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VOYAGE DE PRESSE EN CHINE NOVEMBRE 2016
Introduction _________
Présent en Chine depuis 2002, KEDGE Business School est l’un des acteurs français de l’enseignement supérieur en management les plus actifs et les mieux implantés en Chine. L’école possède une avance importante sur le marché hautement stratégique de l’enseignement supérieur chinois. Du 26 novembre au 5 décembre 2016, KEDGE BS a organisé un voyage de presse à la découverte de ses activités en Chine. À cette occasion, les journalistes ont notamment assisté :
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VOYAGE DE PRESSE EN CHINE NOVEMBRE 2016
À la visite de l’Institut Franco-Chinois situé à Suzhou • sur le campus de l’Université de Renmin, À la cérémonie de remise des diplômes du KEDGE Global MBA • développé avec Shanghai Jiao Tong University, du campus de l’Institut Franco-Chinois • enÀ l’inauguration « Management des Arts et du Design » en partenariat avec China Academy of Fine Arts CAFA à Shanghai. Avec près de 800 étudiants chinois formés chaque année dans ses programmes, KEDGE BS est l’Ecole de management française qui forme le plus de chinois en Chine et en France. Plus de 1000 diplômés de niveau Master / MBA / Executive MBA / DBA ayant un fort attachement à KEDGE BS et à la France font partie de l’élite économique chinoise.
Contacts presse Julien RAVIER +33 (0) 671 535 161 julien.ravier@kedgebs.com
Boris GALINAT +33 (0) 556 842 212 boris.galinat@kedgebs.com
Aurélie HEUGA +33(0) 556 846 343 aurelie.heuga@kedgebs.com
« Plus de 50 articles publiés sur des médias français, anglais et chinois »
INAUGURATION CAMPUS ET STRATÉGIE ASIE
www.chinadaily.com.cn Sino-French arts management school to open
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www.francebleu.fr Un nouveau campus à Shanghai : Kedge Business School à l’heure chinoise
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marseille.latribune.fr L’IFC, le modèle qui consolide Kedge BS en Chine
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Comment Kedge Business School étend sa zone d’influence
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www.sipac.gov.cn New Agreement for IFC Signed in Suzhou
Studyrama Grandes Ecoles Kedge BS poursuit son développement en Chine
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www.universityworldnews.com Boom in foreign institutional links in art, culture
www.aef.info.fr Kedge renforce sa stratégie en Chine avec l’ouverture d’un institut en « management des arts 24 et du design » en 2017
education.newstank.fr Kedge BS, Paris-Sorbonne et l’Ensad lancent un IFC en management des arts et du design à Shanghai
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La Provence Kedge Business School voit chinois 31
Sud Ouest Kedge perce sur le marché chinois 18
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DÉVELOPPEMENT ACADÉMIQUE
TÉMOIGNAGES DIPLÔMÉS/ ÉTUDIANTS - EXPÉRIENCE DE L’IMMERSION
www.letudiant.fr À Shanghai, un institut franco-chinois pour passer du « made in » au « designed by » 34
www.aef.info.fr La Chine a besoin « de recruter des diplômés dans le domaine du management des arts et du design » (A. Gombault, Kedge) 37
marseille.latribune.fr Kedge BS joue la carte des beaux-arts en Chine
www.letudiant.fr Ma vie d’étudiante en Chine : Alix dépasse le choc culturel
www.francebleu.fr Il fait manger des galettes bretonnes aux Chinois
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Bordeaux-Shanghai : le choc des cultures pour les étudiants
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Un ancien de Kedge témoigne : « A Shanghai, tout va très vite »
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Challenges Etudier en Chine - Passeport pour la croissance
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www.universityworldnews.com French institutions push into China, boost business
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art.china.cn 中法建交50周年硕果落成 央美中法艺 术与设计管理学院上海校区启动 66
mp.weixin.qq.com ArtChina 现场|中央美术学院中法艺术 与设计管理学院·上海校区启动仪式 68
www.whichmba.net Cérémonie de remise de diplômes MBA
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etudiant.lefigaro.fr Étudier à Shanghai : au coeur de la Chine moderne
DANS LES MÉDIAS CHINOIS
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La Tribune Quand Kedge BS aide à entreprendre 52
www.sud-ouest.fr Kedge Business School formera des managers de la culture à Shanghai dès 2017
LES ÉCOLES ET LA CHINE
Le Monde CAMPUS - De grandes écoles françaises à l’assaut de la Chine _________
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ARTICLES PARUS SUR LE MÊME SUJET
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Inauguration Campus et stratégie Asie
Sino-French arts management school to open
Sino-French arts management school to open 26 December 2016 | www.chinadaily.com.cn th
_________ The China Academy of Fine Arts celebrated the inauguration of its new campus in Shanghai on Dec 4. Located in the suburb of Lingang New City, the campus will be home to the Sino-French Institute of Arts and Design Management, an unprecedented collaboration between China’s leading college of fine arts and the Kedge Business School in France.
Inauguration Campus et stratégie Asie
Sino-French arts management school to open
said the new institute will fill a void in China’s educational development as the country’s education sector enters a new era of communication and collaboration. The number of private museums in China has mushroomed in recent years, and professional managers who understand art and design are needed, said Yu Ding, head of the institute’s preparation group. Classes are scheduled to begin in September next year, with the program of study involving three years at the institute and one year at Kedge in France. Graduates will be awarded two bachelor’s degrees, one in art and one in management, and will be able to further their studies in France at the Paris-Sorbonne University, the National Superior School of Decorative Arts or Orsay Museum, specializing in subjects such as art and design, museum management or executive management and design. The program will be trilingual, as the curriculum is in Chinese and English, but students are required to be proficient in French, Froehlicher said.
Thomas Froehlicher, director Fan Di’an, president of the « We decided to build this partnership because general of Kedge China Academy of Fine Arts there is a very strong need in China and throughout the whole world for people who can bridge art, design and management, » said Thomas Froehlicher, director general of Kedge. The partnership between CAFA and Kedge was established last year while China and France were celebrating 50 years of diplomatic relations. During a visit to Lingang New City, CAFA President Fan Di’an convinced the local administration to give the new institute a home. CAFA has more than 10 years experience providing art and management courses, Fan said, adding that the new institute will bring international vision and help to cultivate new talent needed in the development of China’s creative industries. When completed, the campus will cover an area of 35,000 square meters by Dishui Lake in Lingang. The first phase of construction, consisting of classrooms, exhibition spaces and a library, is complete. Work on the second phase, which includes support facilities such as sports fields and landscaping, is underway by Shanghai Gangcheng Development Co. All educational equipment and research facilities will be provided by CAFA. Lingang New City is already home to five universities and institutions, many of which have no specialization, or focus mainly on science, according to Wu Qiang, deputy director of Shanghai Lingang Area Development Administration. About 70,000 students are currently living and studying in the area. Wu said he hopes the introduction of an art school such as CAFA will create new opportunities for the development of cultural and creative industries in Lingang. Xu Tao, director of the Education Ministry’s department of international cooperation and exchanges,
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Inauguration Campus et stratégie Asie Un nouveau campus à Shanghai : Kedge Business School à l’heure chinoise
Un nouveau campus à Shanghai : Kedge Business School à l’heure chinoise 3 Décembre 2016 | www.francebleu.fr _________
L’école de commerce Kedge Business School inaugure son nouveau campus ce dimanche à Shanghai. Il s’agit d’un Institut francochinois de management des arts et du design qui correspond parfaitement à l’évolution de la Chine.
Inauguration Campus et stratégie Asie Un nouveau campus à Shanghai : Kedge Business School à l’heure chinoise
La culture fortement soutenue en France comme en Chine Côté chinois, le projet est porté par l’Académie Centrale des Beaux-Arts de Chine qui n’a pas choisi la France par hasard : « J’ai vécu à New-York, raconte le professeur Yu Ding son directeur. Et j’y ai des amis dans la culture. Mais nous avons choisi de travailler avec des partenaires français car il existe des similitudes entre les deux pays en matière culturelle. Nous avons des systèmes où le gouvernement soutient fortement les projets le monde de l’art et de la culture ». Les premiers étudiants devraient investir le nouveau campus situé près de l’aéroport de Shanghai en septembre 2017.
Thomas Froelicher, le directeur général de Kedge Business School, et Yu Ding
Promenez-vous dans Shanghai et discutez avec des Chinois. Ils vous parleront tous de leur application préférée : Wechat. C’est l’exemple le plus frappant aujourd’hui de l’évolution de la Chine. Non seulement tout le monde a un smartphone. Et utilise des applications chinoises. Normal me direz-vous puisque la censure interdit l’usage de Google, Youtube ou Facebook. Mais il n’y a pas que cela. Wechat est bel et bien un Facebook beaucoup plus complet. On peut payer dans les magasins, régler ses factures ou réserver sa place de cinéma.
Le « made in China », un modèle périmé Aujourd’hui, la Chine est confrontée à une croissance moins forte. Pour réagir, elle a décidé de jouer la carte de la créativité : « Les industries culturelles et créatives constituent un secteur clé pour le développement de la Chine, explique Thomas Froelicher, le directeur général de Kedge Business School. L’économie chinoise va passer du made in China, l’idée d’une Chine fabrique du monde, à une Chine qui développe ses propres marques et de nouvelles offres créatives pour le monde de demain ». Le nouveau campus de Kedge à Shanghai qui accueillera à terme 160 étudiants chinois puis internationaux répond à cette demande pour former des managers qui travailleront dans les musées, les galeries ou dans les 2.600 friches industrielles chinoises qui se transforment en lieu de culture et d’innovation à l’image d’un Darwin à Bordeaux ou de la Belle de Mai à Marseille. Dans cette nouvelle aventure, Kedge, déjà implantée à l’université Jiao Tong de Shanghai et au sein de l’Institut FrancoChinois de Suzhou, à une centaine de kilomètres de Shanghai, s’est associée à l’université de la Sorbonne et à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs à Paris.
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Inauguration Campus et stratégie Asie L’IFC, le modèle qui consolide Kedge BS en Chine
L’IFC, le modèle qui consolide Kedge BS en Chine 1er Décembre 2016 | marseille.latribune.fr _________
En inaugurant ce 4 décembre le futur Institut franco-chinois en management des arts et du design à Shanghai et en renouvelant pour cinq ans les accords bilatéraux relatifs à celui dédié à la finance, à l’économie Crédits : DR et à la gestion implanté sur Suzhou, l’école de management basée à Bordeaux et Marseille se conforte incontestablement en Asie. S’il y a un tournant dans la politique chinoise relative à l’enseignement supérieur, c’est bien celui de 2001, gravant dans le marbre l’adhésion de l’ex empire du milieu à l’OMC. Devant satisfaire à une condition, libéraliser l’enseignement supérieur, le ministre chinois a dès lors ouvert la porte aux acteurs internationaux en la matière. Un beau boulevard qu’ont emprunté nombre d’écoles de commerce, Kedge Business School y compris. Une présence en Asie qui prendra notamment la forme de la création pour cette dernière, voilà 7 ans, d’un premier Institut Franco-Chinois. Sis à Suzhou et dédié à l’enseignement de la finance, de l’économie et de la gestion, il sera, comme le veulent les impératifs en termes de gouvernance, le fruit d’un partenariat entre une université chinoise, en l’occurrence Renmin, et un consortium côté français, liant ici Kedge Business School, Paris Sorbonne et l’université de Montpellier Paul Valéry. Accueillant près de 1 200 étudiants, le cursus dispensé en 5 ans a su attirer le chaland. Il faut dire qu’il a de quoi être attractif : intégrer la prestigieuse Renmin, bénéficier d’un enseignement imprégné de cette double culture et le tout pour des frais de scolarité bien inférieurs à ceux des grandes écoles américaines, semblent être des atouts pour nombre d’étudiants asiatiques. Et le niveau suit, avance Jean-François Vergnaud, directeur français de l’IFC. « Suzhou accueille près de 80 000 étudiants sur son sol. Avec nos 1 200 inscrits, nous ne pesons pas beaucoup en termes d’effectif. Mais en qualité, nous sommes loin devant ». Preuve de son savoirfaire, l’école réitère aujourd’hui le pari en fondant, aux côtés de la non moins renommée Cafa, de Paris Sorbonne et de l’Ecole nationale supérieur des arts décoratifs, un deuxième IFC portant celui-ci sur le management des arts créatifs et du design à Shanghai. Inauguré ce 4 décembre, il ouvrira ses portes à la rentrée 2017.
Inauguration Campus et stratégie Asie L’IFC, le modèle qui consolide Kedge BS en Chine
de l’enseignement supérieur et de la recherche afin de monter en puissance. Kedge d’ailleurs ne s’y trompe pas : « nous avons signé un partenariat avec Eolane, une société angevine, afin de créer un incubateur dans le domaine de l’objet connecté », illustre le DG Thomas Froehlicher. Même logique à Shanghai, avec le dernier né des IFC qui sera implanté « au coeur d’un pôle dédié aux industries créatives. On y trouverait une dizaine de start-up s’illustrant dans ce domaine, notamment dans l’imagerie et la vidéo », avance à son tour Guy Marcillat, vice-président développement international et stratégie. Une initiative qui fait écho de façon plus générale à la volonté du gouvernement chinois de tourner le dos là encore au modèle du XXème siècle pour laisser s’épanouir celui du digital, notamment dans le domaine des industries créatives. Ayant amorcé « nombre de programmes allant en ce sens, elle est forcément preneuse des talents qui vont lui permettre d’accompagner, voire d’accélérer cette mutation », observe Javier Jimeno, président CCI France en Chine.
Un modèle basé sur l’autofinancement Vraisemblablement, la création des IFC répondra en partie à ces enjeux en formant les cadres de demain. Ils seront 80 à intégrer en septembre prochain le nouvel IFC de Shanghai la première année, 160 la deuxième. « C’est ce qu’il faut pour atteindre le seuil de rentabilité. Nous visons l’équilibre dès la troisième année d’exercice », appuie Guy Marcillat. Pour ce qui concerne l’Institut de Suzhou, qui réalise une partie importante des 5 M€ totalisés en Chine, il est tout juste atteint, sachant que Kedge « réinjecte une grande partie des fonds dans le nouveau projet avec Cafa », poursuit-il. L’école de commerce n’a nul besoin toutefois d’investir dans les murs : ce sont les autorités locales qui financent les bâtiments, que les partenaires français occupent sans contrepartie. Autre facilité accordée par la province aux écoles, la possibilité de déplafonner les frais de scolarité et de fixer des montants qui lui garantissent l’atteinte de l’équilibre. Ce à défaut de leur accorder des dotations. « Cette capacité d’autofinancement est la condition première à un développement viable », analyse Alain-James Palisse, responsable administratif et des affaires scolaires et étudiantes de l’IFC Renmin. C’est ainsi que Kedge a pu fixer les frais de scolarité de ses étudiants à 8 000 euros par an à Suzhou, et à 10 000 euros par an à Shanghai. Le partage desdits frais entre les partenaires se faisant à 51 % pour la Chine et à 49 % pour la France. « Et ces 49 % se répartissent au prorata du nombre d’étudiants de chacun des trois établissements. Nous percevons les 2/3 de ces sommes », conclut Thomas Froehlicher.
Logiques de territoire Et il y a cohérence à une implantation sur ces deux territoires. Suzhou l’industrieuse a délaissé peu à peu les activités d’assemblage pour se diriger vers le high tech. « Elle se réoriente de la sorte avec des gros groupes installés sur son sol, à l’instar de Samsung. Il y a ce désir de ne plus rester l’usine du monde », analyse Jean-François Vergnaud. Bref, un nouvel écosystème davantage tourné vers la nouvelle économie, la R&D, appelant de fait les synergies entre les mondes de l’entreprise, 12 | PRESSBOOK KEDGE | VOYAGE DE PRESSE EN CHINE
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Inauguration Campus et stratégie Asie Comment Kedge Business School étend sa zone d’influence
Comment Kedge Business School étend sa zone d’influence 29 Novembre 2016 | marseille.latribune.fr _________
Comment tirer son épingle du jeu dans le marché très concurrentiel des écoles de commerce ? Pour Kedge Business School, basée à Bordeaux et Marseille, cela passe notamment par une stratégie de développement Crédits : DR à l’international. Et une volonté de renforcer l’offre en direction du monde entrepreneurial. C’est un fait, le marché des écoles de commerce en France est on ne peut plus concurrentiel. Les opportunités de développement sont ailleurs et Kedge Business School l’a bien compris. Pour peser de l’autre côté des frontières, elle a mis en œuvre une démarche qui semble faire ses preuves : « raisonner tout d’abord en termes d’expertise », explique son directeur général, Thomas Froelicher. Notamment en ciblant, dans les pays visés, les secteurs en voie de développement qui peuvent bénéficier de ses compétences. Il s’agira ensuite de trouver des partenaires, prestigieux autant que faire se peut. Ainsi adossée à des établissements supérieurs de renom, Kedge Business School émet des propositions, mutualise avec eux... Au terme de cette gestation voient le jour de nouvelles formations diplômantes. C’est justement la démarche qui permet aujourd’hui à l’école de commerce de peser dans le paysage de l’enseignement supérieur chinois. Et pour cause : elle a pignon sur campus à Suzhou, avec la création de l’Institut franco-chinois en finance, économie et gestion en partenariat avec l’université de Renmin, ainsi que deux autres établissements français, l’université de Montpellier Paul Valéry et celle de Paris Sorbonne. Mais aussi à Shanghai, où elle propose depuis 14 ans un global MBA et un executive MBA en étant adossée à l’université de Jiao Tong. Sans oublier le projet d’un second Institut franco-chinois ciblant celui-ci le management des arts et du design. Mûri avec l’Académie des Beaux-Arts de Chine, Paris Sorbonne et l’Ecole nationale supérieure des arts décoratifs, le nouvel établissement, inauguré ce 4 décembre à Shanghai, devrait ouvrir ses portes pour la rentrée 2017.
Inauguration Campus et stratégie Asie Comment Kedge Business School étend sa zone d’influence
« Il faut garder deux questions à l’esprit lorsqu’on envisage une stratégie à l’international. Tout d’abord, où va-t-on et qu’y fait-on ? Mais aussi, quelles ressources, quels moyens se donne-t-on ? En la matière, il faut compter avec ce qui touche au numérique. Œuvrer à la création de plateformes digitales, alléger les formations pour les rendre interactives... Et s’il y a bien un lieu de prédilection pour mettre cela en place, c’est l’Afrique. Il y a là-bas toutes les infrastructures de téléphonie mobile qui permettent de le faire. Et une forte demande de la part des entrepreneurs, souhaitant que leurs cadres puissent se former sans pour autant se déplacer en Europe ou aux USA », poursuit le directeur général. Enfin, c’est un projet à plus long terme, mais l’école pose déjà les jalons d’une nouvelle triple implantation en Asie avec trois pays ciblés comme zones de croissance : la Russie, l’Iran et le Kazakhstan. Les besoins identifiés sur cette zone étant plutôt tournés vers la supply chain, les achats, le marketing industriel et le e-commerce. « Il s’agit d’occuper le terrain entre Moscou et Pékin: notre façon à nous de voir la route de la soie »... histoire de ne pas dépendre du seul marché chinois sur ce continent, ce dernier représentant pas moins de 5 M€ sur les 103 que constitue le budget de Kedge Business School.
Inclure davantage les entreprises dans le business model La finalité ultime sera de créer des synergies entre ces différents continents. « L’idée serait d’embarquer des compétences en Europe et en Asie pour aller ensemble en Afrique ». Triple culture qui pourrait faire mouche sur un continent lorgné notamment par les écoles de commerce outreAtlantique : c’est bel et bien sur cette rive-là de l’Océan en question et de la Méditerranée que se situent les enjeux économiques de demain. Outre l’international, Kedge Business School vise enfin à dynamiser son activité en direction du monde économique. « Sur nos 103 M€ de budget, 96 % sont des frais de scolarité, dont 10 % constituent des prestations entreprises. Notre objectif est d’accroître cette part de l’ordre de 30 % et de sécuriser davantage notre business model ». Dans cette optique, Kedge BS a racheté une structure de formation continue à Bordeaux en novembre 2015 et embauché 19 personnes. Leur mission : répondre aux appels à candidature du public et du privé. L’école de commerce affiche déjà au compteur quelques partenariats avec des groupes tels que LVMH, Orange, la Caisse d’Epargne Provence Alpes Corse... Ou encore l’armateur marseillais CMA CGM, qui lui a confié à la mi-septembre son académie de management, basée à Abidjan et visant à couvrir l’Afrique de l’Ouest.
Multiplier les implantations en Asie Mais Kedge ne regarde pas seulement vers l’empire du milieu, loin s’en faut. Présente aussi en Algérie, en Côte d’Ivoire et au Sénégal, elle est entrée en juin 2016 au capital de Bem Dakar, elle aussi très bien classée...
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Inauguration Campus et stratégie Asie New Agreement for IFC Signed in Suzhou
New Agreement for IFC Signed in Suzhou 28th November 2016 | www.sipac.gov.cn _________ The signing ceremony for the new agreement of Institut franco-chinois de l’Université de Renmin de Chine was held in SIP Sunday morning. On the basis of revising and perfecting the first cooperation agreement, the two parties of the institute signed the renewal agreement for conjoined construction.
Inauguration Campus et stratégie Asie New Agreement for IFC Signed in Suzhou
In the future, SIP will make further efforts to build internationalized education demonstration zone, and make useful explorations to innovate the system and mechanism of Sino-foreign education cooperation and promote the internationalization and modernization of China’s higher learning. The ceremony also saw the inauguration of International Chinese Education Center. Jointly set up by Suzhou Campus, Renmin University of China (RUC), and Suzhou Dushu Lake Science & Education Innovation District, the new center is designed to step up the global development of Chinese education, improve RUC’s internationalization and drive the progress of Suzhou’s internationalization.
Jointly established by Renmin University of China, ParisSorbonne, Universite Paul-Valery and Kedge Business School, IFC is the only Sino-France institute dedicated to humanities and social sciences. After years of construction, IFC has made remarkable achievements and breakthroughs in terms of discipline building, talent training, enrollment and career, international exchanges, etc. There are over 1,000 undergraduate students in the school and the first batch of 152 students have graduated. IFC was honored as Jiangsu Province’s « High Level Demonstration Construction Project for Sino-foreign Educational Cooperation », and it also won the « China-France University Cooperation Excellent Project Award », an award by the two governments. The signing of the new agreement marks the ushering-in of new development opportunities for the institute. In the future, both parties will continue to optimize the school-running mode, raise the school management level, and carry out higher-end and deeper international education exchanges in a bid to lift Sino-France education to a higher level. Xu Huimin, member of the standing committee of CPC Suzhou Municipal Committee and secretary of CPC SIP Working Committee, said in his speech at the ceremony that as an exemplary representative of SIP’s Sino-foreign education cooperation, IFC has trained in the past few years a batch of high-quality talents who « can walk freely between eastern and western cultural platforms », which has provided strong talent support and intelligence guarantee for Suzhou’s transformation and innovative development, and the enhancement of Suzhou’s soft power and hard power.
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Inauguration Campus et stratégie Asie Kedge BS poursuit son développement en Chine
Kedge BS poursuit son développement en Chine 8 Décembre 2016 | Studyrama Grandes Ecoles _________
Dimanche 4 décembre à Shanghai dans le nouveau district de Pudong, le Président de l’Académie Centrale des Beaux-Arts de Chine (CAFA), FAN Di’an, le Directeur Général et Doyen de KEDGE BS, Kedge BS en Chine : une stratégie innovante et riche d’avenir Thomas Froehlicher, et les dirigeants du Ministère de l’Education Chinois et de la Municipalité de Shanghai, ont officiellement inauguré le nouveau campus de l’Institut Franco-Chinois (IFC) dédié au Management des Arts et du Design en présence des représentants de l’Ambassade de France en Chine et de nombreux invités. Historiquement implantée à Pékin, la capitale administrative de la République populaire de Chine, l’Académie des Beaux-Arts de Chine a décidé d’installer l’Institut Franco-Chinois en « Management des Arts et du Design » dans un nouveau quartier de Shanghai, la capitale économique du pays, au bord du lac Dishui dans la région de Lingang.
Inauguration Campus et stratégie Asie Kedge BS poursuit son développement en Chine
Projet novateur Pour Thomas Froehlicher, Directeur Général et Doyen de KEDGE BS, « l’inauguration de cet institut franco-chinois est l’aboutissement d’un projet novateur qui est né de la volonté chinoise d’orienter son économie vers la mode, le design, les arts visuels et les industries créatives en général. C’est aussi pour KEDGE BS la reconnaissance de notre expertise en la matière et de notre expérience réussie avec notre premier institut franco-chinois installé à Suzhou depuis 2010. » Grace à son centre d’expertise recherche sur les industries créatives, KEDGE Business School peut proposer un programme innovant, unique au monde, pour l’Institut Franco-Chinois en Management des Arts et du Design, en délivrant l’ensemble des cours de management appliqués au domaine, et en coopérant de façon étroite avec des partenaires d’excellence amenant chacun leur propre expertise : CAFA, l’Académie Centrale des Beaux-Arts (histoire de l’art, théorie de l’art, arts appliqués et de design), l’Université Paris-Sorbonne (histoire de l’art et de la muséologie), l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris (design). Au total, pour la partie française, dans le bachelor et le master en management délivrés par KEDGE Business School, 37 professeurs délivreront 52 cours concernant le management des arts visuels, le patrimoine, les musées, les industries culturelles, le design et la créativité en général. Des places dans les mastères spécialisés en patrimoine et marché de l’art de Paris-Sorbonne et dans un master en design de l’ENSAD seront également ouvertes aux étudiants. Le centre de recherche Industries Créatives & Culture associera au programme de nombreuses institutions artistiques et culturelles françaises partenaires dont le Musée d’Orsay, tandis que CAFA associera le monde de l’art et du design chinois. Cette forte immersion professionnelle des étudiants complétera le cursus pour répondre à l’objectif central du programme de former les futurs managers de l’art, du design et de la culture en Chine. La première rentrée, prévue en septembre 2017, accueillera 80 étudiants pour un programme en 5 ans : 2 premières années en Chine, 3ème année en France, 4ème année en Chine et 5ème année en France, avec à la sortie, un double diplôme chinois et français de niveau Bachelor et Master.
D’une superficie de 35 000 m², dont plus de 25 000 m² bâtis, le campus de l’IFC Management des Arts et du Design accueillera 1 200 étudiants qui bénéficieront d’un équipement pédagogique de haut niveau, d’une galerie d’art pour des expositions et d’une bibliothèque artistique. Le montant de l’investissement s’élève à 171 360 000 yuans (23 446 983 euros), entièrement financé par le gouvernement populaire du nouveau district de Pudong. La construction des bâtiments a commencé le 27 avril 2012 et a duré quatre ans. Les bâtiments ont été conçus par l’agence française d’architecture « Architecture Studio ».
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Inauguration Campus et stratégie Asie Boom in foreign institutional links in art, culture
Boom in foreign institutional links in art, culture 6th December 2016 | www.universityworldnews.com _________ The inauguration last week of the new Shanghai campus of the Sino-French Institute of Art and Design Management attended by top Communist Party officials and arts and museum representatives from around the country, marks another booming area for foreign institutional collaborations with China. The new institution – housed in a building designed by French architects in the new Lingang quarter in Shanghai’s Pudong district, some 60km from the city centre – is being promoted by the local authority as an international creativity and innovation project. Offering incentives such as free rent for research and educational bodies, the development has already attracted five university campuses, bringing in more than 75,000 students to a formerly empty area. The Sino-French institute, inaugurated on 4 December, is the sixth and there are plans for more as Shanghai is making a serious bid to become China’s cultural and creative capital. The first phase of the IFC campus, as the Sino-French institute is known, was funded by the Pudong district government to the tune of CNY171.36 million (US$25 million). A second phase to be completed by 2019 will be funded by the main private developer of the Lingang project, Shanghai Harbour City Development group. The project has moved swiftly. China’s Central Academy of Fine Arts in Beijing, the country’s largest and most prestigious art, design and architecture school, approached France’s Kedge Business School in 2015 to help bring together a consortium of French institutions to set up the flagship venture. Kedge is one of the largest business schools in France with campuses in four French cities as well as two branch campuses in China – in Shanghai in collaboration with Shanghai Jiao Tong University, and in Suzhou in collaboration with Renmin University of China. It also has campuses in Abidjan in Côte d’Ivoire and Dakar in Senegal.
Inauguration Campus et stratégie Asie Boom in foreign institutional links in art, culture
New consortium China’s Central Academy of Fine Arts or CAFA was already collaborating with France’s École Nationale Supérieure des Beaux-Arts – the distinguished National School of Fine Arts in Paris. It is now teaming up with a wider consortium that includes Kedge, Paris-Sorbonne University, which already teaches humanities courses in English at its branch campus at Abu Dhabi in the United Arab Emirates, and École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, a grande école well known in France as ‘Art Decos’, and now hoping to increase its visibility internationally. A number of art galleries and museums including the Musée D’Orsay in Paris are also part of the arts management education project. Also associated with the programme is HEC Montreal, a Canadian business school teaching mainly in French, which currently runs a degree in international arts management with the SDA Bocconi School of Management in Milan, Italy, taught in English. “HEC has professors that they are willing to share,” said Froehlicher. Altogether the consortium will bring together some 37 professors and 50 partnerships with organisations in the arts and culture world, important for internships, study trips and specialised courses, he says. Tuition fees will be divided between the teaching institutions, which will also create professorial chairs that can be paid for in China.
Shanghai’s attractions “We are creating a new model. A degree from the French side in management and then another degree from CAFA in art or design. It is a double major and a double degree. We created this model. There are very few [like this] globally,” said Yu Ding, dean of CAFA’s Institute of Arts Administration and Education, speaking to journalists before the inauguration. The first students are expected in September 2017. Some 80 students are expected to enrol for the five-year programme – the first two years in China, the third in France, the fourth in China and the fifth in France leading to a double degree in art and design management both at the bachelor and masters level. “It has been difficult [to set up] because we are creating the first curriculum for art and business together,” Yu said, adding that the education ministry, which oversees CAFA, has not had to do this before. “Most of [CAFA’s] exams are in the arts, rather than business,” said Yu.
“China wants to concentrate on design of local products in order to develop their local market,” said Thomas Froehlicher, director-general of Kedge Business School. “It wants its own brand names, not just imported goods. This has put creativity – in design, architecture, the visual arts and lifestyle – on the agenda of the Chinese authorities,” Froehlicher told University World News.
It was the also the first time CAFA was setting up outside Beijing.
“As people are becoming richer in China they want to own a masterpiece. They want to know the contemporary arts. Artists are becoming very rich very quickly in China,” Froehlicher added. “In the past, many of China’s best artists have had to go abroad. They need total freedom of expression. But now China wants creative people to work with them.”
“We will invite not just CAFA professors to teach in Shanghai, but also faculty from United States and other international universities.”
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Apart from being a business centre, Shanghai is attracting more and more arts institutions, Yu said. “We can get good faculty from different institutions. This is easier than in Beijing.
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Inauguration Campus et stratégie Asie Boom in foreign institutional links in art, culture
Inauguration Campus et stratégie Asie Boom in foreign institutional links in art, culture
National importance
recent years to an estimated contribution of some 3% to China’s gross domestic product or GDP.
Arts and culture has been moving up the government’s agenda since it first released plans in 2010 to become an innovative nation by 2020 and published a new design policy to move from ‘Made in China’ to ‘Designed in China’.
China believes it can reach the levels of Europe and the United States where such industries contribute as much as 18% of GDP, Zhang said. That means 20%-30% growth every year in the sector. But he does not believe that is too ambitious. “The Chinese government has made it a priority and the Shanghai government has made it a priority,” he said.
Just days before the IFC inauguration, China’s president, Xi Jinping, called on the country’s artists to serve the people, and “create positive works”. He was speaking on 30 November at a conference held every five years of the China Federation of Literary and Art Circles, which includes the country’s most influential artists, writers, musicians, and those in theatre and film. Xi said the country needed to be “culture confident”, adding: “artworks reflect a nation’s soft power and creativity”.
ICCI, which also collaborates with the Museum of Modern Art in New York and the University of Southern California on film studies, currently has around 60 students studying subjects such as internet creativity, film, museums and antiquities, and cultural tourism – Shanghai has some 30 culture parks. Research, which has to be interdisciplinary at ICCI, is sponsored by companies. It is all part of the push towards service industries and an innovation economy.
Official media has said Xi’s comments were a « call to arms » at the federation to push back foreign cultural influences.
Wider purpose
But they still need outside help to develop the management skills to do so. CAFA’s Yu said China’s main need was for curators as well as managers of arts and cultural organisations, including museums, art galleries and cultural tourism sites.
But others have noted that the government has a much wider purpose as it prepares for a future in which the manufacturing industry and industrial jobs will decline. Above all, they want to avoid migrant workers being unemployed in the city.
Between 2010 and 2012, for example, 3,500 museums were built across the country, often with local government tax benefits and other incentives to property development companies to include them in their plans.
Among the art projects being promoted are reconstructed heritage villages to attract tourism within China, providing jobs in rural areas.
Li Xu, a CAFA alumnus and former deputy director of the Power Station of Art, China’s first stateowned contemporary art museum in Shanghai, has also twice been director of the Shanghai Biennale, the city’s most important international contemporary art exhibition. With more and more galleries and museums, “we have the ‘hardware’ but not the ‘software’. I have seen a big lack of human resources,” Li told University World News. China has some 31 art and design universities in the country. Around 900,000 take China’s national college entrance exam for art every year.
“China’s economic structure is being changed and many factories will close,” said Fan Di’an, President of CAFA, speaking to journalists just after the 4 December inauguration. “We have to think how to use these factories to contribute to the world of culture or bring in content to create culture sites and culture villages. It is also a challenge to adapt society as well.” Much of the countryside’s cultural heritage is also endangered as villages are absorbed into growing cities, Fan said. “This will be a new subject brought into the new institute and there will be people who, as part of their studies and research, will find some solutions for these issues.”
Most curators and arts administrators are fine arts graduates but that is not enough, said Li. “They need to deal with artists, galleries, the government and they must deal with the law and contracts – there is a lot of paper work.”
Cultural industries expand Kedge has already been working with Shanghai Jiao Tong University’s Institute of Cultural and Creative Industry, or ICCI, on courses and research in the management of the arts, set up just two years ago with funding from the Shanghai local government and local companies to respond to the huge demand for arts administration and management. ICCI Dean Zhang Weimin told foreign journalists that cultural and creative industries had increased in
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Inauguration Campus et stratégie Asie Kedge renforce sa stratégie en Chine avec l’ouverture d’un institut en « management des arts et du design » en 2017
Kedge renforce sa stratégie en Chine avec l’ouverture d’un institut en « management des arts et du design » en 2017 www.aef.info.fr _________ Après la création d’un Global MBA en 2002 et celle d’un institut franco-chinois en « finance, économie, gestion » en 2010, Kedge consolide sa position en Chine avec l’ouverture d’un IFC en « management des arts et du design » à Shanghai, en partenariat avec l’université Paris-Sorbonne, l’Ensad et la Central academy of fine arts de Pékin. Inauguré le 4 décembre 2016, l’institut accueillera 80 étudiants à la rentrée 2017, pour des frais de scolarité qui s’élèveront à 10 000 euros l’année. Pendant cinq ans, ces étudiants seront formés à devenir des « leaders dans le secteur du management et du design », annonce Thomas Froehlicher, DG de Kedge. Lors de leur 5e année, les étudiants pourront rejoindre l’un des partenaires français de l’IFC. Par ailleurs, au-delà de la Chine, Kedge nourrit aussi des projets en Russie, en Iran et au Kazakhstan.
Que devient l’IFC Renmin ? L’accord de coopération de l’Institut franco-chinois Renmin a été renouvelé pour 5 ans le 27 novembre 2016 par l’université Renmin de Chine, Kedge business school et les universités Paris-Sorbonne et Paul-Valéry Montpellier-III. Créé il y a maintenant 7 ans, à Suzhou, l’IFC Renmin totalise 1 180 étudiants chinois, parmi lesquels « 285 recrutés à la rentrée 2016 », indique Jean-François Vergnaud, directeur français de l’IFC Renmin. L’objectif étant de recruter « 600 étudiants par an d’ici 5 ans », chiffre limité par le ministère de l’Enseignement supérieur chinois, précise Thomas Froehlicher. Outre les filières finance, LEA et AES, de nouvelles spécialités telles que le droit, l’histoire et la philosophie pourraient voir le jour. Une réflexion sera également portée sur le master chinois, puisque l’institut ne délivre pour l’instant que le diplôme français. La création d’un institut en « management des arts et design » est une volonté de Cafa, qui souhaitait dès 2014 s’associer à un établissement international « pour orienter son économie vers la mode, le design, les arts visuels et les industries créatives en général », explique Thomas Froehlicher, directeur général de Kedge, lors d’un voyage de presse organisé par l’école de commerce. Kedge, déjà présent en Chine notamment à travers l’IFC Renmin (voir ci-contre), et ayant un centre d’expertise en industries créatives, a signé une convention de partenariat avec l’institution chinoise en janvier 2015, avec la mission de créer un consortium d’établissements français. L’université Paris-Sorbonne et l’Ensad rejoignent le projet en juin 2016 en tant que partenaires, le musée d’Orsay et HEC Montréal en tant qu’affiliés. Au niveau du partage des frais, il se fait à 51 % pour la Chine et 49 % pour la France, et diffère en fonction de « la volumétrie horaire des enseignements délivrés » pour les partenaires français, précise Thomas Froehlicher.
Thomas Froehlicher, directeur général de Kedge business school
Kedge business school renforce son développement à l’international en créant l’Institut francochinois en « management des arts et du design », en partenariat avec l’université Paris-Sorbonne, l’Ensad et Cafa (Central academy of fine arts), la principale institution d’éducation à l’art moderne du pays. Un nouveau bâtiment de 35 000 m2, inauguré le 4 décembre 2016 dans le nouveau district de Pudong, à Shanghai, devrait ouvrir ses portes en septembre 2017, après l’homologation du ministère de l’Enseignement supérieur chinois (1). L’IFC accueillera 80 étudiants l’an prochain et 160 en 2018, tandis que les frais de scolarité Inauguration de l’IFC en management des arts et du design, s’élèveront à 10 000 euros l’année. le 4 décembre 2016 à Shanghai ©Kedge
« L’équilibre budgétaire sera atteint à partir de la troisième année »
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Inauguration Campus et stratégie Asie Kedge renforce sa stratégie en Chine avec l’ouverture d’un institut en « management des arts et du design » en 2017
Des cours en anglais et en français L’objectif de ce nouvel IFC ? « Former des leaders dans le secteur du management et du design, c’està-dire à la fois des personnes qui gèrent des galeries, des musées, etc., et des personnes travaillant dans des industries créatives comme les nouveaux médias, le cinéma, l’événementiel », explique le directeur général. Le programme, décliné en cinq années, est accessible à des bacheliers de tous les pays, les cours étant délivrés en anglais, avec « une forte base » en français. Les étudiants suivront deux années propédeutiques à Shanghai, une 3e année à Kedge sur le campus de Bordeaux, une 4e année à Shanghai (permettant d’obtenir le « Benke », l’équivalent de la licence en Chine) et une 5e année dans un des établissements français partenaires. En fonction de leur choix, ils obtiendront à la fin de leur cursus le master « grande école » de Kedge, le master 2 archéologie et histoire de l’art de l’université Paris-Sorbonne ou l’executive master en design de l’Ensad. Selon Thomas Froehlicher, les forces de ce nouveau programme sont de « mélanger les corps professoraux entre les pays et entre les établissements » avec notamment 37 professeurs de Kedge ; « d’inviter des institutions de haut niveau en art et culture mondiale avec une cinquantaine de partenariats ponctuels » ; et de proposer « une pédagogie immersive », avec notamment des déplacements dans des institutions culturelles parisiennes. « L’équilibre budgétaire sera atteint à partir de la troisième année », affirme le DG, avec un investissement d’environ 200 000 euros par Kedge pour la première année. « Ce qui est peu, puisque les locaux sont financés par la province chinoise », estime Guy Marcillat, vice-président développement international et stratégie de Kedge.
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Inauguration Campus et stratégie Asie Kedge renforce sa stratégie en Chine avec l’ouverture d’un institut en « management des arts et du design » en 2017
La collaboration franco-chinoise dans le domaine des arts et de la culture Rencontré lors de l’inauguration de l’IFC, le président de Cafa, Fan Di’an, décrit le contexte économique chinois : « Le gouvernement souhaite développer l’économie des industries créatives, pour créer un pôle de développement très important en Chine. C’est un challenge, le pays aura besoin de personnes spécialisées en management, qui seront capables de mener des projets artistiques et culturels. Et la Chine a besoin de l’expérience de la France dans le domaine des arts et de la culture. Ce qui se passe en Chine peut également inspirer le monde, car elle propose un modèle différent et veut développer de nouvelles industries. La structure économique chinoise est en train de changer, les anciennes usines ferment, et pourront se transformer en espaces culturels. » Pour le président de Cafa, l’institut témoigne des nouveaux échanges internationaux possibles dans le domaine culturel. Par ailleurs, « dans le futur, beaucoup de villages feront partie de la ville, l’héritage culturel sera donc en danger, préserver les cultures anciennes sera un sujet étudié dans cette nouvelle école », analyse Fan Di’an.
Inauguration Campus et stratégie Asie Kedge renforce sa stratégie en Chine avec l’ouverture d’un institut en « management des arts et du design » en 2017
Après la Chine, Kedge tournera son regard vers l’Afrique, et renforcera notamment sa présence au Sénégal, à Dakar, où l’école propose d’ores et déjà sur son campus un bachelor et des programmes d’executive education. L’enjeu sera notamment « de constituer un corps enseignant en Afrique », indique Thomas Froehlicher, qui souhaite « faire la jonction entre les activités en Chine et en Afrique de l’Ouest ». À plus long terme, Kedge suivra comme axe de développement « la route de la soie » entre Paris et Shanghai, en s’implantant en Russie, en Iran et au Kazakhstan, « nouvelles zones de croissance ». (1) Pour la première phase du projet, le montant de l’investissement s’élève à plus de 23 millions d’euros. Le bâtiment, réalisé par l’agence française « Architecture-Studio », est financé par le gouvernement populaire du nouveau district de Pudong. Sa construction a débuté en 2012 et a duré 4 ans. Le campus de l’IFC disposera d’une galerie d’art pour des expositions et d’une bibliothèque artistique.
« Aucune institution chinoise ne combine l’art et le management. C’est pourquoi, nous voulions travailler avec des établissements étrangers », raconte de son côté le professeur Ding Yu, doyen chinois de l’IFC « en management des arts et du design ». Un tel modèle n’existant pas en Chine, la création de l’IFC a demandé du temps et a été sujet à de nombreuses discussions entre les partenaires, notamment pour se mettre d’accord sur les cours délivrés et les enseignants impliqués. Cafa souhaitait également un institut avec une forte dimension internationale, pour former des étudiants chinois plus ouverts sur le monde, mais aussi pour attirer des étudiants internationaux.
Ouverture d’un PDH à la rentrée 2017 Outre l’ouverture de l’IFC à Shanghai, Kedge fonde sa stratégie internationale sur le déploiement de nouvelles formations. Ainsi, l’école souhaite lancer un PhD en 3 ou 4 ans à la rentrée 2017, où chaque spécialité sera adossée à une université étrangère (l’université polytechnique de Hong Kong pour la supply chain, par exemple). Les frais de scolarité seront de l’ordre de 20 000 euros, pour un flux d’une trentaine d’étudiants : « Certes, il s’agit d’un programme coûteux, mais l’idée est de l’amortir avec des connexions entreprises », commente Thomas Froehlicher. Dans cette stratégie, fondée sur les centres d’expertise de l’école, l’ambition est d’établir « des programmes premium pour faire monter en gamme l’ensemble des formations, créer une valeur ajoutée, et aller chercher le meilleur corps professoral sur des thématiques précises », analyse le directeur général. Qui plus est, les chercheurs étrangers « ont beaucoup de mal à imaginer une business school sans PhD » : la création de ce programme permettra donc d’attirer et de fidéliser de nouveaux professeurs, et autour d’eux, les meilleurs étudiants, expose-t-il.
Lancement d’un DBA EN ART et management Par ailleurs, si Kedge est déjà implantée en Chine à travers son Global MBA en partenariat avec l’université Jiao Tong de Shanghai depuis 2002 (lire sur AEF) - 22e au classement 2016 des Executive MBA du Financial Times - l’école travaille actuellement sur le lancement d’un DBA en art et management avec Cafa. Kedge est également en discussion avec l’Institute of cultural and creative industry de l’université Jiao Tong pour ouvrir plusieurs programmes sur les industries créatives.
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Inauguration Campus et stratégie Asie Kedge BS, Paris-Sorbonne et l’Ensad lancent un IFC en management des arts et du design à Shanghai
Inauguration Campus et stratégie Asie Kedge BS, Paris-Sorbonne et l’Ensad lancent un IFC en management des arts et du design à Shanghai
Kedge BS, Paris-Sorbonne et l’Ensad lancent un IFC en management des arts et du design à Shanghai 7 Décembre 2016 | education.newstank.fr | Essentiel n°82558 _________
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Inauguration Campus et stratégie Asie Kedge BS, Paris-Sorbonne et l’Ensad lancent un IFC en management des arts et du design à Shanghai
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Inauguration Campus et stratégie Asie Kedge Business School voit chinois
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Inauguration Campus et stratégie Asie Kedge perce sur le marché chinois
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Inauguration Campus et stratégie Asie Kedge perce sur le marché chinois
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Développement académique À Shanghai, un institut franco-chinois pour passer du « made in » au « designed by »
À Shanghai, un institut franco-chinois pour passer du « made in » au « designed by » 16 Décembre 2016 | www.letudiant.fr
d’institutions culturelles. Ce nouvel institut permettra de former la nouvelle génération de managers chinois de la culture et des arts créatifs. » Alors que les universités américaines ont la côte en matière de coopération, c’est donc un consortium français qui a remporté la mise. Cafa (4.700 étudiants), qui forme la crème des artistes du pays, cherchait un partenaire pour ce projet, lorsqu’elle a croisé en juin 2014 le chemin de Kedge business school. « Ce nouvel institut permettra de former la nouvelle génération de managers chinois de la culture et des arts créatifs. » (Y. Ding)
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En Chine, un consortium français, composé de Kedge, de ParisSorbonne et de l’Ensad, a obtenu la gestion d’un nouvel institut sinoétranger dédié au management des arts et du design. Un projet emblématique de la nouvelle politique chinoise, axée sur le développement des activités créatives. Reportage.
Développement académique À Shanghai, un institut franco-chinois pour passer du « made in » au « designed by »
Trois partenaires français pour l’ifc Implantée en Chine depuis près de quinze ans d’abord à travers des activité de formation continue, puis initiale, l’école de commerce née de la fusion de BEM et d’Euromed, est, sur place, un acteur reconnu. Depuis 2010, elle gère, sous l’égide de l’université de Renmin, de Suzhou et au côté l’université Paul-Valéry Montpellier 3 et de Paris-Sorbonne, le premier IFC dans le domaine des sciences sociales. Historiquement implantée à Pékin, où elle expose régulièrement le travail de ses étudiants, l’Académie centrale des beaux arts de Chine comptera une nouvelle implantation à Shanghai, grâce à l’IFC. // © Ma Zhiyu/XINHUA-REA
Un plan d’eau, des hérons... Le lac Dishui, situé dans le district des affaires de Pudong, à Shanghai, conserve encore des accents bucoliques. Le lieu accueille l’imposant bâtiment du futur IFC (institut franco-chinois) en management des arts et du design, inauguré le 4 décembre 2016 en présence d’officiels chinois et français. La tranquillité du secteur devrait pourtant être de courte durée : la province de Shanghai a en effet décidé de faire du nouveau quartier des affaires un emblème du passage du « made in China » au « designed by China ». Après des années d’une croissance à deux chiffres, tirée par les industries manufacturières tournant aujourd’hui au ralenti, l’Empire du milieu mise désormais sur les services et l’économie de la connaissance. Le géant asiatique entend redevenir un acteur qui compte dans les champs de la création et de la culture.
La crème des managers, la culture de demain Et comme elle l’a déjà fait dans d’autres domaines, pour y parvenir, elle fait appel aux savoir-faire étrangers. Neuvième IFC sur les quelque 70 instituts sino-étrangers que compte le pays, le nouvel institut du management des arts et de la culture, en est la parfaite illustration.
En outre, elle est « la seule école de management hexagonale à posséder un centre de recherche sur le management des industries créatives et de la culture », insiste Anne Gombault, responsable du centre d’expertises industries créatives cultures de Kedge, et directrice pédagogique du nouvel IFC. Pour l’école, en pleine internationalisation, ce partenariat avec une institution aussi prestigieuse que Cafa est une vitrine d’excellence pour continuer de développer ses activités pédagogiques et de recherche sur place. La signature d’un accord de coopération, en présence de Manuel Valls et de son homologue chinois, début 2015, à Pékin, a ensuite permis d’inscrire le dossier dans la politique diplomatique et de gagner un temps précieux. Restait à convaincre de grands établissements universitaires de la suivre dans l’aventure. L’université Paris-Sorbonne, déjà partenaire de l’IFC de Suzhou, et l’Ensad (École nationale supérieure des arts décoratifs), également motivées par l’idée de gagner en visibilité sur la scène mondiale, ont officiellement rejoint le navire en juin 2016. « Nous ne connaissions pas Kedge, mais Cafa, avec qui nous travaillons depuis des années. L’aval des autorités publiques nous ont mis en confiance », se souvient Mireille Delbèque, directrice adjointe des Arts Déco.
Un programme sanctionné par un double diplôme
À l’image des joint-ventures, ces structures associent un consortium d’établissements d’enseignement supérieur français avec une université chinoise d’excellence, pour offrir des formations accréditées à la fois par l’État français et le ministère chinois de l’Éducation.
Il a fallu des centaines d’heures de travail pour concevoir la maquette de ce programme interdisciplinaire en cinq ans, entièrement délivré en anglais. La majorité des cours sera dispensé par Cafa (art, théorie de l’art appliqués et de design) et par Kedge (management et management des arts). Quant à l’Ensad, elle animera les cours de design et la Sorbonne apportera sa vision occidentale de l’histoire de l’art et de la muséologie.
« C’est une première dans ce domaine, se félicite le Pr Yu Ding, doyen de l’institut de l’éducation et de l’administration des arts de Cafa (Académie centrale des beaux arts de Chine), partenaire chinois du projet. Nous avons besoin de personnes capables de parler anglais et français, sensibilisées aux différents contextes culturels. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui de la plupart de nos responsables
Après deux premières années de propédeutique à Shanghai, les étudiants passeront leur troisième année sur les bancs de Kedge, à Bordeaux, avant de rentrer en Chine pour leur quatrième année et de repartir en France en cinquième année, à Kedge. Une poignée d’entre eux aura accès aux masters spécialisés en patrimoine et marché de l’art de Paris-Sorbonne ou au
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Développement académique À Shanghai, un institut franco-chinois pour passer du « made in » au « designed by »
Développement académique La Chine a besoin « de recruter des diplômés dans le domaine du management des arts et du design » (A. Gombault, Kedge)
La Chine a besoin « de recruter des diplômés dans le domaine du management des arts et du design » (A. Gombault, Kedge)
master en design de l’Ensad, où quelques places leur seront ouvertes. Au programme également : un stage, un voyage d’études à Londres et des rencontres avec une cinquantaine d’institutions culturelles, dont le Musée d’Orsay, partenaire affilié du nouvel IFC. Le cursus sera sanctionné par un double diplôme : le Bachelor en quatre ans de Cafa (Benke), et un diplôme français de niveau master. Comme dans les autres IFC, la direction de l’établissement et le recrutement des étudiants dépendront du partenaire chinois.
23,5 Millions d’euros, pris en charge par la chine Le nouvel institut, dont les bâtiments ont été dessinés par des architectes français, devrait accueillir sa première promotion de 80 étudiants chinois à la rentrée 2017.Ils seront sélectionnés parmi la fine fleur des candidats au Gaokao, le concours d’entrée à l’université. « À l’avenir, nous en attendons plutôt une centaine par an, et pas que chinois », précise Thomas Froehlicher, directeur général de Kedge. Comme c’est le cas pour une création d’IFC, le gouvernement du district de Pudong a pris en charge les 23,5 millions d’euros nécessaires pour faire sortir de terre les 25.000 mètres carrés du l’institut, qui accueillera également une galerie d’art et une bibliothèque artistique.
Une homologation très attendue Le bâtiment a beau avoir été inauguré en grande pompe, cette ouverture reste pourtant suspendue au feu vert des autorités chinoises. Les partenaires qui ont établi un dossier de plus de 500 pages attendent avec impatience l’audit réalisé par le ministère de l’Enseignement supérieur chinois. Après une décennie d’ouverture, Pékin se montre de plus en plus sourcilleux avant d’apposer son précieux tampon. Avec une prime donnée aux établissements d’excellence et aux projet interdisciplinaires. De cette homologation dépendra la capacité de l’institut à bénéficier d’un quota supplémentaire d’étudiants chinois recrutés sur concours. Mais aussi à déplafonner les droits de scolarité, qui devraient dépasser les 10.000 euros par an, contre quelques centaines dans une université chinoise classique. « Tout va bien, on est sur la dernière ligne droite, les bâtiments sont construits, c’est juste une question de jours », jure-t-on du côté français. À condition que les auditeurs chinois ne tiennent pas rigueur aux partenaires français de ne pas avoir retrouvé le document attestant de la création de la Sorbonne au 13e siècle, comme le raconte pour l’anecdote le directeur de Kedge... Côté français, le dossier passe devant la CEFDG (Commission d’évaluation des formations et diplômes de gestion) début 2017. Mais là aussi, assure-t-on, l’heure est à la sérénité.
21 Décembre 2016 | www.aef.info.fr _________ L’objectif de départ de l’Institut franco-chinois « est de nourrir le marché chinois, en pleine expansion : les organisations, qu’elles soient publiques ou privées, ont besoin de recruter des diplômés à bac +3 et bac +5 dans le domaine du management des arts et du design », analyse pour AEF Anne Gombault, professeure de management à Kedge business school et responsable académique de l’Institut franco-chinois en « management des arts et du design », porté par Kedge, Cafa, l’université Paris-Sorbonne et l’Ensad, dont l’ouverture est prévue à Shanghai en 2017. Selon elle, « les industries créatives répondent à une logique de politique économique en Chine, et le management n’en est qu’un outil ». Des villes comme Shanghai et Pékin « sont prises d’une frénésie de créativité dans tous les domaines (urbain, services, industrie, recherche, arts…) soutenue par un niveau d’investissement phénoménal ». AEF : Comment avez-vous construit le contenu pédagogique de l’Institut francochinois en « management des arts et du design », en tant que responsable académique du projet pour la partie française ?
L’IFC « en management des arts et du design »
Anne Gombault. Responsable académique de l’Institut franco-chinois en management des arts et du design
L’Institut franco-chinois en « management des arts et du design » est le fruit d’une collaboration entre Kedge business school, l’université Paris-Sorbonne, l’Ensad et Cafa (Central academy of fine arts), la principale institution d’éducation à l’art moderne du pays (lire sur AEF). Il devrait ouvrir ses portes à la rentrée 2017, dans le nouveau district de Pudong, à Shanghai, après l’homologation du ministère de l’Enseignement supérieur chinois. Le programme, décliné en cinq années, est accessible à des bacheliers de tous les pays, les cours étant délivrés en anglais, avec une forte base en français. L’IFC accueillera 80 étudiants l’an prochain et 160 en 2018, tandis que les frais de scolarité s’élèveront à 10 000 euros l’année. Anne Gombault : Le centre d’expertise sur les industries créatives et la culture de Kedge business school a conçu le syllabus pour l’ensemble des cours de management, appliqués au domaine, et intégré dans ce syllabus différents cours de l’Ensad et de l’université Paris-Sorbonne. Chacun des partenaires de l’IFC apporte sa propre expertise dans le projet, en synergie. Cafa, l’Académie centrale des Beaux-Arts, proposera des cours d’histoire de l’art, de théorie de l’art, d’arts appliqués et de design. L’université Paris-Sorbonne dispensera des enseignements en histoire de
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Développement académique La Chine a besoin « de recruter des diplômés dans le domaine du management des arts et du design » (A. Gombault, Kedge)
l’art et de la muséologie avec une « vision occidentale ». Et l’Ensad sera en charge des cours de design. Au total, pour la partie française, dans le bachelor et le master en management délivrés par Kedge, 37 professeurs délivreront 52 cours sur le management des arts visuels, le patrimoine, les musées, les industries culturelles, le design et la créativité en général. Par ailleurs, le centre d’expertise sur les industries créatives associera au programme des institutions artistiques et culturelles françaises telles que le musée d’Orsay, premier partenaire du projet, mais aussi d’autres dans tous les secteurs culturels, tandis que Cafa impliquera le monde de l’art et du design chinois. Chaque cours sera accompagné d’un workshop avec un partenaire culturel qui viendra témoigner de ses pratiques. Cette immersion professionnelle des étudiants complétera le cursus pour répondre à l’objectif central du programme de former les futurs managers de l’art, du design et de la culture en Chine. De façon complémentaire, un programme de recherche comparatif sur le management des arts et du design franco-chinois sera lancé afin de faire de l’Institut franco-chinois une plateforme de production de connaissances spécialisées dans le domaine.
Développement académique La Chine a besoin « de recruter des diplômés dans le domaine du management des arts et du design » (A. Gombault, Kedge)
AEF : Quelles places les industries créatives ont-elles en Chine ? Est-ce un marché dynamique ? Anne Gombault : Les industries créatives répondent à une logique de politique économique en Chine, et le management n’en est qu’un outil. Les Chinois veulent créer des marques, d’où leur fascination pour des groupes français comme LVMH par exemple, mais pour l’instant ils commencent à peine à le faire. Ils ont compris que dans le capitalisme esthétique, nous consommons des formes, du beau, au sens Kantien du terme, que la création est un driver de l’économie de la connaissance et que les individus consomment des expériences esthétiques. Des villes comme Shanghai, mais aussi Pékin, Shenzhen, Hong-Kong, sont prises d’une frénésie de créativité dans tous les domaines (urbain, services, industrie, recherche, arts…) soutenue par un niveau d’investissement phénoménal. L’innovation est au coeur de l’actuel et 13e plan quinquennal de la Chine (2016-2020) avec une attention particulière accordée aux sciences, à la technologie mais aussi à la culture. En cela, la première puissance mondiale qu’est la Chine renoue donc avec son histoire millénaire et si nous pouvons coopérer dans cette voie grâce à ce projet de l’Institut franco-chinois de management des arts et du design, alors ce sera formidable.
AEF : Quels diplômes seront délivrés aux étudiants et dans quels secteurs pourront-ils travailler ?
Qu’est-ce que le centre de recherche « Industries créatives culture » ? Le centre de recherche sur les industries créatives et la culture de Kedge business school regroupe 15 professeurs permanents et 10 chercheurs et enseignants associés. Il a pour vocation « de produire et de diffuser des connaissances sur le management des arts, de la culture et des industries créatives », indique Anne Gombault, sa responsable. Le centre mène des travaux de recherche pour des partenaires comme l’Europe, le ministère de la Culture et de la Communication en France ou d’autres ministères de la culture à l’étranger, des régions, des villes, des institutions culturelles, des entreprises… Ces travaux sont publiés régulièrement en France et à l’international dans des revues et des ouvrages académiques ou professionnels. Anne Gombault : Les étudiants décrocheront plusieurs diplômes : le bachelor en management de Kedge et la licence d’art en 4 ans délivrée par Cafa. Puis à la fin de leur cursus, en fonction de leur choix, les étudiants obtiendront un master en patrimoine et marché de l’art de l’université Paris-Sorbonne, un master en design de l’Ensad ou un master « grande école » de Kedge. Même si l’IFC présente une dimension internationale en voulant former des étudiants chinois plus ouverts sur le monde, son objectif de départ est de nourrir le marché chinois, en pleine expansion : les organisations, qu’elles soient publiques ou privées, ont besoin de recruter des diplômés à bac +3 et bac +5 dans le domaine du management des arts et du design car elles manquent cruellement de compétences et d’expertise en la matière. Des diplômés pourront aussi travailler à l’étranger en France ou dans les pays anglo-saxons. Ils pourront occuper des emplois en management dans les secteurs des arts visuels, du patrimoine et des musées, du design, des industries culturelles (musique, cinéma, audiovisuel, jeux vidéo…) et créatives en général, de l’architecture, de la mode, de l’artisanat d’art, des loisirs, du tourisme…
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Développement académique Kedge BS joue la carte des beaux-arts en Chine
Kedge BS joue la carte des beaux-arts en Chine 12 Décembre 2016 | marseille.latribune.fr _________
Le nouvel institut franco-chinois inauguré début décembre à Shanghai formera dès septembre 2017 les managers de demain, spécialisés dans les arts et le design. Encore une carte de visite prestigieuse pour la business school française.
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L’institut franco-chinois en management des arts et du design, porté par l’Académie Centrale des Beaux-Arts de Chine (Cafa) côté chinois et un consortium composé de Kedge Business School, de l’université Paris-Sorbonne et de l’Ecole nationale supérieure des Arts Décoratifs côté français, devrait ouvrir ses portes à la rentrée 2017. Plus précisément, le campus de l’IFC Management des Arts et du Design, comptant déjà 25 000 m² bâtis sur une superficie totale de 35 000 m2, accueillera in fine 1 200 étudiants. Montant de l’investissement : 23 M€, entièrement financé par le gouvernement populaire du nouveau district de Pudong. Car si Cafa est initialement basée à Pékin, c’est bel et bien au sein du quartier des affaires de la ville de Shanghai qu’elle a choisi d’implanter ce nouvel établissement. On en comprend aisément la raison... les industries créatives sont en effet identifiées par les autorités chinoises comme l’une des figures de proue économiques sur lesquelles elles portent leur espérance. Mode, arts visuels et autre design font ainsi partie des secteurs que l’empire du milieu entend développer, ce justement à Shanghai, territoire au cœur de l’économie créative.
Développement académique Kedge BS joue la carte des beaux-arts en Chine
L’attrait de l’expertise française Et il faut dire que l’école de commerce, implantée à Marseille, Bordeaux, Paris et Toulon a de quoi pavoiser. C’est elle en effet que Cafa est venue chercher, plus qu’une grande école américaine. Plusieurs raisons à cela... « Avec la France, nous avons en commun une longue histoire traditionnelle et culturelle. Mais aussi, des systèmes similaires, basés sur le public », analyse le professeur Ding Yu. Outre cela, Kedge disposait d’atouts de choix, parmi lesquels « un réseau, un centre d’expertise dans les industries culturelles et créatives », avance Thomas Froehlicher. Sans oublier son expérience éprouvée dans la création et la gestion d’un IFC, puisque l’école de commerce, aux côtés de l’université Renmin de Chine et des universités Paul Valéry et Paris Sorbonne, était déjà à l’origine de l’IFC formant depuis 2012 à Suzhou 1200 étudiants à la finance, l’économie, la gestion, les langues étrangères appliquées et les humanités. Dès les prémices du projet, « nous leur avons présenté Jean-François Vergnaud, qui dirige l’IFC Renmin, et fait visiter cet institut », poursuit le directeur général. Une expertise reconnue qui a conduit Kedge BS à s’imposer comme un partenaire de choix dans ce projet stratégique. Ne reste donc qu’à accueillir les premiers étudiants à la rentrée prochaine... Ils devraient être 80 à intégrer en septembre 2017 le nouvel établissement de Shanghai, 160 la deuxième année. « C’est ce qu’il faut pour atteindre le seuil de rentabilité. Nous visons l’équilibre dès la troisième année d’exercice », appuie Guy Marcillat, vice-président développement international et stratégie de Kedge BS.
Première mondiale Et pour que celle-ci s’épanouisse, il faut bien évidemment des tuteurs. Traduisez futurs cadres... Ce qu’explique le professeur Ding Yu, doyen de l’institut de l’éducation et de l’administration des arts et futur directeur de la partie chinoise de Cafa, avançant « le besoin de former de nombreux managers » susceptibles de s’illustrer dans ces secteurs émergents. Les futurs diplômés du nouvel IFC « sont ainsi assurés de trouver un travail », précise-t-il. Dispensant en 5 ans un enseignement en Chine et en France pour des frais d’inscription de 10 000 euros annuels, ce cursus sera le premier à combiner l’art et le management avec à la clé un double diplôme chinois et français de niveau bachelor et master, « une première mondiale », avance-t-on chez Kedge BS. Laquelle a convaincu par ailleurs nombre d’institutions d’intervenir lors d’ateliers pratiques, parmi lesquels HEC Montréal et le Musée d’Orsay. « Nous comptons une cinquantaine de personnalités qui, en sus de nos partenaires, ont donné leur accord pour venir de façon ponctuelle », annonce Thomas Froehlicher, directeur général de Kedge BS.
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Développement académique Kedge Business School formera des managers de la culture à Shanghai dès 2017
Kedge Business School formera des managers de la culture à Shanghai dès 2017 5 Décembre 2016 | www.sud-ouest.fr _________
Les locaux ont été inaugurés hier. L’école de commerce française est partenaire de l’Académie des beaux arts de Chine aux côtés de Paris Sorbonne et de l’Ecole supérieure des arts décoratifs de Paris pour former 80 étudiants chinois et français par an au management de la culture. Une grande première en Chine.
Développement académique Kedge Business School formera des managers de la culture à Shanghai dès 2017
« s’ouvrira le plus possible aux étudiants français dès la deuxième année « précise le Professeur Ding Yu. Elle conduira à un double diplôme Français et Chinois. Les frais de scolarité sont fixés à 10 000 euros par an. Au cours de la très longue instruction de ce projet, Kedge s’est rapproché de l’université de Paris Sorbonne avec laquelle elle est déjà associée à l’Institut franco Chinois de Suzhou et de l’Ecole supérieure des Arts décoratifs de Paris. Le musée d’Orsay et HEC Montreal sont aussi en soutien d’une formation complètement innovante dans l’empire du milieu. » Une équipe de France qui s’impose car elle a su jouer groupée » note Guy Marcillat, le vice -président au développement international de Kedge, un ancien d’Axa et de Sanofi qui connait l’Asie comme sa poche
Gros investissements dans l’économie créative « Nous sommes ici avec un projet novateur en phase avec la volonté chinoise d’orienter son économie vers la mode, le design, les arts visuels et les industries créatives en général » explique Thomas Froelicher, le directeur général de Kedge. Cette percée chinoise pour l’Ecole pourrait d’ailleurs en appeler d’autres à Shanghai, ville désignée par les autorités chinoises comme le nouveau centre de l’économie créative. L’inauguration officielle a eu lieu dimanche 4 décembre à Shangaï © DR
Un coup de maître. Kedge Business School est présente en Chine depuis plus de dix ans pour former en Français à Suzhou et en anglais à Shanghai des managers, de niveau Bachelor, Master ou en MBA. Elle y forme environ 800 étudiants par an. Mais, la Business School issue de la fusion en 2012 d’Euromed la Marseillaise et de BEM la bordelaise a franchi un cap important cette année en Chine. Hier étaient inaugurés à Shanghai dans le quartier de Pudong en plein développement, les locaux de l’Institut franco chinois de management des arts et du design, symbole de l’ambition chinoise d’orienter son économie vers plus de services.
Elles ont demandé au district de Pudong, le nouveau quartier des affaires de Shanghai, de financer à hauteur de 23 millions d’euros environ, ce nouveau campus dédié au management des Arts, dont une première phase, signée par les architectes français d’Architecture Studio, a été inaugurée hier. Les autorités de la province ont par ailleurs engagé la construction de plus de 50 pépinières dédiées aux start-up et aux entreprises de l’économie créative. « Et nous avons plus de 2 600 centres culturels dans notre pays qui ont besoin d’un management plus moderne » conclut Ding Yu. Les futurs diplômés ne manqueront pas d’opportunités professionnelles. En Chine surtout.
C’est la très prestigieuse Académie centrale des Beaux Arts de Pékin qui est ici le pilote de cette formation destinée à l’élite des étudiants chinois. « Nous avons de très nombreuses écoles d’art dans notre pays et un nombre croissant de formations au management au sein de l’université mais rien qui n’envisage ces deux thématiques en même temps » explique le Professeur Ding Yu, un des plus hauts dirigeants de l’Académie des Beaux Arts de Chine qui forme 4000 étudiants à Pékin.donné leur accord pour venir de façon ponctuelle », annonce Thomas Froehlicher, directeur général de Kedge BS.
10 000 euros par an de frais de scolarité Les autorités chinoises ont choisi pour réussir cette formation de s’associer à un groupement d’écoles françaises. La décision a été prise dans le cadre de la célébration des cinquante ans des relations franco chinoises, confirmée par deux accords bilatéraux signés à Pékin début 2015 puis à Paris mi 2016. Kedge Business School qui dispose à Bordeaux d’un centre d’expertise en matière d’économie créative et qui est bien identifiée en Chine, a été retenu pour concevoir et délivrer cette formation de niveau Bachelor à Master qui comprendra deux années d’études, la troisième et la cinquième, en France. Elle concernera la première année 80 étudiants chinois, maîtrisant le français et l’anglais et 42 | PRESSBOOK KEDGE | VOYAGE DE PRESSE EN CHINE
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Témoignages diplômés/étudiants - Expérience de l’immersion Ma vie d’étudiante en Chine : Alix dépasse le choc culturel
Ma vie d’étudiante en Chine : Alix dépasse le choc culturel 31 Janvier 2017 | www.letudiant.fr
de Suzhou, ou dans le mini-supermarché de sa résidence : « Des gâteaux, de l’eau minérale, car on ne peut pas boire celle du robinet, mais c’est à peu près tout. Les produits frais, comme les fruits, sont rares et chers. Du coup, on prend presque toujours de la nourriture à emporter qu’on mange à la maison car ici, dans les restaurants, le bruit est gage de qualité! », s’amuse Alix. D’autant que pour un Français, à Suzhou, le coût de la vie est « raisonnable ». Nourriture et sorties comprises, Alix dépense autour de 350 euros par mois. À titre d’exemple, il faut par exemple compter 15 yuans, soit à peine plus de deux euros pour un repas sur le pouce.
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En troisième année du programme grande école de Kedge Business School, Alix, 23 ans s’est envolée pour un semestre d’études sur le campus de l’Institut franco-chinois de Suzhou, à 80 km de Shanghai. Rencontre avec cette sinophile qui en profite pour découvrir le business et la culture « made in China ».
Témoignages diplômés/étudiants - Expérience de l’immersion Ma vie d’étudiante en Chine : Alix dépasse le choc culturel
En colocation pour 350 euros par mois Pour s’éviter des démarches administratives compliquées, Alix est passée par Kedge, qui « s’est occupée de tout », pour obtenir une place en résidence universitaire. Pour 276 euros par mois, elle partage un grand appartement avec cinq autres Françaises, à dix minutes de bus de l’Institut francochinois.
Alix, en 3e année du master grande école de Kedge, a passé un semestre sur le campus de Suzhou en Chine. // © Cécile Peltier
Plébiscitée par les étudiants d’école de commerce en quête de dépaysement, la Chine sonnait plutôt comme un retour aux sources pour Alix, 23 ans, en master 2 du programme grande école de Kedge Business school : « J’ai vécu à Shanghai de la 6e à la 3e. Je parlais un peu chinois, que j’ai passé en LV3 [langue vivante 3] au bac, puis j’ai complètement arrêté. Quand il a été question de partir à l’étranger, la Chine s’est imposée naturellement, raconte l’étudiante attablée à la cafétéria de l’Institut franco-chinois de Suzhou. C’est un pays, mais aussi une culture et une langue que j’aime beaucoup. »
Des cours tournés vers la culture chinoise À Kedge, les étudiants doivent valider au minimum un semestre d’études à l’étranger. Les places en échange sont attribuées en fonction des résultats académiques. Bien classée, Alix aurait pu opter pour l’université de Tsinghua à Pékin, ou Tongji à Shanghai, mais elle a préféré l’institut francochinois de Suzhou « car les cours étaient davantage tournés vers la culture chinoise ». Au programme : droit chinois, business en Chine, géopolitique… dispensés sous forme de séminaires par des professeurs de l’école ou des vacataires locaux. « C’est intéressant, cela permet de mieux comprendre la culture chinoise. »
« Chacune a sa chambre, sa salle de bains et ses toilettes, et on partage le salon et la cuisine », détaille Alix. La résidence ultra-moderne de 15 étages, qui s’élève le long de la grande route, a comme le reste du parc industriel de Suzhou des airs un peu lunaires… Mais Alix s’est rapidement habituée à l’architecture austère de cette partie de la ville qui a poussé comme un champignon. Au sein de la résidence, peuplée d’étudiants étrangers, l’ambiance est « familiale ». Entre deux séances à la salle de sport, Alix retrouve ses colocataires et amis au foyer situé au rez-de-chaussée de la résidence pour une partie de ping-pong ou de baby-foot. La cafétéria Alix, comme beaucoup de ses camarades de Kedge du lieu fait office de restaurant international : « On est Business school, a opté pour la colocation dans la à assez loin du centre-ville du vieux Suzhou, à environ résidence étudiante située à dix minutes de l’Institut 25 minutes de voiture et plus d’une heure de bus et franco-chinois. // © Cécile Peltier beaucoup d’étudiants étrangers ne sortent pas beaucoup du campus », reconnaît l’étudiante qui essaye d’échapper à « l’entre-soi ».
À la rencontre des étudiants chinois
Apprendre le chinois dans la rue
Alix qui est venue avec le souci de découvrir une ville encore « très chinoise » profite des activités proposées par Kedge : calligraphie, visite d’une ferme chinoise, etc. « Pour le carnaval, j’ai accepté de chanter avec une étudiante chinoise, c’était super sympa », se souvient Alix.
Depuis son arrivée mi-septembre 2016, Alix prend aussi six heures de cours de mandarin par semaine avec un professeur chinois afin de réanimer ses bases et tenter de progresser : « J’écris un peu et j’ai un accent correct que les cours m’aident à améliorer, mais c’est dans la rue que j’apprends le plus, quand je commande en chinois dans un restaurant ou que je fais les courses. »
L’emploi du temps des cours offre à ceux qui le souhaitent l’occasion de s’immerger dans la culture locale. Depuis son arrivée, Alix a ainsi visité les nombreux jardins traditionnels classés au patrimoine mondial de l’Unesco et les ruelles bordées de canaux qui font la réputation de Suzhou surnommée la « Venise de l’Est ».
L’étudiante achète les produits de base dans les petites boutiques de la place Wenxin, à quelques minutes de bus du campus de Kedge, situé au cœur des nouveaux quartiers du parcours industriel
Le soir, les étudiants internationaux ont leurs habitudes dans quelques bars et boîtes du centre-ville. « En tant qu’étrangers on est très bien reçus. On est très souvent invités dans le carré VIP. »
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Témoignages diplômés/étudiants - Expérience de l’immersion Ma vie d’étudiante en Chine : Alix dépasse le choc culturel
Témoignages diplômés/étudiants - Expérience de l’immersion Il fait manger des galettes bretonnes aux Chinois
Il fait manger des galettes bretonnes aux Chinois
Virées shopping et culture à Shanghai Souvent le week-end, Alix et ses amis sautent dans le train à grande vitesse qui relie Suzhou à Shanghai pour des virée mêlant culture, shopping et sorties nocturnes dans les boîtes et les bars de la mégalopole cosmopolite. Lors de ses premières balades, elle a été frappée par le contraste entre « les halls magnifiques des grands hôtels et les rues bruyantes et sales de la vieille ville ». Elle a aussi profité de grands week-ends pour voyager à travers le pays, avec des excursions en Mongolie intérieure ou au parc forestier de Zhangjiajieles dans le Nord-Ouest de la province du Hunan, qui selon la légende locale aurait inspiré le réalisateur du film « Avatar ».
4 Décembre 2016 | www.francebleu.fr _________
« Le choc culturel est vraiment énorme »
Jacques Commault, originaire de Rennes et diplômé de l’école Kedge Business School à Bordeaux, est désormais aux commandes d’un réseau de crêperies à Shanghai et dans toute l’Asie.
Après quatre mois sur place, elle a le sentiment d’avoir retrouvé ses repères et resterait bien encore un peu. « Le choc culturel est vraiment énorme et beaucoup de camarades sont pressés de rentrer en France. La notion A Suzhou, le coût de la vie est assez « raisonnable » de savoir-vivre n’est pas la même que chez nous et pour Alix, ici devant le supermarché du campus. certaines attitudes peuvent nous paraître énervantes, // © Cécile Peltier comme celle de dire toujours ‘oui’, même si c’est non, par peur de perdre la face… reconnaît l’étudiante. Mais j’ai appris à prendre du recul. D’autant que les gens sont adorables et se mettent en quatre pour vous aider. »
À la tête de neuf crêperies
Alix et ses camarades ont été témoins à plusieurs reprises des limitations en matière de libertés d’expression sur lesquelles elle a tenté d’interroger ses camarades : « Les Français posent beaucoup de questions sur le parti ou sur ce qu’on appelle la zone grise, ce flou qui entoure certaines pratiques, comme par exemple le fait que beaucoup de gens téléchargent un VPN pour accéder à des sites officiellement interdits… » À son retour, Alix effectuera jusqu’en juin son stage de fin d’études dans le merchandising ou l’événementiel, avec l’idée de peut-être un jour « retourner travailler en Chine »…
Jacques Commault avec ses employées Sue Su Il aurait pu lancer sa crêperie dans le cœur historique et Judy. © Radio France - Yves Maugue de Bordeaux après ses études à l’école Kedge. Faute de trouver l’emplacement idéal, et contacté par Philippe Ricard, qui avait lancé une crêperie à Shanghai, Jacques Commault a fait ses valises, direction la Chine. Originaire de Pacé, dans l’agglomération de Rennes, il débute alors comme manager dans la première crêperie installée depuis quelques années déjà dans la mégapole de 23 millions d’habitants : « Ça m’a permis de m’acclimater à la Chine, de rencontrer les clients », explique-t-il.
Mais quelques mois plus tard, il gère l’ouverture d’un nouveau restaurant, savoyard cette fois. Il apprend alors comment monter un projet avec une réglementation chinoise pas toujours simple à appréhender. Mais la galette reste son plat favori. Il devient directeur des opérations du groupe « La Crêperie Internationale ». Et aujourd’hui, il gère neuf restaurants sur l’Asie : trois à Shanghai, trois à Hong-Kong, les autres à Phnom-Penh, Saigon et Taiwan.
Des galettes revisitées à la sauce chinoise Alors bien sûr, le restaurant où il nous reçoit dénote un peu dans cette galerie commerçante au pied d’un impressionnant building. A l’intérieur, la déco rappelle la Bretagne. Un phare sur le mur d’entrée, des bigoudènes sur une peinture un peu plus loin et des cuisiniers chinois, en marinière… Jacques a dû quand même un peu revisiter la galette pour la faire manger en Asie : « On leur propose des plats qu’ils connaissent davantage, affirme Jacques Commault, avec par exemple de la sauce chinoise. On respecte leur goût. Ils n’aiment pas manger trop salé, et pas non plus trop sucré. Mais on leur propose aussi nos recettes traditionnelles comme la galette complète. Et les Chinois adorent le cidre ».
De la farine chinoise Et quand on y regarde de plus près, l’idée d’exporter la galette en Chine n’est pas si saugrenue. A cause notamment de la farine : « La Chine est le plus gros producteur mondial de sarrasin, explique Jacques Commault. Donc les Chinois connaissent le goût. Ils font d’ailleurs du thé avec le sarrasin. Et il faut savoir que trois quart des crêperies en France utilisent du grain chinois. »
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Témoignages diplômés/étudiants - Expérience de l’immersion Bordeaux-Shanghai : le choc des cultures pour les étudiants
Bordeaux-Shanghai : le choc des cultures pour les étudiants 1 Décembre 2016 | www.francebleu.fr _________
Kedge Business School, l’école de commerce basée à Bordeaux et Marseille, poursuit son développement en Chine avec l’inauguration dimanche d’un nouveau pôle arts et design. A Suzhou, près de Shanghai, étudiants français et chinois confrontent leurs expériences.
Témoignages diplômés/étudiants - Expérience de l’immersion Bordeaux-Shanghai : le choc des cultures pour les étudiants
Les chinois « à l’affût des nouveautés » Mais, au-delà de la cuisine, la différence entre Français et Chinois, ce serait surtout la capacité d’adaptation des Chinois selon Shan Hui. « Nous en Chine, on est toujours à l’affût des nouveautés. En France, je pense que ce serait difficile de changer régulièrement de mode de vie ou de consommation ». Et Jean-Baptiste, qui joue à l’extérieur, cède du terrain en concédant tout l’apport de ses quelques mois de formation en Chine sous l’égide de Kedge à Suzhou et de Renmin, l’université chinoise associée. « Dès qu’on discute avec des chinois et qu’on évoque Renmin, ça leur parle. Car c’est l’une des meilleures universités du pays. Cette expérience est vraiment un plus pour pouvoir travailler en Chine ». L’avenir ? Shan Hui sait ce qu’elle en attend. Elle qui n’oublie pas de rappeler qu’elle est et reste communiste avoue vouloir gagner de l’argent mais en faisant un métier qui lui plait et qui lui parait utile.
Un autre regard sur la Chine L’institut franco-chinois de Suzhou © Radio France - Yves Maugue
Une délégation française du groupe Kedge Business School, l’école de commerce basée à Bordeaux sur le campus de Talence et à Marseille, se trouve jusqu’à ce week-end en Chine. Kedge poursuit son développement sur place avec l’ouverture d’une nouvelle formation arts et design qui sera inaugurée dimanche à Shanghai. Le groupe est déjà présent depuis 2010 tout près, à Suzhou (une ville de 7 millions d’habitants à 150 km de Shanghai !) au sein de l’Institut Franco-Chinois. 150 élèves français y viennent d’ailleurs en immersion chaque année.
Simon est comme Jean-Baptiste étudiant à Kedge à Bordeaux. A Suzhou, il a découvert une Chine très éloignée de ce qu’il imaginait. Il évoque des Chinois décomplexés. « Parfois les chinois sont presque choquants en parlant de gagner de l’argent. Ils disent qu’ils veulent faire des affaires avec la France car c’est un pays riche et qu’ils pourront ainsi gagner plein d’argent ». Et il décrit un pays d’extrêmes. « Tout est extrême. La taille de la population, la façon de raisonner, le travail réclamé aux étudiants. C’est un pays qu’on connait mal car il est tout jeune sur la scène économique. prenez une photo de Shanghai dans les années 90, ça n’a rien à voir avec aujourd’hui. Paris en revanche n’a pas beaucoup changé. La Chine est un pays que l’on ne peut pas comprendre si on n’y a pas passé un peu de temps ».
Riz et nouilles contre mode et parfum Shan Hui et Jean-Baptiste sont réunis dans la cafétéria du campus de l’Institut Franco-Chinois. Shan Hui est en 4ème année. Jean-Baptiste, lui, est en 3ème année à Kedge à Bordeaux et depuis septembre à Suzhou. Tous les deux apprécient de découvrir une autre culture. Jean-Baptiste a par exemple été surpris par la relation entre les profs chinois et les étudiants. « Ils vont s’envoyer des messages, se voir en dehors des cours pour boire un verre, expliquet-il. Ça nous fait un peu bizarre ». Shan Hui, elle, avoue être surprise de la froideur des enseignants français. L’échange permet de mettre à mal certaines idées reçues. « On s’intéresse aux parfums, dit-elle dans un français parfait. On essaie de suivre la mode française ». Mais, pour Jean-Baptiste, certains clichés se vérifient : « la cuisine... ils mangent du riz, des nouilles, et puis du riz et des nouilles (rires) ».
Simon étudiant à Bordeaux © Radio France - Yves Maugue
Shan Hui et Jean-Baptiste à l’institut franco-chinois © Radio France - Yves Maugue
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Témoignages diplômés/étudiants - Expérience de l’immersion Un ancien de Kedge témoigne : « A Shanghai, tout va très vite »
Un ancien de Kedge témoigne : « A Shanghai, tout va très vite » 2 Décembre 2016 | www.francebleu.fr
« On a toutes les les libertés… sauf celle de voter. » Tout ça ne correspond pas vraiment à l’image d’un pays communiste ? Il y a toujours un parti communiste qui dirige le pays. On n’est pas dans une démocratie comme on l’entend en France, mais ce n’est pas non plus une dictature comme en Corée du Nord. Ce pays est géré de façon à ce que les gens soient quand même contents. C’est assez étonnant. On peut réussir dans tous les domaines mais il ne faut pas se mêler de politique. Si on ne s’en mêle pas, on a toutes les libertés… sauf celle de voter.
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Alors que l’école de commerce bordelaise et marseillaise Kedge Business School inaugure un nouveau campus à Shanghai ce dimanche, Michael Gutman, un ancien de l’école installé en Chine nous décrypte cette mégapole de 23 millions d’habitants.
Témoignages diplômés/étudiants - Expérience de l’immersion Un ancien de Kedge témoigne : « A Shanghai, tout va très vite »
La Chine continue à évoluer très vite aujourd’hui ?
Michael Gutman, ancien diplômé de Kedge © Radio France - Yves Maugue
La Chine ne veut plus être l’usine du monde. Elle veut passer de l’étape de fabrication à l’étape de créativité. Une spécialiste m’a dit que les Chinois allaient bientôt être là où on ne les attendait pas, dans le numérique. Quand on voit l’intelligence du téléphone Huawei que personne n’attendait. En tant qu’êtres humains, ils ont un potentiel infini. Comme les Français, comme les Américains, comme les Japonais, les Chinois vont arriver à une étape de créativité très productive.
France Bleu : Qu’est-ce qui doit pousser un jeune Français à venir tenter sa chance à Shanghai ? Michael Gutman : Déjà, on sait qu’en France c’est devenu compliqué pour un jeune d’entrevoir un avenir professionnel. Ici en Chine, c’est les « Trente glorieuses », c’est un peu les années folles comme à New-York dans les années 20. Donc un jeune peut trouver du travail même s’il faut se battre quand même un peu. Et il peut évoluer rapidement. J’ai un ami récemment arrivé. Avec trois ans d’expérience dans la vente de vin, il est, à 27 ans directeur d’une filiale d’un grand groupe de spiritueux à 4.000 euros par mois plus les intéressements. Quand on en veut, ça peut aller assez vite ici.
« C’est une ville qui ne dort jamais. »
Vue de la ville de Shanghai © Radio France - Yves Maugue
C’est quoi cette ambiance « années folles » que vous évoquez ? Hier, je sortais d’un restaurant en banlieue de Shanghai, dans un endroit pas particulièrement riche ou développé et, en une seconde, je vois passer deux Porsche et une Tesla. Ca c’est Shanghai, cette folie du business, la fête, le monde de la nuit, tout ce qui est tape à l’œil. De l’insouciance et la récompense pour ceux qui travaillent dur. C’est un tourbillon ? On dit aussi de Shanghai que c’est une ville où on arrive marié et d’où on repart divorcé ou remarié. C’est important ici d’avoir une vie de famille très stable. Sinon, comme c’est une mégapole, comme tout va très vite, comme c’est une ville qui ne dort jamais, ça peut devenir dangereux.
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Témoignages diplômés/étudiants - Expérience de l’immersion Quand Kedge BS aide à entreprendre
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Témoignages diplômés/étudiants - Expérience de l’immersion Quand Kedge BS aide à entreprendre
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Les écoles et la Chine Étudier à Shanghai : au coeur de la Chine moderne
Étudier à Shanghai : au coeur de la Chine moderne 2 Janvier 2017 | etudiant.lefigaro.fr _________
Shanghai, l’un des centres économiques et financiers les plus dynamiques d’Asie, compte plusieurs universités très prestigieuses avec lesquelles nombre d’établissements français ont choisi de conclure des partenariats.
Les écoles et la Chine Étudier à Shanghai : au coeur de la Chine moderne
2. L’université Jiao Tong : l’établissement aux six campus Créée en 1896 et désormais dotée de six campus, l’université Jiao Tong appartient également à la ligue C9. À l’origine plutôt dédié à l’étude des télécommunications, l’établissement compte aujourd’hui 60 programmes niveau licence ainsi que 250 programmes niveau master, et accueille environ 2500 étudiants étrangers. En avril 2013, le président François Hollande a inauguré l’école d’ingénieurs ParisTech Shanghai Jiao Tong, alliance de l’université Jiao Tong et de quatre prestigieuses écoles françaises (Polytechnique, Ensta, Mines et Télécom). Le global MBA Kedge - Jiao Tong se classe de son côté 22ème au classement FT des Executive MBA. Le petit plus : À l’international, l’université Jiao Tong est connue pour son palmarès mondial des universités principalement basé sur le niveau de la recherche, le prestigieux classement de Shanghai.
3. L’École normale supérieure de l’Est de la Chine : une forte relation avec la France Du Bund, promenade jalonnée d’édifices de style occidental, les passants ont une vue imprenable sur la rive opposée où se succèdent tours et gratte-ciel. Crédits photo : Flickr/CC/Jundy L. Tiu
À Shanghai, aux habitations et monuments traditionnels chinois et aux immeubles d’architecture européenne du Bund se mêlent les gratte-ciel connus dans le monde entier (Shanghai Tower, deuxième plus haut gratte-ciel du monde après Burj Khalika à Dubaï; Shanghai World Financial Center avec sa forme de décapsuleur; la Perle de l’Orient, tour de télévision et ses trois sphères caractéristiques...). Cet entrelacement témoigne de la diversité et du dynamisme de cette mégapole, ville la plus peuplée de Chine avec plus de 20 millions d’habitants, coeur économique et financier de l’Asie. Pas étonnant donc que la circonscription de Shanghai accueille plus de 350 établissements d’enseignement supérieur, dont plusieurs universités de renom qui attirent écoles et étudiants du monde entier. Aujourd’hui, avoir fait l’expérience de la Chine est un passage presque obligé, notamment pour les futurs managers et entrepreneurs - et les établissements français l’ont bien compris. Nombreux sont ceux à développer des programmes à ou autour de Shanghai, à l’image de l’EM Lyon, de Kedge, de Skema, de l’École de design Nantes Atlantique, de ParisTech, des écoles normales supérieures...
Focus sur cinq établissements d’excellence à Shanghai
Souvent appelée ECNU (pour East China Normal University), l’École normale supérieure de l’Est de la Chine est née en 1951. Elle développe de nombreux programmes de coopération, notamment avec la France. Ainsi, les ENS Ulm, Cachan et Lyon ont mis en place une antenne basée à l’ECNU dès 2002 et l’EM Lyon a inauguré un campus à Shanghai en partenariat avec l’ECNU en 2007. Le petit plus : L’ECNU dispose d’un site internet en français, ouvert à l’occasion du 49ème anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques franco-chinoises
4. L’université Tongji : l’ancienne fac de médecine allemande Les origines de l’université Tongji ont la particularité d’être... germaniques. En 1907, le médecin Erich Paulun fonde ainsi l’Ecole allemande de médecine à Shanghai. L’établissement évolue au fil des années pour devenir aujourd’hui une université pluridisciplinaire, particulièrement cotée en génie civil et en architecture. L’université Tongji compte plus de 18.000 étudiants de premier cycle, près de 14.000 étudiants de deuxième cycle et 2000 étudiants internationaux. Le petit plus : La business school de l’université Tongji, School of Economics and Management (SEM) fait partie du club très fermé des établissements triplement accrédités (Equis, AACSB, Amba).
1. L’université Fudan : une des meilleures universités chinoises
5. L’université des études internationales de Shanghai : l’axe sino-russe en héritage
Fondée par le père jésuite Joseph Ma Xiangbo en 1905, l’université Fudan est l’une des plus prestigieuses et sélectives universités de Chine. Elle est notamment classée 11ème meilleure université asiatique (et 3ème chinoise) dans le palmarès QS 2016. Sur ses quatre campus, l’institution dispense 70 programmes niveau licence à 14.100 étudiants et 243 programmes niveau master à 14.800 étudiants. L’université Fudan accueille 3000 étudiants étrangers et a établi des partenariats avec plus de 200 établissements à travers le monde.
Autre établissement aux origines étrangères, l’université des études internationales de Shanghai (SISU en anglais) a été créée en 1949. L’établissement, affilié à l’Université de la Révolution populaire de la Chine de l’Est, portait alors le nom d’Institut d’Etudes russes et n’enseignait que le cyrillique. S’ajoutent peu à peu l’anglais, les langues orientales, puis de plus en plus d’autres langues étrangères. Aujourd’hui, la SISU propose 38 spécialités de licence à 6000 élèves, plus 1500 étudiants étrangers.
Le petit plus : L’université Fudan fait partie de la ligue C9, une alliance de neuf universités d’élite chinoises, ainsi que du réseau Universitas 21, une association internationale d’établissements d’enseignement supérieur axés sur la recherche.
Le petit plus : Fidèle à sa vocation première d’études des langues, l’université des études internationales de Shanghai a développé son site en 22 langues, dont le français, le russe, le portugais ou encore l’indonésien.
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Les écoles et la Chine Étudier à Shanghai : au coeur de la Chine moderne
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Les cinq lieux préférés de Victor, 21 ans, étudiant en 4ème année du BBA de l’Essec Pour sortir des habituels Bund, People Square, Yu Garden ou concession française, qui font partie des lieux et quartiers les plus visités à Shanghai, Victor, étudiant du BBA de l’Essec en échange à Shanghai pour cinq mois, livre ses bonnes adresses. 1. Le Mansion. Chaque vendredi et samedi soir, le Mansion ouvre ses portes jusqu’au petit matin pour offrir des soirées électro explosives. Assez connu dans le milieu des expatriés, surtout des Français et Allemands, ce club est en fait une maison appartenant à une Chinoise, Rainbow Gao. Les jeunes qui y travaillent logent tous sur place gratuitement en apportant en retour leur contribution à ce qui se positionne davantage comme un mouvement qu’un simple club. Un bémol néanmoins: l’endroit est excentré et difficile à trouver, du moins la première fois. 2. Le M50. C’est un quartier très connu à Shanghai, entièrement piéton et constitué d’une succession de galeries d’art toutes libres d’accès. En parcourant ses ruelles, on y découvre des oeuvres étonnantes d’artistes chinois et étrangers, traditionnelles ou contemporaines. Des expositions temporaires y voient souvent le jour, et on peut s’arrêter prendre un café ou une bière dans la plupart des galeries. L’endroit est immense et invite à revenir! 3. Yang’s Dumplings. Les dumplings font partie des spécialités culinaires de Shanghai. On en trouve dans beaucoup d’endroits à des qualités inégales. Ceux proposés par Yang’s, une chaine de restaurants, sont sans doute parmi les meilleurs de la ville, et présentent l’autre avantage non négligeable d’être très peu chers. 4. Le musée de la propagande. Au contraire de la plupart des manifestations d’art à Shanghai, le musée de la propagande n’est pas gratuit mais vaut largement ses 40 rmb d’entrée (20 avec une carte étudiant). Situé au sous-sol d’une tour résidentielle de la concession française, impossible à dénicher par hasard, on peut y voir une multitude d’anciennes affiches de propagande de la Chine communiste. Ce petit musée non officiel offre un point de vue plutôt critique, chose rare en Chine. 5. Le C’s est un bar plutôt singulier. On descend quelques marches puis on se retrouve dans un mini-dédale aux murs tagués. Prix tout à fait abordables, de la bonne musique house / hip-hop, un babyfoot et un gros stand de street food juste à la sortie! Bonus : Un parc Disneyland vient d’ouvrir à Shanghai ! Plutôt réussi dans l’ensemble, malgré le peu d’attractions à sensations fortes, il coûte le même prix qu’en France et est très fréquenté le weekend. Le parc est idéal pour les familles et les enfants.
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Les écoles et la Chine French institutions push into China, boost business
French institutions push into China, boost business 9th December 2016 | www.universityworldnews.com _________ French higher education’s presence in China, including branch campuses, has lagged behind the United States, Australia and the United Kingdom. However, with the backing of the French government interested in boosting French companies abroad, a flurry of collaborations, particularly by business schools, has been evident this year.
Les écoles et la Chine French institutions push into China, boost business
Government pressure There has been pressure from the French government to catch up with US, UK and Australian institutions’ greater presence in China, outlined in a report on French transnational higher education published in September by the government-backed think tank France Stratégie. French institutions have some 600 programmes overseas, including 40 international branch campuses and 30 joint ventures with the most popular countries being Morocco, Vietnam and China. French business schools teach some 3,000 students outside France, the report said, but lack of vision means institutions are behind their British, American and Australian counterparts. French business schools in particular are strong but are typically too small or less well-known abroad compared to British and American institutions.
Kedge is also stepping up its collaboration with Shanghai Jiao Tong University to launch new business degrees in cultural and creative industries .
“Most of the business schools in France were created by chambers of commerce. They are very strong entities getting funding directly from taxes on companies and playing a very important role in creating special infrastructure like ports and airports. But the French economy is no longer booming so business schools have to go abroad to find students,” said Thomas Froehlicher, director-general of France’s Kedge Business School, which has four campuses in France as well as branches in Shanghai and Suzhou and a campus in Dakar, Senegal.
Fontainebleau-based INSEAD, which has a branch campus in Singapore, set up the Tsinghua-INSEAD dual degree Executive MBA with the Chinese university in Beijing almost a decade ago.
Its programmes in China are taught in English as well as providing French language instruction and joint degrees that require students to spend time in France.
ESSEC – Ecole Supérieure des Sciences Economiques et Comerciales – has double-degree programmes with Tongji University in Shanghai and Guanghua School of Management at Peking University.
“We have finally understood that we have to promote ourselves in the world. And we have to promote ourselves in English. It is impossible to attract an Indian, Chinese, African and a Russian with a programme [delivered] in French,” said Froehlicher.
Others such as Audencia Business School with campuses in Nantes and Paris have also taught dual degrees in China. It is taking a step further with a new joint-venture campus with Shenzhen University in southern Guangdong province known as Shenzhen Audencia Business School or SABS, with its first students arriving in September 2017.
Sino-French institutes
France’s Kedge Business School renewed its partnership with Renmin University of China, teaching business degrees in Suzhou, in Jiangsu province on China’s East Coast. The joint venture that began in 2011 will continue for another five years, Kedge has announced.
Another well known French business school, EMLyon, this year opened a joint-venture campus in Shanghai with East China Normal University called Asia-Europe Business School. The elite Institut d’études politiques de Paris, popularly known as Sciences Po, is also about to set up its own business school in China.
French institutions have in the past formed consortia known as Sino-French Institutes or IFCs to link up with Chinese universities. “French universities are very small. If they want to develop partnerships with good universities in China they have to form a consortium. US universities do not need that,” says Jean-François Vergnaud, French director of the IFC at Renmin University in Suzhou. The consortia offer multidisciplinary teaching and research, and have good connections with French multinationals and banks. Kedge says it has links with some 30 companies within China.
“It’s not that we are not present here in China – we are [present], but we need to be more agile, flexible vis-à-vis international competition,” France’s consul-general in Shanghai, Axel Cruau, told journalists. French universities and business schools “can open doors for our corporations and can also work with non-French partners”, he said.
In the past, IFCs – seven have been set up – were mainly in the fields of engineering, aeronautics and energy technology and included a preparatory year of French language learning, a year or more spent in France and delivery of a double degree. But they also provide links to French business and have the backing of French diplomats, which the Chinese side appreciates.
Previously known mainly for designer fashion brands, perfumes, wine and art galleries and museums, the French government is rallying its business schools and universities around networks known as French Tech Hubs. There are some 22 of these around the world including in Berlin and Los Angeles but three are in China – Beijing, Shenzhen, Shanghai – and one in Hong Kong.
“When we negotiate with the Chinese it is not a negotiation between a French and a Chinese institution but a negotiation between France and China,” says Vergnaud.
These clusters of start-ups, bigger companies and other organisations showcase French know-how in China, make approaches to the Chinese government, and help companies adapt to the Chinese market. Business schools and universities are a natural addition and give French institutions a new purpose and visibility in China. “There are 100 start-ups taking part in French Tech and the number is increasing,” says Javier Gimeno, president of the French Chamber of Commerce and Industry in China. 60 | PRESSBOOK KEDGE | VOYAGE DE PRESSE EN CHINE
The earlier IFCs received funding from the French state. École Centrale de Pékin, was established in Beijing in 2005 by a group of France’s leading engineering schools including the prestigious École Centrale Paris, together with China’s Beihang University. “École Centrale Pékin was created when there was a lot of money available in France for international aid. China particularly benefited from French funds,” says Vergnaud. An IFC set up in 2007 between the Civil Aviation University of China in Tianjin, and a consortium of French aeronautics institutions included links with France’s Airbus industries, and also included a huge investment by the French state. PRESSBOOK KEDGE | VOYAGE DE PRESSE EN CHINE
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Les écoles et la Chine French institutions push into China, boost business
“The partnership was a big success but we cannot imagine the French state investing at this level any longer. We had to find another model, which was more balanced economically [between France and China],” Vergnaud says. French institutions went for high profile Chinese universities to set up joint programmes to appeal to Chinese students willing to pay more for an international programme.
IFCs branch out The IFCs have been evolving and branching out. The Suzhou IFC, which includes Paul Valéry University, Montpellier III, Paris-Sorbonne University and Kedge in collaboration with Renmin University of China, is the first with the Chinese in science, humanities and social sciences. “There was a desire from the start to educate Chinese students not just in the technological field but in French culture,” says Vergnaud. “We now teach a specialism in philosophy with Paris-Sorbonne University.” The French view is that collaborating closely with Chinese partners provides stability and increases French universities’ profile within China. “We ourselves are very modest, but we are very ambitious in the partners that we choose,” says Guy Marcillat, vice president for international development and strategy at Kedge Business School. This is different from the unitary branch campus model in China where the foreign partner mainly delivers their own degree. “For us the Chinese partners play a reassuring role,” says Vergnaud. He insists the French institutions’ autonomy and freedom are not hampered. “We are under strict [Chinese] regulatory controls and have regular inspections [from the Chinese] to ensure our budget is balanced, but we are not prisoners. We are free to act.” “We are also free to teach. We welcome a lot of French students here and we don’t tell them what they can say and what they can’t say, and until now it has not been a problem,” he says, but adds “I can’t say it will never be a problem.” Likewise Chinese students have to prepare to go to France as a compulsory part of the course. “When Chinese students are in France they are not in a Chinese ghetto,” he says. “They are free to express themselves.”
Double degree The IFC is the French institutions’ ticket to some of the best Chinese students drawn to top Chinese universities like Renmin. The IFC gives them an option of an international programme that delivers a double degree. “American and British universities are competing with each other [in China] because they do not have a double degree,” Vergnaud says.
Les écoles et la Chine French institutions push into China, boost business
For example, China Construction Bank has development projects in francophone Africa. “Some parents already envisage such a career path for their children. They are heads of enterprises which already have contact with Africa so they know it well,” Shi says. He adds that China’s approach is to diversify its partnerships in higher education away from the US and UK.
Shenzhen Not everyone goes the IFC route. Shenzhen University last year approached Audencia Business School to set up the Shenzhen Audencia Business School or SABS, inaugurated this September. The first 200 students are due to start in September 2017, with 500 expected the year after. Audencia teaches business courses in English elsewhere in China such as in Chengdu University but this is the first time it will lead a joint venture institution. SABS dean, Christophe Germain, told University World News that Shenzhen University was primarily interested in the French business school’s accreditation. “We bring into the partnership the degrees, international recognition, management and leadership while Shenzhen contributes the campus and infrastructure,” he said. “We have a common challenge, we both want to develop the international side of Shenzhen University.” Apart from the standard BBA and MBA and masters, they hope to jointly develop other programmes related to Shenzhen’s growing businesses that include big data, finance, e-commerce, supply chain, logistics and others. “Shenzhen’s economic environment is very dynamic – it is China’s Silicon Valley,” Germain said. “China is transforming its economic model moving towards quality, performance and technology and they are looking for partners,” says the French Chamber of Commerce and Industry’s Gimeno. « Services are growing and becoming the principal [economic area] so they are looking for young graduate experts on digital and marketing to accelerate this change.” And there is another selling point for French higher education as Britain pulls out of the European Union. France’s ambassador to China, Maurice Gourdault-Montagne, spoke at the French Open Day at the Antai College of Economics and Management – the business school of Shanghai Jiao Tong University which is a collaboration with France’s ESSEC. Speaking on 30 November at the event intended to showcase opportunities for Chinese graduates at French companies, Gourdault-Montagne referred to Brexit. Europe was evolving but France was “the formidable entry port to the European market”, he said. As Gimeno says, “you cannot be timid in China »
The IFC has some 1,200 students compared to a total of 80,000 students in the Suzhou university zone which includes the prestigious Soochow University as well as Australia’s Monash University and Xi’an Jiaotong-Liverpool University. Vergnaud acknowledges France still plays a very small part in international higher education there. “But we have by far the best students in terms of quality,” he says and notes that this has helped increase the prestige of French programmes. And there is another selling point: “Some of the big banks need people with three languages, French, English and Chinese,” says Shi Jiayou deputy dean of Renmin University in Suzhou.
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Cérémonie de remise de diplômes MBA
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