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M A R T I N I Q U E
DIDI STONE OLOMIDÉ, it-giirl & fille de Koffi Olomidé
G U A D E L O U P E
Mode Didi Stone Olomidé, it-girl et nouvelle sensation mode 2017 Beauté Spécial soins de la peau : lait d’ânesse, gommage à la papaye, masque au charbon... Racines Jahlyssa Sekmet : son combat pour la “conscientisation” des enfants Business Malcom Lumbala : il transforme l’humidité en eau potable Mode Clarisse Hieiraix, la grâce de Marie-Galante Culture/Art I Kery James Mode Retour sur laWaly BlackDia Fashion Week I Admiral-T I Maahlox I Locko I Phyllisia Ross I Tanya St-Val Beauté Comment entretenir ses locks ? Fara Mendy Beauté Hommage Dossier spécial NAPPYaka Ismanadja : un ange dans le ciel
Racines Les Coolies, hindous des Antilles Racines Coulies, les hindous des Antilles Business Dossier immobilier : comment investir aux Antilles ?
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N°
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N° N°
HIVER 2016/2017
Comment est née la Fondation Kalou ? Officiellement depuis 2010, mais nous avons commencé à œuvrer depuis 2007. Mr Mamoudou, Bonaventure Kalou sa femme Constance Kalou et moi-même (Salomon) avons été à l’initiative du projet. Nous avons commencé à travailler pour la création de la fondation car nous étions sollicités par plusieurs organismes humanitaires lorsque nous étions en Côte d’Ivoire et nous ne pouvions pas suivre le déroulement de nos actions sur le long terme, nous ne pouvions pas savoir si notre aide était véritablement utile.
Quelles causes la fondation défend-elle ? Notre combat est basé sur 2 projets bien définis : - L’insuffisance rénale : nous avons ouvert un centre de dialyse à Bouake avec des appareils spécialisés. - L’orphelinat de jeune fille de Grand Bassam : nous les accompagnons dans leur quotidien en équipant leur librairie, leur salle de jeux et tout ce qui serait utile dans leur éducation. Nous essayons aussi de les éduquer sportivement et organisons chaque année un arbre de Noël. Les combats que nous menons sont des projets à long terme, les orphelines et les malades auront toujours besoin de nous. Nous donnons des coups de main aux organisations qui nous approchent mais, afin de mener à bien notre projet, nous concentrons notre énergie sur ces 2 causes.
Comment récoltez-vous vos fonds ? Nous gérons tout nous-même, de l’organisation aux fonds fournis aux causes que nous défendons. Les dons reçus de l’extérieur comme lors des dîners galas et ventes aux enchères sont des bonus énormes. Nous mettons aux enchères des matchs de football, des maillots, des chaussures de grands joueurs… Nous avons organisé 3 galas depuis le début de nos activités.
En recherche de nouveaux bénévoles... Nos proches et notre famille sont le noyau de la fondation, mais toute aide est la bienvenue. Nous savons que ces causes sensibilisent chacun d’entre nous. Nous comptons donc sur vous tous !
Editorial
EN MÉMOIRE DE FARA MENDY Le chapitre 2016 s’est clôturé par une tragique nouvelle pour la génération Roots, avec le décès soudain de l’un de ses fers de lance : Fara Mendy. Nous ne pouvions entamer cette édition sans rendre hommage à ce grand gaillard, qui aura marqué de son calme, de son charisme et de sa générosité celles et ceux qui ont, un jour, croisé sa route. Une immense perte. Surnommé “Ismanaja” pour les intimes, il aura été l’un des piliers de cette dynamique entrepreneuriale enclenchée depuis quelques années dans la diaspora afropolitaine et c’est avec panache que nous redoublerons d’efforts pour le rendre fier. Que la Terre de tes ancêtres te soit légère, mon ami. L’AFRIQUE DANS LA SAUCE ! Transition peu aisée, nous avons quelques peu retrouvé le sourire avec ce mois de février qui aura fait vibrer les fans de football, avec la Coupe d’Afrique des Nations organisée à Libreville. C’est toujours un moment de taquineries entre amis et d’assoir la fierté de son pays. À la surprise générale, les Éléphants de la Côte d’Ivoire, tenants du titre, ont rendu les armes dès le premier tour,
tandis que les Congolais nous enjaillaient avec leur désormais mythique Fimbu. Les Lions de la Teranga du Sénégal, bien qu’ayant proposé l’un des jeux les plus attractifs de la compétition, auront appris - à leur dépens - qu’il n’y a qu’un seul lion dans la jungle : le Lion Indomptable. Défiant tous les pronostics, portés par une équipe de minots symbolisée par le miraculeux gardien Ondoa ou la sensation Bassogog, le Cameroun a mis l’Afrique toute entière « dans la sauce ! ». BYE BYE OBAMA Ce début d’année 2017 est également marqué par la transition politique outre-Atlantique. Le couple Obama a cédé les clés de la maison blanche à Donald (vous savez, le pote de Mickey), laissant derrière eux bien plus qu’un bilan. Ils ont laissé l’image d’une famille brillante et soudée, à la tête du pays de tous les rêves. Michelle aura inspiré toute une génération de femmes noires, au delà même de ses frontières. Une authentique lady, que l’on croirait sortie d’une série Tv de Shonda Rhimes. Mais ça, c’était avant…
L’AFRIQUE EST DANS LA SAUCE !!! FIMA, AGADEZ 2016 Retour en Afrique. Fin 2016, se tenait le Festival International de la Mode Africaine dans la ville d’Agadez, surnommée « la porte du désert ». Classée au patrimoine de l’UNESCO, c’est un retour aux sources pour cette institution qu’est devenue le FIMA. Vous pourrez vous imprégner de la douceur du Sahel par le biais de notre shooting mode spécial Niger, dans la rubrique business, mettant en exergue les mannequins et créateurs locaux. CONGO, DIDI STONE & CO Cette édition de début d’année aura des saveurs made in Congo. À commencer par notre cover girl, Didi Stone Olomidé, fille de la légende de la musique africaine Koffi. Une première couverture magazine exclusive avec celle qui s’installe désormais comme l’une des it-girl numéro 1 de sa génération. Du haut de ses 17 ans, la belle congolaise, repérée notamment par le magazine Vogue US, nous offre un édito mode plein de peps ! Au rayon entrepreneurial, une série de portraits d’entrepreneurs à succès, originaires du Congo : JR Makasi, businessman autodidacte et multi-casquettes ; Clarisse Diangana, fondatrice de Koryn’ Hair, l’un des leaders sur le marché des mèches à Paris ; Malcolm Lumbala
et son procédé révolutionnaire permettant de transformer l’humidité en eau potable ; Gildas Icoungou et sa marque de champagne Pharaon aux ambitions illimitées… Et d’autres belles surprises ! DES ARTISTES ENGAGÉS Dans la rubrique culture/art, vous retrouverez des entretiens forts sur des thématiques profondes avec l’humoriste et acteur Waly Dia, tout récemment à l’affiche de Père fils thérapie ; le roi de la dance hall Admiral-T, 1er artiste caribéen à se produire à Bercy et le lyriciste Kery James, à l’initiative d’une bourse d’excellence pour les jeunes des quartiers. La part belle sera faite aux 2 artistes montants de la scène camerounaise : le rappeur Maalhox et le loveur Locko, sans oublier la détonante artiste américano-caribéenne Phyllisia Ross, de passage dans nos locaux après un bref périple parisien. Pour le reste, je préfère vous laisser voyager en parcourant les pages de votre journal de bord de la diaspora : ROOTS, le premium black lifestyle magazine. Entrez dans l’univers ROOTS.
Michael KAMDEM Fondateur / Directeur de publication
Michael Kamdem Directeur de publication
Le Cont inen t
Le Continent est un nouveau restaurant Africain à Paris situé dans le huitième arrondissement. Nous vous proposons une cuisine fusion franco-africaine chic et raffinée. L Notre chef vous surprendra de par son savoir-faire qui allie avec raffinement le goût d’une cuisine métissée. Notre restaurant le Continent, situé dans le Triangle d'Or du huitième arrondissement, Rue La Boétie, vous propose Continentdeestnouvelles un nouveau restau une invitation au voyage qui vous feraLedécouvrir saveurs. N situé dans le huitième arr Notre rez-de-chaussée vous accueillera pour vous permettre vous proposons cuisine f de savourer nos délicieux cocktails, Nous vous pourrez ensuite une passer N à l'étage afin de poursuivre votre dégustation. chic et raffiné une in otre chefcosy, vousvous surprendra Confortablement installé dans nosNcanapés profiterezde par s avec raffinement goût d’un d'un bel espace avec des hauteurs sous plafond qui laisserontle libre N cours à votre imagination. de Notre restaurant le Continent, situ du huitième arrondissement, Rue L 31 rue la Boétie une invitation au voyage qui vous fera d 75008, Paris France Con d'un Pour toutes informations Notre rez-de-chaussée vous accueille de savourer nos délicieux cocktails, vo Veuillez nous contacter: à l'étage afin de poursuivre v Numéro de Téléphone: 31 rue la Boétie +33 1.42.89.96.11 75008, Paris Confortablement installé dans nos can France Email: d'un bel espace avec des hauteurs sous p contact@lecontinent.paris Pour toutes informations cours à votre imagi Veuillez nous contacter:
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31 rue la Boétie 75008, Paris France
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Sommaire Contributeurs
HIVER 2016/2017
Ils ont contribué à ce numéro Baby 60
Fashion 35
Amany
Beauty 68
Styliste Age : 00 ans Racines : Côte d’Ivoire Centres d’intérêt : On kiffe : L’oeil mode artistique de la maison. Sous ses airs de modeuse excentrique, à la chevelure mi rasée, mi colorée, Roots 108 se cache notre fausse timide mais très inspirée… Amany. Si je te dis “ROOTS” :
Food 154
Orphée
Laurie
Photographe réalisateur Age : 00 ans Racines : Côte d’Ivoire Centres d’intérêt : On kiffe : L’oeil mode artistique de la maison. Sous ses airs de modeuse excentrique, à la chevelure mi rasée, mi colorée, Business 137 se cache notre fausse timide mais très inspirée… Amany. Si je te dis “ROOTS” :
Présidente du club READ / Rédactrice culture/art Age : Racines : Martinique Centres d’intérêt : On kiffe : Malgré un fuseau horaire trop souvent déréglé, cette adepte des retards à répétition est notre maitre es bouquin. Férue de littérature et cinéma afroaméricains et afrocaribéens, notre très parisienne présidente du club READ nous délecte de son regard avisé sur l’art et la culture afro dans sa globalité. Si je te dis « ROOTS » :
Culture / Art 180
006
015 Mode 059 Baby Couverture 065 Beauté Cover girl : Didi Stone Olomidé 107 Racines Disponible en ligne : www.rootsmagazine.fr - Et sur Facebook : Roots magazine - Directeur Général : Michael Kamdem Alek Szmytko : redaction@rootsmagazine.fr - Publicité/ recrutement : direction@rootsmagazine.fr - Communication : Eva YoumbiPhoto / Diane:Audrey Ngako / 131Rédaction Business Morgane Mare. - Directeur artistique : Noukelak - Directeur technique : SBY RPCO - Stylisme : Amany Gogo 155 Gastronomie Photographes : SBY RPCO / Orphee Noubissy / Sonyiah Lawson / David Ekue / Enkiel - Photo de couverture : David Ekue , chez Afrik ‘N’ Fusion Nous remercions : 175 Culture / Art Diffusions papier : 10 000 exemplaires Lieux : Ambassades africaines, agences de voyage, compagnies aériennes, instituts de beauté afroantillais, bars lounge, restaurants afroantillais, boutiques de vêtements, fichier de VIP ... la liste détaillée sur www.rootsmagazine.fr - Périodicité : Bimestrielle Impression : Espagne - Toute ou partielle reproduction du magazine sans autorisation expresse de l’éditeur est interdite. Edition appartenant à K&M Environnement.
Fondée en 2013 par Zany, Curebody est une gamme de produit de minceur. Curebody vous propose un large éventail de produits: thé, curebutter, cure minceur, curebutter crème, bijoux de corps, coque de téléphone, ventouse anti-cellulite et pleins d’autres nouveautés que vous découvrirez tout au long des années. Dans la recherche de vouloir toujours satisfaire sa clientèle, Zany travaille dur pour proposer des produits BIO qui comblent les clients. Ouverte à sa clientèle,la fondatrice se déplace pour des remises en main propre. Curebody est actuellement la seule vendeuse de “ Curebutter “ (prise de masse ciblée) en France.
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Contributeurs
IlsIls ont ontcontribué contribué numéro à àcecenuméro
Edrise Dulhomme
Océane Rothenhöfer
Stéphane Pancrate aka Chez-K
Styliste / Marketing du luxe Styliste Racines Age :: Haïti 00 ans “A 24 ans, je suis diplômée des Racines métiers de la: Côte mode,d’Ivoire ce qui me Centres d’intérêt : permet d’être polyvalente. La mode est pour moi un milieumode riche par On kiffe : L’oeil artistique ses ambiances, son inventivité, ses de la maison. Sous ses airs de expressions... Ce qui me plait est de modeuse à la conseiller, donnerexcentrique, mon avis sur des looks. chevelure mi rasée, mi colorée, Roots ma premiere grande expése est cache notre fausse timide mais rience et cela m’apprend beaucoup. très inspirée… Amany. Ce n’est que le début de, je l’espère je te dis “ROOTS” uneSi grande aventure. ” : Instagram : edrise_on
Stylisme / Conseil en image Photographe réalisateur Racines : Algérie / Allemagne Age : 00 ans “Jeune diplômée de 23 ans dans le Racines : Côte d’Ivoire conseil en image, j’aime beaucoup Centres : mode à traapporter uned’intérêt dimension vers On différents ce artistique soit en kiffe : rôles, L’oeil que mode tant que styliste, personal shoppeuse de la maison. Sous ses airs de ou dans les backstages d’un défilé. excentrique, à la C’estmodeuse dans ces domaines que j’exerce ma passion. chevelure mi rasée, mi colorée, En parallèle, je conçois différents se cache notre fausse timide mais projets personnels centrés sur la très inspirée… Amany. communication, traitant des nouSitendances. je te dis “ROOTS” : velles ” Instagram : greenosheun
Photographe Présidente du club READ / Racines : Martinique Rédactrice culture/art “J’ai été initié, durant mon enfance, Age : par mon père photographe amateur. Racines :commencé Martiniquepar shooter J’ai d’abord le street artd’intérêt aux quatre coins de Centres : l’Europe. Puis, l’envie de progresser On kiffe : et d’expérimenter de nouvelles Malgré un à développer fuseau horaire choses m’a poussé une technique photo : déréglé, le Light paintrop de souvent cette ting. adepte Il s’agit des de photographier des retards à répétition sujets dans le noir à l’aide de lamnotre bouquin. pes est torches, de maitre manièreesartistique. Férue de littérature et J’adore le jeu de lumière et lecinéma clair obscur. afroaméricains et afrocaribéens, J’ai évolué principalement en tant notre très parisienne présidente qu’assistant dans les milieux de la du(Lanvin, club READ nous délecteet dede son mode Prima Donna…) la musique Snake, Mattet Pokora...). regard (Dj avisé sur l’art la culture Je me dédie afro dansmaintenant sa globalité.à la photographie à temps complet depuis 2 te souhaite dis « ROOTS » : découvrir ans, Sietjeje faire mon art. Un grand merci à ROOTS magazine pour cette 1ère collaboration. “ Instagram : street_artefact
Amany
Orphée
Laurie
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Disponible en ligne : www.rootsmagazine.fr - Et sur Facebook : Roots magazine - Directeur Général : Michael KAMDEM Disponible en ligne : www.rootsmagazine.fr - Et sur Facebook : Roots magazine - Directeur Général : Michael Kamdem Rédaction : redaction@rootsmagazine.fr - Publicité / recrutement : direction@rootsmgazine.fr - Casting : casting@rootsmagazine.fr Rédaction : Faites redaction@rootsmagazine.fr - Publicité/ recrutement : direction@rootsmagazine.fr - Communication : Eva Youmbi / Diane Audrey Ngako / la promotion de votre activité ou marque dans ROOTS : 09.72.84.56.08 // 07.68.40.93.11 Morgane Mare. - Directeur artistique : Noukelak - Directeur technique : SBY RPCO - Stylisme : Amany Gogo publication KAMDEM - DirectIon artistique Karen ZE EYENGA PhotographesDirecteur : SBY RPCO de / Orphee Noubissy:/Michael Sonyiah Lawson / David Ekue / Enkiel - Photo :de couverture : David Ekue , chez Afrik ‘N’ Fusion Nous remercionsNous : La génération remercions :ROOTS Diffusion papier : Ile de France 000 exemplaires Diffusions papier ://1020000 exemplaires Lieux : Ambassadesafricaines, africaines, agences voyage, compagnies institutsstores, de beauté afroantillais, bars lounge, restaurants boutiques de Lieux : Ambassades institutsdede beauté et salonsaériennes, afros, concept restaurants afro-caribéen, boutiquesafroantillais, de vêtements, vêtements, fichier de VIP ... laévènements liste détaillée et surconcerts... www.rootsmagazine.fr - Périodicité : Bimestrielle Impression : Espagne - Toute ou partielle reproduction du magazine sans autorisation expresse de l’ é diteur est interdite. Edition appartenant à K&M La liste détaillée sur www.rootsmagazine.fr - Périodicité : Trimestrielle Environnement. Impression : Europe - Toute ou partielle reproduction du magazine sans autorisation expresse de l’éditeur est interdite.
LE CHEF AHAMADA BINALI Ahamada Binali, 43 ans, originaire des Comores, les îles de la Lune, dans l’Océan Indien. Il réside en région
Parisienne, où il s’est familiarisé avec la cuisine et la
gastronomie du monde. Il décidera d’orienter ses
études vers la cuisine après avoir découvert la cuisine aux côtés de sa mère, son appétence pour la gastronomie se fait vite ressentir dans ses plats.
Bavette mariné, sauce hibiscus / Frite de patates douce
MASSIWANI TRAITEUR En 2014 il crée « Massiwani Traiteur » (Traiteur des îles en comorien), un creuset avec la signature du chef, une
Tarte fine aux fruits exotiques
cuisine originale : l’association subtile de produits exotiques aux produits occidentaux dans des mets résolument modernes. Une créativité qui se dévoile à travers des plats hauts en couleurs et en saveurs, tout en mettant l’Afrique à l’honneur.
AUDACE : Fusionner les saveurs pour créer une symbiose entre tous les fins palais. CONVIVIALITÉ : Vous offrir des moments de plaisir à 2 ou bien plus. RIGUEUR : Penser à tous les moindres détails pour aller au delà de vos espérances.
Croquettes de patates douce aux crevettes.
Chef Ahamada Binali ⏐ 06.76.15.88.19 ⏐ contact@massiwani-traiteur.com ⏐ massiwani-traiteur.com
Cocktail
Cocktail n°9 Birthday Party #2 ans #9 Juin #Eté 2013 #Génération ROOTS #Paris #Afropean #B.M.F #Le chef est une femme
008
Cocktail ROOTS n°17
#GénérationROOTS #ShowroomHapsatouSy
Phyllisia Ross
Didi Stone Olomide
Édito Baby roots
MAKING
OF
FIMA Agadez
Édito Mode Femme
Édito Mode Homme
Admiral-T
Kery James
Contrôle d’identité s’il vous plait ? Aziliz Zara, j’ai 21 ans. Mariée, deux enfants, je suis d’origine Tchadienne, Malienne et Française. Je me passionne pour la mode et les cosmétiques depuis 2011.
Peux-tu nous en dire plus sur ton parcours professionnel ? J’ai fait un baccalauréat d’optique mais les études ne m’intéressaient pas plus que cela, puis je me suis orientée vers un centre d’esthétisme. Par nature, je suis une personne qui n’aime pas l’autorité, je préfère largement travailler à mon compte, faire ce que je veux. En parallèle, je faisais pas mal de shootings photos. Il s’agissait d’ailleurs de séances où l’on me posait quasi systématiquement des faux-cils. C’est à partir de là que je me suis rendue compte que j’aimais vraiment l’effet des cils sur mon regard. À force d’évoluer dans cet univers, l’idée de faire ma propre marque de faux-cils m’est venue. J’ai été poussée par mon mari qui est lui aussi entrepreneur. Avec son aide, j’ai monté ma propre marque de cils 3D mink française : AZILIZ LASHES.
Quel est ton rapport avec la beauté de la femme ? Je suis une make-up addict, mais ce qui me plaît le plus ce sont les faux-cils, je ne peux pas sortir sans ! Les faux-cils modifient grandement le regard d’une femme et dans la séduction, tout passe par le regard. Je pense réellement que toutes les femmes devraient en porter ! L’autre clé réside dans le maquillage. Certaines personnes, en se maquillant, changent complètement, deviennent des oeuvres d’art !
Quelles sont les caractéristiques de ta marque ? Y a-t-il des conseils d’utilisation particuliers ? Mon conseil d’utilisation serait de les nettoyer après chaque pose et de les ranger dans les boîtes rigides que je vends. À noter que les faux-cils AZILIZ sont réutilisables une vingtaine de fois. J’ai essayé de les faire les plus naturels possibles. Par ailleurs, mes cils sont beaucoup plus résistants et ultra légers que d’autres marques sur le marché ! À mes yeux, il n’y a pas de concurrence...
Comment se procurer tes produits ? Sont-ils disponibles à l’export ? Ils sont en vente en ligne sur mon site et dans quelques boutiques parisiennes. Vous pouvez également retrouver toutes les infos en me suivant sur mon compte Instagram : Aziliz_lashes. Ensuite, je ne veux pas me limiter à la France. Nous sommes déjà présents en Afrique : à Kinshasa, au Tchad et au Cameroun. Mon objectif est désormais de me développer aux États-Unis.
Si je te dis “Roots”, cela t’évoque quoi ? Le dynamisme des jeunes, la diversité, voici ce que m’inspire ROOTS.
WWW.AZILIZCOSMETICS.COM aziliz_lashes
Ensemble : DERHY Chemise crop : KORY WADE Accessoires : MAISON MONDELE
PHOTOGRAPHE : ALEK SZMYTKO DIRECTION ARTISTIQUE & STYLISME : KAREN ZE EYENGA Assistée par : Edrise Dulhomme & Lorraine G.K MAQUILLAGE : TRUE COLORS PARIS MANNEQUIN : DIDI STONE OLOMIDÉ
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Ensemble : DERHY Chemise crop : KORY WADE
Ensemble : DERHY Robe : LISELORE Jupe Rose/Jaune : KAROLINE LANG Shoes : PUMA BY RIHANNA
Jupe : SINA NOORI Veste : DERHY Bodychain : MAISON MONDELE
Jupe : SINA NOORI Veste beige manche chauve souris : KENTA Robe : LISELORE Chemise : DERHY
Top : Kory Wade
Ensemble veste et jupe kimono : KENTA Collier : EBENE & Chic Shoes : CONVERSE
FIMA Agadez 2016 Décembre 2016
Gage
Suite au report du FIMA 2015, une cinquantaine de festivaliers ayant appris la nouvelle trop tard étaient tout de même présents à Niamey, en novembre 2015. Pour satisfaire ses convives, Alphadi organisa un défilé réunissant les créateurs et mannequins dans l’enceinte de l’ambassade de France à Niamey, devant un parterre d’officiels et de partenaires. Un beau moment d’échanges et de partage.
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Mode
FEMME
LES TENDANCES
A$AP HIVER 2016/17 ROCKY L’ambassadeur
Le « Come Back » du velours !
d’Harlem
Chic & Cosy
Portée par les plus grandes stars des années 90 telles que Notorious BIG, Tupac, Lil Kim, P. Diddy et bien d’autres, la matière chic & cosy, synonyme de luxe et de raffinement fait son grand come back cet hiver ! Les maisons de créations comme Balmain, Gucci où encore Fendi l’ont adopté : le velours a été vu sur de nombreuses créations à la Fashion Week 2016. Sa texture soyeuse apporte la touche d’élégance. Vous pouvez matcher une combinaison ou un pantalon en velours sans difficulté, autant avec des talons pour un total look « classe » qu’avec une paire de tennis pour un look « street chic ». © Interview magazine
de sa marque ou de celle Les fourrures se refont une Asap couleur ! de ses amis de chez S’il est un nom que les hypeux ne cessent d’évoquer lorsqu’il s’agit de mode, c’est bien celui de Rakim Mayers alias Asap Rocky. Pour ceux qui ne le connaissent pas Asap Rocky est un rappeur originaire de Harlem qui a le vent en poupe aussi bien pour sa musique que pour son style vestimentaire. Des designers tels que Jeremy Scott ou encore Alexander Wang ont déjà eu à collaborer avec lui tant sa vision de la chose est avant-gardiste. La dénomination de son style est le « Street Goth », forme hybride du style gothique et du streetwear. Les caractéristiques sont des tee-shirts extra larges dans des matières improbables tel que le cuir ou encore de la peau de python, des pantalons serrés ou larges selon l’humeur du jeune homme et des couleurs qui tournent principalement autour du noir et du blanc. Le tout accompagné de casquettes
« BLVCK SCVLE » (nb : qui se prononce Black Scale). Ses marques de prédilection sont «EN NOIR», «Alexander Wang», « Pyrex » pour ne» citer que Fourrure « Everywhere celles-là. Son influence se fait sentir à beaucoup Cette année, on brise les codes des de niveaux notamment lorsqu’on observe dans couleurs traditionnelles automnales/ la sphère parisienne la création de marques qui hivernales. s’inspirent de lui comme la marque « Mort » dont On ose le rose bubble-gum, le jaune le lookbook a déjà été repris par plusieurs sites moutarde, le rouge sang, le bleu et internet spécialisés en la matière. Asap Rocky est même le mauve sur de grosses fourruégalement à res l’origine de la popularité de la marque ! « Comme des Fuckdown » dévirée de « Comme des garçons » etCet quehiver, tout la hypeux engagé a dans sa fourrure, indétrônable garde robe. La suitedes logique serait qu’il rafraîchie développe depuis années revient une gammeavec de produits un peu plus de nouvelles teintes et élaborée sous dif- à l’instar de sonférentes collègue Big Sean attendant au il n’a formes : des.En chaussures, de cesse de nourrir l’inspiration de bon nombre ras de cou en passant par les sacs àde jeunes qui rêvent main. de ressembler au « Pretty Flaco » comme il aime appelé. La être bonne combi’ : fashion tout en
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ayant chaud ! Marina Wilson pour hypeplayground.wordpress.com Kandé Sissako
Photographe : Minilux // Maquilleuse : Slaywithnessah
Showroom Sherele CrĂŠations 40 rue de la gare 94110 Arcueil 0972827663 sherele_c
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Loza Maleomboh 100% VELOURS une mode équitable
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Des collections culturellement éclectiques, ses silhouettes sont à la fois modernes mais aussi ethnique et tribale Loza Maleomboh est une créatrice qui ne cessera de nous surprendre. Ses vêtements mettent en exergue la qualité des tissus africains tels que le Kenté et le Bazin. Les pièces sont réalisées au Ghana et en Côte d’Ivoire, ce qui lui permet de créer des emplois Loza Maleomboh est née au Brésil et à grandit4.en Côte d’ivoire et aux Etats Unis, les différentes cultures qu’elle a connu influent sur ses créations. L’Afrique regorge de talents et de matériaux de qualité, Loza fait parti de ces personnes qui internationalise ces forces.
7.
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Une première collection à l’inspiration Touareg
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LAYoumbi FRENCH Eva Kandé Sissako
Une nouvelle collection plus géométriques et colorées
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A$AP ROCKY L’ambassadeur d’Harlem
KHOUDIA DIOP
BLACK IS BEAUTIFUL
© Interview magazine
NELLA CAMARA
de sa marque Asap ou de celle de ses amis de chez « BLVCK SCVLE » (nb : qui se prononce Black Scale). Ses marques de prédilection sont «EN NOIR», S’il est un nom que les hypeux ne cessent «Alexander Wang», « Pyrex » pour ne citer que d’évoquer lorsqu’il s’agit de mode, c’est bien celui celles-là. Son influence se fait sentir à beaucoup de Rakim Mayers alias Asap Rocky. Pour ceux qui niveaux notamment lorsqu’onInternational observe dans ne le Camara, connaissent pas Asap est un rappeur Nella créatrice modeRocky franco-sénégalaise basée àde Paris, est diplômée en Commerce et la sphère parisienne la création de marques qui originaire de Harlem a ledevent en poupe développe depuis 2015 laqui marque couvre-chef Nella Camara Paris. s’inspirent de lui comme la marque « Mort » dont aussi bien pour sa musique que pour son style le lookbook a déjà été repris par plusieurs vestimentaire. Des designers tels que Jeremy Scott Nella Passionnée de chapeaux, particulièrement des turbans, s’inspire des couronnes de Nefertiti, comme sites des internet spécialisés en la matière. Asap Rocky est ou encoreoccidentales Alexander Wang eu à période collaborer créations entre ont 1900déjà et1970, effervescente en chapellerie, en termes de créativité et d’inégalement à l’origine de la popularité de la marque avec lui tant sa vision de la chose est avant-gardiste. novation. « Comme Fuckdown de « Comme des La dénomination son style lec’est « Street Goth »,que ses C’est à New York il ydea 7ans, alorsest que un hobby, premiersdes turbans voient»ledévirée jour. A l’occasion de voyages et rencontres, des femmes deet tous et tous âges, ont témoigné réel intérêt engagé pour ses créations. garçons » et qued’un tout hypeux a dans sa forme hybride du style gothique dumilieux streetwear. De ce fait, Nella décide de des lancer sa propre marque en créant desrobe. turbans aux designs quidéveloppe revisitent garde La suite logiquemodernes serait qu’il Les caractéristiques sont tee-shirts extra larges les savoir-faire traditionnels une gamme de produits un peu plus élaborée à dans des matières improbables tel que le cuir ou Londres,de capitale dede la python, chapellerie, été une étape décisive dans le deSean son projet : elle y suivit l’instar dedéveloppement son collègue Big .En attendant il n’a encore la peau desapantalons serrés un perfectionnement qui lui permit, une fois rentrée en France en 2015, de créer la marque éponyme de turbans de cesse de nourrir l’inspiration de bon nombre de ou larges selon l’humeur du jeune homme et des et d’accessoires de tête faits main. jeunes qui rêvent de ressembler au « Pretty Flaco » couleurs qui tournent principalement autour du Au-delà deblanc. l’alliance entre tradition et contemporain, Camara Parisse veulent être un hymne comme ilNella aime être appelé. noir et du Le tout accompagné de casquettes les créations
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Marina Wilson pour hypeplayground.wordpress.com
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une mode équitable
Des collections culturellement éclectiques, ses silhouettes sont à la fois modernes mais aussi ethnique et tribale Loza Maleomboh est une créatrice qui ne cessera de nous surprendre. Ses vêtements mettent en exergue la qualité des tissus africains tels que le Kenté et le Bazin. Les pièces sont réalisées au Ghana et en Côte d’Ivoire, ce qui lui permet de créer des emplois Loza Maleomboh est née au Brésil et à grandit en Côte d’ivoire et aux Etats Unis, les différentes cultures qu’elle a connu influent sur ses créations. L’Afrique regorge de talents et de matériaux de qualité, Loza fait parti de ces personnes qui internationalise ces forces.
Une première collection à l’inspiration Touareg
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Eva Youmbi
Une nouvelle collection plus géométriques et colorées
Lieu : UNESCO // Potos : OSI Fondée par le nigérian Lexy Mojo-Eyes, l’idée est d’allier le vêtement et l’accessoire africains aux producteurs/fabricants locaux avec des acheteurs internationaux. L’African Fashion Reception se tient deux fois dans l’année : une fois dans un pays africain et l’autre à Paris, capitale de la mod. Mettant en lumière les créateurs de plus de 20 pays africains, chacun présentant sa collection, le défi est d’exposer ces talents du continent devant un parterre d’ ambassadeurs et hauts dignitaires de ces pays. Cette initiative vise aussi à l’émancipationdes femmes rurales africaines par la formation, des plans de renforcement et l’installation d’ateliers de moyenne échelle dans les pays concernés. Revenons en image sur cette folle journée à l’UNESCO.
PHOTOGRAPHE : JULIEN PALLARES DIRECTION ARTISTIQUE : KAREN ZE EYENGA Assistée par : EDRISE DULHOMME & LORRAINE G.K MANNEQUIN : MAHADY S’MAXO
Robe : NATAR GEORGIOU Chaussettes : FALKE
Boucles d’oreille : ITHEMBA Jupe : KAROLINE LANG
Top : KNITS Top : CUBIC Chaussettes : FALKE Talons : BETTINA VERMILLON
Boots : BLACK DANDY Jupe : RYU JEE Chemise : LA FRANCAISE Soutien Gorge : TRIUMPH Accessoires : ITHEMBA
Top : KNITS Robe noire : SINA NOORI Boots : BLACK DANDY Choker : FILLE DE JOIE
Chemise : GARCIA Robe : CUBIC
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Loza Maleomboh RED BLOOD une mode équitable
Des collections culturellement éclectiques, ses silhouettes sont à la fois modernes mais aussi ethnique et tribale Loza Maleomboh 1. est une créatrice qui ne cessera de nous surprendre. Ses vêtements mettent en exergue la qualité des tissus africains tels que le Kenté et le Bazin. Les pièces sont réalisées au Ghana et en Côte d’Ivoire, ce qui lui permet de créer des emplois Loza Maleomboh est née au Brésil et à grandit en Côte d’ivoire et aux Etats Unis, les différentes cultures qu’elle a connu influent sur ses créations. L’Afrique regorge de talents 4. et de matériaux de qualité, Loza fait parti de ces personnes qui internationalise ces forces.
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1- Fedora chapeau Brixton Indiana - 70 € 2 - Yves Saint Laurent fourrure Coeur - 12 000 € 3 - Balmain blazer - 2 705 € 4 - Vêtements Lighter talons chaussette - 1 330 € 5 - Rolex présidentielle - 18 670 € 6 - ASOS choker velours - 5,78 € 7 - Gucci sac Mini « Sylvie » - 1 490 € 5.
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Une première collection à l’inspiration Touareg
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Eva Youmbi Kandé Sissako
Une nouvelle collection plus géométriques et colorées
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MURIELLE KABILE
QUAND LE CHEVEU DEVIENT COUTURE Propos recueillis par Jessica Embalo
Contrôle d’identité, s’il vous plaît ? Un contrôle d’identité, oh la la je ne suis pas française, je n’ai pas de papier, ça se passe comment (rires) ? Je m’appelle Murielle Kabile et suis d’origine martiniquaise et kabyle. J’exerce depuis un an et demi ma fonction de hair designer. Avant cela, j’étais spécialisée dans la couture cuir, puis je me suis reconvertie dans la coiffure en tant que styliste visagiste. Après avoir obtenu mon diplôme ainsi que mon brevet professionnel, j’ai décidé, depuis peu, de combiner mes deux corps de métier pour n’en lâcher aucun des deux.
Comment a jailli cette idée de faire des vêtements à partir du cheveu ? Tout simplement parce que je suis passionnée du cheveu, mais avec une vision complètement différente de celle d’un coiffeur en salon. Ça ne m’intéressait plus du tout de coiffer la clientèle, j’avais besoin de pousser plus loin. Je suis avant tout artiste, j’ai besoin de créer, de faire des choses. Connaissant le cheveu et ses particularités et ayant des notions dans la couture, je me suis dit « autant créer des choses à partir de tout ce que je maîtrise ».
Comment définiriez-vous vos créations ? Comme de l’art, tout simplement. C’est vrai que l’on a du mal à me définir, car ce sont des cheveux, mais en même temps, j’habille les personnes. On me demande souvent si ce sont des coiffures ou des vêtements, mais ce n’est ni l’un ni l’autre. Pour moi, ce sont des sculptures ou des objets d’art, au choix.
Y a-t-il quelqu’un ou quelque chose en particulier qui vous inspire ? Personne en particulier. Je m’inspire de tout et de rien, de tout ce qui m’entoure. J’ai un coup de cœur pour Alexander McQueen, j’adore son travail. En dehors de lui, lorsque j’ai commencé à croiser le cheveu et la mode, j’ai regardé s’il y avait d’autres créateurs dans mon domaine et je suis tombée sur Charlie Le Mindu, un Français parti à Londres et qui a pu habiller Lady Gaga à plusieurs reprises.
Comment procédez-vous pour réaliser vos créations ?
Quels sont vos projets pour 2017 ? Je ne sais pas si je dois les donner (rires), je pense qu’il faudra patienter pour avoir des informations supplémentaires. Dans l’immédiat, je savoure ma toute première exposition dans une galerie d’art à Paris en janvier 2017. J’ai déjà exposé à Milan, fait des fashion weeks à New York et Milan également. J’aimerais continuer dans ce milieu car j’estime que mon travail a plus vocation à être exposé en galerie qu’à être simplement disposé dans des showrooms ou lieux plus basiques. Mon but serait donc de continuer dans cette voie et de continuer à faire des expositions. Et pour le reste, il faudra me suivre. Sonia Rolland était d’ailleurs la marraine de votre exposition. Comment s’est déroulée la collaboration ? Sonia connaissait déjà mon travail et a été charmée par l’idée du vernissage dans la galerie Dulon, sachant qu’ils sont amis. Elle a eu un coup de coeur pour mon travail et a accepté d’être là marraine.
Un message pour les jeunes créateurs qui veulent se lancer ? Je leur dirais de croire en soi, de ne rien lâcher. Surtout, ne pas trop écouter l’avis des autres qui n’auront pas forcément le même regard que nous. Généralement, on est mal jugé par ceux qui ne sont pas artistes car les gens ne vont jamais chercher à comprendre. Ils ne comprendront que lorsqu’il y aura la réussite et là, ils admettront le succès. Mon conseil est donc de ne vraiment rien lâcher et d’y croire jusqu’au jour où vous atteindrez votre but ! Si je vous dis le mot “Roots”, cela vous évoque quoi ? Tout d’abord, la femme noire, ethnique et tout ce qui entoure l’Afrique évidemment. C’est aussi la mise en avant de nos valeurs et de nos talents, voilà ce que m’inspire “Roots”.
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Il faut savoir que je ne dessine pas mes créations, car je n’aime pas cela. Ce sont vraiment des flashs ou coups de cœur, à l’instant présent.
Si vous voulez, je confectionne d’abord la base, puis je la moule sur un buste. Je n’imagine rien de spécial au début et je laisse la transformation s’opérer au fur et à mesure que mes idées se construisent.
Beauté
Dans le vide dressing Et si onde... arrêtait de VENY brillerVIDI ?!
Contrôle d’identité, s’il vous plaît ? Veny la daronne (rires). Fan de mode et de cuisine. Je suis la maman 2.0 d’une petite Elikya ,1 an. Comment décrirais-tu ton style ? J’ai un style classique et à la pointe de la mode. En effet, j’ai beaucoup de pièces classiques que j’associe avec des vêtements tendance. Quel est ton “fashion icon” ? Winonah de Jong, la femme du joueur de football Nigel de Jong. Le style de cette femme est juste incroyable : classe, épuré, tout en restant dans la tendance ! Du haut de ses 1m60 comme moi - elle sait se mettre en valeur ! Quelle est la pièce phare de ton dressing ? J’ai beaucoup de pièces phares, mais ma préférée est mon manteau en fourrure marron que je ne lâche plus depuis 4 ans. J’aime beaucoup la fourrure, ça va avec tout : un jean, des talons, des baskets… Bref, je peux tout mettre avec, tout en restant classe. Une couleur préférée ? Le rouge est l’une de mes couleurs préférées. C’est la couleur de la passion, de l’amour. Lorsque je mets du rouge, ce n’est pas pour passer inaperçue ! Quel est pour toi “The fashion faux pas” ? Le jogging avec les talons ! C’est ce qu’il y a de pire et je ne comMardi, 11h 30, j’arrive au travail … oui c’est tard, prends pas cette association ! mais je n’ai pas encore dis à quelle heure je partais ! Quel est pour toi le budget moyen pour un look au top ? J’arrive donc…dans les couloirs d’un des lieux les 150 euros, c’est un bon budget pour un look au top. Une petite plus hypes en matière de beauté, si, si, le staff entier combinaison à 50 euros, des chaussures ouvertes à 50 euros et porte les dernières tendances make-up. C’est le reste pour les accessoires. simple, ici on ose tout et ce n’est pas moi qui dirai Ton parfum du moment ? le contraire. Porter un smoky eye violet dès 9h00? Ma Dame de Jean Paul Gaultier. Ce parfum résume mon style, C’est ce que j’ai fait hier. Dans mon élan je croise c’est un classique. Alice, àDior addict Un conseil mode donner ? notoire, qui scintille sous sa Il faut s’habiller selon sa morphologie, c’est très important et ne pas toujours suivre ce qui est à la mode. Toujours avoir des pièces classiques dans son dressing : un manteau noir, une jupe crayon...Vous pouvez les associer avec tout !
SHIMMER POWDER. Vous savez cette poudre que l’on applique sur les pommettes pour un look nude mais radieux, genre : « J’te jure j’suis pas maquillée aujourd’hui ! mais j’suis tellement heureuse en ce moment … » Bref vous voyez de quoi je parle ... La belle Alice brille donc, too bad ! La shimmer c’était bien pensé pourtant… Non mais je compatis, ça doit pas être simple… Alors si, comme ma collègue, vous avez la peau grasse, scrutez votre soin quotidien, c’est sûrement lui le coupable, enfin…si vous en utilisez un bien-sûr. Car dans ce cas, la peau produit en grande quantité le sébum qui lui manque. Appliquer une crème de jour c’est comme enfiler un manteau avant de sortir. Quoi l’été ?! Vous sortez en soutien gorge dans la rue vous ? Non, vous portez un débardeur, bref, un vêtement plus léger mais un vêtement quand même. Et bien c’est pareil pour la peau, elle a besoin de protection en toutes saisons. Faisons un tour du côté de chez CLINIQUE
CLINIQUE
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PHOTOGRAPHE : STEPHANE PANCRATE DIRECTION ARTISTIQUE : KAREN ZE EYENGA STYLISME : KYO JINO MANNEQUINS : CEDRICK DBN & CHEIKH DIARRA
PHOTO : IANNISG
Contrôle d’identité, s’il vous plaît ? Alain Hamada, 38 ans, je suis d’origine Comorienne. Je suis né à Dunkerque, j’ai fait mes études à Lille et j’habite à Paris depuis 18 ans. Je suis le fondateur de ONZE HOME, un concept store afropolitain.
Revenons sur votre parcours professionnel, et sur ce qui vous a poussé à ouvrir votre concept store parisien ONZE HOME ? J’ai travaillé 14 ans dans l’aérien, ce qui n’a rien à voir avec ce que je fais aujourd’hui. J’ai voyagé à travers le monde, j’ai “brassé de l’être humain”, ce qui m’a beaucoup plu parce que je suis resté 14 ans dans la même boîte. Je suis passionné par les imprimés africains et, pendant que je travaillais dans la compagnie aérienne, j’ai fait une sorte de “route du wax” : Ghana, Sénégal, Côte d’Ivoire, Burkina..
Après ce périple, je suis arrivé en Indonésie et, de là, mon imagination s’est emportée. Je ne me cantonnais plus seulement à l’idée du wax pour le vêtement, mais je voulais m’en imprégner dans tout ce qui entoure l’univers de la décoration: linge de table, linge de maison, mobilier… J’ai eu la chance de pouvoir ouvrir une petite boutique, pour tester cet univers afropolitain. J’ai alors réalisé qu’il y avait de nombreuses connections avec la diaspora, mais qu’il n’y avait pas de lieu de vie où regrouper mode, art, déco, tout en échangeant et partageant. Et de là m’est venue l’idée d’ouvrir ce concept store.
ONZE HOME, pourquoi ce nom ?
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Quand je suis parti à la découverte du wax, je me suis dit que j’allais réaliser 11 objets par collection et appeler ma marque “Onze”. Cela m’a porté chance et je l’ai finalement gardé le nom. J’ai alors ajouté “Home” pour le côté “Bienvenue à la maison”.
ONZE HOME
LE CONCEPT STORE AFROPOLITAIN Propos recueillis par Bérénice Essoungou
C’est un concept store, mais aussi un lieu de partage, où l’on peut déguster un café 100% africain… Je travaille avec un partenaire : Les Cafés Coutume, qui nous fournissent les meilleurs grains d’Afrique (Ethiopie, Kenya, Burundi). L’ensemble du processus de fabrication me ressemble. Ils sont très pointus, contrôlent tout, de la plantation à la cueillette, jusqu’à la torréfaction à Paris. Je propose aussi du thé, du Rooibos d’Afrique du Sud, en partenariat avec la marque Cape & Cape. Voici encore l’une de mes touches afropolitaines ! Selon moi, l’Afrique à Paris ou Paris en Afrique, c’est du pareil au même.
Nous entrons dans la période du printemps africain à Paris. Comment expliquez-vous cet engouement pour l’Afrique et que de nombreux porteurs de projets s’orientent comme vous vers des initiatives dites “afropolitaines” ? Je pense qu’il y a une vraie recherche d’identité, aujourd’hui. Finalement, on s’assume, on est fier de nos origines, fier d’où on vient. Nous sommes à l’heure de la mixité, du mélange et nous aurons bientôt plein d’enfants métisses. Mon frère est marié à une marocaine et ma soeur est mariée à un français. Nous ne sommes pas que Français ou Africain, nous sommes les deux et il n’y a aucun problème à cela. Comme disait Aimé Césaire : “J’ai des origines, mais qu’est-ce que j’en fais ? ”. Voilà, tout simplement.
Qu’est-ce qui vous différencie des autres concept stores afropolitains ? ONZE HOME est le premier lieu qui réunit différents mondes, que ce soit la mode, l’art, le café, dans un même lieu, ouvert de 11h à 19h. On a l’habitude d’aller dans une galerie quand il s’agit de l’art, de ne pas mélanger mode et alimentaire, et surtout il est rare que l’on puisse rester dans un même lieu toute la journée à lire, découvrir, discuter, échanger, se relaxer, regarder la dernière exposition d’un photographe de talent, acheter un teddy de chez Beaurepaire, s’évader... C’est là où réside la différence d’ONZE HOME. Je fais des soirées, des vernissages, certes, mais je suis aussi un lieu de vie en après-midi, ce qui me différencie des autres. Finalement, c’est un espace qui ressemble à tout le monde, cosmopolite.
Quels sont vos projets pour 2017 ? Je suis aussi créateur, donc je vais sortir ma collection Printemps/ Été, ici-même. Je souhaite aussi développer toute la partie galerie. Je veux vraiment me placer comme l’univers afropolitain de référence à Paris. Il y a pas mal d’artistes qui viennent, je veux rester dans la durée et créer de fortes synergies ! ONZE HOME - 21 Rue de la Villette 75019 Paris
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A$AP100% VELOURS ROCKY L’ambassadeur d’Harlem
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© Interview magazine 4.
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de sa marque Asap ou de celle de ses amis de chez « BLVCK SCVLE » (nb : qui se prononce Black Scale). Ses marques de prédilection sont «EN NOIR», S’il est un nom que les hypeux ne cessent «Alexander Wang», « Pyrex » pour ne citer que d’évoquer lorsqu’il s’agit de mode, c’est bien celui celles-là. Son influence se fait sentir à beaucoup de Rakim Mayers alias Asap Rocky. Pour ceux qui de niveaux notamment lorsqu’on observe dans ne le connaissent pas Asap Rocky est un rappeur la sphère parisienne la création de marques qui originaire de Harlem qui a le vent en poupe s’inspirent de lui comme la marque « Mort » dont aussi bien pour sa musique que pour son style le lookbook a déjà été repris par plusieurs sites vestimentaire. Des designers tels que Jeremy Scott internet spécialisés 7. ou encore Alexander Wang ont déjà8.eu à collaborer 9. en la matière. Asap Rocky est également à l’origine de la popularité de la marque avec lui tant sa vision de la chose est avant-gardiste. « Comme des Fuckdown » dévirée de « Comme des La dénomination de son style est le « Street Goth », 1. Haider Ackermann bomber by Kanye West - 1 750 € garçons forme hybride du style gothique et2.du streetwear. Sean John velvet cravate - 56» €et que tout hypeux engagé a dans sa 3. Dsquared2 - 1 1295 € La suite logique serait qu’il développe robe. Les caractéristiques sont des tee-shirts extra largesblazergarde 4. Adidas jogging 90 € une gamme de produits un peu plus élaborée à dans des matières improbables tel que le cuir ou 5. Lanvin noeud papillon velour - 150 € l’instar de son collègue Big Sean .En attendant il n’a encore de la peau de python, des pantalons serrés 6. River Island pantalon smoking - 40 € de cesse ou larges selon l’humeur du jeune homme des11 velvet 7. Jordanet retro - 200 de € nourrir l’inspiration de bon nombre de 8. Urban Outfitters à dos -qui 60 €rêvent de ressembler au « Pretty Flaco » couleurs qui tournent principalement autour du sacjeunes 9. Steve Madden mocassins - 110 € être appelé. comme il aime noir et du blanc. Le tout accompagné de casquettes
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Marina Wilson pour hypeplayground.wordpress.com Kandé Sissako
ONZE HOME – Afropolitan Boutique & Coffee
21 Rue de la Villette 75019 Paris – Métro Jourdain/Pyrénées Facebook : ONZE HOME / Instagram @onzehome
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LES TENDANCES A$AP HIVER 2016/17 ROCKY L’ambassadeur Yellow is the new style d’Harlem
Kaki nation
© Interview magazine
Le jaune sous différentes nuances. La couleur de la saison, aucun code ne sera respecté cet hiver S’il est prévu un nom lesjoyeuse hypeux ne cessent comme ! Uneque couleur et affirmé d’évoquer lorsqu’il s’agit deun mode, bien celui dans décorc’est rafraîchi.
de Rakim Mayers alias Asap Rocky. Pour ceux qui ne le connaissent pas Asap Rocky est un rappeur originaire de Harlem qui a le vent en poupe aussi bien pour sa musique que pour son style vestimentaire. Des designers tels que Jeremy Scott ou encore Alexander Wang ont déjà eu à collaborer avec lui tant sa vision de la chose est avant-gardiste. La dénomination de son style est le « Street Goth », forme hybride du style gothique et du streetwear. Les caractéristiques sont des tee-shirts extra larges dans des matières improbables tel que le cuir ou encore de la peau de python, des pantalons serrés ou larges selon l’humeur du jeune homme et des couleurs qui tournent principalement autour du noir et du blanc. Le tout accompagné de casquettes
Le kaki s’impose encore cet hiver et n’est pas prêt de de aller sa marque Asap ouavec de celle deon sespeut amis de chez s’en ! Aucune faille le kaki, l’associer « BLVCK SCVLE » (nb : qui se prononce Black autant à une couleur sombre que claire ou flashy.Scale).
Ses marques de prédilection sont «EN NOIR», «Alexander Wang», « Pyrex » pour ne citer que celles-là. Son influence se fait sentir à beaucoup de niveaux notamment lorsqu’on observe dans la sphère parisienne la création de marques qui s’inspirent de lui comme la marque « Mort » dont le lookbook a déjà été repris par plusieurs sites L’ “oversize “ plus imposant que jamais ! Il se faufile internet spécialisés en la matière. Asap Rocky est partout. L’année dernière, également à l’origine de la popularité de la marque on a eu le droit aux t-shirts & sweats oversize, à la « Comme des Fuckdown » dévirée de « Comme des doudoune oversize en début d’année. garçons » et que tout hypeux engagé a dans sa Cette saison, on monte d’un cran. garde robe. La suite logique serait qu’il développe On “oversize” tout, aucune restriction ! Pantalons, une gamme de produits un peu plus élaborée à manteaux, manches ... Confortable et sporty, il l’instar de son collègue Big Sean .En attendant il n’a prend de plus en plus d’ampleur, sans cibler de style de cesse de nourrir l’inspiration de bon nombre de particulier. jeunes qui rêvent de ressembler au « Pretty Flaco » On retrouve également le smoking oversize. comme il aime être appelé.
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Marina Wilson pour hypeplayground.wordpress.com Kandé Sissako
Du XXL
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1. Supe sac à dos - 90 € 2. Dsquared2 parka - 1 480 € 3. River Island chemise - 32 € 4. Paul Smith pantalon - 275 € 5. Valentino portefeuille - 295 € 6. Vans SK8-Hi - 69 € 7. River Island bonnet - 10 €
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Des collectio ses silhouette aussi ethniqu est une créa surprendre. exergue la q que le Kenté réalisées au qui lui perme Loza Maleom grandit en Cô différentes cu sur ses cré talents et de parti de ces p ces forces.
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Kandé Sissako
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A$APGOYA PARIS Le nouveau temple de l’homme ROCKY L’ambassadeur d’Harlem
© Interview magazine
de sa marque Asap ou de celle de ses amis de chez « BLVCK SCVLE » (nb : qui se prononce Black Scale). Ses marques de prédilection sont «EN NOIR», S’il est un nom que les hypeux ne cessent «Alexander Wang», « Pyrex » pour ne citer que d’évoquer lorsqu’il s’agit de mode, c’est bien celui celles-là. Son influence se fait sentir à beaucoup de Rakim Mayers alias Asap Rocky. Pour ceux qui de niveaux notamment lorsqu’on observe dans ne le connaissent pas Asap Rocky est un rappeur la sphère parisienne la création de marques qui originaire de Harlem qui a le vent en poupe s’inspirent de lui comme la marque « Mort » dont aussi bien pour sa musique que pour son style le lookbook a déjà été repris par plusieurs sites vestimentaire. Des designers tels que Jeremy Scott internet spécialisés en la matière. Asap Rocky est ou encore Alexander Wang ont déjà eu à collaborer également à l’origine de la popularité de la marque avec lui tant sa vision de la chose est avant-gardiste. « Comme des Fuckdown » dévirée de « Comme des La dénomination de son style est le « Street Goth », Goya, c’est le temple du chic pour l’homme parisien. Ce petit joyau ouvert depuis l’été 2016 est le fruit de la garçons » et que tout hypeux engagé a dans sa forme hybride du style gothique et du streetwear. passion pour les belles choses de Rodrigue. Ce talentueux entrepreneur, d’origine béninoise, nous dévoile garde robe. La suite logique serait qu’il développe Les caractéristiques sont des tee-shirts extra larges un concentré de chic absolu dans une boutique nichée au pied du métro La Motte Picquet Grenelle dans une gamme de produits un peu plus élaborée à dans des matières improbables tel que le cuir ou le 15e arrondissement, à deux pas de la Tour Eiffel. Il y propose une large gamme de chaussures et sneakers l’instar de son collègue Big Sean .En attendant il n’a encore de la peau de python, des pantalons serrés Santoni, Magnanni et de sa propre marque : Goya, toutes dessinées avec goût et façonnées avec des matéde des nourrir l’inspiration de bon ou larges selon l’humeur du rien jeune homme des riaux et une finition qui n’ont à envier aux et plus grandsde ducesse marché souliers. La décoration estnombre raffinée,de quise rêvent de ressembler au « voici Pretty couleurs quichoyé, tournent principalement autour duà tousjeunes le client est rien n’est laissé au hasard. Alors ceux qui réclament “afropolitains”, le Flaco mo- » comme il aime êtredeappelé. noir et du blanc. Le accompagné casquettes ment de passer destout paroles aux actes de : lorsque vous songerez à l’acquisition votre nouvelle paire, pensez
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à faire un tour chez Goya, vous ferez ainsi preuve d’originalité, de solidarité et en prime vous serez conquis ! Notre coup de coeur de la saison à n’en pas douter. Marina Wilson pour Goya Paris : 53 avenue de la Motte Picquet 75015 Paris
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#LaCoiffureNousAppartient 30 rue Tandou 75019 PARIS 25 bd du Temple - 75003 PARIS 71 rue d’Aboukir - 75002 PARIS Horaires : Lundi au samedi : 10h - 20h
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235th barber street
Dans le vide dressing de... Henry Coffie
Contrôle d’identité s’il vous plaît ? Henry Coffie, styliste et passionné de la mode pour hommes. Je propose à mes différents clients des collections de costumes.
Comment décrirais-tu ton style ? Je crois que mon style reflète ma personnalité. Je le décrirais comme clean-cut, dapper or formal
Quel est ton “fashion icon” ? Mes icônes de la mode sont David Beckham et Kanye West ! J’admire vraiment leur style !
Quelle est la pièce phare de ton dressing ? Les accessoires ! J’aime accessoiriser, ils ajoutent ce “caprice” à mes tenues. Mes articles préférés sont les montres, broches et lunettes de soleil.
Quel est pour toi “The fashion faux pas” ? Fermer tous les boutons de sa veste de costume !
Quel est pour toi le budget moyen pour un look au top ? Pour un look au top, pas besoin d’un montant énorme pour bien paraître. Pour un look complet élégant en costume, un budget de 400 € suffit largement. On peut acheter un costume mais on ne peut pas acheter la classe (rires) !
Ton parfum du moment ? Je dirais Black Orchid de Tom Ford. La première impression est très médicinale, avec du gardenia et de l’ylang-ylang. C’est un parfum épicé mêlé à des notes boisées et d’autres plus chaudes, fumées et terreuses, comme de l’encens, avec un aspect très crémeux presque gourmand, sucré, mais contre-balancé par un effet quasiment salé. Il reflète totalement ma personnalité. En tant que gentleman, si vous êtes bien habillé, vous devez sentir bon et surtout avoir un parfum en accord avec votre style. Les femmes adorent !
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Un conseil mode à donner ? Chaque homme doit avoir un costume bien adapté, des chaussures en cuir et une belle montre. C’est la nécessité d’un gentleman. Et surtout, ne jamais essayer de ressembler à quelqu’un que l’on n’est pas !
©IVOIRHD
Mademoiselleble
www.mademoiselleble.fr
Mademoiselle Blé
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PHOTOGRAPHE : STEPHANE PANCRATE DIRECTION ARTISTIQUE : LORRAINE G.K MANNEQUIN : MARVEY (5 ans)
Veste et chemise : LA REDOUTE Pantalon : H&M Chaussures : YOUNG SOLES
Veste : H&M Pantalon : SERGENT MAJOR Chemise : JACADI Chaussures : YOUNG SOLES
Béret : DU PAREIL AU MÊME Chemise : JACADI Pantalon : H&M Chaussures : YOUNG SOLES
LIYA Top : DPAM Pantalon : DPAM MARTALYS Robe : SERGENT MAJOR Poupées : MAKEDAA
Chemise : DU PAREIL AU MÊME Veste : SERGENT MAJOR Pantalon : SERGENT MAJOR Chapeau : H&M Chaussures : YOUNG SOLES
PHOTOGRAPHE : MAMZELLE VIRGINIE DIRECTION ARTISTIQUE & MAQUILLAGE : KAREN ZE EYENGA MANNEQUIN : VICTORIA MICHAELS (GHANA)
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Beauté
Et si on arrêtait de briller ?!
SHIMMER POWDER. Vous savez cette poudre que l’on applique sur les pommettes pour un look nude mais radieux, genre : « J’te jure j’suis pas maquillée aujourd’hui ! mais j’suis tellement heureuse en ce moment … » Bref vous voyez de quoi je parle ... La belle Alice brille donc, too bad ! La shimmer c’était bien pensé pourtant… Non mais je compatis, ça doit pas être simple… Alors si, comme ma collègue, vous avez la peau grasse, scrutez votre soin quotidien, c’est sûrement lui le coupable, enfin…si vous en utilisez un bien-sûr. Car dans ce cas, la peau produit en grande quantité le sébum qui lui manque. Appliquer une crème de jour c’est comme enfiler un manteau avant de sortir. l’été ?! crée Vousactuellement sortez en soutien gorge dans À tout juste 19 ans, Khoudia Diop, jeune mannequin d’origineQuoi sénégalaise le buzz sur internet la d’une rue vous ? Non,pour vous« The portez un Girl débardeur, pour sa couleur de peau très foncée et exceptionnelle. C’est lors campagne Colored Project bref, unlavêtement légernoires mais de undifférentes vêtement » qu’elle a été remarquée. Cette campagne avait pour but de valoriser beauté desplus femmes quand même. Et bien pareil pourinstagram la peau, teintes et de mettre en avant les différences entre chacune. Suite à cela, Khoudia Diopc’est créa un compte elle et a ce besoin de protection en toutes saisons. en se prénommant « Melaniin Goddess » (déesse de la mélanine) fut l’explosion ! Elle accumula un nombre Faisonspositifs un tour côté: « de chez CLINIQUE impressionant de followers ainsi que de nombreux commentaires à sonduégard Ta couleur de peau est sublime », « Tu es une bombe, ta couleur de peau te va à merveille »... Elle est actuellement suivie par plus de 350.000 personnes. Sa popularité ne cesse d’augmenter. Elle incite tous ceux et celles qui la suivent sur les réseaux sociaux ou la lisent à assumer leurs différences et à être fiers de ce qu’ils reflètent. Mais, si aujourd’hui sa différence fait sa beauté et sa force, cela n’a pas toujours été le cas.
KHOUDIA DIOP
BLACK IS BEAUTIFUL
Durant son enfance, elle a été source de moqueries et mise à l’écart par ses camarades qui la trouvaient trop Mardi, 11h 30, j’arrive au travail … oui c’est tard, foncée et la prénommait “la fille de la nuit “ : “ J’étais à l’écart des enfants quand j’étais un peu plus jeune, à cause mais je n’ai pas encore dis à quelle heure je partais ! de ma couleur de peau (…) Ce n’est pas un sentiment agréable et j’ai dû apprendre à m’aimer chaque jour J’arrive donc…dans les couloirs d’un des lieux les davantage et gérer la négativité. Ça aide beaucoup ! “, a expliqué la jeune femme au Huffington Post américain. plus hypes en matière de beauté, si, si, le staff entier L’histoire de Khoudia a ému le web. porte les dernières tendances make-up. C’est simple, ici on ose tout et ce n’est pas moi qui dirai Aujourd’hui, Khoudia est entre New-York et Paris, enchaîne les shootings photos et les podiums du monde enle contraire. Porter un smoky eye violet dès 9h00? tier, en parallèle de ses études. C’est ce que j’ai fait hier. Dans mon élan je croise Alice, Dior addict notoire, qui scintille sous sa Voici le message qu’elle souhaite faire passer : “Le message que j’ai pour mes sœursCLINIQUE est que, peu importe à quoi tu ressembles, l’important est de te sentir belle à l’intérieur” dans son interview au Daily Mail.
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C’est donc une belle revanche sur la vie, comparable à celle de Chantelle Brown-Young, mannequin atteinte de vitiligo, longtemps raillée et aujourd’hui icône mondiale. Un bel exemple pour de nombreuses jeunes femmes mal dans leur peau ou victimes de racisme. Doria Levinet
32 rue du Faubourg Saint Martin 75010 Paris 09.83.88.05.70 www.lagirlfrance.com contact@lagirlfrance.com
“Aujourd’hui, les femmes viennent surtout me voir pour perdre du ventre (thé) et grossir des fesses (cure butter). Je propose un pack : ventre plat et fesses bombées.”
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CUREBODY
REDESSINE LE CORPS DES FEMMES Contrôle d’identité s’il vous plaît ?
Ce sont des produits adressés aux « flemmardes » ?
Zany, je suis originaire de RDC, j’ai 25 ans, je suis mariée et mère de 2 enfants et j’ai lancé la marque CureBody.
Aujourd’hui, on n’a rien sans rien. Quand tu prends des compléments alimentaires, il faut tout de même faire des efforts physiques. Par exemple, lorsque tu prends le cure butter, il y a un challenge qui va avec, une série d’exercices physiques à réaliser. Mais le vrai produit pour les flemmardes est le thé. Là, clairement, tu restes sagement couchée chez toi et tu perds du ventre. Mais bien sûr si tu veux de meilleurs résultats, il faut rajouter quelques séries d’abdos.
Quel a été ton parcours avant la création de CureBody ? J’étais mère au foyer, je ne travaillais pas. J’ai commencé à chercher une idée de business, un produit qui puisse se vendre et qui ne se démode pas. Je savais que la minceur était un créneau qui touchait énormément de femmes, notamment après l’accouchement. J’ai vu que la concurrence était rude dans ce secteur, il fallait donc que je réussisse à me démarquer. C’est ainsi que j’ai créé le cure butter, qui sont des compléments alimentaires ciblés au niveau des fesses. J’ai développé des accessoires autour de cela, comme l’élastique cure butter, la crème pour faire développer la poitrine, une crème anticellulite. CureBody s’est donc étendue au-delà de l’amincissement, il s’agit d’une approche globale de la beauté et du corps. Nous avons de quoi vous faire mincir, de quoi vous faire prendre du fessier, des seins, perdre de la cellulite… Nous sommes ultra complets.
On a l’impression que ce secteur est ultra concurrentiel, tu n’as jamais été effrayée en t’engouffrant dans cette activité ? Qui ne tente rien n’a rien. J’ai commencé par un compte Instagram, j’ai débuté les ventes dans mon entourage, les personnes de mon quartier. Le bouche à oreille s’est opéré de façon extrêmement rapide. Je demandais à tous mes clients qui faisaient des cures de m’envoyer des photos d’avant-après et au final cela fut le meilleur gage d’efficacité de mes produits. Au fur et à mesure, mes produits ont atterri auprès de personnalités de la télé réalité qui ont pu tester mes produits et augmenter le buzz sur les réseaux sociaux. Je ne pensais pas que cela prendrait une telle ampleur et j’en suis extrêmement satisfaite aujourd’hui.
Comment peut-on se procurer tes produits ? En me contactant directement. Je ne fais que de la vente en ligne et ne souhaite pas ouvrir de point de vente physique pour l’instant. Je préfère être l’unique distributrice en France.
Désormais, ton développement est axé sur l’international n’est-ce pas ?
Il y a des programmes sur 10-20-30 jours. Cela dépend de ce que la personne veut perdre. Si tu veux perdre 5 kilos, ce sera un programme adapté sur 10 jours. Après cette cure, il suffira juste de surveiller ton alimentation pour ne pas reprendre. Si par exemple, tu veux perdre plus de 10 kilos, ce sera une cure sur un mois, avec thé + gélules.
Quels sont aujourd’hui tes produits phares ? Le cure butter, les gélules et le thé. Aujourd’hui, les femmes viennent surtout me voir pour perdre du ventre (thé) et grossir des fesses (cure butter). Je propose un pack : ventre plat et fesses bombées. Pour les fesses bombées, il faudra compter sur un programme de 1 mois afin de stabiliser durablement les résultats.
T’adresses-tu uniquement aux femmes ? J’ai également des clients hommes surtout pour la perte de poids !
Quelles difficultés as-tu pu rencontrer en tant que femme entrepreneure en France ? J’ai grandi sans mon père. Tout ce que je fais c’est plus pour mon père décédé, qui était un homme bien. Je veux honorer son image.
Quel conseil donnerais-tu à une lectrice qui souhaiterait entreprendre ? Quand tu as une idée, il faut foncer, avant que quelqu’un ne te la vole et entreprenne à ta place. Même si tu as des doutes, il faut essayer. Qui ne tente rien n’a rien !
Si je te dis le mot “Roots”, cela t’évoque quoi ? Le plus beau magazine dédié à la black culture.
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Tout à fait. J’ai des distributeurs en Suisse, en Belgique, au Congo, Sénégal, Canada, Chine et Londres. Je leur vends les produits en gros à moitié prix et ils les revendent au prix qu’ils jugent pertinent pour leur marché local.
Sur combien de temps établis-tu les programmes minceurs ou grossissants ?
Beauté
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PRINCESSE DU SAHEL
Et si on arrêtait de briller ?!
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SHIMMER POWDER. Vous savez cette poudre que l’on applique sur les pommettes pour un look nude mais radieux, genre : « J’te jure j’suis pas maquillée aujourd’hui ! mais j’suis tellement heureuse en ce moment … » Bref vous voyez de quoi je parle ... La belle Alice brille donc, too bad ! La shimmer c’était bien pensé pourtant… Non mais je compatis, ça doit pas être simple… Alors si, comme ma collègue, vous avez la peau grasse, scrutez votre soin quotidien, c’est sûrement lui le coupable, enfin…si vous en utilisez un bien-sûr. Car dans ce cas, la peau produit en grande quantité le sébum qui lui manque. 2.. Appliquer une crème de jour c’est comme enfiler un manteau avant de sortir. Quoi l’été ?! Vous sortez en soutien gorge dans la rue vous ? Non, vous portez un débardeur, bref, un vêtement plus léger mais un vêtement quand même. Et bien c’est pareil pour la peau, elle a besoin de protection en toutes saisons. Faisons un tour du côté de chez CLINIQUE
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Mardi, 11h 30, j’arrive au travail … oui c’est tard, mais je n’ai pas encore dis à quelle heure je partais ! J’arrive donc…dans les couloirs d’un des lieux les plus hypes en matière de beauté, si, si, le staff entier porte les dernières tendances make-up. C’est simple, ici on ose tout et ce n’est pas moi qui dirai le contraire. Porter un smoky eye violet dès 9h00? C’est ce que j’ai fait hier. Dans mon 5. 6. élan je croise 7. Alice, Dior addict notoire, qui scintille sous sa CLINIQUE 1. NUXE Huile prodigieuse 100 ml 20€ 4. L’OREAL La palette nude 10 ombres à paupières 20 € 2. NUXE Prodigieux le parfum 50ml 42€ 5. FARITY Beurre de karite tiaré 100ml 12 € 3. JEAN PAUL GAULTIER Le Classique 50 ml 53 € 6. ASINERIE DU PAYS DES COLLINES Lait d’ânesse 17 € 7. Hénné
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PHOTO : HYLLEN LEGRÉ
En quoi es-tu différente de tes concurrentes?
Contrôle d’identité s’il vous plait ? Je m’appelle Rose, j’ai 25 ans je suis née à Paris, j’ai grandi à Paris une vrai parisienne dans l’âme! Je suis originaire du Cameroun, Bamiléké. Je suis la propriétaire de la marque EZINRIS qui confectionne des lace wigs (perruques sur mesure).
Quel est ton parcours? J’ai toujours aimé la coiffure mais mes parents voulaient que je privilégie les études. Passionnée de mode, après ma seconde, j’ai fait des études dans ce domaine (la création de vêtements haute couture). Je me suis réorientée vers la communication sans trop savoir où je m’embarquais… Par la suite, j’ai fait une licence en management que j’ai finie il y a un an.
Je dirais en tout point, nous vendons la même chose mais c’est notre seul point commun. La qualité de nos mèches est différente, le service est différent, notre lieu de vente est différent, l’univers Ezinris est à part et unique.
Aujourd’hui, où as-tu décidé de t’implanter? Mon local est en plein coeur de Paris, rue Saint-Honoré, dans un quartier où tous les univers sont mélangés. C’est un quartier vraiment vivant qui m’inspire beaucoup. On peut y trouver des marques de luxe, des barbiers italiens, des showrooms, des marques urbaines …
Quel message souhaites-tu apporter à la diaspora ? De croire en soi, de vivre ses rêves à fond, prendre des risques et sortir de sa zone de confort.
Comment est née EZINRIS ?
Quelles sont tes inspirations dans la vie?
Il y a 10 ans, pendant mes études de mode, j’ai rencontré ma meilleure amie Elea Isis et nous nous étions promis de faire notre propre marque (sans savoir quel type de produit). Pour le nom, nous avions choisi un mélange de Rose et Elea Isis : EZINRIS. Je porte des lace wigs depuis que j’ai 19 ans, c’était une honte, trop tabou ! Personne ne portait ça à l’époque! J’investissais beaucoup d’argent pour acheter des perruques de qualité. À l’arrivée des closures et des frontales, j’ai commencé à confectionner mes propre perruques. J’avais des amis qui pensaient que c’étaient mes cheveux, j’en riais énormément avec Elea. Quelques années plus tard, je me suis dit pourquoi pas le faire pour d’autres femmes…
Mon père car il a toujours entrepris. Il me conseille beaucoup et m’oriente sur mes choix professionnels. J’aime beaucoup Hapsatou Sy car je l’ai entendue témoigner devant moi et j’ai pris une claque. Le fait d’être une femme noire, entrepreneure, indépendante et de ne pas avoir de barrières … Respect.
Si je te dis “Roots”, ça t’évoque quoi ? Le nom “Roots” est inspirant, c’est un prolongement de tout ce que le magazine représente : nos racines et notre avenir. J’aime le fait d’avoir un magazine parisien qui me rappelle que nous venons d’ailleurs et que nous arrivons à développer quelque chose de grand ici.
LACE WIG HAUT DE GAMME
91 rue Saint-HonorĂŠ - 75001 Paris Contact : ezinris.beauty@gmail.com
Ezinris
Beauté
GOMMAGE PAPAYE Et si on arrêtait de briller ?!
SHIMMER POWDER. Vous savez cette poudre que l’on applique sur les pommettes pour un look nude mais radieux, genre : « J’te jure j’suis pas maquillée aujourd’hui ! mais j’suis tellement heureuse en ce moment … » Bref vous voyez de quoi je parle ... La belle Alice brille donc, too bad ! La shimmer c’était bien pensé pourtant… Non mais je compatis, ça doit pas être simple… Alors si, comme ma collègue, vous avez la peau grasse, scrutez votre soin quotidien, c’est sûrement lui le coupable, enfin…si vous en utilisez un bien-sûr. Car dans ce cas, la peau produit en grande quantité le sébum qui lui manque. Appliquer crème de d’antioxydant jour c’est comme Ce fruit provenant du Mexique, de couleur jaune orangé à maturation, possèdeune une riche source ce qui permet de ralentir le vieillissement des cellules. Sa contenance en vitamines et Emanteau fait de luiavant un régénérant enfilerC un de sortir. naturel et efficace. Il affine le grain de peau et le teint est plus éclatant. Quoi l’été ?! Vous sortez en soutien gorge dans La papaye interrompt l’apparition des points noirs et contient des acides qui aident à régénérer et réparer les tissus abîmés. la rue vous ? Non, vous portez un débardeur, Enfin, la papaïne qui est une protéine, favorise la dissolution des cellules mortes de la peau. Pas besoin de vous faire un dessin, la papaye est un merveilleux outil pour redonner vie à sa peau. bref, un vêtement plus léger mais un vêtement quand même. Et bien c’est pareil pour la peau, Comment élaborer son propre gommage à la papaye ? elle a besoin de protection en toutes saisons. Faisons un tour du côté de chez CLINIQUE 1ère recette : ● 1 tranche de papaye pas trop mûre ● 1 cuillère de miel ● 1 cuillère de sucre roux ou blanc Passons à la fabrication: 1. Coupez Mardi, et épluchez la papaye les oui graines 11h 30, j’arrive en augardant travail … c’est tard, 2. Mixez les morceaux avec le miel et le sucre mais je n’ai pas encore dis à quelle heure je partais ! 3. Appliquez sur une peau propre en faisant des mouvements circulaires non agressifs J’arrive donc…dans les couloirs d’un des lieux les 4. Laissez agir 10 minutes 5. Rincez àplus l’eauhypes froideen matière de beauté, si, si, le staff entier porte les dernières tendances make-up. C’est simple, ici on ose tout et ce n’est pas moi qui dirai 2ème recette : le de contraire. unmûre smoky eye violet dès 9h00? ● 1 tranche papaye Porter pas trop ● 1 cuillèreC’est de miel ce que j’ai fait hier. Dans mon élan je croise ● 1 cuillèreAlice, de selDior addict notoire, qui scintille sous sa ● 1 cuillère d’huile de coco
CLINIQUE
Le même procédé de fabrication que pour la première recette. Vous pourrez trouver la papaye dans les magasins exotiques de la capitale. Et n’oubliez pas que les résultats ne se voient qu’en persévérant et en ayant une bonne alimentation !
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Katharina Cambré
Beauté
E d
MASQUE AU CHARBON BYE BYE L’ARGILE ! Où le trouver ?
Nous connaissons tous le classique masque d’argile et ses bienfaits. Cette année le charbon s’invite dans notre salle de bain et devient le produit phare à avoir.
Pourquoi le charbon végétal ? On le connaissait pour son efficacité à résoudre les problèmes de troubles intestinaux ou encore pour le blanchiment dentaire, mais le charbon végétal n’a pas fini de nous impressionner. En cosmétique, il est utilisé pour ses propriétés détoxifiantes et purifiantes de la peau. Son puissant pouvoir d’absorption sera un adversaire redoutable contre les points noirs, pores incrustés et traces de pollution que votre peau peut accumuler.
Vous pouvez trouver des gammes de masque de charbon à prix divers vendus chez les distributeurs de cosmétiques mais, pour préserver son côté naturel, voici une recette simple à reproduire chez vous et à moindre coût :
Recette : - Achetez du charbon végétal (disponible pharmacie ou parapharmacie) ou simplement en tablette (drugstores). - Ajoutez du gel à l’aloé vera ou un yaourt nature. - Mélangez le tout jusqu’à obtenir une pate onctueuse. - Appliquez à l’aide d’un pinceau sur le visage pour plus de précision. - Laissez sécher puis rincez à l’eau tiède en profitant de ses grains granuleux pour exolifier. - Hydratez votre peau et constatez une peau saine et purifiée.
Petit point de prévention :
Qu’est-ce que le charbon végétal ? Le charbon végétal actif est une poudre noire obtenue après la calcination de coquilles de noix de coco ou du bois. Cette pratique nous vient des populations d’Égypte antique. Aujourd’hui, en Asie, le charbon végétal fait déjà partie de la routine beauté et nous ferions aussi bien de nous en inspirer !
Plusieurs vidéos circulent sur Internet, de charbon mélangé à de la colle. Celle-ci peut être dangereuse par sa présence de solvant et d’autres produits chimiques. Appliquée sur votre peau, elle peut provoquer des irritations ou brûlures… C’est donc à proscrire !
Jessica Embalo
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Au contraire, privilégiez des ingrédients naturels qui seront sains et efficaces pour votre peau. Masque au charbon, la recette 100% roots pour resserrer les pores du visage et obtenir un teint plus lumineux !
Mar mai J’ar plu por sim le c C’es Alic
DIRECTION ARTISTIQUE & MAQUILLAGE : KAREN ZE EYENGA TEINT: TRUE COLORS PARIS MANNEQUIN : AURÉLYE DANGLADES CADOL Miss Nappy 2016
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Tuto Make up
by True Colors
Mardi, 11h 30, j’arrive au travail … oui c’est tard, mais je n’ai pas encore dis à quelle heure je partais ! J’arrive donc…dans les couloirs d’un des lieux les plus hypes en matière de beauté, si, si, le staff entier porte les dernières tendances make-up. C’est simple, ici on ose tout et ce n’est pas moi qui dirai le contraire. Porter un smoky eye violetsodès 9h00? True Colors nous propose un maquillage C’est ce que j’ai fait hier. Dans mon élan phistiqué en 10 étapes pour la Saint-Valentin.je croise Alice, Dior addict notoire, qui scintille sous sa Pour commencer, assurez-vous d’avoir un sourcil bien épilé c’est toujours plus avantageux pour le regard.
SHIMMER POWDER. Vous savez cette poudre que l’on applique sur les pommettes pour un look nude mais radieux, genre : « J’te jure j’suis pas maquillée aujourd’hui ! mais j’suis tellement heureuse en ce moment … » Bref vous voyez de quoi je parle ... La belle Alice brille donc, too bad ! La shimmer c’était bien pensé pourtant… Non mais je compatis, ça doit pas être simple… Alors si, comme ma collègue, vous avez la peau grasse, scrutez votre soin quotidien, c’est sûrement lui le coupable, enfin…si vous en utilisez un bien-sûr. Car dans ce cas, la peau produit en grande quantité le sébum qui lui manque. Appliquer une crème de jour c’est comme enfiler un manteau avant de sortir. Quoi l’été ?! Vous sortez en soutien gorge dans la rue vous ? Non, vous portez un débardeur, bref, un vêtement plus léger mais un vêtement quand même. Et bien c’est pareil pour la peau, elle a besoin de protection en toutes saisons. Faisons un tour du côté de chez CLINIQUE Photos : Stéphanie Letaleur
Et si on arrêtait de briller ?!
1- Assurez-vous que votre peau soit bien hydratée, nous utiliserons pour se faire la crème de chez In’Oya Laboratoire. CLINIQUE
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2- Prenez la base matifiante True Colors, appliquez la sur votre zone T. Cela vous permettra d’aspirer l’excès de sébum et de réguler votre peau.
Jessica Embalo / Bérénice Essoungou
Beauté
3- Travaillez votre sourcil pour l’équilibrer avec l’ensemble du visage, ici nous utiliserons le lipsign 3. 4- A l’aide de votre concealer, délimitez votre sourcil : nous utiliserons le PS4. Important : prenez toujours un ton en-dessous de votre carnation.
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5- Pour le teint, nous utiliserons le fond de teint fluide VIP05 avec son pinceau plat intégré qui est sans corps gras, sans transfert, à base d’aloé vera, de camomille et riche en vitamine E. Son fini satiné réveillera votre teint. Appliquez-le légèrement en journée pour un effet naturel ou en quantité plus importante le soir pour un effet couvrant. 6- Mini contouring : à l’aide d’un pinceau plat, appliquez le fond de teint PS1 sur les zones de lumière c’est-à-dire sur le front, en dessous des yeux (cernes), le menton, l’arrête du nez et ses recoins. Jouez ensuite avec les zones d’ombres pour sculpter votre visage et l’affiner. Pour cela, on utilisera le fond de teint PS5 que l’on placera sous les pommettes en formant un V de l’interieur vers l’extérieur du visage, au niveau de la naissance des cheveux (front), sur les ailes du nez à partir de la paupières mobile.
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7- Estompez avec un blender humide pour mieux travailler la matière, commencez par les parties claires en tapotant puis finissez par les parties foncées. Astuce : si vous avez des pores trop obstrués, une fois que le concealer est bien estompé, appliquez un fond de teint un peu plus clair pour lisser cette zone. 8- Matifiez les zones de lumière avec la poudre True Colors translucide à appliquer avec une éponge sous les yeux, l’arrête du nez, la zone T, sous les pommettes puis au creux de la mâchoire pour faire ressortir la zone sombre. 9- Sur la paupière mobile vous pouvez utiliser votre font de teint comme base. Nous utiliserons ici un mélange de prune PF04 et de noir PF06. On commence par la couleur noir. A l’aide d’un pinceau plat, on vient déposer la matière sur la paupière mobile puis estomper à l’aide d’un pinceau de l’extérieur vers l’intérieur. Astuce : Vous pouvez mettre un morceau de scotch sur chaque extrémité de votre œil pour délimiter. Appliquez la deuxième couleur : ici, on utilisera le prune de référence PF04. Déposez la couleur de l’intérieur vers l’extérieur puis au ras de cil puis estompez. Utilisez le mascara de votre choix.
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10- Pour finir, utilisez l’highlighter FPE01 que vous placerez au ras du sourcil (cela apporte de la lumière au regard), et au creux de l’œil. A l’aide d’un pinceau éventail souriez et déposer votre highlighter et votre blush. Hydratez vos lèvres. Avec un pinceau mettez votre rouge à lèvres de référence RS01. Vous voilà prête pour votre soirée de Saint-Valentin !
Ma ma J’ar plu po sim le c C’e Ali
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KATHLEEN CHAPIN
SCULPTRICE DU CHEVEU AFRO
Et si on arrêtait de briller ?!
POWDER. Vous savez cette poudre que KathleenSHIMMER CHAPIN, connue sous le pseudo de l’Artiste l’on applique sur les pommettes pour un look nude Qui Peint est une jeune artiste capillaire qui voue mais radieux, genre : « J’te jure j’suis pas maquillée une passion dévorante pour le cheveu naturel bouaujourd’hui ! mais j’suis tellement heureuse en ce clé, frisé et crépu. moment » En juin 2015, elle … remporte le concours coiffure créaBref vous voyez de quoi je parle ... tion BE Natural lors du salon Boucles d’Ebène. La belle Alice des brillecréations donc, capillaires too bad ! La Autodidacte, elle conçoit shimmer c’était bien pensé avec la particularité de n’utiliser que le pourtant… cheveu na- Non je compatis, ça naturel doit pas simple… turel et mais uniquement le cheveu sansêtre extensions, afin de lesi, mettre en valeur toute sa splenAlors comme ma dans collègue, vous avez la deur. peau grasse, scrutez votre soin quotidien, c’est Révéler sûrement le potentiel voire inconnu deutilisez lui insoupçonné le coupable, enfin…si vous en ce magnifique apparat naturel L’hu-produit un bien-sûr. Car dans est ce son cas, credo. la peau main et en ses grande émotions constituent sa source quantité le sébum qui d’inspilui manque. ration, réinventant une de touche Appliquer ainsi, une avec crème jourartistique, c’est comme la visionenfiler de la Femme Noire sous ses facettes. un manteau avanttoutes de sortir. Quoi l’été ?! Vous sortez en soutien gorge dans la rue vous ? Non, vous portez un débardeur, bref, un vêtement plus léger mais un vêtement quand même. Et bien c’est pareil pour la peau, elle a besoin de protection en toutes saisons. Faisons un tour du côté de chez CLINIQUE
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Hilary Grah
CLINIQUE
POUR LES CHEVEUX POUR LES CHEVEUX CRÉPUS BOUCLÉS FRISÉS CRÉPUS BOUCLÉS FRISÉS DES COSMÉTIQUES NATURELS DES COSMÉTIQUES NATURELS AVEC DES RÉSULTATS! AVEC DES RÉSULTATS!
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Beauté
ÉCOLE OLILOR
LES DIPLÔMÉS DE 2016
Et si on arrêtait de briller ?!
La remise des diplômes qui a eu lieu le 19 décembre 2016 était l’aboutissement de plusieurs mois de travail. Cet événement regroupait la promotion des élèves de septembre 2015 (sur 17 élèves postulants, 15 ont été admis) ainsi que les professionnels en VAE (validation des acquis existants) qui passaient leur BP (Brevet professionnel) lors de l’examen du mois de novembre. Certains ont d’ailleurs plus de 15 ans de métiers et veulent ainsi mettre un diplôme sur leur compétence. Un moment convivial ponctué de par la prestation de chanteurs cosmopolites. La prochaine étape est l’accompagnement dans le projet de ces professionnels ou futurs pro dans le développement de leur structure. Il y a deux sessions de recrutement par an pour la VAE : juillet pour intégrer l’école en septembre et novembre pour intégrer l’école en janvier.
Mardi, 11h 30, j’arrive au travail … oui c’est tard, mais je n’ai pas encore dis à quelle heure je partais ! J’arrive donc…dans les couloirs d’un des lieux les plus hypes en matière de beauté, si, si, le staff entier porte les dernières tendances make-up. C’est simple, ici on ose tout et ce n’est pas moi qui dirai le contraire. Porter un smoky eye violet dès 9h00? C’est ce que j’ai fait hier. Dans mon élan je croise Alice, Dior addict notoire, qui scintille sous sa
SHIMMER POWDER. Vous savez cette poudre que l’on applique sur les pommettes pour un look nude mais radieux, genre : « J’te jure j’suis pas maquillée aujourd’hui ! mais j’suis tellement heureuse en ce moment … » Bref vous voyez de quoi je parle ... La belle Alice brille donc, too bad ! La shimmer c’était bien pensé pourtant… Non mais je compatis, ça doit pas être simple… Alors si, comme ma collègue, vous avez la peau grasse, scrutez votre soin quotidien, c’est sûrement lui le coupable, enfin…si vous en utilisez un bien-sûr. Car dans ce cas, la peau produit en grande quantité le sébum qui lui manque. Appliquer une crème de jour c’est comme enfiler un manteau avant de sortir. Quoi l’été ?! Vous sortez en soutien gorge dans la rue vous ? Non, vous portez un débardeur, bref, un vêtement plus léger mais un vêtement quand même. Et bien c’est pareil pour la peau, elle a besoin de protection en toutes saisons. Faisons un tour du côté de chez CLINIQUE
CLINIQUE
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KORYN’ HAIR
CLARISSE DIANGANA
Contrôle d’identité, s’il vous plaît ? Je m’appelle Clarisse Diangana, d’origine congolaise. J’ai créé la société Koryn’ Hair il y a maintenant 8 ans. J’ai commencé chez moi en faisant de la vente par correspondance, puis j’ai ouvert mon salon à Saint-Denis avant de déménager à Paris, il y a 3 ans, dans le 10ème arrondissement.
J’ai créé mon salon pour les mèches, mais à present, j’ai envie de passer à l’étape supérieure et pour cela, je suis fière de dire que je passe mon diplôme de coiffure ! C’est important de connaître la nature des cheveux pour pouvoir dispenser les meilleurs soins à ses clientes.
As-tu un message pour la diaspora ? Décris-nous le concept Koryn’ Hair ? C’est avant tout une marque de mèches brésiliennes de qualité. Nous proposons des tissages (colorés ou pas), extensions capillaires, nous confectionnons des perruques, proposons aussi des tresses et tout style de coiffures... Nous vendons aussi des produits et accessoires pour les cheveux, disponibles sur notre site internet. Nous proposons également des prestations en ligne pour que les clientes puissent venir en ayant déjà réservé.
En quoi es-tu différente de tes concurrentes ? Nous engageons des coiffeuses professionnelles, il y a un vrai suivi et service : les clientes sont prises à l’heure de leur RDV et peuvent trouver tout ce dont elles ont besoin pour leurs extensions (coloration, produits d’entretien...).
Tout est possible pour celui qui croit. Même avec des moyens financiers limités, l’essentiel réside dans le potentiel et l’intelligence du porteur de projet. C’est important que nous nous soutenions entre nous pour nous élever. Nous pourrions faire de grandes choses tous ensemble !
Quand tu entends “Roots”, cela t’évoque quoi ? La réussite de la diaspora. ROOTS est un magazine d’avenir, cela n’existait pas avant et aucun autre magazine ne met autant en avant des petits et grands entrepreneurs noirs en France. Michael Kamdem est lui-même un exemple, il est parti de rien et est une représentation de la réussite d’un jeune d’origine africaine en France. J’ai commencé à travailler avec ROOTS pour les premiers numéros et je suis heureuse de voir l’évolution depuis 5 ans.
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Beauté
Contrôle d’identité, s’il vous plaît ? Marcia, 27 ans, j’ai une chaîne YouTube depuis la naissance de mon premier enfant, il y a 6 ans. Aujourd’hui, j’ai environ 15 000 followers, je suis une femme active qui a repris ses études à 25 ans, et maman de 2 enfants. Ta marque préférée ? J’ai un coup de cœur pour Carolina-B. C’est une marque qui me ressemble dans son éthique. C’est une gamme qui est complète, autant pour les adultes que pour les enfants et qui est bien pensée. Elle est bio, naturelle et je me reconnais dans son ADN. Les produits qui ne te quittent jamais ? Il y en a trois : 1. mon après-shampoing démêlant. 2. mon masque soin profond. 3. le spray hydratant : quand on est un peu pressée le matin et qu’on a besoin de s’hydrater à toute vitesse. L’indispensable dans ta trousse ? Ma brosse démêlante. Un maquillage pour séduire ? Le rouge à lèvres. J’aime beaucoup la marque NYX. Une icône beauté ? Solange Knowles, la sœur de Beyoncé. Je me retrouve beaucoup en elle. C’est une femme nature qui n’essaie pas de s’aligner sur des codes particuliers. Cela transparaît à travers ses clips, son lifestyle… C’est une femme, mère, épouse et j’aime l’énergie et le peps qu’elle dégage. Des produits ou rituels qui ont changé tes habitudes capillaires ? Le shampoing dans ma routine capillaire est la partie cruciale. Mardi, 11h 30, j’arrive au car travail … oui c’est C’est ce qui me prend le plus de temps, on peut avoir de tard, très mais je n’ai pas encore dis à quelle heure je partais bons résultats si on s’y prend bien, et catastrophique si on s’y ! donc…dans les couloirs deslavage. lieux les prend mal. JeJ’arrive dirais donc le shampoing dans lad’un phase Une boissonplus ou recette détox ? de beauté, si, si, le staff entier hypes en matière Eau et citron porte dès le matin, en étant à jeûn ! les dernières tendances make-up. C’est Ton parfum fétiche pour ? pas moi qui dirai simple, ?iciEton oseton touthomme et ce n’est Chloé. Et pour homme, Oneun Million deeye Paco Rabanne. le mon contraire. Porter smoky violet dès 9h00? Tu ne te couches jamais ? hier. Dans mon élan je croise C’est ce que sans j’ai fait Prendre soinAlice, de maDior peau.addict Les cheveux, rattranotoire,c’est qui facilement scintille sous sa pable, mais on ne peut pas se coucher sans se démaquiller et avec un visage mal nettoyé.
Et si on arrêtait de briller ?!
SHIMMER POWDER. Vous savez cette poudre que l’on applique sur les pommettes pour un look nude mais radieux, genre : « J’te jure j’suis pas maquillée aujourd’hui ! mais j’suis tellement heureuse en ce moment … » Bref vous voyez de quoi je parle ... La belle Alice brille donc, too bad ! La shimmer c’était bien pensé pourtant… Non mais je compatis, ça doit pas être simple… Alors si, comme ma collègue, vous avez la peau grasse, scrutez votre soin quotidien, c’est sûrement lui le coupable, enfin…si vous en utilisez un bien-sûr. Car dans ce cas, la peau produit en grande quantité le sébum qui lui manque. Appliquer une crème de jour c’est comme enfiler un manteau avant de sortir. Quoi l’été ?! Vous sortez en soutien gorge dans la rue vous ? Non, vous portez un débardeur, bref, un vêtement plus léger mais un vêtement quand même. Et bien c’est pareil pour la peau, elle a besoin de protection en toutes saisons. Faisons un tour du côté de chez CLINIQUE
Dans la salle de bain de... MARCIA
CLINIQUE
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LA BEAUTÉ EN TOUTE SERENITY
Révéler la beauté naturelle de la peau en toute sécurité et ravivez l’éclat naturel de votre peau
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CENTRALE COIFF
ACCOMPAGNE LES PROFESSIONNELS DE LA BEAUTÉ Propos recueillis par Jessica Embalo
Nous pouvons fournir un salon de coiffure, clé en main, dès son ouverture. Et effectivement, il y a également le volet consulting. On essaye de mettre en place un accompagnement pour aider nos clients à développer leur activité. Nous partons du principe que si le client se développe, nous nous développons en même temps que lui.
Pouvez-vous nous parler de la structure?
PHOTOGRAPHE : DIDIER TEURQUETIL
C’est une structure qui est jeune, elle fêtera ces un an dans deux mois. Nous avons fait de très bons débuts et nous en sommes satisfaits. Beaucoup de nouveaux clients, essentiellement des professionnels, car c’est notre coeur de métier. Au départ, c’était un site internet sur lequel on proposait des produits à prix compétitifs. Suite à la demande, Centrale Coiff est devenu le site internet dédié aux professionnels de la coiffure, avec maintenant deux commerciaux sur le terrain afin de prospecter et promouvoir notre société.
Quelle est votre valeur ajoutée par rapport à vos concurrents ?
Contrôle d’identité, s’il vous plaît ? Je m’appelle Junior Nosso, gérant de la société Centrale Coiff. Nous sommes distributeurs de produits de coiffure et d’esthétique au niveau national.
Flashback sur votre parcours… J’ai commencé il y a maintenant dix ans dans le commerce de gros. Au début, c’était seulement un job d’été en tant que préparateur de commandes pour un distributeur généraliste de produits de coiffure et d’esthétique. Puis très vite, j’ai été attiré par ce secteur d’un point de vue business car il y avait une grosse demande sur le marché et c’est devenu, par la suite, une passion.
Centrale Coiff propose également une activité de consulting auprès des professionnels de la beauté…
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À la base, c’est de la distribution de produits dans le domaine de la beauté. Que ce soit le mobilier des salons des coiffure, les produits, nous avons la possibilité de faire bénéficier de prix négociés auprès des fournisseurs, en amont, extrêmement avantageux.
Ma valeur ajoutée sera plus au niveau du relationnel, nous ne sommes pas des arracheurs de dents (rires). Il y a certains commerciaux qui sont là pour faire du « one shot », c’està-dire qu’ils rentrent quelque part, font une grosse commande et partent. Nous, ce n’est pas dans notre politique. Notre ligne de conduite est de travailler avec nos clients sur le long terme. On souhaite les accompagner dans le quotidien, s’ils rencontrent des difficultés, par exemple, concernant le merchandising. Notre rôle est de les aider et de leur apporter des solutions.
Quels sont vos projets pour 2017 ? Le développement du groupe, le déploiement vers les Dom-Tom, car il y a une forte demande. Ensuite, stabiliser notre secteur sur le territoire français, en banlieue parisienne et province proche. Enfin, pourquoi pas déménager de nos locaux actuels qui deviennent trop petits !
Si je vous dis « Roots », qu’est-ce que cela vous évoque ? L’entrepreunariat, la communauté, le business et l’entraide.
10 rue de penthievre 75008 Paris 06.21.10.02.70 junior@centralecoiff.com www.centralecoiff.com
Beauté
TRESSES POUR HOMME LE RETOUR
Et si on arrêtait de briller ?!
SHIMMER POWDER. Vous savez cette poudre que
applique sur les pour un look Les tresses pour hommes, on pensait qu’elles avaient disparu pour del’on bon au courant despommettes années 2000, mais elles nude sont mais genre : « J’te jure j’suis du pasjour: maquillée revenues en force. Snoop Dogg en a été le précurseur, la nouvelle vague deradieux, rappeurs les a remises au goût Travis Scott, A$AP Rocky, Post Malone, Young Thug, Chief Kief, Wiz Khalifa… La liste est! longue. À nouveau aujourd’hui mais j’suis tellementadoubées heureusepar en la ce culture hip-hop, les tresses sont désormais la tendance hype capillairemoment d’une certaine … » jeunesse. Bref vous voyez de quoi je parle ... La belle Alice brille donc, too bad ! La shimmer c’était bien pensé pourtant… Non Initialement arborée en Egypte ancienne, la tresse va très rapidementmais se propager dans le ça restedoit de l’Afrique subsahaje compatis, pas être simple… rienne. De l’ouest, en passant par le centre et l’est, les tresses ont séduit de nombreux peuples comme les Alors si, comme ma collègue, vousAkans, avez lesla Wolofs, les Bamilékés, les Bantous et bien d’autres. À l’époque, cette coiffure montrait l’appartenance sociale des peau grasse, scrutez votre soin quotidien,indivic’est dus. De nos jours, la tresse est clairement ancrée dans la culture africaine et est lui liéeleàcoupable, notre histoire. sûrement enfin…si vous en utilisez un bien-sûr. Car dans ce cas, la peau produit Comment les tresses pour homme se portent-elles ?en grande quantité le sébum qui lui manque. Appliquer une crème de jour c’est comme Il existe de multiples manières d’arborer ses tresses : enfiler un manteau avant de sortir. - il est possible de les porter tout simplement lâchées Quoi l’été ?! Vous sortez en soutien gorge dans - plaquées en les stylisant de la manière dont vous le souhaitez la rue vous ? Non, vous portez un débardeur, - façon dreadlocks en rasant ses cheveux sur le coté bref, un vêtement plus léger mais un vêtement - attachées en mode chignon quand même. Et bien c’est pareil pour la peau, - les tresses collées sur d’autres tresses sont tout aussi réalisables elle a besoin de protection en toutes saisons. - enfin, la coloration avec des couleurs excentriques telles que le rouge, le bleu ou le jaune, reste le dernier coup de Faisons un tour du côté de chez CLINIQUE fantaisie pour apporter du peps à votre coupe.
Les origines de la tresse
Les tresses ne sont donc plus l’apanage old school des années 90, elles ont définitivement basculé dans la sphère de la hype du milieu des années 2010.
Mardi, 11h 30, j’arrive au travail … oui c’est tard, mais je n’ai pas encore dis à quelle heure je partais ! J’arrive donc…dans les couloirs d’un des lieux les plus hypes en matière de beauté, si, si, le staff entier porte les dernières tendances make-up. C’est simple, ici on ose tout et ce n’est pas moi qui dirai le contraire. Porter un smoky eye violet dès 9h00? C’est ce que j’ai fait hier. Dans mon élan je croise Alice, Dior addict notoire, qui scintille sous sa
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Hilary Grah
CLINIQUE
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3 rue des Arcades - 77176 Savigny le Temple - Tél : 01.72.83.90.70 3 rue 3 rue des des Arcades Arcades - 77176 - 77176 Savigny Savigny le le Temple Temple - Tél - Tél : 01.72.83.90.70 : 01.72.83.90.70 Ouvert sans interruption du Lundi au Vendredi de 10 h à 19 h - Le samedi de 9 h à 20 h Ouvert Ouvert sans sans interruption interruption dudu Lundi Lundi auau Vendredi Vendredi dede 10 10 h àh19 à 19 h -hLe - Le samedi samedi dede 9 h9àh20 à 20 h h
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Beauté
By Dreadluxe
TUTO LOCKS
Des locks en 1 jour ? Oui c’est possible !
Et si on arrêtait de briller ?!
SHIMMER POWDER. Vous savez cette poudre que l’on applique sur les pommettes pour un look nude Dreadluxe vous promais radieux, genre : « J’te jure j’suis pas maquillée pose d’être locksé en aujourd’hui ! mais j’suis tellement heureuse en ce 1 jour sur tout type de moment … » cheveux, du cheveu Bref vous voyez de quoi je parle ... afro au caucasien. La belle Alice brille donc, too se bad La des Les locks font !sur shimmer c’était bien pensé cheveux pourtant… Non propres, neumais je compatis, ça doit pas être aucune simple… tres (sans huile) Alors si, comme ma collègue, vous avez la et secs. Contrairement peau grasse, scrutez votre soin quotidien, c’est à tous les a priori sur les sûrement lui le coupable, enfin…si en utilisez locks,vous ce sont des un bien-sûr. Car dans ce cas, la peau produitcomcheveux propres en grande quantité le sébummequi pour lui manque. n’importe Appliquer une crème de jour quellec’est autre comme coiffure. enfiler un manteau avant de sortir. Pour les cheveux caucasiens, gorge voici comment Quoi l’été ?! Vous sortez en soutien dans procéder : la rue vous ? Non, vous portez un débardeur,
bref, un vêtement plus léger mais un vêtement 1ère étape : Crépez le cheveu, c’est-à-dire emquand même. Et bien c’est pareil pour la peau, mêlez les cheveux en retroussant à l’aide d’un elle a besoin de protection en toutes saisons. peigne le cheveu ou avec une serviette. Faisons un tour du côté de chez CLINIQUE 2ème étape : Définissez la taille et la grosseur de la futur locks, à votre convenance, à l’aide d’une aiguille qui entremêlera chaque cheveu. S’en suit la fabrication de la locks de la racine jusqu’aux longueurs, celle-ci devenant ainsi rigide. Mardi, 11h 30, j’arrive au travail … oui c’est tard, 3ème étape : Une fois toute la tête terminée, mais je n’ai pas encore dis à quelle heure je partais ! recrêpez avec une serviette, appliquez un soin J’arrive donc…dans les couloirs d’un des lieux les aux plantes (aloé véra). Ce soin visqueux perplus hypes en matière de beauté, si, si, le staff entier mettra de colmater les cheveux, de les uniforporte dernières tendances make-up. C’est miser et les rendre pluslessouples. Conseils d’entretien : simple, ici on Dernière étape : Séchez. ose tout et ce n’est pas moi qui dirai - Faitesdès un shampoing tous les 10 jours. De préférence un shampoing à l’avocat et jojoba le contraire. Porter un smoky eye violet 9h00? Pour le cheveu afro, la première étape n’est pas ou un shampoing quelconque au PH neutre sans actif démêlant. C’est ce que j’ai fait hier. Dans mon élan je croise nécessaire. Il suffit de commencer dès l’étape 2. - Mettez de l’huile de ricin/carapate quand les cheveux sont secs, au moins 1 fois par Alice, Dior addict notoire, qui scintille sous sa semaine.
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www.dreadluxe.com Tél : 0665130635 22 rue Godefroy Cavaignac 75011 Paris M°9 : Voltaire
CLINIQUE
- Appliquez un soin aux plantes 1 fois par mois. - Rendez- vous chez un bon coiffeur 1 fois tous les 3 mois. Liste et prix des différents produits que vous trouverez au salon de coiffure Dreadluxe : - Shampoing avocat/ jojoba : 17€ - Huile de ricin : 10€ - Huile de carapate : 15€ - Soins aux plantes : 18€
Beauté
BAYRON
LE BEST OF DU GÉNÉRAL
Et si on arrêtait de briller ?!
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Franck Ribéry
Mardi, 11h 30, j’arrive au travail … oui c’est tard, mais je n’ai pas encore dis à quelle heure je partais ! J’arrive donc…dans les couloirs d’un des lieux les plus hypes en matière de beauté, si, si, le staff entier porte les dernières tendances make-up. C’est simple, ici on ose tout et ce n’est pas moi qui dirai le contraire. Porter un smoky eye violet dès 9h00? C’est ce que j’ai fait hier. Dans mon élan je croise Alice, Dior addict notoire, qui scintille sous sa
Thomas Ngijol CLINIQUE
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Lord Bayron c’est juste l’un des barbers les plus chauds de la capitale. Ce maître du ciseau, originaire du Brésil, sublime femmes (coupes garçonnes) et hommes de Paname. Avec sa technique précise et son goût du détail, il est aussi reconnu pour les dessins qu’il réalise et dont lui seul a le secret. Voici un petit florilège des oeuvres de celui que vous pouvez retrouver à bord du vaisseau mère : Groomer’s à Saint-Denis. Instagram : @iambayronbarber
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PHOTOGRAPHE : NATHAN ROBIN STYLISTE / D.A : AMANY GOGO MAQUILLAGE : CEDRIC LANAPPE MODÈLE : CATHERINE DAYAS Miss Cameroun Métropole 2016
Veste : JONII MA PAULIN Chemise : CACHAREL Pantalon : LA FRANÇOISE Collant : FALKE
ROOTS Photograph : Soniyah LAWSON PHOTOGRAPHE : Artistic Director : Amany GOGO JULIEN PALLARÈS Make up :par Sabrina Assisté : Mars TEBSY Ctr DIRECTION ARTISTIQUE & STYLISME : Model : Binta GAKOU
KAREN ZE EYENGA Assistée par : Edrise Dulhomme & Oceane Rothenhöfer MANNEQUIN : FATOU D
Chemiser et pantalon : TAMBERE Moccassins : CYRILLUS
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Veste fourrure : JONII MA PAULIN Jeans : JOUR/NÉ
Bas Rouge : FALKE Pantalon : JOUR/NÉ Gilet : JONII MA PAULIN Fourrure : JONII MA PAULIN
Chemise : JOUR/NÉ Collants : FALKE X BURLINGTON
Veste : CACHAREL Cache coeur : JOUR/NÉE Collant : BURLINGTON
Veste : JONII MA PAULIN Chemise : CACHAREL Pantalon : LA FRANÇOISE Collant : FALKE
Combinaison : JONII MA PAULIN Fourrure : CACHAREL
Racines
PASSAGE À L’ÂGE ADULTE L’eugénisme Rites en Tanzanie, Kenya des et Ethiopie FALASHAS d’Israel?
site officiel L’ACRI1. En 2009 déjà, l’association féministe Le 10 janvier dernier, le site du quotidien israélien I’Isha, basée à Haïfa, avait été l’une des premières à Haaretz lâche une bombe. Une «source s’insurger. Hedva Eyal, sa coordinatrice, avait rédigé un gouvernementale» reconnaît pour la première fois rapport dans lequel elle interpellait le gouvernement avoir injecté sans leur consentement» du Depo Provera sur l’utilisation intempestive de Depo Provera, en vain. (contraceptif d’une durée d’action de 3mois aux « A l’époque, nous avions déjà demandé des explications nombreux effets secondaires) aux femmes falashas, au Ministère de la Santé. On nous avait répondu que juives d’Ethiopie. Des aveux qui confirment donc des le Depo Provera était, pour des raisons culturelles, années de suspicions autour d’une pratique toujours beaucoup plus utilisé que la pilule contraceptive par les réfutée en bloc par les autorités sanitaires israéliennes. juives éthiopiennes et qu’elles voulaient continuer le C’est un reportage mené par le journaliste israélien Gal traitement une Gabbay pour un fois en Israël. programme de la C’est faux. Je Chaine Educative pense que les qui met le feu aux raisons de cette poudres. Inquiet de pratique sont voir le nombre des principalement Falashas en Terre Le passageSainte de l’âgeseenfant vers l’âge adulte est un moment LES “NOUVEAUX GUERRIERS” racistes. Et ces réduire important dans la viepeau de chacun. aveux sont comme de Voir un jeune homme ou une jeune chagrin femme devenir Homme ou Femme est un moLes initiés sont placés dans des dizaines de maisons une construites étape très (-50% en ment marquant voire crucial dans certains pays. Que ce soit spécialement pour l’occasion. La nuit qui suit lai m cérémonie, p o r t a nles te dix ans), il recueille autour de l’ambiance festive d’une Bat Mitzvah, ou celle d’une garçons dorment dehors, dans la forêt, livrés à eux-mêmes. Puis dans la les témoignages Quinceañera de jeunes filles mexicaines, la manière dont cela dès l’aube, ils reviennent pour une journée de célébration autour liberté de ces de 35 femmes
se déroule et l’âge auquel est impliqué l’enfant diffère selon de chants et de danses propres à leur culture. Lors de cette cémenaces et femmes», confirme-t-elle paruntéléphone. En dépit les cultures.éthiopiennes Focus dans cetayant article subi sur lesintimidations, Massaï et les Hamar : rémonie, tous se retrouvent et boivent mélange d’alcool, de chantage depuis les centres de transit éthiopiens avantsang ded’une Loi du Retour assurant à «tout juif» le droit vache et de lait, tout en consommant de grandes por-à leur arrivée en Israël: «Onet nous disait Les Massaï même sont des semi-nomades, éleveurs guerriers quique lestions del’Alyah viande.(s’établir en Israël), la judaïté de ce peuple venu femmes avec beaucoup souffrent. On prenait vivent principalement dans le Centre d’enfants et le Sud-Ouest du Kenya des hauts plateaux d’Afrique de l’Est fut longtemps et de la Tanzanie. Les Massaï deson groupes les pas.»Après ces [l’injection] tous représentent les trois moisl’un mais ne voulait festivités,Achaque homme est circoncis et officialise sa contestée. l’origine: une épopée biblique complexe plus connusrelate du public occidental. traditionnellement en homme, protecteur. Comme dans Haaretz. Suite àCelasont diffusion du programme entransformation remontant au tempsguerrier du Roiet Salomon et de la Reine de des éleveurs menant leurs librement travers des les droitsd’autres rites de passage, les garçons ne peuvent pas flancher, novembre 2012,troupeaux six associations en àfaveurs Saba. Aujourd’hui, les Falashas vivent ostracisés et dans hauteurs du Kenya et de l’Ouganda actuels. Ils se nourrissent serait signe de honte et de déshonneur pour leur famille. de l’Homme et des droits des femmes éthiopiennescar celaune grande précarité. Ces femmes seront- elles bientôt surtout de laitages et, pour les fêtes, du sang de leurs bovins écrivent conjointement au Ministère de la Santé. Pour en mesure d’attendre des sanctions juridiques qui qu’ils prélèvent sans tuer, en pratiquant une incision dans la Durant les 10 prochaines années, les garçons vont rester au camp seule réponse, son directeur général, le Professeur condamneraient ces pratiques eugénistes? Affaire à veine jugulaire. des guerriers où ils apprendront diverses compétences. Après la Ron Gamzu, envoie une circulaire aux organismes de suivre… En attendant, Israël vient d’élire fin Mars 2013 Les Massaï du Kenya et de la Tanzanie ont plusieurs rites, signe cérémonie marquant leur passage de guerrier à guerrier supépromotion de la santé avec l’indication de « ne plus première miss Israël d’origine Yityish de passage des garçons à l’âge adulte. Seuls les garçons âgés rieur, ilslaont le droit d’épouser la femme de éthiopienne leur choix, dans des le Depo Provera chezcomme les éthiopiennes Aynaw, un symbole fort et peut-être une manière deest se de 10 à 20 injecter ans sont réunis pour être initiés nouveaux sansmariages souvent arrangés par leur famille. La société massaï en comprennent les conséquences» rapporte lepolygame «guerriers» qu’elles de la tribu. faireetpardonner, partie. les hommesen ont souvent plusieurs épouses qui co-
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habitent dans le même village, mais qui ont chacune leur maison. Les femmes elles, ont le droit d’avoir des amants qu’elles choisiselles-mêmes. Rosie sent Gankey
P.Diddy, Rick Ross, Kid Ink, Miguel, Omarion, Flo Rida, Frank Ocean, Fabolous, Axel Tony, Booba et Maître Gims, Kalash, X-men, Sike, Erik Peduran... En Ethiopie, les futurs mariés ont leur propre « enterrement de Autant d’artistes vie de garçon » - un rite de passage qu’ils doivent effectuer avant passés entre ses mains de pouvoir se marier. Tout comme les Massaï, les Hamar sont des semi-nomades qui eux aussi ont un rite initiatique pour les garçons, une cérémonie qui est réservée uniquement aux futurs mariés. C’est au Sud de l’Ethiopie, à proximité du Soudan et du Kenya qu’on localise les Hamar. Situé dans une zone fertile de la vallée d’Omo, le peuple Hamar, constitué de 40 000 individus, vit grâce à son bétail, un élément clé de sa richesse. Il vit dans des huttes précaires et s’intéresse à l’agriculture, plus précisément à la culture du sorgho, une plante très appréciée des habitants, mais aussi à celle du coton, du tabac et du millet.
LE RITE INITIATIQUE DE L’UKILI L’Ukili est un rite traditionnel qui structure l’existence des Hamar. Lors d’une cérémonie festive, le chef de clan désigne un jeune marié -appelé uliki- qui doit effectuer 4 aller-retour sans chuter, tout nu, par dessus un bœuf castré. C’est une manière pour eux de faire leurs preuves devant leurs aînés et d’acquérir le statut d’adulte en laissant derrière eux une enfance symbolisée par les bœufs.
Racines
Ces festivités durent sur plusieurs jours et s’articulent autour de chants et danses traditionnelles durant lesquels les femmes ramènent la fameuse “bière de sorgho” à base de plantes, Le très10 ja populaire dans le pays. Haaretz
gouverne
Après cette cérémonie, et en cas de succès, les hommes avoir ont inje la possibilité de se marier et de détenir un troupeau. Le jeune (contrace marié fait son entrée dans le monde en tant que nouvel nombreu homme, un Donga, et intègre ensuite un nouveau cercle. Il est juives d’E dès lors, considéré comme l’un des Maz, qui diffère des Hamar, années d car les Maz bénéficient de leurs propres langage, rites initiaréfutée e tiques et alimentation.
C’est un r Gabbay Ceux qui ont déjà passé le test passeront les prochains mois program à superviser ces événements dans les villages du territoire Hamar. Chaine Durant cette cérémonie, les femmes, elles aussi ont leur place. qui met Elles participent également à un rituel signe de couragepoudres. et d’amour pour un ukili, dans la continuité de la cérémonie. voir le no Falashas En outre, lorsque le futur uliki s’apprête à passer cette fameuse Sainte s cérémonie, les femmes arpentent les rues en chantant et comme dansant. Lors de leur marche dansante, elles sont amenées à chagrin rencontrer des Maz (les “fouetteurs”). Dès lors, elles ont le droit dix ans), de provoquer autant de Maz qu’elles le désirent, qui acceptent de leur donner un seul coup. Les traces et cicatrices laisséesles sur tém de 35 leur corps font ainsi preuve de fierté.
éthiopien
Le passage vers l’âge adulte est une étape précieuse et fondachantage mentale dans la vie. La façon de régler et de réguler les diffimême le cultés de passage d’un statut à un autre dépend entièrement femmes a de l’endroit où l’on vit. Cependant, quelque soit l’endroit d’où [l’injectio l’on vient, ce sont des souvenirs mémorables qui nous apprenrelate Ha nent beaucoup en tant qu’humain, et forgent celui qu’on sera novembr demain.
de l’Hom écrivent seule rép Ron Gam promotio injecter l qu’elles e
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Bérénice Essoungou
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WOLOFS MYTHIQUE TRIBU
Racines
Les Wolofs constituent une population d’Afrique de l’Ouest vivant principalement au Sénégal où ils représentent près de la moitié de la population (43,3 %). Les Wolofs sont des cultivateurs sédentaires qui produisent essentiellement de l’arachide dans le pays. Ils ont réussi à imposer leur langue comme une langue nationale. Cette langue, qui est aussi parlée en Gambie et en Mauritanie, connaît une expansion culturelle qui tient en partie à son unité.
L’HISTOIRE DU PEUPLE WOLOF Comme en témoignent les Cahiers de Yoro Booli Jaw, célèbre chroniqueur sénégalais dont les récits constituent la source principale de la tradition historique, les Wolofs sont originaires de la vallée du Nil. De cette migration, le Sénégal doit en partie son peuplement au XIXème siècle. Les Wolofs ont d’abord cohabité avec les Berbères dans le Sud-Est de la Mauritanie, mais aussi avec les Peuls, des groupes mandingues, des Soninkés et des Sérères. Tous ces groupes de noirs étaient appelés Bafours par les Berbères. À l’époque de l’Empire du Ghana, les Wolofs étaient de religion “traditionnelle”. Ils habitaient le Tekrou, royaume vassal du Ghana situé dans la vallée du fleuve Sénégal et l’un des grands foyers culturels des Toucouleurs. La tradition orale confirme que le berceau de la culture wolof fut le delta du fleuve Sénégal au Waalo où régna l’ancêtre mythique des Wolofs, Ndiadiane Ndiaye.
LE COEUR ISLAMIQUE DES WOLOFS
ressortir leurs dents blanches. éthiopien Les hommes du peuple eux, portent souvent un pantalon bouffant chantage avec un boubou par dessus, entouré d’une large ceinture en cuir, même le et chaussent des babouches ou des sandales. Quant à leurs coiffemmes a fures, elle ont évolué selon les périodes. Lorsqu’ils étaient de reli[l’injectio gion tiédo, une croyance traditionnelle issue d’anciens royaumes Sénégalais, leurs cheveux étaient tressés et parés de bijoux. relate Les Ha hommes issus de l’aristocratie wolof, eux, arboraient toutes sortes novembr de coiffures en fines tresses. de l’Hom
écrivent
Une culture riche, un peuple fascinant et rempli de sagesse. seule rép Nous conclurons sur ces quelques proverbes wolof : Ron Gam “Lu la mar mayul, màtt du la komay”., “ce que lécher ne peut donner, promotio mordre ne le donne pas”. injecter l “Yàlla, yàlla, bey sa tool”, “Invoquer Allah ne te dispense pas de culqu’elles e tiver ton champ”. À bon entendeur... La génération ROOTS est en marche !
Bérénice Essoungou
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Chez les Wolofs, l’imprégnation de la religion musulmane arriva relativement lentement. On peut estimer qu’elle remonte à la fin du XIXème siècle. En effet, ils adhèrent aux confréries soufies, une tradition et une initiation qui constituent le coeur de leur tradition islamique. Ce sont des communautés de personnes suivant un chemin spirituel sous les conseils d’un maître (shaykh). Les membres de cette confrérie suivent cette voie en vivant “normalement”, il n’y a pas de célibat ni de vie monastique exigés. Cependant, il existe également des groupes chrétiens, très minoritaires, et d’autres qui sont encore de religion traditionnelle. Ces cavaliers rebelles qui refusent de se plier à l’islam ou au christianisme sont appelés Tiédos, ils pratiquent le totémisme, le matriarcat, l’hommage aux ancêtres, mais reconnaissent l’existence d’un Dieu unique et créateur. La tradition africaine reste très vivace, et les talismans (objets magiques qui porteraient des vertus occultes attirant des influences bénéfiques) sont fréquemment arborés, en protection contre les djinns (esprit malfaisant). La religion “traditionnelle” d’origine, a davantage été conservée chez les Lébous, qui eux l’ont adaptée avec l’islam.
Le 10 ja Haaretz LES PATRONYMES gouverne Les noms les plus portés chez les Wolofs sont : Ndiaye, Diop, Fall, avoir inje Diagne, Dièye, Guèye, Mbaye, Mbengue, Thiam, Dieng, Seck, (contrace Mbacké, Beye, Mbow, Lô, Samb, Boye, Ndaw, Wade, Ndiouck, nombreu Mbodj, Leye, Gaye, Diaw, Niang, Niasse, Péne, Kassé, Mboup, Gaye… On en compte plus d’une centaine. juives d’E années d LES VALEURS ET TRADITIONS réfutée e Les Wolofs sont très accrochés à leurs traditions et à leurs valeurs. C’est un r Dans le pays, le jom, est porteur de 6 valeurs fondatrices de l’ethnie Gabbay Wolof : le courage, le respect des anciens, l’honneur, la modestie, la program générosité et le contrôle de soi. Il y a aussi la Téranga, c’est-à-dire Chaine leur capacité à accueillir les étrangers avec respect et aisance pour qui met que le visiteur garde un très bon souvenir de sa visite (d’où la flatpoudres. teuse réputation d’accueil du peuple sénégalais). voir le no Falashas L’ESTHÉTISME CHEZ LES WOLOFS Dans le pays, les femmes sont vêtues de pagnes, le plus souvent Sainte s de couleur bleue indigo. Elles arborent des coiffures variées et très comme hautes, entremêlées de cauries (une variété de coquillage), souchagrin vent ornées de bijoux, de monnaie d’or et d’argent... Des détails dix ans), qui dépendent évidemment des moyens de chacune. Dernière les tém coquetterie : elles se tatouent les lèvres supérieures afin de faire de 35
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PHOTOGRAPHE : JOHN MALATE
JAHLYSSA SEKMET
“CONSCIENTISONS NOS ENFANTS” Contrôle d’identité s’il vous plaît ? Jahlyssa Sekmet, je suis professeure des écoles depuis une quinzaine d’années, auteure et directrice de la maison d’édition Conscious education edition.
Revenons sur votre victoire en tant qu’ambassadrice Waouw 2016. Comment vous êtes-vous retrouvée dans cette aventure ? C’est un concours extrêmement intéressant s’adressant aux femmes qui entreprennent et porteuses de projets. Il y avait plusieurs candidates dans des domaines variés : médical, culturel, artistique… Nous étions 16 et il y avait 2 étapes. La 1ère étape se déroulait sur les réseaux sociaux, la 2ème étape lors de la finale le jeudi 10 novembre au Carré Montparnasse, où il fallait se présenter en 3 minutes face à un jury de professionnels. Mon projet fut celui de “Conscious education edition” spécialisé dans les supports et outils pédagogiques liés au monde noir. Cela s’adresse à tous : adolescents, adultes, éducateurs, professeurs, parents, enfants… Il y a beaucoup d’images, je travaille avec des illustrateurs et peintres de la diaspora. C’est une manière de faire rencontrer l’art et l’histoire.
Vous avez toujours été une femme « conscientisée » ? Je me suis toujours posée énormément d’interrogations. À l’adolescence, je suis entrée dans le mouvement rasta, ce qui m’a permis de découvrir des grandes figures comme Marcus Garvey ou Haile Selassie. Ce sont des personnages dont on n’entend jamais parler au sein de sa famille, ni à l’école ou au lycée. Il y a beaucoup de personnes afros qui peuvent arriver à l’âge de 18-20 ans en n’ayant jamais entendu parler de Marcus Garvey, ce que je trouve extrêmement problématique.
Ensuite, de par ma casquette d’enseignante, j’ai pu observer que l’enfant noir ne connaissait pas du tout son histoire. Au sein de l’Education nationale, il y a des enquêtes qui ont été faites sur l’enseignement de la traite négrière, et pour tous les enfants : esclave=noir. Si cela revient tout le temps, c’est qu’on ne leur a pas bien expliqué les choses. Autre constat terrible: tous les enfants noirs, sans aucune exception, se posent la question suivante : « Pourquoi ces enfants noirs ne se révoltaient pas ? ». Cela montre encore qu’ils ne connaissent pas leur Histoire et qu’ils n’ont pas saisi qu’à cette époque il y a eu de grands hommes qui se sont battus. Mon projet s’est donc articulé autour de ce manque total au niveau historique qui n’était ni comblé par la famille ni par l’Education nationale.
Avez-vous essayé d’intervenir directement auprès de l’Education nationale ? Nous avons envoyé des courriers… Restés sans réponse.
Sur quelles sources vous appuyez-vous ? Après mon implication dans le mouvement rasta, j’ai commencé à lire les ouvrages de Cheikh Anta Diop. J’ai pris de nombreux cours auprès de Théophile Obenga, Gomez, Mbelek… En démarrant ma carrière d’enseignante, j’ai eu la naissance de ma fille. En grandissant, elle a commencé à me poser des questions et je ne trouvais pas d’ouvrages adéquats pour lui répondre et qui correspondaient à une enfant, d’où mon déclic.
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“ Il y a des enquêtes qui ont été faites sur l’enseignement de la traite négrière, et pour tous les enfants : esclave = noir. ”
Comment sont articulés vos cursus ? Ce sont des thématiques ponctuelles. Par exemple, récemment, je suis intervenue sur le thème des inventeurs noirs. J’anime des ateliers « afrodia », qui sont des ateliers d’Histoire pour enfants et adolescents. Pour les enfants, on s’appuie surtout sur l’image et la représentation, d’où la collaboration avec des artistes illustrateurs. Pour les adolescents, c’est extrêmement intéressant car on part de ce qu’ils ont déjà appris et emmagasiné comme connaissances ou clichés. Ensuite, on théorise à partir d’éléments beaucoup plus rigoureux et scolaires. C’est vraiment très instructif de voir la représentation des jeunes ados afros sur eux-mêmes.
Alors justement, si vous deviez faire un état des lieux ... Ce n’est pas du tout réjouissant. Je donne l’exemple de ma fille qui a 17 ans. Ils sont à un âge où ils ont leurs premiers flirts et la fille noire est toujours celle qui est choisie en dernier. Au début de la chaine d’attractivité, il y a la femme blanche et la femme métissée ou maghrébine. Plus tu es foncée dans la carnation, plus tu arriveras en queue de peloton. Quand vous avez des adolescentes qui vous le disent, je peux vous assurer que cela fait très mal. Cela relève d’un long processus de mal-être identitaire. On peut s’en rendre compte même aux Antilles, avec notamment les « chabines » et celles à la peau claire qui seront toujours considérées comme les plus jolies. C’est pour cela que c’est important de faire ce travail de conscientisation auprès des jeunes, car vous avez des filles qui peuvent grandir avec ce sentiment d’infériorité ou avec des problèmes psychologiques extrêmement importants.
“ Plus tu es foncée dans la carnation, plus tu arriveras en queue de peloton. Quand vous avez des adolescentes qui vous le disent, je peux vous assurer que cela fait très mal. ”
Quelles sont vos perspectives en qu’ambassadrice Waouw pour 2017 ?
tant
Être l’ambassadrice WAOUW 2016-2017 m’offre d’énormes opportunités pour réaliser de manière optimale mes projets. Un voyage en Afrique offert par le comité WAOUW au début du trimestre 2017, me permettra de faire des ateliers d’information et de sensibilisation sur l’histoire des noirs. La campagne médiatique organisée par l’équipe de Ubiznews TV me permet déjà de bénéficier d’un bon portefeuille relationnel, d’une importante visibilité et de communiquer sur l’exposition que je prévois en 2017, et dont l’objectif est de créer des passerelles entre l’histoire et le monde de l’art. Au sein du club WAOUW que nous formons avec les autres ambassadrices, nous proposons des ateliers de formation… j’invite d’ailleurs toutes les femmes désireuses d’expertise dans différents domaines à nous rejoindre sur la plateforme : waouwtv.com.
Si je vous dis le mot “Roots”, cela vous évoque quoi ? Honneur et respect aux ancêtres. Je pense aux racines mais aussi à la music reggae.
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La
fête ses 10 ans !
En 10 ans c’est : + de 1 450 enfants scolarisés + de 10 écoles et orphelinats dans 3 pays + de 50 bénévoles au service des plus démunis
Pour nous soutenir : Rejoignez-nous pour marquer d'une pierre blanche 2017 en participant aux nombreuses activités.
En 2017, encore et toujours des projets: - school trip des écoles soutenues : plus de 500 écoliers recevront des fournitures scolaires - de l’eau potable pour les écoliers de Toko. Ce point d'eau alimentera 3 villages, soit plus de 800 habitants - soutien à l'école Bawada, située dans une zone de conflit armé de l’extrême-nord Cameroun
Faites le pas, devenez acteur pour la jeunesse Africaine www.touchedespoir.org TEAM_BY_U
@TEAM.in.ACTION
TEAM CHANNEL 1
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Racines
DÉESSE OSHUN
L’interprétation de Queen B aux Grammy Awards
Si vous ne l’avez pas encore vue ni entendue, cette année lors des Grammy Awards, Queen B tout d’or vêtue aurait interprété la madone. Sa tenue était étonnement ressemblante à celle de la déesse Oshun. Si vous ne faites pas partie de la Beyhive, sachez que dans son album sorti le printemps dernier Lemonade, c’est à la déesse Oshun que Queen B fait référence dans Hold Up et Sandcastle. Une semaine avant la cérémonie des awards, elle avait posté des photos annonçant sa grossesse de jumeaux, la montrant flottante dans l’eau, Oshun étant une déesse de l’eau. Sa performance au Grammy était une représentation de la vanité et l’esthétisme maternelle.
Qui est la déesse Oshun ? C’est une déesse africaine du peuple Yoruba du Niger. Oshun est la divinité des eaux douces, c’est la déesse de la fertilité, de la prospérité et de l’amour. Elle est honorée au bord des rivières, elle prend un aspect humain en s’appropriant le corps de jeunes danseuses, qui, par la suite, deviennent les guérisseuses de leur village. Oshun est associée au jaune, à l’or, au bronze, au chiffre 5, au miel, aux sucreries, au vin blanc et aux oiseaux.
Pourquoi invoquer la déesse Oshun ?
Katharina Cambré
éthiopien chantage même le femmes a [l’injectio relate Ha novembr de l’Hom écrivent seule rép Ron Gam promotio injecter l qu’elles e
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La déesse est surtout invoquée pour les bienfaits des eaux qui sont source de vie sur la Terre. Elle symbolise la grâce et la sexualité féminine. Elle incarne l’amour, la beauté, la fertilité. C’est la déesse des festivités, Oshun ce sont les plaisirs de la vie. Elle est associée à la culture et aux arts. C’est la messagère entre le royaume du divin et les humains. Oshun est d’une aide importante pour les charmes d’amour, de fertilité et de protection de la famille. Pour entrer en contact avec elle, il suffit de marcher au bord d’un cours d’eau, une rivière ou un lac. Les divinités africaines sont les manifestations de la nature. Déposez des offrandes, du miel ou des sucreries dans les courants forts où elle se fait ressentir, elle aimera et en témoignera sa gratitude, d’après la légende... Après avoir été investie reine de l’industrie musicale mondiale, la voici désormais en quête de quasi déification. Une chose est sûre, c’est bel et bien la boss du marketing ! Sacrée Queen B…
Le 10 ja Haaretz gouverne avoir inje (contrace nombreu juives d’E années d réfutée e C’est un r Gabbay program Chaine qui met poudres. voir le no Falashas Sainte s comme chagrin dix ans), les tém de 35
PHOTO : PRESSCREA - MARCELLO NLELE
Sahélienne, Rahmatou KEITA est née au Niger. Elle est Peul, Sonrhay et Mandingue. Descendante de la plus ancienne dynastie du Sahel, celle de l’empereur Soundjata Keïta, elle aime à dire qu’elle est l’essence même du Sahel. Après des études de philo et de linguistique à Paris, la belle nigérienne se voyait chercheur, universitaire, mais le destin en décida autrement. Avant d’arriver au cinéma, elle se fit connaître comme présentatrice d’émissions, chroniqueuse et reporter à la télévision. Première femme journaliste issue de la minorité visible à apparaître sur les écrans de télévision française, elle a également été la première à recevoir un 7 d’or, avec l’équipe du magazine d’information de France 2 l’Assiette anglaise.
Sa carrière de réalisatrice commence en 1993, quand elle décide de s’adonner à ses passions : l’écriture et le cinéma. Auteure de courts-métrages et de Femmes d’Afrique, une série de 26 émissions de 26 minutes, elle crée, avec des amies, Sonrhay Empire Productions, « pour produire des films hors des sentiers battus». Elle devient une des femmes les plus en vue du cinéma africain, avec son premier long-métrage “Al’lèèssi... une actrice africaine”, premier documentaire africain en sélection officielle au Festival de Cannes. Plusieurs fois primée : meilleur documentaire à Montréal et au FIFAI, prix du public à Genève, African Achievement Award… l’auteure - réalisatrice a été la lauréate du Sojourner Truth Award, au Festival de Cannes, lors de la sélection officielle de son film, en 2005.
RAHMATOU KEÏTA
Message à la jeunesse d’Afrique Rencontre avec une cinéaste éclairée, remplie d’humanité, avec un message fort pour la jeunesse africaine.
Militante engagée pour l’Afrique, Rahmatou Keïta a été membre fondatrice de l’Association panafricaine de culture (ASPAC). Elle a été au premier chef impliquée dans la constitution du collectif antiAPE qui, le 11 janvier 2008, a réuni des milliers de manifestants à Bruxelles pour protester contre les nouveaux accords de partenariat économique entre l’Europe et l’Afrique. Elle est l’auteure de SDF, sans domicile fixe (Lattès 1993), un livre sur les sans – abri en France. Femme de cœur, humaniste, elle s’inscrit aussi dans la dynamique du dialogue entre les cultures et les civilisations. C’est pour toute son oeuvre qu’elle se retrouve parmi les 100 femmes les plus influentes du Niger, selon la liste établie par le Bureau du Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) et publiée dans le livre “100 femmes du Niger” édité par le FNUAP.
Si vous aviez un message à adresser à la jeunesse africaine ... On vit actuellement des moments où tout le monde se croit obligé de tirer sur tout ce qui bouge. On s’amuse à être le plus irrévérencieux possible, le plus irrespectueux... Cela n’a jamais été ma tasse de thé : ni à 15 ans, ni à 20 ans, ni aujourd’hui. On ne gagne rien à détruire, mais il est bien sûr moins facile de construire. L’Occident nous apporte une autre mode : celle de la jeunesse et nous voulons y entrer à pieds joints ! C’est un leurre, c’est un piège ! La jeunesse a besoin d’apprendre, la jeunesse a besoin de la transmission. La jeunesse a besoin d’éducation. Le jeunesse ne gagne rien à être arrogante et irrespectueuse. Il y a des aspects de notre culture qu’il faut préserver, sauvegarder.
“Il faut arrêter de rêver d’ailleurs, tout est en nous. Notre immense richesse, c’est nous-même...”
Allez dire à ceux qui sont en train de venir que la richesse est en chacun d’entre nous. Elle n’est pas sur les pirogues qui coulent dans la Méditerranée. Allez leur dire qu’être Africain, c’est un honneur et que nous avons une lourde responsabilité devant l’Humanité. Nous sommes comptables devant le Créateur, car il nous a confié l’Humanité. Dites-leur enfin, qu’être jeune, ce n’est pas une qualité. Être jeune, c’est un état. Alors que vieillir, c’est une chance : il n’est pas donné à tout le monde de vieillir... Lorsqu’on observe nos vieux, on voit bien que dans la vieillesse, il y a la sagesse et l’expérience. Ce sont nos vieux qui nous transmettent le savoir: celui-là même qui n’est dans aucun livre; celuilà même qui leur est transmis par des plus vieux encore, ceux qui ne disparaissent jamais et qui sont dans l’eau qui coule, dans le vent qui souffle, dans le bruissement de l’arbre, dans les ténèbres de la nuit... Aussi bien pour les jeunes et les moins jeunes, il nous faut revenir à nos fondamentaux : l’abnégation, le respect, la compassion, le sens de la médiation, le dialogue et la recherche de l’harmonie. Harmonie avec les humains, harmonie avec la nature... Il faut arrêter de rêver d’ailleurs, tout est en nous. Notre immense richesse, c’est nous-même...
Si je vous dis “Roots”, cela vous évoque quoi ?
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Pour moi, cela évoque d’abord l’Amérique. L’Afrique en Amérique. C’est un mot que j’entendais, petite, au sujet d’un roman écrit par Alex Haley. Nos aînés en parlaient tout le temps et, à mon oreille, “Roots” sonnait comme étant la force, la dignité, l’estime de soi, la confiance en soi... L’Afrique. C’est ce mot qui a fait se lever Toussaint Louverture, Louis Delgres, Harriet Tubman, Sojourner Truth, Marcus Garvey, William E.B Du Bois, Martin Luther King Jr, Malcom X, Angela Davis... et bien d’autres des nôtres, dans la douloureuse diaspora. C’est ce mot qui a fait se lever celles et ceux des nôtres qui montrent le chemin de la liberté à l’humanité. ROOTS : KÂÁDJII (en Sonrhay). C’est l’essence, la sève, le suc, la substance, l’être même. L’être profond. C’est de là que part la plante pour pousser, se renforcer, découvrir, s’épanouir et partager... Sans racines, on n’est rien. On est mort. Mort-vivant ! Or, les nôtres, celles de l’Afrique, sont puissantes : elles ont essaimé partout dans le monde, malgré toutes les tentatives de les briser et elles triomphent tous les jours.
Racines
L’eugénisme des FALASHAS d’Israel? Le 10 janvier dernier, le site du quotidien israélien Haaretz lâche une bombe. Une «source gouvernementale» reconnaît pour la première fois avoir injecté sans leur consentement» du Depo Provera (contraceptif d’une durée d’action de 3mois aux nombreux effets secondaires) aux femmes falashas, juives d’Ethiopie. Des aveux qui confirment donc des années de suspicions autour d’une pratique toujours réfutée en bloc par les autorités sanitaires israéliennes. C’est un reportage mené par le journaliste israélien Gal Gabbay pour un programme de la Chaine Educative qui met le feu aux poudres. Inquiet de voir le nombre des Falashas en Terre Sainte se réduire comme peau de chagrin (-50% en dix ans), il recueille les témoignages de 35 femmes
site officiel L’ACRI1. En 2009 déjà, l’association féministe I’Isha, basée à Haïfa, avait été l’une des premières à s’insurger. Hedva Eyal, sa coordinatrice, avait rédigé un rapport dans lequel elle interpellait le gouvernement sur l’utilisation intempestive de Depo Provera, en vain. « A l’époque, nous avions déjà demandé des explications au Ministère de la Santé. On nous avait répondu que le Depo Provera était, pour des raisons culturelles, beaucoup plus utilisé que la pilule contraceptive par les juives éthiopiennes et qu’elles voulaient continuer le traitement une fois en Israël. C’est faux. Je pense que les raisons de cette pratique sont principalement racistes. Et ces aveux sont une étape très importante dans la liberté de ces
éthiopiennes ayant subi intimidations, menaces et chantage depuis les centres de transit éthiopiens avant même leur arrivée en Israël: «On nous disait que les femmes avec beaucoup d’enfants souffrent. On prenait [l’injection] tous les trois mois mais on ne voulait pas.» relate Haaretz. Suite à la diffusion du programme en novembre 2012, six associations en faveurs des droits de l’Homme et des droits des femmes éthiopiennes écrivent conjointement au Ministère de la Santé. Pour seule réponse, son directeur général, le Professeur Ron Gamzu, envoie une circulaire aux organismes de promotion de la santé avec l’indication de « ne plus injecter le Depo Provera chez les éthiopiennes sans qu’elles en comprennent les conséquences» rapporte le
femmes», confirme-t-elle par téléphone. En dépit d’une Loi du Retour assurant à «tout juif» le droit à l’Alyah (s’établir en Israël), la judaïté de ce peuple venu des hauts plateaux d’Afrique de l’Est fut longtemps contestée. A l’origine: une épopée biblique complexe remontant au temps du Roi Salomon et de la Reine de Saba. Aujourd’hui, les Falashas vivent ostracisés et dans une grande précarité. Ces femmes seront- elles bientôt en mesure d’attendre des sanctions juridiques qui condamneraient ces pratiques eugénistes? Affaire à suivre… En attendant, Israël vient d’élire fin Mars 2013 la première miss Israël d’origine éthiopienne Yityish Aynaw, un symbole fort et peut-être une manière de se faire pardonner, en partie.
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Rosie Gankey
GERTY ARCHIMÈDE
Racines
Première femme avocate et députée de la Guadeloupe
En 1939, Gerty Archimède fut la première femme inscrite au barreau de la Guadeloupe. Née le 26 avril 1909 en Guadeloupe, aînée d’une famille de 5 enfants, elle bénéficie d’une éducation exceptionnelle grâce à l’acharnement de son père Justin Archimède, maire de sa commune natale durant 6 années, dans un contexte social où la majorité de la population travaille dans les champs de canne à sucre. Après l’obtention de son baccalauréat, elle travaille à la Banque de Guadeloupe pour financer ses études qu’elle entreprend en Martinique et termine à Paris, à la Sorbonne. Son immense talent oratoire, sa passion pour la littérature et la philosophie, l’aideront à s’imposer dans un monde judiciaire jusqu’alors exclusivement masculin puisqu’elle sera Bâtonnier de l’Ordre de la Guadeloupe de 1967 à 1970. En 1946, elle fut élue première femme députée à l’Assemblée nationale, membre de la Commission de la justice et de la législation, membre de la Commission des territoires d’outre-mer.
Une militante féministe et communiste
Différents hommages
Elle crée en Guadeloupe une fédération de l’Union des Femmes françaises qui prendra par la suite le nom d’ Union des Femmes guadeloupéennes, pour l’obtention de l’application de la Sécurité sociale et du droit à la retraite aux femmes en Guadeloupe. En 1947, Gerty Archimède présente le rapport de la Commission de la justice et de la législation sur le projet de loi permettant aux femmes d’avoir accès à diverses professions juridiques, pour l’égalité des salaires des départements d’outre-mer sur ceux de la région parisienne. Gerty Archimède est la pionnière de l’émancipation de la femme guadeloupéenne, qui a montré la voie pour le combat des conditions des femmes; l’émancipation des femmes passant nécessairement par une meilleure représentation de cellesci dans la vie quotidienne. En 1948, elle adhère au Parti Communiste français qui la désigne comme représentante. Elle parcourt le monde pour lutter contre le colonialisme, fait des propositions de loi pour l’amnistie des délits politiques dans les départements d’outre-mer. En 1952, elle se spécialise dans la défense des petits clients et des travailleurs humiliés tout en étant parallèlement adjointe au maire puis maire de la ville de Basse-Terre jusqu’en 1956. En mai 1980, elle préside le 7ème Congrès du Parti communiste, qui sera sa dernière apparition publique puisqu’elle décède brusquement 3 mois plus tard.
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Katharina Cambré
Sa maison natale à Morne-à-l’Eau a été labellisée “ Maison des Illustres “ par le ministère de la culture et abrite un musée retraçant sa carrière et ses combats ; un bronze lui est consacré sur le boulevard maritime de Basse-Terre, ainsi qu’une rue dans le XIIe arrondissement de Paris. Héroïne de l’Histoire mais aussi de la pièce de théâtre écrite par son neveu Alain Fox Pas de prison pour le vent, mettant en scène sa rencontre en 1970 avec Angela Davis (voix forte des Black Panthers), Gerty Archimède fut, en effet, l’organisatrice du comité de soutien à la jeune activiste américaine condamnée à mort par le gouvernement californien ! Une femme d’exception.
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PIERRE DE GAETAN NJIKAM LE REGARD D’UN ÉLU DE LA RÉPUBLIQUE SUR LA GÉNÉRATION ROOTS Rencontre avec Pierre de Gaétan Njikam, adjoint à la mairie de Bordeaux, proche conseiller d’Alain Juppé et sensible aux questions environnant la diversité, l’Afrique et sa diaspora. Des échanges enrichissants et sans détour avec celui qui a initié, voilà maintenant 3 ans, les Journées Nationales des Diasporas Africaines à Bordeaux.
Contrôle d’identité, s’il vous plaît ? En tant qu’homme engagé à Bordeaux et avant cela dans ma jeunesse au Cameroun, que ce soit au lycée Leclerc, à l’université de Yaoundé, puis à l’université de Bordeaux, c’est toujours un plaisir de rencontrer sur mon chemin des jeunes qui ont une certaine conscience de leur part dans le monde et qui revendiquent leur africanité. Aujourd’hui, il y a une sorte de banalité de l’Afrique à Paris, mais on ne peut pas s’imaginer que dans les années 30, dans le froid parisien, quelques étudiants noirs ont pu créer une revue L’Etudiant Noir, créer Présence Africaine, se retrouver pour parler de ces choses-là. À l’époque, il fallait vraiment avoir du courage et de l’audace. Aujourd’hui, en tant qu’élu en France, engagé pour faire en sorte que la relation avec l’Afrique soit innovante, je réfléchis à une certaine façon de voir l’Afrique en France, la France en Afrique.
Quel est votre regard sur cette génération ROOTS qui a cette conscience africaine, mais qui pourtant vit en France ?
Je considère pour ma part que ce qu’on appelle la “Françafrique” est un dégradé de ce qui a pu exister. Avant, quand on parlait de la Françafrique, c’était Jacques Foccart qui, à l’Elysée, travaillait pour préserver les intérêts de la France par rapport aux pays qu’ils avaient colonisés, et enrichissait une poignée d’individus. Aujourd’hui, on a des gens qui s’excitent dans les médias, qui ne représentent rien. Personnellement, je pense qu’on est dans une volonté de certains de cannibaliser les circuits officiels de l’État français, de l’entreprise française, et de profiter de manière exclusivement personnelle de la dite croissance perceptible ou constatée en Afrique. La vérité qui nous rattrape aujourd’hui est que l’Afrique est en accélération de son histoire avec l’émergence d’une nouvelle catégorie d’acteurs : l’entrepreneur africain, l’étudiant africain, les mouvements associatifs alternatives africains.
On assiste à un phénomène que l’on appelle “les repat”, c’est-à-dire ceux qui sont en France et aspirent à rentrer en Afrique pour travailler, investir ou lancer des entreprises. Comment observez-vous ce phénomène ? Est-ce une perte vive pour la France ou est-ce un mouvement que vous souhaitez encourager ? Très sincèrement, c’est un mouvement que je souhaite encourager. Je souhaite qu’il y ait plus de mobilisation de différents acteurs, c’est même très important. Il faut qu’il y ait un programme de jeunes d’ascendance africaine qui bougent vers le pays d’origine mais avec un véritable accompagnement .
Quel serait votre message pour la génération ROOTS ? Confiance. Je crois que rien ne peut se faire si on ne commence pas par avoir confiance en soi. Par rapport à ce dont nous avons hérité, par rapport à ce qui se passe autour de nous, la confiance en nos capacités malgré les tâtonnements et les difficultés à faire oeuvre collective. Il ne faut pas désespérer de pouvoir collectivement faire des choses qui ont de l’impact pour notre communauté franco-africaine. Et enfin : il faut oser !
Si je vous dis “Roots” ... Je pense aux mots : racines, parcours et solidité.
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Votre génération m’interpelle et est au cœur de ma réflexion et de mon engagement politique. Je ne suis pas né ici, mes parents ne sont pas ici, donc je m’efforce de bien m’approprier cette nouvelle identité africaine que vous incarnez. Je considère qu’il s’agit là d’un vrai sujet politique, à la fois pour les pays africains et pour la France elle-même. C’est la raison pour laquelle j’ai initié les Journées Nationales des Diasporas Africaines, il y a 3 ans. L’idée était de considérer qu’il y a aujourd’hui quelque chose qui se passe, qui n’est pas à mon avis suffisamment pris en compte par les différents décideurs politiques d’Afrique et de France. C’est cette réalité démographique, citoyenne, engagée, entrepreneuriale, artistique, culturelle qui se décline sous toutes ses formes et qui, à mon avis, reste une sorte d’objet politique non identifié. C’est comme s’il y avait une sorte de non-citoyenneté, non-participation, alors que d’un point de vue sociétal cette jeunesse est là, elle entreprend. Je considère qu’on ne peut pas raisonnablement pensé à la France d’aujourd’hui et la relation de la France d’aujourd’hui avec l’Afrique francophone sans mettre au cœur de la réflexion cette nouvelle génération que vous constituez. Il est urgent, pour la vraie cohésion nationale de la France, son identité au pluriel, sa puissance, son rayonnement, son influence, de mettre cette nouvelle génération née en France mais d’ascendance africaine au cœur des projets politiques.
L’ère de ce qu’on a appelé « La Françafrique » est-elle révolue ?
Look : JEAN PAUL GAULTIER
PHOTOGRAPHE : CHRISSE JOHNSON ÉVÉNEMENT : FESTIVAL INTERNATIONAL DE LA MODE AFRICAINE (FIMA) LIEU : AGADEZ (NIGER) MANNEQUINS : EUDOXIE (BÉNIN) CORINE VIEIRA (BÉNIN) HAOUA IDE (NIGER) ZAK (MAROC) MYRIAM ABDOUSALEYE (NIGER)
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Looks : JEAN PAUL GAULTIER
Looks : JEAN PAUL GAULTIER
Looks : JEAN PAUL GAULTIER
Look : JEAN PAUL GAULTIER
Look : JEAN PAUL GAULTIER
Looks : ZACOMÉTI
Veste : ZACOMÉTI
Looks : FLAMINIA MECHOULAM
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PHOTOGRAPHE : DIDIER TEURQUETIL
JR MAKASI
L’AUTODIDACTE MULTI-CASQUETTES B.M.F
Contrôle d’identité, s’il vous plaît ? Makasi Junior, 33 ans. Je suis un entrepreneur d’origine congolaise.
Revenons sur vos débuts dans l’entrepreneuriat ... Cela remonte à mes 17 ans quand j’ai créé mes premières associations. La première s’appelait “La mouche vend du miel aux abeilles”, c’était un vide-greniers où tous les voisins devaient revendre des objets entre eux. Puis à l’âge de 18 ans, j’ai créé mon école de danse, motivé par l’expérience de danseur professionnel que j’avais eue à l’âge de 12/13 ans. Cela s’appelait la “Junior Dance School“ à Villepinte. En quelque sorte, j’y ai fait toutes mes classes et, de là, je me suis lancé dans la réalisation de comédies musicales. Par la suite, j’ai créé une autre association pour donner des cours de danse dans des centres pénitenciers. L’idée, à travers toutes ces actions, était de découvrir la vie et de faire mon petit bonhomme de chemin.
Le gros boum a eu lieu quand vous vous êtes lancé dans l’industrie musicale, non ? C’est une succession de rencontres, qui m’a amené à la musique. Quand je me suis lancé, j’avais déjà quelques idées. Étant danseur, on écoute d’une manière particulière la musique par rapport aux autres, quand on danse, on la ressent. En 2011, je me suis décidé à créer mon label, GIVMEALL RECORDS, qui a cartonné.
Quels ont été vos artistes phares ? Le plus gros artiste qu’on a eu fut Axel Tony. Avant notre collaboration, il était connu dans le milieu puisqu’il était déjà le choriste de Diam’s et de Kery James, mais il ne l’était pas en tant qu’Axel Tony. Avant lui, j’avais déjà développé Tal, l’artiste franco-israélienne qui marche très fort, encore aujourd’hui.
Étant autodidacte en tant que dirigeant d’un label musical, quels étaient vos arguments pour les convaincre de vous suivre ?
On a pris le vrai piano de la série Les Feux de l’amour, on y a ajouté nos propres ingrédients et le son a également connu un succès notable. Fort de ces 2 expériences, on ne pouvait plus être que 2 personnes, il fallait créer un environnement de travail adapté et, du coup, on a créé le label GIVMEALL.
Comment cela se passe-t-il pour un autodidacte qui se lance dans une industrie où, j’imagine, il y a beaucoup de codes, de paramètres à maîtriser? Êtes-vous allé pas à pas ou aviez-vous un mentor pour vous donner les clés ? C’était difficile parce que je n’avais pas fait d’études, je n’avais pas tous les codes du business, mais j’ai et continue d’observer, de beaucoup écouter et tirer des leçons de mes erreurs pour me solidifier. J’ai lu “la bible de la musique” pour m’instruire, où on t’apprend les codes, d’où vient la musique, comment les revenus se génèrent, qui fait quoi… Un livre de près de 3 000 pages !
Si vous aviez un conseil à donner à quelqu’un qui se lancerait dans l’industrie musicale ... Foncez ! Il ne faut rien lâcher ! Dans la musique, c’est simple, il y a 50 % de travail, 30% de relationnel et 20% de chance. Pour moi, c’est un dream, il suffit de rêver et plus tu rêves, plus tu y arrives. Tu fais ce que tu sais faire, ni plus ni moins. La musique, c’est ça, c’est l’art. Dans le milieu artistique, il ne faut pas se contenter de suivre, il faut faire ce que l’on aime et les gens viendront à ton univers.
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C’était au feeling, c’est venu tout seul. J’ai eu l’idée de faire une musique bien précise : c’était un zouk racontant l’histoire de 2 filles et ungarçon. J’ai décrit le concept à Axel et il était d’accord. Le garçon devait être un gros salaud qui l’assumait. Ce morceau a cartonné, il y a eu un buzz énorme jusqu’aux Antilles ! De là, on s’est réellement lancé et j’ai eu l’idée d’un autre concept de morceau qui s’appelait “Les feux de l’amour”.
“ Dans la musique, il y a 50 % de travail, 30% de relationnel et 20% de chance. Pour moi, c’est un dream, il suffit de rêver et plus tu rêves, plus tu y arrives. ”
Vous êtes-vous déjà dit “j’ai créé GIVMEALL, pourquoi ne pas essayer de jeter toutes mes forces dedans pour en faire la machine la plus grosse possible, en faire le futur Def Jam” ou était-ce juste une période de votre vie et vous vous résignez à passer à autre chose ? Pour moi, c’était juste extraordinaire ce qu’il se passait, étant donné que je ne viens pas d’une famille aisée. Tous les jours, je repensais à ce qui se passait et le fait que ma famille me félicitait, c’était énorme. GIVMEALL RECORDS était une véritable fierté. J’ai été celui qui a amené la nouvelle musique afrocaribéenne au plus haut, ici en France. C’était dur parce qu’un artiste communautaire n’avait pas la chance d’être développé dans les gros médias mais avec notre travail, on a réussi à le faire. Je ne suis pas pro-communautaire, mais j’aime ce que l’on est, on est afro, j’aime cette culture, c’est là d’où l’on vient, c’est ce qu’on a appris et je me suis toujours battu pour la développer. C’est pour cela qu’on est un peu pionnier de la musique afro-caribéenne. J’ai essayé de pousser le développement du label par le biais de partenariats et j’ai entamé de nombreuses conversations avec des amis du milieu. Malheureusement, les gens nous voyaient comme des prédateurs, plutôt que comme des alliés. C’était dur de faire valoir le côté communautaire et de développer une grosse major. J’ai essayé, j’ai demandé à plein de petits labels de s’associer à nous, que ce soit en Italie ou en Afrique, j’ai voyagé partout ! En France, on a un savoir-faire, mais ma vision des choses n’était pas partagée par tous.
Au-delà de la musique, pouvez-vous nous parler de vos différentes activités ? J’ai eu la chance de pouvoir monter une boite de location de voitures. À la base, j’ai créé cette société pour que ma femme puisse gérer mon enfant, qu’elle se sente bien dans sa vie et qu’elle n’ait plus besoin de forcément compter sur moi, comme je ne suis pas souvent à la maison et que je voyage beaucoup. Même si elle est autonome et qu’elle a un très beau métier (elle est hôtesse de l’air), il y avait ce déséquilibre à la maison. Aujourd’hui, la société marche bien, elle s’en occupe et s’occupe de notre fille, et j’en suis très heureux. Entre-temps, j’ai également pu m’investir dans une radio urbaine sur l’île de la Réunion. Nous avons acheté la licence de marque TRACE pour la Réunion, mais cela reste une radio appartenant à des Réunionnais et moi-même. Enfin, en 2017, je vais être directeur commercial d’un champagne qui s’appelle Delarocque 1815. Je vous tiendrai informé des évolutions !
“ Nous avons acheté la licence de marque TRACE pour la Réunion, mais cela reste une radio appartenant à des Réunionnais et moi-même.”
À 33 ans, vous avez déjà beaucoup de choses à votre actif dans l’entrepreneuriat... Quel état des lieux faitesvous de l’entrepreneuriat noir en France, cette génération ROOTS entre 25 et 40 ans ? C’est très beau, c’est très bien, parce qu’on se connaît quasiment tous et je vois le travail qu’ils font. On se croise parce que certains ont des restaurants, des barber shops... Et je suis le premier consommateur de la petite diaspora ici en Europe. Je ne peux que les féliciter, nous changeons les codes. Par exemple, votre magazine ROOTS, et je ne dis pas ça parce que le boss est là (rires), c’est enfin un vrai magazine qui rassemble et qui nous ressemble ! J’applaudis la génération d’entrepreneurs actuels qui a faim et est déterminée à ouvrir toutes les portes. Maintenant, pour passer à un autre niveau, comparable aux noirs américains, il nous manque des banques, des médias puissants, des grands avocats, plein de choses. La génération de nos parents est arrivée en Europe dans les années 80, ce n’est pas en 30 ans que tout va basculer. Une fois qu’on aura donné des valeurs, une vraie direction à nos enfants, je pense que cela va changer et que dans quelques années, le diagnostic sera différent.
Que peut-on vous souhaiter pour cette année 2017 ? Moins de crime et un peu de paix dans le monde. D’un point de vue perso, je ne sais pas… Pourquoi pas avoir un autre enfant !
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Revenant à ses premiers amours, la presse écrite, en étant chef de projet du magazine TogoMag, Lauretta Sanvee crée également l’événement « La Nuit du Pagne » en 2008 au Togo, et participe au reportage « Le tissu pagne au Togo» de Kokou Agbémadon, sélectionné au FESPACO 2009 (Panorama Documentaires africains). Cette expérience lui donne l’envie de travailler dans l’événementiel et ainsi elle décide de prendre cette spécialité à l’Institut supérieur des Sciences, Techniques et Économie Commerciales (ISTEC Paris).
Lauretta Sanvee LA STRATÈGE EN
COMMUNICATION QUI SILLONNE
L’AFRIQUE
Diplômée d’un bac Littéraire Option Histoire de l’Art, puis d’un Master en Information-Communication et d’un MBA en Marketing et Management de l’Evénementiel, Lauretta Sanvee a eu sa première expérience professionnelle à l’âge de 16 ans en tant que stagiaire puis pigiste pour le magazine féminin panafricain Amina; ayant pour ambition de devenir journaliste, voire grand reporter. Par la suite, elle s’axe sur la communication en tant que chargée de communication dans l’agence Rendez-vous RP spécialisée dans l’environnement et le développement éthique, puis en travaillant dans l’association Ni Putes ni Soumises.
Par la suite, elle travaille en tant que pigiste chez FashizBlack ainsi que dans l’agence de communication Olivia Goldman, pour enfin travailler au Togo en tant que responsable média chez Moov-Togo, dans l’univers des telécoms pendant presque 5 ans. Ayant également fait de la radio en animant et produisant une matinale sur Nostalgie Togo, Lauretta Sanvee apporte son expertise sur différents événements (Festival International de la Mode En Afrique à Niamey en 2011 et 2013, La Mode c’est Vous, 10 ans City Muzik au Togo) et projets, mais souvent de manière bénévole. En 2015, Lauretta Sanvee se met à son compte et crée LSA PROD, à la fois agence de production et communication qui fait du conseil en stratégie, de la production audiovisuelle, du digital, de l’event planning, et un label de musique . L’objectif de LSA PROD est de créer de la valeur ajoutée au sein de l’agence afin d’être autonome. C’est dans ce sens que Lauretta Sanvee le développe en investissant dans la production de 3 artistes (KanAa qui fait du rap, Myra qui chante et rappe, LOrd CarlOs qui fait de la soul et de la world music), en élaborant des services à valeur ajoutée via le téléphone, en étant la régie pour Canal+ au Togo, et en produisant des émissions de TV notamment l’émission “Afrikan Beauty Le Mag” dont la première saison a été diffusée pendant 4 mois sur A+, chaine africaine du groupe Canal+ ! Une touche à tout de l’univers de la communication, une boulimique du travail et une digne représentante de la génération ROOTS sur le continent mère.
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PHOTOGRAPHE : DIDIER TEURQUETIL
MALCOLM LUMBALA IL TRANSFORME L’HUMIDITÉ EN EAU POTABLE B.M.F
Contrôle d’identité s’il vous plaît ?
La machine est-elle électrique ?
Malcolm Lumbala, j’ai 25 ans. Je suis fondateur et directeur général de la société “The Pure Water Tech” basée à Londres. J’ai fait mes études de commerce en France, au Canada, en Angleterre et j’ai fini aux États-Unis. C’est grâce au basketball, que je faisais en parallèle à mes études, que j’ai pu voyager.
Si vous avez la possibilité de la brancher, vous pouvez, sinon, on peut la jumeler avec un petit panneau solaire.
Ton entreprise développe une technologie révolutionnaire... Nous avons une nouvelle technologie qui arrive à capturer l’humidité de l’air ambiant pour la transformer en eau potable. Nous avons une gamme de produits qui va de 20 à 20 000 litres d’eau potable par jour. Nous avons 5 distributeurs en Afrique mais nous travaillons aussi avec certains gouvernements africains pour proposer cette technologie qui va servir à aider la population.
N’ayant pas de cursus scientifique, comment as-tu eu l’idée de te lancer sur un tel produit ? J’étais dans un appartement au Canada où il y avait beaucoup d’humidité et on m’a dit d’acheter un humidificateur. Au bout de 2 heures, la cuve était remplie de plus de 3 litres et toutes les 2 heures, je jetais au moins 3 litres d’eau. C’est à partir de là que tout a commencé. Je me suis dit que toute cette eau gaspillée pouvait sans doute être recyclée en eau potable. J’ai pris contact avec des ingénieurs, on a fait des recherches, développé le produit et on a dû le présenter à plusieurs ministères de la santé pour pouvoir obtenir les autorisations pour les exploitations, car il s’agit évidemment d’un secteur très contrôlé.
Du coup, l’eau que tu récupères est-il entièrement potable? Oui, l’eau que l’on récupère est entièrement potable. Il y a plusieurs filtres et des UV qui éliminent tout ce qui est pollution, on a vraiment un circuit très contrôlé. Il y a 5 étapes dans la machine pour réussir à avoir une eau 100% potable.
As-tu vocation à alimenter chaque foyer ?
Révolution totale oui, mais les grandes entreprises comme EDF connaissent ce système. Elles ne veulent simplement pas l’utiliser parce que ce n’est pas assez rentable.
Pourquoi, si ces entreprises considèrent que ce n’est pas assez rentable, cela le deviendrait-il avec toi ? Les grandes entreprises, quand elles arrivent dans un pays a-fricain, veulent tout refaire : les canalisations, les conduits... Ce sont des milliards et des milliards d’euros d’investissement ! Nous, on propose un produit haut de gamme aux gouvernements. Si c’est pour un hôpital, on peut donner 500 litres par jour, on a vraiment une gamme large, c’est pour cela que les gouvernements aiment notre produit, sans parler de notre prix très compétitif comparé aux grandes compagnies qui veulent vraiment s’installer dans le pays, faire d’énormes travaux et partir. Nous, on s’installe dans le pays et on continue parce qu’on fait aussi de la maintenance sur tous nos produits.
“ Pour un foyer, le prix d’achat de la machine est de 6000$. il n’y a plus d’autres frais, il faut uniquement changer les filtres 1 fois par an et cela revient à 60$. ”
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On peut alimenter chaque foyer, mais pas uniquement. Nous pouvons alimenter en eau potable chaque bâtiment, chaque école, hôpital, parc public, il n’y a aucune limite. La seule condition est d’avoir de l’humidité et de la chaleur, c’est pour cela que nous sommes principalement basés en Afrique, c’est un continent qui réunit parfaitement ces 2 critères.
On assiste donc à une révolution totale dans l’industrie de l’eau ...
Quel serait le budget alloué à un foyer pour l’alimenter en eau potable sur toute une année? Le prix d’achat de la machine est de 6000$. il n’y a plus d’autres frais, il faut uniquement changer les filtres 1 fois par an et cela revient à 60$. C’est vraiment simple à remplacer, c’est pour cela qu’on a simplifié les formalités en terme de maintenance. Avec cela, un foyer pourra envisager, par jour, une consommation de 100 ou 200 litres.
Quelle est ta stratégie d’implantation sur l’Afrique ? Soit on travaille avec un distributeur déjà établi sur les territoires, et qui va nous représenter, c’est-à-dire qu’il achète une licence auprès de nous, on lui vend nos produits puis il les revend; soit on travaille en direct avec les gouvernements, en présentant nos produits aux Ministères de la Santé. Avec mon équipe d’experts et mes ingénieurs, notre mission est de montrer qu’il existe désormais une nouvelle technologie idéale pour leur pays et qui coûte peu cher comparativement aux grandes compagnies. Pour les deals gouvernementaux, nous visons les hôpitaux, écoles et appartements sociaux. Nous avons déjà présenté le projet au Premier ministre de la Guinée équatoriale avec un retour très enthousiaste et sommes en discussion avec le Tchad. Nous avons également un distributeur au Cameroun et avons commencé à positionner nos pions au Nigéria, Congo et Sénégal. En Afrique, les choses prennent du temps mais ça avance ! Prochain objectif : l’implantation au Ghana et en Afrique du Sud.
Comment es-tu passé de la phase de l’idée à la concrétisation du projet ? J’ai démarré sur fonds propres avec 70 000€, c’était vraiment dur. J’avais des amis étudiants ingénieurs qui m’ont offert leurs services contre un petit peu d’argent. On a réussi à faire 2/3 prototypes qu’on a présentés et, à chaque fois, on s’améliorait jusqu’à avoir le produit final. Aujourd’hui, j’ai une usine en Chine avec mes propres employés. Là encore, ce fut le système D. Au départ, je n’avais même pas les fonds nécessaires pour tenir plus d’une année, mais heureusement j’ai réussi à obtenir des commandes dès le 1er mois et ainsi renflouer les caisses. Tout s’est donc passé au culot.
“ J’ai démarré sur fonds propres avec 70 000€, c’était vraiment dur [...] Aujourd’hui, j’ai une usine en Chine avec mes propres employés. ” Cela fait quoi d’être chef d’entreprise à 25 ans d’un projet aussi ambitieux ? C’est dur, stressant, tu dors très peu, tu voyages beaucoup, tu as sans arrêt la boule au ventre. À 25 ans, lorsque tu discutes avec un Premier ministre, il te voit comme si tu étais son fils parce que le sien a le même âge et il ne te prend pas forcément au sérieux. Il faut vraiment prouver que le produit est viable et que toi aussi, tu es viable. Tu ne peux pas venir en bégayant ou en rigolant.
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PHOTOGRAPHE : DIDIER TEURQUETIL
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LES EXPERTES EN COM’ DIGITALE B.M.F
Contrôle d’identité s’il vous plaît ? Rose : Rose, on me donne souvent 30 ans, mais j’ai 36 ans et je suis d’origine haïtienne. Je suis la co-fondatrice de Cpasdelacom que je dirige avec Joëlle depuis 2 ans. Joëlle : Je m’appelle Joëlle Travers, je suis franco-libanaise, j’ai 30 ans et suis co-fondatrice de Cpasdelacom.
Parlez-nous de votre parcours...
Quel est le service phare de Cpasdelacom ? Joëlle : Nous avons deux types d’activités, d’un côté l’événementiel consistant à mettre en place des opérations de communication globale, événement avec RP, relation influenceur, médias, et partenariat comme par exemple le Beauty Break de l’année dernière. On travaille en ce moment sur un projet qui aura lieu au mois de mai sur 3 jours lors du Festival de Cannes, et qui portera un autre nom avec des partenaires moins basés sur la beauté. De l’autre côté, on a une activité de communication digitale: on accompagne des marques dans leur stratégie de communication digitale, dans le secteur de l’hôtellerie, la beauté, le food …
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Rose : Je suis une pure communicante, j’ai fait des études en communication à la fac de Paris III Censier où j’ai obtenu mon master. Ensuite, j’ai été attachée de presse chez Universal, chargée de communication chez MTV et MCM. J’ai monté un magazine de luxe et culture urbaine en 2004 qui était distribué à 30 000 exemplaires à Paris, en Belgique et au Luxembourg. Cela n’a pas duré, je n’ai fait que trois numéros mais j’ai pu rencontrer pas mal d’annonceurs qui m’ont permis de me faire un vrai carnet d’adresses. Je me suis, par la suite, redirigée vers les métiers de la communication en trouvant une agence de communication spécialisée en ingénierie culturelle et mécénat, qui s’appelle Community, et m’a demandé de devenir l’attachée de presse officielle de Guerlain qui organise tous les ans des expositions dans leur maison mère sur les Champs Élysées. Mon challenge était de renforcer les retombées médiatiques d’une exposition à seulement deux mois de l’événement ; challenge que j’ai réussi puisqu’ils m’ont signée pendant près de 4/5 ans. J’ai travaillé avec la MAÏF, Hermès et le Parc de la Villette. Après cette expérience, ma petite sœur a eu des problèmes capillaires donc nous nous sommes mis à chercher pas mal de produits pour traiter ce problème ; et de découverte en découverte, je me suis rendue compte qu’il y avait un gros marché pour les produits afro. J’ai donc ouvert un e-shop qui s’appelait Rose et Nadine et qui est par la suite devenu un blog dans lequel j’exposais les petites marques de produits naturels que j’allais dénicher en dehors de l’Europe (en Inde, Etats-Unis et Chine). Cela a duré trois ans et s’est terminé à la suite de la naissance de ma fille. Après cette aventure, je ne savais pas dans quoi me lancer, s’il fallait opter pour la communication ou plutôt pour la cosmétique. Je décidai d’arrêter la cosmétique et c’est là que j’ai rencontré Joëlle. Joëlle : Mon parcours est également atypique. J’ai commencé par des études littéraires mais cela ne me plaisait pas alors j’ai fait du droit littéraire mais loupé, cela ne me plaisait pas non plus. Puis, j’ai fait de la gestion ce qui me plaisait mais je ne trouvais pas ça utile… Après six années d’études, j’ai finalement trouvé une formation à HEC en entrepreneuriat. Dans le fond, j’ai toujours su que je voulais monter ma boîte mais je n’avais pas les outils ni assez confiance en moi ; et monter une boîte c’est beaucoup de responsabilités.
C’était un choix lourd. Ces études m’ont permis d’étoffer mon réseau. Lors de ma dernière année d’études à HEC, j’ai travaillé sur un projet personnel : la création de ma boîte que j’appelai Mysekit.com. Au tout début, il s’agissait d’un site de beauty boxes, puis j’ai voulu me différencier en proposant des formules sans abonnement avec des produits totalement adaptés au profil beauté de mes clientes. J’avais réussi à avoir une très grande communauté de clientes en proposant des produits vraiment qualitatifs. J’étais passée d’une commande d’une trentaine de kits tous les deux mois à la même quantité commandée tous les mois. J’étais parvenue à retenir plus de 150 marques partenaires qui croyaient en mon projet, et qui me fournissaient les produits. Il y avait un vrai affect entre mes clientes, ma communauté et moi surtout sur les réseaux sociaux. Grâce à Mysekit, je me suis rendue compte que je faisais plus que du e-commerce, je faisais véritablement de la communication pour mes marques partenaires. En cherchant des bureaux à Paris, je suis tombée sur Rose qui fut un coup de cœur professionnel. Nous nous étions trouvées pas mal de similitudes professionnelles, elle avait une expertise de communication qui m’intéressait; nous étions vraiment complémentaires. Elle me parla de son projet, le Beauty Break. Par la suite, on a lancé un événement à Cannes en marge du Festival, proposant aux marques une prestation de communication, de relation influenceur, relation presse, celebrity marketing. Cela a eu un super succès et de là, nous nous sommes lancées. J’ai rejoint Cpasdelacom cet été, Rose en était déjà la directrice et je suis devenue directrice associée en charge des événements et des partenariats mais je garde à côté mon activité de Mysekit.
Rose : Notre secteur d’activité est très éclectique. Récemment, Universal nous a contactées pour la sortie de l’album 50 Shades Darker. Il s’agissait de mettre en place tout un parcours pour que les influenceurs puissent communiquer sur la BO. Joëlle : Le but était d’organiser un teasing en envoyant aux influenceurs une enveloppe avec les paroles d’une des chansons sexy du film avec un #50nuancesplussombres rien d’autre, suivi quelques jours plus tard d’un colis avec le masque que porte les personnages principaux et la BO du film. Les influenceurs ont tous été accueillis par la suite dans un manoir pour une soirée mystère.
Travaillez-vous uniquementavec des grands groupes? Rose : Cela dépend du projet, par exemple nous avons accompagné du début jusqu’à la fin les fondateurs de HOBO - un restaurant qui rencontre du succès alors qu’ils se sont lancés il y a trois mois - dans toute leur stratégie de communication. Il a fallu réfléchir à comment les présenter sur les réseaux sociaux, on a travaillé l’image du restaurant sur les consommateurs. Maintenant que le restaurant rencontre du succès, on va organiser des soirées. C’est le genre de challenge qu’on aime relever. Joelle : On fonctionne au coup de cœur pour s’accomplir personnellement et professionnellement. Le fait d’avoir notre propre boîte nous donne la liberté de pouvoir choisir les projets qui nous intéressent vraiment.
Vous avez l’air assez complémentaires, j’imagine que vous faites rêver pas mal de jeunes entrepreneurs. Quel est votre secret ? Rose : On fonctionne comme un vrai couple… il faut beaucoup communiquer malgré nos caractères assez différents. Joëlle : La clé de la réussite réside dans l’échange, la bienveillance, l’écoute, la confiance et l’échange. C’est très difficile de trouver un associé, ça peut mener à des problèmes. Mais nous nous sommes clairement dit les choses, nous sommes totalement transparentes.
Quelle est votre plus grande fierté ? Rose et Joëlle : Notre rencontre. Rose : Beauty Break c’est le point de départ, nous sommes super fières d’avoir monté cette opération lors du Festival de Cannes, ensemble. Jusqu’au dernier jour, nous avons été solidaires alors qu’on n’avait rien de prêt. Joëlle : Le projet était difficile, le timing était serré, les enjeux très importants, il fallait dénicher des marques qui n’avaient pas l’habitude de s’implanter à Cannes mais on a réussi par force de conviction.
Rose : Nous étions convaincues de notre succès, il nous fallait juste les marques. Quelque soit le nombre de marques qu’on avait rapportées, on aurait eu du succès parce qu’on avait un média derrière nous .
Où vous voyez-vous dans le meilleur des mondes dans 5 ans ? Rose : Mariée (rires). Joëlle : (rires) avec des enfants. On aimerait développer différentes antennes à New York, Dubaï et en Chine parce qu’on a pas mal de marques chinoises qui nous sollicitent. On aimerait accompagner des entreprises françaises dans leur développement en Chine parce qu’on a des relations significatives là-bas. On travaille avec les marques chinoises qui ont envie de toucher le marché français et vice versa au niveau de la distribution.
Si je vous dis “Roots”, cela vous évoque quoi ? Rose : La nourriture, ma grand-mère, le groupe de compas Tropicana, les odeurs de chez moi. Joëlle : Mes racines.
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GALA CLUB EFFICIENCE Le du
2016
Le Club Efficience, fondé par M.Elie Nkamgueu en 2008, est une organisation française spécialisée dans l’ingénierie sociale et économique. Le club est composé de près de 530 membres, regroupant des cadres et chefs d’entreprises tous issus de la diaspora afro-française. La volonté du Club Efficience est de démontrer que la diversité est porteuse d’un mieux vivre ensemble. Le 3 décembre 2016 dernier avait lieu le gala annuel du Club Efficience au Grand Hôtel Intercontinental Paris, Salon Opéra. L’objectif premier du gala est d’allier l’excellence et la générosité au service de l’éducation autour d’un dîner prestigieux où s’est réunie l’élite afro de France, parmi eux le président du MEDEF Pierre Gattaz, Samuel Eto’o, Pape Diouf, Manu Dibango... Et bien d’autres. Les fonds récoltés sont destinés à financer la Bourse d’Excellence. Cette bourse a été créée afin d’agir en faveur de l’égalité des chances et de la diversité sociale. Elle est décernée tous les deux ans depuis 2011 aux plus méritants venant de milieux défavorisés pour pouvoir les inciter à intégrer les grandes écoles prestigieuses comme SciencesPo, l’Essec ou Centrale. Le Gala du Club Efficience est aussi l’occasion de primer des personnalités pour leurs actions durant l’année. Le Prix de l’Excellence a, cette année, été décerné à Lionel Zinsou président de la Fondation Africa France, Dawala producteur de WATI B, Françoise Le Guennou-Remarck directrice des Relations Institutionnelles et de la Communication du groupe CFAO, Jean-Jacques Konadje Docteur en Sciences Politiques et Sonia Rolland primée pour son engagement envers l’Afrique à travers son association Maïsha Africa dont l’objectif est la reconstruction matérielle, psychologique et sociale ainsi que le financement des projets d’insertion et de scolarisation des enfants d’Afrique et en particulier ceux du Rwanda. Une soirée de prestige qui fut propice au networking, c’est aussi cela la génération ROOTS ...
PHOTOGRAPHE : ASHLEY PARANGO DIRECTION ARTISTIQUE : KAREN ZE EYENGA Assistée par : Edrise Dulhomme MAQUILLAGE : REGYNN MIA MANNEQUIN : MAGALIE KAB
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Top : JONII MA PAULIN Brassière : KAROLINE LANG Pantalon : JONII MA PAULIN
Robe : NATAR GEORGIOU Shoes : ASOS
Trench : DERHY
Robe : NATAR GEORGIOU Turban : DONIA ALLEGUE
Robe : NATAR GEORGIOU
Veste sans manche : DEUX A Jupe dorée : MYSOUKINTHECITY
nom l’indique est un chocolat venu de l’île de la Martinique, souvent bu au matin des premières c nions (fêtes religieuses). Pour les plus gourmands, pas la peine d’attendre cette célébration pour pou Gastronomie uster ce délicieux chocolat. rédients pour 4 personnes: wo kako (bâton de cacao) 0 ml de lait demi-écrémé LA RECETTE #971 g de poudre de cacao ( quantité selon les goûts) 0 ml d’eau 0g de lait concentré sucré ousse de vanille âton de cannelle e la muscade râpée Une cuvée qui fait tache n zeste de citron Il tente d’expliquer les raisons de cet engouement, toujours à caribmag.fr « Les gens consomment aïzena (selon l’épaisseur voulue) champagne lors du carnaval,etlors fêtes de ns une casserole, mettez à réchauffer à feu très douxdu le lait demi-écrémé ledelait concentré sucr famille, aux baptêmes, communions et autres sse de vanille, la muscade, la cannelle râpée et le zeste de citron pendant environ 10 à 15 min. Le la rassemblements, en août, lors du retour de la surtout pas bouillir ! diaspora au pays et en fin d’année» Patrick, luins un autre bol, râpez le bâton de kako et ajoutez-y la poudre l’eau queunvous même fande ducacao nectar puis pétillant avance autreaurez préala nt chauffée. Le chocolat doit totalement être dissous. argument. «Aux États-unis, les pauvres dans les quartiers portent de belles baskets. Aux 10 Antilles, sez le contenu du bol dans la casserole contenant le lait et mélangez. Laissez cuire minutes. (c)Danish Cook les populations sont parfois très pauvres Le La cassave est formée partir du manioc qui est unàtubercule apporté par le les chocolat premiers habitants de la ayez la maïzena dans de l’eàau froide et ajoutez la préparation, doit légèrement épaissir d champagne est un gage de qualité, c’est un produit Guadeloupe : les et les Arawaks. À l’origine, la kassav était mangée à la place du pain - étant plus outez pas beaucoup deCaraïbes maïzena. raffiné. En acheter permet de ne pas se tromper et
CASSAVE Champagne au goût amer
pour les Antilles
our est
consistante - sous forme de fine galette garnie le plus souvent de confiture de goyave, coco ou autres Depuis des années, les Guyanais et les Antillais de montrer qu’on a les moyens. » Faire coup double fruits. Elle pouvait aussi se déguster salée. sont les plusàgros consommateurs de champagne pour une fête réussie, en somme. Patrick réside en joué, c’ e st prêt servir ! de France. Punchs, alcool de banane, planteur... métropole et fait partie de la diaspora évoquée par Préparation S’il est à consommer avec modération, le rhum a Dominique Pierre. Le jeune homme note toutefois 10 étapes sont nécessaires pour réaliser sa kassav : une renommée mondiale, tant pour son goût que bémol. « On en achète par caisses en France 1) Épluchez les maniocs (bien-sûr vous les aurez au préalable un lavés) pour la multiplicité des formes qu’il prend. Mais métropolitaine, pour les acheminer, car cela reste 2) Râpez et mettez dans de l’eau le champagne le supplante dans les habitudes très cher de se fournir sur place ». De plus, le climat 3) Pressez à l’aide d’un torchon pour retirer toute l’eau de consommation Outre-mer. Ainsi en 2007, la ne permet pas de produire sur 4) Versez la pâte dans un récipient et laissez reposer une journée. La pâte blanche retombéeleauchampagne fond du Guadeloupe la Martinique occupaient déjà leutiliser. place. L’aubaine que représente le marché antillais récipient, nommée et “moussache”, est ce que nous allons premierlaetmoussache deuxième rang du nombre de bouteilles pour les producteurs français n’encourage pas 5) Récupérez et pressez la de-nouveau. importées par an. Patrick, jeune sera entrepreneur toujours le respect des consommateurs. Ainsi un 6) Laissez sécher et tamisez. La moussache alors sous forme de farine guadeloupéen Roots son étonnement face bien champagne 7) Étalez en forme deconfie galetteà sur une platine ou une poêle chaude nommé Code noir a été proposé par la 8) Mettez-y la garniture souhaitée œufs, fromage...) à ce plébiscite. « Dans mon(confitures, enfance, on préférait maison Henri Giraud en 2012. Selon cette dernière, 9) Formez une autre galette de moussache par-dessus le rhum. Maintenant, le champagne coule à flots cela fait référence à la méthode de pressage 10 Laissez cuire chaquec’est face dingue. environ »5 Dominique min à toute occasion, Pierre, et à la couleur du raisin. Certains Ultra-marins, PDG de la marque bien connue Nicolas Feuillatte représentés par le comité Devoir de mémoire N.B : Pour paresseux, votre farineentre de manioc cuire donc fait les le plus même constat. vous «Le pouvez taux deacheter pénétration autres,prête y ontàvu uneetréférence à leur histoire, débuter de l’étape 7. desà partir personnes qui consomment du champagne marquée par l’esclavage et le code noir qui régissait est de 60% aux Antilles-Guyane contre 30% sur cette pratique déshumanisante au XVIIème siècle. Dernière étape : Dégustez ! l’Hexagone » se félicitait-il auprès de caribmag.fr, Les militants associatifs se sont mobilisés pour lors de son passage aux Antilles en 2012. interdire le champagne incriminé.
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Gastronomie
DOUCEURS D’IVOIRE
Champagne LE TRAITEUR AFRO-FUSION au goût amer
pour les Antilles
Douceurs d’Ivoire est un doux mélange de saveurs d’Afrique, au carrefour de la tradition et de la modernité, accomplissant une mission périlleuse : régaler scandaleusement nos papilles ! Tel un ambassadeur, Douceurs d’Ivoire promeut un patrimoine culinaire africain largement sous-représenté dans le paysage gastronomique. Engagé auprès d’une clientèle en perpétuelle quête d’une cuisine créative et innovante, Douceurs d’Ivoire mixe, mélange Une cuvée qui fait tache et fusionne les meilleurs produits de différentes origines. Son chef cuisinier Paule-Odile Beke est bel et bien déterminée à Il tente d’expliquer les raisons de cet engouement, nous familiariser avec une nouvelle tendance : la cuisine afro-fusion. toujours à caribmag.fr « Les gens consomment du champagne lors du carnaval, lors de fêtes de famille, aux baptêmes, communions et autres rassemblements, en août, lors du retour de la diaspora au pays et en fin d’année» Patrick, luid’une jeune chef spécialiste même fan du nectar pétillant avance un autre de la cuisine afro-fusion ! argument. «Aux États-unis, les pauvres dans les quartiers portent de belles baskets. Aux Antilles, “J’ai grandi dans un monde parsemé d’épices et (c)Danish Cook les populations sont parfois très pauvres Le d’arômes aux côtés de mon père, chef cuisinier et champagne est un gage de qualité, c’est un produit ma mère, pâtissière. raffiné. En acheter permet de ne pas se tromper et Grâce à eux, je combine plusieurs ingrédients perDepuis des années, les Guyanais et les Antillais de montrer qu’on a les moyens. » Faire coup double sonnels dans la cuisine que j’exerce : mon parcours sont les plus gros consommateurs de champagne pour une fête réussie, en somme. Patrick réside en partagé entre la France et la Côte d’Ivoire, ma curiode France. Punchs, alcool de banane, planteur... métropole et fait partie de la diaspora évoquée par sité pour les cuisines du monde entier, mon envie de S’il est à consommer avec modération, le rhum a Dominique Pierre. Le jeune homme note toutefois décloisonner la gastronomie... La cuisine afro-fusion une renommée mondiale, tant pour son goût que un bémol. « On en achète par caisses en France répond à toutes ces exigences et me permet ainsi pour la multiplicité des formes qu’il prend. Mais métropolitaine, pour les acheminer, car cela reste d’associer des ingrédients et des techniques aux inle champagne le supplante dans les habitudes très cher de se fournir sur place ». De plus, le climat fluences multiples ! Le socle de mes menus repose de consommation Outre-mer. Ainsi en 2007, la ne permet pas de produire le champagne sur toujours sur une empreinte subsaharienne Guadeloupe et la Martinique place. L’aubaine que représente le marché antillais Très souvent, je complète mes plats occupaient avec des déjà le et deuxième rang du nombre de bouteilles pour les producteurs français n’encourage pas influencespremier occidentales. importées an. Patrick, jeune entrepreneur toujours le respect des consommateurs. Ainsi un C’est en 2012 que jepar deviens chef itinérant pour confie Rootsles songourmets étonnement face champagne nommé Code noir a été proposé par la partager guadeloupéen mon savoir-faire avecà tous à ce plébiscite. Dans mon amateurs, enfance, on maison Henri Giraud en 2012. Selon cette dernière, et gourmands, passionnés« ou simples cu-préférait rieux ou connaisseurs. le rhum. Maintenant, le champagne coule à flots cela fait référence à la méthode de pressage Pour faire àvoyager vos papilles pour vous surpren- Pierre, toute occasion, c’estetdingue. » Dominique et à la couleur du raisin. Certains Ultra-marins, dre, l’art culinaire j’exercebien est sans frontière. ” Feuillatte PDG de que la marque connue Nicolas représentés par le comité Devoir de mémoire fait le même constat. «Le taux de pénétration entre autres, y ont vu une référence à leur histoire, des personnes qui consomment du champagne marquée par l’esclavage et le code noir qui régissait est de 60% aux Antilles-Guyane contre 30% sur cette pratique déshumanisante au XVIIème siècle. l’Hexagone » se félicitait-il auprès de caribmag.fr, Les militants associatifs se sont mobilisés pour lors de son passage aux Antilles en 2012. interdire le champagne incriminé.
Histoire singulière
“La gastronomie est l’art d’utiliser la nourriture pour créer le bonheur” Théodore Zeldin
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Dolores Bakéla
Gastronomie
• DOUCEURS D’IVOIRE FOR BUSINESS Bien manger pour bien travailler ! Douceurs d’Ivoire connaît l’appétit des entrepreneurs et propose sur mesure des plateaux repas, plats à partager ou un buffet. Pratique et rapide, seul ou en groupe ! Et si vous vous arrêtiez un moment pour profiter du déjeuner et échanger avec vos collègues et clients ?
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Douceurs d’Ivoire vous propose de découvrir l’Afro-fusion, une cuisine complexe mixant tradition et innovation, et puisant sa source en Afrique. Des menus gastronomiques sont créés exclusivement pour votre évenement. Étonnez vos clients avec un rendez-vous unique autour de la gastronomie africaine ! Depuis de sont les plu de France. S’il est à co une renom pour la mu le champa de consom Guadeloup premier et importées guadeloup CHEF CUISINIER à ce plébis PAULE-ODILE BEKE le rhum. M 4, boulevard de la République - 93190 Livry Gargan à toute occ Tél : 00 33 (0)6 66 04 12 92 PDG de la E-mail : douceursdivoire@gmail.com fait le mê www.douceursdivoire.com des person est de 60% l’Hexagone lors de son
Gastronomie
LE DÎNER EN BLANC D’ABIDJANChampagne 2016
au goût amer
pour les Antilles Une cuvée qui fait tache Il tente d’expliquer les raisons de cet engouement, toujours à caribmag.fr « Les gens consomment du champagne lors du carnaval, lors de fêtes de famille, aux baptêmes, communions et autres rassemblements, en août, lors du retour de la diaspora au pays et en fin d’année» Patrick, luimême fan du nectar pétillant avance un autre argument. «Aux États-unis, les pauvres dans les quartiers portent de belles baskets. Aux Antilles, (c)Danish Cook les populations sont parfois très pauvres Le champagne est un gage de qualité, c’est un produit raffiné. En acheter permet de ne pas se tromper et Depuis des années, les Guyanais et les Antillais de montrer qu’on a les moyens. » Faire coup double sont les plus gros consommateurs de champagne pour une fête réussie, en somme. Patrick réside en de France. Punchs, alcool de banane, planteur... métropole et fait partie de la diaspora évoquée par S’il est à consommer avec modération, le rhum a Dominique Pierre. Le jeune homme note toutefois Abidjan - Le 17 2016. Que d’émotions pour C’est avec plein d’étonnements qu’ils découvert ce cadre unedécembre renommée mondiale, tant pour son goût que un bémol. « On en achète paront caisses en France cette édition 5 étoiles du Dîner en Blanc d’Abidjan qui a naturel et insolite peu fréquenté par le tout Abidjan proche du pour la multiplicité des formes qu’il prend. Mais métropolitaine, pour les acheminer, car cela reste rassemblé près de 2000 gourmets et épicuriens en bord 3ème pont. Les longues tablées animées par les chefs de bus le champagne le supplante dans les habitudes très cher de se fournir sur place ». De plus, le climat de la lagune Ébrié, proche du pont HKB côté Riviera pour gonflés à bloc ont envahi l’espace dans un élan d’entraide. de consommation Outre-mer. Ainsi en 2007, la ne permet pas de produire le champagne sur une soirée inoubliable. Comment aurait-on pu imaginer L’orchestre qui a accompagné le début du repas a planté le déGuadeloupe et la Martinique occupaient déjà le place. L’aubaine que représente le marché antillais que ce concept lancé en France par François Pasquier, il cor musical. La fanfare et les artistes présents ont bonifié la fête premier et deuxième rang du nombre de bouteilles pour les producteurs français n’encourage pas y 28 ans, connaîtrait aujourd’hui une telle résonnance inavec les invités prêts à lancer le bal. DJ Mulukuku a alors amorcé importées par an. Patrick, jeune entrepreneur toujours le respect des consommateurs. Ainsi un ternationale dans 70 villes dans le monde, dont Abidjan la soirée suite à l’allumage des feux de Bengale et l’agitation des guadeloupéen confie à Roots son étonnement face champagne nommé Code noir a été proposé par la qui livre ici une 5ème édition hors norme en cette fin foulards blancs en l’air. à ce plébiscite. « Dans mon enfance, on préférait maison Henri Giraud en 2012. Selon cette dernière, d’année. C’est en pleine euphorie qu’une pluie à grosses gouttes s’est inle rhum. Maintenant, le champagne coule à flots cela fait référence à la méthode de pressage Les convives ont embarqué dans les bus en milieu vitée vers la fin de la soirée dans l’ambiance électrique que l’on à toute occasion, c’est dingue. » Dominique Pierre, à la couleur du raisin.etCertains d’après- midi comme le veut la tradition. L’ambiance était pouvaitetpercevoir. L’engouement la gaietéUltra-marins, de certains partiPDG de la marque bien connue Nicolas Feuillatte représentés par le comité Devoir à l’effervescence dès les premières retrouvailles aux difcipants n’ont pas été altérés. Pour des raisonsdedemémoire sécurité pour le même «Le se taux pénétration entre autres, y ont vu unederéférence à leur férents pointsfait de départ dansconstat. la ville. Tous sontdeprêtés les participants et compte tenu l’infiltration dehistoire, l’eau dans le des personnes qui par consomment parla l’esclavage et terminée le code noir régissait au jeu en se laissant transporter le mystère du du champagne lieu câblagemarquée de la sono, soirée s’est surqui le son de la fanest de 60%tenu auxsecret Antilles-Guyane contre 30% sur cettepoursuivie pratique déshumanisante au XVIIème siècle. de ce chic pique-nique jusqu’à la dernière fare et s’est à l’after party au Rooms. se félicitait-il caribmag.fr, Les militants se sont mobilisés pourco-orVous l’aurez compris, associatifs ce fut un évènement féerique. Les Arrivés l’Hexagone sur le lieu, »chargés de leurauprès panierde repas, lors de son passage aux Antilles en 2012. interdire le champagne incriminé. ganisateurs Eric M’Boua, Laetitia Gadegbeku et Miriam Benyebde vraie vaisselle et de leurs décorations de table,
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les participants bien inspirés par la thématique 5 étoiles n’ont pas lésiné sur l’élégance de leur tenue.
dri sous la bannière Evenet s.a.r.l ont déployé leur savoir-faire organisationnel et leur réseau de chefs dynamiques pour livrer Dolores Bakéla une cinquième édition qui a marqué les esprits.
141 rue de crimĂŠe - 75019 Paris - Service voiturier TĂŠl : 01 42 40 30 86 - Horaires : 12:00 - 01:00
PHOTOGRAPHE : DIDIER TEURQUETIL
Contrôle d’identité, s’il vous plaît ? Je suis Gildas Icoungou, d’origine franco-africaine, entrepreneur et propriétaire d’une maison de champagne sous la marque Pharaon, depuis 5 ans. Auparavant, j’étais dans l’immobilier standing.
Vous êtes passé de l’immobilier au champagne, deux mondes complètement différents… Comment avez-vous fait la transition ? Ils ont un point en commun : la clientèle. Les clients à qui je vendais des biens en France étaient souvent de gros consommateurs de vins, même si ce n’est pas cela qui m’a fait passer de l’immobilier au champagne. J’étais un jeune fougueux qui aimait les belles choses, les belles voitures… Puis, un soir de nouvel an, j’ai eu un grave accident de voiture.
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Je suis resté 17 jours dans le coma, tout le monde pensait que j’allais y rester. À mon réveil, j’étais paralysé de pas mal de côtés, surtout mon genou gauche… Je n’ai pas eu de grands dégâts physiques mais j’ai été en convalescence pendant de longs mois, puis je suis parti à la campagne aux États-Unis me refaire une santé chez mon frère. Sur place, j’ai fait des rencontres assez atypiques et étonnamment je ne rencontrais que des personnes qui travaillaient dans le milieu du vin. Ils ont su attirer mon attention sur ce domaine que je connaissais peu. Du coup, à mon retour en France, je me suis instruit sur l’œnologie et j’ai commencé à fréquenter des événements de dégustation, ce qui n’a fait qu’accroître ma curiosité. J’ai repris mon travail dans l’immobilier après ce temps de convalescence, mais je n’avais plus la même passion et motivation pour ce métier. J’ai alors décidé de faire une étude de marché sur l’industrie du champagne afin de saisir comment le domaine fonctionnait, les échanges, l’élaboration du produit, de la vigne jusqu’aux caves, etc.
PHARAON
CHAMPAGNE AU GOÛT D’AFRIQUE Je me suis rendu compte que c’était un domaine passionnant qui pouvait être financièrement très intéressant. On parle d’un marché annuel d’environ 4,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires sur 400 millions de bouteilles produites en France. La plus grosse part de ce gâteau est détenue par le groupe LVMH. Beaucoup de personne me disaient : « ne te lance pas dedans, tu ne pourras pas lutter, c’est trop compliqué ». C’est un milieu très conservateur et certains craignaient que mes origines africaines ne me ferment des portes. J’ai rencontré un investisseur angolais à qui j’ai fait part de mon projet et nous nous sommes lancés ! Nous avons acheté des parts dans une maison de champagne. Pour être le plus crédible possible dans ce milieu aussi fermé, j’ai entrepris une formation d’œnologie. Je me savais attendu au tournant, n’ayant pas le profil type des barons du champagne, fleuron du terroir français. Je ne suis pas un héritier descendant d’une grande famille champenoise, il fallait mettre toutes les chances de mon côté pour convaincre le CVC de m’octroyer la licence.
L’acquisition de la maison de champagne a-t-elle été un parcours du combattant ? Notre domaine a 2 siècles, c’est l’une des plus vieilles maisons de France. Il y avait une question d’héritage mélée à des querelles familiales, du coup, nous en avons profité pour racheter les parts d’un cousin mécontent. Aujourd’hui, nous contrôlons la maison.
Et après vous avez décidé de faire votre propre produit... J’avais goûté pas mal de champagnes auparavant, et je trouvais qu’il manquait ce petit quelque chose. J’ai demandé à mes œnologues de créer un goût qui rappelait l’Afrique. Je voulais du soleil, de l’épice… Et c’est ainsi que l’identité gustative Pharaon est née.
Pourquoi ce nom : Pharaon ?
Nous avons un champagne brut et un blanc de blanc avec des prix oscillant entre 32 et 34 euros.
Quelles sont vos perspectives pour 2017 ? Élargir nos distributeurs dans plus de pays. Nous sommes actuellement au Brésil et aspirons à nous déployer sur toute l’Amérique du Sud, ainsi que dans un maximum de pays stables en Afrique.
Si vous aviez un conseil d’entrepreneur à donner, en rapport à votre propre expérience, lequel serait-il ? Allez au bout de vos idées et n’écoutez pas les gens médisants et pessimistes. Il faut toujours rester optimiste. Visualisez chaque étape. Quand vous commencez le projet, projetez vous sur 10 ans et franchissez les étapes une à une, grâce au travail et à la passion.
Comment vous positionneriez-vous par rapport à la concurrence ? Nous avons participé à un concours organisé par le CVC et l’association des oenologues de France en 2015, qui regroupait de grosses marques. Nous y étions juste pour tenter le coup, nous faire découvrir; et être sélectionnés était déjà une victoire. Quand les organisateurs nous ont proclamés vainqueur dans la rubrique « originalité du goût », le pari fut gagné. Les gens du métier nous ont reconnus comme étant un excellent champagne, et placés devant des marques qui sont là depuis des décennies. Nous avons également pu être rassurés quant à l’attrait de notre marque Pharaon, lorsque nous avons été conviés au plus grand salon mondial de vin effervescent : Expropulse. Nous y avons rencontré des gens intéressés par notre marque, des gens qui faisaient du champagne en Afrique du Sud et au Brésil, parce qu’il n’y a pas qu’ici qu’on fait du champagne, c’est juste qu’ils ne peuvent pas avoir l’appellation car ils sont produits hors du territoire français.
Si je vous dis le mot “Roots”, cela vous évoque quoi ? Je pense à la passion, la rue, le peuple, une culture venant de l’hémisphère sud malgré le fait que le mot soit anglais.
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C’est un champagne haut de gamme, une maison qui a 2 siècles et qui est de qualité, donc nous cherchions un nom à la hauteur. Il nous fallait un nom qui renvoyait à l’inaccessible, au grandiose. C’est également un clin d’œil à l’Histoire car les gens ignorent souvent que le champagne existe depuis l’Egypte antique… Loin de moi l’idée de vouloir m’approprier une culture aujourd’hui considérée comme typiquement française, mais c’est juste un rappel à l’origine des choses.
Quel type de gammes proposez-vous ?
STREET FOOD
EXPLOSION DE SAVEURS !
Quand on est de la diaspora et qu’on rentre du pays, ce qui manque souvent ce sont les saveurs culinaires ! Il y a les plats de la mama, évidemment, mais il y aussi ce petit quelque chose qu’on ne retrouve nulle part en Occident : la street food. Ces petites étales de fortune ou mini cabanons qui regorgent de mille et une saveurs. Qui ne s’est jamais retrouvé en route, happé par l’odeur se dégageant de ces échoppes ? Voici un petit diaporama de ce que l’on peut retrouver sur les routes du Cameroun. Entre prunes, bananes, poulets, brochettes de boeuf (soya), agneau (dibi), poisson, le tout fraîchement braisés sous vos yeux... Il n’y a aucun équivalent ! En plus d’être extrêmement économe, ces “restaurants” de rue sont souvent l’âme d’un quartier, puisqu’il n’est pas rare que vous puissiez vous poser sur un casier de bières, armé de votre Top (soda local) ou Guiness, à refaire le monde, le tout autour d’un bon barbecue made in Africa.
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POISSON SAUCE NJANSAN LA RECETTE #237
Par Bérénice Essoungou
INGRÉDIENTS 1 kg de poisson (dorade ou bar) 100 g de njansan De l’huile de friture 1 piment -1 cube maggi 200g de concentré de tomates (ou de tomates fraîches) 1 gousse d’ail -1 oignon Sel/poivre
PRÉPARATION 1/ Préparez votre poisson en le découpant et en y ajoutant un peu de farine. 2/ Faites frire le poisson dans une casserole d’huile pendant 5 minLe njansan est une épice très courante qui pousse partout sur
utes de chaque côté.
le territoire du Cameroun.
3/ Faites sécher votre poisson afin de retirer l’excès d’huile tout en
Il est issu d’un arbre fruitier d’Afrique occidentale et centrale
conservant celle utilisée pour le faire frire.
à croissance rapide, le Ricinodentron Heudoletii.
4/ Mixez le njansan avec le piment, le cube maggi, le concentré de
C’est une petite graine ronde et blonde, un exhausteur de
tomates (ou les tomates fraîches) et l’ail.
goût, dont l’appellation varie en fonction des pays : l’akpi
5/ Prenez l’huile utilisée pour le poisson et faites revenir avec les
(Côte d’ivoire) ; muguella (Angola) ; okhuen (Nigéria); wana
oignons.
(Ghana) ; bofeko (RDC) et njansan au Cameroun. Cet arôme
6/ Ajoutez le mélange précédemment mixé et 500ml d’eau et laissez
nutritif, riche en protéines et matières grasses est épaissis-
mijoter 10 minutes.
sant dans les sauces ou les soupes.
7/ Ajoutez les morceaux de poisson. Laissez mijoter à feu doux pen-
Après avoir été séchées et écrasées, les graines deviennent
dant une vingtaine de minutes.
comestibles et peuvent être utilisées dans tout type de plats.
8/ Ajustez l’assaisonnement en sel et poivre et laissez réduire la
Avec sa saveur similaire à celle d’une cacahuète, le njansan
sauce 5 minutes.
apportera un goût très prononcé à vos plats.
9/ Servez avec du riz, des plantains et des bâtons de manioc.
L’AFRIQUE DANS LA SAUCE LA RECETTE #237
En exclusivité, ROOTS vous dévoile la recette pour la réaliser : D’abord, bien sûr du piment dans la sauce. Ajoutez quelques pincées de condiments du Burkina Faso, de Guinée Bissau et du Gabon pour avoir une sauce de 1er rang. Laissez mijoter un morceau de lion de la Teranga pendant 120 minutes dans la sauce, puis coupez ce morceau en 5 et remettez-les dans la sauce. Rajoutez deux pincées de Black Stars du Ghana dans la sauce. Mais quelle est cette sauce magique dont les Camerounais raffolent depuis le 14 janvier 2017, dégustée en famille ou entre amis le soir de grands matchs de football sur un fond de musique bikutsi ?
Finissez par 2 cuillères à soupe d’Egyptiens dans la sauce, la dernière étant à rajouter à la 88ème minute pour crucifier le repas. A déguster avec un peu de plantain et une Guinness bien fraîche, bon appétit ! Info insolite : cette sauce réveillant l’esprit du Lion Indomptable qui som-
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Quelle est cette sauce qui, contre tous pronos-
meille dans chaque foyer camerounais, a fini par attirer l’attention des cui-
tics et attentes, a gagné en saveurs et condi-
siniers du palais présidentiel à Yaoundé ; preuve en est la conférence de
ments au fil de l’hiver ?
presse durant laquelle M. Paul Biya mentionna cette sauce. Mony Mamga
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E
A
N
M Y
A
F R O P
175
Contrôle d’identité, s’il vous plaît ? Je pensais qu’on était dans un truc entre frères où on n’avait pas d’histoires de papiers (rires) ! Je m’appelle Waly Dia, j’ai 28 ans, je viens de Grenoble. Je suis comédien et humoriste.
Comment ont réagi tes proches à l’annonce de ta volonté de devenir humoriste ? Je n’ai rien dit à mes parents. Je leur ai dit que je partais à Nantes pour mes études et ils m’ont cru (rires). Je faisais de la danse hip-hop new style, et dans tous les spectacles que je faisais, j’essayais toujours de faire rire les gens, j’aimais cette réaction. Je me suis donc tourné vers le sketch.
Quelle est ta source d’inspiration pour écrire tes sketchs ? Tout ce qui peut m’arriver, du moment où je me réveille jusqu’à ce que je me rendorme. Tout ce que je vois peut être un sujet pour mes sketchs.
Tu es en tournée avec ton spectacle Garde La Pêche et à l’affiche au cinéma dans Père Fils Thérapie. Comment arrives-tu à gérer ta notoriété ? Tu sais... On est encore au début. Aujourd’hui, être connu de la communauté jeune, c’est très simple et ça ne veut pas dire grand chose. Le vrai combat n’est pas d’être connu mais d’être estimé. Je préfère être moins connu, mais fournir un travail plus estimé.
T’étais-tu imaginé à cette place, aujourd’hui, après ton passage à On n’demande qu’à en rire ou au Jamel Comedy Club ?
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Pas du tout. En fait, avec le Jamel Comedy Club, tu sais plus ou moins ce que cela peut t’apporter, puisqu’il y a eu une génération précédente qui a percé : Ngijol, Eboué, etc... alors qu’avec On n’demande qu’à rire, c’était un projet nouveau où tu pouvais aussi bien te faire éclater la gueule devant 1 million de personnes à chaque émission que faire un truc qui allait être génial et que tout le monde allait aimer. Donc tous les jours, on se remettait en question. Tu pensais juste à la semaine d’après, pas à ce que tu allais faire dans 2/3 ans.
WALY DIA
SON IRRÉSISTIBLE ASCENSION B.M.F
Que retires-tu de ces deux expériences ? Disons qu’avec On ne demande qu’à en rire, c’était plus de souffrance. Toutes les semaines, tu devais écrire un sketch sur un sujet imposé, tu n’es pas bien, tu es gris (rires), tu ne vis pas. Durant les deux saisons, je ne vivais que pour ça, quand je sortais, je me disais “merde, je n’ai pas taffé sur ci ou ça”. C’était en quelque sorte une formation accélérée grâce à laquelle j’ai pu gagner 10 ans, puisqu’il fallait écrire des sketchs toutes les semaines, chose que tu ne fais pas si on ne te l’impose pas. Le Comedy Club, c’était plus du kiffe. Tu es en famille, introduit sur scène par Jamel, tu racontes ce que tu veux. Ce sont donc deux écoles différentes.
Aujourd’hui, comment sont tes relations avec Jamel ? C’est mon producteur donc il ne vaut mieux pas que nos relations changent (rires) ! Ça va très bien, c’est un artiste assez généreux. T’imagines le nombre de personnes qu’il a mis en avant?! C’est vraiment sa façon d’être.
Tu es à l’affiche d’un film dont tu as le rôle principal, mais si tu devais choisir entre la scène et le cinéma, quel serait ton choix ? C’est comme choisir entre sa mère et son père. C’est le même métier pour moi, même si honnêtement, je ne pensais pas arriver aussi vite au cinéma. Il faut tout de même se rendre compte que, de base, faire un sketch devant des gens était quelque chose d’inimaginable si on remonte quelques années en arrière. Je sortais de ma ville, je jouais dans la cave d’un bar devant des mecs bourrés et je me disais : “là, c’est bon tu l’as fait”. Pour moi, cela pouvait en rester là, mais les choses se sont enchaînées. A un moment, tu te rends compte qu’il y a des gens qui ont envie de venir voir tes spectacles, mais surtout de payer pour venir te voir, et c’est là que tout devient fou !
Quel est ton point de vue sur la place des acteurs noirs dans le cinéma français ?
Penses-tu que c’est parce qu’il y a un manque d’acteurs noirs potentiels postulant ou bien parce que ceux qui ont les manettes du cinéma français pensent que le public n’est pas prêt ? En fait, c’est un cercle vicieux. Tu as un “pôle dirigeant” qui, je pense, ne voit pas l’intérêt marketing de mettre des noirs dans des films français, ce qui fait qu’il y a plein d’acteurs qui pensent qu’ils n’ont pas leur place et donc n’osent même plus aller aux castings. Maintenant, si on regarde 10 ans en arrière, je pense qu’il y a eu une réelle évolution. Il y a certes encore beaucoup de choses à faire, mais n’oublions pas que la communauté noire en France n’est pas la même qu’aux États-Unis, de par son antériorité d’implantationn et de par son histoire. Mais c’est en train de changer. Aujourd’hui, on commence à me proposer des choses et, en 2017, il y aura de plus grandes initiatives cinématographiques mettant en avant ce qu’ils appellent “ la diversité ”. C’est d’ailleurs un mot que je déteste, la diversité signifie que nous sommes différents et c’est comme si l’on nous faisait une faveur : “allez, vous pouvez venir, on vous accepte”, alors que c’est une réclamation juste normale !
Justement qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour cette année 2017 ? La base : la santé, le kiffe, le bonheur, que la famille aille bien. et puis on a plein de projets en route et on espère que le public va aimer et qu’on va continuer à pouvoir exercer ce métier. On bosse sur le 2ème spectacle, c’était une volonté d’enchaîner tout de suite. Il y a des projets télé et cinéma qui sont cools donc on va essayer de faire en sorte que tout cela fonctionne !
Si je te dis “Roots” ... Forcément, il y a la série Racines qui revient très vite. Je trouve que c’est un nom très fort de sens et on sait d’emblée ce qu’on va lire en feuilletant votre magazine.
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Tu as Omar Sy qui est l’arbre qui cache la forêt, qui donne l’impression de voir plus de noirs au cinéma, mais non. Tu as quelques personnes comme Marc Zinga ou Thomas Ngijol - et encore Ngijol, c’est dans ses propres films, sinon on le voit peu, c’est donc qu’il y a encore un truc qui ne va pas bien. Aujourd’hui, on a des rôles de noirs faits pour les noirs, mais on n’a pas encore de rôles de gens lambda interprétés par des
noirs et voici tout le problème ! C’est justement pourquoi j’ai été fier de jouer dans Père Fils Thérapie, car mon personnage pouvait être joué par n’importe qui, parce qu’il n’y avait aucun rapport avec la couleur de peau. Voici ce qui manque au cinéma français.
Contrôle d’identité s’il vous plaît ? Je n’ai pas mon passeport sur moi monsieur (rires) ! Je suis Admiral-T, cela fait une vingtaine d’années que je fais carrière dans la musique caribéenne. J’ai commencé par le reggae dancehall, en mélangeant la musique de chez moi, la Guadeloupe, à celle de la Caraïbe. J’ai six albums et un film à mon actif Neg Mawon sorti en 2005. D’ailleurs, mon prochain album sortira pour mon Bercy le 15 avril 2017. Que dire d’autre ... J’ai une école primaire à mon nom en Guadeloupe, dans le ghetto où j’ai grandi, et c’est une grande fierté.
L’année 2017 s’annonce riche en émotions ? Très très riche. Pour moi, Bercy est une consécration, c’est la plus grande salle de France et surtout la quatrième plus grande salle du monde. C’est tout de même près de 20 000 personnes et je serai le premier artiste caribéen à le faire en solo ! J’ai déjà réalisé 3 Zénith de Paris et l’étape suivante logique était forcément Bercy. Je suis un artiste et homme de challenge, j’ai senti que c’était le bon moment pour se lancer dans cette aventure où il faudra se donner à 200% !
Quand on regarde attentivement la programmation de Bercy lors des deux dernières années, rares sont les artistes français à s’y être produits, vous appartenez donc en quelque sorte à une caste très fermée de la musique française. Malgré cela, avez-vous le sentiment d’être apprécié et reconnu à votre juste valeur par le milieu musical ? Très bonne question. Le paradoxe que j’ai toujours rencontré avec ma musique en France c’est que mon public fidèle m’a toujours suivi sans même que ma musique ne passe sur les radios nationales. Les gens ne comprennent pas comment Admiral-T arrive à remplir des salles comme le Zénith alors que sa musique n’est pas diffusée. J’ai fait des festivals partout en Europe, en Afrique, aux Etats-Unis et, ici en France, il m’est étonnement très compliqué de rentrer dans les gros festivals... Il y a un problème avec ceux qui sont en place, des personnes qui voient les choses de manière obsolète. Je pense par exemple au patron de Skyrock, sa façon de fonctionner… Plus ça va, plus ça empire.
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ADMIRAL-T
LE RETOUR DU ROI B.M.F
Heureusement pour moi, je n’ai pas un besoin vital de ces radioslà, parce que j’arrive à rassembler du monde grâce aux réseaux sociaux qui sont devenus notre propre média. Les modes de consommation de la musique et des clips ont changé. Pour la nouvelle génération, tout se passe sur Internet. Quand je discute avec mes fils de ce qu’ils écoutent, ils me parlent d’artistes que je ne connais absolument pas. Désormais, les artistes ont la possibilité de se faire connaître uniquement grâce à Internet. Je pense que c’est une bonne chose pour les artistes qui ne sont pas au devant de la scène parce que le fonctionnement des médias est devenu un peu abusif et manque d’impartialité. Désormais, un artiste a la possibilité de proposer ce qu’il est réellement sans avoir à se travestir ni à transformer sa musique pour satisfaire les standards de telle ou telle radio.
On a vu une photo de vous en studio avec Chris Brown sur Instagram. Cela présage-t-il un scoop ? Tout le monde me pose cette question (rires) ! J’ai été voir un ami à New-York qui a un complexe de studios d’enregistrement. C’est un grand compositeur qui a «créé» pas mal d’artistes américains. Je suis passé le voir pour discuter et travailler sur mon album et, dans le plus grand des studios, se trouvait Chris Brown. Mon ami compositeur m’a introduit, lui a expliqué qui j’étais et Chris Brown m’a fait écouter les morceaux de son nouvel album. Il a d’ailleurs repris un titre soca dancehall qui a marché il y a quelques années et qui, j’en suis sûr, va être un futur carton notamment dans la Caraïbe. On a passé un peu plus d’une heure au studio ensemble, on a fait un petit freestyle, c’était vraiment un bon moment.
À quoi doit-on s’attendre pour ce nouvel album ? J’ai déjà dévoilé trois singles. Il y a tout d’abord le titre avec mon fils Happy birthday qui était juste un petit trip entre nous. J’ai également Game over avec Djanah et Love don’t crack avec Kalash. Je voulais me faire plaisir, ce sera un album très éclectique avec différentes couleurs.
Le morceau en duo avec votre fils lui a donné des envies pour une éventuelle carrière ? Il n’a que 11 ans, je veux qu’il se focalise sur l’école et qu’il ne se prenne pas trop la tête. Être le fils d’Admiral-T est déjà quelque chose de lourd à porter, commencer la musique à 11 ans me paraît trop tôt. Évidemment, il m’est important d’inculquer à mes enfants ce que je sais faire, ils prennent des cours, ils s’amusent, mais je ne veux pas choisir pour eux. J’ai commencé la musique, certes à 13 ans avec les sound systems, mais c’était une toute autre époque. Aujourd’hui, la musique que les enfants écoutent est une musique « d’adulte » avec des paroles très violentes, vulgaires et dures. Je regarde même certains clips qui sont pratiquement des films d’horreur... Je suis un artiste qui défend les valeurs de la musique. Le titre avec mon fils était festif et ramenait les enfants dans leur monde. Il ne faut pas gâcher leur enfance.
Revenons sur le General Crew qui était composé de Stony, Kalash et vous-même. Vous avez lié une relation quasi fraternelle avec Kalash, j’imagine que vous êtes très fier de voir son explosion ? Je suis effectivement très fier de le voir sur le devant de la scène depuis 3/4 ans. Il a vraiment explosé avec son album Kaos. C’est quelqu’un que j’ai très rapidement considéré comme un petit frère parce qu’on s’entend super bien. Avant que cela ne fût une collaboration musicale, c’était avant tout de supers vibes amicales, quasi familiales, d’où le General Crew. Je suis quelqu’un de très « famille » qui vient d’une fratrie de dix enfants, et qui a grandi dans un quartier populaire. À chaque fois que je retourne en Guadeloupe, je me concentre sur ma famille. Quand Kalash venait en Guadeloupe, il venait à la maison, et inversement lorsque nous allions chez lui, en Martinique. On a partagé beaucoup de choses en dehors de la musique. On a l’habitude de voir des artistes qui s’entretuent et le public aime ce genre de buzz, mais le General Crew tend justement à véhiculer une image contraire.
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Si je vous donne une baguette magique pour faire un featuring avec n’importe quel artiste vivant … Je suis un artiste de scène et il y a quelqu’un que j’apprécie beaucoup dans ce domaine : Beyoncé. Elle a une présence scénique phénoménale. Après, je pourrais citer Tarrus Riley que j’ai déjà rencontré, et dont j’aime la vibe et le travail.
Si vous aviez un message à adresser à la jeunesse caribéenne et africaine ... Peu importe de là où on vient, il faut vraiment croire en ses rêves et se dire qu’on peut accomplir de grandes choses. J’ai grandi dans un ghetto et je n’aurais jamais cru être là, à faire une interview avec toi, d’ailleurs tu [Michael Kamdem] es un modèle de réussite aussi. Je me souviens d’un jour où je passais avec ma femme devant l’Olympia et elle me dit : «wahou, t’imagines voir ton nom écrit, là ?». Je lui ai répondu « Et pourquoi pas si on travaille pour ?! », ce à quoi elle rétorqua : « Tu es toujours dans tes rêves ».
Le jour où j’ai fait l’Olympia pour la première fois, en 2006, elle s’en est souvenue et a filmé mon nom sur la façade en lettre rouge. Cela m’a vraiment touché et j’ai réalisé que tout était réellement possible. Dans notre communauté afro-caribéenne, nous avons énormément de jeunes talentueux. Je me rappelle du jour où Jesse Jackson est passé aux Antilles, il y a quelques années de cela. Il a dit à la foule présente : « il y a plus de talents que de bananiers, ici » et j’ai trouvé cela très fort! Tout est possible pour celui qui travaille pour.
Si je vous dis “Roots”, cela vous évoque quoi ? Les racines sont ce qu’il y a de plus important. Un arbre sans racine est un arbre qui tombe. Si le baobab reste debout pendant 1000 ans, c’est parce qu’il a de bonnes racines, c’est donc un mot fort, c’est la base de tout.
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Culture/Art
Concerts & events FÉVRIER-MARS 2017
FARY
AHMED SYLLA
JOE & ASHANTI
HUMOUR
HUMOUR
RNB
13 FÉVRIER 2017
18 au 19 FÉVRIER 2017
22 FÉVRIER 2017
BOBINO
CASINO DE PARIS
OLYMPIA
Contrôle d’id
James, PKS
autodidacte
Votre parcou
J’ai commen THE WEEKND RNB 28 FÉVRIER 2017 ACCOR HOTELS ARENA
FLAVIA COELHO
TORY LANEZ
aux Etats-Un
RAGGA / REGGAE
HIP-HOP / RNB
J’ai intégré
2 MARS 2017
11 MARS 2017
convict mus
ÉLYSÉE MONTMARTRE
ÉLYSÉE MONTMARTRE
fait mes pre
Ca m’a perm
et de trava
Puff dady, B
de disque a
comme je l
dans le coté
cette expéri
business. En DRAKE
KERY JAMES
MACY GRAY
HIP-HOP / RNB
HIP-HOP
SOUL
DU 12 AU 14 MARS 2017
14 et 15 MARS 2017
30 MARS 2017
ACCORHOTELS ARENA
OLYMPIA
LA CIGALE
ma propre
maintenant
Depuis votr
avec qui vou
J’ai travaillé
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001
retour sur le
KERY JAMES L’INTERVIEW
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PHOTOGRAPHE : JULIEN PALLARÈS
Tu as lancé une association qui offre une bourse d’excellence à des élèves de quartiers défavorisés Quelle motivation a motivé une telle démarche ? L’éducation est le nerf de la guerre. C’est le moyen le plus efficace de parvenir à une réussite économique et sociale. Bien sûr, la réussite ne peut pas être qu’économique, car cela dépend des objectifs de chacun. L’essentiel est d’être le moins malheureux possible, mais quand on veut accéder à un métier, que l’on n’a pas envie de subir toute sa vie, je pense que les études sont le moyen le plus efficace. J’essaie donc de mettre en avant l’éducation et de pousser nos jeunes frères à aller le plus loin possible.
L’ex-femme de Mohamed Ali, t’accompagne dans cette aventure. Comment s’est passée votre rencontre ?
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Grâce à un jeune du 94, qui s’appelle justement aussi Mohamed Ali qui avait réalisé il y a quelques années un documentaire sur le boxeur pendant qu’il était encore vivant. Il s’agissait d’un hommage vivant pour lui donner de la force pendant sa maladie. Il leur a fait parvenir ce montage. La famille a été très touchée par le geste, ils l’ont fait venir aux États-Unis pour le remercier et de là, il a rencontré l’ex-femme de Mohamed Ali, Khalilah. Un lien s’est noué, ce jeune du 94 a fait la liaison et Khalilah s’est ralliée à notre cause quelques années plus tard. C’est aujourd’hui un honneur de pouvoir être aux côtés de cette femme engagée sur scène, pour défendre mes idéaux.
Décris-nous le concept de cette tournée organisée autour de cette bourse L’année dernière, j’ai entamé une tournée acoustique. Au cours de cette tournée, je reversais une partie des recettes à un jeune de la ville où je me produisais. On a fait une dizaine de dates et celle-ci [date après laquelle nous avons interviewé Kery James] est hors tournée, mais Layone a essayé de la monter depuis longtemps et nous avons voulu la respecter, même si elle était à 2 jours du Zénith.
Quels sont les critères pour la sélection du lauréat de la bourse ? Et quel est le suivi pour être sûr que cela et réellement impactant ? On essaie de mettre en avant des parcours d’excellence, mais aussi pour des jeunes qui ont un parcours de « combattant », qui n’avaient pas de capacités extraordinaires au départ mais qui se sont battus.
On essaie de les encourager. Mais nous sommes bien sûr très vigilants sur le suivi de l’argent dépensé. On le donne avec des justificatifs, on paie directement les écoles ou le matériel dont ils ont besoin. Et ensuite, on se tient régulièrement informé de leur évolution, chaque lauréat a mon numéro de téléphone et peut me joindre à tout moment.
Ne trouves-tu pas anormal que ce soit un rappeur, donc un citoyen lambda au final, qui mène ce genre de combat, alors qu’on pourrait s’attendre à ce que ce soit porté à un niveau plus étatique ? Comme je le dis dans le morceau Racailles, je ne crois plus aux politiciens, je crois au réveil citoyen. Je n’attends pas de l’Etat qu’il fasse les choses à ma place. De plus, je pense que l’Etat ne peut pas tout faire, quand bien même il le voudrait. Je ne compte pas du tout sur eux, je trouve même cela normal que chaque citoyen essaye d’apporter sa pierre à l’édifice.
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Tu te produis au théâtre en janvier… J’ai écrit un scénario de long métrage et de ce scénario, j’en ai extrait une pièce de théâtre mettant en scène 2 élèves avocats qui arrivent en finale de ce qu’on appelle la « petite conférence», qui est un concours d’éloquence. Et la question qui leur est posée, sur laquelle ils doivent débattre est : «l’Etat est-il seul responsable de la situation actuelle des banlieues en France?». Le jeune noir que j’interprète, et qui vient de la banlieue, répond non et il argumente. Et le comédien blanc, Yannick Landrin, qui me fait face, et qui vient des quartiers aisés, fustige l’Etat et c’est une joute verbale entre les deux avocats.
Un projet de film est donc dans la boîte ? L’idée était de se dire que cela n’a pas de sens de refaire un album pour faire un album, sans qu’il ne soit suivi d’un long métrage. Nous avons donc décidé de faire un long métrage sur l’histoire de la Mafia K’1 Fry, dans l’esprit de NWA ou du film sur 2Pac.
Si je te dis “Roots”, cela t’évoque quoi ? Le mot ROOTS m’évoque les racines, mais aussi la dureté !
Souhaites-tu te servir de tes relations pour fédérer d’autres artistes autour de ta cause pour amplifier le phénomène ? Effectivement, je pense que ce combat a plusieurs axes, et j’essaie de mobiliser au plus large, pas forcément que les rappeurs de mon entourage d’ailleurs. Tous ceux qui viennent d’un milieu social difficile et qui ont connu une réussite économique se rendent compte que c’est aussi à eux de se retourner vers les gens qui leur ressemblent, qui ont eu les mêmes difficultés qu’eux, pour les aider à leur tour. Je ne pourrais pas tous les citer mais il y a eu beaucoup de monde impliqué de près ou de loin dans cette aventure : Omar Sy nous a aidés dès le début, Florent Malouda également, Grand Corps Malade nous a aidés à Saint-Denis, ville dont il est originaire, MC Solaar à Villeneuve-Saint-Georges dont il est issu, Lilian Thuram, Claudy Siar…
Que réponds-tu à ceux qui vont taxer ta démarche de bourses ou ton morceau Musique Nègre dont tu portes d’ailleurs le t-shirt, de communautarisme ? Ce mot ne m’a jamais fait peur. C’est une illusion de faire croire que cela n’existe pas. Ceux qui essaient de taper sur le communautarisme sont souvent les plus communautaristes.
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PHOTOGRAPHE : J’AIME L’IMAGE
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“Aujourd’hui, la musique urbaine camerounaise apporte un nouveau souffle. [...] Il y a de cela quelques années, il aurait été inimaginable qu’un artiste comme moi passe devant une Lady Ponce ou Coco Argentée lors d’une cérémonie officielle”
MAAHLOX
ÇA SORT COMME ÇA SORT ! B.M.F
Contrôle d’identité, s’il vous plaît ? Kefack Jean-Jules, nom d’artiste Maahlox le Vibeur, artiste rap camerounais. Je suis dans la musique urbaine depuis quelques années, puisque j’ai sorti mon premier maxi il y a 13-14 ans et mon premier album il y a 10 ans.
Une carrière dans le rap, une ambition de toujours ? J’ai une phrase que je reprends souvent : « ce n’est pas toi qui choisis l’art, c’est l’art qui te choisit ». Avec du recul, je me suis rendu compte que depuis mon enfance, j’avais déjà l’attitude d’un artiste par rapport aux enfants avec qui je jouais. J’étais plus porté sur les activités liées à la musique, à l’art, au dessin, à la peinture. À un moment donné un peu par hasard, j’ai découvert le rap par le biais de l’ami d’un de mes grands frères, qui venait à la maison avec des cassettes de rap. Déjà à l’époque, je baignais dans le monde de la musique car ma mère tenait un grand bar connu dans un quartier populaire de Yaoundé, le Demassi. On allait là-bas jouer les Dj le dimanche profitant de l’ouverture du bar et du fait que ce n’était pas elle qui était au comptoir, pour animer les soirées. Après ma découverte du rap, j’ai décidé de m’y consacrer à fond car je trouvais que c’était le style qui collait le plus à mon attitude et ma personnalité.
Peut-on dire que c’est le morceau Ça sort comme ça sort qui t’a vraiment fait exploser et donner une résonnance internationale ? Dans le panorama de la musique urbaine au Cameroun, je suis un peu l’artiste qui a fait toutes ses classes. De la maternelle en terminale, avec mon premier maxi, j’ai eu un fort succès d’estime au niveau du quartier. Ensuite, mon premier album a connu un succès au niveau de ma ville, Yaoundé. Après, j’ai sorti le morceau La bière c’est combien ici ?, ce fut un succès national et j’ai commencé à avoir une reconnaissance au niveau de la diaspora. Avec Ça sort comme ça sort, on a assisté à une forte explosion. C’est un morceau qui a pu fédérer toutes les énergies qui avaient déjà été mises sur pied, et rassurer ceux qui avaient misé sur moi au départ.
Quand on sort du studio après avoir enregistré un tel morceau, on se doute qu’on tient « la bombe » ? On a créé un univers autour de notre label Zone de rap qui est une sorte de plateforme socio-culturelle axée sur le développement de la musique urbaine en Afrique. On est un groupe, un petit cercle qui se réunit régulièrement en studio d’enregistrement. On passe toutes nos journées là-bas, on discute, on boit nos bières. Quand je finis d’enregistrer Ça sort comme ça sort, on dansa sur cette chanson pendant près de 2 heures sans s’arrêter. Les gens sont souvent étonnés du fait que chacun de mes singles soit un succès, mais c’est justement parce qu’il y a beaucoup d’oreilles critiques qui sont autour de moi, qui donnent leur avis sur chaque morceau, que lorsque l’on tient un tube, tout le monde est d’accord, tout le monde est à fond. Et ce fut le cas pour Ça sort comme ça sort. Entre nous, c’est comme dans une ambiance de bar, on discute ensemble. À force de danser sur ce morceau quasi nonstop pendant 2-3 jours avant de le sortir, on était quasiment sûr de tenir un futur carton.
L’explosion de Ça sort comme ça sort a coïncidé avec celle de Coller la petite de Franko. On a alors vu le réveil de la musique urbaine camerounaise sur la scène internationale. Était-ce pour toi une fierté ou un regret que les 2 morceaux surgissent en même temps ? Cela a été une très bonne chose que nos 2 chansons explosent à la même période car cela donnait encore plus de sens à ce que l’on faisait. S’il n’y avait eu qu’une seule de nos deux chansons, les sceptiques auraient dit que c’était simplement de la chance. Le fait que nos 2 chansons aient émergé en même temps a fait que les autres ont commencé à nous suivre avec intérêt. Ceux qui découvraient le style et ce rap camerounais ont pu considérer cela comme un véritable mouvement. Cela a facilité l’exportation de notre style.
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À quoi doit-on s’attendre pour 2017 ? J’ai eu beaucoup de singles qui ont marché, il faut donc préparer un album qui soit à la hauteur. J’ai signé mon contrat d’édition, ici en France, dans l’optique de bien mettre les choses en place pour la sortie de l’album. 2017 sera donc une grande année avec une tournée nationale « Maahlox le vibeur » et également les projets des autres artistes de Zone de rap à venir. La chanson Le bonheur est dans les billets de ten de J’ai la rime aka Money man arrive bientôt, ce sera du lourd ! Au delà de mon projet perso, je bosse aussi sur ceux de mes gars.
Si je te donne une baguette magique et que tu peux choisir n’importe quel artiste francophone ou anglophone vivant pour un featuring ... En francophone, je dirais Petit Pays. En anglophone, de ma génération, je dirais Mister Leo. Il a un style, une approche, une technique véritablement authentique.
“Il y a 3 choses clés dans la vie : croire en Dieu, croire en toi et croire en ce que tu fais. ” D’où puises-tu tes inspirations, tes punchlines ? Je ne sais pas car je ne fais pas spécialement d’efforts. Je suis toujours avec mes amis d’enfance, j’ai commencé la musique avec eux. Tous ceux qui connaissent ma carrière ou me suivent depuis des années le savent. Bien que j’ai les moyens aujourd’hui, grâce à Dieu, d’aller vivre ailleurs, j’habite toujours dans mon quartier d’enfance. Notre studio est là-bas, notre label Zone de rap est là-bas. Mes punchlines viennent de chez moi, de notre façon de vivre, de nos faits divers de quartier. Je vais vous donner une anecdote : une maman du quartier qui nous voyait toujours autour du studio est venue me voir un jour en me disant « c’est bien vos histoires, mais allez chercher du travail »; je lui ai répondu que nous étions justement en train de travailler. Elle me rétorqua « Ah mais qu’est-ce que tu racontes, de toute façon ce n’est même pas cela que je venais te demander. J’ai un problème d’électricité à la maison, il faut que tu ailles chercher ton frère pour me réparer ça ». Tout cela pour te dire que je vis dans un environnement où j’ai gardé la même rage et la même authenticité qu’au départ. Je discute avec les mêmes gens, dans les mêmes bars. On peut se raconter librement certaines choses, sans égard, sans appréhension. Pour moi, c’est donc un exercice aisé de pouvoir écrire de façon spontanée.
Au niveau national, ressens-tu de l’intérêt de la part du Ministère de la Culture ou des grands médias pour l’éclosion du rap camerounais ? Oui bien sûr le rap a fait du chemin ! Ce que les gens doivent savoir est que la mouvance du moment au Cameroun est la musique urbaine et plus encore le rap. Statistiquement parlant, ce sont les musiques les plus vues au niveau de Youtube et les plus écoutées en radio. En réalité, les autres rythmes musicaux commençaient déjà s’essouffler, il manquait d’un renouvellement. On avait l’impression que ces rythmiques tournaient un peu en rond. Aujourd’hui, la musique urbaine camerounaise apporte un nouveau souffle. C’est ainsi que des artistes comme moi vont se retrouver à jouer dans de grandes cérémonies officielles aux côtés de stars nationales plus ancrées dans le folklore local, ce qui n’était pas le cas auparavant. Il y a de cela quelques années, il aurait été inimaginable qu’un artiste comme moi passe devant une Lady Ponce ou Coco Argentée lors d’une cérémonie officielle.
Si tu avais un conseil à donner à quelqu’un qui souhaiterait se lancer dans la musique ... Il y a 3 choses clés dans la vie : croire en Dieu, croire en toi et croire en ce que tu fais. Si Dieu a créé des hommes avec des moyens sans idée, il a aussi créé des hommes sans moyen mais avec des idées. Le succès dépend de cette capacité à croire en soi.
Si je te dis le mot “Roots”, cela t’évoque quoi ? Je vois l’Afrique et cela me renvoie au mot espoir.
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Contrôle d’identité, s’il vous plaît ? Locko, artiste camerounais d’origine Sawa, j’ai 24 ans.
Raconte-nous tes débuts dans la musique ? Était-ce pour toi une évidence ou cela t’est-il tombé dessus par hasard ? Plus petit, je voulais être astrophysicien. Au fil des années, ma passion pour la musique a grandi et je n’ai pu faire autrement. Je viens d’une famille très casanière. Je ne bougeais pas et on ne me laissait pas aller faire des compétitions. J’ai donc démarré sur Internet, je postais mes covers sur YouTube. Cela a suscité petit à petit l’attention et j’ai commencé à me faire des contacts qui m’ont mené en studio et de là, j’ai fait mon premier morceau Perfect girl. J’étais accompagné de Gervais Ngongang qui n’était pas encore mon manager, mais simplement un ami qui m’épaulait. Puis nous avons décidé de monter le label Big Dreamz Entertainement et on a enregistré le morceau Margo, en janvier 2015.
Te rends-tu compte du fait que tu es en train de devenir une icône auprès de la jeunesse camerounaise? Je suis tellement concentré sur mon travail et mes prochaines échéances, que parfois j’en oublie d’apprécier ce que nous sommes en train de réaliser. Là par exemple, je suis très heureux d’être dans les locaux de ROOTS, nous sommes en pleine tournée européenne, c’est tout simplement fantastique en aussi peu de temps.
Comment s’est passée cette première tournée européenne ? Mon équipe et moi aurions pu choisir une meilleure période, parce que mon premier constat est le froid (rires). Blague à part, cela se passe très bien. Nous avons fait un concert à la Boule Noire, qui était sold out et l’accueil était tellement chaleureux que j’en ai oublié qu’il faisait froid. C’est la première fois que j’ai eu à enchainer autant de dates dans un laps de temps aussi restreint, avec des représentations en Allemagne, Italie et France.
Comment décrirais-tu ton univers musical ?
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Illimité. Je m’inspire de ce qui m’entoure, me touche et je le mets en musique, sans me donner au préalable de direction précise à suivre. Je chante en anglais, en français, tout est une question de feeling. J’ai étudié dans les sections anglophones en étant entouré de francophones, en même temps je parle le verlan, le franglais, tout cela fait partie de moi et se traduit dans mes chansons.
Si je te donne une baguette magique et que tu peux choisir n’importe quel artiste francophone ou anglophone vivant pour un featuring ... En francophone, Maître Gims. Par rapport à son style musical et bien sûr le buzz que cela créerait car je serais le premier artiste camerounais à faire une telle collaboration.
LOCKO
ÉTOILE MONTANTE DU AFRO R’N’B B.M.F
En anglophone, j’hésite entre Wizkid et Chris Brown : Wizkid car il est celui dont l’univers musical me parle le plus et sa trajectoire est vraiment impressionnante; et Chris Brown car ceux qui me suivent depuis longtemps m’ont souvent comparé à lui. Depuis petit, il est comme un modèle et je m’en suis beaucoup inspiré. Ce serait un rêve de fan.
Nous sommes dans une ère où la musique afro connaît un gros boom. Les plus grands rappeurs français, on pense à Booba, ou chanteurs américains, Chris Brown notamment, s’y mettent. Pour toi est-ce un effet de mode ou un mouvement durable ? Dans la musique, ce qui était à la mode hier revient aujourd’hui. Dans le cas de la musique afro, je pense que c’est la première fois que cela arrive depuis l’époque du blues car, selon moi, le blues provient des noirs et de l’Afrique précisément. La tendance actuelle afro est très diverse et tout le monde peut s’y retrouver. Les orientations varient de l’afro-trap, à l’afro-pop en passant par l’afro-rnb comme certains qualifient ma musique. Nous n’en sommes qu’au début, et je pense que cela va durer encore de nombreuses années.
Tu fais partie de cette nouvelle génération de jeunes artistes camerounais, avec Franko, Maahlox, etc. Quelles relations entretiens-tu avec les plus anciens qui ont déjà fait leurs preuves comme Lady Ponce ou Charlotte Dipanda par exemple ? Je ne peux pas me positionner par rapport aux anciens, je ne suis que leur petit frère. Pour ceux que j’ai déjà eu la chance de rencontrer, nous sommes en très bons termes. J’ai la chance d’être en contact avec certains. Charlotte était d’ailleurs présente lors de ma date parisienne à la Boule Noire et m’a donné énormément de force !
Revenons sur ta team, Big Dreamz Entertainment, une équipe jeune et quasi « familiale »… Gervais, avant de devenir mon manager, était un ami. En fait, c’est le grand frère d’un de mes amis d’enfance. De fil en aiguille, il s’est intéressé à la musique que je faisais. Il était à la Catho au Cameroun, fréquentée par la « hype » de la jeunesse camerounaise et c’est là-bas que j’ai eu mes premiers cachets en tant qu’artiste. Gervais faisait partie des différents comités d’organisation du lycée et il m’appelait régulièrement pour me placer sur des mini shows. C’est ainsi que nous avons commencé à nouer notre relation, puis il m’a proposé de devenir mon manager. Il s’est ensuite entouré de Kevin Ketchanga, un de ses amis et c’est ainsi que nous créé Big Dreamz Entertainment. On rêvait grand et depuis nous travaillons de façon acharnée. C’est une chance de bosser entre jeunes, ce n’est pas tous les jours facile car nous sommes des autodidactes mais nous apprenons ensemble et nous nous faisons confiance à 100%. Tant que la volonté d’avancer de façon saine demeure au sein de notre groupe, tout ira bien.
Quels sont les projets pour l’année 2017 ? J’ai déjà commencé à travailler sur un album. Je ne sais pas s’il sortira pour 2017 mais nous sommes en pleine discussion au sein du label. J’ai tellement envie de donner, d’explorer tout ce que je peux faire, que j’ai vraiment envie de réaliser cet album. L’idée est de ne pas se précipiter pour bien faire les choses et réaliser un 1er album à la hauteur des attentes.
Si tu avais un message à adresser à nos lecteurs… Qu’il fasse un tour dans la Locko-motive !
L’authenticité.
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Si je te dis le mot ‘Roots”, cela t’évoque quoi ?
PHOTOS : OSI / Cocktail Roots n°17
Sahélienne, Rahmatou KEITA est née au Niger. Elle est Peulh, Sonrhay et Mandingue. Descendante de la plus ancienne dynastie du Sahel, celle de l’empereur Soundjata Keïta, Elle aime à dire qu’elle est l’essence même du Sahel. Après des études de philo et de linguistique à Paris, la belle nigérienne se voyait chercheur, universitaire, mais le destin en décidera autrement. Avant d’arriver au cinéma, elle se fait connaître comme présentatrice d’émissions, chroniqueuse et reporter à la télévision. Première femme journaliste issue de la minorité visible à paraître sur les écrans de télévision français, elle est également la première à recevoir un 7 d’or, avec l’équipe du magazine d’information de France 2 : l’Assiette Anglaise.
Sa carrière de réalisatrice commence en 1993, quand elle décide de passer à ses passions : l’écriture et le cinéma. Auteur de courts-métrages et de “Femmes d’Afrique”, une série de 26 émissions de 26 minutes, elle crée, avec des amies, Sonrhay Empire Productions, « pour produire des films hors des sentiers battus». Elle devient une des femmes les plus en vue du cinéma africain, avec son premier long-métrage “Al’lèèssi... une actrice africaine”, premier documentaire africain en sélection officielle au festival de Cannes. Plusieurs fois primé : meilleur documentaire à Montréal et au FIFAI, prix du public à Genève, African Achievement Award… l’auteur - réalisateur a été la lauréate du Sojourner Truth Award, au festival de Cannes, lors de la sélection officielle de son film, en 2005.
SHADOW GSQUAD
DUO EXPLOSIF AUX PLATINES !!! ROOTS est parti à la rencontre d’un duo de deux jeunes femmes Dj : Les Shadow Gsquad. Contrôle d’identité, s’il vous plaît ? Emmanuelle : j’ai 23 ans, je suis originaire du Congo Brazza. Andrée : Moi c’est Andrée, 23 ans aussi, je suis d’origine Guinéenne.
Comment deux copines se retrouvent-elles à basculer dans le monde de la nuit ? Andrée : À la base, j’allais souvent en soirée et j’en avais assez d’écouter tout le temps la même chose. Un beau jour, j’ai décidé d’apprendre à mixer, afin de pouvoir passer mes propres sons ! Je suis là pour dégager une vibe, le rythme vient naturellement en moi. Emma : C’est grâce à une amie que nous sommes arrivées derrière les platines. Nous avions une émission de radio ensemble. Un jour, nous avons testé les platines. On a vu que l’on avait une certaine aisance et on a continué dans cette voie. C’était au départ un passe-temps, puis notre nom a commencé à circuler et des opportunités se sont présentées à nous.
Emma : Je me rappelle d’un soir où je mixais au Social, je venais de finir mon set, je me suis alors détendue dans les backstages et un gars s’est permis de me demander de sortir de la salle… Il m’avait prise pour une groupie ! Parfois, il peut arriver que des promoteurs se permettent d’avoir une attitude déplacée vis-àvis de nous et d’être un peu trop tactile, comme une main dans le bas du dos, par exemple…
Un rituel de préparation particulier avant de mixer ? Emma : On y va en freestyle en général (rires) ! En fait, on a une très large pré-selection de sons, on observe les réactions du public et on fait en fonction de l’ambiance.
Votre meilleure soirée de ces derniers mois ? Emma : À La Favela, mais on a aussi énormément kiffé la soirée pour votre cocktail ROOTS.
Vos salles préférées ? Andrée : Le Nouveau Casino et la Belleviloise.
Quels types de musique écoutez-vous ? Emma : On écoute à peu près toutes les deux la même musique. Selon notre mood, nos musiques varient. Moi, par exemple, quand je dois faire des taches compliquées au travail, il m’arrive d’écouter le plus souvent de la musique classique. Cela me permet de me concentrer. Au contraire, le matin quand je dois me dépêcher, je vais écouter du hip-hop.
Des artistes que vous aimeriez voir bientôt ? Emma : Famous Dex, lil Yachty, Post Malone et Princess Nokia. On préfère aller voir des « petits » artistes, les salles sont plus intimistes. Du coup, on a l’impression d’être en contact proche avec les chanteurs.
Votre devise dans la vie ? Vos artistes préférés ? Andrée : On a plus des inspirations que des artistes préférés. Je suis très hip-hop. Nous sommes nées dans les années 90 et pourtant nous sommes très années 90, early 2000s. On écoute pas mal de musiques de la culture africaine comme Koffi Olomide, Meiway, Fela Kuti ou encore de la musique classique.
Emma : « Go ahead and connected ».
Si vous deviez vous qualifier en un mot ? Andrée : Nous sommes chiantes mais remplies d’amour .
Comment peut-on vous retrouver sur les réseaux ?
En tant que femme Dj avez-vous déjà remarqué des différences de traitement ?
Andrée : Sur Facebook, vous pouvez taper Andy4000. Emma : Je ne suis plus trop sur les réseaux mais si vous cherchez à me joindre vous pouvez le faire sur la page d’Andrée.
Andrée : Oui tout à fait, c’est un milieu qui est assez misogyne, malheureusement.
Si on vous dit “Roots”, vous pensez à quoi ? À de la couleur, de la chaleur… En gros, tout ce qui pète !
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PHOTOGRAPHE : J’AIME L’IMAGE
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PHYLLISIA ROSS LE COEUR À HAÏTI B.M.F
Contrôle d’identité, s’il vous plaît ? Phyllisia Ross, je suis artiste et musicienne d’origine haïtienne et américaine. Je joue du piano depuis mes 3 ans et chante depuis l’âge de 5 ans. La musique, c’est toute ma vie et mon but est de délivrer de la joie et de la paix aux gens.
Comment es-tu arrivée dans ce milieu ? Je baigne dans ce milieu depuis mon enfance. C’est à 16 ans, à l’école d’art et de la musique, qu’une jeune fille qui travaillait pour un label et avait déjà signé des artistes m’a découverte. Je dirais que j’étais destinée à la musique dès l’âge de 3 ans, entre temps je suis juste devenue professionnelle.
Est-ce à ce moment que tu as que tu voulais devenir chanteuse ? En faite non, je voulais être médecin, à l’age de 10 ans mon père est décédé et je lui avais promis d’aller à l’école et d’être graduée. J’ai donc eu mon diplôme de biologie à Miami. Je pensais devenir Médecin, faire une carrière, avoir des enfants et des petitsenfants, mais il en a été autrement.
Comment pourrais-tu définir ton style musical ? “Diversité”, je peux chanter différents styles musicaux. Je ne me limite pas à un style particulier et je continuerais á le diversifier et chanter de tout, aussi longtemps que cela sera possible.
Y a-t-il une relation entre ton style musical et tes origines ? Mes origines influencent beaucoup ma musique et mon style de vie en général. J’ai été élevée par une mère noire et un père blanc. Cette richesse m’a permis d’explorer les deux cultures sans limite, ni tabou. Je remercie mes parents de m’avoir offert cet esprit libre avec le pouvoir de tout explorer.
mais depuis la sortie de l’album “ Konsa”, du zouk et du kompa, j’ai reçu encore plus d’amour du public français. J’espère leur donner au ant d’amour en retour à travers mes chansons.
Si on se retourne vers ta carrière musicale, tu as eu des collaborations avec des chanteurs de renom comme Ne-Yo. Quel est ton meilleur souvenir d’une de tes collaborations ? Ma meilleure collaboration fut avec Marvin. En fait, nous nous sommes rencontrés dans un hôtel, une heure et deux bouteilles de vin plus tard, nous avions écrit “Ma vie sans toi”. Trois jours après, nous tournions le clip qui est aujourd’hui à près de 10 millions de vues sur internet. La chanson a eu beaucoup de succès et ceci de manière très rapide.
Si tu avais une baguette magique et que tu pouvais choisir un artiste français ou anglais en vie pour une collaboration, qui choisirais-tu ? Shaggy, comme artiste anglophone. Booba, comme artiste français. Booba est respecté et aimé en France, j’ai eu l’occasion de le rencontrer et ce que j’aime chez lui c’est son dévouement pour ce qu’il fait. Shaggy et lui représentent bien leurs racines dans leur travail et j’aime cela.
Tu es une femme sublime. Selon toi, est-ce un avantage ou un inconvénient pour ta carrière ? Merci... Tu sais quoi, j’ai dû me confronter à cela toute ma vie. Je ne me soucie pourtant pas beaucoup de mon look, je suis un garçon manqué. Ma mère est pour moi la plus belle femme du monde. Elle m’a toujours dit : “Prends conscience de ta beauté” et je lui répondais: “La beauté vient du cœur, de l’intelligence et des intentions”. Pour moi, il n’est pas question que de beauté extérieur mais aussi de beauté intérieur.
Peux-tu nous parler d’Haïti ? Haïti fait partie d’une grosse part de ma vie même si je n’y ai pas vécu. Ma mère a été élevée là-bas donc j’ai reçu les valeurs, la morale et le courage des habitants de cette chère patrie que je me dois de bien représenter.
Comment expliques-tu la fréquence de tes voyages en France, quelle est ta connexion avec ce pays ?
Je prie pour sortir un album, mes fans me l’ont demandé donc je leur donnerai. Nous travaillons actuellement dessus. J’ai beaucoup voyagé, j’ai été inspirée par les différentes cultures des villes et pays visités et je le partagerai dans cet album. Je prie pour avoir plus de collaborations dans mes prochains albums mais surtout plus de musique et de bonnes vibes.
Si je te dis “Roots”, cela t’évoque quoi ? L’honnêteté, mes origines, être authentique. Le nom du magazine représente énormément à mes yeux.
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J’étais déjà venue en France performer avec Jah Cure au Zénith. J’ai toujours eu une bonne connexion avec la France. Premièrement, ma famille parle français et ma mère adore la France. Ensuite, je ne m’attendais pas à ce succès avec le public français,
Que peut-on attendre de toi cette année ?
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PHOTOGRAPHE : HAPPYMAN PHOTOGGRAPHY
TANYA ST-VAL Son portrait chinois Rencontre avec Tanya St-Val qui fête ses 30 ans de carrière avec un nouvel album Voyage. Cette oeuvre colorée dévoile deux volets : un Soleil (zouk) et un volet Lune (pop créole, jazz). La belle caribéenne s’est prêtée à notre jeu du portrait chinois !
FASHION / BEAUTY
FOOD
Si tu étais une matière, un tissu... La soie, douceur extrême et classe absolue. Si tu étais une couleur... Améthyste, nom de mon album sorti en 1996. C’est aussi une pierre fine utilisée en joaillerie. Si tu étais un style vestimentaire... Chemise jean et baskets. Si tu étais un créateur, designer... Il fait partie des créateurs de mode les plus en vogue en 2016 : je dirais David Koma, à la tête de la maison Mugler, qui habille régulièrement Beyoncé ou Lady Gaga. Si tu étais une bonne adresse shopping... Je serais tentée de répondre TSV Bootik, les deux boutiques de chaussures, de sacs et d’accessoires de mode que j’avais ouvertes à Sainte-Anne et à Jarry en Guadeloupe. Elles n’existent plus mais pour mes besoins personnels, je suis restée très attachée aux enseignes qui proposent de l’ethnique. Si tu étais une coiffure... Afro. Si tu étais une marque cosmétique ou capillaire... Make-Up Studio.
Si tu étais un plat... Un fricassé de lambi. Si tu étais un aliment... De la viande. Si tu étais une épice... Le piment. Si tu étais un restaurant... Un restaurant japonais. Si tu étais une boisson... Le champagne. Si tu étais un fruit... Une mangue. Si tu étais un cocktail... La Pina Colada.
ROOTS
Si tu étais une chanson française... Ella, Elle L’a de France Gall Si tu étais une chanson américaine… Alicia Keys pour In Common Si tu étais un instrument de musique... Le tambour Si tu étais une salle de concerts… Un club de jazz réputé à New York, par exemple. Si tu étais un rappeur… MC Solaar. Si tu étais un Dj… Je dirais DJ Fano qui a produit mon single Mwen Kontan sorti en 2013. Si tu étais un livre... La Bible. Si tu étais un acteur... Denzel Washington. Si tu étais un film... Avatar.
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Si tu étais une période dans laquelle tu aurais souhaité vivre... Les années disco. Si tu étais un grand personnage historique noir... Rosa Parks. Si tu étais une ancienne civilisation... Le Tibet ancestral. Si tu étais une découverte... Le vaccin contre la méchanceté. Si tu étais un pays d’Afrique... Le Burkina Faso, je garde un très bon souvenir d’un de mes concerts là-bas. Si tu étais une fête ou célébration traditionnelle... Noël. Si tu étais une association... Médecins sans frontières.
CULTURE/ART
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Un ange dans le ciel 22 avril 1981 17 novembre 2016
“Quelqu’un de sympathique, qui avait la main sur le cœur ! Il laisse un fils pour héritage... C’était un passionné de musique et des gens, une personne intègre, ouverte d’esprit. Sa phrase préférée : C’est l’homme qui a peur, sinon ‘y a rien ! ” Christophe Mendy, cousin.
“Il m’appelait le proprio parce qu’on faisait tout le temps des tas de projets ensemble ! Il transmettait une grosse énergie. Pour lui faire honneur, il faut réussir nos projets. Il m’a donné l’envie de toujours me battre !” John Diémé, entrepreneur (Groomer’s, Maridie...).
“« Souffrez » était son expression ! Je me souviens encore de la dernière fois où il me l’a dit ! Un grand frère, il était toujours présent, à l’écoute, un rebooster! Il me disait « Ne t’inquiète pas, on va réussir, que ce soit dans 5 ou 10 ans, donc ne lâche rien ! »”Amany Gogo, styliste
“Isma et moi, c’est une longue histoire, on se connaît depuis 11 ans. Il a donné un sens au mot ami. Il nous aura laissé sa combativité. On a perdu un frère, un soldat, un cousin, une connaissance, quelqu’un qui rassemblait tout le monde. Je lui dis merci. ” Cédric, acolyte et manager.
“J’ai organisé le concours Miss Generous avec Isma, nous nous sommes rencontrés lors de l’émission radio de Krysta. Je lui ai dit : Isma, je n’ai pas d’argent pour cet event, mais il faut que tu m’aides... Et il m’a tout amené, comme si c’était son propre projet. C’était ce genre de personnes. Miss Generous ce n’était même plus moi, c’était Isma. Un grand frère comme on n’en trouve qu’une fois dans une vie.” Francesca Sery, fondatrice Miss Generous.
“On a perdu un vrai soldat, un frère, un mec droit et fiable. La communauté a perdu un activiste. Le meilleur hommage serait qu’on réussisse tous à atteindre nos objectifs.” Papis Diedhiou, producteur & entrepreneur.
“Il m’a introduit auprès de pas mal de personnes… Il a été très important dans mon évolution, il fait partie de ma réussite. C’était une présence, une voix, il me disait à chaque fois : Vas-y Krysta, ne lâche pas, ne lâche pas!” Krysta Billong, journaliste radio / Tv.
“Il m’appelait « Petite sœur ». C’était un frère, mon ange-gardien. Isma et moi partagions l’espoir et l’envie de réussir même si ce n’était pas facile. C’était quelqu’un en qui tu pouvais avoir confiance, j’aurai pu lui confier mes enfants, ma vie.” Cleopatra Mukula, programmatrice Trace Tv.
“Il était rassurant. Je suis devenu très proche de lui, c’était beaucoup plus que mon manager, c’était mon grand frère. Je donnerais tout pour réussir, pour lui. Isma sera toujours mon manager, même si j’en ai un autre, dans tout ce que je ferais je le mentionnerais. Il m’a intégré dans une famille formidable, cette famille c’est vous, cette génération Roots.” Pheno Ambro, artiste afrobeat. “Isma aimait nous dire: “ Souffrez !”. C’était quelqu’un qui avait un grand sens du relationnel, il devait avoir plus de 2000 contacts dans son tél! Tu pouvais aller dans n’importe quel endroit, tout le monde le connaissait. C’était un mec qui aimait rencontrer les gens, parler. Ce qu’il nous laisse, c’est la combativité. Il était tout le temps disponible, prêt à rendre service, il n’hésitait pas à donner de son temps à tout le monde. On souffre, et pour toi, on va aller le plus haut possible ! ” Jimmy Libam (Purple Street), réalisateur / producteur.
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