Edito 66
Alors que s’installent des journées d’ensoleillement plus courtes dès ce mois de novembre, les lumières des scènes des nombreux spectacles brilleront pour notre plus grand plaisir.
En effet, la programmation sera riche de concerts et d’expositions qui éclaireront nos soirées, avec une fin d’année bien chargée, notamment autour des fêtes de Hanouka et les
spectacles pour les enfants.
En couverture de ce 66ème numéro, et pour la deuxième fois depuis le lancement de votre magazine en 2015, Claude Lelouch, l'un des réalisateurs les plus populaires du cinéma français, qui nous fera l’honneur de sa présence à Tel Aviv le 08 décembre, dans le cadre du cycle lancé par LiveStage «Conversation avec».
Il échangera avec le public francophone sur la vie, l'amour et le cinéma. Retrouvez en page 4 cet entretien exceptionnel, qui vous donnera très certainement l’envie d’assister à cette rencontre.
« Encore un matin », « j’irai au bout de mes rêves », « quand la musique est bonne »… vous avez certainement reconnu les tubes de Jean-Jacques Goldman, que vous fredonnez juste en les lisant...!
Notez dans vos agendas ces dates : le 27 Novembre à Tel Aviv et le 28 Novembre à Netanya, où vous aurez l’occasion de chanter toutes les plus grandes chansons de l’artiste préféré des français, grâce à Sam et son concert exceptionnel 100% Goldman.
Retrouvez dans nos pages une interview exclusive de Sam Arzoine, afin de mieux le connaître avant sa venue.
À l’approche des fêtes, nous souhaitons que les lumières de Hanoucca éclairent vos vies et que cette année soit lumineuse, pour vous et vos proches. Notre devoir est de rayonner de l’intérieur et en même temps d’ouvrir notre porte à l’Autre et partager. Nous sommes toujours très heureux de mettre en lumière à travers nos supports de communication, la culture sous toutes ses formes et nous vous remercions pour votre fidélité. Rendez-vous en Janvier pour encore plus d’événements…
Sandrine Houtade
: Sandrine
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f ENTRETIEN
par Sandrine HoutaClaudeLelouch
Plus de 50 films, 2 Oscars, 3 Goldens globes, une palme d’or, une façon unique de filmer les acteurs , des films qui ont marqué le cinéma français… nous aurons la chance le 8 Décembre de passer une soirée privilégiée en compagnie de Claude Lelouch pour « Conversation avec » où il évoquera ses souvenirs, dévoilera ses passions et nous livrera anecdotes et confidences. En attendant, cet empereur dû 7ème art a répondu à nos questions.
Le mot du producteur
Je suis heureux et fier de redémarrer notre cycle de "Conversations avec" avec cet immense cinéaste qu'est Claude Lelouch.
Malgré son actualité très chargée - la préparation de son spectacle symphonique retraçant ses 60 ans de films et ses 85 bougies, ainsi que la préparation de ses 2 prochains films - il nous fait l'honneur de venir en Israël, se prêter au jeu de cette soirée exceptionnelle qui promet d'être un moment unique !
Cette année, Live Stage va offrir une programmation incroyable. Le dernier festival d'Avignon a été riche de rencontres et de coups de cœur, et c'est justement cela que j'ai envie de transmettre. Des grands succès classiques, des pépites immanquables, des découvertes extraordinaires, des pièces ayant remporté tous les Molières...
Je nous souhaite du plaisir, et le goût du partage pour tous les spectacles que je vous ai préparés. Sans vous, sans vos retours et surtout votre joie à chaque spectacle, tout cela n'aurait pas le même sens... Car chez Live Stage, c'est encore et toujours la passion qui nous guide.
A l’affiche des prochains mois, de l’humour, du théâtre, des concerts mais également des « Conversation avec... ». Et enfin, parce qu'on pense toujours à votre confort, Live Stage vous propose une assurance annulation qui permet d'être intégralement remboursé de vos billets jusqu'à 10 jours avant le spectacle.
J'ai hâte de (re)croiser vos sourires.
Dan LewkowiczQu’est-ce qui a déclenché en vous cette passion du cinéma ? Claude Lelouch. Très vite, le cinéma est entré dans ma vie. J’ai toujours entendu le bruit de la caméra.
Mon père possédait déjà une petite caméra d’amateur pour filmer mes premiers pas. Et c’est pendant la seconde guerre mondiale que le cinéma était devenu mon quotidien. Ma mère et moi étions recherchés par la Gestapo. Comme elle passait son temps à faire des démarches pour rejoindre mon père, ma mère a eu l’idée de me cacher dans des salles de cinéma. J’y allais tous les jours. Ma mère me confiait à une ouvreuse et je voyais 5 à 6 films chaque semaine… Ce fût le choc de ma vie.
Les yeux émerveillés, je surveillais le moins geste, chaque mimique des acteurs pour voir si d’une séance à l’autre ils joueraient différemment. Pendant 5 ans, je suis allé au cinéma tous les jours. Le cinéma ne m’a plus quitté. Quelques années plus tard, après une scolarité très compliquée, l’année du bac est arrivée. Et j’ai surpris une conversation entre mes parents dans la cuisine de notre appartement. Ils parlaient de mon avenir, et je ne vous le cache pas, ils étaient complètement désespérés ! Ma mère disait à mon père « Qu’est ce qu’on va faire si jamais il n’est pas reçu au bac ? ».
Mon père a répondu « Écoute, s’il rate son bac, je lui achète la caméra 16 mm
qu’il me réclame sans cesse ! Et qu’il se démerde ! ». Évidemment, je n’ai fait aucun effort pour le décrocher ce foutu bac ! Et mon père a tenu sa promesse !
À ce moment-là, je souhaitais devenir cameraman d’actualité. Alors je suis parti filmer à travers le monde… En ex-URSS avec mon premier reportage « Quand le rideau se lève », puis aux États-Unis. Mais c’est effectivement en Russie qu’il y eut un deuxième déclic ! Pendant que je tournais ce reportage, j’ai sympathisé avec un chauffeur de taxi qui m’a emmené aux Studio Mosfilms. On y tournait « Quand passent les cigognes » de Mikhaïl Kalatozov ! J’étais fasciné par le travail de la caméra. Elle devient l’acteur principal ! Finalement, ce fût peutêtre la journée la plus importante de toute mon existence car j’ai décidé de ne plus être reporter, mais metteur en scène. La caméra est une machine à recréer la vie.
Depuis votre premier long métrage, "Le propre de l'homme" (en 1961), vous régalez un public avide de romanesque. Auriez-vous imaginé réaliser plus de 50 films, sans compter les scopitones de nombreux chanteurs ?
C.L. Bien évidemment que non… Ce sont les hasards et les coïncidences. Je ne sais pas qui a rempli mon agenda à la naissance, mais je ne me suis jamais ennuyé une seule seconde.
Vos films sont représentatifs de la vie. Vous aimez d’ailleurs dire que la vie est le meilleur des scénaristes, en exposant face à votre caméra la fragilité humaine. Est-ce pour faire prendre conscience que le monde va mal ?
C.L. Je suis convaincu que la vie est la plus belle invention de l’humanité. C’est une course d’emmerdements au pays des merveilles, mais ça reste une magnifique course. Nous vivons au Paradis et nous ne nous en rendons même pas compte. J’en veux beaucoup à tous ceux qui essaient de nous faire croire que la vie est une saloperie.
Diriez-vous que « Tourner pour vivre » le documentaire réalisé par Philippe Azoulay, est en quelque sorte le microscope de votre vie ?
C.L. C’est un film de fou… fait par un cinglé… sur un autre fou ! Et la folie est la chose dont le monde a le plus besoin aujourd’hui.
Vous avez créé des couples incroyables. On a tous en mémoire ceux de Belmondo et Anconina ou encore Trintignant et Anouk Aimée. Des acteurs qui forment une grande famille. Quel recul avezvous aujourd’hui sur cette longévité au cinéma ? C.L. C’est une grande famille effectivement. Il y a un fil invisible qui relie tous ces films. Mes films parlent de la vie… Et la vie a tout son temps devant elle.
Avez-vous parmi tous vos films un pour lequel vous avez une tendresse particulière et quels sont les acteurs et actrices qui vous ont le plus marqués ?
C.L. Je les aime tous… C’est comme si je devais choisir parmi mes 7 enfants celui que je préfère. C’est impossible. Et les films qui ont été des échecs m’ont appris beaucoup de choses. J’aime les acteurs parce que ce sont des enfants. De grands enfants peut-être, mais des enfants tout de même. Avec leur goût du jeu, leur goût de la cour de récréation.
Avez-vous un film culte, que vous regardez sans jamais vous lasser ?
C.L. « Quand passent les cigognes » et « Chantons sous la pluie »
Qu’est-ce qui vous fascine dans la vie ?
C.L. Le juste milieu. L’équilibre. Comme un funambule sur un fil. Il n’y a rien de plus difficile de trouver le juste milieu. Et l’art de combattre tous les extrêmes.
Ce n’est pas votre première fois que vous venez en Israël, qu’est-ce que vous aimez le plus ici et aimeriez vous y tourner un film ?
C.L. Une certaine forme de courage qu’on ne trouve pas ailleurs. Je suis déjà venu tourner à l’époque de « Toute une vie » mais aussi pour « La belle histoire ».
Que pensez-vous du cinéma Israélien et de l’explosion des séries vendues dans le monde entier ?
C.L. Le cinéma israélien est comme son pays, courageux.
Pensez-vous que les plateformes et les séries sont un danger pour l’avenir du cinéma ?
C.L. Oui, mais à la fin, c’est le cinéma qui gagnera. On voudra revenir dans les salles pour voir de grands films. J’ai du mal à voir des films ailleurs qu’au cinéma.
Regardez-vous des séries ? Et si oui quelle est celle qui vous a le plus plue ? C.L. Le moins possible…
Diriez-vous que votre religion est le cinéma et les acteurs vos Dieux ? C.L. Le cinéma est ma seule religion. Le présent, ma seule croyance. Et la musique, c’est le langage de Dieu !
Quelle importance revêt la musique dans vos films ? C.L. La musique c'est, avec la caméra, l'acteur le plus important ! Celui qu'on ne voit pas.
La musique c'est ce qui parle le plus à l’inconscient des spectateurs. Si j'enregistre la musique de mes films avant le tournage, c'est pour qu’elle soit véritablement un acteur fondamental de l'histoire !
Elle parle à notre part d’inconscient, d’irrationnel. C’est elle qui nous donne la chair de poule.
Vous n’avez jamais tourné de films de science fiction. Est-ce un genre que vous pourriez aborder ? C.L. « Viva la vie » (1984) est le seul de mes films qui approche l’univers de la science fiction.
Où trouvez-vous l’énergie de tourner ?
C.L. Dans ma curiosité. Et Il faut être curieux dans la vie. C’est pour moi la plus grande qualité. C’est ce qui fait que l’on est émerveillé, que l’on apprend tous les jours de la vie, qu’elle nous fascine… J’ai souvent dit que j’étais une vraie concierge. Je me nourris de la vie pour construire mes histoires.
Tourner pour vivre 10 Dec 2022
Cinémathèque de Jérusalem
:
Le 08 Décembre 2022
Musée d’Art de Tel Aviv Sderot Sha'ul HaMelech 27, Tel Aviv
Billets de 140 à 190 Nis Possibilité de souscrire à l’Assurance Annulation
Réservations : https://LiveStage.show ou au 03.966.41.08
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f interview Sam chante Goldman !
Qui ne connaît pas les tubes incontournables de Jean-Jacques Goldman
On a tous une histoire, une première fois, une rencontre associée à l'une de ses chansons. Le 28 et 29 Novembre, vous pourrez vivre à nouveau lors de deux concerts inédits, toute la magie et l’émotion que les chansons de Goldman dégagent, à travers la voix exceptionnelle de Sam. Il s’appropriera le temps d’une soirée son répertoire, sans jamais s’éloigner de son authenticité. Et l’artiste humblement nous égaiera de quelques anecdotes bien choisies. Un concert vivement recommandé par Tip Top, à partager en famille et avec vos amis !
Pour nos lecteurs qui ne vous connaissent pas encore, qui se cache derrière SAM ?
Sam. Je m’appelle Sam, mais mes proches m’appellent Samy, je suis musicien, guitariste et chanteur et j’ai conçu ce spectacle dédié au répertoire de Jean-Jacques Goldman.
Le 28 et 29 Novembre vous serez à Netanya et à Tel Aviv, pour un concert 100% Goldman. Êtes-vous comme de très nombreuses personnes, fan de toujours de Jean-Jacques Goldman ?
Sam. J’ai été bercé par la variété française, les Beatles et le rhythm’n’blues. Influencé par Crosby, Stills and Nash, Neil Young, Carole King et James Taylor, et particulièrement touché par Brel et Barbara. C'est dans les années 80, lors d’un des premiers passages à la télé de JeanJacques Goldman, que j’ai entendu un son, une voix, des mots qui me parlaient : il chantait « quand la musique est bonne ». Depuis j’étais à tous ses concerts, j’ai acheté tous ses albums, et j’ai lu presque tous les livres et articles qui ont été écrits à son sujet. Alors est-ce que je suis fan ? j’ai beaucoup de respect pour l’homme et je suis fan de son œuvre.
Cela fait près de vingt ans que Jean-Jacques Goldman a arrêté sa carrière solo. Qu’est-ce qui vous a donné l’envie de créer un spectacle 100% Goldman ?
Sam. Il a la carrière hors du commun qu’on lui connait, et même si personne ne peut le remplacer, il nous a légué un répertoire exceptionnel.
Quelle est votre chanson préférée, et pourquoi ?
Sam. C’est une question extrêmement compliquée, difficile d’en choisir une quand on les connait toutes, je les ai toutes chantées au moins une fois ! Je me lance « ton autre chemin » en espérant que vos lecteurs auront envie de la découvrir.
Ton autre chemin : Une première partie accompagnée d’une très jolie mélodie qui raconte l’histoire de 2 adolescents, l’un musicien l’autre littéraire, dont l’amitié semble indéboulonnable. Dans la seconde partie, JeanJacques poursuit l’histoire en parlant, la musique est lancinante, le ton est grave, l’amitié prend fin, et un très beau solo de guitare clot cette partie. Dans la troisième partie, le chant revient plus fort et plus rythmé pour expliquer cet « autre chemin ».
Après votre succès triomphal à Paris au Trianon, pourquoi avez-vous choisi de vous produire avec vos musiciens en Israël ?
Sam. Jean-Jacques Goldman a déclaré qu’il est fortement attaché à Israël mais il n’y a jamais fait de concert. D’ailleurs nombreux sont ceux qui pensent que « là-bas, où tout est neuf et tout est sauvage » est une référence à la terre d’Israël ! La communauté francophone est très importante en Israël et après notre succès en France, nous sommes heureux d’offrir à Netanya et à TelAviv, une soirée 100% Jean-Jacques Goldman. Je ne vous cache pas que je suis ravi de faire découvrir ce beau pays à mon équipe. Enfin à titre personnel, je vais au bout de mon rêve en venant chanter du Goldman en Israël !
Connaissez-vous le pays ?
Sam. Mon attachement à Israël est indéfectible et dépasse l’entendement, mais nous sommes quelques millions dans ce cas ! Oui je connais bien Israël, mes premiers voyages datent des années 80, et depuis je viens très régulièrement.
Si vous aviez l’opportunité de faire un duo avec un chanteur Israélien, lequel choisiriez-vous ?
Sam. Ishay Ribo : j’aime beaucoup sa voix, son timbre et ses harmonies.
Vous dites : « Quand la musique est bonne, il faut aller au bout de ses rêves ! » Est-ce aussi un rêve pour vous de chanter du Goldman en Israël ? Ou un clin d’œil à la star, qui ne s’est jamais produit ici ?
Sam. Ce sont plutôt les mots de Jean-Jacques, mais oui et oui. Oui C’est un rêve de venir chanter du Goldman en Israël, et oui c’est un clin d’œil, une façon de lui dire tes chansons sont là … à toi de venir !
Vous allez interpréter une vingtaine des plus grands tubes de Goldman qui compte à son répertoire des centaines de chansons et des dizaines de tubes !
Comment avez-vous fait pour les sélectionner ?
Cela devait être un casse-tête ?!
Sam. J’ai dressé une première liste, qui comprenait un peu plus de 60 chansons, alors j’en ai retiré quelques-
unes et il en restait tout de même 26, alors finalement j’en ai sélectionné une vingtaine !
En décidant de créer un spectacle autour de Goldman, quels sont les pièges à éviter ?
Sam. Ne pas chercher à l’imiter, ni vocalement, ni physiquement !
Ne pas se prendre pour Jean-Jacques Goldman ! Sachez qu’à titre personnel je préfère rester fidèle aux versions originales de Jean-Jacques.
Jean-Jacques Goldman a écrit à Déborah, votre fille, pour vous féliciter en vous adressant ces quelques mots que nous avons voulu partager avec nos lecteurs : « Merci Déborah pour votre message touchant, les chansons sont comme des enfants. On les aime, elles grandissent et puis elles s'envolent. Dites à votre papa que je suis heureux qu'elles soient arrivées chez vous, qu'il les chante, je sais qu'elles sont bien et tendrement traitées. Bons concerts ! Amicalement. Jean-Jacques Goldman. »
On imagine votre émotion en découvrant ses mots. Racontez-nous comment cette note est arrivée jusqu’à vous ?
Sam. Ma fille Déborah, qui habite Israël depuis près de 20 ans, a écrit à Jean-Jacques Goldman, ce fut une belle surprise, et le plus surprenant est que Jean-Jacques lui a répondu.
Voici quelques extraits de sa lettre : D’aussi loin que je me souvienne, si certains enfants faisaient des commentaires composés sur des grands textes de littérature française, nous, ce sont vos chansons que nous commentions. Et notre professeur, eh bien c’était notre papa !
…
Ce sont vos chansons qui seront chantées par un autre, celui que j’aime tant et qui m’a tout appris, et je sais qu’il restera fidèle à l’original … Il vous ressemble un peu, un héros discret. …
Avez-vous déjà eu la chance de le rencontrer ?
Sam. De nombreuses fois et systématiquement la nuit … en rêve !
Si Jean-Jacques Goldman venait en spectateur vous voir, qu’aimeriez-vous lui dire ?
Sam. « Venez, nous vous attendions ce soir, vous n'êtes pas en retard »
Plus généralement voici mon message :
Très cher Jean-Jacques, Merci pour tes mots, merci pour tes musiques, merci pour tes chansons. Merci pour ton message personnel et merci de nous avoir légué un si beau répertoire. "Puisque ta maison aujourd'hui c'est l'horizon, dans ton exil, essaie d'apprendre à revenir, mais pas trop tard."
f A l'affiche
EN JANVIER par Sandrine Houta
Direction le Zoa House à Tel Aviv pour une comédie tendre et féroce « Hara-Kiri Mon Amour », qui triomphe à Paris. Besoin d’un cocktail détonnant ? Cette pièce aussi drôle qu’émouvante est faite pour vous ! En attendant, Tip Top Tel Aviv est allé à la rencontre des auteurs Johanna Hassan et Rebecca Bitan.
LA PRESSE
« Si vous êtes amoureux ou en séparation, il faut absolument aller voir Hara-Kiri Mon Amour, c’est très drôle, un peu grinçant. Courrez- y ! »
LES GRANDES GUEULES
David Dickens « Comédiens excellents, on ne s’ennuie pas une minute ! J’aurais voulu en sortant du théâtre, repartir avec la pièce et m’engouffrer les pages dans mon lit. »
FIP - Sonya Mellah « Un spectacle épatant d’émotion, de drôlerie et de poésie. On s’y retrouve à chaque âge de la vie. À ne pas manquer »
FRANCE TV INFO
Laurence Moisdon
Hara-Kiri Mon Amour a été écrite à TelAviv, racontez nous comment cette pièce a vu le jour.
Tel-Aviv a été le lieu d’une rencontre, pardon, d’une déflagration. Ça a commencé Boulevard Rothschild dans l’atmosphère feutrée d'un atelier d’écriture pour s’enfiévrer sur les planches du théâtre du Gymnase à Paris. Israël a été pour nous qui y avons vécu durant trois années une formidable terre d’accueil, d’inspiration et de liberté. Vous savez, les artistes sont des personnalités très réceptives, et il y a ici, une dimension spirituelle, une lumière très propice à l’épanouissement et à la création.
Vous vous êtes chacune distingué par l’obtention de prix littéraires et cinématographiques. Comment arrive t-on à l’écriture théâtrale ?
La nécessité d’écrire est la source commune à tous ces arts. L’écriture à quatre mains nous a naturellement menée vers le théâtre qui est l’art du dialogue. En quelque sorte, c’est la littérature incarnée. Tout à coup, on sort des affres de la solitude. La voix du comédien, son corps et son âme donnent véritablement vie aux mots qui voyagent jusqu’au public. C’est une magie qui n’existe qu’au théâtre.
Hara-Kiri Mon Amour met en scène quatre amis en pleine débâcle amoureuse. Pouvez- vous nous en dire plus ?
C’est une comédie loufoque et pourtant réaliste. Gin, une auteure célèbre se réfugie à la campagne pour écrire, quand ses
trois meilleurs amis débarquent : une jeune comédienne fantasque et idéaliste, un businessman aussi avisé en affaire que borgne en amour et une femme de pouvoir, mère de famille en déroute. Alors que les amis se confrontent, se livrent et s’enivrent, la pièce de théâtre de Gin s’écrit jusqu’au moment où une révélation mettra en péril leur amitié.
Finalement, l’amitié sera sauve. Diriezvous que l’amitié est plus vitale que l’amour ?
Il y a dans l’amitié une source vitale d’amour et dans l’amour, de très belles histoires d’amitiés. C’est une façon de vous dire qu’ils sont indissociables. La différence, c’est qu’avec nos amis nous pouvons dire toute la vérité. En amour, on peut mentir, embellir, tricher pour préserver l’autre. Si on place le rire au sommet, alors oui les amis sont des partenaires privilégiés, ceux avec lesquels la vie s’affirme malgré les déboires amoureux, les drames...
Justement, on rit beaucoup durant votre pièce. Cela explique-t-il le succès de la pièce qui a été joué durant des mois à guichet fermé ?
C’est toujours un mystère lorsque dans une salle obscure la parole ou le geste d’un comédien provoque une onde de rire ou d’émotion. C’est pour ces moments de grâce que nous écrivons pendant des mois parfois des années. Créer. Détruire.
Traverser les brouillards de l’imagination en ayant chevillé au coeur l’idée qu’un soir le public sera là et qu’il fera voler les doutes en éclats de rire.
interview ShiraHaas f
Sandrine HoutaA 27 ans, l'actrice israélienne Shira Haas, va faire partie de l'univers cinématographique Marvel, dans le prochain Captain America, dont la sortie est prévue en salles en 2024. Elle jouera Sabra, un personnage peu connu, apparu pour la première fois dans les bandes dessinées Marvel en 1980. Elle est l'avatar de la super-héroïne Ruth Bat-Seraph, ancien agent surhumain du Mossad qui défie parfois d'autres personnages surhumains de Marvel, tels que Hulk et les X-Men. Avant cela, deux séries la propulsaient au rang de Star : Shtisel et Unorthodox. Pour TipTopTelAviv, elle revient sur sa carrière d’actrice, sa famille et son enfance.
bloquait le monde, on découvrait sur Netflix la série « Unorthodox ». Qu’est-ce que cela a changé pour vous ? S.H. J’ai vécu de façon très particulière le moment où j’ai senti que je passais d’actrice connue localement pour mon rôle dans la série israélienne Shtisel, à celui d’actrice connue par le monde entier, et cela quasiment du jour au lendemain ! Je me souviens aller sur mon balcon avec mon café pendant le confinement, regarder dans d’autres maisons et me voir sur les écrans de télévision dans « Unorthodox ». Et ce n’est pas arrivé qu’une seule fois, mais aussi quand j’allais suspendre mon linge à sécher ou autre chose. J’avais presque l’impression qu’Esther était ma voisine ! Durant ces mois étranges, c’était bizarre, parce que quand je sortais de chez moi, je portais un masque, les gens ne voyaient que mes yeux, et commençaient à regarder de plus près, mais ils n’ont pas eu le temps pour faire le lien. Je pense que le fait de me rendre compte du succès de la série, tout en restant à la maison, m’a en quelque sorte aidé à gérer tout cela. J’ai pu en profiter simplement, au lieu de me laisser déborder par ce succès mondial.
« Unorthodox » est un projet unique. Quelle a été votre première impression en lisant le scénario ? S.H. Au début, je n'ai reçu que quelques scènes qui faisaient partie d'un scénario pour une série télévisée intitulée « The Orchestra ». Personne ne m'a dit son vrai nom, qu'il était basé sur un best-seller, ou que c'était pour Netflix. Tout était secret. Je me souviens l'avoir lu pour la première fois, et avoir pensé que c'était incroyable, et m'être vraiment attaché au personnage. Ce n'est qu'après quelques étapes supplémentaires, lorsque les producteurs et le réalisateur sont venus en Israël pour me rencontrer, que j'ai réalisé que ce n'était pas seulement une belle histoire, mais aussi un grand projet.
Vous avez également pris des cours de yiddish, de piano et de chant. Combien de temps de préparation a été nécessaire pour le rôle ? S.H. Nous étions tous vraiment engagés dans ce projet. Il a été tourné à Berlin, donc je suis arrivé presque deux mois avant le début du tournage. J'ai eu des cours de yiddish - je ne connaissais pas la langue et c'est très différent de l'hébreu, que je parle. Je ne viens pas d'un foyer où l'on parle yiddish, même si mes grands-parents parlaient cette langue.
J'étais excitée d'apprendre quelque chose de nouveau. Cela prenait beaucoup de temps, tout comme les leçons de piano et de chant, mais il y avait aussi beaucoup de répétitions pour les rituels que nous montrons à l'écran. Nous avons eu une répétition de deux jours juste pour préparer la scène du mariage. Cela devait être parfait et chacun devait comprendre ce qu'il faisait, ce qui impliquait de parler à notre conseiller religieux.
Vous retrouvez dans cette série une partie de l’histoire de votre famille ?
S.H. Mes grands-parents sont des survivants de l'Holocauste. Mon grand-père, qui n'est plus avec nous, était un rescapé d'Auschwitz, et ma grand-mère est hongroise. J'ai donc cette histoire en moi, et quand j'ai obtenu le rôle, je suis allée voir ma grand-mère, et lui ai dit que nous filmerions à Berlin. J’étais surprise et heureuse d'entendre à quel point elle était ravie.
Cette série vous a ouvert les portes d’Hollywood, jusqu’à recevoir un appel téléphonique de Barbra Streisand, qui va produire une série sur Golda Meir. S.H. Cet appel téléphonique a été l’un des appels les plus excitants de ma vie, si ce n’est le plus excitant ! Je vais incarner la seule femme
Premier ministre d’Israël, Golda Meir, dans une série télévisée que Barbra Streisand produit basée sur le livre « Lioness ». Je me souviens aussi lorsqu’elle m’a rappelée quelques semaines plus tard, alors que j’étais à Tel Aviv, pour me confirmer le rôle… C’était un appel merveilleusement amical.
Vous devez appréhender d’interpréter ce personnage emblématique d’Israël et du monde ?
S.H. Oui, mais c’est surtout un honneur. Golda après tout, était une jeune femme avec des rêves, comme nous tous. La série suivra l’histoire de Golda Meir depuis sa naissance à Kiev jusqu’à son éducation américaine à Milwaukee, son rôle dans la création de l’état d’Israël, et son ascension pour devenir la première et seule femme Premier ministre de la nouvelle nation. Golda Meir est l’une des plus grandes et des plus éminentes figures de l’histoire mondiale et toute sa vie d’épouse, de mère, d’enseignante et de pionnière d’un pays dans l’une des zones les plus compliquées du monde devrait être racontée.
S.H. Je n'ai jamais été au centre de l'attention et je ne jouais pas devant mes parents ! Mais j’ai appris le théâtre dans un lycée artistique de la banlieue de Tel-Aviv. À 16 ans, j’ai reçu un message sur Facebook d'un directeur de casting - le même qui allait me proposer le rôle dans « Unorthodox », et j’ai décroché le rôle principal dans « Princess », puis obtenue une nomination pour un Ophir. (Ndlr. L'équivalent israélien des Oscar).
Diriez-vous devoir prendre une revanche sur la maladie que vous aviez enfant, et peut-être sur la vie, en jouant des rôles aussi intenses ? S.H. Je n’avais que trois ans, lorsque j’ai été diagnostiquée d’un cancer et j’ai dû subir des interventions médicales répétées durant trois ans. Mon histoire avec le cancer est quelque chose avec laquelle je suis pratiquement née. Ce n'est pas qui je suis, mais cela m'a certainement fait mûrire - le combattre si tôt et le surmonter. Mes parents et mes professeurs aimaient raconter que j’étais une fille de huit ans, qui a agi comme si elle avait 40 ans ! Ce que j’ai pu vivre enfant m'influence aussi en tant qu’actrice. Cela m’aide à plonger profondément et à comprendre les choses. Je suis certaine que j'ai une voix intérieure qui me dit de vivre…
Étiez-vous enfant déjà attirée par le métier d’actrice ?
VOTRE CONSULAT GÉNÉRAL VOUS INFORME
Pour nous aider, incitez vos proches à s’inscrire au consulat et à prendre le temps de renouveler par internet leur inscription. Cela nous permet en effet de bien montrer l’ampleur de notre belle communauté parmi les 1,6 millions de Français inscrits au registre mondial et d’obtenir plus de moyens pour mieux vous servir.
Autre chantier en cours, dans le but de vous accueillir dans de meilleures conditions, nous allons déménager fin 2023. A suivre… Cette très belle mission d’animer, de protéger, d’accueillir notre communauté française en Israël, ne peut qu’être collective.
En soutenant les dizaines d’associations de Français présents sur tout le territoire, maillons essentiels de notre vitalité démocratique, et auxquelles je vous invite à adhérer ; et également nos beaux établissements scolaires franco-israéliens.
Consul général de France depuis cet été, j’ai eu le grand plaisir de rencontrer nombre d’entre vous, à Tel Aviv bien entendu, mais également lors de mes déplacements à Haïfa, Netanya et Ashdod où vous êtes si nombreux. Eilat et Ashqelon sont pour novembre.
Cela me permet de m’enrichir de votre vitalité positive, de vos histoires si riches, de la diversité de cette très importante communauté que nous constituons en Israël. Et de nous adapter au mieux à vos besoins, avec les moyens qui sont les nôtre au sein du consulat général de France à Tel Aviv.
Grâce à l’engagement de la formidable équipe que j’ai l’honneur de diriger, des rendez-vous complémentaires ont été ouverts sur internet et les délais de délivrance des passeports ont été réduits.
Le chantier de rénovation de notre site internet a été lancé et une nouvelle fonctionnalité vous permet de vous inscrire pour recevoir des alertes dès qu’un rendez-vous pour un passeport ou une carte d’identité se libère.
Avec le concours de nos élus auxquels je suis très attachés, à titre personnel et républicain : notre Député des Français de l’étranger, Meyer Habib, nos sénateurs des Français de l’étranger et les six conseillers des Français de l’étranger en Israël, élus de terrain dont j’ai pu apprécier l’engagement de terrain au quotidien.
Matthieu CLOUVEL-GERVAISEAU Consul Général à Tel AvivYaacov
par Sandrine HoutaET L’ART CINÉTIQUE
C’est l’un des plus grands artistes israéliens et reconnus dans le monde entier comme fondateur et innovateur du mouvement artistique cinétique.
Le 28 Septembre dans son musée, Yaacov Agam à été récompensé par l’ambassadeur de France en Israël Monsieur Eric Danon en recevant la Légion d’Honneur. Tip Top Tel Aviv a eu le privilège d’assister à cette cérémonie.
Né en 1928 en Israël, il est fils de rabbin. Après ses études en Yéchiva, il s’est formé à l’Académie d’Art Bezalel de Jérusalem. Il s’est installé par la suite à Paris dans les années 1950, et est devenu une figure de l’art cinétique, un art basé sur le mouvement et la transformation, ses œuvres lenticulaires ou "agamographes" obligent le spectateur à se déplacer afin d’observer l’image.
Yaacov Agam a réalisé de nombreuses œuvres publiques à Paris avec entre autres les salons Agam de l’Élysée, à Dijon, Vincennes, Montpellier, Cleveland, en Floride et notamment à Tel Aviv avec la façade de l’hôtel Dan, la fontaine du feu et de l’eau sur la place Dizengoff (en rénovation en ce moment) ainsi que les Michael Neeman Towers.
En 1971, le président George Pompidou lui commande une antichambre pour ses appartements privés du palais de l’Élysée. 900 nuances de couleurs sont déclinées sur les murs de ce salon. Depuis 1979, le salon est en exposition au centre Pompidou.
Yaacov Agam a ouvert son musée à Rishon Letzion , sa ville natale. Le musée a été conçu par l’architecte David Nofar, et consacre une superficie de 3200 m2 à l’oeuvre de l’artiste. Ce musée couvre une gamme époustouflante d’expressions artistiques (sculptures, peintures transformables, peintures en relief polymorphes, art numérique interactif.)
Yaacov Agam nous offre l’opportunité de voir « au-delà du visible ». Ainsi chaque visiteur est invité à explorer et à interagir activement les œuvres qui nous invitent à nous interroger sur notre perception et notre rapport à l’espace.
À presque 94 ans, cet artiste continue de se renouveler avec une énergie infatigable. Un musée audacieux et subtile à visiter et à revisiter !
www.en.yama.co.il
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Unité et égalité des visions juives du monde face à la culture de la controverse, des opinions et des positions.
Notre champ de vision est restreint par les limites objectives de l’observation humaine. Nos yeux découvrent et interprètent ce qui nous semble être la réalité. Il existe deux visions caractéristiques du monde qui sous tendent les relations entre les opinions et leur environnement humain et nat urel et qui par conséquent forment notre pensée, notre raison d’être, nos convictions, nos croyances, nos certitudes, nos attitudes et naturellement notre comportement.
La mystique juive fait référence à la vision unitaire qui spécifie l’unité et l’inclusion, l’égalité et la paix face à une vision moniste et dualiste qui désigne la séparation, la hiérarchie, la dispersion et la guerre. La vision du monde révèle notre préférence pour une vérité objective, ou une évidence subjective. La Kabbalah étend nos connaissances à une partie méconnue du monde spirituel, elle traite de ce qui est hors de ses frontières , considérant par exemple que tous les éléments de la création ou toutes les opinions, sont interconnectés et qu’ils agissent les uns sur les autres.
« La sagesse de la vérité nous enseigne l'unité universelle, l’équanimité qu'il faut trouver dans l’existence dans son ensemble, jusqu’à faire ressembler la forme humaine au D créateur. Cette sagesse de l’unité nous apprend comment marcher sur ce chemin de lumière sans obstacles. Le physique et le spirituel, la forme et l'esprit, l’inferieur et le supérieur, s'unissent et s'agglomèrent. » Rav kook Orot HaKodesh
En tant que fils d’Israel, nous avons conscience de notre « élection » et de la responsabilité qu’elle implique. Nous sommes fiers d'être les sujets du Roi des rois et nous nous considérons tous comme l es soldats d'une grande armée souveraine Mais si nous faisons partie d'une même corporation, nous savons que chacun remplit des fonctions différentes, qu'il soit soldat, capitaine ou général. Cela dit, chaque individu, en bon soldat doit aspirer à devenir général en chef. C’est cette ambition qui rend les êtres exceptionnels comme le recommandait le grand rabbin d’Israel Ovadia Yossef Zatsa’l à ses élèves : il faut avoir l'ambition de devenir un grand sage.
Il y a deux façons de servir Dieu, deux recommandations qui pour l’une consiste à s’écarter du mal, pour l’autre à faire le bien. « Sour mera vaassee tov » Tehilim Ch 34 v.15 Dans un groupe humain , chaque individu est un élément constitutif d'un ensemble où chacun par sa différence d'être et de point de vue dessine la complémentarité indispensable à la pérennité d'une société juste et morale .
Dans notre société postmoderniste, tout se veut être relatif Le beau, le bien ou le vrai sont devenus une recommandation subjective. L’esprit de corps perd de sa vigueur et le mimétisme domine l'originalité Nous sommes tous habillés comme des pingouins, notre génération est celle du junk food et nos messages courts vantent le superficiel, font de l’ombre à l’intelligence qui devient artificielle et qui prend la place de celle qui l’a créée et conçue C’est vrai la société va très vite ou trop vite, la guerre nucléaire menace l'humanité et le risque d'une implosion existe.
Il est temps de se ressaisir, de choisir le bien absolu , pas le relatif. Soyons nous mêmes et aidons nos proches à s'épanouir dans ce qu'ils ont de meilleur , pas ce que vous voulons qu'ils soient mais ce qu'ils veulent et peuvent être Une société ne doit pas être constituée uniquement de généraux ou de spécialistes du droit hébraïque, tous ne peuvent connaître tout le Talmud , le Rambam et Beth Yossef parce que lorsqu’à 120 ans nous serons devant le tribunal céleste pour le bilan de notre vie , on ne nous demandera pas pourquoi nous n'avons pas été comme tel ou tel grand homme ou comme tel Tsadik mais pourquoi nous n ’ avons pas été nous mêmes.
Soyons fiers de ce que nous sommes, les arbres et les fruits ont des goûts différents et les fraises des bois sont appréciées autant que les dat tes des hauts palmiers Choisissons de faire le bien ! Cherchons ce qui nous unit plutôt que ce qui nous sépare.
Mettons à jour nos paradigmes en cette fin des temps L’époque exige de chacun de faire le bon choix face aux trois concepts fondamentaux de notre réalité identitaire. Si à l’aube de l’histoire humaine, le juif s'est enraciné d'abord dans sa propre histoire son passé, revenu sur sa terre, il a choisi de de se constituer en état juif avec la création d’une société sociale son présent . Aujourd’hui il arrive à l’ultime étape, celle de la rédemption d’Israel son futur L’objectif étant de réconcilier notre passé avec notre futur sans négliger le présent, unis pour un même objectif, celui d’assumer notre mission d'éclaireurs d'une humanité en quête de spiritualité
Prosper Abraham ABITBOL
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Le Bloomfield Science Museum Jerusalem EXPOSITION 30ème ANNIVERSAIRE
Ce musée est l'endroit idéal pour apprendre. Un certain nombre d'expositions sont présentées simultanément avec des écrans interactifs qui invitent les enfants et les parents à toucher, expérimenter et apprécier la science.
Cette année marque le 30ème anniversaire du Musée, et il est célébré avec une exposition estivale et festive : profitez d'une journée en famille ou des prochaine vacances de Hanoukka et venez voir des dizaines de nouvelles expositions passionnantes, participez à une chasse au trésor, construisez des voiliers, assistez à un fascinant spectacle de bulles de savon et découvrez d'innombrables surprises.
AUTRES EXPOSITIONS AU MUSÉE DES SCIENCES Illusions – Une exposition qui joue avec votre esprit avec des objets intrigants qui visent à examiner la définition même d'une illusion.
Pourquoi les bâtiments ne tombent pasembarquons pour un voyage de découverte entre les poutres et les fermetures éclair, retraçant l'art de la construction humaine.
Un levier pour la découverte - cette exposition vous montrera comment des machines et des outils simples nous aident à extraire beaucoup plus de puissance de ce que nous avons dans notre corps.
Les vendredis et samedis, l'entrée au musée est gratuite, dans le cadre de l'initiative "Shabbat Israël" parrainée par le ministère de la Culture.
Plus de détails peuvent être trouvés sur le site Web du musée : https://mada.org.il
Séjour tout compris 100% casher au débart de Tel Aviv, possibilité de départ de ParisMODE
par Sandrine HoutaQuelles tendances chaussures automne/hiver 2023 adopter pour nos pieds !
Les chaussures deviennent dans nos dressings de véritables collections… alors, quelles paires allez-vous acheter cet automne-hiver pour être à la page ? Bottes, baskets, sabots, mocassins… voici les 10 incontournables.
Les bottes à bout carré Retour des années 70, avec les couleurs orange, marron. Pour adopter un tournant vestimentaire vintage.
Les bottes couleur crème continuent de se faire remarquer et adouciront l’hiver et nos tenues parfois un peu trop sombres.
Le sabot ! pour un look bohème chic. Cette saison, il se pare de fourrure pour nous tenir au chaud tout l’hiver.
Les kitten Heels sont de retours
Ambiance chic des années sixties. En cuir verni noir, imprimées ou haute en couleur, pour se sentir féminine tout en gardant son confort.
Les baskets
Retour en force de la santiag ! ou les bottes de style western. Pour un look plus citadin on les portera avec des robes à fleurs, des robes pulls ou satinées .
Aujourd’hui on porte les sneakers de jour comme de nuit !
Les derbies à plateforme (derbies chunky)
Elles font un peu d’ombre aux baskets.
UGG Jimmy choo JW Anderson Chloé Prada Les cuissardes Les Mocassins Facile à marier avec tous les styles vestimentaires, un incontournable dans notre « shoesing ». Isabelle Marant YSL Isabelle Marant Valentinof HOMMAGE
par Sandrine HoutaÀ ALBER ELBAZ
au Musee du DESIGN de Holon
« What’s next ? Wait and see. »
Emporté par le Covid-19 en avril 2021, Alber Elbaz a suscité une vive émotion dans le monde de la mode. C’est en sa mémoire que 46 designers ont créé des tenues uniques pour honorer les qualités et le travail du célèbre couturier.
Né à Casablanca au Maroc le 12 juin 1961, , Alber Elbaz grandit en Israël .Diplômé en design de mode au Shenkar College, il part à New York et devient le bras droit du créateur Geoffrey Beene. Ce créateur de mode franco-israélo-américain a su utiliser sa richesse culturelle pour révolutionner les plus grandes maisons de couture parisienne.
Il relance la maison Guy Laroche. C’est au côté des plus grands qu’il choque et réinvente. Après sa nomination en 1999 à la direction artistique de Saint Laurent Rive Gauche, il rencontre un vif succès à la tête de la maison Lanvin de 2001 à 2015. En 2013 notamment, il se fait connaître du grand public en imaginant pour la marque H&M une collection rendant accessible son style au plus grand nombre.
En 2015, il est le directeur artistique de l’exposition Jeanne Lanvin au Palais Galliera. En 2016, il est décoré de la Légion d’Honneur. En 2021, il crée AZ Factorynom composé à partir de la première et la dernière lettre de son nom. Cette maison de prêt-à-porter féminin d’un genre nouveau est basée sur l’innovation et le respect du corps.
Après sa disparition, AZ Factory, la griffe qu’il avait récemment fondée, a organisé en son hommage un défilé qui réunissait 46 designers. Toutes et tous ont été invité.e.s à créer une silhouette inspirée par le personnage d’Alber Elbaz ou son oeuvre : robes fluides à longue traîne, robes courtes réveillées par des jeux de volants ou des grands noeuds, robes imprimées de dessins ou du portrait du créateur.
Une belle exposition, dynamique et originale à voir pour découvrir de magnifiques modèles, tous très différents les uns des autres. La mise en scène et les œuvres choisies transmettent ensemble un message fort, un sentiment universel : l'amour est la plus belle des choses !
Nous garderons en mémoire la devise de ce grand couturier : « What’s next ? Wait and see. » (Et après ? Attends et vois), c’est avec cette ligne de conduite qu’il mènera à bien ses projets, et qu’il deviendra une véritable figure de la mode.
Comment placer son lit dans une petite chambre ?
Avec un petit espace, la place de chaque meuble est importante. Dans la chambre, le lit est l’élément clé. Pour aménager une petite chambre, il est essentiel de COM-PO-SER !
Quelques conseils pour le placer correctement dans la pièce et optimiser votre espace. Où mettre son lit ? Où placer la tête de lit pour mieux dormir ?
Superposé ou en mezzanine
Que la chambre soit partagée ou non, le lit en hauteur est idéal (surtout pour les chambres d’enfants).
Il s’installe facilement dans les petites chambres avec une grande hauteur sous plafond. Vous pourrez profiter du bas pour y installer un coin bureau ou espace de jeux.
Favoriser cette place
Chaque mètre carré compte dans les petits espaces, opter dans la mesure du possible d’installer votre lit sur le mur au Nord, là où il n’y pas d’ouvertures. Se réveiller face à la fenêtre est plus judicieux.
Fixer un dressing au plafond
Placer son lit sous une mansarde
Peindre le mur principal donnera visuellement de la profondeur à la pièce.
Éviter autant que possible d’installer la tête de lit près des portes, des fenêtres ou face à un miroir. Même s’il est déconseillé de placer le lit sous une fenêtre, il se peut que ce soit la seule possibilité d’aménagement.
Canapé-lit
Pour les studios, c’est souvent la meilleure des solutions à adopter, le canapé-lit qu’on ouvre et ferme tous les jours est parfait également pour une petite chambre afin de circuler plus librement.
Fixer un mur d‘étagères
En plus des livres, objets de déco, cadres, vases, bougies, vous pourrez gagner un peu de rangements en y installant de jolies boîtes ou paniers de rangements.