PROJET
Nicolas Terrasson
MACHINE À VOIR, PRODUCTION D’UNE SCULPTURE INTERACTIVE
SOMMAIRE
1. PRÉSENTATION DU PROJET
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2. POSITIONNEMENT ACTUEL
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3. LE PROJET
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3.1. IDENTIFICATION DES BESOINS ET APPORTS
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3.2. RÉPONSES AUX BESOINS
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3.3. RÉALISATION DE LA PIÈCE
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3.4. FAIRE CONNAÎTRE LA PIÈCE
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4. BUDGET PRÉVISONNEL
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3.2.1. Interactivité 3.2.2. Mobilité
1. PRÉSENTATION DU PROJET
Diplômé de l’École Supérieure des Beaux-arts de Tours, mon travail artistique relève de variations poétiques autour de machines opaques désassemblées et autres opérations de dévoilement de notre technologie quotidienne. L’essentiel de mes travaux est présenté plus en détails sur le site Internet www.nicolasterrasson.com et dans un dossier artistique papier. Dernièrement, la recherche de passerelles imaginaires entre art et science m’a conduit à des réflexions sur le mécanisme de la vision humaine et de ses extensions technologiques que sont les prothèses oculaires. Ainsi, la pièce Interface oeil-machine, photographiée à droite a été réalisée.
Dans la continuité de cette démarche, je projette de développer une nouvelle œuvre plastique nommée Machine à voir. Également basée sur la métaphore de la pyramide visuelle où l’œil prélève une portion du réel, cette future pièce, entre sculpture autonome et installation, se voudra cette fois ouverte au public.
Le présent document détaille les motivations, les apports et le plan de travail de ce projet.
2. POSITIONNEMENT ACTUEL
Interface oeil-machine aluminium, acier, tissu, plastique, bois, carton mousse, néons, 235 x 230 x 87 Dans mes dernières recherches sur l’anatomie des machines, la prothèse oculaire géante, Interface oeil-machine ne révèle rien d’autre que l’acte de voir au travers de plaques transparentes éclairées artificiellement. La pulsion scopique n’a ainsi plus d’objet sinon elle-même. Le sous-titre de cet objet pourrait d’ailleurs être : Chercher à voir et échouer à voir ?
Chacune des étapes de mon travail se nourrissant des expériences précédentes, nous proposons , à partir du concept de la pyramide visuelle, de développer une Machine à voir interactive pour : • enrichir les jeux d’opacité et de transparence des machines. • stimuler ou atténuer les perceptions optico-tactiles du spectateur.
3. LE PROJET
3.1. IDENTIFICATION DES BESOINS ET APPORTS INTERACTIVITÉ AVEC LE PUBLIC
UTILISATION ÉVOLUTIVE, MOBILITÉ
Le spectateur pourra manipuler lui-même la Machine à voir par des éléments interactifs : commandes d’éclairage, plaques internes...
La Machine à voir pourra couvrir un éventail d’usages évolutifs et pluriels variant avec le lieu d’accueil et le type de public.
Réalisation de la Machine à voir
APPORTS EXPÉRIENCE ENRICHIE DU REGARDEUR : • phénomènes de révélation lumineuse du mécanisme interne d’un instrument d’optique. La machine à voir alternera entre opacité et transparence. • effets de superposition de plaques transparentes interchangeables (dessinées, colorées…) dissimulées et espacées à l’intérieur de la machine, comme autant de fenêtres albertiennes mises en perspective. • interprétations ou interrogations personnelles sur l’acte de voir : acte de voir à travers des cadres, acte de voir ce qui nous permet de voir… • réflexions sur l’art et la science par la création d’échanges et de débats. DISPOSITIF ITINÉRANT : • adaptable et mobile, l’œuvre pourrait devenir itinérante, augmentant ainsi la visibilité de mon travail artistique
3.2. RÉPONSES AUX BESOINS
3.2.1. Interactivité Expériences optico-tactiles par interactions avec la Machine
• CONTRÔLE DE L’ÉCLAIRAGE : L’intensité des éclairages des 3 cadres à l’intérieur de la Machine pourra être réglée à souhait par le spectateur à l’aide de 3 variateurs électroniques reliés au cadre de visée (adaptateur 230 V AC - 12 V DC nécessaire en entrée).
• CHANGEMENT MANUEL DES PLAQUES : Par un système de cadre coulissant sur des glissière, des plaques pourront êtres manipulées, choisies, combinées et même créées par le spectateur. Les possibilités offertes : Introduire des plaques réalisées par l’artiste ayant trait à l’anatomie des machines. Les plaques deviennent alors des coupes anatomiques. Dessiner soi-même des plaques sur rhodoïd Tester des plaques colorées et expérimenter ainsi des phénomènes de filtrage et de synthèses additives. Tester des plaques entièrement transparentes mais de textures différentes pour créer des nouveaux motifs par superposition.
• D’AUTRES DISPOSITIFS POSSIBLES : Capteurs de présence pour déclencher l’éclairage pendant une durée déterminée via un micro-contrôleur Arduino. Console Pure Data pour moduler en temps réel des séquences d’éclairage.
Schéma général des dispositifs interactifs
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Pour permettre une interchangeabilité des plaques transparentes, il faudra construire des cadres à partir de profilés en aluminium anodisé et les guider par des coulisseaux à billes comme proposé ci-après.
Schéma de l’interchangeabilité des plaques
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3.2.2. Mobilité
• Montage-démontage Pour rendre mobile la pièce et la transporter dans différents lieux d’exposition, il faudra fabriquer une structure entièrement démontable. Voici comment nous envisageons l’architecture de la sculpture pour maintenir une bonne rigidité de l’ensemble au gré des montagesdémontages : 4 pieds tubulaires en acier zingué assureront le soutien de la structure pyramidale. Ils seront fixés entre eux par des plaques de renfort verticales et à la lunette par boulonnage et visserie inox. La disposition longitudinale et transversale des renforts assurera une bonne rigidité au système. Ils seront construits à partir de panneaux de particules-bois, mélaminé blanc, ou idéalement de feuilles de PVC blanc de 15 à 20 mm d’épaisseur. Pour résumer, le schéma d’agencement est présenté à la page suivante.
• Stockage Pour transporter la sculpture démontée, il faudra construire une caisse en bois de 150 x 100 x 100 cm. Ainsi, elle contiendra: • La pyramide réalisée en 2 parties et assemblées avec des «fermetures à sauterelles» fixées sur les cadres de liaison. • Les 3 renforts de pied. • Les 4 pieds tubulaires constitués chacun de deux éléments liés par emboîtement et vissage.
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SchÊma d’agencement de la machine
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3.3. RÉALISATION DE LA PIÈCE Les étapes sont les suivantes : • Définition et dessins de l’ensemble monté. • Réalisation des dessins des sous-ensembles. • Établissement des nomenclatures (désignation, matière, fournisseur, etc.). • Réalisation des plans de détails. • Fabrication et assemblage des sous-ensembles de la machine dans l’atelier personnel ou en collaboration avec un professionnel. • Rédaction de la notice de montage-démontage et de maintenance. • Réalisation de la caisse de stockage en fonction des éléments fabriqués. • Rédaction de la notice de rangement.
3.4. FAIRE CONNAÎTRE LA PIÈCE Pour faire connaître la pièce, on se propose de suivre le plan de communication suivant : • Rédaction d’un argumentaire type. • Prospection des destinataires potentiels. • Ciblage et adaptation de l’argumentaire. • Réalisation puis envoi d’un dossier papier et informatique adapté pour chaque destinataire.
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4. BUDGET PRÉVISONNEL
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BUDGET PRÉVISIONNEL DU PROJET en € TTC
DEPENSES MONTANT Coûts artistiques Rémunérations 1120 Honoraires de l’artiste: 950 Etude du projet, définition du produit avec collaborateurs 150 Frais de déplacement : Tours - Ateliers - Partenaires
Coûts techniques Réalisation de la pièce Matériaux : profilés, montants, équerres, traverses Composants : glissières,visserie, électricité Location de matériel : perceuse sans fil Transport : location camion Coûts de fabrication (prestation de services) : menuiserie, métallerie, électricité, scellerie, montage Frais de communication Rédaction, composition, mise en page d’un dossier de communication Publication, impression de 15 dossiers Envois postaux ciblés, mailing, démarches téléphoniques Frais de fonctionnement Loyers, charges,... Charges (repas extérieurs, hébergements extérieurs) TOTAL (en euros)
813 177 50 120 2800
400 180 80
RECETTES Ressources propres Autofinancement
MONTANT 440
Subventions Région Centre DRAC
3000 3300
Partenariat et mécénat Valorisation estimée ESBAT : apport profilés
100
ESBAT : travaux d’atelier Musée de l’Objet et Ecole d’art Blois : travaux d’atelier
320 70
Association Mode d’Emploi Tours : prêt matériel audio-visuel ESBAT : impression
80 30
420 80
7 340
14
TOTAL (en euros)
7 340