5 minute read
Les journées de la médecine aéronautique et spatiale Leçon inaugurale à l’École du Val-de-Grâce 1 er challenge sportif interarmées Ravivage de la flamme et la Saint-Luc Réunion de commandement d’automne à l’HIA Bégin Enquête nouvelle génération (ENG) sur la santé et les besoins en prévention des militaires, de leurs familles et des retraités
routine ” : le parcours de l’ICASP Aurélie
Advertisement
Aurélie s’engage dans la Marine Nationale pour la spécialité d’infirmier en 1999. Diplômée d’Etat en 2002, elle choisit de servir dans les services médicaux embarqués de la force d’action navale à bord desquels elle participe à plusieurs opérations principalement au large de l’Afrique et au Moyen-Orient. Orientée ensuite vers l’encadrement, elle rejoint le service de cardiologie de l’HIA Ste-Anne en 2007. Diplômée cadre de santé et master 1 en éducation et formation en 2009, elle rallie l’EPPA de Toulon où elle exerce 5 ans en qualité de cadre pédagogique. Elle sera ensuite affectée en unité de soins à l’HIA Ste Anne en médecine interne et dermatologie puis rejoindra à nouveau les forces en honorant le poste de cadre de santé, chef de la division RH de la CSS FAN. Promue cadre supérieur de santé, elle choisit de servir au sein du département de gestion des ressources humaines du SSA afin d’élargir ses compétences en gestion de personnel. Chef de section des métiers paramédicaux des « forces » et « autres établissements du SSA », elle souhaite désormais réinvestir son expérience pour promouvoir les parcours professionnels dans le respect de la politique RH du SSA. L’infirmier cadre supérieur de santé paramédical (ICASP) Aurélie est décorée de la médaille de la défense nationale échelon argent, agrafes « bâtiments de combat » et « missions d’opérations extérieures », de la médaille outre-mer « République de Côte d’Ivoire », ainsi que de la médaille de la reconnaissance de la nation. Elle est mariée et mère de trois enfants.
Pourquoi avoir choisi de rejoindre l’armée et les forces ?
« J’ai choisi de rejoindre l’armée et plus particulièrement la Marine Nationale pour 3 raisons. Premièrement, les armées portent et transmettent les valeurs qui ont été la base de mon éducation (bien que mes parents ne soient pas militaires). Ensuite, je souhaitais pour mon avenir, un métier au service des autres, sans routine : on peut dire que je suis exaucée ! Enfin, il faut avouer que les missions embarquées me faisaient rêver par la découverte du monde et le défi que peut représenter le soutien santé d’une unité en situation isolée. »
Comment concilier une carrière professionnelle riche avec une vie de famille ?
« J’ai rencontré mon mari juste après mon diplôme de cadre de santé. Lui sortait de l’école des chimistes et naviguait dans les sous-marins nucléaires d’attaque. Alors que nous attendions notre deuxième enfant, nous avons compris que pour le bien-être et la stabilité de la famille, il nous faudrait opérer un choix. Il a fait le pari d’une deuxième carrière dans le privé. Depuis, nous sommes très épanouis et disponibles pour nos carrières. Nous arrivons à nous relayer et nous soutenir dans nos projets professionnels que nous réalisons chacun à notre tour. »
Forces, hôpital et administratif. Certains choisissent d’effectuer leur carrière dans un seul domaine, vous avez fait les trois. Quelles ont été vos motivations ?
« C’est conseillée par mes gestionnaires et ma hiérarchie que j’ai fait le choix d’exercer successivement dans les domaines de la pédagogie, de l’hospitalier, des forces et en administration centrale. Je suis convaincue que ce sont ces passerelles qui ont enrichi mon parcours professionnel et qui font de moi un professionnel accompli. Et c’est bien cette richesse de parcours qui fait à mon sens la richesse du service de santé des armées. »
Rentrée 2020 à l’École de
Guerre pour le Commissaire Principal Estelle
Titulaire d’un diplôme d’études approfondies (DEA) en droit, Estelle B. intègre l’École Militaire du Corps technique et Administratif (EMCTA) filière santé en 2004. Après 2 années de formation à St-Cyr Coëtquidan et à l’École du Val-de-Grâce, elle choisit de servir au sein de l’École de santé des Armées de Lyon-Bron. Elle rejoint ensuite l’équipe des OCTA de l’HIA Desgenettes au service contrôle de gestion et contrôle interne. Ses missions extérieures lui permettent d’appréhender le cœur du soutien administratif opérationnel où chaque maillon de la chaîne se montre indispensable. C’est notamment à Kaboul en 2009 qu’elle trouve les facettes du métier qu’elle cherchait en s’engageant au sein de l’armée française : servir sous l‘uniforme pour des causes justes. Elle ressent ce même sentiment en 2016 au sein de la DICOM des Forces françaises en Côte d’Ivoire où elle est affectée pour la première fois au sein du Commissariat depuis son intégration dans le corps en 2014. Elle y découvre le fonctionnement d’un Groupement de Soutien dans un contexte sécuritaire tendu avec le soutien d’une Base Opérationnelle Avancée de Barkhane. Depuis 2016, elle occupe le poste de chef de la section de contrôle de gestion de la sous-direction RH puis du Département de Gestion RH du SSA depuis la mise en œuvre de la nouvelle gouvernance.
Qu’est-ce qui vous a amené à passer le concours de l’École de Guerre ?
Dans la carrière des commissaires, l’enseignement militaire supérieur (EMS) tient une grande place et permet de se préparer à l’exercice de fonctions supérieures. La phase de préparation au concours de l’EMS 2 est une remise en question de soi mais surtout une possibilité d’envisager les connaissances du domaine militaire dans un champ plus large que le travail du quotidien. Dans la perspective de dynamiser mon parcours de commissaire, je me suis inscrite dès que j’en ai eu la possibilité dans la préparation.
Comment s’articule le concours et à quelles difficultés avez-vous du faire face ?
Le concours est organisé en deux épreuves écrites constituant les épreuves d’admissibilité et en quatre épreuves orales pour l’admission. La préparation demande un investissement personnel et familial conséquent mais aussi un soutien de l’environnement professionnel. Il a été difficile pour moi de réussir à concilier en permanence ces trois volets. Mais ce qui a également été compliqué était de s’acculturer au milieu du commissariat et d’envisager son positionnement avec de la hauteur.
En tant que commissaire des armées, quelles portes s’ouvrent à vous désormais ?
J’espère pouvoir occuper un poste au sein du commissariat en sortie École de Guerre. Cela me permettrait d’envisager des modalités de fonctionnement différentes de celles que j’ai pu observer au sein du SSA. Mais je ne suis pas focalisée sur un poste en particulier parce que l’institution nous permet toujours de changer et propose des choses auxquelles nous n’aurions jamais pensé.