2021_novembre

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LE JASEUR

BORÉAL

2021 VOL. 10 NO 1

NOVEMBRE


TABLE DES MATIèRES L’AGRAL et le Jaseur Boréal

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Les grandes rencontres du CRMR

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Le P’TIT CAAF

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Présentations Team Carbone

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La tournée écologique 2021, ou comment construire un cours de A à Z en contexte de pandémie pour les nuls

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Les affaires à ne pas manger – l’art de s’éviter un tit mal de ventre en forêt

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Le Pavillon Abitibi-Price a un 4e étage ??

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La mystérieuse bibliothèque du Abitibi-Price

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Les mots entrecroisés du dimanche après-midi

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Les laboratoires secrets du Kruger

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Appel de projets – Fonds d’Investissement Étudiant

37

Dans les obscurs étages supérieurs du ABP et/ou Kruger – Allan Cid

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3 auxiliaires de recherches de la FFGG !

40

Présentation de l’AEFEUL 2021-2022

42

Nouvelles murales du pavillon Abitibi-Price

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Présentation de l’AÉGUL 2021-2022

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Les affiches scientifiques perdues du ABP

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Dans les obscurs étages supérieurs du ABP et/ou Kruger – Claudelle Bourque

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La bière, une histoire d’amour à la FFGG

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La semaine des sciences forestières, un événement hors du commun à ne pas manquer

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Association des étudiants gradués en foresterie

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Corrigé / MEMES pas drôles

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MOT DU COMITé

COMITé COORDINATEURS

Chers lecteurs et lectrices, Voici la troisième édition du Jaseur Boréal de 2021. Le Jaseur Boréal, c’est LE journal étudiant de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (FFGG) de l’Université Laval. Vous retrouverez dans cette édition un journal de bord des 2 auxiliaires d’enseignement du cours d’excursion en écologie forestière, une visite des laboratoires du Kruger et une visite des laboratoires d’analyse de sol du Abitibi-Price, une présentation des associations étudiantes (AÉFEUL, AÉGUL), une présentation de trois auxiliaires de recherche, un interview exclusif avec Allan Cid (étudiant au doctorat) et Claudelle Bourque (étudiante à la maîtrise), des motscroisés, etc. Pas mal sûr que c’est la plus grosse édition ever du Jaseur Boréal ! Sachez que vous pouvez retrouver les précédentes éditions du Jaseur Boréal / Abritibi en ligne à l’adresse suivante : https://issuu.com/larbritibi Un énorme merci à tous les étudiants / membres de la FFGG qui ont participé à la réalisation de cette édition, le Jaseur Boréal ne serait rien sans vous. Merci infiniment à Ann-Julie et à Myriam, votre enthousiasme et votre aide furent essentiels.

Myriam Delmaire Antoine Harel Ann-Julie Lévesque

Graphisme et mise en page réalisés Antoine Harel

Photo de la page de couverture 1 Antoine Harel

Photo de la dernière couverture Antoine Harel

Photos diverses (bas des pages) Antoine Harel Édition Vol. 10 NO. 1

Tirage Numérique

Distribution

Antoine Harel, coordinateur du Jaseur Boréal

Tu souhaites t’impliquer ? Le Jaseur Boréal est constamment à la recherche de journalistes, chroniqueurs, poètes et autres.

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Format PDF sur le groupe public Facebook Abitibi-Price (FFGG) et sur le site internet Issuu (https://issuu.com/larbritibi)


l’agral & le jaseur boréal Voici un article rédigé par le comité du Jaseur Boréal (journal étudiant de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique) et par le comité de l’AGRAL (journal étudiant de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation).

Historique et présentation du journal AGRAL Le journal étudiant a vu le jour en 1966, la même année que la construction du pavillon Paul-Comtois. Il est encore à ce jour au cœur des activités de la faculté. Plusieurs collaborateurs.trices officiel.le.s et chroniqueurs.queuses ont contribué à façonner l’image du journal. Entre autres des chroniques portant à la réflexion telles que celles du « Père L’Allier » de « Mère Royer », ainsi que « Le sermon d’Étienne », tout comme des articles plus ludiques comme le « Courrier du roux », un faux courrier du cœur qui a su durer de nombreuses années. Le journal se veut rassembleur, et vise surtout à semer des idées et opinions sur des sujets de l’heure, et à créer un lieu commun, axé sur le partage. JASEUR BORÉAL Un historique du Jaseur Boréal est disponible dans l’édition Novembre 2016 (https://issuu.com/larbritibi/docs/jaseur-bor__al-mars-2016). D’après cet article, durant les années 70 (En attendant) et 80 (La petite bouchée), le journal était assez « irrévérencieux » envers les professeurs et la Faculté en général. Les chroniqueurs utilisaient fameux chroniqueurs chroniqueurs «“laitue utilisaient des des surnoms, notamment les fameux laitue mycorhizée” mycorhizée »ou ou encore « amanite vireuse ». encore “amanite vireuse”. Durant les années 90, le journal a été administré par Durant les années 90, le journal a été administré par Evelyne Thiffault et Nelson Thiffault (Entre les branches). Puis, l’Arbritibi fondé enThiffault 2011 (20(Entre éditions 2011 etPuis, 2015). L’Arbritibi changea de nom pour le Jaseur Evelyne Thiffaulta été et Nelson lesentre branches). l’Arbritibi a été fondé entreété 2011 2015). changea de nom pour le 2019, le Jaseur Boréal est Boréalenen2011 2015(20 et aéditions longtemps géréetpar AnneL’Arbritibi Voyer. Depuis la session d’automne édité par Antoine Ann-Julie Lévesque et Myriam Delmaire. Jaseur Boréal en Harel, 2015 et a longtemps été géré par Anne Voyer. Depuis la session d’automne 2019, le Jaseur Boréal est édité par Antoine Harel, Ann-Julie Lévesque et Myriam Delmaire.

Présentation du comité

AGRAL Ce sont des volontaires impliqué.e.s qui rédigent les articles, les corrigent et réalisent la mise en page des éditions. Cette année, nous sommes 3 membres impliquées. D’abord, Marie-Pier Gervais à titre de cheffe de pupitre s’applique à la correction des articles, puis Marianne Lavoie qui, comme rédactrice en chef, valide le contenu et les propos, et enfin la présidente Amélie Brouillette qui communique avec les commanditaires, chapeaute toutes les opérations externes et veille au bon fonctionnement des activités. JASEUR BORÉAL Nous sommes trois coordinateurs, donc nous assurons la gestion du Jaseur Boréal à trois. Nous nous occupons donc de la recherche de sujets, la rédaction d’articles, la réception des textes, la correction et la relecture des articles et nous répondons aux questions. Antoine s’occupe de la mise en page, mais nous partageons la plupart des responsabilités selon la disponibilité de chacun.

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Comment se déroule la préparation d’une édition ? AGRAL D’abord, la date de tombée à laquelle les étudiant.e.s peuvent proposer leur article est décidée d’avance. Une fois tous les articles déposés dans Google Drive, ils sont d’abord lus pour valider le contenu et apporter quelques modifications au besoin, puis corrigés. Ensuite, pour une édition papier, l’étape suivante consiste à la fastidieuse mise en page du contenu du journal. En édition virtuelle, l’article est simplement publié sur le site web et partagé sur les pages Facebook et Instagram. JASEUR BORÉAL Nous débutons toujours par un « brainstorm » commun visant à trouver des idées et à déterminer la date à laquelle nous souhaitons publier. Cela oriente la date limite à laquelle nous n’accepterons plus d’articles. Ensuite, nous publions un avis à tous sur les réseaux sociaux de la FFGG (Faculté de foresterie, géographie et géomatique) spécifiant que nous sommes ouverts aux articles personnels écrits par les étudiants ou autres membres de la Faculté. Nous prenons aussi l’initiative d’aller vers les gens et de leur proposer des idées d’articles en lien avec leur domaine de recherche, leurs comités ou leurs projets.

Qu’est-ce que vous trouvez difficile durant la préparation d’une édition ? AGRAL Le plus grand défi est d’avoir un nombre intéressant d’articles. Il faut aller chercher des contacts ou ami.e.s ou faire des concours pour encourager les gens à écrire. JASEUR BORÉAL Ce qui est difficile c’est d’aller chercher des textes auprès des étudiants de la Faculté. Nous n’avons pas vraiment de chroniqueurs récurrents (donc des personnes qui aiment écrire et qui nous envoient un texte à chaque édition). Au final, quand on veut faire un article qui rassemble plusieurs textes d’étudiants, ça se passe souvent avec du bouche-à-oreille, donc on contacte nos amis qui contactent leurs amis. Cela nous demande donc un peu plus de travail.

Qu’est-ce qui est vraiment le fun durant la préparation d’une édition ? AGRAL Pouvoir lire, assembler et modeler le journal en fonction de la thématique. Aussi, avoir la chance de lire et de s’informer sur une foule de sujets grâce aux textes de nos confrères et consoeurs. JASEUR BORÉAL • Voir tous les textes s’assembler peu à peu et l’édition prendre forme tout au long de la session ; • Apprendre des potins de la Faculté; • Publier le journal et voir les commentaires des gens.

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Comment la pandémie a changé vos activités ? AGRAL Avant la pandémie, chaque édition était imprimée à raison de 200 tirages en plus des articles publiés sur le site internet du journal. Depuis, aucune impression n’a été faite, puisque la portée du journal se résumait à n’être qu’à distance. Depuis, le site internet et les réseaux sociaux sont autant sinon plus actifs. JASEUR BORÉAL Nous sommes passés du mode présentiel (réunions, rédaction, recherche de textes) vers un fonctionnement complètement à distance. Les éditions du journal sont maintenant disponibles en tout temps en version numérique. L’efficacité n’a pas vraiment été affectée et ça s’est avéré assez pratique et versatile comme mode de gestion du journal.

Utilisez-vous une forme de financement ? AGRAL Nous avons des commanditaires qui nous encouragent année après année pour aider à défrayer les coûts d’impression papier des éditions. Depuis la pandémie cependant, les besoins monétaires sont nettement moins importants. JASEUR BORÉAL Le travail de réalisation du journal se fait actuellement bénévolement par les trois responsables. Le journal n’est donc pas financé d’une quelconque manière pour l’instant. Cependant, il serait possible de faire une demande de financement à la Faculté pour faciliter les tâches de mise en page, par exemple ou permettre le retour des éditions papier.

Où peut-on trouver le journal une fois publié ? AGRAL Le site internet https://journalagral.wordpress.com/ donne accès et retrace les articles jusqu’à 2013, alors que le lien issuu permet de voir les éditions dans leur mise en page d’origine entre 2007 et 2013 https://issuu.com/journalagral. JASEUR BORÉAL La version PDF est disponible sur le groupe Facebook Abitibi-Price et sur la page Facebook du Jaseur Boréal. Les versions PDF de toutes les éditions sont disponibles sur le site issuu (https://issuu.com/larbritibi). La version papier, si imprimée, est distribuée dans la cafétéria du pavillon Abitibi-Price et du pavillon Kruger.

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les grandes rencontres du crmr Les grandes rencontres du CRMR ??? C’est une nouvelle série de conférences organisées par le Centre de recherche sur les matériaux renouvelables (CRMR). Christine Bombardier-Cauffopé nous explique : « L’objectif des rencontres est de favoriser une meilleure connaissance des champs d'expertise des personnes « L’objectif des rencontres est de favoriser une meilleure connaissance des champs d'expertise des chercheuses du Centre de recherche sur les matériaux renouvelables (CRMR) et de stimuler les collaborations personnes chercheuses du Centre de recherche sur les matériaux renouvelables (CRMR) et de stimuler les entrecollaborations ses membres.entre […].ses Lemembres. conférencier invité ou la conférencière pourra parler de son programme […]. Le conférencier invité ouinvitée la conférencière invitée pourra parler deet de ses travaux de recherche, de sa façon de travailler, de ses besoins en termes de collaboration, etc. Cette son programme et de ses travaux de recherche, de sa façon de travailler, de ses besoins en termes de présentation est suivie d’uneprésentation période de est questions et/ou de discussions. Nous et/ou invitons ensuite l’assistance collaboration, etc. Cette suivie d’une période de questions de discussions. Nous à contribuer à la boîte à idées virtuelle dans laquelle ils peuvent inscrire leurs idées de questions, thèmes, projets, invitons ensuite l’assistance à contribuer à la boîte à idées virtuelle dans laquelle ils peuvent inscrire leurs activités, etc. » idées de questions, thèmes, projets, activités, etc. » La première conférence a eu lieu le 6 octobre 2021. Cette conférence, qui s’intitulait « Trajectoires forestières : les forêts et le bois face aux changements sociaux et environnementaux », fut donnée par l’excellente Maude Flamand-Hubert. Mme Flamand-Hubert y a présenté ses travaux, dont ses principales problématiques et ses axes de recherche. Cette rencontre, qui fut animée par Anne Bernard, s’est déroulée en formule hybride, c’est-à-dire qu’il était possible de la suivre en présentiel (Salle Gilbert-Tardif (GHK-2320-2330) dans le Pavillon Gene-H.-Kruger) ou à distance (Teams). La prochaine conférence se déroulera le 23 novembre 2021 et sera donnée par Alexis Achim.

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le p’tit caaf Doryann Simard Gérante Coordonatrice doryann.simard.1 @ulaval.ca

Mélissa Lauder Gérante service traiteur melissa.lauder.1@ ulaval.ca

Monica Gagnier Gérante des bénévoles monica.gagnier.1 @ulaval.ca

Raphaël Gaudreau Gérant des finances raphael.gaudreau. 1@ulaval.ca

Genevieve Robert Gérante des commandes genevieve.robert.9 @ulaval.ca

Rosalie Giguère et Ariane Godin Gérantes des machines rosalie.giguere.5@ ulaval.ca ariane.godin.1@ul aval.ca

À lire : Votre P’tit CAAF postCOVID, dans l’édition Mars 2021 du Jaseur Boréal

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Heures

08H00 – 09H00

Lundi

Mardi

Mercredi

Frédérique Monica Gagnier et Orane et William Bergeron et Moïse Simon St-Laurent Samson

09H00 – 10H00

MC et Margot

10H00 – 11H00

Oliver Roberge

11H00 – 12H00

Jo Ted et Gregoire Bihr

Jeudi

Vendredi

Naomi et Simon St-Laurent

Brytanie et Catherine

Monica Gagnier et Raphael Gaudreau Alison Moisan et Maxime Paradis et Clara Paquin Alex Campion Rosalie Côté et Marie-Alex

Olivier Magnan

Raphael Gaudreau Evelyne et Antoine

Olivier Magnan

Monica Gagnier et Isaac Desjardins et Jasmine Sauriol et Samantha Marie-Alexandrine Samuel Mailloux Desfrancois Laplante

Olivier Magnan

12H00 – 13H00

Jo Ted et P-Y

Stéphanie Mathilde Joncas et Lamontagne et Anne-Sophie Jérémy Duchesne Goyette Pomerleau

13H00 – 14H00

Anaïs Leblanc

Simon St-Laurent

14H00 – 15H00

William Côté et Frédéric Germain Gabrielle Tremblay et Gabriel Parisé

15H00 – 16H00

William Côté et Gabrielle Tremblay

Marc-Antoine Bouchard et Nicolas Pouliot

Joe et Sylvain

Sandrine et Vincent

Karelle et Sam

Juliette et Sarah

Xavier Archambault et Anne Julie Bailey

Grégoire

Véronique et Emmanuelle

Corentin Laviale et Clara Paquin

Nicolas Pouliot

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Produit

Prix

Sandwichs Sandwichs ficelles - Prosciutto aux deux pestos Sandwichs ficelles - Végé Sandwichs pain multigrain - Jambon jardinier (pain multigrain) Sandwichs pain multigrain - Oeufs et aneth (pain multigrain) Sandwichs pain multigrain - Dinde cari (pain multigrain) La Fameuse Sandwich aux œufs Croissant végétarien Panini végétarien

5,00 $ 5,00 $ 3,50 $ 3,50 $ 3,50 $ 4,50 $ 4,50 $ 4,50 $ 4,50 $

Salades Pâtes grecques, olives, oignons, tomates et fromage feta Orzo, avelines, canneberges séchées et céleris Quinoa & brocoli Concombre et feta

4,50 $ 4,50 $ 3,00 $ 3,50 $

Pâtisseries Amandine Chocolatine Chausson Croissants Muffins Galette Brownie Carrés aux dattes Barre soleil Déjà vue

2,50 $ 2,25 $ 2,50 $ 2,00 $ 1,35 $ 1,35 $ 1,85 $ 1,85 $ 1,75 $ 1,00 $

Boissons Café Latte Cappuccino Expresso Matcha Chocolat chaud Thé au latté Thé 4 o clock

0,75 $ 1,50 $ 1,50 $ 1,00 $ 1,50 $ 0,75 $ 1,50 $

Produits sucrés Bonbon à l’érable Beurre Canne Tire Barre chocolat concept

1,50 $ 8,00 $ 8,00 $ 8,00 $ 2,00 $

Combos Café Muffin Café viennoiserie Carte café

1,85 $ 2,75 $ 7,50 $

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Le secteur forestier peut-il supporter les attentes placées en lui dans la lutte aux changements climatiques ?

Dynamique saisonnière, intra-saisonnière et spatiale des flux de CO2 en sapinière boréale

Vendredi 19 novembre, 08H30 – 12H00 Visioconférence : En ligne

Présentation de projets de maîtrise

Lucas Moreau

Intégration du phénomène d'albédo dans nos évaluations d'impact climatique

Benjamin Orlik

Antoine Harel

Impacts de nos pratiques d’aménagement sur les émissions de carbone en forêt boréale

Louis-Alexandre Giasson


la tournée écologique 2021, ou comment construire un cours de a à z en contexte de pandémie pour les nuls Introduction Bonjour à tous. Nous sommes Madeleine et Antoine, les deux auxiliaires d’enseignement du cours d’excursion en écologie forestière (FOR-2022) pour la session d’été 2021. Nous avons décidé de tenir un journal de bord dans lequel nous relaterons la préparation du cours et son déroulement. Ce cours, plus familièrement appelé « tournée écologique », ou plus simplement « tournée éco », est un cours obligatoire de 2e année du bac en aménagement et environnement forestiers et qui se déroule durant les deux dernières semaines du mois d’août. Normalement, nous passons les deux semaines à voyager au Québec et à visiter différents écosystèmes forestiers. L’été passé, pandémie oblige, nous [Evelyne Thiffault1 et les auxiliaires] avons travaillé très fort pour que le cours se déroule entièrement à distance. Cette année, nous avons opté pour une version hybride du cours (sortie terrain à proximité de Québec et activités en présentiel sur le campus), avec l'espoir que la version « normale » du cours puisse être donnée l’été prochain. 1

Evelyne Thiffault est professeure agrégée à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique et elle est responsable du cours d’excursion en écologie forestière (FOR-2022), ainsi que des cours FOR-1005, FOR-4040, FOR-7040 et FOR-2000. Présentation [Antoine] Je suis diplômé du bac en aménagement et environnement forestiers et je suis actuellement étudiant à la maîtrise en sciences forestières. J’ai participé aux éditions 2019 et 2020 de la tournée écologique en tant qu’auxiliaire d’enseignement. Étant aussi coordinateur du Jaseur Boréal, et étant constamment à la recherche de textes à placer dans les éditions, j’ai proposé à Madeleine de tenir un journal de bord de ce cours. [Madeleine] Je suis en troisième année au baccalauréat en aménagement et environnement forestiers. J’ai réalisé l’excursion en écologie à l’été 2020 et c’est donc moi et ma cohorte qui avons été les cobayes de la version complètement à distance ! Très heureuse de pouvoir participer au cours en tant qu’auxiliaire pour pouvoir visiter à mon tour les endroits que je n’avais vus qu’en virtuel (merci Google Earth !). Dans ce texte, chaque paragraphe comprend le nom de la personne qui l’a rédigé ainsi que la date de rédaction. Ha oui, nous n’avons pas averti Evelyne de la rédaction (depuis juin) de ce journal de bord. Nous l’avons avertie la veille de la publication de l’édition du Jaseur Boréal. Surprise ! Bonne lecture !

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[Antoine] Quelque part entre janvier et mars 2021 : première rencontre de remue-méninges (« brainstorming ») entre Evelyne et les auxiliaires d’enseignement de la tournée écologique 2020 et 2019 (Véronique Rouleau et Antoine Harel). Résultat de la rencontre : la tournée écologique pourrait se dérouler en hybride : donc quelques sorties terrain en forêt et sur le campus et une partie en ligne à distance. En fait, on ne connaît pas les consignes sanitaires qui seront en place en août 2021, mais on estime qu’il sera possible de faire trois sorties. Le groupe serait divisé en deux, ce qui implique de faire les sorties deux fois, donc en tout six sorties terrain. [Antoine] Quelque part en mars 2021 : j’ai officiellement signifié à Evelyne mon intérêt pour participer à la tournée écologique à titre d’auxiliaire d’enseignement. Ce serait la troisième fois (et pas la dernière, j’espère) que je serais auxiliaire pour ce cours. [Madeleine] Quelque part en mai 2021 : En attendant que le projet pour lequel je suis en stage commence, je flotte entre les différentes équipes de la Team Carbone (Salut Antoine !), en laboratoire comme sur le terrain, et je réalise des tâches diverses. Entre autres, j’aide Evelyne à la préparation d’exercices pour le cours d’Excursion qui aura lieu en août (prémonitoire peut-être ?). Je révise des exercices que j’ai fait un an auparavant en tant qu’étudiante pour voir s’ils sont adaptés au contexte semi-virtuel-mais-plutôt-présentiel du futur cours 2021, en plus d’en créer (et traduire) un nouveau pour compléter la matière du cours. [Madeleine] 3 juin 2021 : J’ai officiellement reçu la demande d’Evelyne pour être la deuxième auxiliaire du cours d’écologie, surprise Antoine ! [Antoine] 4 juin 2021 : Evelyne contacte l’administration de la FFGG pour faire préparer les contrats des 2 auxiliaires. C’est à ce moment que je me rends compte que la deuxième auxiliaire n’est nulle autre que Madeleine Prudhommeaux. Je ne connais pas trop Madeleine, mais elle fait partie de la Team Carbone (les étudiants qui, sous la supervision d’Evelyne, font une maîtrise, un doctorat, un stage ou un projet de fin d’études) et elle m’aide en ce moment pour mes analyses de sol en laboratoire et pour des mesures de flux de CO2 en forêt. Bon choix Evelyne ! On est seulement deux auxiliaires + Evelyne. Les années passées, il y avait Evelyne, 3 auxiliaires et Paul Desaulniers. Comme on a beaucoup moins de choses à gérer durant les deux semaines (normalement on doit gérer 2 véhicules, du matériel, de la nourriture, etc.) on devrait s’en sortir. Mais bon, ça va faire beaucoup de correction. [Antoine] 11 juin 2021 (matin) : Juste avant d’aller commencer ma journée terrain, j’ai amené Madeleine à la fameuse tourbière que l’on visite dans le cadre de la tournée éco. Je ne vous cache pas que c’est ma station préférée du cours. Je me rappelle avoir été complètement ébahi par la beauté du site lorsque je l’ai visité pour la première fois en 2017 (en tant qu’étudiant au bac). En tout cas, Madeleine n’y était jamais allée puisqu’elle a suivi le cours en version « à distance » en 2020. Je trouvais donc pertinent de l’y amener au moins une fois avant le « vrai » cours (et notre journée terrain se situe juste à côté). C’est la station qu’Evelyne (et les auxiliaires) « tease » ( = passer les deux semaines du cours à dire aux étudiants que c’est la plus belle station) et à chaque fois c’est un gros succès auprès des étudiants. Oui, on a réussi à trouver les fameuses Sarracenia. J’en ai profité pour faire du drone (le survol de la tourbière est disponible ici : https://youtu.be/xzVTPj-mc0w). [Madeleine] 11 juin 2021 (matin) : J’avais déjà vu et visité d’autres tourbières, mais je ne m’attendais pas du tout à ça en ce matin plutôt frisquet. Vous vous dites peut-être, « Bof une tourbière, pas de quoi en faire tout un plat. » À cela je vous dirais qu’il faut le voir pour le croire ! Ça tombe bien, Antoine l’a filmée juste pour vous, même pas besoin de mettre vos bottes de pluie (oubliez les espadrilles, je ne recommande pas). Encore mieux, allez la visiter en vrai !

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[Antoine] 11 juin 2021 (soir) : Durant un pique-nique entre les étudiants de la Team Carbone, Evelyne nous annonce que la tournée écologique se déroulera en présentiel et que nous ferons près d’une sortie par jour. Nous devrions emmener tous les étudiants en même temps, ce qui signifie que les déplacements se feront à l’aide de deux bus. Evelyne m’annonce que les bus n’ont pas encore été réservés puisqu’il est difficile de trouver des bus (et des chauffeurs ; apparemment il y a une pénurie de chauffeurs de bus). [Antoine] 17 juin 2021 : J’ai vraiment hâte à la tournée écologique. Je n’ai, à ce stade, toujours pas de nouvelles d’Evelyne au sujet des bus. Légèrement hors sujet : j’aime bien prendre des photos des étudiants pendant qu’ils réalisent les activités du cours (demandez aux étudiants de l’édition 2019). Mais bon, j’ai fini par casser mon appareil photo en forêt. C’est aujourd’hui que j'ai récupéré un nouvel appareil photo. J’aime proposer à Evelyne de prendre des photos de groupe (à presque toutes les stations haha) ; ça fait des belles photos pour le groupe Facebook ABP. Cela fait de beaux souvenirs aux étudiants (album de finissants). [Antoine] 18 juin 2021 : J’ai reçu un courriel indiquant que les auxiliaires se déplaceraient avec un véhicule de la FFGG ([Madeleine] : Wouhou !). Evelyne travaille sur le portail du cours. À part ça, rien de nouveau. [Antoine] 20 juin 2021 : Au détour d’un courriel, Evelyne m’annonce qu’on « devrait avoir les bus ». Gros soulagement. La « construction » du site de cours avance tranquillement. J’ai très hâte de voir l’horaire des sorties terrain. Evelyne nous fera signe dès qu’elle aura besoin de nous pour « tester » les différentes activités que les étudiants auront à réaliser. [Antoine] 21 juin 2021 : Evelyne envoie un courriel aux étudiants pour leur dévoiler l’horaire des sorties et les activités. Les étudiants ont maintenant accès au site de cours. Les différentes activités du cours sont séparées en trois groupes : Les activités qui peuvent être réalisées avant le cours ; Les activités qui seront réalisées durant les deux semaines de cours (16 au 27 août 2021) ; Les examens (2 examens, un à distance et un sur le terrain) ;

Tableau 1 – Horaire des deux semaines de cours

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[Antoine] 24 juin 2021 : Durant un trajet en train, après avoir écrit un 1er court article pour l’édition A-2021 du Jaseur Boréal, j’ai pris le temps d’aller lire les notes de cours. Bon, la photo de couverture du document est belle, mais elle est un peu plus « sobre » que celle de 2020. En tout cas, 7 semaines avant le début du cours. J’ai très hâte. [Antoine] 25 juin 2021 : Rencontre avec Evelyne pour parler des différentes activités. Beaucoup d' activités sont presque prêtes, mais il reste certaines choses à préparer. Je dois m’occuper de (1) préparer l’activité d’exploration d’un territoire fictif (répartition des types écologiques selon un gradient de température et de drainage) et (2) je dois aller sur le campus pour choisir les boisés où se dérouleront l’examen et l’activité sur la détermination des types écologiques. [Antoine] 29 juin 2021 : Evelyne a trouvé un boisé situé sur le campus où il serait possible de faire quelques activités. Nous avons un 5 à 7 organisé entre les membres de la Team Carbone le vendredi 2 juillet au pub universitaire ; nous en profiterons pour aller regarder le boisé de plus près (avant d’aller au pub). [Antoine] 2 juillet 2021 : Bon, on n’est pas allés regarder le boisé. [Madeleine] Quelque part dans ces dates : Je suis en Estrie pour mon stage. Dans mon petit hameau presque sur les frontières avec les États-Unis où je n’ai même pas de réseau cellulaire, il est plus difficile de m’impliquer dans les avancées du cours. J’ai cependant tout aussi hâte de voir comment se dérouleront les deux semaines et ma première expérience en tant qu’auxiliaire ! [Antoine] 13 juillet 2021 : Nous avons reçu nos contrats d’embauche en tant qu’auxiliaire d’enseignement. C’est donc officiel. Plus que 3 semaines avant le début de la tournée écologique. [Antoine] 23 juillet 2021 : Grosse rencontre avec Evelyne ce matin. On a passé en revue toutes les activités et les sorties. Il nous reste quand même plusieurs choses à finaliser. Je dois notamment aller visiter un site (une prucheraie). Je dois aller identifier précisément l’endroit où nous irons et vérifier le sentier et la route pour s’y rendre. Je dois aussi préparer l’activité sur les plantes indicatrices (merci encore à Martine Lapointe pour toutes les photos) et l’activité sur la distribution des types écologiques dans le territoire (territoires fictifs). [Antoine] 28 juillet 2021 : Je suis allé visiter la prucheraie avec Edith (stagiaire de la Team Carbone). Merci Edith. Très belle prucheraie et facile d’accès. Il y avait un deuxième site (une érablière à tilleul), mais bon. C’était un bon 20 minutes de marche et on n’a pas vu de tilleul donc…

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[Antoine] 9 août 2021 : J’ai envoyé une première version de l’activité sur les plantes indicatrices et de l’activité des territoires fictifs à Evelyne. [Antoine] 10 août 2021 : Evelyne est en train de tout imprimer pour l’activité des plantes indicatrices. C’est donc que ça devait être bon. Fiou. [Madeleine] 12 août 2021 : On a fait une dernière rencontre avec Evelyne et Antoine. On a passé en revue toutes les activités et les sorties terrain. Pas mal tout est prêt. Ça s’annonce très bien. De mon côté, j’ai un petit stress de dernière minute avant le début du cours la semaine prochaine. J’ai un million de questions, mais après la réunion, je suis plutôt 50 % j’ai hâte, 50 % stressée, on prend ce qu’on peut ! Vivement lundi ! [Antoine] 15 août 2021 matin : Patatra. Il est 1h30 du matin quand je reçois un courriel d’Evelyne pour m’annoncer qu’un seul bus a été réservé au lieu de deux. Il s’agit bien évidemment d’une erreur... On est dimanche. La tournée éco commence demain. Problème. [Madeleine] 15 août plus tard le matin : Je ne vois la nouvelle qu’à mon réveil. Oups, que va-t-il se passer avec l’horaire, comment pouvons-nous nous arranger avec si peu de préavis ?? [Madeleine et Antoine] 15 août 2021 après-midi : Le deuxième bus a été réservé à la dernière minute (FIOU). On est chanceux (TRÈS). C’est passé crème (TRÈS). Gros merci à tous ceux (de près ou de loin) qui ont aidé et proposé leur aide ou des solutions, notamment quelques personnes haut placées dans l’administration de la FFGG. MERCIIIIIIIIIIIIIII.

[Madeleine et Antoine] 16 août 2021 : C’est enfin la première journée du cours. Nous avons fait la « route des dépôts de surface » en Mauricie. Il faisait chaud et beau. Pour nous [les deux auxiliaires], c’est une journée assez tranquille puisque nous n'interagissons pas vraiment avec les étudiants (c’est Evelyne qui donne la théorie pendant toute la journée). D’ailleurs, les années passées, Evelyne faisait la journée toute seule avec les étudiants pendant que les auxiliaires préparaient l’examen terrain. Mais bon, cette année on a fait différent. Nous irons préparer l’examen pendant le weekend. Sur le chemin du retour, on s’est arrêtés pour prendre une glace au Ti-Oui Snack Bar de St-Raymond (très bonne glace, 10/10 would recommend).

Les 2 bus de la tournée écologique 2021

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[Antoine] 17 août 2021 : Deuxième journée et enfin on interagit avec les étudiants. C’était juste une demijournée et je suis vraiment fatigué. Je laisse Madeleine raconter le déroulement de la journée. [Madeleine] 17 août 2021 : Il faut dire que, bien que choyée par la température, la canicule qui sévit sur Québec est limite étouffante. C’est donc une activité sur la classification écologique et les types écologiques qui sera réalisée aujourd’hui. Le matin, nous préparons les stations sur le parterre gazonné derrière le Kruger. Il fait déjà 25°C et il est 9h00 AM. Les étudiants devront trier selon un gradient de température (climat chaud vs climat froid) où se situeraient les différents domaines bioclimatiques sur le territoire québécois, et associer des Madeleine, toujours aussi souriante types écologiques au domaine où ils sont le plus propices retrouver. a donné lale théorie propices de se retrouver. Evelyne a donné la théorie en matinée, et de les se étudiants ontEvelyne réalisé l’exercice restant en de matinée, et les étudiants ont réalisé l’avant-midi. Journée plus courte, l’après-midi est libre pour qu’ils puissent avancer d’autres travaux dans le confort de l’air climatisé du pavillon, ou chez eux. [Madeleine] 18 août 2021 : Sortie ! Nous nous dirigeons en avant-midi au Domaine Taschereau, à Ste-Marie en Beauce. Martine sera aussi avec nous pour la journée. C’était un superbe endroit, avec plusieurs espèces végétales rares qu’on ne rencontre pas vraiment ailleurs qu’au Domaine. Merci à notre guide ludique de nous avoir fait visiter les différents milieux du Domaine, et merci à Martine d’avoir partagé son savoir incroyable des plantes avec les étudiants ! Retour à Québec vers midi pour commencer l’activité sur les plantes indicatrices. Initialement supposée être faite sur le Grand-Axe, le beau 30°C ressenti 39°C et le nombre d’allers-retours à faire pour monter la station nous a quelque peu refroidis (pas vraiment) et nous avons trouvé que le gazon derrière le Kruger offrait amplement d’espace. Say no more ! C’est Martine qui a donné la théorie sur les plantes indicatrices et qui a expliqué aux étudiants quelques trucs et conseils pour se retrouver dans la clé des espèces indicatrices. Les étudiants avaient le restant de l’après-midi pour réaliser l’exercice. [Antoine] 19 août 2021 : Ce fut une très grosse journée. Nous sommes partis de l’Université Laval à 07h30 du matin. La première station fut une érablière argentée située à quelques kilomètres de Maskinongé. Puis nous sommes allés près de Bécancour pour visiter une érablière à caryer et une frênaie noire en bordure de la rivière Godefroy, suivie d’une pinède grise située à proximité de Trois-Rivières. Les deux dernières stations de la journée furent la cédrière sur tourbe et la hêtraie américaine, toutes deux près de St-Augustin-de-Desmaures. Les étudiants semblent avoir bien aimé. Il y avait tellement de moustiques près de la rivière Godefroy, c’était pénible ([Madeleine] : INFERNAL.) J’ai publié les premières photos du cours sur le groupe Facebook ABP. Les retours sont positifs. J’ai essayé de mettre des petits commentaires sympathiques avec les photos. Ça semble avoir plu. Je risque de faire pareil pour les photos de la deuxième semaine. [Antoine] 20 août 2021 : La présentation de M. Pierre J.H. Richard était formidable. En préparation de la présentation, les étudiants avaient comme devoir de lire un article récent (Richard et al 2020) de M. Richard portant sur l’histoire postglaciaire de la végétation boréale. Ils ont passé l’après-midi à travailler en groupe sur une activité parlant des relations entre la végétation, le territoire et le climat. Je laisse Madeleine en parler puisque c’est elle qui a préparé l’activité (et qui va sans doute la corriger).

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Richard, P., Fréchette, B., Grondin, P., Lavoie, M., 2020. Histoire postglaciaire de la végétation de la forêt boréale du Québec et du Labrador. Le Naturaliste canadien, 144 (1), 63-76. [Madeleine] 20 août 2021 : Ah ! L’exercice territoire, végétation et climat, ou ma première expérience de traduction libre. Tiré d’un site anglophone, j’ai préparé cet exercice en mai dernier. À partir d’un site, le GBIF biodiversity data portal, les étudiants peuvent analyser l’évolution spatiale et temporelle d’une espèce vivante dans le monde entier. En équipe, les étudiants se sont fait attribuer une essence forestière et ils doivent produire six cartes montrant l’évolution spatiale de leur espèce à l’échelle mondiale, chaque carte étant un bond de 20 ans (donc de 1900 à aujourd’hui). Ensuite, ils étudient, à partir d’une banque de données issue du site, la répartition latitudinale de leur espèce dans le temps, pour produire un graphique montrant cette évolution. Finalement, ils doivent répondre à trois questions qui leur demandent d’émettre des hypothèses sur l’impact de cette migration des espèces sur les écosystèmes et quelles seraient les causes à l’origine de la migration de leur espèce. Je trouve cet exercice très intéressant, chapeau Evelyne pour ce choix ! [Antoine – Madeleine] 21-22 août 2021: C’est le weekend. Repos ?!? Non, correction. Nous avons passé notre dimanche à corriger. C’est mieux d’en faire le plus maintenant avant que la session d’automne commence. On a réussi à finir la correction des 3 activités sur les types écologiques. C’est déjà ça de fait. [Madeleine] : Première expérience de correction, cochée ! Je m’attendais peut-être à quelque chose de plus excitant, mais bon, de la correction c’est de la correction, bravo aux enseignants qui le font à longueur d’année. [Antoine] 23 août 2021 : 2e grosse journée de terrain. Nous avons commencé par visiter le boisé Marly (érablière à tilleul et à frêne blanc). On a oublié un étudiant au pavillon donc Madeleine est retournée le chercher ([Madeleine] : Oups, mauvais auxiliaires). Puis, nous nous sommes dirigés vers la Forêt Montmorency en faisant un arrêt au Mont Wright pour visiter une érablière à bouleau jaune et à hêtre. C’est à la Forêt Montmorency que M. Serge Payette, professeur titulaire à la Faculté des sciences et de génie, nous a rencontrés. C’est un chercheur spécialisé dans les écosystèmes nordiques. Au belvédère de la Forêt Montmo, il nous a donc fait une présentation générale de la dynamique des espèces vivant plus au nord et il nous a parlé de quelques-uns des travaux sur lesquels il a travaillé durant sa carrière. Super intéressant !

Gang d’étudiants au boisé Marly, identification de plantes

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Nous sommes ensuite allés visiter un peuplement typique de la sapinière à bouleau blanc où les étudiants ont pu observer un magnifique podzol ferro-humique tout en identifiant le type écologique du peuplement. Après le dîner, nous avons enfin visité les tourbières ombrotrophes et minérotrophes, ce qui constitue pas mal le climax du cours (je rigole, le climax c’est tout le cours !). Personne n’est tombé dans l’eau. Dommage. Madeleine a trouvé des Utriculaires cornues (Utricularia cornuta Michx.) (ma plante préférée). J’ai pris le temps de prendre quelques photos et de faire du drone (pour voir la vidéo, c’est ici : https://youtu.be/Rb3sJxEv0jQ). Finalement, en redescendant vers Québec, nous nous sommes arrêtés dans la pointe sud de la Forêt Montmorency. On y retrouve un peuplement qui représente l’écotone entre la sapinière à bouleau jaune et la sapinière à bouleau blanc. Bon, le peuplement que nous visitons a été bûché dans les dernières années, mais on peut toujours y observer un beau podzol humo-ferrique. Demain, c’est le premier examen oral des étudiants. Ils ne semblent pas stresser du tout. Evelyne a ajouté 1 ou 2 questions portant sur la présentation de M. Pierre J.H. Richard. Les étudiants pourront faire l’examen à distance (via les classes virtuelles) ou en présentiel (Evelyne sera dans son bureau au Kruger et Madeleine et moi serons dans deux salles de réunions/conférences du Abitibi-Price).

[Madeleine] 23 août 2021 : Journée de la visite des écosystèmes nordiques ! Antoine a bien raconté le déroulement de la journée, merci à M. Payette d’être venu nous voir ! La tourbière était toujours aussi belle, et un peu moins humide que la dernière fois, donc nous avons pu aller voir de plus près la tourbière minérotrophe sans avoir à se baigner, yeah ! Suivant la tradition qui semble perdurer année après année dans le cours, nous sommes quelques étudiants à avoir ramené un bébé mélèze de la tourbière, en espérant qu’ils survivent mieux que celui d’Antoine (vous lui demanderez l’histoire. [Antoine] : Il n’a pas survécu à l’hiver dans mon appartement. Apparemment, il ne faut pas « simuler » les conditions hivernales en plaçant leApparemment, mélèze dans le fond du frigidaire). il ne faut pas « simuler » les conditions hivernales en plaçant le mélèze dans le fond du frigidaire). Au moment où j’écris ces lignes, je suis heureuse de dire que mon mélèze se porte moyennement bien et qu’il devrait probablement survivre à l’hiver.

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[Antoine] 24 août 2021 : L’examen s’est bien déroulé. Rien à dire. On est allés visiter la prucheraie. Il faisait telllllllllement chaud. Nous avons creusé le pédon Madeleine, Evelyne et moi. Tout un travail d’équipe. Madeleine avait presque fini de remplir le pédon de terre quand Evelyne m’a demandé si j’avais pris des photos. On a recreusé le pédon.

Surement ma photographie préférée du cours. Evelyne qui creuse une 2e fois le pédon parce qu’on vient de le remplir. [Madeleine] 24 août 2021 : Ouf ! Premier examen. Ça a bien été malgré mes 461842 inquiétudes. Vivement (mais pas trop) le prochain ! Belle mention à la température qui ne s’est pas laissée désirer et qui nous a offert un autre 40°C pour la sortie à la prucheraie, qu’est-ce qu’on ferait sans toi (à part creuser un pédon sans mourir) ?

[Antoine et Madeleine] 25 août 2021 : Ce matin, les étudiants ont analysé les échantillons de sol provenant de leur inventaire de boisé. Nous avons aussi ramassé des échantillons dans pas mal toutes les stations que nous avons visitées durant les deux semaines. L’activité s’est bien déroulée, c’était une belle initiation aux sols pour les étudiants qui feront le cours d’Evelyne cet automne, et une bonne révision pour ceux qui l’ont déjà fait. Les étudiants ont identifié la couleur et la texture des échantillons de sol. En après-midi, les étudiants ont réalisé une activité portant sur les relations entre la végétation et les conditions édaphiques. C’est une activité que la cohorte 2020 avait faite, sauf que cette année, les étudiants font l’activité en équipe. Ça en fera moins à corriger.

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[Antoine] 26 août 2021 : Les étudiants ont fait l’activité sur l’exploration d’un territoire fictif qui consiste à placer les différents types écologiques sur le territoire du Québec en fonction d’un gradient de température et de conditions édaphiques (drainage et texture du sol). Il faisait vraiment chaud. On était censé faire l’activité sur le Grand Axe. La veille, Evelyne et Madeleine avaient mesuré l’espace derrière le Kruger et en étaient venues à la conclusion qu’on ne pouvait pas la faire là faute d’espace. Mais bon, rendu le matin on a décidé de la faire pareil derrière le Kruger, car il faisait déjà très chaud. Et ça a très bien fonctionné. Evelyne a dit que Madeleine était comme un brunisol : toujours aussi chill. Moi je suis un mélèze : je m’adapte à toutes les situations. Elle est vraiment cool Evelyne. [Madeleine] 26 août 2021 : Après une préparation de l’exercice nécessitant 3 diplômes en arts plastiques et 66 roulettes de ruban d’inventaire, les stations étaient fin prêtes à l’ombre des arbres derrière le Kruger. Je crois que la semaine et la température ont donné un coup, car je pense que nous étions tous un peu fatigués. Néanmoins, je crois que la majorité des étudiants ont aimé le principe de l’activité. [Antoine] 27 août 2021 : L’examen en présentiel s’est bien déroulé. Pour la première fois du cours, il n’a pas fait super chaud. Il faisait même un peu frais (la serviette que je m’étais apportée pour m’asseoir dessus a fini autour de mes épaules à cause du petit vent). Après l’examen, Evelyne, Madeleine et moi sommes allées manger au Pub Universitaire. On a ensuite rangé une partie du matériel. [Madeleine] 27 août 2021 : Examen, nous nous rencontrons de nouveau. Sans blague, l’examen s’est bien passé, même si Dame Nature aurait pu attendre une journée de plus pour son improvisation de l’hiver en plein mois d’août. Enfin, rien de mieux qu’un dîner au Pub U pour se remonter le moral ! [Antoine] 28 août 2021 : C’est samedi et j’ai été très productif. J’ai corrigé les deux activités d’identification de plantes et les inventaires de boisé de tous les étudiants. Je viens de commencer à regarder l’activité sur les relations entre la végétation et les caractéristiques édaphiques, mais il se fait tard. Je continue demain. [Madeleine] 28 août 2021 : C’est samedi et j’ai été moins productive ? J’ai corrigé le travail territoire, végétation et climat et commencé le 4e questionnaire sur les types écologiques. [Antoine] 29 août 2021 : C’est dimanche et la session d’automne commence demain. J’ai fini de corriger les dernières copies de l’activité sur les relations entre la végétation et les caractéristiques édaphiques.

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[Antoine] 30 août 2021 : Les notes des deux examens sont entrées dans le système et ont été publiées. Il ne reste plus que 2-3 activités à corriger ([Madeleine] : Plot twist : je n’ai pas fini le 4e questionnaire ! Mais c’est pour bientôt, ne vous inquiétez pas) et ce sera officiellement la fin du cours d’excursion en écologie forestière 2021.

Evelyne qui semble très fière

Evelyne et ses deux auxiliaires d’enseignement (un des plus beaux chandails à Evelyne en plus !)

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les affaires à ne pas manger l’art de s’éviter un tit mal de ventre en forêt

Par Ann-Julie Lévesque

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le pavillon abitibi-price a un 4e étage ?? Et oui, et on y retrouve notamment des laboratoires de sols. Voici une rapide présentation de ces laboratoires et de la personne qui y travaille : Patrick Leclerc. Mais qui est Patrick Leclerc ? J’ai fait une technique de laboratoire voie biotechnologie (cégep de Lévis), un baccalauréat en chimie (Université Laval), j’ai travaillé pour une petite entreprise de biopesticides, à Lévis (AEF-Global). J’ai repris le Laboratoire d’analyse de sols suite au départ à la retraite d’Alain Brousseau, en 2019.

Quel genre d’analyse est fait dans les laboratoires ? On analyse plein d’éléments (métaux, carbone, azote, etc.) dans plein de matrices différentes (sols, foliaires, eaux, bois, aliments, et bien d’autres) On a trois appareils vraiment cool au labo: Un ICP-OES qui vaporise les éléments dans un plasme à 10 000 °C et analyse la signature spectrale des éléments. Un CNS qui brûle les échantillons solides à 1400 °C et analyse les gaz de combustion pour déterminer la concentration en carbone, azote et soufre. Un FIA qui permet de faire des réactions chimiques colorimétriques et les analyses spectrophotométriques en continu. Pour qui sont faites ces analyses ? La plupart des analyses sont pour les étudiants, dans le cadre de leurs projets de recherche. Il y a aussi quelques demandes qui viennent de l’externe (UQTR, LIEU, Polytechnique Montréal, CRSNG, etc.). Es-tu tout seul à travailler dans les laboratoires ou est-ce que tu as un ou plusieurs stagiaires ? Je suis le seul à temps plein à travailler dans les laboratoires, j’ai une auxiliaire de recherche à temps partiel et je suis présentement en recherche pour une seconde personne. Bien qu’elle ne travaille pas physiquement dans le laboratoire, la chercheuse Alison Munson permet à ce service d’exister. Elle est la chercheuse responsable.

Qui finance le laboratoire ? Le laboratoire est financé de deux façons différentes. Les gros achats d’équipement sont financés par les subventions de recherche, ce qui nous permet d’avoir de l’équipement à la fine pointe de la technologie. Pour ce qui est des frais de roulement du laboratoire (matériel, réparations, salaire, etc.) c’est le projet de l’étudiant qui paye. Ce mode de financement nous permet d’offrir nos services à un très bon prix. 24


ce qui est des frais de roulement du laboratoire (matériel, réparations, salaire, etc.) c’est le projet de l’étudiant qui paye. Ce mode de financement nous permet d’offrir nos services à un très bon prix.

Inductively Coupled Plasma Optimal Emission Spectroscopy (ICP-OES)

On peut détecter tous ces éléments !!

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LECO (pour le mesurer la quantité de carbone dans un échantillon de sol)

Le fameux broyeur à billes et la main de Patrick !

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la mystérieuse bibliothèque du abitibi-price Par Antoine Harel, avec les informations de Nancy Gélinas et Anne Bernard Cette mystérieuse bibliothèque est située au premier étage du pavillon Abitibi-Price, à l’arrière (le côté du stationnement) proche des bureaux administratifs. Le but de cette bibliothèque est de permettre aux étudiants (de tout cycle) et aux employés de la FFGG de faire des échanges de livres. Vous pouvez donc venir déposer les livres dont vous n’avez plus besoin et récupérer les livres qui vous intéressent.

Cette bibliothèque a été installée au cours de l’année 20142015 par le Comité développement durable de la FFGG. Elle fait partie du réseau Libérez les livres et il y aurait d’autres bibliothèques de ce genre sur le campus. Merci à Nancy Gélinas et Anne Bernard pour les informations.

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Les mots entrecroisés du dimanche aprèsmidi

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Vertical : A : ________ sensible (fougère de milieu subhygrophile) B : succession de sols résultant de la topographie (mêmes conditions climatiques et de végétation) C : dépôt de surface que l’on retrouve en majorité à la Forêt Montmorency D : perturbation naturelle de la sapinière boréale (insecte). E : fameux souper préparé par Evelyne Thiffault pour les étudiants durant le cours. F : tourbière alimentée que par l’eau de la pluie. G : ______ à tilleul (domaine bioclimatique le plus au sud du Québec) H : Le sujet de mots croisés est le cours de _____ (numéro du cours)

Horizontal : 1 : écosystème caractérisé par une accumulation de matière organique 2 : ordre des sols que l’on retrouve en majorité à la Forêt Montmorency 3 : le pin gris se régénère bien après un ____. 4 : perturbation naturelle (vent). 5 : humus forestier caractérisé par la présence de décomposeurs qui font leur job. 6 : humus forestier caractérisé par la présence de décomposeurs qui ne font pas bien leur job. 7 : ____________ à bouleau blanc : domaine bioclimatique de la Forêt Montmorency 8 : succession de sols à des âges différents (climat, végétation et topographie semblable)

Par Antoine Harel, réponses à la fin

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les laboratoires secrets du kruger

Rédigé par Antoine Harel, avec l’aide de Manon Beaufils-Marquet et Marie Soula. Remerciement spécial : Véronic Landry.

Mais que se cache-t-il derrière ces deux imposantes et mystérieuses portes du pavillon Kruger ? Laboratoires secrets pour des expériences dangereuses et interdites ? Terrasse et chaises longues pour profiter du soleil ou encore bureaux secrets pour étudiants gradués ? Face à toutes ces questions, je me devais de faire une visite de ces endroits éloignés et inconnus de tous. Et qui de mieux pour me servir de guide que Véronic Landry, professeure agrégée à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique et deux de ses étudiantes. Mme Landry, qui donne notamment le cours d’Adhésifs pour le bois 1 (GBO-3000), est une chimiste de formation, membre du Centre de recherche sur les matériaux renouvelables (CRMR) et titulaire d’une Chaire de recherche industrielle du CRSNG (Canlak en finition des produits du bois d’intérieur). Ces champs d’expertise sont la chimie des produits du bois, l’imprégnation du bois, la caractérisation et l’amélioration de la performance des produits de finition intérieurs et extérieurs et le développement de produits du bois. J’ai donc eu la chance de faire une visite des laboratoires du Kruger en compagnie de Mme Landry et de deux de ses étudiantes au doctorat (Marie Soula et Manon Beaufils-Marquet) le 15 octobre dernier. Nous n’avons pas visité l’entièreté des laboratoires du Kruger, mais principalement ceux utilisés par les étudiants de Mme Landry.

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Densitomètre à Rayon X Appareil à rayon X qui sert à mesurer la densité du bois par couche de profondeur. Il est utilisé pour des projets portant sur la densification du bois dont l'objectif est de durcir la surface d’un bois indigène afin de les utiliser comme couvre-plancher. Les espèces utilisées sont l’érable à sucre, le bouleau jaune, le chêne rouge ou le chêne blanc. L’appareil permet de vérifier que la surface exposée est plus dense, et donc plus dure. Il est possible de déterminer la profondeur d’imprégnation de différentes substances.

Micro Tomodensitométrie Cet appareil permet de faire une image 3D d’échantillon à partir de l’absorption des rayons X par l’échantillon. Les étudiants de Mme Landry s’en servent encore une fois pour la densification du bois. L’appareil permet de voir jusqu’à quelle profondeur la substance a pénétré dans le bois et la qualité de la pénétration (dans quelle cellule du bois la substance a pénétré). De plus, il est également possible de procéder à un traitement mathématique de l’image pour avoir des données chiffrées sur l’échantillon. Par exemple, Manon Beaufils Marquet crée des mousses avec des propriétés différentes et se sert de l'appareil pour essayer de connaître la proportion de « bulles » fermées dans ces mousses.

Goniomètre Étudier la mouillabilité du bois en mesurant l’angle de contact, c’est-à-dire l’angle d’interface entre le solide (l’échantillon de bois) et le liquide (une goutte d’eau). Cet appareil est utilisé dans des projets où l’on veut savoir si un traitement de surface sur le bois aura un meilleur effet ou non sur la mouillabilité du bois. Un bon mouillage du bois signifie que la finition extérieure aura une bonne adhérence (un bon étalement) sur le bois. Spectromètre Raman confocal Cet appareil sert à étudier la composition chimique. Il est utilisé notamment pour étudier l’effet des conditions extérieures (température, pluie, rayons UV, etc.) sur des revêtements de bois, notamment des revêtements qui polymérisent aux rayons UV. Il est aussi utilisé pour des projets de densification du bois, pour savoir si la substance a pénétré dans la paroi cellulaire du bois ou si la substance est restée dans le lumen. Finalement, il permet de voir si le revêtement est cuit selon la profondeur dans les cas où la cuisson du revêtement par UV est rapide (on parle d’une cuisson de quelques secondes).

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Profilomètre Cet appareil permet de faire une cartographie 3D de la surface d’un échantillon avec un laser. Il est utilisé pour vérifier la surface du bois après des traitements de sablage ou de rabotage. Les étudiants de Mme Landry s’en servent beaucoup pour étudier des vernis autoréparateurs (faire des égratignures sur le bois et mesurer la profondeur de ces égratignures après traitement du vernis). Il est aussi utilisé pour observer des défauts dans le bois ou dans le revêtement.

Le cône calorimètre permet de caractériser le comportement au feu d’un échantillon de bois. L’échantillon est exposé à une forte chaleur (autour de 600 °C) et il prend rapidement feu grâce à une source d’ignition (équivalent d’un briquet). Au cours du temps, il est possible de suivre la perte de masse de l’échantillon, la quantité/composition de fumée et la chaleur émise par l’échantillon. Cet appareil est donc utilisé pour développer des matériaux retardateurs de flamme. *Avant d’utiliser l’appareil, les étudiants doivent prévenir le service de sécurité et de prévention pour les avertir de la présence (future) de fumée dans la pièce. Sinon, l’alarme d’incendie du pavillon Kruger sonne.

C’est une cuve d’imprégnation pour de grands échantillons de bois. Elle sert à faire pénétrer une substance dans les porosités du bois. Elle est utilisée pour des projets visant le durcissement du bois ou la résistance à la biodégradation du bois (résistance aux termites, moisissures, pourritures, etc.).

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Appareil de vieillissement Weather-OMeter Appareil qui permet de faire du vieillissement accéléré. L’appareil reproduit les conditions extérieures (lumière du soleil, la pluie, les changements de température ou de lumière, etc.). Il est utilisé pour suivre l’état d’un revêtement dans le temps et sous des conditions extérieures ou intérieures (changements de couleur, de brillance, de composition chimique ou l’écaillage du revêtement).

Il y a plusieurs grands congélateurs et frigidaires au Kruger. Ils servent à entreposer des échantillons de bois ou des échantillons de sol de la Team Carbone !

Le laboratoire de finition de bois est rempli d’instruments qui servent à tester l’effet d’événements de la vie réelle sur des échantillons de bois après un traitement (par exemple des égratignures, des griffes de chien ou de chat, le fait d’échapper un objet lourd, un caillou en dessous d’une chaussure, etc.). Il y a aussi une chambre de pulvérisation : qui sert à appliquer par pulvérisation de la peinture sur des échantillons de bois (notamment pour des projets portant sur le bois d’armoire ou de meuble). Il y a aussi un applicateur de peinture par rouleau (utilisé pour le bois de plancher). On y trouve aussi des fours à convection, à UV ou à infrarouge. La plupart de ces instruments sont des instruments industriels, c’est-à-dire que des compagnies les utilisent aussi et donc sont en mesure d’interpréter les résultats tirés de ces instruments. C’est donc un avantage, car la communication des résultats entre les chercheurs et les industriels est plus facile. Taber Instrument qui permet de mesurer la perte de masse d’un échantillon après un traitement d’abrasion.

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Appareil qui simule une abrasion. Il est ensuite possible d’observer la brillance de l’échantillon avant et après l’abrasion ou d’observer les dégâts avec le profilomètre.

Pendule de dureté de König Permet de mesurer la dureté des produits de finition à l’aide d’un pendule. En gros, le vernis est étendu sur une plaque de verre et des billes sont reliées à un pendule qui va osciller entre 6 et 3 degrés. Plus le temps d’oscillation est long (ou le nombre d’oscillations est élevé) et plus le revêtement est dur (et inversement, plus le revêtement est mou, et plus il va absorber une partie de l’énergie du pendule, qui va donc osciller moins longtemps).

Il y a une menuiserie où les échantillons de bois peuvent être préparés par des techniciens. L’utilisation des différents instruments présents dans la menuiserie demande des formations afin que ce soit fait de manière sécuritaire. Certains étudiants peuvent préparer eux-mêmes leurs échantillons (s’ils ont reçu une formation) alors que d’autres reçoivent l’aide des techniciens.

Un appareil pour découper des échantillons de bois au laser ce qui permet des coupes très précises.

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Salle de conditionnement pour entreposer des échantillons de bois à des valeurs de température ou d’humidité de l’air précises. Il y a une salle avec des conditions intérieures et une avec des conditions extérieures.

Un appareil qui sert à faire des analyses thermogravimétriques (TGA). Cela permet d’étudier la dégradation d’un matériel en fonction de la température (par exemple de 25 degrés à 800 degrés). Il est donc possible d’étudier la résistance du bois à la température, l’effet de matériaux retardateurs de flamme, le gain de masse par oxydation du matériel, etc. Cet appareil est utilisé pour étudier l’effet de la température sur le bois, mais sans atteindre le point de combustion. Il permet de déterminer le point de fusion d’un échantillon ou sa cristallisation. Il peut aussi permettre d’étudier la cuisson d’un revêtement. Dans le laboratoire, on retrouve aussi un spectrophotomètre UV-visible (envoie des rayons UV-visibles au travers de l’échantillon et on regarde les différentes raies d'absorption), un spectrophotomètre spectrophotomètre infrarouge, des infrarouge, des chromatographes gazeux (utilisés pour la chimie du bois et les composés organiques volatils), etc. chromatographes gazeux (utilisés pour

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Photo générale de l’un des laboratoires servant à faire des manipulations générales.

Avant de conclure la visite, Mme Landry m’explique qu’il y a cinq techniciens qui travaillent dans les laboratoires du Kruger. Ces techniciens, qui ont des expertises différentes, assistent les étudiants dans leurs expériences et les professeurs dans leurs cours (notamment les périodes de laboratoire ou de travaux pratiques).

Et c’est ainsi que se termine la visite des laboratoires du Kruger. Nous n’avons pas visité plusieurs laboratoires, comme celui de biodégradation ou d’analyse de sorption, mais sachez qu’ils existent !

Un énorme merci à Véronic Landry, Marie Soula et Manon Beaufils-Marquet pour la visite des différents laboratoires. Ce fut très plaisant.

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appel de projets – fonds d’investissement étudiant Vous recevrez dans les prochaines semaines un courriel annonçant l’ouverture de l’appel de projets pour le Fonds d’investissement étudiant. Ce Fonds contribue financièrement à l’acquisition et à l’aménagement du matériel scientifique et pédagogique à la Faculté ou encore à l’aménagement des aires étudiantes en vue de rehausser la qualité du milieu de vie des étudiants et des étudiantes inscrits à un programme de la Faculté.

L’argent disponible provient notamment de nos contributions en tant qu’étudiant.e.s, jumelées à celles de la Fondation de l'Université Laval et de la Faculté elle-même. En raison de la pandémie, des montants n’ont pas été dépensés et les sommes disponibles cette année sont donc plus importantes qu’à l’habitude ! Je vous invite donc à réfléchir dès maintenant à des propositions, en gardant en tête qu’elles doivent profiter au plus grand nombre pour être retenues. Pour tous les détails sur le programme et les critères de sélection, ainsi que des exemples des projets retenus dans les années passées, visitez le https://www.ffgg.ulaval.ca/fonds-investissement-etudiant Rédigé par Alexandre Morin-Bernard pour l’édition janvier 2021 du Jaseur Boréal

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Dans les obscurs étages supérieurs du ABP et/ou Kruger Par Antoine Harel

Allan Cid, candidat au doctorat avec Pierre Blanchet et François Robichaud Et avant : ingénieur généraliste de l'École Centrale Marseille (double diplôme avec l’Université Catholique du Chile) et maîtrise en sciences de l'ingénierie de l'Université Catholique du Chili L’Université Laval représentait un bon choix, car elle et ses professeurs possèdent une bonne réputation. Mon actuel directeur venait d’obtenir du financement pour l’embauche d’un étudiant au doctorat sur l’étude de l’image de marque et de l’analyse de marché. J’ai soumis ma candidature et j’ai été accepté.

Quel est ton sujet de doctorat ? Je travaille sur le développement d'une étude de marché globale et d’une stratégie de marque sectorielle pour l'industrie de la construction de préfabriqué en bois du Québec. Je travaille en collaboration avec les partenaires de la Chaire industrielle de recherche sur la construction écoresponsable en bois (CIRCERB), comme FPInnovations. J’ai aussi travaillé avec l'Ambassade du Canada en Uruguay pour montrer les projets novateurs et les techniques dans les bâtiments préfabriqués en bois canadiens et sur la mise en place de lignes directrices pour la préfabrication dans la construction de bâtiments pour la Société québécoise des infrastructures. J’ai aussi travaillé sur la performance des semelles de construction en bois dans des conditions climatiques sévères pour Art Massif.

Le début de ton doctorat, comment ça s’est passé ? Ça a été un changement de vie complet. Je suis venu avec toute ma femme et mes deux enfants, donc tout le monde a changé de vie. Nous avons dû apprendre à parler en français. Je parlais un peu français, car j’ai travaillé en France, puis en Écosse. En tout cas, ça a été tout un changement de culture pour moi et ma famille. Le doctorat a très bien commencé. J’ai eu beaucoup de support de la part de mes directeurs de thèse.

Qu’est-ce qui t’a mené au choix d’un tel sujet ?

Où es-tu rendu dans ton projet ?

Avant de commencer ce projet de doctorat en janvier 2019, j’ai travaillé dans la promotion de la construction en bois au Chili. J’ai notamment été le directeur adjoint de la recherche au UC Timber Innovation Center à la Pontificia Universidad Católica de Chile. J’avais déjà un double diplôme de maîtrise (Université Catholique du Chili – École Centrale de Marseille) et j’ai voulu continuer à apprendre et à contribuer de façon plus élargie à la promotion de la construction écoresponsable.

Je suis rendu à ma troisième année de doctorat. J’ai déjà fait tous mes cours et mes examens de doctorat. J’ai publié un premier article. Mon deuxième article est en train d’être corrigé par mon codirecteur et je viens de commencer à rédiger mon troisième article. J’envisage de rédiger un, voire deux autres articles et de finir le doctorat au courant de la prochaine année, donc de faire la défense de la thèse durant la session d’été.

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Dans mon deuxième article, j’ai fait une analyse de la compétitivité mondiale des différents pays qui font de l’exportation de bâtiments préfabriqués en bois, car oui, le Québec et les ÉtatsUnis ne sont pas les seuls joueurs. Il y a des dynamiques d’exportation et d’importation ou des échanges internationaux.

Peux-tu nous parler de tes articles ? Le premier article parle de l’estimation du potentiel d’exportation des bâtiments préfabriqués en bois entre le Québec et le nord-est des États-Unis. C’est le marché le plus ciblé, le plus intéressant, connu et développé. Dans cet article, on peut voir que le potentiel est toujours existant. Le fait d’essayer de bonifier et privilégier l’exportation vers cet endroit, cela peut avoir de bonnes conséquences. Les entreprises veulent investir de manière à se positionner fortement dans ce domaine, dans cette région, dans ce secteur. Cela peut amener à des croissances de volumes d’exportation. On a fait un historique des exportations au Québec et on s’est intéressé à la demande et à l’offre en bâtiments en bois, aux capacités de production du Québec, aux demandes d’importation des bâtiments en bois. On s’est rendu compte qu’il y avait une possibilité de croissance significative. D’abord on voulait vérifier s’il y avait un potentiel d’exportation et comment se positionner dans ce marché. Le positionnement, c’est une branche un peu nouvelle (à peu près 50 ans) du marketing. Cela vise à étudier comment une personne évalue un produit et le place (mentalement) dans une catégorie. Pour effectuer ce positionnement, il faut donc deux choses : une marque ou un label (quelque chose que tu peux reconnaître) et une catégorie. Voici un exemple : dans ta tête, tu ne cherches pas une marque, tu cherches une ou des catégories auxquelles tu peux associer une marque ou un label. Par exemple, si je te dis un burger (donc la catégorie), tu vas penser à une marque qui fait des burgers. Donc pour réussir à faire un bon positionnement, il faut trouver la catégorie et donc identifier les différents segments de marché. Il faut donc identifier les offres de marchés. On est en train d’analyser comment faire un modèle pour choisir la meilleure méthodologie de création de la marque pour un segment spécifique qui attend de combler certaines valeurs spécifiques pour le troisième article.

Comment s’est passée la soumission de ton premier article ? L’encadrement et les commentaires de mes directeurs étaient toujours très bons. Donc quand on a soumis l’article à la revue, on a eu des commentaires et des petites modifications à faire de la part des réviseurs. Après une correction, l’article a été accepté. Donc le processus s’est bien passé.

As-tu participé à des conférences récemment ou dans les prochains mois ? Le dernier article que j’ai présenté à une conférence c’était à la World Conference of Timber Engineering 2021 au Chili (qui a été fait au Québec en 2014). J’y ai présenté une révision de toutes les technologies, les techniques, les produits utilisés dans des projets de construction industrialisés en bois au Canada. Je vais représenter tout ça dans un symposium organisé par l’Université Technologique de l’Uruguay (utec.edu.uy) dans la semaine du 26 octobre.

Profil Linkedin : https://ca.linkedin.com/in/allancid Profil RG : https://www.researchgate.net/profile/Allan-Cid

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3 auxiliaires de recherches de la ffgg ! Florence Leduc, 4e année au bac d’aménagement et environnement forestiers Tu travailles pour qui ? Alexis Achim Tu travailles où ? Au laboratoire de dendrochronologie, 3e étage du Abitibi-Price En quoi consiste votre travail ? Sabler des échantillons de bois ; dater et mesurer des carottes/disques d’arbres Qu’est-ce qui vous plaît dans ce travail et, selon vous, est-ce un avantage pour vous d’avoir effectué ce travail ? Je trouve que la dendrochronologie est un domaine très intéressant et on aborde assez peu le sujet dans le bac alors ça me permet d’explorer cet aspect des sciences forestières. L’avantage de ce travail est que l’horaire est très flexible alors ça fonctionne bien avec mon horaire chargé. Justine Gillis, 3e au bac en aménagement et environnement forestiers Tu travailles pour qui ? Alexis Achim Tu travailles où ? Laboratoire de Ann Delawaide, et occasionnellement dans les laboratoires du Kruger et à distance. En quoi consiste votre travail ? Je fais actuellement de la dendrochronologie, donc je sable des échantillons avec une ponceuse, puis ensuite, je les date puis je mesure les cernes au microscope. L’année passée, j’ai fait des travaux dans ArcGIS pour Jean-Romain qui effectue un postdoc. Je replaçais les chemins forestiers à partir de photos aériennes et des données LiDAR de certaines régions du Québec. J’ai également mesuré des fibres au microscope pour un projet de doctorat. Qu’est-ce qui vous plaît dans ce travail et, selon vous, est-ce un avantage pour vous d’avoir effectué ce travail ? J’adore la variété des tâches, puis j’aime discuter avec les étudiants pour lesquels je travaille, je suis constamment en train d’apprendre. Ce sont tous des professionnels passionnés de leur projet, ce qui me permet de m’instruire sur différents sujets de mon domaine d’études. C’est avantageux puisque ça me permet de me plonger dans la recherche et de voir ce que représentent les études supérieures. Ça m’a permis de réaliser qu’une maîtrise après mon baccalauréat m’intéresse grandement.

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Flavie Dubé , 2e année en aménagement et environnement forestiers Tu travailles pour qui ? Alexis Achim (projet de recherche de Alexandre Morin-Bernard) Tu travailles où ? Laboratoire à la FFGG En quoi consiste votre travail ? Mon travail consiste à analyser des carottes échantillons récoltées sur le terrain, à l’aide de la dendrochronologie. Je travaille donc au laboratoire où j’effectue cette tâche. De plus, pour effectuer cette dernière, je dois d’abord coller les carottes sur des supports à carottes et ensuite les sabler à la menuiserie. Le travail de dendrochronologie se fait également avec des disques d’arbres. Je m’occupe donc aussi de scier et sabler ceux-ci afin de pouvoir analyser les cernes de croissance ensuite. Qu’est-ce qui vous plaît dans ce travail et, selon vous, est-ce un avantage pour vous d’avoir effectué ce travail ? Ce qui me plaît dans ce travail, ce sont les connaissances que cela m’apporte ainsi que l’autonomie que cela me permet de développer. Par exemple, lorsque j’ai fait ma formation sur la méthode pour faire la dendrochronologie, j’ai beaucoup appris sur l’importance de l’information que contient un cerne de croissance. De plus, cela me permet de pratiquer certaines connaissances que je vais acquérir ultérieurement au cours du baccalauréat, telle la reconnaissance d’une espèce par son bois. Finalement, ce travail me permet d’acquérir une grande autonomie puisque la quantité de travail est grande et que les tâches sont variées. Il est donc à moi d’organiser mon temps afin d’effectuer toutes les tâches tout en maximisant mon efficacité.

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présentation de l’aefeul 2021-2022 L’AEFEUL vous présente son comité exécutif 2021-2022 ! Chacun des membres a écrit une petite phrase pour se présenter, bonne lecture!

Moïse Samson (Président, 4e année d’aménagement) : Moi c’est Momo, alias El Presidente. Étant à ma dernière année, je mets les bouchées doubles pour offrir aux étudiantes et étudiants de l’AÉFEUL le meilleur de leur association étudiante. Incapable de fermer mon mâche-patates, j’adore jaser avec tout le monde que je croise au ABP. Venez me dire bonjour! Frédérique Brunet (Toutou, VP exécutif, 4e année d’aménagement) : Bonjour moi c'est Toutou. J'aime bien le pain. Venez me voir pour avoir une excellente recette à ce sujet. Olivier Roberge (VP finances, 3e année d’OP): C'est pas parce qu'on a des maths qu'on sait compter, mais Excel est là pour ça! Rosa Désy (VP recrue aménagement, 1ère année d’aménagement): Comme un skidder, on m'entend de loin pis je laisse ma trace. Maxime Kelleher (VP écologique, 2e année environnement) : J’suis petite, mais j’en ai dedans.

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Kimberly Boyle (VP sportif, 2e année d’aménagement) : Mon surnom c’est Kimpaspossible, j’vous laisse imaginer le reste. Brytanie Demers (VP recrue environnement, 1ère année environnement) : Salut, moi c’est Laurie. Euh non, Béatrice. Je veux dire Brytanie. Monica Gagnier (VP interne, 4e année d’aménagement) : Si vous êtes dans la faculté tard le soir et que vous sentez l'odeur d'un chai latte dans le P'tit CAAF, c'est sûrement moi qui m'en fais un. #Franco-Ontarienne Jeanne Bellavance-Morin (VP communications, 4e année d’aménagement) : Mangez les riches! Karina-Maude St-Cyr (VP institutionnel, 3e année d’aménagement) : J’aime bien me comparer à mon animal totem : la belette. Très enjouée et un peu bizarre sur les bords, mais toujours prête à s’investir et à donner son 100 %. Nicolas Brousseau (VP recrue génie du bois, 1ère année génie du bois) : Un fermier se dit être marié à sa semence. Par contre, il est important de comprendre que son mariage diverge au pouvoir de la bourgeoise dame nature. Malencontreusement, la demoiselle n’a rien sur ma relation herculéenne obtenue avec un gémeau. Il me rend autant prospère qu’équilibré et me laisse croître en tant que bon responsable. En bref, notre relation est forte comme un bœuf. Jérémy Duchesne Pomerleau (VP festif, 2e année d’environnement) : Je suis une bonne personne, car je suis gémeau et comme dirait si bien mon pote Montesquieu : « L'entêtement pour l'astrologie est une orgueilleuse extravagance. Il n'y a pas jusqu'au plus misérable artisan qui ne croit que les corps immenses qui roulent sur sa tête ne sont faits que pour annoncer à l'Univers l'heure où il sortira de sa boutique.» Shout out à Fred Brunet qui est cancer, tu le mérites ce soir! Alexis Ouelette (VP socio, 3e année d’environnement) : A voté Maxime Bernier aux dernières élections Catherine Oulette (VP externe, 3e année d’environnement) : Je peux aider Jé avec la boîte à Sguls, j’étais dans l’exéc du Festival en 2020. Félix Brodeur-Perry (VP recrue OP, 1ère année d’OP) : Je m'appelle Félix, je suis un petit nouveau en OP et je mets du ketchup dans ma poutine italienne.

Le mois de novembre bat son plein et l’AEFEUL vous invite à vous laisser pousser le pinch pour le MOVEMBER. Pratiquez l’éclaircie commerciale, contribuez à la cause! Une grande coupe à blanc sera organisée à la fin du mois pour lever des fonds.

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nouvelles murale au

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pavillon abitibi-price

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présentation de l’aégul 2021-2022 Créée en 2008, l’Association des étudiants et étudiantes du département de géographie regroupe les baccalauréats en géographie et développement durable ainsi que les certificats en géographie, développement durable et tourisme durable et compte environ 600 étudiant.e.s. L’association offre plusieurs services, dont l’accompagnement en cas de difficulté avec un professeur, l’organisation d’activités socioculturelles et sportives, la représentation des intérêts de nos étudiants sur plusieurs instances facultaires et universitaires et plusieurs autres. Nos principaux objectifs à l’association étudiante sont de représenter nos étudiant.e.s, être présents pour eux et leur offrir une excellente qualité de vie étudiante. Notre exécutif est toujours ouvert aux nouvelles activités donc n’hésitez surtout surtout pas pas àà venir venirnous nousen enfaire fairepart. part.Notre Notrelocal localest estsitué situéauauAABP-1280-D. Vous pouvez également nous rejoindre sur Facebook et Instagram ou par courriel au aegul@asso.ulaval.ca. Au plaisir de vous croiser dans la caf du plus beau pavillon sur le campus. Léa Poulin Présidente de l’AÉGUL Le comité exécutif 2021-2022 est composé de : Présidence : Léa Poulin Salut, je m’appelle Léa Poulin, je suis au baccalauréat intégré en développement durable du territoire et je suis présidente de l’Association des étudiants du département en géographie de l’Université Laval. Je suis en 2e année et j’ai fait un DEC en sciences naturelles au Cégep Garneau. Mes loisirs sont le rafting et le kayak de rivière ainsi que la randonnée, le vélo de route et le badminton. Je vous souhaite une bonne session et j’ai hâte de vous rencontrer au plus beau pavillon du campus. Vice-présidence: Nicolas Plamondon Salut, je m'appelle Nicolas Plamondon et je suis en troisième année du bac en géographie. Je suis présentement vice-président de l'association étudiante et certains d'entre vous ont pu constater que je suis un gars de party ! Je fais de la natation depuis 15 ans déjà et je suis passionné de soccer. J'ai eu la chance de rencontrer les plus crinqués d'entre vous aux initiations cet automne et j'espère revivre cette ambiance tout au long de l'année ! x

Vice-présidence aux finances : Béatrice Pearson Je m'appelle Béatrice Pearson et je suis en deuxième année de développement durable. Ce qui me passionne le plus dans mon programme est la gestion de l'eau. Je suis déléguée aux finances dans le conseil exécutif de notre association étudiante. En dehors de l'école, j'ai une passion pour le badminton. J'ai hâte de vous rencontrer et je vous souhaite une bonne rentrée!

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Vice-présidence aux affaires socioculturelles : Marie-Ève St-Pierre Mon nom est Marie-Ève St-Pierre, je suis étudiante en 3e année au Baccalauréat de géographie. C'est moi qui s'occupe d'organiser les sorties et les événements afin qu'on puisse apprendre à se connaître et aussi triper ensemble ! Je suis une fille sportive, pleine d'énergie, toujours prête à sauter dans le vif de l'action. Mon intérêt principal en géographie se situe dans le domaine de la géographie physique, soit les sols. Géomorphologie, sédimentologie, stratigraphie, paléolimnologie, nommez-en, j'ai une grande soif d'apprendre! Au plaisir de vous voir triper avec moi lors des nombreuses activités qui seront planifiées tout au long de la session! Vice-présidence aux communications : Élodie Benoit Mon nom est Élodie Benoit et je suis vice-présidente aux communications. En fait, c’est moi qui me cache derrière les réseaux sociaux et la boîte courriel de l’AÉGUL! Je suis une personne très dynamique et enthousiaste. J’adore apprendre de nouvelles choses et m’engager dans divers projets. J’entame ma 2e année dans le bac en géographie. Mes intérêts dans le programme sont les enjeux sociaux et environnementaux contemporains, plus particulièrement les migrations, les changements climatiques et les populations issues de milieux précaires. Je m’intéresse plus particulièrement aux phénomènes se déroulant sur le continent africain. Jele suis une personne artistique qui adoretrès mettre sa créativité à l’œuvre. dehors deà continent africain.très Je suis une personne artistique qui adore mettre saEncréativité l’école, je me passionne pour la En danse et j’aideeul’école, l’occasion diverslatypes au et cours vie (hipl’œuvre. dehors je d’expérimenter me passionne pour danse j’aideeumal’occasion hop, jazz, ballet, dansesd’expérimenter ouest-africaines, dancehall). De plus, de plein J’espère apprendre divers types au coursj’adore de malesvieactivités (hip-hop, jazz, air. ballet, danses ouestà vous connaître et n'hésitez surtout pas à nousDe poser questions. Nous sommes pourJ’espère vous ! apprendre à vous africaines, dancehall). plus,des j’adore les activités de pleinlà air. connaître et n'hésitez surtout pas à nous poser des questions. Nous sommes là pour vous ! Vice-présidence aux affaires internes : Jonathan L'écuyer Lessard Pas mal tout le monde m’appelle Dumby et mes pronoms sont il/lui. J’habite Québec depuis environ 13 ans et j’ai travaillé dans le domaine du jeu pendant 8 ans. Présentement, je fais le bac en développement durable du territoire. Je suis aussi membre du comité-conseil Action Climatique. Je suis fortement attiré par la politique et tous les enjeux qui touchent la diversité, l’inclusivité, l’amélioration de la qualité de vie et, évidemment, l’environnement. En dehors du contexte universitaire et professionnel, j’ai un intérêt considérable pour l’art sous toutes ses formes : cinéma, livres, dessins, peintures, tatouages, musique, etc. Plus concrètement, en tant que VP interne de l’AÉGUL, il est de mon devoir d’ouvrir la communication avec vous et de m’assurer que les valeurs de l’association l’association sont sont celles celles des des étudiants. étudiants. Pour Pour m’aider m’aider dans dans cette tâche, prenez le temps de répondre aux sondages lorsqu’ils passent venez vous faire entendre lors des assemblées générales. cette tâche, prenez le temps de répondre auxetsondages lorsqu’ils passent et venez vous faire entendre lors des assemblées générales. Vice-présidence aux affaires externes : Hubert Lebel Bonjour, je m’appelle Hubert et je débute ma deuxième année en géographie. J’occupe cette année le poste de VP externe de l’AÉGUL. Je suis passionné de plein air, de hockey et j’oserais même dire que j’aime bien prendre une tite bière de temps en temps. C’est mon intérêt pour la lutte aux changements climatiques et pour la biogéographie qui m’a poussé aujourd’hui à entreprendre un bac en géographie. Je vous encourage fortement à participer aux différentes activités qui seront organisées au courant de l’année. Bonne session et j’espère vous croiser sur le campus !

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Vice-présidence au développement durable : Marc-Antoine Vibert Je m'appelle Marc-Antoine Vibert, je suis en troisième année du bac en géographie, ainsi que le VP au développement durable dans l'AÉGUL. Ce qui vient principalement me chercher dans le bac ce sont les cours axés sur le développement durable et l'urbanisme. Outre mes intérêts académiques, j'entretiens une passion pour l'art et l'histoire, et plusieurs d'entre vous ont pu remarquer que je suis pas mal festif ! Vice-présidence recrue en géographie: Claire Horsin Je m’appelle Claire Horsin et je suis nouvelle recrue à l’AEGUL ! Je débute ma première année dans le baccalauréat en géographie et je viens tout juste de débarquer au Québec. J’ai quitté la France pour mes études. Je suis motivée pour organiser toutes sortes d’activités ! J’aime beaucoup voyager, manger et les vieilles musiques. Je souhaite m’impliquer dans l’asso pour rencontrer de nouvelles personnes et m’intégrer davantage dans la vie étudiante, organiser des activités et représenter les étudiants de nos différents programmes ! Au plaisir de vous rencontrer Vice-présidence aux festivités : Lysianne Desgagné-Etcheverry Je m’appelle Lysianne et j’occupe le poste de VP-Festive. En gros, je m’occupe des Géolympiades et du Festival de sciences et génie (FSG) pour notre département. J’ai besoin de gens crinqués et enthousiastes comme moi pour pouvoir garder nos titres de champions (et nos trophées) encore cette année !! Je suis toujours à la recherche de sensations fortes et de nouvelles expériences, c’est pourquoi j’adore faire des activités de plein air. Je suis également une fan de couchers de soleil et une passionnée de photographie. N’hésitez pas à venir me parler si vous me croisez, ça me fera plaisir de vous connaître davantage. Bonne session à vous et au plaisir ! Vice-présidence recrue en développement durable: Émile Chartier Thibault Salut! Moi c’est Émile Chartier-Thibault et je suis VP recrue dans l’asso cette année. J’en suis à ma première année dans le bac en développement durable du territoire et comme plusieurs d’entre vous je suis là parce que je me sens interpellé par les enjeux environnementaux et de changement climatique. Je suis originaire de Carleton en Gaspésie, une région que j’affectionne particulièrement pour ses grands espaces, le plein air et les bonnes micros ! Je suis ravi de faire partie de la dynamique AÉGUL et il me fera un grand plaisir de défendre les droits étudiants en son sein et surtout, de passer du temps avec vous dans nos différentes activités !

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les affiches scientifiques perdues du abp

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Dans les obscurs étages supérieurs du ABP et/ou Kruger Par Antoine Harel

Claudelle Bourque, candidate à la maîtrise avec Jean-Claude Ruel et Patricia Raymond (DRF) Et avant : Baccalauréat en aménagement et environnement forestiers Titre : L’étude du rôle et de l’importance des débris ligneux de sapin baumier dans le processus de régénération des essences en raréfaction en forêt mixte

Quel est ton sujet de maîtrise ?

suis rendu compte que j’ai un grand intérêt avec tout ce qui est en lien à l’écologie et à la sylviculture. J’ai donc approché des chercheurs à la DRF (Patricia Raymond et Daniel Dumais) et je leur ai demandé s’ils avaient des projets de maîtrise portant sur ces deux sujets. Ils m’en ont proposé plusieurs et j’ai pu choisir un projet qui me rejoignait. Par la suite, j’ai entamé les démarches pour m’inscrire à la maîtrise en sciences forestières – avec mémoire.

Je m’intéresse aux débris ligneux, en particulier ceux de sapins baumiers, car c’est une essence qui est vulnérable aux chablis et à la tordeuse des bourgeons de l’épinette. Une de mes hypothèses est que les débris ligneux de sapin baumier constituent un substrat d’établissement qui va être préférentiel pour les semis d’essences compagnes en forêt mixte. On veut aussi voir si ce substrat est bon pour des essences en raréfaction comme l’épinette et le thuya. L’étude de ce sujet pourrait entraîner des répercussions sur les pratiques d’aménagement. Par exemple, selon les résultats obtenus, cela pourrait influencer la quantité de débris ligneux laissés sur le parterre de coupe pour favoriser l’établissement de la régénération. En effet, si le rôle du sapin s’avère important dans le processus de régénération de ces essences, une réduction de son abondance pourrait entraîner des impacts négatifs sur les écosystèmes étudiés.

Le début de ta maîtrise, comment ça s’est passé ? J’ai commencé à travailler sur le projet en avril. J’ai passé les mois d’avril et de mai à réaliser une revue de littérature, puis à travailler sur la méthodologie du projet. Durant le mois de juin, je suis allée en forêt pour tester le protocole et je participais à la récolte de données d’autres projets de la DRF. Cela m’a aidé à préparer ma méthodologie, puisque j’ai pu voir différents dispositifs expérimentaux et réaliser divers inventaires. J’ai récolté mes « vraies » données pour la maîtrise durant les mois de juillet et août.

Qu’est-ce qui t’a mené au choix d’un tel sujet ? J’ai effectué un stage l’été passé avec l’équipe de sylviculture de la forêt mixte de la DRF et j’ai vraiment aimé ça. De plus, je me suis intéressée aux essences en raréfaction dans le cadre de mon projet de fin d’études (PFE). Au final, je me suis rendu compte que j’ai un grand intérêt avec tout ce qui est en lien à l’écologie et à la sylviculture. 50


As-tu aimé les premières semaines de terrain (récolter les premières données et faire des modifications dans ton protocole…) ? J’ai adoré! En fait, dans un contexte scolaire, nous sommes davantage dans la théorie que la pratique. Le fait de bâtir soi-même un protocole, le tester, apporter des ajustements et réfléchir aux objectifs auxquels on désire répondre, c’est un peu comme se lancer dans le vide. Il faut s’habituer à prendre des décisions sur le terrain « en live » basées sur notre jugement et nos connaissances, car une fois en forêt, ça fait un peu loin pour des allers-retours! C’est déstabilisant au début, mais c’est une superbe expérience!

L’inventaire des débris ligneux a été réalisé en fonction de critères déterminés préalablement. J’y ai pris en note l’essence du débris ligneux et sa classe de décomposition. Aussi, lors de la réalisation de cet inventaire, nous avons procédé à un échantillonnage des débris ligneux de différents stades de décomposition, lorsqu’il était impossible de déterminer l’essence de ceux-ci. Ces échantillons seront par la suite analysés en laboratoire. Cet été, toutes mes placettes étaient dans les peuplements témoins, c’est-à-dire des forêts non perturbées par la coupe. L’été prochain, je vais faire des placettes situées en contexte de forêt aménagée, soit dans des coupes partielles. Où en es-tu rendue en ce moment ? :

En quoi consiste le dispositif expérimental et quelles données as-tu récoltées ? J’ai réalisé la récolte de mes données dans deux dispositifs expérimentaux. Le premier s’appelle « CPI-M2 » (coupe progressive irrégulière) et il est localisé à Mattawin, dans la Réserve du SaintMaurice, à proximité du Lac Swasey. L’autre dispositif est situé dans la ZEC du Bas-St-Laurent, à proximité du Lac-des-Eaux-Mortes. Il y a plus de thuyas dans ce dispositif. Ces deux dispositifs en peuplements mélangés représentent différentes compositions possibles associées au sapin baumier dans le domaine bioclimatique de la sapinière à bouleau jaune. De plus, ceux-ci testent des scénarios de CPI. Sur le terrain, j’ai fait plusieurs types d’inventaires. J’ai réalisé des inventaires de substrat d’établissement (inventaire de microsite d’installation). Cela consiste à faire des placettes de 1.13 mètre de rayon, dénombrer les semis par classe de hauteur et identifier leur essence. Puis, je caractérisais le substrat d’établissement de chaque semis ainsi que l’estimation visuelle du pourcentage de recouvrement des différents substrats d’établissement dans la sous-placette (10 classes de substrat). Cela me permet de calculer des ratios (quelle essence de semis pour quel type de substrat).

J’ai presque fini la version préliminaire de mon proposé de recherche dans le cadre du cours de méthodologie (FOR-7900) et je commence à travailler sur mes données. Je suis en train de me préparer à faire des analyses génétiques pour les échantillons de débris ligneux récoltés. En fait, on s’intéresse beaucoup aux débris ligneux qui étaient très fortement décomposés. Or, plus ils sont décomposés, plus il est difficile d’identifier l’essence du débris. On va donc essayer de trouver une façon, en laboratoire, pour identifier l’essence. La piste des tests génétiques est l’option la plus probable en ce moment. Je vais travailler là-dessus en novembre avec Nathalie Isabel du Centre de Foresterie des Laurentides (CFL). C’est moi qui réaliserai les analyses au laboratoire et j’ai bien hâte! La génétique c’est un domaine que l’on côtoie peu durant la formation universitaire. De plus, d’autres paramètres vont peutêtre s’ajouter dans les analyses en laboratoire et j’aurai plus de résultats à analyser. Après avoir fini le terrain, as-tu eu le temps de regarder un peu les données ? Oui, dans le cadre du cours de statistiques (FOR7044), je dois formuler des hypothèses et travailler un peu sur mes données. J’ai donc commencé à les nettoyer et à les organiser. À date, tout fonctionne et je crois que je possède tout ce qu’il faut pour entamer les analyses. 51 Dans to


partielle (30, 40 et 50 % de prélèvement de la STM) avait un effet sur les performances physiomorphologiques de la régénération des semis naturels et plantés, et si, par rapport aux semis naturels, les semis plantés avaient de quelconques avantages. Concrètement, je m’intéressais aux paramètres morphologiques et de croissance ainsi qu’aux paramètres écophysiologiques (la photosynthèse et la surface foliaire spécifique) des semis et des plants. La mesure des échanges gazeux, dont la photosynthèse maximale (à saturation lumineuse) et la conductance stomatique, a été effectuée à l’aide d’un appareil portable (LI-6400XT). Ce projet a donné des conclusions vraiment intéressantes et là on est en train de le transformer en article scientifique. Restez à l’affût!

peu sur mes données. J’ai donc commencé à les nettoyer et à les organiser. À date, tout fonctionne et je crois que je possède tout ce qu’il faut pour entamer les analyses. Dans tous les cas, j’ai un deuxième été terrain qui servira à récolter des données dans les coupes partielles. Je pourrai m’ajuster en conséquence (à suivre…)

La suite ? Donc je fais le cours de méthodologie de la recherche scientifique et celui d’analyse de données écologiques cette session-ci. Il va me rester le cours de séminaire en sciences forestières (FOR-6004) où je vais présenter les résultats. Je compte faire le cours de rédaction scientifique (FOR-7100), ce qui va me donner les outils nécessaires pour rédiger mon article. Surtout que mon PFE fera l’objet d’un article scientifique qui sera publié dans une revue au cours des prochains mois. Et j’aimerais faire le cours d’écophysiologie végétale (BIO-7022).

Travailles-tu à temps partiel en plus (auxiliaire d’enseignement, contrat) ? Je suis engagée 14h/semaine par la DRF. Cela me permet de travailler sur ma maîtrise et d’apporter mon aide pour la récolte de données ou l’analyse d’échantillons en laboratoire dans les divers projets de la DRF. J’aimerais être auxiliaire d’enseignement durant la session prochaine et m’impliquer dans la vie étudiante. Tu as parlé de ton PFE et de ton souhait de le transformer en article scientifique. Comment ça se passe ? Mon PFE portait sur la dynamique d’acclimatation et de croissance de semis naturels et plantés d’épinette rouge et de thuya occidental dans un contexte d’enrichissement en coupe progressive irrégulière. On voulait savoir si l’intensité de la coupe partielle (30, 40 et 50 % de prélèvement de la STM) avait un effet sur les performances physiomorphologiques de la régénération des semis naturels et plantés, et si,

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la bière, une histoire d’amour à la ffgg Par Alison Moisan et Antoine Harel L’idée m’est venue de faire un sondage quelconque auprès des membres de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (FFGG) et quoi de mieux que de demander au peuple quelle était leur bière favorite. Les informations suivantes furent demandées dans le sondage : programme / poste (bac, maîtrise, doctorat, chargée de cours, professeur(e), administration, etc.... Le nom de votre bière préférée. Est-ce une bière de microbrasserie ? Quel type de bière (blonde, rousse, IPA, etc.) C’est la première fois depuis quelque temps qu’un sondage de ce genre est réalisé dans le Jaseur Boréal. Si ça vous plait, on en refera d’autres. Professeur ! Professeur !

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« bière à shutgunn »

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Les bières, la liste (partiel) ! • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

La fin du monde (Unibroue) Limoilou beach (La Souche) Mango nº5 (La Souche) Blanche de pratto (Pit Caribou) Mégafruits Raptor (La Barberie) Valkyrie (Archibald) Tête de pioche du Prospecteur (Le Prospecteur) Santa (Le Naufrageur) Dominus Vobiscum Double (MicroBrasserie Charlevoix) Gros Mollet (Microbrasserie du Lac SaintJean) Dorée (Boréale) Corne de brume (À l’abri de la Tempête) IPA du Nord-Est (Boréale) Franc Bois (La Souche) Rasberry Sour (La Barberie) Gose vie sale (La Souche) Gros Pin (La Souche) Rousse Anglaise (La Barberie) Cactus NEIPA (Benelux) Colborne (Le Naufrageur) Blonde de l’enfer (Unibroue) La saison du tracteur (Trou du diable) Sûre au framboises (Bièrerie Shelton) La Blonde de L’Anse (Pit Caribou) Queen Anne’s Revenge (Le Corsaire) L’Ambiguë (La Voie Maltée) Belle Baie (Microbrasserie Cap Gaspé) Blanche de Cahmbly poire (Unibroue) B Couleur Cassis (Unibroue) Péché Mortel (Brasserie Dieu du Ciel!) Carcajou (Le Corsaire) St-Ambroise (McAuslan) La Sûre Prenante aux fruits (La Voie Maltée) Smoothie Beach (La Souche) Loup des saules (La Souche) Perroquet IPA (Trou du diable) Rousse (Boréale) La Gose du Barachois (Pit Caribou) Labatt 50 (Labatt)

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Milkshake IPA (Vox populi) Miss Céleri (Griendel) Mr Honey (La Pécheresse) La Buteuse (Trou du diable) Été indien (Brasserie Dieu du Ciel!) Saison Cerise (Brasserie Dunham)


la semaine des sciences forestières, un événement hors du commun à ne pas manquer Depuis maintenant plus de 50 ans, la Semaine des sciences forestières (SSF) est organisée bénévolement par les étudiants en foresterie de l’Université Laval et plus récemment, également par les étudiants en environnement. La Semaine des sciences forestières se veut être une opportunité de vulgariser et d’informer le grand public afin qu’il puisse découvrir toute la diversité présente en foresterie en rencontrant et en discutant avec des professionnels du domaine, des chercheurs et des étudiants. Elle se veut aussi de créer des opportunités de réseautage entre professionnels, praticiens et étudiants du milieu. Cette année, le Salon de la forêt ayant pour thème : Dé-Chênes toi au salon de la forêt se tiendra les 19 et 20 février 2022. Il y en aura pour tous les goûts tout au long de l’événement avec la participation de plusieurs exposants diversifiés. Vous aurez également accès à des conférences, un cinéma forestier, une section jeunesse, des kiosques étudiants et et plus plus encore. encore.Vous Voustrouverez trouvereztoutes toutesles lesinformations informations directement sur le site internet de la Semaine des sciences forestières, ssf.ffgg.ulaval.ca. De plus, n’oubliez pas de venir mettre à l’épreuve vos connaissances forestières au jeu-questionnaire du Génie en arbre le 10 février 2022. Tous les étudiants sont les bienvenus. Nous vous attendrons avec impatience! Aussi, nous aurons des invités spéciaux lors de notre soirée de contes et légendes du 8 février 2022. Le conteur sera également accompagné par des étudiants qui, ensemble, vous feront voyager. Le Colloque de la semaine des sciences forestières est organisé par la SSF dans le but d’offrir l’opportunité aux étudiants d’aborder des thèmes importants de la foresterie. Les experts invités discuteront des problématiques actuelles touchant le milieu forestier et ils pourront répondre à toutes vos questions. Cette année le thème sera : « Économie du bois » et il vous sera présenté le 17 février 2022. À vos appareils photo, cette année le concours photo sera sous le thème : « Les curiosités de la forêt ». Les gagnants se verront attribuer de merveilleux prix, dont un forfait de deux nuitées en chalet EXP dans le Parc national de la Jacques-Cartier. Tous les détails du concours seront disponibles sur les différents médias sociaux de la Semaine des sciences forestières ainsi que sur notre site internet. Vous avez jusqu’au 1er février 2022 pour participer. Bonne chance à chacun d’entre vous! N’oubliez surtout pas de nous suivre sur notre Facebook et notre Instagram!

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association des étudiants gradués en foresterie

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L’AFOR tient à souligner la grande implication de ses membres, tout particulièrement celle des nouveaux·elles élu·e·s grâce à qui elle peut assurer sa mission : représenter les étudiantes et étudiants de 2e et 3e cycles auprès des instances universitaires, dont les enjeux nous touchent de près ou de loin.

Dans la dernière année, ces enjeux nous ont semblé plus loin que proches, en raison de toutes les mesures sanitaires avec lesquelles vous êtes maintenant familier·e·s, mais n’ayez crainte, la perspective d’un retour en présentiel est l’une des principales motivations chez l’exécutif de l’AFOR pour cette année. Nous serons à l’affût des changements des directives, de sorte à remettre le plus d’activités en présentiel qu’il nous est permis de le faire et de vous offrir les échanges, rencontres et contacts humains qui manquent crucialement à nos vies étudiantes.

Notre local d’association est le ABP-1260. Nous n’y sommes pas toujours, mais vous pouvez passer nous voir si vous souhaitez nous parler. N’hésitez pas à prendre contact avec nous, par courriel ou sur Facebook, tout au long de l’année, nous sommes là pour vous répondre et vous soutenir. Nous sommes disponibles pour vous et vous aider nous fera le plus grand plaisir.

L’exécutif de l’AFOR 2021-2022

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corrigé / memes pas drôle !

Nos memes sont pas drôles ! Envoyez-nous les vôtres pour qu’on les mette dans la prochaine édition du Jaseur Boréal!

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MOT DE FIN Et voilà, c’est déjà la fin de cette première édition pour l’année 2021-2022. Nous espérons qu’elle vous a plu. C’était honnêtement la plus grosse édition que nous [Antoine, Ann-Julie et Myriam] avons produite depuis que nous gérons le Jaseur Boréal (automne 2019). Mais on a eu énormément de plaisir à la [l’édition] faire. Nous avons quelques idées pour la prochaine édition (hiver 2022), mais nous avons besoin de votre aide ! Si vous souhaitez présenter votre groupe de recherche ou votre laboratoire, écrivez-nous (ANHAR84@ulaval.ca). Cela nous fera plaisir de venir visiter votre laboratoire, vous écouter et vous présenter dans le Jaseur Boréal, le journal étudiant de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. Nous sommes d’ailleurs toujours à la recherche d’articles, de textes engagés, de photographie, de rapports de stage, de dessins ou de memes. Au plaisir, Antoine, Ann-Julie et Myriam, coordinateurs du Jaseur Boréal



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