L'Hebdo du Vendredi Épernay 664

Un grand gala pour fêter les 70 ans du Boxing Club d'Épernay, ce samedi p. 5

La bouteille allégée

La 4e édition de Vign'Art se prépare p. 5

Un camion pédagogique place Hugues-Plomb p. 5

Premier coup d'œil sur le futur siège de la CCGVM p. 6

A Rennes, Reims n’a pas le droit à l’erreur p. 13

Une maison de champagne de Damery a annoncé une expérimentation concluante sur un lot de bouteilles pesant 800 grammes, soit 35 de moins que le standard actuel. Elle espère convaincre l'ensemble de l'appellation d'adopter ces bouteilles allégées. p. 4

Les amateurs de bulles ont rendez-vous à Hautvillers p. 14

Moins nombreux, toujours mobilisés

L’intersyndicale unie contre la réforme des retraites appelait à une douzième journée de grèves et de manifestation le jeudi 13 avril. À Reims comme ailleurs, la baisse de la fréquentation se poursuit après trois mois de mobilisation intense, avec environ 2 500 personnes qui ont défilé dans la rue de la cité des sacres. Dans le même temps, ils étaient quelque 800 à Châlons comme à Épernay. Alors que les vacances scolaires démarrent ce samedi dans notre zone B, celles de la zone C et donc de Paris ne commenceront que le week-end suivant, ce qui signifie qu’une autre journée de mobilisation pourrait se tenir le mardi 18 avril.

Le champagne, 3e alcool préféré des Français

Chantal Goya va (ré)enchanter le Capitole

Douze de der ?

L’agence de conseil en marketing et en communication SoWine et l’analyste de données Dynata ont réalisé un baromètre sur les consommations de boissons alcoolisées des Français en 2022, auprès d’un échantillon représentatif de la population, soit 1 032 personnes âgées de 18 à 65 ans. Le classement reste dominé par la bière (56 %) et le vin (55 %), mais pour 37 % des sondés, soit 6 points de plus que l’an passé, le champagne est leur breuvage préféré. Le top 3 des régions viticoles françaises plébiscitées par les Français reste identique : Bordeaux, Bourgogne et Champagne. À noter que 15 % des Français interrogés déclarent ne pas consommer d’alcool.

Déjà présente à Châlons en janvier 2020, Chantal Goya reviendra au Capitole le 18 février 2024 avec sa nouvelle tournée, baptisée « Sur la route enchantée ». Du haut de ses 80 ans, la chanteuse a su garder son âme d'enfant. Elle revêt volontiers la fameuse robe de Marie-Rose pour ce spectacle féerique, dont l'écriture et la mise en scène sont signées Jean-Jacques Debout, son époux. Petits et grands pourront aussi retrouver les décors, les chansons et les personnages qui ont fait rêver tant de bambins à l'époque : Bécassine, Polichinelle, Pandi-Panda, Jeannot Lapin, le Chat Botté, Guignol et bien d'autres. Les billetteries en ligne sont ouvertes.

Axon'Cable, championne de la santé au travail

L'événement que prépare Axon'Cable le 28 avril, journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, permettra à ce fleuron de l'industrie marnaise spécialisé dans la conception de câbles connectés et de systèmes intégrés - plus de 2 400 salariés, dont près de 800 à Montmirail et 21 filiales dans le monde - de présenter le concept Hygie Prevention. Ce service fonctionne comme une véritable médecine du travail locale, avec trois médecins, quatre infirmières et un ophtalmo en CDI. Le ministre de la Santé, François Braun, figure sur la liste des invités d'Axon'Cable, mais n'a pas encore confirmé sa venue à l'heure où nous rédigeons cet article.

La mobilisation contre la réforme des retraites du jeudi 13 avril marquait la 12e journée d’un mouvement entamé il y a bientôt trois mois. Si plusieurs ont été de véritables succès en matière de participation, notamment celle du 7 mars qui avait rassemblé près de 15 000 personnes dans la Marne, les cortèges sont de moins en moins fournis ces derniers mardis et jeudis. Logique, tant le mouvement dure, que les journées de mobilisation se ressentent sur le portefeuille des grévistes et que, dans les mêmes temps, les affrontements en marge des cortèges en découragent sans doute plus d’un à continuer à battre le pavé. Ce vendredi, au lendemain de ce 12e acte, le Conseil constitutionnel donnera un feu vert, orange ou rouge au texte, c'est-à-dire que l'institution pourra valider le projet du gouvernement, le censurer partiellement ou totalement. Sa décision est très attendue, mais peu prédisent une sanction intégrale qui serait vécue comme une offensive politique inhabituelle des Sages. Le mouvement, arrivera-t-il alors en bout de course ? Si le texte est validé, difficile de prédire la réaction de l’intersyndicale, dont les membres les plus modérés ont déjà annoncé qu’ils reconnaîtraient cette décision, sans pour autant appeler à la démobilisation. Force est de constater qu’avant cela, l’intersyndicale n’a pas réussi à gagner son pari. Elle promettait un pays à l’arrêt, ce ne fut pas le cas et c’est sans doute la seule chose qui aurait pu faire reculer le gouvernement, comme lors des grandes grèves de 1995. Et ce n'est certainement pas le calendrier à venir qui devrait lui permettre d'inverser la tendance. La décision du Conseil constitutionnel interviendra en effet le jour des vacances scolaires pour notre zone B et une semaine avant celui des Parisiens, qui signe traditionnellement l’arrêt des appels unitaires à la grève pendant deux semaines. Et il ne faudra sans doute pas compter sur le mois de mai, qui compte quatre jours fériés, pour relancer la vapeur. Les vacances et les jours chômés, si chers aux syndicats et aux travailleurs en général, pourraient jouer un mauvais tour au mouvement contre la réforme des retraites...

L’Hebdo du vendredi

édité par la SARL BMDR Editions

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Eric Vandenbossche

ÉDITO de Simon Ksiazenicki, journaliste

Les bouteilles allégées, bientôt une réalité

Le champagne Telmont vient d'annoncer un essai concluant sur des flacons de 800 grammes, soit 35 de moins que le standard champenois. La maison espère convaincre l'ensemble de l'appellation d'adopter ces bouteilles allégées, mais les choses ne sont pas si simples.

Si on parle beaucoup ces dernières années de la nécessité de réduire les émissions de dioxyde de carbone dans tous les pans de l’industrie, le Comité Champagne aime à rappeler qu’elle a été la première filière viticole au monde à réaliser son bilan carbone, dès 2003, et à se doter d’un plan de réduction, deux ans plus tard. Actualisé en 2015, celui-ci a fixé le cap d’une réduction des émissions globales de 25 % d'ici à 2025 et l’interprofession a même annoncé un nouvel objectif pour 2050 : atteindre le « net zéro carbone ». Pour ce faire, il faudra être plus performant dans tous les domaines et notamment celui du contenant. «  En 2003, le premier bilan carbone de la filière Champagne a montré que le premier poste d’émissions de gaz à effet de serre était la bouteille en verre, explique Pierre Naviaux, responsable développement durable au Comité Champagne. L’interprofession a donc coordonné, à partir de 2005, des expérimentations chez de nombreux opérateurs champenois, en liaison avec les verriers fournisseurs de la Champagne, pour réduire le poids de la bouteille.  » Un nouveau standard avait été adopté cinq ans plus tard, faisant passer la masse du flacon de champagne de 900 grammes à 835 grammes. Un allégement de poids quasiment «  imperceptible à l’œil », expliquait alors le Comité interprofessionnel des vins de Champagne (CIVC) de l’époque. « Cela correspondait à la plus forte diminution possible, sans modifier les

Un premier amaigrissement en 2010

caractéristiques dimensionnelles externes de la bouteille, pour ne pas avoir à changer toutes les installations de vinification existantes, détaille Pierre Naviaux. Les verriers garantissent sur cette bouteille de 835 grammes les mêmes performances mécaniques et la même sécurité que la bouteille de 900 grammes, notamment une tenue à la pression supérieure à 8 bars.  » Moins de verre, c’est moins de CO2 au niveau de la fusion et de la fabrication, mais aussi moins de carburant pour le transport des bouteilles. Le Comité Champagne assure que cet allégement évite l’émission an -

La bouteille de champagne, catégorie poids lourd

C'est une Ordonnance royale du 8 mars 1735 qui donne naissance officiellement à la bouteille de champagne, qui devait avoir un poids minimum de 25 onces (750 grammes) et une contenance équivalente à la pinte de Paris, soit 0,952 litre. Actuellement, un flacon champenois vide pèse 835 grammes, contre moins de 500 grammes pour toutes les autres bouteilles de vin. Un surpoids qui s'explique par la nécessité de supporter la forte pression de gaz : elle est conçue de manière à pouvoir résister pendant trois semaines à une pression continue de 12 atmosphères et durant quelques minutes à une montée de pression de 20 atmosphères. Pour être plus résistante, la bouteille de champagne est plus épaisse et donc plus lourde que les autres. Des efforts ont été faits pour réduire sa masse, passée de 1,2 kg, au début du XXe siècle, à 900 grammes, 100 ans plus tard, et donc 835 grammes aujourd’hui. Un allégement qui ne pourra pas être infini. D’abord, parce qu’il faut une solidité nécessaire pour résister à la forte pression exercée à l’intérieur de la bouteille, mais aussi parce que cela nécessiterait de changer toutes les installations de vinification existantes.

nuelle de 17 000 tonnes de CO2. Tout récemment, le champagne Telmont a dévoilé sa volonté d'aller plus loin dans cette cure de minceur. La maison familiale, rachetée en 2020 par le groupe français de spiritueux Rémy Cointreau, fait encore parler d’elle, après avoir vu l’acteur Leonardo DiCaprio entrer à son capital, puis présenté en grande pompe ses engagements pour réduire son impact environnemental. Parmi ceux-ci, on trouve l’adoption d’une bouteille à 800 grammes, pari qu’elle vient de tenir grâce à une expérimentation lancée il y a un an, avec le verrier français Verallia. «  Les tests, menés par Telmont, sur un lot de 3 000 bouteilles, se sont révélés concluants, a fièrement annoncé la maison de Damery dans un communiqué. S'ouvre à présent une nouvelle étape : étendre la production avec un premier lot de 30 000 bouteilles.  » Un premier pas pour Telmont, qui révèle que le verre représente 24 % de ses émissions totales. Ce flacon plus léger représenterait, selon elle, «  une empreinte carbone réduite d'environ 4 % pour la fabrication de chacune des bouteilles  ». Cela peut paraître peu, mais rapporté aux 400 000 cols signés Telmont, voire aux 326 millions de bouteilles expédiées chaque année par l’appellation, cela commence à compter. C’est l’ambition que poursuit Lu -

dovic du Plessis, président de la maison Telmont : « Nous souhaitons que cette bouteille puisse être utilisée par tous en Champagne, sans exclusivité, car une réduction généralisée du poids des bouteilles, cela ferait du bien à notre planète, et nous avons tous à y gagner. »

Un lot de 30 000 bouteilles

Face à cette nouveauté et cette ambition, le Comité Champagne fait part «  d’un optimisme prudent  », par la voix de Pierre Naviaux, responsable développement durable. «  Aujourd’hui, si les garanties de qualité fournies par les verriers le permettent, il semble possible d’aller plus loin dans l’allégement de la bouteille. Les premiers résultats obtenus sont encourageants, il est cependant un peu tôt pour nous exprimer davantage sur ce sujet.  »

Étant donné que les bouteilles de champagne restent en moyenne deux à trois ans en caves avant d’être commercialisées, voire dix ans ou plus pour les millésimes, il n’est pas dit que le flacon de 800 grammes s’invite de sitôt à la table des champenois. Sauf pour les adeptes de Telmont, qui pourront soupeser la cuvée bio allégée en 2026. Il faudra trouver d’autres moyens pour réduire plus rapidement l’empreinte carbone de la filière.

Simon Ksiazenicki

Actuellement, une bouteille de champagne vide pèse 835 grammes. © l'Hebdo du Vendredi

Premier coup d'œil sur le prochain Vign'Art

La 4e édition du festival d'art contemporain et de land art se tiendra du 12 mai au 17 septembre, au grand air, dans quatorze communes du bassin d'Épernay. Les organisateurs ont reçu une centaine de candidatures d'artistes venus du monde entier.

Imaginé en 2019, Vign’Art a su s’enraciner dans le paysage champenois pour devenir, à l'aube de sa quatrième édition, un rendezvous apprécié des locaux et des touristes. D’Épernay à Aÿ, en passant par Dormans, l’événement a su séduire tout le monde, comme le raconte Régis Coutant, président de la communauté de communes des Paysages de la Champagne. « On a rejoint le festival l’année dernière et après les interrogations dans la collectivité, on peut dire que c’est une réussite totale. Il y a eu beaucoup de monde, des autochtones, mais aussi pas mal de touristes, et les retours sont très bons. » L’intercommunalité de Dormans fait désormais partie des principaux partenaires du festival, au même titre que celles d’Épernay et d’Aÿ. Au programme de ce quatrième Vign’Art, dixsept œuvres éphémères et souvent monumentales qui s’installeront, pendant quatre mois, dans quatorze communes du large bassin sparnacien. Ce qui fait son succès tient en plusieurs points. « Il y a deux aspects intéressants, estime Dominique

N UMÉRIQUE

Lévêque, président de la communauté de communes de la Grande Vallée de la Marne (CCGVM). D’abord la possibilité de voir de l’art contemporain et du land art dans un milieu naturel, sans payer de ticket d’entrée, et puis cela permet à des communes rurales, certaines de très petite taille, d’accueillir un événement culturel sur leur territoire. » Cette année encore, une diversité d'emplacements a été retenue. Parmi les sites « urbains », on retrouvera le jardin du musée d’Épernay, le parc de la maison Gosset à Épernay également et la cour de Pressoria à Aÿ. Pour le reste, il faudra prendre sa voiture, à la découverte de sites naturels tels les pâtis du Mesnil-sur-Oger,

Le camion Huawei de passage à Épernay

qui accueilleront trois créations, les bords de la Marne à Magenta et Tours-sur-Marne, une loge de vigne à Val-de-Livre ou encore différents sites naturels à Congy, Fèrebrianges, Loisy-en-Brie et Vert-Toulon. «  On parle beaucoup des maisons et des caves en Champagne, mais tout cela existe parce qu’il y a un vignoble, reconnu par l’Unesco au même titre que les maisons et les caves, rappelle Franck Leroy, président de l’agglomération d’Épernay et du conseil régional du Grand Est. Cet événement a été imaginé pour inviter les habitants à se promener dans le vignoble, intéresser les touristes à la découverte de nos coteaux et éveiller au land art. » Les touristes et les locaux pourront donc appré-

B OXE

cier dix-sept œuvres qui seront réalisées au printemps, in situ, par des artistes venus parfois de loin. Le panel est à nouveau éclectique, avec des professionnels locaux, des Français, mais aussi plusieurs étrangers (Allemand, Hongrois, Italien, Tchèque, Britannique, Ukrainien, Sud-Coréen). Chacun, lauréat de l’appel à projets qui s’est tenu d’octobre à décembre, se verra remettre une enveloppe de 8 000 €, portant le budget de cet événement à près de 200 000 €. « On peut compter sur des partenaires fidèles, se réjouit Jean-Baptiste Duteurtre, directeur du festival. On a eu une centaine de candidatures d'artistes, c’est moitié moins que l’an dernier au sortir du covid, c’est une tendance générale. Mais côté qualité, c’est tout aussi bien. » Le public pourra en juger durant tout l’été.

Simon Ksiazenicki

Une œuvre déjà visible

Alors que seize créations de la 4e édition de Vign'Art seront réalisées in situ entre le 29 avril et le 10 mai, une est déjà visible depuis plusieurs mois. Il s'agit des « Habitats », trois nids de trois mètres réalisés par l’artiste allemand de 86 ans, Nils Udo, précurseur du land art, pour le compte de la maison Ruinart, dans son vignoble de Taissy. À quelques encablures, une fresque a également été réalisée sur une loge de vigne par l’artiste parisien Alexandre-Benjamin Navet, au printemps 2022.

Un 70e anniversaire musclé

Les amateurs de boxe à Épernay (et ils sont nombreux !) ont dû trouver le temps long. Voilà près de quatre ans que le Boxing Club d’Épernay, une institution dans la capitale du champagne, n’avait plus organisé de gala digne de ce nom. L’anomalie sera réparée ce samedi 15 avril, lorsque le hall des sports Pierre-Gaspard revêtira sa config’ « boxe », avec des places en gradins (15 €) et autour du ring (20 €), pour accueillir jusqu’à 2 000 personnes.

Le DigiTruck se veut une « salle de classe mobile » dédiée au numérique. © Duchili

Connu du grand public pour être devenu le plus grand constructeur mondial de smartphones en pleine pandémie, Huawei se retrouve aussi, depuis 2019, au cœur de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, accusé par le premier d’espionnage au profit du second. Frappée par de lourdes sanctions et privée des applications Google, la firme chinoise n’a pas dit son dernier mot puisqu’elle continue d’être une actrice majeure du numérique. En France, malgré des restrictions drastiques liées à la téléphonie et au déploiement de la 5G, le groupe chinois continue d’investir dans la fibre optique, le stockage de données, les objets connectés, l’énergie ou encore... son image de marque. Comme avec le DigiTruck, qui sera de passage à Épernay, du lundi 17 au samedi 29 avril. Sur la place Hugues-Plomb, ce camion proposera quotidiennement quatre à cinq ateliers, d’une durée d’une heure ou deux, pour s’initier ou se perfectionner au numérique. Grâce à une « salle de classe mobile » de 20 postes de travail équipés d’ordinateurs, de tablettes et de smartphones Huawei reconditionnés, les participants pourront se familiariser avec ces outils, découvrir les bonnes pratiques numériques ou encore apprendre à réaliser des démarches en ligne (impôts, France Connect, Doctolib, réseaux sociaux…). Des rendez-vous gratuits, menés en partenariat avec deux acteurs de l’inclusion numérique, Close the Gap et WeTechCare, et des acteurs locaux (médiathèques, Mission locale, écrivain public numérique…). Un gage de sérieux. S.K

«  On espère qu’on aura du monde, car ça fait longtemps qu’on n’a pas organisé une soirée de ce niveau-là. En plus, on fête les 70 ans du club, on a donc voulu marquer le coup », explique l’emblématique entraîneur, Jérôme Vilmain.

Près de 2 000 spectateurs sont attendus pour ce gala de boxe.

Au programme, six combats amateurs, suivis de cinq professionnels… si tout va bien, car quelques incertitudes planent encore sur la présence des adversaires. Qu’à cela ne tienne, Agop Margaryan (Chaumont), Ibrahim Traoré (Reims), protégé du boxeur sparnacien feu Maye Cissé, et les locaux Benjamin Tondellier, Clément Gillet et Souad Masmoudi se sont préparés pour en découdre. Cette dernière (3 victoires) combattra même, dans la catégorie mi-mouche (-49 kg), pour son premier titre de la World Boxing Federation (WBF), en dix rounds, face à l’Espagnol Isabel Rivero (3 victoires, 2 défaites). «  Ce sera un gros combat, entre deux boxeuses complètement différentes, prévient son entraîneur. Si elle s’impose, il peut y avoir des ouvertures pour aller plus haut. » La locale de l’étape, âgée de 21 ans et au club depuis 2015, clôturera cette grande soirée et pourrait ainsi offrir un joli cadeau d’anniversaire à son club.

4 Gala de boxe, samedi 15 avril, à 19 h, hall des sports Pierre-Gaspard, Épernay. Tarifs : 15 et 20 €.

L'an dernier, « Cloud tree » s'était installé à Hautvillers. © l'Hebdo du Vendredi

© Aurélien Laudy

Le futur siège de la CCGVM prend forme

Les élus de la Grande Vallée de la Marne ont validé le projet de réhabilitation d'un bâtiment d'Aÿ pour y transférer leurs services administratifs. La demande de permis de construire va prochainement être déposée.

Au numéro 9 du boulevard Charles-deGaulle, à Aÿ, un immeuble inoccupé, propriété de la Communauté de communes de la Grande Vallée de la Marne (CCGVM), va être réhabilité afin d'y regrouper les services de l'intercommunalité, actuellement dispersés sur trois sites plus ou moins contraints. Les élus ont entériné, mercredi soir, ce projet qui était sur les rails depuis plus d'un an. Le président de la CCGVM, Dominique Lévêque, devrait déposer la demande de permis de construire au début du mois de mai. Ce bâtiment, qui possède une architecture industrielle typique de la fin du XIXe et du début XXe siècle, accueillera les services administratifs de l’intercommunalité, une fois les travaux réalisés.

Ils consisteront en la réhabilitation du bâtiment principal, la destruction de bâtiments annexes, la création d’une entrée du côté du boulevard et d’une sortie donnant sur la route

départementale et la création d’une extension pour l’accueil des visiteurs. « Le parti-pris architectural proposé reste respectueux de l’identité du site, a expliqué le président de l'intercommunalité, lors du dernier conseil communautaire. L’aspect historique du bâti sera mis en valeur, l’ensemble sera conservé, réhabilité et valorisé dans le respect de son

caractère original. » Début des travaux espéré en novembre.

La CCGVM a confié le projet à Forall Studio, une jeune agence d'architecture parisienne qui promeut une architecture bioclimatique et frugale et des matériaux biosourcés, durables et locaux. Elle lui a demandé un projet qui mettrait l’accent sur la qualité de vie et de travail,

la performance énergétique, la flexibilité technique et l’utilisation de matériaux premiers et locaux. «  La performance énergétique attendue est particulièrement ambitieuse, a poursuivi Dominique Lévêque. Une qualité environnementale du bâti est exigée, aussi bien au niveau de l’isolation thermique et phonique qu’en termes d’intégration architecturale. Une part significative de biomatériaux est par ailleurs inscrite au projet, en phase d'avant-projet définitif. » Avec ce projet ambitieux, la collectivité espère obtenir une subvention auprès de l’État au titre du « Fonds vert ». Condition sine qua non pour y être éligible : réduire significativement les émissions de gaz à effet de serre du site et de 40 % sa consommation d’énergie finale. La rénovation de ce bâtiment, dont l'inauguration est programmée pour la fin de l'année 2024, devrait coûter 1,5 M€. Près de 725 000 € ont déjà été inscrits au budget 2023 pour cette opération et la CCGVM pourra compter sur des financements de l'État, de la région et du département. L’ajout d’un lieu de vie, proposé par plusieurs habitants d’Aÿ à l'origine du projet, mais retoqué par les élus, ne figure pas dans les documents officiels. Ceux-ci précisent que le bâtiment intercommunal aura seulement des fonctions administratives, partenariales et associatives.

Simon Ksiazenicki

BÂTIMENTS PUBLICS

DONNONS À LA RÉNOVATION

ÉNERGÉTIQUE LA PLACE

À la Banque des Territoires, nous avons une mission : aider les collectivités à réduire leur empreinte carbone et leur facture énergétique, en proposant des solutions pour la réhabilitation énergétique des bâtiments publics. Que vous soyez élu ou entreprise publique locale, agissons ensemble pour le mieux-être et l’avenir des citoyens et de la planète.

Le bâtiment situé boulevard Charles‐de‐Gaulle sera réhabilité moyennant 1,5 M€. © l'Hebdo du Vendredi

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Hausse des impôts dans la Grande Vallée de la Marne

Fresque du climat à La Villa

Le comité de quartier de La Villa organise un atelier, proposé par un membre de La Fresque du climat, une association dont l'objectif est de sensibiliser le public au réchauffement climatique à travers des jeux et ateliers ludiques et collaboratifs. Ouvert à tous et gratuit, l’atelier se déroulera le dimanche 16 avril, de 14 h 30 à 17 h 30, au foyer Vaxelaire.

Derniers jours pour donner son avis sur les Berges de Marne...

Alors que les élus de la ville et l’agglomération d’Épernay ont récemment voté une augmentation globale des impôts pour faire face à la hausse des dépenses liées aux énergies et au personnel, leurs homologues de la Grande Vallée de la Marne (CCGVM) ont pris des dispositions similaires.

Mercredi soir, lors du conseil communautaire qui s'est tenu à Mareuil-sur-Aÿ, les élus de la CCGVM ont fait le choix d’augmenter la cotisation foncière des entreprises (CFE), plus grosse ressource fiscale de l’intercommunalité, pour lui appliquer le taux maximum dérogatoire de 22,98 % contre 21,49 % auparavant. Le taux de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (Teom), destinée à financer la collecte des déchets ménagers, progressera aussi pour passer de 3,3 % à 3,8 %. « L’incertitude pesant sur le niveau de nos futures recettes et pour permettre à la communauté de communes de poursuivre son programme d’investissement, il est proposé dès cette année d’augmenter [les] taux », ont justifié les élus. En revanche, la taxe foncière sur le non bâti et la taxe d’habitation conserveront les mêmes taux qu’en 2022. À noter que du côté d’Aÿ-Champagne, les élus n’ont pas augmenté les taux de taxes foncières et d’habitation.

La ville d'Épernay entend écrire le futur du côté du futur quartier des Berges de Marne, sur une friche de 12 hectares qui accueillaient auparavant les ateliers de chemin de fer. En attendant que les premiers aménagements sortent de terre, vraisemblablement vers 2026-2027, la première étape, qui concerne la déconstruction et la dépollution, vient de débuter. En parallèle, les Sparnaciens sont invités à prendre connaissance du projet sur le site internet de la ville (epernay.fr), puis à faire part de leurs observations et suggestions, par mail (bergesdemarne@ville-epernay.fr), jusqu’au samedi 15 avril.

...et sur le transport à la demande dans la Grande Vallée de la Marne

La Communauté de communes de la Grande Vallée de la Marne pourrait proposer un nouveau service de mobilité : le transport à la demande. Déjà mis en place par Mouvéo dans l’agglomération d’Épernay, il s’agit d’un mode de transport en commun, déclenché par réservation téléphonique au minimum 3 heures à l'avance, qui permet d’être véhiculé d'un arrêt à l'autre, sur l’une des dix lignes de ce réseau, dans les communes de l’agglomération qui ne sont pas desservies par les lignes régulières. Afin de connaître l’avis et les besoins des habitants du territoire d'Aÿ sur le sujet, un questionnaire en ligne est ouvert jusqu’au samedi 15 avril. Infos : 03 26 54 76 30 et ccgvm.com

Les élus d'Aÿ‐Champagne n'ont pas touché aux taux, au contraire de ceux de la CCGVM. © l'Hebdo du Vendredi

Cette semaine LES NOTAIRES vous proposent

LES FRAIS DE NOTAIRES. Tarif concernant les frais de location dont la prestation de négociation est assurée par un notaire. Honoraires de négociation bail d’habitation : un mois et demi de loyer (en vertu du décret 2007-387 du 21/03/2007). Ce tarif s’applique à toutes les offres de locations faites par des notaires dans les pages suivantes.

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51052-475 Prix : 124 000 € Charge acquéreur

OFFICE NOTARIAL DE LA PORTE DE MARS

Antoine BOUQUEMONT et Marie-Florence ZAMPIERO BOUQUEMONT

5 boulevard Desaubeau - REIMS

Immobilier : 03 26 47 83 36 - Négociation : marie-pierre.mayette.51050@notaires.fr immobilier.notaires.fr - officedelaportedemars-reims@notaires.fr

● AVENUE DE LAON / CHARLES ARNOULD

APPARTEMENTS

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Dans résidence hôtelière bien entretenue, studio meublée avec garage.

Le studio est actuellement loué

Classe énergie : C Réf. 4274 Prix : 54.000 euros

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Classe énergie : E Réf. 4299 Prix 57.000 euros

En coeur d'ilot, appartement traversant de 4 pièces avec balcon et garage fermé

Offrant : séjour double donnant sur le balcon - cuisine aménagée - 2 chambres - salle de bainscellier - nombreux rangements.

Appartement très agréable et lumineux.

Classe énergie C Réf. 4287 Prix 194.500 euros

● COULOMMES LA MONTAGNE :

Au cœur du village, dans un parc arbor é , Lotissement de 16 parcelles viabilis é es d’une superficie de 451 m² à 605 m².

Dossier à l’Etude

● NOUVION LE COMTE : Au coeur du village, terrain bâtir d'une superficie de 188 m² à viabiliser. Réf. 4087 Prix 4.500 euros

● SECTEUR DAUPHINOT / CERNAY :

Dans résidence, appartement de 2 pièces avec une vue dégagée. Offrant : une entrée desservant un séjour - une cuisine - une chambre - une salle de bains/wc - nombreux rangements.

Cave. Garage fermé

Classe énergie C Réf.4273 Prix 132.000 euros

● SECTEUR JAMIN/SÉBASTOPOL :

Dans résidence sécurisée avec peu de charges, à proximité des commerces et des écoles, appartement de 5 pièces offrant : une entrée desservant une cuisine avec un cellier, un séjour double, une salle de bains, 3 chambres, dressing. Une cave. Un parking dans la cour.

Quelques travaux de rafraîchissement sont à prévoir.

Classe énergie E Réf. 4288

● SECTEUR SAINT THOMAS / EMILE ZOLA

Prix 168.500 euros

A proximité des commerces et des écoles, dans une Résidence sécurisée, appartement traversant de 4 pièces en état d'usage, Offrant : salon-séjour cuisine - 2 chambres - salle de bainsnombreux rangements. Cave. Emplacement de parking.

Classe énergie : D Réf.4292

Prix : 171.200 euros

● SECTEUR POMMERY / CLEMENCEAU : Au dernier étage d'une petite copropriété appartement de 3 pièces d'une superficie de 70 m² entièrement refait avec qualité Offrant : une belle pièce de vie d'environ 37 m² avec une cuisine ouverte et aménagée - 2 chambres - salle de douche - dressing. Beaucoup de charme pour cet appartement très agréable à vivre.

Classe énergie C

Réf. 4280 Prix : 199.000 euros

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Dans résidence récente avec ascenseur, vaste appartement de 4 pièces d'une superficie de 80 m² avec un grand balcon, offrant un séjour de 24 m² avec une cuisine aménagée, l'ensemble donnant sur la terrasse - 2 chambres - salle de bains - dressing. Garage fermé

Ensemble en parfait état

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Au dernier étage d'une résidence dont l'ascenseur arrive directement dans appartement de 6 pièces avec terrasse et balcon de chaque côté Offrant : un séjour double orienté au sud - une cuisine et son arrière cuisine -5 chambres donnant chacune sur la terrasse sans vis à vis - 2 salles de bainsnombreux rangements - 2 caves et garage double.

Appartement très agréable et facile à vivre pour une famille.

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Loyer : 950.00 € Charges 170.00 €

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Cette semaine LES NOTAIRES vous proposent

LES FRAIS DE NOTAIRES. Tarif concernant les frais de location dont la prestation de négociation est assurée par un notaire. Honoraires de négociation bail d’habitation : un mois et demi de loyer (en vertu du décret 2007-387 du 21/03/2007). Ce tarif s’applique à toutes les offres de locations faites par des notaires dans les pages suivantes.

MAISONS LOCATIONS

EXCLUSIVITE SECTEUR LESAGE/ROBESPIERRE, maison ancienne avec travaux à prévoir, de cinq pièces principales sur deux niveaux, d'environ 102 m² habitables. Rdc comprenant cuisine de 15 m² env, séjour/salon env 34 m², SDB avec Wc. A l'étage : trois chambres et grenier. Petit garage, parking. Jardin clos sur l'arrière. CC au gaz. Classe énergie : G Honoraire charge vendeur. Prix : 212 000 €

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SILLERY, secteur agréable et verdoyant, maison indépendante sur 620 m² de terrain, d'environ 140 m² habitables sur deux niveaux, comprenant au RDC séjour/salon 44 m² avec cheminée (+ véranda), cuisine équipée, 2 chambres et SDB. A l'étage : 2 chambres et cabinets de toilette. Sous/sol total avec partie garage 3 voitures. Jardin clos. Ensemble très bien entretenu. Classe énergie en cours. Honoraire charge vendeur. Prix : 395 000 €

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Loyer: 1 331€/mois CC Dont charges:200€ DontTOM: 31€ Dépôt de garantie: 1 100€ Honoraires charge locataire: 897€Dont 387€TTC pour état des lieux.

TERRAIN

PUISIEULX : terrains à bâtir de 418 à 530 m², viabilisés. Grille tarifaire et plans : nous consulter Prix : 141 828 €

Barème des honoraires de négociation : Les honoraires de négociation sont réglés par le vendeur.

Tarification TTC : Prix inférieur ou égal à 50 000 € Montant forfaitaire maximum de 5 000 € TTC Prix supérieur à 50 000 € : 4% TTC + forfait maximum de 4 000€ TTC

Tarification Location : (émoluments partagés par moitié bailleur et preneur)

EN EXCLUSIVITE - CENTRE CHATIVESLE - Appartement de deux pièces principales situé au 3ème étage (sans ascenseur). Surface habitable 34 m² comprenant : séjour, cuisine, chambre et SDD/wc. Travaux à prévoir. Chauffage individuel gaz. Charges annuelles : 650 € - Classe Energie : G - Honoraire charge vendeur. Prix : 118 000 €

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Le NOTAIRE

Emoluments: ½ loyer HT Emoluments cautions: ¼ de l’émolument HT Emoluments de formalités:170 € HT environ (selon les caractéristiques du bien) Etat des lieux : 5€ HT/m2

Honoraires : Négociation : ½ loyer HT à la charge du bailleur Gestion mensuelle : 7% HT des encaissements (hors dépôt de garantie)

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d'abord une question de volonté politique »

Climatologue et enseignant-chercheur à l'Université de Reims ChampagneArdenne,Thomas Lauvaux animera une conférence, mercredi 19 avril, à Sciences Po Reims, sur « les outils pour faire avancer le plan climat ».

Après 10 années passées aux EtatsUnis, notamment au sein de l'Université de Pennsylvanie, le climatologue Thomas Lauvaux est revenu en France il y a trois ans environ, dans le cadre du programme national Make Our Planet Great Again pour aider les villes, les industries, et les collectivités à atteindre leurs objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Depuis 8 mois, il a posé ses valises à Reims en tant qu'enseignant-chercheur à l'Université de Reims Champagne-Ardenne, à la tête d'Aérolab space, un projet porté par l'établissement champenois en partenariat avec le CNRS et soutenu par le Grand Reims et la région Grand Est, dont l'objet est de proposer, à l’échelle locale, des outils d’aide à la décision en observant, en évaluant et en anticipant les impacts du changement climatique. Il tiendra une conférence à Sciences Po Reims, le 19 avril, sur le thème : « Quels outils pour faire avancer le plan climat ? L’engagement des villes dans la lutte contre le changement climatique ».

Très concrètement, de quoi parle-ton quand on évoque « des outils pour faire avancer le plan climat » ?

Pour faire simple, les villes ne possèdent pas d'outils pour réaliser leur bilan carbone. Elles travaillent à partir de données, souvent datées, si bien que les marges d'erreur sont colossales entre ce qui est calculé et la réalité. Surtout, le manque d'outils empêche de voir l'avancement des mesures politiques mises en place au bénéfice du climat. Au sein d'Aérolab, nous développons donc des outils permettant de suivre les émissions de gaz à effet de serre (GES) en temps réel. Personnellement, c'est un travail que j'ai commencé aux Etats-Unis, puis à Paris et que nous développons aujourd'hui à Reims.

De quels types d'outils s'agit-il ?

C'est un peu comme pour mesurer la qualité de l'air. On place des capteurs à différents endroits, comme des tours, dont on exploite les données grâce à des modèles empruntés à la météorologie. Sur les études réalisées à Paris, nous avons par exemple constaté que les émissions réelles de GES étaient en fait supérieures de 10 % aux estimations. Ça peut

paraître peu comme écart, mais quand un politique annonce un objectif de diminution des GES de 3 % par an, cela diffère le but à atteindre dans le temps. Autre exemple, nous avons pu clairement constater les effets des mesures mises en place cet hiver par l'Etat pour limiter les dépenses d'énergie sur les GES.

Avec quel objectif au final ?

Aujourd'hui encore, les prises de position se basent sur des données très limitées. De même, le grand public n'a pas accès à ce qui se passe près de chez lui. Nous voulons rendre tout cela transparent. Notre souhait, c'est d'informer les politiques, les collectivités et les entreprises le plus précisément et le plus rapidement possible sur les GES de leur territoire pour gagner en efficacité dans la lutte contre le changement climatique. En septembre dernier, nous avons par exemple pu mesurer, grâce à l’imagerie satellite, les conséquences colossales des fuites de gaz sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2. Ces fuites de gaz ou de pétrole, nous sommes capables

de les repérer, de les mesurer et par conséquent de donner vie à des éléments qu'on ne peut pas voir, afin d'éclairer ceux qui doivent agir.

Peut-on travailler sur cette thématique sans être personnellement engagé ?

Je suis un scientifique, mais chaque fois que je prends la parole, je suis obligé d'être engagé. Quand je donne un cours, je montre souvent des photos où l’on voit des chercheurs se faire arrêter à Washington, devant la Maison-Blanche. Aux Etats-Unis, le déni climatique va très loin. C'est un sujet politique qui est encore une lutte d'opinions, au lieu d'être une lutte de savoirs. En revanche, le changement climatique n'est plus un débat en Europe. La question, c'est comment faire pour limiter les dégâts. J'essaie de faire passer ce message aux politiques et aux décideurs économiques pour notamment arrêter le greenwashing. La réalité, c'est que les chiffres des émissions de GES sont terrifiants. Le ralentissement de l'activité économique liée à la pandémie de COVID-19 a permis de faire baisser un temps les GES,

mais c'est terminé et jamais les humains n'ont autant produit de GES que l'an dernier. Il faut arrêter les belles annonces et faire preuve de transparence, car sinon nous ne respecterons pas la trajectoire visant à limiter le réchauffement climatique sous les 2 °C d'ici 2100.

Pensez-vous cet objectif encore viable ?

Techniquement, c'est tout à fait possible. Nous possédons les moyens techniques et financiers. C'est d'abord une question de volonté politique. La réduction de 50 % des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 est un objectif atteignable. En revanche, celui d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, condition sine qua non de la limitation du réchauffement climatique à +1,5 °C, nécessite un véritable changement de mode de vie. Au-delà des décideurs, est-ce que les gens sont prêts à sacrifier leurs petits bonheurs quotidiens ? Nous avons pu constater que les discours alarmistes ne marchaient pas et bloquaient le grand public. Pour mieux les sensibiliser, il me semble qu'il faut parler davantage de solutions locales, mais il est clair que ce sera compliqué de remettre en cause notre façon de nous déplacer ou de nous nourrir. La génération d'après me semble plus réceptive et j'espère qu'elle va se mettre rapidement au travail.

D'où votre conférence à Sciences Po Reims ?

Il est nécessaire de créer des liens entre les politiques et les scientifiques. Ça passe par rendre les outils de mesure de lutte contre le réchauffement climatique utiles aux décideurs. Je peux sortir des kilos de chiffres. D'ailleurs je me suis pris des vestes, car les politiques veulent savoir ce que les mesures ont véritablement changé sur leur territoire. Ce lien, je veux en parler aux futurs décideurs. C'est un peu comme le Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) qui a longtemps balancé des chiffres. Il le fait toujours, mais il propose aussi des solutions. Cela change la donne de montrer que c'est possible d'agir et c'est aussi notre objectif avec Aérolab.

Propos recueillis par Julien

Debant

4 Conférence Quels outils pour faire avancer le plan climat ? L’engagement des villes dans la lutte contre le changement climatique », mercredi 19 avril, à 19 h, à Sciences Po Reims. Gratuit sur inscription.

Climatologue et enseignant‐chercheur à l'Université de Reims Champagne‐Ardenne, Thomas Lauvaux est à la tête du projet Aérolab space. © l'Hebdo du Vendredi

Il est nécessaire de créer des liens entre les politiques et les scientifiques

« Arrêter les belles annonces et faire preuve de transparence »

« C'est

Bientôt une même CCI pour la Marne et les Ardennes

Sobrement intitulée CCI Marne Ardennes, une nouvelle Chambre de commerce et d'industrie réunira ces deux territoires d'ici 2024. Pas de licenciement ni de mutation géographique forcée pour les collaborateurs, assurent les actuels présidents.

Depuis 2016, les Chambres de commerce et d'industrie de Reims, Châlons et Epernay sont regroupées au sein de la CCI de la Marne. Cette dernière et celle des Ardennes disparaîtront le 1er janvier 2024 au profit d'un nouvel établissement, dont les compétences couvriront les deux départements et dont le siège social se situera à Châlons. « Il ne s'agit pas d'une fusion, insistent d'une même voix François Gomariz et Aubin Jeanteur, respectivement présidents des actuelles CCI Marne et Ardennes. L'une n'absorbera pas l'autre. Ce projet a été voté

à l'unanimité lors de nos assemblées générales et validé par la CCI Grand Est. On souhaite créer ensemble une autre entité, avec un nouveau schéma directeur et le même nombre d'élus. »

Soit 90 au total, 60 pour la Marne et 30 pour les Ardennes, moyennant de nouvelles élections à l'automne pour un mandat de trois ans. « Nous ne sommes pas dans une posture politique ou individualiste, ajoute le duo. Nous présenterons une liste unique, constituée en lien avec les organisations patronales. » Sachant que d'autres listes sont susceptibles d'entrer en lice si d'autres candidats se lancent. En amont, tutelle de l'Etat oblige, la future CCI devra faire l'objet d'un décret paraphé du Premier ministre et des ministres de l'Economie et des PME.

Seconde CCI du Grand Est après la Moselle

Bien sûr, ce rapprochement vise plusieurs objectifs stratégiques, à commencer par l'efficience auprès des entreprises ressortissantes. «  Elles ont, pour l'immense majorité, des activités déployées à la fois dans la Marne et les Ardennes. La notion de frontières départementales n'existe plus pour elles. On se met au service d'un même territoire pour mieux

L'autonomie financière en ligne de mire

Dans le cadre du contrat de performances et d'objectifs passé avec l'Etat, les CCI sont assujetties à remplir des missions obligatoires de service public. Les ressources fiscales allouées en ce sens s'élèvent respectivement à 2,6 M€ pour la CCI de la Marne et 1,4 M€ pour les Ardennes. « Elles ont été divisées par trois ces dix dernières années, rappelle Philippe Wittwer. Et elles devraient encore baisser à l'avenir. » La future CCI pourrait disposer d'une enveloppe d'environ 3M€ via cet apport, pour un budget global avoisinant les 20 M€. « Sans compter les revenus générés par nos filiales dans l'aménagement foncier et l'immobilier d'entreprises, dixit François Gomariz. Si on intègre des paquebots comme Neoma Business School, par exemple, on dépasse la centaine de millions d'euros. On a aussi développé beaucoup d'activités commerciales et de services aux entreprises pour les accompagner dans leur quotidien. On sait que les ressources de l'Etat finiront par s'arrêter. Ça sous-entend de poursuivre nos efforts et de viser la totale autonomie financière de nos établissements. » Avec un défi majeur : investir massivement dans le foncier pour permettre aux entreprises de rester sur le territoire et en attirer d'autres.

I NSERTION

les accompagner.  » Avec des perspectives nouvelles, tant au niveau régional que transfrontalier.

« Aujourd'hui, la CCI des Ardennes ne pèse que 4 % du réseau consulaire régional, illustre Aubin Jeanteur. La CCI Marne Ardennes se positionnera comme la seconde CCI du Grand Est après la Moselle. »

Les instigateurs envisagent de mutualiser leurs offres de services et de développer différents projets en matière de tourisme, d'immobilier d'entreprises, de formation, etc. Implantée à Châlons depuis un an, l'école In&ma pourrait par exemple se doter d'un campus supplémentaire à Charleville-Mézières. La création d'un réseau de foires agricoles fédérant Châlons, Sedan et Libramont (en Belgique) est également à l'étude. « Nous allons renforcer nos compétences sur les sujets en lien avec les grandes mutations auxquelles sont confrontées les entreprises, indique le directeur

général, Philippe Wittwer. Le numérique, les énergies, le recrutement, etc. C'est une organisation qui évoluera, nécessairement, et qui permettra à chaque collaborateur de s'inscrire dans un parcours professionnel favorable, avec des possibilités d'évolution. »

En 2020, pour rappel, la CCI de la Marne supprimait 13 postes pour faire face à un déficit d'exploitation et aux ponctions budgétaires de l'Etat.

A ce jour, les deux chambres comptent 63 effectifs, dont 22 dans les Ardennes. Et demain ? « Il n'est pas question de licencier ou de casse sociale, s'engage François Gomariz. Même si certains postes sont mutualisables, on proposera des transferts vers d'autres postes pour être plus opérationnel. » De même, les équipes déjà en place ne se verront pas imposer de déménagement, sauf à ce qu'elles en fassent la demande.

Sonia Legendre

Plus de 3 000 contrats d'engagement jeune dans la Marne

Un an après sa mise en œuvre dans le cadre du plan gouvernemental « 1 jeune, 1 solution », le contrat d'engagement jeune (CEJ) a accompagné 3 230 Marnais de 16 à 25 ans, via pôle emploi et les missions locales.

Depuis un an, les missions locales de Reims et de Châlons ont respectivement suivi 1 000 et 370 jeunes via le CEJ, sans condition de diplôme, moyennant toutefois plusieurs règles à observer. « Ils s'engagent à justifier d'une activité de 15 à 20 heures par semaine, illustre Karine Paroissien, directrice de la mission locale châlonnaise. Il peut s'agir d'ateliers collectifs, d'entretiens avec leur conseiller, de stages ou de formations, de démarches personnelles, d'activités sportives, etc. » L'allocation perçue pendant le CEJ, sur une période de 6 ou

12 mois, s'élève à 500 euros mensuels. « Elle est régressive en cas de manquement aux engagements, notamment d'absences injustifiées. Contrairement aux précédents dispositifs d'Etat, ce contrat propose un référent unique à la fois pour les jeunes et les entreprises qui les accueillent. » Ces dernières, en revanche, ne touchent

pas d'aides financières spécifiques ce faisant. Entre 40 et 45 % des CEJ débouchent sur des sorties dites « positives » : formation longue, emploi en CDD, CDI ou alternance. Peu, diront certains.

attentes des jeunes et aux besoins des entreprises du bassin local. L'industrie, l'hôtellerie-restauration et le bâtiment sont des secteurs qui recrutent régulièrement. On voit aussi apparaître des métiers en tension dans l'enseignement, le paramédical et le transport routier. »

«

On se situait plutôt autour de 30 % sur d'autres dispositifs, estime la responsable. On adapte également les visites d'entreprises et les stages aux

Puisque rien ne vaut les bons retours d'expérience, le préfet de la Marne, Henri Prévost, et les partenaires du CEJ se sont rendus, mardi 11 avril, dans les locaux de DS Formation à Saint-Memmie, près de Châlons. Ce centre spécialisé dans la conduite d'engins et la sécurité au travail vient d'embaucher en CDI Amandine, bientôt 26 ans, suite à un contrat d'engagement jeune. Son bac pro Carrières sanitaires et sociales en poche, elle s'est réorientée vers le commerce puis l'administratif. «  J'ai obtenu le niveau bac en secrétariat et réalisé plusieurs stages, explique-t-elle. La mission locale m'a orientée à chaque fois dans mon parcours. » La voici promue au poste d'assistante de direction depuis décembre. Ou comment créer des passerelles entre les jeunes, les acteurs de l'insertion et le monde du travail. S.L

Comme la CCI de la Marne, la future CCI Marne Ardennes siègera administrativement à Châlons. © l'Hebdo du Vendredi

Le préfet de la Marne, Henri Prévost, a échangé avec plusieurs jeunes embauchés dans leurs entreprises d'accueil (ici, DS Formation à Saint‐Memmie). © l'Hebdo du Vendredi

Un collectif rémois demande l'annulation du concert du rappeur Millésime K

Après avoir été interdit de représentation à Grenoble, début mars, le rappeur controversé d'extrême droite voit son concert programmé à Reims contesté.

Artiste controversé, le rappeur Millésime K est la cible de nombreuses associations partout où doit passer sa tournée intitulée « Patriotes ». Auteur de trois albums, « Liberté », « Egalité » et « Fraternité », le chanteur aux plus de 700 000 abonnés sur TikTok est ainsi connu pour ses titres très proches des positions d'extrême droite. Sa route est censée passer par Reims le 5 mai prochain.

Alors que sa première date prévue à Grenoble, le 10 mars dernier, a été annulée, celle qu'il doit assurer dans la cité des sacres est pointée du doigt par un collectif fort d'une quinzaine d'associations, composé notamment de La Ligue des droits de l'Homme de Reims, le Mouvement national lycéen 51, ExAequo ou encore des Jeunes Insoumis de la Marne. «  Les témoignages concernant ce début de tournée montrent que Millésime K emploie une méthode malhonnête et trompeuse, qui n'est pas sans rappeler celle employée par les groupuscules fascisants, déplore le collectif dans un communiqué publié en début de semaine. Il n'indique ni son nom de scène ni le réel objet de la location de salle au proprié-

taire du lieu ». Ces opposants dénoncent surtout le contenu de ses chansons, telles que « Jeanne d'Arc », où il évoque « le soi-disant racisme antiblanc » et « appelle à la guerre raciale ». L'activité du rappeur sur les réseaux sociaux choque également les associations. « Il enchaîne positions racistes et menaces à l'encontre des personnes LGBTQIA+, déplore le collectif rémois qui poursuit : « il poste une photo d’Éric Zemmour armé d'un fusil avec la légende « sur les travlos ». Millésime K se sert des codes dits jeunes pour toucher des adolescents et les pré-

Bientôt un second match du Champagne Basket à l'Arena

parer à une guerre civile contre les personnes non-blanches et les personnes LGBTQIA+. Nous ne pouvons pas laisser le fascisme entrer dans la tête des adolescents comme une chose acceptable et défendable. Les agressions et le terrorisme d'extrême droite sont en hausse partout dans le monde et les paroles de Millésime K y incitent clairement, il est temps de les stopper ». Seule la préfecture de la Marne possède le pouvoir d'annuler ou non le concert à Reims du rappeur originaire de Lyon.

Après une première réussie le 16 décembre dernier, contre les Sharks d’Antibes, avec plus de 4 000 spectateurs présents, le Champagne Basket rejouera dans la grande salle rémoise le 12 mai prochain. Ce jour-là, l'union marnaise recevra Denain Voltaire, à l'occasion de la 34e et dernière journée de la saison régulière de Pro B Comme lors de la grande première, le club a fait appel à un artiste pour habiller cette rencontre de gala. Les affiches annonçant le match, mais aussi les maillots que porteront les joueurs le jour J, sont l'œuvre du Rémois LGM-1. Ce dernier succède à un autre talent bien connu de la cité des sacres : Iemza. La billetterie pour cet événement pensé comme un grand rendez-vous au croisement du sport et des arts est ouverte depuis quelques jours sur bit.ly/4337Qxq aux tarifs compris entre 9 et 27,5 € (à partir de 4,5 € pour les enfants).

Infos : champagne-basket.fr

Le rappeur Millésime K dans son clip « Jeanne d'Arc ». © Capture d'écran Youtube

© Teddy Picaude

Les Pétillantes prêtes à batailler

Pour son entrée en playoffs, le Champagne Basket Féminin partira favori face au club de la banlieue grenobloise, La Tronche-Meylan. Le match aller est programmé dès ce samedi 15 avril à Reims.

Quoi qu'il se passe maintenant, la saison 2022/2023 des Pétillantes restera dans les annales. Renouvelée cet été, l'équipe entraînée par Aurélie Lopez n'a pas été épargnée par les blessures, à l'image de la dernière, celle de Mathilde Domenger, touchée il y a un mois et out pour la fin de saison. Des péripéties qui ont retardé la mise en route du collectif marnais et semé le doute sur ses capacités à atteindre son objectif. A Noël, le Champagne Basket végétait même dans la seconde partie du classement, regardant dans son rétroviseur, plutôt que devant. Quatre mois plus tard, les joueuses du Champagne Basket affichent un tout autre visage, terminant à la 4e place de la LF2, synonyme de qualification en playoffs avec l'avantage du terrain en quart.

«  Quand on voit le chemin parcouru et toutes les complications que nous avons vécues, c'est une grande satisfaction d'en être là aujourd'hui, admet Aurélie Lopez. C'était une toute nouvelle équipe et il nous a fallu du temps et un rééquilibrage en janvier pour trouver l'alchimie ». Profitant de la pause hivernale, le club a modifié son roster en libérant l’Estonienne Mailis Pokk (1,86 m, 40 ans) au profit de l’Américaine Jill Townsend (1,80 m, 24 ans) qui, depuis son arrivée, a prouvé que ses qualités de créativité et d'efficacité n'étaient pas usurpées, alignant des statistiques presque dignes d'une MVP : 15 points, 6,1 rebonds et 2,9 passes décisives (12 matches joués). Avec son arrière US, les Pétillantes ont réussi leur redressement pour finalement terminer, quelques mois plus tard, dans le top 4. « Grâce à leur force de caractère et leur travail, nous sommes là où nous voulions être, se félicite la coach champenoise. Maintenant, ce sont les playoffs et c'est une tout autre histoire qui commence, où tout peut arriver. »

En quart de finale, le Champagne Basket féminin est opposé à son homologue de La Tronche-Meylan qui a terminé à la 5e du classement. Face à cet adversaire rencontré et battu à deux reprises lors de la saison régulière (86-66 à l'extérieur et 86-67 à domicile), l'objectif sera évidemment «  de rejoindre les demi-finales, mais tout en prenant bien soin d'éviter tout excès de confiance ». La première manche est prévue ce samedi 15 avril dans la grande salle de RenéTys, avant un match retour en Isère le mercredi 19 avril et une belle éventuelle le dimanche 23 avril à Reims. « Avec le soutien du public, qu'on espère au moins aussi nombreux et bruyant que lors des derniers matches, nous avons les cartes en main pour aller chercher quelque chose tous ensemble », conclut Aurélie Lopez.

4 Champagne Basket - La-Tronche-Meylan, samedi 15 avril, à 20 h, au complexe René-Tys, Reims. Match retour le mercredi 19 avril à La Tronche-Meylan.

Basket-ball (Pro B) : Châlons-Reims se déplace à Lille Battu samedi dernier sèchement sur le parquet d'Antibes (83-65), candidat déclaré à la montée en élite, le Champagne Basket a bien réagi mardi, à domicile, en l'emportant aux dépens de Saint-Chamond (8878). Grâce à ce succès, le 17e en 28 journées, l'équipe entraînée par Thomas Andrieux reprend la 5e place du classement, mais un succès d'avance sur Antibes et Vichy. Devant, les défaites de Lille et SaintQuentin ont resserré un peu plus les positions d'un top 4 au sein duquel trois formations se partagent la première place avec le même bilan (20 victoires et 8 défaites) : Chalon-sur-Saône, Boulazac et SaintQuentin. Prochain adversaire de Châlons-Reims ce vendredi 14 avril, Lille occupe en effet la 4e place avec un succès de moins.

Prochain match à domicile : Champagne Basket - Angers, mardi 18 avril, à 20 h, à Reims.

Pour aller plus haut

Après son nul face à Brest, le Stade de Reims n'a plus le droit à l'erreur s'il veut espérer se mêler aux équipes de tête en cette fin de saison. D'autant que le club marnais se déplace, samedi, à Rennes, une équipe qu'il peut rejoindre en cas de succès.

On avait perdu l'habitude de voir le Stade de Reims malmené, comme ce fut le cas dimanche dernier sur la pelouse de Brest. Au terme d'une première mitemps enlevée et rythmée, ce sont bien les Finistériens qui sortaient en tête. « On prend un but très, très énervant, regrettait Will Still, l’entraîneur rémois, après le match. Notre première mi-temps, surtout défensivement, n'est pas assez bonne, parce que je pense que sur l'ensemble du match, il y a assez de possibilités pour revendiquer plus que ce que l'on a fait. »

Cette équipe prouve en effet, semaine après semaine, qu'elle a de la ressource et aussi un peu de réussite. Alors qu'ils avaient pu compter sur la maladresse des Nantais la semaine passée, les Champenois ont cette fois bénéficié en toute fin de rencontre d'un penalty discutable, transformé par Folarin Balogun pour son 18e but de la saison

(1-1). Avant cela, son équipe avait multiplié les assauts sur le but brestois.

« Tout point en Ligue 1 se respecte, analysait le coach belge. On sait dans quelle situation se trouve Brest, quel genre de match ça allait être, donc on va se concentrer sur ça, même s'il y a forcément un goût de frustration. »

Dépassés au classement par les Lyonnais à la différence de buts, les Marnais restent à portée de fusil de la 5e place occupée par Lille, qui les précède de cinq points. Pour espérer rêver de ce sé-

same européen, il ne faudra pas se manquer ce samedi après-midi, car le Stade de Reims a rendez-vous avec Rennes, 6e, qui convoite également les hautes sphères de la Ligue 1. En nette perte de vitesse en 2023, le Stade rennais vient justement d’être battu par Lyon et n’a plus gagné depuis cinq matches. L’élimination en Ligue Europa face au Chakhtar Donetsk, en février, a fait très mal aux Bretons et à Bruno Genesio qui a prolongé son contrat l’été dernier. Y a-t-il une forme de lassitude du coach lyonnais et de son

groupe au terme de cette troisième saison commune ?

En tout cas, Reims n’aura pas le droit à l’erreur face à cet adversaire direct, sous peine de se faire décrocher. « Si on veut se donner le droit de rêver et l'opportunité de regarder vers le haut, on doit être irréprochable et on ne l'a pas été aujourd'hui, lâchait Will Still après le match à Brest. On va devoir être très bon pour se donner toutes les possibilités de regarder vers le haut. Ça ne tient qu'à nous. »

Simon Ksiazenicki

4 Rennes - Reims, samedi 15 avril, à 17 h, au Roazhon Park et sur Prime Video

D1F : les Rémoises doivent s'accrocher

Confortablement installées à la 6e place, les Rémoises n’auront pas le droit à l’erreur, ce samedi 15 avril, à 13 h 45, lors de la réception de Fleury (4e), si elles veulent espérer se rapprocher des équipes de tête. En effet, après cette rencontre de la 19e journée face à l’équipe entraînée par Fabrice Abriel, les joueuses d’Amandine Miquel n’auront plus que trois matches à jouer contre Le Havre, Dijon et Lyon. Après l'opposition face à Fleury, elles goûteront à une longue trêve puisque la 20e journée a été programmée le 6 mai.

En saison régulière, Jessica Mavambou et ses coéquipières ont remporté leur deux confrontations face à la Tronche‐Meylan. © Teddy Picaudé

Folarin Balogun a marqué son 18e but de la saison face à Brest. © l'Hebdo du Vendredi

Festival de BD d'Hautvillers, quinzième !

Le rendez-vous incontournable des amateurs de phylactères champenois fête cette année ses quinze ans. Le petit village perché dans les vignes, ces samedi 15 et dimanche 16 avril, pour rencontrer dix-neuf auteurs, mais pas seulement...

Le festival de bande dessinée d’Hautvillers ne changera pas sa formule gagnante à l’occasion de sa 15e édition : des auteurs talentueux, de la convivialité et un décor de carte postale attendent les quelque 2 000 visiteurs espérés pour ce grand rendez-vous des amateurs de bulles. Pendant deux jours, les dix-neuf auteurs invités se tiendront à la disposition du public pour dédicacer leurs œuvres et réaliser quelques croquades. Comme toujours, il y aura quelques petits nouveaux et pas mal de fidèles habitués.

Merveille, président !

Le président d’honneur de cette 15e édition est le dessinateur David Merveille. Encore un Belge ? C’est en effet un énième représentant de la glorieuse école de la bande dessinée franco-belge qui sera en première ligne à Hautvillers. Dans son pays et plus particulièrement dans la capitale, David Merveille est avant tout connu pour son travail d’illustrateur. Son univers graphique très coloré fait la part belle à la fantaisie et à l'insolite, ce qui lui a valu de sortir une quarantaine d’ouvrages jeunesse

Agenda

CONCERT

SAMEDI 15 AVRIL

HÉRITAGES DE LA VIGNE AU CHANT ÉPERNAY

Le chœur Dom Pérignon de Reims accueille l’orchestre baroque du Centre de musique ancienne de Sauternes (Gironde) pour un concenrt réunissant plus de 80 musiciens. Au programme : « Dettingen Te Deum » et « Zadock The Priest » d’Haendel et « Suite pour orchestre n°4 » de Bach.

À 20 h, église Saint-Pierre Saint-Paul, Épernay. Tarifs : 12 et 20 €, gratuit jusqu’à 12 ans. Infos : 06 43 74 39 73 et centremusiqueancienne.fr/billetterie

LOISIRS

VENDREDI 14 AVRIL DIZY NOCT’ENBULLES

La commune de Dizy organise un apéritif en plein air, avec animations culturelles, ouvert à tous.

De 18 h 30 à 22 h 30, place du Vieux Château, Dizy. Accès libre, dégustations payantes.

VENDREDI 14 AVRIL

VISITE GOURMANDE - PRESSORIA

Visite du centre d’interprétation sensorielle des vins de Champagne, suivie d’un atelier de création autour du chocolat et d’une dégustation associée à différents champagnes.

À 18 h 30, Pressoria, 11, boulevard Pierre-Cheval, Aÿ-Champagne. Durée : 2 h 30. Tarif : 38 €. Infos : pressoria.com

SAMEDI 15 AVRIL

JEU DU MOIS - MÉDIATHÈQUE

Découverte de Cuphead, un jeu de plateforme vintage à l’ambiance rétro !

De 14 à 17 h, médiathèque Simone-Veil, 1, rue du Professeur-Langevin, Épernay. Entrée libre. Infos : mediatheque.epernay.fr

et de réaliser de nombreuses affiches, pour des événements culturels ou pour des films. Depuis près de 20 ans, le Bruxellois rend d’ailleurs hommage à Jacques Tati et notamment au célèbre Monsieur Hulot qu’il revisite à travers plusieurs ouvrages, dans un style épuré et sans trait de contour. Le Belge signe également les dessins de « Amore », neuf récits d'amour en BD qui se déroulent en Italie et dont il s’est inspiré pour réaliser l’affiche du festival. Comme de coutume, une exposition lui sera consacrée, jusqu’au dimanche 16 avril, à l’office de tourisme d’Hautvillers.

Les autres auteurs en dédicaces : Gilles Aris, Claire Beaino, Benoît Blary, Cyril Bonin, Jean-Claude Denis, Baudouin Deville, Yomgui Dumont, Hamo, Elisabeth Holleville, Arnaud

SAMEDI 15 AVRIL

GALA DE BOXE - ÉPERNAY

Le Boxing Club Épernay fête ses 70 ans avec l’organisation d’un gala de boxe réunissant professionnels et amateurs.

À 19 h, hall des sports Pierre-Gaspard, parc Roger-Menu, Épernay. Tarifs : 15 à 20 € Infos : bcepernay@gmail.com

SAMEDI 15 AVRIL

FOOTBALL : ÉPERNAY - THAON-LES-VOSGES

L’équipe de football du Racing club Épernay

Champagne reçoit le Sporting club Schiltigheim, dans le cadre de la 20e journée du championnat de National 3.

À 18 h, stade Paul-Chandon, allée de Cumières, Épernay.

Tarif : 3 €

DIMANCHE 16 AVRIL

BALADE - BOUZY

Le temps d’une sortie de 4,5 km, partez à la découverte du village de Bouzy, comme vous ne l’avez jamais vu. Organisé par le Parc naturel régional de la Montagne de Reims.

À 10 h, Relais sport santé nature, Bouzy. Durée : environ 2 h 30. Gratuit sans réservation. Infos : parc-montagnedereims.fr

CINÉMA

DIMANCHE 16 AVRIL

« LE GRAND JOUR DU LIÈVRE » - LE PALACE Programme de quatre films d’animation en marionnettes par les Studios AB de Riga (Lettonie). À partir de 3 ans.

À 10 h 45, cinéma Le Palace, Épernay. Tarif : 5 € Durée : 48’. Infos : le-palace.fr

Poitevin, Aude Samama, Tony - Sandoval, Jean Solé, Julien CDM Solé, Alice VDM, Étienne Willem, Gaspard Yvan, Emilio van der Zuiden.

Des animations

Outre les dédicaces, d'autres animations viendront ponctuer ce week-end dédié à la bande dessiné. Comme toujours, la cour de l’école d’Hautvillers accueillera six bouquinistes qui proposeront de la BD pour tous les goûts. Quelques trouvailles ne sont pas à exclure… Pour les enfants, et c’est une nouveauté, l’espace qui leur sera réservé s’installera dans l’ancienne chapelle qui borde le parc Pierre-Cheval. De 14 h à 18 h, ils pourront participer à un atelier de fabrication de badges, réaliser des dessins et prendre part à des petits jeux, sous

Cinéma

la supervision de bénévoles de l’association. Enfin, dans la salle des fêtes, face aux auteurs, il sera, comme toujours possible d’acquérir les albums des invités, mais aussi des produits dérivés du festival. De quoi commencer ou agrandir sa collection.

Simon Ksiazenicki

4 Festival de BD d'Hautvillers, samedi 15 et dimanche 16 avril, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h, salle des fêtes, Hautvillers. Tarifs : 3 € et 5 €, gratuit pour les moins de 18 ans. Infos : bd-bulles.com

LE PALACE

33, boulevard de la Motte - Épernay - 03 26 51 82 42

Du vendredi 14 au mardi 18 avril 2023

LE GRAND JOUR DU LIÈVRE dim 10H45

DONJONS ET DRAGONS ven 14H - 20H15 sam 14H15 - 18H30 21H30 dim 14H - 17H 20H lun 14H - 20H mar 14H - 17H 20H

10 JOURS ENCORE SANS MAMAN ven 14H15 - 20H45 sam 13H50 - 16H25 19H dim 14H1517H15 20H30 lun 14H15 - 20H30 mar 14H15 - 20H30

LES COMPLICES ven 14H15 - 20H15 sam 16H25 - 19H 21H40 dim 14H15 - 20H15 lun 14H15 - 20H15 mar 17H15 - 20H15

UNE HISTOIRE D’AMOUR ven 14H15 - 20H45 sam 16H10 - 19H15 dim 10H45 - 17H15 lun 17H15 mar 14H15 - 20H30

SUZUME ven 14H - 20H30* sam 13H50 dim 17H* lun 14H - 17H* mar 17H*

LES TROIS MOUSQUETAIRES D'ARTAGNAN ven 14H15 - 20H30 sam 16H10 - 18H45 21H40 dim 14H15 - 17H15 20H15 lun 14H15 - 17H15 20H15 mar 14H15 - 17H15 20H15

SUPER MARIO BROS ven 14H30 - 20H45 sam 14H15 - 16H25 19H30 dim 14H30 - 17H30 20H30 lun 14H30 - 17H30 20H30 mar 14H30 - 17H30 20H30

TAR ven 17H*

EMPIRE OF LIGHT ven 17H15 sam 21H40* dim 10H30

JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES ven 17H sam 16H25 - 21H30 dim 14H lun 20H15 mar 14H

SHAZAM ! LA RAGE DES DIEUX ven 17H sam 21H30 dim 10H30 lun 17H mar 17H

BONNE CONDUITE dim 10H45

LE ROYAUME DE NAYA sam 13H50 dim 10H45 - 17H lun 17H mar 14H15

JOHN WICK - CHAPITRE 4 dim 20H lun 20H mar 17H

SUR LES CHEMINS NOIRS ven 17H15 sam 13H50 - 21H40 dim 14H15 - 20H30 lun 14H15 mar 20H30

LES PETITES VICTOIRES ven 17H15 sam 13H50 dim 10H30

ALIBI.COM 2 ven 17H15 sam 19H15 lun 17H15

*VOST

Chaque année, le festival rassemble 2 000 visiteurs. © l'Hebdo du Vendredi

Les livres et les disques sont rois à Dormans

L IVRE - M USÉE D 'É PERNAY

Quand le champagne touche du bois

Pour cette 3e édition, le salon se déroulera à la salle des fêtes de Dormans.

La Guilde Dormaniste et la Confrérie de la Carotte sont connues, à Dormans et ailleurs, pour organiser, chaque année depuis 2015, le Dormantastique. À l’origine, ce rendez-vous était un salon du livre et de l'artisanat fantastique et imaginaire plutôt modeste, mais il a rapidement acquis de la notoriété en devenant un mini-festival qui accueille plusieurs milliers de participants tous les ans. Désireuse d’organiser un événement alternatif qui se concentrerait sur la littérature, l’association a imaginé, il y a trois ans, un salon du livre et du disque, malicieusement baptisé Les Carottes se livrent en Dormans. La troisième édition se déroulera ce week-end, dans la salle des fêtes de Dormans, et sera consacrée à la littérature jeunesse. Une cinquantaine d’auteurs seront présents pour faire découvrir leurs œuvres, ainsi que des disquaires, sans oublier des animations pour petits et grands qui sont prévues durant le week-end. Les auteurs jeunesse Delphine Dumouchel et Yannick Fradin seront les invités d’honneur de ce salon du livre et du disque. Le thème retenu annoncera celui du 8e festival Dormantastique, prévu les 8 et 9 juillet au parc du château de Dormans : Alice au pays des Carottes. Une belle répétition en attendant ce rendez-vous estival.

S.K

4 Salon du livre et du disque, samedi 15 et dimanche 16 avril, de 10 h à 18 h, salle des fêtes, 28, avenue de Paris, Dormans. Entrée libre. Infos : laguildedormansite.fr

Le Secours populaire fait sa braderie de printemps

Si vous êtes de passage à Dormans pour le salon du livre et du disque, vous pourrez également en profiter pour faire un crochet par le château de Dormans, où se déroule la grande braderie solidaire de printemps du Secours populaire. L’antenne locale sera sur le pont les samedi 15 et dimanche 16 avril, de 9 h à 17 h, pour y vendre des vêtements, des jouets, des livres, de la vaisselle, des jeux, des bibelots et autres trouvailles de seconde main. Ouvert à tous.

Chiner

SAMEDI 15 AVRIL

DORMANS

BRADERIE DU SECOURS POPULAIRE

9 h à 17 h - Rotonde du château

DORMANS

BOURSE AUX DISQUES & LIVRES

10 h 30 à 18 h - Salle des fêtes

GUEUX – VIDE-MAISON

9 h à 18 h – 33 bis, rue des Dames de France

HAUTVILLERS - BOURSE AUX BD

10 h à 17 h 30 - Salle des fêtes et cour d'école dans le cadre du Festival BD

DIMANCHE 16 AVRIL

AMBONNAY - BOURSE MILITARIA

8 h à 15 h - Entrée : 3 - Salle des fêtes

BEUVARDES (AISNE)

BOURSE D'ÉCHANGES AUTO-MOTO

! h à 18 h - Place Fernand-Richard.

BEZANNES - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village

CHAVOT-COURCOURT - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village

CONCEVREUX (AISNE) - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village

CORROBERT - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village

COUVROT - VIDE-POUSSETTE

9 h à 16 h - Salle des fêtes

DORMANS

BRADERIE DU SECOURS POPULAIRE

9 h à 17 h - Rotonde du château

DROUILLY - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Grande rue

GUEUX – VIDE-MAISON

9 h à 18 h – 33 bis, rue des Dames de France

HAUTVILLERS - BOURSE AUX BD

10 h à 17 h 30 - Salle des fêtes et cour d'école

dans le cadre du Festival BD

MOUSSY - VIDE-DRESSING

9 h à 14 h - Salle des fêtes

ST-ERME-OUTRE-ET-RAMECOURT (ARDENNES)

VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Quartier gare

ST-GERMAINMONT (ARDENNES)

VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Terrain de foot et place d'Armes

Al’automne 2022, les éditions Effervescence dévoilaient un bel ouvrage de près de 200 pages, baptisé « Fûts et foudres de la Champagne - Rencontre avec des créateurs de vins inspirés ». Au programme de ce livre richement illustré, 68 portraits d’opérateurs champenois qui rendent un hommage appuyé à la vinification en contenant de bois. Jusqu’au début du XXe siècle, les Champenois vinifiaient exclusivement ainsi, grâce à des fûts ou à des foudres. C’est seulement vers 1950 que sont apparues les cuves métalliques et, dix ans plus tard, celles en acier inoxydable, devenues majoritaires aujourd’hui. Si cette avancée a permis une meilleure maîtrise de la qualité des vins, certains n’ont pour autant pas abandonné le bois et celui-ci fait même un retour remarqué depuis la fin des années 1990.

Jérôme Viard, de la Tonnellerie de Champagne, a participé à ce livre. © l'Hebdo du Vendredi

C’est cette histoire que racontent les auteurs de cet album collectif, Champenois de naissance ou d’adoption. On y retrouve Catherine Coutant, autrice et élue à la ville de Reims, Philippe Jamesse, consultant auprès des maisons et des vignerons, Philippe Mille, chef étoilé à la tête des Crayères, François Schmidt, artiste et dessinateur, Jérôme Viard, fondateur de la Tonnellerie de Champagne, et Xavier Lavictoire, photographe. Afin de présenter ce livre et sa riche thématique, le musée d’Épernay accueillera, ce samedi 15 avril, une table ronde sur « Le bois et le champagne, mariage d’amour ou de raison ? » à 14 h 30, puis une séance de dédicaces à 16 h et un atelier de dégustation à 16 h 30, en compagnie des auteurs. Un moment privilégié, en compagnie de passionnés.

4 Samedi 15 avril, à partir de 14 h 30, musée d'Épernay, 13, avenue de Champagne. Table ronde gratuite, atelier de dégustation payant (10,60 €). Réservation : 03 26 55 03 56 et billetterie.musee@ville-epernay.fr

L’horoscope Météo

Sur le plan amoureux, arrêtez de prendre les vessies pour des lanternes. Redescendez vite sur terre avant de vivre de cruelles désillusions. N’essayez pas de forcer les choses : vous vous énerveriez pour rien.

Le cours des choses va évoluer favorablement dans la direction précise que vous souhaitez. Rien ne pourra vous empêcher d’aller où vous voulez. Vos ambitions pourraient bien se réaliser et même plus tôt que vous ne l’espérez.

Il devient très important pour vous d’élargir votre horizon. Recherchez les bonnes occasions à saisir car vous avez longtemps laissé de côté vos projets. Votre action paiera. Vous déborderez d’énergie.

Excellente période pour ceux d’entre vous qui poursuivent ou qui souhaitent reprendre des études. Vous serez très motivée, ce qui vous permettra de franchir allégrement les premiers obstacles qui sont toujours les plus difficiles.

Les astres vous motiveront et vous permettront de travailler à l’amélioration de votre situation professionnelle. Au niveau de la forme, soumettez-vous à une hygiène de vie très stricte. Vous vous sentirez ainsi mieux dans votre peau.

Le moment semble bien choisi pour penser à diversifier vos activités, surtout si vous exercez une profession libérale ou commerciale. D’autre part, attention à ne pas voir trop grand et à entreprendre plus que vous n’êtes capable de réaliser.

Vénus est en bel aspect, voilà qui va vous réveiller sur le plan amoureux. Ceux d’entre vous qui sont au chômage n e devront pas se décourager : le ciel leur redeviendra favorable.

du 23.09 au 22.10

du 23.10 au 22.11

Votre vie professionnelle vous demande une grande concentration et des efforts soutenus. Vous avez l’impression qu’on ne vous fait pas encore assez confiance.

du 23.11 au 22.12

Au travail, votre emploi du temps sera ultra chargé mais ça vous plaît, tout vous semble fluide et amusant. Votre personnalité aura tendance à être moins renfermée que d’ordinaire.

du 23.12 au 20.01

Votre sens de la diplomatie, allié à des aptitudes pour réconcilier les personnes, pourrait faire de vous un véritable conciliateur. Si l’on fait appel à vous, acceptez d’intervenir sans hésiter.

du 21.01 au 19.02

Votre avenir professionnel se présente plutôt bien. Les efforts patients que vous avez fournis au cours des derniers mois, malgré les obstacles, commenceront à porter leurs fruits.

du 20.02 au 20.03

Vous traverserez une semaine fait de sautes d’humeur, d’irritabilité et de sentiments contradictoires. Votre conjoint (e) aura beau faire ou dire, il ne parviendra pas à atténuer vos emportements.

Qualité de l’air

La CLCV vous informe

Surendettement et résiliation téléphone/internet

Depuis le 1er janvier 2023, les abonnés en situation de surendettement (ayant déposé une demande de traitement de leur situation jugée recevable) peuvent résilier par anticipation un abonnement téléphonique ou internet sans qu’aucune indemnité correspondant aux montants dus au titre de la fraction non échue de la période courant jusqu'à la fin de l'engagement contractuel ni les sommes dues au titre de la résiliation anticipée qui puissent leur être réclamées. (Article L 224-37-1 Loi n ° 2022-1158 du 16 août 2022 portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat)

CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com

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