imagerie
Le cone beam en chirurgie orale Dr Hélène MARTIN THOME
Chirurgien dentiste, Cesson Sévigné (Rennes) DESCB Attachée CHU Rennes, service de chirurgie buccale Ancienne assistante CHU Rennes
Photo 1 : panoramique
Photo 2 : image de la 13
A.E XAMEN
La chirurgie orale utilise les nouvelles techniques d’imagerie numérique depuis plusieurs années. Ces innovations se sont imposées
CLINIQUE COMPLÉMENTAIRE
Le cone beam nous permet d’affiner nos diagnostics, nos prises de
dans notre pratique quotidienne. Aux côtés de l’imagerie « 2D »,
décision et donc notre plan de traitement et son pronostic. En effet,
on trouve la « 3D » avec le cone beam (ou tomographie volumique
après l’interrogatoire, les examens cliniques intra et extra buccaux,
à faisceau conique) au sein de nos cabinets.
les examens radiologiques sont le plus souvent nécessaires.
Les avantages du cone beam par rapport au scanner sont reconnus
L’orthopantomogramme ou les radios rétro-alvéolaires peuvent
quand l’indication est bien posée. Un temps précieux peut être
nous suffire. Cependant, je pense que la 3D peut réellement nous
gagné grâce à l’installation des appareils radiologiques dans nos
aider à déterminer précisément les rapports anatomiques entre les
structures. Les recommandations en matière de radioprotection sont
dents et la lésion, une racine et le nerf alvéolaire inférieur, l’épais-
essentielles afin de permettre au patient d’être le moins possible
seur des corticales, les voies d’accès aux lésions ou aux dents…
exposé aux radiations.
Toutes ces données augmentent le caractère prédictif de nos obser-
De plus, le cone beam est complémentaire de l’orthopantomo-
vations et nous permettent d’améliorer nos explications auprès du
gramme et des clichés rétro-alvéolaires.
patient, de mieux lui préciser les aléas possibles liés à nos interventions ainsi que les suites envisageables.
Le cone beam dont je suis équipée est le Galileos® de chez SIRONA, avec une acquisition en haute définition d’un grand champ, des reconstructions multi planaires. Je travaille donc tous
CAS 1 : MONSIEUR B.
les jours avec les images 3D !
15 ans, Canines incluses
Je vais essayer de vous faire part, à l’aide de cas cliniques, de mon
Ce jeune patient présente trois canines incluses. Les deux canines
expérience concernant l’utilisation de cette imagerie.
maxillaires seront dégagées puis tractées alors que la canine man-
Les champs d’application sont multiples :
dibulaire droite sera extraite.
• Examen clinique complémentaire
Photo 1 : panoramique
• Examen pré-implantaire • Examen de contrôle
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Photos 3 et 4 : images de la 13
Photo 20: panoramique
Photos 5, 6 et 7 : images de la 43
CAS 2 : MADEMOISELLE B. 21 ans, Dents de sagesse incluses Cette jeune femme vient pour l’extraction de ses quatre dents de sagesse incluses Photos 21, 22 et 23 : situations anatomiques de la 38
CAS 4 : MONSIEUR D. 34 ans, Image radio-claire Ce patient se présente avec une lésion fistulisée en verstibulaire de la 11. Il ne présente aucune douleur Photo 8 : panoramique
Photo 11 : panoramique Photos 9 et 10 : images de la 38
CAS 3 : MADEMOISELLE H 41 ans, 38 incluse avec apex proche du nerf alvéolaire inférieur, à extraire
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Photos 12 et 13 : images de la 11
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SIRONA.FR
TOUT LE PROCESSUS DE POSE D’IMPLANT EST ENTRE VOS MAINS. Notre combinaison unique de solutions de diagnostic et traitement vous donne la maîtrise de toutes les étapes du processus d’implantologie idéal. Réduit à 3 visites du patient, il crée les conditions de l’efficacité totale. Avec Sirona, chaque journée est une bonne journée. FABRICATION DE PILIERS & DE COURONNES E 3 VISITE DU PATIENT
PRISE D’EMPREINTE OPTIQUE & CONCEPTION DE LA RESTAURATION
RADIOGRAPHIE 3D
RE
1VISITE DU PATIENT
PLANIFICATION D’IMPLANTS & EDUCATION DU PATIENT
CONCEPTION INDIVIDUELLE DE PILIERS
2
E
RADIOGRAPHIE DE LA POSITION D’IMPLANT
VISITE DU PATIENT
MISE EN PLACE DE L’IMPLANT
CONFECTION DU GUIDE CHIRURGICAL
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CAS 5 : MADAME H.
PRÉ - IMPLANTAIRE
60 ans, Recherche de foyers infectieux L’imagerie 3D au cabinet peut également servir en implantologie.
imagerie
Elle simplifie nos démarches diagnostiques, nos préparations de plans de traitement (simulation des implants, préparation de guides chirurgicaux) et facilite nos interventions. En effet, les performances du cone beam en termes de précision et de fiabilité des mesures sont importantes et les logiciels de planification implantaire sont liés au logiciel d’imagerie.
Photo 24: panoramique
CAS 4 : MONSIEUR D. Ce patient revient quatre mois après l’extraction de sa 11, avec comblement de l’alvéole à l’aide d’un combi-kit® de chez Geistlich. 34 ans, 11 absente
Photos 25 et 26: Images de 45
Photo 16 : panoramique
Photos 27 et 28: images de 24
CAS 6 : MADAME R. 64 ans, fracture radiculaire Cette patiente vient au cabinet afin d’extraire une 11 fracturée
Photo 17 : programmation implant en 11
Toutes nos images 3D peuvent aussi en implantologie nous informer sur les rapports anatomiques entre les différents éléments. Nous pouvons définir les limites des sinus, le trajet des nerfs alvéolaires inférieurs, les courbures radiculaires… Nous pouvons alors choisir nos implants et programmer la pose dans de bonnes conditions. Photo 14 : panoramique
Photo 15 : image de la 11
Tous ces cas illustrent bien l’intérêt de la 3D. Ces images nous per-
CAS 7 : MONSIEUR L.
mettent d’augmenter la qualité de nos soins, la rapidité de nos
60 ans, nécessité d’un comblement sinusien
actes donc la satisfaction des patients.
Ce patient présente un manque de hauteur d’os qui nécessite un comblement sinusien.
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Photo 37 : panoramique Photo 40 : panoramique
Photo 41 :image postopératoire
Photos 38 et 39 :images postopératoires
Photo 42 :image postopératoire
C. E XAMEN
CAS 9 : MONSIEUR G.
DE CONTRÔLE
53 ans, image radio-claire importante à l’apex de la 45
Enfin, il est important de savoir utiliser la 3D pour suivre l’évolution à court, moyen et long termes des situations cliniques rencontrées. Un contrôle rigoureux nous permet souvent d’éviter ou d’anticiper les complications.
CAS 4 : MONSIEUR D. Ce patient revient six mois après la pose de l’implant en 11, avec régénération osseuse guidée à l’aide de bio-oss® de chez Geistlich, pour la découverte de l’implant. Photo 29 : panoramique
34 ans, implant en 11
Photo 18 : panoramique
Photo 19 : implant en 11 Photos 30, 31, 32 : images préopératoires
CAS 8 : MADAME D. 50 ans, nécessité d’une greffe osseuse secteur 1 Cette patiente présente un manque d’os dans le sens antéro postérieur qui nécessite une greffe osseuse d’apposition.
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C ONCLUSION : Le cone beam est un réel outil, nous permettant d’optimiser notre travail. L’amélioration de nos démarches diagnostiques nous permet une meilleure prise en charge des patients avant, pendant et
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après nos actes. C’est aussi un très bon moyen de communication qui facilite la visualisation de nos propos par les patients et donc l’acceptation des plans de traitements et des devis. Grâce à la numérisation des données (CD rom, mails…), l’échange avec les autres praticiens concernés par le patient est simplifié. Il faut tout de même nuancer mes propos enthousiastes par le fait que le prix des installations reste élevé, que les règles de radioprotection nous imposent une vigilance importante afin de ne pas abuser de ces techniques et qu’il est important de continuer à suivre une formation continue pour acquérir une réelle compétence dans l’interprétation des images.
Photos 33, 34 et 35 : images postopératoires
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