"Hommes de l'avenir, souvenez-vous de nous !". Pour saluer Guillaume Apollinaire

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Hommes de l’avenir, souvenez-vous de nous ! Pour saluer Guillaume Apollinaire

Samantha Barendson • Gabriel Belmonte • Alain Fisette • Alain Freixe • Albane Gellé • Ahmed Kalouaz • Michel Kneubühler • Emmanuel Merle • Raphaël Monticelli • Paola Pigani • Francis Pornon • Jean Rouaud



Avant-propos Hommes de l’avenir, vous vous souviendrez de nous ! « C’est parce que nous sommes minoritaires que nous avons la prétention de réarticuler l’universel ! L’entendement humain aura de beaux jours devant lui ! » Alain Joubert, La clé est sur la porte

2018 est pour nous le « Grand Huit », une année rare, une année pas comme les autres, parce que riche en commémorations. Des commémorations qui nous sont chères, puisqu’elles concernent les droits humains. Rappelez-vous : • 1598 : l’édit de tolérance promulgué à Nantes par le « bon roi Henri » ; • 1848 : le « printemps des peuples », le grand discours de Victor Hugo contre le « péril de l’ignorance » et – surtout –, grâce à Victor Schœlcher, l’abolition de l’esclavage dans la République française récemment ressuscitée ; • 1898 : le coup de tonnerre, dans le journal L’Aurore, du « J’accuse... ! » d’Émile Zola, étape majeure s’il en est de « l’affaire Dreyfus » ; • 1948 : l’adoption à Paris, le 10 décembre, de la Déclaration universelle des droits de l’homme... « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits » ; • 1968 : l’assassinat, au Lorraine Motel de Memphis (Tennessee), de Martin Luther King, champion des droits civiques aux ÉtatsUnis d’Amérique... « I have a dream... », « Je fais un rêve... ». Et puis, il y a aussi, bien sûr, 1918, année de l’armistice signé entre la France et l’Allemagne après plus de quatre ans d’un épouvantable conflit que, très vite, on a surnommé la « Grande Guerre ».

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Partie 1


Prologue En ce temps-là, c’était la Belle Époque et nous avions vingt ans. Comme vous aujourd’hui, nous étions jeunes Comme vous aujourd’hui, nous aimions la nature Comme vous aujourd’hui, nous aimions la poésie Comme vous aujourd’hui, nous aimions l’amour Comme vous aujourd’hui, nous aimions le progrès Et toutes les technologies nouvelles Automobile, aéroplane et téléphone Cinématographe et gramophone Qui, à coup sûr, nous rendraient La vie plus facile et plus douce Comme vous aujourd’hui, nous aimions les arts La peinture, la musique et la danse Le théâtre et la littérature Pierrot lunaire et Sacre du Printemps Demoiselles d’Avignon et Du côté de chez Swann Étaient nos enthousiasmes du moment Comme vous aujourd’hui, nous aimions la chanson Le caf’ conc’, le music-hall Bruant Nini Peau d’chien Mayol Viens Poupoule Fragson Je connais une blonde Mais, comme vous aujourd’hui, Surtout, nous aimions la paix Qui, depuis quatre décennies, Semblait avoir pris ses quartiers Dans notre pays. C’était la Belle Époque et nous avions vingt ans. 31 



Tableau 1 – Paix, nature et poésie1 Narrateur [Guillaume Apollinaire] En ce temps-là, oui, c’était la Belle Époque, et moi, Wilhelm Apollinaris de Kostrowitzky, plus connu sous mon nom de plume, Guillaume Apollinaire, j’en étais un des artistes les plus en vue. On me connaissait comme poète, mais aussi comme critique d’art, comme journaliste ou comme directeur de revues. Mes amis avaient nom Pablo Picasso, Max Jacob, Marie Laurencin, Alfred Jarry ou Henri Matisse... En ce temps-là, les poètes et écrivains aimaient chanter le pays natal, mais aussi – plus largement – la Nature ou « le vert paradis des amours enfantines » : Comédien 1 Ô mon pays natal, une noire colline Allonge avec lenteur sa pente sur vos toits ; Le Rhône impétueux qui vers la mer décline Berce vos souvenirs au rythme de sa voix, Et porte dans ses flots l’image passagère Des quais larges et bas où, sur le promeneur, Vos platanes, gonflés d’une brise légère, Forment, pendant l’été, des voûtes de fraîcheur Comédien 2 Le village était sans doute encore endormi. Seul, le premier chant des coqs, prisonniers dans l’étable, alternant leurs versets comme les litanies joyeuses de l’aurore, me parvenait à peine. Et je songeai que, jadis, ma grand-mère se levait avant le jour pour préparer le lécher des vaches qu’elle allait traire avant le réveil de la maisonnée. 1. Les noms des auteurs et les références bibliographiques des œuvres citées figurent en annexe 1, pages 147-151. 33 



Tableau 5 – « Ah ! Dieu, que la guerre est jolie ! » Narrateur [Guillaume Apollinaire] Tiens ! Je vais peut-être vous dire quelque chose qui va vous choquer, mais la guerre, quand on est artiste, que voulez-vous, on peut aussi la voir comme un fascinant spectacle... Ah ! Dieu, que la guerre est jolie Avec ses chants ses longs loisirs Cette bague je l’ai polie Le vent se mêle à vos soupirs [...] Comédien 1 ... avant-hier, de huit heures du soir au matin, j’ai été observateur aux lueurs, sur un mont désolé qui semblait le Broken. Je suis arrivé à cheval avec un trompette, le sol est comme une grille avec des trous d’obus, là dans un trou est l’observatoire ; j’étais comme dans une loge et, par l’embrasure, je voyais l’opéra se jouer ; une musique barbare et ininterrompue, coups de canons français et boches de tout calibre, coups de fusils, mitrailleuses. Les lueurs des coups illuminaient le ciel, les jets durs de la lumière des réflecteurs parcouraient le ciel, acteurs singulièrement allongés qui se rapprochaient se reculaient grandissaient se rapetissaient les fusées les signaux en pluie en gerbe en globe persistants blancs orange rouges bleus verts montaient, danseuses singulières et exquises. Je pointais sur les lueurs l’alidade du triangle de visée et notais les observations, sur un bat-flanc le trompette dormait. Vous qui aimez le spectacle, vous auriez aimé être là... Comédien 2 Que c’est beau ces fusées qui illuminent la nuit Elles montent sur leur propre cime et se penchent pour regarder Ce sont des dames qui dansent avec leurs regards pour yeux bras et cœurs J’ai reconnu ton sourire et ta vivacité Comme c’est beau toutes ces fusées [...] 59 



Épilogue Cher Guillaume Apollinaire Et chers combattants de la Grande Guerre Vous tous qui avez été entraînés Dans ce cataclysme insensé Que vous y ayez perdu la vie Ou ayez sauvé votre peau Nous, humains du XXIe siècle Qui avons vingt ans Ou même davantage Nous vous disons Oui, ce siècle est notre temps Comme vous hier, nous sommes jeunes Comme vous hier, nous aimons la nature Comme vous hier, nous aimons la poésie Comme vous hier, nous aimons l’amour Comme vous hier, nous aimons le progrès Et toutes les nouvelles technologies Smartphone, Facebook, Snapchat Instagram, AirBnb, Blablacar Qui, à coup sûr, nous rendent La vie plus facile et plus dense Comme vous hier, nous aimons les arts Le cinéma en 3D, la bande dessinée, les mangas Star Wars, Games of Thrones, Harry Potter, Hunger Games, Percy Jackson, Xavier Dolan Sont nos enthousiasmes du moment Comme vous hier, nous aimons la musique, Le rap, le slam, le RnB 77 


Les musiques actuelles, les danses urbaines, Grand Corps Malade, Maître Gims et PNL Stromae, Gaël Faye, Abd-al Malik Beyoncé, Kanye West et Rihanna Mais, comme vous hier, Plus que tout, nous aimons la paix Et nous voulons tout faire Pour la conserver, la chérir La cultiver, la soigner, la choyer Alors, peut-être, oui Pourra-t-on dire de notre siècle Que c’est une vraie Belle Époque... Une vraie Belle Époque !

[Après le salut des artistes, pour inviter à boire « le verre du souvenir », ces quelques vers du poète américain Alan Seeger, engagé volontaire en août 1914, mort le 4 juillet 1916 : « Buvez à eux – pleins d’amour pour la terre chérie ! Ils ne demandent pas de plus éloquent témoignage de tendresse – Et dans le jus de la vigne qui a mûri à l’endroit même où ils tombèrent, Oh ! trempez vos lèvres comme si vous leur donniez un baiser ! »]

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PARTIE 2


Albane Gellé

Cher Guillaume Apollinaire... Cher Guillaume Apollinaire, merci pour le banc de nuages descendus avec le paquebot orphelin, j’ai été le paquebot, j’ai été le nuage, et orpheline. Merci pour vos jours qui sont des ventres, pour les yeux clos au bord des routes, pour la vie variable, merci pour les colchiques, pour l’enfant bercé par un aveugle, j’ai senti votre automne, j’ai cherché la douceur. Merci d’avoir enlevé les virgules, d’aimer à la folie, merci d’écrire en dessinant, enfant j’aimais sortir des cages. Merci de porter en vous toutes les armées, de ne plus toucher le sol quelquefois, de savoir qu’une voix est celle de l’univers. Et que les cris font des cordes. Merci d’aimer l’oiseau, celui qui n’a qu’une aile, et de chanter la joie d’errer, merci pour votre pluie, pour vos larmes de rire, merci pour le bleu des collines, des galops, pour votre grand cheval. Mes envols maladroits, mes élans clairs, se souviennent de vous.

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Paola Pigani

Men in blue Un arbre est mort ce matin Tombé Rue des Lilas à 8h30 ce 19 mars 2014 Je ne connais ni son nom si son âge Il y a un linceul dans le ciel Qui n’atteindra jamais ses branches Un linceul bleu inutile L’élagueur qui a tué l’arbre A un Jésus tatoué sur la peau du cou Dans une boutique franchisée Du centre commercial la Part-Dieu Une promotion s’affiche Men in blue : Moins 25 % sur tous les vêtements bleus Il y a un siècle Ceux des tranchées Portaient l’uniforme bleu horizon Moi, j’étais un de ces gaillards de 14-18 Le feu est entré en moi Par les oreilles Alors que je les avais bourrées de mie de pain Les tranchées, ce n’était pas des sauts de loup Les bêtes c’était nous La bête c’était moi J’ai essayé de monter Dans le bruit Dans la lumière noire Dans la poussière Dans le magma suffocant Qui déjà brûlait mes poumons Brûlait mes baisers Qui ne reviendraient pas sur ta bouche La soif aussi est entrée Dans ma gorge Dans mon sang S’est installée Dans une demeure vide 111 


Alors je suis monté sur un talus De là J’ai vu Des amas d’ailes froissées Des souvenirs de corps J’ai senti l’odeur des chairs brûlées L’odeur de l’horizon Bleu rouge J’ai écarté mes bras J’ai attendu Je ne suis pas mort J’ai glissé sur la dépouille d’un officier Dans le merdier de la guerre Je me suis planté au milieu Sans drapeau sans cri C’est là que j’ai cru mourir Depuis je chevauche des nuits sans fin Je fais corps avec la bête J’irai jusqu’au bord du vide Là où les hommes auront lâché leurs armes Promettez-moi quelques cris de flamme1 Promettez-moi de mettre les voiles De courir sans peur Que vos talons s’élèvent Dans la poussière des villes Des champs Dans la poussière de vos prières Je lègue à l’avenir l’histoire de Guillaume Apollinaire Qui fut à la guerre et sut être partout Dans les villes heureuses de l’arrière Dans tout le reste de l’univers Dans ceux qui meurent en piétinant dans le barbelé Dans les femmes dans les canons dans les chevaux Au zénith au nadir aux 4 points cardinaux Et dans l’unique ardeur de cette veillée d’armes2 Notes 1. Guillaume Apollinaire, Calligrammes. Poèmes de la paix et de la guerre, 1913-1916. 2. Ibid.  112


Alain Fisette

Poèmes à Gui de Lou Montréal, novembre 2017

« Rentrons dans le vif du sujet ! », aurait sans doute émis Guillaume Albert Vladimir Alexandre Apollinaire de Kostrowitzky, dit Guillaume Apollinaire. Voilà. Adolescent, j’ai tâté, comme plusieurs, Les Onze Mille Verges et Alcools, tant en raison de leurs titres évocateurs que de leurs contenus pour le moins stimulants. Puis, étudiant universitaire, j’ai analysé plusieurs de ces poèmes dans un corpus réunissant Verlaine, Rimbaud et Baudelaire au moment où je communiais avec Tristan Tzara, Denis Vanier et Michael McClure. Comparé à ces écrivains, l’auteur des Poèmes à Lou avait semblé bien timoré au poète en herbe que j’étais. Ce n’est que quinze ans plus tard, lors d’un séjour en Belgique, qu’Apollinaire s’est retrouvé à nouveau sur ma route. Des amis de Verviers, récemment déménagés à Stavelot, m’invitaient ainsi que ma petite famille à y célébrer le temps des fêtes. Me promenant dans la ville, je remarque que la façade d’un hôtel-restaurant affiche une plaque sur laquelle on peut lire : « À l’aube du 5 octobre 1899, le poète Guillaume Apollinaire quitta cette maison où il vécut une saison de sa jeunesse ». J’entre. Me voyant intéressé par cette histoire, le propriétaire des lieux m’offre de visiter les quartiers d’Apollinaire. Il m’explique alors que l’écrivain, sans ressources, a filé durant la nuit sans payer la note de la Pension Constant, aujourd’hui Hôtel du Mal-Aimé. Du coup, Apollinaire me devient plus sympathique. Stavelot aussi. Si la chambre, rustique à souhait, s’est avérée facilement oubliable, l’Hôtel du Mal-Aimé, lui, est resté gravé dans ma mémoire comme le lieu où l’on servait les meilleures frites des Ardennes, sinon de Belgique. 119 


Stimulé par cette aventure, je replonge avec bonheur dans l’œuvre du poète à mon retour à Montréal. D’abord Poèmes à Lou, puis Le Guetteur mélancolique qui réunit des textes écrits à Stavelot, pour les abandonner à nouveau. Cependant, il m’arrive de me remémorer le premier vers du Guetteur, « Et toi mon cœur pourquoi bats-tu », quand je mange des frites dignes de mention. Petite introduction pour situer ma position face à l’œuvre poétique d’Apollinaire, notamment celle qualifiée d’érotique. Poèmes à Lou, son chef-d’œuvre pour plusieurs, est un vaste et puissant texte d’amour adressé à une bien-aimée. Cette série de soixante-seize poèmes décrit l’amour viscéral du poète-soldat pour une femme merveilleusement absente. Dans un texte publié dans Les Lettres françaises en 1947, Tzara indique sa ferveur pour Ombre de mon amour qui réunit pour la première fois les poèmes adressés à Louise de Coligny-Châtillon, dite Lou, en ces termes : « Jamais poète ne fut plus conscient de la nouveauté sous tous les surprenants aspects du monde moderne ». C’est dire l’admiration qu’il éprouve pour l’œuvre. En réponse aux lettres d’Apollinaire, Lou lui en écrit plusieurs. Seulement six ou sept d’entre elles ont été publiées. Moins sentimentales, voire brutes ou carrément explicites, ces lettres révèlent le caractère à la fois fantasque et sulfureux de la dame. Celles-ci ne pouvaient que me plaire. Me demandant quels poèmes Lou aurait pu écrire en réponse à ceux d’Apollinaire, j’ai décidé, m’inspirant de ces lettres, d’en imaginer quelques-uns. Voilà.

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Collection « Haute Mémoire » Rassembler des textes écrits par des auteurs de sensibilités différentes, ayant en commun d’inscrire leur travail dans les réalités du monde contemporain : tel est le principe de la collection HAUTE MÉMOIRE. La célébration d’un grand aîné disparu, ou d’un événement historique majeur, offre prétexte à ces écrivains d’aujourd’hui de faire acte de création. La collection HAUTE MÉMOIRE est animée depuis sa création par Thierry Renard et Michel Kneubühler, qui assurent pour chaque titre les avant-propos et textes de présentation.

Arthur Rimbaud « Un soir, j’ai assis la Beauté sur mes genoux », collectif, 2018 Les auteurs : Franz Bartelt, Odile Cattalano, Jean-Pierre Chambon, Patrice Duret, Sylvie Fabre G., Cécile Holdban, Emmanuel Merle, Adèle Nègre, Pol Paquet, Marc Porcu, Thierry Renard, Jean Rouaud, Jérôme Thélot. « J’ai cessé de me désirer ailleurs ». Pour saluer André Breton, collectif, 2016 Les auteurs : Frédéric Aribit, Patrice Béghain, Lionel Bourg, André Breton, Stani Chaine, JeanPierre Chambon, Kim Doré, Laurent Doucet, Mohammed El Amraoui, Danielle Fournier, Robert Guyon, Michel Kneubühler, Jean-Charles Lemeunier, Emmanuel Merle, Maya Ombasic, Pierre Péju, Didier Pobel, Nadja Pobel, Marc Porcu, Jean-François Poupart, Denis Pourawa, Thierry Renard, Alain Roussel, Laura Tirandaz, Gilbert Vaudey, Joël Vernet, Christian Viguié. Sébastien Castellion, Conseil à la France désolée, 2015 Texte de 1562 et transposition en français contemporain. Présentation, notes et transposition par Michel Kneubühler. Préface de Thierry Renard. « Un printemps sans vie brûle » avec Pier Paolo Pasolini, collectif, 2015 Les auteurs : Samantha Barendson, Angela Biancofiore, Jean-Baptiste Cabaud, Stani Chaine, Jean Gabriel Cosculluela, Erri De Luca, Vanessa De Pizzol, Luc Hernandez, Frédérick Houdaer, Andrea Iacovella, Jean-Charles Lemeunier, Giuseppe Lucatelli, Paola Pigani, Jean-Michel Platier, Marc Porcu, Thierry Renard, Éric Sarner, Joël Vernet, Francis Vladimir. Guetter l’aurore. Littératures et résistances 1944-2014, collectif, 2014 Les auteurs : Joséphine Bacon, Daniel Bougnoux, Katia Bouchoueva, Michel Bret, Natacha de Brauwer, Olivier Deschizeaux, Carine Fernandez, Stéphane Juranics, Fatoumata Keita, Michel Kneubühler, Mehdi Krüger, Emmanuel Merle, Laure Morali, Dominique Ottavi, Michel Vézina, Sonia Viel. Soleils de midi. Pour saluer Albert Camus, collectif, 2013 Les auteurs : Mouloud Akkouche, Abraham Bengio, Maïssa Bey, Jean-Baptiste Cabaud, Antoine Choplin, Jacques Darras, Charles Juliet, Alberto Lecca, Yvon Le Men, Judith Lesur, Geneviève Metge, Nimrod, Francis Pornon. Rousseau au fil des mots. Dix mots. Dix écrivains. Cent citations, collectif, 2012 Les auteurs : Pierre Bergounioux, Sylvie Fabre G., Philippe Lejeune, Emmanuel Merle, Samira Negrouche, Maya Ombasic, Marc Porcu, Jean-Pierre Siméon, Valère Staraselski, Patrick Vighetti.

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Pour tous ! 1789 / 2009. Démocratiser l’accès à la culture, collectif, 2009 Les auteurs : Joanny Berlioz, François-Antoine Boissy d’Anglas, Lionel Bourg, Condorcet, Jacques Duhamel, Fantazio, Hassan Guaid, Victor Hugo, Jean Jaurès, Jack Lang, Yvon Le Men, André Malraux, Samira Negrouche, Gérard Noiret, Emmanuelle Pireyre, Jean-Michel Platier, Didier Pobel, Jean-Jack Queyranne, Jacques Rigaud, Romain Rolland, Valère Staraselski, Jean Vilar, Annie Zadek. Amérique, Amériques ! 1608 / 2008. Écrits du Québec, collectif, 2008 Les auteurs 1608-1703 : Jean de Brébeuf, Jacques Cartier, Samuel de Champlain, Giovanni Da Verrazzano, baron de Lahontan, Paul Lejeune, Marc Lescarbot, Michel de Montaigne, Gabriel Sagard. Les auteurs 2008 : Claude Beausoleil, Jean Charlebois, Isabelle Courteau, Jean-Marc Dalpé, Carole David, Richard Desgagné, Jean-Marc Desgent, Hélène Dorion, Patrick Dubost, Éric Dupont, Renée Gagnon, David Homel, D. Kimm, Catherine Lalonde, Serge Lamothe, Mylène Lauzon, Geneviève Letarte, Gilles Pellerin, Larry Tremblay, Yolande Villemaire. Dans le privilège du soleil et du vent. Pour saluer René Char, collectif, 2007 Les auteurs : Patrice Béghain, Malika Bey Durif, Éric Dessert, Roger Dextre, Sylvie Fabre G., Albane Gellé, Patrick Laupin, Françoise De Luca, Samira Negrouche, Didier Pobel, Marc Rousselet, André Velter, Abdallah Zrika. Départements et territoires d’outre-ciel. Hommages à Léopold Sédar Senghor, collectif, 2006 Les auteurs : Maïssa Bey, Daniel Biga, Jean Charlebois, Odile Cornuz, Amanda Devi, Mohammed El Amraoui, Stéphane Juranics, Moussa Konaté, Werner Lambersy, Samira Negrouche, Nimrod, Marc Porcu, Raharimanana, Jean-Pierre Spilmont, Salah Stétié, Khal Torabully, Yasmina Traboulsi, Patrick Vighetti. Hôtel Oasis. Pour Louise Michel, collectif, 2005 Les auteurs : Michèle Bernard, Jean Baptiste Clément, Pierre Drachline, Victor Hugo, Jean- Louis Jacquier-Roux, Thierry Maricourt, Ménaché, Geneviève Metge, Louise Michel, Jean-Michel Platier, Michel Ragon, Thierry Renard, Jean-Pierre Spilmont, Valère Staraselski, Raoul Vaneighem. J’ai embrassé l’aube d’été. Sur les pas d’Arthur Rimbaud, collectif, 2004 Les auteurs : Jacques Ancet, Daniel Biga, Jean Charlebois, Bernard Giusti, Michaël Glück, Stéphane Juranics, Jean L’Anselme, Martin Laquet, Geneviève Letarte, Samira Negrouche, Jean-Michel Platier, Dimitri Porcu, Marc Porcu, Thierry Renard, Magali Turquin, André Velter, Joël Vernet, Matthias Vincenot. La Couzonnaire de Saint-Georges. Hommage à Prosper Mérimée, écrivain et archéologue, collectif, 2003 Les auteurs : Grégoire Ayala, Patrice Béghain, Abraham Bengio, Chantal Derycke, Michel Kneubühler, Christian Philip, Patrick Vighetti. Actes de naissance. Sur Je naquis au Havre... de Raymond Queneau, collectif, 2003 Les auteurs : Franck Boussarock, Paul Braffort, Marco Casimiro De San Léandro, Bernard Cerquiglini, Mohammed El Amraoui, Mano Gentil, Pierre Giouse, Bernard Giusti, Anne Guerrant, Frédérick Houdaer, Jean-Louis Jacquier-Roux, Ahmed Kalouaz, Martin Laquet, Pierre Meige, Ménaché, Gérard Noiret, Isabelle Pinçon, Jean-Michel Platier, Virginie Poitrasson, Marc Porcu, Thierry Renard, Annie Salager, Jean-Pierre Spilmont, Valère Staraselski, Khal Torabully, Alain Turgeon, Patrick Vighetti, Matthias Vincenot, Francis Vladimir, Annie Zadek, Abdallah Zrika.

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Table des matières Page Avant-propos « Hommes de l’avenir, vous vous souviendrez de nous ! » Thierry Renard & Michel Kneubühler Pour commencer La Grande Guerre de Guillaume Kostrowitzky, dit Apollinaire Michel Kneubühler

5-8

10-25

Partie 1 « Hommes de l’avenir, souvenez-vous de nous... » Polyphonie poétique à partir de poèmes ou lettres de Guillaume Apollinaire et de poèmes ou textes d’écrivains combattants de la Grande Guerre (Lyon, Théâtre des Marronniers, 17-22 mars 2018) 27-79

Partie 2 Jean Rouaud Guillaume comme jamais

82-85

Albane Gellé Cher Guillaume Apollinaire...

86-87

Alain Freixe 11 fusées pour Gui

88-93

Gabriel Belmonte Je ne sais plus les noms ! suivi de Prière du 11-Novembre deux mille dix-sept Raphaël Monticelli Guillaume, qu’es-tu devenu ? ou Polaire Apollinaire

94-96 97-100

102-109


Page Paola Pigani Men in blue

110-112

Ahmed Kalouaz Je suis mort plusieurs fois...

114-117

Alain Fisette Poèmes à Gui de Lou

118-129

Francis Pornon Ton buste adoré

130-137

Samantha Barendson J’aimerais vous écrire, Monsieur...

138-139

Emmanuel Merle L’homme devant la porte

140-143

Annexes 1. « Hommes de l’avenir, souvenez-vous de nous... » Liste et références des textes cités

147-151

2. « Hommes de l’avenir, souvenez-vous de nous... » Un livre, un spectacle, une exposition

153-154

3. Guillaume Apollinaire en quelques dates

155-157

4. Orientation bibliographique

159-161

Collection « Haute Mémoire »

162-163

Remerciements 165



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