Feuilleton
implantologues
Zimmer Dental a choisi de donner la parole à cinq praticiens utili-
l’implantologie, il y a maintenant plus de 20 ans. Mon exercice
sateurs de son système implantaire. Ils nous ont fait part de leur
reste chirurgical, puisque je ne réalise pas les phases prothétiques.
expérience et de leur pratique au quotidien :
J’assure cependant toutes les phases de chirurgie implantaire et pré-implantaire (gestion des déficits osseux et chirurgie muco-gingi-
LS : Pourquoi avoir choisi de vous spécialiser en
vale).
implantologie ?
Dr Gilles Romieux (G.M.) : J’ai fini mes études en 1975 à une
Dr Yankel Azran (Y.A.) : La chirurgie implantaire est une disci-
époque où l’on ne parlait pas d’ implants. J’étais attiré par la chi-
pline qui m’a permis de développer au sein de mon cabinet des
rurgie et tout naturellement je me suis tourné vers la parodontolo-
traitements prothétiques avancés. Nos patients, souvent exigeants,
gie, science moderne à cette époque. J’ai travaillé dans le service
souhaitent que nous leur apportions des solutions modernes faisant
du Professeur Alain Daniel à Nantes. J’avais commencé à cette
reculer leur handicap par des thérapeutiques chirurgico-prothé-
époque à travailler sur les patients de confrères. Les travaux de
tiques à la fois fonctionnelles et surtout esthétiques. L’implantologie
Bränemark commençaient à se diffuser et les implants divisaient la
reste dans ma pratique un moyen et non une fin. Cette activité aux
profession. Pour ma part, j’ai cru tout de suite aux perspectives
diverses facettes (parodontologie, chirurgie pré et péri-implantaire,
qu’offraient ces implants endo-osseux (par rapport à d’anciens
chirurgie implantaire) me permet d’aboutir à des traitements de
types d’implants comme les implants aiguille). Et je posais mon pre-
reconstruction du sourire très gratifiants pour un passionné de l’art
mier implant en 1983 ! Rapidement je proposais à mes correspon-
dentaire.
dants de parodontologie cette technique et je développais donc
Dr Mathieu Brossard (M.B.) : J’ai débuté mon exercice pro-
cette activité dans mon cabinet.
fessionnel en 1994. J’ai exercé en tant que collaborateur en Suisse
Dr Jérôme Surménian (J.S.) : Nous sommes avec le Dr
dans un cabinet spécialisé en chirurgie et à cette période j’ai eu
Altounian spécialisés en parodontologie et implantologie. Pour
comme objectif de m’orienter vers la chirurgie. Après avoir passé
moi, parodontologie et implantologie sont indissociables. Ce qui
un DU en chirurgie implantaire, j’ai commencé l’implantologie
nous a toujours séduits dans ces deux disciplines, c’est qu‘elles cou-
en1999. À l’époque, j’avais un exercice conventionnel mixte et j’ai
vrent un large éventail de traitements médicaux mais également
développé mon activité implantaire passant de 20 implants en 99 à
chirurgicaux.
plus de 400 l’année dernière. Du fait de l’augmentation de mon activité implantaire et devant la complexité de certains cas, j’ai complété ma formation chirurgicale au DU de chirurgie pré et péri
LS : De quand date votre collaboration avec la Société
implantaire dirigé par le docteur Jabbour (la formation et les for-
Zimmer Dental ? Que vous apporte cette société au
mateurs étaient parfaits). J’ai basculé enfin à la chirurgie exclusive
quotidien ?
l’année dernière, but que je m’étais fixé en 2010.
Y.A. : Zimmer Dental est une société à l’esprit d’équipe, composée
Dr Philippe Campan (P.C.) : Je suis hospitalo-universitaire,
d’interlocuteurs dynamiques et très réactifs. Notre collaboration a
mais j’ai également une pratique privée. J’exerce la chirurgie orale
débuté en 2005. J’utilisais alors le système seulement au niveau
de façon exclusive et c’est tout naturellement que je suis venu à
L S
N°59 - septembre 2013
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prothétique pour sa grande simplicité. Rapidement, j’ai posé mes (...)