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by MUST Online
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P ar antoine bertra M
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Meta L g ear s o L id 5 The Phantom Pain
C’est le grand truc du moment, le jeu le plus attendu, et il est à la hauteur. C’est une claque magistrale, une expérience ludique éprouvante et gargantuesque, un jeu au gameplay proche de la perfection et à la narration en adéquation parfaite, un pur régal pour les yeux et surtout un excellent Metal Gear : ce cinquième opus, c’est un peu tout ça à la fois. Loin de la rigidité et du manque d’accessibilité qui caractérisait parfois ses prédécesseurs, The Phantom Pain louvoie, sublime sa recette en s’adaptant aux standards du moment et fait l’effort de ne pas se regarder le nombril. Son scénario ne se perd pas dans l’auto-référence constante et surprend par sa teneur. Dans le même temps, malgré les bouleversements de la structure narrative, le titre d’Hideo Kojima ne renie jamais son héritage et ne perd pas de vue les fans de longue date de la prestigieuse série dont il est issu. Ce grand écart, Metal Gear Solid 5 : The Phantom Pain l’effectue sans sourciller et offre à tous un très grand jeu. C’est sans aucun doute le jeu le plus ambitieux, le plus riche et le plus libre de Kojima. Il n’a jamais autant joué à son numéro d’équilibriste, mêlant le drame pur et la comédie, tout en gardant son sérieux quand il s’agit de s’interroger sur les exactions de la guerre et de l’esclavage. Tous les Metal Gear Solid répondent à une thématique à décoder que le joueur peut interpréter. Celle de The Phantom Pain est assez claire : la descente aux enfers d’un héros dont on sait d’avance qu’il va mal tourner. Et si le créateur est déboulonné dans le processus, la tragédie n’en est que plus cruelle. En un mot, Metal Gear Solid 5, c’est un Breaking Bad dans lequel on parachute des chèvres dans le ciel.
unti L daW n Avoir très très peur sur PS4
Depuis quelques temps, les jeux d’horreur reviennent en force sur PS4. Until Dawn, qui s’inscrit dans la continuité des P.T. ou de The Evil Within, tranche pourtant considérablement avec ces derniers en proposant un autre gameplay. Une chose totalement inédite, qui nous amène à penser ce survival-horror comme une série interactive plutôt qu’un jeu vidéo à part entière ; ce qui n’est pas pour déplaire. Prenant et alletant du début à la fin, Until Dawn joue avec les codes de l’horreur pour nous proposer un «slasher-game» réussi. Tellement réussi que l’on peut refaire le jeu deux fois d’affilée en modifiant quelques choix, et le scénario change... Malheureusement, Until Dawn souffre de certaines longueurs, dans les dialogues notamment, ce qui gâche un peu le plaisir que l’on prend à parcourir de fond en comble le jeu, en haletant à l’idée qu’un tueur puisse nous tomber dessus à tout moment. Vous aurez compris, vous allez aimer avoir peur.
h a L o 5 Guardians
L’un des jeux de tir à la première personne (FPS) les plus attendus de la fin de l’année, sera lancé le 25 octobre sur Xbox One (il y aura même une édition Xbox spéciale d’1To pour sa sortie). L’histoire : la paix est rompue après l’attaque-surprise des colonies. Et lorsque le Major, le plus grand héros de l’humanité, disparaît, un nouveau Spartan est chargé de le retrouver et de lever le voile sur un mystère qui menace la galaxie entière. La saga Halo est une des rares séries de FPS qui arrive autant à briller par son solo que par son mode multi, même s’il y a des hauts et des bas. Si ce nouvel opus ne semble pas déroger à la règle, il semble toutefois que la vision des développeurs soit vraiment tournée vers le multi. La campagne principale a été entièrement pensée pour la coopération à quatre et même si vous jouez en solo, vous devrez alors gérer des équipiers IA. Ça peut faire peur à certains, mais si le système est efficace, on pourrait avoir droit à de grandes choses. Guardians a encore beaucoup de choses à nous montrer. Si les gamers les plus ermites s’interrogent sûrement sur la viabilité de la campagne en solo due à sa construction conçue autour de la coopération, les habitués du jeu à plusieurs se frottent déjà les mains.
À seulement quelques mois de la sortie officielle du quatrième épisode de la série Fallout, les prévisions du studio Bethesda prévoient un succès similaire, sinon meilleur, que celui de Skyrim. Il a plusieurs fois été spécifié que le monde serait immense et rempli de choses à découvrir. Le producteur du jeu lui-même, Jeff Gardiner, a déclaré n’avoir pas tout vu dans Fallout 4 après 400h de jeu. L’histoire : le 23 octobre 2077, les premières bombes atomiques tombent sur Boston, obligeant le héros et sa famille à s’abriter dans l’Abri 111. 200 ans plus tard, le héros ressort seul survivant de l’Abri, et doit maintenant explorer les terres dévastées de Boston. Il y découvre un environnement dévasté par les bombes, des communautés qui se sont reconstruites, et des créatures nouvellement formées suite aux retombées radioactives. Un univers incroyable, un monde ouvert immense, de nombreuses situations dingues, des ennemis en tout genre... La série Fallout a toujours proposé de grandes aventures. Cet opus s’annonce très solide sur de nombreux points et le studio Bethesda semble avoir pris un soin tout particulier à peaufiner son ambiance, ses personnages et son gameplay (un Role Playing Game -RPG- très très très évolutif). Le titre sera disponible dès le 10 novembre 2015 sur PS4, Xbox One et PC.