Directeur de la publication Jacques de la Chaise jacques@lebonbon.fr Rédacteur en chef
édito “bon”jour
Denys Beaumatin / Marie Arquié redac-stmartin@lebonbon.fr Design original Tom & Léo tometleo@lebonbon.fr
L’appel du Bonbon !
Rédaction Florence Lafragette, Capucine Jaillon, Pierre-Emmanuel Barre, Victoire Boizard, Jean Chil-Hagopian, Christophe Favreau, Philippe Mollard, Amandine Maudet, Sébastien Piasco, Christine de la Chaise, Irene Stehr, Maïté Rivière, Luce Bourgeois Photographes Benoît Grimalt, Ondine, Cedric Casanova, Fabrice Lacroix, Graphiste Emmanuelle Labouré Illustrateurs Davy Khau, David Robert Remerciements Marie Arquié, Moktar, Alexandra Serré, Lucia Vlasicova Chef de Pub Lionel Ponsin / 06 33 54 65 95 pub@lebonbon.fr Petites annonces annonce@lebonbon.fr Rejoignez Le Bonbon recrut@lebonbon.fr Contactez-nous hello@lebonbon.fr 09 75 71 48 34 Le Bonbon 30, place St Georges, 75009 Paris. SIRET 510 580 301 00016 ISSN : en cours Dépot légal : à parution Imprimeur Centre Impression
Force est de constater que les nouvelles technologies nous individualisent de plus en plus, d’un côté, mon réseau social n’a jamais été aussi bien tissé et de l’autre je n’ai jamais rencontré aussi peu de monde. Paradoxalement, je n’ai jamais eu autant « d’amis » et je ne suis jamais aussi peu sorti de chez moi. Quand on ne sait pas gérer ce vaudeville virtuel qui s’impose à vous, la toile vous enferme inexorablement, vous stérilise, jusqu’à devenir aussi plat que votre écran d’ordinateur. La bonne solution ? La vie de quartier. Aller dans un lieu, pas sur une Fan page. Rencontrer des êtres, pas des « Amis ». C’est pourquoi j’ai répondu présent à l’appel du Bonbon. Lancer un magazine de proximité, positif et créatif. Pour fédérer une équipe passionnée, pour et par les habitants du quartier. Voilà la vraie dimension village ! Celle qui rapproche, qui humanise les rapports sociaux : lancer un gratuit qui offre la possibilité de bénéficier de bons de réduction chez les commerçants de son quartier, de s’informer sur l’actualité de son arrondissement : les évènements à ne pas rater, les personnalités, qui sont les hommes, les femmes que nous croisons de près ou de loin, etc. Ce magazine doit réactiver le lien social, le vrai. Il doit rapprocher les habitants du quartier des commerces de proximité, les forces vives du 10e et du 11e arrondissement par un vrai contenu journalistique, décalé et engagé. C’est notre ambition. Mes amis, je sens les frémissements d’un nouvel élan, les rues s’animent, les lumières s’émulsionnent. « LA RUE EST A NOUS », dix La Bonne Etoile Claude Sabbah. Amicalement
Denys Beaumatin
RÉGIE PUBLICITAIRE 06 33 54 65 95 pub@lebonbon.fr février 2010 |
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leS bonbonS mode d’emploi comment profiter Des Bonbons
1 choisissez
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Repérez les Bonbons pré-découpés au milieu du magazine.
Détachez ces Bonbons qui vous feront bénéficier d’offres et d’avantages.
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descriptif d’un Bonbon Enseigne
Le nom du commerçant
Avantage
Définition du type d’offre
le valmy
1 SHOT
de vodka caramel pour 1 repas
Description
Le type de commerce
Coordonnées
Adresse et téléphone
Momo le roi de l’accueuil restaurant et cuisine française 145 quai de valmy Tél : 01 42 09 93 78
sommaire miam miam !
P age 6.
Jean-Marc Vialatte
P age 14.
love toys
P age 18.
fashion postcards
la bonne recette
P age 34.
mouvement
P age 44.
isabelle ferreira
P age 22.
Page 5. Le Bon Timing Page 6. Le Bon Commerçant Page 10. La Bonne Étoile Page 12. Les Bons Plans Page 14. Le Bon Art Page 16. Le Bon en Arrière Page 18. Le Bon Look
Page 21. Le Casse Bonbon Page 22. La Bonne Recette Page 25. La Bonne Séance Page 26. Le Bon Astro Page 28. Les Bons Tuyaux Page 31. La Bon’Bonne Page 32. Le Bon Écolo
Page 34. Le Bon Homme Page 36. Les Bons Shops Page 38. Le Bon Artisan Page 40. Les Bons P’tits Diables Page 42. Les Bons Snapshots Page 44. Le Conte est Bon Page 46. Le Bon Agenda février 2010 |
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le Bon Timing les évènements à ne pas manquer
© DR
concert
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théatre
Depuis trois ans, le Café de la danse présente les soirées Ouvrez les guillemets. Dans une ambiance familiale et chaleureuse, seuls en scène, entre un fauteuil et un vieil abat-jour, trois artistes se succèdent et dévoilent leur univers, repensé pour l’occasion. Au tour donc de Mathieu Boogaerts, Etyl puis Siméo de déshabiller leurs musiques pour le plus grand plaisir du public. Mardi 2 février à 19h le Café de la Danse, 5 Passage Louis Philippe 75011. www.cafedeladanse.com
La Vie parisienne La Vie parisienne, de Jacques Offenbach, crée le 31 octobre 1866, est un opéra-bouffe. Le baron de Gondremarck vient de débarquer à Paris, il est suédois. En Suède, les hivers sont froids et longs. Il veut rattraper le temps perdu et ‘‘s’en fourrer jusque-là’’, mais il est accompagné de sa femme... Représentations du mardi au dimanche Théâtre Antoine, 14 bvd de Strasbourg 75010. www.theatre-antoine.com
EXPO
thonik
clubbing
little dragon
© DR © DR
Ouvrez les guillemets
L’agence Thonik, de Thomas Widdershoven et Nikki Gonnissen, est l’une des plus représentatives du design néerlandais ; son style est net, intelligent et audacieux, des couleurs vives et un impact conceptuel fort. L’agence a pris en charge d’importantes commandes aussi bien pour de grands musées, que le parti socialiste néerlandais (SP) et la ville d’Amsterdam. Du 22 janvier au 20 mars 2010, Galerie Anatome, 38 rue Sedaine 75011. www.galerie-anatome.com
Le secret le mieux gardé de la musique electro se révèle au Point Ephémère le 23 février 2010 ! Little Dragon (Peacefrog) est un groupe de musique électronique raffinée, basé à Göteborg, en Suède, composé de la chanteuse sino-suédoise Yukimi Nagano et de ses proches amis Erik Bodin, Fredrik Källgren Wallin, et Håkan Wirenstrand. Point Ephémère, Quai de Valmy 75010. www.pointephemere.org - www.myspace.com/yourlittledragon février 2010 |
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le Bon commerçant texte Louise Bourgeois / photo rémi desclaux
Jean-Marc Vialatte
un charcutier auvergnat comme on n’en fait plus Dans le cochon, tout est bon… Et quand il est auvergnat, n’en parlons pas, pourrait rajouter le dicton.
L
orsqu’on sort de Aux Produits d’Auvergne, belle charcuterie traditionnelle du début de la rue de Lappe, ça n’est jamais les mains vides : du pâté de tête aux jésus, en passant par les saucissons au vin, rosettes, jambons secs (ou non), et cochonnailles en tout genre, il y en a pour toutes les papilles ! Sans parler des autres spécialités toutes plus affriolantes les unes que les autres, au nom parfois moins connu : croquants, fouace (sorte de brioche légèrement parfumée à la fleur d’oranger), castanha (boisson spiritueuse mariant la vigueur de la châtaigne au parfum délicat de la pêche, comme le dit si poétiquement l’étiquette), fricandeau (pâté de porc) et pounti (pâté d’herbes mêlant avec bonheur blettes, salades et pruneaux… et ça se mange chaud comme ça, sans façon, oui madame). Le tout arrosé d’un bon verre de vin, que vous trou-
verez aussi chez Jean-Marc, et agrémenté d’un morceau de fromage vieilli à souhait : carré d’Aurillac, Saint Nectaire, Cantal, tome de brebis, j’en passe et des meilleurs. Cette charcuterie est un véritable îlot de tranquilité et de « bon goût », qui défie les boîtes de nuit, pubs, troquets et bouibouis de la rue de Lappe (42 licences IV rien que pour cette rue, m’a dit Jean-Marc : tout simplement impressionnant). Ouverte en 1931, elle a traversé les époques, a assisté avec étonnement mais toujours imperturbable, à la boboïsation du quartier. Jadis vrai coupe gorge, repère des « filles » et des ferrailleurs, le quartier a également servi de terre d’asile aux nombreux expatriés auvergnats, fraîchement arrivés de leur « terre natale », qui débarquaient avec femmes et enfants à la gare de la Bastille (à l’emplacement de l’actuel opéra Garnier), avec pour seul bagage leur courage et leur naturel laborieux. Qui ne connaît pas l’image d’Epinal du charbonnier auvergnat ? février 2010 |
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la tête dans les olives L’établissement Aux Produits d’Auvergne est un vestige de cette époque, où les auvergnats étaient les rois de la Bastille, seuls maîtres à bord de leur bistrot ou de leur atelier de ferraillage. Il y avait paraît-il cinq charcuteries du même acabit. Aujourd’hui, Aux Produits d’Auvergne en est la seule survivante. Jean-Marc attribue cette longévité étonnante à la situation de l’établissement, en début de rue, ce qui lui donne une bonne visibilité et permet aux acheteurs occasionnels et aux curieux de venir grossir la clientèle plus fidèle. Je serais plutôt tentée d’y voir la reconnaissance du travail bien fait. D’ailleurs, Jean-Marc ne dit-il pas lui-même que l’on vient de loin pour goûter sa potée, son friton ou sa terrine auvergnate ? Ses clients, il les soigne aux petits oignons : que ce soit pour « la mamie qui vient chercher sa tranche de jambon blanc » ou « des auvergnats qui viennent de banlieue », il déploie la grande batterie, affute ses couteaux, fait claquer les portes de ses glacières, et vous dégote l’introuvable. Alors si d’aventure vous passiez dans le quartier, faites donc un saut chez Jean-Marc, cet auvergnat qui, sans façon, m’as donné quatre bouts de… Mais je vous laisse le soin de compléter, et m’en vais déguster le petit jésus que Jean-Marc, très grand seigneur, m’a offert.
Aux Produits d’Auvergne
6 rue de Lappe 75011 Paris Tél : 01 47 00 41 28 10 —
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lA BonNE ÉTOILE texte et photo Denys Beaumatin
Claude Sabbah DANDYX CABALISTIQUE DE L’UNDERGROUND Sans âge, libéré, pluriel, Claude Sabbah est un homme inclassable, multiforme, multi-sens, en perpétuel mouvement. Plusieurs marques ont fait appel à ses services en tant que designer sans jamais le dompter car son style est insaisissable, unique. Il n’agit pas comme un simple révélateur, mais comme un démystificateur, un esthète du sens et de la beauté.
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on histoire, ton parcours. King of Contradictions.
Silence. Obliger de me confronter à la contradiction comme tous les gens qui reçoivent de l’énergie. On ne sait pas d’où elle arrive, mais quand on en reçoit beaucoup il y a évidemment le j’ai été meilleur et le pire.
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très jeune à deux choses merveilleuses : le paraître et l’être. Voilà comment je résume mes contradictions. Je t’ai croisé plusieurs fois dans la rue. Tu vas où se trouve l’énergie, là où les gens se rencontrent. Quand j’étais très petit, j’ai été élevé à Casablanca, dans la boucherie de mon père qui se trouvait dans un marché, très multiethnique : juifs, musulmans, chrétiens, etc. Dès que j’arrivais chez moi, je ne pouvais pas sortir, j’étais privé de rue. Donc toute ma vie, mon obsession a été de pouvoir descendre dans la rue. Et donc, j’ai tellement été privé que quand les grands magasins Tati m’ont demandé de leur trouver un concept je leur ai créé ‘‘La rue est à nous’’.
confronté à deux choses merveilLeuses, le paraître et l’être
Tu as travaillé à New York, New Delhi, aux quatre coins du monde. Au cours de mes voyages, deux personnes ont illuminé mon existence. Ce sont Emmanuel Levyne – qui était mon maître d’hébreu, de Cabale, quand j’avais 22 ans, un remarquable écrivain – et Annick de Souzenelle, écrivain ésotériste. J’ai été confronté 12 —
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Maroc, France, etc. Ensuite, Londres, Paris, parce qu’il fallait passer à Londres avant d’arriver à Paris pour parfaire son dandysme.
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Un dandysme métissé, à la croisée des cultures. Oui, à la croisée des cultures, mais on vou-
drait dire que tout ça, c’est des images, des noms, qu’on voudrait être dédandyfié, déségotisé, désétiquetté. Ton actu. J’ai le privilège de travailler avec la galeriste Anne de Villepoix. Elle a sélectionné l’une de mes créations, un vêtement unique, One World Dress, répertorié au Costume Institute du Metropolitan Museum de New York. D’ailleurs, c’est dans sa galerie que s’ouvre tout un cycle de conférences pour l’année 2010. J’anime la première d’une série illimitée sur des sujets aussi divers que la cabale, l’architecture ésotérique avec des écrivains de grand talent. Tu connais bien le 10e, le 11e ? J’ai habité longtemps à Strasbourg-SaintDenis. J’ai entendu dire qu’on l’appelait le petit New York. Mais je l’avais senti avant
d’arriver, quand on aime la rue et qu’on est très urbain, on le sent, on appelle ça le Beat of New York, le groove, I felt the beat of Paris. Que signifie pour toi le chiffre 10 ? C’est les deux mains et les cinq doigts qu’on peut utiliser pour boxer, pour s’imposer. J’adore Mohammed Ali, Tommie Smith. C’est aussi la coupe, c’est les mains en prière, c’est embrasser, le numéro 10 c’est les deux mains, 5 + 5 : Le rassemblement. 2010 ? Une nouvelle ère spirituelle. Regardons les chiffres, 2001 c’était les tours qui se sont écroulées, on va dire l’orgueil de l’Amérique, hélas, avec tout que cela incombait, et 2010, c’est le dernier 0 qui est passé derrière alors qu’il était devant le 1, faisons le point sur nos âmes. février 2010 |
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les Bons plans on a testé pour vous
Fidelity Trading Communiqué par Sebastien Piasco L’entreprise Alpha Omega Multiservices est à votre de service pe : Telecom Italia : Fidelity sérieux et l’engagement la marPhone Card est né. que. Vous trouvez ça téléphoné ? depuis plus de 15 ans, Si l’on vous dit que les coques de nous sommes spécialisés dansà Grâce à deux bureaux de protection d’ iPhone commencent représentation en Chine 9,90 €, allant jusqu’à plus de 100 € l’impression numérique tout et aux Moyen-Orient, Fi- lorsqu’elles sont décorées de cristal format. delity réussi déjà à péné- Swarovski, allez vérifier en image : trer d’autres marchés et www.fidelity-trd.fr Notre équipe de professionnels gagner en professionna- est à votre Vous écoute lisme et en 2009, Fidelity l’avez compris, vous pouvez et vous lance deuxpour nouvellesvous mar- guider contacter Fidelity pour vos grands ne enseigne créée il y a ques : Fidelity Accessories et une évènements et plus si ‘‘affinity’’ (Tconseiller dans vos choix. trois ans mais qui s’impomarque de soutien pour le mondial shirts, casquettes, emballages permettons tout en etc). oeuvre se déjà comme un fidèle de football de 2010Nous en Afrique du sonnalisés, mobiliers, du quartier. Spécialisée dans les Sud. pour vous satisfaire et solutions télécoms, Fidelity a lancé Fidelity Trading vous livrer 150, un rue travail deSaint qualité sa première offre prépayée début Pourquoi « faire appel » à Fidelity ? du Faubourg Denis 2008, en partenariat avec l’un des Pour accessoiriser dans votre iPhone, 75010 Paris Tél : 01 47 20 40 01 des délais rapides. plus importants opérateurs d’Euro- pour le rapport qualité/prix, pour le N’hésitez pas à nous contacter.
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Alpha Omega Communiqué
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les bons plans
Pimp My Deal ! Communiqué par Victoire Boizard / photo - Ondine
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yez ! Oyez ! Un nouveau Dealer est né, on lui annonce le bonjour car il a seulement dix jours. Avec lui, plus belle vous serez pour être sublimée à l’année ! Holé !
Avis à toutes les filles : vous ne le saviez peut-être pas, mais seulement à deux pas de chez vous, se trouve la boutique faites pour vous, et il y en aura pour tous les goûts. Composée de pièces uniques mêlant la fripe aux pièces neuves excentriques, la boutique Dealer est idyllique, pour les femmes dotées d’un esprit chic et pratique. Elle marie diverses marques de créateurs londonien, scandinave, espagnol, australien, etc. Cette caverne n’a peur de rien, ni même de recycler du neuf avec du vieux, quoi de mieux ! Une ambiance psychédélique, composée de vinyles en guise de déco, des cabines d’essayage façon trompe l’œil, cuir capitonné de couleur bronzée, tout y est pour se faire chouchouter. Dealer a révolutionné le monde de la mode, avec sa première boutique ouverte il y a un an, où Cécilia et David, se sont dit qu’il était temps d’unir le passé avec le présent, car tout est un éternel recommencement. Ils organisent tous les trimestres dans la boutique du
dix-huitième, des soirées à thèmes où des Djettes viennent mixer, pendant que des clientes ou amies viennent essayer des tenues dignes de grandes revues. Même si les temps économiques sont durs, ils n’ont peur de rien, ni même de la crise de la faim et se sont lancés dans cette inauguration de ces quatre murs, qui sont à mon goût une valeur sûre. On y retrouve un panel de vêtement allant des années 1960 à 1980, des pièces colorées et imprimées, tout est là pour que vous aimiez. Devant moi une chaussure me mène la vie dure, elle tournoie sur un tourne disque tentant de m’hypnotiser pour que je sois prête à l’acheter, il n’en sera rien ! Je ne peux pas prendre de risque car mon budget ne sera destiné qu’à la chemise à carreaux colorés et la robe noire tachetée. Je m’en retourne comblée, car j’ai pu acheter pour un budget vraiment minime, des pièces uniques et bien dealées, sans avoir poussé un crime contre l’humanité ! Hot lait ! Dealer 48, rue Bichat 75010 Paris. Tél. 01 42 01 55 38 - laboutiquedealer@live.fr Ouvert du mardi au samedi, de 11h à 19h30, et le dimanche de 15h à 19h. février 2010 |
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le Bon art communiqué / texte capucine jaillon / photo erik johansson
LoveToy bonbons tendres et délicieux La Galerie SLOTT ? Lieu artistique atypique qui nous ouvre ses portes vers le plaisir... le jouer... le jouir... Deux designers, Matali Crasset et Andrea Knecht ont créé des Love Toys exposés et vendus à la galerie...
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expression épurée : on devine le galbe d’une fesse, d’un sein, d’une taille de guêpe dans l’élégance des courbes. 8ème Ciel de Matali Crasset épouse avec souplesse la forme de la main dans la position naturelle : tandis que la paume est en appui sur le mont de vénus, les doigts se replient pour caresser en superficie. Le love toy se glisse avec discrétion vers le jardin des délices et démultiplie les sensations. Un relief en forme de fleur stimule l’épicentre du plaisir tandis que huit sphères contenant des billes en métal communiquent leur vibration et apportent à la délectation cette subtilité qui mène au 8ème Ciel !
ous êtes peu fan de sex toys ? Moi, non plus... Trop mécanique ? Affirmatif... Trop matérialiste ? Affirmatif... Il nous faut du piment, certes, mais aussi du sentiment, l’un sans l’autre, c’est comme le café, trop vite passé... Merci Serge pour ces aveux de spécialiste, amoureux éperdu de la Femme et des délices de l’Amour... C’est dans le souci d’interroger les Le lovetoy se zones exquises de notre anaLe second d’Andrea glisse avec tomie, mais pas toutes seules Knecht, porte le préet sans oublier que c’est Lui discrétion vers le nom du peintre Georgia qui nous fait ça, que Matali jardin des délices O’Keeffe, dont les taet Andrea ont créé ces jouets bleaux de fleurs géantes, sexuels aux courbes gracieuses, aux contours ouvertes, évoquent les lignes fluides du sexe arrondis, aux effets garantis... pour jouer avec féminin en des couleurs intenses. Calice des l’homme qui aime nous voir jouir... délices, Georgia se glisse au bout du doigt, en devient le prolongement et coulisse avec voLe premier love toy, appelé 8ème Ciel, est en lupté vers les profondeurs. Une volute dessine silicone et métal, souplesse et vibrations de le cœur de la fleur et permet de préciser les sticaresses inattendues : les formes voluptueuses mulations tandis que la courbe de l’objet vient de l’objet évoquent le corps féminin dans une chercher le point G. Une version silicone du
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© Exquise Design / Erik Johansson
‘‘Mignonne allons voir si la Rose’’... Les plis de la robe pourprée n’ont pas fini de nous enchanter grâce à ces petits jouets qui font oublier leur fonction, qui restent non-explicite, oeuvre esthétique. En cette ère du ‘‘tout sexuel’’, où la liberté de moeurs donne parfois le vertige, où la pornographie arrache trop fort la fine fleur de nos âmes, il est temps de cheminer vers la rencontre avec l’Autre Sexe, d’oser approcher les zones turbulentes du continent noir de la sexualité féminine indissociablement lié à la sexualité masculine : l’une et l’autre enchevêtrées pour ne former qu’une source de vie et de
désirs... Merci à la Galerie Slott de nous ouvrir la voie vers de nouveaux émois ! Une femme égérie est choisie pour incarner chaque objet de la collection Lovetoy. Pour le 8ème ciel (en photo) c’est Rachel Khoo, une food designer qui investira régulièrement la cuisine du Slott pour y concocter des recettes étonnantes et des cours de stylisme culinaire.
galerie slott
12, rue Château Landon 75010 Paris. Du mardi au samedi de 14h à 19h. Plus d’infos www.exquisedesign.com www.rachelkhoo.com
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bon EN ARRIÈRE texte jean chil-hagopian
Canal de bonheur. Rivière artificielle, le canal Saint-Martin keep cool.
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ranchant l’arrondissement en deux, il relie la Seine à Bastille par le port de l’Arsenal pour rejoindre le fleuve en grimpant 26 m de dénivelé. Cet ascenseur à bateaux est aussi le poumon d’un arrondissement qui manque cruellement d’espaces verts.
Joyau architectural et technique, il a été inauguré en grande pompe par Charles X en 1825, comme l’aboutissement de vingt-trois années de dur labeur : enfants et vieillards ont mêmes été débauchés pour le construire. L’enjeu était de taille, apporter l’eau potable aux parisiens et offrir un raccourci pour les bateaux qui évitaient la courbe de la Seine à l’ouest de Paris. Les conditions de navigations y sont plus clémentes que sur le fleuve, d’autant qu’à l’époque les bateaux étaient tractés par des animaux sur des chemins de halage. Nous sommes reliés à la mer, au havre plus précisément, comme en témoignent les nombreuses mouettes survolant le cours d’eau, relayées la nuit par les chauves-souris. Le monde aquatique n’est pas en reste, brochets, sandres, silures, tanches bullent tranquillement à 18 —
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l’instar de la foule qui borde désormais ses rivages.
Ce monument historique, classé en 1993, est un miraculé. Comment imaginer aujourd’hui qu’il a failli être détruit pour faire passer une autoroute à quatre voies ? La fermeture des voies sur berges aux véhicules motorisés le dimanche connaît un tel succès qu’aujourd’hui, certains rêvent que la mesure soit appliquée toute la semaine. Aujourd’hui, c’est un des lieux les plus courus de Paris. Certains aventuriers comme Antoine et Lili l’avaient bien pressenti et ont colonisé cet endroit à peine sorti du cliché de la friche industrielle, profitant de l’image poétique de l’Hôtel du Nord, célèbre film éponyme de Marcel Carné. Ces créateurs audacieux ont auguré le potentiel économique et culturel de l’endroit. Ils ont vite fait des émules et le canal Saint-Martin est devenu un haut lieu de la branchitude parisienne en conservant son charme populaire et familial. De nombreuses animations y prennent place, particulièrement aux beaux jours. Souhaitons à notre canal Saint-Martin l’avenir radieux qu’il promet !
texte capucine jaillon / photo fabrice lacroix
Le Comptoir general L’éco-responsabilité créative Le Comptoir Général propose un regard inhabituel sur le monde d’aujourd’hui et invite à remettre vos modèles en question. L’atmosphère est ambiguë et envoutante. Repère d’un collectionneur génial, naturaliste passionné de meubles anciens ? Non. Un musée envahi par les arbres ? Non. Un décor de cinéma ? Non plus. Un espace de travail dédié à la mixité et à l’événementiel écologique responsable. Difficile de soupçonner Quai de Jemmapes l’existence de ces 650 mètres carré, pouvant accueillir 200 personnes. Cet espace immense a des allures de cabinet de curiosité : objets choisis, récupérés, soignés, insolites et inattendus. Long couloir aux murs cramoisis, moulures qui s’effritent, lustres et tapis poussiéreux, etc. Vieilles chaises, arbres plantés entre les lattes du parquet, fripes colorées. Mais que vient-on faire ici ? Développement durable, progrès social, environnement, ouverture sur les cultures du monde, éveil, inspiration, etc. Le Comptoir Général accueille divers projets d’écoresponsabilité et d’environnement, d’association ou de grands groupes, de nombreuses personna-
lités politiques ou artistiques : Martin Hirsch, Haut Commissaire aux Solidarités Actives, lors d’une table ronde sur l’économie sociale et solidaire, Yann Arthus-Bertrand, photographe de La Terre vue du Ciel, a lancé ici son site Internet GoodPlanet. Le lieu est équipé et géré de façon à réduire l’impact environnemental des événements (isolation optimisée, récupération des eaux de pluie, utilisation de matériaux recyclés, de produits bio). Mais cela ne veut pas dire pour autant que le décor y est épuré ou que le discours y est normé. Le lieu fait la place belle au réemploi et à la récupération, à l’ouverture sur le monde, les objets venus d’un ailleurs géographique ou temporel. C’est un social business : l’objectif n’est pas le profit mais l’équilibre financier. Les tarifs sont adaptés à chaque type de structure. Quand une entreprise loue le Comptoir Général au tarif normal, elle permet indirectement à une association de bénéficier de l’espace à un tarif réduit, voire d’une disposition à titre gracieux quand le projet soumis est particulièrement innovant et utile. Si vous passez quai de Jemmapes, entrez et innovez
Le comptoir général 80, Quai de Jemmapes 75010 Paris. 01 44 88 20 45
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le bon homme texte maïté rivière
Mouvement
Une revue indisciplinée et indisciplinaire rendez-vous avec david sanson, rédacteur en chef J’ai découvert Mouvement, alors étudiante, à la librairie de Beaubourg. J’ai tout d’abord été frappée par la maquette construite d’aplats de couleurs et visuels, puis par les sujets présentés qui sortaient des sentiers battus. L’occasion de découvrir de nouveaux artistes sans frontières de disciplines, une ouverture sur tout un pan de la création contemporaine habité et stimulant.
culturelle du gouvernement Berlusconi en Italie, soutien au rapport Lextrait sur les ‘‘nouveaux territoires de l’art’’, engagement aux côtés du mouvement des intermittents du spectacle. Parallèlement à la revue, le travail des Éditions du Mouvement s’est également développé sur Internet. Après avoir été à l’origine de la création d’Artishoc, coopérative de contenus culturels, elles ont lancé en 2001 le site Internet de Mouvement : dès le départ, ce site a été conçu non comme une édiée à la création contemporaine, Mou- simple ‘‘vitrine’’ de la revue, mais plutôt comme vement est une revue un pôle de ressources éditrimestrielle. D’abord toriales sur les arts vivants Un bel objet au et la création contempoexclusivement consacrée à la positionnement danse et au spectacle vivant, la raine. Près de 10 000 textes revue Mouvement a été fondée en originaux sont aujourd’hui à part 1993 par Jean-Marc Adolphe, référencés sur le site. Une journaliste, essayiste et conseiller artistique. En newsletter bimensuelle permet de suivre l’actua1998, est lancée en kiosques une nouvelle formule lité, d’annoncer et de rendre compte des événequi intègre peu à peu dans ses pages des champs ments (créations, expositions, festivals, etc.), mais tels que la musique, le cinéma expérimental ou en- aussi de prolonger la lecture du support papier. core la philosophie. L’équipe est installée au 6, rue Desargues et partage Depuis cette date, Mouvement n’a cessé de progres- ses locaux avec la revue musicale Tsugi et l’atelier ser en termes d’abonnés et de nombre de lecteurs. graphique de Malte Martin. Chaque sujet est déAttentive à tous les champs émergents de la créa- battu par un comité éditorial et ainsi soumis à une tion contemporaine, la revue s’est aussi positionnée réflexion commune et collégiale. David Sanson politiquement : campagne pour le doublement du en est rédacteur en chef depuis deux ans, tout en budget de la culture, manifeste contre la politique continuant de coordonner la partie musicale du
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sommaire. Ancien rédacteur en chef de Classica, celui-ci se passionne autant pour les arts vivants et visuels que pour les musiques libres et inventives, à l’image de cette revue qui refuse le compartimentage disciplinaire. La formule a un peu changé depuis deux numéros : 32 pages en plus pour le même prix, soit 196 pages pour 9 euros : le prix d’une place de cinéma, mais de la matière pour trois mois ! Un bel objet au positionnement à part, mêlant articles journalistiques et théoriques et porté par une réelle utopie refusant le tout-marchand et le zapping. Découvrez
le dernier numéro en kiosques, avec au sommaire un dossier sur l’exposition et l’infinie pluralité de ses formats – 30 pages pour réfléchir à ce que peut être une exposition aujourd’hui, dans la diversité de ses modes scénographiques. Bonne lecture !
MOUVEMENT N° 54 janvier-mars 2010 en kiosques. Informations sur Mouvement et ses offres d’abonnement au 01 44 84 80 66 www.mouvement.net février 2010 |
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les Bons shops les nouvelles boutiques du quartier
Les Belles Miettes Du sud dans le 11e
Kader connaît bien le lieu et c’est pour cela qu’il y a ouvert les Belles Miettes, son premier restaurant, en mai dernier. Vous pénétrez dans ce lieu au charme restauré à pas feutré en hiver, sous la protection du gros rideau rouge. En été et au printemps, c’est toutes baies ouvertes que vous avez vue sur la terrasse et pouvez vous étaler à votre guise. Juste à l’entrée une bibliothèque vous attend. Revues, livres, et bientôt un kiosque à journaux, sont à votre disposition. Vous mangez seul ? Vous êtes en avance ? Feuilletez donc un ouvrage. Les Belles Miettes vous servent une cuisine aux accents du sud, qui se retrouve jusque dans le restaurant avec ses oliviers qui encadrent les fenêtres lorsque vous entrez. Le midi, ce sera un menu à 12,90e avec un entrée-plat-dessert, et une carte qui change tous les jours ! Le soir, le menu à 24e est plus étoffé. Les grands favoris des clients sont le millefeuille de courgettes au chèvre frais et coulis de tomates en entrée et le pavé de biche aux raisins de corinthe et aubergines frites. Vous pourrez aussi craquer pour le hamburger « maison » belles miettes qui est au pesto ! Au dessert vous aurez le choix entre
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une panacotta mangue-cassis, une tatin de poire, une mousse 2 chocolats, ou un tiramisu aux biscuits. Accompagnez cela d’une gambetta (limonade) un sirop de figue, un grand classique à Marseille ! Ou d’un petit vin bio si vous préférez ne pas être trop sérieux ce soir. Il a tout refait pour redonner son âme à ce lieu. Il respecte à la fois le style du début de siècle et le mélange des matériaux : pierre brute, béton et pilier en fonte. Tout a été remis à jour ou chiné, comme cette tête de lit en ardoise, ce pied de lit en miroir ou cette armoire. La salle est un peu rétro, mais délicieusement avec ce mélange de chaleur et de convivialité qui s’en dégagent. Le but est de casser la barrière client/restaurateur et que vous vous sentiez un peu à la maison. Car ce qu’aime Kader c’est que ses clients ressortent satisfaits après un moment agréable et différent passé aux Belles Miettes. Ce qui est important avant tout, c’est qu’ils puissent bien manger, bien parler, bref en un mot qu’ils se fassent plaisir et oublient, le temps d’une soirée ou de quelques heures, leurs soucis, dans cette antre hors du temps. Céline Lepan
Les Belles Miettes 96 rue Jean Pierre Timbaud 75011 Paris www.lesbellesmiettes.com Ouvert le midi et le soir du lundi au vendredi et le samedi soir (bientôt le dimanche) Tél : 01 42 40 10 34
les bons shops
communiqué
Tous accros à la déco rétro !
Femme Coupe coiffage Shampoing brushing Balayage toutes sortes Coloration Coiffage soirée Mariage
50-70 20-30 50-69 35-65 50-70 150-200
sous les spotligths de yazoue
la vie se raconte en frisettes !
Il fait froid, je rentre chez moi, quand soudain, sur mon chemin, j’aperçois au loin une devanture rose bubble-gum… L’endroit magique recèle de trésors, réunis comme par enchantement, pour la joie des petits et des grands. Associant déco rétro, classiques du design, accessoires de mode rock, corner kids et réédition de livres cultes, Pop Market réussit à nous faire régresser au point de vouloir tout acheter : une étoile de shériff, un album illustré, un fauteuil en fil de scoubidou, un pendentif revolver. Au sous-sol, place à la lumière avec des guirlandes à composer soi-même et des suspensions ultra colorées. Situé derrière le canal Saint-Martin, ce bazar aux teintes fifties privilégie petites séries, marques peu diffusées et objets cultes du design, dénichés par ses deux créatrices au hasard des rencontres, des blogs ou des voyages. Une sélection d’objets hauts en couleurs qui réveillent notre âme d’enfant et des prix trop POP ! Rien que de la bonne humeur pour agrémenter nos longues soirées d’hiver. Victoire Boizard
HOMME Shampoing coupe coiffage Coloration
Yazoue, la coiffure sur mesure, au pays 30-35 35 des bouclettes et des cheveux trop longs, ENFANT Fille (-12 ans) une histoire nouvelle à chaque tête 25 raconte Garçon (-12 ans) 20 coiffée. Coiffeuse dans le monde de la Mode et du Spectacle, mais aussi a Domicile Individuellement Tel un chef d’orchestre, cette charmante demoiselle d’une Ou en groupe
Pop Market, 50, rue Bichat 75010 Paris.
trentaine d’années bat la mesure avec précision, style et créativité. Soyez en sûrs, votre chef se couvrira d’un nouvel habit à chaque séance. Je puis en témoigner ! Depuis que ma tête c’est Yazouchangé, je suis aujourd’hui d’une grande beauté et sensualité. Mon épis n’a jamais été aussi séduisant. Le concept Yazoue ? Coiffure à domicile entre amis, dans une ambiance cool, du petit déjeuner à la soirée… tout en musique. (10 euros en moins sur la facture par personne à partir de 4 clients) Les soirées qui décoiffent c’est has been ! Pas besoin de se prendre la tête, les festivités sont réservées aux mal coiffés, Yazoue s’occupe du reste. Envie d’une nouvelle tête ? Yazoue est sur Facebook, yazoue.fr, myspace.com/yazouecoiffuredomicile ou myspace.com/yazoue. Dépêche de l’AFP Coiffure : Aux dernières nouvelles, même les sans cheveux en redemandent. Denys Beaumatin
Tél : 09 52 79 96 86 Ouvert du mardi au samedi de 10h30 à 19h30 et le dimanche de 14h30 à 19h - wwww.popmarket.fr
Yazoue Tél : 06 09 06 8018 février 2010 |
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le bon artisan texte Luce Bourgeois
Antonio Da Silva digne occupant de la cour de l’industrie Les céramiques d’Antonio Da silva sont à l’image du diamant brut, qui ne demande qu’à être affilé par le ciseau du regard.
N
ous sommes là grâce au cri de la cour’’, commence à brûle pourpoint Antonio. Il s’en est en effet fallu de peu que le 37 bis, rue de Montreuil, véritable village dans la ville, ne disparaisse. La ténacité des locataires a finalement eu raison de la voracité des promoteurs immobiliers, en aboutissant au rachat salutaire de ces lieux grandioses par la Mairie de Paris, en 2004.
Grandiose, le mot est faible. Car ce vaste ensemble architectural construit autour de trois cours, dernier bastion des industries du xix e siècle, est tout simplement magique. Le céramiste et plasticien Antonio Da Silva, dont l’atelier est installé dans la première cour, en a bien conscience, lui qui dit y puiser son inspiration. Locataire de la Cour de l’Industrie depuis plus de vingtcinq ans, on le sent attaché à ce lieu au point qu’il en vient même à l’humaniser, sans y prendre garde. Selon lui, un artisan qui se sent seul se sent mourir. A l’inverse, les œuvres existent par le regard des autres. C’est peut-être pour cela que sa porte reste toujours ouverte à tous les vents, mais aussi 24 —
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au curieux invétéré, à l’aspirant céramiste ou à l’amoureux des belles choses. Passons donc cette porte. Point de machineries ou de trompe l’œil derrière le rideau : l’envers du décor vaut bien ce qui se passe sur le devant de la scène. L’atelier d’Antonio est un capharnaüm savamment ordonné. Chaque centimètre carré est occupé : pots, moules en silicone, couteaux, statues de bronze mais aussi poteries d’enfants, car Antonio transmet son savoir et son savoir-faire aux plus jeunes. Trois fours immenses trônent au milieu de l’atelier, témoignant d’une activité créatrice intense. La dernière salle ferait pâlir d’envie tout apothicaire qui se respecte : sur une étagère centenaire sont alignés vases et pots de pharmacie, renfermant les précieux pigments qu’Antonio mélange avec art, afin d’obtenir la teinte souhaitée. Sur ce dernier point, mon guide pourtant si prolixe jusqu’ici, garde manifestement le silence. L’idée d’un secret se cachant là-dessous est si tentante que je ne cherche pas en savoir plus. Je reste en admiration devant de magnifiques pots ventrus, qui s’offrent langoureusement au regard : émaillés, vernis, dorés ou laissés bruts, atteignant parfois des tailles impressionnantes et réalisés sans tour… Comment Antonio parvient-il à en
assurer l’arrondi parfait ? Encore un mystère irrésolu. Cette caverne d’Ali Baba n’est qu’une infime partie de tous les trésors que recèle la Cour de l’Industrie, où se côtoient une cinquantaine d’artisans et d’artistes : ébénistes, menuisiers, vernisseurs au tampon, etc. Pour y accéder, nul n’a besoin de sésame, puisque ce lieu se veut délibérément ouvert. Antonio y voit là comme une ‘‘cathédrale où tout est permis pour la création’’.
Dans ce cas, tout comme les cathédrales ont eu besoin de leurs ouailles pour traverser les époques, cette cour a besoin d’être connue et reconnue pour subsister. Alors, Ô passant anonyme ou artiste engagé, si tes pas te mènent du côté de Faidherbe, retiens bien cette adresse.
cours de l’industrie 37, Bis rue de Montreuil 75011 Paris. www.37bis.com février 2010 |
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les bons petits diables texte christine de le chaise
L’atelier du Papillon
De jeunes créatifs prennent leur envol
L
’atelier du Papillon a été créé pour que les participants peignent librement, dans le respect total des productions de chacun. Mes ateliers sont des espaces de création où est privilégié l’acte naturel et spontané de peindre, un acte créateur de la main, commun à tous. Ils constituent des moments rares de rencontre avec soi-même sur les traces de sa propre créativité, au cœur d’un processus dans lequel les enfants s’engagent naturellement et que les adultes peuvent retrouver en faisant grandir leur ‘‘enfant intérieur’’. Pour tous, les enfants bien sûr, qui savent tout de suite quoi faire avec un pinceau, les adolescents et les adultes qui ont, ne serait-ce qu’une fois, imaginé le plaisir de tenir un pinceau et de tracer. 26 —
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L’expression picturale est donnée à tous, à vous de vouloir en trouver le chemin parfois mystérieux, à moi de vous guider. Restant à l’écoute de tous, je donne les moyens de (re)trouver ce plaisir naturel, spontané et propre à chacun, de peindre. En toute confiance, à l’abri des regards extérieurs. Les productions ne sont pas exposées ; elles sont stockées dans l’atelier. Les réalisations des enfants sont consultables sur demande des parents, avec l’autorisation de l’enfant et en son absence. La technique de la gouache, proche de la tempera et de la technique picturale de l’icône, demande attention et rigueur. On apprend donc la maîtrise du geste, la tenue du pinceau, le dosage eau/peinture, dans un atelier où tout est mis en place
texte Irène Stehr
pour le confort de peindre en groupe, cadre apaisant et stimulant. Je veille au bon équilibre entre plaisir, liberté du geste et apprentissage de la technique. Les participants peignent sur des feuilles accrochées aux murs qui peuvent se juxtaposer jusqu’à de très grands formats, selon les besoins. Cours spécifiques pour adultes : la peinture du motif (me contacter). Formée à toutes les techniques de dessin, peinture et gravure à l’Atelier Owczarski, diplômée des Beaux Arts. Graphiste pour la communication institutionnelle, imprimée et site Web. Plasticienne : démarche et exposition D’avoir à l’être
Depuis la naissance de ma fille, j’ai effectué de nombreuses recherches sur le développement personnel et le processus de création, en relation avec l’art et la peinture. Pour tout public à partir de 18 mois Enfants, adultes, adolescents Durée d’une séance : 1h30 (1h pour les moins de 4 ans) mercredi de 16h à 17h30 samedi de 10h30 à 12h00 Cours du soir pour adultes lundi et mardi de 21h à 22h30 matériel fourni, Inscription à l’année
l’ atelier du papillon 30, rue du Faubourg Poissonnière 75010 Paris Pour tout renseignement et tarif : Hélène Bouilleux Tél. 06 61 15 04 39 atelierpapillon@free.fr
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Pour profiter des “bonbons” de réductions, il vous suffit de prononcer le mot magique
le Bonbon
au moment de payer et vous bénéficierez de l’offre annoncée !
retrouvez encore plus de bons plans sur
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Š Fabrice Lacroix
le conte est bon texte amandine maudet / photo benoît grimalt
Isabelle Ferreira
La Maman du 86 Isabelle Ferreira est trois fois mère : maman d’une jeune fille âgée aujourd’hui de 17 ans, maman d’un petit garçon qui a l’âge de raison et maman de l’ensemble des locataires qui occupent les 30 appartements du 86, quai de Jemmapes.
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’allais oublier le chien : Vanille, sympathique personnage canin, haut en poils caramel qui ne quitte pas d’une semelle sa maîtresse. Celle-ci nous accueille (le photographe et moi) sur le pas de sa loge qui est aussi son appartement. Les allées et venues incessantes des habitants du 86 ponctuent notre rencontre de ‘‘Salut Isabelle’’, ‘‘Ca va ?’’, des sourires à tout va. ‘‘Ce sont de 30 —
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bons copains, m’explique t-elle. On se fait régulièrement des apéros chez les uns, chez les autres, on va même dîner ensemble dehors parfois…’’ Chouette ambiance au 86, quai de Jemmapes. On aimerait tous avoir une gardienne comme Isabelle : jeune de corps et d’esprit, elle porte un jean couleur jean et un tee-shirt couleur tee-shirt, des cheveux longs colorés, une clope au bec et des converses en velours marron. Collector. On lui passerait un skateboard qu’elle dirait pas non. Mais attention, ça bosse. Une journée type (8h-13h - 16h-20h), c’est généralement de
l’entretien : le hall, les vitres, l’ascenseur, ce que c’était. Les première années c’était le courrier, les poubelles. ‘‘Je fais le travail sympa, aujourd’hui je trouve ça limite sale. parce qu’il faut le faire, j’ai atEt puis Don Quichotte, terri là à l’âge de 25 ans, à un c’était l’enfer. Supporter les oui, je fais moment de ma vie où il fallait le sapin et je gens ivres, le bruit, les batout reprendre à zéro.’’ garres. Un jour ça a pété et décore le hall Alors elle a retroussé ses manj’ai viré ceux qui traînaient ches et a mis les mains à la d’entrée… toujours là.’’ pâte. Elle a même fait des stages au cours desquels Mac Gyver aurait Pour son plus beau souvenir, elle évoque avec pu apprendre deux ou trois trucs : comment émotion : ‘‘Voir les enfants grandir. Chaque gérer l’armoire électrique, éviter les zones année, au moment de Noël, ils me demanhaute tension, être sur le coup. dent si je fais le sapin. Oui, je fais le sapin, et je décore le hall d’entrée.’’ Quant à l’évolution du quartier Isabelle est Et de conclure : ‘‘Moi chuis bien tranquille.’’ ferme : ‘‘le Canal Saint Martin, c’est plus
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le Bon agenda agenda des manifestations culturelles Concerts A l’Alhambra 02/02 - EMILY JANE WHITE (FOLK BLUES) 03/02 - GIANMARIA TESTA (MUSIQUE DU MONDE) Du 04/02 au 13/02 - PASS FESTIVAL AU FIL DES VOIX (MUSIQUE DU MONDE) 04/02 - Blick Bassy Et Bonga 05/02 - Deolinda Et Sara Tavares 06/02 - Giorgos Xylouris Et Yasmin Lévy 11/02 - Madagascar Allstars Et Davy Sicard 12/02 - Vicente Pradal Et Esperanza Fernandez 13/02 - La Soirée d’Argentine avec La Chicana Et Noche Tango 08/02 - Buffy Sainte-Marie (FOLK) 09/02 - Amandine Bourgeois (VARIETE & CHANSON FRANCAISE) 10/02 - Richard Hawley (POP ROCK FOLK) 18/02 - La Pompe moderne (POP) Espace Jemmapes JEU 4/VEN 5/SAM 6 - Courir Les Rues chanson cuivrée 05/02 - R de choc musiques improvisées 08/02 - Cie Quartet Buccal spectacle musical a capella 09/02 - Le Larron chanson rock 10/02 - June et Jim + Léonore Boulanger chanson pop/folk 11/02 - Nicolas Fraissinet chanson 12/02 - Guillaume Farley chanson pop 15/02 - Cie Quartet Buccal spectacle musical a capella 16/02 - Harrison&Beau + La Fonta chanson 17/02 - Mo chanson pop électrock 18/02 - Vendeurs d’enclumes chanson rock 19/02 - Morro + Babel chanson rock R de choc - musiques improvisées
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Point éphémère 03/02 - Lou Barlow à 20h 04/02 - David Bazan (Pedro The Lion) - Mina May – Postdata à 20h 06/02 - Sunn O))) - Eagle Twin à 20h 10/02 - Laudanum - Erik Arnaud - Nestor is Bianca à 20h 11/02 - A Psychedelic night : Kill for Total Peace & Friends avec Os’Cultus • Antilles • Chicros • Kill for Total Peace à 20h 12/02 - Radio Campus Paris présente : FM 5 @ FMR avec Klub des 7 • Pilöt • General Bye Bye (lives) + Soulist & Freeworker • Jazz Liberators • Solange la Frange (dj’s) à 20h
Théâtre Du 05 au 28/02 - Spamalot Monty Python’s au Théâtre Comédia Du 01 au 28/02 - La Cage aux Folles avec Didier bourdon et Christian Clavier au Théâtre de la Porte St Martin Du 01 au 28/02 - Jérôme Commandeur se fait discret au Splendid Du 01 au 28/02 - La vie Parisienne de Jacques Offenbach au Théâtre Antoine Du 01 au 28/02 - Clinic au Palais des Glaces Du 01 au 28/02 - Pas une Ride de Michèle Bernier au Théâtre de la Renaissance Du 01 au 28/02 - Cercles/Fictions au Théâtre des Bouffes du Nord
expositions Du 01 au 28/02 - la galerie SLOTT, 12 rue Château Landon. La collection Lovetoy: pour l’amour du je rassemble les designers Matali Crasset, Andrea Knecht , Sara Szyber.
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les bonnes adresses
RÉGIE PUBLICITAIRE 06 33 54 65 95 pub@lebonbon.fr
le valmy
LES B E LLES MIETTES
145 quai de valmy 75010
96, Rue Jean Pierre Timbaud 75011
Tél. 01 42 09 93 78
Tél. 01 77 16 84 59
au fi l d u v i n
B OUQ UET DES VINS
145 quai de valmy 75010
49, rue Amelot 75011
Tél. 01 46 07 28 36
Tél. 01 47 00 39 29
TMP télé, ménag e r, par i s i e n
LE TABARIN
129,133 rue du fg st denis 75010
21, Rue Amelot 75011
Tél. 01 40 37 83 20
Tél. 01 48 07 15 22
e s pac e jap o n c e ntr e cu ltu r e l
CONVERSONS
12, rue de Nancy 75010
49, Rue Saint Sébastien 75011
Tél. 01 47 00 77 47
Tél. 01 43 55 24 73
agn eau d o r e
Shopi
44, rue des vinaigriers 75010
142, av. Ledru Rollin 75012
Tél. 01 42 05 28 29
italian style café 93, Rue Amelot 75011 Tél. 01 43 57 83 71
nadja car lotti 43, Rue de la Folie Méricourt 75011 Tél. 06 03 73 02
la cac h ette à mali c e 14, rue Ternaux 75011 Tél. 01 48 06 52 32 Le Bonbon Bonbonest estimprimé imprimé sursur dudu papier papier issuissu de forêts de forêts gérées gérées durablement, durablement, sur un site sur labellisé un site labellisé imprim-vert imprim-vert avec des encres avec des végétales. encresNe végétales. pas jeter sur Ne la pas voie jeter publique. sur la voie publique.
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Photos de la soirée Antisocial du 2 décembre par
Thomas Orssaud
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