Les périphéries de villes moyennes en France sont aujourd'hui peuplées d'objets autistes au fonctionnement strictement interne. Boîte en tôle,
autoroute, usine, hangar désaffecté, terrains vague, station d'épuration, déchetterie, incinérateur, centre commercial, casse automobile, zone d'activité... constituent le paysage de ce qui n'est déjà plus la ville.
Paysages de l’absurde, ils sont la figure d’un inconscient urbain. Logique chaotique d'aménagement de ces territoires limites, elle témoigne d'un système inhérent à notre société : le refoulement vers l'extérieur, vers la périphérie, dans l'insconcient de ce que l'on ne veut pas voir. Dans ces
territoires, spécifiquement la périphérie de Clermont-Ferrand, s’observent les traces de cet inconscient, une écologie complexe, où les dialectiques
qui construisent les tissus classiques (ville/nature) se trouvent annulées,
déplacées. Dans ces lieux même d'une périphérie désabusée se formulent les questions essentielles de la contemporanéité ; loin de la nature
archaïque. Ici s’écrit le scénario pour une alternative éco-logique de nos périphéries entropiques.
Ce paysage alternatif existe à travers la création de temporalités autres à celle, polarisées et monofonctionnelles des zones industrielles et
théâtre est littéralement le projet, dans toutes ces lectures. Une nouvelle forme de théâtre périphérique , commerciales. Art du temps, le
représentation d'un décor déjà constitué, qui engage une r-évolution écologique.
ThéÂtres périphériques
Paysages de l’absurde et inconscient urbain à Clermont-Ferrand, scénario pour une alternative éco-logique
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