institut national du sport, de l'expertise et de la performance) puis en République tchèque pour quatre matches de préparation, pendant lesquels on a beaucoup fait tourner l'effectif.
français
A
Durant sa carrière, Tillie a accumulé 400 sélections en équipe de France.
près onze saisons à la tête de l'AS Cannes, Laurent Tillie a pris les rênes de la sélection nationale en juin dernier. Toujours installé sur la Côte d'Azur, à Cagnes-sur-Mer, nous l'avons retrouvé au Palais des victoires, son ancienne "maison". D'emblée, le grand Laurent opte pour le tutoiement. Installé en bas des gradins, il assiste à une rencontre amicale entre les filles du RC Cannes et leurs homologues de l'ES Cannet-Rocheville. Le patron de l'équipe de France en a également profité pour découvrir le logiciel de statistiques qui sera utilisé par son staff. Ambitieux et déterminé, l'homme âgé de 49 ans a évoqué sa nouvelle mission, ses attentes et sa conception du jeu. Pendant près d'une heure, l'ancien international aux 400 sélections a souvent joint le geste à la parole pour faire passer ses idées.
Et il a fallu enchaîner avec les qualifications pour l'Euro 2013 dans un délai très ramassé… Oui, dans cette poule, on craignait beaucoup l'Espagne, qui avait été championne d'Europe il y a cinq ans. Et aussi la Lettonie, qui est une nation qui monte. On a très bien joué, on avait beaucoup travaillé sur l'attitude, le collectif, le jeu. Je crois que sur ce tournoi, ça nous a bien servi. On a réussi à rester sereins.
Est-ce que tu essaies de tout anticiper pour optimiser les stages ? Oui, il faut tout préparer. Faire venir les joueurs avec des budgets serrés parce qu'on est une sélection relativement pauvre. Après, j'ai un staff beaucoup plus large avec l'équipe de France, il faut l'utiliser. C'est vraiment intéressant de fonctionner ainsi. On peut être plus strict au niveau des consignes, être plus exigeant, plus précis.
Etait-ce cela que tu avais fixé comme ligne de conduite à tes joueurs ? Il fallait avant tout accrocher la qualification (avec six victoires en autant de rencontres face à la Lettonie, l'Espagne et la Hongrie, les Bleus ont rempli leur mission). Après, ma philosophie c'est de multiplier les séquences, les situations de jeu. C'est mon dada.
Tu es plus en retrait pendant les séances ? Oui, il faut essayer d'avoir un rôle de superviseur. Mais je n'y arrive pas… C'est ce que tout le monde me reproche mais j'aime être dedans, avoir les mains dans le cambouis. Il faut que j'arrive à prendre un peu de distance.
Afin de mettre le plus souvent possible ton équipe en conditions réelles ? Pour essayer de maîtriser les moments chauds du match. Il faut que l'équipe ait la même lecture, le même réflexe en même temps. (Il agite ses mains à hauteur de son front) Tout doit être réflexe. Entre le service, la réception et l'attaque, il s'écoule à peine cinq secondes, les ballons arrivent à 140-150 km/h. Arriver à jouer en "automatique", ça enlève aussi du stress.
Commençons par évoquer cette nouvelle expérience à la tête des Bleus… Par où commencer ? Cela faisait onze ans que j'entraînais Cannes, c'est là où j'ai grandi comme joueur et comme entraîneur. J'avais refusé pas mal de challenges dans le passé. Il y en avait un que je laissais un peu ouvert, c'était la possibilité d'entraîner l'équipe de France. Les dirigeants m'ont accompagné, on en avait discuté avant. Normalement, j'avais une date butoir mais ils sont passé outre et ils m'ont laissé partir.
As-tu apporté des modifications au staff composé par Philippe Blain ? Le staff a été entièrement reconduit, je n'ai apporté qu'une seule modification. Arnaud Josserand, qui était mon adjoint à Cannes, m'a suivi dans l'aventure. Tout le monde a continué en toute loyauté, c'est positif. Il n'y a pas trop d'histoires dans le volley. Ressent-on une pression plus forte en tant que sélectionneur ? On sent encore plus d'attente, on se sent encore plus responsable. Diriger la sélection, ce n'était pas un manque dans ma carrière, plutôt une envie. Est-ce que cela aurait pu se concrétiser plus tôt ? J'avais déjà eu des propositions pour reprendre des clubs et des sélections à l'étranger (il avait assuré un intérim à la tête de la République tchèque en 2005). Mais peut-être que je n'étais pas prêt à partir. Là, j'ai estimé que c'était le moment. C'était une occasion à ne pas rater. Quel bilan fais-tu de tes années cannoises en tant que coach ? J'ai connu de grosses satisfactions. Je pense à nos moments de réussite, en 2005 et en 2007 avec une victoire en championnat et en coupe de France. On a eu de bons passages en Champions league. Bon, il nous a peut-être manqué un titre ou deux. Mais ce qu'il y avait de bien ici, c'est qu'à la fin de l'année, l'équipe était toujours bien meilleure qu'au début. C'est une fierté d'avoir entraîné Cannes.
La longue période de stage effectuée durant l'été a-t-elle permis de cicatriser les plaies ? La prise de fonctions a été un peu difficile parce que j'ai retrouvé une équipe de France un peu traumatisée par la non-qualification aux Jeux de Londres. Il y avait beaucoup de frustration, de blessures et de fatigue. On s'est fixé un objectif : travail, travail, travail.
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SAISON
2012/2013
MUSIQUE
Samedi 8 septembre 2012 Auditorium des Arlucs 17h30 Présentation de la saison 2012-2013 19h30 Concert de Motel ***
Le quotidien et l'adrénaline d'un entraîneur de club ne te manquent pas ? C'est le terrain qui me manque. Je ne peux pas gueuler sur les joueurs ou les encourager (il sourit). Alors je fais du standing paddle, je monte au Baou de Saint-Jeannet, je vais voir mon fils au basket (lire par ailleurs). Non, après, j'ai beaucoup de rendez-vous avec la Fédération et les cadres nationaux pour préparer l'année prochaine. Mon idée pour la suite, c'est d'aller voir régulièrement mes joueurs pendant l'entraînement, discuter avec leurs coaches. Tu n'iras pas les voir en match ? Non, ce qui m'intéresse, c'est le quotidien. Je connais tout le monde, je peux revoir les matches en vidéo, récupérer les stats. Ce que je veux voir, c'est la qualité des entraînements, l'engagement des joueurs : tout ce qui fait que tu deviens encore meilleur. Un autre chantier à mener rapidement ? Je voudrais pouvoir m'appuyer sur les clubs pros. Utiliser les salles de Cannes, Montpellier, Tours, Sète… Pour qu'il y ait un relais entre les clubs et la Fédé. Pour l'instant, c'est un peu séparé. Les méthodes d'entraînement deviennent-elles de plus en plus pointues ? Nous, on n'en est qu'au début. Mais il y a des pays où c'est extrêmement perfectionné. Ils utilisent la vidéo et les stats constamment.
Par rapport à mon époque, le niveau de jeu a énormément évolué. Je ne faisais pas le même sport. Physiquement, c'est vraiment plus fort, les ballons vont beaucoup plus vite. Tactiquement, c'est plus riche depuis que certaines règles ont été modifiées. La sanction est immédiate, ils vivent deux heures de stress intense.
Que manque-t-il à la France actuellement ? Il nous manque de la taille surtout au centre, de la concentration et de l'efficacité dans les moments-clés. Pour faire court, en qualif', on a été très bons en réception, défense, soutien et service. On n'a pas été assez bons au bloc et en attaque, des secteurs clés. Il faut compenser notre déficit de gabarit par autre chose, trouver notre propre style. Sinon, on va se faire bouffer. Ton passé de joueur talentueux te rend-il parfois impatient avec tes joueurs ? Non, je pense que c'est plutôt l'inverse. Je les comprends, je connais la difficulté de mon sport. Par contre, ce que je ne comprends pas, c'est qu'ils ne soient pas prêts dans leur tête avant. Tu peux rater une réception, tu peux rater une passe. Mais ce que je n'accepte pas, c'est que tu n'aies rien fait pour être prêt avant. L'attitude est très importante. Diriger son propre fils, Kevin, en sélection, est-ce quelque chose de simple ? 40
Ça s'est fait naturellement. Mes adjoints me disent que je suis trop dur avec lui, je ne trouve pas. Mais c'est vrai que pour le faire jouer, j'avais besoin de plus de preuves. Il a démontré par son engagement et ses statistiques qu'il avait sa place. Au départ, on est un peu inquiet mais il ne faut pas trop réflechir. Et puis, j'ai toujours un peu tendance à voir les joueurs comme mes enfants. J'essaye de toujours voir leurs côtés positifs.
Ton objectif, c'est de ramener la France aux JO, après trois non-participations. Que représentent ces Jeux à tes yeux ? Les Jeux, c'est fabuleux, c'est magnifique. Ce que je leur ai dit au début, c'est qu'il y a des étapes obligatoires. Mais le plus important, ce n'est pas d'y aller pour participer. Pour moi, Coubertin, c'est vraiment des conneries. Si tu ne fais que participer, après tu es frustré. Aller aux JO, ce serait un coup d'accélérateur pour le volley français… Oui, on n'a pas beaucoup de licenciés. On est loin derrière le basket ou le hand. Le volleyball, masculin du moins, a eu beaucoup de résultats. Et alors ? Rien. On n'a pas d'image, peu de télé, peu de stars. On est le seul sport où il n'y a pas de synergie. On est le seul sport où les anciens volleyeurs ne reviennent pas voir de matches. C'est étonnant mais je crois qu'on ne sait pas rendre, tout le monde est de passage.
Samedi 13 octobre 2012 à 20h30 Théâtre de la Licorne Soirée 10e anniversaire danse, musique, cirque, art floral, théâtre : Compagnie Di Britto, les Hard Cordes, l’Autre Compagnie, Compagnie Libressence...
DANSE
Dimanche 14 octobre 2012 à 20h30 Théâtre de la Licorne Show floral avec le Cannes Jeune Ballet de l’ESDC et avec les sections art floral et coiffure de la Faculté des métiers de Cannes
DANSE
Samedi 20 octobre 2012 à 20h30 Théâtre de la Licorne - Cie Hervé Koubi Ce que le jour doit à la nuit (création) Chorégraphie Hervé Koubi
THÉÂTRE
Samedi 3 novembre 2012 à 19h30 Espace Miramar Collectif Râ - Hubert au miroir (à partir de 8 ans)
THÉÂTRE DE MARIONNETTES
Vendredi 16 novembre 2012 à 20h30 Théâtre de la Licorne - Compagnie Arketal Le conte d’Hiver (Création) de William Shakespeare - Mise en scène Sylvie Osman
DANSE
Samedi 24 novembre 2012 à 20h30 Théâtre de la Licorne - Compagnie Humaine Léviathan Chorégraphie Eric Oberdorff
Numéro de licence : 3-13-88-85
Le nouveau sélectionneur a trouvé une équipe de France "traumatisée" par la non-qualification pour les JO 2012. Le futur s'annonce plus réjouissant avec un ticket pour l'Euro 2013 en poche.
Programme sous réserve de modifications - Ville de Cannes - Département communication - Août 2012
SOIRÉE D’OUVERTURE
MUSIQUE et DANSE
Ven. 11, sam. 12 janvier 2013 à 20h30 Théâtre de la Licorne Soirée Tsigane Tsigomania (Création)
DANSE
Vendredi 18 janvier 2013 à 20h30 Théâtre de la Licorne CCN de Franche-Comté à Belfort Les modulables Chorégraphie Joanne Leighton
THÉÂTRE
Vendredi 1er février 2013 à 20h30 Théâtre de la Licorne L’autre compagnie Visites de Jon Fosse Mise en scène Frédéric Garbe
THÉÂTRE
Vendredi 22 mars 2013 à 20h30 Théâtre de la Licorne Compagnie 13 Marie Tudor de Victor Hugo Mise en scène Pascal Faber
MUSIQUE
THÉÂTRE
Vendredi 8 février 2013 à 20h30 Théâtre de la Licorne Ensemble 21 de l’ERAC Meurtres de la princesse juive d’Armando Llamas (création) Mise en scène Richard Sammut
DANSE
Du mer. 20 au ven. 22 février 2013 à 20h30 - Théâtre de la Licorne Samedi 23 février 2013 à 20h30 Théâtre Croisette / Hôtel JW Marriott 5e Rencontre internationale de Junior Ballets Hambourg, New-York, Paris, Cannes
THÉÂTRE
Vendredi 8 mars 2013 à 20h30 Théâtre de la Licorne Compagnie Tandaim La seconde surprise de l’amour de Marivaux (dernière) Mise en scène Alexandra Tobelaim
MUSIQUE
Dimanche 10 mars 2013 à 16h30 Théâtre Croisette / Hôtel JW Marriott Sympho New 2013 Académie des jeunes des conservatoires de Cannes, Nice, Antibes et Monaco En partenariat avec l’Orchestre Régional de Cannes PACA
DANSE
Vendredi 15 mars 2013 à 20h30 Théâtre de la Licorne Soirée jeunes chorégraphes Encl’homme (chorégraphie Julien Ficely) A.C et création 2013 (chorégraphies Aymeric Aude)
Vendredi 5 avril 2013 à 20h30 Théâtre de la Licorne Concert des professeurs « Made in Conservatoire »
MODE
Mardi 9 et mer. 10 avril 2013 à 20h30 Théâtre Croisette / Hôtel JW Marriott Du fil au rideau Défilé de mode du lycée Les Coteaux
CIRQUE
Vendredi 3 mai 2013 à 20h30 Théâtre de la Licorne Promo 2011-2013 de Piste d’Azur et carte blanche à Julien Mandier et Caroline Aramburu
THÉÂTRE
Vendredi 31 mai 2013 à 20h30 Théâtre de la Licorne - Compagnie NTB Tartuffe de Molière - Mise en scène Laurent Delvert
MUSIQUE
Vendredi 14 juin 2013 à 20h30 Eglise Notre-Dame de Bon Voyage Concert A red season shade Rock et orgue - Charles-Henri Maulini
DANSE
Samedi 22 juin 2013 à 20h30 Théâtre de la Licorne - ESDC Rosella Hightower Cartes blanches aux danseurs des classes préprofessionnelles
CLÔTURE DES 10 ANS DE MADE IN CANNES Mardi 25 juin 2013 à 20h30 PIC-MIC avec Hannah Butte Saint-Cassien
MUSIQUE
Jeudi 27 juin 2013 à 20h30 Théâtre Croisette / Hôtel JW Marriott Soirée post-clôture Conservatoire de Musique La Flûte enchantée de Mozart
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Golf
Progress golf academy
Les pros de St-Donat se plient en quatre Depuis quelques mois, les quatre professionnels du Golf country club de Saint-Donat, à Grasse, ont lancé la Progress golf academy. Une structure qui s'adresse à tous, du néophyte en quête de repères au joueur aguerri à la recherche du bon geste. En parallèle, le quatuor s'investit auprès des 180 jeunes qui visent l'excellence sur un parcours spectaculaire. Par Jimmy Boursicot - Photos : Golf country club de Saint-Donat, Christian Pedrotti, Progress golf academy et J.B.
Philippe Larvaron, Frédéric Anger, Éric Poujeol et Frank Bonnef.
I
ls sont quatre, comme les trois mousquetaires. On ne s'amusera pas à chercher qui serait qui dans le roman de Dumas. Mais dans les salons du Golf country club de Saint-Donat, ce sont quatre "personnages" qui nous font face. Frédéric Anger fait les présentations et garde le fil de la discussion. Philippe Larvaron est leur mémoire collective. Il énonce les dates, les chiffres et les perfs avec une précision chirurgicale. Frank Bonnef se tient en retrait et intervient seulement pour ajouter un commentaire judicieux. Eric Poujeol, lui, a conservé de sa "première vie" de judoka de haut niveau la détermination et l'envie de partager sa passion. Tous différents, tous tournés vers un même objectif. En avril dernier, ces professionnels ont décidé d'unir leurs compétences pour lancer la Progress golf academy (PGA). Révéler un nouveau talent, faire naître des vocations, accompagner des entreprises, peaufiner un swing, travailler en petit groupe et profiter d'une analyse vidéo, voilà les objectifs de la PGA.
guerre. Fred et Philippe sont arrivés ici en 1993, je les ai rejoints en 2000 et Eric, qui a été un de nos élèves, travaille avec nous depuis sept ans", énumère Frank Bonnef. Ensemble, les pros grassois ont également la possibilité de mieux gérer leur temps et de trouver des créneaux d'entraînement avec beaucoup plus de flexibilité. "Il y a toujours l'un d'entre nous qui va réussir à se libérer et nous essayons
Réactivité maximale…
"Nous avons la volonté de faire venir des gens de l'extérieur, des nouveaux golfeurs. L'une de nos formules permet de s'initier pendant cinq mois, avec un accès illimité au parcours compact (9 trous, ndlr) et 15 heures de cours. Une demisérie de clubs est également incluse", détaille Frédéric Anger. Lui et ses acolytes sont des libéraux. Ce n'est pas le golf de Saint-Donat qui les rétribue mais les clients-joueurs. Pour autant, les quatre hommes ne donnent pas l'impression de se tirer dans les pattes. "Il n'y a pas de jalousie entre nous, c'est une force. Dans d'autres golfs, ça peut être la
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prendre le large. Pour Julie Aimé, Erwan Vieilledent et Justine Dreher, l'aventure se poursuit désormais du côté des Etats-Unis (respectivement dans les universités de Lamar, Memphis et South Carolina). "La Fédération a un bureau dédié aux relations avec les universités américaines. C'est très intéressant pour la progression des joueurs car les installations et le niveau de jeu sont exceptionnels. Les frais de scolarité sont entièrement pris en charge, ce qui représente tout de même un total de 150 000 dollars sur trois ans", relève Frédéric.
première division nationale et nous avons atteint trois fois les demi-finales de la compétition. Et si l'on prend en compte les quatre cents écoles de golf du pays, nous sommes au dixième rang en matière de performance. C'est appréciable quand on sait que certains de nos concurrents fonctionnent avec des budgets frôlant le million d'euros. Alors que nous, on tourne plutôt autour des 30 000…"
Des exemples à suivre
Au niveau individuel, les "produits" du système de formation à la Grassoise parviennent également à tirer leur épingle du jeu. Sacré champion de France minimes en 2012, Charles Hébert a débuté très tôt à Saint-Donat, avant de rejoindre les voisins de Cannes-Mougins. Membre du Pôle France boys d'Antibes et aujourd'hui licencié à Ormesson (94), Romain Langasque a suivi le même cursus, qui l'a récemment mené en finale du championnat de France amateurs toutes catégories et à la 68e place du ranking mondial. Avant eux, d'autres espoirs du golf ont aligné les drives et les putts sur le même gazon avant de
de répondre en temps réel aux demandes. Nous avons une personne, Jérôme Gonzalez, qui gère notre site et nous fait remonter les messages", poursuit Frédéric.
… Et conditions optimales
Plongés devant une rediffusion de la Ryder cup, remportée la veille de notre venue par les Européens au terme d'un final dantesque, ils semblent comme des poissons dans l'eau à Saint-Donat. Et on les comprend. Du restaurant, on distingue le green du 18 au premier plan, puis des buttes d'un vert éclatant et des bunkers immaculés aux airs de cratères lunaires. Installé à une poignée de minutes du centre de Mouans-Sartoux, le domaine invite au calme. A tel point que l'heure devient soudain une donnée relativement peu importante. En semaine, malgré une météo un brin capricieuse, le parking de l'établissement affichait presque complet. "Saint-Donat est l'un des golfs les plus fréquentés de la région. Il est magnifique et il bénéficie d'une bonne réputation. Pouvoir jouer sur un 18 trous et un compact (un parcours de neuf trous de 695, par 27) et disposer d'un practice de 25 pistes, c'est l'idéal pour débuter. Je pense qu'au niveau qualité-prix, il est difficile de trouver mieux", assure Eric Poujeol.
Encore des barrières à faire tomber
Des jeunes à bonne école
Impossible néanmoins de faire du golf une discipline complètement démocratisée. Malgré les efforts de communication de la Fédération française et les initiatives individuelles visant à rendre ce sport réputé élitiste plus ouvert, il est toujours difficile d'inverser défintivement la tendance. "C'est vrai qu'il y a toujours une petite barrière qui existe. Mais quand les gens viennent ici, ils constatent que c'est tout de même plus accessible qu'ailleurs. On essaye de faire des journées découverte, de faire des campagnes de mailing et de contacter les comités d'entreprises", indique Frédéric Anger.
La structure d'entraînement mise sur pied par Frédéric, Philippe, Frank et Eric, ouverte à la fois aux jeunes et aux adultes, n'accapare pas tout leur temps. En dehors des cours particuliers qu'ils donnent quotidiennement, ils parviennent encore à s'investir auprès des 170 membres de l'école de golf. "On accueille les enfants à partir de trois ans, ils travaillent la coordination et font de l'éveil avec du matériel adapté. On travaille en binôme sur les groupes, ils ont des entraîneurs différents chaque semaine. Ça évite de tomber dans la routine et ça leur permet de travailler tous les aspects du jeu", expliquent Eric et Frédéric.
Désireux de développer leurs stages de perfectionnement, organisés à Grasse mais aussi en Ecosse, à Gullane, ou encore en Espagne, à Emporda, les responsables de la Progress golf academy ont décidé d'organiser leur propre compétition, les 20 et 21 octobre. Un tournoi auquel les joueurs de tous niveaux, membres ou non du club de Saint-Donat, pourront prendre part. Une manière de mieux faire connaître la PGA et d'affirmer son aspect "universel".
L'école du Country club de Saint-Donat, qui affiche les effectifs les plus fournis du département, peut se targuer d'excellents résultats. "Cette année, on a remporté le titre de champion des écoles de golf 06 pour la sixième fois consécutive et le titre Paca par équipes chez les moins de 13 ans pour la cinquième fois", se félicite Philippe Larvaron. Le spécialiste des stats qui en disent plus qu'un long discours ajoute illico d'autres faits d'armes. "Notre équipe de moins de 17 ans évolue en
Saint-Donat et la PGA en un coup d'œil
- A Saint-Donat, on trouve un 18 trous (par 71, 6031 mètres) conçu par Robert Trent Jones Jr, une référence internationale en la matière. - Un compact de 9 trous (par 27, 695 mètres) permet de s'initier dans de bonnes conditions ou bien de travailler son "petit jeu". - 24 postes (dont 8 couverts) sont disponibles au practice, long de 240 mètres. Il a la particularité d'être bordé par un aqueduc. - Un seau de 40 balles au practice est facturé 4 euros. L'accès au compact revient à 23 euros, tandis que le green fee du 18 trous s'élève à 79 euros. - Chaque enseignant a une spécialité : driving et recovery pour Philippe Larvaron, stratégie de parcours pour Frank Bonnef, petit jeu pour Frédéric Anger, mécanique du swing, préparation physique et mentale pour Eric Poujeol. - Plusieurs formules de stage et d'apprentissage sont proposées sur le site de la PGA, progress-golf-academy.fr - Le Golf country club de Saint-Donat possède également son propre site web : golfsaintdonat.com
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Parmi les jeunes actuellement en formation, certains suivront peut-être le même chemin. La section sport-études, en partenariat avec les collèges Fénelon (Grasse) et Sainte-Marie (Cannes), a en tout cas pour but d'offrir des heures supplémentaires de préparation aux candidats au haut niveau. Quoi qu'il en advienne, il resteront toujours des enfants de Saint-Donat. "Quand d'autres clubs leur font des propositions, nous n'avons pas les moyens de les retenir. Mais au fond, ils ne quittent jamais vraiment notre golf", conclut Frank.
Apnée
Champ i onnats du mo nde Aida
À couper le
souffle Le huitième championnat du monde d'apnée par équipe s'est déroulé en rade de Villefranchesur-Mer, entre le 8 et le 16 septembre. Les équipes françaises, hommes et femmes, ont terminé sur la deuxième marche du podium. Le coorganisateur de l'événement, Claude Chapuis, est ravi d'avoir pu réunir les meilleurs apnéistes mondiaux sur la Côte d'Azur. Par Chris Bertoldi Photos : Stéphane Eudier, Igor Liberti, Patrick Gauthey, Emmanuel Parendet
Au centre de la plateforme de sécurité, les apnéistes font le vide avant l'immersion.
P
ari relevé pour Claude Chapuis et Joseph Strazzanti, organisateurs du championnat. Pendant neuf jours, près de deux cents apnéistes venant de trente-cinq pays se sont réunis dans la cité balnéaire de Villefranche-sur-Mer. "C'est un spot idéal car il est profond, proche du bord et abrité du mistral", explique Claude Chapuis. Ce meeting international d'apnée n'est pas le fruit du hasard, mais d'un travail de longue haleine. Plus qu'un travail, c'est une mission que l'apnéiste et enseignant à l'UFR Staps de Nice s'était attribuée. Les spécialistes des eaux profondes du globe sont tous liés par l'acronyme Aida, pour Association internationale de développement de l'apnée.
Oubliés, "les allumés du Grand Bleu" Créé en 1992 par Claude Chapuis, Roland Specker et Thierry Meunier, Aida a pour rôle de réunir les professionnels de la discipline. Elle l'organise et la structure davantage pour plus de sécurité. Du même coup, elle aide à positiver le regard des gens sur l'apnée. Car c'est d'abord avec la sortie du film de Luc Besson, le Grand Bleu, que le grand public a découvert ce sport, en 1988. Et pas de la meilleure façon qu'il soit. Il est alors perçu comme un sport extrême et
dangereux, une discipline d'inconscients. On appelle ces sportifs-là "les allumés du Grand Bleu". En réalité, ils ne sont pas plus allumés que n'importe quel autre sportif. Simplement, la discipline est alors peu connue, non encadrée et non réglementée, et les apnéistes s'entraînent chacun dans leur coin. Voilà le danger, être seul. "L'apnée est un sport d'équipe", se tue à répéter Claude Chapuis. C'est ainsi qu'elle se pratique d'une manière sûre. "Je regrette que l'apnée ne soit toujours assimilée qu'aux accidents, nous on fait un vrai sport", insistait la Niçoise Aurore Asso dans une interview accordée à France 3 Côte d'Azur. Apnéiste depuis quinze ans et championne de France d'apnée en profondeur (75 mètres en 2011), elle a glorieusement défendu les couleurs de la France lors de ce mondial.
Développer l'apnée "moderne"
Depuis le premier championnat du monde par équipe, organisé à Villefranche-sur-Mer en 1996, des ramifications d'Aida ont vu le jour dans le monde et ont mis en lien les pratiquants. Aida France a souhaité développer une apnée "moderne". "Il fallait unifier les sportifs pour faire évoluer la discipline et pour qu'on l'encadre mieux. Plus ils partagent leur passion et plus ils sont susceptibles de créer des clubs pour développer ce sport. Nous avons proposé des textes référençant les règles de l'apnée et ça a fonctionné."
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Lorsque l'apnéiste fait la carpe
Toute proportion gardée, cet exercice consiste à transformer ses poumons en bouteilles d'oxygène. L'apnéiste aspire un surplus d'air après avoir effectué une inspiration forcée grâce à un mouvement de pompage des lèvres, glotte bloquée, qui comprime une petite quantité d'air avant de la laisser passer dans les poumons. Grâce à cette technique, l'apnéiste parvient à mettre plus d'air, donc plus d'oxygène dans sa cage thoracique. Des études spirométriques ont montré qu'il est possible d'emmagasiner 25% d'air en plus après une inspiration complète en "mode" carpe.
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Par Jimmy Boursicot. Photos : Carlo Borlenghi et Stefano Gattini
"J'ai cherché, via Internet et grâce à toutes les associations internationales, des apnéistes du monde entier. Pendant des mois, il a fallu discuter et trouver le moyen le moins cher de les faire venir sur la Côte d'Azur. L'apnée reçoit peu d'argent des États. C'est très dur d'organiser des évènements. Ici, nous avons eu de la chance. Le Conseil général, Villefranche-sur-Mer et Nice nous ont alloué un certain budget. Nous avons aussi travaillé avec le NUC subaquatique et ses bénévoles qui nous ont beaucoup aidés. Mais il a fallu que j'y mette du mien aussi... Ça en valait le coup heureusement. J'ai vu des Japonais discuter avec des Algériens, des Chypriotes et des Croates pour échanger des tuyaux sur les manières les plus sûres de pratiquer l'apnée. Tous ces gens sont repartis avec plein de nouveautés techniques en tête." Les championnats mondiaux par équipe sont composés de trois épreuves : le poids constant, l'apnée statique et l'apnée dynamique. Chaque équipe était constituée de trois apnéistes(1), chacun devant donner le meilleur de lui-même dans les trois exercices. Ces hommes et femmes, emmitouflés dans leur combinaison en néoprène, devaient rafler un maximum de points par apnée. Leurs résultats personnels étaient ensuite additionnés afin de constituer le score final de l'équipe.
Le "protocole de surface"
L'épreuve la plus spectaculaire et populaire reste le poids constant. Elle avait lieu en rade de Villefranche-sur-Mer. Un dispositif spécial avait été installé, avec bateaux de secouristes au cas où, et plateformes gonflables sur lesquelles on peu circuler facilement. L'apnéiste s'enfonce dans les profondeurs la tête la première et se propulse grâce à une monopalme. Il doit aller récupérer un témoin, prouvant qu'il a bien atteint la distance annoncée la veille. Lors de cet exercice, le mètre parcouru rapporte un point à l'athlète. Un câble de sécurité lui permet de voir le chemin à suivre pour avancer droit dans la pénombre. Il ne peut le toucher qu'une fois, afin de stopper sa descente et d'amorcer sa remontée. Une fois la tête hors de l'eau, il doit suivre un "protocole de surface". L'apnéiste a une quinzaine de secondes pour accomplir certains gestes, dans l'ordre, afin de prouver qu'il se contrôle. Il doit enlever son masque, faire le signe "ok", puis dire "I'm ok". S'il fait une syncope, il est disqualifié car cela signifie qu'il maîtrise mal sa discipline et ses limites. Une fois ces trois gestes effectués, tous les spectateurs à la surface relâchent enfin, eux aussi, leur souffle. Les athlètes se sont ensuite rendus à la piscine universitaire de Nice pour l'épreuve de l'apnée
statique. C'est une discipline peu esthétique, mais assez impressionnant car les apnéistes se laissent flotter à la surface de l'eau, le visage immergé. Pour se faire une idée, le record du monde homme est de 11 minutes et 35 secondes. Un très long moment à vivre pour le sportif, et à attendre vu de la surface. La seconde d'apnée rapporte 0,2 point au compétiteur. Pour finir, les athlètes ont passé l'épreuve de l'apnée dynamique. Elle ne se pratique pas en mer mais en piscine. En l'occurrence, elle s'est déroulée à la piscine Jean-Bouin de Nice. Il s'agit de parcourir la plus longue distance, avec palmes ou monopalme. Un mètre vaut 0,5 point.
Au service de votre voiture
À gauche, sur le podium, les trois Françaises (Sophie Jacquin, Alice Modolo et Aurore Asso).
Des trios d'argent
Chez les hommes, les Croates Goran Colak, Bozidar Petani et Veljano Zanki ont décroché le titre mondial avec 840,6 points. Le trio français les a talonnés avec 821,8 points. Associé à Morgan Bourc'his et Frédéric Sessa, Guillaume Nery a permis à la France de terminer à la deuxième place du championnat. Le Niçois a réalisé la meilleure performance en poids constant. Il est descendu à 114 mètres de profondeur, alors que le recordman du monde (125 mètres), Alexey Molchanov, n'a plongé qu'à 100 mètres pour l'occasion. Avant l'épreuve, les Françaises avaient également affiché de grandes ambitions. Dans une interview donnée à Nice-Matin, la Niçoise Aurore Asso avait déclaré : "On a des chances d'être sur le podium". Mission accomplie. En compagnie de Sophie Jacquin et Alice Modolo, l'Azuréenne a fini au deuxième rang (609,1 points) derrière les Japonaises Hirose Hanako, Misuzu Hirai et Tomoka Fukuda (677,4 points).
Néry et le "base jump"
L'action est filmée aux Bahamas, dans le Dean's Blue Hole, la grotte sous-marine la plus profonde du monde (-202 m). Elle dure quatre minutes. Quatre minutes d'une incroyable beauté, à tel point que l'on a du mal à se dire que cette pureté et ces sensations font partie de notre univers. Julie Gautier, la compagne de Guillaume, a réalisé cette vidéo époustouflante intitulée "Free fall" en étant également en apnée. On y voit le champion niçois arpenter un banc de sable. La surface est juste au-dessus de sa tête, fortement éclairée par la lumière du soleil. Quelques instants plus tard, il bascule sans entrave vers les tréfonds de l'océan. Peu à peu, l'ambiance est plus lourde, tout est presque noir. Dans cet environnement inquiétant, oppressant, Guillaume glisse pourtant librement, avec une impressionnante quiétude. Sur son blog, l'apnéiste précise évidemment qu'il s'agit là d'une œuvre de fiction et que la séquence n'a pas été réalisée en une seule fois. Largement diffusée sur Internet depuis 2010, la vidéo a été visionnée par plus de 12 millions de personnes. Voir la vidéo : http://minilien.fr/a0l1i2
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(1). Exceptionnellement, certains étaient autorisés à être en sous-effectif. Un Colombien, deux Algériens ou encore une Vénézuélienne ont pu s'engager bien que leurs sélections nationales n'aient pas eu les moyens financiers de se déplacer. 50
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Rugby
A S M onaco r ugb y
''Allez les petits !'' l' AS Monaco, dont la marraine est S.A.S. la princesse charlène compte l'une des plus importantes écoles de rugby de la Côte d'Azur, avec Grasse et Nice. La structure, dédiée aux enfants de 5 à 15 ans, compte près de deux cents membres. Une vraie rampe de lancement vers l'équipe senior de l'ASM. Par Chris Bertoldi – Photos : Laurent Thareau
U7 : on travaille la gauche et la droite… L'histoire se déroule le samedi, sur le terrain synthétique de Cap d'Ail. En face du grand Louis-II, ça grouille. Et il n'est que 9 h 30. L'entraînement de rugby s'étire de 10 heures à midi et demi. Mais les mômes se contrefichent de l'heure. Ils relèguent maman sur le banc de touche, avec les bouteilles d'eau, et n'attendent pas le coach pour s'ébrouer… S'échauffer. Le terrain accueille cinq catégories, les U7, U9, U11, U13 et U15. Il se découpe en cinq ateliers aux objectifs bien distincts, chacun étant dirigé par deux entraîneurs et deux encadrants. Une fois passé le portail, on entre dans le monde des rugbymen miniatures. Ils sont une trentaine. Intrigants, ces petits bonshommes agités, aux chaussettes bien remontées jusqu'aux genoux. "Ils sont toujours pressés de commencer", explique Claudy Vier, entraîneur des U7, en faisant un "check" de bienvenue aux derniers arrivants. "Comme ce sont des débutants, je leur apprends la psychomotricité, la latéralisation et la synchronisation. Pour la plupart, ce matin, c'est le premier ou le deuxième cours. Donc on
touche très peu le ballon, malheureusement pour eux, mais on fait beaucoup d'exercices. Il faut travailler la gauche et la droite, parce qu'ils ont encore du mal avec cela. Puis on leur apprend à démarrer tous en même temps, au coup de sifflet, et à se situer dans l'espace." Les élèves passent deux années dans chaque catégorie, c'est de cette manière qu'ils intègrent les subtilités du jeu. Mais ne nous y trompons pas. Même si leur habileté est encore toute relative, les plus jeunes font eux aussi des tournois. "Ah, les premiers sont un peu folkloriques", avoue Claudy. "Mais en tournoi, on fait d'abord jouer les U7 de deuxième année, qui savent déjà très bien manier la balle. Puis on insère les première année petit à petit. Ils se calquent sur ce que font les grands."
U9 : on va au contact
Prochain objectif pour les élèves de l'école de rugby, le tournoi du 6 octobre, organisé à Menton. Ils affronteront les équipes des clubs voisins. Alors, on ne chôme pas sur le gazon. En U9, on est déjà bien lancés. "Vous avez compris ?'', s'écrie Christian Sanchez, leur entraîneur. ''On
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Rugby
U13 : les pré-ados connaissent les règles
court le plus rapidement possible et on ne fait pas tomber le ballon". Le groupe expérimente un relais. On détale sur une dizaine de mètres, jusqu'au camarade d'en face, et on lui passe la balle. Puis à son tour de courir. Après l'initiation en U7, ici, on leur enseigne l'art de la passe et du plaquage. "On leur apprend à aller au contact, à ne pas avoir peur. En une matinée, on fait une dizaine d'exercices. On leur enseigne les bases du rugby. Ensuite, ils font un petit match. Ce qu'ils veulent, c'est jouer. Et c'est là qu'ils apprennent à respecter les commandements de l'entraîneur et de l'arbitre. C'est important avant un tournoi." La pause est terminée. Christian retourne au milieu du groupe. "Alors, on fait deux pas, on percute l'adversaire, on se retourne et on fait la passe..."
U11 : les touches et les mêlées
Tout ce petit monde vient de Monaco bien sûr, mais aussi des communes voisines. Villefranchesur-Mer, Nice, Cap d'Ail, Beausoleil, La Turbie... On compte environ deux cents élèves inscrits. C'est dire si l'école de l'ASM rugby a du succès. Du côté des U11, on découvre l'entraîneur Éric Ferret. Ici, ce n'est plus ambiance cour de récré. Les élèves s'échauffent en faisant des exercices techniques, appelés des skills. Ils forment un cercle et se font des passes. Le but : jouer rapidement et nommer la personne à qui on lance la balle. Si elle la fait tomber... "Cinq pompes
Tom, crie le coach. Allez !" "En U11, on simule les mêlées, à trois contre trois. Question de sécurité par rapport à leur âge, lors d'une mêlée, il n'y a pas de poussée. On préserve leurs cervicales, on ne joue pas avec le feu à ce niveau-là. Et contrairement aux U9 qui jouent à 7, en U11, on joue à 9." Malgré ces précautions, les mamans n'ont-elles pas peur de laisser leurs enfants se malmener de la sorte ? "Au rugby, il y a très peu de blessés. C'est un sport de contact mais on fait très attention à la sécurité des enfants. Notamment au niveau des plaquages, où il y a des positions très particulières à avoir pour éviter de se blesser. Aussi, quand on rentre dans l'adversaire, il ne faut jamais y aller la tête la première.'' Une petite tête brune laisse traîner ses oreilles près du coach. C'est Tom, son fiston. Bavard, il raconte : ''Moi j'ai commencé quand j'avais 4 ou 5 ans. Des fois je me fais mal, mais j'aime bien jouer avec mes copains. Et ce que je préfère, c'est pas les exercices, c'est les matches.'' Le garçon de 9 ans est pressé de retourner sur le terrain, où un nouvel exercice a déjà débuté. Le groupe écoute le coach avec attention. "Les gars, on va essayer de mettre en place deux combinaisons. Ensuite, vous vous réunirez et vous choisirez les noms vous-mêmes. On va les travailler maintenant pour qu'elles soient en place lors du tournoi." C'est du sérieux.
Une nouvelle école à… Blausasc Début octobre, une nouvelle école de rugby ouvrira ses portes à Blausasc. L'ASM, qui a inauguré le 8 septembre son deuxième terrain, a décidé d'ouvrir plus de créneaux d'entraînement ''pour répondre à une forte demande dans l'arrière-pays'', selon le président de la section, Matthieu Louppe. Thomas Guilleray, responsable de l'équipe senior, va prendre en charge cette structure, accompagné de certains de ses joueurs. ''Notre but, c'est d'avoir des sections remplies dans toutes les catégories d'âge, pour pouvoir aligner une ou deux équipes. L'objectif premier c'est la formation. On n'est pas dans un esprit de compétition, plus dans la notion de plaisir. Mais de temps en temps, les enfants aiment se confronter et avoir des résultats. C'est un aboutissement'', poursuit le président. Ainsi, un tournoi de jeunes devrait voir le jour au printemps, juste avant le Grand prix de F1. Il aura lieu à Blausasc et impliquera les catégories U7 à U13. ''Pour des raisons d'infrastructures, c'est compliqué d'organiser un tournoi avec les U15 car ça monopolise tout le terrain'', explique Matthieu Louppe.
Plus loin sur le terrain, on change encore de registre. Ça gueule un peu même. Nous sommes chez les U13, les pré-ados. "J'aimerais voir de vraies courses ! Mets de la vitesse, Alexander. Tant que vous comprenez pas, vous allez en manger de la passe !", s'écrie Christophe Milaret. Il est accompagné d'un deuxième entraîneur, Damien Ona. "Oh ! On peut crier quand on est placé, hein ?! Ça va pas réveiller les voisins !", continue Christophe. Tous deux sont dans l'équipe senior de Monaco. Christophe, passé par le RC Toulon puis à Hyères-Carqueiranne en Fédérale 1, est aujourd'hui trois-quarts centre dans l'équipe première de l'ASM. Damien, lui, est ailier. "À leur âge, ils sont un peu plus altruistes et réclament des exercices plus difficiles. On travaille la technique et le foncier pour les amener à devenir de vrais rugbymen. Là, ils connaissent les règles et savent jouer sur un grand terrain." Tommaso di Martino et Florian Danthez jouent en U13. Ils ont de beaux objectifs. "On s'entraîne ici depuis huit ans", expliquent-ils en chœur. "Moi, j'aimerais atteindre la première division", lance l'un. "Ah moi aussi", réplique l'autre. Visiblement, l'envie y est.
U15 : on choisit sa place
À quelques pas de là, il y a de la punition dans l'air. "Ils sont trop dissipés, explique Jean-Pierre Duverger, encadrant des U15. Alors Fabrice va les fatiguer un peu." Tour de terrain en courant, pompes, et on repart de plus belle. Fabrice Bourroul, le "tortionnaire", est le responsable des entraîneurs. Le jeune homme fait partie de l'équipe première. "Parfois on est obligés de rappeler les bases parce qu'ils n'ont pas tous pris la formation au début. En U15, on fait de la spécialisation par poste. On doit commencer à déceler des arrières, des demis de mêlée, des piliers... Certains ont l'âme d'un meneur. Ils vont plutôt devenir demis de mêlée. D'autres sont plus véloces. Ils sont faits pour être arrières ou ailiers." "Ça fait cinq ans qu'on fait du rugby", expliquent Henri Blanc et Cameron Swales, 14 ans. "On est en première année U15". Le vice-président et responsable de l'école de rugby est Jeremy Swales, père de Cameron. "Il en faisait quand il était plus jeune et il m'a transmis l'amour de ce sport", explique-t-il. Quant à Henri, c'est en allant voir des matches que l'envie lui est venue. Leurs idoles ? "Jonny Wilkinson et Sébastien Chabal." 54 55
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E n du r o d e s p o r tes du Mercantour
Sur les chapeaux
de roueS Trois cent cinquante spécialistes en lice, des tracés splendides et très techniques : l'Enduro des portes du Mercantour, c'est du sérieux. Pendant deux jours, des coureurs bardés de titres internationaux se sont affrontés pour la victoire finale, qui est revenue à l'inoxydable Nicolas Vouilloz.
Par Jimmy Boursicot - Photos : Erwan Guegen
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VTT
A
rpenter l'arrière-pays niçois, se laisser guider par les monts du Mercantour, c'est se rapprocher d'une incroyable mine de talents. Il faut croire que l'endroit est propice à faire naître les vocations, à abriter les exploits des plus grands champions du genre. En clair, sur la planète VTT, les Alpes-Maritimes représentent un point nettement visible. L'Enduro des portes du Mercantour a une nouvelle fois permis de le constater. Organisée par le CSPM (Club des sports des portes du Mercantour) et la famille Giordanengo, la compétition a rassemblé un plateau de choix. Nicolas Vouilloz, sept fois vainqueur du titre mondial en seniors et trois fois chez les juniors et Fabien Barel, sacré deux fois en Elite et une fois chez les jeunes, en étaient les joyaux les plus brillants. Derrière eux, une meute de poursuivants aux dents longues était bien décidée à ne pas les laisser filer sans résistance vers la victoire.
Dans les grands huits
A la lecture du programme, tous se doutaient que la mission allait être particulièrement corsée. Au menu de la première journée ? Quatre épreuves chronométrées qui allaient permettre de dessiner une hiérarchie entre les prétendants à la victoire. Et pour grimper sur la première marche du podium, il fallait se lever de bonne heure… "Les parcours sont absolument grandioses. On a de la terre un peu souple au-dessus de pierres dures. Donc on peut énormément dériver, il y a des mouvements de terrain. Ça nous permet de rouler dans des chemins qui ressemblent à des grands huits", expliquait l'un des régionaux de l'étape, Fabien Barel. "On enchaîne sans arrêt montées et descentes, contre-appuis, dévers. Du coup, comme on dit chez nous, c'est "guignol", c'est que du bonheur." Du bonheur et du spectacle aussi, pour ceux qui s'étaient installés en bord de piste pour vivre la compétition à 100 %. La formule
enduro, alliant des passages caractéristiques des épreuves de descente mais aussi de crosscountry, est idéale pour ménager le suspense.
Un "maître" et de jeunes loups D'emblée, malgré le fait que sa licence mentionne son classement en catégorie "master", celle des plus de 35 ans, Nicolas Vouilloz montrait qu'il était toujours vert. Lors de la spéciale inaugurale, dont le départ avait été programmé à Guillaumes, il s'emparait de la tête. A soixante centièmes du favori, on trouvait les nettement plus juvéniles Florian Nicolaï (19 ans) et Nicolas Quéré (23 ans). Rémy Absalon, vainqueur de l'Enduro 2011, se glissait au quatrième rang. Rien n'était encore perdu pour le frère de Julien, double champion olympique de cross-country. Durant les trois manches suivantes, le quatuor allait se livrer une féroce bataille. Personne d'autre n'allait parvenir à s'intercaler dans
ce groupe de tête, quel que soit son ordre à l'arrivée. Embarqués dans la haute-vallée du Var, les concurrents, qui effectuaient les liaisons entre les différentes spéciales (SP pour les initiés) à vélo, appréciaient les passages par des zones en sous-bois avant de se lancer dans les "terres grises", des grands canyons de schiste. Hormis les membres du top 20, les concurrents partaient par groupe de trois. De quoi renforcer la concurrence…
Dans un mouchoir de poche
Pour Vouilloz, vainqueur des troisième et quatrième rounds, tous les voyants étaient au vert. Seul Nicolas Quéré parvenait à enrayer la belle mécanique, avec une victoire lors de la SP2. En fin de journée, dans la station de Valberg, un spectateur non informé aurait pu être sacrément surpris en scrutant de près les bécanes de nos enduristes (promis, le terme existe). Les organisateurs avaient en effet décidé d'imposer un passage… sans chaîne le long d'un sentier
pédestre de 1,2 kilomètres. Les deux Nicolas, Vouilloz et Quéré, n'étaient séparés que par sept secondes. Le rider de Levens, Fabien Nicolaï en comptait onze et Rémy Absalon quatorze. "On a découvert de nouvelles spéciales, longues et super belles. Avec les petits écarts de la veille, on est presque partis tous ensemble, comme si c'était un mass start (départ en ligne, ndlr)", indiquait le lauréat 2011 qui, à défaut de conserver sa couronne, allait réussir à ravir la deuxième place.
Vouilloz trop rapide, même pour le chrono L'ultime levée de l'Enduro des portes du Mercantour, qui faisait également office de cinquième manche du 1001 Enduro tour (un trophée prenant en compte les résultats de neuf courses azuréennes. Cette année, la dernière, programmée à Cap d'Ail, a été annulée) promettait une bagarre à la hauteur de l'événement. Le parcours de cette cinquième
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spéciale avait été tenu secret jusqu'au dernier moment. Arrivés au dôme de Barrot (2 136 mètres d'altitude), dans les gorges du Cians, les principaux protagonistes trépignaient, prêts à relever un défi palpitant. La SP 5 prenait la forme d'une poursuite, en fonction des classements et des écarts de la veille. C'était donc Nicolas Vouilloz, 36 ans, qui ouvrait le bal. Le couteau entre les dents, il coupait la ligne avec entrain. Problème : le chrono n'avait pas suivi et Vouilloz parcourait plus d'un kilomètre avant d'être "récupéré" par l'organisation. L'hélico dépêché pour réaliser photos et vidéos allait rappliquer illico, servant de remonte-pente au grand Nico.
la partie descendante, j'ai repris un peu de temps à Nico (Vouilloz). Mais j'avais un poil trop de retard pour le rattraper. J'avais déjà fait beaucoup d'efforts." Chahuté, le décuple champion du monde ne perdait pas le fil et conservait une marge de sécurité suffisante pour l'emporter. "Il a fallu que je m'arrache jusqu'au bout, sans faire de faute. J'ai essayé de bien rouler sans tomber, c'était un peu ma hantise. Quand j'ai vu les autres arriver, commencer le portage en courant, j'ai pensé que c'était mort et qu'ils allaient me doubler. En fait, ce sont eux qui ont fini par "serrer". Je n'ai pas réaccéléré mais ils ont explosé."
Du suspense mais pas de surprise
Heureux, l'immense spécialiste ira même jusqu'à déclarer que cette course était l'une des plus belles qu'il lui a été donné de disputer. Et pour cet Enduro, qui avait démarré son histoire avec un peu moins de 100 participants, c'est peut-être la plus belle des récompenses. Dans un tableau féminin de qualité mais nettement moins dense que chez les hommes (seize concurrentes étaient en lice), c'est la Suissesse Lorraine Truong qui s'est imposée. Elle comptait une avance de quarante-cinq secondes sur Hanna Israel et deux minutes quarante sur Anaïs Pajot.
Loin d'avoir abdiqué, Quéré et Absalon jouaient le tout pour le tout et parvenaient à réduire l'écart. Nicolaï, lui, finissait par céder. "Avec son expérience, je pensais que Rémy (Absalon) allait passer devant et il l'a fait. Je suis resté dans sa roue mais entre le premier et le deuxième portage, j'ai eu un coup de moins bien. Je me suis dit : "Reste troisième, ce sera déjà bien", glissait ce dernier. Revenu dans le bon wagon, Absalon faisait le point sur sa course : "Ça roulait fort devant, on a fait de grosses attaques. Dans 60
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voile
Régate s R oya l e s
Ils ont régné sur Cannes e Du 22 au 29 septembre, Cannes a accueilli la 34 édition 34e éditiondes desrégates régatesroyales, royales,dans le cadre du Trophée Panerai. Malgré une météo capricieuse, les sept dans le cadre du Trophée Panerai. Malgré une météo capricieuse, lescatégories sept d'embarcations en lice se sont offert des courses spectaculaires. Retour sur catégories d'embarcations en lice se sont offert des courses spectaculaires. une ultime réussie pourréussie le Panerai Yachts Challenge 2012. Retour sur étape une ultime étape pourClassic le Trophée Panerai.
Texte : Chris Bertoldi - Photos : Yacht Club de Cannes Signature : xxxxx
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voile
Le cotre aurique Marigold, conçu en Angleterre en 1892, a notamment fêté ses 120 ans. Autre fait marquant de cette rencontre 2012, la présence de la flotte des Pen Duick. Après deux ans d'absence, les fameux navires de l'association Eric Tabarly étaient bel et bien présents, tous les cinq, rendant hommage au héros de la voile française, disparu en mer en 1998. Cinq courses avaient été concoctées pour les yachts, mais seulement quatre ont pu être disputées en raison d'un temps capricieux et orageux. Les unités se regroupaient en classes Epoque, Classique, Big Boat, Marconi et Spirit of tradition. Quant aux Dragon, ils ont pu disputer dix courses car les conditions étaient idéales pour ce type d'embarcation. Après les régates, les participants se retrouvaient tous sur le vieux port. Chaque soir ils ont diné et festoyé ensemble. Les organisateurs de l'événement, en plus de décider du parcours des courses, avaient à cœur de fédérer les nombreux passionnés de voile qui avaient fait le déplacement. À noter qu'il n'y a eu qu'un seul incident, mercredi 26 dans l'après-midi. Deux heures après le départ de la régate, une forte brise s'est abattue sur la baie de Cannes, ce qui a eu pour conséquence de faire démâter le yacht de tradition Milena, embarcation française. Il a viré de bord et son mât s'est brisé net sous la force du vent, s'écroulant sur le pont. Fort heureusement, il n'y a eu aucun blessé.
CLASSEMENT Gagnants chez les classic et spirit yachts, sur quatre courses : Epoque Aurique : Avel - Grande-Bretagne Big Boat : Thendara - Malte Classique : Arcadia - France Marconi >15 mètres : Leonore - Grande-Bretagne Marconi <15 mètres : Cholita - Italie Spirit of tradition : Catleya - France Gagnant chez les Dragon, après dix courses : Annapurna – Russie
C
'était l'histoire de quelques jours. Quelques jours historiques, dans la cité des festivals. La Croisette a été le théâtre de la dernière étape du Panerai Classic Yachts Challenge 2012. Ce circuit international, le plus grand au monde, est réservé aux voiliers d'époque et classiques. Cette année encore, le challenge était composé de trois circuits. Le Méditerranéen invitait les navires à courir les régates d'Antibes, Mahon (Espagne), Porto Stefano, Imperia (Italie) et Cannes. Les régates du circuit nord-américain passaient près des villes américaines de Marblehead, Nantucket et Newport. Au programme également, deux autres fameuses régates, celle d'Antigua aux Caraïbes et celle de Cowes, port de l'île de Wight. Le Panerai Classic Yachts Challenge est conçu pour célébrer la mer et les embarcations historiques, pour le plus grand bonheur des passionnés de voile et des milliers de marins qui les maintiennent en état de navigabilité. Cette année, plus de cinq cents bateaux se sont affron-
Souriceau deviendra grand Cap sur la Guadeloupe pour Souriceau ! JeanClaude Montesinos prendra le large sur ce prototype, le 1er janvier 2013. Cela fait deux ans qu'il travaille sur le projet. Le voilier de 4,75 mètres a été fabriqué dans le chantier naval de Vilaine, dans le Morbihan, par un spécialiste du nautisme, Emmanuel Darviot. Ce dernier promeut le matériau d'avenir, naturel et recyclable qu'est le bois. Pour prouver le savoir-faire de son équipe, il a fabriqué le fameux navire en contreplaqué marine avec imprégnation époxy. Sa coque à trois bouchains est assemblée sur une structure en bois massif. Souriceau, facile à transporter et à gréer, est destiné à toute sorte de navigation. De la simple balade en mer à... La traversée de l'Atlantique. C'est justement le défi que JeanClaude Montesinos compte relever. Après un périple en voiture jusqu'aux îles Canaries, flanqué
tés au cours des dix courses du programme, mobilisant quelque cinq mille propriétaires de navire.
Le rendez-vous des Pen Duick
Cannes, en tant que dernière régate de la saison, a été prise d'assaut par une cinquantaine de Dragon et près d'une centaine de yachts classiques. Ainsi, gréements auriques, goélettes, cotres, sloops, yawls, Class J, monotypes du siècle dernier ou encore 12 Mètres JI (Jauge Internationale) se sont côtoyés au large de la Croisette. Ils participaient ensemble à cinq jours de course autour des îles de Lérins. Un rassemblement exceptionnel, car il est rarissime de réunir les plus historiques et célèbres yachts. Ces monuments marins de tous types représentaient quinze nations, signe de l'envergure internationale de la compétition. Fabriqués entre le XIXe et le siècle dernier, des majestueux Classes J longs de plus de 30 mètres, comme Shamrock V de 1930, fréquentaient les 12 Mètres et 15 Mètres JI ayant participé à des courses épiques telle que la Coupe de l’America.
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de son voilier, il naviguera vers la Guadeloupe. Arrivée prévue pour la dernière semaine de janvier. Le passionné de voile souhaite montrer que "seul ou en famille, on peut faire de superbes balades avec des moyens et un bateau modestes". L'aventurier s'apprête à prendre l'eau, heureux et serein. "Je l'ai déjà testé plusieurs fois, notamment en allant jusqu'en Corse et à Porquerolles, avec des conditions climatiques différentes à chaque fois. Je me le suis bien approprié." Durant la traversée, le skipper pourra livrer ses impressions en direct à ses proches grâce à un téléphone satellite, outil indispensable à sa sécurité. Sa dernière acquisition devrait être un désalinisateur. Car s'il ne souhaite pas de confort inutile sur son bateau, Jean-Claude Montesinos veut tout de même éviter de rajouter une réserve de 150 litres d'eau aux 500 kilos initiaux de l'embarcation.
Jean-Claude Montesinos
"Je suis un amoureux des bateaux" Le président du Yacht Club de Cannes est satisfait de cette 34e édition des régates royales. Il a le sentiment d'avoir réussi un beau défi humain : gommer les différences et réunir tous les participants, le temps d'un événement royal.
Le plus de cette édition 2012 était la présence des Pen Duick... On ne les voyait pas depuis deux ans parce que cela coûte cher de les entretenir. Mais Mme Tabarly aime beaucoup rassembler ces bateaux-là. Les voir tous les cinq regroupés, c'était un grand moment. À côté des classiques, ils ne sont pas forcément beaux. Mais quand c'est mythique, ça devient beau. Ils retracent la vie d'un grand marin français, ils symbolisent la gloire de la voile. Le Pen Duick 1, Eric Tabarly naviguait dessus quand il était gamin, avec son père Guy. L'original date de 1938. C'est vraiment historique. La météo changeante était-elle un handicap ? Non, car le vent capricieux permet à tous les coureurs de se "refaire" chaque jour. Ça permet de faire travailler les tacticiens. Ils dirigent leur embarcation en fonction du vent, des nuages, du soleil. C'est un travail très intéressant. Il y en avait pour tous les types de bateaux. Comment avez-vous géré cette météo difficile en tant qu'organisateur ? Pour nous, c'est un gros travail et une grande responsabilité. Nous sommes 150 bénévoles. C'est à nous d'anticiper les aléas du temps et d'organiser les parcours en fonction. Il faut qu'ils restent intéressants et ludiques, tout en ne mettant pas en cause la sécurité des coureurs. Le dernier jour, le temps était si instable que nous avons préféré
supprimer l'ultime course des yachts. Ils avaient eu une très bonne semaine et nous ne voulions pas prendre de risque. En revanche, pour les Dragon, le temps était idéal. Nous avions prévu neuf courses et ils ont pu en faire une de plus.
Avez-vous une embarcation favorite ? Non, je suis un amoureux des bateaux. Et pour moi, les vainqueurs, ce sont tous ceux qui ont participé. Je suis ému lorsque je vois naviguer le plus petit bateau de l'événement, le Victory. Ses propriétaires mettent leurs économies dedans afin de l'entretenir. Ils viennent d'Angleterre en voiture et trimbalent leur navire. Mais je suis aussi très heureux de voir le Shamrock V. Il appartient à des milliardaires qui viennent faire rêver les Cannois avec ce yacht magnifique. Qu'avez-vous amélioré depuis l'édition 2011 ? La convivialité entre les coureurs. Il faut savoir les faire cohabiter, qu'ils aient de petits ou de gros moyens. Tous les soirs, c'était la folie au village. On organisait des jeux de tir à la corde, des courses en sac... Les participants passaient une belle journée sur leur bateau, et le soir, nous étions tous à égalité. Nous nous amusions comme des gamins. Actuellement, nous travaillons déjà sur les régates de 2013. C'est un gros travail, il faut trouver des sponsors et des subventions. Ce que je peux vous dire, c'est que nous prévoyons d'organiser une grande fête pour cette 35e édition. 68
Basket-ball
AS Monaco basket-ball
premiers rebonds e n n at i o n a l e 1 Après deux ans de labeur avec Jean-Michel Sénégal, les joueurs de l'association sportive de Monaco basket-ball ont atteint un but : la remontée en Nationale 1. Mais l'équipe ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. À Monaco, on vise la Pro B. Par Chris Bertoldi & Jimmy Boursicot - Photos : Sébastien Nogier, Valentina De Gaspari © ASM Basket
O
n se donne à nouveau deux ans pour y arriver'', lance Sénégal, confiant. Arnaud Giusti, président du club, est l'instigateur de cette nouvelle impulsion. La période de préparation a débuté le 16 août. Depuis, les joueurs s'entraînent quasiment tous les jours, à raison de deux fois deux heures. ''On a sept matches pour se préparer. On affronte des équipes de Pro B et de N1. C'est le meilleur moyen de corriger nos erreurs et d'améliorer notre jeu''.
matches. Si on termine dans les 8 premiers, on peut considérer qu'on joue la montée. Si on n'y est pas, ce sera une déception'', explique JeanMichel Sénégal. À les voir sur le terrain, ça semble bien parti. Ils répètent inlassablement les différents systèmes de défense et d'attaque. "On a 16 systèmes différents ! Mais ça commence à rentrer", commente le coach, satisfait. Les semelles crissent, le jeu est fluide. Le maître mot : concentration... Et deux ou trois éclats de rire tout de même.
Le club à craindre ? Orchies. L'équipe nordiste a perdu la finale de N1 l'an passé et ne demande qu'à balayer ce mauvais souvenir. ''Le maire a fait construire une salle de 6 000 places. Ils veulent cette victoire. C'est l'équipe favorite de la saison. Il faut garder à l'esprit que le championnat de N1 est très difficile à gagner parce qu'il est très compact. Il y a 18 équipes en lice et 34 matches à jouer." L'ASM basket croisera notamment Quimper, habituée de la Pro B depuis des années, fraîchement descendue en N1 la saison dernière. Puis Vichy, encore en Pro A il y a deux ans. "Il va falloir aller arracher certains
Un bel esprit de groupe
"Ça fait seulement quelques semaines qu'ils se connaissent, il y a vraiment un bon esprit de groupe'', commente Christophe Fautrier, kinésithérapeute des rouge et blanc. "Leur rythme de vie est organisé dans ce but. Ils prennent les repas de midi ensemble. Ça leur permet de mieux se connaître", explique-t-il. ''J'ai une position intermédiaire privilégiée : je me trouve entre le staff et les joueurs. Ils se livrent volontiers. Et je ne sens aucune animosité entre eux. Je les entends même s'encourager.'' Pourtant, il pourrait y avoir des frictions. Sorte de compétition
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Effectif 2012-2013
Basket-ball
n°4 Mehdi Labeyrie : 2,04 m - 34 ans - ailier fort n°5 Travarus Bennet (USA) : 2,02 m - 33 ans - ailier n°6 Jason Jones : 2,03 m - 26 ans - ailier fort n°7 Diego Vebobe : 1,95 - m - 30 ans - ailier n°8 Esteban Bruno : 1,96 m - 20 ans - ailier n°9 Nicolas Peyre : 1,95 m - 27 ans - ailier n°10 Antonin Rousselle : 1,93 m - 21 ans - ailier n°11 Jordan Arlin : 1,81 m - 23 ans - meneur n°12 Anthony Christophe : 1,90 m - 29 ans - meneur n°13 Olivier Bardet : 2,03 m - 32 ans - ailier n°14 Nemanja Calassan (SER) : 2,06 m 26 ans pivot n°15 Sylvain Marco : 2,06 m - 27 ans - ailier fort
interne. Certains nouveaux arrivants jouaient en Pro A et Pro B. À l'image de Mehdi Labeyrie, 34 ans, tout droit venu du Portel. Puis Anthony Christophe, 30 ans, de Dijon. Souvent assis sur le banc lors des entraînements, Christophe Fautrier observe et décrypte les comportements des uns et des autres. ''Il y a une saine émulation. Ils ont beaucoup de respect pour Jean-Michel aussi. Le coach s'impose de lui-même. Grâce à son palmarès de meneur, (septuple champion de France notamment), mais également parce qu'il a déjà propulsé plusieurs clubs vers le haut en tant qu'entraîneur. À Monaco, il est l'artisan d'une équipe forte.'' Il y a aussi le respect d'un passé de poids. ''L'ASM basket est quand même mythique. Les joueurs s'entrainent dans la même salle que l'équipe de Pro A des années 80. Ils ont ces heures glorieuses à l'esprit."
Un projet motivant pour l'ASM basket
Pour Mehdi Labeyrie, ''le projet est vraiment intéressant. Le club a de l'ambition''. Voilà pourquoi l'ailier fort ne rechigne pas à passer de la Pro B à la N1. ''Je suis entouré de très bons joueurs. Si la remontée est pour cette année, c'est super ! En tout cas, le recrutement a été fait en fonction.'' Que pense-t-il de Jean-Michel Sénégal ? ''C'est le genre de coach que j'aime bien. Il est tranquille. Il ne met pas la pression à ses joueurs.'' Pour Christophe Anthony, l'un des deux nouveaux meneurs, la Principauté a une saveur particulière. ''Ma famille vit à Cap d'Ail. Enfant, je
passais mes vacances ici. Je m'entraînais souvent à Monaco. Du coup, ce club me tient à cœur. Jusqu'à présent, le bond de la Pro A à la N2 était trop important. Je ne pouvais pas le faire. Mais maintenant que l'équipe se trouve en N1 et a une réelle envie de progresser, je trouve ça très motivant.'' De son côté, Diego Vebobe, 30 ans, joue à l'ASM depuis six ans. L'ailier a donc connu les temps difficiles. ''J'ai passé cinq ans en N2. Avant, on avait la bonne structure et un club solide financièrement. Mais on manquait d'expérience pour progresser. L'arrivée de JeanMichel Sénégal est un vrai plus pour le club. Ça a tout changé. Il nous apporte beaucoup au niveau de l'expérience, en tant qu'ancien basketteur excellent et entraîneur aguerri, mais aussi sur le plan humain. C'est très différent de ce qu'on a connu avant avec Georgy Adams. Je suis heureux de faire partie de cette aventure.''
Matches à venir 9 octobre : Sorgues - Monaco 13 octobre : Monaco - Chartres 20 octobre : Rennes - Monaco 27 octobre : Monaco - Lievin
3 novembre : Centre Fédéral Monaco 9 novembre : Monaco - La Rochelle 17 novembre : Vichy - Monaco
Damir Karaibrahimovic : 1,88 m - 23 ans - meneur blessé, indisponible jusqu'à janvier Président : Arnaud Giusti Manager général : Gérard Tuper Entraîneur : Jean-Michel Sénégal Préparateur physique : Diego Goncalves Kinés : C hristophe Fautrier André-Luc Roussel Médecin : Cécile Bertrand ArrivéeS Mehdi Labeyrie : Portel (Pro B) Estaban Bruno : Nice (espoir) Jordan Arlin : Blois (N1) Anthony Christophe : Dijon (Pro A) Olivier Bardet : Nantes (Pro B) Nemanja Calassan : Boncourt (Pro A) Départs Axel Triffogli : Mandelieu (N2) Nenad Vucic : Tremblay (N2)
Jean-Michel Sénégal
redore le blason monégasque Faire remonter l'équipe en Nationale 1, c'est fait ! Ce bonhomme du basket français a pris le club sous son aile en 2010. Les challenges, c'est son moteur. Par : Chris Bertoldi & Jimmy Boursicot - Photo : Sébastien Nogier
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e coach a succédé à Georgy Adams, alors en place depuis cinq ans. Arnaud Giusti, m'a contacté et expliqué son projet. Il souhaitait donner un nouvel élan à l'équipe. Un projet ambitieux qui m'a tout de suite emballé". Le septuple champion de France de basket raffole des défis. Regard droit, d'un bleu pur. De ceux qui se plantent dans le vôtre sans détour. "Dans ma vie d'entraîneur, j'ai déjà fait monter quatre ou cinq clubs. Je pense notamment à la JA de Vichy et au CRO de Lyon. Faire évoluer une équipe est toujours un projet très intéressant". Alors, à 59 ans, ça continue pour le coach. Sur le parquet du Louis-II. Pendant que les joueurs répètent sans broncher les schémas défensifs, Sénégal ne perd rien. Sifflet autour du cou, mains dans le dos, il est calme. Il a l'œil partout, affuté, et il commente. Il fait rejouer l'action. Il a la gagne.
''J'ai affronté ce club''
Le Lyonnais d'origine connaissait la Principauté avant même de venir y travailler. "Dans ma jeunesse, j'ai affronté ce club ! Monaco a un grand passé. Aujourd'hui, il a la volonté de retrouver sa force d'antan." C'est vrai que pendant dixsept saisons, l'équipe évoluait en Nationale 1 A, l'équivalent de l'actuelle Pro A. "Monaco a tout ce qu'il faut aujourd'hui", assure le coach. "Le terrain du stade Louis-II a des infrastructures très abouties. Ça compte énormément. Pour progresser il faut jouir de bonnes conditions matérielles. Puis nous avons les moyens financiers de grimper en Pro B. Certains clubs ne peuvent pas se permettre de suivre une équipe qui prend du galon. Ici, on sait que le président va nous soutenir. Ça met en confiance." Jean-Michel Sénégal a le goût du challenge. "Je préfère construire et souder une équipe pour la propulser, plutôt que de stagner en Pro A et Pro B et me battre pour ne pas descendre." L'idée : toujours se mettre en difficulté pour aller plus loin.
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Carrière après carrière
Passer du statut de basketteur à celui d'entraîneur ne s'improvise pas. C'est voir et comprendre l'envers du décor. C'est une autre pression. Mais pour Jean-Michel, la jonction s'est faite naturellement. "En 1987, je quittais ma place de meneur au Racing Paris, en Nationale 1. Puis je suis devenu entraîneur de cette équipe dans la foulée." Bel exemple d'enchaînement de carrières. Trois personnages ont joué un rôle crucial dans cette passion pour le coaching. "Lorsque j'avais seulement 18 ans, mon entraîneur d'alors, Joe Jaunay a fait un gros pari sur moi. Il m'a sélectionné pour les championnats de France. Il m'a donné ma chance. En tant que meneur, vous êtes l'œil du coach sur le terrain. Un lien de confiance particulier se crée entre les deux. J'ai aussi été entraîné par Pierre Dao, en équipe de France et à Limoges. Puis par André Buffière à Villeurbanne, avec qui j'ai joué deux coupes d'Europe et trois championnats de France". Ces techniciens ont su passer le relais avec brio.
Appelez-le Jean-Michel "Pervenche" Et depuis 1987, Jean-Michel Sénégal guide, observe, enseigne. Gronde aussi ? "Il m'arrive de ne pas être content. C'est normal. Parfois je mets des amendes à mes joueurs", s'amuse-t-il. "C'est pour leur rappeler les règles à respecter. Pour devenir bon, il faut de la rigueur. Par exemple, si un joueur arrive en retard à l'entraînement, il doit s'acquitter d'un ou deux euros, selon la gravité du retard. Tout ça va dans une tirelire que l'on brise en fin de saison ! Avec cet argent, on se fait un repas tous ensemble aux frais de ceux qui ont fauté !" "C'est un travail très psychologique. Il faut faire attention à ses joueurs. S'ils étaient bons avec un autre entraîneur et qu'ils ne le sont plus avec moi, c'est que je les ai mal écoutés. J'essaie de corriger leurs défauts, mais je mets surtout en exergue leurs qualités. Je veux qu'ils restent motivés et confiants. Il ne faut pas oublier que lorsque cinq
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gars sont sur le terrain, cinq autres attendent sur le banc, presque à froid. Lorsqu'ils rentrent, ils savent qu'ils doivent gratter des minutes. S'ils fautent, ils sortent. C'est une pression difficile à gérer et il faut les accompagner dans cet apprentissage."
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Mo ugins
En vert et avec tous Quand on se trouve au sein d'une commune relativement vaste, avec la moitié de son territoire occupés par les espaces boisés, on a forcément envie de se dépenser. Forte de 4 000 licenciés pour 20 000 habitants, la ville de Mougins a décidé de miser sur le "sport nature". Des jeunes au troisième âge, chacun y trouve son compte. Si l'on ajoute à ce tableau un club de volley-ball qui fait la fierté des Mouginois au niveau national, on n'est pas loin d'avoir trouvé l'équation idéale. Photos : Ville de Mougins
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ymnastique, badminton, tai chi chuan, basket-ball, handball… A Mougins, les plus éclectiques ou indécis pourraient opter pour une discipline différente chaque jour pendant un mois s'ils le souhaitaient. Avec pas mois de 31 associations, ils ont le choix, c'est le moins que l'on puisse dire. Dotée de structures de qualité, la commune entourée par La Roquette, Mouans-Sartoux, Le Cannet, Valbonne et Vallauris affiche un pourcentage élevé (20 %) de licenciés. Un motif de satisfaction pour la municipalité, qui a décidé d'orienter sa politique vers le "sport nature" depuis quelques années. Le symbole le plus prégnant de cette stratégie se trouve dans la création de "La Déboussolée", un raid d'envergure qui connaîtra sa septième édition en 2013 (lire par ailleurs).
Une autre façon de vivre le sport
Du côté de Mougins-le-Haut, c'est un parcours de santé qui va prochainement voir le jour. Long de 2,2 km, il permettra au public de se balader tout en ménageant sa forme. Barres parallèles, haies, murs ou encore rondins à soulever jalonneront cet espace qui devrait être livré en janvier. Consécutivement à la création d'un sentier pédestre reliant les différents sites remarquables de la ville (canal de la Siagne, chapelle NotreDame-de-Vie, étang Fontmerle…), il est également prévu de lier toutes les écoles et les différents complexes sportifs par un chemin piéton, idéal pour les séances de jogging.
Les jeunes découvrent les anciens s'entretiennent Sous l'impulsion du service des sports, des stages découverte sont régulièrement organisés
à l'attention des enfants de la commune. Entre mer et montagne, ils enchaînent les activités ludiques et apprennent à prendre soin de l'environnement. Surf, via ferrata, rando-plongée ou encore spéléologie leur sont proposés. L'autre extrémité de la pyramide des âges n'est pas oubliée. La Ville a mis en place un programme de cours destinés aux seniors. Certains se satisfont des séances de maintien de la souplesse, de renforcement musculaire et d'équilibre, tandis que d'autres sont encore attirés par des sensations plus fortes. Les randonnées en raquettes ou les sorties spéléologie sont très prisées. Et en plus de l'attrait physique, les seniors ont également la possibilité d'échanger et de mieux connaître les jeunes générations qui sont associées à ces rassemblements. N'est-ce finalement pas ainsi que le sport vaut la peine d'être pratiqué ?
Une ville, des sports
inf rastr uctures
Pour tous et tout le temps Pas évident pour une ville de taille moyenne de contenter tout le monde et d'offrir un cadre adéquat à chaque association, à chaque discipline. Dans ce domaine, Mougins peut avancer de solides arguments. La salle omnisports Font de l'Orme, en plus d'abriter la direction du service des sports, est l'antre de plusieurs clubs (basket-ball, handball, gymnastique).
L
e complexe sportif des Oiseaux propose des installations de qualité aux joueurs de tennis. 8 courts (trois en terre battue, cinq en dur et un mur d'entraînement) et deux aires dédiées au mini-tennis. Les sports de salle se partagent le créneau du gymnase chaque jour et les férus de judo se retrouvent dans le dojo municipal installé à
proximité du site des Oiseaux. Un espace qui se découpe en trois zones : un dojo de 144 m2, un autre de 100 m2 et une salle polyvalente de 170 m2. Le site de la Valmasque, implanté dans le parc naturel départemental du même nom, est composé de deux terrains pouvant accueillir des compétitions (un synthétique et un en stabilisé) et une surface synthétique pour l'entraînement. Le centre sportif de Mougins-le-Haut est un outil indispensable pour le club de tennis de table local, les nombreuses associations de danse et d'arts martiaux qui y ont accès. Situé entre le val de Mougins et Tournamy, le skate park est le repaire des adeptes de roller et de skate. Juste au-dessus de l'espace alloué aux sports de glisse, on trouve le clos bouliste, où la Boule mouginoise organise de nombreux concours. Un panel complèté par deux terrains multisports.
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Infos pratiques Service des sports de Mougins, complexe Font de l'Orme. 50, allée Pierre de Coubertin. Tél. : 04 92 92 59 40 Renseignements complémentaires sur www.mougins.fr, onglet "sports", par mail (sports@villedemougins.fr) ou dans la brochure "Mougins c sport" disponible dans toutes les structures municipales de Mougins.
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Le MO
Encadrement de choix
L'association, embarquée dans une dynamique sans précédent, n'a pas l'intention de flamber. Ni de signer des chèques à tour de bras pour construire ses succès. "Vous savez, chez nous, ce sont les entraîneurs qui ont les meilleurs salaires. Nous avons toujours fait le choix de pérenniser notre encadrement. Aujourd'hui, on peut dire que l'on a des coaches de très grande qualité", assure le président. Marie Tari, membre de l'équipe de France de 1987 à 1995 et maintenant à la tête de l'effectif DEF, est l'élément le plus emblématique de cette orientation.
Mougins
toujours
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A
Ra id aventure
La Déboussolée LE rendez-vous de l'année Deux cents participants, des épreuves âprement disputées et une réputation qui a largement dépassé les frontières des Alpes-Maritimes : le Raid aventure organisé par le service des sports est devenu un incontournable du calendrier.
Vision à long terme
Le MO Mougins parvient également à concilier haut niveau et formation. Ses équipes de jeunes sont celles qui soutiennent le mieux la comparaison avec le voisin cannois, qui attire souvent des Mouginois dans ses filets. "En 2011, nous avons atteint la finale de la coupe nationale avec nos cadets. La saison suivante, cette même génération a de nouveau été finaliste en juniors", indique Frédéric Pastorello. Fort de 426 licenciés, le Municipal olympique entend gravir les échelons à tous les niveaux. En plus d'une place dans le top 6 pour les féminines et le maintien pour les hommes en N2, les dirigeants espèrent que leurs benjamins brilleront au plus haut niveau français.
priori, tenter d'exister à haut niveau lorsque l'on gravite à proximité des trois "mastodontes" que sont le RC Cannes, l'AS Cannes et l'ES Cannet-Rocheville est presque impossible. Qui plus est quand on décide de conserver des équipes seniors hommes et femmes. Ce pari, le Municipal olympique Mougins volley-ball (MO Mougins) est en passe de le réussir. En l'espace de trois ans, les féminines ont grimpé de la N3 à la DEF (deuxième échelon français) en empochant trois titres de championnes de France d'affilée. Les garçons, eux, évoluent en Nationale 2.
Une ville, des sports
Recrues prestigieuses
"On commence un peu à nous regarder comme des extraterrestres", s'amuse Fréderic Pastorello, le président du club mais aussi de la Ligue départementale. "C'est vrai qu'on ne fait pas vraiment comme les autres. Dans notre effectif, il y a dix françaises et deux étrangères. Dans les autres clubs, c'est l'inverse." Pour ses premiers pas à ce niveau, le club mouginois a tout de même su se renforcer intelligemment. La centrale Irina Polechtchouk (39 ans, cinq fois championne de France avec Cannes) a été recrutée en compagnie de l'ancienne internationale Virginie Schalk. Elles évolueront avec une autre ancienne du RC Cannes, Andrea Negru-Sieglova.
Soutenu par la Ville, qui lui alloue une subvention représentant le tiers de son budget total (350 000 euros), le MO Mougins se démène pour trouver de nouveaux partenaires et se démarque en faisant payer l'entrée à ses spectateurs. "On part du principe que tout ce qui est gratuit ne vaut rien. En payant deux euros cinquante, les gens ont l'impression d'aider le club. Et ils ont du spectacle pendant une heure et demie ou deux heures", glisse Frédéric Pastorello.
Prochaines rencontres à domicile 10 novembre : Mougins-Saint-Chamond 1er décembre : Mougins-Vannes 12 décembre : Mougins-Saint-Raphaël 19 janvier : Mougins-Quimper (toutes à 20 heures, complexe des Oiseaux)
C
ela se passe durant deux jours. Deux jours pas comme les autres où Mougins se mobilise pour faire du Raid aventure un succès. Disputée pour la première fois en 2007, la compétition a su trouver son public grâce à une véritable identité, une envie de mettre aux prises des participants venus d'un peu partout, rassemblés autour d'une même passion. Placé sous le signe de la bonne humeur, de l'effort et du goût de la nature, le Raid entièrement organisé par le service des sports est le vaisseauamiral de la politique menée par Mougins en matière d'activité "nature".
En voir de toutes les couleurs…
Course d'orientation à pied, en kayak ou à VTT, biathlon, courses nocturnes, épreuves surprise et même cérébrales : ceux qui viennent au Raid aventure savent à quoi s'en tenir. Chaque année, malgré la difficulté du challenge, les listes d'engagement affichent complet, avec cinquante équipes de quatre personnes qui ne manqueraient le rendez-vous pour rien au monde. Au sein de ces formations, le règlement indique qu'au moins une femme doit être alignée. Mais certaines équipes, comme les fidèles "Charlie's", sont 100 % féminines. Des "girls" qui ont pris l'habitude de faire régner leur loi dans le classement. Chez les hommes, les ath
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lètes du team Garmin ne sont pas non plus très partageurs. Depuis le lancement de La Déboussolée, ils se sont toujours imposés (d'abord sous le nom du team Mercantour). La seule exception ? L'édition 2011, à laquelle ils n'ont pas pris part…
… Et revenir l'année suivante
Hormis cette version plutôt "hard" et réservée à une population aguerrie, il existe désormais d'autres formules plus accessibles pour le grand public. En marge de la course phare, les familles se retrouvent à l'étang Fontmerle. Le temps d'un après-midi, des duos parent-enfant s'affrontent, juchés sur des VTT, à bord d'un kayak et au travers de défis faisant appel à la réflexion (des casse-tête lors de l'édition 2012). Même les écoles primaires, et plus précisément les classes de CM2, se prennent au jeu. La machine bien rodée et maîtrisée - le nombre d'équipes est volontairement limité à 50 afin de ne pas faire diminuer la qualité de l'organisation et de l'encadrement - devrait à nouveau fonctionner à merveille l'an prochain. Sur le site internet de La Déboussolée, www.raidmougins.com, il est déjà possible de réserver son dossard pour l'édition 2013, qui se déroulera les 18 et 19 mai. Le programme mènera à nouveau la horde de "raideurs" vers le lac de Saint-Cassien, dans les rues de Mougins et au stade de la Valmasque.
Golf
B M W golf cup
Golf et automobile passions associées Pour la neuvième année consécutive, les clients de la concession Gaam Nouvelles BMW de Cannes se sont rassemblés sur les greens du Royal Mougins. La marque allemande y a organisé un tournoi qualificatif pour la finale nationale de la BMW Golf cup, le rassemblement amateur le plus important de France disputé à La Baule début octobre. Soixante-douze personnes ont pris part à cette journée événementielle sur la Côte. Photos : Michael Alesi
tion à prendre des allures de showroom à ciel ouvert, même si quelques bolides sont exposés près de l'entrée. "On voulait que ce rendez-vous soit vraiment fédérateur. Même si la période est difficile économiquement, on n'a pas envisagé une seconde de ne pas organiser cette journée. Symboliquement, c'est très important pour nous", indique Jérôme Papillon. D'une année à l'autre, on retrouve un noyau dur de passionnés de golf, qui ne manqueraient le tournoi pour rien au monde. Pour y participer, il fallait déjà afficher de solides références, avec un handicap fixé à 30 et 32. Outre ce critère, il était indispensable d'avoir disputé au moins trois compétitions officielles dans l'année et de posséder une BMW pour
prétendre à une qualification pour la finale nationale à La Baule (Loire-Atlantique). "Dans tout le pays, on compte environ 90 tournois organisés par des concessions locales, ce qui fait de la BMW Golf Cup le plus grand rassemblement golfique de France", assure le conseiller commercial cannois.
Lots de prestige
Avant d'y arriver, il fallait "affronter" le redoutable parcours de Cannes-Mougins (6 004 mètres, par 71). "Il est très long et étroit, ce n'est pas toujours évident d'y jouer. C'est pour cela que nous choisissons des gens qui ont certaines aptitudes. Sinon, tous les groupes seraient retardés", détaille le conseiller commercial. "Ils
La méthode Stableford Du nom de son inventeur, le docteur Frank Stableford, elle est utilisée depuis 1932. Le but de cette formule est de niveler une partie sans l'allonger outre mesure. Un joueur qui se trouve à deux coups ou plus au-dessus du par ne marque pas de points. Celui qui a réussi un trou avec un coup au-dessus du par en marque un, et ainsi de suite jusqu'à cinq points pour un trou réalisé à trois coups sous le par (albatros).
Classement net 1. Jean-Pierre et Christian Rostain, 50 2. Georges Boisseau et Christophe Peyrot, 49 3. Philippe Ducourtieux et Henri Anciaux, 45
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hez BMW, on aime le golf, et ce depuis toujours. A tel point que quand les designers élaborent un nouveau modèle, ils doivent s'assurer qu'un sac de golf pourra être rangé par le conducteur dans le coffre… Début septembre, les détenteurs d'un véhicule frappé du logo bleu et blanc ont pu passer à la pratique dans le cadre prestigieux du Royal Mougins, où une manche qualificative pour la finale nationale de la BMW Golf Cup était organisée par la concession cannoise. Pour la
neuvième année consécutive, cette dernière n'a pas manqué l'occasion de réunir ses fidèles clients sur les greens. Rassembler en groupes de quatre, soixante-douze adeptes de golf et de belles mécaniques ont eu l'occasion d'échanger sur leurs passions communes durant toute une journée.
"Symboliquement important"
Jérôme Papillon, conseiller commercial de la concession Gaam Nouvelles le martèle à chaque sortie : ce rendez-vous en plein air n'a pas voca
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ont joué selon la formule quatre balles, meilleure balle Stableford." Pour récompenser les clients BMW, Bang & Olufsen, Bose, Lalique et le groupe Lucien Barrière ont offert des lots de grande qualité. La victoire est revenu au duo Jean-Pierre et Christian Rostain, qui a connu moins de réussite lors de la finale française qui a eu lieu à La Baule les 6 et 7 octobre derniers. Le, grand rendez-vous mondial programmé du 4 au 9 mars 2013 à George (Afrique du Sud), se déroulera donc sans eux. Mais, les deux Azuréens, hébergés dans un hôtel cinq étoiles et gratifiés d'un prêt de véhicule par BMW, n'ont pas tout perdu.
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