Le Progrès, journal agricole, édition avril mai 2015

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MESSAGE DU PRÉSIDENT SOMMAIRE Message du président

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Message du directeur général

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Retour sur l’AGA

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Conseil exécutif

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Journée en production laitière

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Chronique en production laitière

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Bilan social

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Pub nomination géomatique

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Chronique en agriculture durable

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Chronique végétale

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Chronique avicole

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Chronique en production porcine

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Ristourne 2014

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Courriel : coop@profidor.qc.ca Site web : profidor.qc.ca Blogue : coopprofidor.wordpress.com Instagram.com/lacoopprofidor JOLIETTE L’ASSOMPTION ST-LIN ST-BENOIT ST-JACQUES

450 759-4041 450 589-2221 450 439-2018 450 258-3111 450 839-3642

| 1-800-363-1768 | 1-800-925-2667 | 1-877-439-3878 | 1-800-363-8648

LE PROGRÈS est une publication de : Profid’Or, coopérative agricole Responsable :

Jacques LeBlanc, poste 362

Collaborateurs :

Annie Chaumont, poste 260 Annie Geoffroy, poste 203 Stéphane Payette, poste 304

Tirage :

1750 copies

Le genre masculin est utilisé sans aucune discrimination et uniquement dans le but d’alléger le texte.

L’année 2014 fut profitable pour tous nos secteurs d’activités. Pour ce qui est du côté végétal, avec un printemps moyen, un mois de juin pluvieux, un été normal mais un gel hâtif à l’automne, nous avons eu des récoltes plutôt correctes. Pour les producteurs de porc et de bœuf, le prix du marché à la hausse et une baisse du coût de l’alimentation ont permis de dégager une rentabilité plus qu’intéressante, et ce, sans avoir recours aux aides gouvernementales. Pour plusieurs, il s’agissait d’une occasion presque inespérée de rétablir l’équilibre financier fragilisé et, ainsi, redonner une lueur d’espoir à nos producteurs.

Regardons maintenant ce qui a fait partie de nos discussions, des changements apportés et des événements qui ont eu lieu en 2014.

Il y a un an, il nous avait été annoncé que La Coop fédérée avait acquis une participation minoritaire du Groupe BMR. Un an plus tard, La Coop fédérée est maintenant propriétaire à 100 % du Groupe BMR. Pour notre coopérative, les premiers changements ne sont survenus qu’en fin d’année, soit à l’automne dernier. Cette entente nous permettra une offre de service plus claire et mieux ciblée, tant pour les consommateurs que pour nos producteurs.

Cette transaction est une avenue très intéressante qui, par sa notoriété commerciale et l’accroissement de notre pouvoir d’achat, nous permettra d’améliorer la rentabilité de nos quincailleries.

L’année 2014-2015 en est une de planification stratégique. Étant dans un marché mature et concurrentiel, il est important de prendre le temps d’analyser nos pratiques, d’identifier ce que nous devons améliorer et de se donner une vision pour bien répondre aux besoins futurs de nos membres et clients.

La Coop Profid’Or a remporté le prix de coopérative de l’année en production avicole. Ainsi, nous nous démarquons pour une cinquième année sur six, dans ce secteur d’activités. Toutes nos félicitations à l’équipe avicole!

Afin de permettre aux membres et clients d’échanger et de fraterniser, plusieurs activités sociales se sont déroulées tout au long de l’année : la 8e édition de l’Expo agricole Rive-Nord, le 16e tournoi de golf Profid’Or, la 5e édition de la soirée VIP avec l’humoriste Daniel Lemire, l’Escouade Coop pour une 3e année, le 2e brunch de la Semaine de la coopération, dont l’invité était Dave Morissette, ainsi que plusieurs autres événements. Ce sont des activités durant lesquelles les valeurs coopératives sont mises de l’avant.

La ferme familiale et sa relève auront toujours une place d’importance pour La Coop Profid’Or. En ce sens, notre coopérative se fait un devoir de contribuer à la remise de bourses d’études agricoles au Cégep régional de Lanaudière. De plus, nous offrons un Programme d’aide à la relève agricole qui consiste à un prêt de 10 000 $, sans intérêt et remboursable sur cinq ans. Enfin, nous participons, conjointement avec La Coop fédérée, au Fonds coopératif d’aide à la relève agricole. Cette année, nous avons remis, à six jeunes de la région, la somme de 25 346 $. Depuis les débuts de ce Fonds d’aide, 171 624 $ ont été distribués à 23 jeunes agriculteurs.

Je me permets de manifester ma profonde satisfaction pour le succès obtenu par notre coopérative. Les défis à relever pour nos producteurs demeureront nombreux. Pour vous aider, votre coopérative devra être innovante et vous fournir des produits de qualité à la fine pointe de la technologie. Il faut que la coopérative évolue en continuant de répondre à vos besoins.

Je profite de l’occasion pour remercier tous les membres du conseil d’administration ainsi que tous nos employés pour l’adaptation dont ils ont fait preuve lors de l’implantation du nouveau système informatique.

Enfin, de très grands remerciements à vous tous, membres et clients de La Coop Profid’Or, pour votre fidélité. Votre coopérative jouit d’une excellente santé financière et elle entrevoit son avenir avec passion et ambition.

Je demeure toujours à votre écoute. Bonne saison!

Robert Perreault Président

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RAPPORT DU DIRECTEUR GÉNÉRAL Le meilleur excédent d’exploitation de l’histoire de Profid’Or C’est avec un plaisir renouvelé que je me fais le porte-parole pour vous communiquer les résultats financiers ainsi que vous exposer les différents événements qui ont marqué nos secteurs d’activité pour l’année s’étant terminée le 30 novembre 2014. Malgré l’excédent d’exercice qui ne dépasse pas celui de l’an passé, en raison qu’aucune ristourne n’a été perçue de La Coop fédérée, nos résultats sont forts intéressants et présentent le meilleur excédent d’exploitation de l’histoire de Profid’Or. Ces résultats ont été obtenus grâce aux contributions de l’ensemble de nos secteurs d’activités et, plus particulièrement, celui du secteur porcin. Le contexte économique et les performances techniques ont permis une rentabilité inespérée et nous procurent, ainsi, d’excellents résultats. Voici donc, brièvement exposés, les points saillants du présent rapport financier.

Résultats consolidés Le chiffre d’affaires de la coopérative totalise 176,58 M $, pour une diminution de 11,6 % en comparaison avec l’année précédente. Les principales causes sont la baisse du prix des grains, et conséquemment celui des moulées, ainsi qu’une récolte moindre qui s’exprime par une réduction de nos volumes commercialisés. Malgré des ventes en décroissance, l’excédent brut croît de 6,8 % pour se situer à 15,75 M $. L’amélioration attendue des bénéfices du secteur porcin ainsi qu’une meilleure performance du secteur végétal expliquent cette variation positive.

Pour leur part, les charges de vente et d’exploitation sont en faible augmentation de 0,6 % et s’affichent à 6,59 M $. L’inflation et sa répercussion sur l’ensemble des dépenses, entre autres les salaires, en sont les principales raisons. Nos charges d’administration de 4,27 M $ connaissent une baisse de 0,3 % en comparaison avec l’année dernière. Cette diminution est attribuable à la synthèse de la hausse des salaires annuels combinée à une réduction des provisions de créance douteuse. Quant aux charges financières nettes, l’utilisation moindre du crédit court terme nous amène une baisse de 25 % pour se situer à 334 K $. Les charges d’amortissement à 927 K $ diminuent légèrement comparativement à celles de l’année dernière.

La croissance de l’excédent brut, combinée à des charges en faible baisse, nous amènent un excédent d’exploitation en augmentation de 45 % et s’inscrit à 3,63 M $. Les autres résultats, au montant de 782 K $, sont inférieurs de 3,56 M $ à ceux de 2013. Les causes principales étant qu’aucune ristourne n’ait été perçue de La Coop fédérée en 2014 et qu’il y ait eu un gain sur activités abandonnées, l’an dernier.

L’exercice 2013-2014 se termine donc avec un excédent de l’exercice de 4,41 M $, comparativement à 6,85 M $ l’an dernier.

Bilan L’actif de la coopérative se situe à 77,51 M $, soit une légère hausse par rapport à celui de l’exercice précédent. Nos excellents résultats portent notre équité à 54,7 %. Même effet pour notre ratio de fonds de roulement qui est en hausse et se situe à 1,51.

Conclusion Après de tels résultats, nous éviterons de se complaire et d’oublier que dans des marchés matures menant à une compétitivité grandissante, il y a encore beaucoup à faire pour surmonter les nombreux défis qui se présenteront. Dans un tel contexte, il nous faudra travailler différemment, innover constamment dans nos façons de faire et maintenir un souci d’efficacité dans tout ce que nous faisons, avec l’objectif d’être toujours une entreprise utile à ses membres. À ce titre, la santé financière de La Coop Profid’Or a atteint un niveau qui lui permet de bonifier l’offre à ses membres et de saisir les opportunités qui sont à sa portée. Comme mentionné par notre président, notre coopérative est présentement en processus de planification stratégique qui, à terme, orientera les actions et les occasions d’affaires à prioriser au cours des prochaines années.

En terminant, j’aimerais exprimer mes remerciements au conseil d’administration pour le support et la confiance qu’ils nous ont témoignés.

Je veux également adresser toute ma reconnaissance envers mes collaborateurs et tout le personnel pour leur dévouement et la qualité de leur travail.

Finalement, je tiens à vous remercier, membres et clients, qui êtes le contributeur indispensable au succès de votre coopérative. Nous vous invitons à nous faire part de vos commentaires et suggestions afin de consolider notre positionnement comme partenaire privilégié de votre entreprise.

André Langlois, agronome Directeur général

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Retour sur

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE Par Jacques LeBlanc, agr.

Coordonnateur du développement Certifié Lean Master Poste 362 jacques.leblanc@profidor.qc.ca

Une ristourne record!

Le conseil d’administration a remercié monsieur Frédérik Marineau, qui a décidé de ne pas renouveler son mandat, pour sa contribution au conseil d’administration et à l’avancement de la coopérative. Nous lui souhaitons bon succès dans le développement de sa ferme. Avec le départ de monsieur Marineau du territoire 1 (Basses-Laurentides), un nouvel administrateur a été élu afin de le remplacer. Il s’agit de monsieur François Laurin de Ferme Laubel SENC de Mirabel. Le conseil d’administration souhaite la bienvenue à monsieur Laurin.

SURVOL DES RÉALISATIONS DE LA COOP FÉDÉRÉE

Lors de l’assemblée générale annuelle (AGA), ayant eu lieu à St-Lin-Laurentides, le 31 mars dernier, les membres du conseil d’administration de La Coop Profid’Or ont été enthousiastes de présenter les excellents résultats de la coopérative aux membres. Dans les événements marquants de la rencontre, notons le départ et la nomination d’un administrateur, un survol des réalisations de La Coop fédérée, l’implication auprès de la relève agricole, la conférence de Vincent Cloutier et la présentation du montant de la ristourne.

DÉPART ET NOMINATION D’ADMINISTRATEURS

Monsieur Luc Forget, 2e vice-président de La Coop fédérée et administrateur de La Coop Profid’Or, nous a présenté un survol des grandes réalisations de notre fédération. Il nous a rappelé qu’un nouveau chef de la direction a été nommé, il s’agit de monsieur Gaétan Desroches. Nous avons aussi pu prendre connaissance de plusieurs investissements, dont ceux dans les Fermes Boréales, un complexe de maternité porcine, dans CanEst Transit, une entreprise de mise en conteneur au port de Montréal pour l’exportation et l’achat complet de BMR.

RELÈVE AGRICOLE La relève agricole a toujours une grande importance pour la coopérative et, en ce sens, nous avons remis plus de 35 000 $ à des jeunes de la relève. Plus de 25 000 $ le furent par le Fonds coopératif d’aide à la relève agricole et 10 000 $ par un prêt sans intérêt; un levier financier intéressant pour démarrer des projets sur votre ferme.

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La relève agricole a toujours une grande importance pour la coopérative et, en ce sens, nous avons remis plus de 35 000 $ à des jeunes de la relève.

CONFÉRENCE « Prendre le train en marche »

Toujours aussi passionné des enjeux économiques agricoles, monsieur Vincent Cloutier, économiste principal de La Coop fédérée, nous a livré des informations forts pertinentes permettant de mieux comprendre les dynamiques internationales et locales qui auront des impacts sur la réalité de notre agriculture. À titre de conférencier, La Coop Profid’Or lui a remis un chèque de 300 $ destiné à la Fondation du Grand défi Pierre Lavoie. Cette fondation amasse des fonds par un défi vélo de 1000 km auquel monsieur Cloutier participera pour la deuxième année. Cet argent est redistribué dans les écoles du Québec afin d’investir dans la santé de nos enfants.

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RISTOURNE

Les bons résultats de la coopérative ont permis aux membres de l’assemblée d’octroyer la plus grosse ristourne de l’histoire de notre coopérative. C’est un montant de plus de 1,7 million de dollars qui sera redistribué aux membres. Un effet concret de la force de la coopération et de la contribution économique régionale que nous pouvons avoir.

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Nomination du comité exécutif

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PRÉSIDENT

1er VICE-PRÉSIDENT

2e VICE-PRÉSIDENT

Robert Perreault St-Alexis Territoire 3

Michel Jetté St-Jacques Territoire 4

Claude Rivest L’Assomption Territoire 3

1er MEMBRE

2e MEMBRE

Yvon Landreville St-Jean-de-Matha Territoire 5

Sébastien Maheux St-Ambroise-de-Kildare Administrateur relève

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JOURNÉE EN PRODUCTION LAITIÈRE

Expérience et curiosité robotique

Texte et photos Stéphane Payette, T.P.

Les passionnés de production laitière écoutaient les propos des conférenciers avec grand intérêt.

Parmi les quelques 70 personnes participantes, 59 fermes étaient représentées.

des nouveaux outils et nouvelles méthodes de gestion que commande la traite robotisée. Ce type de traite est de plus en plus populaire et elle comporte ses exigences en matière de manipulation et de confort des animaux.

Les conférenciers rassemblés le 23 janvier dernier, à St-Esprit, ont mis leurs 110 ans d’expérience au service des participants. Germain Lefebvre, Bertrand Farmer, Sylvain Boyer et Hugues Ménard ont fait le bonheur du directeur des productions laitières et ruminants de La Coop Profid’Or, Guy Pelletier, ainsi que des 70 personnes présentes.

L’équipe des productions laitières et ruminants de La Coop Profid’Or conviait les producteurs à un rendez-vous sous le signe de la robotique, le 23 janvier dernier, à la Cabane à sucre Constantin Grégoire de St-Esprit. Plus de 110 ans d’expérience se penchaient sur les pistes à explorer pour les années 2020. Parmi les quelques 70 personnes participantes, 59 fermes étaient représentées.

Le spécialiste vénéré en matière de conservation d’ensilage et de foin sec, Germain Lefebvre, d’Agro-Bio Contrôle, est venu expliquer que la magie ne faisait toujours pas effet dans la conservation des fourrages. Des nouvelles techniques et de nouveaux outils, comme des boudins bourrés de pierres, faisaient leur apparition, mais que le seul secret demeurait l’absence d’air.

Pour clore la journée, le nouveau directeur général du Centre d’insémination artificielle du Québec (CIAQ), Sylvain Boyer, a pris le temps qui lui était accordé pour parler semence et saillie. Le prochain défi des éleveurs sera d’améliorer le taux de saillie. Une économie de 5,75 $ par jour, affirmait l’ancien de La Coop fédérée.

Responsable des projets spéciaux et consultant en production laitière, Bertrand Farmer offrait, une fois encore, son immense expérience sur l’importance de distribuer des fourrages de première qualité à des vaches de plus en plus performantes, et ce, partout à travers le monde.

Fort de son expertise en matière de conformation, Hugues Ménard, de La Coop fédérée, jasait avec les participants

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Ah, la technologie! Difficile de résister à l’appel du téléphone intelligent...

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La chronique en

PRODUCTION LAITIÈRE Par Hugues Ménard, T.P. Conseiller spécialisé en production laitière La Coop fédérée

Du lait d’automne à l’année?

FIGURE 1

Belle surprise que nous avons eue en février : deux pourcent de quota et des journées supplémentaires de mars à novembre!

C’est bien beau, vous me direz, mais nos vaches n’ont pas de champelures. On n’augmente pas la production comme on veut.

Très gros défi en effet. Pour ceux qui anticipaient une période de surproduction, tout est bien, mais pour la plupart des producteurs, ce n’est pas évident. C’est une belle opportunité puisque ce quota en plus, représente pas mal d’argent. Pour un producteur de 50 kg de quota, les jours additionnels représentent 1000 kg (20 jours x 50). Si on prend une marge par kg de quota de 11 $, cela représente 11 000 $ de profit après avoir payé l’alimentation. Une vache qui produira 1,2 kg de gras par jour pour les 9 mois (270 jours) rapportera, avec cette même marge, 3 500 $ (270 jours x 1,2 kg = 324 kg x 11 $). Si elle vaut 1 500 $ pour le bœuf, je vous laisse calculer combien vous pouvez payer pour un tel achat.

DIFFÉRENTES STRATÉGIES D’autre part, est-il possible d’augmenter la production à court terme? Le Réseau Coop peut vous offrir quelques stratégies.

L’ajout de Pulp-o-Lac F3 en couverture peut permettre d’augmenter la consommation volontaire de matière sèche (CVMS) et, par le fait même, la production. Ce produit à base de pulpe de betteraves très appétant contient aussi du bionique, un additif contenant différentes vitamines qui permettent de majorer la production, tel qu’on le voit à la figure 1. Ce même additif est aussi disponible en option dans la plupart des suppléments de base (option 2). Une autre stratégie consiste à utiliser du lactoremplaceur plutôt que le lait des vaches. Un litre de lait reconstitué coûte environ 0,46 $, combien vaut votre lait?

Il est important d'assurer l'apport d'un fourrage de qualité dans une ration équilibrée principalement au niveau de la fibre effective. Ceci permet une bonne salivation qui, à son tour, sta-

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bilise le pH ruminal. L'ajout d'éléments tampons (tel que Synchro STB) peut aussi aider à la stabilisation du pH ruminal. La baisse de pH du rumen entraîne une diminution de la production de gras dans le lait, ce qui n’aide pas à remplir le quota, en plus de nuire à la santé de la vache.

SELS DE CALCIUM (MEGALAC) Ces produits fabriqués à partir de l’huile de palme sont composés d’acides gras saturés et insaturés qui seront inertes au rumen, c’est-à-dire qu’ils n’interfèrent pas avec la fermentation ruminale. Généralement, ces produits augmentent la production de lait, de lait corrigé et parfois aussi du taux de gras.

Cependant, lorsque le pH ruminal descend suffisamment, le bris des sels pourrait nuire à la synthèse de gras du lait. Notez que les sels de calcium peuvent diminuer la CVMS, en partie à cause de leur appétence.

PRODUITS RICHES EN ACIDE PALMITIQUE Ces produits contiennent presqu’exclusivement cet acide gras saturé. Par conséquent, ils seront absorbés tels quels et causeront très peu d’interférence avec la fermentation de la fibre au rumen. Le principal effet est l’élévation du taux de matière grasse du lait, qui est presque proportionnel au taux d’incorporation dans la ration. Par le fait même, vous obtiendrez une augmentation du lait corrigé.

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PROFID’OR

BILAN SOCIAL 2014

La relève agricole est importante pour nous. Jean-Samuel Bacon et Philippe Therrien remettent des bourses à Marie-Claude Leclerc et Marie-Josée Daguerre du CFAM.

La coopération, c’est aussi s’impliquer auprès de nos membres et de notre communauté. En plus de faire partie de notre mission, cet engagement transparaît à travers tous nos employés. Vous devez sûrement avoir en tête certaines personnes de notre équipe qui, en plus de faire un bon travail, ont le désir sincère d’aider leur entourage.

Nous sommes fiers d’eux, de leur façon de représenter La Coop Profid’Or et nous les encourageons à préserver cette passion pour les gens. Faisons un bref survol de cette implication.

formations de haut niveau à propos de l’agriculture ou de la gestion d’une entreprise, et ce, gratuitement. La Coop Profid’Or offre aussi un prêt sans intérêt, de 10 000 $, pour l’aide à l’établissement.

Nous contribuons aussi aux bourses dans les deux cégeps, offrant des programmes agricoles de notre région. Nous avons de plus donné la parole à la relève agricole dans certains articles de la revue Le Progrès.

RELÈVE AGRICOLE En plus d’être dirigée par un conseil d’administration composé uniquement de producteurs agricoles, Profid’Or existe pour répondre aux besoins des producteurs et faire avancer l’agriculture québécoise. Sans agriculteur, nous ne serions pas là.

C’est pour cette raison que nous mettons beaucoup d’efforts pour la relève en agriculture. Nous contribuons à faire de ces transferts une réussite.

Depuis maintenant 6 ans, le Fonds coopératif d’aide à la relève a permis, à 28 jeunes de la relève, d’obtenir une ristourne spéciale relève de 160 000 $ et de suivre des

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Formation agricole présentée par Bruno Langlois, agronome, sur les nouvelles stratégies pour la production bovine.

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maturité, pérennité et croissance ÉVÉNEMENTS COOP L’éducation et la transmission de nos connaissances, combinée à votre expérience terrain de la ferme, contribuent à faire progresser les pratiques culturales.

Comme certains diraient, le travail c’est important, mais il faut aussi fêter les réussites. En ce sens, votre coopérative organise chaque année des événements de reconnaissance et sociaux pour nos membres et clients.

L’équipe du BMR de Joliette avec le stagiaire Kyle Petiguay.

Brunch de la coopération avec Robert Perreault, Dave Morissette, François Drainville et Sylvain Poirier.

Trois employés et un administrateur ont participé au Défi vélo La Coop afin de soutenir différentes causes apportant une aide aux gens traversant des situations socioéconomiques difficiles. Une épreuve ayant permis d’appuyer la cause, d’investir dans la santé des participants et de tisser de bons liens d’entraide. Un de nos employés a d’ailleurs participé au Défi vélo de la Fondation pour la santé du nord de Lanaudière.

Avec notre certification « Oser Jeunes », nous avons aussi l’habitude d’offrir des stages en intégration au travail ou à la persévérance scolaire. Cette année, Kyle Petiguay a travaillé avec nous et a été fort apprécié de ses collègues et clients. Bon succès Kyle!

L’équipe d’organisateurs du tournoi de golf de La Coop Profid’Or.

SOUTIEN À LA COMMUNAUTÉ Nous participons au soutien à la communauté de différentes façons et, cette année, nous y avons ajouté des activités sportives.

Nous avons récolté plus de 6 000 $ pour Centraide, un organisme que nous appuyons depuis 2009.

La place La Coop à l’Expo agricole Rive-Nord.

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Ajout de services en géomatique

Solution d’affaires La Coop

AGRICULTURE DE PRÉCISION ET GÉOMATIQUE Toujours dans le but d’innover en agriculture, La Coop Profid’Or ajoute de nouveaux services d’agriculture de précision et de géomatique permettant d’améliorer la rentabilité à la ferme.

Services : • Cartographie web; - carte de rendements - analyse de sol géoréférencé • Recommandations à taux variables • Plan de nivellement • Plan de ferme numérique • Imagerie satellite avec option

Nomination Jonathan Beaudry Expert-conseil géomatique La Coop Profid’Or jonathan.beaudry@profidor.qc.ca Cell. : 450 803-5494

www.profidor.qc.ca | 1 800 363-1768 14

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La chronique

AGRICULTURE DURABLE Par Stéphane Payette, T.P. Expert-conseil • végétal Poste 304 stephane.payette@profidor.qc.ca

L’agriculture spatiale encore plus accessible • Mieux connaître le potentiel de ses champs (rendement, zones problématiques, analyse économique) • Plan d’échantillonnage GPS de sol (échantillonnage des champs selon les zones de potentiel de rendement) • Recommandations à taux variables, soit pour les semis ou pour la fertilisation (meilleur plan de fertilisation – bonne dose au bon endroit) • Rationalisation et diminution de gaspillage • Applications à taux variables (ATV) (les nouveaux équipements vendus ont l’option disponible) • Diagnostic agroenvironnemental L’équipe de La Coop fédérée, composée d’Alain Brassard et de Hicham Bencharki, a mis en ligne un site internet qui vous permet de profiter de tous ces avantages avec simplicité et facilité. Ce nouvel outil vous donnera la possibilité d’intégrer, d’analyser, de gérer et de visualiser vos données d’agriculture de précision avec de simples clics.

Observer un tracteur effectuer une manœuvre, dans un champ, sans que le conducteur ne pose un geste... c’était de la sciencefiction il n’y a pas si longtemps. Regarder une photo satellite d’un champ dépassait l’entendement et les rêves les plus fous il y a à peine une dizaine d’années. Pourtant, en 2015, le réseau La Coop vous offre un site web où vous pouvez jouer avec cette technologie aussi facilement que vous consultez un bon vieux guide infosemences.

Sous la plume de Pierre-Luc Brouillette, notre expert-conseil en plan agroenvironnemental de fertilisation (PAEF), en agriculture de précision, en gestion des interventions (GDI) et autres, vous avez été informés sur les innombrables possibilités et avantages des photos satellites pour votre entreprise : • • • • • • •

Produit clé en main Aucune manipulation de données dans la moissonneuse Aucune perte de données Aucune cartographie à faire Déjà prêt à analyser Banque incroyable de données Historique des champs (augmentation de la valeur marchande pour la vente et location des terres) • Efficacité et gain du temps • Priorisation des travaux sur la ferme (ex. : nivellement, drainage, etc.)

• Comparaison des rendements vs hybrides (faire un choix éclairé pour la sélection des hybrides selon le potentiel du champ)

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Ceci vous donne accès, sans peine, à la haute technologie agricole : faire un suivi de champ en saison et être en lien direct avec votre expert-conseil, personnaliser vos recommandations à taux variables conformément à la caractéristique de chaque zone, poser des diagnostiques agronomiques afin de déceler les facteurs qui influencent les rendements de vos cultures, avoir des cartes de rentabilité pour connaître vos zones les plus rentables et celles qui le sont moins et dresser un plan d’amélioration. Ce ne sont que les principaux atouts de ce nouvel outil.

Les agriculteurs de Lanaudière et des Laurentides ont toujours été proactifs dans l’amélioration de leurs méthodes de travail. Le nouveau site web, combiné à la technologie des images satellites, leur ouvrent de nouveaux horizons dans leurs recherches constantes d’amélioration des rendements. Tout ceci en compatibilité avec les ordinateurs de ferme, les téléphones intelligents ainsi que les tablettes. Alors, le bout des doigts vous démange?

Sources : Pierre-Luc Brouillette, agr. La Coop Profid’Or, Hicham Bencharki, M.Sc., agr.

La Coop fédérée, Le Progrès, le Coopérateur agricole.

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Pierre-Luc Brouillette, agr.

450 759-4041, poste 219

Isabelle Leblanc, T.P.

450 759-4041, poste 265

Jonathan Beaudry

450 803-5494

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La chronique

VÉGÉTALE Par Stéphane Payette, T.P. Expert-conseil • végétal Poste 304 stephane.payette@profidor.qc.ca

Le soufre et son implication exigences environnementales ont eu leur effet; moins de rejets dans l’atmosphère et, donc, moins d’apport. Si vous misez sur des engrais de ferme, vos besoins seront moins importants. Dans le cas contraire, vous devrez vous tourner vers les engrais minéraux.

Heureusement, les sources de soufre sont nombreuses et s’intègrent très bien dans les différentes formules d’engrais que vous pouvez utiliser. Le Securcal, le soufre granulaire et le sulfate de zinc sont quelques produits disponibles. Parlezen avec votre expert-conseil lors de la planification de votre plan de fertilisation.

Par les temps qui courent, l’équipe des productions végétales et celle de l’agriculture durable sont à pied d’œuvre pour vous préparer des formulations d’engrais. Vous avez l’habitude d’entendre parler d’azote, de phosphore et de potasse.

Quand il est question de soufre, par contre, les arguments tournent souvent autour du maïs. Pourtant, plusieurs plantes en ont besoin en bonne quantité. Lesquelles? Jetons un coup d’œil là-dessus.

Les plantes qui ont un besoin élevé en soufre sont le canola, la luzerne, le maïs, le blé, la pomme de terre, le soya, l’orge, la fève et le chou-fleur. Quel rôle peut-il bien jouer? Eh bien, il joue un rôle essentiel dans la composition de trois acides aminés et de la chlorophylle. Sa présence est associée à la qualité des aliments et à la production de protéines et augmente même la saveur des fruits et des légumes. Bref, son impact n’est pas négligeable. D’ailleurs, lors d’une rencontre sur la recherche et le développement, Brigitte Lapierre et Laurier Doucet, de La Coop fédérée, ont présenté des résultats d’essais dans lesquels le taux de protéine atteignait plus de 25 % avec l’application de potasse et de soufre.

Au niveau du maïs, le soufre joue un rôle important dans son développement racinaire et les besoins peuvent atteindre 36 kg/ha si les sols présentent des niveaux inexistants de soufre. Les carences peuvent apparaître dans des sols légers ayant une matière organique faible. Un semis dans un sol argileux, avec des conditions humides, peut également occasionner des carences. Les pommes de terre peuvent également exiger jusqu’à 25 kg/ha. Le soya peut, quant à lui, demander jusqu’à 12 kg/ha de soufre.

Par le passé, les rejets industriels nous apportaient une source intéressante de soufre. Les temps ont changé et les

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LES IMPACTS MAJEURS DU SOUFRE • Production d’acides aminés • Production de chlorophylle • Donne du goût aux fruits et légumes • Augmente la protéine de la luzerne PRINCIPALES PLANTES AYANT DES BESOINS ÉLEVÉS EN SOUFRE • Maïs • Luzerne • Pommes de terre • Soya

• Fèves • Orge • Chou-fleur

Merci à Stéphane Perreault, agr., Brigitte Lapierre, agr. et Laurier Doucet, TP de La Coop fédérée.

Sources : Progrèsol, Guide de référence en fertilisation, Clinique R et D, La Coop fédérée.

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La chronique

AVICOLE Par François Lefebvre, agr., M.Sc. Expert-conseil • Avicole Poste 361 francois.lefebvre@profidor.qc.ca

Comment faire du bien? compteurs d'eau efficaces, des balances électroniques, etc.

La démarche à avoir, maintenant, est de vérifier l'exactitude des données enregistrées qui nous parviennent. Ce n’est pas parce que c'est électronique et contrôlé par un ordinateur que c'est correct! Il y a des sondes qu’il faille changer ou entretenir pour s'assurer de leur fiabilité. Des sondes de CO2 ou d'ammoniac sont proposées, mais elles sont encore trop chères et doivent être changées régulièrement en moins d'une année, ce qui augmente leur coût!

L'humain est un être de relations. Relations négatives qui créent toutes sortes de comportements qui font mal. Relations positives qui élèvent le bien-être.

J'ai une sœur. Elle vit à Hawaii. Endroit merveilleux avec tout ce qu'on peut imaginer d'exotisme, mais c'est très loin. Douze heures d'avion. On ne se voit pas beaucoup.

L'avènement des ordinateurs, d'internet, des appareils électroniques et la création d'applications qui facilitent la communication (Skype, FaceTime, texto) sont un plus dans notre situation. Ces systèmes facilitent notre relation fraternelle.

Mais ma sœur est encore loin. Des fois, je voudrais la serrer dans mes bras ou lui donner un coup de main. C'est dur par texto...

L’arrivée de cette technologie touche aussi nos façons de faire de l'aviculture. Des contrôles électroniques existent maintenant et viennent nous aider à prendre différentes mesures des paramètres établis et nous avertissent, par des alarmes, si quelque chose ne fonctionne pas bien. Imaginez, on reçoit des alarmes par texto! Le bonheur!

Je me souviens des premiers appareils électroniques qui se sont introduits dans les bâtisses. Contrôle de l'ouverture des entrées d'air, du chauffage et de la ventilation. Wow! On a vu tout de suite des économies d'énergie et une baisse des condamnations par un meilleur contrôle des conditions. Nous sommes fin des années 90. Les appareils se sont mis à devenir plus sophistiqués par la suite, suivant l'évolution des technologies. Ajout de sondes de température plus précises, de sondes d'hygrométrie plus économiques et dignes de confiance (quoi que...), des manomètres électroniques mieux installés pour mesurer la pression d'air des bâtisses, des

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Ces installations électroniques sont extraordinaires pour assurer un suivi et garantir des mesures constantes de ce qui se passe dans les poulaillers. Elles sont une bonne gardienne pour nous aider. Malgré tout ça, les oiseaux ont quand même besoin de nous voir. Les ordinateurs c'est « ben le fun », mais ça ne remplace pas encore la présence humaine.

Pour l'oiseau, la relation qu'il a avec l'humain peut être négative s'il ne le voit pas souvent. On devient une menace.

Lorsqu'il est habitué à notre présence, on devient stimulant. Notre présence active le mouvement des oiseaux. Ils se lèvent, vont manger et boire, s'amusent. On leur fait du bien!

Une très grande étude scientifique des années 2000, menée au Royaume-Uni sur des millions d'oiseaux pour étudier l'effet des densités sur le bien-être animal, démontrait très bien la répercussion qu’avaient les visites humaines dans les troupeaux d'oiseaux. Les fermes avec les meilleures performances techniques étaient bien celles recevant trois visites et plus par jour. Justement, les oiseaux se lèvent plus, dégageant, entre autres, l'humidité et la chaleur qui couvent sous leurs corps couchés.

Il en résulte toujours un meilleur confort de ceux-ci et, peutêtre, un certain bonheur de voir quelqu'un!...

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La chronique en

PRODUCTION PORCINE Par Joël Zummo, agr.

Directeur production porcine Centre de services des deux rives joel.zummo@lacoop.coop

Producteurs de porcs : coeurs fragiles s’abstenir! à vos banquiers, partenaires d’affaires ou conseils d’administration. Ceux-ci sont basés sur les signaux du marché.

Eh bien maintenant, vous regardez la courbe du prix du porc et votre rythme cardiaque s’accélère. Voilà pourquoi un producteur de porcs se doit d’avoir un cœur en santé ou, comme le dit l’expression populaire, sur la coche!

VOICI MA RÉFLEXION FACE À CETTE SITUATION : • D’abord, il faut prendre de grandes respirations. Ceci aide à faire le point et à régulariser notre rythme cardiaque.

• Faire le bilan de toutes les bonnes décisions techniques et de gestion que l’on a prises, durant les dernières années, dans nos organisations respectives, qui nous ont permis d’être en affaires encore aujourd’hui.

Janvier 2015, les producteurs de porcs sortent d’une année de rédemption. Nous avons vécu notre moment de grâce, d’extase! Oui, 2015 pourrait avoir l’effet de nous faire oublier les années antérieures difficiles qui, malheureusement, ont fait plusieurs victimes autour de nous. Oh que non! Il nous est impossible de surfer sur la vague très longtemps. Les fluctuations de marché et les expériences du passé nous maintiennent dans un état de lucidité permanente. Aussi, les éleveurs membres de la filière porcine coop sont armés pour passer au travers les tempêtes.

Ne jamais s’endormir. Pourquoi? Eh bien, au moment d’écrire ces lignes (mars 2015), le prix du porc est en train de prendre une sérieuse débarque, et ce, depuis le début de février.

Ceci est tout le contraire de ce qui se passait à pareille date en 2014 et tout le contraire de ce que les indicateurs du marché nous prédisaient en début d’année.

Tout comme moi, avant le début de cette nouvelle année financière, vous avez certainement dû présenter vos budgets

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Voici quelques exemples : ➤ Le transfert en bandes aux 2, 3 ou 4 semaines pour nous permettre d’obtenir de plus grandes bandes de porcelets et, de ce fait, permettre un meilleur contrôle sanitaire et une facilité de vente de porcelets excédentaires. ➤ Avec notre vétérinaire, nous avons bien révisé notre programme de prophylaxie pour contrôler la santé de nos troupeaux et avoir un coût de médicament optimum. ➤ L’apparition de cas de diarrhée épidémique porcine (DEP) au Québec, c’est comme dormir avec l’ennemi.

Donc, nous avons transformé cette menace en stratégie pour resserrer la biosécurité partout; le personnel technique, les propriétaires et salariés à la ferme et les transporteurs ont tous été conscientisés. Toutes les mesures appliquées serviront en permanence pour tout autre type d’infections potentielles. ➤ Comme éleveur fabrication à la ferme (FAF), vous avez adhéré au service info-achat des deux rives, vous permettant d’être informé sur les bonnes opportunités dans le marché des grains et des ingrédients FAF. ➤ Vous avez suivi des formations sur les marchés à terme qui vous permettront de travailler de plus en plus avec

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les protections boursières pour stabiliser nos coûts de production et notre prix de revient. ➤ S’assurer d’avoir la source de génétique performante et de haut statut sanitaire en travaillant avec Sogéporc. ➤ S’appuyer sur du personnel technique et vétérinaire compétent qui font progresser nos entreprises.

• Aussi, regardons ce qui s’en vient dans le réseau porcin La Coop. ➤ L’émission d’une ristourne porcine en 2015 provenant des activités de 2014. Ces montants équivalent à 0,50 $ par dose de semence et à 2 $/porc coop abattu. Ces montants, même s’ils ne seront pas versés en argent sonnant, demeurent la propriété du membre de la filière porcine coop et seront remis entièrement dans les années futures. ➤ Le développement de maternités collectives emmènera, dans notre système, une masse critique de porcelets de haute qualité. Le résultat? L’amélioration de nos coûts de production et un approvisionnement sécuritaire pour notre réseau d’abattoir. ➤ L’éventualité d’un partenariat entre Olymel et ATRAHAN donnera certainement flexibilité et marge de manœuvre pour le réseau d’abattage et de transformation de notre produit fini.

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• Finalement faire le constat que, comme producteur de porcs lié au réseau La Coop, Croître et prospérer dans le porc, c’est possible! (Le Coopérateur agricole, octobre 2014).

En terminant, le prix de la carcasse de porc québécois vient d’augmenter de plus de 11 $ du 100 kg en quelques jours...

Comme le titre le dit si bien : cœurs sensibles s’abstenir.

Avec notre vétérinaire, nous avons bien révisé notre programme de prophylaxie pour contrôler la santé de nos troupeaux et avoir un coût de médicament optimum.

Bon printemps à tous et à toutes!

Le Centre de services des deux rives vous remercie de votre confiance.

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Isabelle St-André (Winporc) Yves Garceau Marjorie-Audrey Lévesque

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RISTOURNE

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Vivez l’effet de la coopération!

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ST-JACQUES

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