Portfolio Lafontaine Julien

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LAFONTAINE Julien


LAFONTAINE Julien julien.lafontaine@laposte.net 8 rue Lacroix, 75017 Paris 06.11.22.71.01


Sommaire

Présentation et Curriculum Vitae Architecture

Cité d’art et d’artisanat dans un quartier délaissé Équipement public et logements étudiants Logements, Hôtel, Laboratoire et salle de conférence Territoire rural - Fabrique artistique Stratégie du tiers

Urbanisme

L’arrivée d’une université dans un quartier délaissé Réaménagement d’un site militaire désaffecté à Montpellier

Peinture


LAFONTAINE Julien julien.lafontaine@laposte.net 8 rue Lacroix, 75017 Paris 06.11.22.71.01 09 Juin 1994, Ă Cognac (16)


Curriculum Vitae Parcours scolaire : 2015-2016 :

Master en Architecture à l’école de Paris-Malaquais, en dominante Théorie, Histoire et Projet. Mémoire sur le concept deleuzien de «Machine de Guerre», encadré par Dominique Rouillard

2012-2015 :

Licence en Architecture obtenue à l’école de Clermont-Ferrand

2012 :

Obtention d’un baccalauréat scientifique européenne anglais, mention Très bien Expériences professionnelles :

2015 :

Stage de pratique d’une durée de un mois à l’Atelier Jacqueline Osty & associés, architectes-paysagistes-urbanistes, Paris, France

2013 :

Stage de deux semaines dans un centre d’apprentissage de langues pour étranger en insertion à Berlin, Allemagne Compétences : Autocad Archicad Artlantis Rhino Sketchup

en cours

Illustrator Indesign Photoshop Bureautique

Maitrise de l’anglais (niveau élevé), allemand (niveau moyen) Permis de conduire (2013) Intérêts : Littérature, Philosophie, Peinture, Voyage, Cinéma indépendant, Histoire, Musiques électroniques



Avant-propos

La philosophie deleuzienne est centrale dans mes recherches. D’abord traitée avec une approche formaliste dans mes premières années d’études, à travers notamment, des procédés analogues à ceux d’architectes digitaux «baroques», dans une continuité du «Pli», je traite aujourd’hui le sujet avec une vision différente. Les architectes radicaux italiens et anglais des années 60-70, jusqu’à Andréa Branzi et son projet Agronica dans les années 90, sont des références omniprésentes dans mes travaux et sont le point de départ d’une nouvelle lecture de Deleuze à travers le rapport du corps, à l’individu et à la société. Ainsi, le texte «Traité de Nomadologie : Machine de guerre», appartenant aux Mille Plateaux, de Deleuze et Guattari, devient un outil d’analyse des rapports d’un individu et de la pensée avec la ville et l’espace ; montée en puissance de la machine de guerre comme position dans l’espace. Sont suivis remise en cause de la disjonction métaphysique et processus d’individuation | autonomisation. De la littérature surréaliste, celle de Georges Bataille, Artaud ou encore Blanchot, vers les mouvements radicalistes, je cherche à témoigner de l’émergence d’un nouveau corps/individu, dans le milieu de la recherche spatiale.



Architecture


Cité d’art et d’artisanat dans un quartier délaissé Licence 2 | Semestre 3 | Projet 4






L’atelier est un lieu qui instaure une distance avec son environnement. Il n’est pas isolé, mais en position d’observateur. Pour mieux poser une réflexion sur le monde qui l’entoure, l’artiste peut mettre ces distances avec les influences, pour mieux en comprendre les fonctionnements. Loin de vouloir créer une forteresse inaccessible pour y offrir des espaces intimes, mon projet s’articule autour de nombreux espaces tampons, entre intérieur et extérieur, rue et ateliers, mais aussi entre les différents ateliers. Les lignes principales du plan du projet sont en réalité des lignes préexistantes sur le site. Grâce à la synthèse de tous ces axes, le projet se place dans la continuité du site, respectant ces différentes contraintes, et les utilisant pour créer une force. Le programme d’atelier pouvant sembler introverti, j’ai décidé d’y ajouter des commerces et un espace d’exposition permettant le rayonnement de la cité art mais également la création d’un centralité au quartier, qui manque d’un lieu matérialisant son existence comme entité de la ville. Les zones tampons se matérialisent de différentes façons. En rapport à la rue, des retraits ont été organisés, chaque atelier se tournant vers un de ces espaces, leur offrant un extérieur de travail, d’exhibition à la rue, mais aussi, l’espace permettant leurs mises en recul. Chacun de ces retraits à des proportions différentes, pour suivre la logique de respects des axes du site. A l’intérieur, la circulation devient généreuse, et se multiplie en offrant un espace circulatoire, mais aussi une bande ou s’alterne espace technique, patio couvert, et entrée vers la halle. Les patios accueillent les circulations verticales pour rejoindre les dessertes correspondantes au niveau supérieur, extérieures mais desservant aussi d’autres ateliers, et le parking. Laissant passer la lumière et la vue, la façade, l’interface avec l’extérieur, est en réalité démultipliée par tous les plans de contacts avec les zones tampons.


Équipement public et logements étudiants Licence 2 | Semestre 4 | Projet 5

ationnelle

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Sché

Coup

Plan de masses | Echelle 1/200

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Plan

Plan de Rez-de-ChaussĂŠe | Echelle 1/200

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Elévation | Echelle 1/100

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LAFONTAINE Julien | Produire l’espace


Plan du RDC du module de logement | Echelle 1/50

public | U.E. 4.1 : Projet architectural | MARZELLE Franรงois et BOYER Arnaud | 18 et 19


Plan de R+1 du module de logement | Echelle 1/50

Plan de R+1 du module de logement | Echelle 1/50

Plan du RDC du module de logement | Echelle 1/50

P


Echelle 1/50

Echelle 1/50

Echelle 1/50

| Echelle 1/50

Plan du RDC handicapable | Echelle 1/50

Plan du RDC handicapable | Echelle 1/50

Coupe du module de logement | Echelle 1/50

Coupe du module de logement | Echelle 1/50

R Arnaud | 18 et 19 juin 2014

ElĂŠvation | Echelle 1/50


Ce projet s’inscrit dans la continuité d’une étude du site, mettant en évidence sa mixité générationnelle, et l’arrivée de l’école d’architecture introduisant une nouvelle population. Le choix d’un angle est dans la continuité du programme, il permet de créer un bâtiment rotule dans le quartier, et de capter les flux. Le programme inclue logements étudiants, logements pour personnes âgées, un restaurant universitaire, une crèche, des locaux commerciaux, une maison de quartier, ainsi qu’un Open Space de bureaux à louer. Ce programme a pour ambition de faire cohabiter toutes les générations. Après des recherches sur les liens des générations, une notion transversale à plusieurs disciplines m’a semblé intéressante à étudier. L’isomorphisme a pour définition en psychologie : «Quand plusieurs systèmes se rencontrent dans un contexte particulier, des comportements, des règles, des formes de communication commence à se ressembler». C’est donc un processus, qui formellement, se traduirait par le développement de plusieurs systèmes sous une structure commune. Le RDC se veut un espace libre, transparent et permettant la transversalité du regard. Chaque entité du programme entretient une relation d’exhibition aux autres, et provoque une mise en scène de soimême et du rapport à l’autre. Les patios aménagés sont dessinés de la même façon qu’une place publique, lieu de rencontre et de découverte de l’autre, et permettant ainsi plus d’échanges visuels entre les parties du programme.


Pour privilégier les relations intergénérationnelles à l’intérieur du bâtiment, il se devait d’être mis en autarcie. Cependant, le désir d’ouverture primant, le choix a été fait de distancier le passant et l’habitant par une mise en scène. La façade emploie des matériaux réfléchissants (Verre, Aluminium miroir, polycarbonate), faisant apparaître des images mouvantes. Le bâtiment devient générateur d’image, et le rapport habitants et passants devient donc la distance que l’homme entretient avec les images qui lui apparaissent (télé, publicité). Les rapports deviennent virtuels. Au niveau supérieur, une dalle plantée permet de desservir les logements, divisée en espaces de circulation, extérieurs communs (potager), et jardins privatifs pour personnes âgées. La disposition des modules permet des percées visuelles sur les Puys, mais aussi sur les cités Michelin et le centreville historique, et également grâce au patio, sur l’équipement public et les autres habitants. Les logements sont isolés à la manière d’un thermos, différentes peau en polycarbonate amovibles permettent de tempérer l’intérieur, et des ouvertures directes peuvent aérer et offrir des vues. La structure en bois permet de baigner le logement dans la lumière, notamment par des ouvertures de toit. Chaque logement possède une continuité vers l’extérieur, par des jardins ou des terrasses.


Logements, et Salle

de

Laboratoires conférences

Hypersensible | Hypersurface : Interface Matière | Information Logements, Hôtel, Laboratoire et salleLicence de conférence 3 | Semestre 5 | Projet 6 Licence 3 | Semestre 5 | Projet 6

R+9

A l’époque classique en architecture, l’espace public mettait en scène une architecture, alors qu’à l’époque moderne, c’est le logement et les continuités que l’espace public tend à glorifier. Ici, une relation forte tend à se créer entre espace public et architecture, où l’information et l’interactivité permet à l’un et à l’autre de fonctionner ensemble pour engendrer un milieu propre. C’est une Membrane architecturale particulière, à l’entre deux de l’objet physique et du média, dans laquelle les identitités, les représentations, les consciences, l’économie et la technologie sont densément et profondément entremêlées.

TIME

R+6

R+3 TIME

En continuité du projet urbain,ce sont les liens et interconnexions que l’échelle architecturale pouvait me permettre de développer qui ont été à l’étude. Ainsi, j’ai mené des recherches à propos des relations entre milieu et architecture. Le travail de Stephen Perella sur les hypersufaces m’est apparu comme médium théorique solide pour créer le lien avec le virtuel. L’hypersurface, travail de la paroi construite comme interface, entremêle actualité, virtualité et prolonge ainsi l’édifice dans l’espace de l’information. Les milieux – puisque ceux ci sont toujours multiples (social, naturel...) - incitent de fait à penser en terme d’interdépendance, d’échange, d’interaction : ils sont de l’ordre des coexistences. Un nouvel espace composite où s’entremelent le local, le lointain le téléprésent, l’interactif, le virtuel.


R+8

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Ainsi, ce travail sur la transition de la ville dans l’ère digitale a engendré un dessin à l’imaginaire technologique, où le mouvement, la cinétique, l’incertain et l’irrégularité indique un tracé singulier pour chacun des lieux. On peut remarquer par exemple la mise en scène de l’ascension par les ascenseurs en verre. La mise en place de panneaux articulés équipés de capteurs permet ainsi d’offrir à l’intérieur une luminosité optimale et crée ainsi en façade une hypersurface, composition de l’image singulière de chaque panneau dans une représentation générale. Le système serait alors basé sur la création d’une application qui permettrait de faire fluctuer la représentation. Ces recherches m’ont mené à établir un tracé linéaire, qui correspond au désir de fusion des infrastructures de l’architecture ( tout comme la ville linéaire des Smithson ). Sur la surface créée par cette artère, je met en place de travail de membrane liée à l’hypersurface.


Cluste

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Cluster

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la volonté était de créerporte des espaces lien fort avec à faux,enprojetant les milieu. Je veux rejeter ici l’idée d’un logement étant autonom chaque logement u en autarcie comme semble le prédire l’urbanisme con prolongement extérieur du porain. Habiter le cluster, c’est habiter en rapport fort a logements un environnement. CeciLes se traduit par uneconservent triple expos mais également par deshabiter ouvertures de grandes tailles su demain serait alo porte à faux, projetant mun, les espaces versappartenir le paysage.àA et donc chaque logement étant un module, son toit sert alors alors de prolonger les usa prolongement extérieur du logement au niveau supérieu espaces communs de par Les logements conservent des surfaces traditionnelles, habiter demain serait alors habiter l’artère, l’espace c mun, et donc appartenir à une communauté. L’artère pe alors de prolonger les usages de son logement dans espaces communs de partage.


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En continuité du projet urbain, ce sont les liens et les interconnexions que l’échelle architecturale pouvait me permettre de développer. Ainsi, j’ai mené des recherches sur les relations entre milieux et architecture. Le travail de Stephen Perella sur les hypersurfaces m’est apparu comme médium théorique solide pour tisser un lien avec un virtuel. L’hypersurface, travail de la paroi construitte comme interface, entremêle actualité, virtualité et prolonge ainsi un édifice dans le domaine de l’information. Les milieux -puisque ceux-ci sont multiples- incitent à penser en termes d’interdépendance, d’échange et d’interaction : ils sont de l’ordre des coexistences. Un nouvel espace composite où s’entremêle le local, le lointain, le téléprésent, l’interactif et le virtuel. A l’époque classique en architecture, l’espace public tient pour rôle de mettre en scène un édifice public. Pendant la modernité, il tend à mettre en scène un objet, une architecture, un logement. Ici, l’espace public met en scène l’architecture mais aussi, et surtout l’individu. Une membrane architecturale particulière, à l’entre deux entre média et objet, dans laquelle les identités, les représentations, les consciences, l’économie et la technologie sont densément et profondément entremêlés. On imagine alors une ville des réseaux, optimisé, faites d’interconnexion où la réalité correspond à une accélération des processus actuels et en cours. Ce travail révèle un désir d’interactivité, d’attractivité, permet une personnalisation de chaque instant, mais aussi, l’abandon d’une forme finale spatialisante pour privilégier l’instantanéité et la mutabilité.


Ainsi, ce travail sur la transition de la ville dans l’ère digitale a engendré un dessin à l’imaginaire technologique, où le mouvement, la cinétique, l’incertain et l’irrégularité indique un tracé singulier pour chacun des lieux. On peut remarquer par exemple la mise en scène de l’ascension par les ascenseurs en verre. La mise en place de panneaux articulés équipés de capteurs permet ainsi d’offrir à l’intérieur une luminosité optimale et crée ainsi en façade une hypersurface, composition de l’image singulière de chaque panneau dans une représentation générale. Le système serait alors basé sur la création d’une application qui permettrait de faire fluctuer la représentation. Ces recherches m’ont mené à établir un tracé linéaire, qui correspond au désir de fusion des infrastructures de l’architecture ( tout comme la ville linéaire des Smithson ). Sur la surface créée par cette artère, je met en place de travail de membrane liée à l’hypersurface. Les autres programmes viennent alors ce greffer sous forme de module à cette artère créant une multiplicité de lieu. L’artère change alors d’usage et donc de traitement en cohérence avec les modules qui y sont intégrés. L’artère offre alors de nombreux services complémentaires à chacun des programmes et à pour but d’être approprié par tous. Différentes séquences permettent de créer des seuils entre chacune des entités modulaires


Territoire rural - Fabrique artistique Licence 3 | Semestre 6 | Projet 7







Durant ce semestre, l’objectif est de faire projet en territoire rural en contact direct avec les élus et politiques locaux, dans le but de répondre (ou non) à une attente proposée par la communauté de commune en début de semestre. La communauté de commune de Cère et de Goul en Carladès, dans le Cantal, accueille depuis déjà 7 ans la compagnie Magma Performing theatre, et souhaite ainsi construire une «fabrique artistique». Dans un territoire où la dominante en matière d’emploi et l’agriculture, et les revenus très faible, notre réponse détourne la proposition des élus pour l’adapter au territoire qui est le leur. Nous réalisons ainsi des interventions souples et légères dans tous les centres bourgs. Tout d’abord, pour un budget réduit, nous réalisons un espace public sous la forme d’une dalle béton 8 par 10, qui par le biais d’encoches et d’échafaudages, accueille la fabrique artistique, un entre-sort, ou alors du mobilier dont nous fournissons le mode d’emploi. Si rien ne doit se passer, rien ne se passe. Le souvenir est un élément fondateur de cet espace public, événementiel et quotidien, la place du chapiteau. Aussi les nombreuses salles polyvalentes de la communauté de commune, peu utilisées, se voit équipées de moyens techniques avancés pour des représentations de théâtres de haut niveau, grâce à des interventions légères. Après un travail important de références artistiques, au sujet du théâtre mobile, mais également sur des interventions comme instrument entre politique et l’habitant, nous avons ainsi cherché avec des éléments en vente dans des magasins de bricolage à mettre à disposition une multiplicité de mobiliers à fabriquer, assembler, construire, démonter à partir de tube circulaire de 5 cm de diamètre qui peuvent s’inscrire dans la dalle existante.


Ce travail se veut politiquement positionné sur le rôle de l’architecte et son intervention sur un territoire doté de peu de moyen. Le programme initial étant une «fabrique artistique», une vision centralisée d’un pôle culturel à l’échelle de la communauté de commune mais aussi du département, nous avons voulu apporter une autre manière de composer «architecture». Nous n’apportons aucune forme finie, aucun espace déterminée, mais une matrice, une multiplicité de combinaisons possibles. La dalle équipée positionnée dans tous les centres bourgs des villages du Carladès, la compagnie de théâtre peut inventer sur cette plateforme, chaque lieu, chaque mise en scène. Cependant, cet outil mis à la disposition de la troupe est aussi un élément de la vie communale. Selon les besoins, les habitants fabriquent aisément des bancs, chaises, abribus, table, jeux pour enfants, scène de concert, bar... qu’ils soient intérieurs ou extérieurs. D’apparence rudimentaire, les espaces potentiels sont frugals, les mobiliers sont multiples mais possèdent tous un coût de construction nul, et un coût d’achat modéré par la standardisation des éléments constitutifs. Ici, le rôle de l’architecte n’est pas de fabriquer une forme, mais bien de mettre à disposition les outils permettant la mise en forme, l’enrichissement du territoire par des éléments singuliers.


e

Stratégie du Tiers - From A to B via C Plan (A) | Parasite (B) | Originalité (C) Master 1 | Semestre 7 | Projet 8

Origine, Originalité Début Commencement Mise en abîme Palimpseste Premier Primitvité Essence Pureté Dehors Extérieur Sens Signification

PLAN Parasitage de l’origine Principe de l’orginalité de la création

PARASITE

EXTERIEUR

Projet

Historiqu e Géograph iqu e, géoloc alisé, situ é , dé fin i par son ac c roc he inalté rable Immobilisation In e rtie Grand Éten du Auton ome Axial Dé terminé Clair Explic itation Con struc te ur Produ ctif Le Bien Acc u mulation Fini T otalisant Mé thode Pac ific ation Un ific ation Ré gu lateu r

blesse

Défense Gène contre le parasite

Anhistorique Nomade Mobilité Légèreté Petit Localisé Hétéronome Isotrope Spontané Trouble Dissimulation Destructeur Improductif Le Mal Dépense Extensif Individuation Improvisation Infection Démultiplication Perturbateur

PLAN

Position de PARASITE

EXTERIEUR

Proc e ssu s Dé pe n danc e Straté giqu e T ac tiqu e T ransformate ur Symbiose Comme n salisme Notions d'é tape s Dé veloppeme n t, Exte n sion

EXTERIEUR

Organ isation Re pré se n tation

T issu s de re lation s c omplexe s e ch an ge, dé plac e men t Dé pe n dant, brou illage Con tamin ation

PLAN

EXTERIEUR Origine

PLAN

Attribut / faiblesse

Effacement de l’origine

Corps étranger Solution 3

PARASITE

Développement Consommation

Développement parrallèle

Cohabitation visible et forcée Solution 2

PLAN

Rejet

EXTERIEUR

Parasitage

Attribut / Faiblesse

PLAN Défense Gène contre le parasite

Mutation Plan / Parasite

Position de PARASITE

Historiqu Géograph iqu e, géoloc alisé, situ é , dé Immobilisa In e rtie Grand Éten du Auton om Axial Dé termi Clair Explic itat Con struc Produ c Le Bie Acc u mula Fini T otalisa Mé thod Pac ific ati Un ific atio Ré gu late

PLAN

EXTERIEUR PARASITE

Attribut / Faiblesse

PARASITE

Originalité / Projet

Effacement de l’origine

Altération du patrimoine

Parasitage de l’origine Principe de l’orginalité de la création

EXTERIEUR

Adaptation

PARASITE

EXTERIEUR

Autonomie Solution 1

Relation durable Solution développée

Organ isatio Re pré se n tat















Le studio de projet From A to B via C se montre comme un studio de recherche fondamentale sur les termes de l’architecture. Il s’agit ainsi de choisir un couple de terme d’apparence antinomique -dans mon cas Plan et Parasite- et d’en épuiser les sens potentiels, les oppositions, mais aussi les parentés. Ces recherches permettent ainsi de déterminer un Tiers (C) -dans mon cas, l’originalité- qui définit et détermine un détour par lequel A devient B, un outil de travail. Le premier document montre quelles sont, en théorie de la communication les relations entre Hôte et Parasite, et détermine des processus d’altération, de modification de l’information, du message, de l’hôte. Sur le travail du plan, on remarque que c’est l’attribut de l’originalité de la conception, introduit par la subjectivité de l’auteur, qui permet l’introduction d’informations parasitaires. Suite à de nombreuses recherches, d’abord plastiques, à l’aide d’encres de chine et de papier transparent, je détermine toutes les caractéristiques possibles de l’existence parasitaire dans un plan. Infection, symbiose, commensalisme... Autant de forme de parasitage qu’il faut par la suite appliquer à un site donné : l’école des Beaux-Arts de Paris et ainsi l’école d’architecture de Paris-Malaquais. Site historique classé, véritable palimpseste architectural, l’école des Beaux Arts de Paris présente une identité forte et des caractéristiques marquées. Le périmètre d’intervention est définit entre deux espaces distincts, la Cour du mûrier,


lieu emblématique, encadrée d’arcade et exposant les reproductions des fresques du Parthénon, et la salle Melpomène, un lieu d’exposition influent au sein du monde artistique. Une volée d’escalier monumentaux les joint et les distend. Les deux parties du bâtiment ayant été réalisées à des époques différentes, la symétrie qui les monumentalise est en réalité une illusion d’optique. Les deux sont positionnées sur des axes et angles légèrement différents. Intervient alors les notions étudiées auparavant. Le projet Melpomène d’Auguste Perret cherche à instaurer une symétrie impossible. C’est à cette originalité/faiblesse, que le projet parasitaire va s’accrocher. Dans le but de rétablir une «symétrie», nous réalisons plusieurs opérations de symétrie, de retournement, de copie et de réaxement. Ces différentes interventions sont traitées en plan. Les superpositions créées donne ainsi le plan directeur du projet. Ainsi, le projet se positionne comme une strate supplémentaire à la construction du palimpseste de l’école. Les poteaux se dédoublent sur eux-mêmes et se déclinent en différents bétons aux qualités différentes. Le lieu contient en lui-même plusieurs fois le même lieu. Cohabitation invisible d’un espace dans tous les états projetés.



Urbanisme


L’arrivée d’une université dans un quartier délaissé Licence 2 | Semestre 4 | Projet 5




Le quartier Nord de Clermont-Ferrand entre dans un processus de mutation. L’arrivée du Tramway et de l’école d’architecture inclue un dynamisme d’expansion dans un quartier auparavant dévalorisé. De nombreuses entités rayonnantes à grandes échelles sont installées dans le site d’étude (Gendarmerie, Archives départementales, Lycée professionnel, cité Michelin, les pistes...) L’îlot choisi est à la confluence de toutes ces entités, il marque le lien entre tous les tissus environnants et est donc une articulation à l’échelle de la ville. Le parcellaire de l’îlot est en bande, trace des lanières agricoles. Dans un but de simplification de lecture du quartier, le parcellaire historique a été revisité sous la forme de bandes programmatiques permettant d’apporter un dynamisme de rénovation, en respectant le tissu existant. Auparavant fermé, l’îlot s’ouvre est se construit en son coeur, grâce à la mise en place de rues traversantes, permettant de faire transition entre tous les tissus alentours.


dans le centre

pharmaceutique Réaménagement d’un site militaire Cluster désaffecté à : L’h Montpellier Licence 3 | Semestre 5 | Projet 6

Logements

Bureaux

Ouvrir par les programmes

Optimiser les circulations

Recycler les sols

Exposer en terrasse

Accueillir un festival d’horticu Découvrir le monde

Respecter les sols

Préserver le patrimoine végétal


e de Montpellier

héritage de l’utopie et le rayonnement

ulture

Licence 3 | Semestre 5 | Projet 6

L’EAI aux vue de sa localisation « collage ». La plura délaissement urbain à la périphérie du s un vide d’usage. S dispose d’une influe domestique. La mon et visuelle du site l’ au réseau urbain, capacité d’accueill

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L’EAI aux vues de ses dimensions, de sa forme et de sa localisation possède un potentiel de grand projet « collage ». La pluralité des typologies bâties caractérise un délaissement urbain intéressant. Face aux usages existant à la périphérie du site, l’EAI devient plus qu’un vide urbain, un vide d’usage. Situé au sud de Montpellier, ce quartier dispose d’une influence limitée en raison de son caractère domestique. La mono-fonctionnalité et la fermeture physique et visuelle du site l’identifie à la définition du cluster. Relié au réseau urbain, métropolitain et européen, l’EAI a la capacité d’accueillir un programme rayonnant. L’espace de la ville en 2040 est déterminée par la prééminence de l’espace des flux sur l’espace des lieux. L’urbanisme est aujourd’hui caractérisé par sa compétitivité, modèle fragmentaire et polycentrique où la mise en réseau dicte une nouvelle façon de développer un territoire interconnecté. L’insertion de nouveaux programmes d’enseignement, de recherche et entrepreneuriat, d’infrastructures sportives et de logements permettent un rayonnement du site à toutes les échelles. La sur-programmation des sols nous permet de faire une articulation avec le contexte et la ville. La mise en place des différents systèmes de sol nous permet ainsi de les déployer à plus grande échelle : l’échelle du quartier ; permettant de connecter véritablement son site à son environnement. Nous avons mis en place une dialectique linéaire à l’image de la ville linéaire des Smithons, développant un système de branches connectées entre elles. Seul huit bâtiments sont en connexion directe avec le sol, et ce en raison de leur programmation, ils sont tous publics et rayonnants. Les branches quant à elles se voient habitées par différents types de logements, des bureaux ainsi que des laboratoires pharmaceutiques. Cette programmation a pu se développer en regard des différentes qualités de sol.



Le travail de dessin des sols est le résultat de l’analyse de ses potentialités et de sa réutilisation dans le tissu urbain. La mise en place d’une promenade cinématique dont le nom est directement emprunté à Bernard Tschumi en référence au dessin du parc de la Villette est une rotule des programmes au sol. Elle donne ainsi aux lieux qu’elle traverse un caractère événementiel et offre une diversité de profils paysagers. Le site de la caserne voit son sol être recyclé. Compact et imperméable, un cycle végétal comparable au système de la jachère permet alors de le réutiliser. On trouve alternativement des légumineuses, et des arbres à racines pivotantes puis des sols laissés en jachère pour ensuite les mettre au service de l’industrie pharmaceutique. Dans un but d’unification des deux anciens fragments de site, nous réutilisons la topographie naturelle afin de mettre en place des terrasses, permettant une mise en valeur du patrimoine paysager montpellierain et des espaces qu’il offre. Dans un rapport pédagogique au sol, il nous paraissait important d’en montrer ses diversités et ainsi d’en proposer une découverte ludique des milieux végétaux à travers le monde. Le long de la lantissargues, la mise en place d’une pente douce et d’une végétation basse permet d’affronter les différentes aléas liés à son passage. Le sud du site est quant à lui consacré à un festival d’horticulture ponctuant ce lieu par différentes installations dont la temporalité lui donne un caractère événementiel. Le travail de MVRDV sur le concours du festival d’Almere a inspiré une scénographie particulière des essences végétales proposées.


Le dessin final du plan masse révèle la superposition de deux réseaux optimisés et compétitifs, complémentaires l’un à l’autre : celui des sols et celui des branches. Ce projet dévoile une vision d’une ville interconnectée, caractérisée par sa compétitivité. L’interconnexion permet de passer d’un système insulaire avec la mise en place du zoning à un système polaire avec des connexions, une multifonctionnalité et une intermodalité. C’est un noeud ou un point de croissance qui existe par son pouvoir d’attraction et non par la présence du bâti. Dominique Rouillard disait : Le cluster : la grappe, implique une esthétique de la connexion. C’est l’image d’une structure hiérarchisée et non figée, une hiérarchie ouverte. C’est un système diffus et non pyramidal, polycentrique mais non isotopique. L’opposition du plein et du vide réglant la composition urbaine traditionnelle est remplacée par l’espacement entre des points d’intensité par l’intervalle entre les événements majeures d’une structure urbaine. Les points offrent des services éclatés et sont susceptibles de changer. Intérêt du flux sur la mesure. La forme de la ville doit correspondre au réseau de relations humaines telles que nous les voyons maintenant. Les noeuds ou les points de croissance existent par leur pouvoir d’attraction, et non par la présence du bâti. La structure de la ville en réseau doit préserver ou créer des pôles de centralité forts, s’opposant en cela à l’étalement déstructuré de la banlieue, à son défaut d’urbanité.



Peinture









Mes sujets de recherches en matière de peinture rejoignent ceux de l’architecture. Tout en essayant de travailler graphiquement sur des motifs, couleurs ou sensations liés à la culture populaire des années 1960-70, je cherche à établir un lien entre toutes les utopies ou contre-utopies des écrivains de sciencefiction américain des années 30 (Huxley, Lovecraft...), et la libération des moeurs, notamment sexuelles. Avec la généralisation des techniques informatiques, des moyens de communications, des interactions augmentées des espaces avec les sujets, il est possible d’imaginer le basculement d’une organisation générale striée à une organisation lisse (cf, Milles Plateaux, Traité de nomadologie : la machine de guerre). Où serait alors la place du peintre et de la peinture dans un environnement total et auto-générée par phénomène d’émergence, dans lequel l’individu et son environnement ne sont qu’un, un transmilieu, ou un espace augmenté ? Je tente alors de développer des techniques où mon intervention est minimum, dans le but de la faire disparaitre un jour, ou de me faire remplacer un spectateur, en utilisant des techniques de peintures en changement permanent (avec un potentiel de réorganisation immédiat). Aujourd’hui, ce système se réduit encore à l’application choisie d’une peinture à la densité réfléchie pour la création d’un motif, et sa sérialisation par empreinte (dit dialogue). Ainsi un logiciel serait capable de calculer le résultat final par prise en compte des différentes densités et couleurs utilisées (le but étant de concevoir ce programme capable de prédire, et donc de générer un assemblage de densité faisant peinture). La toile se veut phénomène de la culture, hors d’influences, comme produit hyper-contemporain. Cette «absence» d’intervention traduit un désir d’autonomiser l’objet peinture, et de la libérer de l’emprise de l’histoire. En voir plus sur : http://dd-r.tumblr.com/



Conclusion

« Il n’y a pas de moralité en architecture » B. Tschumi



LAFONTAINE Julien julien.lafontaine@laposte.net 8 rue Lacroix, 75017 Paris 06.11.22.71.01


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