Le progres, journal agricole oct-nov 2013

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MOT DU DIRECTEUR GÉNÉRAL SOMMAIRE

Un mouvement créateur de richesse et de valeurs

Mot du directeur général

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Saviez-vous que... | Retour sur la soirée VIP

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Nouveaux membres

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Profid’Or se démarque! | Escouade Coop

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Profil-carrière

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Chronique innover en gestion

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Reportage à la ferme

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Résultats expo

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Chronique en production laitière

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Chronique végétale

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Chronique des grains

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Chronique en agriculture durable

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Chronique en production porcine

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Chronique avicole

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Chronique pétrole

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Quincaillerie Unimat

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Courriel : coop@profidor.qc.ca Site web : profidor.qc.ca Blogue : coopprofidor.wordpress.com flickr.com/photos/coopprofidor/ JOLIETTE L’ASSOMPTION ST-LIN ST-BENOIT ST-JACQUES

450 759-4041 450 589-2221 450 439-2018 450 258-3111 450 839-3642

| 1-800-363-1768 | 1-800-925-2667 | 1-877-439-3878 | 1-800-363-8648

LE PROGRÈS est une publication de : Profid’Or, coopérative agricole Responsable : Collaborateurs :

Tirage :

Annie Chaumont, poste 260 Jacques LeBlanc, poste 362 Annie Geoffroy, poste 203 Stéphane Payette, poste 304 1750 copies

Le genre masculin est utilisé sans aucune discrimination et uniquement dans le but d’alléger le texte.

Depuis maintenant plus d’un siècle, les coopératives et les mutuelles occupent une place de choix et contribuent activement au développement social et économique du Québec. Important agent de changement, elles sont présentes dans de nombreux secteurs d'activité économique. Nombre d’entre-elles sont devenues des entreprises de grande envergure. Le mouvement coopératif au Québec c'est plus de* : • 3 300 entreprises coopératives et mutuelles • 8,8 millions de membres (particuliers et entreprises) • 92 000 emplois • 25,6 milliards de dollars de chiffre d'affaires • 173 milliards de dollars d'actif • Les 1er et 5e employeurs privés au Québec sont Le Mouvement Desjardins et le Réseau de La Coop fédérée Les membres des coopératives et des mutuelles sont des acteurs incontournables pour le développement économique et social du Québec. Dans le monde agricole, la coopération vous a permis de relever de nombreux défis auxquels vous étiez confrontés. Votre volonté de vous doter d'instruments collectifs et d'assurer un meilleur partage de la richesse s'est transposée en un modèle qui a bien servi l'intérêt général des agriculteurs québécois. Nous sommes profondément convaincus que les valeurs coopératives telles que la solidarité, l’équité, l’honnêteté et l’éthique sont au cœur de notre manière de faire et constituent encore aujourd'hui des atouts majeurs à la confiance, au développement et la réussite de nos membres. Annuellement, une semaine est consacrée à la coopération pour permettre aux membres d’afficher et de partager leur appartenance à leur coopérative. C’est sous le thème « Coopérer pour un monde meilleur » que celle-ci se déroulera du 13 au 19 octobre prochain. Afin de souligner cet événement, comme l’an passé durant cette semaine, l’Escouade Coop, composée d’experts-conseils, d’employés et d’administrateurs, pourrait être à votre porte avec café pour vous remercier pour la confiance manifestée envers votre coopérative. De plus, nous nous sommes joints à La Coop Agrivert et Desjardins afin de préparer un brunch qui terminera la semaine de la coopération. Nous vous invitons donc ce dimanche 20 octobre à 10 h 30 au Club de Golf de Berthierville pour un brunch avec, à titre de conférencier, Bruny Surin. Pour obtenir des billets d’entrée gratuite, appelez votre expertconseil. Bonne semaine de la coopération! * Source : CQCM

André Langlois, agronome Directeur général


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Saviez-vous

QUE... BRUNCH VIP INTERCOOPÉRATIF EN COLLABORATION AVEC LA COOP AGRIVERT ET DESJARDINS Pour une première, La Coop Profid’Or, La Coop Agrivert et Desjardins s’associe pour créer un événement intercoopératif, le dimanche 20 octobre 2013 au Club de Golf de Berthier. L’activité, incluant un brunch, présentera une conférence de Bruny Surin, médaillé olympique. À ne pas manquer! Pour obtenir des billets d’entrée gratuite, appelez votre expert-conseil. Sa conférence, intitulée Le sprint de la vie!, aura comme sujets la motivation et le leadership. Bruny témoignera de son parcours difficile et les sacrifices qu'il a dû effectuer afin de devenir l'athlète que nous connaissons. Sophie Bédard, administratrice à La Coop fédérée, nous parlera aussi de ses expériences en coopération internationale.

Une rencontre des plus intéressantes regroupant trois grandes coopératives de la région. PORTES OUVERTES SUR LES FERMES DU QUÉBEC LE 8 SEPTEMBRE Cette année, La Coop Profid’Or était présente à la Ferme Agneaux des Champs pour aider à accueillir les visiteurs à l’occasion de cette journée. Nous nous sommes impliqués avec nos partenaires pour le blé, Les Moulins de Soulanges et la Boulangerie St-Méthode, où des pains ont gracieusement été offerts en avant-midi.

RETOUR SUR LA SOIRÉE VIP LA COOP PROFID’OR Par Jacques LeBlanc, Poste 362

Cette soirée, en formule souper-spectacle avec François Léveillée, fut très appréciée par les 700 membres et clients présents le samedi 17 août. La Coop Profid’Or organise cette soirée pour remercier les agriculteurs de Lanaudière et des Laurentides pour leur partenariat d’affaires avec leur coopérative. François Léveillée a présenté son spectacle intitulé Mes deux amours où humour et musique se mélangent agréablement. Étant donné que notre événement s’est déroulé, cette année, sur le même site que les Fêtes gourmandes, monsieur Léveillée a donc pu découvrir des artisans culinaires de notre région. Par ailleurs, les membres et clients ont eu le privilège, sur invitation de leur coopérative, de visiter gratuitement les Fêtes gourmandes de Lanaudière. Pour La Coop Profid’Or, être au cœur de l’agriculture, c’est aussi faire la promotion des produits régionaux et de ce festival de haut niveau dans notre région.

NOUVEAUX MEMBRES Il nous fait plaisir de vous présenter les nouveaux membres de la dernière année. Bienvenue à tous! LES ENTREPRISES J.F.M. MASSE INC. L’Assomption

JEAN-MARC HENRI INC. Saint-Roch-de-l’Achigan

FERME JONATHAN VILLENEUVE Lanoraie

LAURENT TRUDEL Saint-Liguori

FERME P.A. FORGET Saint-Jérôme

LES PRODUITS RICARD INC. Saint-Alexis

PHILIPPE DESJARDINS Saint-Liguori

ROBERTE SYLVESTRE Rawdon

FERME MAURICE BERGERON INC. Louiseville

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PROFID’OR SE DÉMARQUE! Dans le cadre du Rendez-vous La Coop, deux équipes ont remporté le titre de Coopérative de l’année parmi six catégories, soit le secteur avicole et celui de la commercialisation des grains. Ils se sont donc démarqués parmi toutes les autres coopératives du réseau. À noter que pour le département avicole, c’est la troisième année consécutive qu’il reçoit cette distinction. Félicitations aux deux équipes!

ESCOUADE COOP La semaine de la coopération se déroulera cette année du 13 au 19 octobre. Et, encore cette année, votre coopérative participera à l’Escouade Coop. Cette activité a pour but de remercier nos membres et nos employés. Chaque expertconseil ira rencontrer quelques membres avec un employé de bureau de la coopérative. Dans un objectif de rencontrer chacun de nos 900 membres, les experts-conseils verront d’autres fermes que celles visitées l’an passé. Nous avions visité 102 fermes en 2012 et nous comptons nous rendre sur plus de 100 fermes encore cette année.

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PROFIL-CARRIÈRE René Brisson Agent de commercialisation des grains

« J’ai hésité au début, mais aujourd’hui, je ne regrette rien. »

Une entrée inusitée dans le domaine J’ai étudié en mécanique automobile. Ça faisait 9 ans que je travaillais dans le domaine quand Luc Mireault, qui travaillait à la quincaillerie de Joliette, m’a parlé d’une nouvelle opportunité : le garage de St-Jacques était à la recherche d’un mécanicien. Je suis donc allé porter mon c.v. Le plus drôle c’est que rendu sur place, ils ne m’ont pas engagé pour réparer les tracteurs, mais pour cribler le grain! Changement de carrière soudain, je me retrouvais au crible à Joliette du mois d’octobre au mois d’avril. C’est d’ailleurs au crible que j’ai fait une de mes grandes réalisations : obtenir une note de 100 % pour le criblage, ce qui veut dire qu’aucun des lots n’a été refusé! C’est très rare que ça arrive. Ensuite, j’étais au centre de réception des grains (CRG) de St-Jacques du mois de mai au mois de novembre. Entre tout cela, je travaillais au plan d’engrais environ un mois et demi par année. Ça a été mon horaire pendant 11 ans.

Une offre intéressante Un jour, Jean-Pierre Aumont, directeur du département des grains chez Profid’Or, m’a offert de venir rejoindre son équipe au siège social de Joliette. Par crainte de l’inconnu et de perdre les avantages et l’ancienneté que j’avais accumulé en tant qu’employé syndiqué, j’ai refusé cette offre. Ce n’est que deux ans plus tard, lorsque Jean-Pierre m’a proposé pour une deuxième fois de me joindre à lui, que j’ai accepté. C’est depuis ce jour que je suis le René, agent de commercialisation des grains, que vous connaissez tous. Je suis donc employé chez Profid’Or depuis 25 ans. Mon objectif est d’augmenter, à chaque année, le volume de grains transigé et, aussi, le montant en dollars. Fait inusité, le garage de St-Jacques a fermé ses portes à peine un an après mon embauche au crible.

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La chronique

INNOVER EN GESTION Par Jacques LeBlanc, agr. Coordonnateur du développement Certifié Lean Master Poste 362 jacques.leblanc@profidor.qc.ca

Laurie, 3 ans et demi, adjointe de direction concept change. Par exemple, il peut être difficile de croire que l’eau peut bouillir en dessous de 100 degrés Celsius. C’est pourtant possible en diminuant le « paradigme » de la pression atmosphérique.

Laurie marchait à côté de moi lorsqu’elle s’est arrêtée. Avec son petit nez rouge et sa tuque lutin rose, elle avait l’air songeur. Après quelques instants, elle se tourne et me demande : « Où s’en va le blanc? ». Elle parlait de la neige qui fondait au soleil. Quelle magnifique question avec une perspective vraiment originale. La réponse était plus complexe et un choix se présentait entre une explication scientifique ou une favorisant plutôt l’imaginaire. Sans m’attarder à la réponse, cette situation est vraiment pertinente pour présenter un volet de la gestion. Bien des gens ne voient pas la neige à la manière de Laurie. La neige fond avec la chaleur et si nous la mettons sur l’asphalte, c’est plus rapide, nous l’avons appris il y a longtemps. Et, à chaque printemps, l’expérience nous prouve la véracité du concept. De plus, il y a un avantage qu’un concept ou paradigme demeure vrai et constant. Ce standard permet d’agir, de produire et de faire fonctionner nos entreprises sans tout le temps se poser des questions.

Ainsi, face à l’évolution de la compétition et du changement des besoins des consommateurs, il est important pour un gestionnaire d’entreprise de développer les habilités de son équipe pour trouver des solutions originales et d’allumer l’étincelle de l’innovation. Pour plus d’information à ce sujet, je vous invite à lire mon texte sur la mémoire intelligente*. Pour exercer le leadership de ces nouvelles méthodes, le gestionnaire doit se pratiquer en premier. Pour ce faire, il y a plusieurs méthodes. Voici trois d’entre elles : être curieux et apprendre une nouvelle chose par mois en dehors de votre travail, se placer dans un contexte inconfortable et développer une nouvelle habilité par année. Par exemple, c’est possible d’apprendre comment faire du vin, de donner des conférences si nous en sommes stressés ou d’apprendre une nouvelle langue pour développer une nouvelle habilité. En quelque sorte, avec ces activités, nous exerçons notre cerveau dans de nouvelles disciplines. D’ailleurs, le cerveau se compare à un muscle. C’est toujours plus difficile de faire travailler un muscle dont nous nous servons moins souvent que celui utilisé à tous les jours. Dorénavant, face à une nouvelle problématique, nous devrions toujours penser à Laurie et se poser des questions dans un angle inhabituel. Elle est en quelque sorte notre adjointe de direction, la personne importante qui nous rappelle de faire certaines choses que nous avons oubliées. Je suis curieux de votre réponse imaginaire, dites-la moi ici, je vous dirai la mienne : www.facebook.com/LaCoopProfidOr

*Le Progrès, parution août/septembre 2012

Par contre, en agissant toujours en fonction de ces paradigmes, il devient difficile de trouver une solution quand ce

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Reportage à la ferme

FERME JEAN FOREST ET FILS INC. Par Stéphane Payette, t.p. Expert-conseil • végétal

Le chou Napa... de frontière Au niveau des insectes, le moins qu'on puisse dire c’est qu’ils sont très friands du Napa. Lorsque que l’on reçoit le rapport de dépistage du responsable qui exige une intervention, elle doit se faire maintenant et surtout pas le lendemain », exprimait Pascal fermement. Le dépistage des champs a lieu chaque semaine, cette partie de la production est gérée par Philippe. « C'est lui qui se charge de cela. Quand nous recevons les rapports par courriel sur nos cellulaires, il commande aussitôt à La Coop les produits pour le traitement prescrit par l’agronome. Moi, je m'occupe des employés et de la récolte ».

Pascal et Philippe travaillent de pair dans la production de chou Napa. Pascal orchestre le travail de la récolte avec les employés, alors que Philippe assure le suivi rigoureux des champs.

Les efforts et le souci du détail ont permis aux Forest d'augmenter la production de 33 % depuis le début de cette culture. « Nous avons implanté un système de billonnage double et nous sommes assistés du système RTK (géopositionnement) ». Des deux hectares cultivés en 2007, pour apprivoiser la culture de ce légume, celle-ci atteint aujourd'hui 27 hectares. L'ouverture sur le monde fait maintenant partie intégrante du plan d'action de Philippe et Pascal Forest. Les patrons de la Ferme Jean Forest et fils, de Saint-Jacques-de-Montcalm, produisent un chou chinois, appelé Napa, qui trouve sa clientèle aux quatre coins des États-Unis. Un défi captivant qui a pris naissance dans le melon. En 2006, les Forest cultivaient des cantaloups dans un de leurs champs, ce qui a attiré l'attention d'un hybrideur qui passait par hasard dans le rang Bas-de-l’Église Nord. Celui-ci leur a proposé de mettre à profit la génétique de ses semences ainsi que les relations d'affaires dont il disposait. Après de nombreuses rencontres avec Pascal, ce dernier l’a présenté à l'agronome Julie Nichols, présidente fondatrice d'Organzo. Madame Nichols, ayant plusieurs années d'expérience dans la production de crucifères, a trouvé la proposition intéressante et a décidé de foncer dans ce nouveau défi. Organzo se charge du suivi et de la vente de tous les légumes de la ferme.

Toute la récolte s’effectue à la main. Il n’y a pas de récolteuse mécanique. L’emballage doit être fait minutieusement. Le groupe Organzo veut offrir un produit de haute qualité ainsi qu’une uniformité d’une ferme à l’autre. Pascal et Philippe s’attendent à produire de 700 à 900 boîtes de 50 livres pour chaque acre de choux Napa en cette année difficile qu’est 2013. Un chiffre qui accroche un grand sourire au visage de l'aîné des frères Forest. Dans les pério-

En 2007, la production de ce légume sur la ferme des Forest était de deux hectares. Ce chou, unique en son genre, a fait découvrir aux deux associés une régie intense et peu commune. « Cette culture, c'est zéro pardon. La notion irrigation est très importante, il faut savoir comment, pourquoi et combien appliquer d'eau sur celle-ci. 8

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Dans le plus fort des récoltes, la Ferme Jean Forest et fils expédie près de 1500 caisses de Napa par jour.

des de pointe, la production peut atteindre 1500 boîtes par jour. Le tout est vendu et livré, à 70 %, sur le marché des États-Unis. Ce produit est surtout destiné à une clientèle asiatique. « Nous desservons nos clients chèrement acquis à la grandeur des États-Unis. Nous livrons quelques centaines de caisses à Montréal. C’est peu en comparaison au volume américain », soulignait Pascal.

Après les récoltes, les représentants de la Ferme Jean Forest et fils reprendront leurs valises pour aller rencontrer les gens de leur milieu d'affaires au PMA 2013 à La NouvelleOrléans. Ce sera alors une opportunité d’échanger avec leurs acheteurs et de créer de nouveaux liens d’affaires. « C'est super important pour nous de rencontrer le client et de s’assurer que le produit reçu est à la hauteur de ses attentes. Produire est une chose, mais poursuivre le cycle jusqu'au bout est hautement stimulant. »

Organzo regroupe les fermes de la région qui sont partenaires • Ferme Jean Forest et fils inc. (Saint-Jacques-de-Montcalm) • Ferme Jean-Luc Leblanc (Saint-Jacques-de-Montcalm) • Ferme Sylvany (Saint-Jacques-de-Montcalm) • Michel Larose (Saint-Lin-Laurentides) • Yohan Perreault (Notre-Dame-de-Lourdes)

Ce chou, unique en son genre, a fait découvrir aux deux associés une régie intense et peu commune.

La Ferme Jean Forest et fils en cultures

Pascal a en mains les nouveaux produits à la ferme. Le Napa (dans la main gauche) s’adresse surtout à une clientèle d'origine asiatique.

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• • • • • • • •

27 ha de Napa 4 ha de choux plats 3 ha de bok choy 0,5 ha de Shanghai bok choy 20 ha de pois verts 40 ha de soya 43 ha de maïs-grain 10 ha de blé Snow Star Le Progrès | OCTOBRE - NOVEMBRE 2013

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Les championnes des expositions! Félicitation à tous les participants des expositions! Voici les championnes 2013 EXPOSITION ORMSTOWN (6 AU 9 JUIN) CHAMPIONNE JUNIOR HOLSTEIN

Val-Bisson Contrast Illarante

Ferme Rubis enr., Ferme Val-Bisson inc., Ferme Kostka SENC, Hugues Ménard et Sylvain Boyer

CHAMPIONNE JUNIOR RÉSERVE

Rayon d'or Windbrook Quack

Georges Bertrand

MENTION HONORABLE JUNIOR

Dubeau Atwood Magnotta

Dubeau et Dennalie Holstein

GRANDE CHAMPIONNE HOLSTEIN

Mazylake RFL Mleader Brittany

Ferme Filiking

CHAMPIONNE DE RÉSERVE

Rockymountain Shottle Swizzle

HV Farm, Intense Holstein inc., Nelson Edouardo Ziehlsdorff

MENTION HONORABLE

Lesbertrand Sanchez Alma

Georges Bertrand

CHAMPIONNE JUNIOR HOLSTEIN

Guyview Dempsey Drusilla

Ferme Drouin et fils

CHAMPIONNE JUNIOR RÉSERVE

Desartisans Lauthority Melia

Ferme Desartisans

MENTION HONORABLE JUNIOR

Sicy Ballet Atwood

G. Demers

GRANDE CHAMPIONNE HOLSTEIN

Comestar Pimpante Goldwyn

Ferme Boisblanc Holstein

CHAMPIONNE DE RÉSERVE

Lysem Braxton Delphinette

Ferme Lysem senc

MENTION HONORABLE

Rayon d’Or Goldwyn Lilirose

Ferme Rimou

CHAMPIONNE JUNIOR AYRSHIRE

Bavaroise Burdette Reeva

Ferme Bavaroise

CHAMPIONNE JUNIOR RÉSERVE

Marilie Calimero Nelle

Ferme Marilie

MENTION HONORABLE JUNIOR

Marilie Gentleman Karmina

Ferme Marilie

EXPOSITION RIVE-NORD (28 AU 30 JUIN)

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EXPOSITION LACHUTE (13 ET 14 JUILLET) CHAMPIONNE JUNIOR HOLSTEIN

Bonnie Brae Seaver Bentley

Bruce & Susan Mode

CHAMPIONNE JUNIOR RÉSERVE

Bonnie Brae Havanna

Bruce & Susan Mode

MENTION HONORABLE JUNIOR

Francsol Barbwire Karmiz

Ferme Laubel SENC, Ferme Lepacha

GRANDE CHAMPIONNE HOLSTEIN

Clarmell Jasper Lynn

Bruce & Susan Mode

CHAMPIONNE DE RÉSERVE

Klagvale Goldwyn Jackie

Ferme Lolisée

MENTION HONORABLE

Ballybeeny Jasper Surprize

Bruce & Susan Mode

EXPOSITION TROIS-RIVIÈRES (5 AU 14 JUILLET) CHAMPIONNE JUNIOR HOLSTEIN

Jacobs Sid Glory

Ferme Jacobs inc. et Kevin Agnew

CHAMPIONNE JUNIOR RÉSERVE

Godin Bless Windbrook

Ferme Blondin et Jeff Butler

MENTION HONORABLE

Petitclerc Alexander Albany

Ferme JP Petitclerc et fils inc.

GRANDE CHAMPIONNE HOLSTEIN

Willowholme Goldwyn Jessica

Ferme Blondin et Ferme Villyvon

CHAMPIONNE DE RÉSERVE

Jacobs Goldwyn Britany

Ferme Jacobs inc.

MENTION HONORABLE

Dubeau Jasper December

Ferme Gen-com Ltd

CHAMPIONNE JUNIOR AYRSHIRE

Bavaroise Burdette Reeva

Ferme Bavaroise, Ste-Élisabeth

CHAMPIONNE JUNIOR DE RÉSERVE

Bavaroise Dreamer Abby

Ferme Bavaroise, Ste-Élisabeth

MENTION HONORABLE JUNIOR

Kildare Remington Vermeille

Ferme Kildare, St-Ambroise-de-Kildare

GRANDE CHAMPIONNE AYRSHIRE

Marilie Realty Alak

Mario & Julie Lacerte, Yamachiche

GRANDE CHAMPIONNE DE RÉSERVE

Marilie Poker Kali

Mario & Julie Lacerte, Yamachiche

MENTION HONORABLE

Des Érables Jupiter Erin

Ferme Thomas-Louis Denis et Fils Ltée, St-Ubalde

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La chronique en

PRODUCTION LAITIÈRE Par Nicolas Marquis, agr. Conseiller spécialisé Collaborateur : Mario Boivin, agr., Nutritionniste en production laitière

Favoriser les pics, une question de $$$! Dans le contexte actuel, avec les incitatifs de lait à produire et le coût des rations qui augmente avec le prix des intrants, il est normal de rechercher des stratégies alimentaires pour optimiser la production moyenne par vache afin d’atteindre les objectifs de production. Dans la figure ci-dessous, on peut voir que pour des courbes de lactation de 8 000, 10 000 ou 12 000 kg, la quantité de lait moyenne pour une vache ou un troupeau à 180 jours en lactation (JEL) passera de 27 à 40 kg! Un fait est indéniable, la production des vaches baisse d’environ 1 % tous les quatre jours après le pic de lactation. Lorsque la production moyenne par vache n’est pas au rendez-vous, il faut bien sûr faire le constat des JEL. Cependant, s’ils ne sont pas trop élevés, il importe de se poser la question suivante : les pics de lactation sont-ils assez élevés pour produire plus de lait une fois arrivé aux JEL moyens de votre troupeau?

IMPACT DES PICS ET DES JEL Pour chaque kilogramme de lait produit en plus au pic, c’est 200 kg (environ 1 kg/j) de lait supplémentaire en moyenne au réservoir que la vache produira tout au long de sa lactation. Le pic est le grand responsable du lait total produit dans une lactation, son influence est de 80 %, et, ainsi, sur le lait réservoir pour un même nombre de JEL moyens. Autrement dit, pour deux troupeaux à 180 JEL, le troupeau ayant eu de bons pics durant les derniers mois aura plus de lait par vache au réservoir aujourd’hui! Pour avoir du lait demain, il faut des pics aujourd’hui. Pour optimiser les pics, il faut bien sûr valider le programme alimentaire et l’envi14

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ronnement de la période de tarissement et de préparation au vêlage afin d’avoir des vaches qui arrivent au vêlage prêtes à produire! Une fois vêlée, il faut prendre le temps de calculer la ration post-vêlage, car les 30 premiers jours sont cruciaux. Votre régie (alimentation, environnement) est adéquate, vous avez de bons fourrages, de l’eau en abondance et l’étable est bien éclairée. Vos vaches ont une bonne génétique et un bon poids, elles sont en forme. Vous voulez une façon de stimuler la consommation pour aller chercher de meilleurs pics? Vous voulez que chaque kilogramme de fourrage consommé soit

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mieux digéré par la vache et ce, sans causer d’acidose. L’ajout de 1,5 kg de Supplément C Synchro Pulpolac F3, par-dessus l’ensilage ou la ration RTM (en fin de journée idéalement) est une très bonne option. Du vêlage aux 60 à 90 premiers jours, selon la production et le potentiel de la vache, cet ajout permettra d’augmenter l’ingestion de nutriments. Autrement dit, plus de grammes de protéine et de mégacalorie ingérées provenant du produit lui-même, de la plus grande consommation de la ration et d’une meilleure digestibilité des fourrages. Des résultats de recherche démontrent que le concept F3, Facteur Favorisant la Fibrolyse, augmente la digestion de la fibre NDF de 24 %, entraîne une hausse de lait corrigé à 3,5 % (jusqu’à 3,25 kg). Vous retirez donc plus de vos fourrages! Dépense ou investissement? Si vous servez 1,5 kg de Pulpolac F3, il faudra plus ou moins 1,5 litre de lait supplémentaire pour payer le produit (beaucoup moins que les résultats obtenus en recherche). Cependant, une fois que vous aurez passé le pic et que la vache débutera sa baisse normale de production, vous cesserez de servir le produit,

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mais les effets bénéfiques eux seront présents pour le reste de la lactation! Le fait que cette vache ait eu un meilleur pic vous permettra d’augmenter votre lait réservoir/vache et ce, peu importe le nombre de JEL moyens que vous avez. Ainsi, vous augmenterez vos pics et vous aurez, à moyen terme, un lait réservoir qui montera! Un pic trop bas est la principale cause d’une production de lait par vache qui ne comble pas les attentes. Rappelons-nous que ce dernier est responsable de 80 % du résultat de la lactation... Investir dans la transition et dans les 60 premiers jours est une décision très justifiée permettant d’optimiser la production et d’augmenter la rentabilité de votre entreprise. Alors, pour favoriser l’appétit et la santé des vaches en début lactation, pour aller chercher plus de lait réservoir et une meilleure rentabilité, les suppléments Synchro Pulpolac (disponibles avec ou sans F3) ou Startlait sont des outils offerts à La Coop. Communiquez avec votre expert-conseil pour plus de détails et pour vous aider dans l’atteinte de vos objectifs.

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Guy Pelletier Chantal St-André Olivier Roy-Tanguay Jacques Bérard Jean-Samuel Bacon

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La chronique

VÉGÉTALE Par Stéphane Payette, t.p. et François Labrie, agr. Conseiller spécialisé maïs soya à La Coop fédérée

Petit grain deviendra un important plant de maïs Quand vous déposez un grain de maïs dans le sol au printemps, il a eu tout un parcours avant de produire un plant qui produira plusieurs grains. Son histoire débute dans les champs des semenciers aux États-Unis ou au Chili. Les fournisseurs de La Coop fédérée commencent par semer les mamans maïs. Par la suite, selon la vigueur hybride des papas maïs, les mâles peuvent être semés deux jours, sept jours et même quatorze jours plus tard. Cette façon de faire a pour but de maximiser la période de fécondation des soies afin d’obtenir les meilleurs rendements possibles.

rendement à souhait. Il possède également une excellente valeur alimentaire pour l’ensilage.

Une fois papa et maman jumelés, les semenciers étêtent les plants femelles pour s’assurer qu’ils seront fertilisés par les mâles sélectionnés. Une fois les parents accouplés vient la phase de la mante religieuse. Les mâles sont détruits, ne servant plus à rien...

64H22 VT double pro 2800 utm Potentiel de rendement extraordinaire.

Avec un peu de chance, les récoltes apporteront entre 2,5 et 4,5 tonnes par hectare. Selon Claude Lapointe, de La Coop fédérée, la récolte est une étape importante. « Il peut arriver que les rendements ne soient que de 1,5 tonne à l’hectare et si les conditions climatiques sont particulièrement rudes, il peut arriver que nous n’ayons rien. Là, nous nous tournons vers le Chili », expliquait-il. Là encore, rien n’est assuré. Le maïs ne réagit pas de la même manière dans l’hémisphère nord (États-Unis) que dans l’hémisphère sud (Chili). Une fois les récoltes de semences complétées, les échantillons des lots sont envoyés à Porto Rico pour les tests de contrôle de qualité. Après toutes ces étapes, les sacs sont livrés chez vous. Ouf! Donc, les nouvelles vedettes à surveiller en 2014 sont : 47A12 VT double pro 2200 utm (unité thermique maïs) Une machine à rendement offrant un grain denté et sec. 48A29 2300 utm VT double pro Excellent pour les gens désirant un hybride flexible pour la production de grain ou d’ensilage. 53B22 VT double pro 2500 utm Cette nouvelle lignée de maïs offre un grain denté et du 16

Le Progrès | OCTOBRE - NOVEMBRE 2013

56B22 2600 utm Répondra présent dans les conditions difficiles. Très vigoureux au printemps. 61P12 VT double pro 2700 utm Une bombe côté rendement. Rien à ajouter. Double usage maïsgrain et maïs-ensilage avec son plant généreux.

67D10 (smartax) 2900 utm Un potentiel énorme pour les producteurs dans les zones chaudes. Soya Katonda R2 (2825 utm) Un nouveau soya avec un potentiel énorme pour la zone de 1,1 de maturité relative. Un excellent compagnon pour le 5091 RR2Y. Imana R2 (3000 utm) Un soya 1,8 de maturité relative qui, semé tôt, maximisera votre saison.

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Stéphane Galarneau Claude Grégoire Stéphane Payette Charles Coutu Philippe Therrien Yves Ladouceur Jean-François Villemaire

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La chronique des

GRAINS Par Jean-Pierre Aumont, t.p. Directeur service des grains Poste 401 jp.aumont@profidor.qc.ca

Récolte historique fracturation pour l’obtention du pétrole et du gaz de schiste, la dépendance au pétrole vert (éthanol) semble moins pressante. L’USDA a aussi présenté une récolte de fève soya impressionnante de 3,24 milliards de boisseaux. Par contre, la situation du soya se présente mieux puisque les stocks demeureront serrés, la demande chinoise y étant pour beaucoup. Rarement a-t-on vu un ratio fève / maïs aussi élevé à 2,92 signifiant vraiment des contextes différents.

22 septembre 2013. À quelques semaines de la récolte de maïs, la situation est diamétralement à l’opposé de celle de l’an dernier où la maturité du maïs local ne faisait aucun doute et que nous naviguions dans une sphère de prix plus qu’intéressante, soit aux environs de 260 $/tm. Après avoir peiné tout l’été pour avoir un peu de soleil et de chaleur, les premiers risques de gel au sol sont apparus le 17 septembre dernier, moment où l’état du grain est encore au stade pâteux à bien des endroits. De plus, comme nos voisins du sud ont, eux aussi, connu une situation à l’inverse de l’an dernier et qu’ils récolteront une quantité record de maïs, la pression sur les prix, depuis le printemps, ne cesse de s’accentuer pour se diriger vers les 175 $/tm. Lors de la parution du rapport sur l’état des cultures, le 19 septembre dernier, l’USDA a établi la récolte américaine de maïs à 13,8 milliards de boisseaux, soit environ 25 % de plus que l’an dernier. Ce n’est donc pas un hasard de voir la tendance des prix se rabattre fortement depuis l’été, compte tenu de l’éventualité de voir les stocks de réserve se rebâtir fermement. La situation aurait, par contre, pu être davantage dramatique n’eut étés des 3,57 millions d’acres que les producteurs américains n’ont pu semer faute de beau temps lors des semis. Le retour des prix à un niveau plus bas sera nécessaire pour permettre aux Américains de retrouver certains marchés perdus à l’exportation lors des dernières années. De plus, avec l’arrivée des nouvelles méthodes de

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Le Progrès | OCTOBRE - NOVEMBRE 2013

Localement, les rendements de fève soya ne devraient pas être un problème, ni les prix récoltes qui sont encore autour de 500 $/tm. Est-ce qu’il y aura un avantage à entreposer de la fève pour bénéficier d’un meilleur prix ultérieurement? J’en doute, puisque le Brésil et l’Argentine ensemenceront bientôt et mettront de la pression avec leur superficie toujours en constante augmentation. Dans le cas du maïs, contrairement à l’an dernier, c’est vraiment la date du premier gel meurtrier qui scellera la qualité de la récolte. La nature nous a habitué à une qualité première depuis quelques années, en sera-t-il le cas cette année? Par contre, le marché s’y est habitué et la meilleure qualité sera recherchée. Il serait peut-être bénéfique de séparer les différentes qualités de maïs lors de la récolte, surtout en ce qui concerne le poids spécifique. Un point à surveiller aussi cette année, compte tenu du manque de maturité, sera le séchage. Ainsi, avec la présence de grains moins murs, il devient important d’abaisser la température de séchage pour éviter de brûler ces grains et de faire déclasser l’ensemble du volume du silo. Il vaut parfois mieux rallonger le temps de récolte de quelques jours et avoir une meilleure qualité de grain en silo valorisant ainsi le prix de plusieurs $/tm. Bonne récolte à tous!

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La chronique

AGRICULTURE DURABLE Par Pierre-Luc Brouillette, agr. Conseiller en agroenvironnement Poste 219 pl.brouillette@profidor.qc.ca

Maximiser la présence de légumineuses dans votre rotation : une stratégie gagnante!

Les légumineuses ont la capacité de fixer l’azote de l’air qui est disponible en grande quantité. Plusieurs résultats sur la fixation symbiotique de l’azote nous ont montré que, selon l’espèce, les légumineuses fixaient des quantités plus ou moins importantes d’azote. Les propriétés du sol ainsi que les conditions climatiques peuvent faire varier cette quantité. L’inclusion de légumineuses dans les rotations peut permettre une réduction des quantités d’azote de source extérieure à apporter pour la nutrition azotée des cultures et augmenter les rendements des cultures non fixatrices d’azote (exemple : blé, maïs, etc.). Souvent, un peu d’engrais azoté est nécessaire au départ pour améliorer les rendements des légumineuses en sols pauvres. Cela peut s’expliquer par l’incapacité des légumineuses à fixer l’azote au début de son cycle. La nodulation est un processus qui s’établit plus ou moins lentement et elle ne peut commencer que lorsque la plante a développé un enracinement permettant d’accueillir les rhizobiums (bactéries aérobies). Pendant cette période, la légumineuse a un besoin en azote qui, s’il n’est pas comblé par le sol ou les engrais, peut limiter son développement et diminuer les rendements. Les choix culturaux Un projet de recherche de l’IRDA a comparé des systèmes culturaux de différentes espèces de légumineuses, cultivées seules ou en association avec d’autres cultures, soit : le soya, le haricot sec, le pois sec, la vesce velue, la luzerne annuelle et le trèfle incarnat. Trois ont été semées en association avec le blé (vesce velue, trèfle incarnat et pois fourrager) et trois

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en culture intercalaire avec le maïs (luzerne, trèfle incarnat et vesce velue). Des cultures de maïs et de blé, qui ne sont pas fixatrices d’azote, ont servi comme témoins. Les parcelles avec légumineuses ont permis des augmentations de rendements de 0,6 à 1 t/ha pour le blé et de 1,3 à 3,2 t/ha pour le maïs, en comparaison avec des parcelles non fertilisées en azote. Dans les sols fertilisés en azote, les gains en rendements de blé et de maïs ont également été très importants sur les retours de légumineuses. De façon générale, les équivalents en engrais azoté ont été les plus élevés selon cet ordre : vesce > luzerne annuelle > mélanges blé/vesce et maïs/vesce > trèfle incarnat > soya. Ce sont ces mêmes précédents de légumineuses qui ont retourné plus d’azote dans le sol et augmenté significativement les rendements du blé et du maïs. Ces résultats démontrent que ces espèces de légumineuses ont contribué à la nutrition azotée du blé et du maïs, diminuant ainsi le besoin en engrais azoté entre 10 et 80 kg N/ha pour le blé et entre 12 et 65 kg N/ha pour le maïs. Pour produire des rendements maximaux de maïs, les doses économiques ont en effet varié entre 123 à 149 kg N/ha pour la vesce velue, le trèfle incarnat, la luzerne et le mélange blé/vesce, comparativement à 200 kg N/ha pour les autres précédents de légumineuses et le sol sans légumineuses. Source : Bénéfices des légumineuses dans les rotations de cultures, IRDA

L’équipe des conseillers en agroenvironnement offre, entre autres, le service de réalisation de : - Plan agroenvironnemental de fertilisation (PAEF) - Plan d’accompagnement agroenvironnemental (PAA) - Plan agroenvironnemental de recyclage (PAER)

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La chronique en

PRODUCTION PORCINE Par Yves Garceau, agr. Coordonnateur forfaits et propriétés Centre de services des deux rives yves.garceau@lacoop.coop

Combien ça coûte? (chauffage et ventilation) qu’il a nécessité. On fait, bien entendu, abstraction du temps consacré et de l’hypothèque. COÛT PAR PORC POUR 1 % DE MORTALITÉ SELON LE POIDS Poids des morts (kg) 30 55 80 105 130 Coût de 1 % de mortalité 0,70 0,96 1,22 1,49 1,79 ($ pour chaque 1 % de mortalité)

Ça coûte cher! Oui on le sait, on a tous le même réflexe. Quand on a de l’argent, on y accorde peu d’importance, mais quand on n’en a pas, la monnaie devient importante. On a beau dire « ça coûte cher », mais... c’est combien ça « cher »? 100 $, 1 000 $, 10 000 $? Nous n’avons pas tous la même évaluation de ce mot et je vais donc mettre en termes de dollar le coût réel de quelques paramètres en production porcine.

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Le non-jeûne pré-abattage On nous parle depuis longtemps que ça prend un jeûne avant la sortie des porcs. Plusieurs le demandent, mais pas pour les mêmes raisons. L’abattoir ne veut pas de résidus contaminants et désire une qualité de viande optimale, le transporteur veut conserver sa remorque le plus propre possible et recherche la facilité de manipulation tout en diminuant la mortalité durant le trajet vers l’abattoir, mais le producteur a-t-il un avantage? Si on fait abstraction de la meilleure docilité lors du déplacement, il y a aussi un avantage économique. Lors de l’ingestion de l’aliment, celui-ci prendra le chemin suivant :

Les données qui ont servi à élaborer cet article sont celles en vigueur à la mi-juin, soit :

ESTOMAC Réserve & préparation

• Prix du lard indice 100 : 160 $/100 kg • Indice moyen : 112 • Poids à l'achat : 28 kg/porc • Transport à 28 kg : 1,50 $/porc • Poids à l'abattage : 105 kg carcasse • Prix de la moulée début : 430 $/tm net • Prix de la moulée croissance : 410 $/tm net • Prix de la moulée finition : 390 $/tm net • Conversion moyenne : 2,80 • Conversion moy. std 25-120 : 2,60

La majeure partie de la digestion des nutriments s’effectue dans l’intestin grêle, donc tout ce qui est retrouvé dans l’estomac est une perte nette. De façon rapide, calculer 4 kg/jour d’une moulée à 390 $/tm coûtera 1,56 $/jour, soit 6,5 ¢/heure /porc pour un non-jeûne. Pour un abattage le même jour, un jeûne de 12 heures vaudrait, en ce moment, +/- 0,78 ¢/porc. La perte débute donc aussitôt qu’on retrouve de la moulée dans l’estomac. Classement 2000 n’indique que les estomacs qui pèsent plus de 1,4 kg. Pour une bâtisse de 1000 porcs, cela revient à plus de 2 000 $/an.

La mortalité On sait qu’un porc mort coûte son prix d’achat ainsi que la moulée qu’il a consommée. Il faut ajouter le coût de l’énergie

Le système digestif du porc ressemblant beaucoup à celui de l’homme, de combien pensez-vous maigrir en ne mangeant pas pendant 12 heures?

Le Progrès | OCTOBRE - NOVEMBRE 2013

INTESTIN GRÊLE Absorption majeure

GROS INTESTIN Absorption mineure

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La conversion alimentaire Bien que la conversion se calcule de façon différente selon les logiciels utilisés (ou calcul à la main), la valeur de celle-ci est relativement homogène parmi les différentes méthodes. Voici les valeurs selon différents prix de moulée finition. MONTANT À ATTRIBUER POUR CHAQUE 0,01 DE CONVERSION ALIMENTAIRE Prix moulée finition ($/tm) 220 270 320 370 420 Valeur du 0,01 ($) 0,23 0,28 0,33 0,38 0,44

Porcs dans les mauvaises strates J’ai entendu souvent les phrases « Ils sont plus petits, donc ça coûte moins cher de moulée » ou encore « Ils sont gros, donc ça donne plus d’ASRA ». C’est en partie vrai quand on ne regarde que la partie de l’iceberg qui dépasse de l’eau. Les torts causés sont souvent de 5 à 10 fois plus importants. Prenons l’exemple de porcs abattus à des poids différents. Ils auront une conversion différente, des indices différents et surtout, une rentabilité différente. Constatez par vousmême combien coûte un porc dans la mauvaise strate. En haut de 120 kg, les effets sont catastrophiques.

La majeure partie de la digestion des nutriments s’effectue dans l’intestin grêle, donc tout ce qui est retrouvé dans l’estomac est une perte nette.

VARIATION DE LA MARGE SUR COÛT ALIMENTAIRE AVANT ASRA SELON LE POIDS D’ABATTAGE (grille Olymel plus) Poids carcasse (kg) Poids vif (kg) Indice MSCA* ($/porc) comparatif ($) vs 105 kg

85 106,25 110 23,23 -15,88

90 112,5 110 23,31 -15,80

95 118,75 115 30,85 -8,26

100 125 115 39,05 -0,06

105 131,25 115 39,11 0,00

110 137,5 115 39,02 -0,09

115 143,75 112 33,27 -5,83

120 150 80 -28,78 -67,89

125 156,5 80 -32,09 -71,20

*Marge sur coût alimentaire (Revenus – Moulée – Coût porcelet)

Comme vous pouvez le voir, il y a des points de régie qui signifient beaucoup d’argent et ils s’additionnent quand les performances ne sont pas optimales. Je vous invite à faire l’exercice et calculer les montants qui concernent votre élevage. Si vous avez des questions ou d’autres calculs à suggérer, veuillez communiquer avec moi au 819 758-4770 poste 691 pour la rive sud et au 450 759-4041 poste 268 pour la rive nord ou encore à yves.garceau@lacoop.coop. J’aimerais remercier Josée Niquette de La Coop fédérée pour son aide lors de la rédaction de cet article.

Je vous souhaite un bel automne !

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450 759-4041, poste 333 450 759-4041, poste 268 450 759-4041, poste 262

Le Progrès | OCTOBRE - NOVEMBRE 2013

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La chronique

AVICOLE Par François Lefebvre, agr., M.Sc. Expert-conseil • Avicole Poste 361 francois.lefebvre@profidor.qc.ca

L’espace-temps... de taux d’humidité extérieure élevés associés à des variations de température à la baisse. Qui dit cela pense à une pression plus élevée sur la qualité de la litière et par ricochet sur la santé de nos oiseaux.

Un autre été s’est terminé. Je ne sais pas pour vous, mais il me semble que plus j’avance en âge plus le concept espacetemps change. Lorsque j’étais enfant, à l’école primaire, et que l’été arrivait, c’était l’éternité devant moi. Eh que l’été durait longtemps et que c’était merveilleux! Les plus vieux me disent malgré tout que le temps avance toujours plus vite en vieillissant. Probablement qu’en vieillissant, justement, on se rapproche tranquillement de l’espace-temps de Dieu. On dit bien pour Dieu que mille ans sont comme un jour et qu’un jour est comme mille ans. Ça dépend du bord que l’on regarde. C’est peut-être aussi le fait que je travaille dans le domaine avicole? Il faut déterminer les cédules six mois à l’avance pour l’entrée des poussins (en reproduction, c’est presque deux ans à l’avance), les poulets arrivent à leur poids plus vite (on a gagné 15 jours en 30 ans) grâce à la sélection génétique et il y a plus de paperasse à remplir et de contrôles à subir. Il y a juste dans le verger de mon père où les pommes arrivent plus tard cette année! Par contre, mon père a bien hâte au mois de novembre que la saison soit terminée! Pendant que la saison des pommes chez mon père se passe, nous traverserons pendant ce temps en aviculture les mois d’octobre et novembre. Quand on parle de ces mois, on parle de raccourcissement des jours, de baisse de la force des rayons du soleil qui chauffent habituellement nos bâtisses,

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Le Progrès | OCTOBRE - NOVEMBRE 2013

Il y a trois choses à prendre en compte en contrôle de ventilation à l’automne : la quantité d’air entrée, le chauffage appliqué et le mouvement d’air. Ces trois items sont inter reliés entre eux. Pour maintenir une litière optimale à l’automne, il faut faire entrer une quantité d’air à une certaine vitesse ou pression (pour amener un certain mouvement d’air dans la bâtisse) avec un certain chauffage. C’est le même principe qu’une sécheuse à linge. Pour sécher adéquatement son linge, ça prend de l’air frais, du chauffage et du mouvement (culbutage du linge). Bloquez l’air de votre sécheuse, vous allez voir que votre linge sera chaud, mais aura de la difficulté à sécher; ne pas mettre de chauffage et le linge prendra une éternité à sécher; s’il n’y a pas de culbutage du linge, celui-ci sèchera en surface, mais a de fortes chances de rester humide en dessous. La difficulté dans un poulailler est de trouver le juste équilibre entre ces items pour assurer un taux d’oxygène suffisant, un taux d’humidité adéquat, un mouvement d’air sans courant d’air, et juste ce qu’il faut, et que ça ne coûte pas une fortune en chauffage. C’est sans compter souvent qu’au départ, avant l’arrivée des oiseaux, on reçoit une ripe de bois humide qu’il faille absolument sécher. Le même principe s’applique ici encore sinon les poussins, à l’arrivée, se retrouveront sur une litière en évaporation, ce qui leur occasionnera un coup de froid. Idéalement, il faudrait brasser celle-ci pour l’aider à sécher. Peu le font. C’est maintenant l’automne. Il faut encore une fois prendre le temps de bien faire les choses avant que le temps ne prenne le nôtre...

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