Roots 13

G U A D E L O U P E

Mode Clarisse Hieiraix, la grâce de Marie-Galante Mode Retour sur la Black Fashion Week Beauté Comment entretenir ses locks ?

Beauté Dossier spécial NAPPY Racines Les Coolies, hindous des Antilles Racines Coulies, les hindous des Antilles Business Dossier immobilier : comment investir aux Antilles ?

Business États-Unis / Afrique : vers un nouvel axe économique ?

Gastronomie Marcel Ravin, l’orfèvre floral Gastronomie Végétarien n’est pas hipster Culture/Art Admiral-T rencontre Kalash, E.sy Kennenga & Stony Culture/Art Admiral-T, son portrait chinois

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M A R T I N I Q U E

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N° N°

AUTOMNE AUTOMNE 2014 2014

Editorial Editorial

STARTED FROM STARTED FROM THE BOTTOM...

THE BOTTOM...

Deuxdeans…

Par la grâce de Dieu.

Deux ansFéfé querésonnent ROOTS s’installe, à pas, dans le paysage médiatique À la faveur l’automne…

Les notes du mélomane en cette pas période.

Deux ans…Vous Par la grâce de Dieu.

Deux ans que ROOTS s’installe, pas àc’est pas, une dansfamille, le paysage médiatique hexagonal. leitmotiv : Black Excellence.

ROOTS une d’Adama génération, Un automne de la modeconnaissez africaine quinotre a démarré en fanfare avec la désormais culte Black Fashion Week hexagonal.

Vous connaissez notre leitmotiv : Black Excellence.

ROOTS c’est une famille, une génération, Paris, réunissant créateurs africains ou d’inspirations ethniques, à travers le monde, le temps d’un runway palpitant une aventure, mais surtout une envie de (dé)montrer la grandeur d’une culture mise au ban des clichés, de deux jours. une aventure, mais surtout envie Ide (dé)montrer grandeur d’unetraverse culture les mise au ban des clichés, des complexes et tout ce quiune va avec. have a dream : la que ce magazine frontières, traverse les des complexes et tout ce qui va avec.

I have a dream : que ce magazine traverse les frontières, traverse les mentalités.

Que les noirs de ce pays cessent de se regarder avec défiance et/ou envie et que le regard posé sur Au programme beauté, un dossier spécial Nappy. Il y a eu la Natural Hair Academy au printemps, Nappy de France mentalités.

Que les noirs de ce pays cessent de se regarder avec défiance et/ou envie et que le regard posé sur eux ne soit celui del’élection la crainte Miss et/ouNappy du dédain. candeurL’engouement exacerbée meautour répliquerez-vous en Septembre et plus maintenant Paris Vœu 2015pieux en finoud’année. du cheveu? Il y nen’a soit plus celui decela, la crainte et/ou du et dédain.

Vœu ou candeur exacerbée ? Il y natureleux jamais connu pareille émulation lesdes évènements se multiplient, preuve me d’unrépliquerez-vous marché en conaafro forcément un peu de mais je reprendrai motspieux employés deux ans auparavant pour le premier opus stante ade progression.

Prise de conscience grandissante de la gent féminine afro-métissée ou simple effet de mode, forcément un peu de cela, mais je reprendrai des mots employés deux ans auparavant pour le premier opus la saga Roots : « basculons du black is beautiful au black is brillant ». toujours est-il queRoots le phénomène draine chaque jour un peu plus de nouvelles de la info, saga : « basculons dupas. black is beautiful au black is brillant ». adeptes, avec des marques qui ont Pour le swag… paye flairé l’opportunité et n’ont ça dene cesse de les Comprendra chouchouter.qui Unvoudra. large volet consacré à l’entretien du cheveu naturel, Pour info, le swag… ça neetpaye pas. Comprendra voudra.

Puisque monou édito, tout j’entoutes… fais qui un peu ce que je veux, je tenais à remercier la femme de ma qu’il soit en afro,c’est bouclé locksé, qu’après il y en aura pour Puisque c’est mon édito, et qu’après tout j’en fais un peu que je veux, tenais remercier femme de ma vie (Queen Mum) pour son amour éternel, ma sœur, mesceproches, mes je gens sûrsà et la Rootslafamily : Eva, en vie (Queen Mum) pour son amour éternel, ma sœur, mes proches, mes gens sûrs et la Roots family : Eva, en

À la faveur de l’automne...

“basculons du black is beautiful “basculons du black is beautiful au black is brillant” Au rayon business, un état des lieux des relations nouvelles entre États-Unis et l’Afrique, puisque tout le monde au black is les brillant”

garde en tête le USA-Africa Summit qui s’est tenu à Washington, en août dernier. Décryptage des enjeux économpremier lieu, « mon deuxième », Diane, notre rayon de soleil quotidien, Armand, dont le sens artistique iques et stratégiques ayant découléscerveau du sommet avec trois témoignages tout en complémentarité : François premier « sa mon deuxième cerveau », relatives Diane, notre rayon de soleil Armand, dont lenotre sens œil artistique Durpaire, spécialisé sur les questions aux États-Unis et laquotidien, diversité, l’agence BlackFarheneit qui n’a historien d’égallieu, que désorganisation chronique (sans doute est-ce l’apanage des génies), Orphée photo n’a d’égal que sa désorganisation chronique (sans doute est-ce l’apanage des génies), Orphée notre œil photo organisait l’un des forums parallèles, le Believe in Africa Day, et enfin Stanislas Longo, directeur de banque africaine inspiré, Amany notre attachante styliste farfelue, Marina la petite dernière et véritable encyclopédie de l’univers et actifinspiré, pour un nouveau leadership économique en Afrique.

Amany notre attachante styliste farfelue, Marina la petite dernière et véritable encyclopédie de l’univers hip hop, et j’en oublie… hip et j’entue oublie…

Trophop, de blabla le blabla, alors du je ferai court : des infinis à nos annonceurs pour leuretconfiance, On conclura par deux monstres sacrés panthéon des remerciements musiques caribéennes et africaines : Admiral-T Papa Trop de blabla tue le blabla, ferai court : des remerciements infinis à nos annonceurs pour leur confiance, Wembaaux quilecteurs nous livrent chacun unalors album de fin d’année à redonner le sourire aux puristes, comme aux novices. pour leur soutien et je une longue vie à ROOTS : un lifestyle d’un nouveau genre. aux lecteurs pour leur soutien et une longue vie à ROOTS : un lifestyle d’un nouveau genre.

Paris, Kinshasa, Fort de France, Lomé, Washington, Douala, Londres…

Entrez dans l’univers ROOTS. Bon voyage.

Michael Kamdem Directeur de publication Michael Kamdem Directeur de publication

13 12

N°

Sommaire

Fashion 22

Mode 023

AUTOMNE ÉTÉ 2014 2014

Beauté 087

Gastronomie 203 Food 192

Beauty 100 Business 166

Racines 149

Business 156

Roots 138

Culture/ Art 248 Culture / Art 215

017 016 083 076 147 136 165 156 197 190 225 212

Mode Mode Beauté Beauté Racines Racines Business Business Gastronomie Gastronomie Culture / Art Culture / Art

Couverture Yuji watanabe



178 rue Faubourg Saint Honoré 75008 PARIS - Horaires : Mardi au Samedi 11h00 à 20h00 www.aloha-paris.com

Contributeurs

Ils ont contribué à ce numéro

Jessica Amany Campbell Styliste

Yuji Orphée Watanabe Photographe réalisateur

Age : 00 ans Manager d’Admiral-T Racines : Côte d’Ivoire Racines : Guadeloupe Centres d’intérêt Directrice du label: de production musicale BASE. Gestion, suivi On kiffe ELITE : L’oeil mode artistique et de développement destratégie la maison.

Sous ses airs de de carrière d’artistes dans l’industrie modeuse excentrique, à la musicale. chevelure @g6kcampbell mi rasée, mi colorée, Instagram: se cache notre fausse timide mais très inspirée… Amany.

Age : 00 ans Photographe de mode Racines : Côte d’Ivoire Racines : Japon Centres d’intérêt :photographe qui Le très talentueux grimpe dans l’univers de laartistique mode On kiffe : L’oeil mode et beauté. IlSous sait sublimer dedelala maison. ses airsla de femme noire, la femme causienne, la modeuse excentrique, à la femme asiatique, en somme, toutes chevelure mi monde. rasée, Un mi univers colorée, les beautés du qui ne vous laissera certainement se cache notre fausse timide mais pas trèsindifférents. inspirée… Amany.

Site : www.yujiwatanabe.book.fr Si je te dis “ROOTS” :

Si je te dis “ROOTS” :

Milca Laurie Hounkponou Présidente du club READ

/ Rédactrice culture/art Rédactrice Age : Racines : Éthiopie / Bénin Racines : Martinique Née en Ethiopie, grandi à Dakar et Paris, vivant actuellement à Toronto, Centres d’intérêt : Milca a su: tirer le meilleur de ces difOn kiffe ferentes cultures, communautés et Malgré un fuseau horaire expériences de vie. “Mon parcours troppermis souvent déréglé, cette m’a d’acquérir des valeurs inestimables sontà : répétition le goût du adepte des que retards risque et de maitre l’inconnu, pouvoir est notre es un bouquin. d’adaption à un monde en perpéFéruemutation de littérature et cinéma tuelle et par dessus tout la afroaméricains capacité à garderet un afrocaribéens, esprit ouvert et curieux”. notre très parisienne présidente Twitter: _Milca_H du club READ nous délecte de son regard avisé sur l’art et la culture afro dans sa globalité.

Si je te dis « ROOTS » :

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Disponible en ligne : www.rootsmagazine.fr - Et sur Facebook : Roots magazine - Directeur Général : Michael KAMDEM Rédaction : redaction@rootsmagazine.fr - Publicité / recrutement : direction@rootsmgazine.fr - Casting : casting@rootsmagazine.fr Faites laen promotion de votre activité- ou marque dans ROOTS : 09.82.41.26.95 // 06.99.74.40.92 Disponible ligne : www.rootsmagazine.fr Et sur Facebook : Roots magazine - Directeur Général : Michael Kamdem Rédaction : redaction@rootsmagazine.fr - Publicité/ recrutement direction@rootsmagazine.fr - Communication YoumbiGogo / Diane Audrey Ngako / Directeur de publication : Michael KAMDEM - :Directeur artsitique : Noukelak - Stylisme: :Eva Amany Morgane Mare. - Directeur artistique : Noukelak Directeur technique : SBY RPCO Stylisme : Amany Gogo Nous remercions : La génération ROOTS Photographes : SBY RPCO / Orphee Noubissy / Sonyiah Lawson / David Ekue / Enkiel Photo de couverture : David Ekue , chez Afrik ‘N’ Fusion Diffusion papier : Ile de France // 10 000 exemplaires Nous remercions : Lieux : Ambassades africaines, instituts de beautéDiffusions et salons afros, concept stores, restaurants afro-caribéen, boutiques de vêtements, papier : 10 000 exemplaires et concerts...

Lieux : Ambassades africaines, agences de voyage, compagniesévènements aériennes, instituts de beauté afroantillais, bars lounge, restaurants afroantillais, boutiques de La liste www.rootsmagazine.fr - Périodicité- Périodicité : Trimestrielle vêtements, fichierdétaillée de VIP ...sur la liste détaillée sur www.rootsmagazine.fr : Bimestrielle Impression : Espagne - Toute- ou partielle reproduction du magazinedusans autorisation expresse de l’éditeur est interdite.

Edition est appartenant Impression : Espagne Toute ou partielle reproduction magazine sans autorisation expresse de l’éditeur interdite.à K&M Environnement.

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STEEV HONDJO Fondateur d’Afrikatv.net Rencontre avec le fondateur de la chaîne web Afrikatv.net qui souffle sa première bougie.

Un homme plein d’ambitions pour son continent et ayant pour vocation de valoriser tout se qui se fait de positif en matière économique, culturelle et politique.

Contrôle d’identité, s’il vous plaît ?

Steev HONDJO, d’origine béninoise, directeur général d’Afrikatv.

Votre parcours ?

J’ai commencé au club journal du Lycée Behanzin, même si ceux qui me connaissent savent que mon rêve a toujours été de devenir footballeur professionnel. C’était aussi un héritage familial parfois lourd à porter. Je crois que le projet 3SSS ADO a été, pour moi, là où tout a véritablement commencé au début des années 2000. Dans la foulée, j’ai eu l’opportunité, alors que je n’avais pas encore 20 ans, d’être lancé dans le grand bain par la 1ère chaîne de télévision privée en Afrique francophone. Au sein de LC2 et NTV2 : les émissions sportives d’abord, ensuite culturelles, et pour finir la présentation du Journal Télévisé de 20h.

La création d’Afrikatv.net…

Vous savez, la télévision est un média chaud, et pour un passionné de football comme moi le spectacle est très important. Je ne pouvais donc rester dans l’ombre et faire parler une plume.. J’aime la télé, je suis un passionné et vous ne pouvez imaginer comment et à quel point je consomme “la télévision”. C’est une question de passion, j’aime ce que je fais. Mais avant d’en arriver à Afrikatv il faut savoir que j’ai d’abord créé ma société AFRICA INSIDE et c’est cette dernière qui a donné naissance à Afrikatv.net.

Nous sommes aujourd’hui à l’ère des technologies de l’information et de la communication. C’est de notre temps, alors je me suis dit qu’il fallait en profiter au maximum et que les africains s’approprient cela à travers une chaîne d’info sur le web qui est devenu de nos jours incontournable. Un individu passe en moyenne 3 heures par jour devant la télévision et, plus loin encore, l’accès au contenu vidéo est de plus en plus pratiqué en situation de mobilité. La prochaine révolution est incontestablement la mobilité, soit la possibilité offerte au plus

grand nombre de regarder la télé en tout lieu et à tout moment.

Partant de cela, je me suis dit qu’il fallait montrer le vrai visage de l’Afrique qui bouge, cette Afrique en pleine mutation et qui connaît la croissance à travers ce média qui serait accessible sur tous les supports et partout dans le monde. Aujourd’hui Afrikatv est la seule web Tv panafricaine de dernière génération qui propose au quotidien du contenu 100% actualité africaine. J’aime les défis et j’aime mon continent, j’aime cette Afrique qui m’a tout donné et à qui je dois tout. Je souhaite qu’on ait une autre image de l’africain et que surtout le jeune africain d’Afrique ou de la diaspora innove et prenne son destin en main en sachant que personne ne construira ce beau continent à notre place.

L’entreprenariat, une envie de toujours ?

Tout à fait. Il n’y a rien de mieux à faire dans la vie que de prendre son destin en main.

Jamais je n’ai voulu dépendre de qui que ce soit. Être un entrepreneur n’est pas une chose facile. En effet, il faut une grande motivation et une complète détermination, car cela demande un acharnement au travail, beaucoup de sacrifices, de dévouement et de persévérance. Le risque de faillite est très présent, d’ailleurs la plus grande majorité des entrepreneurs échouent dans leurs premiers projets.

Pourquoi s’adresser uniquement aux internautes ?

Parce que c’est là que tout se passe aujourd’hui. C’est là où il faut être, aujourd’hui et demain. Avec Afrikatv, vous n’avez aucun souci avec tel ou tel bouquet. Et comme je le disais plus haut, la prochaine révolution est incontestablement la mobilité. Car il faut permettre au plus grand nombre de regarder la télé en tout lieu. Seul internet peut vous offrir cela. Lorsque Afrikatv a vu le jour, certains ont attiré mon attention sur les difficultés que les internautes africains pouvaient rencontrer pour se connecter.

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Steev Hondjo aux côtés de Didier Drogba

“Il fallait montrer le vrai visage de l’Afrique qui bouge, cette Afrique en pleine mutation et qui connaît la croissance à travers ce média qui serait accessible sur tous les supports et partout dans le monde.”

Mais force est de constater qu’un an après son lancement, nos webmasters n’ont pas enregistré cinq plaintes concernant des problèmes pour accéder au site !

D’autre part, certains pays africains connaissent des avancées très significatives au niveau du haut débit. Mais sachez qu’en 2019, en Afrique, on comptera 710 millions d’abonnements haut débit, 930 millions d’abonnements mobiles et 557 millions de smart phones.

Steev Hondjo aux côtés de Miss France 2014 Flora Coquerel

Ce qui distingue Afrikatv.net des autres Web Télé?

D’abord, Afrikatv est la seule qui propose à ce jour 100% de l’actualité africaine et de sa diaspora au quotidien sur le web en VOD accessible sur tous les supports. Nous ne piratons pas les vidéos pour ensuite les diffuser. Cela ne se fait et ne se fera jamais chez nous. Nos équipes travaillent au quotidien et des correspondants sont dans une quinzaine de pays africains.

Pour sa conception, j’ai fait appel aux meilleurs, ici, en France.

Nous sommes logés à la même enseigne que les dix premières chaînes Tv françaises dans ce domaine et travaillons avec le leader mondial du VPD. Et enfin, nous ne diffusons qu’en haute définition.

Aujourd’hui, quelles sont vos ambitions ?

Nous avons beaucoup d’ambitions. Vous savez mieux que moi qu’un homme sans ambition, c’est comme un oiseau qui vole sans direction. Mais rassurez-vous, je ne suis pas mégalomane, et vous en saurez davantage au moment opportun, souffrez que je n’en dise pas plus pour l’instant...

Un conseil à donner à ceux qui souhaitent se lancer dans une aventure similaire ?

Il faut faire ce que vous aimez, surtout il faut aimer ce que vous faites. Et il faut toujours avoir à l’esprit les mots : Passion, leadership, prise de risques et confiance en soi.

Si je vous dis « ROOTS », vous me dîtes…

L’exemple concret de la réussite africaine.

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Propos recueillis par Kelly Kamen

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PHOTOGRAPHER : YUJI WATANABE MAKE UP & HAIR : JUAN ROMERO MODEL : MARIE FOFANA STYLIST : AMANY GOGO PLACE RUE CRÉMIEUX Robe col claudine : LIL Bottines : TAMARIS Paire de gants : AGNELLE Sac à main : ESPACE KILIWACTH

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Col Roulé: LIL Pantalon : LIL

Polo homme : ESPACE KILIWATCH Pantalon à carreaux : ESPACE KILIWATCH Mocassins : ESPACE KILIWATCH

Mode

SOYONS BLACK,

Loza Maleomboh

LE COLLANT NUDE DES PEAUX NOIRES ET MÉTISSÉES

une mode équitable

Contrôle d’identité, s’il vous plaît ?

Sophie Londinière, originaire de la Guadeloupe. Ma formation

initiale : architecture d’intérieur et design. Mon activité actuelle : chef d’entreprise depuis la naissance de SoyonsBlack en 2011.

Votre parcours ?

J’ai fait mes armes en agence d’architecture et de design, notamment Garouste et Bonetti, avant de me mettre à mon compte en tant que décoratrice. J’ai en particulier réalisé les fresques murales de tous les Columbus Café parisiens. En parallèle, je créais aussi du

Sophie Londinière

mobilier et autres objets d’intérieur.

J’ai également été un modèle occasionnel pour des photos de mode

Des collections culturellement éclectiques, ses silhouettes sont à la fois modernes mais zines, notamment en Bulgarie ! Cela s’est limité à des collaborations aussi ethnique et tribale Loza Maleomboh ponctuelles, mais l’univers de la mode m’a toujours intéressée. est une créatrice qui ne cessera de nous Naturellement, lorsque j’ai eu l’opportunité de créer une entreprise surprendre. Ses vêtements mettent en dans le monde de la mode, je n’ai pas hésité à la saisir, et SoyonsBlack exergue la qualité des tissus africains tels est née ! que le Kenté et le Bazin. Les pièces sont Décryptez-nous Soyons Black ? réalisées au Ghana et en Côte d’Ivoire, ce « SoyonsBlack » est une réponse à un manque, un besoin existant, lui permet de créerest desune emplois maisqui ignoré ! SoyonsBlack marque de collants nude, pour Loza Maleomboh est née au Brésil et à dit, des collants nous, les filles et femmes de couleurs.

Autrement grandit en Côte d’ivoire et aux Etats Unis, les couleur chair pour les peaux noires et métissées. différentes cultures qu’elle a connu influent SoyonsBlack est aussi une petite entreprise, quasiment familiale. Je surqu’il sesest créations. regorge ainsi de que d’expliquer pense importantL’Afrique de le mentionner, talents et de matériaux de qualité, Loza fait notre état d’esprit : SoyonsBlack existe pour et par les filles et femmes parti de Nous ces personnes internationalise de couleur. souhaitonsqui affirmer cette authenticité, mais sans forces. pources autant être limitatif : les femmes à la peau claire sont également

Photo : Mina-Angela IGHNATOVA

pour une amie photographe. On peut me voir dans certains maga-

séduites par certaines de nos teintes. Nous développons la marque pour garder cette proximité, en privilégiant un réseau des points de vente représentatif de notre clientèle.

Quelles sont les différentes teintes ?

Nous avons décliné les teintes de nos différentes carnations, afin d’obtenir une gamme de cinq couleurs. Chaque couleur correspondant à un éventail de carnations. Elles sont nommées par des numéro : 1, 3, 5, 7 et 9. De la couleur n°1 pour les peaux métissées

Des collants pour peaux noires et métissées, un besoin à combler pour ces femmes ?

Pendant longtemps, cela a été un vrai casse-tête pour moi lorsqu’il était question de mettre une tenue sans l’alourdir d’un collant noir.

C’était un vrai parcours du combattant pour trouver LE collant couleur chair adapté à ma carnation. Avant SoyonsBlack, il n’y avait aucune marque, aucune gamme de produits en France qui proposait des collants couleur peau qui soient spécifiques et réellement fidèles à nos carnations. Certaines d’entre nous avaient la chance de trouver dans les marques classiques une teinte qui correspondait plus ou moins. Mais, pour la plus grande part, nous nous conten-

tions de collants noirs.

“Enfin des collants pour nous” est une phrase que me disent régulièrement mes clientes avec des étoiles dans les yeux.

Le plan de développement de SoyonsBlack ?

Nous avons un excellent retour sur nos produits, de la part de nos clientes : les couleurs correspondent bien à ce qui est recherché, et la qualité est plébiscitée. Quand les clientes potentielles trouvent le produit, elles l’achètent et en sont satisfaites. Nous travaillons au développement de notre réseau de points de vente, qui reste à ce jour insuffisant pour donner suffisamment d’exposition, de visibilité aux produits. Nous sommes une petite entreprise, et n’avons pas les moyens de dépenser des milles et des cents en

campagnes publicitaires, nous comptons donc sur le support de notre communauté afro-antillaise, en tant que cliente et collaboratrice. Nous avons un bon produit ! Utilisons-le, faisons-le type de peau, comme un collant noir. Cependant, même si l’intérêt connaitre ! Appropriez-vous SoyonsBlack ! Tous les collaborateurs, principal sont les couleurs, nous avons également souhaité ne pas toutes les collaboratrices sont les bienvenus, avec, je le répète, un faire d’impasse sur la qualité : ils sont peu brillants, l’élasthanne besoin particulier de partenaires commerciaux sur Paris, sur toute assure la résistance et le nylon, la douceur pour une vraie sensaUne première collection à l’inspiration Touareg Une nouvelle collection plus géométriques la France, et dans le monde entier ! N’hésitez paset colorées à nous contacter. tion de seconde peau. Essayez-les pour en être convaincues ! les plus claires, à la couleur 9 pour les peaux noires ébènes. Cette dernière (un beau marron fumé) pouvant être portée par tout

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Propos recueillis Eva Youmbi B.M.F

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Mode

Clarisse Hieiraix Loza Maleomboh

LA GRÂCE DE MARIE-GALANTE une mode équitable

Diplômée de la Chambre syndicale de la Haute Couture parisienne en 1999, la styliste guadeloupéenne originaire de l’île Marie-Galante, de 41 ans, fait partie des espoirs de la mode française. Ayant fait ses premiers pas chez Carven et Cymbeline, elle asseoit, à travers ses collections couture, prêt-à-porter de luxe et mariage, son style caractérisé par des modèles structurés, des robes graphiques à la taille marquée dévoilant ainsi l’élégance deéclectiques, la femme.

Des collections culturellement Le noir et le blanc dans toutes ses teintes sessont silhouettes sont à lade foisprédilection, modernes mais ses couleurs elle aussi ethnique et tribale Loza Maleomboh ajoute néanmoins quelques touches de comme qui le jaune citron lors de sa estcouleur une créatrice ne cessera de nous dernière collection printemps-été surprendre.

Ses vêtements mettent2014. en Durant cette dernière, Clarisse Hieraix exergue la qualité des tissus africains tels dévoilait des robes boules réinventant la que le Kenté et le Bazin.

Lesdes pièces figure de la danseuse étoile, robessont alliant modernisme des années réalisées au Ghana et ettendances en Côte d’Ivoire, ce 30lui etpermet du XIXème siècle. qui de créer des emplois Un certain romantisme émane de ses Loza Maleomboh est néeduaunom Brésilqu’elle et à modèles mais aussi grandit d’ivoire et aux les donneenà Côte ses collections.

CeEtats sontUnis, des histoires quecultures Clarissequ’elle Hieraix nous raconte différentes a connu influent : “ParadeL’Afrique amoureuse” ou d’une surcelle sesd’une créations. regorge de “Fugue au clair-obscur”, par exemple. talents et de matériaux de qualité, Loza fait parti ces personnes qui attiré internationalise Sesde créations ont déjà l’attention deforces. personnalités comme l’animatrice TV ces Karine Ferri (The Voice) ainsi que l’ex reine de beauté Sonia Rolland qui arbora une de ses robes lors de la montée des marches du Festival de Cannes en 2013. Après avoir eu ses créations exposées chez Christie’s et au Printemps Paris notamment, Clarisse Hieraix a établi sa première boutique l’année dernière dans le Triangle d’or parisien. Nul doute que de nombreuses autres boutiques à travers les grandes capitales de la mode ouvriront par la suite et pourquoi pas, comme elle l’a sérieusement abordé en interview, plus tard dans son île natale la Guadeloupe et dans le reste des Antilles françaises.

Une première collection à l’inspiration Touareg

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Yememca Eva Youmbi

Une nouvelle collection plus géométriques et colorées

Mode

Le Madras

Loza Maleomboh

Peut-il suivre le sillon de la tendance Wax ?

une mode équitable

Couleurs trop criardes ? Absence de diversité des motifs ? Tissu rebelle ? Qui relèvera le challenge ? Qui nous présentera une collection subtile, aux coupes modernes et portable au quotidien, sans éveiller chez son voisin des idées de carnaval estival ?

Le constat peut sembler brutal, mais il est bien réel. À tempérer toutefois, car il existe des créateurs qui se sont spécialisés dans le madras et tentent petit à petit de l’entrer dans la sphère du prêt-à-porter. D’autres, bien qu’inspirés par d’autres tissus, tentent d’incorporer le madras dans leur collection, pour sortir cet étendard créole des sentiers de la tradition. On peut citer les jeunes créatrices Mcrea Style, originaire de Martinique ou encore Stacy Vilo Gendrey, provenant des Abymes en Guadeloupe (modèle ci-contre).

On ne demande qu’à ce que cet élan se poursuive, pour le plus grand bonheur des modeux du monde entier !

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Des collections culturellement éclectiques, ses silhouettes sont à la fois modernes mais aussi ethnique et tribale Loza Maleomboh est une créatrice qui ne cessera de nous surprendre. Ses vêtements mettent en Quelques exemples d’imprimés ethniques : exergue la qualité des tissus africains tels BRUNCH ROOTS magazine Spécial Wax (06/07/2014) que le Kenté et le Bazin. Les pièces sont réalisées au Ghana et en Côte d’Ivoire, ce qui lui permet de créer des emplois Maleomboh est le néewax au aBrésil à boom sans IlLoza est peu de dire que connuetun grandit en Côte d’ivoire et aux Etats Unis, les précédent ces trois dernières années et que l’imprimé ethnique s’est “glamourisé”. l’heure de “l’Afrique, c’est différentes cultures qu’elle aÀconnu influent chic” l’impulsion de it-girls telles que sur et sessous créations.

L’Afrique regorge de Solange&co, latalents moisson desmatériaux créateursde surfant surLoza la vague et de qualité, fait du wax n’a jamais connu pareil succès. Tant est ci bien que la haute parti de ces personnes qui internationalise couture (Burberry par exemple) et le prêt-à-porter de ces forces. masse (Zara) se sont laissé séduire. Mais ethnique rimet-il seulement avec wax et imprimés type Vlisco? (Il n’est d’ailleurs pas inutile de rappeler que le wax est originaire des Pays-Bas et nullement d’Afrique, tout comme le madras des Indes, mais passons).

Quid du madras.

Ce tissu est resté en marge de l’opération modernisation et glamourisation de la mode “ethnique”. Souvent réservé aux fêtes et traditions, peu sont les designers à s’être aventurés sur ce créneau. Équation insoluble ? Car le madras n’est pas un imprimé mais un tissu, ce qui le rend, de facto, difficilement adaptable aux désidératas des fashionistas. Là où de jeunes créateurs manient sans peine l’imprimé ethnique d’inspiration africaine (jusqu’à se faire pister par Colette, le temple du hype parisien), l’emploi du madras connaît une sous représentation troublante.

Une première collection à l’inspiration Touareg Une nouvelle collection plus géométriques et colorées Eva Youmbi

B.M.F

Photo : E.P.Photografia

Née en 2013 sous l’impulsion de sa fondatrice et directrice artistique Nadia, Layitia Design est une ligne d’accessoires et de bijoux Afro-Chic, de fabrication artisanale et française. Chaque pièce est unique.

La marque puise son inspiration dans l’univers de la mode africaine, caribéenne, mais également parisienne.

www.layitiadesign.com contact@layitiadesign.com

Mode

LE BOGOLAN Loza Maleomboh

un tissu in nature une 100% modemade équitable

Des collections culturellement éclectiques, ses silhouettes sont à la fois modernes mais aussi ethnique et tribale Loza Maleomboh est une créatrice qui ne cessera de nous surprendre. Ses vêtements mettent en exergue la qualité des tissus africains tels que le Kenté et le Bazin. Les pièces sont réalisées au Ghana et en Côte d’Ivoire, ce qui lui permet de créer des emplois Loza Maleomboh est née au Brésil et à grandit en Côte d’ivoire et aux Etats Unis, les différentes cultures qu’elle a connu influent sur ses créations. L’Afrique regorge de talents et de matériaux de qualité, Loza fait parti de ces personnes qui internationalise ces forces.

En bambara, dialecte malien, « bogo » signifie terre et « lan » issu de. Ainsi, le bogolan (contraction de bogolanfini) désigne un art textile propre à l’Afrique de l’Ouest, « fait avec la terre » ou plus précisément entièrement composé de matériaux végétaux et minéraux.

Le mot désigne aussi ce tissu particulier issu de ce savoirfaire, qui traditionnellement adossé par des chasseurs et des femmes enceintes, ajoute aujourd’hui un nouveau twist à de plus en plus de nos tenues.

Caractérisé par un fond ocre, des dessins noirs et quelques touches de couleurs allant du rouge au blanc en passant par le bleu, le bogolan est fabriqué selon un long cycle de trempage, lavage, séchage et ornement.

Sa couleur dune : les artisans l’obtiennent en plongeant une toile de coton blanc filé puis tissé en bandes, à la main, dans une décoction faite de feuilles de n’galama, plante dont les vertus permettront la fixation des autres colorations sur les cotonnades. C’est une fois sec que le tissu prend une coloration jaune.

Ses motifs ébènes : ces artistes les dessinent en appliquant de la boue à l’aide d’une craie ou d’un pinceau.

Cette boue est obtenue par fermentation de marigot (zone asséchée d’une rivière) qui va alors s’oxyder sur la base ocre, ce qui provoquera cette teinte noire indélébile une fois le tissu rincé de nouveau. Ce noir sera d’autant plus intense au fil des rinçages du tissu. Ces motifs ont tous une symbolique derrière eux, ils marquent l’identité du porteur du bogolan, raconte une histoire, celle d’un homme, d’un mythe ou même de tout un village.

Et les autres couleurs : le rouge provient d’une décoction de feuilles et d’écorce de l’arbre mpécou, le marron d’une décoction de fèves de névé. Le blanc, lui, est issu d’une décoloration du tissu à l’aide d’un mélange à base de poudre lessive, de chlore et de savon karité.

Derrière le bogolan, tissu particulièrement populaire au Mali, au Burkina Faso et en Guinée, se cachent donc des techniques ancestrales qui font appel à beaucoup de pratique, d’inspiration artistique et surtout et simplement à Mère Nature.

Une première collection à l’inspiration Touareg

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Yememca Eva Youmbi

Une nouvelle collection plus géométriques et colorées

YONDÉ Hair Accessories

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Facebook : YONDÉ Hair Accessories // Instagram : _yonde

kijana.collection@gmail.com Kijana accessoires

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BlackFashion Week 2014

Initiée par la jeune créatrice et femme d’affaire Adama Ndiaye (ici au centre), plus connue sous le nom d’Adama Paris, la Black Fashion Week Paris (3ème édition) ouvrait ses portes les Vendredi 03 et Samedi 04 octobre derniers pour un show mettant en lumière les créateurs africains ou afropéens d’aujourd’hui et de demain. Nous vous avons selectionné nos coups de coeur du week end et un pêle-mêle des backstage et Vip présents lors de l’évènement.

Nos best of du Vendredi Fanzy Couture

Tsotesi KL

Alexandra Tamele

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Nos best of du Samedi Adama Paris

Hayati Chayehoi

Nefer

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Harry Roselmack

Fally Ipupa

Hapsatou Sy et Aminata Paris

Gage

Les Vip

BlackFashion Week 2014 Les 3 et 4 Octobre 2014 // Photos : OSI

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Alphadi, Sonia Rolland & Moulaye Seidnaly

Lynnsha

Christophe Dugarry

L’after Party

by BLEND

BlackFashion Week 2014 Le 4 Octobre 2014 // Photos : OSI

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Dans le vide dressing de Melocy...

Comment décrirais-tu ton style ?

Je dirais qu’auparavant mon style était très éclectique. Pendant plusieurs années je piochais ce que j’aimais dans tous les styles. Aujourd’hui, j’ai trouvé celui qui me convient. Je n’hésite pas à faire une detox mensuelle dans mon dressing et à investir dans des valeurs sûres et des pièces intemporelles, car ce sont les plus faciles à associer. Ma touche personnelle peut se ressentir sur mes accessoires, notamment les colliers et mes pièces de jeunes créateurs africains. Je dirais que mon style se trouve aujourd’hui à la frontière du basique, du chic et de l’ethnique.

Quelle est ton icône fashion ?

Comme je dois en choisir seulement une, je dirais Zoé Saldana. Cette magnifique dominicaine est à mes yeux une référence. Elle sublime son allure avec des basiques : Tee-shirt uni, jeans, trench, blazer... qu’elle rehausse avec la paire de chaussures, un it bag ou une superbe coiffure. En soirée, elle sort le grand jeu : robe ultra glamour et imprimé chic. C’est exactement ce que je recherche.

Quelle est la pièce incontournable de ton dressing ?

Je ne pourrais me passer de mon jean slim taille haute de chez American Apparel. Le jean est un incontournable qui se porte dans toutes les situations et cette coupe s’avère être la plus flatteuse pour ma morphologie.

Une couleur préférée ?

Ma couleur préférée est le bleu, mais en matière de mode je dirais le gris. Je trouve cette couleur trendy, elle est la rencontre entre le noir et le blanc et reste moins rigide. C’est selon moi une couleur de référence du minimalisme, c’est pour cela que dans le choix de mes intemporelles, je suis systématiquement attirée par le gris clair, chiné ou anthracite.

Quel est pour toi THE fashion faux pas ?

Sans hésiter je dirais le pantalon fluide imprimé animalier, régulièrement porté à l’arrivée des beaux jours. Je le trouve dans un premier temps très cheap et dans un second temps très peu flatteur. Très souvent, j’ai l’impression que le fessier qui s’y cache est vivant. Je pense que vous voyez où je veux en venir (rires).

Une journée avec un créateur ?

J’hésite entre Elie Saab et Elie Kuame. Ces deux créateurs ont un don, celui de sublimer la femme en trois coups de ciseau.

J’aimerais découvrir leur espace de travail, leurs inspirations ainsi que leur vision de la femme, même ci celle-ci se lit énormément sur leurs créations.

Tes adresses shopping ?

Je n’ai pas tellement d’adresses shopping car comme la majorité des femmes de ma tranche d’âge, j’achète chez Zara, American Apparel, Massimo Dutti, Top Shop...

Pour les événements, j’aime me rendre chez Jones & Jones au 15 rue du Jour, 75001Paris.

Mes pièces de créateurs africains, je me les procure généralement chez By Natacha Baco, qui allie imprimé africain, finitions parfaites et coupes féminines, gracieuses et sensuelles, le tout en sur-mesure. Allez jeter un coup d’œil sur son site internet http://www.by-natachabaco.com/fr/

Pour le luxe, je conseille le site The Outnet sur lequel on peut acheter plus de 200 marques de luxe entre -40 et -70%.

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Mode

Shopping Selector Loza Maleomboh

MILITARY SPIRIT une mode équitable

Cet hiver, l’imprimé camouflage sera a l’honneur. Touche rebelle de nos looks les plus fous, privilégiez les coupes féminines et la paire de talons pour éviter l’aspect Tom boy.

Des collections culturellement éclectiques, ses silhouettes sont à la fois modernes mais aussi ethnique et tribale Loza Maleomboh est une créatrice qui ne cessera de nous 1.

2. surprendre. Ses vêtements mettent en exergue la qualité des tissus africains tels que le Kenté et le Bazin. Les pièces sont réalisées au Ghana et en Côte d’Ivoire, ce qui lui permet de créer des emplois Loza Maleomboh est née au Brésil et à grandit en Côte d’ivoire et aux Etats Unis, les différentes cultures qu’elle a connu influent sur ses créations. L’Afrique regorge de talents et de matériaux de qualité, Loza fait parti4.de ces personnes qui internationalise 5. ces forces.

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1. Veste camouflage Missguided 34,99 € - 2. Combinaison Current/Elliot 396 € 3. Chapeau panama Asos 32 € - 4. Veste Balmain 1 865 € - 5. Défilé Balmain hiver2014 6. Veste Isabelle Marant 480 € - 7. Pull Jason Wu 805 € 8. Pantalon fuselé Day Birger et Mikkelsen 444 € - Chemisier G-star 69,90 € Une première collection à l’inspiration Touareg

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Amany GOGO Eva Youmbi

Une nouvelle collection plus géométriques et colorées

Mode

Shopping Selector Loza Maleomboh

YELLOW une modeMANIA équitable

Des collections culturellement éclectiques, ses silhouettes sont à la fois modernes mais aussi1.ethnique et tribale Loza Maleomboh 2. est une créatrice qui ne cessera de nous surprendre. Ses vêtements mettent en exergue la qualité des tissus africains tels que le Kenté et le Bazin. Les pièces sont réalisées au Ghana et en Côte d’Ivoire, ce qui lui permet de créer des emplois Loza Maleomboh est née au Brésil et à grandit en Côte d’ivoire et aux Etats Unis, les différentes cultures qu’elle a connu influent sur ses créations. L’Afrique regorge de 4.

5. talents et de matériaux de qualité, Loza fait parti de ces personnes qui internationalise ces forces.

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9.

1. Blouse à noeud Chloé 650 € - 2. Mocassins gommini Tod’s 225 € 3. Sling-backs compensés Stella Mccartney 235 € 4. Top en soie Alexander wang 108 € 5. Monokini bow Miu Miu 195 € 6. Pochette fruit Charlotte Olympia 495€ 7. Coque Iphone teddy bear Moschino 38 € 8. Pochette Victoria BeckhamUne438 € - 9. Chrono sport Nina Ricci 1590 € première collection à l’inspiration Touareg

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Une nouvelle collection plus géométriques et colorées

Yememca Eva Youmbi

DAGLISE DESIGN

Daglise Design est spécialisée dans la création de pièces uniques, adaptées à vos besoins : Robes de mariée traditionnelles et ethniques // robes de soirée // robes de cortège // robes enfant.

Elle vous propose aussi du prêt-à-porter. Soyez authentique avec Daglise Design.

60 rue Blomet 75015 PARIS - Métro : Sèvres-Babylone Tél. : 09 73 19 35 56 www.daglisedesign.com

Winnie Harlow

LA MODE, BERCEAU DE TOLÉRENCE Elle a effectivement une tâche, pas besoin de dire pistache... C’est sans doute de ce genre de blagues et autres mauvais jeux de mots que Chantelle Brown-Young, professionnellement connue sous le nom de Winnie Harlow, a souffert pendant son enfance. Elle ne le cache pas, sa scolarité passée en Californie puis à Toronto (Ontario, Canada) a été clairsemée d’obstacles, de passages à vide voire d’harcèlements scolaires pour ce mannequin aujourd’hui âgé de 19 ans qui découvrit à l’âge de 4 ans qu’elle était atteinte de vitiligo.

Vitiquoi ? Vitiligo : maladie caractérisée par une dépigmentation partielle de la peau, qui se traduit par l’apparition de tâches blanches sur certaines parties du corps. Une maladie qui ne concerne qu’1 à 2% de la population humaine, homme comme femme, blanc comme noir, qui apparait le plus souvent chez les futures personnes atteintes avant l’âge de 20 ans. Une maladie dont on ne connait pas la cause exacte même si certains spécialistes supposent une défaillance immunitaire conduisant à la destruction de certains cellules productrices de mélanine. Une maladie qui n’est pas la varicelle « version blanche » : cela ne se guérit pas (même s’il existe des traitements visant au ralentissement de l’apparition de tâches), cela n’est pas contagieux, cela n’est pas douloureux (pas de démangeaisons ou picotements de quelque sorte).

Certains, pour des raisons fondées ou non, pourraient voir dans cette maladie un handicap, un vecteur de discriminations. Winnie Harlow a décidé de considérer sa

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Yememca

condition dermatologique comme une bénédiction, un moyen d’affirmer son originalité. Plutôt que de se barricader chez elle, rongée par des idées noires, de se cacher derrière de grands cols roulés, derrière un fond de teint ou, pire, derrière une décoloration totale de sa peau, Winnie Harlow a décidé de s’assumer, de montrer au grand public sa peau mi-caramel mi-lait en se lançant dans la voie du mannequinat, car oui, la « vache », comme la surnommaient ses petits camarades de classe a un joli minois.

Elle a d ‘abord posté des photos d’elle et de shoots sur son compte Instagram, jusqu’à attirer l’œil de grands chasseurs de tête et photographes. Le tournant de sa jeune vie se fera lorsque Tyra Banks, fameuse mannequin noire-américaine des années 90 - début 2000, la contacte via l’équipe de son reality show America’s Next Top Model, afin de lui proposer de participer à la 21ème saison de l’émission. Si la saison a, à peine, débuté sur les télés américaines cet été, on se doute déjà du succès que Winnie Harlow a dû avoir : en effet, elle sera la tête d’affiche de la prochaine campagne Automne-Hiver 14/15 de la marque de prêt-à-porter Desigual (photo ci-dessus).

Et Winnie Harlow ne se cantonne pas à jouer les potiches devant l’objectif, elle est récemment retournée dans son ancien lycée pour une conférence sur le harcèlement dont certains élèves peuvent souffrir et ainsi leur montrer qu’être constamment regardé de travers ne nous enlève en aucun cas notre beauté extérieure et encore moins intérieure.

Jimemena creation

Alexandra, du Pagne et Lys et créatrice de la Braderie des créateurs, aux côtés de l’animatrice Alicia Fall.

Retour sur :

La Braderie des Créateurs

Chemise Mwanamaille Clothing

Le Dimanche 7 Septembre 2014 // Photos : OSI

La Braderie des Créateurs, c’est un voyage dans un univers riche de créations uniques et ethniques.

Cet évènement est organisé par la créatrice Le Pagne et Lys et a lieu tous les trois mois sur le bateau l’Alizé situé au Port de la rapée, 75012 Paris.

Il réunit une vingtaine de créateurs aux créations diverses et variées, du fait main autour de la mode, des accessoires, de la décoration d’intérieur, du linge de maison, de la beauté et du bien-être.

Des ateliers et animations sont proposés aux clients.

C’est aussi la possibilité de profiter des promos des créateurs tout en découvrant leurs nouvelles collections.

Un défilé est organisé pour permettre aux clients de voir les créations portées. Flashback en images...

Nappy n’ co

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Robe Ebony city

Stand Pagne et Lys

Créations de Pagne et Lys

Lots à gagner association Sewa Europe

Créations de Pagne et Lys

Créateur Mwanamaille clothing

Stéphanie de Sewa Europe

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Combinaison Yumi-Yun création

Mode

Loza Maleomboh Les LES9DIX une mode équitable Instagrameuses INSTAGRAMEUSES du moment À SUIVRE Dans ce numéro, on a voulu s’arrêter sur le phénomène des « instagrameuses ». Une tendance largement dominée par nos amies outre-atlantique encore une fois. Décryptage de ces comptes qui font le bonheur de l’applimobile.

Des cation collections culturellement éclectiques, ses silhouettes sont à la fois modernes mais aussi ethnique et tribale Loza Maleomboh Pour les moins connectés d’entre nous quesaco ? est une créatrice qui ne cessera de nous Ce sont ces filles qui ont une véritable notoriété sur le réseau social. surprendre. Ses vêtements mettent en exergue la qualité des tissus africains tels Profil queDeletrès Kenté et filles le Bazin.maîtrisent Les pièces sont bien Photoshop, les les filtres et autres logiciels.

De trèsbelles belles fillesqui qui maîtrisenttrès très bien photoshop, filtres et autres logiréalisées au Ghana et en Côte d’Ivoire, ce bien sûr dans des villes de rêve et ensElles plupart américaines, ciels.sont Ellespour sont la pour la plupart américaines, bien sûr dans des villes de rêves et quioleillées lui permet de créer des emplois (sinon les photos feraient moins rêver). ensoleillées (sinon les photos feraient moins rêvés). Des filles qui ont toujours Loza née au et à à porter de main (bah oui sinon comDesMaleomboh filles qui ontest toujours un Brésil photographe un photographe à porter de main (bah oui sinon comment faire pour prendre menten faire pour prendre des photos grandit Côte d’ivoire et aux Etats Unis,de lesstyle « genre je marche dans la rue »). Elles des photos de style « genre je marche dans la rue ») Elles se revendiquent « mose revendiquent « model, singer, fashion bloggeuse » et bien d’autres mais au différentes cultures qu’elle a connu influent del, singer, fashion blogger » et bien d’autres mais au final que font-elles vraifont-elles vraimentregorge ? sur final, ses que créations.

L’Afrique de ment ? talents et de matériaux de qualité, Loza fait parti de ces personnes qui internationalise ces forces.

Une première collection à l’inspiration Touareg

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ITSMYRAYERAYE

Eva Youmbi

STYLECARMEN

EARANEQUA

Une nouvelle collection plus géométriques et colorées

EENAHSANAIRB

Mode

TIARRAMONET

ROMEOFASHIONFIX

Des collectio ses silhouette aussi ethniqu est une créa surprendre. exergue la q que le Kenté réalisées au qui lui perme Loza Maleom ROMEOFASHIONFIX COCAINE_LORRAINE grandit en Cô différentes cu sur ses cré talents et de parti de ces p ces forces.

SIMPLYCYN LASHONTEA Leur but

mais dorénavant il faut compter avec elles.

Diane Kuvei-Beku

DIANE KUEVI-BEKU

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Nous avecleurs leursphotos, photos,etetmontrer montrer à quel point elles Nousvendre vendre du du rêve avec à quel point elles ontont uneune vie vie bien remplieetetfaîtes faited’aventures. d’aventures.Elles Elles remplissent remplissent nos nos comptes comptes facebook, Facebook, ou ou bien remplies Tumblr dans la catégorie « Inspirations ».

Elles font le bonheur des blogueuses tumblr dans la catégorie « Inspirations ». Elles font le bonheur des blogueuses mode / beauté qui piochent leurs idées parmi leurs photos. mode, beauté qui piochent leurs idées parmi leurs photos.

Au final, de véritables « influenceuses » qui regroupent des milliers, voire des centaines de de milliers de followers.

Elles ne font de particulier, ne parlent de cenrien, Au final, véritable « influenceuses » qui rien regroupent des milliers voir des mais dorénavant, il faudra compter avec elles. taines de milliers de followers. Elles ne font rien de particulier, ne partent de rien

ALYXXDIONE

Proletarian Mood PHOTOGRAPHER : DAMIEN PAILLARD STYLISME: CLASSIC PROLETARIAN VÊTEMENTS : ESPACE KILIWATCH & FRIPERIES

Mode

Des collectio ses silhouette aussi ethniqu est une créa surprendre. exergue la q que le Kenté réalisées au qui lui perme Loza Maleom grandit en Cô différentes cu sur ses cré talents et de parti de ces p ces forces.

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Dans le vide dressing de Nafoore...

Comment décrirais-tu ton style ?

Classic, pour ma passion de “l’ancien”. Proletarian, pour ma touche de dandysme anti-élitiste. Un style ethnique de refus prononcé de tout ce qui est cher, de tout ce qui touche au luxe et un rejet de tout ce qui n’est pas de qualité. Classic Proletarian.

Quelle est ton icône fashion ?

Je n’en ai pas vraiment, et l’usage du mot “fashion” me rend mal à l’aise. Cela voudrait dire que je regarde une tendance ou une personne qui serait à la mode et ce n’est guère le cas. Mon icône, ce serait plutôt une chose à vrai dire, un objet abstrait. Le passé m’inspire, par exemple. Je me documente beaucoup sur la culture du passé.

L’art au sens large, la musique noire, l’histoire des Black Panthers, le ghetto, le cinéma, les styles vestimentaires des années sixties et seventies. En fait, le passé pourrait être mon icône tout court.

Quelle est la pièce de ton dressing dont tu ne pourrais te passer ?

La veste ! Mon style a évolué avec le temps mais la veste en est la constante. Je la porte avec presque tout : baskets, shorts, chapeaux religieux, pantalons imprimés africains. Tout n’est qu’une question de sensibilité.

Une couleur préférée ?

Le kaki.

Quel est pour toi THE fashion faux pas ?

Il n’y en a pas. Si l’on parle de fashion faux pas, cela signifierait qu’il y aurait des règles édictées au préalable, chose que je rejete fortement. Si quelqu’un veut mélanger 15 tissus imprimés, ou qu’il ne met pas de chausettes, qu’il le fasse tant que cela lui semble harmonieux et tant qu’il se sent bien. Je suis contre ce dictat de l’industrie de la “mode” et ses codes. Qui donc s’assoit et écrit que telle chose ne doit pas se faire et telle autre chose si ?

Une journée avec un créateur ?

90% de ce que je mets comme vêtement ne porte pas de marque. Je n’ai pas vraiment de créateur phare et d’ailleurs je n’en connais pas beaucoup.

Tes adresses shopping ?

Fripes, Fripes, Fripes ! J’achète beaucoup de vêtements de seconde main et cela depuis plus de 10 ans.

Malheureusement, tout un mouvement de modeux s’est accaparé la fripe et le vintage et la rendu “hype” ce qui a tiré les prix vers le haut. Il reste tout de même quelques des friperies raisonnables avec de bons rapports qualité/ prix. Je pourrai également citer Guerrissol ou Épisode qui sont les endroits que je fréquente regulièrement.

Je chine énormément aussi : vide-dressing dans la rue, marchés aux puces, brocantes. On trouve de vrais trésors avec des prix plus qu’accessibles.

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Mode

Les Blogs Mode Loza Maleomboh Homme à Suivre une mode équitable Le monde de la mode et plus précisément de la blogosphère est en grande partie dominé par les femmes. Toutefois, les blogs de mode homme fleurissent de plus en plus et parmi eux certains font vraiment la différence.

Des collections culturellement éclectiques, ses silhouettes sont à la fois modernes mais aussi ethnique et tribale Loza Maleomboh est une créatrice qui ne cessera de nous surprendre. Ses vêtements mettent en exergue la qualité des tissus africains tels que le Kenté et le Bazin. Les pièces sont réalisées au Ghana et en Côte d’Ivoire, ce qui lui permet de créer des emplois Loza Maleomboh est née au Brésil et à grandit en Côte d’ivoire et aux Etats Unis, les I SEE A DIFFERENT YOU différentes cultures qu’elle a connu influent http://iseeadifferentyou.tumblr.com/ sur ses créations. L’Afrique regorge de La vision des jumeaux Justice et Innotalents et de matériaux de qualité, Loza fait cent Mukheli et de leur ami d’enfance parti de ces personnes qui internationalise Vuyo Mpantsha originaires de Soweto ces forces. en Afrique du Sud, qui nous font voyager à travers la mode sud-africaine.

Des clichés qui mêlent dandysme, vintage et décontraction, dans les rues de Soweto et bien d’autres. Un véritable appel au voyage tout en mode.

DAPPER LOU http://www.dapperlou.com/ Dapper Lou, est un jeune créatif made in New York. Un créatif car son blog est un véritable espace qui respire l’art.

Vous y trouverez des streetstyles, des inspirations, mais aussi des photos au gré de ses voyages. Une véritable carte postale sous forme de carnet de bord

DURIMEL

Une première collection à l’inspiration Touareg

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Eva Youmbi

http://durimel.com/ Durimel, le nom des deux frères Jalan et Jibril vivant à Los Angeles. Au cours de leurs posts, il nous présente leur vision de la mode et de la photographie avec des décors plus beaux les uns que Une nouvelle collection plus géométriques et colorées les autres. Des tenues très colorées mélangeant vintage et modernité pour un rendu décalé.

Mode

INSIDE MY HEAD http://insidemyheadparis.com/ Voilà ce qu’on peut lire sur le blog de Roger Mbee : « Inside My Head ‘ c’est ma vision du style, ceci n’est pas de la mode. Ici je ne parle pas, je m’exprime.

Par le biais de ma manière de porter le vêtement, je vous expose ce qui pourrait être défini comme mon monde »

FRESH WALL STREET http://freshwallstreet.com/ Derrière ce blog Allen Coleman photographe d’origine ghanéenne, vivant à Pretoria. Fresh Wall Street, c’est un espace dédié aux streetstyles africains, au cours de ses voyages il capte les looks qui sortent de l’ordinaire et des plus classiques, un road trip de la mode pour tous les goûts.

Des collectio ses silhouette aussi ethniqu B.MODESTE est une créa http://bamssmodeste.com/ surprendre.

Bams un jeune parisien qui à travers exergue la q son blog nous montre sa passion pour que le Kenté la mode. Pour tous les amoureux du réalisées au minimalisme, ce blog vous est destiné, qui lui perme des looks épurés et sobre, des couleurs Loza Maleom neutres ; un ensemble d’intemporels à grandit en Cô adopter tout au long de l’année. différentes cu sur ses cré talents et de parti de ces p ces forces.

LOUIS PHILIPPE DE GAGOUE BLACK MALE FASHION http://blackmalefashion.tumblr.com/ Comme le nom l’indique, ce tumblr est un blog mode destiné aux hommes noirs. On n’y retrouve des photos de street style pris dans le monde entier, de Paris à New York en passant pas Tokyo. C’est un mix d’inspiration, de conseils pratiques tel tels que : « comment

http://louisphilippedegagoue.blogspot.fr/ Louis Philippe de Gagoue est un ivoirien-camerounais, à la fois styliste, personnal shopper et blogueur mode.

Au cours de ses shootings, il nous fait voyager à travers l’Afrique avec des inspirations venant du continent. Un style qui sort du commun, sur lequel on se retourne forcément.

plus ? Le blog est participatif, vous pouvez envoyer les photos de vos looks afin qu’ils y apparaissent.

Diane Kuevi-Beku

DIANE KUEVI-BEKU

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faire un parfait nœud de cravate ? ». Le

Mode

Loza Maleomboh une mode équitable TINIE TEMPAH,

LE LOOK CASUAL REVISITÉ

Des collections culturellement éclectiques, ses silhouettes sont à la fois modernes mais aussi ethnique et tribale Loza Maleomboh est une créatrice qui ne cessera de nous surprendre. Ses vêtements mettent en exergue la qualité des tissus africains tels que le Kenté et le Bazin. Les pièces sont réalisées au Ghana et en Côte d’Ivoire, ce qui lui permet de créer des emplois Loza Maleomboh est née au Brésil et à grandit en Côte d’ivoire et aux Etats Unis, les différentes cultures qu’elle a connu influent sur ses créations. L’Afrique regorge de talents et de matériaux de qualité, Loza fait parti de ces personnes qui internationalise ces forces.

Tinie de son son vrai vrai nom nom Patrick Patrick Tinie Tempah, Tempah de Chukwuemeka Okogwu, est un rappeur Chukwuemeka Okogwu est un rappeur d’origine nigériane-congolaise vivant à d’origineRévélé nigérianne-congolaise vivant à Londres. en 2010, avec son single Londres. in Révélé en 2010, son single «Written the stars», il seavec distingue aussi par son sens du style. « Written in the stars », il se distingue aussi par son sens du style.

Habitué despremiers premiers rangs défilés etdes amicréades Habitué des rangs desdes défilés et ami créateurs, Tinie Tempah est devenu un « homme teurs, Tinie Tempah est devenu un « homme à suivre »à suivre dans de la sphère la mode. mélange des à la dans la»sphère la mode.de Il mélange à laIl perfection perfection des tenues décontractées et habillées. tenues décontractées et habillées. Une garde-robe remUne garde-robe avantjean toutetde basicstoujours : plie avant tout de remplie basics : t-shirt, baskets T-shirt, jean et baskets, toujours assortis de assortis de pièce originale : imprimés, mocassins,pièces fouroriginales : imprimés, mocassins, fourrures. rures.

Un style qui s’adapte à toutes les saisons !

Un style qui s’adapte à toutes les saisons !

Décryptage de son style en quelques photos.

Décryptage de son style en quelques photos

DIANE KUEVI BEKU

Une première collection à l’inspiration Touareg

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Eva Youmbi

Diane Kuvei-Beku

Une nouvelle collection plus géométriques et colorées

noiretfier.com

Contrôle d’identité, s’il vous plaît ?

Stéphane Diarra, 39 ans, consultant en mode masculine, tailleur et gérant d’une agence de com qui s’appelle Dope Trend.

Ton parcours...

J’ai un parcours assez atypique puisqu’à la base je me dirigeais vers une carrière de diplomate. J’ai une formation Master en perspectives stratégiques. Ne trouvant pas d’emploi dans ce secteur je me suis tourné vers ma passion de toujours : la mode. Je suis parti aux États-Unis pendant 6 ans pour apprendre le métier. J’ai parfait ma formation chez Omnicom qui était l’une des plus grosses agences de communication, puis un stage chez Def Jam pour finaliser mon expertise et je suis revenu en France en 2008 pour créer mon agence de communication Dope Trend. Aujourd’hui, je suis également associé au sein de la maison Faubourg Saint-Sulpice, un collectif de tailleurs.

Quel est votre univers mode ?

Je dirai l’élégance décontractée. Je suis extrêmement attiré par la mode italienne. Je ne suis pas vraiment rétro mais au contraire ouvert aux nouveautés, au STYLE. Je reste dans ce côté “intemporel”.

On est constant dans le style et dans l’intemporalité, alors que la mode peut parfois être stupide ou très éphémère. Je suis un adulte, j’ai 39 ans, je suis ancré dans le réel et ça ne m’intéresse pas d’être dans la superficialité. L’élégance masculine existe depuis deux siècles, évolue tout le temps et rend l’homme beau. Je me retrouve donc parfaitement dans cette philosophie du dandysme, bien que le mot aujourd’hui soit galvaudé. Il y a plein de ramifications autour du dandysme, puisqu’on retrouve cette philosophie en Afrique, en Europe, aux États-Unis et chacun y apporte sa patte.

PHOTOGRAPHER : CLASSIC PROLETARIANS

STÉPHANE DIARRA Spécialiste de l’élégance masculine Votre état des lieux de la mode masculine à Paris, par rapport aux autres grandes capitales?

Je dois avouer qu’il y a 3-4 ans, j’étais encore très sévère envers Paris. Je trouvais que les choses n’avançaient pas, par rapport à la Scandinavie, à l’Italie, à l’Afrique. De fil en aiguille, je me suis aperçu qu’il y avait énormément de créateurs et entrepreneurs qui avaient plein de bonnes idées et de bonnes visions. Comme on dit, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Je suis en ce moment très agréablement surpris.

Vous développez actuellement une marque coréenne sur le territoire européen…

Depuis 2 ans, je travaille sur un projet de franchises d’une marque coréenne Customellow, qui propose un prêt-à-porter masculin haut de gamme. Celle-ci fait un carton en Asie, puisqu’au moment où je vous parle, elle réalise un chiffre d’affaires de 200 millions de dollars et possède maintenant 80 boutiques à disposition, réparties dans toute l’Asie du Sud Est. Ils viennent d’ouvrir 2 nouvelles boutiques à Singapour et leur objectif est désormais d’attaquer l’Europe. Ils m’ont fait l’honneur de me laisser gérer la distribution de la marque et de développer une licence pour créer une ligne de costumes premium qui s’intitule Dappers in Paris. Nous avons une ouverture prévue à Paris pour le mois de novembre, puis Londres, Copenhague, Stockholm, Berlin et Milan.

L’univers de la marque ?

On reste sur du chic au masculin. Les collections se composent de vêtements sportswear, d’accessoires, du footwear et d’une ligne Tailor. L’inspiration n’est pas du tout asiatique, mais plûtot américaine vintage. On est dans des vibes années 60.

Parlez-nous de votre activité de consulting, puisque vous avez le “luxe” de pouvoir choisir vos clients…

J’ai fait le choix de travailler avec des marques haut de gamme et masculines, car c’est ma spécialité. Mais on fait également appel à moi pour apporter un regard en tant que tailleur et mon expertise sur des collections, des strategies de retail, de communication, tous les aspects nécessaires au développement d’une marque.

Mon activité est à géométrie variable.

Les indispensables avant de créer une marque ?

Aujourd’hui, créer une marque sans avoir un minimum de réseau est quasiment mission impossible. Il faut également un veritable savoir faire. L’erreur que font beaucoup de jeunes en se lançant dans le business de la mode est de se dire que ce sera tout de suite lucratif, alors que développer un label de mode demande au minimum 5 ans. Le nerf de la guerre reste l’argent. On ne peut

pas démarrer sans un plan de guerre bien précis, avoir un staff compétent, un minimum de capital pour pouvoir démarrer et faire perdurer la marque.

Qu’est-ce qui fait qu’une marque est “hype” ?

Très bonne question ! Concrètement, c’est le degré d’exposition de la marque qui lui confère ce label “hype”, tout en sachant qu’il y a aujourd’hui beaucoup de marques dites “hype”, mais avec strictement rien derrière. C’est ce que je déplore. Il y a énormément de marques à image, mais sans fond. Les collections sont faibles. Vous allez avoir des marques “hype” avec seulement une collection de T-shirt, ce qui est tout de même hallucinant ! Et d’autres marques extrêmement créatives, travaillées, avec un vrai sourcing et qui ne seront pas jugées “hype”.

C’est une affaire de médiatisation.

Aujourd’hui, nous sommes dans l’air du wax, avec énormement de créateurs “ethniques”, que manque-t-il pour sortir du côté artisanal et créer une véritable industrie ?

La même chose, un manque cruel d’argent. Quand je discute avec la plupart de ces créateurs, il y a un manque de fond de roulement et donc difficile de développer des collections. Également un manque cruel de réseau, on reste à un niveau local et lorsque l’on veut sortir de cela pour s’ouvrir à l’international, l’absence de réseau est cruelle. Ces créateurs ne font pas de fashion week, ne sont pas présents sur les salons internationaux de type Capsule, Tranoi, etc. Par exemple, lors du dernier Who’s Next, je n’ai vu aucun créateur afro, ce qui est un non-sens.

Si vous aviez un conseil gratuit pour un designer en herbe ?

Je lui dirai clairement de mettre des sous de côté. Avoir foi en son talent et faire en sorte de développer son réseau, en s’entourant de communicants, avoir accès à des journalistes, des responsables de rubrique mode et des gens qui sauront s’occuper du sourcing, à savoir où trouver les tissus, les machines, les bons ateliers de confection, etc.

Comment faire pour vous contacter ?

Par le biais de mon agence Dope Trend ou ma société Frontman.

Si je vous dis ROOTS ?

Je pense aux couleurs, à la chaleur, mes racines biensûr : l’Afrique, puisque je suis métisse Guinée/Liban.

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Propos recueillis par B.M.F

Mode

Retour sur DEFILÉS HOMME LozaAUTOMNE Maleomboh LES DÉFILÉS / HIVER 2014-15 AUTOMNE/HIVER 2014-2015

une mode équitable

Retour sur 5 tendances qui ont marqué les différentes Fashion Week

LA FOURRURE Elle était là l’année dernière, et l’année d’avant et encore avant, aujourd’hui elle est toujours là : LA FOURRURE !!

La base pour un hiver bien au chaud.

Dès que les températures baissent un peu, un bon manteau en fourrure, ou Des collections culturellement éclectiques, devient notre meilune petite petiteécharpe écharpe deviennent nos ses silhouettes sont à la fois modernes mais leur ami. amis. meilleurs aussi ethnique et tribale Loza Maleomboh est une créatrice qui ne cessera de nous surprendre. Ses vêtements mettent en LE FLUO LES CARREAUX exergue la qualité des tissus africains tels Il n’y a pas que vos costumes messieurs Le temps passe mais les carreaux que le Kenté et le Bazin. Les pièces sont qui prennent de la couleur mais bel et restent, et s’imposent encore cette sairéalisées au Ghana et en Côte d’Ivoire, ce bien toute votre garde robe. Le fluo son. Cette fois-ci ils ont pris du poids, qui lui permet de créer des emplois généralement réservé à l’été s’installe comme sur le défilé Agi & Sam où l’on Loza Maleomboh est née au Brésil et à dans vos dressing l’espace d’une saison. retrouve des carreaux volumineux dégrandit en Côte d’ivoire et aux Etats Unis, les Doudounes, écharpes, bonnets, chausclinés en blanc et noir. différentes cultures qu’elle a connu influent sures, tout y passe mais s’il vous plaît sur ses créations. L’Afrique regorge de on évite le total look et on le préfère en talents et de matériaux de qualité, Loza fait petite touche. parti de ces personnes qui internationalise ces forces.

MIX DE COULEURS Cette saison on essaye de garder de la couleur. Dites bonjour, au lie-de-vin, vert forêt, safran, rouge et autres tons de saison. Messieurs vous avez carte blanche, soit en total look uni ou en mixant les coloris avec goût.

LE TEDDY

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A l’automne le teddy, est toujours là mais une version amélioré de luimême. On range son teddy sportif et à la place on investit dans une pièce plus classe en cuir, que l’on associe avec un pantalon de costume et des chaussures de ville comme vu sur le défilé Hermès.

Vous avez toutes les cartes en main, à vous de jouer!

Une première collection à l’inspiration Touareg

Eva Youmbi

Diane Kuevi-Beku

DIANE KUEVI-BEKU

LE TAILORING Tailoring, un mot qui ne dit rien à personne de premier abord mais qui fait référence au Taylorisme du début du XX ème siècle. Cet esprit working boy, Une nouvelle collection plus géométriques etrevisité colorées costume, couleur sombre et modernisé sur les défilés Hermès, Ralph Lauren ou encore Maison Martin Margiela

LA MODE NOUS APPARTIENT FASHION IS OURS

The New Designers

thenewdesigners

“The new designers”

www.thenewdesigners.com

Mode

Afro-Preppy Le classique réinventé 2 1

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1. Pantalon BRIONI 410€ 2. Chapeau BÉTON CIRÉ 75€ 3. Lunettes DOM VETRO 295€ 4. Montre VACHERON CONSTANTIN

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5. Chemise DAILY PAPER 55€ 6. Veste sans manche SIERRA DESIGN 7. Messenger HEAVEN BAG 75€ 7. Chaussure THOROCRAFT 250€

PLATINIUM

PLATINIUM STORE

83, avenue Jean Jaurès - 75019 Paris - M° Laumière Téléphone : 01.42.06.06.25

“BACK TO SCHOOL” PHOTOGRAPHER : KATIA BDR MODELS : ANTHONIN KABALA & DIVINE - OCÉANE LUZOLO STYLIST : AMANY GOGO

Blazer : BAKKER MADE WITH LOVE Chemise et cravate : SERGENT MAJOR Jupe tulle : ZADIG & VOLTAIRE Derbies : POM D’API Sac à dos : EASY PEASY

DIVINE : Lapin : JELLYCAT ANTHONIN : Salopette : ZADIG&VOLTAIRE Chemise : VICOMTE A Cartable : LE PETIT CARAMEL Boots : POM D’API

ANTHONIN : Chemise et pantalon : SERGENT MAJOR Blazer : VICOMTE A Desert boots : POM D’API DIVINE : Chemise col clodine: DPAM Jupe: EMILE ET IDA Gilet : SERGENT MAJOR Barette : NUMÉRO 74 Derbies : POM D’API

ANTHONIN : Chemise et pull : VICOMTE A Appareil photo : NUMÉRO 74 DIVINE : Robe : SERGENT MAJOR Barette : NUMÉRO 74

Mode

Mr CORY

Loza Maleomboh

Allô unemaman? mode équitable Je me lance dans le bizz Si votre enfant vient vous voir un jour pour vous dire « Maman, je vais t’acheter un bolide », Cory Nieves, petit natif du New Jersey de 10 ans, est la preuve qu’il faudra peut-être le prendre au sérieux. En effet, à l’âge de 5 ans, Cory se met dans la tête qu’il paiera une voiture à sa mère afin de ne plus avoir à passer par la case bus pour aller à l’école. C’est alors qu’il crée son petit stand de vente de chocolats chauds, limonades et surtout cookies, des cookies à 1 dollar si bons que rapidement, Cory parvient à Desune collections culturellement fidéliser bonne petite clientèle. éclectiques, ses silhouettes sont à la fois modernes mais La grâce entrepreneuriale a donc frappé très tôt ce garçon qui décide de aussigrand ethnique et tribale Loza Maleomboh voir plus en créant sa propre entreprise de fabrication de cookest une quimuse, ne cessera de nous», il entreprend toutes les ies. C’est alorscréatrice qu’avec sa aka « Mummy surprendre.

Sespossibles vêtements recettes de cookies pour mettent trouver lesenmeilleures, en particulier celle exergue du cookielaauqualité chocolat. ainsi qu’il met desC’est tissus africains telsen ligne un site de ventes de cookies naturels made with que leassurés Kenté 100% et le Bazin.

Leset pièces sontlove.

Ce petit a beaucoup de ressources, objectif réalisées au Ghana et en Côte son d’Ivoire, ce sur le long terme est de stimuler unpermet esprit entrepreneurial chez les jeunes de son âge, ceux issus qui lui de créer des emplois de familles défavorisées.est née au Brésil et à Loza Maleomboh Outregrandit son histoire ce qui aussi chez Mr Cory c’est : en Côteétonnante, d’ivoire et aux Etatsfrappe Unis, les son look.

Vêtu de vestesqu’elle en tweeds, lunettes à la Malcolm X, mocassins différentes cultures a connu influent et costumes signés Ralph Lauren, Cory sur ses dandys créations.

L’Afrique regorge dene laisse sans doute pas beaucoup de filles indifférentes à la cour de récré. talents et de matériaux de qualité, Loza fait Derrière touffe de cheveux, ce visage parfois aux traits sérieux parparticette de ces personnes qui internationalise fois au sourire malicieux, se cache un JEUNE DANDY ENTREPRENEUR. ces forces.

Son site : http://www.mrcoryscookies.com - Instagram : mrcorys

Une première collection à l’inspiration Touareg

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Eva Youmbi

Une nouvelle collection plus géométriques et colorées

www.karethic.com Le beurre de karité PREMIUM GARANTI NON RAFFINÉ pour des formules pures, riches en principes actifs

GRAND CRU DE KARITÉ

Pure and Smooth Bio-Active Cosmetics with PREMIUM UNREFINED SHEA BUTTER

ROOTS

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Beauté

Spéciale

“NAPPY”

Et si on arrêtait de briller ?!

Mardi, 11h 30, j’arrive au travail … oui c’est tard, mais je n’ai pas encore dis à quelle heure je partais !

J’arrive donc…dans les couloirs d’un des lieux les plus hypes en matière de beauté, si, si, le staff entier porte les dernières tendances make-up. C’est simple, ici on ose tout et ce n’est pas moi qui dirai le contraire. Porter un smoky eye violet dès 9h00?

C’est ce que j’ai fait hier. Dans mon élan je croise Alice, Dior addict notoire, qui scintille sous sa

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“GOLDIE LOCKS” PHOTOGRAPHER : ORPHÉE NOUBISSI ART DIRECTOR / STYLIST : AMANY GOGO MAKE-UP : AISSATA KABA MODEL : SOREYA SO

SHIMMER POWDER. Vous savez cette poudre que l’on applique sur les pommettes pour un look nude mais radieux, genre : « J’te jure j’suis pas maquillée aujourd’hui ! mais j’suis tellement heureuse en ce moment … » Bref vous voyez de quoi je parle ...

La belle Alice brille donc, too bad ! La shimmer c’était bien pensé pourtant… Non mais je compatis, ça doit pas être simple…

Alors si, comme ma collègue, vous avez la peau grasse, scrutez votre soin quotidien, c’est sûrement lui le coupable, enfin…si vous en utilisez un bien-sûr. Car dans ce cas, la peau produit en grande quantité le sébum qui lui manque.

Appliquer une crème de jour c’est comme enfiler un manteau avant de sortir.

Quoi l’été ?! Vous sortez en soutien gorge dans la rue vous ? Non, vous portez un débardeur, bref, un vêtement plus léger mais un vêtement quand même. Et bien c’est pareil pour la peau, elle a besoin de protection en toutes saisons.

Faisons un tour du côté de chez CLINIQUE

CLINIQUE

BIJOU DE TÊTE : ESPACE KILIWATCH

DÉBARDEUR RESILLÉ : ESPACE KILIWATCH

Beauté

Dreadlocks

LA GENESE GENÈSE

Locks pendant un défilé Dior

du cheveu naturel au port de perruques synthétiques (notamment dans le mouvement cybergoth en du cheveu naturel au port de perruques synthéEurope occidentale). tiques (notamment dans le mouvement cyberA l’origine, une forte dimension spirituelle et goth en Europe occidentale). À l’origine, une forte symbolique de la rébellion et résistance émane de dimension spirituelle et symbolique de la rébell’adoption des locks.émane de l’adoption des locks. lion et résistance

Nerissa Irving

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Devant les images du défilé haute couture Chanel Devant les images du défilé couturejamaïcaine Chanel, de printemps-été 2014, de la haute mannequin laNerissa mannequin jamaïcaine Irving qui en occupe Irving qui occupe Nerissa les pages de plus plus les pages de plus en plus de magazines ou encore de de magazines ou encore de l’acteur de la série Glee l’acteur de la série Glee Samuel Larsen, adulé par les Samuel Larsen adulée par les ados américaines pour ados pouvons direles lesdreadlocks dreadlocks son américaines, charme, nousnous pouvons le le dire sont devenus un objet de mode, de style.

Originelledevenus un objet de mode, de style. Originellement, ment, on les obtenait en laissant pousser naturellement on les obtenait en laissant pousser naturellement ses ses cheveux usage de peigne ou brosse donnant cheveux sanssans usage de peigne ou brosse donnant lieu lieu alors à des nœuds de cheveux emmêlés. Maintealors à des nœuds de cheveux emmêlés, maintenant nant, plus besoin de cette contrainte, de plus en plus plus besoin de cette contraint, de plus en plus de de demoiselles et jeunes hommes adoptent des locks demoiselles et jeunes hommes adoptent des locks artificielles allant de l’enroulage de mèches autour artificielles allant de l’enroulage de mèches autour

S’il est est indéniable indéniableque quecette cettecoiffure coiffurea été a été connue S’il connue du du grand public grâce au mouvement rastafari grand public grâce au mouvement rastafari fortefortement présent en Jamaïque, depuis les années ment présent en Jamaïque, depuis les années 50, et 50, et de l’icône du reggae Bob Marley, la genèse des de l’icône du reggae Bob Marley, la genèse des locks locks remontent à des temps beaucoup plus anciens remontent à des temps beaucoup plus anciens et et mystiques : à chaque continent, histoires de mystiques : à chaque continent, ses ses histoires de perpersonnages décrits avec des dreadlocks.

En effet, sonnages décrits avec des dreadlocks. En effet, les les origines des dreadlocks sont ancrées la origines des dreadlocks sont ancrées dans ladans culture hindoue en la figure Shiva, Dieu le le dieu plus le vénéré, culture hindoue en lade figure deleShiva, plus qui assurerait la préservation de la Terre arborant vénéré, qui assurerait la préservation de en la Terre en des locks par Gange, fleuve sacré arborant des lesquels locks parcoulerait lesquelslecoulerait le Gange, d’Inde, selon la tradition védique.

Dieu de l’abstinence, fleuve sacré d’Inde, selon la tradition védique.

Dieu les ascètes indiens, personnes de foi, chamans, de l’abstinence, les ascètes indiens, personnes de porfoi, tent encore aujourd’hui leurs cheveux en chamans portent encore aujourd’hui leurslocksés cheveux hommage leur Dieuà patron.

Onpatron. retrouve même locksés en àhommage leur dieu On ce retrouve caractère sacré en sacré Chineenoù nobles et ascètes marce même caractère Chine où nobles et ascètes quent leurleur élévation spirituelle dénoncent tout tout marquent élévation spirituelleet et dénoncent

Beauté Beauté

attachement à la terre en déployant une longue chevelure de locks et des ongles interminables. Sur le continent américain, les descriptions des rites aztèques par àl’historien Prescott dans attachement la terre W.H en déployant unel’Histoire longue de la Conquête du Mexique (1843) indiquent que les chevelure de locks et des ongles interminables. prêtres portaient aussi des locks.

Sur le continent américain, les descriptions des

Bay Fall du Sénégal

sur les rastafaris et les personnes à locks en Europe présentées comme fantasques, aux désirs utopiques, positions souvent écologiques, de gauche ou altermondialistes. Sur le continent africain, les Baye Fall au Sénégal sont ceux qui sont les plus largement connus et médiatisés pour leur port de dreadlocks plates et de vêtements colorés. Ces musulmans portent des locks en hommage à leur chef spirituel sur les rastafaris et les personnes à locks en Europe Cheikh Ibrahima Fall, instigateur de la diffusion du présentées comme fantasques, aux désirs utopiques, mouvement soufie des mourides au XXème siècle. positions souvent écologiques, de gauche ou De nombreuses autres légendes traversent les siècles altermondialistes. le continent africain, lesque Baye sur la genèse des Sur dreadlocks: on raconterait les Fall au Sénégal sont ceux qui sont les plus largement premières traces remonteraient à l’Egypte antique connus et médiatisés pour leur port deportaient dreadlocks où familles royales et hauts dignitaires des plates et de vêtements colorés.

Ces musulmans qui locks, un mythe voudrait meme que l’empereur César ne été suivant, néanmoins, pas lessimilaire cinq piliers de dreadla foi ait frappé par la coiffure à des portent locksCelte... en hommage à leur les chefdreadlocks spirituel locks du des peuple En conclusion, Cheikh Ibrahima Fall, une instigateur sont non seulement coiffurede quila adiffusion traversé du les mouvement mourides auet XXème siècle. siècles, mais soufie aussi des les civilisations les continents.

De nombreuses autres légendes traversent les siècles sur la genèse des dreadlocks: on raconterait que les premères traces remonteraient à l’Egypte antique où famille royales et hauts dignitaires portait des locks, un myth voudrait que l’empereur César ait été frappé par la coiffure similaire à des dreadlocks du peuple Celte … Bref, on pourra conclure que les dreadlocks sont non seulement une coiffure qui a traversé les siècles, mais aussi les civilisations et les continents.

www.rootsmagazine.fr

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Yememca

Roots Magazine

rites aztèques par l’historien W.H Prescott dans L’expression du mouvement l’Histoire de «ladreadlocks Conquête» est du issue Mexique (1843) inreligieuxque rastafari, ce sont portaient les groupesaussi du Youth Black diquent les prêtres des locks.

Faith puis les Bobo Dreadlocks qui popularisèrent la coiffure sur «l’île des Caraïbes, signe rébellion L’expression dreadlocks » est en issue du de mouvement religieux rastafari, ce sont les groupes du les Youth Black contre l’oppression et afin de défier normes Faith puis les Bobo Dreadlocks qui popularisèrent la religieuses et sociales de l’époque.

L’origine de l’arrivée coiffure sur de l’îlelades Caraïbes, encomprend signe de plusieurs rébellion et du nom coiffure sur l’île contre l’oppression et afinserait de défier reliversions : la première que les les normes dreadlocks gieuses sociales de l’époque. de indiens, l’arrivée auraientetété apportées par les L’origine travailleurs etpour du nom de sâdhus, la coiffure l’île comprend plusieurs certains qui sur auraient atteint la Jamaïque versions : la première serait que les dreadlocks après l’abolition de l’esclavage pour reprendreaule raient par les les travailleurs indiens, pour travailété desapportées Noirs libres dans plantations.

Une autre certains qui auraient Jamaïque après version sâdhus, de l’histoire voudraitatteint que lela mot « dread »( l’abolition de l’esclavage pour reprendre le travail des crainte en anglais) associé à « locks » fasse allusion Noirs libres dans les plantations. Une autre version de aux leaders redoutables de la révolte Mau Mau de l’histoire voudrait que le mot « dread » (crainte en an1952 qui portaient des dreadlocks et se sont illustrés glais) associé à « locks » fasse allusion aux leaders redcomme résistants à la colonisation britannique au outables de la révolte Mau Mau de 1952 qui portaient Kenya. La version la plus vraisemblable est que le des dreadlocks et se sont illustrés comme résistants à mot « dread » évoque pour les rastafaris la crainte de la colonisation britannique au Kenya. La version la plus Tout-puissant, de leur dieu ras Tafari Makonnen en vraisemblable est que le mot « dread » évoque pour la personne du roi d’Éthiopie Hailé Selassié. Le port les rastafaris la crainte de Tout-puissant, de leur dieu des « locks » est un fait complètement religieux pour rastafari Makonnen en la personne du roi d’Éthiopie eux et constitue le troisième vœu des juifs Nazarites Hailé Selassié. Le port des « locks » est un fait comdont le plus représentant estetSamson.

Dans le 4ème plètement religieux pour eux constitue le troisième livre du Pentateuque, est raconté l’histoire de ce vœu des juifs Nazarites dont le plus représentant Juif qui promit de ne jamais couper ou toucher est Samson. Dans le 4ème livre du Pentateuque, ses est cheveuxl’histoire devenusde locks et dont tirait toute force. raconté ce Juif qui ilpromit de nesajamais Ainsi, en plus d’être de point de couper ou toucher ses végétarien, cheveux devenus locksboire et dont Rastafaris sermon laisser pousser ilvin, tiraitles toute sa force.font Ainsi, en plusded’être végétarien, leurs cheveux indéfiniment sans lesfont peigner.

Cette de point boire de vin, les rastafaris sermon de coiffure rappellerait aussi la crinière du lion, laisser pousser leurs cheveux indéfiniment sansplus les précisément lion de Juda, symbole ducrinière règne du peigner.

Cette du coiffure rappellerait aussi la roi Selassié.

Ainsi, les dreadlocks marques lion, plus précisément du lion de sont Juda,des symbole du règne roi Selassié. Ainsi, dreadlocks sont de foi,dud’attachement à ses les racines africaines et des de marques de face foi, d’attachement africaines résistance à l’injustice ceà ses quiracines a d’ailleurs été etrepris de résistance face àpuisqu’on l’injustice ce qui a d’ailleurs été en Occident, fantasme largement repris en Occident, puisqu’on fantasme largement

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Mar mai J’arr plus port simp le co C’es Alic

Beauté Mode

Loza Maleomboh Dreadlocks une mode Entretien & équitable Et si on arrêtait Soins (1) de briller ?!

Voilà nous y sommes, vous avez décidé d’adopter les dreadlocks soit en laissant naturellement s’emmêler vos cheveux (méthode du free forming) soit en les manipulant avec des vanilles, des twists, en utilisant des crochets.

Et là, certains penseront que porter des dreadlocks Dessupposera collectionsmoins culturellement d’entretienéclectiques, capillaire à faire : C’EST FAUX ! ses En silhouettes sont à la fois= modernes mais et donc pas de locks effet, pas d’entretien pas de repousse, aussi et tribale Loza Maleomboh à laethnique Lenny Kravitz.

En l’absence de soins, le cheveu se cassera est au une créatrice ne cessera de nous niveau de laqui repousse, les locks s’affineront et perdront surprendre.

Ses et vêtements mettent de leur allure surtout, vous vous en retrouverez avec des cheveux nauséabonds et continuerez exergue la qualité des tissus africains tels de véhiculer cette de saleté attribue, quemauvaise le Kentéimage et le Bazin.

Lesqu’on pièces sont à tort, aux dreadlocks. au Pour conserver beauté de votre réalisées Ghana et en la Côte d’Ivoire, ce cheveu et votre suivez ces quelques conseils : quicoiffure, lui permet de créer des emplois

SHIMMER POWDER. Vous savez cette poudre que l’on applique sur les pommettes pour un look nude mais radieux, genre : « J’te jure j’suis pas maquillée aujourd’hui ! mais j’suis tellement heureuse en ce moment … » Bref vous voyez de quoi je parle ...

La belle Alice brille donc, too bad ! La shimmer c’était bien pensé pourtant… Non mais je compatis, ça doit pas être simple…

Alors si, comme ma collègue, vous avez la peau grasse, scrutez votre soin quotidien, c’est sûrement lui le coupable, enfin…si vous en utilisez café de ce mélange d’huiles. un àbien-sûr.

Car dans ce cas, laL’huile peauvégétale produit (jojoba ou avocat) permettra aux huiles essentielles en grande quantité le sébum qui lui manque. de se combiner, huiles de essentielles les Appliquer uneles crème jour c’estpréviendront comme mauvaises odeurs dans vos locks.

De plus, la menthe enfiler un manteau avant de sortir. et la cannelle poivrée sont des toniques capillaires, Quoi l’été ?! Vous sortez en soutien gorge dans revigorants qui purifient le cheveu. L’huile de Tea tree la rue vous ? Non, vous portez un débardeur, est d’ailleurs un très bon agent purifiant et fortifiant. bref, un vêtement plus léger mais un vêtement Néanmoins, proscrivez l’usage des huiles essentielles si quand même. Et bien c’est pareil pour la peau, vous êtes enceinte et sur vos enfants de moins de 6 ans elle a besoin de protection en toutes saisons. (sauf contre-indication médicale).

Faisons un tour du côté de chez CLINIQUE

Loza Maleomboh est née au Brésil et à 1) Sien vous pas opté pour le les free forming, défaites grandit Côten’avez d’ivoire et aux Etats Unis, votre coiffure pré-locks » auinfluent bout de 3 semaines et différentes cultures« qu’elle a connu vos cheveux à l’air libre (sans les démêler !) sur laissez ses créations.

L’Afrique regorge de 3) Couvrez vos cheveux d’un foulard en soie, le soir pendant une semaine.

Effectuez ensuite un shampoing talents et de matériaux de qualité, Loza fait venu. avec du savon noir, de Marseille ou d’Alep (ils sont parti de ces personnes qui internationalise assez asséchants). N’utilisez surtout pas de shampoings ces forces.

4) Appliquez 1 fois par semaine sur vos cheveux du classiques pour cheveux frisés, qui comprennent des beurre de karité et de la cire. agents démêlants.

11h 30, twistez j’arrive une au travail oui la c’est tard, Le beurre est nourrissant, la cire gaine le cheveu, tous A l’aideMardi, d’un crochet, fois par…mois repousse je n’ai pas encore dis à quelle heure je partais ! deux participeront à la prise de la lock. de vos mais cheveux.

J’arrive donc…dans les couloirs d’un des lieux les Insistez particulièrement sur les longueurs, d’avantage que sur le cuir chevelu (sur lequel vous privilégierez plus hypes en matière de beauté, si, si,pour le stafféviter entierla 2) Hydratez quotidiennement vos locks l’usage d’aloé véra et du vapo). En effet, c’est sur un cuir pénétration poussière ettendances l’aspect make-up. crade qui en porte de les dernières C’est chevelu absorbant trop de gras que se développent les résulterait.

Plusicion le et cheveu, mieux la lock simple, onmouille ose tout ce n’est pas moi qui prend dirai pellicules. car l’eau gonflerPorter le cheveu et donceye l’emmêle. lefait contraire. un smoky violet dès 9h00?

- Utilisez dans premier un hydratant à l’aloé véra C’est ceun que j’ai faittemps hier. Dans mon élan je croise 5) Une fois par mois, faites un shampoing (produits cités pour assainir cuiraddict chevelunotoire, et réduire démangeaisons.

Alice, le Dior quilesscintille sous sa CLINIQUE en page suivante) précédé d’un bain d’huiles avec nos - Puis, vaporisez sur vos cheveux un mélange fait d’eau produits de prédilection : l’huile d’avocat, de cannelle, minérale, d’huiles végétales et essentielles (ricin, cannelle, d’arbre à thé mais aussi du chanvre. Gardez le pendant menthe poivrée et arbre à thé). En prenant par exemple une heure puis rincez. un vaporisateur de 30 ml, n’introduisez que deux cuillères Une première collection à l’inspiration Touareg

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Une nouvelle collection plus géométriques et colorées

Eva Youmbi

BLACKLINK et Black eyes Conseil

Nappy DayS EvENtS

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ElEctioN MiSS Nappy pariS 2015 Le tout premier concours de beauté dédié aux cheveux afro naturels

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Plus d’infos : Billeterie : Weezevents contact@nappydays.fr www.nappydays.fr

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Photographie : © Charles Bah

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Work n’ shop

28 - 29 NOVEMBRE 2014 10h à 18h

Beauté

Dreadlocks

Entretien & Et si on arrêtait Soins (2) de briller ?!

Selon le cheveu, les locks mettront 6 mois à 1 an à complètement se former, c’est-à-dire jusqu’à la pointe. Gardez la routine expliquée dans les points 2) à 4) mais aussi : 1) Si des bosses apparaissent, pratiquez le palm rolling (fait de rouler la lock dans la paume de ses mains) avec du gel afin d’obtenir des locks bien arrondies.

2) Surveillez bien la repousse du cheveu frisé : utilisez tous les 2-3 mois (correspondant à deux/trois cm de repousse) un crochet pour resserrer la lock. Pourquoi attendre 2 mois ? Parce que le crochet tire sur la lock, frotte le cuir chevelu, plus on l’utilise, plus on traumatise le cheveu et plus on a de risques de voir nos locks s’affiner.

3) Un shampoing hebdomadaire est alors nécessaire (tous les 2 jours pour les plus sportifs d’entre nous) pour empêcher la prise de poussière. Dès lors, faites attention à vos tenues, aux peluches qu’elles comportent, à vos draps… car toutes ces particules restent dans la lock. Veillez à bien rincer et surtout à bien essorer vos cheveux après le shampoing pour faire partir les traces de cire (cf 4) ) qui ont capté la poussière tout au long de vos journées et pour éviter d’emprisonner de l’eau sale dans vos cheveux entremêlés.

Mardi, 11h 30, j’arrive au travail … oui c’est tard, mais je n’aiqu’il pas est encore dis à quelle heureses je partais !

Sachez finalement possible de défaire locks, eh J’arrive donc…dans les couloirs d’un des lieux les oui, ce ne sont au fond que des cheveux emmêlés que vous plus hypes en matière beauté, si, le staff entier avez sur votre tête. Bien sûr celadeprend dusi,temps et plus vos porte les dernières tendances make-up. locks seront anciennes (même au bout de 10 ans cela estC’est réalsimple, on ose toutdeetpatience ce n’est pas qui dirai isable), plus vous ici aurez besoin pourmoi revenir à vos le contraire.

Porter un smoky eye violet dès 9h00? cheveux afros.

C’est ce que j’ai fait hier. Dans mon élan je croise Diorbeauté addictm’ont notoire, scintille sa Tous ces Alice, conseils été qui délivrés par sous Florence Gisors, coiffeuse spécialiste des locks et propriétaire du GwadaBarberShop Concept (GBS concept, Noisy le Grand), qui a aussi sorti l’année dernière l’application GBS concept truffée de conseils pour l’entretien de vos cheveux, de vos locks.

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Yememca

Shopping Selector SPÉCIAL LOCKS

SHIMMER POWDER. Vous savez cette poudre que l’on applique sur les pommettes pour un look nude mais radieux, genre : « J’te jure j’suis pas maquillée aujourd’hui ! mais j’suis tellement heureuse en ce moment … » Bref vous voyez de quoi je parle ...

La belle Alice brille donc, too bad ! La shimmer c’était bien pensé pourtant… Non mais je compatis, ça doit pas être simple…

Alors si, comme ma collègue, vous avez la 1.

2. peau grasse, scrutez votre soin quotidien, c’est sûrement lui le coupable, enfin…si vous en utilisez un bien-sûr. Car dans ce cas, la peau produit en grande quantité le sébum qui lui manque.

Appliquer une crème de jour c’est comme enfiler un manteau avant de sortir.

Quoi l’été ?! Vous sortez en soutien gorge dans la 3.rue vous ? Non, vous portez 4. un débardeur, bref, un vêtement plus léger mais un vêtement quand même. Et bien c’est pareil pour la peau, elle a besoin de protection en toutes saisons.

Faisons un tour du côté de chez CLINIQUE

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1. Crochet à locks 2. Hydratant à l’aloé vera Forever Aloe First 3. Vaporisateur bouleCLINIQUE 4. Cire Natural Cosmetics 5. Gel pour palm rolling Taliah Waajid 6. Shampoing Taliah Waajid 7. La gelée boost curl Les secrets de Loly 18 € 8. Savon “Amour de Tortille” Noire O Naturel 8,20€

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Comment créer sa propre routine Et si on arrêtait capillaire de briller ?! ?

Les cheveux ont des besoins primaires qui varient selon leur type : raides, bouclés, crépus et selon leur état : en bonne santé, abîmés, défrisés, colorés… et la première chose à faire est de bien comprendre ces besoins afin de savoir les combler au mieux pour avoir des cheveux forts et en bonne santé car quoi qu’on en dise les cheveux crépus, eux aussi, peuvent être longs (s’ils sont bien entretenus). Si vos cheveux sont cassants, fourchus ou présentent des nœuds, c’est que vous devez modifier votre routine.

Mardi, 11h 30, j’arrive au travail … oui c’est tard, Globalement, bouclés et crépus ont besoin ! mais jeles n’aicheveux pas encore dis à quelle heure je partais d’hydratation, de nutrition, d’être démêlés et protégés J’arrive donc…dans les couloirs d’un des lieuxdes les agressions plusextérieures. hypes en matière de beauté, si, si, le staff entier porte les dernières tendances make-up. C’est Ce sont des cheveux plus fragiles que les cheveux raides simple, ici on ose tout et ce n’est pas moi qui dirai ou ondulés. Ils ont donc des besoins plus nombreux. Ils le contraire. Porter un smoky eye violet dès 9h00? nécessitent également des soins réguliers bien précis à C’est ce que j’ai fait hier. Dans mon élan je croise mettre en place.

Alice, Dior addict notoire, qui scintille sous sa

001 090

Ursula Blogueuse et Youtubeuse beauté BeautifulNaturelle.com

Une fois par semaine : 1. Bain d’huile(s) / Pré-poo Pour nourrir les cheveux en profondeur un bain SHIMMER POWDER. Vous savez cette poudre que d’huile(s) avant le shampoing. Il est à effectuer sur chel’on applique pommettes look nude veux humides sur et àles laisser poser 1 pour heureun à toute une nuit. mais radieux, genre : « J’te jure j’suis pas Peut être utile aux cheveux les plus secs etmaquillée fragilisés. ! mais j’suis tellement heureuse en ce 2.aujourd’hui Shampoing moment … » Le shampoing a pour but de débarrasser les cheveux des Bref vous voyez de quoi je etc. parle ... lorsque les cheveux impuretés, de la pollution, Mais La belle Alice brille donc, tooshampoing bad ! Ladoux sont fragiles, il faut penser à choisir un shimmer c’était bien pensé pourtant…

NonC’est qui ne les asséchera que très peu, voire pas du tout. mais je compatis, doit pas sans êtresulfate. simple… notamment le cas desça shampoings Pour les Alors si,colorés, comme ma collègue, vous avez la cheveux on choisira un shampoing adapté. grasse, scrutez votre soin quotidien, c’est 3.peau Après-Shampoing L’après-shampoing pour démêler cheveux sera un sûrement lui le coupable, enfin…siles vous en utilisez indispensable limiter un bien-sûr. des Car cheveux dans ce les cas,plus la frisés peau pour produit les limiter la le casse au moment cette étape ennœuds grandeet quantité sébum qui luide manque. cruciale.

Appliquer une crème de jour c’est comme 4.enfiler Soin profond / masque un manteau avant de sortir.

Pour cheveux abîmésgorge en profondeur, Quoinourrir l’été ?!les Vous sortezsecs en etsoutien dans un à laisser cheveux avec un la masque rue vous ? Non,poser voussurportez unhumides débardeur, film plastique et un bonnet chauffant (ou une serviette bref, un vêtement plus léger mais un vêtement chaude) apportera aux cheveux souplesse, quand même.

Et bien c’est pareil pour lahydratation peau, etelle force. a besoin de protection en toutes saisons.

5. Coiffure Faisons un tour du côté de chez CLINIQUE Pour limiter la casse et les fourches, on oublie le sèchecheveux et les plaques chauffantes. On privilégie le séchage à l’air libre et les coiffures de type mises en plis.

On utilise un lait capillaire pour hydrater les cheveux, auquel on peut ajouter une huile ou du beurre végétal pour plus de nutrition. Pour limiter la manipulation des cheveux dans la semaine, des vanilles, des tresses, libres ou collées peuvent être effectuées après les soins, puis détachées dans la semaine lorsque les cheveux sont secs. Les coiffures protectrices avec rajouts sont également un bon moyen de protéger les cheveux des agressions extérieures, mais attention il ne faut pas négliger ses soins pour autant !

Enfin, avoir une bonne routine capillaire c’est aussi rester à l’écoute de ses cheveux pour savoir si les soins apporCLINIQUE tés leur conviennent ou non. Si vos cheveux réagissent mal à un produit, une étape, changez-le, modifiez-la ! Et n’oubliez pas que la régularité fera la réussite de votre routine ! À vous de jouer !

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SHIMMER POWDER. Vous savez cette poudre que l’on applique sur les pommettes pour un look nude mais radieux, genre : « J’te jure j’suis pas maquillée aujourd’hui ! mais j’suis tellement heureuse en ce moment … » Alors on était en mode Alerte à Malibu Bref vous voyez de sur quoiles je plages parle ...? La tignasse à l’air, les La belle Alice bains brille dedonc, too le bad ! Laet les mer salée, soleil shimmer c’était bien pensé pourtant…

Non grâces mat’ à en oublier de choumais je compatis,chouter ça doit simple… vos pas joliesêtre touffes ! Alors voici Alors si, comme rien ma que collègue, vous une avezsélection la pour vous, peau grasse, scrutez soinà quotidien, c’estvotre de votre produits intégrer dans sûrement lui le coupable, en utilisez routineenfin…si capillaire.vous Vos cheveux seront un bien-sûr. Car dans ce en cas,profondeur la peau produit réparés et retrouen grande quantité le sébum quiéclat lui manque. veront tout leur naturel pour affronter ! comme Appliquer une crème del’automne jour c’est enfiler un manteau avant de sortir.

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Photographe : Gaël Louis // Coiffure : L’Artiste Qui Peint Maquilleuse : Ingrid // Bijoux : S&U Bijoux

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Beauté

DANS LA SALLE DE BAIN DE

KELLY MASSOL Et si on arrêtait de briller ?!

Kelly Massol, fondatrice de la marque Les Secrets de Loly, nous dévoile ses secrets de beauté et les milles et un trésors qui garnissent ses 2 salles de bain.

Mardi, 11h 30, j’arrive au travail … oui c’est tard, mais je n’ai pas encore dis Votre marque préférée ? à quelle heure je partais !

J’arrive donc…dans les couloirs d’un des lieux lesje C’est très difficile de choisir, j’adore les cosmétiques, plus hypesles enproduits matière de si, salles si, le staff collectionne et beauté, j’ai deux de entier bains ! lesaux dernières tendances make-up.etC’est Uneporte dediée soins corporels et maquillage, une simple, on ose tout et! ce n’est pas moi qui dirai autre à mesici soins capillaires le contraire.

Porter un smoky eye violet 9h00?

De par mon métier, je teste des centaines dedès produits.

C’estprincipalement ce que j’ai fait ma hier.propre Dans marque mon élan jeSecrets croise J’utilise Les Alice,pour Diorle addict notoire, qui mon scintille sous sa de Loly capillaire, mais pour visage j’aime

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beaucoup la marque Kadalys.

Les produits qui ne vous quittent jamais ?

Ma BB cream de chez Iman, mon rouge à lèvres Creme in your coffee de MAC , Le Gold deposit mineralize de chez MAC et un déo sans sel d’aluminium !

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La belle Alice brille donc, too bad ! La shimmer c’était bien pensé pourtant… Non mais je compatis, ça doit pas être simple…

Alors si, comme ma collègue, vous avez la peau grasse, scrutez votre soin quotidien, c’est sûrement lui le coupable, enfin…si vous en utilisez un bien-sûr. Car dans ce cas, la peau produit en grande quantité le sébum qui lui manque.

Appliquer une crème de jour c’est comme enfiler un manteau avant de sortir.

Quoi l’été ?! Vous sortez en soutien gorge dans la rue vous ? Non, vous portez un débardeur, bref, un vêtement plus léger mais un vêtement quand même. Et bien c’est pareil pour la peau, elle a besoin de protection en toutes saisons.

Faisons un tour du côté de chez CLINIQUE L’indispensable dans la trousse d’une femme ?

Une bonne crème hydratante, un rouge à lèvres, une brosse ronde plate et un spray hydratant pour les cheveux !

Ainsi, on est prête à n’importe quel moment pour aller à un rdv pro, ou en amoureux, malgré une longue journée difficile !

Comme bonne crème hydratante, j’utilise la crème de jour de chez Kadalys, les packaging sont beaux et la composition de leur crème est excellente.

Un maquillage pour séduire ?

Pour séduire, je sors le grand jeu et c’est rare car je suis quelqu’un de très nature.

Ma BB cream Iman, pour la bonne mine, la poudre comCLINIQUE pacte Black Up, pour unifier le teint et la tenue.

Je rehausse d’un voile de Gold deposit de MAC pour apporter de l’éclat et mon blush Ambering rose toujours de chez MAC. Pour les yeux, les palettes Sleek sont très abordables et leurs couleurs magnifiques !

Beauté

Un mascara noir pour amplifier le regard et la touche finale avec les lèvres : un rouge chez Black Up, le M17, le genre de rouge qui veut dire SÉDUCTION !

Avez-vous une icône de beauté, une femme qui vous inspire ?

Une icône beauté ? L’actrice Teyonnah Parris. Mais une femme qui m’inspire ? Oprah Winfrey ! Cette grande dame force l’admiration et le respect.

Des produits ou autres qui ont changé vos habitudes capillaires ?

Le casque huetifull, ce spa capillaire maison, m’a permis de gagner du temps sur ma routine capillaire du dimanche, en multipliant l’effet des soins utilisés par 5 !

Je suis aussi accro à une marque capillaire US, qui n’est pas encore très populaire et qui s’appelle AS I AM. Rien que le nom m’inspire et la double buttercream est une tuerie!

Composition excellente et odeur à tomber ! Je l’associe aux autres produits de ma gamme dans ma routine depuis quelques mois.

Le dernier produit est un produit qui est sorti dans ma gamme à la fin du mois d’octobre : un spray réparateur hydratant : le Cocktail Curl Remedy. Je le vaporise tous les jours car il permet de refermer les fourches instantanément et de garder les cheveux hydratés toute la journée.

Une boisson ou une recette détox ?

Oui ! Une excellente amie m’a fait découvrir chez Kusmitea le BB détox, un thé à base de thé vert, maté, rooibos, guarana et pissenlit. Arômatisé au pamplemousse : bien être garanti !

Votre parfum fétiche ? Pour votre homme ?

Je porte peu de parfum, car, ne travaillant qu’avec des produits naturels, j’ai développé des hypersensibilités. Mais j’en ai trouvé un qui me convient bien : Loverdose de chez Diesel et pour mon homme Only the brave, toujours de chez Diesel.

Vous ne vous couchez jamais sans… ?

M’attacher les cheveux en pinneaple, la technique consiste à s’attacher les cheveux sur une queue de cheval très haute juste au dessus du front. Cela permet de maintenir les boucles le plus longtemps possible sur les mèches du dessus et de retenir la longueur sur les mèches à l’arrière et d’éviter le shrinkage de celles-ci ! C’est magique.

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Propos recueillis par B.M.F

E d

Mar mai J’arr plus port simp le co C’es Alic

Beauté

Tuto Coiffure

“AFRO CANDIDE”

Et si on arrêtait de briller ?!

SHIMMER POWDER. Vous savez cette poudre que l’on applique sur les pommettes pour un look nude mais radieux, genre : « J’te jure j’suis pas maquillée aujourd’hui ! mais j’suis tellement heureuse en ce moment … » Bref vous voyez de quoi je parle ...

La belle Alice brille donc, too bad ! La shimmer c’était bien pensé pourtant… Non mais je compatis, ça doit pas être simple…

Alors si, comme ma collègue, vous avez la peau grasse, scrutez votre soin quotidien, c’est sûrement lui le coupable, enfin…si vous en utilisez un bien-sûr. Car dans ce cas, la peau produit en grande quantité le sébum qui lui manque.

Niveau de difficulté : Facile une crème de jour c’est comme Appliquer enfiler un manteau avant de sortir.

1. Démarrez sur un chignon très haut. Munissez vous d’un foulard d’environ 15 cm x 115 cm.

Quoi l’été ?! Vous sortez en soutien gorge dans 2. Placez le foulard à l’arrière de la tête et nouez le à l’avant. la rue vous ? Non, vous portez un débardeur, 3. Tournez les deux brins du foulard, l’un autour de l’autre, comme pour faire une vanille. bref, un vêtement plus léger mais un vêtement 4. Enroulez les brins sur eux-mêmes, en forme d’escargot et placez les sous un des côtés du foulard. quand même. Et bien c’est pareil pour la peau, elle a besoin de protection en toutes saisons.

Et voilà ! À vous de jouer !

Faisons un tour du côté de chez CLINIQUE

Mardi, 11h 30, j’arrive au travail … oui c’est tard, mais je n’ai pas encore dis à quelle heure je partais !

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C’est ce que j’ai fait hier. Dans mon élan je croise Alice, Dior addict notoire, qui scintille sous sa

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CLINIQUE

4.

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URSULA Blogueuse et Youtubeuse beauté BeautifulNaturelle.com

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Beauté

Tuto Coiffure

“BUSINESS WOMAN”

Et si on arrêtait de briller ?!

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Quoi l’été ?! Vous sortez en soutien gorge dans la rue vous ? Non, vous portez un débardeur, bref, un vêtement plus léger mais un vêtement quand même. Et bien c’est pareil pour la peau, 5. Prenez une dessaisons. parties avant et elle a besoin de protection en toutes rabattez la sur la deuxième Faisons un tour du côté de chez CLINIQUE en la fixant avec une épingle à cheveux.

6. Rabattez la deuxième partie avant sur l’autre et fixez la avec une épingle à cheveux.

4.

5.

SHIMMER POWDER. Vous savez cette poudre que Niveau de difficulté : Facile l’on applique sur les pommettes pour un look nude mais radieux, genre : « J’te jure j’suis pas maquillée aujourd’hui ! mais j’suis tellement heureuse en ce 1. Munissez vous d’1 élastique et moment … » de 2 épingles à cheveux.

Bref vous voyez de quoi je2. parle ...

Sectionnez vos cheveux en 2 La belle Alice brille portions donc, :too bad et! La une avant une arrière. shimmer c’était bien pensé pourtant… Non mais je compatis, ça doit pas être simple…

Alors si, comme ma collègue, vous avez la peau grasse, scrutez votre soin quotidien, c’est sûrement lui le coupable, enfin…si en utilisez 3. Prenez vous la portion arrière et un bien-sûr. Car dans ce cas, la la. peau produit remontez en grande quantité le sébum qui la luiportion manque.

4. Attachez arrière en Appliquer une crème queue de jour c’est haute comme de cheval et séparez portion enfiler un manteau avantlade sortir.avant en deux parties.

Mardi, 11h 30, j’arrive au travail 6.… oui c’est tard, mais je n’ai pas encore dis à quelle heure je partais !

J’arrive donc…dans les couloirs d’un des lieux les plus hypes en matière de beauté, si, si, le staff entier porte les dernières tendances make-up. C’est simple, ici on ose tout et ce n’est pas moi qui dirai le contraire. Porter un smoky eye violet dès 9h00?

C’est ce que j’ai fait hier. Dans mon élan je croise Alice, Dior addict notoire, qui scintille sous sa

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URSULA Blogueuse et Youtubeuse beauté BeautifulNaturelle.com

Et voilà ! À vous de jouer !

CLINIQUE

Beauté

Définition de boucles

Express

Conseil pour personnes de cheveux de type 1 à 3A, c’est-à-dire qui ont déjà des boucles naturelles et cheveux très fins.

- Produits : Après-shampoing crème // Gel aloe vera et de l’huile légère (coco ou argan, par exemple).

- Vous allez procéder par petites mèches.

- On relève les cheveux, dégage une mèche sur sa nuque et on attache le reste avec une pince.

- Mettez l’après-shampoing sur toute la longueur de la mèche, en passant vos doigts dedans, si vous voulez démêler sans peigne.

- Scellez l’hydratation de la mèche avec 3 petites gouttes d’huile légère et finissez la définition avec du gel d’aloe vera, qu’on applique partout sur la mèche, et pour se faire, on va utiliser le geste de l’accordéon en remontant la mèche vers le haut. Et comme par magie, les boucles se forment !

Puis procédez ainsi avec toute la chevelure.

Astuce 1 : Compartimentez votre tête en 5 ou 6 groupes de mèches pour une meilleure efficacité et ne pas perdre trop de temps.

- Une fois que vous avez fait toute la tête, basculez toute la chevelure vers l’avant, et faites le geste de l’accordéon une dizaine de fois pour bien mettre les boucles en forme en n’hésitant pas à y rajouter de l’aloe vera. Rabattez vos cheveux d’un geste brusque vers l’arrière et secouez-les de gauche à droite. Il ne reste plus qu’à modeler votre coiffure selon vos envies. Les boucles seront bien hydratées et bien définies pendant 3-4 jours !

Astuce 2 : Pour les cheveux de type 3 à 4, vous pouvez utiliser la crème Jellé Styler de la marque Entwine Naturalle Couture pour faire vos twist out ou bantu knot-out.

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Entwine Naturalle Couture Yememca

- Une hydratation longue durée.

- Une parfaite définition des boucles.

- Un allongement maximum des boucles.

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- Un facilitateur de transition.

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- Mail : france@entwinecouture.com

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Entwine Naturalle Couture-France Tissages & Extensions

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PHOTOGRAPHER : ORPHﾃ右 NOUBISSI

PASCAL CHAUBO Fondateur d’Ozentya Rencontre en toute décontraction avec le créateur d’Ozentya, la marque de produits capillaires qui avance à grand pas dans l’univers très concurrentiel des cosmétiques dites “ethniques”.

B.M.F

Contrôle d’identité, s’il vous plaît ?

Je m’appelle Pascal Chaubo, j’ai 37 ans, deux garçons : Joshua 12 ans et Chad 7 ans. Je suis originaire de la Guadeloupe et de la Martinique je suis le créateur de la marque OZENTYA.

Qu’est-ce qui vous a poussé à créer votre marque de cosmétique ?

Avant de créer OZENTYA, j’étais distributeur de produits cosmétiques professionnels.

En 2011, je me suis dit : pourquoi distribuer un produit dont je ne maitrise pas la composition chimique ni le rendu final sur les consommatrices ? Alors, j ai eu ce projet fou de créer ma propre marque OZENTYA. En outre, venant d’une famille qui connait le monde de la cosmétique, ma mère ayant officié pendant plus de 20 ans en tant que maquilleuse professionnelle pour la chaîne Guadeloupe Première, et mon oncle qui est dans le milieu de la cosmétique depuis que j’ai l’âge de 4 ans, mes ambitions étaient forcément un peu orientées !

Pourquoi OZENTYA ?

Au début, ma marque s’appelait Original Hair, mais j’ai reçu un courrier de l’avocat du groupe Estee Lauder, me demandant de retirer ce nom car Origin’s leur appartenait. Énorme deception, car tout le packaging était déjà fait autour de ce nom. Découragé, je me suis endormi contrarié et soucieux la nuit venue. Ce soir là j’ai rêvé de ma grand mère décédée 6 ans plus tôt, elle s’appelait Ozange. Dans mon rêve, je lui disais que ma marque s’appellera «Aux Anges», puis « Ozen », et finalement « Ozentya ». Je me suis réveillé en sursaut afin de noter le nom Ozentya, puis me rendormis.

Le lendemain, je me suis rendu à l’INPI pour y faire une recherche d’antériorité afin de m’assurer le nom n’existait pas, ce qui fut le cas. Et c’est comme cela que « OZENTYA » est né.

À qui s’adresse la gamme OZENTYA ?

Qu’est-ce qui différencie les produits OZENTYA de ses concurrents sur le marché ?

Ce qui différencie Ozentya des autres marques de cosmétiques, c’est la qualité de fabrication, car Ozentya met le maximum autorisé en matières premières.

Nous misons sur la qualité des vitamines et des principes actifs utilisés afin d’avoir des produits d’une qualité irréprochable. En effet, le retour positif des milliers d’utilisatrices d’Ozentya nous conforte dans notre travail, car tout est dans la production et formulation des produits.

Où trouve-t-on les produits OZENTYA ?

Ozentya est distribué dans les boutiques spécialisées, dans les salons de coiffure en France métropolitaine et dans les DOM TOM, à Miami, au Gabon et surtout sur www.ozentya.com.

Quel avenir souhaitez-vous pour OZENTYA ?

Comme tout chef d’entreprise, je souhaite que la marque Ozentya se développe et prospère afin que l’on ait aussi, dans la communauté afro-caribéenne, des grandes marques de cosmétiques qui comptent. Ozentya étant une marque familiale, je souhaite qu’elle soit là encore dans plusieurs années afin qu’un jour, ce soient mes enfants qui la développent à leur tour.

Quels sont vos projets à court et long termes ? À court terme, mon objectif est le développement de la gamme Ozentya en France, et à moyen et long terme en Afrique et aux USA même si Ozentya est déjà distribué au Gabon (Afrique) et

à Miami (USA).

Quels conseils donneriez vous à ceux qui souhaiteraient créer leur gamme de cosmétiques ? À tous ceux qui souhaitent créer leur gamme de produits cosmétique, je conseille simplement de travailler sans relâche… Boulot, boulot, boulot !!!

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Les gammes Ozentya Capillaire, Ozentya Corps et cheveux et Ozentya Nat’yrel, conviennent à tout type de cheveux et de peaux.

Ce qui explique que Ozentya est utilisé par toutes les populations: caribéenne, africaine, métisse, maghrébine et caucasienne.

Ink, Miguel, Omarion, Flo Rida, Frank Ocean, Beauté Fabolous, Axel Tony, Booba et Maître Gims, Kalash, X-men, Sike, Erik Peduran...

Autant d’artistes passés entre ses mains

Je cuisine mes Et si on arrêtait cosmétiques de briller ?!

Masque capillaire AVOCAT Ingrédients - 1 cuillère à soupe de miel.

- 1 cuillère à soupe d’huile d’olive.

POWDER. Vous savez cette poudre que -SHIMMER 1 demi-avocat. applique sur les pommettes pour un look nude -l’on 1 oeuf.

Préparation mais radieux, genre : « J’te jure j’suis pas maquillée Mélangez le tout afinj’suis d’obtenir une préparation aujourd’hui ! mais tellement heureuse enhomogène. ce Appliquez le masque sur l’ensemble de votre chevelure en insismoment … » tant bien sur les pointes. Recouvrez votre tête d’une charlotte Bref vous voyez quoi je parle ... en plastique avecde une serviette chaude pour un résultat optimal laissez Alice poser minimum 1h.

La etbelle brille donc, too bad ! La shimmer c’était bien pensé pourtant… Non mais je compatis, ça doit pas être simple…

Alors si, comme ma collègue, vous avez la Ingrédients grasse,à café scrutez votre soin quotidien, c’est -peau 1/2 cuillérée de cire d’abeille.

-sûrement 1 cuillérée lui à café de beurre enfin…si de cacao. vous en utilisez le coupable, -un 1 cuillérée à café douce. bien-sûr.

Card’huile dansd’amande ce cas, la peau produit - 1/2 cuillérée à café de miel / 3 gouttes de vitamine E. en grande quantité le sébum qui - 3 gouttes de baume fondant de rose. lui manque.

Appliquer une crème de jour c’est comme Préparation Mélangez cire d’abeille, le sortir. beurre de cacao et l’huile enfiler un lamanteau avant de d’amande dans un bain-marie et faites fondre à feu Quoi l’étédouce ?! Vous sortez en soutien gorgeledans doux. Ajoutez le miel et la vitamine E. Concluez par le baume la rue de vous Non, baume vous portez un débardeur, fondant rose.? Votre à lèvres cacao-rose est prêt!! bref, un vêtement plus léger mais un vêtement quand même. Et bien c’est pareil pour la peau, elle a besoin de protection en toutes saisons.

Faisons un tour du côté de chez CLINIQUE Ingrédients - 80gr de concombre.

- 15gr de lait.

Préparation Râpez le concombre. Mélangez le au lait cru dans une casserole. Portez à ébullition 4 à 5 minutes, puis laissez refroidir.

Pour terminer, filtrez ce mélange et versez le tout dans une bouteille ou un bocal. Conservez le mélange pendant 8 jours au frais.

Baume à lèvres CACAO/ROSE

Démaquillant CONCOMBRE

Mardi, 11h 30, j’arrive au travail … oui c’est tard, mais je n’ai pas encore dis à quelle heure je partais !

J’arrive donc…dans les couloirs d’un des lieux les plus hypes en matière de beauté, si, si, leYememca staff entier porte les dernières tendances make-up. C’est simple, ici on ose tout et ce n’est pas moi qui dirai le contraire. Porter un smoky eye violet dès 9h00?

C’est ce que j’ai fait hier. Dans mon élan je croise Alice, Dior addict notoire, qui scintille sous sa

Crème NOIX DE COCO

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Mélangez avec fermeté dans un récipient l’huile de coco et l’ester de sucre jusqu’à former une pâte et évitez les grumeaux. Ajoutez peu à peu le lait de coco et agitez vigoureusement pour que l’émulsion se forme et ce jusqu’à parfait refroidissement. Ajoutez enfin le reste des ingrédients CLINIQUE 1 à 1 et mettez en pot. Vous obtenez une crème gommante 100% naturelle et artisanale, au parfum des tropiques. La pulple de coco exfolie le visage tout en douceur et, grâce à l’ester de sucre, reste à la fois légère et hydratante : un régal pour votre peau.

Retour sur :

RYA BEAUTY

Les Youtubeuses à l’honneur Le salon RYA BEAUTY 2014 a ouvert ses portes à 10h le samedi 4 octobre 2014. Les exposants ainsi que les youtubeuses étaient déjà sur place, prêts à accueillir les futurs clientes, abonnées ou curieuses.

Une bonne ambiance s’est très vite installée durant l’événement malgré le nombre limité de personnes. Au menu : conférences avec les youtubeuses, démonstrations de maquillage, amuses bouches du traiteur AfroGourmet et stands de marques naturelles, telles que Carolina B ou Entwine...

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www.bama-cosmetic.fr La boutique :

473 avenue du 8 mai 1945 93330 Neuilly sur Marne 01.41.54.06.32

Horaires : RER A : Neuilly Plaisance Bus : 127 / 203 / 214 / 303 arrĂŞt Ile de France.

Francis Olilo

FONDATEUR DE L’ÉCOLE OLILOR COIFFURE

LA 1ÈRE ÉCOLE DE COIFFURE AGRÉÉE POUR LE CHEVEU AFRO ET MÉTISSÉ Contrôle d’identité, s’il vous plaît ?

Francis Olilo, 38 ans, directeur de l’école de coiffure Olilor Coiffure.

Vous êtes à l’origine de la première école de coiffure délivrant un diplôme permettant de coiffer à la fois les cheveux européens et afros, une vraie révolution ?

Quel est votre parcours ?

Diplômé de CAP et BP coiffure, coiffeur professionnel et membre du jury d’examen de CAP et BP Coiffure, depuis 2005.

Les caractéristiques d’un bon coiffeur ?

Un bon coiffeur doit : avoir de la personnalité, être

Ce n’est pas une révolution, disons que je porte simplement le flambeau de ces artisans coiffeurs qui sont dans l’ombre.

Pourquoi ce manque dans les écoles de coiffure ?

Ce manque dans les écoles “classiques” s’explique parce qu’il n’y a pas eu de protocole au niveau de l’Éducation nationale et de la

aimable, être un bon psychologue, toujours innover, maîtriser son métier et être un bon conseiller en image et en coiffure.

Comment expliquez-vous que la majorité des salons afros soient à ce point restés dans le “ghetto” ou l’artisanal, de façon générale ?

Je tenais à préciser que la beauté africaine n’est pas restée dans le“ ghetto”. C’est juste que la plupart des artisans coiffeurs fonctionnent avec leurs propres moyens du bord.

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En effet, les écoles de coiffure existantes ne sont pas à l’image d‘une population multicolore, d’où la création de l’école de coiffure OLILOR qui valorise la beauté africaine et bien évidemment européenne.

Tous les élèves diplômés de cette école d’un CAP et/ ou BP coiffure sont en mesure de coiffer tout type de cheveux. D’ailleurs, notre école est agréée par l’État.

Sud à Fréjus, j’essaye de faire connaitre mon univers au plus grand nombre. Actuellement, je finalise mon site

Fédération de la coiffure pour avoir une valorisation équitable.

Les enseignants n’ont pas la connaissance et la compétence requises pour pouvoir les transmettre aux élèves. À qui s’adresse votre concept ?

Notre concept s’adresse à tous les professionnels qui travaillent sans diplôme et cela consiste en une validation des acquis (VAE).

L’école OLILOR s’adresse aussi à tous les débutants qui veulent entrer dans l’univers de la coiffure et excercer ce métier dans les règles.

Les modalités ?

La scolarité pour un(e) débutant(e) dure 9 mois en version accélérée, pendant lesquels il aura 12 semaines de stage en salon de coiffure. La validation d’acquis pour ceux qui sont déjà professionnelles (VAE) a lieu tous les 6 mois. À noter que pour celles et ceux au chômage, la scolarité peut être prise en charge par le Pôle Emploi ou par le Fongecif.

Si je vous dis ROOTS, cela vous évoque quoi ?

La grandeur d’une culture qui traverse les frontières.

Propos recueillis B.M.F

“CHIRURGICAL GIRL” PHOTOGRAPHER : ORPHÉE NOUBISSI STYLIST : AMANY GOGO MAKE-UP : CARINE H BÉNIKINE MODEL : AIDA RIANE ACCESSORIES : TONY YAACOUB

Quels sont les caractéristiques d’un tissage de qualité ?

Un tissage de bonne qualité ne peut se vérifier ni à l’œil nu, ni au toucher et ni à l’odorat ! Tout ce qui brille n’est pas or.

Combien de fois avez-vous acheté un paquet magnifique à la vue et doux au toucher, mais qui après une semaine ressemblait à de la paille ? Un tissage de qualité se verra dans la durée et dans la simplicité de son entretien.s).

Avez-vous des astuces pour conserver un tissage durablement ?

Sur nos gammes qui ont le prestige d’être pérennes, nous préconisons de faire une fois par semaine un shampoing

AURÉLIA

FONDATRICE D’INDRA HARACHI Contrôle d’identité, s’il vous plaît ?

Je m’appelle Aurélia et je suis la fondatrice de la marque Indra Harachi.Mcrea Style”.

Votre parcours ?

Après mon école de commerce, je suis allée travailler plus de deux ans à Singapour. Pour la petite histoire, je ne savais pas du tout comment j’allais me débrouiller pour mes cheveux une fois sur place, j’ai donc décidé de m’approvisionner à Paris avant de partir. Et là, je pense que plusieurs femmes ont dû vivre cette expérience car au bout d’une semaine la qualité des mèches s’était avérée… médiocre ! Et ce malgré le prix que j’avais mis. Étant pas trop loin de l’Inde, je me suis décidée à aller à la source par mes propres besoins. Au fur et à mesure des Skype, ma famille ne cessait de complimenter mes mèches et, pour ma part, je les trouvais faciles à vivre car elles ne s’emmêlaient pas. Du coup, je n’avais absolument rien à faire (ce qui est parfait pour une personne comme moi) ! Je leur en ai envoyé et l’aventure Indra Harachi a commencé !

Présentez-nous Indra Harachi...

Indra Harachi s’adresse à des femmes qui exigent ce qu’il y a de mieux pour elles. Nous mettons à la disposition de notre clientèle (toutes origines ethniques confondues) une qualité de cheveux irréprochable. Car toutes les femmes sont différentes, nous proposons deux grandes familles de cheveux : les lisses et les crépus avec pour point commun d’être vierges et du meilleur grade Remy du marché. La femme Indra Harachi aime avant tout être à son avantage, se sentir bien dans sa peau et être prise au sérieux que ce soit dans sa vie professionnelle que dans sa vie privée. Nos maîtres mots : liberté, discrétion, authenticité.

pour les laver et un après-shampoing de type Pantène Pro V à laisser poser une vingtaine de minutes sur les cheveux pour les soins et de proscrire les pommades, brillantines et autres sérums car ils ne font qu’alourdir le cheveu.

Quel est le best-seller du moment ?

Nos best-sellers du moment sont nos gammes de cheveux crépus. Nous proposons en tissages ou extensions à clip des cheveux de type crépus défrisés (gamme Bomo), crépus brushés (gamme Wax), crépus bouclés (gamme Zanzibar) et crépus frisés type 4C (gamme Badu).

“Un tissage de bonne qualité ne peut se vérifier ni à l’œil nu, ni au toucher et ni à l’odorat !

Tout ce qui brille n’est pas or.”

Beaucoup de marques émergent, comment arrivezvous à vous démarquer ?

Premièrement, par notre service client. Nous sommes réactifs, disponibles et d’excellents conseils. Ensuite, par la rareté des produits vendus autant en terme de qualité qu’en terme de texture (du lisse au crépu) qui restent difficiles à trouver en France. Puis en dernier, mais pas des moindres, grâce à notre connaissance du marché et de nos relations fournisseurs, nous vendons également des produits hors catalogues tels que des longueurs non proposées sur le site ou encore un tissage déjà coloré, par exemple Quels sont vos projets pour 2015 ?

Continuer à surprendre et satisfaire notre clientèle comme on le fait depuis déjà 4 ans.

Si je vous dis ROOTS, cela vous évoque quoi ?

Je réponds qu’il faut être fier de ses racines et ne pas ou-

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blier d’où l’on vient car c’est ce qui définit qui nous sommes aujourd’hui.

Propos recueillis Maëlle NLATE

Extensions capillaires haut de gamme vierges et Remy de cheveux à textures lisses et crépus Tissages - Extensions à clip - Closures

www.indra-harachi.com

contact@indra-harachi.com - 06 27 55 39 98 Indra Harachi

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Beauté

P.Diddy, Rick Ross, Kid Ink, Miguel, Omarion, Flo Rida, Frank Ocean, Fabolous, Axel Tony, Booba et Maître Gims, Kalash, X-men, Sike, POWDER. Vous savez cette poudre que maquilleuse noireSHIMMER ErikLa Peduran... l’on applique sur les pommettes pour un look nude Autant d’artistes mais radieux, genre : « J’te jure j’suis pas maquillée passés entrela sesplus mains influenteaujourd’hui ! mais j’suis tellement heureuse en ce

Pat McGrath

Et si on arrêtait de briller ?!

au monde ?

moment … » Bref vous voyez de quoi je parle ...

Pat McGrath est une maquilleuse anglaise, d’origine jamaïcaine,La belle Alice brille donc, too bad ! La qui illumine les podiums depuis 25 ans. Elle est aussi depuis 10shimmer c’était bien pensé pourtant… Non ans, la directrice artistique du pôle cosmétique chez Procter & mais je compatis, ça doit pas être simple…

Gamble qui comprend les marques : Max Factor, Dolce & GabbaAlors si, comme ma collègue, vous avez la na, CoverGirl. En 1999, elle crée une ligne de cosmétiques pour peau grasse, scrutez votre soin quotidien, c’est la marque Giorgio Armani. Ajoutez à cela que Pat McGrath aura sûrement lui le coupable, enfin…si vous en utilisez dessiné durant 10 saisons les concepts make-up des défilés des un bien-sûr. Car dans ce cas, la peau produit marques Prada et Miu Miu et vous obtenez un cv sacrément en grande quantité le sébum qui lui manque. fourni !

Appliquer une crème de jour c’est comme Son travail a été publié dans les plus prestigieuses revues, du enfiler un manteau avant de sortir.

Vogue au W en passant par Harper’s Bazaar, sans oublier ses colQuoi l’été ?! Vous sortez en soutien gorge dans laborations avec les photographes les plus réputés et les plus grandes maisons (Louis Vuitton, Prada, Lanvin, Calvin Klein oula rue vous ? Non, vous portez un débardeur, bref, un vêtement plus léger mais un vêtement encore Balenciaga). quand même. Et bien c’est pareil pour la peau, Vous pouvez dès à présent suivre l’Artiste sur instagram : elle a besoin de protection en toutes saisons. @patmcgrathreal Faisons un tour du côté de chez CLINIQUE

Mardi, 11h 30, j’arrive au travail … oui c’est tard, mais je n’ai pas encore dis à quelle heure je partais !

J’arrive donc…dans les couloirs d’un des lieux les plus hypes en matière de beauté, si, si, le staff entier porte les dernières tendances make-up. C’est simple, ici on ose tout et ce n’est pas moi qui dirai le contraire. Porter un smoky eye violet dès 9h00?

C’est ce que j’ai fait hier. Dans mon élan je croise Alice, Dior addict notoire, qui scintille sous sa

Photos prises du défilé Dior 2013 - Make up by Pat Mc Grath

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Diane Audrey Ngako

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TRUE COLORS PARIS Le premier show-room parisien

PHOTO : DIDIER TEURQUETIL

Fatou SARR Créatrice et Dirigeante TRUE COLORS

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Motivée par plusieurs années à la direction commerciale de Fashion Fair France puis en tant que consultante pour diverses marques et enseignes de cosmétiques, elle crée TRUE COLORS Paris en juin 2010, après un long travail de recherche sur les pigments et textures. « L’univers de la beauté me passionne depuis toujours, le maquillage est pour moi un outil qui permet d’exprimer Ses Personnalités ».

Perrine DEMONGEOT, Associée TRUE COLORS et Fondatrice Boutique TRUE COLORS Paris Diplômée d’école de Commerce, et titulaire d’un DEA en Innovation et Organisations, Perrine DEMONGEOT suit une carrière internationale dans l’industrie.

Après plusieurs années d’expatriation, elle rentre en France et rejoint l’aventure TRUE COLORS Paris en 2014 en tant qu’associée et créateur d’entreprise pour développer la boutique aux côtés de Fatou Sarr.

Pourquoi avoir décidé de l’ouverture de la boutique?

Fatou : L’ouverture de la boutique était une évidence, une continuité.

La marque est née il y a 4 ans et nous avons pris le temps pour construire cette boutique et ce concept. Pour que les clientes soient bien accueillies, reçoivent les meilleurs conseils et des produits de haute qualité.

Perrine, qu’est-ce qui vous a séduit dans ce projet d’ouverture TRUE COLORS Paris ?

Perrine : J’ai d’abord été séduite par Fatou et sa personnalité. Elle m’a ensuite transmis son univers, j’ai été conquise par la marque, son identité forte, les produits et leur packaging. À cette époque, j’étais en Amérique du Sud et je me suis dit qu’il y avait vraiment quelque chose à faire avec True Colors Paris. De fil en aiguille, nos échanges se sont accentués et nous avons décidé de construire une boutique.

C’était pour moi un vrai virage entrepreneurial. C’est une belle aventure que construire le nom d’une marque et construire un espace autour d’une entité de marque qui existait déjà. Nous nous sommes entourées de professionnels, d’architectes, d’entrepreneurs spécialisés dans le développement de boutiques. Conception et design ont fait l’objet de beaucoup de discussions ce qui a donné naissance à un bel espace, grand, élégant et épuré, le tout dans un univers violet dégradé.

Fatou : Nous relevons un véritable défi dans ce quartier car les femmes en général achètent des produits dans les boutiques mais hésitent à y faire des prestations. C’est ce qui manque, entre autres, dans ce quartier.

Vous sélectionnez avec grand soin vos points de ventes puisque vous êtes présents dans les concept stores et instituts les plus branchés, n’est-il pas contradictoire de refuser d’insérer vos produits dans les petits magasins de Château d’eau et d’installer votre boutique dans ce même endroit ?

Fatou : Nous n’avons jamais segmenté nos points de ventes par rapport à un emplacement géographique. C’est plutôt le lieu, l’expertise des personnes qui vont y travailler, le référencement produits qui va s’y trouver.

Perrine : Comme le disait Fatou précédemment, il y a dans ce quartier un vrai brassage. On veut se différencier de ce qui existe.

Les femmes qui fréquentent régulièrement ce quartier ont aussi droit d’avoir accès à ce type de services.

Cette boutique sera le seul point physique en nom propre à Paris ou souhaitez-vous avoir plusieurs True Colors Paris ?

True Colors se positionne en tant que marque haut de gamme. On aurait pu s’attendre à une ouverture dans le 1er, 4ème ou 8ème arrondissement de Paris.

Pourquoi Strasbourg-Saint-Denis ?

Perrine : On ne se positionne pas en temps que concurrent face à nos dépositaires. C’est une boutique show-room, qui démultiplie l’image et la visibilité de True Colors. Mais bien entendu, nous espérons qu’il y en aura d’autres bientôt.

Fatou : Cela fait aussi partie des valeurs de True Colors, c’était un véritable défi. Nous sublimons toutes les beautés, toutes les couleurs de peaux. Nous ne sommes pas sectaires chez True Colors, toutes les femmes ont le droit d’être sublimées. C’est vraiment très important. Par exemple, d’un point de vue strictement commercial, nous restreignons la marge sur certains produits pour que chaque produit True Colors reste un produit de luxe, mais toujours accessible. À Paris, nous sommes trop sectaires, géographiquement parlant. Le 10ème arrondissement est un carrefour, toutes les populations sont susceptibles d’y passer notamment grâce aux gares de l’Est et gares du Nord, toutes les femmes noires et cela peu importe leur catégorie socio-professionnelle. Elles recherchent à Strasbourg-Saint-Denis ou Château d’eau ce petit « quelque chose » qu’elles ne trouvent nulle part ailleurs. Ce quartier jouit d’un brassage culturel, anti-snob et c’est pour cela que nous nous y sommes implantées. De ce fait, nous avons attaché un soin tout particulier à l’espace pour le rendre cosy, luxueux, épuré, mais surtout accessible.

Votre stratégie de développement en Afrique?

Vous êtes la seule boutique physique à distribuer ses propres produits au niveau du maquillage multi ethnique…

Un message pour les lectrices de ROOTS ?

Fatou : Venez découvrir la boutique True Colors, pour celles qui ne connaissent pas. Roots est un très bon magazine, un bon support. Les lectrices correspondent à l’idée que l’on se fait de la femme : urbaine, chic et moderne, ce qui est exactement notre cible. Nos produits de luxe mêlent la qualité et une certaine éthique. La marque est 100% made in France, sans paraben, sans corps gras. Nous nous servons de la beauté naturelle des femmes pour les sublimer tout en prenant soin de la peau.

C’est une valeur très importante pour nous.

TRUE COLORS PARIS 46 RUE DU FAUBOURG SAINT MARTIN - 75010 PARIS

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Perrine : C’est la première boutique de la marque True Colors. Nous ne vendons pas que du maquillage mais nous accompagnons aussi nos clientes dans tous leurs rituels beauté. Nous faisons du conseil, de la formation aux personnes non professionnelles et professionnelles sur les peaux brunes, métisses et noires et offrons une prestation haut de gamme, avec des espaces dédiés comme notre salon VIP, très confiné, raffiné, à l’abris des regards et qui pourra être utilisé pour les moments exceptionnels comme les mariages, par exemple.

Fatou : L’Afrique n’est pas une zone que l’on a considérée comme une simple zone d’export. Pour moi, l’Afrique est un des potentiels les plus importants de notre marque, il n y a qu’à regarder la population. Au lancement de True Colors, la marque était déjà présente en Afrique de l’Ouest. Je connais cette zone car j’y ai travaillé en tant que directrice de la marque Fashion Fair et, en tant que sénégalaise, c’est une évidence pour moi d’être présents en Afrique. Nous avons créé une plateforme logistique à Dakar avec les mêmes services qu’à Paris et ce concept, nous souhaitons le développer sur toute l’Afrique de l’Ouest et d’autres pays comme le Kenya, le Nigéria, le Ghana, l’Afrique du Sud qui sont aujourd’hui des pays idylliques pour une marque de cosmétiques. Cependant, nous allons prendre le temps pour apporter une touche qualitative à la distribution.

Beauté

Shopping Selector DES LÈVRES TOUTES EN COULEUR Et si on arrêtait de briller ?!

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SHIMMER POWDER. Vous savez cette poudre que l’on applique sur les pommettes pour un look nude mais radieux, genre : « J’te jure j’suis pas maquillée aujourd’hui ! mais j’suis tellement heureuse en ce moment … » Bref vous voyez de quoi je parle ...

La belle Alice brille donc, too bad ! La shimmer c’était bien pensé pourtant… Non mais je compatis, ça doit pas être simple…

Alors si, comme ma collègue, vous avez la peau grasse, scrutez votre soin quotidien, c’est sûrement lui le coupable, enfin…si vous en utilisez un bien-sûr. Car dans ce cas, la peau produit en grande quantité le sébum qui lui manque.

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Appliquer une crème de jour c’est comme enfiler un manteau avant de sortir.

Quoi l’été ?! Vous sortez en soutien gorge dans la rue vous ? Non, vous portez un débardeur, bref, un vêtement plus léger mais un vêtement quand même. Et bien c’est pareil pour la peau, elle a besoin de protection en toutes saisons.

Faisons un tour du côté de chez CLINIQUE

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Mardi, 11h 30, j’arrive au travail … oui c’est tard, mais je n’ai pas encore dis à quelle heure je partais !

J’arrive donc…dans les couloirs d’un des lieux les plus hypes en matière de beauté, si, si, le staff entier porte les dernières tendances make-up. C’est simple, ici on ose tout et ce n’est pas moi qui dirai le contraire. Porter un smoky eye violet dès 9h00?

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7. élan je croise 8.

C’est ce que j’ai fait hier. Dans mon Alice, Dior addict notoire, qui scintille sous sa CLINIQUE 1. Aqualumière samoa Chanel 25 € - 2. Yves saint laurent N°31 Rose Paillette 20,80€ 3. Rouge à lèvres liquide SUBLI’MAT RS01 longue tenue True Colors 24 € - 4. L’absolue créme Lancôme 26 € 5. Yves saint laurent N°101 Violet Singulier 32 € - 6. Chubby stick Clinique 18 € 7. Rouge à lèvres Burberry 29 € - 8. Crème lip prints Nude Coral 25 €

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Yememca

Nouvelle Boutique et ShowRoom Vente conseil et formation make-Up 46 Rue du Faubourg Saint Martin, 75010 PARIS | 01 42 45 85 57 | boutique@truecolorsparis.com www.facebook.com/TrueColorsParisBoutique

Beauté

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Faisons un tour 1.duVernis côtéjaune de matte chez CLINIQUE

2.

Dolce @ Gabbana 23 €

2. Vernis acid orange.

Givenchy 16,50 €

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C’est ce que j’ai fait hier. Dans mon élan je croise Alice, Dior addict notoire, qui scintille sous sa

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Yememca

3. Vernis super brillant couleur bleue Estée Lauder 18 € 4. Soin réparateur et nourrissant Carolina B 14,95 € 5. Vernis bleu turquoise Yves Saint Laurent 23 € 6. Vernis vert turquoise Paul & Joe 13 € CLINIQUE

MIREILLE COIFFURE

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10 ANS !!!

“ Cela fait 10 ans que j’ai ce salon et c’est un réel plaisir pour moi de coiffer ! Venez découvrir les nouveaux décors de Mireille Coiffure et sa bonne humeur. Son ambiance chaleureuse vous accueille pour des prestations de qualité.

Nous avons deux nouvelles prestations : Les extensions brésiliennes ainsi que les locks.

Pour cette année anniversaire nous faisons des réductions :

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Le salon Mireille Coiffure vous attend nombreuses !!! ”

132 rue Legendre, 75017 Paris - M° : La Fourche ou Brochant Du lundi au samedi de 10h30 à 19h30 Contact : 06 99 72 55 39

Beauté

P.Diddy, Rick Ross, Kid Ink, Miguel, Omarion, Flo Rida, Frank Ocean, Fabolous, Axel Tony, Booba et Maître Gims, MAIS J’AIME Kalash, X-men, Sike, Erik Peduran...

Autant d’artistes passés entre ses mains

J’AIME LE MAQUILLAGE ENCORE PLUS MA PEAU

Et si on arrêtait de briller ?!

En tant que maquilleuse, j’adore le maquillage !!! Des tendances les plus colorées aux plus sobres, j’aime tout et je n’ai pas de limite. Si comme moi, le maquillage est aussi votre truc, alors vous devez passer un certain temps devant le miroir, le matin, pour que tout soit au top (quand on fait les choses, autant les faire bien). Vous devez alors savoir combien il est tout aussi important de prendre le temps pour vous démaquiller le soir avant d’aller au lit. Ne me dites surtout pas que vous l’ignoriez?! Mais bon, qui ne l’a jamais fait ? Quand on revient de boite trop fatiguée ou après une longue journée au travail, je sais ô combien il peut être très tentant de ne pas Mardi, 11h 30, j’arrive au travail … oui c’est tard, passer par la case salle de bain et de se contenter de lingettes mais je n’ai pas encore dis à quelle je partais démaquillantes...

Mais c’est une grosse erreurheure ! Hydrater une ! donc…dans couloirs d’un des lieux les peau malJ’arrive démaquillée ne va les qu’assécher d’avantage votre hypesdémaquillantes, en matière de beauté, si, si, leetstaff entier peau. Lesplus lingettes c’est rapide facile, ça porte une les fois dernières tendances make-up.

C’est peut dépanner en passant, mais n’en prenez surtout pas l’habitude, cas elles doivent le simple,caricien onaucun ose tout et cenen’est pas remplacer moi qui dirai nettoyage à l’eau et le nettoyant. le contraire. Porter un smoky eye violet dès 9h00?

C’est ce que j’ai fait hier. Dans mon élan je croise Alice, Dior addict notoire, qui scintille sous sa

SHIMMER POWDER. Vous savez cette poudre que l’on applique sur les pommettes pour un look nude mais radieux, genre : « J’te jure j’suis pas maquillée aujourd’hui ! mais j’suis tellement heureuse en ce LA PEAU moment … » Ce n’est pas pour rien qu’on associe systématiquement le fait de Bref vous de quoiavec je parle dormir sans voyez se démaquiller acné....Le maquillage peut obstruer La belle Alice brille donc, too noirs. badMême ! La si c’est le des pores et provoquer boutons et points shimmer c’était bien pensé pourtant…

Non je vais cas le plus fréquent, cela reste le moins grave. Attention, faire ma je profcompatis, !! Au cours de journée, mais ça ladoit pasvotre êtremaquillage simple…attire des radicaux libres de l’environnement, Alors si, comme ma collègue,habituellement vous avez sous la forme de pollution.

En scrutez ne vous lavant visage, vousc’est permettez à peau grasse, votre pas soinlequotidien, ces particules rester sur votre peauvous et cela par la suite sûrement luide le coupable, enfin…si en peut utilisez faire décomposer le collagène et l’élastine, facteurs qui conun bien-sûr. Car dans ce cas, la peau produit tribuent à l’apparition prématurée des rides. En plus de dessécher en grande quantité le sébum qui lui manque. votre peau, cela scellera la saleté, la pollution et le sébum accuAppliquer une crème de jour c’est comme mulés dans la journée sur votre peau. Combinaison explosive qui enfiler un manteau avant de sortir. mène au vieillissement prématuré vu qu’on ne permet pas à la Quoidel’été ?! Vous sortez en soutien gorge dansperd alors peau se régénérer naturellement dans la nuit. Elle la rue vous ?

Non, vous portez un débardeur, son élasticité et provoque des rides très prononcées. bref, un vêtement plus léger mais un vêtement LES YEUXmême. Et bien c’est pareil pour la peau, quand N’oubliez surtout de pas protection les yeux, tellement sensibles qu’ils mérielle a besoin en toutes saisons. tent toute votre attention Sachez le mascara et le eyeliner Faisons un tour du !côté deque chez CLINIQUE peuvent causer des irritations oculaires douloureuses. Quand les follicules pileux et les glandes du ras des cils sont obstrués par ce maquillage mal nettoyé cela crée des petites infections sous forme de boutons purulents qui peuvent disparaître d’eux même, une fois le bouton persé, sinon c’est la case chirurgie. En effet, dans certains cas extrêmes, vous verrez se former un kyste.

Le maquillage, c’est fabuleux et je remercie du fond de mon âme la personne qui l’a créé (oui je sais j’en fais toujours des tonnes ! ).

Mais si votre peau n’est pas saine, rajouter du maquillage n’aidera pas. Au contraire, cela peut aggraver votre problème de peau. La clé d’un maquillage est une base saine (la peau). Il est donc très important de prendre soin de votre peau. Nettoyez et hydratez la quotidiennement avant aller au lit. Une peau saine vous donnera l’air plus jeune et reste une meilleure base pour un maquillage réussi. Dorénavant, activez-vous CLINIQUE et surtout plus d’excuses ! Je vous ai donné une raison de penser à moi, tous les soirs, avant d’aller au lit.

Bonne nuit !!!

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Carine Make up artist

Beauté

P.Diddy, Rick Ross, Kid Ink, Miguel, Omarion, Flo Rida, Frank Ocean, Fabolous, Axel Tony, Fondatrice de Suzie Beauty, Booba et Maître Gims, Kalash, X-men, Sike, SHIMMER POWDER. Vous savez cette poudre que la première marque Kenyane Erik Peduran... l’on applique sur les pommettes pour un look nude Autant d’artistes de produits cosmétiques mais radieux, genre : « J’te jure j’suis pas maquillée passés entre ses mains aujourd’hui ! mais j’suis tellement heureuse en ce

SUZIE WOKABI

Et si on arrêtait de briller ?!

Contrôle d’identité, s’il vous plaît?

Je suis Suzie Wokabi, la créatrice de la marque Suzie Beauty qui est la première marque kényane de produits make-up.

Quel est votre parcours ?

Je suis née et j’ai grandi au Kenya, précisément à Nairobi.

J’ai fait des études en relations internationales à Nairobi durant 3 ans et j’ai eu l’opportunité d’aller à San Diego terminer mes études car ma mère travaillait à la Banque Mondiale.

Mardi, 11h 30, j’arrive au travail … oui c’est tard, Après cela, plus ce je voulais de ! maisjejene n’aisavais pas encore dis que à quelle heure jefaire partais ma vie, j’ai travaillé 9 mois enlesCalifornie suis allée J’arrive donc…dans couloirs puis d’un je des lieux les m’installer à New York où ma sœur vivait et plus hypes en matière de beauté, si,travaillait si, le staff dans entier le milieu de la mode. J’avais toujours été fascinée par cet porte les dernières tendances make-up. C’est univers sans pour autant être une fashionista. simple, ici on ose tout et ce n’est pas moi qui dirai J’ai travaillé chez Clinique durant quelques années, puis le contraire. Porter un smoky eye violet dès 9h00?

MAC et j’ai terminé chez une petite marque NLA pour ce que j’ai faitde hier.

Dans mon élan je croise maîtriserC’est toutes les étapes la chaîne.

Le week-end, je Alice, Dior addict notoire, qui scintille sous travaillais en freelance sur des photoshoots afin de me fairesa un portfolio et, en 2007, j’ai rencontré mon mari qui était aussi kényan, et nous avons décidé de rentrer chez nous au Kenya.

moment … » Bref vous voyez de quoi je parle ...

Votre Kenya ?

La arrivée belle au Alice brille donc, too bad ! La Lorsque je suis arrivée Kenya,pourtant… je travaillais Non comme shimmer c’était bienaupensé maquilleuse professionnelle pour la télévision et la mais je compatis, ça doit pas être simple… presse et me suis très vite fait un nom. Mais après 2 ans, Alors si, comme ma collègue, vous avez la je me suis rendue compte combien il était compliqué peau grasse, scrutez votre soin quotidien, c’est d’acheter les produits, car dès qu’un produit terminait, lui le coupable, enfin…si vous enleutilisez jesûrement ne pouvais pas aller dans une boutique trouver… un bien-sûr.

Car dans ce cas, la peau voyage produit afin Je devais souvent attendre qu’une personne enrecevoir grandedequantité le produits. sébum qui lui manque. de nouveaux Un produit qui était Appliquer une crème jour coûter c’est 50$ comme vendu aux États-Unis à 20$de pouvait ou plus.

En 2011,un j’ai manteau donc lancé ma marque enfiler avant de sortir.Suzie Beauty avec mon soutien d’investisseurs, étantdans consciQuoimari l’étéet?!leVous sortez en soutien en gorge ente des vous plus et des moins autres Je dela rue ? Non, vous des portez unmarques. débardeur, vais aussi faire beaucoup de R&D afin de répondre bref, un vêtement plus léger mais un vêtement aux besoins des femmes kényanes. Je me suis concentrée quand même. Et bien c’est pareil pour la peau, sur les peaux foncées, notre climat, les différents types elle a besoin de protection en toutes saisons. de peau, les couleurs, savoir combien de temps mes proFaisons un tour du côté de chez CLINIQUE duits peuvent rester sur la peau d’une femme africaine...

Je devais trouver le juste milieu.

La confection des produits et le développement de la marque ?

Je ne conçois pas mes produits au Kenya, mais en Asie.

Depuis 2 ans, nous sommes en vente dans tout le Kenya, dans des espaces de beauté, centres commerciaux, pharmacies… Et aujourd’hui, nous avons nos propres magasins dans les 3 villes principales du pays. Êtes-vous présents à l’extérieur du Kenya ?

Nous voulons vraiment nous asseoir sur le marché kényan avant de nous étendre, mais nous avons des distributeurs en Côte d’ivoire, en Ouganda et bientôt au Nigéria qui est un très gros marché pour nous.

CLINIQUE

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Beauté

Vous tirez donc un bilan positif de ces 5 premières années ?

Oui, grâce à une très bonne équipe ! Je peux vous donner un exemple afin que vous visualisiez notre évolution.

Notre première commande de produits a été écoulée en une année et trois mois et la même commande cette année s‘écoule en trois mois, ce qui est très encourageant pour nous.

Comment décririez-vous l’ADN de Suzie Beauty ?

Suzie Beauty est une marque de produits cosmétiques développée par une professionnelle pour les femmes africaines. Nous offrons des produits de qualité à prix abordables à la femme africaine active, pour qui être belle ne doit pas être un luxe.

État des lieux du marché de la cosmétique en Afrique...

La cosmétique en Afrique est un énorme marché que se disputent les grands groupes comme L’Oréal, qui a d’ailleurs racheté une grande marque de chez nous : Nice & Lovely. Mais je reste persuadée qu’il y a de la place pour les marques locales. Elles ne doivent pas s’inquiéter mais prendre conscience de leur potentiel. Nous avons une chance de maîtriser notre environnement local donc l’essentiel pour nous doit être de proposer à nos clients des produits de qualité à un prix correspondant au pouvoir d’achat local.

E d

Si je vous dis ROOTS, cela vous évoque quoi ?

Je pense au film éponyme.

Mar mai J’arr plus port simp le co C’es Alic

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Propos recueillis par Diane Audrey NGAKO

Beauté

P.Diddy, Rick Ross, Kid Ink, Miguel, Omarion, Flo Rida, Frank Ocean, Fabolous, Axel Tony, LES REMÈDES Booba et Maître Gims, Kalash, X-men, Sike, Erik Peduran...

Autant d’artistes passés entre ses mains

ÉCLAT DES YEUX POUR SUBLIMER VOTRE REGARD

Et si on arrêtait de briller ?!

Allez, c’est reparti pour un nouveau changement de saison !

Et oui, c’est l’automne les amis, avec ses journées plus courtes, parfois sans soleil, ses petits rhumes... On se sent plus fatiguée évidemment. D’ailleurs au boulot, la même maraude qui revient sans cesse : “tu as l’air fatiguée”. Je vous rassure, ce n’est pas juste une impression, mon corps le ressent et mes yeux aussi. Il ne se passe plus un jour sans que je ne vois mes nouvelles copines : les cernes. Fatigue oblige, je boude ma trousse de maquillage pour ne rien arranger...

Les yeux enflés, les cernes, les colorations autour des yeux, pour chacune de nous ces affections peuvent avoir des origines différentes, telles que l’hérédité (c’est pas de chance), le manque de sommeil, une allergie ou même un régime alimentaire.

Ma mission du jour est de trouver des solutions pour atténuer, traiter ou cacher (quand rien ne fonctionne) ces yeux de ratons laveurs !

LES CERNES Saviez-vous que la peau en dessous de vos yeux est la plus Mardi,corps 11h et 30,laj’arrive au travailaux … changements oui c’est tard, fine de votre plus vulnérable mais je n’aiune pascourte encore dis par à quelle heure je partais ! d’humidité ? Après nuit, exemple, la meilleure manière J’arrive de pallier aux cernes est vite rattraper les lieux heures donc…dans les de couloirs d’un des les de sommeil perdues par un bon repos !

Vous pouvez vous plus hypes en matière de beauté, si, si, le staff entier procurer porte un de ces dans les make-up. commerces, à les masques dernièresvendus tendances C’est placer au réfrigérateur ou au congélo, et à dégonfler au réveil. simple, ici on ose tout et ce n’est pas moi qui dirai Sinon, pour les plus pauvres (moi à la fin du mois), vous poule contraire. Porter un smoky eye violet dès 9h00? vez essayer de mettre une cuillère à soupe dans le réfrigéraC’est ce que j’ai fait hier. Dans mon élan je croise teur, cela fera plus ou moins le même effet que le masque.

Alice, Dior addict notoire, qui scintille sous sa Le sachet de thé et les tranches refroidies de concombre marchent aussi. Vous pouvez également manger des aliments riches en potassium comme les bananes ou les raisins secs, après un repas salé.

SHIMMER POWDER. Vous savez cette poudre que l’on applique sur les pommettes pour un look nude mais radieux, genre : « J’te jure j’suis pas maquillée aujourd’hui ! mais j’suis tellement heureuse en ce moment … » Bref vous voyez de quoi je parle ...

La belle Alice brille donc, too bad ! La shimmer c’était bien pensé pourtant… Non mais je compatis, ça doit pas être simple…

Alors si, comme ma collègue, vous avez la peau grasse, scrutez votre soin quotidien, c’est CONTOUR DE L’OEIL COLORÉ sûrement lui le coupable, enfin…si vous en utilisez Cette coloration peut être provoquée par l’apparition de cernes un bien-sûr. Car dans ce cas, la peau produit à répétition qui provoquent un excès de peau à ce niveau ou en grande quantité le sébum qui lui manque. le plus souvent par les vaisseaux sanguins. Pour déterminer la Appliquer une crème de jour c’est comme cause, vous pouvez faire le test : pressez la zone affectée, si la enfiler undiminue manteau avant de vraisemblablement sortir. coloration alors elle est provoquée Quoi l’été ?!

Vous sortez en soutien dans est toupar des vaisseaux sanguins. Par contre, si gorge la coloration la rue vous alors ? Non,elle vous portez unhyper débardeur, jours présente, est due à une pigmentation. Il bref, un vêtement plus mais un vêtement est conseillé d’appliquer de léger la crème solaire autour des yeux et des lunettes de soleil en été pourpareil ne pas accélerer la pigmentaquand même.

Et bien c’est pour la peau, tion. peut être, en dans certains cas, purement elle En a revanche, besoin decela protection toutes saisons. médical dû àtour une sévère anémie des CLINIQUE problèmes de foie.

Faisonset un du côté de ou chez

TRAITEMENT ET CAMOUFLAGE Dans un cadre plus général, pour s’en débarrasser (traiter et cacher), rendez vous à la pharmacie ou parapharmacie la plus proche et optez pour une crème contour des yeux à la vitamine K et au Rétinol. Ces deux ingrédients réduisent les boursouflures et la coloration de manière significative parce qu’ils régénèrent le collagène sous l’oeil. Sinon, il y des crèmes éclaircissantes spécifiques pour ce genre de cas : SOYONS CLAIR, EN AUCUN CAS JE NE PARLE DES CRÈMES DOUTEUSES QUI POURRAIENT VOUS RENDRE AVEUGLE À CAUSE DE LEURS COMPOSANTS NOCIFS POUR LA PEAU. Je vous parle de ces crèmes qui se vendent en parapharmacie ou chez Séphora, à base d’acides de fruits.

Après avoir choisi la crème de votre choix qui convient à votre peau, n’oubliez pas l’anti-cerne, qui reste votre meilleur ami pour cacher tout ce bazar, en attendant. En optant pour votre anticerne, chose très importante : choisissez bien la sous teinte pour CLINIQUE un meilleur camouflage. Tapotez avec la paume du doigt et ne frottez surtout pas, pour une meilleure application. N’oubliez pas la poudre fixante translucide et le tour est joué !!!

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Autant d’artistes qui sommeille en vous. passés entre ses mains

Phénoménale Manda, le livre.

Et si on arrêtait de briller ?!

SHIMMER POWDER. Vous savez cette poudre que l’on applique sur les pommettes pour un look nude mais radieux, genre : « J’te jure j’suis pas maquillée aujourd’hui ! mais j’suis tellement heureuse en ce moment … » Bref vous voyez de quoi je parle ...

La belle Alice brille donc, too bad ! La shimmer c’était bien pensé pourtant… Non mais je compatis, ça doit pas être simple…

Alors si, comme ma collègue, vous avez la grasse, scrutez quotidien, c’est au «peau Franchement, je n’ai votre pas le soin temps de me mettre régime, entre sauver le monde et choisir mon vernis à sûrement lui le coupable, enfin…si vous en utilisez ongles de la semaine, j’ai ce du mal un bien-sûr.

Car dans cas, àlaplacer peaul’autoflagellaproduit tion ma quantité to do list. » Hunger Games, de la faim, en dans grande le sébum qui les lui jeux manque. page 70.

Appliquer une crème de jour c’est comme enfiler un manteau avant de sortir.

Inspiré des livres américains desoutien développement personQuoi l’été ?! Vous sortez en gorge dans nel, le livre Phénoménale Manda décrypte les tendances la rue vous ? Non, vous portez un débardeur, beauté et vêtement mode actuelles avec humour. un cockbref, un plus léger mais un Dans vêtement tail de chroniques réactualisées et inédites, l’auteure quand même. Et bien c’est pareil pour la peau, du blog même de nom, narre avecenlégèreté chemin, elle du a besoin protection toutes son saisons. semé d’embûches, vers l’acception de soi. Du selfie à la Faisons un tour du côté de chez CLINIQUE poitrine, en passant par les régimes et la taille réglementaire du postérieur, elle prend plaisir à casser les diktats imposés par la société, les médias et nous-mêmes.

Mardi, 11h 30, j’arrive au travail … oui c’est tard, mais je n’ai pas encore dis à quelle heure je partais !

J’arrive donc…dans les couloirs d’un desaudiovilieux les Après un cursus en journalisme et production plus hypes en matière de 2012, beauté, si, le staff entier suelle, Amanda crée, en janvier sasi,plateforme perles dernières tendances make-up. C’est sonnelleporte sobrement intitulée Phenomenalemanda.com. ose tout et des ce n’est pas moi dirai En plussimple, d’être ici uneonpassionnée médias, elle qui collectionne les éditions nationales étrangères de magazines le contraire.

Porter unet smoky eye violet dès 9h00? fémininsC’est et est des heures à traquer la cecapable que j’ai de faitpasser hier. Dans mon élan je croise moindreAlice, similitude, sans se lasser.

Chacun son truc !

Dior addict notoire, qui scintille sous sa

Diane Audrey Ngako

Vous l’aurez compris, ce livre est sans langue de bois, un vrai bol d’air. Amanda relève avec talent les vestiges de la féminité. On s’y retrouve toutes quelque soit notre communauté ou notre rang social. Ce livre est sans doute le livre de la rentrée pour des femmes décomplexées.

Mention spéciale à Manon Meauzoone, illustratrice et blogueuse, qui a réalisé toutes les illustrations du livre.

Le livre est disponible sur le site www.peecho.com CLINIQUE À partir de 9,54€.

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Beauté

Autumn Male BEAUTY BAG 3

2

1. Rasoir SHAVER serie 9000 Philips 2. Gel exfoliant Black Opal 3. Gel tonifiant Jack Black 4. Voyage d’hermés Hermes 5. Pierre d’Alun Biorient 6. Douche crème acajou Gillette Leuwat 7. Gel hydratant Kyoku fro men 8. Déodorant en poudre Lush

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9. Mousse à raser Jack Black

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Noukelak

D N A R B EW N !!!

235th barber street

30 rue Tandou 75019 PARIS Metro : Laumière Telephone : 01.71.76.30.30

235th barber street

Horaires : Mardi et mercredi : 10h - 20h Jeudi, vendredi et samedi : 10h - 22h30 Dimanche : 12h - 20h

PHOTOGRAPHER : ORPHÉE NOUBISSI ART DIRECTOR : FANNY DOMERGUE MODEL : NSAMA MONTANA MAKE-UP ARTIST : BEAUTY MAKE UP STYLE (BY BÉNÉDICTE NGIAMBILA) ACCESSORIES : AFRICOULEUR

ROOTS Photograph : Soniyah LAWSON Artistic Director : Amany GOGO Make up : Sabrina TEBSY Model : Binta GAKOU

Racines

Les Coolies

LES HINDOUS DES ANTILLES « L’immigration consomme presque autant de créatures humaines que l’esclavage » : c’est un système de migration concernant des milliers d’asiatiques - principalement chinois et indiens - qui migrèrent des Indes orientales vers Indes occidentales dans la première moitié du XIXème siècle, que Victor Schoelcher, grand acteur de l’abolition de l’esclavage dans les Antilles françaises, dénonce. Aujourd’hui, ce sont près de 10 000 en Martinique, 30 000 en Guadeloupe qui descendent de ces migrants indiens et chinois qui se sont engagés volontairement à travailler dans les champs des îles sucrières pour pallier le manque de main d’œuvre résultant de l’abolition de l’esclavage. En effet, alors qu’est proclamée la fin de l’esclavage en 1948 dans les Antilles françaises où la canne à sucre constitue un élément prédominant de l’économie et que le départ des noirs libres cause des pertes dans les plantations, Martinique et Guadeloupe se sont transformées en terre d’accueil. Elles furent d’abord une terre d’accueil pour des Européens mais leurs migrations devint vite désavantageuse pour les propriétaires Békés qui étaient obligés de leur accorder d’avantage de concessions, en comparaison avec leurs employés noirs. Ce sont ensuite des Chinois qui, avec la mise en place des traités inégaux (1842), voient leur interdiction d’immigrer levée. Dès lors, en trois décennies, environ un demi million de chinois émigrent vers les Antilles et la Réunion. À partir de 1856, le « coolietrade » s’étend aux Indiens principalement issus des régions rurales du Tamil Nadu et du Gujarat, qui fuirent les transformations imposées par la couronne britannique les empêchant d’accéder à la terre pour leurs cultures vivrières. Ces indiens embarquent volontairement dans des bateaux qui les emmèneront vers les côtes antillaises, un contrat de travail de cinq ans à la main pour finir avec une rémunération bien moindre que celle énoncée dans leur CDD, habitant dans les cases anciennement occupées par les esclaves noirs.

Le 10 ja Haaretz Ce n’est qu’en 1884 que le gouvernement de Calcultta gouvern met fin au recrutement de travailleurs indiens par les auavoir inje torités françaises mais peu d’Indiens auront choisi durant (contrace cette période l’option du rapatriement une fois leur connombreu trat terminé et resteront donc sur ces îles. juives d’ Le nom «coolies» est d’abord donné à ces migrants indiannées d ens puis aux chinois. Deux versions expliqueraient cette réfutée e expression : l’une serait que le mot provient de C’est un l’association des mots chinois ku et li (souffrance et traGabbay vail), l’autre serait qu’il fait allusion à la caste Kuli présente dans la région de Bombay. Qu’importe la provenance de program l’expression, celle-ci revêt aujourd’hui et depuis l’arrivée Chaine qui met des migrants asiatiques une connotation négative.

En effet, très vite après leur installation, ces migrants, poudres. fixés en Martinique et en Guadeloupe majoritairement voir le n à Basse Pointe et Macouba, sont accusés d’être respon- Falashas sables de la raréfaction de la terre, dénigrés car considé- Sainte s rés comme les nouveaux esclaves dans la société post- comme esclavagiste antillaise, employés par des Békés qui leur chagrin réservent des conditions de vie misérables. Ce dénigre- dix ans), ment se perçoit dans des expressions comme « coolies les tém mangeurs de chiens » ou « faib con an coolie » qui soulig- de 35 nent leur pseudo infériorité. Aujourd’hui, si la fracture éthiopie sociale entre migrants indiens et autochtones créoles est chantage partiellement fermée c’est grâce à l’ascension depuis la même le 2nde moitié du XXème siècle de descendants de coolies femmes qui ont peu à peu effacé l’image dévalorisante de leurs [l’injectio ancêtres. C’est surtout l’action de personnes comme relate Ha l’homme politique guadeloupéen Henry Sidambarom, novemb fils d’immigré originaire de la région tamoul en Inde du de l’Hom Sud, qui se battit pour la reconnaissance de l’intégrité des écrivent « Coolies chapes », descendants de migrants indiens, leur seule ré intégration à la société autrement que par la cuisine par Ron Gam exemple (le colombo antillais est un plat d’inspiration inpromotio dienne) mais par la loi, et obtint en 1923 l’acquisition de injecter droits civiques pour les « fils d’Hindous guadeloupéens ». qu’elles e

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Yememca

G茅r么me Bashi Bazouk

Racines

Les Afro Turcs

D’AFRIQUE À L’EMPIRE OTTOMAN

Aussi étonnant que cela puisse paraître, il existe bel et bien des “Turcs d’Afrique”. La plupart d’entre eux sont des descendants d’esclaves ramenés en Turquie au 19ème siècle à l’époque de l’Empire Ottoman. Les Afro Turcs proviennent en grande majorité du Niger, Égypte, Arabie Saoudite, Lybie, Kenya et Soudan.

Entre 1860 et 1890, ils travaillaient principalement dans l’agriculture, les champs de coton, champs de tabac et les « plus chanceux » étaient domestiques de maison.

Mais tous les Afro Turcs ne sont pas descendants des esclaves. En effet, d’autres sont des musulmans noirs de Crête. En 1924, le traité de Lausanne entre la Crête et la Turquie avait mené à un échange des populations grecques orthodoxes turques contre les musulmans résidant en Crête. La plupart de ces musulmans étaient noirs.

Entre 1876 et 1878, à la fin de l’esclavagee, 1 500 familles d’Afro Turcs ont reçu des terres du gouvernement afin qu’ils y développent une économie leur permettant de subvenir à leurs besoins.

Aujourd’hui, selon des estimations récentes, ils seraient entre 20 000 à 25 000 et contribueraient de manière significative au développement culturel de la Turquie.

Cependant, avec le temps, ils commencent à perdre les quelques liens qu’ils ont avec leur passé, leur histoire.

Seuls de rares membres de leur communauté, souvent âgés, se souviennent de leurs roots. Il reste peu de traces écrites de leurs traditions, ni même orales, c’est pourquoi la Turquie se lance actuellement dans une campagne d’information afin de revivifier ces racines presque oubliées.

 Le mannequin turque : Tugce Guder

Ils proviennent en grande majorité du Niger, Égypte, Arabie Saoudite, Lybie, Kenya et Soudan.

éthiopie chantage même le femmes [l’injectio relate Ha novemb de l’Hom écrivent seule ré Ron Gam promotio injecter qu’elles e

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Diane Audrey Ngako

Le 10 ja Haaretz gouvern avoir inje (contrace nombreu juives d’ années d réfutée e C’est un Gabbay program Chaine qui met poudres. voir le n Falashas Sainte s comme chagrin dix ans), les tém de 35

Racines

L’eugénisme des FALASHAS d’Israel?

Le 10 janvier dernier, le site du quotidien israélien Haaretz lâche une bombe.

Une «source gouvernementale» reconnaît pour la première fois avoir injecté sans leur consentement» du Depo Provera (contraceptif d’une durée d’action de 3mois aux nombreux effets secondaires) aux femmes falashas, juives d’Ethiopie. Des aveux qui confirment donc des années de suspicions autour d’une pratique toujours réfutée en bloc par les autorités sanitaires israéliennes.

C’est un reportage mené par le journaliste israélien Gal Gabbay pour un programme de la Chaine Educative qui met le feu aux poudres. Inquiet de voir le nombre des Falashas en Terre Sainte se réduire comme peau de chagrin (-50% en dix ans), il recueille les témoignages de 35 femmes

site officiel L’ACRI1. En 2009 déjà, l’association féministe I’Isha, basée à Haïfa, avait été l’une des premières à s’insurger. Hedva Eyal, sa coordinatrice, avait rédigé un rapport dans lequel elle interpellait le gouvernement sur l’utilisation intempestive de Depo Provera, en vain. « A l’époque, nous avions déjà demandé des explications au Ministère de la Santé. On nous avait répondu que le Depo Provera était, pour des raisons culturelles, beaucoup plus utilisé que la pilule contraceptive par les juives éthiopiennes et qu’elles voulaient continuer le traitement une fois en Israël.

C’est faux. Je pense que les raisons de cette pratique sont principalement racistes. Et ces aveux sont une étape très importante dans la liberté de ces

éthiopiennes ayant subi intimidations, menaces et chantage depuis les centres de transit éthiopiens avant même leur arrivée en Israël: «On nous disait que les femmes avec beaucoup d’enfants souffrent. On prenait [l’injection] tous les trois mois mais on ne voulait pas.» relate Haaretz. Suite à la diffusion du programme en novembre 2012, six associations en faveurs des droits de l’Homme et des droits des femmes éthiopiennes écrivent conjointement au Ministère de la Santé. Pour seule réponse, son directeur général, le Professeur Ron Gamzu, envoie une circulaire aux organismes de promotion de la santé avec l’indication de « ne plus injecter le Depo Provera chez les éthiopiennes sans qu’elles en comprennent les conséquences» rapporte le

femmes», confirme-t-elle par téléphone. En dépit d’une Loi du Retour assurant à «tout juif» le droit à l’Alyah (s’établir en Israël), la judaïté de ce peuple venu des hauts plateaux d’Afrique de l’Est fut longtemps contestée. A l’origine: une épopée biblique complexe remontant au temps du Roi Salomon et de la Reine de Saba. Aujourd’hui, les Falashas vivent ostracisés et dans une grande précarité. Ces femmes seront- elles bientôt en mesure d’attendre des sanctions juridiques qui condamneraient ces pratiques eugénistes? Affaire à suivre… En attendant, Israël vient d’élire fin Mars 2013 la première miss Israël d’origine éthiopienne Yityish Aynaw, un symbole fort et peut-être une manière de se faire pardonner, en partie.

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Rosie Gankey

Racines

Les tribus juives D’AFRIQUE NOIRE

À la différence des Falashas d’Éthiopie (cf Roots n°1), ces commu-

Leurs revendications ont été d’autant plus fortes récem-

nautés, parsemées à travers le continent africain, qui pratiquent des

ment qu’elles contrastent avec la reconnaissance officielle

rituels hébraïques comme la prière avec un châle blanc, la circonci-

du judaïsme des Falashas (qui n’est pour autant pas sine

sion ou le shabbat, n’ont pas leur judaïté reconnue par l’état d’Israël.

qua none de bons traitements en Terre sainte). À l’image

De ce fait, le bénéfice de la loi juive de retour en Israël (aliyah) leur

de Solomon Guwazah, chef du groupe Rusape au Zimba-

est interdit. Pourtant, ces peuples, comme les Abayudayas en Ou-

bwe, les voix continueront de s’élever pour clamer que

ganda ou les Lembas en Afrique du Sud au Zimbabwe persistent à

« la plupart des descendants Noirs africains sont en fait

clamer leurs origines sémites.

d’anciens hébreux et que la plupart des Noirs sont les de-

Il a été historiquement prouvé que 10 000 esclaves juifs avaient été

scendants des douze tribus d’Israël » et que les descend-

envoyés en Afrique au IIIème siècle. Cependant, ce sont les allusions

ants de Moïse sont autant présents à Tel Aviv, qu’à Tom-

à des références bibliques qui l’emportent pour expliquer l’actuelle

bouctou ou Sefwi (Ghana).

présence de Juifs en Afrique ou tout du moins de tribus ayant des

Manquerait plus que d’avantage de preuves ar-

pratiques extrêmement similaires à celles du judaïsme. Selon la tra-

chéologiques et historiques soient fournies, pour que

dition orale, les premières traces juives en Afrique remonteraient

les mythes deviennent l’Histoire, que le statut des Fala-

au temps des dix tribus perdues d’Israël comme l’affirment les juifs

shas soit étendu à ces peuples, que la communauté

Ibos. En effet, ces derniers expliquent leur existence et celle de leurs

d’ascendance hébraïque s’agrandisse et que la discrimi-

coutumes à la fuite de trois tribus d’Israël (Gad, Zabulon et Ma-

nation à l’encontre des peuples métissés juifs s’estompe.

nassé) du royaume de Salomon après la destruction du deuxième temple. Entre le mythe et l’histoire, on rapporterait l’avènement du judaïsme en Afrique à la reine de Saba et à son fils roi Ménélik Ier (fruit de l’union de Makeda avec le roi Salomon) qui aurait ramené dans son royaume l’Arche de l’alliance.

Au Cap vert, ils sont plusieurs milliers à suivre le “cacherout” : ce sont les descendants des juifs espagnols et portugais qui fuirent l’Inquisition au XVIème siècle et se réfugièrent sur cette île du large de l’Atlantique que les Portugais s’étaient appropriés dans les années 1460. Si certaines communautés se sont pliées à une conversion officielle comme en 2001 les Abayudayas (“buyadas” signifie juifs en luganda), confrérie créée à l’initiative de Semeï Lwakilenzi Kakungulu qui regroupa près de 2000 adeptes durant un temps (nombre retombé à 300 depuis la mort du leader charismatique), d’autres crient à l’injustice. Pour ces dernières, telles que les 30 000 Ibos juifs, il serait dégradant d’accepter la contrainte des instances religieuses juives qui leur demandent de se convertir formellement et remettent, dès lors, en cause leurs racines ancrées, pour ces tribus, en Israël.

éthiopie chantage même le femmes [l’injectio relate Ha novemb de l’Hom écrivent seule ré Ron Gam promotio injecter qu’elles e

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Yememca

Le 10 ja Haaretz gouvern avoir inje (contrace nombreu juives d’ années d réfutée e C’est un Gabbay program Chaine qui met poudres. voir le n Falashas Sainte s comme chagrin dix ans), les tém de 35

Les Afrikaners LA TRIBU BLANCHE D’AFRIQUE

Appelés“Boers”(paysans en néerlandais) avant le XIXème siècle, les Afrikaners sont les descendants des 1ers colons hollandais, français et britanniques arrivés par le Cap de Bonne Espérance au XVIIème siècle pour réaliser un idéal rural, puritain, protestant, sur les terres africaines des hauts plateaux sud-africains du Veld. L’arrivée des Britanniques en 1804 représente un grand bouleversement, puisque ces derniers s’efforcent de balayer les traditions des Boers par l’anglicisation de la société et la diffusion de l’anglais remplaçant le néerlandais comme langue officielle. En 1815, la révolte de Slagtersnek de Boers (finalement pendus) ouvre un cycle de répression à l’encontre des Afrikaners qui ne cesseront de dénoncer l’impérialisme britannique incarné par Cecil Rhodes, et la politique «négrophile» des Anglais. Pour échapper à cette vie, 20 000 « Voortrekkers » se mettent à la recherche de nouvelles terres à travers le bush africain à partir de 1835. Cette marche surnommée le « Grand Trek » aboutira à la création des colonies d’Orange, du Natal et du Transvaal. Elle explique aussi la présence actuelle de descendants d’Afrikaners en Namibie ou au Zimbabwe.

En 1838, un des leaders du Grand Trek, figure de résistance face au colon britannique, Piet Retief est assassiné par un chef zoulou : c’est le début de la bataille de Blood River opposant plus de 400 Voortrekkers à 10 000 Zoulous mais s’achevant sur le massacre de près de 3000 Zoulous. Cette victoire, attribuée à une intervention divine, est au fondement de la nation afrikaner. La communauté a le sentiment d’être un peuple opprimé mais élu, se devant de protéger l’intégrité de leur Terre promise face aux ennemis anglais et noirs, elle défend une culture singulière portée par une religion, le calvinisme, et une langue : l’afrikaan.

Sorte de créole hollandais, l’afrikaan est issu d’un mélange

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entre le néerlandais, langue des colons, et la langue de leurs esclaves venus de Java, de Madagascar et d’Afrique orientale.

Racines Historiquement, il est symbole de la rupture au XVIIIème siècle

Enfin, des milliers d’Afrikaners ont compris l’avènement au

des Boers avec leurs racines européennes. Désormais, les Boers

pouvoir du parti de l’ANC (African National Progress), anti-

s’apparentent à de vrais Africains à tel point qu’ils affirment avoir

apartheid, comme une menace pour leur culture afrikaner. Ils

été les premiers à s’être installés sur le plateau sud-africain, occult-

se sont battus pour le maintien de symboles afrikaners comme

ant ainsi les preuves archéologiques d’une occupation antérieure à

le nom de la ville Pretoria ou la statue de Paul Kruger (fondateur

la leur par diverses tribus noires. Leur statut de martyrs est renforcé

du Traansval) dans le centre historique de Pretoria. Certains, de

par la Guerre des Boers menée entre 1899 et 1902 par les impérial-

crainte de voir l’Afrique du Sud se transformer en un deuxième

istes britanniques qui, sous prétexte de défense de la démocratie

Zimbabwe et de subir la « fureur vengeresse » de la communau-

et du libéralisme, aspiraient, en fait, à s’approprier les mines d’or et

té noire, ont décidé de se parquer dans des enclaves blanches

l’activité minière d’Afrique du Sud. La préparation de la dissolution

Le 10 ja Haaretz exclusivement réservées aux Afrikaners, à la pratique du calvingouvern isme et de l’afrikaan. C’est alors que l’on est passé d’un puritanavoir inje isme racial à un puritanisme culturel avec la création des cités (contrace d’Orania ou de Kleinfontein dans le but de préserver les héritnombreu ages afrikaners, au nom de l’ Afrikanerdom. juives d’ Dans une Afrique du Sud minée par la violence urbaine, la corannées d ruption et autres incartades de son gouvernement, une frange réfutée e de la communauté afrikaner, fraction la plus nécessiteuse anC’est un ciennement protégée sous l’apartheid, dénonce un « malaise Gabbay blanc », et se voit comme principale victime des politiques de program l’ANC comme la discrimination positive ayant donné de nomChaine breux postes (électriciens, fonctionnaires...), réserves de voix qui met pour le Parti National et anciennement occupés par les blancs, poudres. aux noirs. Cette frange critique aussi la réforme agraire prévoyvoir le n ant de redistribuer d’ici la fin de l’année 30% des terres cultivaFalashas bles aux Noirs ; ou encore le fait que le gouvernement semble Sainte s occulter les problèmes de pauvreté blanche. Néanmoins, les effets de la politique de Jacob Zuma et de son prédécesseur comme Thabo Mbeki diffèrent quelque peu de la réalité. Effectivement, chagrin ce sont 450 000 de blancs ( parmi les 3 millions d’Afrikaners, soit dix ans), 10% de la population sud-africaine totale) qui sont en dessous les tém du seuil de pauvreté, 10 000 qui vivent dans des conditions de 35

du système est alors menée par Frederik Willem de Klerk. C’est sans

misérables dans des squatters comme celui de Coronation Park éthiopie

de diamants des territoires indépendants afrikaners. Après cette guerre, des milliers de femmes et d’enfants afrikaners sont transportés, emprisonnés et malmenés dans des camps de concentration comme l’Orange River Station, mis en place en 1901.

La reconquête du pouvoir sera longue et commencera avec la création de l’Union africaine en 1910. Les revendications des pauvres paysans afrikaners sont entendues lorsque les gouvernements nationalistes affaiblissent le système libéral du Cap dans lequel prospère une bourgeoisie anglophone, au profit d’un système prônant la suprématie raciale des Afrikaners. La loi sur la terre de 1913 est un élément capital de cette politique : le « land cut » procède à un partage des terres africaines entre une propriété blanche (majoritaire, répartie sur les terres les plus fertiles) et noire (sur les black spots, « bantoustans » dispersés sur tout le territoire).

Dès lors, s’établit une société à la ségrégation prégnante que Hendrick Verwoed, architecte de l’apartheid, aura institutionnalisé, et qui sera entérinée avec la victoire du Parti National en 1948. À la fin des 80’s, le régime d’apartheid du gouvernement afrikaner ne justifie plus le soit-disant maintien de la stabilité du pays : on dénonce la lenteur de l’élargissement du marché intérieur, un système coûteux (budget des bantoustans et police) et le déclin de

parler de la dureté d’un régime, ouvertement raciste et dont les ex-

près de Johannesburg. Cependant, 90% des Afrikaners n’ont chantage

foule et manifestations à travers le monde entier.

pas vu leurs conditions de vie baisser, de plus, malgré « la chasmême le se aux Blancs » dénoncée, la communauté blanche est cinq fois

À l’abolition de l’apartheid et l’élection de Nelson Mandela en 1994,

moins victime d’agressions que la communauté noire et 75%

actions envers les noirs soulèveront, peu à peu, des mouvements de

trois types de réactions de la part de la communauté afrikaner se sont manifestés. Il y a ceux qui ont éprouvé un sentiment de remord et ont entamé un chemin de réconciliation et d’échange avec la communauté noire. Il y en a d’autres, aux opinions plus extrêmes qui ont choisi la voie du terrorisme pour défendre une indépendance afrikaner. Cette volonté est incarnée par le groupuscule d’extrême droite Boeremag, condamné pour des attentats notamment à Soweto ; ou les adhérents du parti AWB qui s’est attaqué au World Trade Center de Johannesburg en 1993 au moment de la rédaction de la nouvelle Constitution et dont le chef de file

Yememca

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Eugène Terre’Blanche a été tué par ses domestiques noirs en 2010.

femmes [l’injectio de la population ayant accès à la propriété foncière est blanche. relate Ha Les Afrikaners sont donc une tribu à part entière d’Afrique dont novemb la légitimité a été assurée par leur attachement farouche à leur de l’Hom histoire et leurs héritages ancrés sur le territoire sud-africain. écrivent Cependant, l’incapacité de beaucoup d’entre eux à céder à la seule ré modernité de la multiculturalité atteste des problèmes de la Ron Gam société sud-africaine qui, loin d’être le reflet d’un melting pot, promotio recèle des parfums d’amertume, de ressentiments et de fort injecter tribalisme. qu’elles e

PHOTOGRAPHER : ALAIN SVENSON MAKE-UP : CARINE H. BENIKINE JEWELERY : NACHO JEWELS STYLISM : ASSINA OBELA MODEL : ASSINA OBELA

Racines

Le 10 ja Haaretz gouvern avoir inje (contrace nombreu juives d’ années d réfutée e C’est un Gabbay program Chaine qui met poudres. voir le n Falashas Sainte s comme chagrin dix ans), les tém de 35

éthiopie chantage même le femmes [l’injectio relate Ha novemb de l’Hom écrivent seule ré Ron Gam promotio injecter qu’elles e

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Frantz Fanon : vivre vite mourir jeune

Associé au militantisme, à la philosophie, à la négritude, à l’anticolonialisme. Populaire dans les anciens pays colonisés d’Afrique, figure de la littérature noire beaucoup plus controversée en France, ses écrits restent une référence de la conscience noire mais également de la conscience du colonisé.

Issu d’une famille bourgeoise martiniquaise, Frantz Fanon voit le jour en 1925, la Martinique est alors une colonie française caribéenne. L’enfant a la peau plus foncée que ses sept frères et sœurs et il en souffre.

C’est en plein conflit de la Seconde Guerre Mondiale, que Fanon pose pour la première fois les pieds en France au sein des Forces Françaises libres de la Caraïbe, pour libérer la «Mère Patrie» de l’occupation allemande. Il est confronté au racisme de plein fouet - le décrivant comme étant « un indigène» , « p’tit nègre» - Frantz Fanon doute de son identité .

Est - il réellement français ?

La « Mère Patrie » dans le collimateur Étudiant, 50,50, Frantz Fanon réalise Étudiant,dans danslalaFrance Francedes desannées années Frantz Fanon ré-

En quête de liberté

une osée de la société française.

Peau noire, masques aliseanalyse une analyse osée de la société française.

Peau noire,

Frantz d’esprit, libre.- libre.

Ses réflexions Frantz Fanon Fanonétait étaitindépendant indépendant d’esprit Ses réproches courants politico-philosophiques de son époque flexions des proches des courants politico-philosophiques

blancs est publié 1952.

Noir en à l’extérieur et blanc à l’intérieur masques blancsenest publié 1952. Noir à l’extérieur et

comme marxisme, ne lelepoussent pasne à s’inscrire danspas un de son le époque comme marxisme, le poussent

-blanc toujours cette vieille rengainecette qui revient arrêt.qui Frantz à l’intérieur - toujours vieille sans rengaine reFanon, né aux Antilles etFanon étudiant France, a très tôt su comvient sans arrêt.

Frantz néen aux Antilles et étudiant en prendre le mal-être de ces français déracinés issus des pays

parti.

Il se méfie négritude porté par Céà s’inscrire dansdu unmouvement parti. Il se de méfie du mouvement de

saire et Senghor tropCésaire panafricanistes - tout en approuvant négritude porté -par et Senghor - trop panafrica-

France a très tôt su comprendre, le mal-être de ces français noirs francophones. Cette forme de désillusion vécue par ces déracinés issus des pays noirs francophones. Cette forme immigrés et enfants d’immigrés qui se sont confrontés à une de désillusion vécut par ses immigrés et enfants d’immidure réalité loin de leurs idéaux. Edouard Glissant, philosophe grés qui se sont confrontés à une dure réalité loin de leur et poète martiniquais, la décrit comme étant «d’une extrême idéaux. Edouard Glissant, philosophe et poète martinisensibilité». Dans Peau noire, masques blancs, Fanon témoigne quais le décrit comme étant «d’une extrême sensibilité». de ce sentiment de rejet, décrit les lourds regards, cette imDans Peau noire, masques blancs, Fanon témoigne de ce pression de ne jamais être l’égal du blanc, quelque soit son sentiment de rejet, décrit les lourds regards - cette impresniveau d’études supérieures. Son engagement politique, sa

le concept. d’ailleurs le Césaire dansIllaassiste campagne polinistes - toutIl assiste en approuvant concept. d’ailleurs

niveau d’étudeanti-colonialiste supérieur. Sonproviennent engagement sa philosophique de politique, sa profonde

Il s’engage s’engage auprès auprès des des forces forces du du FLN FLNalgériennes algérien, dénonçant - dénon-

proximité avec les peuples colonisés de l’époque, sa pendéception.

l’inégalité criantecriante de la société et les meurçant l’inégalité de la franco-algérienne société franco-algérienne et

sée philosophique anti - colonialiste proviennent de sa profonde déception.

tres répétitions le peuple algérien.

Expulsé du paysExen des àmeurtres à envers répétitions envers le peuple algérien.

1957, gardera rancune la France. pulséildu pays en 1957, contre il gardera rancune contre la France.

sion de ne jamais être l’égal du blanc, quel quesasoit son proximité avec les peuples colonisés de l’époque, pensée

tique juste après la guerre (comme pour tenter de trouver des

Césaire dans la campagne politique juste après la guerre (comme pour tenter de retrouver des réponses à ses quespsychiatre montre des signes d’émancipation. Il démystifie le tions d’identité noire). Son discours de psychiatre montre concept même d’une couleur de peau différente. On est noir des signes d’émancipations. Il démystifie le concept même qu’à travers les yeux du colon, qui perçoit le noir comme tel. d’une couleur de peau différente. On est noir qu’à travers les yeux du colon, qui perçoit le noir comme tel. réponses à ses questions d’identité noire). Son discours de

L’émancipation algérienne

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Racines C’est qu’il continue continue son engagement. engagement. Le unique C’est àà Tunis qu’il Le lien unique

Frantz brisé les barrières barrières de la la négritude négritude pour pour dondonFrantz Fanon Fanon aa brisé

avec d’adoption se concrétise lorsqu’il prend la nationavecsasaterre terre d’adoption se concrétise lorsqu’il prend la

ner échelle, interprétant le mal-être ner la la voie voieààune uneplus plusgrande grande échelle - interprétant le mal

alité algérienne.

En 1960,En Fanon nationalité algérienne.

1960,devient Fanon même devientambassadeur même am-

des colonisés commecomme étant une pathologie.

Le colonisé se- être des colonisés étant une pathologie.

Le colo-

du Gouvernement provisoire deprovisoire la République au bassadeur du Gouvernement de laalgérienne République

rait névrosé.

Les conséquences psychiquespsychiques du racisme du de niséun serait un névrosé.

Les conséquences

Ghana.

Il échappe à plusieurs attentats, notamment au Maroc algérienne au Ghana.

Il échappe à plusieurs attentats no-

l’occidental le colonisé travers « leàsyndrome racisme de sur l’occidental surs’explique le coloniséà s’explique travers «

et en Tunisie. tamment au Maroc et en Tunisie.

Nord-Africain publié dans la» publié revue Esprit 1951. Esprit C’est l’un le syndrome »Nord-Africain dans en la revue en

des premiers à établir le complexe d’infériorité.

Fanon a d’infédonné 1951.

C’est l’un des premiers à établir le complexe une dimension universelle et applicable de sa pensée à tous les

Sa dernière œuvre

riorité. Fanon a donné une dimension universelle et appli-

ÀÀ la Fanon se se retire auxaux États-Unis, il estil la fin fin de desl’année l’année1960, 1960, Fanon retire Etats-Unis, atteint d’une leucémie.

Il dicte alorsalors sa dernière oeuvre qu’il est atteint d’une leucémie.

Il dicte sa dernière oeuvre

considère en réalité comme son testament : les Damnés de la qu’il considère en réalité comme son testament : les DamTerre, unlaessai und’espoir, manifeste le non-alignement nés de Terre,d’espoir, un essai unsur manifeste sur le non du Tiers-monde. Au début de la guerre froide, le Tiers-monde

- alignement du Tiers-monde. Au début de la guerre froide, le Tiers-monde est à l’époque la chance pour les anciens

est à l’époque la chance pour les anciens pays colonisés de n’appartenir à aucun camp, que ce soit le bloc Est ou Ouest.

pays colonisés de n’appartenir à aucun camp, que ce soit du bloc Est ou Ouest. Une possibilité de créer un nouveau

Une possibilité de créer un nouveau modèle, ni capitaliste

ni communiste. Sartre, grand admirateur de Fanon, réalise

modèle, ni capitaliste ni communiste. Sartre, grand admi-

d’ailleurs la préface du manifeste, ce qui booste les ventes.

mouvements anti-coloniaux.

cable de sa pensée à tous les mouvements anti-coloniaux.

« Fanon témoigne de cette “ Fanon témoigne de impression de ne jamais cette impression de ne être l’égal du blanc, quel jamais être l’égal du blanc, que soit son niveau d’étude quelque soit son niveau d’études supérieures. “ supérieur. »

rateur de Fanon, réalise d’ailleurs la Préface du manifeste

Il succombe des suites de sa leucémie, à l’âge de 36 ans,

qui boost les ventes.

Il succombe des suites de sa leucémie à l’âge de 36 ans donnera le ton aux mouvements d’indépendance du début quelques l’indépendance Sa pendes annéesmois 60, etavant inspirera même le parti de desl’Algérie.

Black Panthers. sée donne le ton aux mouvements d’indépendances du début des années 60, et inspire même le parti des Black Panthers. quelques mois avant l’indépendance de l’Algérie. Sa pensée

« Chaque fois qu’un homme a fait triompher la dignité de l’esprit, chaque fois qu’un homme a dit non à une tentative d’asservissement de son semblable, je me suis senti solidaire de son acte » Peau noire, masques blancs

Le 10 ja Haaretz gouvern avoir inje (contrace nombreu juives d’ années d réfutée e C’est un Gabbay program Chaine qui met poudres. voir le n Falashas Sainte s comme chagrin dix ans), les tém de 35

éthiopie chantage même le femmes [l’injectio relate Ha novemb de l’Hom écrivent seule ré Ron Gam promotio injecter qu’elles e

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Estelle Audrey Ndjandjo

ESTELLE AUDREY NDJANDJO

P.Diddy, Rick Ross, Kid Ink, Miguel, Omarion, Flo Rida, Frank Ocean, Fabolous, Axel Tony, Booba et Maître Gims, Kalash, X-men, Sike, Erik Peduran...

Autant d’artistes passés entre ses mains

FINDING YOUR ROOTS L’ÉMISSION TV QUI RETRACE LES ORIGINES Quand je regarde ma famille, j’observe que ma mère a la peau plus foncée que sa mère qui, elle, avait des traits fins comme mon neveu qui a une peau très claire et des yeux verts, bleus à la naissance tout comme son grandpère. Comment est-ce possible ? La seule réponse possible est qu’à une branche de son arbre généalogique se trouve un Européen blanc qui a laissé une trace dans le génome de toute ma famille. Mais alors cet ancêtre X aurait-il abusé d’une autre de mes ancêtres ? L’aurait-il aimé ?

C’est à ce genre de questions que tente de répondre l’émission « Finding your Roots » diffusée sur la chaine Thirteen et présentée par Henri Louis Gates Jr. Dans un continent qui deviendra en partie les États-Unis, originellement occupé par les indiens, exposé au monde par les conquistadors espagnols, occupé par les Français et les Anglais, sur lequel on a ramené de force des Africains tenus en esclavage, sur lequel se sont installés des Irlandais, Coréens, Japonais... Il est particulièrement difficile pour certains groupes de la société américaine, en particulier les afro-américains, de remplir les branches de leur arbre généalogique : faute de moyens financiers, faute de connaissances dans le secteur de la génétique et généalogie mais aussi et tout simplement faute de moyens de

recensement pour leurs ancêtres esclaves. Harry Louis Gates Jr, professeur émérite à l’université de Harvard et directeur de l’institut Web Dubois (cf ROOTS n°5) pour la recherche africaine et afro-américaine, a donc lancé cette émission en 2012 dans la lignée d’autres émissions qu’il a déjà produites comme African American Lives (avec en guest stars la présentatrice Oprah Winfrey, le comédien de Rush Hour Chris Tucker ou encore le compositeur et producteur Quincy Jones) sur le thème de la recherche de ses origines. Durant cette première saison divisée en 10 épisodes de 50 minutes, le professeur a invité 25 personnalités américaines parmi lesquels le chanteur John Legend ou l’acteur Robert Downey Jr (Iron Man) de toutes couleurs de peau et confessions, à venir découvrir et partager, avec lui et le téléspectateur, la nouvelle définition de leur identité qui ressort de la découverte de leur « livre de la vie » que Gates leur présente à chaque épisode et qui leur montre leur histoire et celle de leurs ancêtres. L’acteur Samuel Lee Jackson (Pulp Fiction), cet activiste du Black Power, apprend par exemple qu’il descend d’acteurs de la guerre d’indépendance américaine.

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Racines

P.Diddy, Rick Ross, Kid Ink, Miguel, Omarion, Flo Rida, Frank Ocean, Fabolous, Axel Tony, Booba et Maître Gims, Kalash, X-men, Sike, Erik Peduran...

Autant d’artistes passés entre ses mains

Les merveilles de la génétique et la magie des historiens et généalogistes, véritables détectives fouinant à travers les archives juridiques les plus anciennes, nous sont exposées. On y découvre ainsi comment l’étude du génome de Ruth Simmons, directrice de l’une des universités américaines les plus prestigieuses Brown, lui a permis de découvrir que ses ancêtres noirs venaient vraisemblablement d’Afrique Centrale. Son ADN présente des similitudes avec la tribu Kota principalement présente au Gabon. À travers cette émission, ce sont aussi des épisodes sombres de l’histoire américaine tels que la persécution des Amérindiens à l’arrivée des conquistadors ou la flambée de l’islamophobie après 9/11, qui sont abordés et aussi d’autres épisodes qui ont influé sur le modelage de la société comme l’Inquisition en Espagne qui a poussé des Juifs espagnols, comme les ancêtres de la figure politique Linda Chavez, à migrer vers ce qui deviendra l’état du Nouveau Mexique.

On y voit ainsi Condoleezza Rice, ancienne secrétaire d’état de l’administration Bush fils, première personnalité féminine et noire à avoir accédé à ce poste, qualifier sagement l’esclavage de «plaie ouverte en Amérique», elle qui découvrit qu’une de ses ancêtres dès l’âge de 4 ans avait été évaluée à quelques 400 dollars lui ôtant alors son âme et la transformant en simple propriété, que plus de 40% de son génome correspond à celui d’un homme blanc concluant alors que ses ancêtres féminines esclaves avaient probablement été abusées par des hommes blancs.

Ces magnifiques sortes de mini-documentaires qui nous font découvrir dès le premier épisode l’âme jazz de

la ville de New Orleans, met en valeur des beaux projets comme «Project Continium» présenté dans un collège à Brooklyn et ayant pour but de faire découvrir à des écoliers afro-américains leurs origines africaines; une petite fille conclut même que, maintenant, en plus de dire qu’elle vient de Brooklyn, grâce à ce projet, elle pourra fièrement dire qu’elle vient du Nigéria, que ses ancêtres étaient des Yorubas. L’incroyable mixité du peuple américain dans un pays où la fin de l’esclavage a pourtant entrainé une guerre civile (la ségrégation ayant été inscrite dans la loi à travers les Jim Crow Law) est mise en valeur. Dès lors, l’actrice de films d’actions Michelle Rodriguez qui se définissait au début de l’émission comme latino-américaine apprend que 20% de son génome correspond à celui d’un Noir. À travers cette découverte, nous sont alors expliqués les abus sexuels (ou rapports voulus) à l’encontre des premières esclaves noires par les conquistadors espagnols.

Cette émission est une incroyable opportunité d’en découvrir plus sur le processus tumultueux de mise en forme de la société américaine, de donner de nouvelles pistes au débat sur la mixité, sur l’idéologie de la pureté (donc clarté) de la race qui avait été développée notamment dans la société mise en place sur le Nouveau Continent par les Espagnols, de s’émouvoir devant les larmes coincées au coin de l’œil du saxophoniste Branford Marsalis découvrant qu’il descend d’hommes noirs qui sont arrivés sur le sol américain libres et le sont restés, le soulagement du musicien et acteur Harry Connick Jr qui découvre que son ancêtre au 3ème degré avait sans doute participé à la guerre de Sécession dans le camp sudiste (et esclavagiste) pour des raisons financières pour subvenir aux besoins de sa famille et non pas par conviction.

Cette émission met en lumière certaines valeurs essentielles et défendues dans ROOTS : la préciosité de nos racines, le fait qu’il ne faut s’arrêter aux erreurs passées de nos ancêtres, les bienfaits de la diversité et de la tolérance.

C’est donc une émission enrichissante que, vous l’aurez compris, je vous conseille vivement. Vous retrouverez facilement les épisodes de la première saison sur YouTube, alors que la deuxième saison a commencé depuis le 23 septembre dernier.

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Le 10 ja Haaretz gouvern avoir inje (contrace nombreu juives d’ années d réfutée e C’est un Gabbay program Chaine qui met poudres. voir le n Falashas Sainte s comme chagrin dix ans), les tém de 35

Racines

Scarifications L’eugénisme des FALASHAS d’Israel?

Très vieille tradition datant au moins du XVIIIème siècle, la scarification (haabré en langue ko) est un rituel qui consiste à inciser la peau à l’aide d’une lame bien aiguisée, recouvrir la plaie alors ouverte de beurre de karité, de suc ou cendres de plantes médicinales ou de boue, et Le 10 janvier dernier, le site du quotidien israélien ainsi laisser se former un motif sur la peau.

Haaretz lâche une bombe.

Une «source Ces balafres et incisions abdominales et dorsales sont gouvernementale» reconnaît pour la première fois particulièrement présentes chez les peuples d’Afrique avoir injecté sans leur consentement» du Depo Provera occidentale et équatoriale. Elles auraient été apportées (contraceptif d’une durée d’action de 3mois aux au Sahara et en Afrique subsaharienne par les peuples nombreux effets secondaires) aux femmes falashas, métissés d’Égypte. juives d’Ethiopie. Des aveux qui confirment donc des Historiquement, la scarification était utilisée par les triannées de suspicions autour d’une pratique toujours bus sur le champ de bataille pour distinguer le parteréfutée en bloc par les autorités sanitaires israéliennes. naire de l’ennemi. Au fil des siècles, elle a gardé sa sigC’est ethnique un reportage mené parchez le journaliste israélien nification notamment les Bambara du Gal Gabbay pour un Mali, qui l’utilisent pour se distinguer des autres ethnies. programme decorporels la Des signes faciaux et peuvent néanmoins, par Chaine être Educative coïncidence, partagés par des tribus. quià met feuincisions aux Peu et peu,leces ont revêtu de nouvelles poudres. de d’identité griffées à même le valeurs : telles Inquiet des cartes nombre desont été utilisées pour afficher corps,voir les le scarifications Falashas Terre son statut socialen ; elles ont aussi été considérées comme Sainte sederéduire des accessoires beauté notamment chez les femmes comme Certaines peau de ghanéennes. tribus leur attribuent même des vertuschagrin médico-religieuses (-50% en : les incisions au niveau des articulations dix ans),aideraient il recueilleà lutter contre les rhumatismes, d’autres des protections contre les mauvais les seraient témoignages esprits.

Houeda du Bénin, la scarification est dePour 35les femmes un moyen de renouer avecsubi leursintimidations, racines et ancêtres et et éthiopiennes ayant menaces revêtent une valeur commémorative du passé de leur chantage depuis les centres de transit éthiopiens avant village. même leur arrivée en Israël: «On nous disait que les Néanmoins, scarification fait aussi l’objet d’un On débat femmeslaavec beaucoup d’enfants souffrent. prenait de plus en plus virulent quant au maintien de ce rituel.pas.» [l’injection] tous les trois mois mais on ne voulait En effet, le manque d’hygiène fréquent des sculpteurs relate Haaretz. Suite à la diffusion du programme en scarificateurs pose le problème du risque de contaminanovembre 2012, six associations en faveurs des droits tion du VIH ou du tétanos. Au Nigéria, la scarification des de l’Homme et des droits des femmes éthiopiennes enfants a été interdite au nom des droits des enfants. Car écrivent conjointement au Ministère de la Santé. Pour oui, il ne faut pas le négliger : la scarification demeure seule réponse, son directeur général, le Professeur pour de nombreuses tribus un acte imposé par les parRon Gamzu, envoie une circulaire aux organismes de ents à leurs enfants comme chez les Sara du Tchad, qui promotion de la santé avec l’indication de « ne plus utilisent l’incision comme rite de passage de l’enfance à injecter le Depo Provera chez les éthiopiennes sans l’âge adolescent, et la pratiquent aussi sur les enfants de qu’elles en comprennent les conséquences» rapporte le bas âge.

Ces scarifications ont actuellement été mises sous le feu des projecteurs et transformées en objets d’art notamment à travers le livre de photos Scarification de l’artiste belge Jean-Michel Clajot, publié en 2008, puis par l’exposition deL’ACRI1.

Joana Choumali qui s’est achevéeféministe fin août site officiel En 2009 déjà, l’association à Abidjan. Il n’est pas étonnant de voir que les principaux I’Isha, basée à Haïfa, avait été l’une des premières à modèles paraissent tous avoir plus de 30 ans. s’insurger. Hedva Eyal, sa coordinatrice, avait rédigé un De plus en plus de jeunes hommes et femmes rejettent rapport dans lequel elle interpellait le gouvernement effectivement la scarification, la qualifiant de rite arsur l’utilisation intempestive de Depo Provera, en vain. chaïque et dépassé. Dès lors, les scarifications soulèvent « A l’époque, nous avions déjà demandé des explications bien le problème du tiraillement de la jeunesse entre au Ministère de la Santé. On nous avait répondu que modernité et poursuite de certaines traditions. le Depo Provera était, pour des raisons culturelles, beaucoup plus utilisé que la pilule contraceptive par les juives éthiopiennes et qu’elles voulaient continuer le traitement une fois en Israël.

C’est faux. Je pense que les raisons de cette pratique sont principalement racistes. Et ces aveux sont une étape très importante dans la liberté de ces femmes», confirme-t-elle par téléphone. En dépit d’une Loi du Retour assurant à «tout juif» le droit à l’Alyah (s’établir en Israël), la judaïté de ce peuple venu des hauts plateaux d’Afrique de l’Est fut longtemps contestée. A l’origine: une épopée biblique complexe remontant au temps du Roi Salomon et de la Reine de Saba. Aujourd’hui, les Falashas vivent ostracisés et dans une grande précarité. Ces femmes seront- elles bientôt en mesure d’attendre des sanctions juridiques qui condamneraient ces pratiques eugénistes? Affaire à suivre… En attendant, Israël vient d’élire fin Mars 2013 la première miss Israël d’origine éthiopienne Yityish Aynaw, un symbole fort et peut-être une manière de se faire pardonner, en partie.

“Hââbré*, la dernière génération” l’exposition de Joana Choumali.

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Rosie Gankey

Racines

Le 10 ja Haaretz gouvern avoir inje (contrace nombreu juives d’ années d réfutée e C’est un Gabbay program Chaine qui met poudres. voir le n Falashas Sainte s comme chagrin dix ans), les tém de 35

éthiopie chantage même le femmes [l’injectio relate Ha novemb de l’Hom écrivent seule ré Ron Gam promotio injecter qu’elles e

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Yememca

PHOTOGRAPHER : ERNEST COLLINS MODEL : NATHAN OLGIVIE (CHOSENMODELMANAGEMENT)

ROOTS Photograph : Soniyah LAWSON Artistic Director : Amany GOGO Make up : Sabrina TEBSY Model : Binta GAKOU

E

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M Y

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F R O P

ÉTATS-UNIS AFRIQUE

VERS UN NOUVEL AXE ÉCONOMIQUE ?

PHOTOGRAPHER : ORPHﾃ右 NOUBISSI

FRANÇOIS DURPAIRE Vers un axe États-Unis / Afrique ? (1) François Durpaire, historien spécialisé dans l’histoire nord-américaine, professeur d’université et spécialiste des problématiques traitant des États-Unis ou de la diversité, nous décrypte les enjeux économiques autour du sommet États-Unis / Afrique qui s’est tenu à Washington durant l’été 2014.

B.M.F

Quels liens unissent l’Afrique aux États-Unis ?

Ils sont tout d’abord historiques. Nous avons d’un côté un pays, de l’autre un continent, qui sont tous deux issus de mouvements d’indépendance. En 1960, au moment où la majorité des pays africains regagnent leur indépendance, les États-Unis se posent un peu en grand frère. Le second lien qui unit États-Unis et Afrique est la forte population d’afro-descendants. Malgré cela, les États-Unis n’ont pas joué le rôle qu’ils auraient dû, en considérant l’Afrique comme un pré carré des anciennes puissances coloniales. Pour preuve, il y avait eu par le passé de grands sommets France / Afrique mais jamais d’Etats-Unis / Afrique, avant celui du mois d’août 2014.

Pourquoi ? Parce que la décolonisation s’inscrivait en pleine période de guerre froide et que, dans ce contexte, c’était une manière de ne pas froisser les alliés de l’Europe de l’Ouest, tout en rattachant l’Afrique au giron occidental.

Y a-t-il eu un revirement, une fois Barack Obama devenu président ?

Quid du sommet estival États-Unis / Afrique...

Ce qui s’est passé cet été peut apparaître comme nouveau dans la forme puisqu’effectivement nous avons à faire à un sommet de grande ampleur. Un sommet qui ressemble aux sommets France/ Afrique avec la réunion des chefs d’états africains + une grande puissance. Mais la différence est que nous n’avons pas que des pays francophones mais bien toute l’Afrique - à l’exception de 3 – et donc une cinquante d’états présents. Ajoutez à cela que se sont tenus durant cette semaine à Washington de nombreux sommets parallèles avec des hommes d’affaires, des réunions de la société civile, des réunions associatives. Quand on regarde dans le détail tout ce qui a été signé, les « off » du sommets, on peut dire qu’il y a des choses qui se sont produites, des réunions qui vont peut-être devenir génératrices de nouvelles relations, d’un nouveau départ entre l’Amérique et le contient africain.

Le contraste avec la réunion France / Afrique à l’Elysée, qui avait lieu quelques semaines auparavant, était saisissant ! Puisqu’on avait l’impression d’assister à quelque chose d’ancien, du déjà vu.

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Son élection en 2008 avait été accueillie par un élan d’enthousiasme sur le continent africain. D’autant que son père n’était pas un afroaméricain, mais un véritable africain, venant du Kenya. Et Barack Obama ne niait pas du tout ses origines, au contraire. Il a même écrit ce livre Dans les rêves de mon père où il confesse « je réalise par ce que je fais le rêve de mon père ». Il y avait donc cette continuité entre l’Afrique et ce qu’il était en train de produire aux États-Unis. Ensuite, c’est l’histoire d’une déception, où l’on va vite se rendre compte qu’il n’y a pas de politique africaine des États-Unis et qu’il y a même peutêtre un retrait, un recul. Souvenez-vous du discours qu’il effectue à Accra en 2009, Barack Obama s’adresse aux africains, mais pas pour leur dire des gentillesses.

Il va les brusquer, les hâter d’arrêter de parler de la colonisation, ce temps est révolu, c’était il y a 60 ans, etc. Aucun président blanc américain n’aurait tenu ce discours. Barack Obama connaît la colonisation, mais aussi le post colonial, puisque je rappelle qu’il est allé à beaucoup de conférences d’Edward Saïd, dans sa jeunesse, à Chicago. Il connaît les mécanismes qui perdurent après la colonisation.

Quand il s’adresse aux américains, il ne se positionne pas comme un président américain, mais comme un leader qui veut essayer

de faire bouger les choses en disant : « Réveillez-vous ! ». Nous avons un Barack Obama qui adresse plus son message en direction des sociétés civiles que des chefs d’état.

C’est une manière de dire « prenez votre destin en main ». Ce qui me fait dire cela n’est pas seulement la nature du discours, mais surtout parce que la Maison Blanche, dès la visite à Accra, communique autour du discours. On met en œuvre dans tous les consulats et ambassades américaines des écrans géants, on fait venir des gens via une vaste campagne de publicité pour que ce soit des africains lambdas, « de la rue », qui assistent au discours et puissent se conscientiser. Au moment des 50 ans des indépendances, Barack Obama ne va pas en Afrique, il ne reçoit pas de chef d’état africain mais il choisit de recevoir des jeunes africains avec toujours cette envie de montrer qu’il préfère passer par la société civile et sa jeunesse. Mais globalement, le compte n’y est pas. Puisqu’en faisant un rapide sondage des populations civiles africaines, le mot qui reviendra le plus sera « déception », ce qui montre bien qu’il y avait un « espoir ».

Une nouvelle ère économique États-Unis / Afrique ?

La question est de se dire : y a-t-il un horizon où l’on verrait croître les investissements américains en Afrique ? Privés comme publiques. Les chefs d’entreprises américains vont-ils se dire qu’il y a quelque chose à faire dans ce continent ? Tout dépend si l’on regarde le verre à moitié vide ou à moitié plein. À moitié plein en se disant qu’il il y a eu de nombreuses réunions de business men, preuves d’un certain intérêt, ou à moitié vide en constatant que ce sommet n’a pas fait la Une des médias américains.

CNN, le New York Times ou le Washington Post n’en n’ont pas fait leur Une, par exemple. Cela n’a donc pas représenté un intérêt médiatique démesuré, si ce n’est la polémique sur Ébola avec un Donald Trump qui s’est risqué à demander « si tous ces africains n’allaient pas ramener Ébola »...

Revenons

Cette réunion États-Unis / Afrique était-elle un pied de nez à la France ?

Je ne pense pas que cela ait été conçu par rapport à la France, du côté américain, mais plutôt par rapport à la Chine. En 10 ans, les échanges ont été doublés entre les États-Unis et le continent africain. Mais cela a été multiplié par 20 du côté de la Chine, visà-vis de l’Afrique. On a un rapport de 1 à 2 d’un côté et de 1 à 20 de l’autre côté. C’était donc un pied de nez vis-à-vis de la Chine et non la France. Tout d’abord parce qu’il n’y a pas de rivalité entre les États-Unis et la France, mais plutôt une complémentarité et une collaboration. Par exemple, Obama est plutôt très content que François Hollande intervienne militairement au Mali ou en Centreafrique parce que lui ne le ferait pas. C’est le « leading from behind » en se disant que les français connaissent mieux la situation, un « pré carré » dû à des choses un peu anciennes. Il s’agissait vraiment de se positionner par rapport à la Chine qui s’impose comme la grande puissance émergente en Afrique et par rapport à d’autres pays qu’on évoque moins et qui ont aussi leur part d’échanges avec l’Afrique qui croît de façon spectaculaire comme la Turquie, le Brésil ou l’Inde.

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Nouvelle ère économique Etats-Unis Afrique ?

La question est de se dire y a t il un horizon où l’on verrait croitre les investissements américains en Afrique ? Privés comme

sur

les

relations

Chine-Afrique…

Les États-Unis ont un manque de liquidités. L’économie américaine ne fonctionne pas comme l’économie chinoise. Les chinois investissent massivement, en se disant qu’il y a quelque chose à faire en Afrique et en n’y camouflant pas leurs intérêts. Les chinois sont à la recherche d’une énergie qu’ils n’ont pas, alors que les États-Unis sont auto-suffisants en énergie. Ils n’ont donc pas la même vision que la Chine. Le premier pays africain en terme d’échanges avec la Chine est l’Angola, en faisant son deuxième fournisseur en pétrole, derrière l’Arabie Saoudite. Ce sont des enjeux d’une importance extrême pour la Chine. Hormis cette problématique énergétique, il s’agit de se questionner : les Chinois ne sont-ils pas en train d’investir en Afrique pour en faire le continent atelier ? Puisqu’on prévoit que la situation chinoise ne pourra pas durer éternellement, avec des travailleurs qui réclament de plus en plus des salaires et conditions de vie décentes. Mais au delà de produire en Afrique, pouvoir exporter les produits chinois partout dans le monde, sous couvert de label africain, en se jouant de la loi AGOA, qui favorise les échanges des produits africains. Ce serait du made in China qui partirait du continent africain vers les États-Unis...

“Ce sommet était un pied de nez par rapport à la Chine et aux puissances émergentes commerçant avec l’Afrique : Turquie, Brésil et Inde.”

“Tout dépend si l’on regarde le verre à moitié vide ou à moitié plein. À moitié plein en se disant qu’il il y a eu de nombreuses réunions de business men, preuves d’un certain intérêt, ou à moitié vide en constatant que ce sommet n’a pas fait la Une des grands médias américains.”

le plus pauvre du monde continue à offrir ses élites à la première puissance du monde, puisque les immigrants africains constituent la communauté migrante avec le revenu médian et le niveau de formation les plus élevés de toutes les communautés migrantes aux États-Unis… On voit donc la distorsion. L’Afrique aurait un modèle inverse : l’Afrique s’appuierait sur une aspiration de ses diasporas qui sont à l’étranger. Le paradoxe est que ces diasporas, qui sont au final des populations transnationales, et sans doute les pionniers de la citoyenneté transnationale de demain, sont rejetées de partout. Ils ont à faire dans leurs sociétés d’accueil – ou de réception - à des Le Pen et dans leurs sociétés d’origine, on leur expliquera qu’on ne les a pas attendu « pour faire ».

Les enjeux sont donc multiples et l’avenir passionnant...

Vous n’êtes donc pas optimiste quant à un futur axe solide États-Unis / Afrique ?

“L’Afrique souffre d’un éparpillement des priorités [...] Les deux axes prioritaires devraient être l’éducation et l’agriculture.”

Je ne crois pas en la politique africaine des États-Unis mais en la politique américaine ou « états-unienne » de l’Afrique. Je suis pessimiste sur la stratégie à long terme des États-Unis visà-vis de l’Afrique, je ne pense pas qu’il y ait de réelle vision. En revanche, si on se réfère à ce qui s’est passé cet été à Washington, tous les chefs d’états africains se sont retrouvés dans un pays étranger pour s’adresser à la première puissance du monde. En parlant, non pas d’une seule voix, mais au moins en cohérence et il y a peut-être là, la genèse d’une politique commune, à l’aune de ce qui s’est passé pour la construction européenne avec la CEE. C’est peut-être un embrion pour les bases dune politique africaine commune... On sait que les états nations en Afrique sont récents, issus de la colonisation, mais on sait aussi que l’horizon s’oriente peut-être vers une direction transnationale du monde et de l’Afrique.

Les points majeurs pour développer rapidement le continent africain ?

L’Afrique souffre d’un éparpillement des priorités. Des états dont la population a ou aura la moitié de ses vivants ayant moins de 20 ans, il n’y a à mon sens pas d’autre priorité que l’éduction.

Comment faire pour éduquer et faire en sorte que chaque enfant trouve sa place dans la société ? Deuxième enjeu : l’agriculture.

Comment faire pour que ses sociétés soient indépendantes sur les choses les plus élémentaires : manger et boire.

Selon vous, le développement du continent africain passera par la volonté politique ou bien par l’essor et l’apport de sa diaspora ?

Comparons avec le modèle américain, qui reste la 1ère puissance mondiale : aspirer les diasporas du monde entier. Le continent

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PHOTOGRAPHER : OSI Lunettes : J3 Optical // Veste : Del Papo

BLACK FARHENEIT Vers un axe États-Unis / Afrique ? (2) Entretien avec Freddy Kabala, l’un des co-fondateurs de l’agence internationale de communication évènementielle : Black Fahrenheit, qui a pris part à l’organisation de la plus grande rencontre en marge du sommet US-Africa : BELIEVE IN AFRICA DAY. Témoignages.

B.M.F

Black Fahrenheit était cet été à Washington dans le cadre du USA-AFRICA SUMMIT. Pourquoi ?

C’est vrai que BF est plus connu à travers ses événements grands publics (BF Entertainment), mais Black Fahrenheit c’est aussi du corporate, avec l’organisation d’événements d’envergure avec des acteurs institutionnels ou économiques (BF Corporate).

avons orchéstré le AFRICA DEVELOPPEMENT DAY à Paris en décembre 2013. Un forum dans le même esprit. Cela nous a conduit à celui de DC, que vous connaissez, puis à Malabo il y a 2 mois pour une remise de prix scientifiques et tout récemment à Bruxelles pour le Rebranding Africa Forum.

Que peut-on vous souhaiter pour la suite ?

Cela veut-il dire que BF était dans l’organisation du USA-AFRICA SUMMIT ?

Non, nous avons été mandatés par l’organisation Believe In Africa Day et la chaîne d’info continue Africa24 pour mettre en place le plus gros évènement en marge du US-AFRICA SUMMIT, avec des ressources 100% africaines : Le BELIEVE IN AFRICA FORUM (3 août 2014).

En quoi consistait le Believe in Africa Day Forum ?

Believe In Africa Day était un véritable évènement dans l’évènement. Le lieu retenu était le mythique Newseum de Washington DC. Chefs d’état, hauts dignitaires américains, sénateurs et membres du congrès se sont succédés pour débattre sur des thèmatiques autour de l’économie, la banque, la jeunesse…

Quel a été le rôle de BF dans ce forum ?

BF était à la coordination générale. Cela allait des process d’accueil des participants à la gestion des ressources à affecter, du protocole et de la sécurité, en passant par la mise en place des différents set up et autres installations techniques.

Un gros challenge, non ?

Oui, énorme ! Surtout que nous étions en gestion du dîner de gala le même soir, avec la sensibilité en terme de sécurité que vous pouvez imaginer. En plus de notre mission, nous étions sur du direct. 8 heures en tout. Autant vous dire qu’il ne fallait pas se louper. La mécanique se devait d’être bien huilée.

D’où l’importance d’une très grosse préparation en amont.

C’est notre volonté depuis toujours. Avant Washington, nous

Quel est votre ressenti sur le sommet États-Unis / Afrique ? Est-ce que cela marque le point de départ d’une nouvelle ère économique ?

Le plus intéressant, hormis l’aspect très protocolaire et très sérieux du forum USA-Africa, est qu’il y a eu beaucoup d’effervescence autour du sommet, de nombreux liens se sont formés entre la diaspora africaine et le monde entier.

Ce forum était un baromètre de ce qu’il se passera en Afrique très prochainement et ce qu’il s’y passe en ce moment. Une Afrique où les gens partagent, discutent, voyagent et sont ambitieux.

Vous avez pu discuter avec des entrepreneurs américains et africains. Quelles sont leurs attentes?

Les Africains de la diaspora et ceux qui étaient venus d’Afrique ont fait le même constat : l’avenir des Africains appartient aux Africains. Les autres communautés internationales, occidentales et autres ne peuvent être que des partenaires et non des décisionnaires. C’etait une volonté ambiante.

Il n’y a pas eu d’opposition avec les non-africains mais plutôt une envie de trouver des passerelles initiées par des Africains.

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En plus de BF Entertainemnt, il faudra désormais composer avec BF Corporate ?

BF fait de l’Afrique sa priorité. Nous avons gagné nos lettres de noblesse en France et ailleurs, il est temps de s’attaquer au continent. Nous avons la très ferme volonté de devenir une marque forte de l’Afrique et d’être des acteurs de son émergence.

PHOTOGRAPHER : ORPHﾃ右 NOUBISSI

STANISLAS LONGO Vers un axe États-Unis / Afrique ? (3) Entretien avec Stanislas Longo Bingabe 40 ans, HEC Paris, Directeur de Banque, Actif pour un nouveau leadership en Afrique.

B.M.F

Quel a été votre ressenti par rapport au sommet États-Unis / Afrique à Washington d’août 2014 ?

Le début d’une nouvelle ère ?

Ce sommet aura été l’occasion de changer la perception qu’ont les américains de ce continent, souvent associé à l’instabilité politique, au terrorisme ou aux crises humanitaires ou sanitaires comme l’actuelle crise de l’Ebola. Derrière l’alibi du renforcement de la présence diplomatique américaine en Afrique, c’est « l’Afrique utile » économiquement qui intéresse d’abord Obama pour contrer la Chine. À l’heure où la Chine est le premier concurrent des pays occidentaux sur le continent africain, que l’Inde repense sa politique africaine et que le Brésil finalise son projet de coopération pour «l’Atlantique Sud» en regardant vers l’Angola, cette rencontre est un signal qui en dit long sur la volonté des États-Unis de coopérer avec ce continent en pleine croissance.

Cependant, si le commerce bilatéral a plus que doublé depuis l’entrée en vigueur de la loi américaine dite “African Growth and Opportunity Act” (AGOA), les États-Unis, première économie du monde, sont seulement le troisième partenaire économique de l’Afrique, après l’Union européenne et la Chine à la fin de l ‘année 2013. Cela pourrait s’expliquer par l’ordre et la conditionnalité des priorités stratégiques de la politique américaine de coopération (sécurité, démocratie, développement durable) alors que les pays africains sont de plus en plus courtisés par des pays moins exigeants en termes de bonne gouvernance et de respect des principes de démocratie et d’État de droit.

“C’est « l’Afrique utile » économiquement qui intéresse d’abord Obama pour contrer la Chine.”

Qu’est-ce que les Africains ont retiré de ce sommet?

En marge de ce sommet, 500 jeunes leaders africains du monde économique et social se sont retrouvés à Washington dans le cadre de la Mandela Washington Fellowship for Young African Leaders, autour du président Barack Obama le 28 juillet dernier sur le thème évocateur : « Investir dans la prochaine génération ». Le président américain leur a tenu un discours volontariste, révélateur de sa stratégie d’anticipation du nouveau leadership africain. Il les a invité à ne pas se chercher d’excuses en dépit du poids de la dette et l’héritage de certaines pratiques coloniales néfastes qui ne sont pas, selon lui, le principal frein au développement et à l’entrepreneuriat sur le continent. « Les jeunes doivent demander beaucoup à leurs dirigeants, leur niveau d’attente doit être élevé. Et ne vous laissez pas duper par la notion selon laquelle il y aurait une voie africaine. Non. Faire les choses « à l’africaine », ce n’est pas arriver au pouvoir et, d’un coup, avoir deux milliards de dollars sur un compte en banque en Suisse ».

Cependant, un certain scepticisme reste encore palpable chez beaucoup d’africains, même s’ils ne se font plus d’illusions et ont compris qu’il ne revient plus aux autres de prendre l’avenir de l’Afrique en main. En effet, il faudra courageusement mais graduellement travailler sur les deux points qui ralentiront probablement les futures coopérations entre les États-Unis et l’Afrique : le respect des principes démocratiques en Afrique, qui ne correspondent pas aux exigences américaines, et le respect des minorités.

Comment le citoyen lambda apprivoise le sommet ?

La rue africaine s’est posée de nombreuses questions sur l’utilité d’une telle rencontre et les limites de l’action de l’administration américaine. Cependant, elle sait désormais que c’est aux africains de profiter de cette main tendue pour faire émerger de nouveaux possibles..

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Vous êtes plutôt activiste économique ou politique?

Comment se manifeste cet activisme ?

Nous travaillons à libérer des initiatives porteuses de paix et de progrès pour la RDC et la région des Grands Lacs au travers d’un réseau de personnalités à haut potentiel. Nous travaillons à diffuser une vision d’avenir positive, qui participe à la formation d’une nouvelle génération de leaders.

Vous parlez là d’un leadership politique ou également économique ?

Quelque soit le périmètre, le leader est la personne qui a des followers parce qu’il sait reconnaître la complexité des situations avec discernement, réagir avec beaucoup d’intelligence politique, sachant que le changement efficace est organique.

La dynamique “TOUS AMBASSADEURS POUR LA PAIX” qui rassemble les intelligences motivées pour l’Afrique centrale et les Grands Lacs, s’identifie à ces valeurs.

Pour le développement de l’Afrique, pencheriezvous plus vers une union de pays (à l’instar de l’Union européenne) ou une impulsion de politiques internes de chaque pays ?

Il faut surtout identifier le(s) levier(s) sur le(s)quel(s) un pays peut amorcer son décollage, l’union politique ou économique entre pays étant davantage un cadre législatif et normatif pour la création de valeur. J’observe que la classe moyenne se renforce et devrait garantir un taux de croissance relativement important pour quelques années encore aux économies du continent. Cependant, il y a encore urgence à satisfaire les besoins primaires de la moitié des africains, la croissance de ces dernières années n’ayant pas eu d’impact sur leur manque de nourriture, de soins, de logements et d’instruction. Repenser des modèles économiques qui prennent en compte les réalités socio-culturelles des pays africains, et non plus reproduire le modèle occidental basé sur une exploitation abusive de l’énergie et des ressources naturelles.

“Il faudra travailler sur les 2 points qui ralentiront les coopérations entre les États-Unis et l’Afrique: Le respect des principes démocratiques en Afrique, qui ne correspondent pas aux exigences américaines, et le respect des minorités.”

“Repenser des modèles économiques qui prennent en compte les réalités socio-culturelles des pays africains, et non plus reproduire le modèle occidental basé sur une exploitation abusive de l’énergie et des ressources naturelles.”

Avez-vous un modèle de développement de pays africain ?

La stabilité macro-économique relative masque des dynamiques régionales profondes. Il n’y a pas une Afrique économique, les réalités de chaque région leurs étant propres. À titre d’exemple, le Nigéria est devenu, depuis peu, la première puissance économique africaine. Le Nigéria est réputé pour avoir un tissu dense de PME/PMI et une forte culture d’entreprenariat, ce qui n’est pas la cas au Congo. Aujourd’hui, il faut que l’on se donne l’opportunité de créer de la valeur, et ce sont les nouveaux entrepreneurs qui doivent innover.

Actualité : Le décès du PDG de Total aura-t-il unimpact sur certains pays africains, notamment les pays pétroliers ?

Son décès ne devrait pas remettre en question les politiques énergétiques en vigueur mais pour le secteur de l’énergie, c’est un capitaine d’industrie reconnu qui disparaît, une expertise qui maitrisait l‘art de l’influence.

Si je vous dis Roots, cela vous évoque quoi ?

Roots, c’est la genèse du rassemblement des intelligences et des talents africains à notre époque.

En avant pour l’amour du continent !

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changer les normes aux États-Unis et dans le monde entier et en particulier élever le statut de la femme.

Risa Levizzo-Mourey a la médecine dans le sang : native de Seattle et fille de deux médecins, elle a toujours aspiré à le devenir également afin de rendre l’accès à la santé plus équitable aux Levizzo-Mourey États-Unis notamment pour les Risa a la médecine dansminorités le sang: qui pâtissent le et plus système d’assistance native de Seattle filled’un de deux médecins, elle a médicaleaspiré déséquilibré.

Diplômée de afin la Harvard toujours à le devenir également de rendre l’accèsSchool à la santé aux États-Unis Medical et plus de équitable la Wharton Business notamment pour lesen minorités quielle pâtissent plus School, spécialiste gériatrie, jouit le d’une d’un système d’assistance médicale déséquilibré. expérience de plus de 30 ans passés entre autres Diplômée de la Harvard Medical la au Département américain de laSchool Santé etetdedes Wharton Business School, spécialiste en gériatrie, Services Sociaux, à la présidence du Comité pour le elle jouit d’une expérience de plus de 30 ans pasFitness, les Sports et la Nutrition. Aujourd’hui PDG sés entre autres au Département américain de la de la Fondation privée Robert Wood Johnson , la Santé et des Services Sociaux, à la présidence du priorité pour est donnée au fléau de l’obésité infantile Comité le Fitness, les Sports et la Nutrition. à travers la délivrance bourses valant total Aujourd’hui PDG de ladeFondation privéeauRobert près deJohnson, 500 millions de dollars, un nouveau prix de le Wood la priorité est donnée au fléau RWJF Culture of Health Prize de 25 000 dollars, qui l’obésité infantile à travers la délivrance de bourses valant au total près de 500 millions un récompense des communautés (six de en dollars, 2013) qui nouveau prixchez le RWJF Culturela of Health Prize de développent les enfants culture de la santé, 25 000 dollars, qui récompense des communauvalorisent les bienfaits d’une alimentation saine tés (six en 2013) et quiactivité développent chez les enet équilibrée et d’une sportive régulière. fants la culture de la santé, valorisent les bienfaits Qu’importent les débats houleux animant la classe d’une alimentation saine et équilibrée et d’une politique, au sujet de la légitimité du programme activité sportive régulière. Qu’importent les débats Obamacare, Risa Levizzo-Mourey persiste avec son houleux animant la classe politique, au sujet de la leitmotiv défendant un accès aux soins Risa ne devrait légitimité du programme Obamacare, Levizpas dépendre de son code postal, de ses origines zo-Mourey persiste avec son leitmotiv, défendant sociales maisaux d’une efficace, dédiée qu’un accès soinsgouvernance ne devrait pas dépendre de à rendre couverture abordable son code la postal, de ses santé origines sociales pour mais TOUS d’une gouvernance les Américains.efficace, dédiée à rendre la couverture santé abordable pour TOUS les Américains.

Ce sont 122 millions de personnes dans 84 pays Ce sont 122 millions 84 pays qu’Helene Gayle a aidéde parpersonnes le biais de dans l’organisation qu’Helene Gayle a aidé par le biais de l’organisation CARE se consacrant à la lutte contre la pauvreté CARE, se consacrant à la lutte contre la pauvreté dans le monde. Auparavant membre du Centre dans le monde. Auparavant membre du Centre pour le contrôle et la prévention des maladies et pour le contrôle et la prévention des maladies et de la la Fondation Fondation Bill Bill and de and Melissa Melissa Gates, Gates, en en charge charge dans les les deux deux organisations dans organisations de de programmes programmes relatifs relatifs la reproduction reproduction sexuelle sexuelle et et au àà la au VIH, VIH, elle elle aa même même

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Business

fait partie du Comité consultatif présidentiel sur le VIH et le SIDA durant le premier mandat de Barack Obama. Depuis ses prises de fonction en 2006 à la tête de CARE, Helene Gayle a orienté l’action de l’ONG vers la protection de la femme et de l’enfant par des programmes garantissant de bonnes conditions de grossesse pour 30 millions de femmes à travers le monde, la scolarisation de milliers de jeunes filles mais aussi par des projets en faveur du développement du microcrédit sur le continent africain et donc de l’indépendance financière des femmes.

Ertharin Cousin est passée des ghettos de Chicago et des écoles ségréguées ségrégées du quartier à voisine du couple Obama et représentante des États-Unis auprès de l’ Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. C’est en effet en 2009 que Barack Obama décide d’envoyer à Rome cette ancienne avocate, directrice générale de l’ONG « Feeding America » de lutte contre la faim et la malnutrition en Amérique. Depuis deux ans, elle occupe le poste de directrice exécutive du programme d’aide alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies, programme étroitement lié à la FAO et dont les principaux bailleurs de fonds

www.rootsmagazine.fr

la collaboration avec les petits agriculteurs afin d’augmenter leurs rendements et de les rendre capables de vendre leurs produits aux NU qui seraient alors à même de redistribuer ces denrées dans les zones d’insécurité alimentaire.

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Yememca

Maguy Mamga

Risa Lavizzo-Mourey

Roots Magazine

sont, comme par hasard, les États-Unis. Sa première mission réalisée au Niger en 2012 a mis en lumière les dégâts persistants liés à la crise alimentaire de 2011 au Sahel. Dès lors, tout en répondant aux besoins, nés de grandes catastrophes naturelles et de tensions géopolitiques, aux Philippines, par exemple, après le typhon Haiyan ou en Syrie, la politique du PAM s’oriente davantage vers la stimulation des marchés agricoles locaux notamment en Afrique. Dans un continent où une grosse part de l’agriculture dans certains pays reste archaïque c’est-à-dire extensive et démunie, où les superficies arables disponibles diminuent progressivement et où à la fin des 2000s, plus de 200 millions de personnes soit 30% de la population totale, souffraient de malnutrition chronique, Ertharin Cousin prévoit de développer

Ertharin Cousin

PHOTOGRAPHER : DIDIER TEURQUETIL

NICOLAS YOBA Du service à l’industrie Récit d’un self made man africain B.M.F

Contrôle d’identité, s’il vous plaît ?

Je m’appelle Yoba Nicolas, né le 17 aout 1951 à Bangoulap, dans le Ndé, à l’Ouest du Cameroun. Je suis chef d’entreprises. Un groupe d’entreprises de services et président du conseil d’administration d’une société industrielle dont les produits ont été mis sur le marché en mars 2014.

Quel a été votre parcours ?

Je suis diplômé de l’université Paris 10 Nanterre en DEA économie et finance internationale. Ensuite, je suis rentré au Cameroun.

J’ai eu la chance de travailler dans deux sociétés américaines.

Une compagnie d’assurance American Life Insurance Company de 1984 à 1988, ensuite j’ai été débauché par la société de culture de fruits tropicaux Delmonte Cameroun où j’ai fait 8 ans jusqu’au 31 janvier 1995. Après ces années d’expériences en tant que salarié, j’ai fondé Europe-Afrique Interim le 1er février 1995. J’avais un triple objectif lorsque j’ai fini mes études : faire 10 ans comme salarié pour apprendre et comprendre l’entreprise, ensuite 10 ans comme entrepreneur individuel dans une entreprise de services, et enfin 10 ans dans une industrie. Concernant la dernière étape, je ne m’attendais vraiment pas à ce que l’industrie soit aussi pénible. Depuis la conception du projet industriel, avec une première étude de faisabilité qui nous a été rendus en décembre 2003, nous avons mis sur le marché le produit fini seulement en mars 2014. Il s’agissait de mettre sur le marché national et sous-régional des compresses médicales stériles et des rouleaux de gaze, l’aboutissement de cette société industrielle nous aura finalement prit plus de 10 ans. Nous étions peut-être un peu trop ambitieux.

DU SERVICE...

Le groupe Europe-Afrique est constitué de 3 entreprises qui sont toutes liées. Tout d’abord Europe-Afrique Interim, la toute première, créée en février 1995. Comme son nom l’indique, l’intérim suppose la précarité. Particulièrement chez nous, l’intérim est réglementé. Le contrat cadre qui régit le travail temporaire demande qu’un employé soit utilisé au maximum 12 mois et qu’ensuite son contrat soit liquidé. Libre à lui de recommencer, mais, s’il le veut, il ne le pourra qu’une seule fois de plus.

Les entreprises sont donc limitées à 24 mois pour un intérimaire, ce qui permet un fort turnover et c’est là que ces multinationales ont recourt à nos services.

Cependant, nous étions sans arrêt confrontés aux mêmes problèmes : que faire des employés une fois les 2 ans passés ?

Les multinationales étaient frustrées puisqu’elles voyaient un membre formé s’en aller, sans possibilité de retour. J’ai donc trouvé la solution en créant Europe-Afrique Services en 2004.

“Un objectif sur 30 ans : 10 ans comme salarié pour comprendre l’entreprise, 10 ans comme entrepreneur individuel dans les services, et 10 ans dans une industrie.”

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Les employés, une fois les 2 années terminées, étaient recrutés par Europe-Afrique Services et devenaient des employés permanents de celle-ci, mis à la disposition de l’utilisateur pour une longue durée... Et j’ai fait en sorte que, dans l’accord qui nous liait, les intérimaires deviennent prioritaires dans la politique de recrutement de la société en question.

L’année 2000 correspondit à la date butoir d’exportation du bois en grume. On voulait apporter une valeur ajoutée avant d’exporter ce bois et il fallait donc créer des scieries pour traiter le bois avant de l’exporter. La grosse PME qui se chargeait de l’usinage se trouva devant l’urgence de devoir construire de nouveaux entrepôts pour abriter le bois débité. Cette entreprise qui était satisfaite de notre réputation et de notre travail, a estimé que nous avions le personnel qualifié et c’est ainsi que nous nous sommes doucement orienté vers l’activité de construction, d’où la naissance d’Europe-Afrique Travaux.

“La boucle fut ainsi bouclée, avec ces 3 entreprises de services en 10 ans.”

Vous avez besoin d’intérim pour des cas ponctuels ? EuropeAfrique Intérim répond. Vous avez besoin d’un service de longue durée ? Europe-Afrique Services répond. Enfin, vous avez besoin de travaux pour du petit ou gros œuvre ? Europe-Afrique Travaux répond. La boucle fut ainsi bouclée, avec ces 3 entreprises en 10 ans. Chacune s’étant structurée, il était désormais temps de passer à la dernière phase d’entrepreneur industriel.

... À L’INDUSTRIE Comment en êtes-vous venu à l’idée de vendre des compresses médicales stériles ?

Tous ces produits à base de coton sont importés alors que le Cameroun est un très grand producteur de coton. Nous assistons à un paradoxe. Mr Robert Kemajou, avec qui j’ai grandi et fait l’Europe, est venu me voir en me proposant l’idée de fabriquer des compresses. De là est née la compresse de marque Sitralux. J’étais au départ étonné car une industrie demande de gros moyens. Il m’a alors rétorqué qu’il fallait commencer par l’étude de faisabilité, puis nous irions chercher les financements. Le 2ème obstacle, une fois que vous avez réuni les moyens : les barrières administratives et la lourdeur dans l’accomplissement de ce que nous voulions entreprendre.

L’état camerounais vous a-t-il supporté ?

Nous avons eu un concours de circonstances absolument fabuleux. Nous avons écrit une lettre banale au ministère de l’industrie pour leur signifier que nous étions en train d’arriver sur le marché de l’industrie au Cameroun avec ce projet de compresses médicales stériles. Et curieusement, moins de 10 jours après, j’ai reçu un coup de fil du secrétaire général du ministère de l’industrie. J’ai cru que je rêvais. Ce dernier demande alors à nous rencontrer. Nous nous sommes donc rendus à Yaoundé au ministère des mines et avons été très bien reçu par le secrétaire général et tous les chefs de service du ministère de l’industrie.

En fait, notre chance fut dans le timing. Le chef de l’état camerounais avait demandé à ce que soient boostées 5 filières stratégiques de base pour la création de l’emploi au Cameroun, pour nous conformer au DSCE. Les 5 filières sont : cacao, café, banane, bois, coton. Nous étions donc en plein dans le mille !

Nous correspondions totalement aux objectifs du gouvernement.

Les différents chefs de service nous ont alors demandé d’exposer notre projet. Nous n’avions pas les moyens d’agir en amont, c’est-à-dire la transformation du coton localement car ce sont de très gros investissements. Il était question pour nous d’importer la gaze et, avec une petite machine, plier, ensacher et stériliser.

Ils nous ont répondu que si nous empruntions ce chemin, il ne s’agissait plus de s’adresser au ministère de l’industrie mais à celui du commerce. « Si vous nous dites que vous pouvez prendre des risques en amont, des risques industriels, alors nous vous accompagnerons». Ils attendaient donc de nous que nous transformions le coton localement. Pour notre part, notre réflexion ne s’arrêtait qu’à mi-chemin puisque nous voulions importer ce coton... Nous sommes alors entrés en contact avec une grande société européenne dans le domaine médical : Hartmann France, et leur PDG était prêt. Le moment venu, nous lui avons fait visiter le Cameroun pour qu’il comprenne avec exactitude nos besoins et ce que nous voulions faire. Il s’est déplacé avec son équipe et nous avons fait une seconde réunion au ministère de l’industrie. Le coton du Cameroun n’est transformé, jusqu’alors, que par une seule société: la SICAM, à hauteur de 4 à 5% du coton (production de pagnes) et les objectifs du gouvernement étaient de porter cette transformation de 5 à 25-30%. Il souhaitait donc accompagner l’ensemble des sociétés allant dans cette démarche... Et nous étions les seuls. Au bout de cette deuxième réunion, le secrétaire général nous a répondu favorablement en prenant un rendez-vous avec madame Yaou, la directrice générale de la SNI, société nationale d’investissement. Elle était heureuse de savoir que nous allions investir dans la filière coton, surtout pour la région du grand Nord qui en dépendait très fortement. À la fin de la réunion, madame Yaou donna alors un coup de fil au directeur général de la SICAM.

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Reçus en grande pompe par ce dernier, nous lui avons exposé le projet. Puis, nous nous sommes rendus à Garoua, accompagnés du directeur technique d’Hartmann, dans le nord Cameroun, pour former les ouvriers à la filature et au tissage du coton pour la confection de la gaze, qui sera notre matière première. Ce qui était un enjeu majeur pour le gouvernement car cela représentait énormément d’emplois à la clé, dans la région du Nord. Nous avions donc SICAM comme fournisseur de matière première pour Sitraco et avons alors installé nos bureaux dans une partie de leurs locaux (Sicam 2).

Les deals étaient actés, le site industriel trouvé, les ouvriers formés, il ne manquait plus que le financement. Pour notre part, nous avons bénéficié du financement de la BDEAC et de la Société Générale Cameroun, alors que l’état devait financer la SICAM pour l’acquisition des machines de tissage et de filature. Entre temps, l’état a élaboré un cahier des charges par le biais du ministère de l’industrie et des finances qui devait être signé par les trois parties : le ministère de l’industrie, le ministère des finances et nous, Sitraco. Ce cahier des charges fut signé en 2012, vous voyez donc le chemin parcouru depuis 2003 et le rendu de la première étude. Au final, les avantages que l’état nous apporta furent doubles : 1. Une partie des locaux de la SICAM 2. Des facilitations douanières et fiscales.

DIAGNOSTIC AFRICAIN Pourquoi autant de timidité des investisseurs privés dans ces industries ?

Je dirais qu’il y a la peur de la Chine. Dans nos pays africains, il n’y a quasiment pas de barrières à l’entrée, ce qui fait que les industries locales ne sont pas protégées. Il y a également une forte contrebande, ce qui effraie également les investisseurs. Peut-être sommes-nous un peu fous (rires). Les produits importés chez nous, en Afrique, ne sont pas, ou peu, contrôlés. Il arrivera bien un moment où les africains prendront conscience qu’ils peuvent consommer des produits locaux de bonne qualité. Il s’agit d’oser et montrer aux gens que c’est possible.

Un pays africain modèle en matière de développement économique ?

Le Ghana. C’est une volonté d’état. Quand un état a de la volonté, il y met les moyens et personne n’est plus fort qu’un état. Pour notre part, nous croyons en notre état et notre pays, et donc en tant qu’entrepreneurs, il est de notre devoir de prendre des risques.

“La jeune diaspora est extrêmement bien outillée pour développer l’Afrique de demain.”

Le développement du continent se fera-t-il avec l’aide de sa diaspora rentrante ?

Je distingue deux types de diaspora. Celles d’avant et après les années 2000. Je suis de cette diaspora d’avant l’an 2000. 90 à 95% sont rentrés au Cameroun avec leurs propres moyens. Pour la plupart, ils sont des self made men. Leur chance est d’être rentrés au pays lorsque la fonction publique et les entreprises avaient besoin de cadres. Autant nous avons bataillé très dur pour faire nos études en Europe, autant nous avons eu beaucoup de facilités pour rentrer au Cameroun. Nous avons bénéficié d’un terrain vierge en emplois et propice aux business.

Pendant les 10 ans où j’étais salarié au Cameroun, je me suis rendu compte que beaucoup de business étaient tenus par des personnes qui ne seraient même pas capables de vous donner la définition d’une entreprise. Je me suis dit : “s’ils peuvent être entrepreneurs, alors je peux également l’être, en y amenant de la qualité”. J’avais déjà mon plan de 10 ans salarié, 10 ans d’entreprenariat dans le service, 10 ans dans l’industrie et cela n’a fait que renforcer ma motivation.

Aujourd’hui, la diaspora d’après les années 2000 présente une force incroyable, mieux formée que nous. Seulement quelques rares d’entre nous avaient la chance de faire des masters ou MBA, ce qui est chose quasi commune aujourd’hui. La jeune diaspora est donc extrêmement bien outillée pour développer l’Afrique de demain. Regardez le niveau d’enrichissements des multinationales implantées en Afrique. Pour quoi faire ? Transformer le cacao, le maïs, etc. C’est une honte pour les africains qui sont allés à l’école. Quand je regarde les jeunes ingénieurs, quelque part cela me choque, car qu’est-ce qu’un ingénieur, si ce n’est un révolutionnaire censé tout changer dans le domaine qu’il maîtrise ? À l’état de comprendre cela et de financer nos jeunes ingénieurs pour reprendre la main à ces multinationales qui nous pillent. Il est temps que la diaspora se réveille. Elle ne doit surtout pas avoir peur du chômage en Afrique. Le chômage est un faux problème. Si nous sommes d’accord sur le fait qu’ absolument tout est à faire et à construire chez nous, alors pourquoi avoir peur du chômage ?

Un conseil pour un entrepreneur ?

Oublier costume et cravate, retrousser les manches, commencer et surtout être patient. Redevenir un africain. Ne jamais penser au « qu’en dira-t-on », baisser la tête et travailler, encore et encore.

Si je vous dis ROOTS ?

Europe-Afrique Interim fêtera son 20ème anniversaire le 1er février 2015. « Roots » me rappelle ces 20 ans de travail acharné et le chemin parcouru.

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P.Diddy, Rick Ross, Kid Ink, Miguel, Omarion, Flo Rida, Frank Ocean, Fabolous, Axel Tony, NOUS PARLE DE SON RETOUR Booba et AURORE Maître Gims, Kalash,EN X-men, Sike, DANS LE SECTEUR BANCAIRE AFRIQUE Erik Peduran...

Autant d’artistes passés entre ses mains

DESTIN D’EXPAT’

Chantal Dagnaud

Communicatrice Influente

Contrôle d’identité s’il vous plaît ?

Je m’appelle Chantal Dagnaud, je suis originaire de la Je suis en ?France, à Bordeaux.

ContrôleGuadeloupe. d’identité, s’il vousnée plaît Je suis une jeune femme de 28 ans de père congolais et de Quel estde votre parcoursfrançaise. ? mère ivoirienne, nationalité J’ai démarré mon cursus universitaire en droit àdel’université Panthéon-Assas Après une formation droit public et international, Paris, où j’ai obtenu une en droit des affaires etjefis-me complétée par maîtrise un DEUSS en géopolitique, calité et intégré l’école supérieure de commerced’influence de Lille où j’ai suis aperçue que la communication et le obtenu unmilieu master en gestion fiscale de l’entreprise. politique étaient des choses qui m’intéressaient J’avais dès le départ pour projet de consolider mes aptitudes beaucoup. Après mon Deuss, j’ai eu l’opportunité de professionnelles en intégrant durant ce cursus de grands cabfaire un stage dans une agence de communication inets tels le cabinet Landwell & Associés ou le cabinet FCS Conoù j’ai intégré le département « Communication et sulting afin d’être opérationnelle dès le terme de mon cursus. relation presse ». J’ai mis placeSpie desen stratégies Ce qui a permis mon intégration à laen société tant quede communication mais ce n’était pas ça qui m’intéressait. fiscaliste dès l’obtention de ma maîtrise. Mais j’avais pour réParà moyen la suite,terme je suis passéemes chez TBWA, quietest els objectifs de mettre connaissances agence de communication j’avais aptitudes également au profit deune mon continent d’origine. Aussi,où début 2010, j’ai pour intégré le cabinet d’avocats Aka-Brizoua Bi à objectif de mettre en Bile place le département Abidjan avant de publiques. rejoindre en d’année lesj’ai équipes affaires Enfin poste là bas, eu un de jourlaun filiale congolaise du cabinet PriceWaterhouseCoopers conseil d’un collègue qui m’a recommandé(PWC), un livre à Pointe-Noire, capitale« Le économique durègles Congo, que qui s’appelle lobbying, les duen jeutant » d’Olivier consultante juridique et fiscale pour des clients constitués le Picard et c’est après lecture que j’ai sur que c’est majoritairement de sociétés pétrolières ou minières et de exactement ça que je voulais faire. leurs sous-traitants. Puis début 2013, j’ai intégré la filiale A la fin du livre, on retrouve une liste de 10 cabinets congolaise de la Société Générale en tant que responsable juridique, fiscale, contentieux et assurances à Brazzaville, capitale politique du Congo.

Quelle fut l’histoire de votre intégration en tant que jeune femme dans le secteur bancaire ?

C’est l’histoire de la confiance faite à une personne sur la base de ses compétences sans considération de son sexe ou de son âge. Aussi, je tiens à remercier ceux qui m’ont donné l’opportunité d’accéder à ces fonctions, à savoir monsieur Prosper Bizitou, directeur dans générallade PWC Congo, messieurs parisiens spécialisés communication Guy Tamby et Mbouloukoue, d’influence.

J’aiArmel envoyé mon cv au 10respectivement et 7 d’entre euxdirecteur général et directeur général adjoint de Société Générale m’ont recontacté, j’en ai choisi une et j’y ai travaillé Congo. pendant 10 ans. Mon travail consistait à accompagner À ce jour, le secteur bancaire africain, à un certain degré de les grands groupes, pour défendre leurs intérêts compétences, manque de ressources féminines. Aussi, la auprès desquipouvoirs publics.

Parsigne pouvoirs publics confiance m’a été faite est un que nos dirigeants j’entends les députés, les cabinets ministériels etc… sont prêts à accorder cette place à la femme africaine.

Par la suite, je plus souhaitais de mesaccèdent propres ailes Le fait que de en plusvoler de femmes à ce types et eu l’opportunité de rencontrer des faible, personnes de j’ai poste, même si leur nombre est encore est un signalsalon positif.Africagora La femmeen africaine est m’ont très forte responsaau 2009 qui aidéetàtrès mettre bilisée la société africaine et dès le plus jeune âge. le pieddans à l’étrier en me présentant des affaires qui Il est normal qu’elle soitexactement intégrée auxàhautes business. correspondaient mon sphères profil etdumes Que pensez-vous de cette vague de retour surqui le concompétences.

Il s’agissait notamment d’un homme tinent africain des jeunes nés en Europe, d’origine afa créé son entreprise et qui faisait de la défiscalisation ricaine ? pour des sportifs de haut niveau. En ce sens, il avait Lorsque l’on a passé la majorité de son existence en Occibesoin de stratégies de lobbying ce qui collait avec ce dent en étant d’origine africaine, il arrive un moment où se que faire. J’ai débutéson en auto-entreprise en dans posejelasais question dedonc son utilité, apport à la société 2009 puis je suis passée en entreprise individuelle et je des laquelle on vit. Quand on a la chance d’avoir étudié dans suis désormais basée à Lyon, ce qui ne m’empêche pas bonnes conditions dans un domaine qui nous passionne, de fairede la transmettre navette entreceParis et Lyon. l’envie savoir et de se sentir utile se dessine. Aujourd’hui, l’Afrique constitue un eldorado, un des dercontinents attractifs tant survous le plan humain Ilniers y’a un terme souvent lorsqu’on écoute, c’estque sur le plan économique,d’influence tant tout est»,àpourriez-vous faire, à construire, en terme «communication définir d’infrastructures, ressources ce que c’est, pourde ceux qui ne lehumaines, savent pasde ? formation, etc.

La communication d’influence consiste à susciter l’intérêt, à faire connaitre l’enjeu qu’on défend. C’est vrai que ça s’adresse surtout aux entreprises, ça ne concerne pas les particuliers. Plus explicitement,

“ Le secteur bancaire africain, à un certain degré de compétences, manque de ressources féminines.”

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P.Diddy, Rick Ross, Kid Ink, Miguel, Omarion, Flo Rida, Frank Ocean, Fabolous, Axel Tony, Booba et Maître Gims, Kalash, X-men, Sike, ErikLesPeduran... investisseurs affluent vers ce continent, riche en matAutant d’artistes ières premières et qui connaît depuis quelques années dans certaines unemains relative stabilité politique. passés entrezones ses

Il est donc tout naturel que de jeunes africains bien formés se sentent plus utiles pour leur pays d’origine que pour l’Europe, dans des états modernes et puissants qui ont la chance de disposer de plus de ressources que l’Afrique.

Avez-vous des lieux incontournables à recommander au Congo ?

Les working boys et working girls qui apprécient une pause nature en cours de journée en bord de mer ou de fleuve, pourront trouver leur bonheur dans le cadre des restaurants Mami wata à Brazzaville ou Twiga à Pointe-Noire.

Les gourmets apprécieront l’Arbalète, le Sea club et le restaurant chez Denise à Pointe-Noire. La ville de PointeNoire étant plus cosmopolite que Brazzaville, je la recommanderai aux nouveaux arrivants. Pour ceux qui ont une bonne connaissance des villes africaines, je dirais que Pointe-Noire se rapproche de Douala ou Abidjan et que Brazzaville ressemble sur plusieurs aspects à Yaoundé ou Yamoussoukro.

Avec votre regard de nouvelle arrivante, pouvezvous nous dire les points qui font du Congo un pays prometteur de la Zone CEMAC ?

Le Congo connaît une période de paix propice à l’arrivée de nombreux investisseurs, bien qu’ à majorité axés sur l’exploitation de ses ressources naturelles, notamment le pétrole. Cependant, avec le développement des activités du port de Pointe-Noire qui constituera à moyen terme un hub dans la sous-région, la croissance accrue du secteur du BTP et l’essor d’une classe moyenne, j’ai acquis la certitude que le Congo constituera un pays émergent dans les prochaines décennies.

Que pensez-vous de tout cet engouement médiatique autour de l ‘Afrique ? Le président Obama parlait récemment du fait que l’Afrique était le continent incontournable pour les investisseurs...

Pour ceux qui ont eu l’opportunité de s’y rendre, on ne peut qu’immanquablement se rendre compte de ce phénomène, il n’y a qu’à observer la présence d’investisseurs chinois, français, sud africains, libanais, brésiliens... Sur tout le continent.

“ Le développement des activités du port de Pointe-Noire qui constituera à moyen terme un hub dans la sous-région, la croissance accrue du secteur du BTP et l’essor d’une classe moyenne, j’ai acquis la certitude que le Congo constituera un pays émergent dans les prochaines décennies.”

L’Afrique subsaharienne francophone, longtemps à la traine, connaît également un fort développement. À titre d’illustration, on note la présence de nombreuses filiales de groupes internationaux en Afrique. Ce qui démontre que ceux-ci ne peuvent désormais plus faire l’impasse sur ce continent.

L’ Europe vous manque t-elle ?

Il y a un adage qui dit : “ home is where your heart is”, donc indéniablement mes attaches peuvent m’amener à ressentir le besoin de m’y rendre. Mais après plusieurs années à résider en Afrique, j’ai de plus en plus de mal à la quitter plus de dix jours.

Il y a une chaleur, une hospitalité, une humanité qu’on ne retrouve qu’en Afrique.

Si vous deviez transmettre trois valeurs issues de vos origines et de votre éducation aux jeunes femmes de demain ?

Le respect des aînés est un classique de la culture africaine et de loin l’une des valeurs qui m’est la plus chère.

L’amour de mon prochain et du travail sont des valeurs inculquées par ma famille car la femme africaine est éduquée pour être une battante dès son jeune âge.

Si je vous dis ROOTS, cela vous évoque quoi ?

Les rives du fleuve Congo et de la lagune Ebrie.

Quel est Après un complét suis ape milieu p beaucou faire un où j’ai i relation commun Par la égaleme pour ob affaires conseil qui s’app le Picard exactem A la fin d

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Interview: Krichna Samba pour Neipr Neiprnetwork@gmail.com

Contrôle Je m’app Guadelo

Portrait express :

Terry Mungai

Terry Mungai est une entrepreneur de renom dans l’industrie de la beauté au Kenya. Elle gère une chaîne de magasins de coiffure et de beauté haut de gamme, un institut de formation et un concours de beauté.

Son parcours ?

C’est dans les années 1990 qu’elle se lance dans cette aventure après avoir acheté un salon de coiffure à Nairobi. Pour cet achat, elle emprunte 800.000 Ksh, environ 6900€, à sa banque. Elle planifie de rembouser ce prêt en 2 ans grâce à son salaire de la banque où elle travaille et les bénéfices de son salon. Mais 2 mois après, la banque où elle travaillait ferme et les employés, elle comprise, se retrouvent sans emploi.

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Diane Audrey NGAKO

Perdre son emploi du jour au lendemain lui a donné envie de se lancer concrètement dans l’entrepreneuriat. Elle décide de revendre son salon et d’aller en acheter un autre dans un quartier plus côté.

Elle lance Ashleys Beauty Salon pour répondre aux besoins d’une clientèle féminine à la recherche d’un service qualitatif et d’un cadre agréable.

Aujourd’hui…

Terry Mungai possede 11 salons de coiffure et beauté à Nairobi et Mombasa. Elle a choisi d’en créer plusieurs afin de se rapprocher de sa clientèle aux vues des embouteillages dans ces 2 villes et du manque de parkings.

Terry Mungai gère aussi Miss World Kenya et une école de formation en coiffure et maquillage. Son école a déjà formé plus de 7000 personnes...

Lorsqu’on lui demande quelles ont été les clés de son succès ?

Elle répond : « I am a risk taker and more importantly my faith in God propels me.

I work hard and i give it my best. I don’t believe in failure. » « J’aime prendre des risques et plus important, ma foi en Dieu, qui me propulse. Je travaille dur et je donne le meilleur de moi.

Je ne crois pas en l’échec “.

Un soutien pour les écoliers en difficultés La T.E.A.M est une association de solidarité internationale spécialisée dans l'éducation de l’enfant.

Association caritative, la T.E.A.M se veut Indépendante, laïque et apolitique. Elle est ouverte à tous.

Nos actions sont à destination des écoliers les plus démunis d'Afrique pour une éducation et une autonomie la plus totale.

Les équipes de la T.E.A.M se sont rendues au Cameroun dans la ville de Kirbi afin de faire dons de fournitures scolaires aux écoliers et de procéder à la réfection de l’Ecole Primaire de Grand Batanga à Kribi (Sud-Cameroun). Au total, 4 salles de classe rénovées, 1 nouveau mât pour le drapeau, don de fournitures (1350 cahiers, 833 stylos et crayons, 1000 protèges cahiers 233 ardoises …) à 233 écoliers + don d’une boîte à pharmacie.

Souvenons-nous toujours de cet adage: "Il faut tout un village pour éduquer un enfant".

Depuis 2007, la T.E.A.M c'est:  Plus de 6 écoles et oprhelinats sponsorisées ( Ecole Cebec de Bandjoun, Orphelinat de Mbouo, école primaire de Giomhouo, Collège privé Sainte Marthe Douala, Orphelinat de Japoma et Ecole Primaire de Grand Batanga en septembre 2014)  850 enfants scolarisés soutenus  Plus de 600 livres distribués  20 ordinateurs distribués dans les écoles de Douala et de Bandjoun  Au cours de chaque action, au moins 150 enfants sont récompensés et reçoivent des fournitures scolaires

Siège social : Touche d'Espoir pour un Avenir Meilleur 4 allée Pierre Gaspard, 94400 Vitry sur Seine – France

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Portrait express :

Mossadeck Bally Qui est Mossadeck Bally ?

Mossadeck Bally est le PDG de la Société Malienne de Promotion Hôtelière SMPH, propriétaire de la chaîne Azalaï Hotels présente au Mali, en Guinée, au Burkina Faso, au Bénin et bientôt dans d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest.

Son parcours ?

Né le 27 août 1961 à Niamey, au Niger, Mossadeck Bally y commence ses études avant de les poursuivre dans son pays d’origine, le Mali, puis en France où il passe un baccalauréat à Marseille et enfin aux États-Unis, où il obtient un master en Management / Finances à l’université de San Francisco (Californie).

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Diane Audrey NGAKO

Riche de plus d’un quart de siècle de carrière professionnelle.

Mossadeck Bally a commencé comme directeur administratif et financier de Bally S.A, la société de négoce familiale. Mais en 1994, à la faveur de la privatisation des hôtels d’état au Mali, il se lance dans l’industrie touristique en créant la Société Malienne de Promotion Hôtelière (SMPH S.A.). La même année, son entreprise gagne l’appel d’offre de privatisation du Grand Hôtel de Bamako.

Pour réaliser cette affaire, Mossadeck Bally, qui ne disposait que d’une dizaine de millions pour le projet, bénéficia de la confiance de sa banque qui accepta de lui prêter la somme d’un milliard de francs CFA. Depuis, il se consacre entièrement au développement de son groupe hôtelier dans l’espace UEMOA.

Le groupe Azalaï Hôtels Les activités du groupe Azalaï Hôtels ont été durement affectées par la crise au Mali, où Mossadeck Bally a été contraint de fermer deux de ses hôtels à Bamako pendant six mois. Plus récemment, le Burkina Faso, après le retrait au pouvoir de Blaise Compaore et les mouvements de foule qui en ont découlé. Malgré cela, Mossadeck Bally envisage de lever 100 millions d’euros pour financer l’expansion de son groupe en Afrique. Le groupe qui est bien implanté en Afrique de l’Ouest, notamment au Mali, en Guinée, au Burkina Faso et au Bénin, s’est d’ailleurs lancé l’an passé dans la conquête de l’Afrique de l’Est, avec le projet de construction d’un hôtel à Kigali (Rwanda).

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Chantal Dagnaud

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Je m’appelle Chantal Dagnaud, je suis originaire de la Guadeloupe. Je suis née en France, à Bordeaux.

parisiens spécialisés dans la communication d’influence. J’ai envoyé mon cv au 10 et 7 d’entre eux m’ont recontacté, j’en ai choisi une et j’y ai travaillé pendant 10 ans. Mon travail consistait à accompagner les grands groupes, pour défendre leurs intérêts auprès des pouvoirs publics. Par pouvoirs publics j’entends les députés, les cabinets ministériels etc…

Par la suite, je souhaitais voler de mes propres ailes et j’ai eu l’opportunité de rencontrer des personnes au salon Africagora en 2009 qui m’ont aidé à mettre le pied à l’étrier en me présentant des affaires qui correspondaient exactement à mon profil et mes compétences. Il s’agissait notamment d’un homme qui a créé son entreprise et qui faisait de la défiscalisation pour des de hautprojet niveau.

En le cesecteur sens, il du avait Il s’agit desportifs son deuxième dans high besoin de stratégies dede lobbying ceson qui partenariat collait avec ce tech, puisqu’au début ce siècle, avec que je sais sud-coréenne faire. J’ai donc débuté en la société Daewooena auto-entreprise été avorté. Gagnant en maturité par cette épreuve et fort individuelle de son expérience 2009 puis je suis passée en entreprise et je à la désormais rencontre de fournisseurs asiatiques, suis basée à Lyon, ce électroniques qui ne m’empêche pas Dominique Echard,entre à la tête société Atlantic Access de faire la navette Parisde et la Lyon.

Media qu’il a créée il y a 3 ans, aspire à proposer des produits high tech allant de la tablette aux casques audio Il y’a un terme souvent lorsqu’on vous écoute, c’est (sous les noms Raccoon Sense, For Sense et One Sense) de «communication d’influence », pourriez-vous définir qualité, jusqu’à 30% moins chers que les marques qui ce que c’est, pour ceux qui ne le savent pas ? dominent aujourd’hui. Sur le long terme, son objectif La communication consiste à fixant susciter est de promouvoir led’influence « made in Caraibes » en tous l’intérêt, à faire connaitre l’enjeu qu’on défend.

C’est les processus de création du produit, de la fabrication, vrai que ça às’adresse surtout aux entreprises, ça ne l’emballage la commercialisation, sur le sol caribéen. concerne pas les particuliers. Plus explicitement,

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Après une formation de droit public et international, complétée par un DEUSS en géopolitique, je me suis aperçue que la communication d’influence et le milieu politique étaient des choses qui m’intéressaient beaucoup. Après mon Deuss, j’ai eu l’opportunité Entrepreneur dans l’âme,de faire un stage dans une agence deEchard, communication Dominique guadeoù j’ai intégré le département loupéen «deCommunication 43 ans, ancien et producteur musique puisde relation presse ». J’ai mis en placede des stratégies duqui « m’intéressait. sourcing » communication mais cespécialiste n’était pas ça (recherche de TBWA, fournisseurs) Par la suite, je suis passée chez qui est sur le marché asiatique, a également une agence de communication où j’avais lancé pour la rentrée 2014, pour objectif de mettre en place le département la première tablette tactile affaires publiques. En poste là bas, j’ai eu un jour un dédiée au marché caribéen conseil d’un collègue qui m’a recommandé un livre sous la marque Raccoon qui s’appelle « Le lobbying, lesen règles du jeu d’abord » d’Olivier Sense, se centrant le Picard et c’est après sur lecture que j’ai sur que c’est la Martinique, la Guadeexactement ça que je voulais loupe faire. et Saint Marin.

A la fin du livre, on retrouve une liste de 10 cabinets

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Communicatrice Influente

Contrôle d’identité s’il vous plaît ?

Je m’appelle Chantal Dagnaud, je suis originaire de la Guadeloupe. Je suis née en France, à Bordeaux.

Kelizio

Quel est votre parcours ?

LE CROWFUNDING Après une formation de droit public et international, complétée par un DEUSS en géopolitique, je me DES OUTREMERS

suis aperçue que la communication d’influence et le milieu politique étaient des choses qui m’intéressaient beaucoup. Après mon Deuss, j’ai eu l’opportunité de faire un stage dans une agence de communication où j’ai intégré le département « Communication et relation presse ». J’ai mis en place des stratégies de communication mais ce n’était pas ça qui m’intéressait.

Par la suite, je suis passée chez TBWA, qui est également une agence de communication où j’avais pour objectif de mettre en place le département affaires publiques. En poste là bas, j’ai eu un jour un conseil d’un collègue qui m’a recommandé un livre qui s’appelle « Le lobbying, les règles du jeu » d’Olivier Après avoir lancé en lecture 2013, leque site j’ai EDUKLAB, le Picard et c’est après sur queplatec’est forme de crowdfunding dédiée aux étudiants exactement ça que je voulais faire. leurs Jean-Marc Nourel, A laetfinà du livre,projets, on retrouve une liste de 10accompacabinets gné de ses deux associés, s’est lancé un nouveau défi nommé Kelizio.

parisiens spécialisés dans la communication d’influence. J’ai envoyé mon cv au 10 et 7 d’entre eux m’ont recontacté, j’en ai choisi une et j’y ai travaillé pendant 10 ans. Mon travail consistait à accompagner Surfant sur la vague de multiplication de sites les grands groupes, pour défendre leurs intérêts de crowdfunding (« financement par la foule » auprès des pouvoirs publics. Par pouvoirs publics ou financement participatif ), un système déjà j’entends les députés, les cabinets ministériels etc… bien ancré en France qui a permis en 2013 la Par la suite, je souhaitais voler de mes propres ailes collecte de près de 78 millions d’euros pour le et j’ai eu l’opportunité de rencontrer des personnes financement de 32 000 projets, cet ex-informaticien au de salon Africagora en de 2009 qui m’ontpropose aidé à mettre 30 ans, originaire Martinique, dèpuis le pied à l’étrier en me présentant des qui la rentrée 2014 un site permettant à affaires des jeunes correspondaient exactement à mon profil et mes entrepreneurs issus de l’Outre-Mer, plus particucompétences.

Il s’agissait d’un qui lièrement des Antillesnotamment françaises et de homme la Réunion, a créé son entreprise et qui faisait de la défiscalisation de mener à bien leurs projets qu’ils soient culturels, pour des sportifs de haut niveau. En En ce sens, il avait humanitaires, technologiques... convaincant besoin stratégies de lobbying ce qui collait avec ce des de personnes lambdas de croire et d’investir dans queleurs je sais faire. J’ai en auto-entreprise en projets.

Pardonc cela, débuté Jean-Marc Nourel se veut être 2009 je suis passée endu entreprise individuelle je unpuis acteur dynamique développement desetîles, suisde désormais baséede à Lyon, celocaux qui ne m’empêche la connexion projets à l’Hexagonepas et au monde.

Desentre dizaines projets ont donc été de faire la navette Paris de et Lyon. présentés entre le 22 juillet et le 22 août et déjà 2 un ontterme pu être financés depuisvous septembre.

L’échec Il y’a souvent lorsqu’on écoute, c’est n’étant pas uned’influence fatalité pour», ce natif d’Ile de France, «communication pourriez-vous définir Kelizio série pas de ?tutos aux ce que c’est,proposera pour ceux aussi qui neune le savent pour leur apprendre à bien vendre La entrepreneurs communication d’influence consiste à susciter leurs projets et assureral’enjeu aussi, qu’on en casdéfend. d’incapacité l’intérêt, à faire connaitre C’est à récolter somme qu’ils vraides queentrepreneurs ça s’adresse surtout auxla entreprises, ça ont ne établi nécessaire à la mise en route de leur projet, concerne pas les particuliers.

Plus explicitement, la mise en relation des entrepreneurs d’Outre mer avec des organismes bancaires.

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Yememca

“ONE DAY” PHOTOGRAPHER : JULIEN DUPRAZ ART DIRECTOR / STYLIST : AMANY GOGO MAKE-UP & HAIR : CARINE H BÉNIKINE MODEL : LOGIA ROBERTS @JANA HERNETTE MODEL SCOUTING Toaster : SMEG Pull : SHELFIES

Manteau : DESIGUAL BY LACROIX Chemise en jean : ESPACE KILIWATCH

Robe : LA PETITE POUPﾃ右 NOIRE Paire de lunettes vintage : ESPACE KILIWATCH

Pull : SHELFIES

Business Gastronomie

P.Diddy, Rick Ross, Kid Ink, Miguel, Omarion, Flo Rida, Frank Ocean, Fabolous, Axel Tony, LE THÉ Booba et Maître Gims,MADE Kalash, X-men, Sike, Erik Peduran...

Autant d’artistes passés entre ses mains

ROOIBOS Champagne IN AFRIQUE DU SUD

Contrôle d’identité s’il vous plaît ?

Je m’appelle Chantal Dagnaud, je suis originaire de la (c)Danish Cook QU’EST-CE QUE LE Guadeloupe.

Je ROOIBOS suis née en?France, à Bordeaux.

Le terme « rooibos » provient de l’Afrikaans et signifie « buisson rougeâtre ». On l’appelle d’ailleurs « thé rouge » en Quel est votre Depuis desparcours années, ?les Guyanais et les Antillais Occident.

Contrairement à ce qu’on pense, et le international, rooibos est Après une formation de droit public sont gros consommateurs de champagne un arbuste quiles ne plus fait pas partie de la famille des thés mais complétée par un DEUSS en géopolitique, je me de France. alcool planteur... des fabaceae comme Punchs, les acacias, et quide nebanane, pousse que dans suisS’ilaperçue que la communication d’influence et le estd’Afrique à consommer modération, le rhum les montagnes du Sud.avec Toutes les tentatives de le a milieu politique étaient des choses qui m’intéressaient une ailleurs renommée mondiale, tant pour son goût que faire pousser ont échoué. beaucoup.

Après mon Deuss, j’ai euqu’il l’opportunité de En Afrique du laSud, c’est la boisson reine généralement pour multiplicité des formes prend. Mais faire un stage dans une agence de communication consommée avec du lait. le supplante dans les habitudes le champagne où de j’ailes intégré le département « Communication On récolte rameaux avecOutre-mer. ses feuilles, on en les 2007, passeet consommation Ainsi la relation presse ».

J’ai mis en place des stratégies dans des rouleuses pour y casser les fibres et ainsi com-de Guadeloupe et la Martinique occupaient déjà le mencer la fermentation. fermenter les feuilles communication maisOn ce laisse n’était pas ça qui m’intéressait. premier et deuxième rang du nombre de bouteilles (généralement en plein air) pendant quelques heures Parimportées la suite, je suis passée chez TBWA, qui enest par an. Patrick, jeune entrepreneur les étalant sur 50 cm d’épaisseur et en les vaporisant avec également une agence de communication où j’avais guadeloupéen confie à Roots son étonnement face de l’eau.

Ensuite, on les laisse sécher en les étalant sur une pour objectif de mettre en place le département à ce plébiscite. « Dans mon enfance, on préférait fine épaisseur, toujours en plein air. Plus le thé est rouge, affaires publiques.

En poste là bas, j’ai eucoule un jour un rhum.

Maintenant, le champagne à flots plus il estlede bonne qualité. Excellent au goût et pour la conseil d’un collègue qui m’a recommandé un livre à toute occasion, dingue. » Dominique Pierre, santé, il ne contient pas de c’est caféine, ce qui en fait une boisquiPDG s’appelle Le lobbying, les règlesNicolas du jeu »Feuillatte d’Olivier de la«marque bien connue son très demandée et adaptée à tous (même les enfants Picard etmême c’est après lecture que j’ai quel’on c’est et les lefemmes Il existe que fait le enceintes). constat.

«Leune tauxvariété desur pénétration exactement ça que je voulais faire. appelle rooibos vert qui est fait la mêmeduvariété mais des personnes qui en consomment champagne A laest finde du livre, aux on séché, retrouve liste de 10 30% cabinets non fermenté, seulement plusune riche encontre antioxydants 60% Antilles-Guyane sur que son petit frère. Il ne faut pas confondre rooibos avec l’Hexagone » se félicitait-il auprèslede caribmag.fr, le honeybush qui est une variété de la même famille, au lors de son passage aux Antilles en 2012. goût différent, mais tout aussi délicieux !

Chantal au goût amer Dagnaud pour les Antilles

HISTOIRE DU ROOIBOS C’est une boisson assez récente, surtout comparée au thé, auquel il est souvent assimilé.

On pense que les habitants des montagnes sud-africaines pratiquaient déjà la fermentation du rooibos il y aUne plus de 300 On l’a consommé en privé jusqu’aux cuvée quians. fait tache années 30 où a commencé sa commercialisation.

Il tente d’expliquer les raisons de cet engouement, VERTUS DU ROOIBOS toujours à caribmag.fr « Les gens consomment Par voie externe, il peut avoir un effet bénéfique sur du plaques champagne lors dul’érythème carnaval, fessier lors deetfêtes de allerles d’eczéma, autres parisiens spécialisés dans la communication famille, aux baptêmes, communions et autres gies cutanées. Il cumule une quarantaine de principes d’influence.

J’ai envoyé mon cv audu 10 et 7 d’entre eux rassemblements, enriche août, retour de la actifs.

L’infusion est enlors antioxydants, mais moitié m’ont recontacté, j’en ai choisi une et j’y ai travaillé diaspora et en finled’année» Patrick, luimoins queaule pays thé vert.

C’est rooibos vert qui est le plus pendant 10antioxydants ans. travail consistait à accompagner riche. sont sources de nombreux mêmeCes fan du Mon nectar pétillant avance un autrebienles grands groupes, pour défendre leurs intérêts faits.

On considère qu’ils ont les un pauvres rôle important dans la argument.

«Aux États-unis, dans les auprès des pouvoirs publics.

Par pouvoirs prévention de maladies tellesbaskets. que le cancer, lespublics maladies quartiers portent de belles Aux Antilles, j’entends les députés, les cabinets ministériels etc… dégénératives (Parkinson, Alzheimer…), maladies les populations sont parfois très pauvres Le cardiovasculaires, etc. Bref, ilsvoler sont de excellents pour l’état de Par la suite, je souhaitais mes propres ailes champagne est un gage de qualité, c’est un produit santé général ! Des tests sur les sourisdes ontpersonnes montré qu’il et j’ai eu l’opportunité de rencontrer raffiné. En acheter permet de ne pas se tromper et avait prévenu le développement de tumeurs la peau au Africagora en moyens.

2009 qui» m’ont aidé double àde mettre desalon montrer qu’on a les Faire coup du foie.

Rien de concluant chez l’humain.

En Afrique leet pied à l’étrier en me présentant des affaires pour uneon fête somme.

Patrick ainsi résideque enqui du Sud, le réussie, prescrit en pour les coliques tous correspondaient exactement à mon profil et mes métropole fait partie de lamême diaspora par les troublesetdigestifs voire les évoquée cancers. Annique compétences.

Il s’agissait notamment d’un homme Dominique Pierre.

Le jeune homme note toutefoisquides Theron a reçu la médaille d’or au Salon International aun créé son entreprise et qui faisait de la défiscalisation bémol. de « On en achète caisses en Inventions Genève pour sapar découverte desFrance propriétés pour des sportifsdu dethé haut niveau.

En car ce toutes sens, ilses avait anti-allergiques rouge.

En plus de qualmétropolitaine, pour les acheminer, cela reste besoin de stratégies de lobbying ce qui collait avec ce et ités, on sede doit aussi desur préciser caféine, très cher se fournir place ».qu’il De est plus,sans le climat que sais faire.

J’aide donc débuté le en auto-entreprise très faible enpas tanins. ne je permet produire champagne suren 2009 puis je suis passée en entreprise individuelle et je COMMENT PRÉPARER LE ROOIBOS ? antillais place. L’aubaine que représente le marché Traditionnellement on va leceboire avec du sucrepas et du suis désormais basée à Lyon, qui ne m’empêche pour les producteurs français n’encourage pas lait, comme en Afrique du Sud, mais il est tout aussi délde faire la navette entre Paris et Lyon. toujours le respect des consommateurs. Ainsi un icieux nature ! En Occident, on le prépare d’ailleurs souchampagne nommé Code noir a été proposé par la nature, etsouvent sans sucre, car il possède déjà une Ilvent y’a un terme lorsqu’on vouscette écoute, c’estsaveur maison Henri Giraud en 2012.Chaud Selon dernière, noisettée légèrement sucrée. ou froid, c’est à vous «communication d’influence », pourriez-vous définir celavoirfait référence à laonméthode de aromatisé pressage de ! À l’image du thé, peut le boire avec ce que c’est, pour ceux qui ne le savent pas ? et àfruits la couleur du raisin.

Certains leUltra-marins, des secs, comme par exemple rooibos fraise et La communication consiste à susciter représentés le d’influence comité Devoir de mémoire kiwi, ou des par épices, comme par exemple le rooibos 8 l’intérêt, à faire connaitre l’enjeu qu’on défend.

C’est épices bio ouyleont rooibos auxréférence épices tchai. entre autres, vu une à leur histoire, vrai que ça s’adresse surtout aux entreprises, ça Mais contrairement au thé, faut noir le laisser infuserne plus marquée par l’esclavage et leilcode qui régissait concerne pas les particuliers.

Plus explicitement, longtemps, c’est-à-dire plus de au 5 min voire siècle. jusqu’à 10 cette pratique déshumanisante XVIIème min (il ne deviendra pas amer).

Faitespour infuser 1 Les d’infusion militants associatifs se sont mobilisés cuillère à café de rooibos pour une bonne tasse, dans de interdire le champagne incriminé. l’eau juste frétillante, et l’affaire est pliée !

Communicatrice Influente

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www.ileauxepices.com Dolores Bakéla

ALBARINO PASSY

BAR-RESTAURANT SPECIALITES AFRO-LATINES www.albarinopassy.com

L’ Albarino Passy est le premier restaurant “afro-latino” de Paris. . Au cœur du 16ème arrondissement, l’Albarino Passy vous propose tous les jours sa carte de cocktails exotiques et une cuisine africaine sous influence latino.

RÉVEILLON DU NOUVEL AN Les fêtes de fin d’année arrivent.. Votre restaurant vous propose une soirée inoubliable pleine de cotillons jusqu’à l’aube avec un très grand DJ le 31 décembre 2014 pour finir l’année en beauté.

Plus de renseignements sur notre site www.albarinopassy.com. À très bientôt.

Menu Nouvel an au prix de 85 euros par personne.

Tapas

Dorade aloko

Salade de fruits

Tartare saumon

Brochettes mixtes

Colombo de poulet

Yassa poulet

Adresse : 4 rue lekain 75016 Paris Métro : La Muette (ligne 9) / Passy (ligne 6) // RER : Boulainvilliers Réservation : 01 44 96 74 78 / 06 75 32 58 42 Livraison : 7, 8, 9 15 et 16ème arrondissements avec leurs villes limitrophes (Neuilly, Boulogne Billancourt, Issy les Moulineaux...)

Horaires: Lun-Sam : 11h30-02h00 // Dim: 19h00-02h00

Business Gastronomie

INGERA ÉTHIOPIENNE Champagne

P.Diddy, Rick Ross, Kid Ink, Miguel, Omarion, Flo Rida, Frank Ocean, LA GALETTE Fabolous, Axel Tony, Booba et Maître Gims, Kalash, X-men, Sike, Erik Peduran...

Autant d’artistes passés entre ses mains

L’injera est un fondamental de la cuisine éthiopienne et érythréenne. Cette crêpe que l’on reconnaît à son goût aigre et son aspect spongieux (par les nombreuses petites d’identité s’il vous plaît ? bullesContrôle à la surface) est obtenue par fermentation d’une Je qui m’appelle Chantal Dagnaud, suis originaire de la céréale contient sa propre levurejenaturelle et qu’on (c)Danish Cook suis néed’Éthiopie en France,: àleBordeaux. trouveGuadeloupe. sur les hautsJeplateaux teff.

Plante composée de petites graines, le teff appartient à la familleQuel desest graminées.

De couleur blanc, rouge ou noir, il votre Depuis desparcours années, ?les Guyanais et les Antillais est reconnu pourformation sa richesse calcium eninternational, fer, le teff Après une deen droit publicetetde sont les plus gros consommateurs champagne noir étant plus riche en saveurs, le rouge en minéraux. complétée parPunchs, un DEUSS endegéopolitique, je Le me de France. alcool plus remarquable est surtout le fait que labanane, farine deplanteur... teff est suisS’ilaperçue que la communication d’influence et est à consommer avec le rhum lea surtout dépourvue de gluten, ce quimodération, rend l’injera adaptée milieu politique étaient des choses qui m’intéressaient une renommée tantDans pourd’autres son goût que à de nombreux régimes mondiale, alimentaires. pays beaucoup. mon Deuss, j’ai euqu’il l’opportunité de la Après multiplicité formes Mais comme pour l’Afrique du Sud ou des le Maroc, le teff prend. est utilisé faire un stage dans une agence de communication comme simple fourrage. le supplante dans les habitudes le champagne où de j’ai consommation intégré le département Communication Néanmoins, en Éthiopie, cette plante« aussi Outre-mer.

Ainsicaractérisée en 2007, et la presse ».

J’ai mis en place des stratégies par sarelation petite taille, a des rendements si faibles que sondéjà prixde Guadeloupe et la Martinique occupaient le communication maispousse ce n’était pas ça qui m’intéressait. de vente est élevé.

Cela certaines familles premier et deuxième rangalors du nombre de bouteilles éthiopiennes ou restaurants àpassée utiliser chez du sorgho, de qui l’orgeest Parimportées la suite, je suis TBWA, par an. Patrick, jeune entrepreneur ou duégalement maïs aux une dépens du teff.

Le principe estoùdej’avais se agence de communication guadeloupéen confie à Roots son étonnement face servirpour de l’ingera comme un mets, mais aussi comme une objectif de mettre en place le département à ce plébiscite. « Dans mon enfance, on préférait assiette sur laquelle sontEn déposées base deun affaires publiques. poste làdes bas,sauces j’ai euàun jour le haricots rhum.

Maintenant, le champagne à flots viande, de ou de lentilles, par exemplecoule ! conseil d’un collègue quidingue. m’a recommandé un livre à toute occasion, c’est » Dominique À noter qu’une trop longue fermentation de la farinePierre, utiquiPDG s’appelle « Le lobbying, les règles du jeu » d’Olivier la marque bienenconnue Nicolas Feuillatte lisée entraîne de la perte de l’injera valeur nutritionnelle. le Picard c’est après lecture j’ai que c’est le etmême constat.

«Ledesque taux desur pénétration Avec la fait popularité grandissante restaurants éthiexactement ça que je voulais faire. opiens àdes travers le monde, pourrait gagner petit à personnes quil’injera consomment du champagne A la finde du livre, on retrouve liste contre de 10 30% cabinets petit le statut de60% la tortilla de bléune et maïs, d’autant plus est aux Antilles-Guyane sur à Paris, où le nombre de bonnes adresses a bondit ces 5 l’Hexagone » se félicitait-il auprès de caribmag.fr, dernièreslors années. de son passage aux Antilles en 2012.

Chantal au goût amer Dagnaud pour les Antilles Communicatrice Influente

Une cuvée qui fait tache Il tente d’expliquer les raisons de cet engouement, toujours à caribmag.fr « Les gens consomment du champagne lors du carnaval, lors de fêtes de parisiens spécialisés la communication famille, aux baptêmes,dans communions et autres d’influence.

J’ai envoyé mon cv au 10 et 7 d’entre eux rassemblements, en août, lors du retour de la m’ont recontacté, j’en ai choisi une et j’y ai travaillé diaspora au pays et en fin d’année» Patrick, luipendant 10 ans. travail consistait à accompagner même fan du Mon nectar pétillant avance un autre les grands groupes, pour défendre leurs intérêts argument. «Aux États-unis, les pauvres dans les auprès des pouvoirs publics.

Par pouvoirs publics quartiers portent de belles baskets. Aux Antilles, j’entends les députés, les cabinets ministériels etc… les populations sont parfois très pauvres Le Par la suite, je souhaitais voler de mes propres ailes champagne est un gage de qualité, c’est un produit etraffiné. j’ai euEn l’opportunité de rencontrer personnes acheter permet de ne pas sedes tromper et au salon Africagora en 2009 qui m’ont aidé à mettre de montrer qu’on a les moyens. » Faire coup double lepour piedune à l’étrier en me des affaires fête réussie, enprésentant somme. Patrick réside enqui correspondaient exactement à mon profil etpar mes métropole et fait partie de la diaspora évoquée compétences.

Il s’agissait notamment d’un homme Dominique Pierre. Le jeune homme note toutefoisqui aun créé son entreprise qui faisait de la défiscalisation bémol. « On en et achète par caisses en France pour des sportifs de haut niveau.

En car ce sens, il avait métropolitaine, pour les acheminer, cela reste besoin de stratégies de lobbying ce qui collait avec très cher de se fournir sur place ». De plus, le climatce que sais faire.

J’aide donc débuté le en auto-entreprise ne je permet pas produire champagne suren 2009 puis je suis passée en entreprise individuelle et je place. L’aubaine que représente le marché antillais suis désormais basée à Lyon, ce qui ne m’empêche pas pour les producteurs français n’encourage pas de faire la navette entre Paris et Lyon. toujours le respect des consommateurs. Ainsi un champagne nommé Code noir a été proposé par la Ilmaison y’a un terme lorsqu’on vouscette écoute, c’est Henri souvent Giraud en 2012. Selon dernière, «communication d’influence », pourriez-vous définir cela fait référence à la méthode de pressage ce que c’est, pour ceux qui ne le savent pas ? et à la couleur du raisin. Certains Ultra-marins, La communication consiste à susciter représentés par Ouvert le d’influence comité dele mémoire tous lesDevoir jours sauf lundi midi l’intérêt, à faire connaitre l’enjeu qu’on défend.

C’est découvrir d’Éthiopie. entre autres, y Àont vu une: spécialités référenceculinaires à leur histoire, vrai que ça s’adresse surtout aux entreprises, ça ne 8, rue de l’École Polytechnique 75005 Paris marquée par l’esclavage et le code noir qui régissait Métro : Maubert Mutualité concerne pas les particuliers.

Plus explicitement, cette pratiqueRéservation déshumanisante siècle. : 01 40 46au 82 XVIIème 21 ou 06 26 86 53 86 Les militants associatifs se sont mobilisés pour interdire le champagne incriminé.

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Yememca Dolores Bakéla

GODJO

RESTAURANT ÉTHIOPIEN

Gastronomie

VÉGÉTARIEN n’est pas hipster...

Africain et végétarien riment, mais peu sont ceux qui le conçoivent, s’y intéressent et rares sont ceux prêts à tirer un trait définitif sur l’indétrônable poulet braisé.

J’avais cette fausse image, et ridicule d’ailleurs, que les végétariens ne mangeaient que des feuilles (rires)… Je pense ne pas être la seule. Mais sait-on vraiment ce que représente le fait d’être végétarien ? Quelles sont les alternatives à une alimentation sans viande ni poisson ? Quelles sont les conséquences de la production de viande à grande échelle sur l’environnement ?

Ma curiosité légendaire m’a poussée tout d’abord à m’intéresser de près au sujet. Quoi de mieux que pratiquer pour se faire sa propre opinion?! J’ai donc pris le challenge et supprimé la viande de mon alimentation pendant 1 mois.

1 mois sans viande pour la carnivore que je suis !

Nous sommes ce que nous mangeons.

Vous souvenez-vous de nos cours de chimie? « Rien ne se perd, tout se transforme ». Eh bien, c’est le même principe pour notre système digestif. Chaque cellule de notre corps a été construite à partir des nutriments que l’on a ingérés. Une viande d’un animal tué dans d’atroces souffrances, élevé dans des conditions de salubrité qui laisse à désirer, chargé d’hormones et de produits chimiques, sera chargée de particules négatives, à en croire le Dr Temple Grandin. Inconsciemment, c’est toute cette négativité que nous ingérons et qui provoque : fatigue chronique, perte d’énergie, dépression, manque de motivation, autant de symptômes que beaucoup soignent avec des médicaments, mais qui peuvent être évités à travers une alimentation consciente et maîtrisée.

Notre alimentation carnivore a des conséquences certaines sur notre écosystème.

Être végétarien, c’est aussi un LifeStyle : on lutte contre la maltraitance de tout être vivant, on lutte pour la protection de la nature et de l’environnement. On agit pour un avenir pur et Depuis de meilleur. Ce n’est un secret pour personne, notre Planète bleue va mal. À en croire les chiffres, la production de viande sont a desles pl de France conséquences visibles sur l’environnement à grande échelle : S’il est à c selon un rapport publié en 2006 par la FAO de l’ONU, l’élevage est responsable de 18 % des émissions des gaz à effet deune serrerenom et les céréales actuellement données aux animaux d’élevage pour la m pourraient nourrir 2 milliards d’humains (New York Times –le Mark champa Bittman). Plus j’en lis sur le sujet et plus je me demande pourquoi de consom on ne nous le dit pas ? Je trouve ça fou !

Je voulais comprendre et ressentir ce que les végétariens pouvaient trouver à cette routine si drastique, mais qui, si l’on en croit les chiffres, fait de plus en plus d’adeptes. Trois grandes découvertes au terme de cette expérience :

J’ai été étonnée par la diversité des plats.

J’ai découvert l’existence de nouveaux aliments, que l’on appelle encore les « Super Food » : les graines de chia, le quinoa, le kalé, l’aloe vera, le goji, le moringa et le soja, qui ont la capacité de combler nos besoins nutritionnels au max et booster les défenses immunitaires de notre organisme. J’ai été étonnée par la diversité des plats, l’infinité de combinaisons possibles à chaque repas. Qui l’aurait cru !

Guadeloup premier et Être végétarien n’est pas hipster, c’est avant tout être conscient importées de ce que l’on ingère, des besoins nutritionnels réels de notre guadeloup organisme, et surtout, d’y être à l’écoute. C’est un choix nutrice plébis tionnel comme un autre, mais en aucun cas la seule optionàpour rhum. M rester en bonne santé. C’est également un choix éthique le et reà toute sponsable. Rien que pour cela, ça vaut le coup d’essayer non ? occ Allez, je vous mets au défi : 1 semaine végétarienne par mois PDGetde la on en discute au prochain numéro. fait le mê Pour en savoir plus sur le sujet, je vous propose de voir le docudes perso mentaire Food Inc. et lire la biographie du Dr Temple Grandin, est de 60% autiste et professeure en sciences animales de l’université du l’Hexagone Colorado, mondialement connue à travers son combat pour une lors de son manière plus éthique d’élever et abattre les animaux.

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Milca Hounkponou

Gastronomie

Les Indispensables DE L’AFRO ÉPICURIEN 4

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3 2

6

7 7

1. Jus de baobab MATAHII

8

2. Patate douce 3. Coffret Thés Yswara 4. Vin rouge House of Mandela 5. Sel rose Hédiard 6. Plat surgelé Moriba Saveurs d’Afrique 7. Poivre de Penja Terre Exotique 8. Café touba Manaresi 9. Houmous Shamir

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Gastronomie

P.Diddy, Rick Ross, Kid Ink, Miguel, Omarion, Flo Rida, Frank Ocean, Fabolous, Axel Tony, OÙ EST-ON ? OÙ VA-T-ON ?

Booba et Maître Gims, Kalash, X-men, La troisième édition de Sike, l’afterwork #Time2Link s’est déroulée le 13 octobre dernier. Le thème retenu pour cette rencontre Erikétait Peduran... la “Gastronomie d’Outre-Mer”, l’objectif étant de définir si cette gastronomie pouvait s’exporter au niveau national pour les Antilles Autant d’artistes et international. passés entre ses mains

GASTRONOMIE ULTRA-MARINE

Champagne au goût amer

(c)Danish Cook

Gastronomie ultramarine et entrepreneuriat : Depuis dessur années, les Guyanais et les Antillais Retour d’expérience la création d’activités. les plus consommateurs de champagne - Jonathan sont Valminos faitgros figure de précurseur. Sans expériFrance. Punchs, alcool de banane, planteur... ence dans laderestauration, il a lancé le concept de La Kaz, le snacking caribéen, 2010 avec deux Aujourd’hui, S’il est en à consommer avecassociés. modération, le rhum a l’entreprise une compte 2 restaurants, envisage d’un que renommée mondiale, tant l’ouverture pour son goût 3ème à Créteil ainsi qu’un développement en franchises. pour la multiplicité des formes qu’il prend.IlsMais reçoivent 300 un ticketdans moyenles dehabitudes 8€. Ils le personnes/jour champagne leavec supplante ont lourdement investi dans le design de leur local, convainde consommation Outre-mer. Ainsi en 2007, la cus qu’une devanture attractive est en partie gage de sucGuadeloupe et la Martinique occupaient déjà le cès, notamment pour attirer des publics non coeur de cible. premier et deuxième rang du nombre de bouteilles Aujourd’hui, la Kaz est aussi bien fréquentée par des ultraimportées par que an. par Patrick, jeune curieux entrepreneur marins en région parisienne des parisiens de confie à Roots son étonnement face découvrir unguadeloupéen autre type de gastronomie. à ce et plébiscite.

Dans mon s’inscrivent enfance, on préférait - Nicolas Myrtil Ophélie, «son épouse, dans la rhum.

Maintenant, le champagne à flots lignée de LaleKaz, en surfant sur la tendance forte pourcoule les food trucks. Le positionnement du Beau Caillou »est simple : gasà toute occasion, c’est dingue.

Dominique Pierre, tronomie caribéenne 55 000€ ont été nécessaires PDG de laà emporter. marque bien connue Nicolas Feuillatte pour se lancer leur camion.

Ils ne se contentent pas de fait avec le même constat.

«Le taux de pénétration proposer des bokits traditionnels mais tentent de nouvelles des personnes qui consomment du champagne saveurs. Leurs produits ont été récompensés lors du concours est de 60% aux Antilles-Guyane contre 30% sur international de street food : ils ont reçu la médaille d’argent. l’Hexagone » se félicitait-il auprès de caribmag.fr, lors de son passage aux Antilles en 2012.

Une cuvée qui fait tache Il tente d’expliquer les raisons de cet engouement, toujours à caribmag.fr « Les gens consomment du champagne lors du carnaval, lors de fêtes de famille, aux baptêmes, communions et autres rassemblements, en août, lors du retour de la diaspora au pays et en fin d’année» Patrick, lui- Vanessa Bolosier, à Londres, a permis d’étendre l’horizon du même fan du nectar pétillant avance un autre débat.

Avec une formation en marketing, elle s’est un argument. «Aux États-unis, les pauvres dans lancée les peu par hasard et au gré des opportunités dans la confection de quartiers portent de belles baskets. Aux Antilles, produits à base de coco. Elle avait en effet coutume de ramener les populations sont parfois très pauvres Le des produits de la Guadeloupe dont elle est originaire, avec un champagne est un gage de qualité, c’est un produit succès certain auprès de ses amis. Aujourd’hui, Caribgourmet raffiné. En acheter permet de ne pas se tromper et commercialise notamment Coco Gourmand qui a été primé au de montrer qu’on a les suivante, moyens. »Vanessa Faire coup doubleun prix niveau national.

L’année a obtenu pour réussie, somme.

Patrick réside distribués en pour sesune “sikfête a coco”.

Ses en produits sont maintenant métropole et fait de la diaspora évoquée parparaître dans des chaînes de partie restauration.

Elle envisage de faire unDominique livre : CreolePierre. kitchen.Le jeune homme note toutefois - Naomi Martino la tête par de la maison un bémol. « Onest enàachète caisses enéponyme.

France Son entreprise est située en les Guadeloupe. artisan métropolitaine, pour acheminer,Elle carest cela restechocolatier.

Espoir du chocolat 2013, elle nous a confié qu’elle très cher de se fournir sur place ». De plus, le climat venait d’apprendre qu’elle faisait partie des 200 meilleurs artisansne permet pas de produire le champagne sur chocolatiers au monde. Une information qui n’a pas échappé à place. L’aubaine que représente le marché antillais Marcel Ravin. Elle insiste sur la nécessité de se former régulièrepour les producteurs français n’encourage pas ment (elle-même voyage au Japon, à Paris, à New York, pour toujours le respect des consommateurs. Ainsi un apprendre auprès des meilleurs) et d’aller progressivement. champagne noir a étépays proposé par la Naomi Martino nommé exporte Code vers plusieurs d’Afrique.

Son site maison Henri Giraud en 2012. web devrait être mis en ligne sous Selon peu. cette dernière, cela fait référence à laDubois méthode de pressage - Guinel Cadignan et Brice ont présenté leur projet : et à la couleur du Certains Ultra-marins, jambondenoel.com, un raisin. e-commerce saisonnier qui permet de sereprésentés faire livrer son jambon en provenance de la Martinique en par le comité Devoir de mémoire période des fêtes.

En 2013, ils référence ont vendu àune entre autres, y ont vu une leurcentaine histoire,de jambons avec unpar investissement très Cette année, ils souhaitmarquée l’esclavage et le limité. code noir qui régissait ent y consacrer plus d’efforts. cette pratique déshumanisante au XVIIème siècle.

- Trésor Elenguitor a également fait découvrir Carré Black, un Les militants associatifs se sont mobilisés pour annuaire en ligne pour répertorier les commerces alimentaires interdire le champagne incriminé. afro-caribéens.

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Dolores Bakéla

Gastronomie

P.Diddy, Rick Ross, Kid Ink, culinaire Miguel, Omarion, Identité : entre affirmation de - Rodrigue Balon a approuvé la nécesFlo Rida, Frank Ocean, sité d’innovation et de personnalisation de soi et levier de développement.

Axel Tony, LaFabolous, question a été centrale pendant tout le l’offre. Il est prêt à commercialiser des bokits débat.

Comment son identité à trav- à l’andouillette si cela peut séduire les palais.

Booba etaffirmer Maître Gims, ersKalash, la gastronomie ? Pourquoi la gastronomie X-men, Sike, Lui-même est allé démarcher les chaînes de est-elle d’affirmation et de préserva- télévision par frustration de n’être pas sufErikvecteur Peduran... tion de l’identité ? Comment utiliser le patri- fisamment représenté.

Autant d’artistes moine gastronomique dans l’offre ? passés entre ses mains Tous se sont mis d’accord sur le fait - Marcel Ravin a insisté sur la nécessité qu’innovation ne rimait pas avec négation de d’enlever les ornières : bien qu’il soit souvent question de bokits et d’accras, la gastronomie ultramarine ne se résume pas à ces deux produits. Une triple dynamique : capitaliser sur la richesse des produits antillais, se réinventer au quotidien, proposer du sur-mesure.

Dans son travail à la tête de 7 restaurants, il bénéficie d’une certaine liberté qui lui permet de tenter des associations risquées mais réussies : la purée de piment doux par exemple, qui doit certainement rappeler le piment d’espelette. Le chef a évoqué ses débuts en cuisine : il s’est efforcé de parfaitement connaître la gastronomie française pour être en mesure de faire des alliances avec celle de la Caraïbe. Et aujourd’hui, il n’a plus de limite : cuisine japonaise, libanaise, rien ne l’arrête.

- Pour Ezechiel Zerah, ces deux produits peuvent toutefois devenir emblématiques pour accroître la notoriété de la cuisine ultramarine. Ils peuvent être les sushis de ces régions, en particulier les Antilles évidemment.

Comme un cheval de Troie en somme...

- La cuisine de Marcel Ravin reçoit un excellent accueil à Monaco. Il salue l’ouverture dont font preuve les visiteurs du restaurant.

Il n’en a pas toujours été le cas quand il travaillait dans des lieux plus isolés. Mais en innovant, on peut éduquer.

- Nicolas Myrtil fait découvrir la sauce chien et prend le temps d’expliquer en quoi cela consiste.

Ezechiel Zerah

l’identité. Celle-ci doit être respectée et mise en valeur à travers un travail de séduction.

- Pour Nicolas Myrtil, le fait qu’il existe quantité de food trucks proposant des hamburgers ou des tacos et quasiment rien sur la Caraïbe a été comme un déclic. Il a capitalisé sur son expérience acquise au sein des meilleurs restaurants de la place parisienne pour valoriser son territoire d’origine. Et ça plaît.

Èduquer les palais.

Comment donner un nouvel élan à la gastronomie ultramarine, notamment caribéenne ? Comment est-elle reçue par les non connaisseurs ?

Finalement, ce sont peut-être les ultramarins qui se mettent leurs propres barrières.

- Charlotte Guermonprez a expliqué que pour les marques, Eat Your Box était un véritable atout : les consommateurs acceptent volontairement que des produits inconnus soient infiltrés dans leurs foyers. EYB favorise la découverte de nouveaux produits. La responsable n’exclut pas de faire une édition spéciale Outre mer. Mais plusieurs critères sont à respecter : qualité des produits, originalité et potentiel à plaire. Une telle association pourrait être gagnante pour des marques antillaises souhaitant se faire connaître.

Jonathan Valminos

Perspectives de développement : des atouts de taille mais aussi des freins.

- L’international.

- Le mass market : Ezechiel a suggéré l’idée de créer un lieu autour d’un plat (pourquoi pas les bokits ou les accras) qui serait décliné sous toutes ses formes. Pourquoi pas les accras sucrés ? Ce type de concept est tendance à Paris.

- D’une gastronomie identitaire à des produits hype : les bokits veggies ? Pourquoi pas après tout !

- M. Ravin a regretté l’appauvrissement de l’offre de restauration en Martinique.

- Aujourd’hui, qui pourrait citer de tête une dizaine de restaurants parisiens proposant une cuisine de qualité, susceptibles d’être recommandés ?

Approvisionnement et logistique.

Depuis de - Le chocolat de Naomi Martino, est quasiment 100% du cacao local. Mais il estsont très les pl capricieux, donc un export de masse de n’estFrance S’il est à c pas prévu.

- Marcel Ravin travaille avec de petits une pro-renom ducteurs. Lors de ses voyages en Martinique, pour la m il ramène des produits. Ses amis en font le de champa même. de consom - Vanessa Bolosier trouve ce qu’il lui faut à Guadeloup Londres. Sinon, elle le fabrique (ex : poudre premier et à colombo).

importées guadeloup à ce plébis le rhum. M à toute occ PDG de la fait le mê des perso est de 60% l’Hexagone lors de son

Charlotte Guermonprez

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Estelle Elbourg Grava & Madly

- Jonathan Valminos a expliqué que ça avait pris du temps avant que La Kaz ne devienne “grand public” et pas seulement un point de rassemblement pour antillais et réunionnais.

Gastronomie

P.Diddy, Rick Ross, Kid Ink, Miguel, Omarion, Flo Rida, Frank Ocean, Fabolous, Axel Tony, Booba et Maître Gims, Kalash, X-men, Sike, Erik Peduran...

Autant d’artistes passés entre ses mains

Champagne La Semaine de au goût amer la Gastronomie pour les Antilles Africaine

Après la première édition qui a eu lieu en 2006 avec plusieurs restaurateurs africains, il est opportun de capitaliser sur les succès pour donner une formidable ampleur à cette initiative à la fois pour connaitre et amener les habitués à faire connaitre leurs gastronomies !!

PROGRAMME « FESTIVITÉS DES GASTRONOMIES » Safari Culinaire : Nous vous recommandons des restaurants Une les cuvée fait tache tous soirsqui (Menu de la SGA à 30 euros), cours de cuisine, Il tente d’expliquer les raisons de cet engouement, animation dans les écoles de Paris et de sa banlieue (découtoujours à caribmag.fr verte de gouts d’ ailleurs).« Les gens consomment du champagne lors du lors de jour fêtes: de Voici les régions mises à l’carnaval, honneur chaque baptêmes, communions et autres -famille, Mercrediaux 5 Novembre (Afrique du Nord / Afrique de l’Ouest) août, Centrale) lors du retour de la -rassemblements, Jeudi 6 Novembreen (Afrique -diaspora Vendredi au 7 Novembre (Afrique Australe/ Afriqueluide l’Est) pays et en fin d’année» Patrick, -même Samedifan 8 Novembre Lounge) du nectar(Africa pétillant avance un autre -argument.

Dimanche 9«Aux Novembre (Brunch) États-unis, les pauvres dans les

(c)Danish Cook

Depuis des années, les Guyanais et les Antillais PARTAGEONS DES CONSTATS : TROP PEU CONNAISSENT sont les plus gros consommateurs de champagne LES GASTRONOMIES AFRICAINES !! de France. Punchs, alcool de banane, planteur...

La gastronomie africaine et les restaurants africains estréel à consommer avec modération, le rhum a souffrent S’il d’un déficit de communication, de visibilité, une renommée mondiale, tant pour son goût que d’image... pour la multiplicité des formes qu’il prend.

Mais C’est une cuisine qui attire mais que l’on a rarement l’occale champagne le supplante dans les habitudes sion de découvrir ou faire découvrir. de consommation Outre-mer.

Ainsi en 2007, la Elle est encore trop perçue comme une cuisine exotique GuadeloupeLeetmanque la Martinique occupaient déjà le et/ou occasionnelle. d’information, d’éducapremier etpour deuxième rangleduréseau nombre bouteilles tion, d’organisme structurer et de assurer la an. Patrick, jeune entrepreneur traçabilitéimportées ainsi que lapar distribution des produits. guadeloupéen confie àAtangana, Roots son aétonnement C’est de ces constats qu’Essama eu l’idée deface « à ce « DansAfricaine mon enfance, on préférait La Semaine deplébiscite. la Gastronomie » : Promouvoir le continentleafricain son immigration à traverscoule différents rhum. et Maintenant, le champagne à flots pans de sa culture est l’un c’est des objectifs l’initiateurPierre, du à toute occasion, dingue. »de Dominique projet depuis ans.

PDG 7de la marque bien connue Nicolas Feuillatte Mettre enfait avant au cours d’une «Le semaine ou le même constat. taux d’initiation de pénétration d’éducation richesse dequi la gastronomie et ces deslapersonnes consommentafricaine du champagne différentsest acteurs. de 60% aux Antilles-Guyane contre 30% sur Après la l’Hexagone promotion de Musique, la Modedeetcaribmag.fr, de l’ Art » sela félicitait-il auprès contemporain africain, quoi de plus fédérateur que lors de son passage aux Antilles en 2012. la Gastronomie ?

quartiers portent de belles baskets. Aux Antilles, les populations sont parfois très pauvres Le champagne est un gage de qualité, c’est un produit raffiné. En acheter permet de ne pas se tromper et de montrer qu’on a les moyens. » Faire coup double pour une fête réussie, en somme. Patrick réside en métropole et fait partie de la diaspora évoquée par Dominique Pierre. Le jeune homme note toutefois un bémol. « On en achète par caisses en France métropolitaine, pour les acheminer, car cela reste très cher de se fournir sur place ». De plus, le climat ne permet pas de produire le champagne sur place. L’aubaine que représente le marché antillais pour les producteurs français n’encourage pas toujours le respect des consommateurs. Ainsi un champagne nommé Code noir a été proposé par la maison Henri Giraud en 2012. Selon cette dernière, cela fait référence à la méthode de pressage et à la couleur du raisin. Certains Ultra-marins, représentés par le comité Devoir de mémoire entre autres, y ont vu une référence à leur histoire, marquée par l’esclavage et le code noir qui régissait cette pratique déshumanisante au XVIIème siècle.

Les militants associatifs se sont mobilisés pour interdire le champagne incriminé.

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B.M.F Dolores Bakéla

LA RIZIÈRE Fait peau neuve

Contrôle d’identité, sil vous plait ?

Youssouph Diémé, 36 ans, d’origine sénégalaise et Sidi Coulibaly, 35 ans, d’origine malienne. Nous sommes les co-gérants de la Rizière, ouvert le 14 mars 2009.

L‘ouverture d’un restaurant africain, une envie de toujours ou une simple opportunité ?

J’ai commencé à penser à l’ouverture d’un restaurant, 5 ans avant, en 2004. C’est une idée qui me revenait sans cesse en tête, donc je me suis lancé. J’ai regardé autour de moi, j’ai constaté qu’il y avait peu de restaurants africains. Et il s’agissait de restaurants quasi exclusifs à la communauté africaine, pas forcément accessibles à tous.

Nous voulions ouvrir un restaurant africain, accueillant et où tout le monde s’y sentirait le bienvenu. Notre ambition était de customiser la cuisine africaine pour l’offrir au plus grand nombre.

Que pouvons-nous retrouver comme type de gastronomie à la Riziére ?

Ce sont plutôt des plats du Sénégal et du Mali, d’Afrique de l’Ouest en général. Cepedant, nous essayons de diversifier notre offre, notamment via les plats du jour. Chaque jour ou semaine, nous proposons quelque chose de nouveau.

Vous avez un plat inédit : le sandwich “Capt’n Crook”...

C’est le sandwich avec la touche africaine. C’est une idée de Sidi.

J’ai trouvé cela astucieux car, outre le fait d’être une “alternative” (si vous ne voulez pas manger de yassa aujourd’hui, vous avez le Capt’n Crook), c’est un produit d’appel pour élargir notre offre et donc notre clientèle. Il est très bon et correspond à notre concept, à savoir promouvoir des produits consommés chez nous. J’ai donc décidé de l’inclure dans notre carte. Il est composé de poulet émincé mariné à la “Fatou” servi dans un pain rond fait maison... Pour savoir sa composition exacte, venez à La Rizière, on vous attend !

Youssouph Diémé, co-gérant de la Rizière

La Rizière était récemment en travaux, quelles sont les nouveautés ?

Le restaurant s’est modernisé et devient encore plus accueillant.

L’organisation a changé, nous essayons d’être toujours plus professionnels. Vous avez désormais un service de livraison qui dessert les 18ème, 19ème, 20ème et 10ème arrondissements de Paris, ainsi que la banlieue très proche : Pré-Saint-Gervais, Pantin, les Lilas, Saint-Ouen, en fait toutes les villes quasi limitrophes du 19ème.

Pour le reste, cela se fera petit à petit.

Vous êtes installés dans un quartier très cosmopolite. Comment jugez-vous l’évolution des restaurants africains dans Paris ? Énormément de restaurants africains ont ouvert, ce qui me fait très plaisir car cela veut dire qu’il y a une demande et plus il y en aura, mieux ce sera pour tout le monde. La marge est grande ainsi que le potentiel. Le seul problème est que les restaurants africains sont dispersés, nous n’avons pas de centrale d’achat. Quand il y aura une grosse demande, je pense qu’un système sera mis en place et les prix seront plus bas. Cela bouge lentement mais sûrement.

Quels sont vos plans de développement à court, moyen et long termes ?

Cela va faire bientôt 6 ans que nous avons ouvert et si vous m’aviez posé la question à ce moment là, j’aurais souhaité avoir déjà 2 ou 3 restaurants. Ce n’est pas si simple, car même si on a les idées, il faut avoir les fonds et les bonnes connections. L’objectif à moyen terme est d’ouvrir un nouveau restaurant, dans maximum 1 an, à Paris.

Un message aux lecteurs du magazine ?

Fédérez vous, partagez, entretenez votre réseau. Tout est dans ROOTS, avec plein d’adresses intéressantes.

Si je vous dis le mot “Roots”, cela vous évoque quoi ?

Les racines sont, pour moi, très importantes. Mes enfants portent d’ailleurs les noms de mes ancêtres. Sans les racines, nous sommes perdus.

Sidi Coulibaly, l’un co-gérant

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“Le Capt’n Crook : un sandwich avec du poulet mariné, des oignons émincés, des poivrons et des alocos dans un pain rond fait maison. L’alliage sucré salé fait son effet, à coup sûr !”

Propos recueillis par B.M.F

NOUVEAU DÉCOR NOUVEAU SERVICE DE LIVRAISON

NOUVELLE FORMULE :

1 PLAT + 1 ACCOMPAGNEMENT = 8,00€ 38, rue de Lorraine 75019 Paris www.lariziere-fastfood.fr facebook.com/lariziere.fastfood Tél : 01 42 02 32 61

Recettes & Traditions :

LE POULET DG

Pour la petite histoire...

Avant de vous livrer la recette et de vous faire prendre 5 kilos tellement vous vous gaverez de ce délicieux plat, un peu d’histoire : Le Poulet « Directeur Général » ou Poulet DG est un plat issu de la région bamiléké (ouest) du Cameroun, qui s’est propagé dans tout le pays. Ce ragout composé de poulet, de divers légumes (carottes, poireaux, tomates, poivrons… selon les envies) et de bananes plantains, tient son nom du fait qu’on ne le préparait que pour les hommes influents.

Qu’il soit sorti des cuisines des circuits (restaurants populaires camerounais) ou de celles d’une épouse ingénieuse, la légende veut que le PDG ait été créé afin de rapidement remplir les panses des hommes d’affaires entre deux rdv, en mélangeant, pour ce faire, dans une même casserole viande, verdure et plantains.

Plus besoin d’être CSP+ pour pouvoir gouter à ce plat, petits comme grands, femmes comme hommes, aiment se réunir autour de ce mets rentré dans les annales de la cuisine camer.

Trêve de blabla, voici les consignes (pour 6 personnes) :

Ingrédients - 6 ou 8 cuisses de poulet (ou de poule, cela s’émiette moins dans la marmite) - 5 bananes plantains pas trop mûres - 4 carottes - 1 poireau - 1 poivron jaune - 1 poivron rouge - 2 cubes Maggi - Poivre - 2 cuillères à soupe de curry - Huile de tournesol Pour la marinade - 1 oignon - 1 échalote - 3 gousses d’ail - 100g de persil - 50g de gingembre frais - 45 graines de djansan - 5 graines de pépé - 1 cuillère à soupe de gros sel - 300 ml d’eau

Préparation 1) Hachez grossièrement oignon, échalote, ail, gingembre et persil.

2) Mixez le tout avec les graines de djansan, de pépé et le gros sel, en rajoutant au fur et à mesure l’eau qui facilitera le mixage.

3) Réservez le mélange au frigo.

4) Coupez en rondelles les carottes et le poireau.

5) Coupez en petits carrés vos deux poivrons.

6) Dans une marmite (assez grosse) faites chauffer de l’huile et faites y sauter vos cuisses de poulet (préalablement rincées au vinaigre blanc, facultatif) pendant une dizaine de minutes.

7) Laissez refroidir le poulet puis introduisez les légumes découpés, la marinade, le kub or, le poivre, le curry et une à deux tasses d’eau. Mélangez. Laissez mijoter à feu doux pendant une vingtaine de minutes.

8) Pendant ce temps-là, coupez les plantains en lamelles et faites les frire.

9) Une fois les vingt minutes passées, placez vos frites de plantains dans la marmite.

10) Laissez cuire à feu moyen pendant 10 min.

C’est prêt, bon appétit !!

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Yememca

CARRÉ BLACK L’AFRO GUIDE DIGITAL

Dans la cuisine de Ahamada Binali

Contrôle d’identité, s’il vous plait ?

Votre univers culinaire ?

Binali Ahamada, d’origine comorienne. Chef cuisinier encore en activité au Café Madeleine (Paris 8e) et fondateur de Massiwani Traiteur.

De formation, la gastronomie française et par passion, une gastronomie “fusion”.

D’où est venue cette passion pour la cuisine ?

Les aliments ou produits que l’on retrouve souvent dans vos plats ?

Elle m’est venue après quelques années de pratique, vu que je n’y suis au départ pas eentré par passion. Au final, le potentiel qu’offre ce métier m’a permis d’être passionné.

J’aime utiliser la côte de veau, le poisson, le coquelet, accompagnés de manioc, patate douce, taro...

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Gastronomie Vos épices favorites ?

Je navigue entre épices exotiques, occidentales, et orientales. Des orientations qui représentent mes origines.

Mais globalement, mes épices favorites varient entre clou de girofle, colombo, cardamome et cumin.

Votre cuisine favorite ?

Il m’est difficile d’en choisir une, j’aime les différentes saveurs que les cuisines du monde nous offrent, même si j’ai une préférence pour les cuisines indiennes, asiatiques et bien sûr africaines.

Votre plat français préféré ?

La blanquette de veau.

Un chef pour modèle ?

Il m’est difficile de répondre car je ne me suis jamais inspiré d’un chef en particulier.

Les bonnes adresses pour faire vos courses ?

Le 13ème arrondissement de Paris et quelques fournisseurs independants.

Si je vous dis le mot « Roots », cela vous évoque Depuis de quoi ? sont les pl Dans l’air du temps, un booster pour la communauté, en de France espérant que vous nous accompagnerait encore S’il est à c longtemps ! Peace. une renom pour la m le champa de consom Guadeloup premier et importées guadeloup à ce plébis le rhum. M à toute occ PDG de la fait le mê des perso est de 60% l’Hexagone lors de son

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Propos recueillis par B.M.F

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PHOTOGRAPHER : ORPHﾃ右 NOUBISSI ART DIRECTOR / STYLIST : AMANY GOGO MAKE-UP ARTIST : GWADA BARBER SHOP LIEU : FAVELA CHIC

PHOTOGRAPHER : ORPHﾃ右 NOUBISSI

Chemise : GARCIA Pull : MCS

ADMIRAL-T Son portrait chinois Pour la sortie de son album “I AM CHRISTY CAMPBELL”, Admiral-T nous dévoile sa personnalité riche en couleur au travers d’une entrevue inédite : un portrait chinois afin de nous permettre d’entrer au plus près de l’homme et de l’artiste, entre conscience et reflexion, légèreté et distraction.

B.M.F

FASHION / BEAUTY

ROOTS

Si tu étais une matière, un tissu...

Le velours pour son mélange de douceur et robustesse.

Si tu étais une couleur...

Ce serait le bleu. Cette couleur me fait penser à l’infini, comme le ciel ou la mer.

Le bleu symbolise la paix, le calme, la sérénité, la fraicheur et cela représente des traits de ma personnalité .

Si tu étais un style vestimentaire...

Décontracté mais pas négligé ! (Rires).

Si tu étais un créateur, designer...

Je serais designer d’intérieur et il y aurait des enceintes incorporées dans tous mes meubles (Rires).

Si tu étais une bonne adresse shopping...

J’avoue que je ne suis pas du tout shopping !

Si tu étais une coiffure...

Les locks parce que c’est une coiffure qui me rappelle mes racines, c’est pour moi une forme d’expression de qui je suis.

Si tu étais une marque cosmétique ou capillaire Je ne suis pas un spécialiste en la matière, sorry...

Si tu étais une période dans laquelle tu aurais souhaité vivre...

Les années 80 parce que je trouve que ce fut une période très riche musicalement. J’ai le sentiment que les artistes de manière générale étaient moins conditionnés par des histoires de format qu’aujourd’hui impose l’univers musical. Ils étaient libres de faire la musique comme ils l’entendaient et j’aime cette notion là.

Si tu étais un grand personnage historique noir...

Un grand homme qui représente à mes yeux le courage, la foi et l’espoir : Nelson Mandela.

Si tu étais une ancienne civilisation...

J’ai toujours été fasciné par la civilisation égyptienne pour qui les mathématiques n’avaient pas de secret. Ils étaient très avancés à leur époque, la construction des pyramides, notamment, en est la preuve.

Si tu étais une découverte...

La Guadeloupe, mon île natale ! C’est un archipel riche par sa biodiversité, son environnement et sa culture.

Si tu étais un pays d’Afrique...

Je serais le continent africain tout entier parce que c’est la Terre Mère.

Si tu étais une fête ou célébration traditionnelle...

Noël parce que c’est une fête qui amène la famille à se réunir et la famille est très importante à mes yeux.

Si tu étais une association...

Les restos du cœur.

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“J’ai toujours été passionné par la civilisation égyptienne.

Ils étaient très avancés.

Les pyramides, notamment, en sont la preuve.”

“Suite à mon rôle dans Neg Marron, je me suis découvert une passion pour le cinéma” FOOD Si tu étais un plat...

Un plat épicé.

Si tu étais un aliment...

Le pain parce qu’il me fait penser au partage.

Si tu étais une épice...

J’aime ce qui a du goût donc je dirais le sel.

Si tu étais un restaurant...

J’aurais été un restaurant convivial où on se sent bien et on y mange bien.

Si tu étais une boisson...

Je serais de l’eau bien fraîche.

Si tu étais un fruit...

Une mangue ! Ce fruit me rappelle tous les souvenirs de mon enfance.

Si tu étais un cocktail...

Une pinacolada avec beaucoup de glaçons :-)

CULTURE/ART

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Si tu étais une chanson française...

Très certainement une chanson de Jean Jacques Goldman, pour la justesse de ses mots.

Si tu étais une chanson américaine...

“It’s A Man’s World” de James Brown. De l’emotion et de la puissance, de la vraie black music.

Si tu étais un instrument de musique...

Sans aucun doute la guitare.

Si tu étais une salle de concert...

Une salle mythique, conviviale et qui a une âme : l’Olympia.

Si tu étais un rappeur...

Idéalement ce serait le flow de Busta Rhymes, la plume d’ Eminem et la puissance de Jay Z. Si tu étais un Dj...

Mon frère Dj Jerry, car il a du talent. C’est grâce à lui que j’ai commencé la musique, il m’a transmit sa passion pour la musique et je me la suis approprié à mon tour.

Si tu étais un livre...

Je serais Peau Noire, Masques Blancs de Frantz Fanon et je serais rangé parmi les ouvrages de Maryse Condé, Dany Bébel-Gisler, Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire...

Si tu étais un acteur...

Denzel Washington, j’aurais adoré jouer Malcom-X. Si tu étais un film...

J’aurais pu être plusieurs films à la fois : Malcolm-X , Gladiator, La vie est belle avec Roberto Benigni, Sept vies, À la recherche du bonheur...

La liste serait beaucoup trop longue. C’est vrai que suite à mon expérience dans le cinéma en temps qu’acteur dans le film “ Nèg Maron” de Jean Claude Barny, je me suis découvert une vraie passion pour le cinéma.

Pull : BOOM BAP Chaussures bateau : SPERRY

Rebecca Marival

Son état des lieux de la scène caribéenne CV EXPRESS - 1996 : Obtention d’un Bac L. - 1998 : Voix off et co-animatrice de l’émission Big Up, Canal 10.

- 2000 : Co-animatrice en radio les Matinales (5h-9 h en direct) sur NRJ Guadeloupe et rédactrice pour l’hebdomadaire Sept Magazine.

- 2000 à 2008 : Promotion des artistes Edith Lefel et Tanya Saint-Val sur la Guadeloupe pour Le label Créon Musique // Rédactrice pour La Une Guadeloupe, télé privée locale // Promotion de la radio 106.2, spécialisée dans les cultures urbaines // Pendant 8 ans, rédaction des pages musique et «sortir» du quotidien France Antilles // Reportages pour la société audiovisuelle Skyprod, avec, par exemple, les 25 ans de carrière du chanteur de zouk Patrick Saint-Eloi.

- 2009 : Chroniqueuse people de l’émission phare et en prime time, En attendant l’Info, sur Guadeloupe 1ère Télé.

- 2010 : Chroniqueuse pour la nouvelle émission de divertissement de Guadeloupe 1ère TV, intitulée Studio 1ère.

- 2012 -2014 : Retour à Paris. Promotion d’artistes et d’événements (Fal Frett au New Morning, Tanya Saint-Val au Café de la Danse, E.Sy Kennenga à l’Olympia...) // Attachée de presse Fanny-J et Warren // Attachée de presse indépendante avec le label Givmeall Records (Axel Tony, Helly Harma,Talina).

Contrôle d’identité, s’il vous plaît ?

Rebecca Marival, 36 ans. Attachée de presse et chargée de communication, guadeloupéenne avec un peu de sang de la Dominique.

Vous avez eu une riche carrière dans le milieu de l’entertainment et des médias dans l’univers caribeén, quel état des lieux faites-vous de la scène musicale caribéenne actuelle ?

La scène musicale caribéenne actuelle a évolué pour ce qui est de la Caraïbe francophone, si on doit en juger par la valorisation de ses artistes. Pour ce qui est de la scène musicale caribéenne anglophone, avec pour exemple la Jamaïque, je dirais que ça reste une référence. Est-ce une histoire de marché ? L’univers caribéen francophone est-il structuré ? On peut en débattre longuement...

En tout cas, très tôt je me suis rendue compte pour ce qui est de la Guadeloupe, de la Martinique ou de la Guyane, qui sont les trois régions que je connais le mieux, que le potentiel était énorme mais que les artistes antillo-guyanais n’étaient pas bien représentés.

Dans les Antilles françaises, les artistes locaux sont encore peu ou mal diffusés en radio. Alors que des artistes américains ou jamaïcains déjà mondialement connus sont largement diffusés.

Aujourd’hui, avec internet et plus précisément le succès des réseaux sociaux, un artiste peut faire le buzz et se faire connaître d’un large public, sans avoir à passer par les médias traditionnels. Ces mêmes médias traditionnels qui de toute façon n’ont plus le choix que de se référer à ce que veut le public. Même si je suis de ceux qui pensent qu’il faille contrôler ce qui fait le buzz de la musique de qualité.

Si l’on doit dissocier la représentation des artistes caribéens sur le plan national ou international, je me pose encore la question : pourquoi les francophones ont du mal à se faire entendre ? Des artistes venus des Antilles par exemple sont encore rangés dans la catégorie dites « World Music » ou «Musiques du Monde». À côté de ça, en revenant sur le plan local, dès qu’un artiste ne fait pas de zouk à proprement parlé, on le classe dans ce qui est appelé « soul caribéenne » et j’en passe. Et on considère d’office, ce courant rassemblant des artistes divergents, comme excellent. Selon moi, ce n’est pas le courant musical qui fait la qualité d’une musique mais la capacité d’un artiste à proposer quelque chose de bon et surtout quelque chose représentatif d’une culture.

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P.Diddy, Rick Ross, Kid mieuxOmarion, avant ?

Ink,C’était Miguel, Je dirais que c’était différent avant. Je me souviens de Flo l’époque Rida,oùFrank Ocean, des artistes ou groupes tels que Soft ou E.Sy Fabolous, Axel Tony, Kennenga, pour ne citer qu’eux, n’avaient aucune chance Booba et Maître Gims, d’être diffusés dans le réseau commercial. Aujourd’hui, Kalash, X-men, Sike, on peut dire que les moeurs ont évolué et que les arEriktistes Peduran... «hors norme» ont leur place. C’est tout de même Autant d’artistes trop minime par rapport au large choix que nous avons. avoirentre un peuses mes repères.

Jusqu’à imposé passés mains Et nous nepetit sommes pas à l’abri desprésent effets on dem’a mode.

Je

Culture/Art

Pour moi je dirai que le plus grand est Quincy Jones. Pas

Un mot sur les artistes avec lesquels vous collaborez en ce moment et vos différents projets ?

C’est une question qui me fait sourire car j’entends les : « Mais tu es partout ! ». I y a encore quelques mois je travaillais avec Fanny-J et Warren qui sont pour moi deux génies de la musique antillo-guyanaise. Fanny a cette faculté d’interpréter des chansons qui collent à la peau de son public. Elle a une plume inégalable. C’est une jeune femme de 27 ans bien de son époque, qui a encore un long chemin à parcourir car je suis convaincue que la qualité de son album sorti en octobre dernier lui permettra de rencontrer encore le succès.

Je devrais en faire la promotion pour Aztec Musique. Avec Fanny ce que je retiens est que j’ai pu faire des choses intéressantes, comme récupérer son disque de platine dans les locaux de M6 pour sa participation au projet Tropical Family pour lequel elle a repris Maldon de Zouk Machine. Warren, selon moi, est une perle en terme de composition et de mélodies. Il a su prouver au travers de son concert au Bataclan en février 2013, qu’il était un artiste des plus créatifs et des plus quelqu’un qui a su se diversifier musicalement.

Il a su faire perfectionnistes.

Ces artistes sont un maillon dedela chaîne la représentant pop et des musiques de films et il vient d’un milieu Jazz . une culture, une identité.

Sinon ça va de Michel b-Berger à Kanye West, Timbaland, J’ai collaboré cette année également avec Freepon, un artiste guadeloupéen authentique. Ce qui m’a plu avec ce chanteur J.DILLA, c’est très vaste. est son aisance à manier la langue créole, à affirmer donc une identité et sa faculté à divertir unqu’il public, en mélangeant Que pensez-vous des gens qui disent fauttout consommer intelligemment divers pour genres.

Je pense également à E.Sy des substances dites illicites développer la créativité ?

Kennenga, un talent issu de la Martinique, qui n’est plus trop Non cela n’à rien avoir ! Je ne fume pas, je ne bois pas. Au à présenter mais dont l’humilité malgré la notoriété est stujour d’aujourd’hui avec les technologies qu’on a, les logiciels péfiante. Je m’occupe aussi depuis peu de la promo du nouqui ne font qu’avancer on a accès à tellement d’outils qu’au veau single de Pompis, jeune chanteur de dance hall guyafinal tout le monde peut devenir compositeur c’est plus une nais qui selon moi ira encore de l’avant. Je collabore avec le question de travail, de persévérance et de passion. manager de Clayton Hamilton, artiste sénégalo-malien qui connaît ses heures de gloire. Je vais aussi parler de l’artiste Quelle du réseau milieu ? dontest j’ail’importance fait la promo au seindans du ce label Givmeall.

Helly Harma, métisse bretonne-martiniquaise vivant Martinique que C’est tout autant important que « so called talent »en (traduction avonstalent) réussisurtout à placer lesIlcharts locaux mais aussi :lenous soit disant endans France. faut être dehors qui a séduit le monde parce grâcequ’on à son timbre et nationaux c’est ça lesetcontraintes de tout la composition voix etdans son notre énergie.

Un projet très intéressant à défendre estdesouvent monde à composer alors qu’il faut car Helly était encore inconnue il y a quelques mois et qu’en rencontrer des gens. Là j’ai commencé à travailler avec Dièse très peu de temps nous avons réussi faire parler d’elle avec et donc on a rencontré florent pagny. Et en très peu de temps une actualité très fournie. En 2015, il est certain qu’il faudra le réseau c’est élargit parce qu’on était avec les bonnes compter sur elle. Je ne cite que ces exemples qui me viennent personnes et qu’on a exposé ce qu l’on faisait, c’est important tout de suite en tête. Mais en fait, je travaille plus sur des prod’être jetsdehors. (lancement d’album, lancement de carrière, promotion de concerts, relations presse pour des labels, etc) qu’avec des Si artistes... je vous dit C’est roots ?important pour moi de bien marquer la différence.mère, Je préfère cela l’Afrique, m’accorde certaine liberté dans Culture maisonetmère, les une racines, le groupe la manière deroots travailler. intemporels The qui ont su rester eux-mêmes et qui sont

forcément que pour Michael Jackson mais c’est justement

toujours la aujourd’hui.

petitde peu des artistes. pas que forcement le choixdes de suisuntout même encoreJ’avais agacée l’on adopte styles ne sont pas les nôtres, détriment de mis ce qui direqui je préfère travailler avec untel, au untel ou untel. J’ai un doitfrein faire notre force et nous permettre nous affirmer à la production artistique afin de me de diversifier un petit facepeu auetreste Je n’approuve pas en non plusen le je medu suismonde. remis petit à petit en venant France faitchoisissant que l’on associe unemes musique génération. moi-même projets, àlesune artistes avec qui Le je zouk ne doit pas être réservé qu’aux vieux et le dance voulaient travailler et en faisant un petit peu un tri et de me hall aux jeunes. Pour ma part, je suis caribéenne et j’aime forger une patte. aussi bien le zouk, le reggae,le dance hall ou le gwo ka, même s‘il est vrai qu’étant guadeloupéenne j’affectionne Selon vous c’est l’une des raisons pour lesquelles les particulièrement le zouk que je me dois de défendre. compositeurs de musique urbaine en France parviennent Radio, télé, managing d’artistes...

Aunefinal, vous pas à se faire un nom comme ce serait le cas aux Etats unis ? préférez l’ombre ou la lumière ?

Je pense que c’est déjàJeune question culture. Aux Etats C’est très paradoxal. crois que de secrètement j’ai Unis toujours menerdeune vie de star être reconnue on souhaité a plus le respect la personne qui vaetêtre « behind the mais, étant aussi deà fournir naturefinalement timide, j’ai scene » à travailler, 50%souvent du travail.préféré Ici c’est meun mettre en compliqué, retrait. Auencours ma carrière, j’ai assez aussi peu plus plus jedepense qu’on est pas bien été dans l’ombre que dansassez la lumière. la radio et soudé.

Les compositeurs restent dans leurÀcoins c’est un à la télé, j’ai été très exposée ce qui me paraissait parfois milieu assez discret il n’y a pas cette unité qu’on retrouve aux difficile à gérer compte tenu de la petitesse du territoire Etats unis. de la Guadeloupe. Quand je faisais de la presse, je pouvais continuer à valoriser les artistes tout en étant en Et qu’est-ce que vous pouvez conseiller à un jeune qui veut se retrait.

Seule ma signature en bas de page était visible. lancer dans disons ce que vous ?

Aujourd’hui, quefaites j’arrive à rester quelque peu S’éduquer c’est le plus important parce qu’on a tendance dans l’ombre tout en utilisant du mieux que je peux les a trop mettre la partie creative en avant ce qui réseaux sociaux. Mais là encore on peut dire est quenormal Facebook a sesonrisques. pour cela quelejemilieu fais quand même quand débute C’est mais par expérience de la musique attention à ce que je poste même si je sais que l’univers est un milieu de requin comme le milieu du divertissement dans suscitelesune inévitable exposition. en lequel général j’évolue où justement exécutifs ne vous donnent

“Dans les Antilles françaises, les artistes locaux l’aspect droit d’auteur, être propriétaire de ce que l’ont fait, sont encore peu ou mal comprendre les rouages de l’industrie diffusés en radio, alors Pour un jeune compositeur le plus important c’est l’éducation. que des artistes américFaire en sorte d’allier les deux, prendre un avocat aussi c’est ains ou jamaïcains déjà tout aussi important que le talent mondialement connus le Quel compositeur voussont inspire ? largement.” pas forcement les clé pour comprendre ce que vous faites.

C’est-à-dire y’a effectivement l’aspect créatif mais il y’a aussi

“S’éduquer c’est le plus important parce qu’on a tendance a trop mettre la partie creative en avant ce qui est normal quand on débute”

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Culture/Art

Vos projets à long terme ?

Cela me manque d’écrire et je crois que la télé me manque également ! Donc l’idée serait de créer un site internet people et culturel, qui mélangerait écrits et vidéos. Il me reste à écrire le pilote pour les émissions qui seraient diffusées sur le site. Mais en gros, il s’agirait d’une plateforme internet avec interviews d’artistes, photos, potins. J’ai déjà le nom, que je dévoile pour la première fois : « L’Oeil de Marival », un clin d’oeil à un article que m’avait consacrée un magazine.

Et surtout parce que ce site internet serait une manière de dire que mademoiselle Marival voit tout, sait tout et divulgue tout (rires). Sans langue de bois et avec un ton qui me ressemble, j’ai envie de continuer de faire ce que je fais depuis une quinzaine d’années. En deux mots : m’épanouir dans cet univers impitoyable du showbiz, tout en affirmant mon statut de professionnelle mais surtout d’incontournable. Beaucoup de personnes de mon entourage jugent que je suis une référence, il s’agit de confirmer leurs dires grâce à mon savoir faire.

Il faudrait également en parallèle que je monte ma boîte. Que je puisse véritablement me mettre à mon compte et avoir une sorte d’agence des’il conseil en communication qui soit à la Contrôle d’identité vous plaît? disposition et musiciens des Auteur Antillescompositeur et d’ailleurs.

James, des PKS artistes c’est mon pseudonyme.

Quelles sont les différences entre évoluer dans le autodidacte. showbizz en Guadeloupe et à Paris ?

La différence est de taille (rires). La Guadeloupe est un déparVotre parcours ? tement d’Outre-mer, un petit territoire. Paris est une capitale.

J’ai commencé à l’âge de 22 ans dans la production artistique Les enjeux sont donc différents et le challenge aussi. Après aux Etats-Unis, en parallèle avec mes études d’audio recording. une douzaine d’années en Guadeloupe, je dois avouer que je J’ai intégré la structure de production qui été affilié au label commençais à m’ennuyer et à tourner en rond. J’avais fait le music d’Akon commencé à travailler.

J’aine tour. convict Je n’avais plus envieavec de qui me j’ai surpasser parce que rien fait mes plus premières pop et la musique me donnait enviearmes de ledans faire.laEn arrivant à Paris,urbaine. j’ai tout de suite pupermit identifier la concurrence.

Je me souviens lors Ca m’a d’accumuler les contacts, d’étendre mon que réseau d’un et bilan compétences, mon instructeur dit: « Efde de travailler avec des artistes de renom m’avait tel que Snoop, fectivement, look votreJ’ai aura devaient paraître extravPuff dady,votre Booba en et France. ensuite intégré une maison agants pour la Guadeloupe. Mais à Paris, il faudra vraiment de disque aux Etats-Unis. Les choses ne se sont pas passées vous différencier car des jeunes filles originales comme vous, comme je l’aurai voulu. Faut dire que a l’époque j’étais plus il y en a à la pelle ». Aussi, je crois que ce qui me plaît dans le dans le coté créatif que le coté business de la musique et donc fait d’être revenu à Paris est d’être confrontée à d’autres culcette expérience m’a permis d’ouvrir les yeux par rapport aux tures. Je ne suis plus centrée que sur les Antilles et les Antillais Entre m’ouvrir temps Jeàsuis rentré en France et j’ai ouvert mais business. je peux aussi l’Afrique, l’Asie et l’Europe. ma propre structure, ma boite d’Edition “Brown kid” etet Un message pour nos lecteurs de Martinique maintenant je me gère moi-même Guadeloupe ?

Croire en leurs rêves et ne jamais rien lâcher malgré les difficultés de lavotre vie. retour Comme on dit y’a-t-il en créole : sé zyéaméricains ki lach... Je Depuis en France des artistes pourrais traduire par en Carpe Diem. avecle qui vous restez contact ?

“M’épanouir dans cet univers impitoyable du showbiz, tout en affirmant mon statut de professionnelle mais surtout d’incontournable.”

James BKS L’amour du son Dwele avec qui elle travaille actuellement sur son album. Ça c’est la partie production artistique mais je me suis diversifié musicalement, maintenant je touche à la musique de pubs, l’Or Nespresso notamment, générique de séries, musique de film également.

En termes de composition vu que vous êtes auteur compositeur avez-vous des projets personnels qui aurait peut-être pu nous échapper ou que l’on peut retrouver ?

Donc y’a Dièse , Daniel Levi avec qui j’ai commencé à travailler qu’on a plus connu dans les années 2000), il revient sur les devants de la scène et j’ai l’opportunité de réarranger ses titres.

Quel est votre regard sur la scène musicale française actuelle?

Qu’en pensez-vous ?

Je dirai que la scène de musique urbaine se renouvelle. Ça va faire 2-3 ans qu’on nous donne de la musique variée. On ne va pas se cantonner à un style « gangster» *rire* voilà on voit

Si je vous dis ROOTS, vous me dites ?

des groupes!qui émergent les Sexions MZ. important Racines Retour auxcomme sources.

Selon D’assaut, moi, il est

d’avoir une base, un socle pour se projeter dans la vie ! J’aime Est-ce y’a desqui choses travaillez bienqu’il l’adage dit : qui « Jefont saisque oùvous je vais parceavec que un je sais d’où

je viens ». un Et autre il est,?selon moi, important d’affirmer son apparartiste et pas

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J’ai travaillé récemment avec Truth Hurts qui effectue son

à une exister dans le monde.

Catenance fait bientôt 10culture ans quepour j’évolue dans l’industrie de la

retour sur le devant de la scène. Elle m’a mis en relation avec

musique, je suis encore assez jeune on va dire. Je commence à

Propos recueillis par B.M.F

Tropiques FM 92.6 la radio

www.tropiquesfm.com le web

iPad la TableTTe

iPhone androidPhones eT sMarTPhones

ZANDOLY : g.joly@zandoly.com

le son des Tropiques‌

Culture/Art

Carnaval Jamaïcain de

Londres PRÈS DE 50 ANS D’EXISTENCE...

James BKS L’amour du son

Aujourd’hui présenté comme une tradition nationale, un marqueur du multiculturalisme britannique, le carnaval de Notting Hill qui se tient tous les ans à la fin du mois d’août, dans ce quartier de l’ouest londonien, a connu à ses origines des heures très noires. À la fondation de cet évènement, deux femmes : Claudia Contrôle d’identité s’il vous plaît?

Jones et Rhaune Laslett O’Brien.

James, PKS c’est mon pseudonyme.

Auteur de compositeur La première, journaliste, activiste des droits l’Homme autodidacte. d’origine trinidadienne organise en 1959 le premier carnaval caribéen dans le quartier de Saint Pancras dans le butVotre de préserver parcours ? et exposer la beauté de la culture caribéenne, ainsi que de réunir et dans souder une communauté J’ai commencé à l’âge de 22 ans la production artistique antillaise victimeendepuis leavec milieu années 50recording. de provaux Etats-Unis, parallèle mesdes études d’audio ocations et violences raciales.

J’ai intégré la structure de production qui été affilié au label En effet, des groupuscules fascistes se développent conconvict music d’Akon avec qui j’ai commencé à travailler. J’ai sidérablement dans l’Angleterre des années 50. Cette fait mes premières armes dans la pop et la musique urbaine. montée coïncide avec l’arrivée de plus en plus massive Ca m’a permit d’accumuler les contacts, d’étendre mon réseau (quadruplement du nombre d’entrées entre 1952 et et de avecen des artistes de renom issus tel que 1958, 30 travailler 000 entrées 1956) de migrants desSnoop, AntilPuff dady, Booba en France.

J’ai ensuite intégré une maison les britanniques, particulièrement de Jamaïque, Barbade disque aux Etats-Unis.

Les touchées choses ne se sont passées et de Sainte Lucie, gravement par le pas chômage, quicomme viennent répondre à la dire pénurie mainj’étais d’œuvre je l’aurai voulu. Faut que a de l’époque plus non-qualifiée en Angleterre.

Ces migrants sont dès lors dans le coté créatif que le coté business de la musique et donc accusés de voler les en hôpitaux, cette expérience m’a postes permis d’ouvrir les yeux hôtellerie, par rapport resaux tauration… aux temps nationaux deviennent lesetcibles des business. Entre Je suisetrentré en France j’ai ouvert violences de jeunes racistes anglais. Ces actes barbares ma propre structure, ma boite d’Edition “Brown kid” et sont particulièrement forts notamment dans le quartier maintenant je me gère moi-même de Notting Hill où beaucoup d’Antillais se sont regroupés, quartier qui connut de vifs émeutes et affrontements Depuis votre retour en France y’a-t-il des artistes américains entre Blancs et Noirs en 1958. Les petits évènements avec qui vous restez en contact ?

organisés par Claudia Jones, décédée en 1964, sont alors des moyens de lutter contre le déracinement et le mal du pays.

C’est Rhaune Laslett O’Brien, fille d’amérindienne, travailleuse sociale, qui organise pour la première fois le carnaval à Notting Hill même, en 1964.

Dwele avec qui elle travaille son album. Ça malGagnant fortement en actuellement popularité, sur la fête devient c’est la partie production artistique mais je me suis diversifié heureusement la vitrine de la violence intercommumusicalement, maintenant touche à et la musique pubs, nautaire entre jeunesjeantillais jeunes de britanniques blancs, entre groupes blancs antidefascistes et groupes l’Or Nespresso notamment, générique séries, musique de extrémistes, avec l’implication d’une police abusant de ses film également. pouvoirs et tentant de forcer à l’interdiction du carnaval. à la de fin des années 70vuque à EnC ‘est termes composition quel’ambiance vous êtescommence auteur se transformer : l‘apparition des sounds systems, camions compositeur avez-vous des projets personnels qui aurait chargés de sonos et hauts parleurs, dans les rues londonipeut-être pu nous échapper ou que l’on peut retrouver ? ennes, fait connaitre le ska, le reggae et autres musiques Donc y’a Dièse , Daniel Levi avec qui j’ai commencé à travailler affiliées à la culture caribéenne, à la jeunesse londoniqu’on a plus connu dans les années 2000), il revient sur les enne. devants de le la carnaval scène et attire j’ai l’opportunité de plus réarranger seséclecDès lors, un public de en plus titres. tique et nombreux jusqu’à devenir l’emblème phénoménal qu’il est aujourd’hui grâce à un budget s’élevant à plus d’un delalivres à la collaboration du comité Quel estdemi-million votre regard sur scèneet musicale française actuelle? organisateur, et les forces policières. Ces Qu’en pensez-vousl’administration ? néanmoins été critiquées Jedernières dirai que la ont scène de musique vivement urbaine se renouvelle. Ça va pour leur lorsqu’en 2009deles - et casseurs faire 2-3laxisme ans qu’on nous donne la émeutes musique variée.

On ne qui vont avec - de Tottenham sont remontées jusqu’au carva pas se cantonner à un style « gangster» *rire* voilà on voit naval. Qu’à cela ne tienne, la fête continue de battre son des groupes qui émergent comme les Sexions D’assaut, MZ. plein, en atteste la dernière édition (les 24 et 25 août derniers), que même les intempories n’ont pu freiner.

Est-ce qu’il y’a des choses qui font que vous travaillez avec un En voici d’ailleurs quelques clichés. artiste et pas un autre ?

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J’ai travaillé récemment avec Truth Hurts qui effectue son

Ca fait bientôt 10 ans que j’évolue dans l’industrie de la

retour sur le devant de la scène. Elle m’a mis en relation avec

musique, je suis encore assez jeune on va dire. Je commence à

Yememca

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FLAVIA COELHO

La plus parisienne des brésiliennes Brésilienne pétillante et solaire au punch irrésistible, Flavia Coelho présente son nouvel album Mundo Meu qui explore ses racines et celles de la musique afro-latine.

Chacun de ses concerts est une fête au cours de laquelle Repente, Forró et Samba retrouvent des couleurs et se teintent de Reggae et d’Afrobeat.

Flavia Coelho effectue une tournée, passée par l’Olympia le 17 octobre dernier.

Diane Audrey Ngako

Contrôle d’identité, s’il vous plaît ?

Je m’appelle Flavia Coelho, je suis née dans les années 80 à Rio de Janeiro, de parents venant du nord-est du Brésil (Ceara et Maranhao) où j’ai passé une bonne partie de mon enfance. J’ai commencé à faire de la musique à l’âge de 14 ans et après beaucoup d’années de travail, je me suis dis qu’il fallait que je réalise un album. À l’âge de 26 ans, j’ai décidé de quitter le brésil et venir m’installer en France pour réaliser ce rêve.

Pourquoi la France ?

J’étais déjà venue en 2002 avec un groupe pour une tournée européenne et j’avais eu un coup de cœur pour Paris. Au delà de son architecture, son histoire, j’ai adoré l’ambiance. À ce moment, il y avait beaucoup de musiciens dans les bars et c’était très cosmopolite. Un jour, on avait droit à de la musique du Mali, un autre jour de Jamaïque, Serbie…

Ton premier album ?

Le premier album que j’appelle mon premier accouchement est sorti en 2011, 3 ans après mon arrivée sur Paris. Cela a pris du temps car, avant, j’étais simplement chanteuse et interprète, mais pour cet album j’ai souhaité être plus impliquée. J’ai donc pris le temps d’écrire, cet album a été bien accueilli et m’a permis de faire une tournée internationale.

“Mon monde à moi, c’est beaucoup de couleurs avec parfois des moments gris.”

Ton dernier album s’intitule Mundo Meu (Mon monde à moi). Peux-tu nous décrire ton monde ?

Mon monde, c’est continuer à mélanger au maximum la musique avec des rencontres. Faire confiance aux autres et comprendre que c’est en partageant que l’on va loin.

Mon monde à moi, c’est beaucoup de couleurs avec parfois des moments gris.

Qu’est-ce qui t’inspire ?

La vie de tous les jours, les gens que je rencontre, les voyages et le Brésil où j’ai passé 26 années de ma vie. Dans mon dernier album, je parle beaucoup du Brésil, de la vie d’une femme d’une trentaine d’années.

Les 3 albums que tu écoutes en ce moment ?

En ce moment, j‘écoute un mix de Barrington Levy car je fais beaucoup de batterie, mais aussi un chanteur jamaïcain Jesse Royal - qui a un côté Damian Marley - et High Tone, un groupe lyonnais de dub.

Quelle relation as-tu avec ton public ?

J’essaie de les détendre et de leur faire comprendre que l’on est tous là pour passer un bon moment. Chaque concert est un moment unique et j’aime que mon public le ressente aussi.

Si je te dis “ROOTS”, tu me réponds ?

BRÉSIL.

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PHOTOGRAPHER : ALBERT KUAME

PAPA WEMBA

Le retour de l’icône africaine L’icône congolaise, l’apôtre de la rumba, infatigable ambassadeur du continent, revient avec un album pour les puristes. Produit en indépendant, Papa Wemba nous fait l’honneur de se confier à ROOTS lors d’un entretien à coeur ouvert.

B.M.F

Vous avez traversé beaucoup d’époques, fait beaucoup de scènes, quel est l’endroit le plus mythique ?

Je suis parti en Afrique du Sud à Cape Town. Après y avoir livré un concert, le lendemain matin, je suis allé à la pointe du Cap et j’y ai vu un spectacle que je n’oublierai jamais : les deux océans, indiens et atlantiques, se croisant et j’y ai vu toute la grandeur de Dieu. Voici mon plus grand souvenir. Je n’aurai pas la prétention de dire que j’ai préféré telle ou telle scène car je ressens autant de plaisir à chanter devant 10 personnes que devant des milliers de fans.

Si je vous offre une baguette magique et vous donne la possibilité de faire un featuring avec n’importe quel artiste vivant…

Un artiste vivant ? J’aurai du mal. Toutes les belles voix que j’écoutais hier, c’est avec eux que j’aurai aimé faire un featuring. Je pense à Otis Reading et à Steevie Wonder.

“Aujourd’hui, la mode est à la musique nigériane, mais la rumba congolaise est éternelle.”

Vous êtes en ce moment dans la promotion de votre nouvel album…

C’est un album que je pourrai qualifier de « ghetto » parce qu’il n’est pas distribué par un major, mais c’est un album qui va faire parler de lui. Les portes étaient fermées, ce n’est pas ce qui m’a découragé et je me suis auto-produit.

C’est la vie. Hier, c’était la musique congolaise, aujourd’hui c’est la musique nigériane ou ivoirienne. La roue tourne.

Mais la rumba congolaise est éternelle et je fais partie de ses attaquants et défenseurs. Les amoureux de la rumba sont éparpillés partout à travers le monde et se retrouveront tous dans mon album.

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Contrôle d’identité, s’il vous plaît ?

Je suis chanteur de rumba congolaise. Après 44 ans de vie commune, je me suis marié cette année à Luzolo MarieRose et nous sommes allés sceller notre union dans l’Église Catholique. Père de plusieurs enfants. Né d’une famille chrétienne, j’ai fait le primaire dans une école chrétienne catholique. J’ai commencé ma carrière dans le groupe Zaïco. 7 ans plus tard, j’ai pris l’initiative de créer mon propre groupe Viva la Musica qui a donc totalisé cette année: 37 ans ! Je remercie le bon Dieu de m’avoir donné un don, une voix, avec laquelle j’ai dû traverser tous les océans.

Je remercie également tous ceux qui me soutiennent. J’ai fait plein de salles, de festivals et à 65 ans je suis toujours présent.

La musique, une destinée depuis l’enfance ?

Oui bien sûr ! Ma maman déjà chantait, ce n’était pas une professionnelle mais elle chantait en permanence. Pendant le ménage, pendant des veillées, tout le temps. Mon père était un homme à femme, il nous laissait souvent, et j’ai passé près d’une décennie à être en permanence avec ma maman. J’ai donc grandi avec les chants que j’écoutais d’elle. J’ai commencé à chanter à l’église, c’est là que j’ai fourni mes premières preuves dans un quartier populaire du Congo : à l’époque Leopoldville, actuellement Kinshasa.

Le Congo est un pays qui a la particularité de compter une multitude de chanteurs avec un très beau timbre de voix, qui leur est singulier.

Comment avez-vous tiré votre épingle du jeu ?

Tabulei, paix à son âme, était mon idole. Je l’ai beaucoup écouté. Hormis Tabulei, et bien que nous étions au milieu des années 50-60, j’étais très curieux des musiques venant d’ailleurs et c’est ce qui a fait ma force. Je sais m’adapter à n’importe quel style. Si vous voulez du jazz, je vous chanterai du jazz, si vous voulez quelque chose dans le style latin, je serai comme un poisson dans l’eau, mais c’est véritablement la rumba congolaise qui est mon point fort, le genre musical que je défends avec fierté.

“ Je ressens autant de plaisir à chanter devant 10 personnes que devant des milliers de fans.”

J’ai la chance d’avoir ce nom, Papa Wemba et je suis l’un des ambassadeurs de la musique africaine à travers le monde, donc cet album ne pourra pas passer inaperçu.

C’est un double CD, j’y ai mis deux ans, en passant de 13 à 25 titres. Il y a des featurings fantastiques avec Barbara Kanam, JB Mpiana, Jossart N’yoka Longo, et un autre qui sort de l’ordinaire avec une chanteuse malienne Nana Kouyaté, la fille de Fodé Kouyaté.

Les thématiques abordées ?

C’est un album où je chante l’amour, l’amour partagé et pas seulement l’amour charnel.

Vous parliez de la musique nigériane qui est en plein boom avec les P-Square, Davido…

C’est la technologie qui est en train de pousser tout cela.

Nous, congolais, sommes comme des cubains. Nous jouons du live, avec de vrais musiciens, de vrais instruments, ce n’est pas la technologie des nigérians. Aujourd’hui, ils peuvent travailler un tube chez eux à la maison, alors qu’auparavant c’était impossible. Même si je respecte ce courant qui fonctionne en ce moment, je défends l’idée qu’il faudra revenir à l’essence de la musique, avec de véritables musicos. Les machines doivent travailler pour eux et non pas les remplacer.

Un conseil pour des petits frères qui souhaiteraient se lancer dans la musique ?

Ce n’est pas facile ! Tout le monde se cherche. Dans la vie, il n’y a que deux choses : le bien et le mal. Si tu as conscience de cela, tu vas vivre heureux, mais quand tu penses être le meilleur, c’est là que tu vas trébucher et que les autres te passeront devant. Toujours chercher à progresser, dans une compétition saine et bienveillante.

La vie est un combat permanent et il faut avoir l’amour de l’art musical.

Si je vous dis ROOTS… Nous, africains, avons parfois du mal et passons à côté de très bonnes choses. Le magazine ROOTS aujourd’hui est défendu et créé par des africains, qui traitent de sujets africains, caribéens et culturels très importants. Il faut donc soutenir cette revue de façon inconditionnelle !

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Retour sur :

La Battle Afro

2014

La Battle Afro est une rencontre artistique valorisant les danses aux influences africaines orchestrées par des battles qui élisent le meilleur groupe et meilleur danseur afros.

Beaucoup plus qu’un battle ordinaire, cet événement est un réel échange entre différentes cultures et a pour ambition de faire découvrir à certains et revisiter pour d’autres, les multiples facettes de la danse afro caribéenne.

La 6ème édition a eu lieu le 26 octobre à la Cigale sous la thématique de « L’AFRIQUE » qui a permis de redécouvrir ce continent et son histoire sous un autre angle.

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Robe Ebony city

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Combinaison Yumi-Yun crĂŠation

Culture/Art

James BKS L’amour du son Contrôle d’identité s’il vous plaît?

Auteur (Pierre-Alain Dwele avec qui elle travaille actuellement sur: Pam son album. Ça Nana)

James, PKS c’est mon pseudonyme. Auteur compositeur

c’est la partie production artistique mais je me suis diversifié

autodidacte.

musicalement, maintenant je touche à la musique de pubs,

Le livre coup de coeur :

Nuages parallèles de couleur indigo

l’Or Nespresso notamment, générique de séries, musique de

Votre parcours ?

film également.

J’ai commencé à l’âge de 22 ans dans la production artistique

aux Etats-Unis, en parallèle avec mes études d’audio recording.

En termes de composition vu que vous êtes auteur

J’ai intégré la structure de production qui été affilié au label

compositeur avez-vous des projets personnels qui aurait

convict music d’Akon avec qui j’ai commencé à travailler. J’ai

peut-être pu nous échapper ou que l’on peut retrouver ?

retour sur le devant de la scène. Elle m’a mis en relation avec

Nuages parallèles de couleur indigo musique, je suis encore assez jeune on va dire. Je commence à Auteur Pam (Pierre-Alain Nana)

C’est la rentrée littéraire, et comme tous les C’est une œuvre hétéroclite d’un jeune auteur touche à Donc y’a Dièse , Daniel Levi avec qui j’ai commencé à travailler fait mes premières armes dans la pop et la musique urbaine. ans, c’est évidemment l’occasion de découvrir tout, amoureux fou du Japon. Et qui raconte les affres et les qu’on a plus connu dans les années 2000), il revient sur les Ca m’a permit d’accumuler les contacts, d’étendre mon réseau de nouveaux bouquins, ainsi que de nouveaux aspirations de la jeunesse dorée de Paris. Le tout sur fond devantspop, de ladescène et j’aidel’opportunité de réarranger ses et de travailler avec des artistes de renom tel que Snoop, auteurs. En parlant de livres, s’il en est qui savent de culture drogue, fêtes abusives, de rencontres titres.

Puff dady, Booba en France.

J’ai ensuite intégré une maison si bien raconter la vie sous ses multiples aspects, aussi surprenantes que fantasques. Le titre en lui-même est disque Etats-Unis.

Les choses ne selesont pas passées une ode à un optimisme désenchanté ; « des nuages comme dede ceux plusaux sombres, à ceux qui font privilège Quel votre regard sur la scène musicale françaiseDes actuelle? comme l’aurai dire que j’étais plus autant qu’on a à je être desvoulu. êtres Faut humains.

Il ay l’époque en a encore deest visages d’hommes tournés vers l’ouest. nuages Qu’en pensez-vous ? dans le coté créatif que le coté business de la musique et donc qui se font un certain plaisir à mêler plusieurs vies de couleur indigo, des nuages qui présagent le meilleur, que pire. la scène cette expérience permis d’ouvrir yeux par rapport aux sinonJeledirai dans des fresquesm’a universelles, qui les nous rappellent moins » de musique urbaine se renouvelle. Ça va faire 2-3 ans qu’on nous la musique variée.

On nefille business.

Entre temps suis rentré enen France j’ai ouvert Ses héros que nous sommes tousJe quelque part, quêteetd’un croiseront tour donne à tourde des anges, une petite va pascomme se cantonner à un style gangster» *rire* voilà on voitUn ma Nuages propre structure, boite d’Edition “Brown kid” et qui parle idéal. parallèlesma de couleur indigo fait partie les vieux, des«jeunes filles désabusées. groupes émergentpages comme Sexions D’assaut, je me gèreun moi-même demaintenant ces œuvres.

C’est recueil d’histoires courtes livre des facile.

Centqui trente-six delespure réflexion surMZ. la vie, qui nous entraîne tour à tour à travers les rues de le racisme, notre existence et la saveur de la société actuelle.

Paris, en votre Colombie les y’a-t-il planètes de Une Est-ce chosequ’il esty’asûre, vousqui y font trouverez quelque des choses que vous travaillez chose avec unde Depuis retouret ensur France des voisines artistes américains la avec Terre,quihistoire de en voir si l’herbe est plus verte nouveau, artistesinon et pas au un moins, autre ? quelque chose de plaisant. vous restez contact ? ailleurs.

Ca fait bientôt 10 ans que j’évolue dans l’industrie de la J’ai travaillé récemment avec Truth Hurts qui effectue son

001 236

Disponible sur le site Fnac.com // Prix 19,00 Euros. (Disponible sous 4 jours) Ou en version numérique sur le site de l’éditeur Edilivre.com // Prix 11,40 Euros.

Culture/Art

Evoins,

Afro-Trend Designer

James BKS L’amour du son

EVOINS est le concept de l’artiste parisien d’origine kényane, Evans Mbugua, qui crée des motifs graphiques et colorés issus du mélange de la tradition africaine Contrôle d’identité s’il vous plaît? au sein de notre et de symboles universels présents James, PKS c’est mon pseudonyme. compositeur environnement urbain. Les différents Auteur modèles de autodidacte. textiles africains, ornés de symboles et syllabaires (le khanga, le wax...), ont également inspiré l’identité Votred’Evans. parcours ?Son plus grand désir est de créer graphique J’ai commencé à l’âge contemporains, de 22 ans dans la production et promouvoir des motifs décoratifsartistique et aux Etats-Unis, parallèle avec mes études d’audio recording. communicatifs ayantenun effet de surprise intrigant.

J’ai intégré la structure de production qui été affilié au label

Bien que les collections deavec motifs être classées convict music d’Akon quipeuvent j’ai commencé à travailler. J’ai sous lefait mouvement duarmes design afro, tout mes premières dansà latendance pop et la musique urbaine. le monde peut facilement s’identifier à ces motifsmon quiréseau Ca m’a permit d’accumuler les contacts, d’étendre transcendent toutes les grâce aux symboles et de travailler avecfrontières des artistes de renom tel que Snoop, que l’on retrouve dansen le France. mondeJ’aientier.

Ainsi apparaît Puff dady, Booba ensuite intégré une maison dans lede travail d’aux Evans, la volonté de mélanger lespas culdisque Etats-Unis.

Les choses ne se sont passées tures. comme je l’aurai voulu. Faut dire que a l’époque j’étais plus dans le coté créatif que le coté business de la musique et donc

Découvrez l’univers d’ Evans Mbugua et son concept sur cette expérience m’a permis d’ouvrir les yeux par rapport aux www.evoins.fr

Dwele avec qui elle travaille actuellement sur son album. Ça c’est la partie production artistique mais je me suis diversifié musicalement, maintenant je touche à la musique de pubs, l’Or Nespresso notamment, générique de séries, musique de film également.

En termes de composition vu que vous êtes auteur compositeur avez-vous des projets personnels qui aurait peut-être pu nous échapper ou que l’on peut retrouver ?

Donc y’a Dièse , Daniel Levi avec qui j’ai commencé à travailler qu’on a plus connu dans les années 2000), il revient sur les devants de la scène et j’ai l’opportunité de réarranger ses titres.

Quel est votre regard sur la scène musicale française actuelle?

Qu’en pensez-vous ?

Je dirai que la scène de musique urbaine se renouvelle. Ça va

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business. Entre temps Je suis rentré en France et j’ai ouvert

faire 2-3 ans qu’on nous donne de la musique variée. On ne

ma propre structure, ma boite d’Edition “Brown kid” et

va pas se cantonner à un style « gangster» *rire* voilà on voit

maintenant je me gère moi-même

des groupes qui émergent comme les Sexions D’assaut, MZ.

Depuis votre retour en France y’a-t-il des artistes américains

Est-ce qu’il y’a des choses qui font que vous travaillez avec un

avec qui vous restez en contact ?

artiste et pas un autre ?

J’ai travaillé récemment avec Truth Hurts qui effectue son

Ca fait bientôt 10 ans que j’évolue dans l’industrie de la

retour sur le devant de la scène. Elle m’a mis en relation avec

musique, je suis encore assez jeune on va dire. Je commence à

Diane Audrey Ngako

BIYI BANDELE Réalisateur nigérian

Lors de son passage à Paris cet été à l’occasion du festival « Black Movie Summer » nous sommes allés à la rencontre du réalisateur nigérian Biyi Bandele.

Contrôle d’identité, s’il vous plaît ?

Je m’appelle Biyi Bandele, je suis un écrivain et réalisateur nigérian et je vis à Londres. Je suis à Paris en ce moment pour faire connaître mon dernier film Half of a Yellow Sun. À Paris, la jeunesse me connaît aussi pour la série nigériane Shuga disponible gratuitement sur Youtube.

Comment passe-t-on d’écrivain à réalisateur ?

J’ai étudié l’art dramatique à l’université et j’ai débuté par le théâtre en m’occupant de la mise en scène de plusieurs pièces. Être écrivain était une vocation pour moi alors qu’être réalisateur est quelque chose que j’ai appris à faire et aimer. J’aime la réalisation car je ne suis pas seul comme à l’écriture. Je rencontre des gens, je travaille avec une équipe qui m’inspire et nous partageons tous une énergie.

Comment vous êtes-vous retrouvé à réaliser Half of a Yellow Sun, le livre de Chimamanda Ngozi Adichie ?

En 2005, j’étais invité à un événement londonien où j’ai rencontré Chimamanda. Elle m’a alors parlé d’un livre qu’elle était en train d’écrire autour de la guerre du Biafra. Je lui ai suggéré que cela ferait un grand film. Un an après, je l’ai lu et cela m’a conforté dans mon idée intiale. En 2008, nous étions prêts à tourner le film mais il nous a fallu 6 ans pour récolter assez de fonds pour se lancer dans cette production. Nous avons terminé le tournage en juillet 2012 et d’août à mars 2013 nous étions en plein montage. Ensuite, le film a été accepté au festival du film de Toronto en

septembre et depuis nous avons enchaîné les festivals.

Malheureusement, nous n’avons pas trouvé de distributeurs en France car le film n’était pas assez “cliché”, à l’image de ce que l’on pourrait attendre d’un film africain.

Quelle était la réaction de Chimamanda en découvrant le film ?

Elle a adoré. Elle est allée le voir au cinéma au moins 10 fois.

Comment s’est déroulé le tournage ?

C’était dur ! Nous l’avons tourné en 33 jours donc c’était assez intense.

Qu’est-ce qui influence votre travail ?

Tout ! Le monde, l’art, les rencontres, les États-Unis. Je veux faire des films pour tout le monde et non pour une élite. Je veux que tout le monde s’y retrouve, du Nigéria au Sénégal, en passant par l’Angleterre ou la France.

Votre opinion sur l’industrie Nollywood ?

J’aime Nollywood et ce que représente cette industrie.

De plus, cela permet à la culture nigériane de s’exporter dans le monde. J’apprécie aussi tous les réalisateurs qui s’améliorent de jour en jour et je sens que c’est le début d’une grande et belle aventure.

Votre prochain projet ?

Je tourne un nouveau film au Nigéria.

Si je vous dis ROOTS, vous me dîtes ?

La musique. Quelque chose de vrai, d’authentique.

240

Propos receuillis par Diane Audrey NGAKO

ION AFRICAINE

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Culture/Art

Events & Concerts CALENDRIER AUTOMNE 2014

JOKE

FUTURE

IAM

MESHELL NDEGEOCELLO

06 NOVEMBRE 2014

“HONEST TOUR 2014”

12 NOVEMBRE 2014

12 Novembre 2014

LA CIGALE

09 NOVEMBRE 2014

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LES DIVANS DU MONDE

James BKS L’amour du son

BATACLAN

TIKEN JAH FAKOLY

11 NOVEMBRE 2014 OLYMPIA

Contrôle d’identité s’il vous plaît?

Dwele avec qui elle travaille actuellement sur son album. Ça

James, PKS c’est mon pseudonyme. Auteur compositeur

c’est la partie production artistique mais je me suis diversifié

autodidacte.

musicalement, maintenant je touche à la musique de pubs, l’Or Nespresso notamment, générique de séries, musique de film également.

Votre parcours ?

J’ai commencé à l’âge de 22 ans dans la production artistique

En termes de composition vu que vous êtes auteur aux Etats-Unis, en parallèle avec mes études d’audio recording.

STEVE COLEMAN SIZZLA AND THE COMMON compositeur avez-vous des projets personnels qui aurait J’ai intégré la structure de production qui été affilié au label 21 NOVEMBRE 2014 FIREHOUSE CREW 16 NOVEMBRE 2014 SOUL LEGEND BLUES AND SOUL REVUE peut-être pu nous échapper ou que l’on peut retrouver ? convict music d’Akon avec qui j’ai commencé à travailler. J’ai NEW MORNING 16 NOVEMBRE 2014 LE BATACLAN Jeudi 13 NOVEMBRE 2014 Du 14 au 15 NOV 2014 Donc y’a Dièse , Daniel Levi avec qui j’ai commencé à travailler fait mes premières armes dans la pop et la musique urbaine.

CABARET SAUVAGE

LE RÉSERVOIR LE TRIANON qu’on a plus connu dans les années 2000), il revient sur les Ca m’a permit d’accumuler les contacts, d’étendre mon réseau

devants de la scène et j’ai l’opportunité de réarranger ses et de travailler avec des artistes de renom tel que Snoop, Puff dady, Booba en France. J’ai ensuite intégré une maison

titres.

de disque aux Etats-Unis. Les choses ne se sont pas passées comme je l’aurai voulu. Faut dire que a l’époque j’étais plus

Quel est votre regard sur la scène musicale française actuelle?

dans le coté créatif que le coté business de la musique et donc

Qu’en pensez-vous ?

cette expérience m’a permis d’ouvrir les yeux par rapport aux

Je dirai que la scène de musique urbaine se renouvelle. Ça va

business. Entre temps Je suis rentré en France et j’ai ouvert

faire 2-3 ans qu’on nous donne de la musique variée. On ne

ma propre structure, ma boite d’Edition “Brown kid” et

va pas se cantonner à un style « gangster» *rire* voilà on voit

maintenant je me gère moi-même BOYZ II MEN JOEY BADASS

DWELE

des groupes qui D’assaut, MZ. YGémergent comme les Sexions CHRISETTE MICHELE

3 DÉCEMBRE 2014 29 NOVEMBRE 2014 6 DÉCEMBRE 2014 6 DÉCEMBRE 2014 8 DÉCEMBRE 2014 chosesSAUVAGE qui font que vous BIZZ travaillez Depuis votre retour en des artistesNEW américains LE France PALAISy’a-t-il DES CONGRÈS LE TRIANON MORNING Est-ce qu’il y’a des CABARET ART avec un artiste et pas un autre ? avec qui vous restez en contact ?

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J’ai travaillé récemment avec Truth Hurts qui effectue son

Ca fait bientôt 10 ans que j’évolue dans l’industrie de la

retour sur le devant de la scène. Elle m’a mis en relation avec

musique, je suis encore assez jeune on va dire. Je commence à

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Le Vendredi 10 Octobre 2014 // H么tel Renaissance Paris Arc de Triomphe

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