Roots 14 by michael teta

R MY AFROPEAN

FLORA COQUEREL, MISS FRANCE 2014

Mode Tout sur les tendances Printemps/Été 2015 Beauté Nefertiti & Cléopâtre, les origines de la beauté Racines Garissa, le Kenya frappé en plein coeur Business Ces millardaires nigérians Gastronomie Gwada Kola, le nouveau défi de Kassav Mode Jordan uneFally basket delalégende Culture/Art Ipupa, merveille du Congo

Racines Chabins, ces noirs qui ont la peau claire Business La Saga African Money

14 8

N°

PRINTEMPS 2015

Editorial

2015, une année qui a débuté par des affres de violence difficilement imaginables. On pense évidemment aux attentats de Charlie Hebdo qui ont mis en émoi la France, donné les pires sueurs froides aux rédactions de presse du monde entier et mis en alerte les dirigeants des quatre coins du globe. Cet effroi accouchant même d’une marche historique sur les pavés parisiens, avec une photo de famille aussi improbable que dantesque, réunissant Mahmoud Abbas et Benjamin Netanyaou, chefs d’états africains, autorités du Moyen-Orient et chefs de file des démocraties occidentales. Le monde devenait “Charlie”. Deux ans… Par la grâce de Dieu. Deux ans que ROOTS s’installe, pas à pas, dans le paysage médiatique Lors du premier opus de Roots, dansnotre ce même éditorial “Roots ne se veutROOTS en aucun un famille, magazine à polémique”, hexagonal. Vous j’écrivais connaissez leitmotiv : Black Excellence. c’estcas une une génération, écartant toute une obédience politique, mais la une forceenvie de l’Histoire impose delarevoir occasionnellement positions. aventure, mais surtout de (dé)montrer grandeur d’une culture ses mise au ban des clichés, Récemment, alors qu’il était de bon ton d’être Charlie - slogan ayant inondé réseaux sociaux et médias internationaux - un des complexes et tout ce qui va avec. I have a dream : que ce magazine traverse les frontières, traverse les second évènement d’une tragédie ô combien aussi choquante (par sa violence) et ô combien plus sanglante (par ses chiffres) les noirs de ce pays cessent de se regarder avec défiance et/ou envie et que le regard posé sur a fait irruption mentalités. : Garissa, le Que massacre kényan. Les conséquences silence assourdissant deset/ou gouvernants africains et deou la classe politique dansme son ensemble... eux ?neUn soit plus celui de la crainte du dédain. Vœu pieux candeur exacerbée répliquerez-vous ? Il y Où sont passés les “Charlie” a forcément un?peu de cela, mais je reprendrai des mots employés deux ans auparavant pour le premier opus de la saga Roots : « basculons du black is beautiful au black is brillant ». Nous avons voulu, à notre échelle, sensibiliser et rendre hommage à ces victimes kényanes silencieuses. Pouruninfo, le swag… ça ne paye Comprendra voudra. Vous découvrirez dossier exceptionnel au pas. cœur de Garissa,qui réalisé par notre envoyée spéciale au Kenya, pour décrire l’indescriptiblePuisque et ne jamais c’est oublier. mon édito, et qu’après tout j’en fais un peu ce que je veux, je tenais à remercier la femme de ma #NousSommesLeKenya. vie (Queen Mum) pour son amour éternel, ma sœur, mes proches, mes gens sûrs et la Roots family : Eva, en

STARTED FROM THE BOTTOM...

#NousSommesLeKenya “basculons du black is beautiful au black is brillant” Il est difficile de passer de la gravité à la légèreté mais il le faut, car la vie continue.

Le printemps éclot et ce quatorzième numéro aura des senteurs florales. À commencer par un edito photo mode exclusif avec premier « mon deuxième », Diane, notre rayon de soleil quotidien, Armand, dont ledesens Miss France 2014, Floralieu, Coquerel, d’origine cerveau franco-béninoise, tout simplement resplendissante. Il s’agissait sonartistique premier édito magazinen’a etd’égal c’est un honneur qu’il nous soit accordé. (sans doute est-ce l’apanage des génies), Orphée notre œil photo que sa désorganisation chronique Les gagnantesinspiré, des élections Model Source et Miss Nappy dontlanous partenaires seront égalementdemises en AmanyEthnik notre attachante styliste farfelue, Marina petiteétions dernière et véritable encyclopédie l’univers beauté avec des shoots photos que l’on souhaite toujours plus avant gardistes. hop,avec et j’en Des rencontreship fortes desoublie… protagonistes qui donnent vie et fierté à la diaspora afropéenne de France : Les fondatrices de Trop de blabla tue le blabla,sur alors je ferai courtdu: des remerciements à nos annonceurs pour leurles confiance, Boucles d’Ébènes, véritables pionnières la valorisation cheveu afro; Jacobinfinis Desvarieux qui nous expliquera raisons du nouveau défi de Kassav, GwadaetKola, soda made in Caraïbes; La féministe anti-raciste Rokhaya Diallo et sa auxinattendu lecteurs pour leur soutien une le longue vie à ROOTS : un lifestyle d’un nouveau genre. bande dessinée Pari(s) d’amies; Fally Ipupa, dit la Merveille, qui troquera sa casquette d’icône de la musique africaine contre celle d’un militant associatif engagé via sa fondation venant en aide aux hôpitaux et orphelins du Congo... Et tant d’autres. Un magazine riche en couleurs, en événements, en rencontres, en inspirations... Entrez dans l’univers ROOTS.

Michael Kamdem Directeur de publication

Sommaire Contributeurs

PRINTEMPS 2015

Ils ont contribué à ce numéro Baby 72

Fashion 34

Food 185

Amany

Beauty 121

Styliste Age : 00 ans Racines : Côte d’Ivoire Centres d’intérêt : On kiffe : L’oeil mode artistique de la maison. Sous ses airs de modeuse excentrique, à la chevelure mi rasée, mi colorée, Roots 156 se cache notre fausse timide mais très inspirée… Amany. Si je te dis “ROOTS” :

Orphée

Laurie

Photographe réalisateur Age : 00 ans Racines : Côte d’Ivoire Centres d’intérêt : On kiffe : L’oeil mode artistique de la maison. Sous ses airs de modeuse excentrique, à la chevelure mi rasée, mi colorée, Business 162 se cache notre fausse timide mais très inspirée… Amany. Si je te dis “ROOTS” :

Présidente du club READ / Rédactrice culture/art Age : Racines : Martinique Centres d’intérêt : On kiffe : Malgré un fuseau horaire trop souvent déréglé, cette adepte des retards à répétition est notre maitre es bouquin. Férue de littérature et cinéma afroaméricains et afrocaribéens, notre très parisienne présidente du club READ nous délecte de son regard avisé sur l’art et la culture afro dans sa globalité. Si je te dis « ROOTS » :

Culture / Art 220

012 Mode 070 Baby 078 Beauté 138 Racines Disponible en ligne : www.rootsmagazine.fr - Et sur Facebook : Roots magazine - Directeur Général : Michael Kamdem : redaction@rootsmagazine.fr - Publicité/ recrutement : direction@rootsmagazine.fr - Communication : Eva Youmbi / Diane Audrey Ngako / 160Rédaction Business Morgane Mare. - Directeur artistique : Noukelak - Directeur technique : SBY RPCO - Stylisme : Amany Gogo 182 Gastronomie Photographes : SBY RPCO / Orphee Noubissy / Sonyiah Lawson / David Ekue / Enkiel - Photo de couverture : David Ekue , chez Afrik ‘N’ Fusion Nous remercions : 210 Culture / Art Diffusions papier : 10 000 exemplaires Lieux : Ambassades africaines, agences de voyage, compagnies aériennes, instituts de beauté afroantillais, bars lounge, restaurants afroantillais, boutiques de vêtements, fichier de VIP ... la liste détaillée sur www.rootsmagazine.fr - Périodicité : Bimestrielle Impression : Espagne - Toute ou partielle reproduction du magazine sans autorisation expresse de l’éditeur est interdite. Edition appartenant à K&M Environnement.

WWW.THENEWDESIGNERS.COM

Contributeurs

Ils ont contribué à ce numéro

Renée Amany Gnogbo Styliste

Karen Orphée Ze Eyenga Photographe réalisateur

Age : 00 ans Conseillère en image Racines : Côte d’Ivoire Racines : Côte d’Ivoire Centres d’intérêt : Passionnée par l’image, la mode, notre pétillante Red On kiffe : L’oeilbloggeuse mode artistique Cookie se caractérise univers de la maison. Souspar sesunairs de coloré et élégant en termes de style modeuse excentrique, à la et naturel en termes de beauté. chevelure mi rasée, mi colorée, www.renyscloset.com se cache notre fausse timide mais très inspirée… Amany.

Age : 00 ans Make-up artist Racines : Côte d’Ivoire Racines : Cameroun Centres d’intérêt : Karen, jeune maquilleuse autodidacte. Elle :alimente sa passion en On kiffe L’oeil mode artistique s’inspirant de make up gurus de par de la maison. Sous ses airs de le monde via les réseaux sociaux. Un modeuse excentrique, à la joli parcours se dessine pour cette chevelure mi midébuts colorée, maquilleuse, quirasée, a fait ses dans le milieu enfausse officiant dansmais les se cache notre timide éditos photos deAmany. ROOTS. très inspirée… Sourir aux lévres et pinceaux en Si je tenotre dis “ROOTS” : parée à main, artiste est l’action. À suivre de près... karendoesmakeup.tumblr.com

Si je te dis “ROOTS” :

Chrisse Laurie Johnson Présidente du

club READ / Rédactrice culture/art Photographe de mode Age : Racines : Côte d’Ivoire RacinesJohnson : Martinique Chrisse est photographe depuis 3 ans. Elle a collaboré avec de Centres d’intérêt : nombreux mannequins, comédiens, On kiffe : chanteurs, mais également des particuMalgré unet à fuseau horaire liers en France l’International. Elle anciennement mannequin, tropmême souvent déréglé, cette elle sera à même de vous coacher et de adepte des retards à répétition tirer le meilleur de vous même lors de est séance notre photo. maitre es bouquin. votre Elle n’a pas spécialité précise car Férue dedelittérature et cinéma

elle aime toucher à tous les univers : afroaméricains et afrocaribéens, mode, lingerie, beauté, évènements notre ettrès parisienne présidente privés professionnels. Vous avezREAD pu apercevoir son de travail du club nous délecte son dans divers parutions magazines, regard avisé sur l’art et la culture magasins, site internet... afro dans sa globalité. www.chrissejohnson.book.fr Si je te dis « ROOTS » :

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Disponible en ligne : www.rootsmagazine.fr - Et sur Facebook : Roots magazine - Directeur Général : Michael KAMDEM Rédaction : redaction@rootsmagazine.fr - Publicité / recrutement : direction@rootsmgazine.fr - Casting : casting@rootsmagazine.fr Faites laen promotion de votre activité- ou marque dans ROOTS : 09.82.41.26.95 // 06.99.74.40.92 Disponible ligne : www.rootsmagazine.fr Et sur Facebook : Roots magazine - Directeur Général : Michael Kamdem Rédaction : redaction@rootsmagazine.fr - Publicité/ recrutement direction@rootsmagazine.fr - Communication YoumbiGogo / Diane Audrey Ngako / Directeur de publication : Michael KAMDEM - :Directeur artsitique : Noukelak - Stylisme: :Eva Amany Morgane Mare. - Directeur artistique : Noukelak Directeur technique : SBY RPCO Stylisme : Amany Gogo Nous remercions : La génération ROOTS Photographes : SBY RPCO / Orphee Noubissy / Sonyiah Lawson / David Ekue / Enkiel Photo de couverture : David Ekue , chez Afrik ‘N’ Fusion Diffusion papier : Ile de France // 20 000 exemplaires Nous remercions : Lieux : Ambassades africaines, instituts de beautéDiffusions et salons afros, concept stores, restaurants afro-caribéen, boutiques de vêtements, papier : 10 000 exemplaires et concerts... Lieux : Ambassades africaines, agences de voyage, compagniesévènements aériennes, instituts de beauté afroantillais, bars lounge, restaurants afroantillais, boutiques de La liste www.rootsmagazine.fr - Périodicité- Périodicité : Trimestrielle vêtements, fichierdétaillée de VIP ...sur la liste détaillée sur www.rootsmagazine.fr : Bimestrielle Impression : Espagne - Toute- ou partielle reproduction du magazinedusans autorisation expresse de l’éditeur est interdite. Edition est appartenant Impression : Espagne Toute ou partielle reproduction magazine sans autorisation expresse de l’éditeur interdite.à K&M Environnement. My Afropean ROOTS est une édition appartenant à K&M Environnement.

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W W W . K A T E B E E . F R Katebee

@katebeeofficial

Cocktail

Cocktail n°9 Cocktail ROOTS n°13 Birthday Party #Génération ROOTS #Paris #2 ans #Afropean #9 Juin #Eté 2013 #Automne #Génération ROOTS

Partenaires : #Paris Albarino #Afropean Aloha #B.M.F Carré Black

#Le chef est une femme

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MAKING

E D I T I O N

Infographie

- Photo Hugues Lawson-Body - Creative Direction Andy Okoroafor

VENTE EXPO- ILS E S N O C ASE SHOWC S L DÉFI É ES RENC CONFÉ IERS E & AT L T S G R AT U I

LE RENDE Z- VOUS EUROPÉEN DE L A BE AUTÉ E T DE S TALENT S AFRO

3 0 , 31 M A I & 1ER J U I N 2 015 AU CENTQUATRE PARIS 5 RUE CURIAL - 75019 - M° RIQUET L.7

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Horaires : Ouvert 7j/7 Mardi au samedi : 10h - 22h30 Lundi et dimanche : 12h - 21h

30 rue Tandou 75019 PARIS Metro : LaumiĂ¨re Telephone : 01.71.76.30.30 235th barber street

235th barber street

Flora Coquerel “FRI - DA” PHOTOGRAPHE : M0KHTAR BEYROUTH ASSISTANTE : AMER HNEINI STYLISTE / D.A : AMANY GOGO MAQUILLEUSE : KAREN ZE EYENGA COIFFEUSE : STÉPHANE G.

Robe : LA PETITE POUPÉE NOIRE Paire d’escarpins : MINNA PARIKKA Collier en perles : HELENE ZUBELDIA Paire de boucles d’oreilles : VIVEHA BERGSTROM Bracelet : CAROLINE BAGGI Fleur : MADEMOISELLE VEGAS

Combinaison : DIDIT HEDIPRASETYO Collier de perles et boucles d’oreilles : HELENA ZUBELDIA Bracelet : CAROLINE BAGGI Barette fleur : MADEMOISELLE VEGAS

Robe : FATIMA LOPES Paire d’escarpins : MINNA PARIKKA Bague : PPFL Bracelet : HELENE ZUBELDIA Paire de boucles d’oreilles : SAWA ETHNIC Barette Fleur : MADEMOISELLE VEGAS

Robe : BUSARDI Boucles d’oreilles : HELENE ZUBELDIA Collier : CAROLINE BAGGI Manchette : HELENE ZUBEDIA

Blouse : LA FÉE MARABOUTÉE Paire de boucles d’oreilles : HELENE ZUBELDIA

Robe : KATE BEE (www.katebee.fr) Collier et bague : PPFL Paire d’escarpins : THOMAS LIEUVIN Paire de boucles d’oreilles : HELENE ZUBELDIA

Mode

Retour sur LES TENDANCES PRINTEMPS / ÉTÉ 2014-15 EN TERMES DE COULEURS Une seule règle : le fluo reste au placard. Si on a adoré porté les orangés et autres roses voyants ce printemps, on reste sur des couleurs fortes mais sobres. On mise tout sur des basiques qui passent partout. Les défilés nous ont montré du rouge en veux-tu en voilà, du marine, ainsi que le kaki tout droit venu de l’hiver qui reste encore au printemps. Les tons neutres sont aussi à l’honneur. On mise tout sur le nude : chaussures, sac, robe ou short, tout y passe. Bien sûr, on garde également le blanc et le noir, des nuances dont on ne peut se passer, avec cette saison une particularité optique aperçue chez Balmain : Des rayures, des carreaux, du graphique.

RALPH LAUREN

Des collectio ses silhouette Combinaison EMILIO PUCCI Combinaison CHLOEaussi ethniqu est une créa surprendre. EN TERMES DE MODÈLES : exergue la q « En avril, ne te découvre pas d’un fil »... Les défilés ont suivi que le Kenté l’adage. Les shorts, mini jupes et autres crop tops restent réalisées au au placard. La mode est à la combinaison maxi, à l’instar qui lui perme du catwalk Versace. On couvre le corps avec fluidité et style. Loza Maleom Dans le même genre, on adopte le kimono long noué grandit en Cô pour un air d’Orient à la “cool” au défilé Isabel Marant ou différentes cu plus traditionnel chez Marni. Enfin, pour un effet plus strict, sur ses cré le costume d’homme revisité chez Anthony Vaccarello ou talents et de Chanel. Les créateurs l’ont présenté asymétrique, en lin ou parti de ces p effet jogging pour un look plus urbain. ces forces.

BALMAIN

DOLCE & GABBANA

EN TERMES DE MATIÈRES ANTHONY VACCARELLO Costume homme revisité

ANTHONY VACCARELLO Costume homme asymetrique

023 001

Cette saison, deux matières se disputent la première place : le denim et le daim, vues notamment chez Gucci et Chloé. Le total look en jean est bien connu et nous suit depuis plusieurs saisons déjà ! Quant au daim, 2015 est l’année du come-back !! Plutôt associé à l’hiver, on le porte parfaitement en demi-saison, mais uniquement en couleurs neutres, comme le marron ou le noir. On évitera donc les excentricités avec le daim.

Mode

Retour sur

Loza Maleomboh

LES TENDANCES PRINTEMPS / ÉTÉ 2014-15

une mode équitable

LES GRANDS THÈMES QUI NOUS INSPIRENT… Chaque saison est bercée par des grands thèmes qui donnent la ligne directrice de chaque collection. Cette fois-ci, les créateurs ont joué sur différentes inspirations. En journée, lorsque vous choisirez vos tenues, pensez seventies à fond! Les défilés ont remis au goût du jour les grandes tendances des années 70 : le disco, le voyant, le brillant... C’est la fièvre du samedi soir. Associée aux seventies, on retrouve l’ambiance bohème-gypsie et son lot de franges et maxidress à assembler avec le daim ! Le soir, le noir et la transpar-

Des collections culturellement éclectiques, ses silhouettes sont à la fois modernes mais aussi ethnique et tribale Loza Maleomboh est une créatrice qui ne cessera de nous surprendre. Ses vêtements mettent en MOSCHINO - Letels pois exergue la qualité des tissus africains que le Kenté et le Bazin. Les pièces sont EN TERME D’IMPRIMÉS VONT réalisées au Ghana et en Côte: ILS d’Ivoire, ce ET ILS VIENNENT.. Au leurs envies, deux quigré luide permet de créer desimprimés emploisapparaissent et disparaissent des : leau pois et l’arty-pop. Le gros pois version Loza Maleombohcatwalks est née Brésil et à flamenco revient notamment grâce Dolce&Gabbana grandit en Côte d’ivoire et auxàEtats Unis, les et Moschino qui l’ont allègrement mis cultures à l’honneur. Le pois n’est intéressant différentes qu’elle a connu influent que s’il est bien visible et imposant. « hyper-branchés » opteront sur sesLescréations. L’Afrique regorgepour del’arty-pop, ce concept un peu talents étrangeet dont connait peu la signification. de on matériaux de qualité, Loza faitIl regroupe tout ce qui est empiècements, rayures, cercles, le tout en couleur ! parti de graphique, ces personnes qui internationalise ces forces.

ence viennent dévoiler un petit côté sexy. On dit OUI à la transparence maîtrisée et à la résille assumée pour montrer un peu de peau ! En quelques lignes, le guide printemps-été 2015 est terminé, vous êtes parées pour cette saison !

MOSCHINO Fièvre du samedi soir

ROBERTO CAVALLI Transparence

Une première collection à l’inspiration Touareg

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BALMAIN - Arty Pop

Une nouvelle collection plus géométriques et colorées

Eva Youmbi MOSCHINO - Arty Pop Diane Kuevi-Beku

EMILIO PUCCI- Gypsie bohème

LE PAGNE ET LYS revisite le pagne à travers différente créations tendance et variées. Le pagne représente la beauté l’élégance l’originalité d’un tissu indémodable, mais surtout une culture et une richesse du continent africain qui doit perdurer encore et encore… Pour plus d’infos: lepagneetlys@gmail.com ou sur sa page Facebook : Le Pagne et Lys

Dans le vide dressing de... The Mary Closet

Comment décrirais-tu ton style ? C’est difficile de réellement décrire son style, surtout lorsqu’on est passionnée de mode et de découverte. Mon style est un mélange de « l’urbain » et du « chic » car je suis une grande fan du « sur-mesure » qui adore personnaliser ses propres tenues. C’est toujours drôle de mélanger des styles, en passant du street au minimal. Selon moi, on peut apporter sa touche personnelle à toute tenue de base et se l’approprier. Quelle est ton icône fashion ? Pour avoir été une grande fan des « Spice Girls » pendant de longues années, j’ai beaucoup été influencé par Victoria Beckham. Je suis, aujourd’hui encore, fascinée par son parcours aussi bien personnel que professionnel. Très à l’opposé de la femme de footballeur de base, elle a su se démarquer et se faire un nom. Après avoir tout testée, en passant des robes en latex/cuir à la créatrice de mode certifiée, je dois admettre qu’elle est de loin ma plus grande influence en matière de mode. Je suis fan de son style toujours « apprêté, contrôlé, travaillé ». Elle a su se faire une place dans le monde de la mode en imposant son style très conventionnel. Je me retrouve dans chaque pièce de ses collections, dont je suis une grande fan. Quelle est la pièce incontournable de ton dressing ? Je dirais une paire de chaussures de 10cm terriblement confortable, de toute saison, qui va avec absolument tout. Quand je suis en manque d’inspiration, je sais que je peux compter sur elle ! Je suis une shoes addict, plus précisément d’escarpins, bien que ce ne soit pas évident de marcher avec quelques centimètres de plus tous les jours. Mais cette chaussure est tellement confortable et rehausse mes tenues en toute circonstance ! Si elle me lâche, je n’y survivrais pas.

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Une couleur préférée ? Je dirais le blanc car 90% de ma garde robe contient du blanc. J’ai une attirance particulière pour les articles de cette couleur car je ne suis pas une grande fan des couleurs flashy et du color block. C’est également une couleur qui s’allie facilement avec les autres, malgré le fait qu’elle soit delicate et peu évidente à entretenir. Quel est pour toi THE fashion faux pas ? Selon moi, le fashion faux dépend de tout un chacun. Je pense que nous avons tous un style personnel, mais certains s’égarent à vouloir ressembler à ce qu’ils ne sont pas. L’énorme fashion faux serait le « copier-coller ». Tous les styles ne sont pas faits pour tout le monde. N’est pas Solange Knowles qui veut, tout comme n’est pas Lady Gaga qui veut, non plus. Halloween, c’est une fois par an et si l’on désire copier une star, il faut avoir la personnalité qui va avec. On peut aimer un style et l’adapter, sans pour autant le copier de la tête au pied. Une journée avec un créateur ? Comme mentionné plus haut. La journée idéale avec un créateur serait une journée dans les ateliers “Victoria Beckham”, la rencontrer, parler de son parcours, ses débuts. Mais surtout me rapprocher des personnes qui travaillent avec elle depuis le début car je pense que j’en apprendrais beaucoup plus sur le métier, les débouchés et autres... Tes adresses shopping ? J’aime beaucoup « chiner », trouver des pièces uniques à bons prix, alors je dirais les boutiques indépendantes du Marais car on y fait toujours de très belles découvertes. Comme beaucoup, je citerais aussi Topshop, où je fais un tour au moins une fois par semaine. En attendant avec impatience un magasin Asos sur Paris !!!

Mode

KATE BEE

P.Diddy, Rick Ross, Kid Ink, Miguel, Omarion, Flo Rida, Frank Ocean, DÉROULE LE TAPIS Fabolous, Axel Tony, ROUGE Booba et Maître Gims, Kalash, X-men, Sike, Erik Peduran... Autant d’artistes passés entre ses mains

L’histoire de Kate Bee se reflète notamment dans la signification de la marque. En effet, Kate Bee est tout simplement un rappel revisité du nom de la créatrice. Kate est la version anglophone du prénom Katia et Bee reprend la première lettre de son nom de famille (Bumba) en l’associant à la célébrité Beyonce. La designer est très sensible au combat féministe que mène la chanteuse à travers son parcours et a donc souhaité lui rendre hommage à travers le nom de sa marque. Le logo de Kate Bee fait donc référence au mot “Bee” et représente une abeille impériale.

Loza Maleomboh une mode équitable

POUR DES FEMMES D’EXCEPTION... LA COLLECTION La première collection de la marque est intitulée “Festival de Cannes”. En créant cette première ligne, Katia Bumba a souhaité s’inspirer des montées de marches cannoises auxquelles elle a toujours été sensible. L’ensemble de la collection est brodée de perles et de strass et met en avant des tonalités de couleurs vives et scintillantes. La créatrice parle de “collection bijoux” lorsqu’elle mentionne sa ligne de vêtements. Chaque robe possède une coupe particulière et est conçue pour toutes les morphologies. L’objectif de cette collection est de permettre à chaque femme de s’imaginer sur les marches du Festival de Cannes portant une magnifique robe qui ne nécessite aucun bijou car elle est un bijou. La collection est un parfait mélange entre l’art, le luxe et la mode ! La production de la collection se fait entre l’Italie et la France et bénéficie de savoir-faire d’experts. Pour une fabrication parfaite et maitrisée, la marque a souhaité travailler avec des matières souples, qui épousent les formes de la femme.

La créatrice, Katia Bumba, est tout d’abord une jeune cadre dynamique qui a su, à la suite d’un master en marketing et communication, faire ses marques dans le milieu de la mode. En effet, après avoir travaillé pour des maisons telles que Alexander Mc Queen ou encore au sein de grands groupes média tels que Lagardère Active, Mlle Bumba a finalement décidé de concrétiser son rêve de toujours : avoir sa propre marque de vêtement. C’est au cours de l’année 2014 que la marque Kate Bee a finalement vu le jour dans la capitale parisienne. Mais c’est seulement quelques mois plus tard, en mars 2015, que la créatrice décide de révéler sa première collection automne-hiver 2015/2016 à la presse et au public. POURQUOI KATE BEE ? Kate Bee est une marque de luxe française pour femmes qui reflète la personnalité de sa créatrice : un mélange de créativité débordante parallèle à un aspect plus formel. Une première collection à l’inspiration Touareg

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Eva Youmbi

Une nouvelle collection plus géométriques et colorées

L’AFRIQUE C’EST CHIC Geneva African Market Marché international des tendances africaines

LE SAMEDI 16 MAI 2015 DE 15H À MINUIT Cercle des Bains - 8 rue des Vieux Grenadiers, 1205 Genève Mode - Accessoires - Design - Fashion Show (18h / 6pm) Marché: 30 exposants - Défilé: 15 créateurs, dont Amine Bendriouich - Maroc Le Pagne & Lys - Paris / Loza Maléombho - Côte d'Ivoire / Malleni Design - Ouganda Pularr Himtie - Niger / Sofia El Arabi - Maroc / Turbanista - Paris MARCHÉ + DÉFILÉ : 8.MARCHÉ + DÉFILÉ PLACE ASSISE : 15.MARCHÉ + DÉFILÉ TABLE VIP : 50.-

Yacouba Productions

Mode

Shopping Selector Loza Maleomboh

ROUGE PASSION une mode équitable

Des collections culturellement éclectiques, ses silhouettes sont à la fois modernes mais aussi ethnique et tribale Loza Maleomboh 6. est une créatrice qui ne cessera de nous surprendre. Ses vêtements mettent en exergue la qualité des tissus africains tels que le Kenté et le Bazin. Les pièces sont réalisées au Ghana et en Côte d’Ivoire, ce 1. qui lui permet de créer des emplois Loza Maleomboh est née au Brésil et à grandit en Côte d’ivoire et aux Etats Unis, les différentes cultures qu’elle a connu influent sur ses créations. L’Afrique regorge de 5. 3. talents et de matériaux de qualité, Loza fait parti de ces personnes qui internationalise ces forces.

10.

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1. Montre “Happy sport” Chopard 4760 € - 2. Pochette Prada 1 550 € 3. Pendentif “exquises confidences” Boucheron en soie grenat, or jaune et rubis 24 000 € 4. Montre Daniel Wellington 203 € 5. Maxi robe à manches kimono River Island 67,99 € 6. Chemise “Sika” Tiss’ame 45€ 7. Blazer “Mid iD” Nike 130 € 8. Robe Sportmax Code sur asos 246 € - 9. Escarpins Christian Louboutin 490 € Une première collection à l’inspiration Touareg Une nouvelle collection plus géométriques et colorées 10. Sweat à capuche Converse sur asos 54 € Eva Youmbi Yememca

Ornella Bruno, gagnante dâ&#x20AC;&#x2122;Ethnik Model Source 2014

La Finale

Ethnik Model Source 2014

032

Jessie K. Artiste Rnb/Hip Hop du Label Mavaza production

Michael Kamdem, fondateur de Roots magaine

Nelly Wandji, membre du jury fondatrice de Moon-Look

Sur Scène

Ethnik Model Source 2014

Ayden et Kossi Modeste, les présentateurs

Le 5 Décembre 2014 // Photos : OSI

Remise du Prix EMS de l’entrepreneuriat au feminin gagné par Fati NIANG - Black spoon

Axel Tony clôture le show Tony Montanos. Artiste DanceHall/Hip Hop du Label EA One Entertainment

033

“COLOR BLOCK WEST INDIES” PHOTOGRAPHE : ORPHÉE NOUBISSI STYLISTE / D.A : AMANY GOGO MAQUILLEUSE : DEMOIZELLE COCO MODÈLES : CÉLYNE FUSELIER & AUDE BIDÉ

CÉLYNE Débardeur laine et jupe : ASOS AUDE Top vintage et Paire de boucles d’oreilles : OUT OF SPACE Bermuda : ASOS

CÉLYNE Combinaison et k-way : OUT OF SPACE Sandale imprimé fleury : ASOS AUDE Crop top : LACOSTE VINTAGE Jupe : OUT OF SPACE Paire de sandales : Zara

CÉLYNE Combinaison top imprimé : VINTAGE Paire de boucles d’oreille : OUT OF SPACE Paire de sandale : ASOS AUDE Combinaison : BEL AIR Veste : MORGAN Collier : OUT OF SPACE

Best of Looks

We are Afropolitan Imaginée par Ife Onikoyi, jeune afropolitain d’origine nigériane, la soirée «WE ARE AFROPOLITAN» réunit les amoureux du tissu et imprimés africains et/ou «ethniques». Une belle initiative qui a montré que glamour, hype et Afrique sont parfaitement compatibles. Voici un medlay des looks les plus sympas de la dernière édition qui avait lieu le Samedi 14 Mars dernier au Vaux-Hall.

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Mode

LE BOOM Loza Maleomboh

DES FASHION WEEK EN AFRIQUE une mode équitable

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La mode africaine est une véritable source d’inspiration à travers le monde. Les influences africaines sont partout et ont atteint les pays Occidentaux avec toujours plus d’ethnicité dans les défilés de grandes maisons comme Louis Vuitton, Burberry ou Vivienne Westwood. La mode africaine est un secteur en pleine croissance et cette mutation n’a pas échappé aux gouvernements africains. C’est pourquoi, depuis maintenant 5 ans, des évènements autour de la mode ne cessent de se développer grâce au soutien des politiques et de grandes entreprises locales. Des show de plus en plus pointus qui ont conduit à une suite logique : la création de Fashion Week. Comment parler de mode africaine, sans parler du créateur nigérien Alphadi ? Dès 1998, le prince du désert créé le F.I.M.A (Festival International de la Mode Africaine). Un évènement mode qui a lieu tous les 2 ans et qui vise à mettre en valeur les créations africaines. À travers ses 17 années d’existence, le festival a exploré les plus beaux décors du Niger mais aussi du Gabon, a eu le soutien de créateurs prestigieux comme Yves Saint Laurent, Kenzo ou Jean-Paul Gaultier et a su s’imposer comme un évènement incontournable de la mode africaine. Le FIMA c’est la révélation de créateurs, mais aussi de mannequins, photographes ou coiffeurs qui bénéficient durant une semaine d’un coup de projecteur mondial. L’un des précuseurs en la matière (comme une suite logiqu), est le Sénégal qui en est à sa 12ème édition de la Dakar Fashion Week à l’initiative d’Adama Paris, également à l’origine de la Black Fashion Week. Son objectif étant de révéler les richesses culturelles africaines et mettre en lumière des stylistes de talent sur la scène internationale. Aux quatre coins de l’Afrique Noire on retrouve des Fashion Week. À l’est, c’est le Rwanda, avec la Kigali Fashion Week qui en est à sa 4ème édition. En 2013, l’évènement a accueilli une ambassadrice de choix : l’ex Miss France Sonia Rolland qui a posé pour les créateurs qui participaient à la semaine de la mode. Au Sud, on retrouve la South Africa Fashion Week, une semaine bien chargée qui met en compétition les designers dans différentes catégories: collection homme, femme, designers étudiants. Une parfaite alliance entre inspirations africaines et occidentales. Un réel potentiel pour les grands groupes, la SAFW comptant notamment Rimmel, Lufthansa ou encore Renault parmi ses sponsors. La première puissance économique africaine, le Nigéria, a sa Fashion Week également : la African Fashion Week Nigeria qui réunit à la fois des designers locaux mais également internationaux. En effet, la semaine de la mode s’exporte par la création de la AFW Londres, Amsterdam et Belgique. Elles mettent en avant les créations de designers d’origine essentiellement nigériane mais pas que, le but étant encore une fois de créer un pont entre Afrique et Occident. Aujourd’hui, la plupart des pays d’Afrique ont rejoint le mouvement avec des semaines consacrées à la mode. Ainsi, 2014 a vu éclore la Bamako Fashion Week, la Nairobi Fashion Week, le Rip the Runway Fashion Show qui a eu lieu en fin d’année à Accra, l’UYO Fashion Forward au Niger, la Mode is art à Cotonou, la Brazzaville Fashion Week…. Vous l’aurez compris, il y a désormais une pléiades de villes et talents à découvrir sur l’ensemble du continent. La mode africaine ne se résume pas au pagne, wax et motifs ethniques. Comme tout, Une première collection àpour l’inspiration Touaregelle s’inspire de différentes influences et ces Fashion Une nouvelle collection plus géométriques et colorées Week le révèlent…

Eva Youmbi Diane Kuevi-Beku

W W W . BAZARAPAG N E . C O M

Mode

P.Diddy, Rick Ross, Kid Ink, Miguel, Omarion, Flo Rida, Frank Ocean, Fabolous, Axel Tony, LE TISSU Booba et Maître Gims, TISSÉ Kalash, X-men, Sike, Erik Peduran... Autant d’artistes passés entre ses mains

RAPHIA

Loza Maleomboh D’AFRIQUE CENTRALE une mode équitable

en passant par Madagascar dans les milieux marécageux boisés et le long des rivages des fleuves. Pouvant atteindre les 15 à 20 mètres de haut, le raphia se distingue pour ses feuilles (jusqu’à 15 mètres de long) dont on utilise l’épiderme pour créer le tissu également nommé « raphia », après avoir préalablement arraché les jeunes feuilles au couter ! La fabrication du raphia a beau être simple, elle est assez délicate et peut conduire à des créations diverses : tissées, tressées, combinées à d’autres matières, teintes, les fibres de raphia devenues tissu raphia sont utilisées dans la confection de cordes, de sacs, de nattes…

Au Gabon, par exemple, les populations de la ville de Léconi se distinguent par leur maîtrise du tissage du raphia et c’est de ce talent artisanal que les femmes de cette ville du sud-est du pays, se servent pour vivre et prospérer. C’est au Gabon, notamment chez le peuple vili, que le produit textile raphia, sous forme de natte est utilisé dans les mariages coutumiers puisque le tissu est considéré comme une part de la dot. À Madagascar, d’où le palmier (Raphia farinifera, Raphia de Mada) est originaire, le raphia joue un rôle à part entière dans l’économie du pays : alors que le secteur artisanal représente plus de 15% du PIB du pays, le raphia malgache constitue l’une des principales matières utilisées dans ce secteur. Ainsi, aujourd’hui, les autorités nationales sont-elles préoccupées par l’extinction progressive du Raphia de Mada, un arbre puis un tissu qui révèle la force et la maitrise artisanale unique du peuple malgache mais aussi de nombreux autres peuples africains.

Une première collection à l’inspiration Touareg

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Yememca Eva Youmbi

Une nouvelle collection plus géométriques et colorées

«pepsise» votre dressing ! SAWA ETHNIC, c’est avant tout le fruit d’une amitié de plus de 15 ans entre Assitan et Brendly. Deux Cergyssoises, d’origine africaine qui ont toujours eu l’ambition de se réaliser. Trois passions les unissent : le voyage, la mode, l’authenticité. C’est en voyageant aux quatre coins du monde qu’elles réalisent que les matières naturelles sont des diamants bruts pour la mode. Le challenge est lancé : Comment réussir à faire coexister ces matières authentiques et exotiques avec un dressing occidental ? Brendly raconte : « Mon voyage au Brésil en 2011 fut révélateur. J’y ai découvert une pratique ancestrale qui consiste à tisser une plante herbacée appelée or végétal (capim dourado). » Quant à Assitan, c’est lors de son voyage en Guadeloupe en 2014 que le coup de cœur se produit : « un artisanat unique qui transforme la graine en un bijou sublime. » Cet art transmis oralement par les « anciens » est aujourd’hui mis en lumière avec modernité par de jeunes créateurs. Evoquer nos racines sans évoquer les tissus... Défi impossible. C’est donc rejoint par leur amie styliste, Lynda, que SAWA ETHNIC décide de revisiter et de moderniser le wax afin de créer sa gamme de petite maroquinerie.

SAWA veut dire « faire le bien » en bambara ; Que ce soit avec les créateurs indépendants, les associations ou les coopératives qui participent à cette aventure, nous concrétisons par ces choix notre volonté d’un échange économique « juste », dans le respect du cycle naturel des matières et dans le respect des hommes qui produisent ces richesses.

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Séries limitées sur

www.sawaethnic.com/shop

Stand Pagne et Lys

Stand Fashion Furie

Retour sur :

La Braderie des Créateurs La Braderie des Créateurs, c’est un voyage dans un univers riche de créations uniques et ethniques. Cet évènement est organisé par la créatrice Le Pagne et Lys et a lieu tous les trois mois sur le bateau l’Alizé situé au Port de la rapée, 75012 Paris. Retour en images sur les stands et défilés qui ont marqué cette belle journée ensoleillée. Le Dimanche 8 Mars 2015 // Photos : Pierre-Yves Blasco

Stand DIWA

Stand Mwanamaille Clothing

Les stands Stand Lockslovers Adom-Paris

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Stand Openya Couture

Vaya Lesso

Thanoé Création Mère : robe Le Pagne & Lys Fils : noeud Mwanamaille

Les défilés

AnaElle Création

Mwanamaille Clothing

Ebony City

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Mynaha Création

J’ai des clientes afro-caribéennes, mais aussi européennes, asiatiques. Elles aiment nos imprimés ou tissus, lorsque cela est disposé de façon raffinée, en évitant le too much. Par ailleurs, il faut s’assurer une visibilité maximale, en étant présente dans des salons, dans des évènements de créateurs, pour être au plus proche de sa clientèle. Il y a une forte demande, un marché énorme et cela explique les nombreuses marques qui se créent. Les grandes marquent flairent également le coup. Que cela vous inspire-t-il ? Tant mieux ! C’est mettre en lumière la beauté de nos étoffes et cela contribue à cette démocratisation. Le madras peut-il suivre la vague du wax et être mis au goût du jour ? Le problème est que le madras est un tissu difficile à travailler. Si vous prenez le tissu en lui-même, il n’y a pas beaucoup de choix, ce ne sont que des lignes. De même pour les couleurs où vous avez vite fait le tour, contrairement au wax où vous avez un choix quasi infini. C’est d’ailleurs pour cela

NADIA

FONDATRICE DE LAYITIA DESIGN

Contrôle d’identité, s’il vous plaît ? Nadia Aristilde, 30 ans, d’origine haïtienne, psychologue ergonome de formation et créatrice de la marque Layitia Design. La genèse de la marque... L’aspect créatif a toujours été présent chez moi. J’adore les

que je fais peu de madras. Si je donne une baguette magique, quelle égérie représenterait parfaitement votre marque ? Il y en aurait plusieurs car je ne vise pas que la communauté noire. J’en prendrais deux, Lupita et Charlize Theron, pour leur beauté et leur élégance. couvrir le style «ethnique».

“L’idée est de démocratiser et donc moderniser les étoffes afro-caribéennes, que ce soit le wax, le kente, le madras”.

couleurs, j’adore le pagne, donc au départ je créais uniquement pour mes proches et moi-même. Je suis devenue, peu à peu, créatrice suite à une demande croissante et c’est ainsi que je me suis décidée à réellement me lancer. Comment décririez-vous votre marque ? C’est une ligne de Bijoux et Accessoires Afro-Chic de confection artisanale, faite main, 100% française. Chaque pièce est unique et je m’adresse à tous : femmes, hommes et enfants. On assiste à une explosion du wax ces 3 dernières années. Comment tirez-vous votre épingle du jeu ? J’essaie d’innover au maximum, en proposant des produits que d’autres ne font pas. J’opte pour des associations de matières que je ne retrouve nulle part ailleurs. J’ai un goût prononcé pour le bronze et, de ce fait, j’aime l’associer au pagne, par petite touche. L’idée est de démocratiser et donc moderniser les étoffes afro-caribéennes, que ce soit le wax, le kente, le madras...

Comment décrire la femme Layitia Design ? Dynamique, ambitieuse, élégante, souriante et à l’aise dans ses baskets. Les projets à courts termes ? Différents events qui arrivent où je serai exposante : Boucles d’Ébène fin mai, le Labo International (Labo Ethnik) fin

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Juin et la Rencontre des Nappys de France en Septembre. J’essaie également de créer mes propres évènements, ce qui est plus intéressant à tous les niveaux. Vos gammes de prix ? Des prix accessibles compte tenu qu’il s’agit tout de même d’un travail fait main.15€ les boucles d’oreilles, 35€ la parure : collier-boucles d’oreilles-bracelet, 35€ la minaudière, etc. Si je vous dis le mot “ROOTS” ? Les racines, la Terre Mère, mais aussi le film éponyme.

Propos recueillis B.M.F

Photo : E.P.Photografia

www.layitiadesign.com contact@layitiadesign.com

“JAZZY CHILLIN’” PHOTOGRAPHE : ALLAN ABANI PRODUCTION : FRENCH CUT STYLISTE / DA : AMANY GOGO MODEL : KADER FOFANA LIEU : 235 TH BARBER STREET

Veste de teddy : MCS

Polo et veste de teddy : MCS Chemisier impimĂŠ : ESPACE KILIWATCH Pantalon : BOHEMIAN PARIS Paire de derbys bicolore : PIOLA

Chemise imprimĂŠ vintage et Gilet : ESPACE KILIWATCH Costume : BOHEMIAN PARIS Paire de derbys bicolore : PIOLA

Polo : FRANCESCO SMALTO Pantalon : FRANCESCO SMALTO Paire de chaussures : FRANCESCO SMALTO Bretelles et cartable : ESPACE KILIWATCH Paire de lunettes optiques : ATELIER CARLOTTI

Chemise et veste de smoking : FRANCESCO SMALTO Pantalon smoking : NEFER

Chemise bicolore : CAE Veste de costume : NEFER Paire de chaussures et pantalon : FRANCESCO SMALTO

Mode

Shopping

SELECTOR MR AFROPOLITAN

Lorsque le soleil pointe le bout de son nez, accompagné d'une petite brise, rien ne saurait nous rendre plus heureux: C'est le printemps! La tenue s'allège, plus de manteau, plus de laine lourde. Une envie de riviera... "The French One."

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Des collectio ses silhouette aussi ethniqu est une créa surprendre. exergue la q que le Kenté réalisées au qui lui perme 4Loza Maleom grandit en Cô différentes cu sur ses cré talents et de parti de ces p ces forces.

Tenue 1 : Détente 1. Mocassin marron en cuir GUCCI 475€ 2. Chino bleu SUITSUPPLY 99€ 3. Polo jaune en coton et lin SUITSUPPLY 49€ 4. Veste bomber bleue en dain BRIONI (Sur demande) 5. Ceinture bleu en dain SUITSUPPLY 39€

by MrAfropolitan.com

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Tenue 2 : Chic 1. Mocassin marron en cuir GUCCI 475€ 2. Costume marron clair en lin motif carreau SUITSUPPLY 359€ 3. Chemise blanche en coton à col rond SUITSUPPLY 79€ 4 Cravate kaki en soie KINGSMAN (collection exclusive MrPorter.com) 150€

LE GRAND CONCOURS D E S J E U N E S C R É AT E U R S DU 04 a u 31 MAI 2 0 15 Fondée en 2012 par Alexander Pap, la marque The New Designers est une vitrine à l’image du créateur, dédiée aux nouvelles tendances mode à savoir anticonformistes et urbaines. Passionné d’une mode sans code qui se nourrit d’approches controversées et ouvertes sur le monde, Alexander propose à travers cette marque, un concept à la portée de tous : dénicher et mettre en avant des jeunes stylistes. L’objectif étant de supporter cette communauté créative et riche d’ambition. The New Designers se veut être un soutien pour ceux qui seront les talents de demain, en leur offrant une aide personnalisée et une mise en avant exclusive de leurs créations. C’est dans cet esprit que la marque se lance dans son premier concours afin de découvrir et mettre en lumière ces génies de la mode.

Du 4 au 31 mai 2015, The New Designers lance un appel à candidature pour recruter ses futurs ambassadeurs. 1/ Participez au concours en renvoyant votre dossier de candidature complet avant le 31/05/2015 à 23h59 à l’adresse mail suivante : concours@thenewdesigners.com 2/ Préselection de 25 candidats qui devront travailler sur la création d’une collection A-H 2015. Les travaux seront présentés devant un jury composé de professionnels de la mode le 27/06/2015 qui retiendront trois gagnants. 3/ Prix : The New Designers s’engage à soutenir et promouvoir ses trois lauréats en produisant et réalisant leurs collections et bien plus encore (cf règlement du concours / Dotations)

Plus d’information : Contact :

Suivez nous sur :

Règlement du concours en p.j concours@thenewdesigners.com

WWW.THENEWDESIGNERS.COM

Dans le vide dressing de... Sacha Mass

Comment décrirais-tu ton style ? Je peux dire que mon style a évolué entre maintenant et avant. En effet, aujourd’hui, je dirais que mon style est simple mais efficace. J’aime tout ce qui est large, dans l’esprit de la marque Yohji Yamamoto. Quelle est ton icône fashion ? Je dirais Sam Lambert. Quelle est la pièce incontournable de ton dressing ? La chaussure car c’est l’accessoire qui fait la différence dans une tenue. Que la tenue soit simple ou excentrique la paire de chaussure fait l’affaire !

Une couleur préférée ? Le noir car il se porte facile et représente la simplicité et sobriété. Quel est pour toi THE fashion faux pas ? C’est de vouloir trop en faire, en mettant tout et n’importe quoi en même temps ! Selon moi, la simplicité reste la base et seuls les détails (accessoires) font la différence. Une journée avec un créateur ? Rei Kawakubo pour comprendre le fonctionnement et la gestion de son site internet. Tes adresses shopping ? OAK et N°42.

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Mode

Loza Maleomboh SPRING une mode équitable

MUST HAVE 1 Des collections culturellement éclectiques, ses silhouettes sont à la fois modernes mais aussi ethnique et tribale Loza Maleomboh est une créatrice qui ne cessera de nous surprendre. Ses vêtements mettent en exergue la qualité des 2 tissus africains tels que le Kenté et le Bazin. Les pièces sont réalisées au Ghana et en Côte d’Ivoire, ce qui lui permet de créer des emplois Loza Maleomboh est née au Brésil et à grandit en Côte d’ivoire et aux Etats Unis, les différentes cultures qu’elle a connu influent sur ses créations. L’Afrique regorge de 4 talents et de matériaux de qualité, Loza fait parti de ces personnes qui internationalise ces forces.

6 Une première collection à l’inspiration Touareg

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Eva Youmbi

1. Chapeau LAROSE 2. T-shirt FRENCH DEAL 3. Military jacket VOLUME 02 4. Bracelet ancre MIANSAI 5. Travel bag UneRAINS nouvelle collection plus géométriques et colorées 6. Shoes CLEAR WEATHER 7. Ceinture tissée APC

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KANYE WEST

Mode

Loza Maleomboh

RETOUR SUR SES COLLAB’ SNEAKERS 1

une mode équitable

Des collections culturellement éclectiques, ses silhouettes sont à la fois modernes mais aussi ethnique et tribale Loza Maleomboh 3 est une créatrice qui ne cessera de nous surprendre. Ses vêtements mettent en exergue la qualité des tissus africains tels que le Kenté et le Bazin. Les pièces sont réalisées au Ghana et en Côte d’Ivoire, ce qui lui permet de créer des emplois Loza Maleomboh est née au Brésil et à grandit en Côte d’ivoire et aux Etats Unis, les différentes cultures qu’elle a connu influent sur ses créations. L’Afrique regorge de talents et de matériaux de qualité, Loza fait parti de cesXpersonnes 1. KANYE BAPE qui internationalise ces forces. 2006. Après s’être distingué à diverses occasions portant du BAPE, apparaissant même sur

leur look book, Kanye se voit proposer par “la marque au singe” de collaborer sur leur modèle Bapesta. En découle une sneaker, inspirée par l’artiste, reconnaissable au Dropout bear.

2. KANYE X LOUIS VUITTON

2009. Quasi au même moment de la sortie de la Nike Air Yeezy, Kanye met un pieds dans l’univers du luxe, chez le prestigieux malletier Vuitton. 3 modèles sortiront de cette union : la Louis Vuitton Don (basse), Louis Vuitton Jasper (montante) et Louis Vuitton Hudson, découlant de la collaboration musicale entre Kanye et Mr Hudson.

3. KANYE X NIKE

Nike Air Yeezzy I (2009) et Yeezy II (2012 et 2014). “You Ain’t got no Yeezy n*gga?” La mythique fusion de l’équipementier américain et de la superstar mégalomane, avec un nom prenant source directement du surnom de ce dernier. Un carton ! Preuve à l’appui avec la Yeezy II, mise en vente le 9 février 2014 et qui afficha sold out après seulement... 11 minutes. Un ras de marée.

4. KANYE X ADIDAS

Février 2015. Pour présenter son nouveau bébé, Kanye n’a pas fait dans la dentelle. Un runway (où il a également présenté une cinquante de silhouettes) réunissant en front line Queen Bee, Jay, Kim, Puff, Cassie, Riri et Anna Wintour, rien que ça... Résultat final : une Yeezy 750, montante, grise et blanche avec une mise en vente de 9000 paires pour ce printemps 2015. Une première collection à l’inspiration Touareg

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Eva Youmbi B.M.F

Une nouvelle collection plus géométriques et colorées

Mode

TINAS

Loza Maleomboh

Lesune espadrilles mode équitable made in Martinique La genèse de TINAS ? “This Is Not A Shoe”. Nous nous sommes lancés dans cette aventure avant notre participation à la Caribbean Week de New York en Juin 2015 en collaborant avec une manifestation qui s’appelle CAFE (Caribbean American Forum Exchange) qui se lançait là-bas. Nous avons présenté en exclusivité une partie de la collection et cela a vraiment plu, d’où est partie l’envie de vendre de la « french Caraïbe » aux ÉtatsDes collections culturellement éclectiques, Unis et un peu partout. ses ?silhouettes sont à la fois modernes mais L’idée aussi ethnique et french tribale Caraïbes Loza Maleomboh Promouvoir le côté et montrer que la Caraïbe peut est une créatrice qui ne cessera deetnous également être force de proposition d’innovation. Guadeloupe, surprendre. Ses vêtements mettent en Martinique ou Guyane restent des départements français et le made exergue la qualité des tissus africains tels in France est un gage de qualité pour la gastronomie et la mode. que le Kenté et Bazin. s’encre Les pièces Historiquement, le le madras très sont fortement dans la culture réalisées au Ghana Côte d’Ivoire, ce caribéenne, même si et celaenprovient originellement des Indes. Nous qui lui permet de espadrilles créer des emplois avons décliné nos aux différentes couleurs du madras. Loza Maleomboh née au Brésil et à également pensé une Pour nous rapprocherest de l’Afrique, nous avons grandit CôteL’idée d’ivoire et aux Unis,un lesproduit communautaire gamme enenwax. n’est pasEtats de faire mais identitaire. Toucher des agens quiinfluent aiment l’Afrique ou la Caraïbe, différentes cultures qu’elle connu porter vives… sur des ses couleurs créations. L’Afrique regorge de La talents plus-value ? matériaux de qualité, Loza fait et de Une plus-value textile ! Nous en train de travailler sur de nouparti de ces personnes quisommes internationalise velles ces fibres. forces. Vendre des espadrilles est accessible à tous, il nous fallait donc un plus. Nous avons des textiles qui vont être mieux adaptés pour la Caraïbe. Le positionnement prix ? Sur du haut de gamme, avec une fabrication main. Nous sommes dans l’art de la chaussure avec des personnes qui confectionnent. J’aurai pu faire comme tout le monde, à savoir produire au Portugal, en Turquie ou au Maroc. L’objectif était de pouvoir comprendre que la paire que tu as au pied, quelqu’un a pris du temps pour te la confectionner à la main, avec un véritable savoir-faire. Où trouver le produit ? Dans un premier temps, il se vend surtout aux États-Unis dans le Midpacking à Harlem. Nous sommes en train de mettre en place une plateforme digitalisée où les gens pourront acheter nos espadrilles mais aussi les personnaliser en choisissant la couleur du tissu, la matière, la forme, etc. Une première collection à l’inspiration Touareg

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Propos recueillis par B.M.F

Eva Youmbi

Une nouvelle collection plus géométriques et colorées

Glamourenwax est une marque afro-européenne créée en 2013 par Mylène Tchouta, une créatrice franco-camerounaise. Passionnée de mode et de culture, c’est à travers son goût pour l’organisation de défilés et le contact avec d’autres créateurs qu’elle a créé la marque. Glamourenwax est une ligne de vêtements mixant le tissu wax (tissu africain), essentiellement celui du Ghana “le Kenté” avec celui européen tel que le coton, le similicuir ou encore le daim. Glamourenwax est une marque principalement dédiée à l’homme, qui au fil du temps est devenue mixte. Son style qui se définit comme “afro-urbain”, peut tout à fait convenir à un large public.

www.glamourenwax.com

Mode

ALBINOS

P.Diddy, Rick Ross, Kid Ink, Miguel, Omarion, Flo Rida, Frank Ocean, Fabolous, Axel Tony, LA Booba et Maître Gims, Kalash, X-men, Sike, Erik Peduran... Autant d’artistes passés entre ses mains

LozaNOUVELLE Maleomboh HYPE une mode équitable

Des collections culturellement éclectiques, ses silhouettes sont à la fois modernes mais aussi ethnique et tribale Loza Maleomboh est une créatrice qui ne cessera de nous surprendre. Ses vêtements mettent en exergue la qualité des tissus africains tels que le Kenté et le Bazin. Les pièces sont réalisées au Ghana et en Côte d’Ivoire, ce Diandra Forrest et Shaun Ross qui lui permet de créer des emplois Loza Maleomboh est née au Brésil et à grandit et aux Etats lesmieux L’heure en estCôte à la d’ivoire différence et rien neUnis, reflète différentes cultures qu’elle a connu influent cette tendance que le monde de la mode. C’est sur ses créations. L’Afrique un milieu qui a toujours mis enregorge avant les de beautés talents et de matériaux dedes qualité, Lozacanons fait de peu ordinaires, différentes habituels beauté parfaits. Lesinternationalise égéries d’aujourd’hui parti de aux ces traits personnes qui cassent ces forces.les standards et défont les codes, les

marques s’intéressant à ce qui peut marquer les esprits et faire la différence. Depuis quelques années, une nouvelle vague de mannequins à émerger : les mannequins albinos. D’abord rejetés par la société, les personnes albinos attirent de plus en plus, que ce soit en couverture, dans les éditos, les clips ou en tant qu’égéries des plus grandes marques ! En tête de file on retrouve le duo indétronable Diandra Forrest et Shaun Ross. C’est par eux que l’albinisme a pris une allure « trendy », en réussissant à faire accepter cette différence qui aura fait leur force dans leur carrière respective.

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Diandra, âgée de 25 ans, a commencé dans la prestigieuse agence de mannequins Élite. Depuis, on l’a aperçu dans les clips de Beyonce et Kanye West notamment, mais aussi sur les podiums de grands créateurs comme Jean-Paul Gaultier, Vivienne Westwood (des créateurs qui prônent la différence et le non-conformisme) et dans de nombreuses séries mode : elle posait justement dans le numéro d’été 2014 de ROOTS ! Shaun, jeune new-yorkais de 23 ans, n’a rien à envier à Diandra. Il a participé aux clips de Beyonce, Katy Perry, fait les défilés des ténors des podiums et a souvent l’occasion d’apparaitre dans des magazines comme I-D ou Vogue Italie. La mode est connue pour aimer les beautés qui sortent de l’ordinaire, un visage qui dégage quelque chose. C’est pourquoi plus récemment, une nouvelle venue s’ajoute à la liste de ses beautés extraordinaires : Thando Hopa, une jeune avocate sud-africaine et mannequin à ses heures perdues. Vous l’avez sûrement vue dans la dernière campagne de la marque Vichy. En effet, la belle a été choisie pour représenter la gamme « Capital Soleil », une ligne de protection solaire. Des égéries oui, mais qui ont des choses à dire. Elles sont notamment très engagées en faveur de l’albinisme bien évidemment, pour aider les populations à comprendre et accepter cette différence, quand on sait les persécutions dont les albinos peuvent être victimes par certaines personUnenes première collection à l’inspiration Touareg peu éveillées. Une nouvelle collection plus géométriques et colorées

Eva Youmbi

Mode

Nos vedettes participent régulièrement à des conférences sur le sujet, reportages ou interviews dans lesquels leur combat pour faire accepter l’albinisme est toujours mis en avant.

Cette hype se propage également sur la place parisienne, avec des figures albinos qui ont le vent en poupe. On pense notamment à Dj Jewell (que nous présentions dans le ROOTS n°7), mannequin, dj et égérie de l’association Anida (cf ROOTS n°7). Mais aussi Cheick, ce modèle ici présent en photo pour ce shoot”militaire” du collectif French Cut. Espérons juste qu’il ne s’agisse pas d’un simple effet de mode et que les albinos seront dorénavant traités avec les mêmes égards que des mannequins dits “dans la norme”.

Thando Hopa

Cheick

Des collectio ses silhouette aussi ethniqu est une créa surprendre. exergue la q que le Kenté réalisées au qui lui perme Loza Maleom grandit en Cô différentes cu sur ses cré talents et de parti de ces p ces forces.

Dj Jewell

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Diane Kuevi-Beku

“FIRST CRUSH’” PHOTOGRAPHE : AIMCY GNOGBO PRODUCTION : FRENCH CUT STYLISTE / DA : AMANY GOGO STYLISTE ASSISTANTE : RENÉE GNOGBO MODÈLES : KAACEY & ÉLIE-SAMUEL

ELLE : Sweat et jogging : LE PETIT MARCEL LUI : Chemise et jeans : OKAÏDI Basket : EASY PEASY

ELLE : Combinaison : LITTLE KARL MARC Gilet : SERGENT MAJOR Baskets imprimées : DPAM Barettes fluo : DPAM LUI : Foulard : ZADIG & VOLTAIRE Baskets : EASY PEASY

ELLE : Blazer : SERGENT MAJOR Jeans : ZADIG & VOLTAIRE Basket : EASY PEASY Valisette : LALÉ LUI : Blazer : VICOMTE A Basket : DPAM

ELLE : Diadème et robe : N°74 Baskets : EASY PEASY LUI : Casquette : VICOMTE A Baskets : DPAM

“BLACK & GOLD GODDESS’” PHOTOGRAPHE : AXEL VAN HESSCHE STYLISTE / DA : FANNY DOMMERGUE MODÈLE : SAADIA MAQUILLAGE : CARINE H BÉNIKINE Bijoux : LA DEMOISELLE DU MARAIS

NEFERTITI à CLÉOPATRE

Les origines de la Beauté Néfertiti et Cléopâtre, deux reines d’Egypte. La première il y a de cela trente-quatre siècles, la seconde vingt-un siècles. Deux reines réputées, d’une part pour leur beauté légendaire, d’autre part pour leur rôle politique. Deux femmes intelligentes et passionnées. Petit rappel historique.

NEFERTITI Néfertiti, épouse principale du pharaon Akhénaton, né Aménophis IV (XVIIIeme dynastie), tint une place importante dans la réforme religieuse qu’instaura ce dernier, contre l’opinion des prêtres de l’époque. Le couple royal plaça Aton, le dieu soleil, au rang de dieu unique face aux divinités multiples que vénéraient jusqu’alors les Égyptiens. Néfertiti soutint pleinement son époux dans cette voie, et c’est auprès de lui qu’elle participait aux cérémonies religieuses en l’honneur d’Aton. Néfertiti était la plus représentée sur les bas reliefs découverts dans le temple d’Aton à Karnak, plus qu’Akhénaton même. Et quand à la fin de sa vie, Akhenaton s’en remit aux prêtres, se sentant affaibli, Néfertiti persista seule dans l’adoration du dieu soleil. Néfertiti fut aussi celle qui s’occupa d’éduquer le prince Toutankhamon, fils d’Akhenaton et d’une de ses épouses, qu’elle considérait comme son propre fils.

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CLÉOPATRE Cléopâtre, septième de ce nom, était descendante d’un général d’Alexandre le Grand qui avait conquis l’Egypte deux siècles plus tôt. Ce fut la dernière reine de la dynastie des Ptolémées, et sa représentante la plus célèbre. “On me surnomme la maîtresse du monde, la sorcière d’Egypte, le monstre. On loue ma beauté. On me compare à la déesse Isis. Mais c’est par les charmes de l’esprit et les séductions de l’intelligence que je veux combattre et séduire.” (Joël Schmidt, “Cléopâtre”, Ed. Folio). Passionnée par son pays, d’une culture impressionnante, elle était également férue de sciences et de littérature. Seule de sa famille à parler l’égyptien et l’hébreu en plus du grec, elle maîtrisait en outre plusieurs dialectes de son pays. Elle savait charmer par l’intelligence et le raffinement de sa conversation, aimait les sciences et la littérature. Et ce dont elle rêvait par dessus tout, c’était redonner à son royaume sa gloire des temps passés, fabuleuse Egypte des pharaons qui rayonnait sur le monde. Elle séduisit César, qui la soutint dans son rôle politique, de même que plus tard Antoine, avec lequel elle souhaitait créer une alliance des deux royaumes, l’Egypte et l’Empire romain. Mais l’Histoire en décida autrement et la fin du règne de Cléopâtre fut aussi le temps où l’Egypte devint une province romaine, mettant définitivement un terme à l’Egypte des pharaons. Cléopâtre ne survécut pas à la défaite de son pays, et la légende raconte qu’elle se donna la mort par la morsure d’un serpent. peau, n’oubliez pas l’anti-cerne, qui reste votre meilleur ami pour

Beauté

Mais au-delà de ces faits, c’est aussi leur beauté légendaire qui marqua les esprits, et ce jusqu’à nos jours. NEFERTITI Néfertiti est reconnue pour avoir été une des plus belles femmes de l’Egypte ancienne. Les statues qui la représentent, dont les deux plus célèbres sont exposées l’une au Caire l’autre à Berlin, évoquent l’une et l’autre un visage noble et serein, à l’harmonie et la pureté des traits incarnant la beauté absolue. Son nom lui-même évoque la beauté : Néfertiti signifie “la belle est venue”, ou selon une autre traduction, “l’avènement de la beauté sur terre”. Cette constance de beauté retrouvée dans les divers portraits qui en étaient faits, faisaient écho aux poèmes, font penser que cette reine était d’une réelle beauté, bien que l’habitude des artistes égyptiens de son temps fut d’idéaliser les sujets représenter et d’en parfaire la beauté.

CLÉOPATRE La légendaire beauté de Cléopâtre tenait quant à elle plus en son charme que dans l’harmonie de ses traits, car il semble que ses traits ne correspondaient pas réellement aux canons de beauté tels qu’on les connaît.

E d

Elle éblouissait tous ceux qui croisaient son chemin par son charisme, son intelligence, sa passion. Les hommes étaient séduits, les foules enthousiastes.

“Claire de visage, joyeusement ornée de la double plume, souveraine du bonheur, dotée de toutes les vertus, à la voix de qui on se réjouit, dame de grâce, grande d’amour, dont les sentiments réjouissent le seigneur des deux pays.” (texte d’une stèle frontière de la cité d’Aton) Un chant d’amour issu du papyrus Chester Beatty I, semble lui être consacré : “Celle à la la longue nuque, à la poitrine resplendissante, Ses cheveux sont du véritable lapis-lazuli, Son bras l’emporte sur l’or, Et ses doigts sont comme des lotus, Celle à la chute de reins alanguie et à la taille étroite, Si bien que ses hanches accentuent sa beauté, Celle à l’allure plaisante quand elle marche sur le sol, C’est par son maintien qu’elle conquiert mon coeur (...)” Bien qu’après sa mort, on tenta de détruire toute trace la concernant ainsi que celles du culte d’Aton, sa beauté et sa passion ont survécu, en grande partie grâce aux nombreux artistes dont elle aimait s’entourer, qui en ont révélé les traits.

“C’est une femme d’une beauté surprenante. Elle possède aussi la voix la plus charmante et une façon de se rendre agréable à tout le monde. Elle est séduisante à voir et à écouter, et possède le pouvoir de subjuguer quiconque. Elle compte sur sa beauté pour faire valoir ses droits au trône d’Egypte.” (Dion Cassius, Histoire romaine). “Sa beauté, considérée en elle-même, n’est point si incomparable, qu’elle puisse susciter dès l’abord étonnement et admiration. Mais son commerce a tant d’attrait qu’il est impossible de résister; et les agréments de son visage, soutenus du charme de sa conversation et de toutes les grâces qui peuvent relever le plus heureux naturel, laissent un aiguillon qui pénètre jusqu’au vif. Sa voix possède une extrême douceur ; sa langue qu’elle parle avec une grande facilité, tel un instrument Mar à plusieurs cordes, est capable de manier des idiomes différents. “ mai (Plutarque, Vie des hommes illustres. Antoine)

J’arr

Ainsi, la passion et la beauté de ces deux femmes, l’influence qu’eurent plus ces deux reines dans l’histoire de l’Egypte, marquèrent à jamais les mé- port moires, aux côtés des plus grands pharaons. simp

le co

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LEURS SECRETS DE BEAUTÉ C’es J’aurais aimé découvrir quelques secrets de beauté à vous soumettre, Alic mais à tant de siècles de nous, et sans vestige de leur quotidien retrouvé dans un tombeau, je reste un peu sur ma faim. La légende raconte cependant que Néfertiti devait la douceur de sa peau au beurre de karité, tandis que Cléopâtre aurait aimé se prélasser dans des bains de lait d’ânesse. Mais le secret véritable de leur beauté, au-delà de l’harmonie de leurs traits, n’était-il pas leur passion et leur caractère extraordinaire ?

Beauté

La Coiffure féminine dans

L’ÉGYPTE ANCIENNE Et si on arrêtait

SHIMMER POWDER. Vous savez cette poudre que l’on applique sur les pommettes pour un look nude mais radieux, genre : « J’te jure j’suis pas maquillée aujourd’hui ! mais j’suis tellement heureuse en ce moment … » Bref vous voyez de quoi je parle ... L’usage la perruque la La debelle Alice était brillecourant, donc, sans tootoutefois bad remplacer ! La chevelure naturelle. Les bien femmes pouvaient alterner l’une shimmer c’était pensé pourtant… Nonet l’autre, portant essentiellement les être jours simple… de fête et pour se maisunejeperruque compatis, ça doit pas protéger du soleil. Alors si, comme ma collègue, vous avez la Cette parure était généralement réservée aux populations aisées, peau grasse, scrutez votre soin quotidien, c’est confectionnée par des perruquiers avec de vrais cheveux tressés ou sûrement lui le coupable, enfin…si vous en utilisez frisés au fer, et montée sur un treillis léger afin qu’elle ne tienne pas bien-sûr. dans des ce classes cas, lapopulaires, peau produit trop un chaud. Pour lesCar Egyptiens elle était fabrien grande quantité le sébum qui quée avec des fibres végétales ou de la laine. lui manque. Appliquer jour auc’est La perruque était une portéecrème tressée, de ou frisée fer. comme enfiler un manteau avant de sortir. Le plus souvent parfumées, les nobles y fixaient pendant les fêtes un cône del’été graisse qui en imprégnait coiffuredans de parfum. Quoi ?! parfumée Vous sortez soutienlagorge Le système fonctionnait donc àportez plein régime, mais les femmes la rue Dvous ? Non, vous un débardeur, demeuraient et élégantes. bref, unbelles vêtement plus léger mais un vêtement quand même. Et bien c’est pareil pour la peau, elle a besoin de protection en toutes saisons. Faisons un tour du côté de chez CLINIQUE

de briller ?!

Dans l’Antiquité, les cheveux des Egyptiennes constituaient un atout essentiel de la séduction, à l’instar des bijoux et du maquillage. Objets de soins attentionnés, ils étaient coiffés selon les tendances et les modes. On assouplissait les11h cheveux avec desauhuiles parfumées, puistard, Mardi, 30, j’arrive travail … oui c’est on les lissait à l’aide d’un peigne de bois ou d’ivoire. Ils étaient mais je n’ai pas encore dis à quelle heure je partais ! ensuite généralement tressés en fines nattes. J’arrive donc…dans les couloirs d’un des lieux les Certains peignes, de forme courbe, étaient spécialement desplus hypes en matière de beauté, si, si, le staff entier tinés à ordonner la chevelure. Fabriqués en bois ou en métal, porte les etdernières tendances leur corps était sculpté délicatement ouvragé. make-up. C’est simple, ici on ose tout et ce n’est pas moi qui De même, on utilisait couramment des épingles à cheveux en dirai le contraire. Porter un smoky eye violet dès 9h00? or ou en argent ciselées ou serties de pierres précieuses. C’est ce que j’ai fait hier. Dans mon élan je croise Parfois, un diadème, une couronne, ou plus simplement un bandeau brodé, maintenait les cheveux en arrière. Alice, Dior addict notoire, qui scintille sous sa La chevelure elle-même était ensuite ornée d’éléments décoratifs : des fleurs, une tige de lotus, des rubans, des petites parcelles d’or.

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CHEVEUX CRÉPUS QUELLE EST VOTRE TEXTURE ? Et si on arrêtait de briller ?!

4C, 3B, 5Z… ? À quoi correspondent ces chiffres et ces lettres ? Mes cheveux, ceux de ma sœur, mon frère, ma voisine, mon amie… sont différents. Notre chevelure est unique ! Ce qui fait cette particularité, c’est bien évidemment ces poils dont la forme est déterminée par nos gènes, qu’on appelle «cheveux» et qu’on retrouve sur nos crânes. Et quel casse-tête pour bien les entretenir, les faire pousser et les coiffer !!! Ils prennent souvent plus de place qu’on ne le pense, dans notre quotidien. Ils peuvent être fins, épais, denses, plats, secs, gras, raides, bouclés, crépus… Mardi, 11h visibles 30, j’arrive au travail … ouiquand c’est tard, Tant de possibilités et même plus encore on mais je n’ai pascheveu encore de dis plus à quelle partais ! analyse la forme d’un près.heure C’estjesouvent J’arrive donc…dans couloirs d’un des lieux les cette forme du cheveu qu’on les appelle communément «texture». Ilplus existe plusieurs classifications qui hypes en matière de beauté, si, si, lepermettent staff entier d’identifier sa texture. La plus connue est celle d’André Walker, porte les dernières tendances make-up. C’est coiffeur de stars américaines. Elle classifie les cheveux, suivant simple, ici on ose tout et ce n’est pas moi qui dirai leur « forme » et leur épaisseur, de pouvoir identifier plus le contraire. Porter unafin smoky eye violet dès 9h00? facilement les soins qui leur sont adaptés.

C’est ce que j’ai fait hier. Dans mon élan je croise Alice, Dior addict notoire, qui scintille sous sa

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Ursula Seddoh Blogueuse et Youtubeuse beauté BeautifulNaturelle.com

SHIMMER POWDER. Vous savez cette poudre que l’on applique sur les pommettes pour un look nude mais radieux, genre : « J’te jure j’suis pas maquillée aujourd’hui ! mais j’suis tellement heureuse en ce DÉTERMINEZ TYPE DE CHEVEUX : moment …VOTRE » 1/ Lavez vos cheveux, faites vos soins habituels, puis rincez vos Bref vous voyez de quoi je parle ... cheveux à l’eau froide. Vous ne devez avoir aucun produit sur vos La belle Alice brille donc, too bad ! La cheveux. shimmer c’était bien pensé pourtant… Non 2 / Prenez un ou plusieurs cheveux qui représentent la majorité mais je compatis, ça doit pas être simple… de vos cheveux. Alors commesurma collègue,de papier vous blanc avez et laobservez 3/ Placezsi,le cheveu un morceau peau grasse, scrutez votre soin quotidien, c’est la forme qu’il prend. le coupable, vous en utilisez 4 sûrement / Regardezlui votre chevelure enfin…si dans son ensemble. un bien-sûr. Car dans ce cas, la peau produit en grande quantité le sébum qui lui manque. Appliquer une crème de jour c’est comme enfiler un manteau avant de sortir. Quoi l’été ?! Vous sortez en soutien gorge dans la rue vous ? Non, vous portez un débardeur, bref, un vêtement plus léger mais un vêtement quand même. Et bien c’est pareil pour la peau, elle a besoin de protection en toutes saisons. Faisons un tour du côté de chez CLINIQUE

Type 1 : Cheveux raides Type 2 : Cheveux ondulés (en forme de S allongé) 2A : ondulation lâche et détendue / 2B : ondulation plus serrée et régulière / 2C : ondulation resserrée et plus difficile à maîtriser Type 3 : Cheveux bouclés 3A : grosses boucles lâches / 3B : boucles plus dessinées, de taille moyenne / 3C : boucles resserrées mais bien définies Type 4 : cheveux crépus 4A : boucles très resserrées qui frisent facilement / 4B : boucles peu définies, courbées en forme de Z / C : aucun modèle de courbure spécifique Attention, sachez que déterminer précisément la texture de vos CLINIQUE cheveux ne vous permettra pas directement de connaître LE soin idéal ou LA routine parfaite car ceux-ci dépendent à la fois du climat et également de l’état de vos cheveux (secs, abîmés, colorés). De plus, une même chevelure peut contenir plusieurs types de cheveux. Alors, que portez-vous ?

il y avait le défrisage “ AvantMaintenant il y a le Cystemax

”

AVANT c'était ça :

MAINTENANT c'est ça :

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Rejoignez nous sur notre page fan les experts du lissage et retrouvez ainsi tous les témoignages et «avant/après» de nos clientes.

Zoom sur

Osez le foulard

Née d’une envie de promouvoir la beauté et la culture de la femme afrocaribéenne, Osez Le Foulard est devenu le rendez-vous incontournable de toutes les accros aux attachés de foulards. Créé par Dukunde Ange il y a un an, cet atelier a lieu tous les 2 mois dans le Lounge For Woman Maridié by Lixya situé dans le 19 ème et tous les 3 mois à Bruxelles. Animé par 2 professionnelles, Osez Le Foulard réunit, dans une ambiance conviviale, une soixantaine de femmes qui ont envie d’apprendre comment nouer cet accessoire ethnique et chic qui sublime la beauté féminine. Retour en image sur les éditions précédentes.

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“Nous sommes les précurseurs sur la valorisation du cheveu afro.”

Aline Tacite, co-fondatrice de Boucles d’Ébène

Contrôle d’identité, s’il vous plaît ? Aline Tacite : Née en France et originaire de Guadeloupe, fondatrice de l’association et du Salon BOUCLES D’ÉBÈNE. Sandra Bozon : Née en France et élevée au Togo, directrice commerciale du Salon BOUCLES D’EBENE.

La naissance de Boucles d’Ebène… BOUCLES D’ÉBÈNE est né il y a 10 ans et nous célébrons en 2015 la 5ème édition du Salon ! Il y a 10 ans, ma sœur et moi avions décidé de donner naissance à ce projet car nous venions de choisir de passer au cheveu naturel et il y avait très peu d’offres (professionnels et produits). Nous devions nous tourner vers les États-Unis ou l’Angleterre pour trouver des réponses à nos questionnements et avons décidé de partager ces infos avec les femmes afro-françaises autour d’un événement et c’est ainsi que nous avons ouvert le débat en France. Très rapidement, cet événement qui était initialement autour des problématiques du cheveu naturel s’est ouvert autour de différentes thématiques : sociétales, entrepreneuriales, la mode, la beauté et le bien être en général, la gastronomie... Pour devenir aujourd’hui le rdv européen de la beauté et des talents afros.

BOUCLES D’ÉBÈNE Le rendez-vous des afropéennes Rencontrre avec deux des organisatrices de Boucles d’Ébène, le salon mettant en lumière la beauté intérieure et extérieure de la femme afrocaribéenne moderne. 3 jours qui s’annoncent riches en échanges et découvertes. Rdv les 30, 31 mai & 1er Juin 2015. B.M.F

Vous êtes les précurseurs du mouvement “Nappy” ?

Les nouveautés pour cette 5ème édition ?

Aline : Le mouvement NAPPY n’existait pas en France lorsque nous avons démarré BOUCLES D’EBENE, mais bien évidemment nous sommes en totale harmonie avec ce mouvement qui prend une belle ampleur. En tant que précurseurs sur la valorisation du cheveu afro, nous nous devons aussi de soutenir ce type d’initiative.

Sandra : BOUCLES D’EBENE débarque à Paris dans un lieu ultramoderne et magique : Le CentQautre Paris ! Nous remettons en avant tous nos univers et notamment celui du business & networking, qui sera cette année dédié au numérique et digital au féminin. Cela fait partie du rôle de BOUCLES D’EBENE d’inspirer sur plusieurs domaines, car les nouvelles technologies sont créatrices de nombreuses opportunités de business pour les femmes. Nous allons tenter au maximum de montrer en quoi le numérique peut changer la vie de ces femmes qui entreprennent. Aline : Nous aurons également 3 shows présentés par des artistes capillaires : Sephora Joannes, Nadeen Mateki et Angela Plummer (anglaise) avec 3 univers différents. Mais aussi une fantastique expo photo internationale avec des regards croisés sur les coiffures naturelles entre Brooklyn, Lagos et Paris. Sans oublier une trentaine de conférences et ateliers éclectiques gratuits, des thématiques autour de la coiffure des enfants, des défilés de mode et des shows musicaux.

Sandra : Et ce n’est pas simplement lié à l’esthétique, mais bien à l’ensemble des débats de fond concernant le cheveu afro, avec des problématiques d’identité, d’estime de soi mais aussi de santé. Aline : Le cheveu afro est chargé d’histoire, de traumatismes, et c’est important de le prendre dans sa globalité pour en comprendre toute sa complexité.

Comment décririez-vous BOUCLES D’ÉBÈNE à un novice ? Aline : C’est LA plateforme d’échanges d’informations et de savoir-faire des talents afro-français et de la diaspora au niveau international ! Nos experts et nos visiteurs viennent du monde entier pour découvrir nos 6 univers : beauté & coiffure, mode & déco, gastronomie, business & société, culture & éducation et enfin… les médias. Cet événement, sur 3 jours, rassemble plus de 80 exposants africains & caribéens.

Aline : C’est une femme en accord avec elle-même, assumée, épanouie, qui aime se faire plaisir, avec ses spécificités et des goûts européens, africains et/ou caribéens : une peau très claire à foncée, un cheveu crépu à ondulé… En bref, l’une de ces femmes que vous nous faites découvrir dans vos éditos photos !

Un message direct à adresser à la lectrice afropéenne de ROOTS ? Aline : Soyez vous-même. Un message simple qui correspond à un retour à nos racines et donc à ROOTS. J’ai tout de suite vu la symbiose entre nos 2 univers. Votre magazine est le résumé en images de la vision BOUCLES D’EBENE. Donc nous donnons rendez-vous du 30 mai au 1er juin au CentQuatre Paris à tous les les afrocionados qui s’intéressent de près ou de loin à la culture afropéenne !

Si je vous dis ROOTS… Aline : L’avenir ! On ne peut se projeter efficacement que si on est solidement ancré dans nos racines.

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“La femme Boucles d’Ébène est une femme en accord avec ellemême, assumée, épanouie, qui aime se faire plaisir, avec ses spécificités et des goûts européens, africains et/ou caribéens : une peau très claire à foncée, un cheveu crépu à ondulé...”

Un portrait robot de la “femme Boucles d’Ebène” ?

Gage

Le 1er concours

MissNappy 2014

Gage

Le 28 Novembre 2014 // Photos : Osi

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PHOTOGRAPHE : DIDIER TEURQUETIL D.A : AMANY GOGO MAQUILLAGE : GHAELLE MAKE UP COIFFURE : STEPHANE G

20h

ElEctioN MiSS Nappy pariS 2015: Lauréates

Armelle & Océane Le tout premier concours de beauté dédié aux cheveux afro naturels

: 10€ Work n’ shop & soirée Work n’ shop Paris: 35€ Miss Nappy Pack VIP € + Cocktail: 45

Plus d’infos : Billeterie : Weezevents contact@nappydays.fr www.nappydays.fr

28 - 29 NOVEMBRE 2014 10h à 18h

Nappy Work N' Shop LA GRANdE CRyPtE 69 BIs RuE BOIssIèRE 75016 PARIs

Beauté

Tuto Coiffure Et si on arrêtait CHIGNON deCASCADE briller ?!

Niveau de difficulté : Facile

SHIMMER POWDER. Vous savez cette poudre que l’on applique sur les pommettes pour un look nude mais radieux, genre : « J’te jure j’suis pas maquillée aujourd’hui ! mais j’suis tellement heureuse en ce moment … » Bref vous voyez de quoi je parle ... La belle Alice brille donc, too bad ! La shimmer c’était bien pensé pourtant… Non mais je compatis, ça doit pas être simple… 2. Alors si, comme ma collègue, vous avez la peau grasse, scrutez votre soin quotidien, c’est sûrement lui le coupable, enfin…si vous en utilisez un bien-sûr. Car dans ce cas, la peau produit en grande quantité le sébum qui lui manque. Appliquer une crème de jour c’est comme enfiler un manteau avant de sortir. Quoi l’été ?! Vous sortez en soutien gorge dans la rue vous3. ? Non, vous portez un débardeur, bref, un vêtement plus léger mais un vêtement quand même. Et bien c’est pareil pour la peau, elle a besoin de protection en toutes saisons. Faisons un tour du côté de chez CLINIQUE

Tu auras besoin de : Grandes épingles à cheveux (bobby pins) et de tes dix doigts… 1. Réalise une portion avant que tu sépares du reste de ta chevelure. 2. Rabats cette Mardi, portion11h avant le côté ton choix (icic’est gauche) 30,sur j’arrive audetravail … oui tard,et maintiens la grâce à une épingle à cheveux (bobby mais je n’ai pas encore dis àpins). quelle heure je partais ! 3. Prends la portion latérale située juste en dessous la portion J’arrive donc…dans les couloirs d’undedes lieux lesavant. Enroule la sur elle-même la avec épingle plus hypeset enfixe matière deune beauté, si, si,àlecheveux. staff entier 4. Attache la portion en queue de cheval haute et sépare la portion porte arrière les dernières tendances make-up. C’est avant en deux parties. simple, ici on ose tout et ce n’est pas moi qui dirai 5. Rabats l’ensemble de la partie droite de ta chevelure sur la gauche et fixe la le contraire. Porter un smoky eye violet dès 9h00? avec des bobby pins. C’est ce que j’ai fait hier. Dans mon élan je croise 6. Remonte la dernière portion arrière et fixe avec les autres portions. Alice, Dior addict notoire, qui scintille sous sa

5. CLINIQUE

Et voilà ! À toi de jouer !

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Ursula Seddoh Blogueuse et Youtubeuse beauté BeautifulNaturelle.com 6.

Beauté

Retour sur la

Natural Hair Academy 2015

Et si on arrêtait de briller ?!

Gage

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Mardi, 30,21j’arrive au travail … oui c’est tard, Il y avait foule le 11h samedi Mars 2015, à l’Espace Tapis Rouge, mais je n’ai pas encore dis à quelle heure je partais ! Paris 10ème. J’arrive donc…dans d’un des lieux Ce jour là, avait lieu la Natural les Haircouloirs Academy, où ateliers et les conférences plus se sont déroulés, sur le thème du cheveu Plus de hypes en matière de beauté, si, si, lecrépu. staff entier mille participantes fait de cette journée, lemake-up. rendez-vous porte les ont dernières tendances C’estincontournable des naturalistas parisiennes. simple, ici on ose tout et ce n’est pas moi qui dirai De 11h00 à 21h00, se sont relayées des intervenantes françaises le contraire. Porter un smoky eye violet dès 9h00? et américaines, autour d’une même passion, le cheveu afro. C’est ce que j’ai fait hier. Dans mon élan je croise Pas moins de six YouTubeuses internationales, étaient présentes Alice, Dior addict notoire, qui scintille sous sa pour partager leurs astuces. Qui ne connaît pas Beauty by Lee, Tiarra Monet ou My Natural Sisters, grandes stars de l’événement ? Mais ce n’est pas tout, de grandes pointures, telles que Felicia Leatherwood, hair stylist de renom, Lisa Price, fondatrice de la marque Carol’s Daughter, ou Anthony Dickey, coiffeur d’Alicia Keys, avaient également fait le déplacement.

SHIMMER POWDER. Vous savez cette poudre que l’on applique sur les pommettes pour un look nude mais radieux, genre : « J’te jure j’suis pas maquillée aujourd’hui ! mais j’suis tellement heureuse en ce moment … » Bref vous voyez de quoi je parle ... La belle Alice brille donc, too bad ! La shimmer c’était bien pensé pourtant… Non mais je compatis, ça doit pas être simple… Alors si, comme ma collègue, vous avez la peau grasse, scrutez votre soin quotidien, c’est sûrement lui le coupable, enfin…si vous en utilisez un bien-sûr. Car dans ce cas, la peau produit en grande quantité le sébum qui lui manque. Appliquer une crème de jour c’est comme enfiler un manteau avant de sortir. Quoi l’été ?! Vous sortez en soutien gorge dans la rue vous ? Non, vous portez un débardeur, bref, un vêtement plus léger mais un vêtement quand même. Et bien c’est pareil pour la peau, elle a besoin de protection en toutes saisons. Faisons un tour du côté de chez CLINIQUE

Avec la possibilité d’effectuer des diagnostics capillaires ou d’acquérir les produits adéquats pour chouchouter sa crinière, grâce aux marques présentes, et à leurs stands, la fête était plus que réussie ! Cependant, il est intéressant de souligner qu’un événement comme celui-ci, qu’on attribue aux « nappy », ne leur est pas exclusivement réservé, d’ailleurs, de plus en plus de jeunes femmes désirant porter leurs cheveux naturels, crépus ou défrisés, s’y pressent, afin d’obtenir de précieux conseils . Paradoxal me direz-vous ? Non, la Natural Hair Academy, comme CLINIQUE son nom l’indique, n’est pas un show, mais une école, ouverte à celles et ceux, désireux d’apprendre. Des études nous rapportent que les femmes noires à travers le monde, dépensent près de sept millions de dollars en extensions et autres tissages mais imaginons seulement l’argent dépensé en crèmes et autres produits capillaires.

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Natural Hair Academy 2015

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POURQUOI ? Le manque d’estime de soi ne saurait à lui seul expliquer un phénomène qui perdure depuis des générations. En revanche, le manque de connaissance du cheveu crépu, l’absence de produits adaptés, et les carences qui en découlent, nous ont longtemps poussé à « cacher » notre chevelure ou de, tout simplement, vouloir la mettre à l’abri, comme si, finalement, dans cet occident parfois hostile, nos cheveux étaient en danger. Il n’est alors pas étonnant de retrouver des jeunes femmes, nappys ou pas, qui désirent, tout simplement, en apprendre davantage sur leurs cheveux et la marche à suivre pour en prendre soin. Prendre soin de ses cheveux, n’est-ce pas instinctif ? Force est de constater que pour les populations noires, ce n’est pas toujours le cas. Ces gestes, qui, en principe, s’apprennent durant l’enfance, sont censés garantir, si ce n’est une maîtrise, au moins une compréhension de son cheveu. Or, nous sommes adeptes de coiffures aussi jolies que difficiles à réaliser, qui, en quelque sorte, sont une entrave à la liberté et à l’expérience, pour un enfant. Une fois adulte, le choix de porter des cheveux crépus, n’effleure que trop rarement nos esprits, car bien souvent, nous ne les connaissons pas. Souvent, seules nos mamans, tantes et coiffeuses ont eu ce privilège. Faire son « Big Chop », c’est se lancer dans une grande aventure, découvrir, à peut-être trente ans, que son cheveu est épais, dense ou fin, choses que les caucasiennes savent déterminer depuis leur plus jeune âge, à grands renforts de spots publicitaires. Finalement, décider d’assister à une conférence de Felicia Leatherwood, c’est, admettre que l’on a besoin de repères concernant un de nos attributs,une partie de nous-même, la démarche peut en choquer certains mais elle en dit long, sur le statut de la femme noire dans ce monde. Pourtant, il ne tient qu’à nous de faire évoluer les choses. Les américaines, pionnières en la matière, ont ouvert la voie aux autres communautés afros, mais, à quand ,une Académie du Cheveu Naturel, 100% française, qui mobilisera autant, si ce n’est davantage, de monde ? IJA MAKE UP ARTIST

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PHOTOGRAPHE : DIDIER TEURQUETIL

Contrôle d’identité, s’il vous plaît ? Shana Barry, née à Dakar (Sénégal), originaire de la Guinée Conakry et de l’Égypte. En tant que Peule, peuple nomade, je suis une globetrotteuse, voyager est une seconde nature. Je vis en France depuis 34 ans, entre-temps j’ai également vécu en Angleterre et aux États-Unis.

Votre parcours avant A-shana B ? Avant de créer ASHANA.B PARIS, j’ai travaillé pendant 15 ans dans le marketing international pour des marques illustres et exercé comme présentatrice d’émissions TV sur l’histoire du luxe. Aussi, j’ai été récemment diplômée d’état en tant que life coach et

et coach d’entreprise. Dans ces milieux prestigieux, j’ai essayé toute sorte de produits de beauté mais étant bourrés de produits chimiques, aucun n’a su convenir à ma peau et cheveux délicats. Seules les matières premières ayant bercé mon enfance - comme le beurre de Karité, le Ricin et autres qui sont au coeur de ma création, me convenaient. C’est après le décès de mon père,–« mon life changing moment » - que je me suis promis de réaliser mon rêve de toujours : fonder ma propre marque. C’est un « hommage» en ce que ASHANA.B PARIS développe des formules inspirées des meilleures recettes ancestrales de beauté et bien être que mes grands-mères et mes parents utilisaient au quotidien et avec lesquelles j’ai grandi. Je suis profondément convaincue par leurs bienfaits et souhaite les partager avec toute personne qui ne souhaite pas altérer sa beauté par des produits chimiques et nocifs qui à la longue développent des maladies sévères comme le cancer, la stérilité…

SHANA BARRY

UN JOYAU NOMMÉ ASHANA.B Une femme de conviction qui ambitionne de révolutionner les habitudes capillaires en alliantluxe, nature et bio Quelle est l’identité de la marque? ASHANA.B PARIS est une marque Luxe, Glamour et Bio. Cette marque est associée à des valeurs d’excellence, fruit d’une recherche élaborée afin de trouver les meilleurs actifs naturels puisés en Afrique et en Asie, mis en synergie par un travail minutieux et artisanal des laboratoires experts avec lesquels nous travaillons étroitement. La qualité de fabrication des produits ASHANA.B est sans pareil, il ne s’agit pas de produits de correction ou de camouflage mais de révélateurs de la beauté naturelle.

Quelle est la cible visée par ASHANA.B PARIS ? La beauté est universelle, elle se présente sous toutes ses formes et toutes ses couleurs, ce qui la rend d’autant plus riche. Je suis convaincue que chacun à une beauté en soi. C’est avec cette vision qu’a été développée la première gamme de la marque ASHANA.B PARIS : « Trésor de Beauté », composée d’un shampooing, après- shampooing, masque soin capillaire, lait corporel ainsi que l’aftershave «Fierté de l’Homme», un clin d’oeil à la gent masculine qui est souvent oubliée dans le milieu des cosmétiques. Ainsi, cette gamme s’adresse aux hommes et aux femmes de tout âge avec tout type de peau et chevelure. Un accent est cependant mis sur les peaux noires et métissées ainsi que les cheveux crépus et bouclés car il est plus difficile de trouver sur le marché des produits naturels certifiés Bio et de qualité pour ces personnes. ASHANA.B sélectionne le meilleur de la nature en élaborant des synergies exceptionnelles afin de sublimer toutes les beautés du monde.

Quels sont les avantages de ASHANA.B sur ce marché très concurrentiel ? ASHANA.B est l’une des seules marques au monde qui a réussi la symbiose rare du luxe et Bio, entre la tradition et la modernité, par un métissage des matières, en alliant des produits traditionnels, le savoir-faire originel et un soin particulier de la peau et des cheveux. ASHANA.B se dissocie du Bio « bobo-hippie » et du Luxe chimique et nocif. En effet, notre travail de qualité a été reconnu par les labels les plus exigeants de la cosmétique internationale : Qualité France, Cosmébio et Ecocert garantissant des produits Bio à plus de 98% d’ingrédients naturels, sans silicone ni parabènes et des matières premières irréprochables. Une attention particulière est ainsi apportée à l’environnement en ce que ces formulations une fois déversées ne sont pas polluantes, les emballages sont évidemment recyclables et aucun de nos produits n’a été testé sur les animaux. ASHANA.B est plus qu’une marque de beauté, elle prône le bien-être comme un art de vivre, le « be yourself ». La beauté est transcendante au physique, pour être bien à l’extérieur il faut être bien à l’intérieur et pour cela être conscient de ce que l’on met sur son corps est vital. Ainsi, ASHANA.B développe une forme d’élégance oubliée, un véritable retour aux racines, ainsi qu’à la santé et au bien-être. De cette manière, elle représente une rupture avec la beauté artificielle qui a été la tendance pendant trop longtemps.

C’est une marque internationale dans le sens, où certes elle propose du luxe ce qui la rend sélective et exigeante mais elle est aussi inclusive car elle représente toutes les beautés du monde sans exception. C’est une alternative aux produits chimiques tant pour les enfants que pour les hommes et les femmes. Avec tous ces éléments ASHANA.B se positionne en France comme précurseur du Green chic- Luxe & Bio. C’est sa différence.

Comment décririez-vous “la femme Ashana.B”? À vrai dire, ce serait la femme et l’homme Ashana.B ... C’est une personne avec un mode de vie sain, soucieuse et sensible à sa santé, son bien-être et son environnement. Quelqu’un qui s’accepte ou tente de s’accepter tel qu’il est, sans céder aux pressions de la société. Une personne exigeante qui se contente exclusivement du meilleur car elle estime qu’elle le mérite.

Si vous aviez une baguette magique et pouviez choisir l’égérie parfaite pour incarner la marque, de qui s’agirait-il? L’égérie parfaite serait la femme ou l’homme Ashana.B décrit plus tôt. Par contre, si on pense à une célébrité ce serait Lupita Nyong’o: une jeune femme ambitieuse, talentueuse, intelligente, fière de ses origines, généreuse, militante de l’acception de soi et sportive, soit la définition Ashana.B du bien-être. L’égérie homme serait Idris Elba ou Ozwald Boateng, deux hommes créatifs et ambitieux qui incarnent la fierté de l’homme en dégageant une telle classe et un glamour sans artifice.

Votre vision à long terme? Réussir le pari d’encourager le retour au naturel afin que chacun développe son estime de soi en célébrant sa beauté. Que cela devienne une tradition familiale qui perdure. Puis comme tout créateur, j’espère profondément que ASHANA.B PARIS dure dans le temps, se développe et instaure ses propres showrooms à l’international.

Comment se procurer les produits? Nous sommes une marque naissante, notre lancement date seulement du 16 avril 2015. Donc pour le moment, les produits ASHANA.B sont exclusivement distribués sur notre boutique en ligne : www.ashana-b.com. La plateforme e-commerce est un lieu d’expression qui permet une proximité particulière avec le client, aussi cela permet d’offrir du Bio soigné à tout le monde sans être limité géographiquement.

Si je vous dis ROOTS, cela vous évoque quoi ? ROOTS m’évoque mes racines. Je pense à l’Afrique berceau de l’humanité qui me rend si fière mais aussi au film poignant « Racines » d’Alex Hayley, ainsi qu’au magazine « Roots », oeuvre de Michael Kamdem, que je remercie pour son initiative de mettre en lumière l’excellence des jeunes entrepreneurs noirs à Paris.

Beauté

P.Diddy, Rick Ross, Kid Ink, Miguel, Omarion, Flo Rida, Frank Ocean, Fabolous, Axel Tony, VIVRE Booba et Maître Gims,AVEC Kalash, X-men, Sike, Erik Peduran... Autant d’artistes passés entre mains 10 cm, 30 cm, 15 cm, 5 ses cm…. ???

SHRINKAGE OU LE COMBATTRE ?

Et si on arrêtait de briller ?!

Mes cheveux jouent au yoyo ! Okay, c’est simple, impossible d’avoir non-stop la même coiffure, et j’entends : « Oh t’as coupé tes cheveux ? », « Waouh tes cheveux ont poussé ! » , « T’as toujours une nouvelle coiffure, toi ! »… Hum que répondre… ce sont juste mes cheveux ! Au contact de l’eau ou de l’humidité, les cheveux bouclés ou crépus, frisent, raccourcissent, « shrinkent » comme on dit, ils n’en font qu’à leur tête ! C’est presque impossible d’avoir tous les jours la même coiffure. Avantage ou inconvénient ?

SHIMMER POWDER. Vous savez cette poudre que l’on applique sur les pommettes pour un look nude mais radieux, genre : « J’te jure j’suis pas maquillée aujourd’hui ! mais j’suis tellement heureuse en ce LES AVANTAGES • moment Du volume …à» gogo : un afro volumineux c’est facile à réaliser grâce shrinkage et quoi c’est tellement Bref au vous voyez de je parle ...tendance ! • La Bouclettes, par milliers les boucles belle frisettes Alice brille donc,: sans tooshrinkage, bad ! La n’existeraient pas et on ne pensé pourrait pourtant… pas s’amuser àNon les redéfinir shimmer c’était bien pour faire un « wash-and-go ». On aurait toutes et tous les chmais je compatis, ça doit pas être simple… eveux raides, ce serait bien ennuyeux, non? Alors si, comme ma collègue, vous avez la • Un nombre de coiffure illimité : c’est ce que l’on appelle la versapeau grasse, scrutez votre soin quotidien, c’est tilité du cheveu crépu, avec laquelle on peut jouer pour faire, avec lui le coupable, enfin…si en utilisez lasûrement même chevelure, maintes et maintes vous coiffures, sans couper ses un bien-sûr. Car dans ce cas, la peau produit cheveux, sans ajouter de postiches. lui manque. • en Des grande cheveux quantité hydratés : le lessébum cheveuxqui « shrinkent » lorsque l’eau Appliquer une deet «jour pénètre dans la fibrecrème capillaire l’eau c’est c’est lacomme vie… ». Comme tout notreun corps, les cheveux enfiler manteau avantont de besoin sortir. d’eau pour rester en bonne Quoi santé. l’été ?! Vous sortez en soutien gorge dans la rue vous ? Non, vous portez un débardeur, Sibref, l’on regarde bien, il yplus a en léger fin de compte d’avantages que un vêtement mais unplus vêtement d’inconvénients ! quand même. Et bien c’est pareil pour la peau, De plus, dans le cas où vous préférez porter vos cheveux déelle a besoin de protection en toutes saisons. tendus au quotidien, il existe de multiples techniques et asFaisons un tour du côté de chez CLINIQUE tuces pour limiter le shrinkage. Par exemple : les tresses au fil, la banding method, le brushing / lissage à la chaleur, bien sceller l’hydratation avec un beurre…

LES INCONVÉNIENTS • On évite la pluie : À la moindre goutte de pluie, les cheveux peuvent se raccourcir ! Fini le magnifique twist out qu’on a pris tant de temps créer.30, Onj’arrive se cacheausous sa grosse et Mardi,à 11h travail … ouicapuche c’est tard, on sort aussitôt son parapluie qui est presque devenu notre mais je n’ai pas encore dis à quelle heure je partais ! « doudou »… J’arrive donc…dans les couloirs d’un des lieux les • On se protège les cheveux sous la douche : Oui, grand-mère plus hypes en matière de beauté, si, si, le staff entier est de retour avec sa charlotte de douche, bien pratique si l’on porte les dernières tendances make-up. C’est ne veut pas que l’humidité de la salle de bain ruine notre braid simple, ici on ose tout et ce n’est pas moi qui dirai out. le contraire. unn’est smoky violet dès 9h00? • Baignades interdites Porter : Non, ce pas eye ce qui est inscrit sur C’est ce juste que j’ai fait l’on hier.seDans mon élan je croise le panneau, mais ce que dit lorsque l’on vient de passer deux heures plus à faire ses soins que la semaine Alice, Diorouaddict notoire, qui etscintille sous sa vient à peine de débuter.

Attention, n’oubliez pas que vos cheveux ont besoin d’être hydratés et de le rester ! Alors parfois, il vaut mieux mettre de côté son obsession de la longueur et tout simplement chouchouter ses cheveux pour profiter des avantages, conserver et jouer plus tard avec sa longueur chérie ! Finalement, ce farceur, le shrinkage, on l’aime, hein ?!

CLINIQUE

*Le « shrinkage » est un terme qui vient de l’anglais

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Ursula Seddoh Blogueuse et Youtubeuse beauté BeautifulNaturelle.com

LUXE-GLAMOUR-BIO

LE MEILLEUR DE LA NATURE POUR SUBLIMER VOTRE BEAUTÉ

WWW.ASHANA-B.COM Siège Social : ASHANA.B PARIS - 102 avenue des Champs-Élysées 75008 Paris Contacts : Tel : (+33) 07.78.19.58.79 - Email : contact@ashana-b.com

Beauté

Tuto Coiffure Et si on arrêtait WALKYRIE deTRESSÉE briller ?!

Niveau de difficulté : Moyen

SHIMMER POWDER. Vous savez cette poudre que l’on applique sur les pommettes pour un look nude mais radieux, genre : « J’te jure j’suis pas maquillée aujourd’hui ! mais j’suis tellement heureuse en ce moment … » Bref vous voyez de quoi je parle ... La belle Alice brille donc, too bad ! La shimmer c’était bien pensé pourtant… Non mais je compatis, ça doit pas être simple… 2. Alors si, comme ma collègue, vous avez la peau grasse, scrutez votre soin quotidien, c’est sûrement lui le coupable, enfin…si vous en utilisez un bien-sûr. Car dans ce cas, la peau produit en grande quantité le sébum qui lui manque. Appliquer une crème de jour c’est comme enfiler un manteau avant de sortir. Quoi l’été ?! Vous sortez en soutien gorge dans la rue vous ? Non, vous portez un débardeur, 3. bref, un vêtement plus léger mais un vêtement quand même. Et bien c’est pareil pour la peau, elle a besoin de protection en toutes saisons. Faisons un tour du côté de chez CLINIQUE

Tu auras besoin de : • Serre-tête CLAIRE’S • Élastiques de taille moyenne (de préférence sans barre métallique) • Petits élastiques • Épingles à cheveux de taille moyenne (bobby pins) Mardi, et de tes dix doigts …11h 30, j’arrive au travail … oui c’est tard, mais je n’ai pas encore dis à quelle heure je partais ! donc…dans d’un des lieux les 1. Positionne leJ’arrive serre-tête sur le hautles decouloirs ton front. plus hypesla enportion matièreavant de beauté, si, si, le staff entier 2. Enroule sur elle-même de ta chevelure pour créer un «pompadour» que tuporte fixes avec épingles tendances à cheveux. make-up. C’est les des dernières 3. Réalise une section et ramène les deux côtés dedirai la chevelure au simple,horizontale ici on ose tout et ce n’est pas moi qui centre. le contraire. Porter un smoky eye violet dès 9h00? 4. Attache-les ensemble grâce un élastique. C’est ce que j’aiàfait hier. Dans mon élan je croise 5. Réalise une deuxième sousscintille la première répète Alice, Diorsection addicthorizontale, notoire, qui sousetsa l’opération. 6. Sépare la partie arrière en 2 mèches et réalise 2 tresses maintenues au bout avec un petit élastique. Et voilà ! À toi de jouer !

5. CLINIQUE

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Ursula Seddoh Blogueuse et Youtubeuse beauté BeautifulNaturelle.com 6.

“CRAZY HAIR” PHOTOGRAPHE : DAVID EKUE STYLISTE / D.A : AMANY GOGO MAQUILLAGE : BRUNO SEGNI COIFFURE : DJEIKA Chemisier : THIERRY MUGLER chez DDS Vintage Bagues : ATELIER RENÉE

LaurĂŠate : Ornella Bruno Agence EMS Management

Boucles d’oreilles “oiseaux” : THIERRY MUGLER chez DDS Vintage

Beauté

DANS LA SALLE DE BAIN DE

MAMIKY Et si on arrêtait de briller ?!

Votre marque préférée ? travail … oui c’est tard, Mardi, 11h 30, j’arrive au Sincèrement, je n’ai pas de produits j’aime mais je n’ai pas encore dis à quellepréférés heure jecar partais ! beaucoup tester les produits. Niveau maquillage, J’arrive donc…dans les couloirs d’un des lieux lesje dirais mais encore une fois je ne m’arrête sur plusMAC hypes en matière de beauté, si, si, le staff pas entier uneporte marque en particulier, si le produits me plait les dernières tendances make-up. C’estet m’intéresse, le prends. simple, icijeon ose tout et ce n’est pas moi qui dirai Lesle produits qui ne vous eye quittent jamais contraire. Porter un smoky violet dès 9h00?? Ma C’est poudre compact de chez Black up, mon Blush de ce que j’ai fait hier. Dans mon élan je croise chez MAC pour un effet bonne mine, mon labello Rêve Alice, Dior addict notoire, qui scintille sous sa de Miel de chez NUXE et mon Parfum La vie est belle de chez Lancôme.

SHIMMER POWDER. Vous savez cette poudre que l’on applique sur les pommettes pour un look nude mais radieux, genre : « J’te jure j’suis pas maquillée aujourd’hui ! mais j’suis tellement heureuse en ce moment … » Bref vous voyez de quoi je parle ... La belle Alice brille donc, too bad ! La shimmer c’était bien pensé pourtant… Non mais je compatis, ça doit pas être simple… Alors si, comme ma collègue, vous avez la peau grasse, scrutez votre soin quotidien, c’est sûrement lui le coupable, enfin…si vous en utilisez un bien-sûr. Car dans ce cas, la peau produit en grande quantité le sébum qui lui manque. Appliquer une crème de jour c’est comme enfiler un manteau avant de sortir. Quoi l’été ?! Vous sortez en soutien gorge dans la rue vous ? Non, vous portez un débardeur, bref, un vêtement plus léger mais un vêtement quand même. Et bien c’est pareil pour la peau, elle a besoin de protection en toutes saisons. Faisons un tour du côté de chez CLINIQUE

L’indispensable dans la trousse d’une femme ? Une crème hydratante, un rouge à lèvres ou gloss pour un effet naturel, une pince à cheveux et un illuminateur pour donner de la lumière à notre visage après une longue nuit ou une dure journée. Un maquillage pour séduire ? Je préfère maquiller mes yeux, plutôt que mes lèvres. Ma base de chez SLEEK, mon fond de teint MAC, ma poudre de chez Black up, mon blush de chez MAC. Pour les CLINIQUE yeux, je me maquille avec les palettes NYX, MAC et SLEEK. Je n’oublie jamais le mascara noir pour ouvrir le regard et je termine avec un nude sur les lèvres et une touche de gloss. Je mise tout sur les yeux !

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Beauté

Avez-vous une icône de beauté, une femme qui vous inspire ? Il y a deux ans je vous aurais dit les youtubeuses comme Beautybylee une youtubeuse américaine. Mais maintenant, je vous dirais Chantell Brown Young, surnommée Winnie Harlow. C’est vraiment un exemple pour moi, une inspiration même. Malgré sa maladie, le vitiligo, elle a toujours rêvé de devenir top model et prouver à tout le monde que la beauté n’a pas de visage... Et elle y est arrivée. Des produits ou autres qui ont changé vos habitudes capillaires ? Je bois énormément d’eau ou de thé, et depuis peu, je fais une cure avec des compléments alimentaires de chez Phytospecific. Et franchement, je n’en suis pas du tout déçue! J’ai également découvert cette année la marque Cantu, une pure merveille pour les cheveux à prix abordable. Une boisson ou une recette détox ? Oui ! Kusmi tea le BB detox. Votre parfum fétiche ? Pour votre homme ? Mon parfum fétiche est Flowerbomb de Viktor & Rolf. Une odeur qui vous enivre. Pour mon homme, c’est plus difficile car il en met rarement, mais je dirais l’Homme de Yves Saint Laurent, pour aller en soirée. Vous ne vous couchez jamais sans… ? Je me démaquille avec mon gel nettoyant de chez NUXE, je me masse le cuir chevelu avec de l’huile de coco pour accélérer la pousse des cheveux et ensuite j’enveloppe le tout dans un foulard en soie. Et hop, au lit !

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Mar mai J’arr plus port simp le co C’es Alic

123 001

Propos recueillis par Reny Gnobo

Beauté

ONGUENT MYSTIQUE

LES MALHEURS D’IJA

Et si on arrêtait de briller ?!

où n’importe quelle bouche peut venir gâcher votre maquillage, ou

SHIMMER POWDER. Vous savez cette poudre que l’on applique sur les pommettes pour un look nude mais radieux, genre : « J’te jure j’suis pas maquillée aujourd’hui ! mais j’suis tellement heureuse en ce moment … » Bref vous voyez de quoi je parle ... La belle Alice brille donc, too bad ! La shimmer c’était bien pensé pourtant… Non mais je compatis, ça doit pas être simple… Alors si, comme ma collègue, vous avez la peau grasse, scrutez votre soin quotidien, c’est sûrement lui le coupable, enfin…si vous en utilisez un bien-sûr. Car dans ce cas, la peau produit en grande quantité le sébum qui lui manque. Appliquer une crème de jour c’est comme enfiler un manteau avant de sortir. Quoi l’été ?! Vous sortez en soutien gorge dans la rue vous ? Non, vous portez un débardeur, Néanmoins, je faisais plus mine léger de la croire lui vêtement posais les questions bref, un vêtement maisetun suivantes : quand même. Et bien c’est pareil pour la peau, 1- Qui dit que avais la peauen sèche ? elle a t’as besoin detuprotection toutes saisons. 2- Réponds première question Faisons unà latour du côté de !!!!!!!! chez CLINIQUE

cracher son venin dans vos oreilles.

“ Et bien...”

Et puis, entre les parfums tue-mouche et les yeux mal décrottés, je

“Tais-toi ! Laisse-moi réfléchir”

ne savais jamais où donner de la tête.

Josiane et ses pores larges comme les tunnels du métro, la peau

Pour toutes ces raisons, j’avais choisi d’arriver tous les jours à 10h00,

sèche ? Laissez-moi rire. Je ne pouvais pas lui dire ça, pourtant

sauf ce matin là.

elle avait effacé le make-up de ma joue droite !

Je n’avais pas réalisé la taille de mon erreur avant de rester collée à

J’étudiais son visage, et maintenant que j’y pensais, j’avais tou-

la joue de Josiane. Avec quoi diable cette fille s’était-elle frottée ce

jours admiré son oeil de biche, plus vrai que nature, trop bien

Lundi matin, 8h30, dans un élan de professionnalisme débile, j’arrive au bureau très tôt. Trop tôt, enfin, assez pour subir la fête à la bise, ce bal des enfoirés

Mardi, 11h 30, j’arrive au travail … oui c’est tard, mais je n’ai pas encore dis à quelle heure je partais ! matin, pour coller aux gens de la sorte ?! J’arrive donc…dans les couloirs d’un des lieux les Dans quel piège étais-je tombée, la malchance allait-elle me pourplus hypes en matière de beauté, si, si, le staff entier suivre à jamais ? Après des années de lutte, on allait m’avoir facileporte les dernières tendances make-up. C’est ment comme ça ?! Hé Dieu ! simple, ici on ose tout et ce n’est pas moi qui dirai Pendant que mon esprit flottait vers des soupçons grotesques, mais le contraire. Porter un smoky eye violet dès 9h00? bien de chez nous, Josiane tentait de s’excuser. C’est ce que j’ai fait hier. Dans mon élan je croise “ Non mais, j’ai la peau hyper sèche en ce moment, alors je me tarAlice, Dior addict notoire, qui scintille sous sa

puis, sa nouvelle accolyte ressemblait étrangement à sa vieille

tine d’onguent pour en finir “

“Oui mais j’ai la peau quiCLINIQUE pèle, elle est terne, froissée, et ça se voit

Quelle femme, de moins de quarante ans, bledardes exclues, à Paris,

sous ma poudre”.

s’enduit le visage d’onguent puant, le matin comme ça ?

“ Déjà, laisse-tomber la poudre. La peau qui pèle ? On appelle ça

Mouais, mouais, de toute façon, j’irai tirer ça au clair !

des dartres, signe de déshydratation et non de sécheresse, donc

éxécuté, bref, pas humain. Sur ma vie, aucun eye liner n’est capable de ça, parole d’Ija ! Et tantine décédée... Devant ce cas avéré de Mamiwatisme, je me devais de faire preuve d’une extrême sagesse. “ Josiane, quelqu’un qui brille à 8h30 n’a pas la peau sèche, voyons “.

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pas besoin de karité.

Laisse la bière et fais plutôt entrer l’eau dans ta vie, tu verras, tu ne le regretteras pas.“ À ces mots, la team happy-hour, se mit à me toiser. Ok Ija, tout doux, une ennemie à 8h30

Shopping selector : Produits peaux mixtes à grasses.

c’est beaucoup, huit à 8h45, tu n’en sortiras pas vivante. “Bon... voilà ce qu’on va faire, ton objectif, à partir d’aujourd’hui, sera d’éviter que l’eau ne s’évapore. Pour se faire, on va te trouver un soin sur-hydratant, bourré d’actifs qui vont repulper la peau et lui redonner de l’éclat. Le tout adapté à ta peau grasse bien-sûr (oui, je sais, mais c’était plus fort que moi). Ce midi même, je t’emmène à la parapharmacie du coin, à moins que... tu ne m’accompagnes chez “Aurora” pour m’offrir un cadeau à la hauteur de mes conseils, c’est toi qui vois. (Toujours garder ses ennemis potentiels près de soi, c’est la règle). On a finalement opté pour “Aurora”, et après “vérification”, c’était bien de l’onguent et elle était juste à côté dela plaque. Heureusement pour elle deh ! On avait déjà donné son nom au village ! Enfin, une nouvelle affaire résolue pour moi et une peau toute fraîche pour Josiane, sans parler du dernier Lilas Céleste de Viktor & Rolf sur mon étagère. J’étais satisfaite. Vous comprenez maintenant, pourquoi j’arrive à 10h00 au boulot, c’est le temps qu’il me faut pour reprendre mes esprits. A bientôt, pour de nouvelles aventures. Lipstickement vôtre, Ija.

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Comment se caractérise votre expertise auprès des différentes marques capillaires dans l’ethnique ? Mon accompagnement au niveau des marques se situe dans la formulation des produits ou dans la stratégie de développement, notamment auprès de marques étrangères qui souhaiteraient s’implanter en France. Je les oriente alors vers leur cible, les différents réseaux de distribution accessibles, la stratégie de communication à adopter...

Lors de ces 5 dernières années, énormément de marques capillaires se sont lancées dans le créneau de l’ethnique, se basant sur le fameux fantasme que la femme noire dépenserait 2 à 3 fois plus que la femme caucasienne en produits de beauté. Quel état des lieux faites-vous ?

Contrôle d’identité, s’il vous plaît ? J’ai 42 ans, je suis bio chimiste spécialisée en formulation cosmétique, notamment l’ethno-cosmétique. Je fais des conférences, forme dans les écoles, les centres de formations en cosmétologie et j’ai créé un programme sur la spécialisation sur les peaux ethniques. À côté de cela, je travaille également dans les médias.

Si je compare à une vingtaine d’années, la qualité est largement au rdv, que ce soit en capillaire, soin ou make-up, avec des formulations bien plus abouties. Sur le marché français, il y a de tout et c’est valable dans les marques généralistes, pas seulement l’ethnique. Le problème de l’ethnique est que ces marques se créent assez rapidement et facilement mais sont rarement pérennes. Elles disparaissent souvent au bout de 2-3 ans parce qu’il y a une législation qui est très forte et restrictive au niveau de l’Union Européenne, sur les actifs, les ingrédients, le packaging… Les lois s’intensifient. Au delà des restrictions, ces marques meurent par un manque de gestion, un manque de stratégies ou de financements, tout simplement.

Le marché est-il saturé ? Il est vrai qu’en capillaire, il y a une pléthore de produits. Mais de façon générale, le marché de la cosmétique ethnique n’est pas saturé, entre les slow cosmétiques, le fait-maison, le bio... Selon moi, il n’est pas non plus saturé car en make-up, en soins pour la peau, pour les enfants, pour les hommes, il y a encore beaucoup de choses à faire !

Un comparatif entre marques américaines et françaises ? Les marques françaises sont d’excellente qualité. La cosmétique française a une aura internationale. Le souci, dans l’ethno-cosmétique, réside dans l’uniformisation de produits qui sont interdits dans l’UE mais pas forcément dans d’autres pays.

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LESLIE CAROMBO Ethno-cosmétique & Estime de soi. La papesse de l’ethno-cosmétique en France nous apporte son expertise et sa vision sur l’évolution des canons de beauté dans l’univers afro, les enjeux auxquelles sont confrontées les nouvelles marques et la part de plus en plus grandissante du mouvement Nappy. B.M.F

Cette explosion des marques capillaires coïncident avec le phénomène Nappy qui gagne du terrain. Simple phénomène de mode ou assiste-t-on à quelque chose qui va s’inscrire dans les 10-20 prochaines années ? Au départ, il y a une dizaine d’années, c’était un phénomène de mode venu des États-Unis via les stars américaines. Aujourd’hui, ce n’est plus une tendance, mais une réelle revendication à garder son cheveu naturel. Cela a donc permis l’émergence de nouvelles marques, qui permettent de sublimer nos beautés noires originelles. À nuancer toutefois car il reste encore, même en Afrique, beaucoup de femmes axées sur le défrisant. Dans tous les cas, il ne faut pas mettre en porta faux celles qui ne sont pas nappy !

Vous intervenez en tant que conférencière lors du prochain salon Boucles d’Ébène, dont on connaît le parti pris (cf p92). Vous êtes de celles qui prônent le cheveu naturel ou, au contraire, chaque femme est libre d’arborer la coiffure qui lui plait ? Je suis un peu partagée et ne veux pas mettre les gens dans des cases. Je veux que chacune ait le droit de garder son cheveu comme elle en a envie, à condition d’en prendre bien soin, l’entretenir et garder au maximum son identité sans trop le dénaturer. On peut de temps en temps vouloir lisser ses cheveux, puis retrouver la texture crépue. Tout est une question de méthode... Et ne surtout pas utiliser de produits chimiques !

Concernant les problématiques de peau, ROOTS est engagé dans la lutte contre le blanchiment de la peau. Le 7 mars dernier, vous participiez à une réunion de sensibilisation sur ce sujet au Sénat. Les pouvoirs publics ont-ils réellement pris le problème à bras le corps ? Ce qui est intéressant est qu’il y a un vrai débat qui commence à s’installer avec différents corps de métier, la sécurité sociale comprise.

On comprend qu’il y a un marché parallèle, qu’il y a une dangerosité sur ces produits et qu’il faut faire de la prévention, sans stigmatisation. Des crèmes éclaircissantes, il en existe depuis des années. Pour info, cela ne provient pas de la femme noire, mais de l’Asie. Toutes les femmes, de tous les continents, utilisent des produits dépigmentant. Il y a une prise de conscience par le corps médical et les institutions politiques, mais c’est un travail de longue haleine et il y a encore tout à faire.

La meilleure stratégie pour décourager ces femmes qui se dépigmentent la peau : Axer le discours sur la partie santé, la psychologie ? Interpeller les hommes ? Choquer? Il faut agir à différents niveaux. Il faut déjà s’approprier notre identité. Que ce soit en Afrique ou aux Antilles, quelqu’un avec la peau métissée est considérée comme appartenant à un certain milieu social, ce qui est complétement aberrant, mais cela perdure. Il faut agir au niveau associatif, pour apporter des informations, sans pointer du doigt. Le réel problème, au-delà même de celles qui veulent complétement changer de couleur, est : l’uniformisation du teint. Certaines rêvent du teint parfait, sauf que cela n’existe pas. Aucun teint n’est uniforme, peau blanche ou noire d’ailleurs. La solution est d’utiliser des produits qui permettent d’obtenir une luminosité du teint, une bonne hydratation, traiter les problématiques de tâches, en prêtant une attention particulière à la qualité et la provenance des produits. C’est pour cela qu’il faut aussi agir auprès des fabricants. Enfin, au niveau des institutions, des actions ciblant les marchés parallèles doivent être menées.

Un message direct à adresser à nos lectrices ? Sublimez vos beautés. Gardez votre identité et revendiquez-la !

Si je vous dis ROOTS ? L’identité. Rester « moi », sans que cela n’empêche l’ouverture et l’échange.

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RESSOURCEZ-VOUS...

www.kairosdetente.fr

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Beauté

Et si on arrêtait de briller ?! 7.

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SHIMMER POWDER. Vous savez cette poudre que l’on applique sur les pommettes pour un look nude mais radieux, genre : « J’te jure j’suis pas maquillée aujourd’hui ! mais j’suis tellement heureuse en ce moment … » 8. Bref vous voyez de quoi je parle ... La belle Alice brille donc, too bad ! La shimmer c’était bien pensé pourtant… Non mais je compatis, ça doit pas être simple… Alors si, comme ma collègue, vous avez la peau grasse, scrutez votre soin quotidien, c’est sûrement lui le coupable, enfin…si vous en utilisez un bien-sûr. Car dans ce cas, la peau produit en grande quantité le sébum qui lui manque. Appliquer une crème de jour c’est comme enfiler un manteau avant de sortir. 10. Quoi l’été ?! Vous sortez en soutien gorge dans la rue vous ? Non, vous portez un débardeur, bref, un vêtement plus léger mais un vêtement quand même. Et bien c’est pareil pour la peau, elle a besoin de protection en toutes saisons. Faisons un tour du côté de chez CLINIQUE

12.

Mardi, 11h 30, j’arrive au travail … oui c’est tard, mais je n’ai pas encore dis à quelle heure je partais LES! LÈVRES J’arrive donc…dans les couloirs d’un des lieux 1. Tracez le contour des lèvres àles l’aide d’un crayon rouge noir ou bordeaux plus hypes en matière de beauté, si, si, le staffavec entier 2. Remplissez un rouge à lèvres rose satiné porte les dernières tendances make-up. C’est simple, ici on ose tout et ce n’est pas moi quiLES diraiPRODUITS

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beauté ou le récupérer. Le karité de qualité supérieure étant l’ingrédient du règne végétal le plus riche en principes actifs. Donc oui, toutes les femmes du monde peuvent être amenées à utiliser du karité. Les hommes également d’ailleurs. Ce qui vous différencie de ses nombreuses nouvelles petites marques artisanales qui utilisent du karité ? Nous, ma sœur qui vit au Bénin et moi, n’avons pas créé Karethic pour vendre des cosmétiques au karité. Notre démarche consiste à redonner du pouvoir à ces femmes qui font vivre des familles entières voire même toute l’Afrique. Nous n’abordons donc pas le karité comme un ingrédient mais comme un arbre puissant préservé par des savoirs ancestraux poussant sur 17 terres différentes et fertiles. Comme le vin. À l’exception prêt que nous n’aspergeons pas le karité de pesticides ! D’où l’appellation grand Cru de Karité. Je trouve positif que d’autres marques existent pour porter la diversité du karité dès lors qu’elles proposent un karité de qualité acheté à un prix juste aux productrices. Ce n’est pas du « commerce équitable » mais une question de dignité car si nous femmes, africaines de surcroît ne pouvons reconnaitre le labeur d’une autre femme, qui le fera ? Vos projets de développement à court et moyen termes ? À court terme, accroître notre présence en France et surtout à

CAROLE TAWEMA FONDATRICE DE KARETHIC

l’international car Karethic a la chance de se développer au moment où les grandes marques ne font plus rêver, notamment en Asie oÙ nous sommes présentes depuis 2014. À long terme, élargir la gamme en introduisant de nouveaux ingrédients que l’on ne peut connaître qu’en s’intéressant à la culture

Contrôle d’identité, s’il vous plaît ? Nadia Carole Tawema, Bénino-française, née au Bénin, débarquée en France à l’âge de 10 ans, dirigeante co-fondatrice de Karethic. La naissance et l’essence de Karethic ? Une thèse sur le karité dans le cadre de mes études à l’ESC Marseille de 2005 à 2006. J’ai interviewé l’expert karité de la marque N°1 du karité… industriel. Ce monsieur était sur le point de partir à la retraite et a fait une sorte de confession sur les réalités de cette industrie. J’ai pu, grâce à ces bribes d’informations, creuser le sujet et identifier les moyens de rendre aux femmes qui font l’industrie du karité ce qui leur appartient. Le karité est le secret de beauté de millions de femmes en Afrique. Vous avez vocation à le démocratiser pour toutes les femmes du monde ? Cette phrase marketing est sympathique mais une bonne partie des femmes africaines sont convaincues que le karité noircit la peau donc s’en détourne à tort. Je dirais que le karité est le secret de beauté des femmes qui ont une peau et des cheveux et y tiennent. Par conséquent, elles recherchent des soins non nocifs, de qualité supérieure, pour préserver leur capital

“Le karité de qualité supérieure est l’ingrédient du règne végétal le plus riche en principes actifs.” culture africaine et aux savoirs ancestraux. Cela nous mènera naturellement à un retour définitif au pays mais il nous faut avant envoûter le monde et faire connaitre le véritable beurre de karité. Où trouver du Karethic ? En France, principalement dans le réseau bio (Botanic, certains Naturalia et Biocoop) et sur notre site e-commerce. Comment décririez-vous “la femme Karethic” ? Elle n’a aucun attribut physique particulier mais est unique. Elle ressemble aux personnes qui viennent vers Karethic, Afrophiles assurément, humanistes, futées, curieuses, bienveillantes, drôles, simples et élégantes. En un mot : “Kreactive”. Si je vous dis “ROOTS”, cela vous évoque quoi ? Un retour aux sources, bien sûr, et aux racines en tant que réseau puissant qui fait naître des forces vives inébranlables.

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Propos recueillis B.M.F

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aujourd’hui ! mais j’suis tellement heureuse en ce moment … » Bref vous voyez de quoi je parle ... La belle Alice brille donc, too bad ! La shimmer c’était bien pensé pourtant… Non mais je compatis, ça doit pas être simple… Alors si, comme ma collègue, vous avez la peau grasse, scrutez votre soin quotidien, c’est sûrement lui le coupable, enfin…si vous en utilisez un bien-sûr. Car dans ce cas, la peau produit 3. en grande quantité le sébum qui lui manque. Appliquer une crème de jour c’est comme enfiler un manteau avant de sortir. Quoi l’été ?! Vous sortez en soutien gorge dans la rue vous ? Non, vous portez un débardeur, bref, un vêtement plus léger mais un vêtement quand même. Et bien c’est pareil pour la peau, elle a besoin de protection en toutes saisons. Faisons un tour du côté de chez CLINIQUE 5.

Mardi, 11h 30, j’arrive au travail … oui c’est tard, mais je n’ai pas encore dis à quelle heure je partais ! J’arrive donc…dans les couloirs d’un des lieux les plus hypes en matière de beauté, si, si, le staff entier porte les dernières tendances make-up. C’est simple, ici on ose tout et ce n’est pas moi qui dirai le contraire. Porter un smoky eye 7. violet dès 9h00? 8. C’est ce que j’ai fait hier. Dans mon élan je croise JACOBS Lola 50mlsous à 53,90 Alice, Dior addict1. MARC notoire, qui scintille sa€ - 2. LANCÔME Trésor 50ml à 69,10 € 3. VALENTINO Valentina 50ml à 61,10 € 4. LANVIN Jeanne Couture 50ml à 48,10 € 5. MARC JACOBS Honey 50ml à 53,90 € 6. ACQUA DI PARMA Rosa Nobile 50ml à 86,90 € 7. CARTIER Baiser Volé Lys Rose 50ml à 56,90 € 8. YVES SAINT LAURENT Parisienne L’Eau 50ml à 64,60 €

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6 Mardi, 11h 30, j’arrive au travail … oui c’est tard, mais je n’ai pas encore dis à quelle heure je partais ! J’arrive donc…dans les couloirs d’un des lieux les plus hypes 7 en matière de beauté, si, si, le staff entier porte les dernières tendances make-up. C’est simple, ici on ose tout et ce n’est pas moi qui dirai le contraire. Porter un smoky eye violet dès 9h00? C’est ce que j’ai fait hier. Dans mon élan je croise Alice, Dior addict notoire, qui scintille sous sa

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Garissa Attack My personal story By Cleopatra Mukula Krycève

1st April 2015 started like any other day, i was in Nairobi on a brief visit and had spent the day running in and out of meetings. My phone beeped and a message flashed across my screen, “Cleo are you ok? Please be careful! I hear there has been a major terror attack in Kenya.” I resisted my instinct as a journalist to chase the story and focused on getting out of town early enough to beat the Nairobi traffic. Quickly i found a very friendly cab driver and 10 minutes into our journey i heard sirens and noticed two ambulances fighting to make their way through Nairobi’s heavy traffic. I thought out loud to the driver “ i wonder if these are some of the victims of the #GarissaAttack?” I decided to call a doctor friend of mine who works at Kenyatta hospital which was 2 minutes away from where my cab had stalled in the infamous evening rush hour traffic. He confirmed my worst fears “yes cleo i was on my way home after finishing my shift and i just received an urgent call from ER that they are flying in 15 more seriously injured victims of the campus shooting. Im heading back there....” Without hesitating i decided to head to the hospital as i was literally 1 minute away at this point. With two ambulances ahead of me and others just behind me we arrived at Kenyatta hospital where the already struggling emergency area has been cleared for the student victims. The scenes that evening were horrific: children traumatised, some seriously injured, others bleeding heavily 12 hours after the terrorists opened fire on them. The students were frightened and didn’t have any friends or family members with them. I found myself surrounded by faces the world ended up seeing the next morning flashed across news headlines. Severely traumatised young students...This was no longer some terror attack story, my brothers and sisters had been attacked mercilessly by terrorists. The first person i spoke to was a young muslim girl wearing a hijab who kept resisting treatment. “Im ok! Im ok! I promise i don’t have any injuries” she said. The nurses insisted on checking her out regardless, convinced she was ok they left and i decided to speak to her just to ease her tension. She tells me “ I’m ok but i don’t know how my friends are? We were asleep in the girls dormitory when the attackers came and shouted from the school courtyard WE ARE HERE TO KILL in swahili! Then they entered our dorm and asked which one of us was muslim... i came forward and they told me to leave and not look back. I heard gunshots as we ran! Outside some people still fired at us. My friends who were next to me were shot in the leg but i wasn’t hurt” she says. She looked shocked still processing what had happened to her and her friends who were non muslim. I can’t believe what she tells me as it dawns on me just how lucky she is to be alive. Next to her are two young men with gunshot wounds to their legs who were among the first victims to be flown into Nairobi for treatment.

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It is at this point that i noticed a young lady lying quietly on a bed hidden by hospital blinds close to the entrance of the Intensive Care Unit. I decide to go over quietly to her and introduce myself. “Hi, my name is cleo are you ok?” This young lady looked at me breathless and i realise quickly that she is in a very bad state. For the next 4 hours i stayed next to this brave girl trying to keep her “awake” ! She whispers to me that her name is Rachel and that she was one of the victims in the church who were praying when the gunmen entered. To keep her conscious i kept talking to her as she had lost a dangerous amount of blood since morning. “ I woke up that morning and something was not right because i had heard men laughing hysterically from over the school fence at 4am in the morning. That was unusual and i felt very uncomfortable especially because we have always lived under threat in school from the al-shabab people. I got out of bed anyway and went to fetch water to shower but that day there was no water. In the morning darkness i bumped into a strange man who stood quietly near the water taps. I think those men had entered the school and had been waiting for dawn to launch their attack. When i spoke to him he didn’t respond. This was unusual because he was older and our school had young students only. I hurried back to my dorm, got ready for the day and headed to church to pray, ......just after the service began i heard gunshots. They shot every one of us like animals” she says to me with vacant eyes in total shock dipping in and out of consciousness. “Keep talking Rachel - stay with me don’t sleep please i want you to keep talking” i say. Rachel “ .... i saw him... he had a hat on... his face covered and with quick thinking decided not to lie flat on my belly because he would have shot me in the head. So i lay horizontally facing the wall and he shot me in my back. After shooting me i played dead until they finished their assault. They left me there to die and i said to myself GOD IM READY TO DIE JUST TAKE ME.

Garissa Attack My personal story By Cleopatra Mukula Krycève

I lay there and waited to die but somehow i wasn’t dying as time went by. So instead i started to pray for my life asking God if i am not meant to die today then please bring me help.” Rachel was one of the first victims to be airlifted out of Garissa that morning. I stayed with her in hospital talking and praying with her until she was wheeled in for Surgery. She had no sensation on her feet or legs because of the bullet which was lodged squarely in her spine. She had shrapnell in her lungs and soft tissue injuries to her abdomen. I looked into this beautiful girls face until the doors to theatre closed not knowing if she was going to make it through surgery alive. In my eyes Rachel was the bravest soul i had ever met! She gave me her dads number and i faced the difficult task of calling them 12 hours after their daughter was shot. It was almost midnight emotionally drained i called him “Hi baba Rachel, this is cleo your daughter asked me to call you......” my statements were immediately drowned by the sounds of her sobbing father!! “OOOH GOD THANK YOU! THANK YOU!! SHE IS ALIVE...SHE IS ALIVE” he wept. Calmly i told him his daughters situation and where to find her the next day. The next morning on my way into hospital to visit Rachel i decided to stop by the crisis centre at Chiromo mortuary. Here i met family members of vicitims who were still unaccounted for. If you had not received a call from your loved one or they were not in the list of those injured at Kenyatta and Garissa Hospital chances were you faced the difficult task of seeing if your person was among those bodies being delivered by the redcross and army. It was exceptionally sad watching family members wait anxious, tense and exhausted by worry. This experience affected me deeply because i knew these poor students were not from rich families. They had invested every last penny from their families to get a formal education even risking studying in such a remote dangerous place as Garissa hoping that the Government would protect them. The Garissa students went on strike in November last year after receiving credible notice of a terror threat by al-shabab yet the government did nothing. 4 months later they will ambushed like animals. Rachel STILL has a bullet lodged in her spine and is in desperate need for specialist care. But guess what.. she’s my symbol of hope and resilience because she continues to fight for her well being in hospital. We have a duty to get up and be proactive as Africans for our people and continent. It starts with us having immediate solidarity with students like Rachel. Making sure her voice is heard as we come together to support her and other survivors of the attack in a sustainable way because clearly education is the key to lifting poverty and ignorance. Secondly challenge your leaders to offer more safety and security to its citizens. Challenge your leaders to speak up against injustices in Africa. Challenge your leaders to march for Africans too and not just Charlie Hebdo victims in Paris. Challenge your leaders to bring back their citizens from South Africa until their government offers security to foreigners. Challenge each other to do more than post pictures and tweets about the injustices affecting our brothers and sisters back home. You can do more... #WeAreOne Africans! We must stop now and pay real attention to our problems back home. I don’t have any solutions to solve global problems but i know what i can do... i am speaking up and doing everything in my power to personally help victims like Rachel and her family. You can do the same..... before it affects you and your children too directly. #JeSuisRachel

To help raise money for Rachel and other victims families visit www.peggoty.org.uk Every penny will go directly to them!! #148ISNOTJUSTANUMBER

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SOUS L’OCÉAN

HOMMAGE, MYTHES & LÉGENDES

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Racines

Sculpture sous-marines EN HOMMAGE AUX ESCLAVES

Sculptures d’esclaves dans la baie de Molinere (île Grenade)

Saviez-vous qu’au cœur de la baie de Molinere en bordure de l’île de Grenade, dans les caraïbes, il existe un véritable sanctuaire sous-marin dédié à la commémoration de l’holocauste africain ? D’étonnantes sculptures, lourdes de sens, représentants des esclaves arborent le parc marin. Il s’agit d’un véritable hommage en l’honneur de ceux qui ne sont pas arrivés à destination. Ces esclaves noirs transportés d’Afrique vers l’Amérique, qui sont morts de maladie ou qui ont simplement été jetés par dessus bord des navires négriers pendant la traversée.

Le 10 ja Haaretz 4 mètres de fond et pèsent en tout 15 tonnes. Depuis, gouvern d’autres sculptures ont vu le jour tel que le projet « Tam avoir inje CC Project », une série de 18 visages immergés à 2 mètres (contrace sous l’eau. nombreu juives d’ Aujourd’hui, les statues qui se sont progressivement couannées d vertes de végétation marine commencent à s’enraciner réfutée e dans leur nouvel environnement donnant un aspect C’est un bien plus poignant à l’œuvre. Une façon de graver à jaGabbay mais l’histoire dans son élément naturel pour que jamais program nous n’oublions ce qu’il s’est passé pendant ces 400 anChaine nées de traite négrière. Une traite, qui selon l’UNESCO qui met a déraciné 15 à 20 millions d’Africains et tuée plus de 2 poudres. millions d’entre eux pendant la traversée transatlantique. voir le n Falashas Sainte s comme chagrin dix ans), les tém de 35

Cette œuvre résulte du génie de Jason deCaires Taylor, un sculpteur anglo-guyanais qui a totalement renversé les codes de l’art sculptural. Inauguré en 2006, ce parc sous-marin était le premier de ce genre ; Une véritable révolution ! Parmi ses pièces maitresses, la remarquable « Vicissitudes », qui comporte 26 statues de jeunes femmes et hommes se tenant par la main en cercle, faisant face aux fonds marins. Les sculptures sont immergées par

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Solange DROUAL

éthiopie chantage même le femmes [l’injectio relate Ha novemb de l’Hom écrivent seule ré Ron Gam promotio injecter qu’elles e

Racines

Mami Wata

DIVINITÉ AFRICAINE DU CULTE DES EAUX

Mi-femme mi-poisson, mi-terrestre mi-aquatique, Mamiwata est la mère des eaux. Déesse du culte Vodun au Togo et au Bénin, cette sirène aussi crainte que vénérée, est la seule divinité africaine rassemblant des cultures et des peuples aussi divers que les Ibo du Nigéria, les Ewé du Bénins, les Bamiléké du Cameroun ou les Kongo de la RDC. Héroïne de contes lacustres et de légendes urbaines, elle recouvre autant de symboles que de cultures, et incarne autant de vertus que d’espoirs, autant de maléfices que de peurs. En plus d’être une créature hybride, Mamiwata est une divinité étrangère aux hommes mais aussi à la nature. Ce qui lui vaut d’être supranaturelle car elle incarne le croisement entre trois mondes : animal, humain et spiritualité. Cette hybridité qui fait d’elle un monstre lui confère tous les pouvoirs. Crainte des hommes, surtout des pêcheurs qui redoutent d’être mangé par la créature, la déesse des eaux est a contrario vénérée pour ses pouvoirs sur la fécondité ainsi que son extrême générosité envers les gens qui lui voue leur adoration. On ne sait à qu’elle moment elle a fait son apparition dans la culture africaine. Cependant deux écoles s’opposent : Mamiwata existerait depuis la nuit des temps et bien avant la colonisation mais selon des chercheurs, il semblerait que la déesse soit apparue au XVème siècle au moment où les Européens ont foulé le sol africain. La sirène aurait été introduite à la fois par les récits des marins Européens mais aussi par les figures de proue de leurs navires, qui représentaient souvent cette créature fabuleuse.

Le 10 ja Haaretz gouvern avoir inje (contrace nombreu juives d’ années d réfutée e C’est un Gabbay program Chaine qui met poudres. Plage de Kribi (Cameroun) connue pour être l’un des bastions de Mami Wata voir le n Falashas Sainte s Bien qu’elle soit l’objet de cultes et de croyances difcomme férentes, on peut dire que Mamiwata est une déesse chagrin panafricaine ayant traversé l’Atlantique avec les esclaves dix ans), africains durant près de quatre siècles de traite. L’aspect les tém « étranger » de Mamiwata a d’ailleurs toujours été fortede 35 ment souligné dans sa représentation picturale, comme éthiopie symbole des bouleversements culturels apportés par la chantage traite négrière et la colonisation européenne. Mais en dépit de ce mélange d’influences, Mamiwata est bien même le une divinité africaine représentant la beauté, le désir femmes sexuel, les difficultés économiques mais aussi un espoir [l’injectio d’ascension sociale. Ces paradoxes reflètent avant tout relate Ha le désarroi des sociétés africaines face au changement, novemb entre tradition et modernité, entre authenticité et aliéna- de l’Hom tion. Le paradoxe de la sirène dans toute sa splendeur. écrivent seule ré Ron Gam promotio injecter qu’elles e

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Solange DROUAL

Racines

P.Diddy, Rick Ross, Kid Ink, Miguel, Omarion, Flo Rida, Frank Ocean, Fabolous, Axel Tony, COMMANDANT ANTI-ESCLAVAGISTE Booba et Maître Gims, Kalash, X-men, Sike, Erik Peduran... Autant d’artistes passés ses mains site officiel L’ACRI1. En 2009 déjà, l’association Le libre 10entre janvier dernier, le quotidien Finalement, de telles manœuvres n’auront féministe pas suffi Né mulâtre en Guadeloupe ensite 1766duà Saint Pierreisraélien de la

LOUIS DELGRÈS

L’eugénisme des FALASHAS d’Israel?

Haaretz lâche quiune bombe. Unegalons «source Martinique, Louis Delgrès, après avoir gagné ses au gouvernementale» reconnaît pour la de première sein de l’armée française est entré dans l’histoire la Guade-fois injecté sans consentement» du Depocontre Provera loupe, desavoir Antilles et de la leur France grâce à son combat (contraceptif d’une durée le rétablissement de l’esclavage sur sond’action île natale.de 3mois aux nombreux effets secondaires) aux femmes Fils du directeur des Domaines du Roi à Tobago, Delgrèsfalashas, jouit juives Des aveux confirment donc d’une qualité ded’Ethiopie. vie et d’éducation bienqui supérieure à celle de lades plupart deannées ses consorts antillais toujours tenus pratique sous esclavage. de suspicions autour d’une toujours Engagé dans l’armée française depuis 1783, ce partisan de réfutée en bloc par les autorités sanitaires israéliennes. la Révolution, républicain cœur,par s’illustre sur le champ C’est un reportagedemené le journaliste israéliendeGal bataille dans les combats la France à l’Angleterre royGabbay pour opposant un aliste, notamment en 1795 en Guadeloupe et à Sainte Lucie. programme de la Le coup Chaine d’Etat de Educative Napoléon Bonaparte en 1799 en France constituequi un met tournant le feudans aux la vie de Delgrès qui sera élevé au rang de commandant poudres. Inquietde dela Basse Terre la même année. En effet, en 1801, le désormais voir le nombre desPremier consul de la République envoie le Falashas général Antoine Richepance et 3500 hommes en dien Terre rection des Caraïbes dans le but de rétablir l’esclavage alors Sainte se réduire aboli par la Convention en 1794. comme peau de Alerté par leur arrivée, Delgrès renonce à l’uniforme pour mechagrin (-50% en ner un groupe d’officiers rebelles afin de faire avorter la misdix ans), il recueille sion de Richepance et de ses complices en Guadeloupe comles témoignages mandés par Magloire Pelage. de 35 femmes S’en suivent six jours de siège dans le Fort Saint Charles (reéthiopiennes ayant subi intimidations, menaces et nommé depuis Delgrès) à Basse Terre dans lequel se sont chantage depuis les centres de transit éthiopiens avant refugiés Delgrès et ses hommes. Les bombardements incesleurdearrivée en Israël: «On nous disait sants desmême troupes Richepance, l’épuisement rapideque desles femmes avec beaucoup d’enfants souffrent. On prenait munitions poussent Delgrès et le reste de la rébellion à se sé[l’injection] tous lesettrois mais on voulait pas.» parer en plusieurs groupes à semois retrancher, dunemoins pour relate Haaretz. Suite à la diffusion du programme le groupe amené par Delgrès, à Matouba, sur les hauteurs deen novembre 2012, six et associations en d’un faveurs des droits Basse-Terre. À bout de souffle sentant la fin combat de l’Homme et des droits desplutôt femmes moins ende moins équilibré s’approcher, que éthiopiennes de se renécrivent au Ministère de digne. la Santé. Pour dre, Delgrès et sesconjointement équipiers choisissent une mort général, le Professeur Le 28 maiseule 1802, réponse, Delgrès etson 300directeur compagnons emportent dans Gamzu, françaises envoie une aux organismes leur mortRon les troupes quicirculaire se rapprochaient de leurde de lad’Anglemont, santé avec l’indication de « nedes plus camp de promotion retranchement en faisant sauter barils qui injecter entouraient l’habitation. le Depo Provera chez les éthiopiennes sans qu’elles en comprennent les conséquences» rapporte le

à I’Isha, basée à Haïfa, avait été l’une et desRichepance premières :àplus empêcher les desseins de Bonaparte s’insurger. Hedva sa coordinatrice, avait rédigé un d’une semaine avantEyal, la mort de Delgrès, de ses compagnons, dans lequel elle interpellait le gouvernement durapport reste des soldats guadeloupéens résistants, l’esclavage est sur l’utilisation intempestive de Depo en vain. et rétabli en Guadeloupe et dans toutes les Provera, Antilles françaises l’époque, avions déjà demandé des explications ce,« A jusqu’à sonnous abolition définitive en 1848. Leau28Ministère mai est aujourd’hui, en particulier Matouba, de la Santé. On nous avait àrépondu que une fête de commémoration, commémoration sacrifice de le Depo Provera était, pour des raisons du culturelles, ces centaines d’hommes la liberté de beaucoup plus utilisé queaula nom pilulede contraceptive partous les les hommes, du courage de Louis Delgrès qui signa de son juives éthiopiennes et qu’elles voulaient continuer lenom le 10 mai 1802 une proclamation antiesclavagiste A l’Univers traitement une entier, le dernier cri de l’Innocence et du Désespoir fois en dont Israël.voici un extrait : C’est faux. Je pense que les

raisons de cette “Nos anciens tyrans permettaient à pratique sont un maître d’affranchir sonprincipalement esclave, et tout nous annonce que,racistes. dans Etleces aveux sont siècle de la Philosophie, ilune existe étape très importante des hommes, malheureusement dans la trop puissants par leur éloignement liberté de ces de l’autorité dont ils femmes», confirme-t-elle parémanent, téléphone. Enqui dépit d’une Loi du Retour assurant à «tout juif» le droit à ne veulent voir d’hommes noirs, ou l’Alyah (s’établir en Israël), la judaïté de ce peuple venu tirant leur origine dedecette couleur, des hauts plateaux d’Afrique l’Est fut longtemps contestée. A l’origine: une épopée biblique complexe que dans les fers de l’esclavage […] remontant au temps du Roi Salomon et de la Reine de LaSaba. résistance à Falashas l’oppression estetun Aujourd’hui, les vivent ostracisés dans une grande précarité. Ces femmes seront- elles bientôt droit naturel. La divinité même ne en mesure d’attendre des sanctions juridiques qui peut être offensée queeugénistes? nous défencondamneraient ces pratiques Affaire à suivre… En attendant, Israël vient d’élire fin Mars 2013 dions notre cause. Elle est celle de la la première miss Israël d’origine éthiopienne Yityish Justice etsymbole de l’Humanité.” Aynaw, un fort et peut-être une manière de se faire pardonner, en partie.

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Rosie Gankey

Racines

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Yememca

PHOTOGRAPHE : DIDIER TEURQUETIL

LESLIE JOSÉPHINE-TALLY MARTINIQUE AMBITION JEUNES

Dynamique, belle et ambitieuse pour sa Martinique chérie, Leslie Joséphine-Tally nous expose les projets de la MAJic Team. B.M.F

Contrôle d’identité, s’il vous plaît ? Leslie Josephine Tally, j’ai 22 ans, je suis étudiante à SciencesPo Paris et présidente de l’association Martinique Ambition Jeunes. J’ai fait 2 ans à Sciences Po Paris dans un cursus assez généraliste, ensuite je suis partie en Afrique du Sud, à Johannesbourg, en université et ce fut une très belle expérience. J’y ai découvert une Afrique de défis, de challenges et d’opportunités. L’enseignement fut très enrichissant en termes de pensée critique, m’a permis de me questionner. C’est ce qui m’a rapproché de ma Martinique. J’ai repris les cours à SciencesPo en master affaires publiques filière collectivités, car j’ai un intérêt pour le secteur local.

Parlez-nous de la naissance de votre association Martinique Ambition Jeunes (MAJ)… Nous avons fondé cela avec un second étudiant de SciencesPo, Jordan Eustache. L’idée de départ était de se dire « chacun ramène 5 personnes avec des profils différents, tous passionnés de la Martinique ». Nous allons réunir une dizaine de jeunes et voir ce que nous pouvons faire. Notre première réunion a eu lieu en Novembre 2013 et l’alchimie a opéré. Il n’y avait pas encore d’association qui réunisse les jeunes originaires de la Martinique, ambitieux et qui veulent agir pour l’île quelque soit son cursus ou ses orientations. Nous avons voulu axer sur deux aspects, avec en premier lieu : la mobilité des jeunes martiniquais (aller et retour). Quand ils arrivent en métropole, les jeunes ultra-marins sont accueillis par des parrains qui ont eu aussi vécu cette expérience de mobilité pour écarter tout ce qui pourrait nuire à leur réussite et leur laisser le chemin libre de toute entrave pour accomplir avec succès ce qu’ils sont venus faire en métropole. Le second enjeu est de former un réseau socio-professionnel avec des étudiants ou jeunes actifs qui veulent découvrir les potentialités en Martinique, car tout est à faire et créer. Cet esprit d’entreprendre doit être boosté, c’est même un devoir, face à la pénurie d’emplois sur place.

Y a-t-il des ponts entre les différentes associations d’Outre-Mer, on pense à Black Business Union ou Outre Mer Network, notamment ?

À long terme, la MAJ deviendra le référent incontournable des jeunes Martiniquais audacieux, mais aussi de tous les acteurs investis dans l’émergence de cette nouvelle génération.

Un message à nos lecteurs caribéens ou non ? Toujours persévérer, « ne pas se laisser ancrer », comme le disait Frantz Fanon. Si on a une idée, on fonce tout droit. Avoir des ambitions, des inspirations. Derrière chaque grande femme, se trouvent de plus grandes femmes encore.

Tes inspirations ? Mes grands-mères. Ma définition de la femme noire est une femme forte, indépendante, brave et digne. Dans ma langue, nous l’appelons « une femme potomitan » c’est à dire « le pilier du milieu ». Honorons cette mémoire et ce qu’elles nous ont transmis pour les rendre fières.

Si je vous dis ROOTS ? Cela m’inspire un proverbe : « they try to bury us but they didn’t know that we were seeds ». Le magazine ROOTS m’évoque le sentiment que nous sommes à la fois fidèles à nos racines, mais nous évoluons et nous ouvrons vers le monde pour tendre vers l’excellence.

La MAJ à la Journée Jeunesse Martinique

Ils existent des passerelles. Nous nous partageons tous les évènements, les offres d’emplois, etc.

Quelle est la dimension que vous aimeriez donner à court, moyen et long termes à la MAJ ? À court terme, la Majic Team souhaite consolider son implantation à Paris et s’agrandir avec ses nouvelles antennes situées en Martinique et à Bordeaux afin d’accompagner et de mobiliser un maximum de jeunes Martiniquais. À moyen terme, nous souhaitons axer davantage nos actions sur la mobilité retour pour permettre aux porteurs de projets de revenir au pays et redynamiser l’économie locale.

La MAJ entourée de la Christiane TAUBIRA

Racines

L’eugénisme des FALASHAS d’Israel? Le 10 janvier dernier, le site du quotidien israélien Haaretz lâche une bombe. Une «source gouvernementale» reconnaît pour la première fois avoir injecté sans leur consentement» du Depo Provera (contraceptif d’une durée d’action de 3mois aux nombreux effets secondaires) aux femmes falashas, juives d’Ethiopie. Des aveux qui confirment donc des années de suspicions autour d’une pratique toujours réfutée en bloc par les autorités sanitaires israéliennes. C’est un reportage mené par le journaliste israélien Gal Gabbay pour un programme de la Chaine Educative qui met le feu aux poudres. Inquiet de voir le nombre des Falashas en Terre Sainte se réduire comme peau de chagrin (-50% en dix ans), il recueille les témoignages de 35 femmes

site officiel L’ACRI1. En 2009 déjà, l’association féministe I’Isha, basée à Haïfa, avait été l’une des premières à s’insurger. Hedva Eyal, sa coordinatrice, avait rédigé un rapport dans lequel elle interpellait le gouvernement sur l’utilisation intempestive de Depo Provera, en vain. « A l’époque, nous avions déjà demandé des explications au Ministère de la Santé. On nous avait répondu que le Depo Provera était, pour des raisons culturelles, beaucoup plus utilisé que la pilule contraceptive par les juives éthiopiennes et qu’elles voulaient continuer le traitement une fois en Israël. C’est faux. Je pense que les raisons de cette pratique sont principalement racistes. Et ces aveux sont une étape très importante dans la liberté de ces

éthiopiennes ayant subi intimidations, menaces et chantage depuis les centres de transit éthiopiens avant même leur arrivée en Israël: «On nous disait que les femmes avec beaucoup d’enfants souffrent. On prenait [l’injection] tous les trois mois mais on ne voulait pas.» relate Haaretz. Suite à la diffusion du programme en novembre 2012, six associations en faveurs des droits de l’Homme et des droits des femmes éthiopiennes écrivent conjointement au Ministère de la Santé. Pour seule réponse, son directeur général, le Professeur Ron Gamzu, envoie une circulaire aux organismes de promotion de la santé avec l’indication de « ne plus injecter le Depo Provera chez les éthiopiennes sans qu’elles en comprennent les conséquences» rapporte le

femmes», confirme-t-elle par téléphone. En dépit d’une Loi du Retour assurant à «tout juif» le droit à l’Alyah (s’établir en Israël), la judaïté de ce peuple venu des hauts plateaux d’Afrique de l’Est fut longtemps contestée. A l’origine: une épopée biblique complexe remontant au temps du Roi Salomon et de la Reine de Saba. Aujourd’hui, les Falashas vivent ostracisés et dans une grande précarité. Ces femmes seront- elles bientôt en mesure d’attendre des sanctions juridiques qui condamneraient ces pratiques eugénistes? Affaire à suivre… En attendant, Israël vient d’élire fin Mars 2013 la première miss Israël d’origine éthiopienne Yityish Aynaw, un symbole fort et peut-être une manière de se faire pardonner, en partie.

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Rosie Gankey

Racines

Les Baluba

UN PEUPLE AU CENTRE DU CONGO Parmi les quelques 250 ethnies qui composent la population de Ré-

À l’instar de la tribu bamiléké au Cameroun, surnommés

publique Démocratique du Congo, s’en trouve une qui regroupe 20

les « juifs de l’Afrique », les Baluba sont réputés pour leur

à 25% de la société congolaise : les Baluba.

sens aigu du commerce et présentent des caractéris-

Les Baluba ou Luba sont issus du brassage à partir du XXème siècle

tiques dans les rites proches des ceux que l’on peut re-

entre le peuple de l’ancien empire luba et des peuples externes. Cet

trouver chez les hébreux.

empire s’étendait sur le sud du Congo et regroupait, dans le temps,

En ce qui concerne la religion, les Baluba pratiquent le

les régions actuelles du Katanga, des Kasaï occidental et oriental

culte des ancêtres et croient en un Dieu unique, suprême.

et du Sud-Kivu. Il a été le fruit d’une campagne de conquêtes en-

Ce monothéisme a d’autant plus imprégné la culture ba-

treprise au XVIème siècle par Nkongolo Mwamba, chef guerrier

luba avec l’arrivée des évangélistes belges à partir des

impitoyable, qui, avec l’aide d’un autre chef Ilunga Mbidi, parvint

années 1890.

à conquérir de plus en plus de territoires. La rivalité entre les deux

De nos jours, ces coutumes et tant d’autres pratiquées

hommes causera la perte de Nkongolo et l’avènement au pouvoir

par les Baluba continuent d’être véhiculées, résistant

de Kalala Ilunga, fils d’Ilunga Mbidi, qui reste, à ce jour, le dernier

au temps et au métissage de la communauté baluba.

chef suprême luba reconnu à l’unanimité par la communauté ba-

Même si l’arrivée des belges a entériné la fragmentation

luba.

des Baluba, une solidarité persiste entre eux notamment

L’arrivée des Européens sur le territoire congolais et l’installation

par le sentiment d’être apparentés à ces mêmes héros

d’une administration imposée par le roi des Belges Léopold II, con-

mythiques que sont Nkongolo et Ilunga père et fils.

stituent le point de départ de la dislocation de l’empire luba. Avec leur territoire lourdement délaissé par les autorités belges, les populations luba sont poussées à l’exode vers d’autres contrées où elles se mêlent aux peuples déjà sur place. De cette mixité découle la richesse des dialectes parlés par les Baluba, parmi lesquels le kiluba, le kisongue ou le tshilibu. Néanmoins, la perpétuation des coutumes baluba a permis la permanence et la solidité de ce groupe qui, s’il n’a plus de territoire affilié comme des siècles auparavant, maintient son histoire et sa tradition transmises par voie orale. Les valeurs baluba enseignées de génération en génération reposent sur l’importance de la famille, de la communauté, du clan, le diku. Au sein du diku, il y a une hiérarchie très stricte, une compartimentation du clan entre les enfants, les parents, les grands parents… Chaque compartiment inférieur doit un respect total au compartiment supérieur, la femme est mise en valeur comme la voix racontant les exploits des ancêtres baluba, l’enfant est présenté comme l’avenir de la communauté, celui qui apportera la prospérité au village et aura comme devoir de soutenir les anciens. Hiérarchie n’est cependant pas synonyme de tyrannie : les chefs des dikus se doivent d’écouter les autres Baluba du clan, le dialogue est au cœur de la communauté baluba puisque chaque question de famille doit, en principe, faire l’objet d’une discussion Yememca

éthiopie chantage même le femmes [l’injectio relate Ha novemb de l’Hom écrivent seule ré Ron Gam promotio injecter qu’elles e

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ouverte entre tous les membres du foyer.

Racines

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Rosie Gankey

Racines

Les Olmèques

MYSTÉRIEUSE CIVILISATION DU MEXIQUE

Pendant des siècles, nous avons cru que les premiers noirs à avoir

Parmi leurs réalisations les plus célèbres, on retrouve la

fouler le sol méso américain étaient arrivés après la découverte de

pyramide de la Venta. Faite de terre battue et haute de

Christophe Colomb. Or d’après des rapports étonnants publiés au

30 mètres, cette pyramide constitue l’une des œuvres les

début du XXème siècle, des chercheurs soutiennent la théorie de

plus élaborées de l’époque. Les Olmèques se sont aussi

présence de Noirs, 25 siècles avant leur arrivée « officielle ». Qui

démarqués par leur confection de masques de jade, de

sont-ils ? Les Olmèques. Enfin, tel est le nom que leur ont donné

sculptures monumentales dont l’une des plus connues

les Aztèques (peuple amérindien), qui signifie « hommes du caou-

est « la tête de Cobata » : haute de 3 mètres, vieille de

tchouc ». Les Olmèques qui sont apparus pour la première fois

plus de 2000 ans, elle se trouve à San Lorenzo, fut décou-

dans les écrits de l’archéologue Hermann Beyer, auraient vécu en-

verte en 1994 par une équipe archéologique mexicaine

tre 1500 avant JC et 150 après JC dans le bassin inférieur du Rio

et représente la tête d’un guerrier aux yeux fermés et au

Coatzacoalcos (correspondant à l’actuelle région de Vera Cruz et de

nez épaté.

Tabasco au Mexique). L’affirmation de leur négritude est fondée

Ainsi, il y eut des Africains en Amérique avant Christophe

sur leur art ancestral : D’immenses statues en granit de leurs vis-

Colomb. Ces immigrés du contient africain, certes, vi-

ages dont les traits laissent paraître des caractéristiques négroïdes.

vaient dans une société clairement divisée en classes,

L’autre hypothèse voulait que ces œuvres soient des représenta-

dans laquelle les plus hautes détenaient le monopole

tions du jaguar, animal que les Olmèques vénéraient mais ces stat-

du savoir, mais les plus basses n’étaient pas réduites en

ues ont des attributs beaucoup trop humanoïdes pour valider cette

esclavage.

supposition. Une fois leur existence certifiée, leur talent technique

mode d’arrivée sur le continent est un mystère qui reste

et artisanal a rapidement été mis en lumière, faisant des Olmèques

à ce jour non-résolu.

la première grande civilisation de Méso-Amérique. En effet, sur un empire s’étalant du golfe du Mexique, au plateau central, le long du Pacifique jusqu’au Nord du Costa Rica, dans le cadre d’une vie en société très hiérarchisée, les Olmèques ont développé la culture du maïs, ont mis en place les premiers systèmes de canalisations souterraines en Amérique précolombienne ; des vestiges de jouets pour enfant à roulettes laisseraient porter à croire que la roue était connue en Amérique centrale bien avant le début de la Conquista. Surtout, ce sont les vestiges de leurs œuvres d’art qui nous renseignent sur l’état de développement des Olmèques. Ces derniers se sont illustrés particulièrement en sculpture et en architecture attestant d’un excellent maniement de l’argile, de la pierre, du bois.

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Yememca

Cependant, des énigmes persistent : leur

Flora Coquerel part en mission Contrôle d’identité, s’il vous plaît ?

Quelle échéance ?

Flora Coquerel, 21 ans, miss France 2014 et actuellement étudiante en commerce international. Je travaille toujours pour Miss France en faisant quelques représentations, bien que mon mandat soit passé. Et oui on reste Miss France à vie (rires) ! J’ai signé dans une agence de mannequin et je m’occupe également d’une association : KELINA, créé l’an dernier.

D’ici trois ans j’espère que la maternité vivra.

Le calendrier d’actions prévisionnel pour ces 3 ans ? Nous souhaitons réaliser beaucoup d’évènements tels que des concerts, des galas, en essayant au maximum d’utiliser les contacts de cette année de Miss France.

N’est-ce pas paradoxal qu’une Miss France ait une association à direction de l’Afrique et non de la France ?

Quelle est la genèse de KELINA ? C’est une association que je pilote avec mes parents, un véritable projet familial. Cette histoire a commencé en 1988 lorsque mon père a rencontré ma mère via des actions humanitaires. Ils ont vécu ensemble au Bénin avant de rentrer s’installer en France. Ils ont alors continué leurs actions humanitaires. Je baigne donc dedans depuis mon enfance. Mon année de Miss France a été un moyen de faire briller l’association.

C’est vrai que j’ai été pointé du doigt lors de mon élection, parce que je suis métisse Franco-Béninoise. Même si j’ai ma propre structure KELINA, je collabore également avec d’autres associations en France. J’ai d’ailleurs participé à un très grand projet autour de la problématique des maltraitances faites aux femmes. J’aide tant que je peux en France, mais il me paraissait important de prolonger le travail de mes parents au Bénin. J’ai encore beaucoup de famille au Bénin. C’est une démarche qui me tient à coeur.

Quelle est la mission de KELINA ? Nous jouons sur les problématiques d’éducation et de santé. Nous avions auparavant fondé - avec les associations de mes parents - des écoles, des forages, une bibliothèque et nous avons parrainé une centaine d’enfants ! Quand je suis retournée au Bénin l’an passé, j’ai constaté qu’il y avait un vrai manque au niveau sanitaire surtout dans la région nord du pays. Le sud où se trouve la capitale est elle en revanche plus développée. Les femmes accouchent dans des conditions déplorables, dans des sanitaires qui ne sont pas spécialement adaptés en cas d’urgence. Nous avons donc décidé de construire une maternité dans le nord du Benin. Il s’agira d’un projet global d’accompagnement, puisque le chantier sera construit par les habitants locaux.

Devenir Miss France… En quoi cela change une vie? Ça change tout, d’autant plus que je ne m’y attendais pas ! Ce n’était pas un rêve de petite fille et c’est arrivé par pur hasard. La pré sélection avait lieu près de chez moi. J’y suis allé et ça a fonctionné ! Au début, cela fait peur car on se demande ce qu’il se passe. Ayant gagné l’élection régionale, j’étais donc obligée de participer à la finale de Miss France mais je n’ai jamais pensé une seconde remporter le titre. Je n’étais pas parmi les miss les plus mises en avant, comme pouvait l’être Miss Tahiti ou Miss Provence, par exemple. Après la surprise de la victoire, ce fut à la fois de la joie et de la peur car tout est chamboulé. La Miss doit être disponible 6 jours sur 7 pendant une année. J’ai eu la chance de beaucoup voyager avec une quinzaine de séjours à l’étranger. C’était fantastique mais j’ai dû mettre de côté une année de BTS pour cela.

Quel est le budget estimé pour un tel projet ? Au départ, nous avions estimé ce projet aux alentours de 100 000 euros mais nous avons été surpris par l’engouement suscité. Nous avons fait la rencontre de plusieurs personnes influentes dans la médecine qui nous ont incité à pousser le projet plus loin. Le budget actuel est finalement estimé à un million d’euros qui servira en plus de financer la maternité à construire un centre de santé avec un bloc opératoire. Ce sanctuaire sera également un lieu d’apprentissage pour sensibiliser la population aux maladies sexuellement transmissibles mais également aux moyens de contraception. C’est un projet ambitieux que nous comptons réaliser grâce à l’appui de nos différents contacts et de toutes les aides ou expertises qui souhaiteraient se joindre à nous, notamment dans le domaine de la médecine.

Je t’offre une baguette magique, où te vois-tu dans 5 ans ? En train de faire le tour du monde. Mon année m’a donné le goût du voyage, j’ai au total fait 2 fois et demi le tour de la Terre.

Si je te dis le mot « ROOTS »... Les racines… Toute cette culture franco-africaine que je porte en moi et c’est un honneur de faire la couverture de ce numéro ! C’est un magazine qui montre cette belle Afrique d’aujourd’hui. Certains m’ont critiqué pour mon métissage, mais c’est une force et j’en suis fière !

Comment contacter KELINA ? http://www.kelina.fr https://www.facebook.com/kelinaassociation B.M.F

https://twitter.com/assokelinafière !

PHOTOGRAPHE : ERNEST COLLINS MODÈLE : NATHAN OLGIVIE (CHOSENMODELMANAGEMENT)

Business

le bureau d’un Faso Dans Soap Un savon B.O.S.S qui sauve la vie

social. Autant dire qu’ils sont retournés au pays, avec un gros chèque et une aura toute particulière. Le prix doté de 25 000 dollars permettra aux deux chercheurs de faire des tests de fiabilité sur un échantillon plus large de personnes et, à terme, de monter leur propre entreprise afin de commercialiser leur découverte. Jamais une 3. innovation cosmétologique n’avait été aussi porteuse d’espoir. Son utilisation est bête comme chou, son prix se promet d’être dérisoire. En un mot, 2.il saura se glisser comme un rien dans la vie des familles africaines, en bon palliatif des sprays et autres traitements trop coûteux. Le paludisme est la première cause de mortalité dans certains pays.

Fondateurs du Faso Soap

4. 5. Fin avril, la nouvelle a fait le tour des radios et Qu’y a-t-il de si miraculeux dans ce pain saponifié, chaînes de télé mondiales. Des étudiants ont trouvé au point qu’il réussisse à éradiquer le plasmodium, la solution pour éradiquer la malaria, décidés à inoculé par les moustiques et responsable de la savonner la planche de ce virus, responsable des propagation du palu’ ? Du beurre de karité, de la 300 millions de morts par an sur le continent. citronelle. Les autres ingrédients sont tenus secrets. Tremblement de terre au pays de la science, On se prend à rêver qu’ils ont puisé dans la riche révolution pour le traitement du paludisme ! Ainsi a pharmacopée africaine pour formuler leur recette. été accueilli la naissance du « Faso Soap » (ou Fasoap). Et tout serait parfait. Sur le papier, cette invention On doit cette invention à deux jeunes ingénieux a tout pour plaire, puisqu’elle mêle impact social ingénieurs, le burkinabè Moctar Dembélé et le et business. C’est de plus une coopération entre burundais Gérard Niyondiko, encore en master. Ils différents pays. La recherche a été menée sur le ont présenté le savon à Berkeley, phare intellectuel continent, à l’Institut international d’ingénierie et 6.universitaire, sis sur la Côte Ouest des États7. de l’eau et de l’environnement de Ouagadougou. Unis, dans le cadre du Global 6.Social Venture 7. À plus grande échelle, s’inspirer de ce type Competition, concours auquel est associée l’école peut faire avancer la science au niveau parisienne 1.ESSEC. Première dans ce Macbook concoursAir - 2.d’initiative Ordinateur portable Apple Smartphone BlackBerry Passport mondial. Un défaut, un bémol : des Africains remportent le prix, 3. Cigare Cohiba Behike 54 fondé (la boiteetde 10) 540 $ - 4. Montre Bulgari 2 600 €à ce projet, modèle Canapé chesterfield places Maisondumonde 1395 - et pour des Africains ? Là de business plan fait€par toujours raflé depuis sa5. création en 1999 par3 des 6. Bouteille vodka saveur pêche Ciroc 40 € 7. Fauteuil de direction massant Omega €comme ailleurs, seule la suite des 190 opérations dira si Américains. À la clé de ce Lépine des étudiants, 8. Bibliothèque Casamania 290 € le « Fasoap » tient ses promesses. On suit l’affaire... mettre sa pierre à l’édifice de l’entrepreunariat

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B.M.F Dolores Bakela

Business

P.Diddy, Rick Ross, Kid Ink, Miguel, Omarion, Flo Rida, Frank Ocean, Fabolous, Axel Tony, Booba et Maître Gims, Un savon Kalash, X-men, Sike, qui sauve la Erik Peduran... Autant d’artistes passés entre ses mains

Faso

CES NIGÉRIANS Soap MILLARDAIRE$

social. Autant dire qu’ils sont retournés au pays, avec un gros chèque et une aura toute particulière. Le prix doté de 25 000 dollars permettra aux deux chercheurs de faire des tests de fiabilité sur un échantillon plus large de personnes et, à terme, de monter leur propre entreprise afin de commercialiser leur découverte. Jamais une innovation cosmétologique n’avait été aussi porteuse d’espoir. Son utilisation est bête comme chou, son prix se promet d’être dérisoire. En un mot, il saura se glisser comme un rien dans la vie des familles africaines, en bon palliatif des sprays et autres traitements trop coûteux. Le paludisme est la première cause de mortalité dans certains pays.

vie

ALIKO DANGOTÉ Fortune : 15,7 milliards $

MIKE ADENUGA Fondateurs du Faso Soap

Activités : Ciment, farine, sucre Fin avril, la nouvelle a fait le tour des radios et Ce géniechaînes de l’industrie l’hommeDes le plus riche du de téléest mondiales. étudiants ontcontitrouvé nent africain. Alors qu’Aliko Dangoté prend ses marques la solution pour éradiquer la malaria, décidésà à Lagos ensavonner 1980, le coup d’État de va devenir l’occasion la planche de1983 ce virus, responsable des à saisir de sa vie. La junte militaire met sous les verroux 300 millions de morts par an sur le continent. la plupart des barons de l’industrie du pays, laissant ainsi Tremblement de terre au pays de la science, la vacance à une foultitude de nouveaux marchés. Danrévolution pour le traitement du paludisme ! Ainsi a goté investit alors dans le sucre, l’importation de riz et été accueilli la naissance du « Faso Soap » (ou Fasoap). commence son inarrêtable ascension. Son conglomérat On doitlecette deux jeunes ingénieux est aujourd’hui plus invention importantàd’Afrique de l’Ouest et ingénieurs, le burkinabè s’étend sur des domaines d’activitéMoctar tels queDembélé le ciment,etlale burundais Gérard Niyondiko, encore en master. Ils minoterie, les boissons et l’alimentaire. ont présenté le savon à Berkeley, phare intellectuel Il se murmure même qu’il envisagerait d’acheter le club de football et anglais d’Arsenal... le kiffe. universitaire, sisJuste sur pour la Côte Ouest des ÉtatsUnis, dans le cadre du Global Social Venture Competition, concours auquel est associée l’école parisienne ESSEC. Première dans ce concours : des Africains remportent le prix, fondé et toujours raflé depuis sa création en 1999 par des Américains. À la clé de ce Lépine des étudiants, mettre sa pierre à l’édifice de l’entrepreunariat

Fortune : 4 milliards $ Activités : Télécommunications et Pétrole Ce discret milliardaire est le fondateur de Globacom, le Qu’y a-t-il de si miraculeux dans ce pain saponifié, deuxième plus grand réseau de téléphonie mobile du Nigeau point qu’il réussisse à éradiquer le plasmodium, ria, avec plus de 27 millions d’abonnés. Il est également le inoculé par les moustiques et responsable de la propriétaire de Conoil Producing, une société d’exploration propagation du palu’ ? Du beurre de karité, de la pétrolière locale opérant sur les terrains les plus lucratifs citronelle. Les autres ingrédients sont tenus secrets. du pays. Viennent s’ajouter à son empire les acquisitions de On se prend à rêver qu’ils ont puisé dans la riche plusieurs banques… Un magnat des affaires boulimique ! pharmacopée africaine pour formuler leur recette. Paranoïaque, il ne se déplace qu’accompagné d’une cohorte Et gardes tout serait parfait.etSur cette les invention de du corps se le faitpapier, rare dans medias, ce qui a tout pour plaire, puisqu’elle impact social contribue forcément à alimenter mêle les fantasmes à son égard. et business. C’est de plus une coopération entre différents pays. La recherche a été menée sur le continent, à l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement de Ouagadougou. À plus grande échelle, s’inspirer de ce type d’initiative peut faire avancer la science au niveau mondial. Un défaut, un bémol à ce projet, modèle de business plan fait par et pour des Africains ? Là comme ailleurs, seule la suite des opérations dira si le « Fasoap » tient ses promesses. On suit l’affaire...

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Dolores Bakela

Business

P.Diddy, Rick Ross, Kid Ink, Miguel, Omarion, Flo Rida, Frank Ocean, Fabolous, Axel Tony, Booba et Maître Gims, Kalash, X-men, Sike, Erik Peduran... Autant d’artistes passés entre ses mains

CES NIGÉRIANS MILLARDAIRE$

Un qu

ABDULSAMAD RABIU Fortune : 1 milliard $ Activités : Diversifié Né le 4 août 1960, Abdul Samad Isyaku Rabiu est le fils du légendaire businessman Khalifah Isyaku Rabiu, un des principaux industriels du Nigeria dans les années 70 et 80. Abdul Samad est le fondateur et le président du Groupe BUA, un conglomérat nigérian avec

FOLORUNSHO ALAKIJA Fortune : 1,9 milliard $ Activités : Pétrole Folorunsho Alakija est une magnat du pétrole nigérianne, âgée aujourd’hui de 63 ans. En plus d’être la 2ème femme noire la plus riche au monde, Folorunsho Alakija est aussi une mère, grand-mère, et femme mariée depuis 40 ans, styliste et philanthrope. Mme Alakija a gagné ses milliards en fondant l’entreprise pétrolière Famfa Oil, une poule aux oeufs d’or qui détient 60% d’un gisement de pétrole situé au Nigeria appelé OML 127, et qui produit 200.000 barils de pétrole chaque jour… Aujourd’hui, Famfa Oil est dirigée par ses fils et son mari Modupe Alakija. Elle utilise désormais son temps libre à distribuer aux oeuvres caritatives son immense fortune. Alakija a également créé la Rose of Sharon Foundation, un organisme à but non lucratif et non gouvernemental basé à Lagos et qui soutient les orphelins et les veuves dans le besoin à travers le monde.

des intérêts dans le bâtiment, le ciment, l’immobilier, l’acier, l’agriculture et le pétrole, pour un revenu de plus de 2.5 milliards de dollars. Ayant depuis toujours collaboré avec son paternel, Abdul Samad se lance en 1988, dans l’importation de riz, le sucre, les huiles comestibles ainsi que des tiges d’acier et de fer. Homme de coeur, Abdul Samad Rabiu aime prendre de son temps pour les plus démunis avec sa fondation BUA. Il est notamment à l’origine d’un centre pédiatrique de 7000m2 à l’Aminu Kano (l’hôpital universitaire) ou encore à l’intiative de la construction du Centre d’Études Islamiques à l’Université Bayero Kano.

FEMI OTEDOLA Fortune : 1 milliard $ Activités : Stations de gaz Depuis 2009, Femi Otedola avait quitté la short list des millardaires. Retour fracassant pour 2014, après une hausse fulgurante du cours de l’action de sa société pétrolière Forte Oil, qu’il contrôle à hauteur de 78%. Le mastodonte recouvre de nombreuses stations de gaz, des dépôts de stockage de carburant et fabrique sa propre gamme d’huiles de moteur.

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Business

Tony Elumelu Faso Soap

social. Autant dire qu’ils sont retournés au pays, ACTEUR DE L’AFRO-CAPITALISME avec un gros chèque et une aura toute particulière. Un savon Le prix doté de 25 000 dollars permettra aux qui sauve la vie deux chercheurs de faire des tests de fiabilité Le jury :

surcharge un échantillon plus large de1000 personnes et, aux En de la sélection des les entreprises à terme, monter leur propre entreprise afin de visions les de plus intéressantes, un jury formé autour Tony Emelu a été constitué : Ory Okolloh (directrice de commercialiser leur découverte. Jamais une des investissements d’Omidyar Network Afrique), innovation cosmétologique n’avaiten été aussiOpunimi Akinkugbe (dirigeante de la société panafricaine porteuse d’espoir. Son utilisation est bête comme de jeux Bestman Games) Ayodeji Adewunmi (co-fondateur chou, son prix se promet d’être dérisoire. En un du site d’emploi Jobberman) et Vera Songwe (directrice mot, il saura se glisser comme un rien dans la vie pour le Sénégal, le Cap Vert, la Gambie, la Guinée Bissau des familles africaines, en bon palliatif des sprays et et la Mauritanie à la Banque mondiale), notamment. autres traitements trop coûteux. Le paludisme est la première cause:de mortalité dans certains pays. Le programme

Fondateurs du Faso Soap

Fin avril, la nouvelle a fait le tour des radios et chaînes de télé mondiales. Des étudiants ont trouvé la solution pour éradiquer la malaria, décidés à savonner la planche de ce virus, responsable des millions: de morts par an sur le continent. Contrôle 300 d’identité Tremblement terre est au un pays de la science, Né le 22 Mars 1963, Tonyde Elumelu économiste nigérévolution pour leettraitement dunigérian paludisme ! Ainsi rian, banquier, investisseur philantrope multi mil-a lionaire. Elumelu est lelaPDG de Heirs Holdings, société été accueilli naissance du « Faso Soap »une (ou Fasoap). d’investissement à l’actionnariat panafricain, qui agitingénieux dans les On doit cette invention à deux jeunes secteurs stratégiques de l’économie en Afrique. Il est ingénieurs, le burkinabè Moctar Dembéléégaleet le ment le créateur de laGérard fondation éponyme the Tony Elumelu burundais Niyondiko, encore en master. Ils Foundation, une organisation à but non lucratif dédiée à la ont présenté le savon à Berkeley, phare intellectuel promotion de l’excellence en matière d’entreprenariat et de et universitaire, sis sur la Côte Ouest des Étatsleadership sur le continent. Unis, dans le cadre du Global Social Venture Son idée :Competition, concours auquel est associée l’école parisienne ESSEC. Première dans ce concours : des Africains remportent le prix, fondé et toujours raflé depuis sa création en 1999 par des Américains. À la clé de ce Lépine des étudiants, mettre sa pierre à l’édifice de l’entrepreunariat

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100 MILLIONS DE DOLLARS POUR SOUTENIR LES ENTREPRENEURS AFRICAINS.

Les 1 000 entreprises sélectionnées profiteront ensuite de formations et tutorats en ligne pendant 12 semaines. Un bootcamp ainsi qu’un grand forum, le Elumelu Entrepreneurship, se dérouleront en juillet et août 2015. Les startups pourront alors peaufiner leurs business models jusqu’à clôture de l’année 2015, avant de pouvoir bénéficier du Grâal, à savoir les deux tours de financements: un premier investissement au capital de 5000 dollars puis, selon les cas, un second (dette ou capital) du même Qu’y a-t-il de si miraculeux dans ce pain saponifié, montant en cas de progrès suffisant dans la réalisation au point qu’il réussisse à éradiquer le plasmodium, des business plans. inoculé par les moustiques et responsable de la propagation du palu’ ? Du beurre de karité, de la citronelle. autres ingrédients sont tenus secrets. “Je suisLesdiplômé d’histoire On se prend à rêver qu’ils ont puisé la riche africaine et je peux vousdans dire que pharmacopée africaine pour formuler leur recette. ceux qui étudieront ce même sujet Et tout serait parfait. Sur le papier, cette invention verront moment a tout pource plaire, puisqu’elle comme mêle impacthistosocial rique. C’est l’initiative du genre et business. C’est de plus une coopération entrela différents pays. La recherche a été menéeet surle le plus importante en Afrique continent, à l’Institut international d’ingénierie plus grand investissement fait par de l’eau et de l’environnement de Ouagadougou. un philanthrope africain”. À plus grande échelle, s’inspirer de ce type d’initiative peut de faire avancer sciencedirecteur au niveau Voici les paroles Wiebe Boer,laancien associé mondial. Un défaut, un bémol ce projet, modèle dide la Fondation Rockefeller en àAfrique et désormais de business fait parTony et pour des Africains ? Là rigeant de laplan Fondation Elumelu lors du lancement officiel. comme ailleurs, seule la suite des opérations dira si le « Fasoap » tient ses promesses. On suit l’affaire...

Dolores Bakela B.M.F

Business

P.Diddy, Rick Ross, Kid Ink, Miguel, Omarion, Flo Rida, Frank Ocean, Fabolous, Axel Tony, PAPESSE Booba etLA Maître Gims, DU Un savon Kalash, X-men, Sike, qui sauve la vie Erik Peduran... Autant d’artistes passés entre ses mains

FasoSHONDA Soap PETITRHIMES ÉCRAN AMÉRICAIN

social. Autant dire qu’ils sont retournés au pays, avec un gros chèque et une aura toute particulière. Le prix doté de 25 000 dollars permettra aux deux chercheurs de faire des tests de fiabilité sur un échantillon plus large de personnes et, à terme, de monter leur propre entreprise afin de commercialiser leur découverte. Jamais une innovation cosmétologique n’avait été aussi porteuse d’espoir. Son utilisation est bête comme chou, son prix se promet d’être dérisoire. En un mot, il saura se glisser comme un rien dans la vie des familles africaines, en bon palliatif des sprays et autres traitements trop coûteux. Le paludisme est la première cause de mortalité dans certains pays.

Fondateurs du Faso Soap

Shonda Rhimes, 45ans, est une scénariste et productrice afroFin avril, la nouvelle a fait le tour des radios et américaine. Ça ne devrait pas avoir d’importance, mais dans chaînes de télé mondiales. Des étudiants ont trouvé un paysage audiovisuel où seuls 10 % des auteurs sont issus la solution pour éradiquer la malaria, décidés à de minorités, sa couleur de peau peut difficilement rester un savonner la planche virus, responsable des détail. Surtout quand elle lancedeence2012 Scandal, une série 300lesmillions par an suretlela continent. centrée sur coulissesde de morts la Maison-Blanche première Tremblement de terre pays de la science, série américaine depuis 1974 à avoirau pour personnage principal une femme noire.pour Et encore plus quand est la première révolution le traitement duelle paludisme ! Ainsi a afro-américaine à créer, produire et une série classée été accueilli la naissance duréaliser « Faso Soap » (ou Fasoap). dans le TOP descette sériesinvention télé les plus aux USA. On 10 doit à regardées deux jeunes ingénieux «Il y a plus de minorités raciales ou sexuelles dans mes séries ingénieurs, le burkinabè Moctar Dembélé et le parce que je pense aux téléspectateurs qui ne se sentent pas burundais Gérard Niyondiko, encore en master. Ils représentés à l’écran. Et il reste encore du chemin à parcourir», ont présenté le savon à Berkeley, phare intellectuel explique Shonda Rhimes aux médias. et universitaire, sis sur la Côte Ouest des ÉtatsLa carrière de cette fille d’enseignants, née dans une banlieue Unis, dans le cadre du Global Social Venture modeste de Chicago, est loin d’être le type de conte de fée concours auquelfamille est associée l’école tant priséCompetition, par Hollywood. Aînée d’une de 6 enfants, parisienne ESSEC. Première dans ce concours Shonda Rhimes grandit comme toute enfant afro-américaine Africains remportent le prix, fondé classique: de des banlieue, en effectuant des petits boulots et deset heures de volontariat un sa hôpital de Chicago toujours raflédans depuis création en 1999pendant par des ses années lycée. Bonne c’est Américains. À laélève clé et depassionnée ce Lépined’écriture, des étudiants, pendant mettre ces années au secondaire qu’elle écrit ses premiers sa pierre à l’édifice de l’entrepreunariat

scénarios, puis affine progressivement sa plume jusqu’à l’université où elle partage son temps entre la création et la diQu’y a-t-il de si miraculeux dans ce pain saponifié, rection d’œuvres théâtrales sur les planches de la fac. Après son au point qu’il réussisse à éradiquer le plasmodium, Bachelor en littérature, elle décroche un job dans la publicité. inoculé par lespour moustiques Mais l’obsession l’écriture et la responsable démange, ce de quilala pousse ? Du an beurre de karité, de la à propagation démissionnerdu au palu’ bout d’un seulement et à déménager en citronelle. ingrédients sont tenus secrets. Californie oùLes elleautres s’inscrit dans un master en arts dramatiques à se prend à rêver qu’ils ont puisé dans la riche laOn University of Southern California School of Cinema-Television. Grace à ses résultats académiques impressionnants elle réussit pharmacopée africaine pour formuler leur recette. à Et décrocher une prestigieuse bourse d’études. Son tout serait parfait. Sur le papier, cette inventionMaster en poche, se puisqu’elle retrouve scénariste au chômage a toutvoilà pourqu’elle plaire, mêle impact social et multiplie les petits boulots pour vivre, tout en continuant d’écrire des et business. C’est de plus une coopération entre scénarios qu’elle propose à divers producteurs. Sa persévérance différents pays. La recherche a été menée sur le finira par payer. En 1999, elle se fait connaître grâce à un téléfilm continent, à l’Institut international d’ingénierie sur Dorothy Dandridge, première actrice noire américaine nomide l’eau et de l’environnement de Ouagadougou. née aux Oscars et dont la carrière dans les années 50 fut dureÀ plus grande échelle, Les’inspirer de ce par type ment affectée par le racisme. rôle est interprété Halle Berry. d’initiative fairemétrage, avancer Crossroads la science (2001), au niveau Ses scénariospeut de long avec Britney mondial. Unmariage défaut,de unprincesse bémol à(2004), ce projet, Spears, et Un avecmodèle Anne Hathaway, de business fait mais par et pour des Africains ? Làgrand les accablés par laplan critique très rentables, lui ouvrent portes de la télévision. Lalachaîne lui fait confiance en 2005 et comme ailleurs, seule suite ABC des opérations dira si luileaccorde le financement pour sa série Grey’s Anatomy « Fasoap » tient ses promesses. On suit l’affaire... (inspirée

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Dolores Bakela

P.Diddy, Rick Ross, Kid Ink, Miguel, Omarion, Flo Rida, Frank Ocean, Fabolous, Axel Tony, Booba et Maître Gims, Kalash, X-men, Sike, Erik Peduran... Autant d’artistes passés entre ses mains de ses stages en hôpital pendant ses années lycée) qui remporte le Golden Globe de la meilleure série télévisée aux ÉtatsUnis. Depuis, de Private Practice à Scandal, presque toutes ses séries cartonnent et les récompenses pleuvent. Chaque fois, la recette est la même, celle d’un soap jouant habilement avec les codes du genre, porté par des personnages égocentriques qui ramènent tout ce qui se passe autour d’eux à leurs angoisses intimes. Il en va de même pour son dernier bébé : How to get away with a murder avec en actrice principale Viola Davis dans le rôle d’une brillantissime avocate et prof’ de droit à la faculté, au charisme foudroyant et qui ménèra le télespectateur dans une intrigue dont seule Shonda possède les secrets.

Solitaire, et femme de l’ombre qui selon ses proches « préfère vivre dans sa tête », Rhimes avoue s’enfermer des jours entiers dans des chambres d’hôtels pour accoucher de projets de scénarios de séries par dizaines. Grâce à ses succès économiques, à une reconnaissance publique et parce qu’elle est apparue, en 2007, dans la prestigieuse liste des « 100 personnes les plus influentes dans le monde » du magazine Time, ses propositions sont rarement rejetées par les chaînes. Parfois critiquée pour le caractère artificiel et systématique de ses séries, voire pour le manque de subtilité de sa mise en avant des minorités, Shonda Rhimes n’en demeure pas moins une trop rare exception à Hollywood, un monde encore largement dominé par les hommes... Blancs.

Boris Jobs

J U D Y S M I T H, LA VÉRITABLE OLIVIA POPE Née le 27 Octobre 1958 à Washington D.C, Judy A. Smith est la veritable Olivia Pope, celle qui a inspiré Shonda Rimes pour Scandal. Auteure américaine, productrice télé, Judy A. Smith a construit ses lettres de noblesse par une époustouflante carrière dans le management de crises. Elle est la fondatrice et CEO de Smith&Company, un mastodonte de la gestion et communication de crises. Le 7 mars 1991, Judy Smith deviant assistante et attachée de presse du president Georges Bush senior. Elle sera de la partie sur des dossiers de crises tels que la Guerre du Golf et les relations avec le Koweit. Judy restera d’ailleurs toujours proche de l’ancien “chef du monde libre”, surnom autoproclamé de Georges Bush senior. Poursuivant sa carrière dans le privé, en tant qu’experte dans la gestion de crises, Judy aura à traiter les affaires d’une célèbre cliente … Une certaine Monica Lewinsky. Sa participation en tant que co-productrice de la série Scandal n’a donc rien d’un hasard…

billet d’humeur

AU BAL MASQUÉ GÉNÉRATION OLIVIA POPE

À l’heure où les réseaux sociaux et l’image ont pris le pas sur le réel, le concret, mesdames êtes-vous de futures ou potentielles Olivia Pope ou Annalise Keating, les héroïnes de Shonda Rhimes ? Non pas qu’il s’agisse de savoir si vous deviendrez maitresse du prochain président ou une avocate cinique et au génie exacerbé, mais de savoir si vous êtes de cette trempe des héroïnes noires du quotidien, entrepreneuses, fières et charismatiques. De quel métal êtes-vous fait ? Car Shonda Rhimes nous a dressé le portrait de cette femme noire (afroaméricaine certes) qui fait rêver de par le monde entier. Une femme trempée dans le fer. Tout y est : le look, l’attitude, la compétence, la carrière. Afro optimisme poussé à son paroxysme ? Pas forcément, car ces exemples existent dans la «vraie vie». Evidemment de façon moins romanesque, mais les différents portraits d’entrepreneuses noires de par le monde présentés dans les précédentes rubriques « business » de ROOTS nous ont prouvé que ces femmes sont bien réelles et rayonnent dans leur secteur d’activité, chacunes à leur échelle (retrouvez ces portraits sur www.rootsmagazine.fr).

Il s’agit d’être et non de prétendre, de faire et non d’incanter. Faire des selfies au côté de stars ne fait pas de vous une star. S’instagramer devant son Macbook, l’air grave et penseur, ne fait pas de vous un entrepreneur visionnaire. Car les Hommes mentent… mais pas les chiffres. Au royaume des wannabe, les chiffres sont un implacable juge de paix. Là où certaines s’évertuent chaque jour à vouloir nous persuader qu’elles mènent une vie tambour battant à coup d’instagram, les « vraies » oeuvrent en silence, pour une raison sommaire mais évidente : elles bossent. Demandez à des avocates si au moment de préparer leur plaidoirie, aux femmes d’affaire au moment d’établir des prévisionnels, si leur temps peut se perdre en superficialités ? Faites vos projets en silence, la réussite se chargera du bruit… Et les lauriers du succès n’en seront qu’une suite logique. Alors mesdames, si vous vous sentez l’âme d’une héroïne de Shonda Rhimes, travaillez dur, entourez-vous de personnes de votre niveau, faites preuve d’audace, de fermeté, de créativité, d’humanité mais surtout d’humilité. Ceci n’est pas qu’un coup de gueule, c’est une profession de foi.

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Michael KAMDEM

PHOTOGRAPHE : DIDER TEURQUETIL

FRANÇOIS NYAM L’agent sportif qui grimpe B.M.F

Contrôle d’identité, s’il vous plaît ? François Nyam, 34 ans, métisse franco-camerounais. Je suis agent sportif de joueurs de basketball et football.

Votre cursus ? J’ai toujours été sportif, depuis tout petit. J’ai commencé par le foot avec l’UNF Clairefontaine en externe, l’ASN Cannes... Sauf que j’ai grandi très vite, très tôt. À 12 ans, je faisais pas loin d’1m80 et j’ai été sollicité par le monde du basket. Puis, c’est une blessure qui m’a écarté des terrains de foot pendant un an. Lorsque j’ai repris, j’ai aussitôt switché pour le basket. J’ai alors eu des rêves de NBA, comme tout basketteur en herbe. Grâce à une bourse, j’ai pu faire mes études aux États-Unis, mais les évènements du 11 septembre sont arrivés et mon visa n’a pas pu être renouvelé car les ambassades étaient fermées. Du coup, j’ai commencé ma carrière en France. J’ai joué à Bondy, Levallois, Nancy, Avignon, Andujar en Espagne et puis est arrivé un moment dans ma carrière où j’ai mis le basket en pause car j’aspirais déjà à une reconversion, à seulement 26 ans. J’ai passé un an en tant qu’assistant coach à Los Angeles, mais ce n’était pas vraiment ce que j’imaginais. J’ai ensuite fait beaucoup de scooting, ce qui m’a énormément plu. Cela consiste à évaluer les talents, on voit beaucoup de matchs et cela me convenait davantage. Ayant côtoyé le milieu professionnel, ayant énormément de jeunes joueurs qui voyaient en moi un conseiller, j’ai passé ma licence en 2008 pour pouvoir devenir agent professionnel. J’ai donc toujours été au contact du terrain et de l’homme.

Les qualités qui font de vous un bon agent sportif ? J’ai un « truc » pour l’humain, je l’ai observé de par les différents jeunes qui viennent prendre conseil auprès de moi. En parallèle à mon statut de joueur de l’équipe réserve du Paris Levallois, j’ai travaillé en tant qu’encadreur et tuteur du centre de formation pendant 4 ans. Je suis issu de la banlieue parisienne, fils de l’immigration, j’ai peut-être plus de proximité avec cette jeunesse qui est aujourd’hui principal fournisseur du sport français et j’ai une plus grande facilité à la comprendre. De par mon vécu, j’avais des conseils à leur donner pour éviter certaines épreuves qui allaient se présenter à eux.

Le métier d’agent c’est la gestion des hommes, mais c’est aussi de la négociation avec les clubs, avec les sponsors et sur de très gros montants. Est-ce quelque chose d’inné ou que vous travaillez ? Votre jeune âge n’est-il pas un frein ?

Votre stratégie est de vous concentrer sur votre réseau ou alors partir à la recherche des pépites de demain ? Un mix des deux. Après 4 ans de travail en solo dans ma propre structure, j’ai eu l’occasion d’intégrer l’une des plus grosses structures au monde. Ils sont dans l’élitisme et mon job pour eux est de cibler les prochaines stars ou allstars, mais j’ai aussi la liberté d’exercer sur ma propre entité et, de ce fait, j’ai la possibilité de travailler sur des joueurs qui « me parlent » et qui ne sont pas forcément voués à la NBA. C’est par exemple le cas de Yohann Sangaré que je représente. Il est plus qu’un joueur, c’est un frère pour moi, et cela coulait de source que je sois associé à son image par rapport à tout ce qu’il fait sur et en dehors des terrains, voici le profil de joueurs qui m’intéressent. J’ai envie de garder cet axe humain avant de penser uniquement à un axe numérique et faire du chiffre. J’ai donc besoin de trouver des talents, des jeunes pépites car c’est ce qui fera ma réputation sur le long terme, mais en même temps, j’ai besoin d’être entouré de bonnes personnes.

Votre état des lieux du vivier de l’Ile de France ? C’est le plus gros vivier français avec les Antilles en ce qui concerne le basketball. D’un point de vue athlétique, passion du sport, abnégation... On retrouve toutes les caractéristiques qui font un sportif de haut niveau en Ile de France. C’est un vivier exponentiel.

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Aujourd’hui, personne ne nous prend au sérieux. Le métier d’agent a longtemps été peu règlementé et il y a eu beaucoup

d’abus de la part de gens peu qualifiés, qui n’avaient ni l’expérience, ni l’expertise. Depuis, les différentes fédérations se sont organisées et la profession se règlemente de plus en plus. Malgré cela, il règne toujours ce mysticisme autour de la profession avec le cliché de « l’agent véreux, requin » à cause des gros enjeux financiers. On n’est jamais pris au sérieux, surtout en France, un pays globalement refractaire à la nouveauté, et dès lors qu’un jeune arrive on s’en méfie. J’ai eu la chance d’avoir quelques portes ouvertes car je connaissais du monde dans le milieu mais, pour autant, rien n’était aquis. Sortir des joueurs très forts, faire évoluer des joueurs lambda en joueurs de très haut niveau, c’est ce qui va me permettre de forcer le respect. Il s’agit simplement de faire ses preuves en montrant qu’on est capable d’encadrer et orienter un jeune jusqu’au firmament du sport.

En revanche, l’aspect psychologique de la banlieue parisienne et ses réalités font que certains passent à côté de carrières. C’est le travail que je m’efforce de faire. Cibler les talents « à problème » car parfois il s’agit d’un rien pour les remettre sur le bon chemin ou les aider à passer un cap. Encore une fois, parce que je suis issu du même milieu, je peux me rendre compte de certaines de leurs réalités, c’est ce qui me guide et m’encourage à continuer.

Parlez-nous des étoiles de votre portefeuille de joueurs ? J’ai la chance de m’occuper de deux joueurs NBA. En tête d’affiche, je dirais Luc Richard Mbah a Moute, puisqu’il est aujourd’hui dans sa 7ème année professionnelle et on peut le considérer comme un joueur confirmé et affirmé en NBA. Puis, il y a l’étoile montante Joel Embiid, 3ème choix de la draft en 2014, recruté par les Philadelphia Sixers. C’est d’autant plus incroyable qu’il a commencé le basket il y a seulement 4 ans, car il est issu du volley. Il était venu sur un event : le “Mbah a Moute basketball camp” qui avait été organisé au Cameroun il y a 4 ans et c’est là que nous l’avons découvert. Il était brut de décoffrage et un très beau travail a été fait sur lui ! En Pro A, je citerai Yohann Sangaré, ancien international français qu’on ne présente plus et Giovan Oniangue, un prodige d’origine congolaise du Paris Levallois, avec lui aussi une histoire atypique. Un gros bosseur, pas forcément le plus talentueux au départ mais avec une énorme éthique de travail et une très grande foi. C’est un très bel être humain en plus d’être basketteur et qui est promis à un bel avenir.

Cette association a dépassé le milieu du sport puisqu’on touche désormais l’art, la littérature et c’est un honneur pour moi de représenter le nouveau président de Giving Back !

La semaine type d’un agent de joueur ? Il n’y en a pas. Selon les périodes, le flux d’activité n’est pas le même. Si on parle de la NBA aux Etats-Unis, entre les mois de février et le mois de mai c’est extrêmement actif car ce sont les derniers sprints pour signer les prochaines stars de la draft qui s’enclenchent et c’est une compétition dingue entre les différentes structures d’agents. Pour la France, la grosse période commence début avril jusqu’à fin août car nous sommes dans la période des transferts. Les contrats dans le basket sont courts donc il faut régulièrement les renouveler ou être à l’affût des propositions. Le reste du temps, c’est beaucoup de relationnels, d’entretiens, on parle énormément aux joueurs, on essaye de les conseiller sur l’aspect technique et tactique de leur jeu, on tisse des liens avec leur entraineur, les directeurs de clubs. Il faut aussi assister à des matchs le week end pour repérer les pépites de demain et puis, lorsqu’on en cible un ou deux, il va y avoir un gros travail avec les parents pour leur expliquer ce que l’on prévoit pour leur enfant. Je suis un agent qui aime être sur le terrain, qui a besoin d’être vu, aller au devant des gens et des épreuves.

Que peut-on vous souhaiter pour le futur ? Devenir le premier agent français à représenter le numero 1 de la draft, chose qui ne s’est jamais vue. J’étais à deux doigts de le faire l’été dernier, je considère donc que c’était « reculer pour mieux sauter ».

Votre favori pour la saison NBA en cours ?

“Je suis un « people’s guy » qui fonctionne à la personne”

Golden States. Je suis un ancien shooting guard, deuxième arrière, et je suis donc en extase devant le tandem Klay Thompson / Stephen Curry. C’est un jeu spectaculaire. J’aime leur coach qui est un nouveau en NBA, qui s’impose comme l’un des meilleurs et qui vient chambouler les institutions.

Si je vous dis ROOTS ? Yohann Sangaré, votre protégé, est depuis peu le président de l’association Giving Back et a succédé à Babacar Sy. Pouvez-vous nous en dire quelques mots ? Comme on dit aux Etats-Unis, je suis un « people’s guy » qui fonctionne à la personne et j’ai une histoire plus que forte avec Giving Back que j’ai découvert avec Babacar Sy il y a 20 ans. Je suis aujourd’hui ambassadeur de cette association et c’est la suite logique des choses. Dans la vie, on n’y arrive jamais seul et il faut savoir donner des coups de main à la génération qui vient et Giving Back en est l’exemple avec les différentes activités dans lesquelles elle s’implique mondialement, puisqu’elle est présente aux Antilles, aux USA, dans 7 pays d’Afrique et bien sûr en France.

La Terre mère, le Cameroun, mon village : Bafia, d’où mon père est originaire et où mes ancêtres sont enterrés.

“D’un point de vue athlétique, passion du sport et abnégation, l’île de France est le plus gros vivier français avec les Antilles en ce qui concerne le basket ball.”

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PHOTOGRAPHE : SOPHIE PALMIER

Contrôle d’identité, s’il vous plaît ? Christian Dzellat Nkoussou, fondateur de la marque Noir&Fier, une marque engagée et militante qui a pour but de promouvoir l’excellence noire depuis 2004. J’ai 33 ans et suis originaire du Congo Brazzaville.

Votre parcours Noir&Fier ?

avant

création

Je suis un autodidacte qui a tout appris de lui-même. J’ai créé ma première marque de t-shirt alors que j’étais au lycée. Par la suite, il y a eu pas mal d’aventures entrepreneuriales dans le batîment, la distribution, la musique, etc. Je suis un touche à tout. Mais le projet de ma vie reste Noir&Fier.

La marque a été connue du très grand public grâce à une page Facebook qui a drainé énormément de monde… Nous avons été nous même surpris. Au départ, nous avons fait les choses de manière désintéressée. Nous avons commencé à vendre dans les quartiers, puis à Clignancourt. Ensuite, nous avons attaqué, via nos contacts, différents pays d’Afrique et la Caraïbe. Les artistes nous ont également beaucoup appuyé, avec énormément de rappeurs de la scène française qui ont porté nos t-shirt dans leur clip. Puis, en 2006, nous avons créé la page fan Facebook et ce fut l’éclosion de mois en mois. Parfois, en 2 jours, nous faisions plus de 10.000 likes ! Nous avons été surpris et nous ne mesurions pas encore l’impact que cela pouvait avoir. Au départ, les gens likait surtout le concept « oui je suis noir & fier », ce qui nous a permis de faire rapidement grimper notre fan base.

CHRISTIAN DZELLAT Entrepreneur Noir & Fier B.M.F

L’essence de la marque ? Chaque marque tend à représenter des valeurs. Le but était d’interpeller, attiser la curiosité des gens. Notre idée était de dénoncer le racisme, lutter contre les discriminations et promouvoir l’excellence noire. La marque est utile, engagée et la preuve en est avec notre puissance sur les réseaux sociaux.

La marque est exclusivement communautaire ? Un métisse ou caucasien est-il exclu ? Communautarisme, communautaire, cela ne veut plus rien dire. S’il avait fallu se poser autant de questions, la marque n’aurait pas existé. Aujourd’hui, nous savons comment le monde fonctionne, vous avez des communautés d’avocats, des communautés d’infirmières... Et c’est à cela que servent des syndicats. Lorsqu’il y a un problème les gens se rassemblent avec ceux qui leur ressemblent. L’idée de Noir&Fier est de s’unir avec intelligence en promouvant l’excellence noire “par nous et pour nous”. Il ne s’agit pas de dire “on va plaire à l’autre”. On a trop eu tendance en France à avoir une image du noir peu valorisante et c’est ce que Noir&Fier propose de rectifier à son échelle. Nous avons une gamme de t-shirt, de casquette et cela tend à s’élargir. Parmi ces marques faussement engagée que l’on peut voir éclore, acheter du Noir&Fier c’est être conscient. Nous avons un message clair pour développer la communauté.

Vous revenez d’un voyage au Congo Brazzaville, en rapport avec ton engagement pour Noir&Fier…

Les projets à court terme ? L’ouverture de la première boutique Noir&Fier en Afrique. On commencerait par le Congo Brazzaville, en espérant ensuite ouvrir dans chaque capitale africaine.

L’univers du textile se développe énormément en Afrique, notamment en Éthiopie. Cela entre-t-il dans votre réflexion ? À moyen terme, oui bien sûr ! L’idée serait d’avoir notre propre unité de production sur le continent. Là, on pourra estimer que nous aurons “bouclé la boucle” et Noir&Fier aura alors du sens à l’infini. Un message à la diaspora afropéenne ? Il est temps de faire les choses ! Nous sommes les acteurs et moteurs de notre propre destinée, à l’image de ROOTS magazine. C’est économiquement que nous nous ferons respectés et non pas en quémandant dans la rue. C’est parfois nécessaire de “gueuler”, mais cela a des limites. Apprenons à travailler ensemble, faisons-nous confiance, d’autres communautés ont réussi à le faire, alors pourquoi pas nous ? Si je vous dis le mot ROOTS ? Fier.

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PHOTOGRAPHE : LAWSON TYCHUS

Nous avons visité la fondation Yvalanda qui a créé un internat qui s’appelle FYER. La synergie des noms est d’ailleurs un pur

hasard puisque cela signifie « Fondation Yvalanda pour l’Education et la Recherche ». C’est un internat d’excellence test qui existe depuis 4 ans. Les enfants fréquentent des écoles à l’extérieur et rentrent y dormir le soir, car ils ont soit orphelins, soit les parents n’ont pas les ressources pour s’en occuper. Ils sont une vingtaine de collégiens, tous premiers ou deuxièmes de leurs classes respectives et cet internat leur permet de vivre dans un cadre propice au bon déroulement de leurs excellentes études. Même s’il n’y a pas de sous métier, ces enfants aspirent à de belles professions, à des choses qui peuvent faire changer leur pays : le Congo. Noir&Fier se sert donc de son audience pour mettre en avant cet internat. De plus, une partie de la vente de chacun de nos produits sera reversée à l’internat. Nos avons également créé LE FOND DE DOTATION NOIR&FIER (www.noiretfierenaction.org) pour ceux qui ne souhaitent pas forcément acheter des produits de la marque mais contribuer à aider nos différentes actions sur le terrain en Afrique, aux Antilles et ailleurs.

Business

FasoArnaud Soap Reinette

social. Autant dire qu’ils sont retournés au pays, PORTRAIT D’ENTREPRENEUR avec un gros chèque et une aura toute particulière. Un savon Le prix doté de 25 000 dollars permettra aux qui sauve la vie deux chercheurs de faire des tests fiabilité Est-ce difficile d’entreprendre en de Guadeloupe ?

Contrôle d’identité, s’il vous plaît ? Reinette Arnaud 34 ans,actuellement, expert en relation commerciales en Chine chef d’entreprise depuis l’âge de 21 ans. Mon background : après avoir obtenu un BTS en hôtellerie restauration et travaillé au palace George V sur les Champs Elysées, je suis parti poursuivre des Ètudes de management à Toronto au Canada en 2001. C’est à cette époque que j’ai Fondateurs Faso Soap créé ma première entreprise dans le multimédia à du Montréal, tout en poursuivant un cursus en leadership à HEC Montréal. Fin avril, la nouvelle a fait le tour des radios et Après 4 ans au Canada je décide de partir vivre en Chine où chaînes de télé mondiales. Des étudiants ont trouvé je réside maintenant depuis 7 ans. Aussitot arrivé, je crée ma la solution pour éradiquer la malaria, décidés à société de sourcing, nommée ‘’Misstang.com”. Mon métier est savonner de ce virus, responsable audes d’aider les PME et TPElaà planche s’approvisionner en marchandises 300 millions an d’usines, sur le continent. près des usines chinoises.deJe morts fais despar audits je négode terre au paysqualité de laetscience, cie avec lesTremblement fabricants, j’effectue le contrôle le suivi révolution pour traitement paludisme ! Ainsi de la production jusqu’a lalelogistique. Madumission est de fairea en sorte que cahier des charges de clients étéleaccueilli la naissance dumes « Faso Soapsoit » (ourespecté. Fasoap). Aujourd’hui, parle couramment et c’est ingénieux un atout Onjedoit cette invention chinois à deux jeunes pour réussir en Chine. ingénieurs, le burkinabè Moctar Dembélé et le Commentburundais décide-t-on Gérardd’entreprendre Niyondiko, encore?enQu’est-ce master. Ils qui vous a poussé à ne pas suivre une route toute ont présenté le savon à Berkeley, phare intellectuel tracée ? et universitaire, sis sur la Côte Ouest des ÉtatsAvant la bulle internet des années 2000, j’ai été influencé par Unis, dans le cadre du Global Social Venture des jeunes américains de 18 ans, qui montaient des start up concours est associée et qui ont Competition, connu le succès. Le fait auquel aussi d’avoir côtoyé l’école beauparisienne ESSEC.d’affaires Première dansjece concours coup de richissimes hommes lorsque travaillais au : faisaient des Africains le poussé prix, fondé et palace. Ils me rêver etremportent tout cela m’a à vouloir toujoursmon raflépropre depuis sa création en 1999 par des moi aussi devenir patron ! Américains. À la clé de ce Lépine des étudiants, mettre sa pierre à l’édifice de l’entrepreunariat

sur un échantillon plus large de personnes? et, Quelles sont les spécificités techniques à terme,unde monterenleur propre entreprise afin du Monter business Guadeloupe relève souvent parcours du combattant. les entrepreneurs neune sont pas de commercialiser leur découverte. Jamais suffisamment encadrés, il manque encore des structures innovation cosmétologique n’avait été aussi pour accompagner les entreprises dans leurcomme développeporteuse d’espoir. Son utilisation est bête ment. Les banques sont très frileuses, on accordera chou, son prix se promet d’être dérisoire. En un plus facilement un crédit pour acheter une voiture que pour mot, il saura se glisser comme un rien dans la vie créer une entreprise ! des familles africaines, en bon palliatif des sprays et Quels conseils donneriez-vous aux jeunes carautres traitements trop coûteux. Le paludisme est ibéens désireux de se lancer ? première cause de se mortalité Illafaut avant tout bien former, dans avoir certains une fortepays. expertise et une solide expérience dans le milieu dans lequel on souhaite se lancer.la clé : prendre conseil auprès de personnes expérimentées. Quels sont vos nouveaux projets ? Je travaille actuellement sur l’organisation de voyages d’affaire en Chine avec visite de la plus grande foire mondiale d’import export ou l’on rencontre plus de 20000 fournisseurs certifiés proposant des produits de haute qualité. Je définis des circuits avec des visites d’usines. Qu’y a-t-il de si miraculeux dans ce pain saponifié, Mon rôle est de permettre le dèveloppement des échangau point qu’il réussisse à éradiquer le plasmodium, es commerciaux entre la Chine et les pays de la Caraïbe. inoculé par en lestrain moustiques et responsable la Je suis aussi de concevoir une nouvelledeméthode propagation du du palu’ ? Du beurre de karité, demila 2015. d’apprentissage mandarin qui devrait sortir citronelle. Les autres ingrédientsensont tenus secrets. Et je ferai d’autres conférences 2015 pour sensibiliser Onles se opportunités prend à rêverd’affaires qu’ils ont sur enpuisé Chine.dans la riche pharmacopée africaine pour formuler leur recette. Et tout serait parfait. Sur le papier, cette invention a tout pour plaire, puisqu’elle mêle impact social et business. C’est de plus une coopération entre différents pays. La recherche a été menée sur le continent, à l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement de Ouagadougou. À plus grande échelle, s’inspirer de ce type d’initiative peut faire avancer la science au niveau mondial. Un défaut, un bémol à ce projet, modèle de business plan fait par et pour des Africains ? Là comme ailleurs, seule la suite des opérations dira si le « Fasoap » tient ses promesses. On suit l’affaire...

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Dolores Bakela

Propos recueillis par B.M.F

“IN LOVE WITH AFRICAN FOOD’” PHOTOGRAPHE : FRÉDÉRIC LESCHALLIER STYLISTE / DA : AMANY GOGO ASSISTANTE : RENÉE GNOBO MODÈLE : SABRINA ONANA MAQUILLAGE & COIFFURE : LUDOVIC BOURRET

Débardeur : DN SIXTYSEVEN Veste en tweed: KOCCA Lot de bracelets et boucle d’oreille s: CLAIRE’S Collier ras de coup perle : JOHANNA BRAITBART

Chemisier : GARCIA Veste imprimĂŠ : BODEN

Pull perlé : CHANEL chez DSS vintage Turban : JOHANNA BRAITBART Lots de bracelets, manchette et collier : CLAIRE’S Bague maxi or : ATELIER RENÉE

Robe : LA PETITE POUPÉE NOIRE Manchette ajourée : THIERRY MUGLER chez DDS vintage Lot de bracelets et manchette : CLAIRE’S Voilette : JOHANNA BRAITBART

Gastronomie

P.Diddy, Rick Ross, Kid Ink, Miguel, Omarion, Flo Rida, Frank Ocean, Fabolous, Axel Tony, SES PROPRIÉTÉS Booba et Maître Gims, Kalash, X-men, Sike, Erik Peduran... Autant d’artistes passés entre ses mains

CANNELLE ETChampagne BIENFAITS (1/2)

POUR LA PETITE HISTOIRE :

Cook C’est en fait l’écorce d’un arbre : le cannelier. C’est en(c)Danish séchant que l’écorce s’enroule sur elle-même pour former un bâton. La cannelle est une épice connue et utilisée depuis l’Antiquité, Depuis des années, lesvertus Guyanais les Antillais où elle était plus employée pour ses pour et la santé, que sont lesculinaires. plus gros consommateurs de champagne pour ses propriétés L’usage du bois a encore unealcool place de prépondérante dans de épicé France. Punchs, banane, planteur... les cérémonies polythéistes. S’ilreligieuses est à consommer avec modération, le rhum a Comme de nombreuses épices, les Egyptiens l’utilisaient pour une renommée mondiale, tant pour son goût que embaumer les momies. pour la multiplicité des formes qu’il prend. Mais Les Chinois cultivaient déjà une espèce de cannelier 2 500 ans le champagne le supplante dans les habitudes av JC qu’ils utilisaient pour les bienfaits pour la santé. C’est en de consommation Outre-mer. Ainsi en 2007, la empruntant la route de la soie qu’il est arrivé en Europe. Guadeloupe et la Martinique occupaient déjà le Rare et excessivement chère, seuls les riches la consomment premier et deuxième rang du nombre de bouteilles alors. importées an. Patrick, jeune entrepreneur Le mot “cannelle” provientpar du latin “canna” qui signifie “roseau”. à Roots sonleétonnement face Il serait utiliséguadeloupéen dans la langueconfie française depuis 12ème siècle. à ce en plébiscite. Dans mon enfance, préférait Au 16 ème siècle, France, la« Cannelle figurait danson plus de la moitié des recettes recensées. le rhum. Maintenant, le champagne coule à flots COMMENTà UTILISER LA CANNELLE CUISINE ? toute occasion, c’est dingue. » EN Dominique Pierre, C’est celle qu’on appelle “la séductrice” ! PDG de la marque bien connue Nicolas Feuillatte La cannelle est une épice très populaire, très utilisée pour le fait le même constat. «Le taux de pénétration sucré, bien souvent en association avec la pomme ou encore des personnes qui consomment du champagne le chocolat. est de 60% aux Antilles-Guyane contre 30% sur l’Hexagone » se félicitait-il auprès de caribmag.fr, lors de son passage aux Antilles en 2012.

au goût amer

En Occident, on utilise généralement la cannelle dans les desserts, tandis qu’en Afrique du Nord, en Inde, en Grèce et en Orient, on la cuisine avec les plats salés, notamment les viandes rouges et la volaille. On en rajoute souvent dans les couscous et tajines. Dans vos desserts, ajoutez-en à vos pâtes pour gâteaux, Une cuvée qui fait tache vos biscuits, fruits, tartes, enfin partout ! Il tente d’expliquer les raisons de cet engouement, N’hésitez pas à l’employer aussi dans vos plats salés : toujours à caribmag.fr « Les gens consomment son parfum subtil aromatisera tout en restant très disdu champagne lors carnaval,(légèrement lors de fêtes: lade cret ! Vous pouvez en du saupoudrer moitié famille, aux baptêmes, communions et autres d’une cuillère à café pour 4 ou 5 personnes) dans vos rassemblements, en dans août,voslors du retour poêlées de légumes, féculents, etc. de la diaspora au vous pays plaît, et enalors fin d’année» Patrick, luiSi son goût l’utilisation de la cannelle peut se fan fairedu partout ! Elle se marieavance très bien la figue même nectar pétillant unavec autre sèche et les «Aux raisinsÉtats-unis, secs. argument. les pauvres dans les Pour ceuxportent qui aiment le goûtbaskets. de l’écorce quartiers de belles Auxparfumée, Antilles, elle peut même se mâchouiller directement comme des bâles populations sont parfois très pauvres Le tons de réglisse, ce qui est un remontant lors d’un coup champagne est un gage de qualité, c’est un produit de fatigue ! raffiné. En acheter permet de ne pas se tromper et QUELLES SONT LES PROPRIÉTÉS DE LA CANde montrer qu’onLA a les moyens.? » Faire coup double NELLE POUR SANTÉ pour une fête réussie, en Patrick enet on Elle possède de nombreuxsomme. bienfaits pour réside la santé, métropole et faitpour partie de la diaspora évoquée par peut l’employer soigner, ou tout du moins soulager, Dominique Pierre. Le jeune homme note toutefois certains maux de tous les jours. Quelques raisons, enpar pluscaisses de ses en propriétés un bémol.bonnes « On en achète France gustatives, d’acheterpour de lales cannelle ! métropolitaine, acheminer, car cela reste L’utilisation épicessur neplace remplacera bienleentendu très cher de des se fournir ». De plus, climat jamais la consultation ou les prescriptions d’un ne permet pas de produire le champagne médecin. sur Consultez votre pharmacien ou votre médecin pour place. L’aubaine que représente le marché antillais toute médication. pour les producteurs français n’encourage pas Voilà pour le côté rabat-joie. toujours S’EN le respect desCOMME consommateurs. un QUAND SERVIR REMÈDEAinsi NATUREL ? champagne nommé Code noir a été proposé par On peut prendre cette écorce pour de nombreuxlamaux maison Giraud 2012. Selon cette de tous Henri les jours. Voicienles symptômes qui dernière, pourront être cela fait : référence à la méthode de pressage soulagés A dose, la du cannelle provoquer quelques iret haute à la couleur raisin.peut Certains Ultra-marins, ritations de lapar bouche (aphtes,Devoir inflammation de la genreprésentés le comité de mémoire cive), qu’à dose elle aàplutôt tendance à entre alors autres, y ont vu correcte, une référence leur histoire, les éliminer. marquée par l’esclavage et le code noir qui régissait Elle est déconseillée aux femmes enceintes à cause de cette pratique déshumanisante au XVIIème siècle. ses propriétés stimulantes de l’utérus, mais aussi aux Les militants associatifs se sont mobilisés pour femmes qui allaitent. interdire le champagne incriminé. Déconseillée chez les enfants de moins de 2 ans.

pour les Antilles

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Dolores Bakéla

ALBARINO PASSY

BAR-RESTAURANT SPECIALITES AFRO-LATINES www.albarinopassy.com

L’ Albarino Passy est le premier restaurant “afro-latino” de Paris. . Au cœur du 16ème arrondissement, l’Albarino Passy, vous propose tous les jours sa carte de cocktails exotiques et une cuisine africaine sous influence latino. Vous pouvez déjeuner sur le pouce, prendre un verre, ou dîner dans un cadre unique inspiré par l’art mauresque. Tapas

Dorade aloko

Salade de fruits

Tartare saumon

Brochettes mixtes

Colombo de poulet

Yassa poulet

Adresse : 4 rue lekain 75016 Paris Métro : La Muette (ligne 9) / Passy (ligne 6) // RER : Boulainvilliers Réservation : 01 44 96 74 78 / 06 75 32 58 42 Livraison : 7, 8, 9 15 et 16ème arrondissements avec leurs villes limitrophes (Neuilly, Boulogne Billancourt, Issy les Moulineaux...) Horaires: Lun-Sam : 11h30-02h00 // Dim: 19h00-02h00

Gastronomie

P.Diddy, Rick Ross, Kid Ink, Miguel, Omarion, Flo Rida, Frank Ocean, Fabolous, Axel Tony, SES PROPRIÉTÉS ET BIENFAITS (2/2) Booba et Maître Gims, Kalash, X-men, Sike, MANQUE DE FIBRES Erik Peduran... HYGIENE BUCCALE Cela peut paraître étonnant mais elle contient énormément de Autant d’artistes C’est l’allié d’une bonne hygiène buccale, à dose raisonnable pour les Antilles fibres. Plus de la moitié deses son poids sont des fibres, indispen(voir contre-indications). passés entre mains

CANNELLE Champagne au goût amer

sables au bon fonctionnement du transit intestinal. A défaut de manger des légumes, mangez de la cannelle ! VIEILLISSEMENT ET BIEN ETRE GÉNÉRAL C’est un des meilleurs antioxydants qui soit. On dit que c’est le quatrième aliment le plus antioxydant. Ces derniers contribuent à la protection des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et des maladies liées au vieillissement. Ils sont indispensables à une bonne santé à long terme. DIABETE D’après de nombreuses études sur les animaux, elle possèderait des propriétés très semblables à l’insuline, aidant à lutter contre le diabète de type 2. Une expérience a été menée chez les humains en consommant 3g de l’épice par jour sur une période de 4 mois, et les (c)Danish Cook résultats sont : - baisse du glucose sanguin - baisse du cholestérol total et LDL. Depuis des années, les Guyanais et les Antillais D’après les scientifiques, la cannelle fait partie des nominés sont les plus gros consommateurs de champagne dans la catégorie “meilleurs espoirs dans le contrôle du diade France. Punchs, alcool de banane, planteur... bète” ! S’il est à consommer avec modération, le rhum a COUP DE MOU une naturel renommée tantun pour sonde goût que C’est un tonique qui mondiale, vous donnera coup fouet pour multiplicité des formes qu’il prend. Mais lors d’un « coup delamou ». DIGESTIONS le DIFFICILES champagne le supplante dans les habitudes Comme la plupart des épices, elleOutre-mer. aide à la digestion, de consommation Ainsi ensoulage 2007, la les flatulencesGuadeloupe et calme lesetspasmes de l’estomac et des intesla Martinique occupaient déjà le tins. De plus premier la présence de nombreuses aident à la diet deuxième rang dufibres nombre de bouteilles gestion correcte. importées par an. Patrick, jeune entrepreneur INFECTIONS guadeloupéen confie à Roots son étonnement face Elle possède des vertus antibactériennes, antivirales, expectoà ce plébiscite. « Dans mon enfance, on préférait rantes et anti-inflammatoires, donc idéale pour protéger des le rhum. Maintenant, le champagne flots infections, particulièrement des voies respiratoirescoule telles àque à toute occasion, c’est dingue. » Dominique Pierre, les bronchites, l’asthme, etc. de la marque bien connue Nicolas Il est bon d’enPDG consommer en automne et en hiver pourFeuillatte prévefait le même constat. «Le taux de pénétration nir certaines maladies récurrentes. CIRCULATION SANG qui consomment du champagne des DU personnes La cannelle favorise la circulation du sang. C’estcontre un stimulant est de 60% aux Antilles-Guyane 30% sur des fonctionsl’Hexagone cardiaques générales. C’est auprès un dilatateur de vais» se félicitait-il de caribmag.fr, seaux ce qui lui aspect aux aphrodisiaque. lorsdonne de sonunpassage Antilles en 2012.

REGLES DOULOUREUSES La cannelle peut aider à soulager les règles douloureuses. NAUSÉE Une cuvée qui fait tache C’est und’expliquer anti-nauséeux naturel.de cet engouement, Il tente les raisons VERMIFUGE toujours à caribmag.fr « Les gens consomment Cette épice est un vermifuge naturel, actif sur un grand nombre du champagne lors du carnaval, lors de fêtes de de vers parasites de l’intestin. famille, aux baptêmes, communions et autres COMMENT EN FAIRE UN REMÈDE DE GRAND-MÈRE ? rassemblements, en août, lors du retour de lacités et que Si vous souffrez d’un des maux précédemment diaspora au pays et en fin d’année» Patrick, luivous ne faites pas partie des contre-indications, alors : même fanl’épice du nectar pétillant! Une avance un autre - Intégrer à vos recettes manière simple, agréable argument. «Aux États-unis, les et efficace de profiter de tout les ses pauvres bienfaits dans ! -quartiers Vous pouvez mâchouiller bâton, notamment portent de bellesunbaskets. Aux Antilles,pour user de ses tonifiantes lorsparfois d’un coup pompe. On les vertus populations sont trèsde pauvres Ledevrait toujours en avoirest unun bâton la voiture de long voyage ! champagne gagedans de qualité, c’estenuncas produit -raffiné. Vous pouvez la consommer enpas infusion : Faites En acheter permet de ne se tromper et infuser une dizaine de minutes un bâton de cannelle ou 1 petite cuillère de montrer qu’on a les moyens. » Faire coup double à café de cannelle moulue pour une tasse. Buvez la décoction pour une fête réussie, en somme. Patrick réside en après le repas. métropole et fait partie de la diaspora évoquée par - Mélangez une pointe de couteau de cannelle dans une cuillère Pierre. Le jeune homme note sucrer toutefois àDominique café de miel à manger le matin ou pour votre thé. un bémol. « On en achète par caisses en France Le mariage de la cannelle et du miel est encore meilleur pour la métropolitaine, pour acheminer, car cela reste nous avons santé, notamment sesles vertus antiseptiques comme trèsplus cherhaut de se vu ! fournir sur place ». De plus, le climat CONTRE-INDICATIONS : ne permet pas de produire le champagne sur En infusion ne dépassez pas 3 tasses par jour. place. L’aubaine que représente le marché antillais A haute la cannellefrançais peut provoquer quelques pour lesdose, producteurs n’encourage pas irritations de la bouche (aphtes, inflammation de la gencive), toujours le respect des consommateurs. Ainsi un alors qu’à dose correcte, elle a plutôt tendance à les éliminer. champagne nommé Code noir a été proposé par la Elle est déconseillée aux femmes enceintes à cause de ses promaison Henri Giraud en 2012. Selon cette dernière, priétés stimulantes de l’utérus, mais aussi aux femmes qui alcela fait référence à la méthode de pressage laitent. et à la couleur Déconseillée chezdu les raisin. enfantsCertains de moinsUltra-marins, de 2 ans. représentés par le comité Devoir de mémoire entre autres, y ont vu une référence à leur histoire, marquée par l’esclavage et le code noir qui régissait cette pratique déshumanisante au XVIIème siècle. Les militants associatifs se sont mobilisés pour interdire le champagne incriminé.

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www.ileauxepices.com Dolores Bakéla

SDAAuÉVÈNEMENTIEL plaisir de vous servir... “ La cuisine africaine est une émeraude qu’il faut aller chercher et faire découvrir. C’est à dire, qu’elle doit améliorer ses sauces, les noms des plats et la présentation. Loin de moi, l’idée de la dénigrer, au contraire. Telle l’émeraude, elle est déjà belle, mais nécessite une amélioration pour faire resplendir sa beauté. La cuisine de chez moi, de ma grand-mère et de ma mère, sera taillée, peaufinée. Ainsi, je la fais découvrir à ceux qui ne la connaissent pas et redécouvrir à ceux qui la connaissent déjà.”

Contact Service Traiteur : 0665237140 sda.evenementiel@gmail.com

Adombo Aleka Davy

PHOTOGRAPHE : XAVIER DOLLIN

GWADA KOLA La marque de soda lancée par Kassav Rencontre avec une figure incontournable de la Guadeloupe : Jacob Desvarieux, leader du groupe Kassav, qui lance en ce printemps 2015 une marque de cola à la fibre fièrement identitaire : Gwada Kola, 100% Made in Gwada. B.M.F

puisqu’il y a Kassav derrière. Sur l’aspect marketing nous sommes restés dans la logique de ce que nous avons fait jusqu’à maintenant. C’est un soda, nous n’avons pas inventé le soda, nous ne souhaitons pas le révolutionner. Nous sommes dans les normes de ce qui se fait de légal et je tiens à rappeler que ce n’est pas le sucre qui fait du mal mais l’excès de sucre.

Vous n’avez pas vocation à rester uniquement en Guadeloupe ? Gwada Kola est fabriqué en Guadeloupe de A à Z pour favoriser à notre échelle l’emploi local. Nous ciblons aussi la Martinique, la Guyane, et avons déjà des propositions en Afrique, sans oublier bien sûr la France. Nous avons eu un bon retour sur les produits, avec un accueil très chaleureux au niveau des commerçants et du public.

Contrôle d’identité, s’il vous plaît ? Je m’appelle Jacob Desvarieux, j’ai 60 ans et suis guitariste dans un petit orchestre qui s’appelle Kassav. Je suis originaire de la Guadeloupe, ce qui signifie que, de fait, je suis africain.

Expliquez nous le cheminement de Gwada Kola. Comment un artiste musical s’oriente-t-il dans l’industrie de la boisson ?

Nous avons décidé de faire un cola et nous savons tous qui est le leader incontesté. D’emblée, la couleur rouge renvoie à cela. Nous n’allions pas faire semblant de mettre le packaging en jaune, par exemple, pour ne pas semer de confusion. Notre objectif derrière est surtout cette fondation, vouée à aider la musique antillaise et si le leader du marché le faisait nous leur laisserions volontiers. Nous sommes aujourd’hui présents en GSM, et si on pouvait leur prendre 10 à 20% du marché ce serait déjà extraordinaire, mais nous n’avons ni le marketing, ni la puissance financière de Coca. Il y a d’autres exemples de sodas identitaires : Breizh Cola, Corsica Cola, alors pourquoi pas le Gwada Kola ?

Une distribution prochaine en Ile de France ? La distribution en Ile de France va être lancée à la fin du printemps 2015. Nous espérons d’ailleurs que les ventes seront supérieures à celles en Guadeloupe. Vous comptez 450 000 guadeloupéens pour près de 2 millions de personnes en Ile de France, en jouant sur la fibre identitaire. Martiniquais, Guyanais, Réunionnais, Guadeloupéens, Africains et ceux qui gravitent autour d’eux et de l’image du groupe Kassav.

Si je vous dis “ROOTS”... Quand on est noir et qu’on entend le mot “racine”, on se doit de penser à l’Afrique. Certains ont tendance à l’oublier parce qu’on ne les a pas éduqué dans ce sens...

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Premier constat : le marché du disque est en train de s’écrouler et on cherche des solutions, depuis internet et le début des téléchargements en ligne. Au départ, c’était lent, c’était contraignant. Aujourd’hui, quelqu’un peut télécharger une musique en 2 secondes. Puisque l’on n’a pas légiféré dès le départ, plus personne ne veut payer pour de la musique. Cela bien aidé par les fournisseurs d’accès internet qui communiquent sur les vitesses de téléchargement de plus en plus rapide, sauf qu’ils oublient que ce qui est téléchargé sur internet ne leur appartient pas. Pour Kassav, le problème se pose moins puisqu’on est sur une clientèle qui n’est pas trop « branchée » en matière de téléchargement, vu la moyenne d’âge. Mais pour les générations d’artistes qui arrivent c’est beaucoup plus compliqué. Nous avons eu l’idée de commercialiser un soda, l’un des biens de consommation qui se vend le plus, en le rattachant à une fondation qui récupérerait 1% de chaque cannette vendue, une cagnotte qui servirait alors à investir sur des artistes émergents. Nous ne sommes pas des producteurs, des labels... Nous allons juste aider à notre échelle les artistes guadeloupéens. Faire de la musique, du son, ils y arrivent plus moins ou moins, mais il va falloir investir sur leur travail d’image, en aidant notamment à financer des clips. Suite à cela, nous avons cherché un nom que nous trouvions sympa et avec un bon impact marketing. Nous avons choisi la fibre identitaire,

Pourquoi avoir gardé le même code couleur que Coca Cola ? Vous n’aviez pas peur de jouer sur la confusion?

nd Quand Quand votre Quand restaurant votre votre restaurant restaurant a-t-il été ouvert a-t-il et ouvert qui en etet aquiqui enen aa votre restaurant a-t-il étéété ouvert eu l’idée? dée? eueu l’idée? l’idée? uis Depuis Depuis notre Depuis plus notre jeune plus âge, jeune jeune chaque âge, âge, chaque année chaque Nicolas, année année Nicolas, Nicolas, notre plus âge, chaque année Nicolas, etJaïro Jaïro moi-même, Jaïro etet moi-même, moi-même, (ndlr Jonathan) (ndlr (ndlr Jonathan) Jonathan) et Jonathan) ons rentrons rentrons en Guadeloupe enen Guadeloupe Guadeloupe et en Martinique. eten enMartinique. Martinique. Le Le proLeLe rentrons en Guadeloupe et et en Martinique. gramme simple et convivial : retrouvailles avec ramme programme programme est est simple estestsimple etsimple convivial etetconvivial convivial : retrouvailles : retrouvailles : retrouvailles famille, journées la la famille, avec avec la la famille, journées famille, journées journées concerts, festivals etet bien d’autres sorties e, plage, concerts, plage, plage, concerts, concerts, festivals festivals et festivals bien d'autres etbien bien d'autres d'autres sorties sorties sorties les plus beaux spots dede ces îles. lesdans dans plus dans les beaux les plus plus spots beaux beaux despots ces spots îles. de ces ces îles. îles. ililpetit yyil aay ce petit plaisir incontournable entre toutes y aEt, Et, ce Et, ce aplaisir ce petit petit incontournable plaisir plaisir incontournable incontournable entre toutes entre entre toutes toutes ces activités qui donnent la vibele!:le lebokit bokit ctivités ces ces activités qui activités donne quiqui la donne Vibe: donne lalela Vibe: bokit Vibe: bokit ! !! 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Vraiment, que desque souvenirs quedes dessouvenirs souvenirs made in WestSystem ! !!Vraiment, e inUn made West made in West West !Indies Indies ! ! jourinIndies et quelques années plus tard à Paris... dit :tard “j’ai tellement envie de ourNico Un etUn quelques jour jour etsoudainement et quelques quelques années années plus années plus àplus Paris... tard tard à Paris... à Paris... manger unsoudainement bokit... dit Nico Nico soudainement ditdit soudainement : "j'ai tellement : "j'ai : "j'aitellement tellement envie de envie enviedede si bokit... on ouvrait notre Kaz à bokit à Paris !?!?” gerEt manger un manger unun bokit... bokit... enon octobre 2010 que commence... onC’est Et ouvrait Et si si on ouvrait notre ouvrait Kaz notre notre à bokit Kaz Kaz à l’aventure bokit Paris à bokit !?!?" à Paris à Paris !?!?" !?!?" enC’est octobre C’est enen octobre 2010 octobre que 2010 2010 l’aventure que que l’aventure l’aventure commence… commence… commence… Nouvelle étape dans le développement de La Kaz velle Nouvelle Nouvelle étape dans étape étape led’un dans développement dans le ledéveloppement développement de La Kaz dedeLaLaKaz Kaz avec l’ouverture point à Créteil... 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Quelles sont les spécialités de votre restaurant que L’agoulou, L’agoulou, lui, est évidemment lui, lui, est est évidemment évidemment presquepresque autant presque incontourautant autant incontourincontourlui, est évidemment presque autant inconrecommanderiez comme incontournables lesvous Quelles sont Quelles les sont spécialités sont lesles spécialités spécialités de votre derestaurant de votre votre restaurant restaurant que L’agoulou, que queL’agoulou, tournable que le bokit. 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indispensable indispensable s’est confirmé : aujourd’hui, :: aujourd’hui, indispensableetet etçaça ças’est s’estconfirmé confirmé aujourd’hui, peine deux mois d’ouverture, nous livrons après aprèsà àpeine peine deux deux mois mois d’ouverture, d’ouverture, nous nous livrons livrons d’organismes tels que les hôpitaux des beaucoup beaucoupd’organismes d’organismes tels tels que que lesles hôpitaux hôpitaux des des alentours, l’université de Créteil et des administraalentours, alentours, l’université l’université dede Créteil Créteil etet des des administraadministrations. tion. tion. D’ici quelques jours, nous serons prêts livrer aussi D’ici D’ici quelques quelques jours, jours, nous nous serons serons prêts prêts à livrer ààlivrer aussi aussi lesvilles villes alentours : :Maison Alfort, Bonlesles villesalentours alentoursàà àCréteil Créteil Créteil :Maison Maison Alfort, Alfort, neuil, Alfortville, Saint-Maur et Joinville, et ainsi peu Bonneuil, Bonneuil, Alfortville, Alfortville, etet Joinville, Joinville, etet ainsi ainsi à peu s’étendre surSaint-Maur laSaint-Maur quasi-totalité du Val de Marne. peu peuà àpeu peus’étendre s’étendresursurla laquasi-totalité quasi-totalitéduduValValdede Marne. Marne. Y a-t-il des nouveautés à LaKaz Créteil ? Kaz reste la même, carte, l’authenticité et le Y a-t-il YLaa-t-il des des nouveautés nouveautés à LaKaz àla LaKaz Créteil Créteil ?? LaLa Kaz Kazreste reste la lamême, même,la lacarte, carte,l’authenticité l’authenticitéetetle le concept aussi. Cependant, lors de la création de la La Kaz Créteil, il concept concept aussi. aussi. nous tenait à cœur decréation faire découvrir au plus grand Cependant, Cependant, lors lors dede la la création dede la la LaLa Kaz Kaz Créteil, Créteil, il il nombre laàcuisine caribéenne à travers nos produits. nous nous tenait tenait cœur à cœur de de faire faire découvrir découvrir auau plus plus grand grand Nous nous sommes donc employés à proposer une nombre nombre la la cuisine cuisine caribéenne caribéenne à travers à travers nos nos produits. produits. cuisine à base donc dedonc produits exclusivement Hallal. NoNous Nous sommes sommes employés employés à àproposer proposer une une tre objectif premier étant de nous développer et de cuisine cuisine à base à base de de produits produits exclusivement exclusivement Hallal. Hallal. transmettre nos saveurs créoles au mondeet! et Alors, Notre Notre objectif objectif premier premier étant étant dede développer développer dede pourquoi ne pas proposer une cuisine pour tous.. transmettre transmettrenos nossaveurs saveurscréoles créolesauaumonde monde! Alors, ! Alors, pourquoi pourquoi pas proposer une une cuisine cuisine pour pour tous… pour Quel estpas le proposer secret pour proposer unetous… cuisine tous ? Quel Quel estestle lesecret secretpour pourproposer proposer une unecuisine cuisine pour pour La problématique était de conserver le goût de la tous? tous? caribéenne et que chacun puisse en profiter. cuisine LaNos Laproblématique problématique était était de de conserver conserver le le gout gout de de la la chefs cuisiniers ont eu un gros travail à faire cuisine cuisine caribéenne caribéenne etet que que chacun chacun puisse puisse enen profiter. profiter. sur l’élaboration de nouvelles compositions tout en Nos Nos chefs chefs cuisinier cuisinier ont ont eueu un un gros gros travail travail à faire à faire sursur conservant nos saveurs. Nous nous sommes entoul’élaboration l’élaboration dedenouvelles nouvelles compositions compositions toutenen rés de producteurs de qualité pour nos tout viandes et conservant conservant nos nossaveurs, saveurs, nousnous nous somme somme entouentounos charcuteries hallal nous toutes certifiées par les orrés rés dede producteurs producteurs dede qualités qualités pour pour nos nos viandes viandes etapet ganismes AVS ou Achahada. Nous nous sommes pliqués aussi sur le choix detous noscertifiés poissons etpar delesnos nos noscharcuteries charcuteries Hallal Hallaltous certifiéspar les légumes pour satisfaire notre Nous clientèle végétarienne organismes organismes AVS AVS ououAchahada. Achahada. Nousnous nous sommes sommes et végétalienne. appliqués appliqués aussi aussisursurle lechoix choixdedepoissons poissonsetetdedenos nos légumes légumes pour pour satisfaire satisfaire notre notre clientèle clientèle végétarienne végétarienne Kaz Créteil se situe à deux pas de l’Université. etLa et végétalienne. végétalienne. Proposez-vous des avantages aux étudiants ? Bien entendu Bienà àdeux nourrir notre progéniture, LaLa Kaz KazCréteil Créteilsese!situe situe deuxpas pas dedel’Université. l’Université. éduquer leurdes palais et leuraux donner l’énergie Proposez-vous Proposez-vous des avantages avantages aux étudiants étudiants ? ? nécessaireentendu àentendu leur journée à nourrir prix raisonnable est une Bien Bien ! !Bien Bien nourrir notre notreprogéniture, progéniture, prioritéleur ;-)leur ! palais éduquer éduquer palaisetetleur leurdonner donnerl’énergie l’énergienécesnécesÀ laà leur Kaz, les étudiants bénéficient d’une réduction saire saire à leur journée journée à prix à prix raisonnable raisonnable est est une une prioriprioriAvec Avec unun nom nom aussi aussi permanente de 10% sur tous les menus le midi. tété ;) !;) ! exotique exotique quiqui évoque évoque le le A Ala laKaz, Kaz,leslesétudiants étudiantsbénéficient bénéficientd’une d’uneréduction réduction Y a-t-il desdeprojets ou événements pour votre resvoyage, voyage, cece burger burger maison maison permanente permanente 10% 10% sur sur tous tous lesles menus menus le le midi. midi. taurant dansde un avenir proche? nene pouvait pouvait être être que que àdes fait, nousouou sommes en train aussi de mettre Y a-t-il YTout a-t-il des projets projets événements événements pour pour votre votre restaurestauendans place les applications dépaysant. dépaysant. rant rant dans unun avenir avenir proche? proche?web et mobiles pour des commandes etsommes livraisons plusaussi rapides etmettre efficaces Tout Tout à fait, à fait, nous nous sommes entrain entrain aussi dede mettre enen sur l’ensemble de nosweb restaurants. LeLe Drasma Drasma place place leslesapplications applications webetetmobiles mobilespour pourdes des De plus, comme chaque année, nous organisons La commandes commandes et et livraisons livraisons plus plus rapide rapide et et efficace efficace sur sur Fête de la Musique le 21 juin... Peut-être que cette l’ensemble l’ensemble de nos nos restaurant. restaurant. année se de déroulera à Créteil... Affaire à suivre ! 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Authentique, Authentique,traditionnel, traditionnel,naturel… naturel…Tout Toutcomme comme LaEn La Kaz Kaz Créteil Créteil bénéficie bénéficie d’un d’un service service livraison? livraison? effet, tout comme La Kaz Chatelet et O’Maki, La Kaz notre notre cuisine cuisine ! ! EnCréteil Eneffet, effet, toutcomme comme LaLaKaz Kaz Chatelet ChateletÇa etetO’Maki, O’Maki, LaLaKaz Kaz atout son propre service livraison. nous semblait Créteil Créteila ason sonpropre propreservice servicelivraison. livraison.CaCanous noussemblait semblait

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Gastronomie

Caïpi Crew Embarquement immédiatement

Champagne au goût amer

pour les Antilles

Deux amoureuses des voyages et des cocktails, qui mettent à disposition un service de barmaid «tendance», de qualité et d’excellence avec un équipage chic et classe. Elles sont prêtes à faire voyager (d’où l’uniforme de «hôtesse de l’air»lors de nos interventions) à travers leurs propres créations de cocktails, aux goûts festifs et originaux qui sortent la Caïpirinha (boisson phare brésilienne) de sa bulle(c)Danish originaire... Cook L’équipe Caïpi Crew 24 rue saint just (boite n° 13) - 94200 Ivry sur seine 06.08.65.13.51 / 06.10.72.82.77 Depuis des années, les Guyanais et les Antillais sont les plus gros consommateurs de champagne de France. Punchs, alcool de banane, planteur... S’il est à consommer avec modération, le rhum a une renommée mondiale, tant pour son goût que pour la multiplicité des formes qu’il prend. Mais le champagne le supplante dans les habitudes de consommation Outre-mer. Ainsi en 2007, la Guadeloupe et la Martinique occupaient déjà le premier et deuxième rang du nombre de bouteilles importées par an. Patrick, jeune entrepreneur guadeloupéen confie à Roots son étonnement face à ce plébiscite. « Dans mon enfance, on préférait le rhum. Maintenant, le champagne coule à flots à toute occasion, c’est dingue. » Dominique Pierre, PDG detous la marque bienleconnue Ouvert les jours sauf lundi midiNicolas Feuillatte À découvrir : spécialités culinaires fait le même constat. «Led’Éthiopie. taux de pénétration 8,des rue de l’École Polytechnique - 75005 Paris personnes qui consomment du champagne Métro : Maubert Mutualité est de 60% aux Antilles-Guyane contre 30% sur Réservation : 01 40 46 82 21 ou 06 26 86 53 86 l’Hexagone » se félicitait-il auprès de caribmag.fr, lors de son passage aux Antilles en 2012.

GODJO

RESTAURANT ÉTHIOPIEN

Une cuvée qui fait tache Il tente d’expliquer les raisons de cet engouement, toujours à caribmag.fr « Les gens consomment du champagne lors du carnaval, lors de fêtes de famille, aux baptêmes, communions et autres rassemblements, en août, lors du retour de la diaspora au pays et en fin d’année» Patrick, luimême fan du nectar pétillant avance un autre argument. «Aux États-unis, les pauvres dans les quartiers portent de belles baskets. Aux Antilles, concept brunch de coeur la rédaction. Tous les les Le populations sont coup parfois très de pauvres Le dimanches au c’est coeurun deproduit Paris, metro Reuilly champagne estaprès-midi, un gage denichés qualité, Diderot, les aficionados de ne soul food et ambiance raffiné. En acheter permet de pas se tromper et south side américaine seront servis. Mama Jackson ou de montrer qu’on a les moyens. » Faire coup doublel’occasion de d’un buffet en à volonté absolument délicieux, pourprofiter une fête réussie, somme. Patrick réside en avec tous les classiques culinaires afro-américains (fried chicken, cheese métropole et fait partie de la diaspora évoquée par macaroni..), devant des films à la sauce Tyler Perry et dans une Dominique Pierre. Le jeune homme note toutefois ambiance hip-hop soul 90’s. À tester de toute urgence ! Réservaun bémol. « On en achète par caisses en France tion conseillée. 96, av Daumesnil 75012 Paris - 06.66.57.24 76. métropolitaine, pour les acheminer, car cela reste très cher de se fournir sur place ». De plus, le climat ne permet pas de produire le champagne sur place. L’aubaine que représente le marché antillais pour les producteurs français n’encourage pas toujours le respect des consommateurs. Ainsi un champagne nommé Code noir a été proposé par la maison Henri Giraud en 2012. Selon cette dernière, cela fait référence à la méthode de pressage et à la couleur du raisin. Certains Ultra-marins, représentés par le comité Devoir de mémoire entre autres, y ont vu une référence à leur histoire, marquée par l’esclavage et le code noir qui régissait cette pratique déshumanisante au XVIIème siècle. Les militants associatifs se sont mobilisés pour interdire le champagne incriminé.

Mama Jackson

La SoulFood s’invite à Paris

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Dolores Bakéla

Gastronomie

P.Diddy, Rick Ross, Kid Ink, Miguel, Omarion, Flo Rida, Frank Ocean, Fabolous, Axel Tony, Booba 2ÈME et MaîtreFOIS Gims,MEILLEURE BAGUETTE DE PARIS Kalash, X-men, Sike, Erik Peduran... Autant d’artistes pour les Antilles passés entre ses mains

DJIBRIL BODIAN Champagne au goût amer

Depuis des années, les Guyanais et les Antillais sont les plus gros consommateurs de champagne Les deux de dernières par des bouFrance. années Punchs,furent alcoolglanées de banane, planteur... langeries du XIVe arrondissement. Début 2015, lors de sa S’il est à consommer avec modération, le rhum a 21ème édition, le prix de la meilleure Baguette est revenu à une renommée mondiale, tant pour son goût que Djibril Bodian. Si ce nom vous semble familier, c’est bien parce pour la multiplicité des formes qu’il prend. Mais que ce boulanger de 38 ans, originaire du Sénégal, en est à le champagne le supplante dans les habitudes son second sacre, après celui obtenu en 2010. Devant plus de consommation Outre-mer. Ainsinouvelle en 2007, de 231 baguettes en compétition, Djibril a une fois la Guadeloupe Martinique occupaient déjà le conquis les 15 membresetdulaJury, de cet événement organisé premier et deuxième rang du nombre bouteilles par la Mairie de Paris. Hormis l’enveloppe de 4000de euros, Djibril Bodianimportées aura l’honneur fournir en pain l’Élysée, pendant par dean. Patrick, jeune entrepreneur une annéeguadeloupéen à compter du mois de àmai. Anne Hidalgo, lors de face la confie Roots son étonnement fête du pain, luiplébiscite. a desservi le le parvis de Notre à ce « prix Danssurmon enfance, on Dame. préférait Un sacré coup de pub pour ce virtuose de la pâte,coule quandà on le rhum. Maintenant, le champagne flots sait que le chiffre d’affaire de Grenier à Pain (Abbesses) avait à toute occasion, c’est dingue. » Dominique Pierre, augmenté de 30% après le prix remporté en 2010, selon le PDG de la marque bien connue Nicolas Feuillatte Parisien. fait le même constat. «Le taux de pénétration des personnes qui consomment du champagne est de 60% aux Antilles-Guyane contre 30% sur l’Hexagone » se félicitait-il auprès de caribmag.fr, lors de son passage aux Antilles en 2012.

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B.M.F Dolores Bakéla

PHOTO : ERIC MARTIN / LE FIGARO

(c)Danish Cook

Une cuvée qui fait tache Il tente d’expliquer les raisons de cet engouement, toujours à caribmag.fr « Les gens consomment du champagne lors du carnaval, lors de fêtes de famille, aux baptêmes, communions et autres rassemblements, en août, lors du retour de la diaspora au pays et en fin d’année» Patrick, luimême fan du nectar pétillant avance un autre argument. «Aux États-unis, les pauvres dans les quartiers portent de belles baskets. Aux Antilles, les populations sont parfois très pauvres Le champagne est un gage de qualité, c’est un produit raffiné. En acheter permet de ne pas se tromper et de montrer qu’on a les moyens. » Faire coup double pour une fête réussie, en somme. Patrick réside en “Il s’agit juste très long métropole et fait partied’un de la diaspora évoquéetravail par Dominique Pierre. Le jeune homme note toutefois d’observation et d’analyse des difféun bémol. « On en achète par caisses en France rentes phases d’évolution dereste la pâte. métropolitaine, pour les acheminer, car cela très cher de se fournir sur place ». De plus, le climat J’observe, dissèque et rectifie en ne permet pas de produire le champagne sur permanence.” place. L’aubaine que représente le marché antillais pour les producteurs français n’encourage pas toujours ledans respect des consommateurs. Interviewé le ROOTS n°7 (Hiver 2012), Ainsi Djibrilunnous avait confié la clé de son travail s’agit juste d’un très long travail champagne nommé Code: “Il noir a été proposé par la d’observation d’analyse des différentes phases d’évolution de maison HenrietGiraud en 2012. Selon cette dernière, lacela pâte.fait J’observe, dissèque rectifie ende permanence. référence à la etméthode pressage” Et de se souvenir que et à la couleur du raisin. Certains Ultra-marins, « La symbolique fut très forte car j’ai remporté ce prix en plein représentés par le comité Devoir de mémoire débat sur l’identité nationale et le fait qu’un noir sénégalais rementre autres, y ont vu une référence à leur histoire, porte le prix de meilleur confectionneur du produit de gastronomarquée par l’esclavage et le code noir qui régissait mie française par excellence n’a fait qu’amplifier le buzz ! ». cette avoir pratique déshumanisante au XVIIème siècle. Après réédité une telle performance, nul doute que le nom Les militants associatifs se sont mobilisés pour dans le de Djibril Bodian s’inscrit désormais, de façon indélébile, interdireculinaire le champagne paysage français. incriminé.

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Evènement privé ou professionel, le Nilaja-traiteur vous assure un service de qualité dispensé par des hommes et des femmes passionnés.. Le Nilaja- Traiteur c’est aussi bien le respect de nos traditions culinaires africaines, avec les classiques de notre gastronomie, qu’une invitation à la decouverte à travers une carte innovante et créative. Cocktail, anniversaire, baptême, mariage, pot de depart, repas d’entreprise…. Nous vous assurons un service personnalisé conforme à vos souhaits et la garantie d’un évènement réussi. Saveur et esthétique, voilà notre leitmotiv !

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Gastronomie

Champagne au goût amer

pour les Antilles

LEFOUFOUMIX FOUFOUMIX, LE

la RÉVOLUTION nouvelle inventionphare EN CUISINE !!!

Une cuvée qui fait tache Il tente d’expliquer les raisons de cet engouement, toujours à caribmag.fr « Les gens consomment du champagne lors du carnaval, lors de fêtes de Utilisation : communions et autres • famille, Enlever laaux peaubaptêmes, del’igname et le laver rassemblements, en août, lors du retour de la • Couper l’igname en morceau Utilisation : au paysen etappuyant en fin d’année» Patrick, lui• diaspora Lancer la machine sur l’interrupteur • Préparer son igname comme d’habitude fan du pétillant avance un autre • même Rajouter de l’eaunectar toutes les 2-3 min en fonction de la con• Couper l’igname en morceau sistance recherchée argument. «Aux États-unis, lessurpauvres dans les • Lancer la machine en appuyant l’interrupteur Durée totaleportent : 5 àl’eau 8 min fonction deenlafonction maturité • Rajouter de toutes les 2-3 min dede la l’igname quartiers de en belles baskets. Aux Antilles, recherchée Des avantages certains : parfois très pauvres Le lesconsistance populations sont • Gain de temps et d’énergie champagne gage qualité, un produit Durée totale : est 5 à un 8 min ende fonction dec’est la maturité de • Facilité d’utilisation raffiné. En acheter permet de ne pas se tromper et l’igname de montrer qu’on a les moyens. » Faire coup double Une meilleure hygiène avec un sain (utiliser le morDes certains : plat plus pouravantages une fête réussie, en somme. Patrick réside en tier •àGain l’airde libre favorise l’entrée de poussière et/ou sueur dans temps et d’énergie métropole et fait partie de la diaspora évoquée par l’igname ) d’utilisation • Facilité Dominique Pierre. jeune hommefamilial note toutefois Son prix : entre 450€Lepour le modèle à 525€ pour le un bémol. « On en Pour achète par caisses en France modèle professionnel. l’instant, la machine n’est disponiUne meilleure avec un plat plus sain le métropolitaine, les acheminer, car( utiliser cela reste ble qu’au Togohygiène viapour le site http://www.foufoumix.net/ mortier à l’air libre favoriser l’entrée de poussière, sueur très cher de se fournir sur place ». De plus, le climat dans l’igname ) ne permet pas de produire le champagne sur Son prix : entre 450€ pour le modèle familial à 525€ pour place. L’aubaine que représente le marché antillais le modèle professionnel pourl’instant les producteurs Pour la machine n’estfrançais disponiblen’encourage qu’au Togo via pas le site http://www.foufoumix.net/ toujours le respect des consommateurs. Ainsi un champagne nommé Code noir a été proposé par la maison Henri Giraud en 2012. Selon cette dernière, cela fait référence à la méthode de pressage et à la couleur du raisin. Certains Ultra-marins, représentés DIANE par le KUEVI-BEKU comité Devoir de mémoire entre autres, y ont vu une référence à leur histoire, marquée par l’esclavage et le code noir qui régissait cette pratique déshumanisante au XVIIème siècle. Les militants associatifs se sont mobilisés pour interdire le champagne incriminé.

made in togo

Un nouvel appareil d’électroménager va s’installer dans vos cuisines, le foufoumix ! Cette invention née au Togo va apporter modernité et facilité à vos préparations de foufou. Un nouvel appareil d’électroménager va Apparu danss’installer nos radars dans en début 2014, le foufoumix est ! vos cuisines, le foufoumix aujourd’hui une réalité. C’est l’invention du petit pays de l’Afrique Une petite présentation s’impose. de l’Ouest qui va apporter modernité et Le foufoumix, c’est quoi ? Tout simplementde l’appareil facilité à vos préparations foufou.qui a pour but de préparer du foufou, cette pâte d’Afrique de Cook Apparu dans nos radars en début d’année, le(c)Danish foufoumix est l’Ouest faîte à base d’igname et d’eau. À l’origine de ce projet, aujourd’hui une véritable réalité. Une petite présentation un groupe des’impose. chercheurs issus du Logou Concept Togo, qui ont perfectionnéLe leur instrument plusieurs années. foufoumix c’estpendant quoi simplement qui Depuis des années, les? Tout Guyanais et lesl’appareil Antillais Normalement réalisé le mortier le pilon, foufou dede a pour butavec de préparer du et foufou, cettelepate d’Afrique sont les plus gros consommateurs de champagne mandait de lal’Ouest patience, la force et duettemps. faîte de à base d’igname d’eau. A l’origine de ce prode jet, France. Punchs, alcool issus de banane, planteur... Aujourd’hui, une alternative possible. un groupe de est chercheurs du Logou Concept Togo

S’ilqui estont à consommer avecinstrument modération, le rhum a perfectionné leur pendant plusieurs uneannées. renommée mondiale, tant pour son goût que Normalement réalisé des avec formes le mortierqu’il et le prend. pilon, le Mais foufou pour la multiplicité de la patience, de la force et du temps. Aule demander champagne le supplante dans les habitudes jourd’hui une autre alternative est possible. de consommation Outre-mer. Ainsi en 2007, la Guadeloupe et la Martinique occupaient déjà le premier et deuxième rang du nombre de bouteilles importées par an. Patrick, jeune entrepreneur guadeloupéen confie à Roots son étonnement face à ce plébiscite. « Dans mon enfance, on préférait le rhum. Maintenant, le champagne coule à flots à toute occasion, c’est dingue. » Dominique Pierre, PDG de la marque bien connue Nicolas Feuillatte fait le même constat. «Le taux de pénétration des personnes qui consomment du champagne est de 60% aux Antilles-Guyane contre 30% sur l’Hexagone » se félicitait-il auprès de caribmag.fr, lors de son passage aux Antilles en 2012.

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Dolores Bakéla Diane Kuevi-Beku

P.Diddy, Rick Ross, Kid Ink, Miguel, Omarion, Flo Rida, Frank Ocean, Fabolous, Axel Tony, Booba et Maître Gims, Kalash, X-men, Sike, Erik Peduran... Autant d’artistes passés entre ses mains

PEPPER SOUP

Made in Naija

Nous avons tous eu à consommer une soupe au poulet, une soupe aux nouilles, une soupe à la tomate et même du pepper soup, mais avez-vous déjà cherché à connaitre les propriétés nutritives de ces plats si simples ? Eh bien, nous, chez Dalekh, allons vous dévoiler les bienfaits du pepper soup pour votre santé. Bon nombre de gens se rendent souvent dans de grands restaurants et des bars pour déguster un plat de pepper soup. Il existerait d’après la petite histoire un ingrédient «secret» uniquement connu des restaurateurs. L’ingrédient secret ? Les graines issues du Monodora myristica (calebassier ou muscadier), un arbre provenant d’Afrique tropicale. Utilisez une poêle à frire, rôtissez les grains (apellés muscade callebasse) en remuant constamment. Une autre façon de savoir que les graines sont à point est d’en prendre une et d’essayer d’enlever la membrane extérieure. Si la membrane se détache facilement, alors l’affaire est dans la boîte. Ainsi, le pepper soup, plat très populaire au Nigéria, à l’arôme terreux et au goût unique présente de surprenantes vertus médicinales, excellentes pour la circulation sanguine, le cœur et surtout l’âme.

Tous les ingrédients du pepper soup, notamment le thym, sont bons pour la santé. Ils permettent de soigner un rhume ou une fièvre et contribuent au nettoyage du tube digestif. Consommé régulièrement, le pepper soup aide également à lutter contre les problèmes de poids. Cette soupe made in Naija convient aux personnes souffrant d’anémie ou de fatigue chronique et est d’un apport positif pour la plupart des problèmes de santé chez la femme. Utilisée en médecine naturelle, elle est également recommandée pour son apport en protéines, ce qui favorise la production d’anticorps nécessaires au renforcement du système immunitaire. Vous pouvez associer des épices à ce plat simple, en y ajoutant par exemple une cuillère à soupe de poivre de Cayenne. Le pepper soup nigérian est similaire à la soupe traditionnelle américaine. La seule différence réside dans le fait que le pepper soup, comme son nom l’indique, est épicé. Vous êtes donc invité à cuisiner ce plat simple, mais extraordinaire. Vous pouvez le préparer à votre goût, si vous avez une préférence pour le poisson-chat, la viande de bœuf ou le poulet, en y ajoutant des ingrédients qui relèveront votre plat. La diversité des ingrédients pouvant composer ce plat simple et exquis est étonnante, mais les vertus médicinales libérées par les épices et les herbes qui rentrent dans sa préparation le sont encore plus.

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DALEKH

Dans la cuisine de... Alice Pégie

Contrôle d’identité, s’il vous plaÎt ?

Votre univers culinaire ?

Alice Pégie d’origine Camerounaise, je suis gestionnaire de financements internationaux dans une Banque Parisienne, créatrice du Blog www.alicepegie.com

La cuisine épicée en générale et Africaine en particulier. J’affectionne particulièrement la cuisine asiatique que je trouve assez proche de la nôtre, d’ailleurs.

D’où est venue cette passion pour la cuisine ?

Les aliments ou produits que l’on retrouve souvent dans vos plats ?

Elle me vient de ma maman qui est une fine cuisinière, accentuée par mes exigences alimentaires assez compliquées (rires).

Gingembre, patate douce, manioc sous toutes ses formes, gombo et viande fumée.

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QUELQUES UNES DE MES CRÉATIONS...

Vos épices favorites ? Gingembre, coriandre messep (basilic sauvage à petites feuilles). Votre cuisine favorite ? La cuisine camerounaise !! (Rires).

BEIGNETS BANANE

Votre plat français préféré ? En fait je viens de me rendre compte que je n’ai pas de plat français préféré (ceux que j’aime sont soit grecque, soit italien), mais mes 3 plats préférés sont la sanga (Cameroun), la sauce gombo accompagnée de fufu de manioc (Afrique) et le pho (une soupe vietnamienne). Un chef pour modèle ? Je dirais Christophe Michalak. Ses pâtisseries me font rêver !

Les bonnes adresses pour faire vos courses ? Je vais à Château Rouge ou dans le 13ème arrondissement de Paris.

PASTELS

Si je vous dis le mot « Roots », cela vous évoque quoi ? Une maman, Un pilon et un mortier, sous un baobab.

POULET DG

KOSSAM

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Propos recueillis par Renée Gnogbo

M Y

F R O P

Fally Ipupa “BRISE MARINE” PHOTOGRAPHE : ALEXANDRA YOBO YAO STYLISTE / D.A : AMANY GOGO ASSISTANTE : RENÉE GNOBO MAQUILLEUSE : KAREN ZE EYENGA LIEU : LE PLAYTIME

Chemise imprimé vintage et Gilet : ESPACE KILIWATCH Costume : BOHEMIAN PARIS Paire de derbys bicolore: PIOLA

Bonnet : BALMAIN Chemise : BOB CARPENTER Pantalon : FRANCESCO SMALTO Chaussure : modele “deluxe” de BLACK DANDY

Bonnet : BALMAIN Chemise : BOB CARPENTER Veste : BILLTORNADE

Bonnet : BALMAIN Montre : CARTIER Pull : BILLTORNADE

FALLY IPUPA La merveille du Congo Interview réalisée par NOFI

On connaît le Fally chanteur, on découvre le Fally producteur de nouveaux talents… Mon label F’Victeam, qui a plus de 3 ans, produit de jeunes artistes. Notre souhait est de lancer de nouveaux talents et préparer la relève. Nous avons ce grand projet avec un album intégral de mes artistes signés : « Libre parcours ». Nous commençons par les musiciens qui m’accompagnent et qui viennent tous de Kinshasa. Par la suite, nous voulons signer des artistes en France, un peu partout en Afrique. Notre seul critère de sélection est le talent.

Ma fondation FALLY IPUPA FOUNDATION existe depuis deux ans maintenant. Nous avons déja offert une ambulance à l’hôpital général de Goma, repeint des écoles à Kinshasa, acheté des terrains pour des orphelinats... On essaye de redonner du sourire à ceux qui en ont vraiment besoin.

La musique a beaucoup évolué. Pensez-vous avoir mûri dans votre art ? Bien sûr ! Lorsque je revois mes anciens morceaux ou clips, je peux sentir une réelle évolution. Il y a eu de l’évolution dans tout : mes visuels, ma façon de composer, mes mélodies… On prend de l’âge, on essaye de s’adapter. L’idée est de rester authentique tout en étant innovateur. De plus en plus d’artistes interviennent sur des questions politiques, on pense notamment à Youssou N’Dour. Vous sentez-vous également concerné? Je ne parle pas de politique car elle est souvent ingrate, d’ailleurs je me considère comme apolitique. Nous les artistes, sommes des leaders d’opinion mais je préfère m’engager sur des problématiques humanitaires via ma fondation, que sur des problématiques politiques.

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“Fally Ipupa Foundation a déjà offert une ambulance à un hôpital, repeint des écoles, acheté des terrains pour des orphelinats...”

FALLY IPUPA La merveille du Congo “Afrique, États-Unis,

Antilles... Là où il ya une communauté noire, je me sens chez moi.”

La RDC a fini sur le podium de la dernière Coupe d’Afrique de football. Une fierté nationale ? Tout le monde est content lorsqu’ils font de bonnes choses. Cela fait très longtemps qu’on attendait une belle performance en Coupe d’Afrique. N’oublions pas que la dernière victoire remonte à plus de 40 ans, en 1974. Je suis fier, mais c’est dommage que nous soyons tombés sur le Congo Brazzaville. Vous avez énormément de personnes originaires à la fois des deux Congo et leur cœur était déchiré. Vous petes en contact avec les joueurs de la sélection ? Je suis très proche des joueurs de l’équipe. Lors du lancement de ma fondation, l’actuel capitaine Youssouf Mulumbu, qui est un frère, et l’ancien capitaine Shabany Nonda étaient présents pour venir me soutenir et c’est une grande marque de respect. On vous voit un peu partout en Afrique, vous sentez-vous à la maison, même en dehors du Congo ? Oui, je suis un black africain d’origine congolaise (rires). Que ce soit également aux États-Unis ou aux Antilles, là où il y a une communauté noire, je me sens chez moi. Je suis Noir & Fier. L’amour est la thématique qui vous suit depuis le début de votre carrière. Une sorte de thérapie ? L’amour, toujours l’amour. Faisons l’amour et non la guerre. Je suis un artiste de divertissement qui se considère comme un lover. Mes albums sont comme des livres. Ils aident à draguer, se faire draguer, “jongler” les dragueurs et ils s’adaptent à tous. Par exemple, si vous voulez draguer, écoutez «Nyokalesse». Si vous voulez vous faire draguer alors ce sera le morceau «Double Clic». Si vous tombez sur un mec qui vous fatigue, vous trouverez la réponse dans la chanson «Ndoki»...

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Un message à nos lecteurs ? Attendez l’album « Libre parcours », pour une sortie prévue en décembre 2015 avec 22 titres. Un album F’Victeam et j’espère que vous allez vraiment apprécier le travail. Continuez de soutenir Dicap La Merveille, 3 times hustler, trop d’avance comme Rolls Royce sur piéton ! On est ensemble. Neti na film, tokos !

PHOTOGRAPHE : ORPHﾃ右 NOUBISSI

FABREGAS Son portrait chinois Rencontre avec Fabregas, la sensation musicale africaine de ces derniers mois avec le tube phare MASCARA, pour une interview inédite : son portrait chinois. Après Admiral-T (ROOTS n°13), c’est au tour du “métis noir” de répondre à notre questionnaire, tout en décontraction ! Rodrigo Mayemba

FOOD

Si tu étais une matière, un tissu... Le velour. Si tu étais une couleur... Le blanc. Si tu étais un style vestimentaire... Décontracté mais pas négligé. Si tu étais un créateur, designer... Versace. Si tu étais une bonne adresse shopping... Versace Champs Élysées. Si tu étais une coiffure... La crête. Si tu étais une marque cosmétique ou capillaire Lipicare.

Si tu étais un plat... Le poisson salé. Si tu étais un aliment... Le poisson. Si tu étais une épice... Le poivre. Si tu étais un restaurant... Le KFC. Si tu étais une boisson... Le champagne. Si tu étais un fruit... Une orange. Si tu étais un cocktail... Une pinacolada.

ROOTS

CULTURE/ART

Si tu étais une période dans laquelle tu aurais souhaité vivre... Le 21eme siècle. Si tu étais un grand personnage historique noir... Nelson Mandela. Si tu étais une ancienne civilisation... Le moyen âge. Si tu étais une découverte... Diego Cao. Si tu étais un pays d’Afrique... Le Congo. Si tu étais une fête ou célébration traditionnelle... La date de son indépendance. Si tu étais une association... U.N.I.C.E.F

Si tu étais une chanson française... “Je me tire” de Gims. Si tu étais une chanson américaine... “We are the world” de Michael Jackson. Si tu étais un instrument de musique... Un piano. Si tu étais une salle de concert... Le Zénith de Paris. Si tu étais un rappeur... Eminem. Si tu étais un Dj... David Guetta. Si tu étais un livre... “Journal d’un guérisseur” de Georges Roux. Si tu étais un film... “Un prince à New York”.

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FASHION / BEAUTY

PHOTOGRAPHE : CAMILLE MILLERAND

Contrôle d’identité, s’il vous plaît ? Binetou Sylla, j’ai 26 ans. Je suis directrice et productrice de musique du label Syllart Record. J’ai de multiples origines d’Afrique de l’Ouest : Mali, Sénégal et Guinée.

Votre cursus ? Depuis mon bac littéraire, j’ai fait des études d’Histoire à Paris 7, toujours avec une spécialité sur « les sociétés du sud » comme on appelait cela à l’époque, puis un Master à Paris 1 à la Sorbonne en Histoire de l’Afrique. J’ai commencé un Doctorat d’Histoire sur le Mali pendant la période coloniale mais que je n’ai pas pu continuer car le destin m’a rattrapé.

Le label Syllart Record a été fondé par votre père. Pouvezvous nous parler de sa naissance et son essence ? C’est un label qui existe depuis 1981, qui a été créé par Ibrahima Sylla, qui était mon père. Il était à l’époque un jeune sénégalais qui vivait et étudiait à Paris et qui était un passionné de musique cubaine et de soul américaine. Au lieu d’aller sur les bancs de la fac, il collectionnait les vinyles et écoutait des sons avec ses amis de la jeune diaspora africaine dans les années 75. Il est reparti au Sénégal en 78 et s’est dit qu’il allait devenir producteur. Il a commencé à apprendre dans les studios du fils de Senghor qui était son ami et il produisait les jeunes artistes à la mode. Il y avait notamment l’Orchestre à Baobab ou encore Youssou’n’Dour qui avait, à l’époque, 19 ans. Par la suite, Il est revenu en France pour y ouvrir une boutique de disques rue de Rocroy dans le 11ème arrondissement. C’est à partir de là qu’il a fondé Syllart Record, jusqu’à aujourd’hui.

BINETOU SYLLA Gardienne d’un temple musical Entretien avec Binetou Sylla, héritière de l’un des plus grands catalogues de musiques africaines : Syllart Record. B.M.F

Votre père était un autodidacte dans la musique ? Complètement, puisque mon père était issu d’une famille de nobles religieux, donc absolument rien à voir avec la musique. Il est né en Côte d’Ivoire, mais a grandit à Dakar, qui était la capitale de « l’Afrique française » dans les années 60, avec cette ouverture et la présence de nombreux Français. Surtout, mon père a eu la chance d’énormément voyager à travers l’Afrique avant ses 19 ans car son père était un très grand marabout, chef religieux de plusieurs chefs d’états africains : Congo, Mali, Tchad, Zimbabwe, etc. Il a eu cette opportunité de baigner dans un environnement ouvert, malgré un environnement familial pas du tout artistique.

Vous avez pris les rênes de Syllart par hasard ou estce quelque chose auquel vous étiez « programmée » ? Les choses ne se font jamais par hasard. Mon père a été très malade, longtemps, et ne m’a pas nécessairement formé, peut-être par pudeur. Nous sommes 5 enfants mais je suis l’aînée. Je savais que je serais celle qui devrait reprendre le flambeau puisqu’il n’y avait pas vraiment de relève autour de lui et que parmi les enfants j’étais celle qui s’intéressait le plus à son travail, à son œuvre et mon cursus n’en était pas totalement déconnecté puisque cela se rapproche de ce que j’aime : l’histoire de l’Afrique. J’ai toujours été intéressée par l’Afrique car j’ai grandit dans un environnement dans lequel on m’a donné les clefs pour aimer cela.

Dans une industrie musicale que l’on dit «en berne», n’était-ce pas un pari suicidaire que de tenter pareille aventure ? Clairement oui. Je pense cependant qu’il y a une chose qui est déterminante au delà de l’aspect financier ou pragmatique des choses: la passion ! C’est ce qui déterminait mon père même lorsqu’il était malade, puisqu’il a continué sur son lit d’hôpital à produire, à gérer ses affaires comme il l’a toujours fait et je pense que cette passion m’anime également.

Quelle est votre vision pour le développement du label ? Je suis hyper optimiste, même si le milieu de la musique est très difficile. Il y a bien sur la piraterie et le modèle économique qui a marché pendant 20-30 ans est quasi mort, à savoir l’utilisation du Cd. Le physique a été remplacé par le numérique et le digital. Nous sommes en train de vivre une transition du modèle économique.

Parlez-nous de votre catalogue musical… 30 ans de panafricanisme car nous avons quasiment produits tous les pays francophones (Cap Vert, Mali, Senegal , Guinée, Togo, Tchad,

Niger, Cameroun, les 2 congo). Pour citer les têtes d’affiches : Salif Keïta, Koffi Olomidé, Soukouss Star, Afrikando, Oumou Sangaré, Alpha Blondy, Pépé Kallé, Tabu Ley Rochereau , Africando...

Dans le dernier Roots, Papa Wemba nous disait : «le marché est trusté par les Nigérians et Ghanéens mais la rumba congolaise reste éternelle», que répondez-vous à cela ? Cette tendance naija peutelle s’inverser ? C’est une bonne analyse, mais je pense qu’il y a de l’espace pour d’autres genres musicaux. L’exemple que nous donnent les Nigérians ou Sud-africains est celui d’une musique africaine moderne, mais fière d’être africaine, riche de sa culture et qui ne veut pas nécessairement imiter les codes des américains ou occidentaux. Vous verrez dans leurs clips des femmes noires avec des tresses, des hommes dans les champs (cf le clip Aye de Davido), de belles tenues traditionnelles, quelque chose de frais mais qui nous ressemble. Ils sont décomplexés, contrairement aux francophones. Je ne veux pas d’artistes qui soient des clichés, des caricatures de musiciens africains, qui feront des salles combles en Europe mais que personne n’écoutera en Afrique. Prenez Le dimanche à Bamako, quel africain peut danser sur ce type de musique ? 80% de la population africaine a moins de 30 ans et il faut que la musique ressemble à sa jeunesse.

Découvrir de nouveaux talents francophones sera donc votre mission ? Quand mon père a commencé à produire, il avait 23 ans et il a commencé avec des artistes en vogue de sa génération. Son génie est que ces artistes faisaient l’unanimité aussi bien en Afrique, qu’en Europe. Je pense que le rôle de Syllart est de dénicher et soutenir de nouveaux artistes authentiques qui plaisent partout. Prenez Davido ou P-Square, ils plaisent partout. Ils n’ont pas créé leur musique pour les occidentaux, ils ont su imposer leur culture. Je cherche des artistes qui soient musicalement ouverts. Je vais d’ailleurs régulièrement en Afrique pour cela, mais aussi pour rencontrer de jeunes producteurs, les orienter, les conseiller.

Ton actualité ? Je vais sortir avec de jeunes producteurs guinéens un tout nouveau son. Avec toute ces péripéties liées à Ebola, ils ont eu une imagination débordante et ont créé une nouvelle danse : le Kolokaty !

Si je vous dis ROOTS… Les racines, évidemment. De formation historienne, je considère que c’est le passé qui éclaire le présent et l’avenir.

PHOTOGRAPHE : ALEXANDRAYOBO YAO

Contrôle d’identité, s’il vous plaît ? K-reen, d’origine guyanaise. Je suis chanteuse de soul, r’n’b. Anciennement, j’étais rappeuse. J’ai aussi fait beaucoup de chœur. Cela fait un bon moment que je suis dans le milieu, plus de 15 ans. Je présente aujourd’hui mon 4ème album Racines Caraïbes qui a des influences black, afro-caribéennes.

Le grand public vous connait en tant que K-reen, référence du r’n’b français. Comment expliquer ce basculement du r’n’b au zouk ? Est-ce un constat d’échec du r’n’b français ? Je ne dirais pas que le r’n’b français est mort, car il y a encore des choses qui se font et que j’entends, mais en tout cas, dans les médias, tout est fait pour le tuer.

Comment expliquer que le r’n’b n’ait pas sa place dans le paysage musical français ?

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Je repense à mes débuts. J’ai fait du r’n’b et du hip-hop car j’avais une certaine frustration identitaire. Il n’y avait pas de noirs à la télé, donc je me suis identifiée aux américains : Michael, Stevie, etc. J’ai tout fait pour avoir des sons qui ressemblent aux « cainris » et je me suis auto-administrée avec une poignée de personnes qui représentaient le move de l’époque. C’était un microcosme. On faisait du r’n’b par passion, car il n’y avait pas d’argent. La musique était notre exutoire.

K-REEN Retour caribéen de l’ex-diva du R’N’B B.M.F

Pourtant les artistes de hip-hop et r’n’b américains contrôlent le « game ». Pourquoi n’est-ce pas le cas pour la France ?

Vous êtes donc à un tournant majeur de votre carrière avec un nouvel album clairement inspiré des Caraïbes.

Aux États-Unis, c’est très binaire. Tu as les Noirs, tu as les Blancs. En France, tu as les antillais, les sénégalais, les camerounais…Et chacun est dans sa propre culture. En France, le r’n’b n’est pas de la black musique, c’est de la musique de rue. Aujourd’hui, ce qui reste du r’n’b en France est représenté par des jeunes d’origine maghrébine ou des Blancs, alors qu’elle est à la base une musique noire. Ici, les Noirs font du caribéen, de l’afro, parfois du hip-hop mais la musique black soul, présente dans les médias, n’existe pas. Au fond, nous n’avons jamais été pris au sérieux par l’industrie. Le début du rap que j’ai connu, c’était : peace, unity, love et faire la fête. Aujourd’hui, c’est devenu le contraire. Tu vas aux Etats-Unis, le r’n’b est aujourd’hui représenté comme une musique du « Diable », et les filles sérieuses, droites, avec un message, font du gospel. Les codes ont évolué. Les radios et maisons de disque n’en veulent pas. La musique a été récupérée par les majors et les médias. La faiblesse du r’n’b français est qu’il n’a pas su devenir indépendant. Ce qui fut mon cas. J’étais un produit, j’attendais qu’on me signe, je ne comprenais rien au business. On m’a signé, ils ont fait ce qu’ils ont pu avec moi, puis ciao ! Aux États-Unis, ils ont su gagner leur indépendance. Avant de signer en major, il y a des tas de choses qui existent et ils réussissent à faire vivre leur musique par leurs propres moyens. Avant, les gens faisaient des albums pour Skyrock, et si Skyrock ne jouait pas ton album, tu étais mort. Maintenant qu’il y a internet, Youtube et les réseaux sociaux, c’est Skyrock qui suit le public. Quand un Booba envoie Skyrock se faire %$*@# et que Skyrock le passe tout de même... C’est grâce à Internet.

Le changement n’est pas aussi tranchant qu’il en a l’air. Tout d’abord car j’ai toujours fait un clin d’œil à mes racines dans mes différents albums. J’ai fait quelques morceaux de zouk, ici et là, même en pleine carrière de chanteuse r’n’b.

Vous ne vous verriez pas re-tenter l’aventure via des feat avec les artistes du moment : Booba, Gradur, Kaaris, Gims…

Si je vous donne une baguette magique pour un feat avec n’importe quel artiste vivant français et international ?

Je l’ai fait à mes débuts car c’était avec des gens de ma génération. Il faut avec un contact humain avec ces personnes, et ce n’est plus de mon âge. Ce que les nouveaux rappeurs chantent ne me parle pas forcément. Youssoupha, en revanche, j’ai beaucoup aimé. Pour moi, c’est l’un des meilleurs de la nouvelle génération, avec des textes profonds. Mais il n’y en a pas des tonnes. Il y a malheureusement un vrai fossé générationnel.

En français, je prendrais l’un des plus bankable et j’appellerai Black M. En international, je prendrais R.Kelly ou Mary J-Blidge, même si j’aurai quelques complexes à côté de Mary J que je trouve beaucoup trop forte (rires).

Un fan de K-reen de la première heure va-t-il s’y retrouver ? Je n’en sais rien (rires). Ma voix n’a pas changé. Le problème est que souvent mes fans de la première heure veulent que je refasse ce que j’ai fait avant. Mais c’est impossible car j’ai muri, la musique a évolué et j’ai toujours cette démarche de vouloir être précurseur, avant-gardiste. Il m’est donc impossible de regarder en arrière. Selon moi, c’est aujourd’hui dans les Caraïbes et en Afrique que ça bouge le plus. En ce moment, la musique nigériane m’épate et c’est à cela que je m’identifie !

Vos inspirations sur ce nouvel album ? Cet album, je l’ai tout d’abord réalisé pour moi-même. J’ai traversé de rudes épreuves ces derniers temps avec le décès de ma mère et l’assassinat de ma sœur, dont je ne me suis toujours pas remise. Je ne ne sais rien faire d’autre que de la musique et elle a été une thérapie pour moi. Les seuls endroits où je me sens bien sont au soleil : les Caraïbes et l’Afrique. J’ai voulu inviter les gens à partager ce soleil, avec cet album. J’ai tout donné pour le hip-hop, et les gens attendent de moi que je fasse des albums r’n’b, à perte. J’ai besoin de vivre moi aussi. Dans cet album, je me suis autorisée à faire des trucs efficaces, à me décomplexer. Je me suis libérée de cette case « soul music », dans laquelle j’étais enfermée.

Si je vous dis ROOTS ? L’extérieur n’est rien, tant que l’âme reste connectée à ses racines!

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L’AIR DU TEMPS by BlackFahrenheit Focus “MOIZ”

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Le Vendredi 13 Fevrier 2015 // Hôtel Renaissance Paris Arc de Triomphe

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Afrostream

& MyTF1 VOD Le lancement

Le 04 mars 2015, tout le gratin du showbizz afro-parisien s’était donné rdv chez TF1 pour le lancement d’Afrostream, 1ère plateforme VOD de films afros et afro-américains, lancée par un jeune entrepreneur afropéen : Tonje Bakang. Petit Medlay.

Le 4 Mars 2015 Gage

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TONJÉ BAKANG Fondateur d’Afrostream Lors de la soirée “Air du Temps” focus “Afrostream”, organisée par notre partenaire Black Farheneit, la présentatrice Babela a interviewé pour les lecteurs de ROOTS le créateur de la plateforme Afrostream. Contrôle d’identité, s’il vous plaît ? Tonjé Bakang, 34 ans, originaire du Cameroun et fondateur d’Afrostream. Afrostream, une révolution et merveilleuse aventure qui commence en partenariat avec TF1… Mon mérite n’est pas immense d’avoir lancé Afrostream car plusieurs personnes, avant moi, avaient certainement déjà imaginées que ce type de diffuseur puissent exister. Il était juste temps qu’il y ait un média qui tente de réunir sur la même plateforme le cinéma africain, le cinéma afropéen, afro-américain et même afro-latino, puisqu’il faut savoir que la plus grosse diaspora africaine se trouve au Brésil avec plus de 96 millions d’Afrobrésiliens.

Les objectifs d’Afrostream à court terme ? Le service illimité qui sera disponible en France, Belgique et Luxembourg. Quelques mois après, nous souhaitons ouvrir au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Cameroun, début 2016 sur toute l’Afrique et fin 2016 en Angleterre et aux États-Unis. Si je te dis “ROOTS”, tu me dis ? La fierté d’un héritage culturel.

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Parlez-nous du lancement en grande pompe d’Afrostream chez TF1… C’était un cocktail formidable et j’étais ravi de voir tant d’acteurs de la communauté afro-française comme Harry Roselmack, Lilian Thuram, Miss France, et bien d’autres, unis ce jour-là pour apporter leur soutien à un petit frère entrepreneur. C’était important de montrer à une grande institution comme TF1 que nous sommes “ensembles”. Je pense que l’univers afro peut et doit apporter quelque chose au reste du monde. La façon dont nos parents ont vécu, les légendes qui nous accompagnent, nos différents peuples... Toutes ces histoires s’adaptent, peuvent plaire à chacun et ce peu importe les origines.

Comment s’est passée la rencontre ? L’idée du partenariat avec MyTF1 VOD n’était pas prévue et c’est eux qui sont venus à nous. Nous commencions à avoir un fort succès sur les réseaux sociaux, et les majors et chaînes se sont petit à petit intéressées au phénomène. Au départ, ils considéraient qu’il n’y avait pas de marché. Mais la façon dont nous avons markété Afrostream, sélectionné les films, les conversations que nous lancions sur les réseaux sociaux… Tout cela a fini de les convaincre. Plutôt que de se lancer dans le créneau de l’afro en interne, TF1 a préféré miser sur un jeune qui leur semblait avoir l’expertise, la matière et une communauté naissante. Ce qui nous lie avec TF1 est un système de VOD transactionnel, film par film. Très prochainement, vous pourrez bénéficier d’un système par abonnement où, en payant moins de 7 euros par mois, vous aurez accès en illimité à Afrostream.

PHOTOGRAPHE : CAMILLE MILLERAND

Contrôle d’identité, s’il vous plaît ? Rokhaya Diallo, 36 ans. Mes parents sont sénégalais et je suis née à Paris. Journaliste chez RTL et Médiapart, je suis également assez engagée sur les questions autour de l’égalité femme/homme et les questions d’antiracisme.

Nous connaissions Rokhaya commentatrice politique, journaliste, mais tu nous montres une nouvelle facette de toi avec le lancement de ta B.D Par(i)s d’amies…

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Peu de gens savent que j’ai bossé auparavant dans l’industrie du dessin animé chez Disney Television en tant que chargée des acquisitions de programmes jeunesse pour l’antenne. Pendant cette période, j’ai aussi eu la chance de travailler avec l’auteur de B.D Joann Sfar qui

ROKHAYA DIALLO La 1ère bande dessinée de la diversité Entretien avec Binetou Sylla, héritière de l’un des plus grands catalogues de musiques africaines : Syllart Record. B.M.F

avait monté une boite de production avec Antoine Delesvaux et Clément Oubrerie, le dessinateur de Aya de Youpougon. J’ai integré leur boite de production et j’adapatais leur B.D pour la télévision. À cette époque, j’ai rencontré Sophie Chédru, qui était l’attachée presse de Joann Sfar et qui est devenue éditrice. Quelques années plus tard, Sophie me contacte en me demandant si je n’ai pas une idée de BD. Elle cherchait quelque chose de plutôt engagé, contre le racisme. Je lui ai fait une proposition de comédie qui lui a plu et elle a décidé de me suivre sur ce projet. Une fois mises d’accord sur la thématique, nous avons fait la connaissance de Kim Consigny, qui est la dessinatrice illustratrice. Kim nous a de suite fait des propositions de personnages en parfaite adéquation avec nos attentes. C’est ainsi que la B.D a pris vie et je suis aujourdh’ui très honorée de pouvoir être distribuée par Belcourt, le géant de la B.D et d’être parmis les grands de ce secteur.

Décrivez-nous Par(i)s d’amies... C’est l’histoire de 5 trentenaires, sur le registre de la comédie sentimentale, qui se cherchent. L’héroïne principale est une jeune femme qui s’appelle Cassandre, dont la mère est française blanche et le père d’origine antillaise. Elle est partie aux États-Unis avec les cheveux défrisés et rentre coiffée d’une grosse touffe afro, avec toute la symbolique de sa recherche identitaire. Elle lance sa marque de cosmétiques. Autour d’elle, gravitent plusieurs amies d’univers différents. Une prof d’extrême gauche qui travaille en banlieue, l’autre qui bosse dans les R.P, une qui est assistante sociale et qui vient de Marseille, une autre qui est directrice dans l’industrie et, enfin, une artiste un peu fauchée qui a du mal à joindre les deux bouts. Trois se connaissent depuis la FAC et les deux autres se sont jointes au groupe. Des jeunes femmes parisiennes qui me ressemblent, qui nous ressemblent. J’ai toujours eu ce sentiment que ce destin de femmes plurielles n’était jamais raconté. Je suis issue d’une culture africaine et cela donne lieu à des moments qui peuvent être humoristiques ! La B.D traite de problématiques universelles : Qui on est ? Où on va ?

sa carriere en gravissant les échelons. Je ne suis pas dans cette idée de moraliser, mais montrer que les deux peuvent justement cohabiter. L’identité noire est très complexe et on peut être militante par d’autres choix que le capillaire. Elle est militante dans ce qu’elle est. Elle vient de banlieue, de parents qui ont immigré et va s’imposer dans un milieu d’hommes, majoritairement blancs. À sa manière, elle milite et fait avancer les choses. Mais j’ouvre bien sûr le débat autour de ses deux personnages.

Serait-ce caricatural de considérer Par(i)s d’amies comme une B.D “black-blanc-beurre-girl power”? “Girl power”, c’est sûr. “Black-blanc-beurre”, je ne sais pas si le terme est approprié, mais c’est une B.D qui montre clairement Paris comme une ville multiculturelle. Quand on pense à New York ou Londres, on pense immédiatement à la multiculturalité. Quand on pense à Paris, c’est Emlie Poulin, Edith Piaf, le Moulin Rouge. Cependant, Paris ne se résume pas à cela et je trouve que l’on peine à montrer l’image de notre ville et de notre pays tels qu’ils sont réellement. C’est l’anti “Sous les jupes des filles”, film d’Audrey Dana, qui présente 11 parisiennes, toutes blanches, aux antipodes de ce que sont, aujourd’hui, les parisiennes.

Un message pour les lectrices de ROOTS ? Par(i)s d’amies est une histoire qui leur parlera car cela parle d’elles, de nous. Nous faisons la France, mais ne sommes pas visibles. Il est important que l’on s’approprie les moyens d’expression pour pouvoir raconter nos histoires, qui sont toutes aussi universelles que les autres.

Si je vous dis “ROOTS” ? La fierté, la dignité, la stabilité et la connaissance de soi.

Votre heroïne passe de cheveux défrisés à une coiffure naturelle. Une envie pour vous de faire passer un message ? C’est une interrogation que je dresse au travers de cette héroïne. Parmis les autres protagonistes, il y a une jeune femme noire, de parents sénégalais, et qui n’est pas du tout nappy, arborant fièrement son tissage. Je voulais montrer qu’être noire n’est pas quelque chose d’univoque, les démarches peuvent être à la fois différentes et complémentaires. Cette femme au tissage n’est pas présentée de façon forcément négative. Elle a fait un autre choix et se concentre sur

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RODRIGUE GREGO Prodige iconoclaste Artiste tribal

C’est dans son atelier situé dans le quartier bobo branchouille du 11ème arrondissement, à deux pas de République, que s’est réfugié depuis plus de vingt ans cet artiste, avec un grand A... Si singulier. Des talents comme on en trouve peu, sans comparaison possible avec quiconque. Un artiste, originaire de la Caraïbe, qui vous transporte dans sa folie créatrice. L’un de nos coups de coeur artistique de ce printemps 2015. Rodrigue Grego est un artiste français né à Metz le 26 juin 1962. Il vit et travaille à Paris. L’univers de cet artiste se définit par sa créativité débordante. Il s’inscrit dans la lignée des artistes originaux. Le voyage exprimé dans ses œuvres prend sa source d’inspiration dans diverses cultures, se nourrissant ainsi du travail d’artistes qui sculptent des crânes d’animaux ; il les métamorphose afin de leur donner une nouvelle existence. Il détourne les objets de leur environnement originel, comme il le fait de manière surprenante avec les crânes de crocodiles. Son inspiration cinématographique se reflète dans ses créations, apportant ainsi une dimension surréaliste à son travail. Son univers artistique ne se limite pas à la sculpture, il s’étend aussi à la photographie ; il pose aussi son empreinte dans la décoration, la mise en scène de lieux, il revisite le mobilier, crée des ornements. Rodrigue Grego possède cette faculté de transformer, d’embellir et de donner à ses œuvres atypiques un second souffle de vie, basé sur des techniques (ciselage, assemblage, modelage, habillage), et des matériaux variés tel que le verre, le cuir, le métal, les os, permettant à chacune de ses réalisations d’être inattendue, inédite. Rodrigue Grego vit entre Paris et l’Indonésie. Ses œuvres sont exposées à la Galerie des 3 bornes – 9 cité des Trois-Bornes à Paris XIe – et Métis Bali à Bali en Indonésie.

PHOTOGRAPHE : CHRISSE JOHNSON

FABRICE KINDOMBE Étoile montante du M.M.A français Pikih Fabrice Kindombe nous ouvre les portes d’un univers qui nourrit les fantasmes mais encore très méconnu : le MMA, et nous dévoile ses ambitions futures. B.M.F

Contrôle d’identité svp ? Pikih Fabrice Kindombe, dit le « Dark Black », 33 ans, combattant de M.M.A. Originaire du Congo Kinshasa, je suis né à Paris et j’ai grandit dans le 19ème arrondissement. Je pratique les arts martiaux depuis l’âge de 6 ans. J’ai commencé par le karaté, j’ai joué au foot très longtemps, j’aurais pu être professionnel mais le manque de discipline à l’époque m’en a empêché. Puis je suis revenu à mes premiers amours, les arts martiaux : full contact où j’ai été vice champion de France en 2005, puis je me suis mis au jujitsu brésilien, jusqu’à la ceinture violette, Champion de Paris 2014 et 3ème aux championnats de France 2012.

Qu’est-ce que le M.M.A ? Les lettres signifient mix martial art. C’est, selon moi, l’art martial le plus complet, avec des percussions debout pied-point comme en boxe thaï, des soumissions comme en jujitsu brésilien, ainsi que des frappes au sol, selon les règles. À ceux qui pensent qu’il s’agit d’un sport violent, je leur répondrai qu’il y a autant de blessés, si ce n’est même moins, dans le MMA que dans le football.

L’UFC en est l’organisation reine ? L’UFC est la plus grande organisation de MMA. C’est la ligue première, située aux États-Unis, qui réunit tous les plus gros combattants. Je viens de signer dans 2 ligues anglaises : le WFC et le UC MMA, mais l’ambition est de très rapidement signer au Bellator ou à l’UFC, sans brûler les étapes.

Qu’est-ce qui vous a attiré dans le MMA ? L’adrénaline. J’étais assez bagarreur étant jeune et je voulais passer du contexte de « se battre » à celui de « combattre ». Cela m’a permis de m’extraire de la bagarre de rue et d’accéder à un art.

Les qualités d’un bon combattant de MMA ? La discipline, avant tout. Le respect de ses entraineurs. J’en ai deux qui font tout pour moi : Olivier Pereira “L’instinct du Combat”, mon head coach qui me façonne, et mon mentor en jujitsu brésilien JeanLouis Bongo de la MB academy. Ils sont ceux qui me permettent, même à 33 ans, de continuer à apprendre.

Vous avez aujourd’hui deux sponsors majeurs qui vous soutiennent… Beaucoup de personnes portent ou rêveraient de mettre du Unküt et j’ai eu cette opportunité de signer un contrat avec eux.

Booba, number one du rap français, pratique lui même les arts martiaux et qu’il décide d’investir dans le sport en mettant de la lumière sur des personnes comme nous... Je ne peux que m’en réjouir. Je suis très satisfait de ce partenariat et serai éternellement reconnaissant à ceux qui ont fait en sorte que cela se produise : Charly et Ibou. Le second sponsor est une marque de compléments alimentaires : Olymp Nutrition et ce n’est que le début de notre aventure. J’espère leur faire honneur et les remercie pour la confiance.

Pourquoi le MMA a-t-il moins d’exposition en France qu’aux États-Unis ? Il y a eu un amalgame entre ce que l’on voyait dans les combats de free fight auparavant, extrêmement violents, et ce que nous pratiquons aujourd’hui. Il n’y avait pas de gant, pas de protège-dent, rien. Le sport s’est modernisé, mais les instances dirigeantes n’en tiennent pas compte. Je pense également que le MMA est indirectement bloqué par la fédération de judo, qui voit en ce sport une discipline de « voyou ». Enfin, le MMA manque clairement de solidarité. Très peu de médias parlent des combattants français…

Comment dominez-vous le sentiment de peur ? Je ne regarde jamais mon adversaire. Ni à la pesée, ni au moment de combattre. Je reste dans mon monde, me crée une bulle. Je ne veux voir ni laisser transparaitre aucun sentiment. Avant le premier coup, il y a toujours une appréhension car il peut être dévastateur, mais une fois que c’est parti, on entre dans le combat et on oublie tout !

Si je vous donne une baguette magique et vous offre la possibilité d’affronter n’importe quel combattant de MMA ? Et n’importe quel combattant tout art martial confondu ? En MMA, dans ma catégorie des -77 kilos, je prendrai Robbie Lawler car il a la ceinture de l’UFC. Ce serait un honneur et une chance pour moi de récupérer le titre. Tout art confondu, je dirai Floyd Mayweather.

Si je vous dis “ROOTS” ?

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Tout d’abord, mes racines africaines. Ensuite, je pense à ce magazine que j’ai vu grandir, fait par un petit frère, et c’est une fierté d’être interviewé dans les pages de ROOTS.

Culture/Art

Events & Concerts CALENDRIER PRINTEMPS 2015

BLACK M

THE ABYSSINIANS

J.COLE – (Guest : jhene aiko)

Du 21 au 22 AVRIL 2015

LE 08 MAI 2015

10 MAI 2015

L’Art de manger

30 MAI AU 1ER JUIN 2015

OLYMPIA

CABARET SAUVAGE

OLYMPIA

Rites et traditions

CENTQUATRE PARIS

SALON BOUCLES D’EBENE

James BKS L’amour du son

Jusqu’au 12 juillet 2015

MUSÉE DAPPER

Contrôle d’identité s’il vous plaît?

Dwele avec qui elle travaille actuellement sur son album. Ça

James, PKS c’est mon pseudonyme. Auteur compositeur

c’est la partie production artistique mais je me suis diversifié

autodidacte.

musicalement, maintenant je touche à la musique de pubs, l’Or Nespresso notamment, générique de séries, musique de film également.

Votre parcours ? J’ai commencé à l’âge de 22 ans dans la production artistique

ONATTY FASHION HAIR En termes de composition vu que vous êtes auteur aux Etats-Unis, en parallèle avec mes études d’audio recording. SHOW OPEN CERCLE FANNY-J BASSEKOU KOUYATE LES MAÎTRES DE LA compositeur avez-vous des projets personnels qui aurait J’ai intégré la structure de production qui été affilié au label 06 JUIN 2015 AFRICAN TOUCH 30 MAI 2015 20 MAI 2015 SCULPTURE DE CÔTE peut-être pu nous échapper ou que l’on peut retrouver ? convict music d’Akon avec qui j’ai commencé à travailler. J’ai ESPACE LÉON 17 MAI 2015 BATACLAN NEW MORNING D’IVOIRE Donc y’a Dièse , Daniel Levi avec qui j’ai commencé à travailler fait mes premières armes dans la pop et la musique urbaine. ESPACE FRATERNITÉ 14 avril au 26 Juillet 2015 qu’on a plus connu dans les années 2000), il revient sur les Ca m’a permit d’accumuler les contacts, d’étendre mon réseau (AUBERVILLIERS) QUAI BRANLY devants de la scène et j’ai l’opportunité de réarranger ses et de travailler avec des artistes de renom tel que Snoop, Puff dady, Booba en France. J’ai ensuite intégré une maison

titres.

de disque aux Etats-Unis. Les choses ne se sont pas passées comme je l’aurai voulu. Faut dire que a l’époque j’étais plus

Quel est votre regard sur la scène musicale française actuelle?

dans le coté créatif que le coté business de la musique et donc

Qu’en pensez-vous ?

cette expérience m’a permis d’ouvrir les yeux par rapport aux

Je dirai que la scène de musique urbaine se renouvelle. Ça va

business. Entre temps Je suis rentré en France et j’ai ouvert

faire 2-3 ans qu’on nous donne de la musique variée. On ne

ma propre structure, ma boite d’Edition “Brown kid” et

va pas se cantonner à un style « gangster» *rire* voilà on voit

maintenant je me gère moi-même JULIA SARR / AWA LY ALPHA BLONDY &

des groupes qui comme les Sexions D’assaut, MZ. STONY + LADYLAO LEémergent PRESSIONNISME,

23 MAI 2015 THE SOLAR SYSTEM 20 JUIN 2015 Depuis votre retour en y’a-t-il des artistesBATACLAN américains NEW MORNING 04 France JUIN 2015

1970-1990 Est-ce qu’il y’a des font queDU vous travaillez avec un LES choses CHEFS qui D’OEUVRE

001 234

avec qui vous restez en LAcontact CIGALE?

artiste et pas un autre ? GRAFFITI

J’ai travaillé récemment avec Truth Hurts qui effectue son

Ca fait bientôtJusqu’au 10 ans 13 que j’évolue Sept 2015 dans l’industrie de la

retour sur le devant de la scène. Elle m’a mis en relation avec

musique, je suisPINACOTHÈQUE encore assez jeune on va dire. Je commence à

LE PROJET 2015 DE LA

EST EN MARCHE

#T.E.A.M_in_action

Après la réussite du projet de Grand-Batanga (Kribi - Cameroun) en 2014, L’association se fixe un nouvel objectif pour la rentrée scolaire 2015-2016 ; venir en aide aux écoles primaires de Kédougou (Sénégal) et de Kobdombo (Cameroun) en procédant à la construction de sanitaires et en faisant don de fournitures scolaires.

Etapes clés Juillet 2015 : Fouilles, fabrication des parpaings, coulage de la dalle sur les deux sites 18 - 27 Août 2015 : Construction des sanitaires de l'école de Kédougou 28 Août 2015 : Inauguration des sanitaires, distribution des fournitures scolaires et départ pour Kobdombo (Cameroun) 29 Août - 06 Sept. 2015 : Construction des sanitaires de l'école de Kobdombo

Pour les soutenir : http://fr.ulule.com/hygiene-education/

Le budget prévisionnel 2015 est de 4960 € : Budget de Kédougou 110 écoliers

2130 € = 1300 € pour des sanitaires doubles (matériel et mains d’œuvre) + 830 € pour les fournitures scolaires.

Budget de Kobdombo 218 écoliers

2495 € = 1300 € pour des sanitaires doubles (matériel et mains d’œuvre) + 1195 € pour les fournitures scolaires.

Pour contacter la T.E.A.M, Mél : contact@touchedespoir.org Web : www.touchedespoir.org Twitter : @TEAM_by_U YouTube : TEAM CHANNEL 1 Facebook : TEAM.in.action

Siège social : Touche d'Espoir pour un Avenir Meilleur 4 allée Pierre Gaspard, 94400 Vitry sur Seine – France

07 Septembre 2015 : Inauguration des sanitaires et distribution des fournitures scolaires 09 Septembre 2015 : Retour en France

en bref

Depuis 2007 la T.E.A.M. c’est : • Déjà 6 écoles et orphelinats soutenus • 850 écoliers scolarisés soutenus • Plus de 650 livres distribués • 20 ordinateurs distribués dans les écoles • Un bureau composé de 15 membres actifs et de plus de 45 adhérents

PORTRAIT

Omotola Jalade Ekeinde

La plus grande actrice du Box office africain Désignée par ledernière magazine américain Time comme l’une L’année le magazine américain des 100 personnes les plus influentes mondedes aux côtés Time la désignait commedul’une 100 de Michelle Obama, Beyonce ou encore du Pape... personnes les plus influentes du monde Excusez-nous du peu. en 2013 aux côtés de« heureuse Michelle Obama, Elle s’était humblement déclarée d’être considéréeBeyonce comme une et nondu simplement ouicône encore Pape. une artiste ».

Elle s’est déclarée «heureuse,d’être consi-

Omotola Jalade Ekeinde est une actrice, chanteuse, philanthrope dérée comme une icône et non simpleet surtout mère de famille nigériane de 37 ans. Depuis son début ment une artiste ». de carrière, il y a 20 ans, elle est apparue dans plus de 300 films, a vendu des millions de dvd et reçu de nombreuses recommandes. Omotola Ekeinde est une àactrice, Elle est aussi Jalade la première africaine avoir chanteuse, atteint le phimillanthrope et surtout mère de famille nigériane deplus 36 ans. lion de fans sur Facebook, et en compte aujourd’hui de Depuis son début de carrière il y a 20 ans, elle est appa2 millions. rue dans plus de 300 films, a vendu des millions de dvd Au delà sa carrière d’artistes, elle est aussi très dans etde reçu de nombreuses recommandes. Elleimpliquée est la première l’humanitaire. africaine à avoir atteint le million de fans sur Facebook, aujourd’hui elle est à 1.5 million. Au delà de sa carrière d’Ar-

D’une tragédie au très succès... tiste, elle est aussi impliquée dans l’humanitaire. À 15 ans, suite au de son a commencé D’une tragédie audécès succès... À 15père, ans Omotola suite au décès de son àpère, travailler poura aider sa famille. Son premier futsa celui Omotola commencé à travailler à pourjob aider fade mannequin, après avoir étémannequin, repérée dans rue par un mille, son premier travail était ellelaavait été rechasseur de tête. Sa mère n’aimait pas l’idée qu’elle se lance pérée dans la rue par un chasseur de tête. Sa mère n’aimait dans une carrière artistique mais le temps eut raisons de pas l’idée qu’elle se lance dans une carrière artistique mais ses réticences, et elle se résigna à laisser sa fille se lancer avec le temps, elle a laissé sa fille se lancer dans le mannedans le mannequinat, puis le cinéma. Une décision qu’elle quinat,aps le cinéma. n’aura à regreter, car la suite... On la connaît. Aujourd’hui Omotola fait partie de ce que l’on appelle la Omotola faitgénération parti de ce que l’ond’améliorer appelle la «Aujourd’hui New Nollywood », une soucieuse « New Nollywood », une génération soucieuse d’améliorer la qualité des films de Nollywood. Elle est actuellement en train de construire unNollywood. studio de cinéma, baptisé un «Villa qualité des films de Elle est actuellement en lage». train de construire un studio de cinéma, ce qu’elle appelle un «Village». «Je suis arrivée à un moment où je réalise que «jeJedois suislaisser arrivéequelque à un moment réalise que je dois laisser chose,où unjehéritage». quelque chose, un héritage ».

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Diane Audrey NGAKO

DIANE AUDREY NGAKO

? Vous ? Déjà 150 Kissbankers qui ont contribué à notre campagne de crowdfunding Soutenez nous jusqu’au 9 Juin 2015 sur www.kisskissbankbank.com/visiter-l-afrique #viSiterlafrique

Top 5 des choses à faire à...

NAIROBI

1 – Visiter « The Nairobi National Park » Au parc national de Nairobi, vous trouverez tous vos besoins de safari à 50$ (coût de l’entrée). Si vous n’avez pas les moyens pour un safari à 400$, vous pouvez voir tous les Big 5 (sauf l’éléphant) dans le parc. Vous pourrez pique-niquer dans le parc et, pour ceux qui sont aventureux, vous pouvez même y camper ainsi. Il y a beaucoup de possibilités de voir une variété d’animaux dans le parc. 2 – Visiter le « Massaï Market » Une fois par jour dans la semaine, quelque part à Nairobi, il y a le marché massaï où tous les artisans viennent vendre leurs créations en plein air. Je préfère celui de « Capital Centre sur Mombasa Road » qui se tient le mercredi. Je vous recommande d’y aller avec une personne du pays pour vous aidez à faire les négociations qui peuvent souvent prendre des « heures ». Vous y trouverez des bijoux, des vêtements, des sculptures, des statuettes ou des perles.

3 – Prendre les « Matatu » Lorsque je suis arrivée à Nairobi, la première chose que j’ai souhaité connaître était le prix du taxi et la réponse m’a un peu refroidi. Il fallait compter 20$ pour une course. C’est tout naturellement que j’ai décidé de prendre les transports locaux. Un Matatu sorte de minibus public avec des couleurs d’arc en ciel. L’itinéraire est fixe mais les arrêts ne le sont pas. Il vous suffit de taper à l’épaule du chauffeur ou un de ses collègues pour descendre. Comptez environ 25 shillings (40 centimes de dollar). Je vous conseille de faire attention à vos affaires et d’éviter de montrer vos objets de valeur.

4 – Monter au sommet du « Kenya International Conference Centre » Un des meilleurs endroits pour avoir une vue à 360 degrés de la ville de Nairobi dans toute sa splendeur. Vous pouvez voir le centre ville, le parc national… Comptez 400/200 shillings ($ 5 / $ 2,50). 5 – Manger un repas local. Gros coup de cœur pour la gastronomie kenyane. Généralement, je mangeais un plat composé de Chapati (une sorte de crêpe salée) – sukumawiki (épinards) et de la viande de boeuf. C’est super bon ! La cuisine kényane est très variée et diffère d’une région (et surtout d’une ethnie) à l’autre. Cependant, vous retrouverez toujours ce que je vous ai cité ou encore l’Ugali (couscous/foufou à base de maïs). Si vous buvez de l’alcool, testez la bière locale : Tusker. Bon voyage et bon séjour à Nairobi.

Zoom sur

MASSAÏ MARKET

Le marché Massaï. Voici la premiere chose que je voulais faire en arrivant au Kenya. Et oui et oui, je ne pensais pas safaris & co mais bijoux traditionnels, sacs... Les marchés Massaï de Nairobi ont lieu en plein air, généralement dans les parkings de grands supermarchés. Vous pouvez y trouver des peintures, dessins, vêtements, sacs, bijoux traditionnels, tissus locaux ou encore des sculptures faites à la main par des artisans locaux. C’est l’endroit idéal pour acheter vos cadeaux souvenirs mais alors préparez-vous à négocier dur dur !!! Le premier prix qu’ils vous donneront, divisez le par 2 et ensuite essayez de voir si vous pouvez encore aller en dessous, sans pour autant oublier que cette activité reste leur gagne-pain. Le marché se déplace toute la semaine (sauf le lundi) autour de la ville. Je vous proposerai d’y aller en semaine car le week-end est peuplé de monde. Perso, j’y étais allée le mercredi, vous pouvez d’ailleurs vous projeter via les photos de cet article. Je vous laisse découvrir le planning que j’avais utilisé il y a quelques mois. Mardi : Au Centre commercial de Westgate à Westlands, non loin de l’hotel Norfolk. Mercredi : Au Capital Centre sur la Mombasa Road (route) non loin de l’aréoport. J’avais adoré cet endroit. Jeudi : Au Centre commercial de Nakumatt sur la Ngong Road. J’y étais allée mais je n’avais pas vraiment aimé. Vendredi : Au Village Market à Gigiri. Samedi : Devant le palais de justice qui est situé derrière l’hôtel Hilton (qui est très connu). Il est situé en plein centre ville, vous ne pourrez pas vous perdre. Dimanche : Au Centre Yaya à Hurlingham.

Par Diane Audrey Ngako sur www.visiterlafrique.com

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