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MESSAGE DU PRÉSIDENT SOMMAIRE
Mesdames et messieurs les sociétaires,
Message du président Horaire des Fêtes | RIC-PPE Retour sur le Rendez-vous équestre 2012 Nomination Administratrice relève Reportage à la ferme Chronique innover en gestion Chroniqueur invité Chronique végétale Chronique en production laitière Chronique des grains Chronique en agriculture durable Chronique en production porcine Chronique avicole Chronique pétrole Quincaillerie Unimat
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Courriel : coop@profidor.qc.ca Site web : profidor.qc.ca Blogue : coopprofidor.wordpress.com flickr.com/photos/coopprofidor/ JOLIETTE L’ASSOMPTION ST-LIN ST-BENOIT ST-JACQUES
450 759-4041 450 589-2221 450 439-2018 450 258-3111 450 839-3642
| 1-800-363-1768 | 1-800-925-2667 | 1-877-439-3878 | 1-800-363-8648
LE PROGRÈS est une publication de : Profid’Or, coopérative agricole Responsable : Collaborateurs :
Tirage :
Annie Chaumont, poste 260 Jacques LeBlanc, poste 362 Annie Geoffroy, poste 203 Stéphane Payette, poste 304 1750 copies
Le genre masculin est utilisé sans aucune discrimination et uniquement dans le but d’alléger le texte.
En procédant à la rétrospective de la saison végétale 2012, il est très étonnant de constater qu’elle fut globalement très bonne. Le démarrage s’est fait sur une bonne note avec un printemps très hâtif. La saison s’est poursuivie avec un été très chaud et sec, laissant présager le pire, suivi d’un mois d’octobre plutôt pluvieux et finalement un automne qui s’est terminé de façon favorable. Malgré toutes ces variances, les récoltes furent vraiment bonnes et d’excellente qualité avec des prix couvrant très bien notre coût de production. Même chose pour nos producteurs maraîchers, pour qui la récolte a été au-delà des attentes. Du côté de la production porcine, au cours de l’été, il y eut une lueur d’espoir pour nos producteurs. Les prix de vente se sont rapprochés du coût de production et soudainement, ils ont vu le coût de leurs intrants monter en flèche et le prix du marché redescendre, créant en septembre une perte importante. Cette situation n’a rien pour améliorer le climat morose qui, malheureusement, les habite présentement. 2012 fut une année de changement et d’annonce de projets. Premièrement, un changement de gouvernement au pouvoir. Espérons que ce dernier continuera à soutenir notre agriculture par des programmes et des réformes qui cadrent avec notre agriculture nordique. Pour nous, localement, il y a eu l’annonce du projet de traitement de blé d’alimentation humaine et autres céréales de spécialité à St-Jacques qui se concrétisera en 2013. Quant au réseau, l’annonce de l’investissement de La Coop fédérée dans un projet d’usine d’engrais à Bécancour, en partenariat avec une coopérative indienne, devrait être opérationnel en 2017. Rappelons que l’année 2012 est l’Année internationale des coopératives. En ce sens, cet automne, par l’intermédiaire de dix équipes, formées de représentants, de gestionnaires, d’employés et de moi-même, La Coop Profid’Or a visité une centaine d’exploitations agricoles membres afin de les remercier de leurs encouragements et ce, en leur offrant café et muffins. Un peu surpris, nos sociétaires ont, m’a-t’on dit, beaucoup apprécié notre visite! Lors du Gala des Mérites coopératifs lanaudois 2012, qui en était à sa 19e édition sous le thème « certifié 100 % coop », votre coopérative fut reconnue comme la coopérative de l’année. Par la même occasion, un de nos employés, monsieur Jacques LeBlanc, coordonnateur du développement, était en nomination pour le coopérateur de l’année membre salarié. Cette soirée était organisée par la Coopérative de développement régional de Lanaudière et ce fut un honneur, pour nous, de se faire reconnaître parmi toutes les coopératives de Lanaudière. Je tiens à remercier toutes les personnes impliquées dans cette réussite, soit mes collègues administrateurs, le directeur général, les gestionnaires, l’ensemble du personnel et vous, sociétaires et clients. À l’approche des fêtes, au nom des membres du conseil d’administration, je tiens à vous offrir nos meilleurs vœux, de la santé, du bonheur et de l’amour. Que l’année 2013 soit à la hauteur de vos attentes. N’oubliez pas que notre métier d’agriculteur sera toujours le plus beau. Je demeure à votre écoute et ouvert à vos commentaires.
Robert Perreault Président (du 12 au 14) 12-12
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Horaire des Fêtes PRENDRE NOTE DES TEMPS D’ARRÊT DE NOS BUREAUX, QUINCAILLERIES ET DÉPARTEMENT DES MOULÉES Bureaux administratifs Joliette Du 24 décembre à midi au 26 décembre inclusivement; Du 31 décembre à midi au 2 janvier inclusivement; Quincailleries Joliette, St-Jacques, St-Lin-Laurentides, L’Assomption et St-Benoit Du 24 décembre à midi au 26 décembre inclusivement; Du 31 décembre à midi au 2 janvier inclusivement;
s du conseil re b m e m s e d rt a p De la de tous les d’administration etuhaitons à employés, nous so et clients tous nos membres fêtes ! de très joyeuses
Station-service et dépanneur L’Assomption Le 24 décembre et le 31 janvier, fermé à partir de 20 h Le 25 décembre et le 1er janvier, ouvert de 9 h à 20 h Le 26 décembre et le 2 janvier, ouvert de 8 h à 22 h
En raison de l’horaire des Fêtes de la meunerie, veuillez planifier vos besoins à l’avance afin de vous suffire pendant les temps d’arrêt.
Parts privilégiées 2012 RIC et/ou PPE Par Annie Chaumont, poste 260
Votre coopérative, un bon endroit où investir Chaque année, La Coop Profid’Or vous offre l’opportunité d’acquérir des parts privilégiées dans le cadre du Régime d’investissement coopératif (RIC). Ce placement vous permet d’obtenir une déduction fiscale provinciale intéressante. De plus, la coopérative vous offre un taux de rendement compétitif. DATE LIMITE LE 31 DÉCEMBRE 2012 PARTS PRIVILÉGIÉES CATÉGORIE « D » RÉGIME D’INVESTISSEMENT COOPÉRATIF (RIC) • Le RIC 2012 sera échu le 31 décembre 2017 • Le dividende annuel s’élève à 2,5 % • La déduction fiscale est à 125 % PARTS PRIVILÉGIÉES CATÉGORIE « E » (PPE) • Le PPE 2012 sera échu le 31 décembre 2013 • Le dividende annuel s’élève à 2 % • Aucune déduction fiscale Pour obtenir plus de détails, communiquez avec Annie Chaumont au poste 260.
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RETOUR SUR RENDEZ-VOUS ÉQUESTRE 2012
Une soirée équine bien réussie
Par Guy Pelletier, agr.
les nouveautés et ce que nous pouvons retrouver dans nos quincailleries Unimat. Les experts-conseils chez Profid’Or, Chantal St-André, Olivier Roy-Tanguay, Martin Couture et Jacques Bérard, ont parlé de l’importance de la qualité du foin et de la moulée Célébrité qui comblent les besoins des chevaux. Suite aux ateliers, un léger goûté a été offert gracieusement par monsieur Claude Leroux de Pfizer. Merci aux spécialistes d’avoir contribué au succès de cette soirée et, bien sûr, aux nombreux visiteurs. Évidemment, nous remercions les propriétaires de l’écurie qui nous ont chaleureusement ouvert les portes de leur nouvelle écurie. Ce fut une soirée réussie et bien agréable! Le 11 octobre dernier avait lieu, aux Écuries Slide For Ever de Notre-Dame-de-Lourdes, un rendez-vous équestre pour les passionnés de chevaux. Six ateliers étaient à leur disposition pour les informer sur l’élevage équin. Cette soirée fut organisée par La Coop Profid’Or, en collaboration avec différents spécialistes de l’industrie.
Pour ceux qui n’ont pas pu assister à cette soirée et qui aimeraient avoir des informations sur l’alimentation équine ou sur des produits disponibles en quincaillerie, vous pouvez contacter l’expert-conseil de votre secteur.
Pour débuter la soirée, les propriétaires de l’écurie, madame Linda Limoges et monsieur Paolo Lafortune, nous ont expliqué leur choix pour la ventilation et l’éclairage de leur bâtisse. Par la suite, les 65 participants avaient quinze minutes par atelier pour approfondir leurs connaissances et poser des questions. Dans ces différents ateliers, il y avait Francois Massicotte, nutritionniste en élevages spécialisés à La Coop fédérée, qui nous a entretenu sur la régie des poulains et des juments poulinières. Martin Lafrenière, vétérinaire, nous a parlé des différentes causes des coliques de chevaux. Éric Chrétien, maréchal-ferrant, nous a beaucoup appris sur l’importance d’un bon entretien des sabots. Linda Carbonnelle et Mario Archambault, quant à eux, nous ont montré
NOMINATION | JEAN-SAMUEL BACON
Par Guy Pelletier, agr.
Il me fait plaisir d’annoncer l’arrivée d’un nouvel expert-conseil en production laitière, monsieur Jean-Samuel Bacon. Monsieur Bacon possède plus de six années d’expérience dans la production laitière en tant qu’expert-conseil dans la région de Portneuf ainsi qu’en tant qu’ouvrier agricole dans la région de Mirabel. Sa passion de la production laitière ainsi que son esprit critique pour les animaux d’exposition sauront vous aider dans l’atteinte de vos objectifs de production. Il remplacera monsieur Martin Couture qui relèvera de nouveaux défis au sein du réseau La Coop. Monsieur Bacon offrira ses services principalement dans la grande région de Mirabel. Au nom de tous les employés de Profid’Or, je lui souhaite la bienvenue ainsi qu’un bon succès au sein de notre équipe.
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U N E R E N C O N T R E AV E C E V E L A N D R E V I L L E
Administratrice relève 2012 à La Coop Profid’Or Par Jacques LeBlanc, agr. Coordonnateur du développement | Poste 362
ratives lui étaient semblables. C’est au moment de l’AGA de La Coop fédérée que je me suis rendue compte qu’il y avait plusieurs formes de coopératives et que Profid’Or fait partie des plus grosses du réseau. La dynamique du groupe est impressionnante, les membres se connaissent depuis longtemps. Lors des premières réunions du conseil d’administration, on est une sorte d’éponge et ça prend du temps avant de pouvoir poser des questions. J’ai aussi été impressionnée du côté humain présent lors de la prise d’une décision. Il y a une forme de décorum dans un c.a. d’une grande entreprise et on ne peut pas procéder de la même façon qu’une entreprise d’un seul décideur. Jacques : Qu’est-ce que tu as apprécié pendant cette année? Eve : La compréhension du réseau ainsi que de ma coop et de comprendre le système de fonctionnement d’une grande entreprise. Cela m’amène à porter un regard et un jugement différents à l’égard de Profid’Or. L’AGA de la Fédérée, c’est gros! C’est aussi une belle ouverture pour l’administrateur relève et c’est ultra stimulant. Tu sors de là avec la tête pleine de nouvelles idées.
Je viens d’une entreprise familiale dans laquelle on prend les décisions généralement rapidement et nous passons ensuite à l’action.
La deuxième année du programme d’administrateur relève s’est déroulée avec Eve Landreville de Ste-Mélanie. Le conseil d’administration est encore plus convaincu cette année du bénéfice, tant pour le candidat relève que pour le conseil, de la présence d’un jeune de la relève parmi eux. C’est cet avantage pour les deux parties qui a mené à la décision, en assemblée générale annuelle (AGA), que le poste d’administrateur relève deviendra un poste élu par l’assemblée lors de l’AGA de 2013 et qu’il devienne votant. Nous avons donc rencontré madame Landreville pour connaître son point de vue sur son expérience. Jacques : Est-ce qu’il y a des éléments qui t’ont surpris en arrivant à ce poste? Eve : Je viens d’une entreprise familiale dans laquelle on prend les décisions généralement rapidement et nous passons ensuite à l’action. En arrivant au conseil d’administration, je me suis rendue compte qu’une décision qui peut m’apparaître simple de l’extérieur est beaucoup plus complexe et elle peut avoir un impact à différents niveaux. Il faut donc voir à l’intérêt de La Coop Profid’Or et non pas seulement à nos intérêts, ce qui rend la décision plus ambigüe. J’ai toujours fait affaires avec Profid’Or, alors, pour moi, toutes les coopé-
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Jacques : Est-ce que tu as appris des choses utiles pour ta ferme? Eve : Sans être une grande entreprise comme Profid’Or, nous avons l’habitude de prendre les décisions en groupe chez nous. C’est donc plutôt en lien avec la multitude d’informations et l’échange avec les producteurs d’autres secteurs qui avantagera mon bagage de connaissances. C’est vraiment intéressant d’échanger avec tous ces gens. Jacques : Un dernier mot pour terminer? Eve : C’est une expérience enrichissante, qui vaut la peine d’être vécue. Si j’avais à recommencer mon arrivée au c.a., je poserais beaucoup plus de questions pour comprendre plus rapidement les différents enjeux. Ce serait aussi pratique d’avoir une mise en contexte des dossiers importants avant d’arriver. Merci Eve pour cet échange sur ton expérience. Les membres du conseil d’administration te remercient également pour ta participation enrichissante aux réunions. Notez que le poste d’administrateur relève sera en élection lors de l’AGA en mars prochain. Pour obtenir plus d’information sur ce poste, contactez Jacques LeBlanc.
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Reportage à la ferme
FERME M.C. BEAUJOUR Par Jacques Bérard, t.p. Expert-conseil en production laitière et ruminants
Le confort avant tout! c’est le début des enregistrements des Holstein. Seulement quatre vaches ont été achetées de l’extérieur depuis 1993 et ce, seulement pour combler un manque de lait temporaire. Au fil des ans, l’évolution a toujours été axée sur la diversité génétique. Depuis peu, l’accent est maintenant mis sur les taureaux élites afin d’améliorer plus rapidement la génétique du troupeau. La famille Beauséjour a une grande fierté de son troupeau presque entièrement élevé à la ferme. La classification actuelle est de 1 EX, 15 TB, 23 BP 5 B et 5 NC. Depuis le printemps 2012, le contrôle laitier est maintenant officiel. Il n’y a pas de projet de vente de sujets à court terme, mais un jour, l’étable sera pleine! Présentation Si vous êtes passé récemment sur le chemin de Kildare, à Rawdon, vous avez sûrement remarqué l’étable au toit rouge. La ferme M.C. Beaujour, propriété de Marcel Beauséjour et Chantal Lapointe, a très fière allure. L’entreprise a fait « peau neuve » il y a presque deux ans alors qu’elle procédait à la construction majeure d’une vacherie pouvant accueillir 60 vaches, d’un silo hermétique, d’une salle d’alimentation RTM ainsi que d’un réservoir à purin, communément appelé la fosse. Historique C’est le 29 juillet 1993 que Marcel et Chantal achètent la ferme de monsieur Beauséjour. Dès l’automne de cette année, ils construisent le silo hermétique pour le maïs humide. À ce moment, l’étable pouvait contenir 40 stalles dont 36 pour les vaches en lactation. Les taures sont alors logées dans une petite étable annexée au garage. L’été, les animaux vont au pâturage. C’est en 1995 qu’une construction intérieure fût entreprise pour passer de 36 à 42 vaches en lactation. Ils perdaient à ce moment un entrepôt à litière.
Pourquoi Comme pour tout le monde, la construction d’une fosse à fumier était devenue une obligation. De plus, représentant la relève, Benoît, fils de Marcel et Chantal, était maintenant présent dans l’entreprise. Il fallait grossir afin d’intégrer la relève adéquatement. De plus, il fallait optimiser le confort des vaches. L’espace disponible dans l’ancienne étable, construite en 1976, était devenu insuffisant pour les vaches et le lieu de travail était aussi restreint. En suivant les plans des ingénieurs de Consultants Yves Choinière inc., en tenant compte des zones à risque, du positionnement et du plan de nivellement, la construction prit forme dans le même sens que l’ancienne étable, mais devant celle-ci. Ainsi, la ventilation était optimisée avec les vents dominants, ce qui a amené la laiterie à être sur le côté.
Au début, l’alimentation est à base de foin sec et de moulée complète. L’avènement du silo à maïs humide a changé l’alimentation pour un mélange de maïs et supplément. En 1997, les balles rondes remplacèrent les balles de foin sec et le soigneur automatique au chariot à moulée. Côté troupeau, la ferme utilise le service d’insémination artificielle du CIAQ depuis le début des années 70. En 1990,
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Le confort-même pour rapprocher la ration !
Le constat est simple : ce n’est pas davantage d’ouvrage avoir plus de vaches dans les nouvelles installations que 42 dans l’ancienne étable. Le temps de travail à l’heure de la traite est ainsi réduit et les performances sont augmentées.
Les projets ne manquent pas pour notre jeune relève passionnée par son troupeau!
L’ALIMENTATION DU TROUPEAU Ces changements ont aussi eu d’autres conséquences pour l’entreprise : la gestion solide du fumier est devenue une gestion liquide. Il a fallu se procurer un tracteur plus gros afin d’épandre adéquatement le contenu des 150 réservoirs de purin au travers des 210 acres de champ en culture, dont 60 % sont en pente. Le bon côté de la chose est que ce changement a permis de diminuer grandement la facture d’engrais au printemps. Actuellement Présentement, le troupeau compte 49 vaches en lactation. Le passage à la nouvelle étable à permis d’augmenter la production moyenne des vaches de 8 500 kg en décembre 2010 à 9 500 kg en octobre 2012. Et ça continue! Le poids des taures, qui logent maintenant dans l’ancienne vacherie, s’améliore à chaque année (589 kg en 2010 comparativement à 622 kg en 2012). La nouvelle pouponnière de dix places y est pour quelque chose. Air préchauffé des vaches, pas d’humidité, aucune diarrhée. Le lait en poudre a remplacé le lait des vaches et la moulée cubée remplace la moulée mélasse. Un suivi plus serré de l’alimentation des taures a aussi été appliqué. Futur Les projets du futur sont pour Benoit. Il parle déjà de modifier l’étable des taures afin d’y installer une stabulation libre avec une raclette. Ainsi, l’élevage des taures sera amélioré en leur permettant de faire leur croissance complète sans être attachées et aussi d’être beaucoup plus confortables en ayant des logettes adaptées à leur taille. Dans une plus grande envergure, Benoit pourrait envisager l’installation d’un robot de traite pour stabulation entravée puisque les plans de l’étable ont été conçus d’une manière à pouvoir accueillir le Roboleo (l’allée entre les dalots à huit pieds et demi de large, conformément aux recommandations des fabricants du Roboleo). Qui sait!?...
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Vaches en lactation - RTM • Ensilage de maïs • Supplément Synchro 4048 • Balle ronde humide • Minéral Synchro 20-2T • Maïs humide Fraîche vêlée • RTM • Pulp-O-Lac F3 • Supplément Synchro 4214 Taries • Balle ronde 1re coupe • Minéral Transilac VT7-3C • Bloc Transilac T-305 (pour le pâturage) Transition • Balle ronde 1re coupe • Transilac 21
• Maïs humide
L’espace disponible dans l’ancienne étable, construite en 1976, était devenu insuffisant pour les vaches et le lieu de travail était aussi restreint.
Veaux • Lactoremplaceur XLR 27-16 • Aliment Goliath VO-21 (jusqu'à 4 mois) • Supplément Goliath Expo AU (jusqu’à 8 mois) • Supplément Goliath 45 AU (jusqu’au vêlage) • Foin sec 2e coupe (jeune) et balle ronde humide
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ON
C’est le 14 décembre 2012 que se tiendra la journée producteur de La Coop au Club de Golf Montcalm à St-Liguori, de 9 h 30 à 12 h 30. Par la suite, tous les participants sont les bienvenus à la visite de la Ferme M.C. Beaujour à Rawdon de 13 h à 16 h. La famille Beauséjour sera heureuse de vous y accueillir en compagnie de l’équipe La Coop. Bienvenue à tous!
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La chronique
INNOVER EN GESTION Par Jacques LeBlanc, agr. Coordonnateur du développement Certifié Lean Master Poste 362 jacques.leblanc@profidor.qc.ca
Technologiquement drogués! diate. À travailler constamment avec une telle pression, il y a un risque d’épuisement professionnel. Par contre, lorsque c’est bien géré, toutes ces technologies permettent réellement d’être plus efficace. Avant de commencer à les gérer, posez-vous la question suivante : à quel moment de la journée êtes-vous le plus efficace? La réponse devrait être lorsque vous n’êtes pas dérangé. Ainsi, la méthode est très simple, ne vous laissez pas déranger et décidez comment vous gérerez votre temps. C’est effectivement plus facile à dire qu’à faire.
Mon téléphone « bipe » je dois répondre, excuse-moi, mon téléphone est plus important que notre discussion. Chérie, je réponds à mes courriels, et après, je fais ton café, peux-tu me faire deux « toast »? Oui, oui, c’est ça, ouais... qu’est-ce que tu as dit, c’est parce que c’est très important ce que je fais sur mon iPad. Ainsi, aurait-on besoin d’apprendre à gérer ce téléphone « intelligent »? Sans nécessairement avoir une vraie dépendance, il y a une problématique à accorder plus d’importance au virtuel qu’aux relations réelles. Pour le travail, encore plus depuis l’arrivée des téléphones intelligents, il n’est pas rare d’entendre des collègues dire qu’ils se sentent dépassés, qu’ils manquent de temps ou qu’ils ont l’impression de ne plus être à jour. Pourtant, ces technologies sont supposées nous rendre plus efficace, mais pour plusieurs, elles nous donnent l’impression d’être en retard. Pire, ces nouveaux outils créent un sentiment d’obligation de réponse immédiate, d’une perte du sens des priorités et des urgences. Ce n’est pas vrai que tout est prioritaire, urgent et demande une réponse immé-
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(du 24 au 26) 12-12
Tout d’abord, une des étapes les plus difficiles est d’éteindre toutes les formes d’avertissements, lumières et « pop-up » de votre téléphone et ordinateur qui vous avertissent de la réception d’un message. Par la suite vient la création d’un agenda standard où l’on alloue des plages horaires pour nos différentes tâches, comme retour d’appels, suivi direct avec nos employés, tâches administratives, travail sur un projet spécifique, etc., et on planifie nos plages horaires le lundi en avant-midi. Ensuite, la première heure de travail de chaque journée doit être consacrée à la créativité. Par exemple, c’est une période idéale pour réfléchir et trouver des idées à nos projets, lire des articles de gestion ou aller rencontrer nos employés. C’est dans la deuxième heure de travail qu’on regarde nos messages et qu’on les classe par ordre de priorité de réponse. Ne vous inquiétez pas, si c’est vraiment urgent, les gens sauront vous rejoindre. Soyez maître de votre horaire et de vos messages plutôt que serviteur. Vous verrez, votre productivité augmentera et vous serez plus satisfait de votre journée de travail. C’est après avoir adopté ces pratiques de saine gestion que vous pourrez approfondir les outils technologiques, les médias sociaux et l’utilisation du téléphone intelligent pour multiplier votre efficacité de travail. Sans quoi, vous ajouterez seulement des tâches de plus à votre liste déjà bien remplie dont vous risquerez de faire déborder. L’horaire standard, un des outils du Lean Management.
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CHRONIQUEUR INVITÉ
Les réseaux sociaux
pour décloisonner l’agriculture Par Frédéric Marcoux Ferme Philippe Marcoux à Ste-Marguerite, Beauce Membre de La Coop Unicoop
apprendre, co-développer et co-solutionner. Un exemple de cet été; une vache a mal réagi à de multiples piqûres de mouches, photo prise et partagée via twitter et en quelques minutes, des collègues y allaient de leurs hypothèses et traitements respectifs. C’est aussi un bel endroit pour comparer nos fournisseurs. À quelques reprises au cours des derniers mois, je me suis amusé à lancer des questions par rapport au financement de nos entreprises. J’aime connaître les réponses. On discute rarement des taux d’intérêts offerts par nos institutions. Faut oser le faire pour être informé et espérer avoir mieux. Nous avons pu ainsi valider que le taux proposé par notre institution en était un bon. Il y a plusieurs producteurs allumés sur les réseaux. Il faut savoir s’en inspirer pour ramener le meilleur pour soi. On y échange idées, expériences, nos bons coups et parfois, avec une certaine humilité, nos mauvais coup :-)
Le futur est très prometteur. J’ai la ferme conviction que multiples inventions migreront vers le monde agricole.
Étonnamment, le sujet des technologies en agriculture me laisse toujours un peu perplexe. D’une part, réaliser que notre profession en est rapidement devenue une hautement technologique le temps d’un claquement des doigts. D’un autre coté, réaliser aussi qu’on peine à mécaniser plusieurs aspects du métier. Bien que dans plusieurs cas, il puisse s’agir de choix, trois limites techniques ressortent à mes yeux : nos connaissances, les capitaux nécessaires à l’acquisition des nouvelles technologies et l’état archaïque de nos infrastructures rurales. Faisons ici référence aux couvertures inégales des réseaux cellulaires et des lignes de 550 volts. Force est d’admettre que dans mon cas, l’avènement du téléphone intelligent constitue la plus formidable évolution. Au-delà des applications météo, la possibilité de consulter aux champs les radars de précipitations d’Environnement Canada est formidable. Prendre des photos d’une problématique et la partager à des experts est très efficace. Que dire des réseaux sociaux! Telle une des valeurs fondamentales de la coopération, soit de s’aider les uns les autres, les médias sociaux permettent un environnent exceptionnel pour co-
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(du 26 au 28) 12-12
D’un spectre d’intervention plus large, la toile regorge de foodies. Par leurs blogues, ils ont une influence considérable sur les citadins. Plusieurs de ceux-ci ont parfois des idées préconçues du monde agricole. Pouvoir interagir avec eux via les médias sociaux est une bonne façon de valoriser la profession. Idem pour les politiciens, en essayant d’attirer l’attention via d’autres canaux, ils s’exposent ainsi à des échanges directs avec les citoyens. Globalement, les différentes facettes des technologies amènent un large spectre d’avantages. Le futur est très prometteur. J’ai la ferme conviction que multiples inventions migreront vers le monde agricole. On n’a qu’à penser aux robots téléguidés utilisés par l’armée américaine, ils évolueront et remplaceront le tracteur classique. Les imprimantes en trois dimensions; un jour, nous n’irons plus chez le concessionnaire chercher une pièce de remplacement. Un plan qu’on imprimera dans l’atelier nous sera vendu. Il est désormais possible d’analyser les cellules somatiques à partir d’un iPhone, quelle sera la prochaine possibilité d’analyse? Toutes ces innovations existent. Les limites de l’application des technologies à la ferme, elles ne sont pas matérielles. Elles ne sont que du ressort de l’imagination des agriculteurs qui oseront innover.
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La chronique
VÉGÉTALE Par Stéphane Payette, t.p. Expert-conseil • végétal Poste 304 stephane.payette@profidor.qc.ca
Les tablettes font des heureux L’équipe des productions végétales de La Coop Profid’Or a offert trois tablettes électroniques suite à une campagne visant à promouvoir les engrais liquides. Ces fertilisants sont connus pour leur efficacité au démarrage dans le maïs et au stade 12 feuilles. De nombreux essais ont également permis de réaliser des gains importants en les utilisant sur différentes plantes au niveau foliaire. Les engrais liquides améliorent également l’efficacité des herbicides. Ainsi, Les Fermes Lortie (Saint-Lin), Clément Chartier et fils (SaintThomas) ainsi que Ferme Réjean Beauparlant (Lanoraie) ont eu le plaisir de recevoir cet outil électronique.
Éric Lortie de Les Fermes Lortie a pris la pause pour souligner son prix.
Benoît Chartier de Clément Chartier et fils a reçu la tablette en équipe.
Réjean Beauparlant de Ferme Réjean Beauparlant était tout sourire, lors de la remise de l’objet technologique.
Des portes ouvertes à la cannebergière Mont atoca La famille Landreville-Nadeau de Sainte-Mélanie a ouvert les portes de sa plantation de canneberges Mont atoca, le 13 octobre dernier. Jean-François Nadeau accueillait les visiteurs dès leur descente de l’autobus et Danielle Landreville a même accordé une entrevue au journaliste Louis Pelletier de L’Action. En plus de recevoir un dépliant comprenant l’historique de l’entreprise, les visiteurs pouvaient faire le tour des installations. Ils ont pu regarder le personnel à
Les visiteurs pouvaient assister à la récolte des petits fruits rouges.
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Le Progrès | DÉCEMBRE 2012 - JANVIER 2013
(du 28 au 30) 12-12
l’œuvre dans les opérations de récolte. Breuvages chauds et collations étaient servis aux invités tout au long de la journée. N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Stéphane Galarneau Claude Grégoire Stéphane Payette Charles Coutu Philippe Therrien Yves Ladouceur Jean-François Villemaire Anik Bussières Stéphanie Jolicoeur
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La chronique en
PRODUCTION LAITIÈRE Par Stéphane Payette, t.p. Expert-conseil • végétal Poste 304 stephane.payette@profidor.qc.ca
La techno au service du troupeau Tout ça sans avoir à recourir à plus de personnel. « Nous sommes, mon frère Pascal et moi, avec des employés occasionnels. C’est possible à cause de la technologie. Nous pouvons en faire plus avec moins, ajoutait Jasmin. Par contre, un élément important s’impose : pour réussir, tu dois être très discipliné. Les données n’entrent pas seules dans l’ordinateur. »
La Ferme Caribou de Terrebonne dispose d’installations pensées en fonction de la technologie. Jasmin Mathieu ne se voit pas travailler sans ordinateurs, téléphones intelligents et systèmes électroniques.
À la Ferme Caribou de Terrebonne, secteur La Plaine, les ordinateurs ne sont pas qu’un simple accessoire. Parole de Jasmin Mathieu. Toutes les étapes de la production sont recensées pour offrir un maximum d’efficacité aux propriétaires. Traite des vaches, alimentation du troupeau, gestion des interventions vétérinaires, travaux aux champs, etc. Rien n’est laissé au hasard. Pas moins de quatre ordinateurs contiennent les données de la ferme. Ils sont reliés à un réseau Wi-Fi et sont accessibles par des applications pour les téléphones intelligents. « Ainsi, même si je suis à l’extérieur de la ferme, je peux voir si une vache est prête à être saillie et appeler l’inséminateur », exposait Jasmin. Le réseau informatisé de l’entreprise laitière permet d’amorcer les mélanges d’aliments dans la nuit, ce qui permet au premier arrivant de commencer le ravitaillement des vaches très tôt. Les génisses sont alimentées par un distributeur relié à une puce. La quantité de lait donné est précise au millilitre près. Aucun frais inutile. Pour les vaches, ce sont des bracelets de pattes qui lisent les mouvements de la vache et qui permet de suivre les étapes de sa production, du vêlage au tarissement, sans perdre une minute dans des activités inefficaces. « Nous gagnons beaucoup de temps. Je peux déjeuner aussi tôt que 7 h 30 et ma traite est terminée. Ça nous laisse plus de temps pour les autres travaux », poursuivait l’agriculteur de 40 ans. Les Mathieu exploitent une ferme de 115 vaches en 2012. Il n’y en avait que 25 en 1992. Ils sont passés de 100 acres cultivés à 1000.
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Le Progrès | DÉCEMBRE 2012 - JANVIER 2013
(du 03 au 05) 01-13
UN ROBOT POUR LA FLEXIBILITÉ Félix Breault, de la Ferme Calait de Rawdon, voyait le robot de traite qu’il a acheté, avec son père Pierre, comme un outil lui offrant plus de flexibilité. « Avant tout, c’est la liberté, la liberté du travail. Nous travaillons quand même, mais pas de la façon dont nous le faisions avant, amorçait Félix. Le robot devient mes yeux, il enregistre tout. Quand je ne suis pas là, il m’informe de tout ce qui se passe. Si une vache a un problème avec un quartier, si elle baisse au lait, si elle ne mange pas ou si elle refuse de se présenter pour la traite, le robot me le dit tout de suite. Il doit faire ça quand je ne suis pas là pour le voir. C’est à moi à jouer après », expliquait le jeune agriculteur de 30 ans. Présentement, Félix travaille directement sur son ordinateur pour le traitement des informations que lui transmet son robot. Il n’écarte pas la possibilité d’ajouter un téléphone intelligent pour améliorer son efficacité et augmenter par la même occasion sa liberté d’actions.
Félix Breault, de la Ferme Calait de Rawdon, juge que son robot de traite Lely est un outil technologique lui offrant de la liberté d’actions.
Les veaux de la Ferme Caribou bénéficient de la technologie implantée par leurs propriétaires. Les quantités sont servies au gramme près.
N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Guy Pelletier Chantal St-André Olivier Roy-Tanguay Jacques Bérard Jean-Samuel Bacon
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La chronique des
GRAINS Par Jean-Pierre Aumont, t.p. Directeur service des grains Poste 401 jp.aumont@profidor.qc.ca
Que de bonnes nouvelles ! nord (Amérique du Nord et Europe). Le marché comprend aussi que la demande, même relativement forte de la part de pays comme la Chine, s’est ajustée à cet état de fait. La prochaine variable pouvant influencer l’équation devient l’état de la récolte sud-américaine (maïs et fève soya) et australienne (blé). C’est donc dire que pour les prochains mois, les cours du marché boursier ne devraient pas avoir d’énormes tendances à la hausse, à moins d’une détérioration flagrante des conditions de température au sud. On peut espérer le statu quo du marché et peut-être même s’attendre à une baisse graduelle si les rendements sud-américains se concrétisent.
14 novembre 2012. Compte tenu des récoltes que nous venons de connaître, il serait inopportun cette année de rencontrer quelques plaintes que ce soit en rapport aux excellents rendements que chacun de vous venez d’engranger, aux prix mirobolants en temps de récolte et aux conditions de croissance et de récolte. Lors de ma dernière chronique, je parlais d’année faste dans le sens d’année mémorable car je ne sais pas si le contexte mondial pourra soutenir des prix de commodité si élevés encore longtemps. L’impact de prix anormalement élevé a aussi une incidence sur l’ensemble des prix de l’alimentation et, remarquez-le, une fois que le prix des produits a augmenté à l’épicerie, même un retour à un niveau plus bas du prix des commodités, le prix des produits alimentaires reste toujours plus cher. L’augmentation du prix des commodités n’est alors qu’un prétexte pour justifier une augmentation longuement désirée. Le prix à l’épicerie est un exemple mais il peut aussi s’appliquer à plusieurs intrants agricoles et autres. La récolte nord-américaine étant maintenant chose faite, les regards sont maintenant tournés vers l’hémisphère sud où des pays comme le Brésil et l’Argentine, entre autres, viennent d’entamer leur année de production. Même si on assiste présentement à quelques problèmes particuliers, comme des conditions élevées de pluie en Argentine et de sécheresse dans le centre et l’ouest du Brésil, il appert que présentement les rendements devraient être au rendez-vous. Donc, le marché connaît l’état de la récolte de l’hémisphère
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(du 05 au 07) 01-13
Localement, la province bénéficie de très bons rendements au niveau de la récolte de maïs. Les prix sont chers, par contre le cheptel animal est en baisse (bœuf et porc). Les producteurs qui ont décidé de ne pas rentrer d’animaux en élevage cet hiver et qui produisent quand même du grain pour alimenter ceux-ci vont se retrouver sur le marché de vente de grain... L’inventaire global des grains a beaucoup de chances d’augmenter et de chercher preneurs. Le maïs ira à l’éthanol direz-vous? S’il y a moins d’animaux qui mangent, il y aura moins de preneurs de sous-produits comme la drèche. Le transformateur devra baisser un peu son prix de drèche, sa marge diminuera donc, (on entend aussi dire que le baril de pétrole est en baisse) il cherchera donc lui aussi à payer son maïs moins cher. Tout ceci n’est que pure spéculation personnelle mais il se peut aussi que cela se réalise, il faut donc bien analyser les faits au cours des prochains mois et être à l’affût des moindres signes.
Bon temps des fêtes à tous!
N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL René Brisson Sandra Levesque Joliette Sans frais CRG
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Le Progrès | DÉCEMBRE 2012 - JANVIER 2013
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La chronique
AGRICULTURE DURABLE Par Pierre-Luc Brouillette, agr. Conseiller en agroenvironnement Poste 219 pl.brouillette@profidor.qc.ca
Un diagnostic techno la présence de carences ou de maladies. Un dépistage récurrent peut être alors intéressant à faire. L’application d’un engrais foliaire apportera une correction de l’élément manquant et améliorera la résistance de la culture à certains stress. L’observation des sorties de drain pour voir si elles sont obstruées est aussi indispensable. Une zone humide en permanence peut aussi être symptôme d’un drain bouché ou déplacé. Il est impossible d’énumérer ici tous les éléments à observer. Pour avoir une liste plus exhaustive, référez-vous à votre expert-conseil. LA TECHNO Pour faire suite au dernier article qui avait pour sujet de rentabiliser les pertes au champ, nous avions alors identifié plusieurs facteurs pouvant affecter les rendements dans une mauvaise zone. Il était également questions d’identifier la ou les causes problématiques. Il est possible, avec certaines observations au champ, de faire plusieurs observations préliminaires. Une baissière, ou zone surélevée, peut facilement être identifiable. Ceci est particulièrement vrai à la fonte des neiges ou douze heures après une pluie importante. D’autres facteurs sont plus difficiles à identifier... LA COMPACTION La compaction du sol en est un exemple. Elle peut être présente en surface, sur des zones non uniformes, en profondeur, etc. Un profil de sol peut être utile pour vérifier l’état du sol à plusieurs profondeurs. Certains outils, plus ou moins coûteux, peuvent identifier ces endroits. Un changement de pratique culturale, un sous-solage, une implantation d’engrais vert ou un chaulage peuvent alors être des correctifs bénéfiques selon certains cas. L’ANALYSE DE SOL Une analyse de sol complète peut également identifier des problèmes de fertilité, de pH et de matière organique. Une correction par un amendement minéral et/ou organique peut alors être envisagée. Une stratégie sur plusieurs années est souvent préférable afin de laisser le temps au sol de retrouver un bon équilibre physico-chimique. OBSERVATIONS L’observation physiologique des plants en place nous fournit beaucoup de renseignements sur les corrections potentielles. La vigueur du plant et le profil racinaire nous renseignent sur
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Le Progrès | DÉCEMBRE 2012 - JANVIER 2013
(du 07 au 09) 01-13
Eh oui! Je vous parle encore une fois des imageries satellites. Les images permettent en temps réel d’identifier les zones à faible et à haut rendement. Elles permettent de voir l’ampleur du problème et même, dans certains cas, la cause. Les images de type orthopho permettent également d’identifier certains éléments en absence de végétation. Des cartes de topographie peuvent être mises à profit pour l’identification de larges zones difficiles à voir à l’œil nu. UN DIAGNOSTIC Avec ces outils, il est possible d’identifier certaines causes pouvant conduire à une baisse de rendement et ainsi apporter les correctifs nécessaires. La coopérative vous offre ce service via son équipe d’experts-conseils.
L’équipe des conseillers en agroenvironnement offre, entre autres, le service de réalisation de : - Plan agroenvironnemental de fertilisation (PAEF) - Plan d’accompagnement agroenvironnemental (PAA) - Plan agroenvironnemental de recyclage (PAER)
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Certificat d’autorisation Avis de projet Bilan phosphore Autres services, consultez le www.profidor.qc.ca
N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Pierre-Luc Brouillette, agr.
450 759-4041, poste 219
Isabelle Leblanc, t.p.
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La chronique en
PRODUCTION PORCINE Par Joanie Sévigny et Marjorie-Audrey Lévesque, Experts-conseils Centre de service de l’Érable
Le dernier droit Aussi, il est important de sortir les porcs par petits groupes de quatre ou cinq. Ils s’arrêteront forcément devant la passerelle du camion mais il sera plus aisé de les faire bouger s’ils ne sont pas trop nombreux. Le bâton électrique devrait seulement intervenir à ce moment au besoin et pas plus d’une seule fois sur le même porc. En effet, après une décharge du bâton, le rythme cardiaque des porcs monte drastiquement et le rend plus vulnérable aux attaques cardiaques. Un porc mort dans le transport ne vous sera pas rémunéré.
PHOTO 1
Crédit photo : Jean Gauthier
Remarquez la marque du marteau autour du tatouage.
Les porcs expédiés à l’abattoir sont le résultat de plusieurs mois de travail. Mois pendant lesquels vous vous êtes donnés chaque jour afin que vos animaux soient le plus lourd possible et qu’ils représentent la qualité qui a fait la réputation du porc du Québec. Toutefois, votre travail n’est vraiment terminé qu’une fois le porc abattu, et encore là, toutes les manipulations que vous avez pu faire se refléteront sur la carcasse. Comment? Chaque ecchymose, meurtrissure et abcès d’infection représentent des kilogrammes de démérite, de la viande enlevée de la carcasse car elle ne peut être commercialisée et sera déduite de votre paye. Il sera abordé également dans le présent article de l’importance du tatouage. Tout d’abord, il est primordial d’être efficace et consciencieux, tant lors de la sortie des porcs que pour toute la durée de l’élevage. L’attitude sera un élément déterminant car l’impatience et la précipitation ne font pas bon ménage avec les porcs. Le stress est un des pires ennemis en production porcine car celle-ci repose sur la capacité que nous avons de réduire l’effet des facteurs de stress (température, ventilation, luminosité, nourriture, etc.) et tout ce beau travail peut être réduit à néant par des expéditions bâclées. Les coups de baguette, de panneaux, de bâtons électriques, l’entassement (coups d’onglons) sont tous des éléments qui affecteront la carcasse. Tel que le docteure Temple Grandin l’a souligné lors de son passage au Québec, un des meilleurs moyens pour apprendre aux porcs à se déplacer efficacement sans paniquer, c’est de passer deux fois par semaine dans les parcs et ce, dès le début de l’engraissement. Il faut alors marcher de façon aléatoire. Ils doivent apprendre à « bouger » avec l’humain sans paniquer ni s’empiler. Les allées et le quai d’expédition doivent être bien dégagés, sans accrocs pour éviter les égratignures et les planchers ne doivent pas être glissants. Les porcs sont des animaux curieux, mais peureux. Toute anomalie de l’environnement provoquera l’arrêt de ceux-ci, retardant le reste du groupe et enrageant le producteur derrière. Portez attention aux rayons de lumière, à la différence de planchers, aux angles droits, tous des facteurs qui nuiront à la sortie et qui doivent être minimisés.
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(du 09 au 10) 01-13
De même, un tatouage déficient ne vous avantagera pas. Les porcs mal tatoués ou carrément sans tatouage (photo 2) peuvent se retrouver sur la feuille de paye d’un autre producteur. Il est également prouvé qu’un tatouage effectué la journée même de l’expédition laissera une ecchymose sur la carcasse (photo 1), détériorant ainsi la visibilité du tatouage et la qualité de la viande dessous et autour. Si vous trempez votre marteau entre chaque porc et que vous utilisez de l’encre permanente noire liquide, le tatouage peut être effectué deux semaines d’avance et même plus (quatre semaines maximum). Une fois les soies enlevées et la carcasse lavée, votre numéro de producteur sera bien visible. Au final, même dans le dernier droit, il faut garder une constance dans vos efforts. Être attentif et patient sont deux qualités qui vous permettront de tirer le maximum de chaque carcasse. Il faut respecter les règles du tatouage énumérées précédemment pour que cela soit pleinement efficace. N’oubliez pas qu’un tatouage mal situé n’est pas plus gagnant.
PHOTO 2
Crédit photo : Jean Gauthier
Un manque d’encre flagrant qui nuit à l’identification de la carcasse. Les meurtrissures sur l’ensemble de la carcasse auraient probablement pu être évitées...
N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Isabelle St-André (Winporc) Yves Garceau Marjorie-Audrey Lévesque
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La chronique
AVICOLE Par François Lefebvre, agr., M.Sc. Expert-conseil • Avicole Poste 361 francois.lefebvre@profidor.qc.ca
Le meilleur contrôle techno ! entrées d’air avec ou sans différents contrôles de pression statique, de température et d’humidité. C’est pratiquement le bonheur, quoi! Le contrôle total! Ah, oui? Ça serait bien la volonté de plusieurs : qu’une machine fasse tout complètement à notre place!
Je pense à un professeur d’informatique à l’université. Nous sommes en 1982, ma première année à l’université. Personnage excentrique s’il en est un; il déambule dans les corridors, chaque jour que je le rencontre, portant une toge de graduation noire ainsi que le mortier qui l’accompagne sur la tête... L’informatique – curiosité que peu de gens comprennent encore excepté les initiés. L’Internet n’existe pas encore. Nous sommes dans l’ère des super gros ordinateurs qui prennent à eux seuls une salle complète. Quand je voyais ce professeur, ça n’avait rien pour me rapprocher de ce sujet. Il a bien fallu que je m’y attarde, car son utilisation était obligatoire dans certains cours. Sans trop comprendre ce que je faisais, je m’adressai en langage de programmation à ce gros ordinateur de l’université. Il fallait bien sûr avoir quelques notions qui nous avaient été montrées. La suite s’adressa en notions de disk operating system ou DOS avec les floppy disk sur des ordinateurs plus conviviaux. En 1988, je suis enfin équipé d’un portable; il pesait douze kilos! Les employés des aéroports se demandaient ce qu’on transportait si précieusement avec nous lorsqu’on partait en voyage d’affaires. Imaginez, c’était moins puissant que ce qu’on retrouve sur un cellulaire intelligent aujourd’hui. Les choses ont bien changé. Aujourd’hui, on retrouve dans presque tous les poulaillers des systèmes de contrôle électronique du plus simple appareil de base à ceux possédant un certain niveau de programmation malgré tout assez simple d’utilisation. Ces derniers peuvent intégrer quand même la mise en marche des ventilateurs, du chauffage et des
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Le Progrès | DÉCEMBRE 2012 - JANVIER 2013
(du 10 au 12) 01-13
Le professeur dont il était question au début était aussi chercheur. Il avait la quête de créer, grâce à l’informatique, un lieu dans lequel il pourrait subsister, sans aucun apport extérieur, advenant un grave problème de guerre nucléaire peut-être? Ce serait un endroit générant tout l’air et le confort dont on aurait besoin ainsi que toute la nourriture nécessaire pour vivre. Une bulle fermée à l’intérieure de laquelle tout y serait pour survivre. Tout ça grâce à l’informatique. Un GRAND projet! Un GRAND rêve! Je ne sais pas où il s’est rendu avec son projet, mais je suis sûr qu’il y en a qui ont pris la relève. Regardez la station spatiale internationale, ça se rapproche certainement de ce projet. Malheureusement, comme je le disais plus haut, parallèlement avec le professeur mentionné, on voudrait que les systèmes informatiques que nous avons dans nos poulaillers fassent tout à notre place, mais ce système n’existe pas encore. Quelque chose pour moi, assez primaire, qui est la température ressentie par les oiseaux, manque encore. Il faudrait pour cela avoir des contrôles plus sophistiqués et coûteux où il y aurait une intégration de la température avec l’humidité ainsi que la vitesse d’air partout dans le poulailler. Ceci devenant accessible, nous ne serons pas loin de la vérité pour un contrôle total. Quoi qu’il en soit, en attendant, pour pallier à ce fait, il y a quand même une sonde disponible assez sophistiquée qui existe sur le marché, mais qu’il faut savoir lire. Pour ce faire, ça prend un contrôle particulier à installer à l’intérieur des poulaillers. Ce contrôle c’est... l’éleveur. La sonde... l’oiseau.
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