

Vous et vos proches pouvez vous appuyer sur les activités de conseil et soutien proposées gratuitement près de chez vous. Près de 100 professionnels, répartis sur plus de 70 sites en Suisse, offrent un suivi individuel et confidentiel pendant et après la maladie.
En parallèle, les ligues cantonales développent des actions de prévention auprès de la population. Objectif: diminuer le risque personnel de développer la maladie.
Impressum
Éditrice
Ligue suisse contre le cancer
Effngerstrasse 40
Case Postale
3001 Berne
Tél. 031 389 91 00 www.liguecancer.ch
Direction du projet et rédaction en allemand
Tino Heeg, Ligue suisse contre le cancer, Berne
Relecture
Andrea Seitz, Ligue suisse contre le cancer, Berne
Traduction
Evelyne Carrel
Vérifcation des faits
Nicole Steck, collaboratrice au centre suisse de recherche sur le cancer
Conseils scientifques
Dr med. et phil. Julian Wampfer, Inselspital, Hôpital universitaire de Berne
Patientes-relectrices
Daniela Ben Saber, Dübendorf
Monika Glanzmann, Oberegg
Image de couverture
Adam et Ève, d’après Albrecht Dürer
Photos
p. 4 : iStock
p. 9 : illustration de la Ligue contre le cancer
Conception graphique
Andreas Linnemann, Oberhaching
Impression
Hartmanndruck & Medien GmbH, Hilzingen
Cette brochure est également disponible en allemand et en italien.
© 2024, 2019, 2008, Ligue suisse contre le cancer, Berne, 3 e édition
5 Avant-propos
6 L’essentiel en bref
9 Que sont les ovaires?
11 Qu’est-ce que le cancer de l’ovaire ?
15 Comment le diagnostic est-il posé?
20 Comment le traitement est-il planifié?
22 Comment le cancer de l’ovaire est-il traité?
27 Comment se déroule le suivi après un cancer de l’ovaire?
30 Que faire en cas d’effets indésirables ?
35 Où trouver conseils et informations?
Cette brochure apporte des réponses aux questions suivantes :
• Que sont les ovaires ?
• Qu’est-ce que le cancer de l’ovaire ?
• Quels sont les signes d’un cancer de l’ovaire ?
• Comment le diagnostic est-il posé ?
• Comment le cancer de l’ovaire est-il traité ?
Quelque chose ne vous paraît pas clair ? Vous avez besoin de soutien pour vous ou vos proches ? N’hé-
sitez pas : adressez-vous à l’équipe médicale, aux conseillères et conseillers des ligues cantonales et régionales contre le cancer ou à InfoCancer, au 0800 11 88 11.
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Le cancer de l’ovaire est un cancer relativement rare: chaque année, on dénombre environ 600 nouveaux cas en Suisse. La plupart sont diagnostiqués après 50 ans.
Qu’est-ce que le cancer de l’ovaire?
Le cancer de l’ovaire, ou carcinome ovarien, est une tumeur maligne qui prend naissance dans cet organe. On parle de tumeur maligne lorsque des cellules se multiplient de manière incontrôlée, puis envahissent et endommagent le tissu sain. Les cellules cancéreuses peuvent se disséminer dans l’organisme en passant dans le sang ou le système lymphatique.
Lorsqu’elles s’accumulent à d’autres endroits du corps, elles forment des foyers cancéreux secondaires, les métastases. Dans le cas du cancer de l’ovaire, des métastases peuvent se développer par exemple dans l’intestin ou dans l’utérus.
Quels sont les signes d’un cancer de l’ovaire?
À quoi reconnaît-on un cancer de l’ovaire ? Les troubles et symptômes suivants peuvent indiquer la présence d’un carcinome ovarien :
• des maux de ventre, une sensation de pesanteur, des ballonnements, de la constipation ;
• une perte de poids inexpliquée ;
• des mictions plus fréquentes que d’ordinaire ;
• des douleurs dans le bas-ventre ;
• des rapports sexuels douloureux;
• des saignements entre les règles ou après la ménopause.
Ces symptômes ne sont pas forcément liés à un cancer de l’ovaire ; ils peuvent aussi être dus à une autre maladie. Discutez-en avec votre gynécologue pour en clarifier l’origine.
Quelles sont les causes du cancer de l’ovaire ?
Un cancer de l’ovaire peut survenir chez n’importe quelle personne ayant des ovaires. Il n’y a pas lieu de culpabiliser. Selon les spécialistes, il n’existe pas de facteurs de risque modifiables pour ce cancer.
Certains éléments – d’autres maladies, par exemple – peuvent augmenter la probabilité de voir apparaître un cancer de l’ovaire.
Chez certaines personnes, le cancer de l’ovaire est lié à des modifications au niveau des gènes (mutations).
Quels signes peuvent indiquer l’existence d’une mutation qui favorise l’apparition d’un cancer de l’ovaire ?
• des cas de cancer de l’ovaire dans votre famille ;
• un cancer du sein chez les parents, enfants ou frères et sœurs.
L’un ou l’autre de ces éléments s’applique à votre famille ? Dans ce cas, une consultation génétique est judicieuse pour évaluer votre risque.
Comment le diagnostic est-il posé ?
En présence de troubles qui pourraient être le signe d’un cancer de l’ovaire, différents examens sont réalisés afin de voir s’il faut procéder à une opération, par exemple :
• une échographie (ultrasons) ;
• un scanner ou une IRM.
Pour établir le diagnostic, une opération est nécessaire afin de prélever un échantillon de tissu pour l’analyser. En général, les médecins essaient de retirer la tumeur dans sa totalité durant cette opération.
Comment le cancer de l’ovaire est-il traité?
Les principales méthodes utilisées pour traiter le cancer de l’ovaire sont la chirurgie (opération) et les traitements médicamenteux (chimiothérapie et thérapies ciblées). Dans certains cas, une radiothérapie (rayons) peut également être envisagée.
La chirurgie consiste à faire l’ablation de la tumeur, alors que la chimiothérapie et les thérapies ciblées visent à éliminer les cellules cancéreuses dans tout le corps.
Les chances de guérison dépendent des caractéristiques de la tumeur (stade et biologie) et de la personne concernée. Elles varient donc d’une personne à l’autre.
L’essentiel en bref
• Les ovaires font partie de l’appareil reproducteur féminin.
• Ils sont situés dans le bas-ventre.
• Ils abritent les ovules en cours de maturation.
a) ovaires b) utérus et c) trompes de Fallope (source: Ligue contre le cancer)
Les ovaires font partie de l’appareil génital féminin. Ils ont plusieurs fonctions. D’une part, ils abritent les ovules en cours de maturation ; de l’autre, ils sécrètent des substances messagères importantes, comme les hormones sexuelles (œstrogènes et progestérone).
Où se trouvent les ovaires?
Les ovaires mesurent environ trois centimètres. Ils se trouvent dans le bas-ventre, à proximité de la vessie et de l’utérus. Ils sont situés de part et d’autre de ce dernier, auquel ils sont reliés par les trompes de Fallope. C’est par les trompes de Fallope que les ovules sont acheminés dans l’utérus.
Que se passe-t-il lors de l’ovulation?
Lors de l’ovulation, un ovule arrivé à maturité quitte l’ovaire et poursuit son chemin jusque dans l’utérus en empruntant les trompes de Fallope. En cours de route, il peut être fécondé par un spermatozoïde.
Quel rôle les ovaires jouentils dans les règles?
Les filles, puis les femmes, ont des règles pendant une partie de leur vie. Ces saignements périodiques sont également appelés menstruations. Les règles surviennent lorsque l’utérus expulse la muqueuse qui le tapisse. Le processus qui va de l’arrivée des saignements au dernier jour avant les prochaines règles en passant par l’ovulation constitue le cycle menstruel.
Les ovaires sécrètent des substances messagères, les hormones, qui contrôlent le cycle. Sous l’influence de certaines hormones, la muqueuse est reconstituée. Lorsque la production de ces hormones diminue, l’utérus expulse à nouveau la muqueuse.
L’essentiel en bref
• Le cancer de l’ovaire est une tumeur maligne qui prend naissance dans cet organe.
• Il peut survenir chez n’importe quelle personne ayant des ovaires.
• La forme la plus courante est le cancer épithélial de l’ovaire.
• Dans certains cas, il a une composante héréditaire.
Le cancer de l’ovaire est une tumeur maligne qui se développe dans ou sur les ovaires. On parle de tumeur maligne lorsque des cellules de l’organisme se multiplient de manière incontrôlée et forment une masse.
Les tumeurs malignes peuvent envahir et endommager le tissu sain.
Les cellules qui les constituent sont appelées cellules cancéreuses.
Les cellules cancéreuses peuvent se propager dans l’organisme en passant dans le sang ou le système lymphatique. Lorsqu’elles s’accumulent dans d’autres endroits du corps,
elles forment des foyers cancéreux secondaires, les métastases.
Dans le cas du cancer de l’ovaire, des métastases peuvent se développer par exemple :
• dans le péritoine (une membrane qui tapisse l’intérieur de la cavité abdominale) ;
• dans l’utérus ;
• dans l’intestin.
Toutes les personnes ayant des ovaires peuvent être atteintes d’un cancer de l’ovaire. Outre les femmes, il peut s’agir d’hommes trans et de personnes non-binaires.
Quelles sont les différentes formes de cancer de l’ovaire ?
Le cancer épithélial de l’ovaire
La plupart des tumeurs se développent dans la couche de tissu qui entoure les ovaires, l’épithélium –d’où leur nom. Environ neuf tumeurs sur dix entrent dans cette catégorie.
Les tumeurs borderline
Ce type de cancer se développe également à partir du tissu qui entoure les ovaires (épithélium). Il constitue une forme intermédiaire entre tumeurs bénignes et tumeurs malignes, d’où le nom de borderline (frontière, limite en anglais).
Autres formes
Les formes de cancer de l’ovaire ciaprès sont plus rares :
• Les tumeurs stromales : elles se développent à partir du tissu de soutien des ovaires.
• Les tumeurs germinales : elles se forment à partir des ovules contenus dans les ovaires.
• Le cancer des trompes de Fallope
sont les signes d’un cancer de l’ovaire ?
Le cancer de l’ovaire ne provoque souvent aucun trouble pendant longtemps.
Si vous présentez les symptômes suivants et qu’ils persistent pendant une période prolongée, parlez-en à votre gynécologue :
• des maux de ventre, une sensation de pesanteur, des ballonnements ou de la constipation ;
• une perte ou une prise de poids inexpliquées ;
• des mictions plus fréquentes que d’habitude ;
• des douleurs dans le bas-ventre ;
• des rapports sexuels douloureux;
• des saignements entre les règles ou après la ménopause ;
• des règles plus abondantes, plus douloureuses ou qui durent plus longtemps que d’ordinaire.
Ces troubles ne signifient pas forcément que vous avez un cancer de l’ovaire. Ils peuvent aussi être liés à une autre maladie. Nous vous conseillons de consulter un médecin pour en clarifier l’origine.
Qu’est-ce qui augmente le risque de développer un cancer de l’ovaire ?
Certains facteurs sont connus pour favoriser l’apparition d’un cancer et constituent donc des causes possibles. Cela ne veut pas dire qu’ils entraînent systématiquement la maladie ; ils augmentent simplement le risque de développer un cancer.
Le cancer peut frapper n’importe qui et ses causes exactes restent souvent inexpliquées. Il n’y a pas lieu de culpabiliser.
Les principaux facteurs qui peuvent augmenter le risque de cancer de l’ovaire sont les suivants :
• l’âge ; le risque global de cancer augmente en vieillissant ;
• un risque familial de cancer du sein et de l’ovaire (voir le paragraphe suivant) ;
• l’endométriose ;
• des antécédents personnels de cancer.
Ai-je une forme héréditaire de cancer de l’ovaire ?
Lorsque plusieurs cas de cancer du sein ou de l’ovaire ont été diagnostiqués dans votre famille, il peut s’agir d’une forme héréditaire. Les éléments suivants peuvent indiquer un risque familial :
• un cancer de l’ovaire chez une proche parente ;
• un cancer du sein chez les parents, les frères et sœurs ou les enfants ;
• un cancer du sein survenu à un jeune âge dans la parenté éloignée ;
• un cancer du sein chez un homme de la famille.
Si un de ces éléments est survenu dans votre famille, vous avez une probabilité accrue de développer une forme héréditaire de cancer. Nous vous conseillons d’en discuter avec votre gynécologue.
Vous pouvez également vous adresser à un centre de conseil génétique. Les spécialistes pourront vous expliquer plus précisément si un test
génétique serait judicieux dans votre cas du point de vue médical.
Un test génétique consiste à examiner le matériel héréditaire (les gènes) pour y rechercher des modifications. Certaines de ces modifications sont en effet connues pour augmenter le risque de cancer.
Dois-je faire un test génétique?
Si vous n’avez pas de cancer, un test génétique peut vous permettre de savoir si vous avez une éventuelle prédisposition héréditaire.
• Si le test génétique est négatif, vous n’avez pas de risque particulier de cancer.
• Si le résultat est positif, vous avez la possibilité de vous faire enlever les ovaires à titre préventif.
Si vous avez déjà développé un cancer, un test génétique peut aussi être utile. Si le résultat est positif, vous pouvez en informer votre famille. Il se peut en effet que d’autres membres de votre parenté soient également concernés.
Par ailleurs, les médecins peuvent vous prescrire des médicaments particulièrement efficaces lors d’une forme héréditaire de cancer de l’ovaire.
Nous avons réuni pour vous des informations détaillées sur le sujet dans les brochures «Les cancers du sein et de l’ovaire liés à une prédisposition héréditaire» et «Prédispositions héréditaires au cancer». Vous pouvez commander ou télécharger ces documents dans notre boutique.
L’essentiel en bref
• Les médecins procèdent tout d’abord à un examen physique et à une échographie, puis à une IRM ou un scanner.
• Toutefois, seul un examen des tissus permet d’établir le diagnostic définitif.
• Une opération est généralement nécessaire pour effectuer le prélèvement et déterminer le stade de la tumeur.
Plusieurs examens sont nécessaires pour poser le diagnostic. Les principaux sont décrits ci-après.
chez votre
gynécologue
Votre gynécologue vous pose des questions sur :
• vos troubles actuels ;
• vos maladies et traitements antérieurs ;
• les cas de cancer dans votre famille.
Il ou elle palpe ensuite votre ventre et examine le vagin et l’entrée du col de l’utérus (museau de tanche) à l’aide d’un spéculum.
Comment se déroule une échographie ?
Votre gynécologue réalisera probablement une échographie. Pour ce faire, une sonde à ultrasons étroite est introduite dans le vagin afin de visualiser les ovaires, les trompes de Fallope et l’utérus de l’intérieur.
L’échographie utilise des ondes sonores (ultrasons) pour obtenir des images de la région examinée. Elle est généralement indolore et n’entraîne pas d’irradiation.
un scanner ou une IRM ?
Votre médecin vous demandera peut-être de passer un scanner ou une IRM. Ces examens permettent d’obtenir des images précises de vos organes internes. Ils ne nécessitent en principe pas de préparation particulière. Avant l’IRM, il se peut qu’un produit de contraste ou un médicament ralentissant l’activité intestinale vous soit administré.
Les deux examens eux-mêmes sont indolores et durent entre 30 et 50 minutes. Pour l’IRM, vous recevrez une protection auditive, car l’examen est bruyant. Une fois le scanner ou l’IRM terminé, vous pourrez quitter l’hôpital ou le cabinet médical.
Seule une biopsie ou une opération permettent de savoir définitivement si vous avez un cancer de l’ovaire. La biopsie consiste à prélever un échantillon de tissu dans la tumeur, alors que pour l’opération, l’ovaire atteint est retiré.
Durant l’intervention, des spécialistes examinent le tissu au microscope pour savoir s’il est cancéreux ou non. La tumeur est ensuite enlevée aussi complètement que possible.
Pendant l’opération, les médecins procèdent à un examen approfondi de la cavité abdominale. Ils utilisent différentes méthodes pour ce faire. Ils prélèvent par exemple du tissu en différents points de l’abdomen pour voir si le cancer de l’ovaire s’est propagé à d’autres organes.
Si c’est le cas, ils enlèvent ces foyers cancéreux au cours de la même opération. Il est possible qu’ils retirent des segments d’intestin ou d’autres organes situés à proximité des ovaires. L’ablation de l’utérus (hystérectomie) est quasi systématique.
Stadification opératoire
Dans le jargon médical, l’examen effectué durant l’opération est appelé « stadification opératoire ». Les médecins se basent sur le stade de la tumeur pour définir la suite du traitement. Pour cela, ils s’appuient sur des classifications qui décrivent les différents stades très précisément. Vous trouverez de plus amples informations sur le sujet dans le paragraphe « Quel est le stade de mon cancer de l’ovaire » ?
Il est extrêmement important que l’opération soit pratiquée par des médecins spécialisés dans le traitement des cancers gynécologiques, les onco-gynécologues.
Ces médecins étant spécialisés dans ce type d’opération, il y a plus de chance qu’ils réussissent à enlever toute la tumeur, ce qui augmente les chances de guérison.
Avant de vous faire opérer, demandez à votre médecin traitant si l’intervention sera effectuée par un onco-gynécologue. Vous pouvez également vous renseigner sur le nombre annuel d’opérations de ce type pratiquées par l’hôpital. Si ce nombre vous paraît trop bas, vous pouvez poser la question dans un autre établissement pour faire une comparaison.
Pourrai-je encore avoir des enfants?
Si vous souhaitez avoir des enfants, parlez-en impérativement à votre médecin avant l’opération.
Il existe différentes possibilités en fonction du stade de votre cancer de l’ovaire :
• Au stade débutant, lorsque le cancer ne touche qu’un seul ovaire, les médecins pourront peut-être vous opérer de manière à ce qu’une grossesse reste possible.
• Il peut également être possible de prélever l’ovaire sain lors de l’opération pour le congeler. Une fois que vous aurez surmonté la maladie, cet ovaire pourra être réimplanté temporairement pour que vous puissiez être enceinte.
Discutez ces possibilités avec votre médecin avant l’opération. Demandez-lui de vous en expliquer les risques et renseignez-vous sur la prise en charge des coûts.
Et si le cancer est découvert par hasard lors d’une opération?
Il arrive qu’un cancer de l’ovaire soit découvert par hasard au cours d’une autre opération. Dans ce cas, il est important que vous consultiez un ou une spécialiste pour la suite du traitement.
Il se peut que ce ou cette spécialiste vous propose une nouvelle opération pour s’assurer que tous les résidus tumoraux ont bien été enlevés dans l’abdomen et pour connaître exactement le type de tumeur dont vous souffrez.
Pourquoi cela est-il aussi important ?
• L’objectif est d’enlever complètement la tumeur pour que vos chances de guérison soient optimales.
• Les médecins spécialisés qui pratiquent souvent ce type d’opération arrivent mieux à retirer la tumeur dans sa totalité.
Qui sont les spécialistes du cancer de l’ovaire ?
Les spécialistes des maladies de l’appareil génital féminin sont appelés gynécologues. Certains sont spécialisés dans le traitement du cancer (oncologie). Leur spécialité est appelée oncologie gynécologique ou onco-gynécologie.
Quel est le stade de mon cancer ?
Après l’opération et les analyses de laboratoire, les médecins peuvent déterminer avec précision le stade de votre cancer de l’ovaire. Pour ce faire, ils se basent sur des systèmes appelés « classifications ». Ces classifications permettent à d’autres médecins et spécialistes de connaître immédiatement l’étendue de votre cancer de l’ovaire.
Il existe deux classifications pour le cancer de l’ovaire : la classification TNM et la classification FIGO. Voici un résumé simplifié.
Classification TNM et FIGO (simplifiée)
• T1 (FIGO I) : La tumeur est limitée aux ovaires.
• T2 (FIGO II) : La tumeur s’est propagée aux organes du bassin.
• T3 (FIGO III) : La tumeur s’est propagée en dehors du bassin et/ou a formé des métastases dans les ganglions lymphatiques.
• M1 (FIGO IV) : Il y a des métastases dans d’autres organes (métastases à distance).
Votre médecin pourra vous expliquer ces classifications plus en détail par rapport à votre cas particulier.
Le traitement est planifié par des médecins de différentes spécialités qui évaluent la situation ensemble dans le cadre de réunions appelées tumorboards.
Votre médecin s’appuiera sur les résultats de ces discussions pour vous recommander le traitement le mieux adapté à votre cas particulier.
fonction de quels critères le traitement est-il choisi ?
Les éléments suivants sont déterminants pour le choix du traitement :
• le stade de votre cancer ;
• la vitesse à laquelle la tumeur se développe ;
• l’existence d’autres maladies ;
• votre état de santé général ;
• vos préférences après entretien individuel.
N’hésitez pas à poser des questions!
Vous pouvez poser des questions à tout moment sur le choix du traitement. Il est important que vous compreniez bien le déroulement exact du traitement et ses conséquences possibles avant de donner votre accord. Vous avez le droit de refuser un traitement ou de demander plus de temps pour réfléchir.
Questions à poser à votre médecin ou au personnel soignant :
• L’équipe médicale est-elle spécialisée dans le traitement de mon cancer ? L’expérience des médecins peut avoir une influence sur l’évolution de la maladie et la qualité de vie.
• Quel est le meilleur traitement dans mon cas particulier ? Quels en sont les avantages et les inconvénients ?
• À quels effets indésirables dois-je m’attendre ? Seront-ils passagers ou permanents ? Est-il possible d’y remédier ?
• Pourrai-je encore avoir des enfants après le traitement ?
• Le traitement aura-t-il des répercussions sur ma vie sexuelle ?
• Sera-t-il nécessaire de pratiquer une dérivation intestinale (stomie) ? Si oui, quelles en seront les conséquences ?
Deuxième avis médical
Vous pouvez demander un deuxième avis médical à tout moment. L’équipe médicale transmettra alors votre dossier au médecin ou à l’hôpital de votre choix.
Un deuxième avis peut être utile dans les cas suivants :
• vous avez des hésitations ;
• une chirurgie lourde est prévue ;
• votre médecin n’est pas un·e spécialiste de votre cancer.
En principe, les caisses-maladie prennent les coûts de ce deuxième avis en charge. Il est toutefois préférable de poser la question à votre assurance pour plus de sécurité.
Quel est l’objectif du traitement ?
En fonction des chances de guérison, l’objectif du traitement peut être :
• curatif ;
• palliatif.
Un traitement curatif vise la guérison. Dans le cas d’un cancer de l’ovaire, la probabilité que la maladie puisse être guérie dépend de plusieurs facteurs. Les médecins pourront vous donner de plus amples informations.
Un traitement palliatif a pour objectif de freiner la progression de la maladie et de maintenir la meilleure qualité de vie possible.
Des questions ?
Adressez-vous aux conseillères et conseillers des ligues cantonales ou régionales contre le cancer ou à InfoCancer au 0800 11 88 11.
L’essentiel en bref
• Les médecins essaient de retirer la tumeur dans sa totalité dans le cadre d’une opération.
• La chirurgie est ensuite complétée par une chimiothérapie. Plus rarement, celle-ci peut être administrée avant et après l’opération.
• Dans certaines situations, un traitement dit d’entretien est proposé pour réduire le risque de récidive. Il vise à détruire les cellules cancéreuses résiduelles pour mieux vous protéger contre une réapparition de votre cancer. En cas de récidive, différentes options thérapeutiques sont possibles.
Pour l’opération, les médecins ouvrent l’abdomen en pratiquant une incision de haut en bas. Ils commencent par retirer l’ovaire atteint. Celui-ci est immédiatement examiné par un ou une spécialiste pour voir si la tumeur est cancéreuse.
Si elle est cancéreuse, les médecins examinent attentivement toute la cavité abdominale. Si le cancer s’est propagé, ils enlèvent toutes les métastases.
Les ovaires étant situés dans le basventre, différents organes et tissus peuvent être touchés. Si tel est le
cas, les médecins procèdent à leur ablation totale ou partielle. Plusieurs spécialistes travaillent donc en équipe durant l’intervention.
Lorsque l’intestin ou la vessie sont atteints, les parties concernées sont retirées. L’intestin ou la vessie sont ensuite refermés. Si ce n’est pas possible, une dérivation intestinale ou urinaire est mise en place: la stomie.
Comme il s’agit d’une opération importante, vous devrez ensuite rester une à deux semaines à l’hôpital. La durée de ce séjour dépend de différents facteurs. L’équipe médicale pourra vous renseigner.
Quels effets indésirables l’opération peut-elle entraîner ?
Les médecins retirent pratiquement toujours les deux ovaires lors de l’opération. L’ablation des ovaires entraîne une ménopause immédiate chez les personnes non ménopausées.
Cette ménopause s’accompagne généralement de troubles caractéristiques liés à l’arrêt de la production d’hormones (troubles de la ménopause).
Si vous n’êtes pas encore ménopausée, abordez la question avec votre médecin avant l’opération afin de voir si la prise d’hormones de substitution est indiquée dans votre cas.
Il pourra vous expliquer les risques que vous courez en prenant ces hormones, mais aussi les bénéfices qu’elles peuvent vous apporter.
Dans la plupart des cas, l’opération est complétée par une chimiothérapie (chimio dans le langage courant). Celle-ci est généralement administrée après l’intervention chirurgicale ou, plus rarement, avant et après.
La chimiothérapie détruit les micro-foyers cancéreux qui se trouvent encore dans votre corps. Elle améliore ainsi vos chances de guérison.
La chimiothérapie débute quelques semaines après l’opération. Elle comprend six cycles de trois semaines chacun. Chaque cycle est composé de la perfusion de médicaments et de la pause qui suit. Vous recevez donc une perfusion toutes les trois semaines à six reprises.
Il est également possible de recevoir une perfusion toutes les semaines pendant 18 semaines.
Au total, le traitement s’étale généralement sur quatre mois. La perfusion elle-même dure quelques
heures. Elle peut être administrée en ambulatoire à l’hôpital ou dans un cabinet d’oncologie.
Contrôle dentaire
Faites contrôler vos dents avant le début de la chimiothérapie et demandez un bilan dentaire à votre dentiste. Ce rapport écrit documente l’état de vos dents. Il permet de montrer qu’elles étaient saines avant le traitement.
Le dentiste profitera de cet examen pour regarder si vous avez des inflammations dans la bouche afin de les traiter avant le début de votre chimiothérapie.
Pourquoi ce contrôle dentaire est-il important?
Les traitements contre le cancer peuvent endommager les dents. Si tel est le cas, la caisse-maladie se base sur le bilan dentaire pour déterminer si elle prend les coûts en charge.
Quels effets indésirables la chimiothérapie peut-elle provoquer?
La chimiothérapie détruit les cellules cancéreuses. Elle peut aussi endommager les cellules saines, par exemple :
• les cellules de la moelle osseuse ;
• les cellules de la racine des cheveux et des poils ;
• les cellules des muqueuses (bouche, intestin, vagin) ;
• les cellules nerveuses.
Les dégâts subis peuvent entraîner des troubles. En voici les principaux :
• la chute des cheveux en cas de perfusion toutes les trois semaines. Pour limiter ces pertes, il est possible de faire des perfusions toutes les semaines en portant un bonnet réfrigérant ;
• dans de rares cas, des vomissements ;
• de la fièvre ; si celle-ci dépasse 38°C, il y a un risque d’empoisonnement du sang (septicémie). En cas de forte fièvre, appelez immédiatement l’équipe médicale, même le week-end ;
• des altérations du goût et de l’odeur des aliments ;
• des picotements dans les doigts et les orteils pouvant persister pendant des mois, voire des années ;
• des inflammations plus fréquentes ;
• une réaction allergique lors de la perfusion.
Les cellules saines finissent généralement par se régénérer, de sorte que la plupart de ces troubles disparaissent. Certains peuvent toutefois subsister plus longtemps.
Que faire en cas de troubles ?
Demandez à l’équipe médicale les troubles que vous devez lui signaler immédiatement. Elle pourra vous conseiller sur les mesures à prendre pour vous soulager.
Dans quels cas un traitement d’entretien est-il indiqué ?
Au stade avancé du cancer de l’ovaire, les médecins proposent souvent un traitement d’entretien. Il ne s’agit pas d’une nouvelle chimiothérapie, mais d’autres médicaments.
Quels médicaments vais-je recevoir lors d’un traitement d’entretien ?
Vous recevez des médicaments qui combattent les cellules cancéreuses résiduelles de manière sélective. Dans le jargon médical, on parle de thérapie ciblée.
Ces médicaments ont généralement moins d’effets indésirables que la chimiothérapie. Vous les prenez sur une longue période, souvent plusieurs mois ou années.
Ils sont administrés sous forme de comprimés ou de perfusion. Pour les perfusions, vous devez rester quelques heures à l’hôpital ou dans un cabinet d’oncologie. Vous pouvez rentrer chez vous ensuite.
Quels effets indésirables peuvent survenir lors d’une thérapie ciblée?
En général, les thérapies ciblées sont relativement bien supportées. Différents effets indésirables peuvent néanmoins survenir. Voici les principaux :
• des troubles gastro-intestinaux ;
• de la fatigue ;
• de l’anémie ;
• un risque accru d’infections ;
• des maux de tête ;
• des perforations de la paroi gastro-intestinale ;
• des saignements internes ;
• des thromboses (obstruction de vaisseaux sanguins).
Si vous présentez des symptômes inhabituels pendant le traitement ou si quelque chose vous inquiète, parlez-en à l’équipe médicale. Elle pourra vous aider à atténuer les éventuels effets indésirables des médicaments.
Étant donné que le traitement d’entretien se prolonge sur une certaine durée, il est important que vous le supportiez bien. L’équipe médicale peut vous proposer d’autres médicaments ou mesures ou adapter le dosage afin de réduire les effets indésirables.
Quel traitement vais-je recevoir en cas de récidive ?
Il peut arriver que votre cancer réapparaisse après la fin des traitements ; on parle alors de récidive.
En cas de récidive, tous les traitements susmentionnés peuvent être administrés une nouvelle fois. Une radiothérapie peut également être envisagée.
Les options thérapeutiques lors d’une récidive dépendent de nombreux facteurs. Demandez à votre médecin de vous expliquer l’objectif et le déroulement des traitements.
Comment se déroule le suivi après un cancer de l’ovaire ?
L’essentiel en bref
• Au terme des traitements ou pendant le traitement d’entretien, des contrôles réguliers sont prévus.
• Une réadaptation peut également vous être proposée pour vous aider à vous rétablir.
• Le soutien psycho-oncologique, la sexualité et la vie de couple sont aussi des thèmes importants durant cette période.
Une fois la chimiothérapie terminée, des rendez-vous périodiques sont programmés pour vérifier que tout va bien. Si vous suivez un traitement d’entretien, ils servent également à en contrôler l’efficacité.
Ces contrôles sont prévus à intervalles réguliers, tous les trois mois au début, puis tous les six mois et enfin tous les ans.
L’examen se fait au moyen d’une échographie. Dans certains cas, une IRM peut aussi vous être proposée.
Si un test génétique a révélé que vous avez une mutation des gènes BRCA ou des gènes responsables du syndrome de Lynch, vous avez un risque accru de développer à nouveau un cancer. Dans ce cas, vous avez besoin d’un suivi plus intensif.
Ce suivi comprend par exemple des examens réguliers en vue de déceler d’éventuelles modifications au niveau de la peau, du sein (BRCA) ou de l’intestin (syndrome de Lynch).
Abordez la question avec votre médecin. Rappelez-lui qu’une mutation génétique a été constatée chez vous et demandez-lui de vous proposer des mesures de prévention adaptées à votre situation particulière.
La réadaptation comprend tous les traitements qui contribuent à faciliter votre rétablissement. Lorsqu’elle est spécifiquement conçue pour les personnes atteintes de cancer, on parle de réadaptation oncologique.
Comment se passe la réadaptation?
Vous pouvez séjourner plusieurs semaines dans un hôpital spécialisé. On parle alors de réadaptation stationnaire. Vous pouvez également suivre une série de séances dans un hôpital ou un cabinet pendant douze semaines. Il s’agit alors d’une réadaptation ambulatoire.
La réadaptation est possible avant, pendant ou après les traitements.
Discutez-en avec votre médecin si vous pensez que cela pourrait vous être utile.
Qui paie la réadaptation?
En principe, l’assurance-maladie de base prend en charge le coût de la réadaptation. Il y a toutefois une différence entre la réadaptation ambulatoire et la réadaptation stationnaire :
• Réadaptation ambulatoire : elle est remboursée par l’assurance-maladie sur prescription médicale.
• Réadaptation stationnaire : le médecin doit d’abord adresser une demande à la caisse-maladie pour s’assurer qu’elle prendra les frais en charge.
Les traitements sont éprouvants, physiquement et moralement, de sorte que, pour bien des personnes, les relations sexuelles passent à l’arrière-plan durant cette période. Certaines restent néanmoins sexuellement actives pendant les traitements.
Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise solution dans ce domaine. L’essentiel, c’est que cela vous convienne, à vous et à votre partenaire. Par ailleurs, il est important que vous uti-
lisiez un moyen de contraception sûr pendant la chimiothérapie ou la radiothérapie et quelque temps après afin d’éviter une grossesse.
Si vous ou votre partenaire avez des questions en relation avec la sexualité, n’hésitez pas à demander conseil à l’équipe médicale.
Vous pouvez également vous adresser aux conseillères et conseillers des ligues cantonales et régionales contre le cancer ou à InfoCancer. Différents canaux sont possibles : entretien personnel, téléphone, courriel et chat.
L’essentiel en bref
• Pendant et après les traitements, différents effets indésirables sont possibles.
• Il est important de les signaler à l’équipe médico-soignante. Elle pourra vous aider à les atténuer.
Douleurs
Il est important d’exploiter les multiples possibilités à disposition pour soulager vos douleurs. Adressez-vous à l’équipe médicale ; le personnel spécialisé dans le traitement de la douleur pourra vous aider.
Les mesures ci-après peuvent contribuer à atténuer vos douleurs:
• médicaments ;
• opération ;
• radiothérapie ;
• chimiothérapie.
Autres possibilités :
• acupuncture ;
• physiothérapie ;
• activité physique, sport ;
• méditation, entraînement autogène ;
• conseils psycho-oncologiques, psychothérapie.
Vous trouverez de plus amples informations sur le sujet dans la brochure « Les douleurs liées au cancer et leur traitement », à commander ou télécharger.
Le cancer de l’ovaire et ses traitements, comme la chirurgie ou la chimiothérapie, peuvent être très éprouvants physiquement. Ils peuvent aussi vous affecter psychiquement et soulever toutes sortes d’émotions et de problèmes :
• de la tristesse, du désespoir ;
• du stress, de l’agitation ;
• de la peur ou de la panique ;
• un sentiment de vide ;
• des troubles du sommeil ;
• des pensées qui tournent en rond.
Des spécialistes peuvent vous aider à surmonter ces problèmes. Vous pouvez par exemple consulter un ou une psycho-oncologue. La psycho-oncologie est une forme particulière de psychologie qui vise à soutenir les personnes atteintes d’un cancer.
Les spécialistes formés en psycho-oncologie peuvent vous aider à mieux gérer la détresse psychique liée à la maladie.
Si vous rencontrez des problèmes, n’hésitez pas à contacter l’équipe de conseil de votre ligue cantonale ou régionale contre le cancer.
Vous pouvez également vous adresser à InfoCancer au 0800 11 88 11, par mail à infocancer@liguecancer. ch, par chat sous www.liguecancer. ch/conseil-et-soutien/chat, ou encore par WhatsApp au 031 389 92 41.
Troubles de la ménopause
Lorsque les deux ovaires sont retirés durant l’opération, la production d’hormones cesse, ce qui entraîne une ménopause immédiate chez les personnes non ménopausées.
Discutez avec votre médecin avant l’opération pour savoir si la prise d’hormones (traitement hormonal de substitution) est indiquée après l’intervention chirurgicale. Il pourra vous en expliquer les bénéfices et les risques pour vous aider à prendre votre décision.
Les troubles caractéristiques de la ménopause sont par exemple les suivants :
• des troubles du sommeil ;
• des bouffées de chaleur ;
• des sautes d’humeur ;
• une sécheresse de la peau et des muqueuses.
Il existe des mesures qui peuvent vous aider à combattre certains de ces troubles :
• la pratique d’une activité physique ;
• une adaptation de votre alimentation ;
• des exercices de relaxation (pleine conscience, yoga, etc.) ;
• l’acupuncture.
Pendant ou après les traitements, vous aurez peut-être le sentiment d’être épuisée, physiquement et moralement. Si ce phénomène persiste pendant plusieurs semaines et ne disparaît pas avec du sommeil
ou du repos, il peut s’agir de fatigue liée au cancer.
Ce terme désigne une fatigue inhabituelle et persistante, impossible à surmonter, qui peut survenir chez les personnes atteintes de cancer après une opération ou une chimiothérapie.
Si c’est le cas chez vous, parlez-en impérativement à votre médecin.
Il existe différentes mesures pour y remédier.
Pour en savoir plus sur la fatigue, consultez notre page web « Fatigue et cancer » ou commandez la brochure dans notre boutique.
La chimiothérapie peut entraîner un engourdissement des pieds et des mains. Ce phénomène peut parfois aussi se manifester sous forme de fourmillements ou de douleurs.
Dans le jargon médical, on parle de neuropathie.
Ces troubles sont dus au fait que la chimiothérapie a endommagé des nerfs. En général, le corps parvient à réparer ces dégâts et les troubles s’atténuent ou disparaissent complètement. Ils peuvent toutefois être désagréables et pesants et vous gêner dans vos activités quotidiennes.
Si le problème se situe au niveau de vos mains, vous aurez par exemple du mal à boutonner ou déboutonner vos vêtements. S’il concerne vos pieds, votre démarche ne sera pas stable et vous risquez de tomber.
Il est important que vous signaliez ces troubles à l’équipe médicale. Il existe des mesures pour y remédier.
Durant l’opération, les chirurgiens ont probablement dû retirer quelques ganglions lymphatiques.
Les ganglions font partie du système lymphatique, un réseau de vaisseaux qui parcourt tout le corps.
Le système lymphatique transporte différentes substances à travers l’organisme.
Lorsque des ganglions lymphatiques sont enlevés, il arrive que la lymphe s’accumule à un endroit, par exemple dans une jambe. On parle alors d’œdème lymphatique.
Si vous remarquez un gonflement au niveau d’une jambe ou de l’abdomen, signalez-le impérativement à votre médecin. Il est important d’en clarifier rapidement l’origine afin de mettre en place des mesures en vue d’y remédier.
Pour en savoir plus sur l’œdème lymphatique, consultez notre page web « L’œdème lymphatique » après un cancer ou commandez la brochure dans notre boutique.
Parfois, les médecins doivent mettre en place une dérivation intestinale ou urinaire au cours de l’opération. Dans le jargon médical, on parle de stomie. C’est par exemple le cas lorsque la tumeur s’est propagée à l’intestin ou à la vessie.
La stomie se présente sous la forme d’une petite ouverture. En général, elle peut être refermée après quelque temps, et vos intestins ou votre vessie retrouvent un fonctionnement normal ou presque.
Il se peut cependant que vous deviez garder cette stomie définitivement.
Dans ce cas, un ou une spécialiste (stomathérapeute) vous expliquera à l’hôpital comment changer la poche qui recueille l’urine ou les selles et comment prendre soin de votre stomie.
La plupart des personnes concernées déclarent qu’elles ont une bonne qualité de vie malgré la stomie.
Pour en savoir plus sur les différentes stomies, consultez notre page web «Vivre avec une stomie» ou commandez la brochure sur l’iléostomie et la colostomie ou sur l’urostomie gratuitement dans notre boutique.
Votre ligue cantonale ou régionale contre le cancer
Vous et vos proches y trouverez conseils, accompagnement et soutien. Elle propose notamment :
• des entretiens individuels ;
• une aide pour régler les questions d’assurances ou les problèmes financiers ;
• son soutien pour remplir des directives anticipées ;
• des indications pour trouver des cours ;
• les démarches pour vous aiguiller vers un·espécialiste, par exemple pour une thérapie complémentaire, la garde des enfants ou une consultation de sexologie.
InfoCancer 0800 11 88 11
Au bout du fil, une conseillère spécialisée ou un conseiller spécialisé vous écoute et répond à vos questions autour de la maladie. Elle ou il vous informe sur les mesures que vous pouvez prendre.
Vous pouvez aborder ensemble vos angoisses et vos incertitudes et faire part de votre expérience personnelle.
Elle ou il peut également vous fournir les adresses des hôpitaux et des centres spécialisés dans le traitement de votre cancer près de chez vous.
L’appel et les renseignements sont gratuits. Les spécialistes sont aussi atteignables par cour riel à infocancer@ liguecancer.ch ou sur WhatsApp au 031 389 92 41.
La Cancerline, le chat en ligne sur le cancer
Sous www.liguecancer.ch/cancerline, les enfants, les adolescent·es et les adultes peuvent converser en direct avec une conseillère spécialisée ou un conseiller spécialisé (lundi – vendredi, 10 h – 18 h) pour s’informer sur la maladie ou simplement trouver une oreille attentive.
Service de conseil stop-tabac
0848 000 181
Des conseillères spécialisées vous renseignent et vous soutiennent dans votre démarche d’arrêt du tabac. Si vous le souhaitez, des entretiens de suivi gratuits sont possibles. Vous trouverez de plus amples informations sous : www.ligne-stop-tabac.ch
Les cours
Les ligues cantonales et régionales contre le cancer organisent des cours à l’intention des personnes touchées et de leurs proches dans différentes régions de Suisse : www.liguecancer.ch/cours.
Les échanges avec d’autres personnes touchées
Discuter avec des personnes qui ont traversé des épreuves semblables ou connaître leurs expériences peut vous redonner du courage.
Vous pouvez aussi rejoindre un groupe d’entraide. Le dialogue est souvent plus facile avec des personnes qui connaissent les mêmes difficultés.
Adressez-vous à votre ligue cantonale ou régionale contre le cancer. Elle vous renseignera sur les groupes d’entraide, les groupes de parole ou les offres de cours pour les personnes touchées et les proches. Vous pouvez également chercher un groupe d’entraide près de chez vous sur le site www.infoentraidesuisse.ch.
Les services de soins à domicile
De nombreux cantons proposent des services d’aide et de soins à domicile (CMS, IMAD, Spitex, etc.). Certains sont spécialisés dans l’accompagnement des personnes touchées par le cancer. Le plus simple est de vous renseigner auprès de votre ligue cantonale ou régionale contre le cancer.
Les conseils nutritionnels
De nombreux hôpitaux proposent des consultations diététiques. Il existe par ailleurs des spécialistes indépendant·esqui collaborent généralement avec l’équipe soignante et qui sont regroupé·es en une association :
Association suisse des diététicien·nes (ASDD)
Altenbergstrasse 29
Case postale 686
3000 Berne 8
Tél. 031 313 88 70 service@svde-asdd.ch
Sur la page d’accueil de l’association, sous « liste des diététicien·nes », vous trouverez un lien pour chercher l’adresse d’un ou une spécialiste dans votre canton : www.svde-asdd.ch.
Médecine palliative, soins et accompagnement
Les soins palliatifs s’adressent aux personnes dont le cancer ne peut plus être guéri et dont la maladie progresse. Les soins palliatifs ont pour but de leur apporter la meilleure qualité de vie possible.
palliative.ch, la Société suisse de médecine et de soins palliatifs, s’efforce de garantir une prise en charge professionnelle partout en Suisse, indépendamment de votre type de maladie.
palliative ch
Kochergasse 6
3011 Berne
Tél. 031 310 02 90 info@palliative.ch www.palliative.ch
La carte vous donne une vue d’ensemble des offres de soins palliatifs proposées en Suisse qui répondent à des normes de qualité élevées : www.cartepalliative.ch.
Votre équipe soignante
Elle regroupe l’ensemble des spécialistes qui s’occupent de votre traitement, vous soutiennent et vous accompagnent durant votre maladie. L’équipe est là pour vous conseiller lors de problèmes liés à votre cancer ou aux traitements. Elle peut également vous renseigner sur les mesures utiles pour faciliter votre rétablissement.
Conseils ou thérapie psychooncologiques
Les spécialistes en psycho-oncologie aident les personnes touchées et leurs proches à faire face au cancer et aux difficultés qui y sont liées.
Ces personnes ont suivi une formation complémentaire en psycho-oncologie et sont issues de diverses disciplines : médecine, psychologie, soins infirmiers, travail social, accompagnement spirituel ou religieux.
Vous trouverez des adresses de spécialistes dans votre région sous www.liguecancer.ch/psychooncologie.
• La chirurgie du cancer
• Les médicaments contre le cancer
• Les traitements anticancéreux par voie orale : Médication à domicile
• Immunothérapie par inhibiteurs de points de contrôle immunitaire : Que faire en cas d’effets indésirables ?
• La radiothérapie
• Les médecines complémentaires
• Les douleurs liées au cancer et leur traitement
• Journal des douleurs
• DOLOMETER® VAS Réglette pour évaluer l’intensité de la douleur
• Alimentation et cancer
• L’œdème lymphatique en cas de cancer
• Soigner son apparence durant et après la thérapie
• Cancer et sexualité au féminin
• Cancer et sexualité au masculin
• Cancer et souffrance psychique : Le cancer touche la personne dans sa totalité
• Réadaptation oncologique
• Activité physique et cancer : Retrouver confiance en son corps grâce au mouvement
• Proches aidants et cancer : Conseils pour faire face
• Cancer : relever les défis au travail
• Soigner un proche et travailler : une mission possible Dépliant de huit pages pour mieux concilier activité professionnelle et soins prodigués à un proche
• Quand le cancer touche les parents : En parler aux enfants
• Mon père ou ma mère a un cancer : Réponses et conseils pour adolescents
• Prédispositions héréditaires au cancer
• Décider jusqu’au bout : Comment établir mes directives anticipées ?
• Directives anticipées de la Ligue contre le cancer : Mes volontés en cas de maladie et de décès
• Mon cancer ne va pas guérir : que faire ?
• Le temps du deuil : Lorsqu’un être aimé meurt d’un cancer
Ces brochures et toutes celles qui figurent à notre catalogue ont notamment pour sujet les principaux types de cancer, les thérapies, les symptômes liés au cancer, les modifications du corps. Elles sont gratuites et téléchargeables. La Ligue suisse contre le cancer et votre ligue cantonale et régionale peuvent vous les offrir grâce au généreux soutien de leurs donatrices et donateurs.
• Ligue contre le cancer de votre canton
• Tél. 0844 85 00 00
• boutique@liguecancer.ch
• www.liguecancer.ch/brochures
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Internet
Offres de la Ligue contre le cancer
www.liguecancer.ch
Site de la Ligue suisse contre le cancer avec des liens vers les ligues cantonales et régionales
www.liguecancer.ch/cancerline
Le chat pour les enfants, les adolescents et les adultes
www.liguecancer.ch/cours
La Ligue contre le cancer propose des cours de réadaptation pour mieux vivre avec la maladie au quotidien
www.liguecancer.ch/readaptation-oncologique
Carte des offres en réadaptation oncologique dans toute la Suisse
www.liguecancer.ch/psychooncologie
Banque de données regroupant les spécialistes du soutien psycho-oncologique.
Autres institutions ou sites spécialisés
www.avac.ch
L’association « Apprendre à vivre avec le cancer » organise des cours pour les personnes touchées et leurs proches.
www.cancer.ca
Société canadienne du cancer
www.chuv.ch/oncologie
Site du département d’oncologie du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV)
www.chuv.ch/fertilite
Unité de médecine de la reproduction du CHUV.
www.cipa-igab.ch
La Communauté d’intérêts proches aidant·e·s regroupe de nombreux membres dont la Ligue contre le cancer. Vous trouverez en cliquant sur « Liens utiles » des services qui vous aident au quotidien et peuvent vous soulager. L’association faîtière a notamment pour mission de relayer auprès du monde politique les demandes.
www.fertionco.ch
Ce site vous propose des informations sur la préservation de la fertilité ainsi qu’une aide à la décision.
www.hug-ge.ch/centre-cancers
Site du département d’oncologie des Hôpitaux universitaires genevois (HUG)
www.hug-ge.ch/medecine-reproduction-endocrinologie-gynecologique
Cette unité des HUG propose une consultation spécialisée sur la préservation de la fertilité
www.kofam.ch
Portail de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) est consacré aux études cliniques en Suisse
www.infoentraidesuisse.ch
Sur le site de la fondation Info-Entraide Suisse, vous pouvez chercher un groupe d’entraide proche de chez vous.
www.palliative.ch
Société suisse de médecine et de soins palliatifs
Sites en anglais
www.cancer.org
American Cancer Society
www.cancer.gov
National Cancer Institute USA
www.cancer.net
American Society of Clinical Oncology
www.cancerresearchuk.org
Independent cancer research and awareness charity.
www.cancersupport.ch
Site de l’ESCA (English speaking cancer association) : il s’adresse aux anglophones et à leurs proches résidant en Suisse
www.macmillan.org.uk
A non-profit cancer information service.
Ledermann, J., Matias-Guiu, X., Amant F., et al. (2024). ESGO–ESMO–ESP consensus conference recommendations on ovarian cancer : pathology and molecular biology and early, advanced and recurrent disease, Ann Oncol., 35(3), 248-266.
Leitlinienprogramm Onkologie (Deutsche Krebsgesellschaft, Deutsche Krebshilfe, AMWF) (2022).S3-Leitlinie Diagnostik, Therapie und Nachsorge maligner Ovarialtumoren, Langversion 5.1, AWMF- registre num. 032/035OL, https://www.leitlinienprogramm-onkologie.de/leitlinien/ovarialkarzinom/, consulté le 01.02.2024
1 Krebsliga Aargau
Kasernenstrasse 25
Postfach 3225
5001 Aarau
Tel. 062 834 75 75 admin@krebsliga-aargau.ch www.krebsliga-aargau.ch
IBAN: CH09 0900 0000 5001 2121 7
2
Krebsliga beider Basel
Petersplatz 12
4051 Basel
4 Ligue fribourgeoise contre le cancer
Krebsliga Freiburg route St-Nicolas-de-Flüe 2
case postale 1701 Fribourg
tél. 026 426 02 90 info@liguecancer-fr.ch www.liguecancer-fr.ch
IBAN: CH49 0900 0000 1700 6131 3
7 Ligue jurassienne contre le cancer
rue des Moulins 12 2800 Delémont
tél. 032 422 20 30
info@ljcc.ch
www.liguecancer-ju.ch
IBAN: CH13 0900 0000 2500 7881 3
8
3
Tel. 061 319 99 88 5
Ligue genevoise contre le cancer
info@klbb.ch 11, rue Leschot
Ligue neuchâteloise contre le cancer
faubourg du Lac 17 2000 Neuchâtel
tél. 032 886 85 90 www.klbb.ch 1205 Genève LNCC@ne.ch
IBAN: CH11 0900 0000 4002 8150 6
Krebsliga Bern
Ligue bernoise contre le
tél. 022 322 13 33 ligue.cancer@mediane.ch www.lgc.ch
IBAN: CH80 0900 0000 1200 0380 8 9
www.liguecancer-ne.ch
IBAN: CH23 0900 0000 2000 6717 9
Krebsliga Ostschweiz cancer
Schwanengasse 5/7
Postfach
3001 Bern
Tel. 031 313 24 24
info@krebsligabern.ch www.krebsligabern.ch
IBAN: CH23 0900 0000 3002 2695 4
6 Krebsliga Graubünden
Ottoplatz 1
Postfach 368
7001 Chur
Tel. 081 300 50 90
info@krebsliga-gr.ch www.krebsliga-gr.ch
IBAN: CH97 0900 0000 7000 1442 0
SG, AR, AI, GL
Flurhofstrasse 7
9000 St. Gallen Tel. 071 242 70 00
info@krebsliga-ostschweiz.ch
www.krebsliga-ostschweiz.ch
IBAN: CH29 0900 0000 9001 5390 1
10
Krebsliga Schaffhausen
Mühlentalstrasse 84
8200 Schaffhausen
15 Ligue valaisanne contre le cancer
Krebsliga Wallis
Siège central:
Tel. 052 741 45 45 rue de la Dixence 19 info@krebsliga-sh.ch 1950 Sion
www.krebsliga-sh.ch
tél. 027 322 99 74
IBAN: CH65 0900 0000 8200 3096 2 info@lvcc.ch www.lvcc.ch
11 Krebsliga Solothurn
Beratungsbüro: Wengistrasse 16
Postfach 531
4502 Solothurn
Tel. 032 628 68 10
Spitalzentrum Oberwallis
Überlandstrasse 14
3900 Brig
Tel. 027 604 35 41 info@krebsliga-so.ch
Mobile 079 644 80 18 www.krebsliga-so.ch info@krebsliga-wallis.ch
IBAN: CH73 0900 0000 4500 1044 7 www.krebsliga-wallis.ch
IBAN: CH73 0900 0000 1900 0340 2
12 Krebsliga Thurgau
Bahnhofstrasse 5 16 Krebsliga Zentralschweiz
8570 Weinfelden LU, OW, NW, SZ, UR, ZG Tel. 071 626 70 00 Löwenstrasse 3 info@krebsliga-thurgau.ch 6004 Luzern
www.krebsliga-thurgau.ch Tel. 041 210 25 50
IBAN: CH58 0483 5046 8950 1100 0 info@krebsliga.info www.krebsliga.info
13 Lega cancro Ticino
IBAN: CH61 0900 0000 6001 3232 5 Piazza Nosetto 3
6500 Bellinzona 17 Krebsliga Zürich
Tel. 091 820 64 20 Freiestrasse 71 info@legacancro-ti.ch 8032 Zürich www.legacancro-ti.ch Tel. 044 388 55 00
IBAN: CH19 0900 0000 6500 0126 6 info@krebsligazuerich.ch www.krebsligazuerich.ch
14 Ligue vaudoise
IBAN: CH77 0900 0000 8000 0868 5 contre le cancer
Avenue d’Ouchy 18 18 Krebshilfe Liechtenstein
1006 Lausanne Landstrasse 40a
Tél. 021 623 11 11 FL-9494 Schaan info@lvc.ch
Tel. 00423 233 18 45 www.lvc.ch admin@krebshilfe.li
IBAN: CH26 0900 0000 1002 2260 0 www.krebshilfe.li
IBAN: LI98 0880 0000 0239 3221 1
Ligue suisse contre le cancer
Effingerstrasse 40 case postale
3001 Berne
tél. 031 389 91 00
www.liguecancer.ch
IBAN: CH95 0900 0000 3000 4843 9
Brochures
tél. 0844 85 00 00 boutique@liguecancer.ch www.liguecancer.ch/ brochures
www.liguecancer.ch/ cancerline, le chat sur le cancer pour les enfants, les adolescents et les adultes du lundi au vendredi 11 h–16 h
Service de conseil stop-tabac
tél. 0848 000 181 max. 8 cts/min. (sur réseau fixe) du lundi au vendredi 11 h–19 h
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0800 11 88 11 du lundi au vendredi 10 h–18 h appel gratuit infocancer@liguecancer.ch
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