Jeudi 5 novembre 2015
be.rbth.com
Les actualités de la Russie Distribué avec
Parmi les autres partenaires de distribution : The Daily Telegraph, The New York Times, The Washington Post, Le Figaro, etc.
C E S U P P L É M E N T D E S I X P A G E S E S T É D I T É E T P U B L I É P A R R O S S I Y S K AYA G A Z E T A ( R U S S I E ) , Q U I A S S U M E L ’ E N T I È R E R E S P O N S A B I L I T É D E S O N C O N T E N U
Syrie L’opinion publique russe envers l'engagement a basculé de l’indifférence au soutien
Pharmacie Vers le 100% "made in Russia" ?
Les médicaments à l'abri du rouble Le gouvernement russe veut substituer les importations dans le domaine des produits pharmaceutiques, ce qui joue en faveur des producteurs étrangers implantés en Russie. KIRA EGOROVA RBTH
En mai 2015, le premier ministre russe Dmitri Medvedev a ordonné au gouvernement d'enclencher un processus de substitution aux importations dans le secteur pharmaceutique. Cette nouvelle politique va principalement jouer en faveur des sociétés étrangères qui ont déjà des usines en Russie, pensent les acteurs du marché. « Pour les entreprises étrangères déjà implantées dans le pays, cela promet un retour sur investissement plus rapide, et celles qui n'ont encore pas d'usine
en Russie vont être poussées à y relocaliser leur production », estime Viktor Dmitriev, directeur général de l'Association russe des producteurs pharmaceutiques (ARPP). Aujourd'hui, pratiquement toutes les compagnies pharmaceutiques de renommée mondiale ont une représentation en Russie. Par contre, seules quelques unes peuvent se vanter d'avoir des usines en province. C'est le cas de certains géants du marché comme le groupe français Sanofi, le suisse Novartis, AstraZeneca (Suède-Grande-Bretagne) et Novo Nordisk du Danemark. L'américain Abbott, (le groupe a notamment pris le contrôle du belge Solvay en 2010), a également des usines en Russie. SUITE EN PAGE 3
ÉDUCATION
CULTURE
Lingua franca continentale
Les harmonies de Touva
© LEONID SOKOLOV
©EPA
Opération en Syrie : les Russes entre soutien et confusion Les réactions populaires au premier engagement militaire russe hors de l'ex-URSS penchent vers le soutien. Mais les experts et sociologues notent l'existence d'un malentendu. EKATERINA SINELCHTCHIKOVA RBTH
À peine 5 heures ont séparé, fin septembre, l'autorisation donnée au président d’utiliser les troupes à l’étranger et la première attaque aérienne russe en Syrie. En Russie, la population n'a pu exprimer d’emblée une position tranchée à l’égard de cette intervention, tout s’est passé beaucoup trop vite, soulignent les sociologues. Sur internet, dans les forums de discussions, beaucoup de commentaires disaient : « Pour le moment, nous ne savons pas ce que nous devons en
penser, car nous n’avons aucune information ». Une dizaine de jours plus tard, les deux principaux services d'études sociologiques du pays, VTsIOM et Levada, ont publié des sondages montrant qu'une majorité de Russes approuvaient globalement la campagne militaire. Dix jours plus tard, la cote de popularité de Vladimir Poutine a battu son maximum historique, pour atteindre près de 90%. Mais certains s'interrogent : les Russes comprennent-ils réellement aux côtés de qui et contre qui se battent les militaires de leur pays ? Saisissent-ils les objectifs et les enjeux de cet engagement ? Les sondages semblent indiquer que la réponse est négative.
Ce n’était que la Syrie Il y a qu'un an, la guerre civile en
Syrie était un sujet secondaire dans les bulletins d'information russes. Parmi ceux qui se disaient au courant des événements en Syrie, plus de la moitié affirmaient ne soutenir aucune des parties du conflit. La menace posée par les terroristes de l’État islamique était perçue comme secondaire, certains sondés considérant même l'organisation comme un allié potentiel dans l'arène géopolitique, rappelle l’expert du centre Levada Stepan Gontcharov. « Cette situation a persisté jusqu’à la fin de l’été dernier, lorsque les premières informations sur le transfert des troupes vers les bases russes en Syrie ont commencé à être publiées par la presse. Le grand public n'a été rattrapé par le conflit que plus tard encore, quand l’agenda des chaînes de télévision fédérales
a commencé à changer », explique-t-il. Au moment des premières frappes russes, l’intervention contre les islamistes de l’EI, le Front al-Nosra (branche locale d’Al-Qaïda, également interdite en Russie) et les autres mouvements considérés comme radicaux par la Russie n’avait effectivement pas encore remplacé le sujet jusque-là le plus populaire dans la presse russe : la crise dans le sud-est de l’Ukraine. « Quand le Conseil de la Fédération a été saisi de la demande d’autorisation pour utiliser les forces armées à l’étranger et quand il s’est avéré qu’il ne s’agissait "que" de la Syrie, la première réaction, paradoxalement, fut celle du soulagement. On craignait une nouvelle aggravation sur le front ukrainien et cela nous effrayait beaucoup plus. C’était ma réaction et celle de nombreuses autres personnes sur ma timeline sur Facebook », raconte Ekaterina Schulmann, politologue et professeur associé de l’Institut des sciences sociales de l'Académie présidentielle russe d'économie nationale et d'administration publique. D’autant qu’on a vite compris que la campagne syrienne était par ailleurs une tentative de reprendre le dialogue avec les pays occidentaux et d’éviter l’isolation. SUITE EN PAGE 2
Pourquoi apprendre la langue russe et comment le faire en Belgique ? Un reportage spécial de RBTH sur le concours de langue russe organisé récemment à Bruxelles.
La musique énigmatique du groupe folklorique Huun-HuurTu à découvrir ce novembre au cœur de Bruxelles. Les musiciens du groupe nous ont accordé un entretien dans lequel ils décryptent leurs racines ancestrales.
PAGE 4
PAGE 6
Faire partie des médias en ligne mondiaux focalisant sur la Russie be.rbth.com
VOTRE SOURCE CRÉDIBLE POUR LES ACTUALITÉS ET LES VISIONS DE LA RUSSIE *
83 % des lecteurs font confiance à rbth.com comme une source d'opinions des experts russes.
81 % des lecteurs disent que rbth.com fournit des informations et des analyses qui vont au-delà de la couverture d'autres médias sur la Russie.
77 % des lecteurs affirment que le site de RBTH touche tout le monde et non seulement ceux qui s'intéressent particulièrement à la Russie. *Les statistiques sont basées sur un sondage public, effectué le 15 mars 2015 sur le site de RBTH.