Le progrès, un journal de La Coop Profid'Or

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MOT DU DIRECTEUR GÉNÉRAL SOMMAIRE

De bonnes années

Mot du directeur général

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À votre agenda | Avis de nomination

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Reportage à la ferme

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Chronique en production laitière

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Chronique végétale

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Chronique des grains

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Chronique en agriculture durable

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Chronique avicole

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Chronique en production porcine

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Chronique pétrole

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Unimat - Concours ipoints Canada

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Tournoi de golf Profid’Or

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Courriel : coop@profidor.qc.ca Site web : profidor.qc.ca Blogue : coopprofidor.wordpress.com flickr.com/photos/coopprofidor/ JOLIETTE L’ASSOMPTION ST-LIN ST-BENOIT ST-JACQUES

450 759-4041 450 589-2221 450 439-2018 450 258-3111 450 839-3642

| 1-800-363-1768 | 1-800-925-2667 | 1-877-439-3878 | 1-800-363-8648

LE PROGRÈS est une publication de : Profid’Or, coopérative agricole Responsable : Collaborateurs :

Tirage :

Annie Chaumont, poste 260 Jacques LeBlanc, poste 362 Annie Geoffroy, poste 203 Stéphane Payette, poste 304 1750 copies

Le genre masculin est utilisé sans aucune discrimination et uniquement dans le but d’alléger le texte.

Sans vouloir généraliser nous pouvons, sans trop se tromper, avancer que les dernières années ont été généralement bonnes pour l’agriculture. Si ce n’est pas le cas pour chaque secteur, principalement le porcin, il reste que, dans l’ensemble, les revenus agricoles se sont améliorés. Il y a à peine cinq ans, les producteurs de céréales peinaient à joindre les deux bouts et l’industrie bovine, par surcroît la vache de reforme, subissait les contrecoups de la maladie de la vache folle. Des difficultés persistent mais, de façon générale, la rentabilité s’est grandement améliorée. Ce que nous n’avions pas vu depuis plusieurs années; l’optimisme gagne le cœur des agriculteurs et, de nouveau, un nombre croissant de jeunes s’intéressent à l’agriculture. Cet optimisme n’a pas que des bons cotés. En effet, lorsque les perspectives sont bonnes, la demande fait grimper les prix. Les animaux reproducteurs et les terres étaient beaucoup moins chers lorsque la situation était moins bonne. Cette période florissante durera-t-elle? Le prix des terres continuerat-il d’augmenter? Nul ne peut le prédire. Mais souhaitons-nous que la conjoncture demeure favorable et que la même chose se produise pour nos producteurs de porc. Sur un autre ordre d’idées, nous vous invitons à assister nombreux aux activités estivales organisées à votre intention. Venez profiter de ces moments pour échanger et fraterniser avec les employés de La Coop Profid’Or et vos collègues agriculteurs. La première activité à laquelle nous vous convions est l’Exposition agricole régionale Rive-Nord qui se tiendra du 28 juin au 1er juillet sur les terrains de la Ferme école à St-Thomas. De plus, soyez des nôtres le 11 juillet au Club de golf Montcalm pour notre tournoi annuel. Et, finalement, dans le cadre des fêtes gourmandes, vos experts-conseils vous remettront vos billets pour participer, le 18 août prochain, à la soirée VIP avec, comme artiste invité, l’humoriste Mario Jean. En terminant, en cette période d’effervescence, nous vous invitons à la prudence. Plus pressé par le temps, c’est souvent en exécutant des taches routinières qu’il peut survenir un accident. Soyez prudents et au plaisir de se voir.

André Langlois, agronome Directeur général

(du 15 au 17) 06-12

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NOMINATION Il nous fait plaisir d’annoncer l’arrivée d’un nouvel expertconseil en production laitière, monsieur Olivier Roy-Tanguay. Ce jeune diplômé de l’ITA de St-Hyacinthe en 2011 et employé de La Coop Agrivert depuis un an partagera son temps entre les deux coopératives. Avec sa passion de la production laitière et sa détermination à trouver des solutions, il saura vous aider à atteindre vos objectifs de production. En remplacement de madame Isabelle Guay, qui nous quitte pour

de nouveaux défis dans la production laitière, Olivier RoyTanguay offrira ses services dans la région de St-Ambroise et St-Thomas. Au nom de tous les employés de La Coop Profid’Or, nous lui souhaitons la bienvenue au sein de notre coopérative. Guy Pelletier, agr. Directeur en productions laitières et ruminants

AU REVOIR ISABELLE... C’est avec un pincement au cœur que j’annonce mon départ en tant qu’experte-conseil le 22 juin prochain. Mon conjoint et moi avons décidé de relever un nouveau défi, soit d’être la relève non-apparentée d’une ferme laitière, dans le village de St-Herménégilde, à dix kilomètres de la ville de Coaticook en Estrie.

région depuis octobre 2006. J’ai côtoyé des gens très accueillants et j’ai eu la chance de connaître des producteurs et des collègues merveilleux. Merci à tous ceux qui ont cru en moi et qui m’ont donné la chance de faire un travail très stimulant! Au plaisir de se revoir...

Je tenais à prendre quelques lignes pour vous dire que j’ai beaucoup apprécié travailler et m’impliquer dans votre belle

Isabelle Guay

4-5 AOÛT Journée champêtre Deux-Montagnes Centre d’interprétation de la courge du Québec, Saint-Joseph-du-Lac

À votre

14 AOÛT Tournoi de golf - Club Holstein Laurentides Club de golf L’Oasis, Lachute

AGENDA

15 AU 26 AOÛT Expo de Québec 17 AOÛT Méchoui Ayrshire – Club Ayrshire Lanaudière Ferme Marcel Dubeau, St-Félix-de-Valois

28 JUIN AU 1er JUILLET EXPOSITION AGRICOLE RÉGIONALE RIVE-NORD Ferme-école de Lanaudière, St-Thomas 11 JUILLET Tournoi de golf – La Coop Profid’Or Club de golf Montcalm, St-Liguori

17 AU 19 AOÛT Fêtes gourmandes de Lanaudière Parc Aimé-Piette, St-Jacques 18 AOÛT Soirée V.I.P. Profid’Or 13 SEPTEMBRE Tournoi de golf - Club Holstein Lanaudière Club de golf Montcalm, St-Liguori 29 SEPTEMBRE Vente des Basses Laurentides Lachute

12 AU 15 JUILLET Expo de Lachute 6 AU 15 JUILLET Expo de Trois-Rivières

2-3 NOVEMBRE Expo internationale Holstein Québec St-Hyacinthe

14 JUILLET Pique-nique provincial Holstein Ferme Léothé inc., Jonquière

8-9 NOVEMBRE Expo Royale de Toronto Toronto

4-5 AOÛT Tirs de tracteurs antiques St-Alexis-de-Montcalm

18 NOVEMBRE Brunch Ayrshire – Club Ayrshire Lanaudière Salle L’Ambroisienne, St-Ambroise

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(du 18 au 20) 06-12

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Reportage à la ferme

LES FERMES MICHEL BASTIEN INC. Par Marjorie-Audrey Lévesque et Stéphane Payette, t.p.

Partir de la base vers le sommet responsabilité et les ajustements que notre fournisseur devait apporter. Il ne l’a pas fait et nous avons changé », indiquait Martine. Les porcelets n’étaient plus uniformes et arrivaient d’un peu partout, ce qui entraînait des pertes très importantes.

Les Fermes Michel Bastien de Sainte-Anne-des-Plaines œuvrent au niveau des pouponnières en production porcine. Ils disposent de 4000 places.

Ce changement leur a été bénéfique. La ferme a repris la route de la rentabilité. « Nous avions pensé à quitter la production », avouait Michel. Cet instinct de survie leur a permis de retrouver une passion qui semblait évanouie. « Quand les nouveaux porcelets sont arrivés, vous auriez dû voir ça, 1200 petits amis, tous de la même grandeur. De toute beauté », glissait Michel avec enthousiasme. C’est ce souci de la qualité qui a poussé Martine Fugère et Michel Bastien à rallier les rangs du programme Porc Coop, il y a deux ans. Martine Fugère et Michel Bastien, avec l’aide d’un fidèle complice Éric Grégoire, exploitent une entreprise porcine qui se tire fort bien d’affaire à Sainte-Anne-des-Plaines. Leur succès repose en grande partie sur leurs efforts et leur confiance en la vie. Leur parcours témoigne d’un sens aiguisé des affaires et d’une ouverture d’esprit typique aux gagnants.

L’adaptation s’est faite progressivement, comme l’indiquait leur employé et partenaire Éric Grégoire. « Le départ a été lent, mais plus nous travaillions ensemble, plus ça devenait intéressant. Aujourd’hui, ça va très bien », insistait Éric.

Les Fugère-Bastien ne se destinaient pas à la production porcine en 1995. Martine travaillait pour Hydro-Québec et Michel œuvrait avec son père, François Bastien, dans le domaine du gazon cultivé. Après une suggestion de s’établir dans les pouponnières, les partenaires ont décidé de creuser l’idée et ont foncé. C’est le grand-père qui les a aidés à démarrer. « Les banques n’étaient pas chaudes à l’idée d’investir dans le porc, glissait Michel avec un sourire un brin moqueur. C’est mon grand-père qui m’a dit qu’il m’aiderait. » Pour générer des revenus intéressants, Martine et Michel ont opté pour un partenariat avec une entreprise. Avec l’aide d’un technicien expérimenté, ils ont appris leur métier de producteurs porcins à coups d’essai-erreurs. Employé occasionnel, Éric Grégoire a lui aussi développé un amour sincère pour son métier. Leur détermination leur a permis de traverser les délicates premières années. Guidés par un sens aiguisé des affaires, ils ont pris des décisions importantes. « Nous n’avions plus les résultats que nous attendions au départ. Nous avons pris le temps de voir notre

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Éric Grégoire doit classer les porcelets à leur arrivée aux Fermes Michel Bastien.

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Le sens de l’observation et l’échange d’information est une des clefs du succès selon Éric Grégoire. Il n’hésitera pas à échanger avec son expert-conseil chez Profid’Or, Marjorie-Audrey Lévesque.

Une grande partie de la solidité de la ferme porcine Michel Bastien repose sur les qualités d’Éric Grégoire. Les FugèreBastien exploitent une entreprise de paysagement. Les succès imposants de cette seconde carrière ont éloigné Martine et Michel des « petits cochons ». Pourtant, les résultats des pouponnières sont impressionnants, parole de Marjorie. Pour élever une entreprise naissante au rang de meneurs de son industrie, quelques éléments sont essentiels. « Tout d’abord, tu dois pouvoir compter sur la confiance de tes patrons. Pour le succès avec les porcs, ça prend un bon sens de l’observation et beaucoup de minutie. Si tu vois un animal malade, ne perds pas de temps. Isole-le et soigne-le », assurait celui qui œuvre avec les Fugère-Bastien depuis 16 ans. La passion de leurs artisans laisse entrevoir un avenir prometteur pour les Fermes Michel Bastien.

« Le départ a été lent, mais plus nous travaillions ensemble, plus ça devenait intéressant. Aujourd’hui, ça va très bien. »

PRÉCISIONS TECHNIQUES • 4 pouponnières de 1000 places • Bâtisses en tout plein/tout vide • Entrée-sortie aux deux semaines • Porcelets en sevrage hâtif • Une source d’approvisionnement de porcelets Michel Bastien et Martine Fugère peuvent compter sur l’implication d’un solide partenaire en Éric Grégoire.

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(du 24 au 26) 06-12

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La chronique en

PRODUCTION LAITIÈRE Jacques Bérard, t.p. Expert-conseil en production laitière et ruminants jacques.berard@profidor.qc.ca

Dérobée et vermifuge L’efficacité en bas âge Le début de la saison chaude est marquant en production bovine : beaucoup d’événements importants surviennent dans un court laps de temps. Dans un premier temps, les vêlages, période cruciale de votre entreprise. Dépendant de votre régie, vous avez probablement commencé ou même terminé votre période de vêlage. Vos veaux sont en santé, bien traités et ont du lait en quantité suffisante pour couvrir leurs besoins primaires. Avez-vous remarqué? Après un certain moment, les premiers veaux nés (soit les plus gros) essaient souvent d’avoir le lait disponible de celles qui viennent tout juste de vêler ou bien de l’espace mangeoire disponible en tassant le tout petit? C’est normal, ils ont faim! À cet âge (50-75 jours), le rumen n’est pas encore assez bien développé pour que le veau soit qualifié de ruminant complet. Le foin ou l’herbe disponibles ne sont que des amuse-gueules pour passer le temps. Oui, l’appétit sera comblé, mais l’efficacité alimentaire n’y sera pas. Le brasse-camarade amènera une plus grande disparité entre les premiers-nés et les derniers-nés, ce qui causera inévitablement un retard de croissance pour plusieurs veaux. Vous comprenez rapidement qu’il y aura une augmentation des coûts de semi-finition reliée à ce départ chaotique, car certains prendront de un à deux mois de plus pour atteindre le poids de vente que vous vous êtes fixés.

Une solution simple et efficace à cette situation est l’utilisation d’une mangeoire à la dérobée avec un aliment protéique (minimum 15 % PB) appétant, comme par exemple la Déroboeuf 15 % ou un mélange de grains et suppléments protéiques, sans oublier les minéraux et les vitamines dosant aussi 15 % PB. Afin d’assurer un maximum de gain et de prévenir les cas de diarrhée (causés par la coccidiose), il est fortement recommandé d’y intégrer un coccidiocide, tel que le Rumensin, Deccox, Bovatech ou encore le Concept Pro. Plusieurs façons de faire existent dans le milieu : mangeoire derrière une broche, barrière trouée donnant accès à une mangeoire et mangeoire à la dérobée au champ. L’utilisation de l’alimentation à la dérobée amène généralement une augmentation du poids au sevrage de 25 à 60 lbs en plus d’une uniformité des veaux, sans compter une augmentation des performances en semi-finition. Voici un exemple de mangeoire à la dérobée avec une barrière sélective en fonction de la grosseur des veaux (plan disponible auprès de votre représentant). Le principe est que les veaux de plus de quatre mois ne peuvent y accéder : ceux-ci sont maintenant de vrais ruminants, ils sont donc capables de transformer efficacement les fourrages.

Fabriquées à l’hiver dernier par monsieur Normand Neveu de la Ferme Neveu enr. à St-Liguori, les commentaires de l’après saison 2011 sur les mangeoires à la dérobée sont agréables à entendre : « Les veaux étaient tous uniformes et le poids au sevrage était supérieur. On aurait dû y penser avant! ».

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(du 27 au 29) 06-12

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Comme autre avantage, la dérobée simplifie le sevrage du veau. Moins le veau a de lait disponible, plus il mange de foin et de moulée. La mère devient de moins en moins importante et, comme par magie, lorsqu’il atteint le poids désiré, il ne peut plus passer la barrière, mais peut se passer de la mère. Il s’agit généralement d’un bon moment pour sevrer les veaux et de commencer la semi-finition (ou de limiter la consommation des veaux de quatre mois et plus car ils consommeront beaucoup plus qu’ils ne rapporteront en gain de poids). Dans un deuxième temps, avant d’arriver au sevrage, il y a la période de pâturage. Qui dit pâturage dit vers intestinaux (larves au champ). Les premiers vers commencent à se développer entre la troisième et la quatrième semaine de pâturage, soit généralement à la fin de mai et au mois de juin, pour atteindre un sommet au début de juillet. L’utilisation d’un vermifuge à ce moment entraîne des retombées d’environ 20 à 30 lbs de plus par veau pour un coût de traitement d’environ 1,50 $ à 2 $ par veau.

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Cependant, ils sont au pâturage. « Je ne peux pas les traiter, il faudrait qu’ils passent tous dans la cage... ». Saviez-vous que l’on peut traiter les animaux avec un vermifuge alimentaire, le Ver-Dict. Simple et efficace, le traitement s’effectue sur cinq jours ou d’un seul coup (aussi efficace mais moins recommandé). Il existe plusieurs façons de faire pour que chaque vache et chaque veau prenne sa dose de Ver-Dict. L’important est que tous les animaux mangent en même temps afin qu’il n’y ait pas d’oubli. Une méthode couramment utilisée est d’alimenter les animaux sous la clôture électrique. Ainsi, ils mangent tous côte à côte et consomment tous en même temps leur Ver-Dict. N’oubliez pas, plus les veaux sont jeunes, plus l’efficacité alimentaire est grande. Plus ils prennent du poids rapidement, plus ils partent rapidement, consommant donc moins de foin, de grains, de litière et surtout moins de temps! N’hésitez pas à contacter votre expert-conseil pour obtenir plus de détails sur l’alimentation à la dérobée et le vermifuge alimentaire.

Comme autre avantage, la dérobée simplifie le sevrage du veau. Moins le veau a de lait disponible, plus il mange de foin et de moulée.

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Guy Pelletier Chantal St-André Isabelle Guay Jacques Bérard Martin Couture

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(du 03 au 05) 07-12

450 759-4041, poste 207 514 772-9304 450 752-9632 450 916-6606 450 602-6827

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Grâce aux travaux effectués à la ferme de recherche en productions végétales de La Coop, nous nous assurons que chacune de nos semences fourragères exclusives ait été testée localement et qu’elle réponde aux besoins spécifiques de notre région. Du 15 juin au 15 août 2012, obtenez des sacs gratuits à l’achat d’un volume déterminé de semences et mélanges fourragers exclusifs La Coop. Contactez votre expert-conseil dès maintenant !

Ensemble, pour cultiver le succès. www.elite.coop

12 +1 = 12 • Aliment Célébrité Poulain 18 % Cube • Mélange 13 % Cube et Texture • Célébrité Chevaux 14 % Texture • Célébrité Chevaux 14 % Haut-Rendement Texture • Célébrité Chevaux 14-5 Levure Cube • Célébrité Lino-Force Cube • Célébrité Délice Cube • Aliment Célébrité HP Cube • Célébrité Ration Complète Cube

Promotion en vigueur du 1er juin au 30 juin 2012. Contactez-nous au 450 759-4041 Ces produits sont disponibles dans toutes nos quincailleries Unimat, visitez www.profidor.qc.ca pour connaître nos emplacements.

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(du 06 au 08) 07-12

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La chronique

VÉGÉTALE Par Stéphane Payette, t.p. Expert-conseil • végétal Poste 304 stephane.payette@profidor.qc.ca

Vous pensez planification, nous aussi! monnaie. Bientôt, la campagne 60 jours chrono battra son plein au sein de La Coop Profid’Or. Des économies reliées directement à une prévision des commandes. Encore cette année, nos luzernes seront offertes pour les semences de 2013...

Les semences Elite Bo-champ vous seront bientôt offertes avec le programme 60 jours chrono. Une planification qui vous permettra de bénéficier d’importantes économies.

Actis et la technologie Standfast, notre luzerne de culture intensive avec un regain de 3 à 5 jours plus rapide qu’une luzerne conventionnelle. Ascend, qui elle aussi se prête à la culture intensive. Calypso, une luzerne à la rusticité inégalée, sans oublier Magnum VI Wet qui a été conçue pour les sols moins bien drainés. Ces semences et nos variétés de mil, de fétuque, de ray-gras vous seront offertes hâtivement dans le but de vous permettre de réserver tôt et de profiter des meilleures offres. Bonne planification.

Mai est là; la température nous ouvre une fenêtre; la terre est préparée. Oups! Il manque deux sacs de semence et votre expert-conseil vous dit qu’il ne sera pas possible d’en avoir avant plusieurs jours. Un désagrément coûteux que nous pouvons éviter. L’agriculture vit une ère de changement. Les marchés offrent de plus en plus d’occasions d’affaires. Ces marchés nous indiquent eux aussi leurs règles à suivre. Prenez le cas du maïs. Vous avez des tonnes à vendre? Il vous sera offert 245 $ la tonne (14 mai) contre seulement 187 $ pour la même tonne à la récolte de l’automne 2012. Un manque à gagner de 58 $. Sur une livraison de 90 tonnes (trois vans), cela représente 5 220 $. C’est pratiquement le coût de la semence de 20 hectares. Le soya et les céréales n’échappent pas à cette règle. Dans le but de demeurer un meneur du secteur agroalimentaire, La Coop Profid’Or fait face, tout comme vous, à des marchés serrés qui exigent une planification de premier plan. Ainsi, nous pouvons vous offrir des produits de pointe à des prix concurrentiels. Une planification à long terme vous permet d’économiser plusieurs dollars qui feront la différence dans votre porte-

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(du 09 au 11) 07-12

Une belle prairie de foin se planifie à l’avance.

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Stéphane Galarneau Claude Grégoire Stéphane Payette Charles Coutu Philippe Therrien Yves Ladouceur Jean-François Villemaire Anik Bussières Stéphanie Jolicoeur

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450 753-0122 450 755-0616 450 756-7623 450 760-1890 514 220-7052 514 823-1133 514 947-8444 450 756-9958 514 977-9823

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La chronique des

GRAINS Par Jean-Pierre Aumont, t.p. Directeur service des grains Poste 401 jp.aumont@profidor.qc.ca

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C’est un départ !

Le Progrès | JUIN - JUILLET 2012

17 mai 2012, la température hâtive du mois de mars et avril aura été bénéfique pour les ensemencements de blé mais beaucoup moins pour le maïs et la fève soya. Depuis le début du mois de mai, la pluie alterne régulièrement avec le beau temps. Si nous pensions avoir des semis hâtifs, il faudra réajuster le tir. Il n’est pas encore trop tard, mais le temps commence à presser. Du côté américain par contre, suite à des intentions d’ensemencement record de maïs, soit plus de 95 millions d’acres, la situation va beaucoup mieux puisqu’en date d’aujourd’hui, plus de 87 % du maïs est en terre ainsi que 46 % de la fève soya. La météo annonce une vague de chaleur et de temps sec pour la prochaine semaine, ce qui permettra de compléter les semis et d’avoir de la vigueur à la levée.

moins de pluie sur l’ensemble du territoire américain pour les mois de juillet et août, c’est à voir.

Du côté européen, la Russie, le Kazakhstan et l’Ukraine sont aux prises avec une sécheresse qui commence à menacer leur importante récolte de blé. Le même phénomène touche aussi la récolte de blé américaine, ce qui a contribué à arrêter l’hémorragie qui prévalait depuis quelques semaines et à stabiliser les prix. Selon le National Oceanic and Atmospheric Administration, il devrait y avoir plus de chaleur et

Le contrat à terme du maïs est passé d’un niveau de 6,70 $/b (275,00 $/tm) à 6,00 $/b (250,00 $/tm) suite aux semis du maïs, signe que la situation va bien et pourrait même se rendre à 5,00 $/b (200,00 $/tm) si les rendements sont au rendez-vous lors de la récolte et que la réserve de fin d’année redevient suffisamment importante. Par contre, le contrat à terme de la fève soya continue d’avoisiner 14,00 $/b

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La production d’éthanol à partir du maïs a connu un creux dernièrement à 865 000 barils/jour mais tend à remonter graduellement au-dessus de 900 000 barils/jour. Après avoir bâti un inventaire record dernièrement, celui-ci tend à se rétablir vers 20,63 millions de barils. L’abandon des programmes de subvention n’a pas trop perturbé le marché du maïs puisque la demande mondiale demeure bonne et que les inventaires, déjà serrés, attendent une bonne récolte pour se renflouer. Les exportations de maïs américaines s’enlignent pour être plus élevées que les prévisions du USDA à 43,18 millions de tm.

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(500,00 $/tm) car les stocks de fin d’année sont à un niveau historiquement bas. Étonnement, l’emphase des semis américains fut portée vers le maïs au détriment des autres cultures comme la fève soya, ce qui signifie que si la demande reste forte pour la fève soya, les stocks devraient rester à un niveau assez bas et les prix devraient se maintenir près de 500,00 $/tm.

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juillet, il y a de fortes chances d’éviter la contamination par la Fusariose ainsi que la vomitoxine, ce qui améliore le poids spécifique du blé et le rendement.

Depuis le début du mois de mai, la pluie alterne régulièrement avec le beau temps.

Le début juin correspond habituellement à la période de la montaison, période propice à une application d’azote pour ceux qui ont prévu un fractionnement des applications. Petite note étant donné qu’on parle blé panifiable (humain), nous étions dernièrement en période référendaire pour les producteurs qui ont produit du blé humain entre l’année 2005 et l’année 2012 (en fait récolte 2011). Chacun de vous deviez assumer votre responsabilité de décider ce que vous vouliez faire avec la Convention de mise en marché en commun du blé humain telle que gérée actuellement par la FPCCQ. La question était fort simple; êtes-vous pour ou contre le maintien de la Convention de mise en marché en commun du blé humain? Vous aviez jusqu’au 4 juin pour voter. Pour consulter les résultats de ce vote, visitez le blogue Profid’Or à coopprofidor.wordpress.com.

Localement, nous avons pu observer une augmentation des ensemencements de blé panifiable cette année en rapport au programme offert avec les Moulins de Soulanges. Compte tenu des dates de semis relativement hâtives, les rendements devraient être au rendez-vous puisque le blé tend à bénéficier de la longueur des jours (photopériode) pour accroître son rendement mais à condition que les autres facteurs, comme la fertilisation, l’eau et la chaleur, soient en quantité suffisante. De plus, si la floraison et l’épiaison du blé se produisent plus tôt en saison avant les grosses chaleurs de

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N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL René Brisson Sandra Levesque Joliette Sans frais CRG

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La chronique

AGRICULTURE DURABLE Par Pierre-Luc Brouillette, agr. Conseiller en agroenvironnement Poste 219 pl.brouillette@profidor.qc.ca

L’ABC des MRF

Source : http://www.mddep.gouv.qc.ca

seront plus possibles à partir de 2020, une combinaison de valorisation agricole et de compostage représente la meilleure solution. Les biosolides municipaux n’ont généralement aucun pouvoir chaulant. Ils contiennent aussi moins de potassium et de matière organique que les composts.

La valorisation des résidus comportant des propriétés fertilisantes ne date pas d’hier. Depuis longtemps, les producteurs agricoles du Québec mettent à profit les fumiers et les résidus des récoltes en les utilisant comme engrais. Les matières résiduelles fertilisantes (MRF) sont des matières résiduelles dont l'emploi est destiné à entretenir ou à améliorer, séparément ou simultanément, la nutrition des végétaux ainsi que les propriétés physiques et chimiques et l’activité biologique des sols. Le recyclage des MRF par épandage au sol a permis de détourner de l’élimination plus de 1,5 million de tonnes de résidus, en 2010, dont la majorité était de nature organique. L’épandage sur les sols s’avère particulièrement efficace pour réduire les émissions de GES liées à l’élimination. Plus près de Lanaudière et des Laurentides, les pâtes de papetières, les boues mixtes, les boues municipales, les boues agroalimentaires et le compost, demeurent des MRF les plus appréciées des producteurs. Fait à noter que la majorité des épandages sur des terres agricoles doivent être faits en vertu d’un certificat d’autorisation. Les biosolides municipaux Dans le cas plus particulier des biosolides municipaux, le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP) estime que les quantités de biosolides municipaux recyclés ont progressé depuis 2004 pour un taux de recyclage d’environ 26 % des tonnages humides générés. Ces taux demeurent toutefois bien en deçà de l’objectif gouvernemental de recyclage qui est de 60 % des matières putrescibles d’ici 2015. L’usage agricole des biosolides, avant ou après compostage ou méthanisation, contribue significativement à réduire les émissions de GES comparativement à l’enfouissement et à l’incinération. Dans la perspective où l’enfouissement et l’incinération des matières organiques ne 14

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Les résidus de désencrage L’utilisation de certaines matières résiduelles pauvres en phosphore et en azote, tels que les résidus de désencrage chaulant, complète efficacement celle des fumiers et des engrais minéraux. Ces MRF sont principalement utilisées comme amendements organiques et substituts à la chaux agricole. Ils ont cependant le désavantage d’immobiliser l’azote du sol après l’application. Il faut donc un amendement azoté supplémentaire comme le lisier ou un engrais minéral. Les boues mixtes, agroalimentaire et compost Les résidus plus riches en phosphore et en azote, tels que les biosolides papetiers et d’origine municipale (boues mixtes) et le compost, ont des caractéristiques qui se rapprochent davantage de celles des fumiers. Ils sont donc destinés en priorité aux entreprises de production végétale (maïs, pommes de terre, etc.) qui n’ont pas suffisamment de fumier solide à proximité de leur exploitation ou qui sont confrontées à la dégradation de leurs sols (à cause du manque de matières organiques). Les boues mixtes et certaines boues agroalimentaires ont aussi l’avantage d’être chaulantes. En conclusion, la Politique du ministère prévoit, d’ici 2020, le bannissement complet de l’élimination des matières organiques putrescibles par enfouissement ou par simple incinération. C’est dire l’importance environnementale et stratégique du développement de la filière du recyclage des MRF au cours de la présente décennie. Il convient de consulter votre agronome pour savoir quels types de MRF s’adaptent le mieux à votre entreprise pour les qualités agronomiques et économiques.

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Pierre-Luc Brouillette, agr. Jean-François Villemaire, t. Anik Bussières, t.p.

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La chronique

AVICOLE Par François Lefebvre, agr., M.Sc. Expert-conseil • Avicole Poste 361 francois.lefebvre@profidor.qc.ca

Le PSA, l’eau et la performance mais nous n’y sommes pas encore; le coût est assez prohibitif (imaginez une balance par silo) et la fiabilité et la résistance semblent difficiles à obtenir avec nos hivers. Il reste donc la consommation quotidienne en eau.

L’avènement du Programme de Santé Animale (PSA) dans nos bâtisses peut sembler contraignant à première vue. Accompagné du PASAF, il faut rajouter des colonnes sur les formulaires de prises de données quotidiennes pour répondre à ceux-ci, voire la densité animale, les températures minimales et maximales, l’humidité relative et la consommation d’eau. Mais tout d’un coup que l’on saisirait l’opportunité d’utiliser ces données pour vérifier notre régie de bâtiments et d’ajuster celle-ci pour optimiser les performances des oiseaux qui s’y retrouvent? Une des choses les plus importantes durant l’élevage de nos poulets, à partir du jour zéro jusqu’à la toute fin, est de s’assurer que les oiseaux mangent. En fait, c’est la chose ultime pour laquelle on élève du poulet. Mais comment s’assurer que les oiseaux mangent bien la quantité de moulée qu’ils doivent manger? Nous pouvons bien prendre le taux de mortalité pour savoir comment ça va en matière de santé, cela ne nous donne pas un indice précis de performance. Observer nos oiseaux pour voir et entendre leur comportement, « est-ce qu’ils ont l’air bien? », c’est certainement une bonne chose aussi, mais cela ne nous donne pas une mesure de performance. Il y a bien quelques balances électroniques que certains producteurs ont installées dans leurs bâtisses, elles nous donnent une mesure du poids des oiseaux qui embarquent sur la balance (à peu près toujours les mêmes, situés près des balances), c’est déjà mieux comme indice de performance, mais leur nombre est insuffisant et leur coût assez élevé. Une balance située sur les silos pour vérifier la consommation de moulée quotidienne serait extraordinaire à avoir pour indiquer si les oiseaux consomment suffisamment,

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Les recherches démontrent (Université de Géorgie, 2001, 2006) que les consommations en moulée et en eau sont fortement reliées et que la prise de l’un sera un bon indice de la prise de l’autre. Un litre d’eau pèse 1 kilo. Ce à quoi on s’attend, c’est que les oiseaux vont boire (selon les fermes, la race d’oiseau et le type d’eau que l’on a) selon un ratio de 1,5 kilo à 1,8 kilo d’eau par kilo de moulée. Ceci sera constant du début de l’élevage jusqu’à la fin. Il s’agit de déterminer pour sa ferme cette constance. Ce qui est encore plus important à observer est la progression quotidienne de la consommation d’eau. Chaque jour, vous devriez observer une augmentation de celle-ci, sinon, c’est que quelque chose se passe. Lorsque vous avez une baisse ou une hausse subite de la consommation, il faut trouver la raison pour y remédier ou pour constater que c’est normal... Par exemple, c’est l’été et il a fait plus chaud, ou; il y avait huit heures de noirceur et il y en a maintenant quatre de moins, ou; j’ai changé de moulée et il y a un impact, ou; j’ai monté la hauteur des plats ou des tétines et les oiseaux ont un accès limité à la moulée et à l’eau, ou; le bâtiment a été en sous-ventilation ou en surventilation et le confort des oiseaux en a été affecté, ou; ajout trop important de chlore dans l’eau, ou; mes oiseaux sont en train de tomber malades, etc. Tous ces éléments, et autres, vont influencer la consommation d’eau et celle de la moulée. Les éleveurs qui auront le meilleur suivi et la meilleure interprétation de celles-ci, et sauront réagir rapidement pour les rétablir, seront ceux qui maximiseront la performance de leurs oiseaux et qui feront le plus de profit.

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Jean-Jacques Desrosiers François Lefebvre Richard Therrien Dr Étienne Tessier

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La chronique en

PRODUCTION PORCINE Par Yves Garceau, agr. Directeur production porcine Poste 268 yves.garceau@lacoop.coop

Au royaume de la production porcine! Coordination verticale La façon dont Danish Crown gère la production est vraiment exemplaire. L’abattoir connait, neuf mois avant l’abattage, le nombre de porcs qu’elle abattra dans la semaine. Elle effectue ses opérations principalement avec des membres et très peu d’élevage à forfait. La plupart des élevages sont en trois sites et les tailles d’entreprises augmentent constamment au fil du temps. Les nouvelles maternités ont toutes plus de 1000 truies et idéalement plus de 2000. Danish Crown : l’abattoir C’est le plus gros exportateur de viande au monde. L’usine que nous avons visitée date de dix ans et a été construite en collaboration avec leur secteur marketing. Il est possible de visiter l’abattoir sans jamais s’approcher d’un porc ni se salir car la visite s’effectue par des montages vidéo, des maquettes et des murs vitrés nous laissant voir uniquement ce qu’ils veulent montrer : le tape-à-l’œil est extraordinaire. Les rampes, les supports, les tables : tout est en acier inoxydable. Une délégation a récemment fait un voyage afin de valider les façons de faire en Europe. C’est toujours intéressant de pouvoir comparer nos techniques et de regarder ce que l’on peut améliorer. La tournée a débuté au Danemark, le royaume de la production porcine. J’expliquerai ici le fonctionnement du plus gros regroupement porcin : Danish Crown. Bien que l’on pense toujours à l’abattoir, Danish Crown est avant tout une coopérative qui intègre la production de l’élevage jusqu’à l’abattoir. On parle ici d’une vraie intégration verticale qui comprend tous les éléments de la chaîne.

Lors des opérations avant abattage, tout a été pensé pour que le porc subisse le moins de stress possible. Lorsque les porcs arrivent à l’abattoir, ils peuvent sortir sur un quai s’ouvrant sur toute la largeur de la remorque qui elle aussi s’ouvre sur toute sa largeur. Ils sont déplacés plusieurs fois dans l’étable en allant toujours du côté le moins éclairé vers le plus éclairé. Le plancher ne descend jamais et monte constamment avec une pente de 2 % jusqu’à l’abattage. Ils sont

Cette entreprise est une coopérative de 9500 membres et contrôle 95 % de l’abattage du Danemark. Elle appartient à ses producteurs membres et s’occupe de l’abattage, de la coordination des élevages et, par l’intermédiaire de ses filiales, l’insémination, le transport de reproducteurs et de porcs commerciaux, les services vétérinaires, le courtage d’animaux, la découpe et la vente de la viande en carcasse, en découpe et transformée ainsi que la récupération d’animaux morts.

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Le Progrès | JUIN - JUILLET 2012

(du 24 au 26) 07-12

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Cette entreprise est une coopérative de 9500 membres et contrôle 95 % de l’abattage du Danemark.

déplacés en intervalle régulier par des panneaux automatisés qui avancent à leur rythme. Le moins de stress possible. L’insensibilisation des porcs avant abattage est effectuée par inhalation de CO2. Par la suite, les porcs sont saignés et le sang est récolté sur chaque porc afin d’être vendu aux compagnies pharmaceutiques. Tout ce qui peut être récupéré sur les porcs le sera et exporté selon les clients qui paient le plus pour ces parties. Chaque porc est identifié à l’abattage et une puce électronique suivra chaque partie du porc afin d’avoir une traçabilité exemplaire. La partie abattage est hyper mécanisée et contient moins de main d’œuvre que nos abattoirs québécois. La lecture de gras dorsal s’effectue en passant la carcasse sur l’appareil qui prend plusieurs lectures de la carcasse (Autofom). La carcasse est découpée automatiquement pour optimiser le rendement en coupes payantes.

Par la suite, un robot sert à entreposer les abats et est relié aux puces qui spécifient à quels porcs ils sont associés, de façon individuelle. Curieusement, ils commercialisent encore des porcs de 85 kg carcasse et les exportent congelés. Tandis que tous les marchés augmentent leur poids, Danish Crown maintient le sien. Au niveau de la production, on ressent un certain essoufflement au sein de l’entreprise. Le secteur élevage n’est pas rentable et ce sont les profits de la coopérative qui les aide à maintenir leurs opérations. Un des points que nous avons en commun : le système coopératif demeure celui qui rapporte le plus.

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Isabelle St-André (Winporc) Yves Garceau Marjorie-Audrey Lévesque

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