Jaseur Boréal - Avril 2020

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LE JASEUR

BORÉAL

AVRIL 2020 | VOL. 8 NO. 2 (c) Lyne Touchette


MOT DE COMITÉ Bonjour et bienvenue à tous. Ce que vous tenez entre vos mains (de manière numérique – Coronavirus oblige) est un exemplaire de la deuxième édition du Jaseur Boréal pour l’année scolaire 2019-2020. Le Jaseur Boréal, c’est le journal des étudiants et des membres de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval. Vous retrouverez dans cette édition une rapide présentation de plusieurs projets de fin d’études (PFE) de quelques finissants de la Faculté, un retour sur le Salon de la Forêt (Semaine des sciences forestières), un interview exclusif de Daniel Gouge, candidat à la maîtrise, une présentation du fameux P’tit CAAF, restaurateur officiel du pavillon Abitibi-Price, ainsi que bien d’autres. Nous tenons à remercier l’AÉFEUL, l’AÉGUL, l’AFOR, l’ALEGG ainsi que le P’tit CAAF qui auraient contribué à financer l’impression de cette édition du journal si la décision de nous éloigner socialement n’avait pas été prise. Bonne lecture, et un gros merci à tous ceux et celles qui ont pris le temps d’écrire un petit quelque chose. Merci à Ann-Julie d’avoir corrigé les articles et merci à Dominique Adam pour la mise en page. Antoine Harel, cocoordinateur du Jaseur Boréal. Sachez que vous pouvez retrouver les 34 éditions passées du Jaseur Boréal et de l’Abritibi en ligne à l’adresse suivante : https://issuu.com/larbritibi Tu veux t’impliquer ? Le Jaseur Boréal est constamment à la recherche de journalistes, chroniqueurs, poètes, et autres. N’hésite pas à nous envoyer un message ! Bonne lecture ! Cocoordinateurs : Antoine Harel et Ann-Julie Lévesque Collaborateurs : Corentin Lavial Mise en page : Dominique Adam

P.S : Notez que plusieurs articles ont été rédigés avant le 9 mars 2020, donc avant les premières mesures prises pour le coronavirus. Avril 2020 | Vol.8 ed. 2


TABLE DES MATIÈRES Hygiène numérique

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PFE : Projet de Fin d’Études ou Projet Fastidieux Effrayant?

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Festival de sciences et génie

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Le Café

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Marine Duperat

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Pause-jeux #1

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IFSS 2020 – Une forêt pour la société de demain

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Tristan Clermont

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Après le débat Facebook, l’avis étudiant

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La Semaine des sciences forestières 2020 en photos

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Le « Gin to » abusivement boréal

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Dans les obscurs étages supérieurs du ABP et/ou Kruger : Daniel Gouge

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Pause-jeux #2

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Fongicité

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La 168e

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« TOUSKI » le melting pot d’articles de la faculté

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HYGIÈNE NUMÉRIQUE Évidemment, nul besoin de répéter les avantages du numérique et de l’utilisation d’ordinateurs dans la vie de tous les jours. Ils sont ancrés dans nos vies et facilitent une multitude de tâches auparavant longues et fastidieuses telles que la recherche documentaire et la mise en page, de même que la communication et les échanges d’informations. J’ose espérer que cette ère nouvelle nous fait avancer, mais je me permets ici de lever des drapeaux. Tout le monde en connait vaguement quelque chose, mais il y a décalage lorsqu’il s’agit de situations particulières; de notre réalité. « Insidieux » … Le Musée de la civilisation présente actuellement une exposition intitulée La tête dans le nuage. On y expose les principaux enjeux de notre permanente mise en réseau : la sécurité, les pathologies numériques, l’automatisation, la surveillance, etc. Elle vous invite à vous plonger dans le bain et à réfléchir à votre relation avec le numérique. À caractère préventif, selon moi.

« La tête dans le nuage, une exposition immersive et ludique qui inspire, effraie et déstabilise. » On y retrouve des œuvres d’art évocatrices, des jeux interactifs et même un parcours du bien-être numérique. J’y ai découvert le terme hygiène numérique, qui décrit certaines pratiques pour se prémunir contre les effets délétères de ces technologies. Et je tombe ensuite sur un gadget intéressant : la pochette Yondr. Petite pochette en néoprène avec fermeture magnétique (style antivol pour vêtements au magasin), on y glisse son téléphone en entrant dans un lieu où il est préférable de ne pas s’en servir, comme une classe ou lors d’échanges avec des collègues. Il est alors barré jusqu’à ce que l’on retourne à la borne magnétique. On se coupe alors volontairement de la toile pour passer un moment installé dans la réalité, celle qui se déroule autour de nous. Plusieurs écoles secondaires ont adopté cette astuce et voient de beaux résultats. Tu attends un téléphone? Ils laisseront un message. Tu organises ta fin de semaine? ÇA PEUT PROBABLEMENT ATTENDRE. Je suis bien conscient que certaines personnes n’éprouvent pas de problème particulier vis-à-vis leur téléphone; contrairement à d’autres qui en ont un dont ils sont conscients ou pas. D’où l’initiative de Yondr : l’individu est libre d’utiliser ou pas. J’aimerais voir un endroit comme le Abitibi-Price devenir un havre où l’on favorise les échanges interpersonnels, où les étudiants intéressés écoutent le cours, où les moins intéressés écoutent aussi le cours. Pour reprendre Michel Serres : on ne remettra pas le dentifrice dans le tube. Rien ne sert d’être nostalgique des années 90 et de glorifier l’ère prénumérique. Aux problèmes nouveaux des solutions nouvelles, même si elles semblent inspirées du passé.

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Dans la même veine, j’aimerais que la science nous éclaire (mais ne nous déconcentre pas) sur un phénomène très répandu. L’utilisation du laptop en classe. Est-ce que quelqu’un peut m’expliquer le processus décisionnel pour en venir à amener son laptop en classe? « Je prends mes notes dessus. » Ah oui? En tout temps? Une étude de Mueller et Oppenheimer (2014) démontre que la prise de notes à la main permet un meilleur apprentissage en classe. Ils le disent ici. Mais tu peux continuer de taper tes notes. Tu perds juste une partie de ton temps, mais c’est correct parce qu’on en a trop du temps. Mais en continuant, non seulement tu nuis à ton propre apprentissage, mais tu nuis à celui des autres ! Ça commence à être lourd à porter? J’espère. Une autre étude, cette fois-ci de Sana, Weston et Cepeda (2013) démontre que l’utilisation du laptop pour le « multitâches » serait source de distraction pour toi-même, évidemment, mais aussi pour tes pairs. Alors que les déficits de l’attention touchent une part grandissante des élèves, n’est-il pas égoïste de leur en prendre à cause de tes vidéos de « fails » ou bien de ton dernier projet ArcMap où tu utilises une symbologie psychédélique? Je reformule : les pages web et les logiciels sont faits pour capter ton attention, celle que tu devrais diriger à l’endroit du professeur (surtout s’il est soporifique). « Je fais ce que je veux. » Ben oui, au final, c’est vrai. Surtout que personne n’osera te le dire et que les professeurs n’oseront jamais mettre leurs culottes. Celui qui critique a le devoir de proposer autre chose : - S’asseoir en arrière ou d’un côté distinct de la classe; - Baisser la luminosité de son écran; - Prendre des notes à la main. Le numérique, souvent ça nous aide, mais parfois ça peut nous nuire. L’important reste, comme toujours, de remettre en question nos comportements pour faire mieux. Je propose de verrouiller nos appareils pour déverrouiller notre intellect. P.S. Les pochettes Yondr se vendent environ 15$ chacune, je vous invite à visiter leur site internet (voir Bibliographie, ou juste taper Yondr sur Google). Bibliographie :

Sana, F., Weston, T. and Cepeda, N.J., 2013. Laptop multitasking hinders classroom learning for both users and nearby peers. Computers & Education, 62, pp.24-31. Mueller, P. A., & Oppenheimer, D. M. (2014). The Pen Is Mightier Than the Keyboard: Advantages of Longhand Over Laptop Note Taking. Psychological Science, 25(6), 1159–1168. https://doi. org/10.1177/0956797614524581 https://lactualite.com/societe/lhygiene-numerique/ https://www.overyondr.com/ https://www.mcq.org/fr/exposition?id=775901 https://www.npr.org/2016/04/17/474525392/attention-students-put-your-laptops-away

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PFE : Projet de Fin d’Études ou Projet Fastidieux Effrayant ? Le projet de fin d’études est l’un des cours intégrateurs du programme de baccalauréat en aménagement et environnement forestiers. Il permet à l’étudiant de mobiliser les compétences développées lors de son cursus pour la réalisation d’un projet touchant au domaine forestier. L’étudiant est invité à choisir un directeur de projet (ordinairement un professeur du département des sciences du bois et de la forêt) et un sujet touchant à l’une ou l’autre des disciplines suivantes : l’aménagement forestier, la biologie forestière, la sylviculture ou l’environnement forestier. Dans le cadre de son projet, l’étudiant doit préparer un document écrit, le présenter et le soutenir publiquement devant un jury composé d’au moins trois personnes. François Marquis, chargé d’enseignement.

Étudiant : Antoine Harel Directrice du projet : Évelyne Thiffault Titre du projet : Bilan carbone dans une vieille forêt à la Forêt Montmorency. Mon projet consiste à évaluer l’évolution, en fonction de l’âge, de la quantité de carbone dans les différents réservoirs : biomasse vivante / morte, horizon FH et le sol minéral. Les données proviennent de la Forêt Montmorency (sapinière à bouleau blanc de l’Est). J’étudierai donc les différences en termes de quantité de carbone entre des peuplements matures (70 ans) et des vieilles forêts (old-growth forests) et le bilan carbone dans les vieilles forêts (source, puits ou neutre… ?)

Étudiant : Cédric Gilbert Directrice de projet : Évelyne Thiffault Titre du projet : Caractérisation des sols des érablières exploitées et non exploitées du sud du Québec. Ce projet consiste à comparer les analyses de sols des érablières exploitées pour l’acériculture versus elles qui ne le sont pas. On veut savoir s’il existe une différence significative dans la composition selon le type d’exploitation. Les données d’analyses de sols proviennent de Domtar et des clients de ProForêt Consultants inc., qui est une compagnie agissant comme conseiller acéricole dans le sud du Québec.

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Étudiant : Gabriel Landry Directrice du projet : Évelyne Thiffault Titre du projet : Évaluation de la performance de différents scénarios d’aménagement et des produits forestiers résultants sur l’atténuation des changements climatiques dans une dynamique influencée par le climat. Le projet consiste à évaluer la performance de différents scénarios d’aménagement selon les différentes trajectoires du forçage radiatif (RCP) sur un horizon de 200 ans dans la MRC de Maskinongé. L’étude se fait grâce au logiciel de modélisation Landis-II. Ce dernier est optimisé pour la simulation de dynamique spatiale et l’interaction de processus dans les écosystèmes forestiers. La productivité des peuplements, l’évolution des stocks de carbone et le transfert en produits du bois sont quelques exemples des éléments qui aideront à dresser un portrait du bilan carbone et de l’efficacité des différents scénarios.

Étudiante : Lyne Touchette Directeur du projet : Jean-Michel Beaudoin Codirectrice du projet : Nathalie Isabel Titre du projet : Codéveloppement de savoirs autochtones et scientifiques : la génomique au service de la protection et de la conservation des forêts. Le projet de recherche vise à présenter des exemples concrets d’applications de la génomique en lien avec l’aménagement faunique et forestier. Les connaissances et les outils développés pourraient aider les communautés autochtones à prendre rapidement des actions concrètes pour assurer l’aménagement durable de leur territoire. Le projet a pour objectif de générer une réflexion au sein de la communauté d’Essipit sur l’utilisation d’outils d’aide à la décision issus de la génomique pour aménager leur territoire.

Étudiante : Marilou Légaré Professeur correcteur : Sylvain Jutras Titre : Analyse économique de la révision de conception des ponceaux pour des bassins versants de petites dimensions. La méthode rationnelle permettant de déterminer le débit de pointe d’un bassin versant n’est pas appropriée pour le territoire forestier québécois. Le temps de concentration d’un bassin versant est possiblement l’une des composantes de la méthode rationnelle qui s’avère la plus inexacte venant affecter à la hausse le calcul de dimensionnement. Quel est l’impact économique d’une révision de critères de conception de ponceaux ? Voici la question à laquelle je répondrai dans mon projet de fin d’études.

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Étudiant : Maxime Fortin Directeur du projet : Sylvain Jutras Titre du projet : L’incertitude en lien avec l’écoulement linéaire. Mon projet consiste à tester une méthode itérative qui permet d’évaluer comment l’incertitude présente dans les MNT (Modèle Numérique de Terrain) se transpose dans les réseaux hydrographiques.

Étudiante : Mélanie Pelletier Directrice du projet : Nancy Gélinas Titre du projet : Évaluation de l’intérêt envers les PFNL en forêts privées dans la MRC des Laurentides. Le projet vise à évaluer la réception de l’information sur les PFNL par les propriétaires de forêts privées des Laurentides. Suite à l’organisation et la modération d’un focus group autour d’un article de revue existant, une analyse qualitative permettra de recommander de bonnes pratiques communicationnelles pour répondre aux besoins d’information des propriétaires.

Étudiant : Samuel Jalbert Directrice du projet : Évelyne Thiffault Codirectrice externe : Christine Martineau, CFL Titre du projet : Évaluation du rôle potentiel de la communauté microbienne tellurique dans le dépérissement de l’épinette blanche à la Forêt Montmorency. Le facteur prédisposant du dépérissement de l’épinette blanche serait une carence en potassium (Ouimet et al., 2013). Les champignons et les bactéries jouent des rôles très importants dans la nutrition minérale des arbres. Mon projet consiste à comparer la communauté de micro-organismes présents dans le sol et la rhizosphère des épinettes blanches en mauvais état de santé avec celle des épinettes blanches en bon état de santé.

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Étudiant : Thomas Breton Directrice du projet : Évelyne Thiffault Titre du projet : Succès des plantations à la Forêt Montmorency, en fonction des différents traitements. Ce projet de fin d’études étudie les différentes données recueillies à la Forêt Montmorency, lors des différents suivis de plantation. L’objectif principal est d’évaluer le succès des plantations d’épinette blanche, en utilisant les plantations d’épinette noire en témoin, une espèce moins sensible au stress abiotique que celle à l’étude. En plus d’évaluer le succès en fonction du coefficient de distribution, de l’accroissement annuel et de la santé des plants, l’évolution de ce succès, au fil des années, sera évaluée dans le contexte des changements climatiques.

Étudiante : Myriam Delmaire Directeur du projet : Nelson Thiffault Titre du projet : Évaluation juvénile de l’influence de la préparation localisée des sites sur des plantations d’enrichissement en épinette blanche dans les forêts boréales mixtes L’épinette blanche est une essence de haute valeur commerciale qui subit une raréfaction sur le territoire forestier et qui est particulièrement sensible aux changements climatiques. L’objectif principal était d’identifier la pratique qui maximise la survie et la croissance de l’épinette blanche après 11 saisons de croissance à la suite d’un enrichissement de site récolté par abattage mécanisé avec protection des sols et de la régénération, selon trois différents types de mise en terre soit 1) mise en terre dans l’humus; 2) mise en terre dans le sol minéral avec perturbation minimale de l’humus ; et 3) mise en terre dans un microsite préparé avec taupe forestière.

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Festival de sciences et génie

Performance et résultats de FORGÉO Big Brain Time

Par Raphael Marcotte, Introduction et édition par Emmanuel Jean

Présentation du FSG

Le festival de Sciences et de Génie est une gigantesque activité opposant 17 délégations au sein de la FSG ainsi que de la FFGG. FORGÉO y est présent depuis maintenant de nombreuses années, mais cela sur papier. Depuis maintenant deux ans, la délégation est organisée de façon adéquate grâce au nouveau poste d’exécutant au sein de l’AEFEUL et le tout nouveau poste de cette année au sein de l’AÉGUL. Durant la deuxième et la troisième semaine de la session d’hiver, chaque année, activités sportives, culturelles, académiques et festives se succèdent afin de démontrer quelle délégation mérite les différents trophées. Considérant les deux grosses années d’organisation et de leadership de la délégation de FORGÉO, j’espère que j’aurai assez donné le goût aux membres de la FFGG de perpétuer la tradition de venir s’amuser et festoyer avec nos collègues de la FSG!

réf: https://www.facebook.com/FestivalSetG/

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Hors du classement au Geoguessr? Nos experts du Geoguessr parmi les géocopains n’étaient malheureusement pas présents lors des qualifications. Au WikiWars, une activité qui consiste à maîtriser le site web Wikipédia et à atteindre des pages diverses en cliquant sur le moins de liens possible, à partir d’une page donnée, nous avons obtenu la deuxième place. Le concours académique est souvent une activité qui est négligée. Il s’agit d’un examen aux questions diverses proposées par les diverses factions. Nous avons obtenu la seconde place à cette activité. Les défis Tétratech sont des défis techniques d’ingénierie. Nous avions 24h pour réaliser chacun des deux premiers défis et 48h pour réaliser le 3e. Le premier défi était la construction d’une tour d’une hauteur de 1 m à l’aide de bâtons de popsicle et d’élastiques. Notre concept devait être fixé à une base de 10 cm par 10 cm qui allait être secouée. La masse maximale que notre structure a pu soutenir à son sommet sans briser était de 7.5 kg alors que l’équipe gagnante a supporté 45 kilos, au moins on n’était pas derniers! Le second défi était de faire tomber un objet à l’aide d’un parachute, et ce, le plus près d’une cible possible. Notre performance a été imprégnée de chance puisque notre parachute a cogné contre le mur plutôt loin de la cible, volé tout croche avant de tomber directement sur cette dernière. Nous avons obtenu la troisième position pour ce défi.


Le dernier défi a été le plus payant pour nous puisque nous l’avons remporté. Le défi consistait à faire voler un projectile accroché à une corde autour d’un poteau. Notre dispositif était fomé de cannettes de thé glacé comme ancrage, d’une trappe à souris comme pièce mobile, d’une boîte finement décorée pour tenir le tout ensemble ainsi qu’un panier pour tenir la balle sur le bout de la trappe à souris. Nous avons réussi 6 tours de poteau alors que la deuxième équipe a réussi 5 tours. Ces performances nous ont donné la deuxième position pour ce volet du festival.

Art

Y a-t-il une meilleure façon de représenter la délégation FORGÉO que par un raton? Je ne pense pas! C’est pourquoi notre statue pour le concours était un raton laveur sur un tapis volant au-dessus d’une forêt. La qualité de la représentation ainsi que le concept nous a valu la deuxième place de ce concours. Par ailleurs, les rémanences de la statue se trouvent dans le salon étudiant. Jonathan Caron-Champagne avait une mission : partager sa passion pour l’impro! Il a monté une équipe de feu pour qui il a organisé des pratiques. Les forestiers ont pu apprécier son indéniable talent en plus de celui de Raphael Gaudreault, de Jordan Thibault et de MC Landry. Jade Cloutier, Simon St-Laurent, Phillipe Emard, Maxime Paradis et moi-même avons aussi fait nos débuts sur la scène. Nous nous sommes fait éliminer lors du premier match éliminatoire. Cependant, il faut mentionner que Physique, nos adversaires lors de ce match, se sont rendus en finale et qu’ils nous ont battus par un seul point. Avec de l’impro de cette qualité, le public est le grand gagnant.

« On a franchi beaucoup de lignes » - Le directeur, « OOAAHH! […] Ark! […] HAHAHAHHA! » - La foule lors du visionnement, « OMG vous êtes bin caves! » -L’exécutif du festival. L’histoire est une autre fois celle de notre mascotte. L’une des contraintes du film était d’intégrer un pays dans le film et le pays pigé pour FORGÉO était l’Iran … comme si ça pouvait bien virer. Dans l’histoire, Glaucome revient d’un séjour en Iran avec un trouble post-traumatique. Ce trouble le pousse à commettre des actes qui sont un peu trop « hardcore » pour être présentés dans le Jaseur. Il finit cependant par revenir à la raison et fait exploser ce qui l’attachait à son ancienne vie pour devenir une meilleure mascotte. Ce très court métrage a été le troisième meilleur à être présenté lors du festival selon des critiques qui ne s’y connaissaient visiblement pas assez pour reconnaitre son génie. Ce coup de génie est disponible sur le groupe Facebook de la délégation FORGÉO et est uniquement disponible pour les étudiants de foresterie et géographie.

Sports

Notre performance au hockey a été décevante, car ce fut le seul sport où nous n’avons pas réussi à pénétrer les éliminatoires. Le Survivor est l’une des étapes les plus demandantes du festival. Il s’agit d’une épreuve qui dure 24h non-stop. Nos participants Jan-Ma Létinois et Anthony Beaulieu devaient participer à des défis sportifs ou d’autres types sur une période de 22h lundi soir à 22h mardi soir. Nos deux champions ont survécu jusqu’au mardi soir, soit plus longtemps que la grande majorité des participants. Nous avons obtenu la troisième place pour cette épreuve.

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Au Dodgeball, nous avons livré une solide performance. Nous avons notamment joué ce qui doit être l’une des plus courtes parties de l’histoire du festival en remportant toutes les manches très rapidement sans même perdre un joueur. Notre talent de dodgeballeux nous a permis d’atteindre la finale où nous nous sommes inclinés face à GCHALAE. C’était une finale à saveur FFGG au tournoi de Touch football! La délégation de géomatique affrontait FORGÉO pour la deuxième fois du festival. Comme lors de la partie de la semaine préfestive, notre délégation s’est méritée les grands honneurs.

de plus que notre plus proche compétiteur. Notre secret pour amasser cette quantité de goupilles restera secret, mais nous sollicitons votre participation pour commencer dès maintenant à conserver vos goupilles puisque ce concours sera certainement de retour l’an prochain.

Chez FORGÉO, on est FOR pour aider les autres, et ça se reflète dans notre résultat de l’Action avec un grand A (AGA). Ce défi est en quelque sorte un concours de bonnes actions entre les délégations au festival. Nous avons gagné ce défi grâce à la collecte de sang FORGÉO qui a eu lieu le Participation mercredi 22 janvier dernier. Nous y avons Plusieurs personnes ont accepté de faire amassé 72 dons de sang. des heures de bénévolat dans notre délégation. Ainsi, nous avons obtenu la 3e place Résultats finaux pour cet aspect du festival. À la fin de la deuxième semaine, c’est la Le trophée SilverBuck, que nous avions délégation de GCHALAE qui a emporté les remporté l’an dernier souligne la déléga- grands honneurs. Leur VP Festival Naela Lation ayant remporté le plus de SGULS, 1 berge Grégoire a remporté le trophée du SGUL correspondant à 3$ d’achat dans une Fou ALIÉS, alors que la délégation a gagné concession ou un bar du festival. Cette an- les trophées de l’esprit sportif, le Silverbuck, née, malgré une avance de 530 SGULS for- ainsi que la première place au classement gée lors du party préfestival sur GCHALAE, général. Notre délégation de FORGÉO n’est cette délégation a réussi à nous dépasser toutefois pas en reste puisque nous avons d’une trentaine de SGULS et nous reléguer remporté la seconde place au classement à la deuxième place. général en plus de manquer gagner le Silverbuck pour la deuxième année consécuUn défi dans lequel nous n’avons pas été tive par seulement 31 SGULS. relégués à la seconde place est celui des goupilles. Les délégations avaient pour Je tiens à souligner la performance excepdéfi d’amasser le plus de goupilles pos- tionnelle de 10 personnes ayant particusible pour les donner à un organisme qui lièrement participé à toutes les activités. en fera une chaise roulante pour un en- Bien sûr, Emmanuel Jean, notre VP Festifant. Sur le total de 300 lbs de goupilles, val était certainement à la deuxième place FORGÉO a réussi à amasser 54 lbs, soit 9 lbs pour l’obtention du Fou ALIÉS avec une

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présence permanente au festival. Celui qu’il surnomme affectueusement « Sa Bitch », Alexis Ouellet, a aussi brillé par sa présence et sa participation constante en tant que directeur, bénévole et participant aux activités. Frédéric Brunet et Gabriel Tremblay ont formé un duo redoutable pour FORGÉO en amassant de nombreux SGULS, en participant à de nombreuses activités, en participant au film et en organisant la collecte de sang. Jimmy Gervais, l’armée d’un seul homme, a presque gagné le concours de goupilles à lui seul! Il a amassé près de 45 lbs de goupilles, le reste du département récoltant environ 9 lbs. En parlant d’armées d’un seul homme, Raphael Gaudreault était assistant capitaine de l’équipe d’impro, duc, musicien au Talent show, participant dans tous les sports et présent aux activités diverses; la légende dit qu’il est même capable de voyager dans le temps. Moïse Samson était le second musicien que nous avons envoyé sur la scène, il a aussi participé aux défis Tétratech ainsi qu’à d’autres activités. David Normandeau, le gagnant du

Survivor de l’an dernier était le directeur du Survivor de cette année avec Gabriel Tremblay. Ils ont organisé et supervisé 24h de défis pour les participants en plus de la participation aux activités sportives et aux défis Tétratech. Simon Haché a eu un rôle moins évident, mais très important. Il a été directeur dans le festival, a fait beaucoup de bénévolat et a surtout assisté Emmanuel dans son rôle de leader de délégation, s’assurant de préserver sa santé mentale. Le dernier groupe et non le moindre dont il faut souligner l’importance est constitué de tous les autres participants de la délégation. Toute votre implication de la plus minime à la plus demandante a contribué à mettre nos bacs sur le podium et a contribué à rendre le festival beaucoup plus agréable pour tous. Que vous ayez gagné une partie de football ou assisté à un match d’impro, votre participation est la raison d’être de ce festival. Je tiens donc à féliciter, en mon nom personnel et en celui de notre belle délégation, tous les participants au festival de sciences et génie.

réf: https://www.facebook.com/FestivalSetG/

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Le café Le P’tit CAAF est le café étudiant du pavillon de foresterie, géographie et géomatique, le Abitibi-Price. Il est en activité depuis plusieurs années et est très apprécié de la communauté étudiante intra et extra facultaire. Il fait partie de la Coop des cafés étudiants de l’Université Laval, à l’instar de certains autres cafés comme le Café Équilibre et le Fou AELIÉS. Il sert principalement des repas déjà préparés comme des sandwichs et salades, ainsi que des collations comme du fromage, des noix, du chocolat et des fruits en plus d’une variété de breuvages et de viennoiseries fraîches. Il opère aussi les machines distributrices du pavillon (boissons en canette et collations) ainsi que trois machines à café situées dans les pavillons Abitibi-Price et Kruger. Le personnel de gestion et d’opération du café est entièrement bénévole. Seule la comptabilité est donnée à contrat à l’externe. C’est à la fois une grande fierté et un grand défi de maintenir un bon service bénévole. Évidemment, cela permet de servir des produits à plus bas prix à la clientèle étudiante et non étudiante, mais aussi de créer un sentiment d’appartenance pour les bénévoles qui s’impliquent et interagissent avec leurs collègues. La plupart sont étudiants de 1er cycle ou de 2e cycle, mais nous comptons tout de même une professeure dans nos rangs. La mission du café est bien décrite par la Coop des cafés étudiants : « offrir des services alimentaires de qualité à prix abordable dans une perspective de développement durable ». Le développement durable est un autre bon défi dans le cadre de la restauration. Quelques stratégies ont été adoptées par les gestionnaires précédents en ce sens : la mise en place de présentoirs pour les viennoiseries, la création d’un fonds de développement durable, l’introduction d’options végétariennes et végétaliennes, le retrait des aliments contenant de l’huile de palme, et plus encore. Le P’tit CAAF remet aussi une partie de ses profits aux associations de la faculté pour financer leurs diverses activités. J’aimerais rappeler que plusieurs postes de gérant.e.s seront en élection pour l’année prochaine. N’hésitez pas à communiquer avec nous pour avoir un topo si ça vous intéresse (nos numéros/courriels sont sur la porte du café).

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Les gérants Marilou Yargeau, coordinatrice, 4e session « C’est la cafétéria, c’est le café du coin, c’est le point de rencontre pour garder la motivation en fin de session. Faire partie de l’équipe de gestion, c’est une manière de s’impliquer et de s’intégrer dans tout ce beau monde que représente la FFGG. Mes deux années en tant que gérante m’ont permis de me développer en tant que personne autant sur le plan personnel que professionnel. C’est une expérience que je recommande fortement à tout le monde ! » Tristan Clermont, bénévoles, 4e session « Le café vitalise le pavillon. Portez attention à l’ambiance différente lorsqu’il est fermé. Écoutez cette petite voix en vous qui aimerait tant que le rideau métallique soit ouvert, que ça sente le café frais. Moi? Je suis content quand les gens sont contents. Ce n’est pas toujours facile de composer avec une équipe bénévole, mais hautement moins stressant. Advienne que pourra. » Orane Wells, commandes produits, 4e session « Le P’tit CAAF, pour moi, c’est un endroit accueillant, chaleureux et un modèle alternatif de services alimentaires pour la communauté. Mon implication m’a permis de faire de belles rencontres et de contribuer à la vie étudiante de la faculté, tout en développant des aptitudes de gestion pour relever de nouveaux défis avec une équipe de gérant.e.s et de bénévoles motivé.e.s ! » Andréanne Girard-Lemieux, machines, 2e session « Mon implication comme gérante me permet de m’impliquer dans notre belle faculté. C’est un bon moyen de faire changer les choses et de faire vivre le seul service alimentaire du Abitibi-Price et du Kruger. J’en ressors avec une expérience de gestion, mais aussi des amis avec lesquels j’ai contribué à l’amélioration de la vie étudiante ! » Mélissa Lauder, service traiteur, 2e session « Faire du bénévolat, c’est donner de son temps pour une cause qui nous tient à cœur. Mais au fond, c’est bien plus que ça. Mon implication m’a permis de faire partie intégrante de la vie étudiante tout en offrant un service qui est apprécié par tous aux pavillons. Mon expérience, en tant que gérante du service traiteur, m’a permis de relever de nouveaux défis, de faire de nouvelles rencontres et de contribuer à l’amélioration de notre milieu. Et cela, au sein d’une belle équipe dynamique ! » Raphael Gaudreau, finances, 1ère session « M’impliquer est important pour moi parce que ça me permet de connecter encore plus fort avec le milieu dans lequel j’évolue. Le P’tit CAAF est rassembleur puisqu’il permet à tous ceux qui veulent offrir un peu de leur temps de pouvoir le faire, et ce, dans une ambiance bien plaisante. De plus, cela me permet d’affronter des défis qui sont motivants et me permettent de me surpasser. C’est une expérience que je recommande ! »

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Les bénévoles On a demandé à nos superhéros du quotidien de nous produire de petits témoignages ou quelques mots sur leur expérience.

« J’ai commencé à être bénévole au Ptit Caaf au 20e siècle. Et je connais le sens du jeu de mots du nom du café »

« Ça rend de bonne humeur de voir du monde de bonne humeur » « Être bénévole au Ptit Caaf, c’est procrastiner efficacement dans notre pavillon préféré »

« Vous aimez avoir du café à n'importe quelle heure de la journée? Pour vous en assurer, une heure par semaine vous donnerez »

« La raison la plus noble de me lever tôt le matin : ouvrir le P'tit CAAF et fournir à tous leur boisson caféinée préférée. »

« Bonne cup Bon prix Bonne réputation Le p'tit CAAF n'a rien à envier aux autres cafés de l'université »

« "j'aimerais une carte café steuplait"... " euh... On n'a plus de cartes café... Je te fais un post-it ?" »

« Cafétéria humble et HUMAINE avec une philosophie DIY qui fait tout son charme (et là je ne parle pas de bricolage ;)) »

« La phrase qui ressort le plus pendant mon shift: euhh je pense que c'est un latte....En tous cas tu me diras si c'est bon! » Avril 2020 | Vol.8 ed. 2

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« Le meilleur 1.85$ que tu vas avoir investi aujourd’hui mon chum »


Duperat Marine

4e année de Doctorat en Sciences forestières Scion Research, Rotorua, Nouvelle-Zélande, 3 mois (15 janvier au 8 avril 2020) Raison du choix du pays ; Qu’est-ce que tu fais là-bas ? ; Cours/expérimentation/forum/ présentation ; Je devais me rendre à la IUFRO 9th Conference on Wind and Trees qui a lieu tous les 3 ans. L’édition de cette année a eu lieu en Nouvelle-Zélande et je devais présenter mes résultats de doctorat à l’ensemble de la communauté scientifique travaillant sur les chablis. J’ai donc décidé, il y a un an environ, de contacter l’organisateur sur place : John Moore, que je connais depuis la précédente conférence qui avait lieu en juillet 2017 à Boulder, au Colorado. Je lui ai demandé si je pouvais venir un mois en avance pour améliorer mon anglais (de maudite Française) avant ladite conférence tout en continuant de travailler sur mon doctorat pour ne pas perdre trop de temps vu que je commence déjà ma 4e année. J’ai également offert mon aide pour l’organisation de la conférence en échange de leur hospitalité. John a vraiment été enthousiasmé par ma proposition et m’a offert un stage à Scion encadré par Damien Sellier (ils sont vraiment partout ces Français…). Après validation budgétaire avec Jean-Claude Ruel (mon DR), me voilà signant un contrat de stage de 3 mois, seule consigne : donner 1 journée de travail par semaine à Scion. J’ai donc eu l’occasion de participer activement à l’organisation de cette conférence internationale, ce qui était vraiment stimulant pour moi, car c’est vraiment la meilleure façon d’améliorer son réseau et d’apprendre à gérer des choses imprévisibles de dernière minute (merci le coronavirus pour toutes ces annulations et problèmes de VISA). J’ai également eu l’occasion de travailler sur le terrain dans la Kaingaroa Forest avec l’équipe du projet « accelerator » qui vise à augmenter la productivité des plantations de Pinus radiata. 90 % de la sylviculture en Nouvelle-Zélande réside en des plantations de Pinus radiata, soit une énorme monoculture d’une essence non endémique à la Nouvelle-Zélande, mais qui est extrêmement productive. Vous voulez mon avis ? « Shame on them : this is an ecological disaster ». Anyway. Pour le terrain, c’était relativement comme pour ma thèse : gestion de dataloggers de la compagnie Campbell Sci. et étalonnage de dendromètres « homemade ». Au passage, je me suis pas mal liée d’amitié avec mon superviseur et on s’est lancés sur un « side project » en biomécanique pour regarder les fréquences d’oscillations des sapins baumiers de la Forêt Montmorency en fonction de la saison.

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Avril 2020 | Vol.8 ed. 2


Ça ne sera sans doute pas intégré à ma thèse, car c’est un domaine que je côtoie, mais que je ne maîtrise pas encore très bien, mais ça me permet de m’améliorer, de créer de nouveaux liens de travail et surtout : ça permet de valoriser encore plus mes données si durement acquises ! :) Comment tu t’es préparée pour le pays : apprendre la langue, papier, formulaire / visa etc. Avant de partir, le plus dur a été de trouver des billets d’avion à « bon prix ». La Nouvelle-Zélande, c’est un peu à l’autre bout du monde. Niveau visa ça a été super simple, ayant 27 ans et ne prévoyant pas y retourner d’ici mes 30 ans, j’ai utilisé mon unique chance d’obtenir un PVT (Permis Vacances-Travail), facilement accessible quand on est Français (ou québécois !) et me permettant d’étudier/travailler/voyager facilement selon mes besoins. La langue : bah c’est l’anglais ! Donc forcément, étant en sciences, je baragouinais déjà un peu avant d’y aller. L’acclimatation à l’anglais « kiwi » (néo-zélandais) s’est faite rapidement, et je pense pouvoir dire que ce stage a été un succès pour mes capacités orales et écrites ! Je suis toujours loin d’être bilingue, mais bien plus à l’aise qu’avant. Paperasse : j’ai juste signé une entente de travail avec Scion. Ils sont très à cheval pour la sécurité et le bien-être de leurs employés, donc j’ai juste suivi leurs consignes, ça a été très simple. Niveau assurances, j’ai pris une assurance spéciale PVTistes, car en tant que Française, je n’étais pas couverte par cette partie de l’assurance de l’AELIÉS.

Avril 2020 | Vol.8 ed. 2

Financement : j’ai pu obtenir la bourse doctorale du CEF pour les stages internationaux ! Merci à eux. Le reste est financé par le projet de Jean-Claude, un gros merci à lui qui m’a toujours fait confiance et supportée dans mes différents déplacements (Colorado, Danemark, France, Nouvelle-Zélande). Je me rends compte que j’ai eu énormément de chance de pouvoir bouger autant durant mon doctorat. Le plus difficile et stressant a été de souslouer mon appartement (avec toutes mes affaires dedans) pour ne pas avoir à payer deux loyers à la fois. Ce qui s’est finalement relativement bien fait avec Airbnb et l’aide de Véronique Rouleau qui m’a trouvé un nouveau postdoc du CFL à héberger chez moi ! (Merci Véro, le timing était parfait). Visite / tourisme que tu as fait ; Je suis toujours sur place, donc ma liste de visites est toujours en cours. En gros, je me cantonne à l’île du Nord. Je n’ai que les fins de semaine pour moi et je n’aurai pas le temps ni l’énergie pour visiter l’île du Sud même si je prends une semaine de congés (ce qui me donnera une belle excuse pour revenir un jour en Nouvelle-Zélande !). J’ai déjà fait une belle partie de la côte Est, le Coromandel, les plages magnifiques de la « Bay of Plenty » et les alentours de Rotorua. Beaucoup de lacs dans lesquels se baigner, beaucoup d’activités géothermales (ça sent vraiment le soufre en permanence ici) et de très belles randonnées dans la forêt native ! Je me prépare d’ailleurs physiquement à aller faire « le Tangariro crossing » une superbe randonnée de 19 km sur le volcan « Tangariro ». Sans doute la plus belle randonnée de l’île du Nord ! Mais je pourrai sans doute vous en dire plus à mon retour. ;)

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PAUSE-JEUX #1

QUI SUIS-JE?

(c) Lyne Touchette

Réponses à la page 41

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IFSS 2020 - Une forêt pour la société de demain

réf: https://www.ifss2020.com/

Cet été, le Québec sera l’hôte de l’un des plus grands rassemblements au monde d’étudiants en foresterie et environnements forestiers. En effet, du 27 juillet au 11 août, il accueillera le 48e Symposium annuel de l’IFSA (International Forestry Students’ Association). L’IFSS 2020 (International Forestry Student’s Symposium) permettra à plus de 100 étudiants du monde entier d’apprendre et d’échanger sur les pratiques forestières durables du Québec, tout en partageant leurs connaissances. Cette édition revêt un sens particulier puisque nous faisons face à une crise climatique. Or, la gestion des forêts et l’industrie du bois peuvent jouer un rôle environnemental important, notamment par la séquestration de carbone, ou comme substitut renouvelable face à d’autres matériaux plus polluants.

Avril 2020 | Vol.8 ed. 2

Nous sommes convaincus que le Québec est un leader mondial des sciences et de l’innovation forestière et c’est pourquoi les membres du comité organisateur de l’Université Laval sont engagés avec passion et ardeur depuis plus de deux ans pour organiser cet événement. L’aménagement écosystémique est novateur, particulièrement par son côté inclusif, qui amène les différents utilisateurs à travailler ensemble avec un but commun: assurer la pérennité des forêts. Nous voyons des gens passionnés dans toutes les sphères de la foresterie, qui aspirent à une forêt en santé pour la société de demain, et des personnes qui travaillent fort à mettre en application une foresterie durable. L’objectif de cet événement est d’inspirer le monde entier afin que tous ensemble, nous travaillions à offrir un futur durable pour nos forêts.

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La vision de l’IFSA est d’établir une coopération internationale entre les étudiants, afin d’élargir les connaissances, en vue d’assurer un avenir durable à nos forêts et de donner la parole aux jeunes dans les processus internationaux de politique forestière. L’IFSA se subdivise en plus de 100 comités locaux (LC), dont l’IFSA ULaval. Le symposium est le plus grand événement annuel de l’IFSA. Tout au long de l’IFSS, les étudiants sillonnent différentes régions du pays hôte, afin d’obtenir une perspective globale de tous les usages, traditions, développements et cultures des lieux visités. Les symposiums servent d’outil pour présenter aux étudiants un large éventail de centres de recherche et d’entreprises forestières. De plus, plusieurs conférences sont animées par des chercheurs et intervenants de renom. Les étudiants participent à des ateliers de développement des compétences personnelles et professionnelles. Enfin, ils assistent à des réunions multiculturelles, où chacun présente brièvement l’état de l’industrie forestière dans son pays respectif, tout en découvrant les différentes traditions régionales.

Notre programmation promouvra l’axe économique et la création de richesse des régions du Québec. L’IFSS permettra aussi de montrer l’aménagement de nos forêts dans un contexte de changements climatiques à travers l’axe environnemental, et la gestion intégrée et participative des ressources et du territoire dans l’axe social. Enfin, c’est une occasion unique de montrer aux étudiants internationaux ce qui nous distingue culturellement en tant que société. L’environnement étant au cœur des préoccupations du comité organisateur, l’événement sera pour la première fois carboneutre; l’équipe compensera l’ensemble des émissions de carbone produites par les déplacements en autobus et en avion grâce à la plantation d’arbres. Nous vous invitons à visiter notre site internet afin d’en apprendre davantage sur cette belle aventure. Vous y trouverez diverses informations, telles que le parcours prévu et notre vidéo promotionnelle. Suivez-nous sur Instagram et sur Facebook!

Pour plus d’information:

https://www.ifss2020.com/ Pour la première fois dans l’histoire de l’IFSA, https://ifsa.net le Québec accueillera l’événement. Pendant Page Facebook : IFSS 2020 Québec-Canada deux semaines, ce sont 120 étudiants des Instagram : IFSS2020 5 continents qui parcourront la province, à la découverte de nos pratiques forestières durables. Durant cette période, nous parcourrons plusieurs régions du Québec, soit : la Capitale-Nationale, le SaguenayLac-Saint - Jean, le Nord-du-Québec, l’Abitibi-Témiscamingue, les Laurentides et la région de Montréal.

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Du haut de la ville, je vois mille lumières qui, étrangement, scintillent. Elles sont envoûtantes et m’attirent. Pourquoi les quitter des yeux? J’aime la ville.

Tristan Clermont 5 mars 2020

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Après le débat Facebook, l’avis étudiant Le lundi 30 septembre 2019, Philip Bell-Doyon partageait sur le groupe Facebook Abitibi-Price (FFGG) un article rédigé par La Presse (30 septembre 2019) avec la seule mention « pardon ». L’article en question, « Québec permettra plus de coupes forestières pour réduire les gaz à effet de serre (GES) » a eu l’effet d’une bombe au sein de la faculté puisque plus de 100 commentaires ont été rédigés sous l’article durant la semaine qui a suivi.

réf: https://www.facebook.com/groups/308684795849384/

L’équipe de rédaction du Jaseur Boréal a cherché à savoir pourquoi Philip Bell-Doyon avait partagé cet article ; « pour que le monde se sente à l’aise de penser que ça n’a aucun bon sang comme discours » nous répond-il.

Suite à ce soudain engouement pour ce sujet bouillant de l’actualité, l’équipe de rédaction du Jaseur Boréal a donc eu l’idée de recueillir l’opinion de plusieurs membres de la FFGG à travers un sondage. À la question « Y a-t-il des nuances supplémentaires que vous pouvez apporter propres à votre champ d’expertise ? », Alison Munson, professeur titulaire au Département des sciences du bois et de la forêt (FFGG) nous répond : « Il y a une incohérence de base dans les énoncés du ministre. Nous n’avons pas besoin de couper plus de bois pour le séquestrer dans les bâtiments; on a simplement de mieux utiliser le bois qu’on coupe. Donc, l’augmentation de la coupe de bois ne peut pas être justifiée par le besoin de bois pour les bâtiments (qui en soit peut être une très bonne stratégie). Nous avons besoin de réduire les émissions de façon drastique d’ici 10 ans (selon le dernier rapport du GIEC). Si on coupe de plus en plus vers le nord du Québec (les prochaines coupes annoncées sont dans le nord), on va à l’encontre de cet objectif. Nous coupons sur les sols qui stockent de plus en plus de carbone (moins de décomposition) et ce carbone sera libéré par la perturbation associée à la récolte, pendant au moins 10 à 20 ans. Également, les arbres (surtout l’épinette noire) ne poussent pas vite pour restocker le carbone perdu dans ces sols. Ça va prendre des décennies pour revenir à l’équilibre dans ces écosystèmes, dans une période cruciale de nécessité de diminution des GES. On va à l’encontre de nos obligations pour l’Accord de Paris. »

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Les résultats en bref... Q1. Êtes-vous d’accord avec l’affirmation

Q2. Êtes-vous d’avis qu’une

de Pierre Dufour comme quoi il faut

telle affirmation est basée sur

« couper plus de forêts pour réduire les GES ? »

des données scientifiques solides?

Q3. Quel est votre domaine d’études et à quel cycle ?

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Sondage réalisé avec Copyright © 1999-2020 SurveyMonkey ; 35 participants (24 janvier au 29 janvier 2020) – Anonyme (membres de la FFGG) ; Les résultats ne reflètent pas l’opinion du Jaseur Boréal, de ses commanditaires, ni de ses bénévoles ; Sondage purement motivé par la curiosité ; ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

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La Semaine des sciences forestières 2020 en photos

Les activités

Soirée Contes et légendes

Génie en arbre

Journée de la recherche

Colloque Kruger

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La Semaine des sciences forestières 2020 en photos

Quelques participant.e.s

Génie en arbre

Génie en arbre

Journée de la recherche

Colloque Kruger

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La Semaine des sciences forestières 2020 en photos

Le Salon de la Forêt

Un grand merci à toutes les personnes ayant participé de près ou de loin aux différentes activités de la Semaine des sciences forestières. Un merci particulier aux membres du comité de la SSF, aux bénévoles, aux participants, aux exposants et à nos partenaires. La SSF 2020 fut une réussite, et ce, grâce à vous tous ! À l’année prochaine !

« Je suis vraiment impressionné comment les étudiants sont organisés cette année, pas sur qu’on était aussi organisé en 1998. C’est très professionnel. »

Évelyne Thiffault, Professeur agrégée (et ancienne présidente de la SSF).

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Le « Gin To » abusivement boréal Par Gus, la barmaid du dimanche après-midi

Ingrédients : - 1 oz de gin Km 12 (ou plus, selon le goût du jour); - ½ tasse de sucre (ou sirop d’érable); - ½ tasse d’eau; - Petites branches de sapin coupées (incluant des tordeuses des bourgeons de l’épinette pour la version protéinée); - Quelques glaçons; - Soda tonique, au goût. Sirop au sapin : 1. Porter à ébullition l’eau et le sucre. 2. Infuser les branches de sapin dans le sirop pendant 5 min environ.

Gin tonic boréal dans un studio fort professionnel

Cocktail : 1. Verser le gin, 1 oz de sirop et les glaçons dans un shaker alias un pot « Mason » (pour la version « étudiant cassé ») et faites de ce brassage votre session gym de la semaine. 2. Verser dans un verre en filtrant les aiguilles à l’aide d’une passoire. 3. Compléter avec du soda tonique, agrémentez d’une branche de sapin et servir dans un environnement forestier. Vous pouvez aussi décorer avec une branche d’épinette pour semer la confusion chez le buveur. *Il est possible de choisir une autre essence forestière (de préférence non toxique)

pour agrémenter le breuvage ou une autre épice sympathique de type romarin

pour réduire un brin l’amertume.

En cas de doute, gin au boute !

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Par Ann-Julie Lévesque Daniel Gouge, candidat à la maîtrise en sciences forestières avec Évelyne Thiffault (Pr., Ing. F.) Titre de la maîtrise : La récolte de biomasse forestière dans le contexte de peuplements affectés par la tordeuse des bourgeons de l’épinette. Et avant : Baccalauréat en aménagement et environnement forestiers à l’Université Laval. Quel est ton sujet ?

Le début de la maîtrise :

« Mon sujet de maîtrise est l’intégration de la récolte de biomasse dans les forêts perturbées par la tordeuse des bourgeons de l’épinette. J’étudie un peu l’effet de la récolte de biomasse sur la préparation de terrain en ramassant le bois mort qui est très présent sur les parterres de coupe à cause de cette horrible bestiole. »

« Le début de ma maîtrise : plutôt nébuleux, je dirais. C’est Évelyne qui avait justement un projet en tête, mais je n’avais pas l’idée d’aller à la maîtrise initialement. C’est vraiment ce projet-là, en fait, qui m’a intéressé et je me suis dit : bon ben, peut-être vais-je me lancer? Et là, le début c’est sûr que c’est la revue de littérature et on ne sait pas trop où on se dirige, car les objectifs changent en cours de route. Au début c’est le proposé de projet qui est comme une espèce de résumé du projet que tu vas faire et qui est amené à peut-être changer si les conditions de terrain l’empêchent ou plusieurs autres facteurs, disons. Alors c’est ça, je dirais que le début c’est un peu de trouver les grandes lignes du projet et de trouver où est-ce que tu t’en vas avec ça justement, pour arriver à des résultats. »

Qu’est-ce qui t’a mené au choix d’un tel sujet ? « Je voulais trouver un moyen, en fait, d’utiliser nos résidus forestiers. Quand je me promène dans le bois et que je vois de beaux peupliers et du bouleau laissés sur le parterre, inutilisés, ainsi que tout le bois mort qui nuit à la régénération je me suis dit : Crime, ce serait un projet intéressant ! En plus, c’est à Port-Cartier sur la CôteNord et j’y étais déjà allé lors de mes stages auparavant. J’avais le goût d’y retourner, car c’est une belle place. D’une pierre deux coups ! »

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Peux-tu nous parler en gros de ton dispositif ? « Oui, en fait j’ai installé 28 parcelles (placettes-échantillons) que j’ai montées en un petit set up avec des grilles d’inventaire, à savoir quelles données j’allais prendre pour la récolte de biomasse. J’en avais là-dedans la moitié, donc j’en avais 14, qui étaient avec récolte de biomasse et 14 autres où il n’y a pas eu de récolte de biomasse pour comparer un peu les débris ligneux qui restent, les données de compétition, de microsites propices et tout ça… Beaucoup de données qui peuvent être intéressantes pour caractériser l’écologie, en même temps. Voilà, mon dispositif ressemble un petit peu à ça. Ça a été fait purement aléatoire (les parcelles). J’ai placé ça sur ArcGIS avec une grille de points aléatoires. Il y en a certaines que j’ai dû déplacer, qui tombaient sur des coupes totales qui n’en étaient pas finalement. Ça, c’est une des autres affaires à la maîtrise qui est super amusante : y’a plein d’affaires que tu penses qui vont marcher et que finalement, il faut que tu te revires de bord et tu

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le fais autrement parce que les opérations ne suivent pas tout le temps tout ce que tu voudrais à la perfection disons. J’ai aussi fait des transects pour mesurer les débris ligneux. C’est une méthode qui a été inventée par l’inventaire forestier national au Canada et je me suis basé là-dessus. » Où es-tu rendu en ce moment dans ton projet ? « En ce moment, je suis à Québec (rires). Mais non, en ce moment je suis rendu à la rédaction de l’article, alors j’ai trouvé la plupart de mes résultats et j’ai un petit extra qui vient de s’ajouter qui est le bilan carbone, qui au début n’était pas dans mes objectifs de recherche, mais des fois, quand ça nous intéresse et que le temps le permet, on peut ajouter des petits extras. Alors là je suis rendu à rédiger mon article en anglais (iiiiih, pas évident avec les termes techniques, j’ai hâte de voir.) »

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Le petit moment de stress : « Oh ! Je dirais que le pire moment c’est quand j’étais à Port-Cartier sur le terrain et qu’il s’est mis à neiger et fallait que j’aie mes données. Idéalement j’avais 10 jours de réservés là-bas pour récolter mes données, mais après 3 jours il est tombé 20 cm de neige et il fallait que je mesure les débris ligneux fins au sol. Là, j’étais comme tout seul aussi en 4X4 dans le bois et je me demandais tout le temps si j’allais rester pris. Si je reste pogné je ne sais pas qui va venir me chercher parce que le réseau pogne pas, alors c’est ça : petit moment de stress quand même, j’vais tu là ou ben j’vais pas là ? J’avais quand même un satellitaire, mais appeler le monde de Québec pour faire venir la sûreté, c’est à éviter (rires). »

Un élément inédit de ta maîtrise à nous raconter : « Certainement. À la toute fin, je m’étais pris un petit 4 jours d’inventaire et je savais que c’était la dernière fois que j’allais probablement retourner à Port-Cartier, peut-être de ma vie. Donc, je me suis dit que j’allais me ramener peut-être un petit souvenir. Ayant une grande passion pour les plantes de tourbière telles que la sarracénie et les droseras, je suis allé me chercher une sarracénie dans une tourbière qui n’était pas loin de mon terrain. Je l’ai mise dans un beau pot de yogourt (à la cerise) (rires) et étonnamment elle a survécu. Alors je suis revenu un beau petit 8h de route avec une sarracénie assise à côté de moi sur le siège passager. Quelques jugements de la part du personnel du traversier (rires), mais ça a bien été et elle est encore en vie aujourd’hui. Là, elle est en train de se refaire une feuille alors j’suis content. Non seulement elle a survécu, mais elle pousse ! :) »

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PAUSE-JEUX #2

QUI SUIS-JE?

(c) Lyne Touchette Réponses à la page 41 Avril 2020 | Vol.8 ed. 2

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FONGICITÉ par Samuel Jalbert

Étudiant en aménagement et environnement forestiers Saviez-vous que le pavillon Abitibi-Price est maintenant équipé d’une chambre de fructification pour les champignons? Les mycètes sont utilisés depuis longtemps par l’être humain à différentes fins. L’étude de la momie naturelle Ötzi par exemple, découverte en 1991, a permis de révéler l’usage médicinal probable du polypore du bouleau (Fomitopsis betulina), 2500 ans avant Jésus-Christ. Il transportait également du polypore allume-feu (Fomes fomentarius) qui était probablement utilisé pour, oh surprise, allumer des feux ! De nos jours, beaucoup d’études portent sur le rôle fondamental des mycètes dans les écosystèmes et sur leurs multiples usages potentiels. Le public est également de plus en plus intéressé à découvrir ce monde encore méconnu de saveurs et de molécules. De mon côté, c’est surtout la myciculture qui m’intéresse en ce moment. Grâce à un montant reçu de la Fondation de l’Université Laval (merci!), je me suis affairé par temps perdu (ou pas) à concevoir et construire cette chambre de fructification (figure 1) au sous-sol du ABP. Ce petit cubicule est équipé d’un ventilateur et d’un brumisateur ultrasonique, qui permettent une circulation d’air constante, tout en maintenant un taux d’humidité relative élevé dans l’air. Ce sont les principales conditions nécessaires à la croissance des basidiomes en milieu contrôlé chez les basidiomycètes.

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Grâce à la gentillesse de M. Guy Bussières (merci!), j’ai accès, au 4e étage, à une hotte à flux laminaire (figure 2). Cette hotte souffle de l’air à travers un filtre HEPA, qui empêche le passage des micro-organismes et des spores. Elle permet donc de faire des manipulations en milieu stérile, afin de créer des cultures axéniques (une seule espèce). On trouve également au 4e étage un petit autoclave, dans le laboratoire de préparation chimique, qui permet de stériliser les substrats de culture, qui seront ensuite inoculés (ensemencés) devant la hotte à flux laminaire. -----------------------------------------------------------------------------------------------Si vous avez envie d’apprendre les rudiments de la myciculture, je suis disposé à vous donner une mini formation sur le sujet. Si plusieurs personnes souhaitent participer, on pourrait également former un comité étudiant, que je baptiserais affectueusement « Fongicité ». samuel.jalbert.1@ulaval.ca ------------------------------------------------------------------------------------------------

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La 168e Ayez des loisirs, développez-vous, prenez du temps pour vous, relaxez, faites du sport, faites-vous à manger, lisez, informez-vous, gardez des liens avec votre famille, allez à l’école, ayez un emploi pour être autonome, n’oubliez pas de faire du bénévolat, ne négligez pas vos relations interpersonnelles, votre famille, suivez des formations, faites de l’art, réfléchissez maintenant à votre avenir, mais prenez de bonnes décisions, soyez écolo, soyez beaux, bien mis, tenez votre appartement propre, votre corps propre, vos dents propres, soignez-vous si vous êtes malades, dormez suffisamment, voyagez, idéalement, pour élargir votre esprit, être critique, profitez du beau temps à l’extérieur parce que faudrait pas rester trop en dedans devant votre ordinateurrrrr… Ah d’accord, juste ça? Il n’en reste pas d’autres? Probablement. Que faut-il (faudrait-il) faire pour pouvoir tout faire? Pour être sans faille, pour être correct. Pour être digne d’intérêt? Juste 24h par jour, comment make the most out of it? Petit calcul technique, parce qu’il faut être rigoureux, serré, avoir un agenda bien rempli (+ bons en math aussi?) : Activité/ Obligation

Explication

# heures/ semaine

Dormir

Bon, on va dire 8h minimum? (Moi c’est plutôt 9h, et une personne avec une mononucléose, 12h)

56

École

3h/crédit, 15 crédits si t’es quelqu’un de normal, hein?

45

Sport

300 minutes, intensité modérée à forte, selon l’OMS, c’est le best

5

Emploi

Payer tes affaires de base, 3-4k par année, 12$/h, 52 semaines

5-10

Toilette

Douche + brossage de dents + coupe-ongles + chier + pisser = environ 1h par jour (large sous-estimation si t’aimes pas tes cheveux the way they are)

7

Bénévolat

Bin oui, tu veux t’impliquer, t’aimes ça --->

5

Déplacements

Assez variable, au moins 1h/jour la semaine, mais mettons pour 7 jours faire ça grossier

7

Ménage

Nettoyer ses affaires

2

Bouffe

Manger et la préparer; si tu veux être écolo tu la fais et tu vas à l’épicerie en 15 vrac pis toute

Famille

Visiter la famille, si elle ne reste pas trop loin (la mienne reste à 3h de route*2) et passer du temps avec (ça inclut ton compagnon/ta compagne de vie btw)

2-3?

Lecture

Actualité, journal, romans; Les gens qui ne lisent pas? Ça paraît

4

Voir les amis

Être isolé augmente tes risques de plusieurs maladies : vois du monde si tu veux pas être malade!! (ça aussi ça inclut ton compagnon de vie, et ta vie sexuelle, surprise)

5

Aller dehors, en nature

Pas le choix, c’est bon pour la santé qu’ils disent

3

SOUS-TOTAL DES ACTIVITÉS

167

TOTAL 7 jours * 24h

168

LOUSSE

+1

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T’as 1h de lousse, profites-en, elle est précieuse. Juste 24h par jour, making the most out of it? Et si tu débordes quelque part, tu coupes ailleurs. Et là BAMM, t’es malade, ta mère est malade, tu te fais flusher, le feu pogne chez vous, ton auto tombe en panne, tu prends des heures à la job parce que t’as besoin de sous pour payer ton auto en panne, tu décides de faire une petite escapade pour découvrir ton coin de pays, tu vas au spa, tu consultes un psy, ETC. Peut-être que j’ai exagéré à certains endroits, ou bien ai-je sous-estimé certaines valeurs? Peut-être que j’exagère à certains endroits, peut-être que je sous-estime certaines valeurs. Je suis peut-être juste chialeux ou paresseux (je me demande souvent ça pour vrai)? En tout cas, si tu débordes quelque part, tu coupes à un autre endroit. Juste 24h par jour, make the most out of it. Choisis ce qui t’anime le plus, parce que t’auras manifestement pas le temps de tout faire. Et relaxe, si tu y arrives pas à la fin de la semaine, on ira faire un tour de char dans ma Tercel 96. Lecture suggérée si ça te rejoint : À GO, on ralentit, de Madeleine Arcand et Maxime Morin.

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« TOUSKI » le melting pot d’articles de la faculté Par Antoine Harel, --------------De nombreuses compétitions amicales sont organisées tout au long de l’année. Qu’elles soient entre les différentes facultés, entre les différentes universités, ou tout simplement libres d’accès, une ou plusieurs équipes composées d’étudiants de la Faculté de Foresterie, de Géomatique et de Géographie (FFGG) ont souvent pris part à ces compétitions. En voici quelques exemples : Équipe « FORESTERIE UL » : Mathieu Gélinas, Robin Tremblay, Raphaël Pouliot et Tristan Clermont. 1re place au Pentathlon des neiges – défi universitaire ; samedi 22 février 2020. Équipe « Coureurs des bois » : David Normandeau (patin), Karina-Maude St-Cyr (ski de fond), Frédéric Bergeron (course), Moïse Samson (raquette) et Alex Fortin (vélo). Participants au Pentathlon des neiges – défi universitaire ; samedi 22 février 2020. Équipe « Les chargeuses » : Tristan Clermont, Gabrielle Côté, Minh Le et Martin Seto (ing.f.). Gagnants de la soirée Génie en arbre – Compétition amicale entre étudiants et ingénieurs forestiers ; mercredi 12 février 2020. Devenue une tradition depuis sa mise en place en 2014, la soirée Génie en arbre est organisée conjointement par le comité de la Semaine des sciences forestières (SSF) et l’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec (OIFQ). Il s’agit d’une compétition amicale opposant des équipes constituées de deux étudiants de la Faculté et deux ingénieurs forestiers diplômés. Sous la forme d’un jeu-questionnaire forestier, les connaissances des participants y sont mises à l’épreuve dans une ambiance qui se prête à la fraternisation. --------------Les jeux forestiers. Rédigé par Guillaume Rosa Les jeux forestiers se déroulent chaque année lors du Salon de la forêt à la session d’hiver. Il s’agit d’une compétition amicale opposant des équipes d’étudiants de foresterie provenant des quatre coins de la province. Les épreuves sont des plus variées et parfois même cocasses : le lancer de la bûche, compétitions de sciotte et de godendart, construction d’abris dans la neige, identification de plantes, etc. Grâce à nos commanditaires, Scierie mobile Gilbert, Dendrotik et MS consultants, l’équipe gagnante de l’édition 2020, le Cégep de la Gaspésie et des Îles, ainsi que plusieurs autres participants ont reçu des prix de participation. Finalement, cette année fut spéciale, puisque l’équipe d’Infoman a couvert l’événement.

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--------------Groupes d’activités physiques et sportives : Depuis l’automne dernier, un groupe Facebook « Activités sportives FORGÉO » a été créé afin d’organiser des activités sportives. Ces activités peuvent être de tous genres, comme des parties de basketball, des randonnées hivernales et estivales, de l’escalade ou autres! Les suggestions de tous sont les bienvenues! Nous publions également des événements sportifs qui ont lieu à Québec comme le Pentathlon des neiges ou encore le Défi Novembre. De plus, le Département des Sciences du bois a quatre équipes sportives : « les Gros Gars » pour le hockey sur glace, « les bûcheux » pour le hockey cosom et « les Loups-Garous du Campus » pour les équipes de soccer intérieur ainsi qu’au Ultimate Frisbee. N’hésitez pas à vous ajouter au groupe ou à nous donner des idées pour les activités sportives! --------------Groupes d’activités culturelles : Le groupe des activités culturelles a été créé dans le but d’organiser des événements qui n’ont pas nécessairement rapport avec notre domaine d’études afin de faire découvrir certains aspects de l’art et de la culture. Jusqu’à maintenant, nous avons eu une soirée cinéma, une soirée jam et prochainement nous aimerions organiser une soirée jeux vidéo. Nous sommes tous des forestiers, mais avant tout nous sommes humains, et comme le disais si bien Robin Williams dans le film «Dead poets society’’ « Medicine, law, business, engineering : These are noble pursuits and necessary to sustain life. But poetry, beauty, romance and love; These are what we stay alive for. » --------------Défi têtes rasées des D-échevelés Il y a maintenant 20 ans que Leucan existe. Cette petite initiative est née en Montérégie et est maintenant partout au Québec avec plus de 95 000 têtes rasées! Les membres du groupe de la FFGG ne seront pas les premiers à offrir leurs cheveux! Nous comptons sur la générosité de notre entourage pour amasser des fonds qui permettront à Leucan de soutenir la recherche clinique qui contribue à améliorer le taux de guérison. En plus de la recherche, Leucan aide à supporter de nombreux services aux enfants atteints de cancer, mais aussi à leur famille, et ce, à travers le Québec. Les services offerts passent par l’accueil, le soutien affectif et l’accompagnement, l’aide financière, les activités sociorécréatives, le service de sensibilisation scolaire et le service de fin de vie et de suivi de deuil.

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Nous sommes maintenant 13 dans l’équipe! Nous avons déjà récolté plus de 6000$ alors qu’il reste encore trois semaines avant l’événement. Venez nous encourager le 6 avril à 12h dans la cafétéria du Abitibi-Price! Merci de nous encourager et de faire avec nous, une différence!

réf: https://www.facebook.com/events/2591608577788081/ Pour faire un don : http://www.webleucan.com/ffgg Événement Facebook : https://www.facebook.com/events/2591608577788081/ Équipe des D-échevelés : Natacha Fontaine, Julie Ferland, Louise Marcoux, Nancy Gélinas, Martine Lapointe, Claude Durocher, Mahée-Ly Bouchard, Alexandre Chiasson, Alison Munson, Xavier Archambault, Louis Bernier, Florence Leduc, Guy Mercier --------------Hmmmm, ça sent la pizza ce midi… Le comité des finissants à la rescousse ! Une pointe de pizza ? NON ! Deux pour 5 $ et le breuvage est inclus ! La pizza est vendue par les finissants de foresterie. L’argent récolté servira à financer les activités sociales des finissants (principalement à payer une petite retraite de deux jours dans un chalet en forêt, l’activité favorite de tous ces futur(e)s ingénieurs forestiers(ères), bien évidemment). Ce n’est d’ailleurs pas la seule source de financement. Chaque année, les finissants organisent et participent à diverses activités telles que : - Déneigement des toits de certains bâtiments de la Forêt Montmorency ; - Bénévolat pour la semaine des sciences forestières : kiosque de vulgarisation étudiant durant le Salon de la forêt (dendrométrie, survie en forêt, maladies et insectes, sylviculture, matériaux bois et développement durable, LIDAR) ; - Midi-pizza ;

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--------------Mission d’étude en foresterie internationale – Afrique du Sud 2020 Rédigé par Olivier Couture. Dans le cadre du cours FOR-2201, un groupe d’étudiants se rendra en Afrique du Sud pendant deux semaines (4 au 20 mai) pour échanger leurs connaissances avec la communauté forestière sud-africaine et élargir leurs horizons. Au programme, de nombreuses visites telles qu’un safari guidé (Kruger National Park), une visite en agroforesterie (Durban), une visite des opérations forestières (Warburton), une visite de site minier (North West), la visite d’une forêt de mangroves (Beachwood Mangrove Nature Reserve), une visite de canyon (Blyde River Canyon), etc. Pour financer une partie du voyage, les étudiants ont vendu des produits écoresponsables au marché de Noël de l’Université et des produits d’érable. De plus, une soirée vins et fromages est organisée le 12 mars. Enfin, une importante partie du financement provient de différents programmes et partenaires financiers comme le groupe Mc Neil, Banque Scotia, Desjardins, Maxi, FFGG, l’AÉFEUL. --------------Le développement durable au Cœur de notre faculté ! Le développement durable, dans la faculté de foresterie, géographie et de géomatique, occupe une grande place. Plusieurs initiatives ont été mises en œuvre afin que nos pavillons respectent l’environnement. Voici plusieurs « Saviez-vous que? » que vous ignorez peut-être. -> Saviez-vous que près des machines distributrices du pavillon Abitibi-Price, nous avons des bacs pour recueillir les piles et les cartouches ? -> Saviez-vous que vos crayons usés peuvent avoir une deuxième vie? Si vous avez de vieux crayons, vous pouvez les déposer dans les boîtes d’Univert Laval. (Abitibi-Price – boîte près des distributrices, G-Kruger – boîte près des micro-ondes) -> Saviez-vous que plusieurs activités sont organisées à la FFGG et qui permettent à la communauté facultaire de développer des habiletés écoresponsables, telles que des activités de couture, des ateliers de fabrication de BEEWAX, des Friperies, etc.? -> Saviez-vous que lors de l’achat d’une bouteille de kombucha au P’tit CAAF, vous pouvez les déposer dans une boîte près des machines à café? Le tout sera donné à la Semaine des sciences forestières qui les recueille pour les transformer en bouteille d’eau pour leurs événements. -> Saviez-vous que dans nos pavillons, il existe deux bacs de recyclage, un pour les papiers et un pour les contenants en plastique/carton? -> Saviez-vous que les cartons de lait et les boîtes de jus (Tetra PakTM) sont acceptés dans le bac à recyclage à contenants de plastique/carton? -> Saviez-vous que l’université accepte les plastiques « 1 », « 2 », « 4 » et « 5 »? Les autres plastiques ne sont malheureusement pas recyclables. -> Saviez-vous que les mouchoirs, les boîtes à pizza et les bâtonnets de bois sont acceptés au compost de l’université? Avril 2020 | Vol.8 ed. 2

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Pour mieux vous renseigner sur la gestion des matières résiduelles à l’université, voici une affiche qui représente le tout.

P.S. Si vous avez des initiatives de développement durable que vous aimeriez amener dans notre pavillon, n’hésitez pas à venir voir l’AÉFEUL.

CHAQUE CHOSE À SA PLACE ...

... ET PLACE À LA RÉCUPÉRATION

RECYCLABLES

DÉCHETS

COMPOSTABLES

PAPIERS CARTONS

VIDES!

ACCEPTÉS - Verres à café et leur couvercle - Ustensiles - Sacs individuels - Styromousse - Plastiques sans code - Plastique 3 , 6 et

ACCEPTÉS

7

REFUSÉS - Déchets électroniques - Matières dangereuses - Seringues

ACCEPTÉS

- Plastiques 1 , 2 , 4 et 5 - Sacs de plastique rassemblés dans un sac transparent - Canettes - Bouteilles de verre et de plastique - Boîtes de conserve - Pots de yogourt avec code - Carton de lait et boîtes de jus (Tetra PakTM).

- Tous les résidus alimentaires et les restes de table - Serviettes de table - Boîtes de pizza - Papiers-mouchoirs - Assiettes et boîtes en carton non ciré - Bâtonnets de bois

REFUSÉS -

REFUSÉS

Styromousse Paille Céramique Objets cassés

- Bioplastiques ( PLA, 7 ) - Textile - Cigarettes et cendres

ACCEPTÉS -

Journaux, livres, magazines Papier imprimé Reçus de caisse Boîtes de céréales Carton propre

REFUSÉS - Verres à café - Papier carbone ou ciré - Carton imbibé de nourriture

Dans le doute, mettre aux déchets.

SAVIEZ-VOUS QUE ? Si plus de 15% du contenu du sac de matières recyclables ou compostables est contaminé, l’ensemble du sac est envoyé aux déchets

SAVIEZ-VOUS QUE ?

SAVIEZ-VOUS QUE ?

Les matières recyclables sont triées à la main au centre de tri. Il est donc essentiel que tous les contenants soient vidés de nourriture ou de liquide. Une collecte plus fréquente permet d’en éviter le rinçage.

Ces matières sont destinées à un site de compostage à grand tonnage où l’on accepte les viandes et les poissons. Il y a des bacs de matières compostables dans toutes les salles de toilettes.

SAVIEZ-VOUS QUE ? Les documents confidentiels sont déchiquetés et ensuite recyclés avec les papiers ordinaires pour devenir des essuie-tout, du carton, etc.

ulaval.ca/matieresresiduelles

L’application « Ça va où », peut également vous aider à déterminer, en fonction de votre région, de comment disposer de vos résidus.

réf: https://www.recyc-quebec.gouv.qc.ca/points-de-recuperation

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MOT DE LA FIN Nous espérons que vous avez aimé votre lecture. Le Jaseur Boréal sera en vacances durant la saison estivale, mais la préparation pour les prochaines éditions a déjà commencé. Nous aimerions d’ailleurs réaliser un article sur les différents stages que des étudiants de la FFGG auront réalisés durant l’été. On vous en reparle bientôt ! Nous tenons à remercier l’ensemble du personnel de direction, du personnel enseignant et du personnel administratif et de recherche de la FFGG qui travaillent tous très fort afin de nous [étudiants] permettre de finir notre session. GROS MERCI!

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SOLUTIONS Photos d’oiseaux: En couverture: Jaseur boréal (Bombycilla garrulus (Linnaeus)) Avec les mots croisés: Sizerin flammé (Acanthis flammea (Linnaeus))

Mot croisé #1

Mot croisé #2

HORIZONTALEMENT

HORIZONTALEMENT

1. Écologie – ATM 2. Papillon – Sua 3. Ive- Ange 4. Nerveusement 5. ESE – NC – Leo 6. Revolution 7. Ti – Martre 8. EPB – Aerer – Il 9. Own – Elle 10. Ru – Coco – Élu 11. Mycorhize 12. Dessein – Tete

1. Chanterelle 2. Oasis – Ulva 3. Ri – Pansu – Mao 4. TNR – Rein 5. Ie – Lupus 6. Morille – De 7. An – Relle 8. Inapte – UL – Ss 9. Re – Ea- Credit 10. Numero – Uri 11. Peri – Oter 12. VUS – Accelere

VERTICALEMENT

VERTICALEMENT

1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12.

1. Cortinaire 2. Haine – NNE – Pu 3. As – Nes 4. NIP- Torpeur 5. Tsar – Tamia 6. Lire 7. Russule – Croc 8. Élu – Pleurote 9. Lv – Ruelle – El 10. Lames – Dure 11. Ai – Desir 12. Fonge – Stipe

Epinettes – MD Caves – Ip – Rye Opérer – Boucs LI – Er- Os Ol – Env – Ancre Glaucome – Ohi Lions – Laricin Engelure – Oz Émettre – Et Asseoir – Le Tu – Œillet Martin – Leude

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