Paris 17e - le Bonbon 06/2010

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Président Jacques de la Chaise jacques@lebonbon.fr Rédactrice en chef

édito “bon”jour

Mélanie Taieb melanie@lebonbon.fr Design original Laurel et Hardy

« Quelques notes de musique »… aux batignolles… pour la fête de la… musique ! »

laurelethardy@lebonbon.fr Secrétaire de Rédaction Marie-Christine Carrara Rédaction Aurore Bouter, Céline Lepan, Laure de Grivel, Alexandra Silbert, Aurélia Saïd, Lidia Falcucci, Camille Raynaud de Lage Photographes Léo Ridet, Stéphane Sednaoui, Céline Lepan, Élodie Petit, Audrey Wnent, Nora Aguerguan Maquette Alexandra Praud Illustrateurs Guillaume Ponsin, Paulina Leonor Styliste Anthony Watson Chef de Pub

Je ne vous promets pas Gilbert Montagné en concert improvisé sur la place du Dr Félix Lobligeois, mais des groupes de folk, pop & rock pour une soirée endiablée dans la majorité des bars du quartier ! Un Bon Agenda spécial fête de la musique vous est réservé, oui, à vous chers lecteurs avisés du Bonbon 17. Et comme on aime vous faire plaisir encore et toujours, on a décidé de prolonger les bonnes choses en vous parlant des professionnels de la chanson dans le 17ème. La grande surprise a été de découvrir deux chanteuses auteurescompositeurs produites par le label MyMajorCompany : la célèbre Joyce Jonathan qui vient de recevoir un disque d’or pour son album Sur mes gardes, et Hanna, une artiste prometteuse qui prévoit de sortir son premier album en 2011. Nous les avons rencontrées en exclusivité pour vous !

Lionel Blancheton 06 14 08 43 96 Petites annonces annonce@lebonbon.fr Rejoignez Le Bonbon recrut@lebonbon.fr Contactez-nous hello@lebonbon.fr 01 48 78 15 64 Le Bonbon 30, place St Georges, 75009 Paris. SIRET 510 580 301 00016 ISSN : en cours Dépot légal : à parution OJD : en cours de validation Imprimeur

Et pour varier les plaisirs, nous sommes aussi aller rue des Ternes rendre visite à Caroline Gautier, une créatrice de robe de mariées qui nous a révélé son univers magique et raffiné. Du côté de la rue Alfred Roll, nous avons fait la connaissance des membres de Production17, une maison de production dirigée par Stella Cadente et Florian Claudel. Du coup, ils nous ont présentés à toute leur équipe ! Et nous, nous étions partants, toujours heureux de discuter avec plus de monde ! Depuis le temps qu’on voit des scouts se balader un peu partout dans l’arrondissement, on a décidé de rencontrer une cheftaine scout, Quitterie Fouan, histoire qu’elle nous dévoile leur univers mystérieux… Tout ce que je peux vous dire pour le moment, c’est que ça parle du Livre de la jungle… Profitez bien de vos bonbons chez vos commerçants et n’oubliez pas la fête des pères le dimanche 20 !

Centre Impression

Mélanie Taieb RÉGIE PUBLICITAIRE 06 14 08 43 96 pub@lebonbon.fr juin 2010 |

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Adresse et téléphone

Restaurant « un bistrot de bonne humeur » Ouvert 7j/7. Nous invitons vos enfants au déjeuner du dimanche 11, rue Brochant - Tél. 01 46 27 49 89 www.la-bonneheure.fr *Un repas=Une coupe de champagne


sommaire miam miam !

Page 6. le

point bar

Page 34. production

Page 10. joyce

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Page 5. Le Bon Timing Page 6. Le Bon Commerçant Page 10. La Bonne Étoile Page 12. Les Bons Plans Page 14. Le Bon Art Page 16. Le Bon en Arrière Page 18. Le Bon Look

jonathan

Page 38. caroline

gautier

Page 21. Le Casse Bonbon Page 22. La Bonne Recette Page 25. La Bonne Séance Page 26. Le Bon Astro Page 28. Les Bons Tuyaux Page 31. La Bon’Bonne Page 32. Le Bon Écolo

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hanna

Page 44. akela

Page 34. Le Bon Homme Page 36. Les Bons Shops Page 38. Le Bon Artisan Page 40. Les Bons P’tits Diables Page 42. Les Bons Snapshots Page 44. Le Conte est Bon Page 46. Le Bon Agenda juin 2010 |

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le Bon Timing les évènements à ne pas manquer La Cité des Fleurs en fête

EXPOSITION ET RENCONTRE

De l’art comme promenade

© DR

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BALADE BUCOLIQUE ET ARTISTIQUE

À la mairie du 17ème, portes ouvertes les 2 et 3 juin où vous découvrirez les artisans d’art et artistes du 17ème, leurs ateliers ainsi que les galeries qui les exposent à travers un parcours reconstitué des galeries des Batignolles. Vous y retrouverez l’Atelier Isabelle Labat du 12 rue de la Félicité, l’association la Maison du 13 rue Colette et surtout la 17e Expo-Festival de la Cour Saint-Pierre qui présentent quatorze artistes. EN SAVOIR PLUS : www.mairie17.paris.fr

THÉÂTRE ITINÉRANT

Festival de lectures publiques

LECTURE DE CONTES

Chut ! Bébé entend tout le 13 juin

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À l’occasion de son centenaire, l’association de la Cité des Fleurs lève le voile sur ses secrets. Les 22, 23 et 24 juin venez découvrir à travers une exposition exceptionnelle comment la Cité des Fleurs a inspiré nombre d’artistes qui y ont élu domicile pour certains. Exposition au 44, de la cité des Fleurs ouverte le vendredi 22 de 16h à 18h30, le samedi 23 de 10h30 à 18h30 et le dimanche 24 de 10h30 à 16h30.

Ne ratez pas les Rencontres de la Nuit dont la 3e édition se déroulera dans la rue des Batignolles, les places Richard-Baret et Docteur Félix-Lobligeois. Ce festival conçu autour de la lecture au balcon d’extraits de l’œuvre de Leslie Kaplan (à partir de 22h00 aux balcons le vendredi 15) ou encore celle de la correspondance de Marguerite Duras dans le Square des Batignolles, à 16h30 vendredi 15.

À l’initiative de la bibliothèque des Batignolles, la conteuse Caroline Castelli enchantera les enfants de trois à six ans par une lecture de conte autour du thème de la maternité. Le 13 juin à 16h Salle des Mariages de la mairie du 17ème 16/20 rue des Batignolles Réservation : 01 44 69 18 27 juin 2010 |

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le Bon commerçant texte et photo Céline Lepan

Le Point Bar

Votre nouveau point de rendez-vous tendance Le Point Bar, c’est trois potes d’enfance, Jonathan, Yoann et Thomas, qui ont réalisé, il y a tout juste trois mois, un vieux rêve en reprenant la direction de cet établissement très connu aux Batignolles ! Nouveaux patrons, nouvelle décoration, bref il est entièrement à redécouvrir !

Jonathan, qui a travaillé pour les plus grandes enseignes de la restauration, est derrière les fourneaux pour vous concocter des petits plats. Sa spécialité, qui fera saliver tous les gourmands est le pain perdu. Mais vous viendrez aussi pour son curry de gambas, son tartare de daurade, coriandre et légumes croquants, et ses grosses salades servies midi et soir ! Sans oublier son foie gras maison qu’il vous propose sous vide à emporter. Car c’est la grande nouveauté du Point Bar depuis sa reprise : un véritable service de restauration, créneau sur lequel ils entendent bien se faire une place ! Quant au bar il reste ouvert de 7h30 à 2h00 du matin ! Côté bar donc, c’est l’affaire de Yoann et de Thomas que vous retrouverez en salle, tout sourire et avenants. Une carte qui reste sur

des classiques, avec pourtant un mojito qui se distingue : « tout est dans la glace pilée ! » m’explique Yoann. Incollable en matière de cocktails, vous pourrez demander n’importe lequel à Thomas ! Alors n’hésitez pas à le tester, pour peu qu’il dispose de tous les ingrédients, vous serez bluffés. Sans compter que les prix restent démocratiques : avec un café à 1€ au bar et un mojito à 6€. En sus, vous trouverez une gamme de vins en provenance du caviste du coin. Les vins sont sélectionnés en fonction des plats qu’ils proposent pour des accords mets-vins. Ils ont également quelques vins bio à leur carte. Pourquoi avoir jeté leur dévolu sur le Point Bar ? C’est un lieu qu’ils ont d’abord connu et aimé pour y avoir travaillé en tant que natifs du quartier. Passionnés par ce qu’ils font, ils ont juste envie de se faire plaisir et de vous faire plaisir par la même occasion ! Dans une ambiance qu’ils souhaitent très détendue, ils interpellent leurs clients par leur nom, beaucoup de personnes du quartier qu’ils connaissent : c’est ce côté village qu’ils affectionnent aux Batignolles. Ce qui ne les empêchent pas juin 2010 |

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le point bar d’être pro, et ils insistent sur ce point ! Du coup, ils aiment mettre un peu d’ambiance, surtout le vendredi soir. Et pour s’amuser encore plus, ils organisent des soirées match ou à thème, comme celle sur les 2 roues, l’une de leur passion, la soirée red cup avec un vj (un dj écran vidéo) ou des concerts de jazz. Et pour ce rendez-vous populaire qu’est la fête de la musique, ils ont spécialement pensé à leurs clients ! Autant vous dire que ce soir-là, la fête, vous allez pouvoir la faire puisque le bar restera ouvert toute la nuit ! Deux groupes seront présents de part et d’autre de la terrasse : un groupe électro-platine-dj, les Karve (qui ont joué dans le collectif Saïan Supa Crew) ainsi qu’un groupe de « rockers » du quartier qui exploreront pour vous le répertoire musical, du reggae au pop, rock et hard en passant par la chanson française. En perspective une belle ambiance qui risque de déborder sur la rue des Batignolles ! Car ce quartier ils l’aiment et ils ont envie qu’il s’anime et vive !

Point Bar

31 rue des Batignolles Tél. 01 43 87 65 20 Leurs bonnes adresses : Les puces des Batignolles, 110 rue Legendre Bastien de Almeida, 46 rue de la Condamine La Bigarrade, 106 rue Nollet Leurs cocktails préférés : Une vodka-champagne-pêche pour Yoann Une vodka sèche-cranberry pour Jonathan Changement de carte début juin Fête de la Musique : le lundi 21 juin, mais ça vous le savez ! 10 —

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lA BonNE ÉTOILE texte mélanie taieb / photo STÉPHANE SEDNAOUI

Joyce Jonathan La première révélation féminine MyMajorCompany À vingt ans, Joyce Jonathan est la nouvelle artiste lancée par le label MyMajorCompany. Avec plus de 486 producteurs, elle sort son tout premier album « Sur mes gardes » en janvier 2010, des chansons écrites et composées depuis son adolescence et arrangées par l’ex-guitariste du groupe Téléphone Louis Bertignac. La voix cristalline de Joyce a déjà trouvé son public. Elle reçoit son disque d’or lors de son tout premier concert solo en avril dernier au Café de la danse. Rencontre coup de cœur !

La jeune fille, pour le moins énigmatique, est une perfectionniste et une professionnelle précoce. Il était impératif qu’elle se sente prête pour lâcher le morceau : « J’avais besoin de me construire toute seule, et je ne voulais que personne ne s’immisce dans mon univers encore fragile. »

Très vite, elle s’empare du piano puis de la guitare, mais jusqu’ici ses parents sont loin d’imaginer que leur fille compose en secret et souhaite devenir chanteuse. C’est une histoire cocasse qui la pousse à parler franchement. Pendant deux ans, Joyce suit des cours de chant en Sa chanson Pas besoin de toi est déjà un tube ! secret, cela va s’en dire. Son professeur finit un Joyce est d’ailleurs partout : sur le net, à la jour par demander à Joyce de régler les cours. radio, à la télé et même au JT de 20h00 de Coincée, elle n’a d’autre choix que de s’adresgrandes chaines nationales. Un succès fulgu- ser à sa famille. Mais à treize ans révolus, Joyce rant pour une jeune artiste talentueuse et dé- se sent désormais prête et suffisamment soterminée. Car Joyce Jonalide pour révéler son secret. than ne s’est pas improvisée Chez ses parents, la surprise depuis l’âge de chanteuse auteure-compo- 5 ans je chantais est grande. À l’un des tous siteur par caprice ou lubie en me cachant premiers concerts de Joyce, : « Au plus loin que remonte mère est ahurie de découdans ma chambre. sa ma mémoire, j’ai toujours vrir la voix et les chansons chanté » révèle-t-elle avec C’ÉTAIT MON PLUS de sa fille. D’ailleurs Le piège sérieux avant de confesser GRAND SECRET. est son premier titre abouti, ce qu’elle a dissimulé aux écrit à l’âge de quinze ans. yeux de tous pendant près de huit années : « Elle parle de ces pères qui quittent leur foyer Depuis l’âge de cinq ans je chantais en me ca- pour refonder une famille. Dans son tube Pas chant dans ma chambre. C’était mon plus grand besoin de toi, elle exprime cette fierté maladive secret. » Elle vérifiait que ses deux portes soient qui nous pousse à dire le contraire de ce qu’on bien fermées pour composer et s’enregistrer. ressent. Excès d’orgueil qu’elle ne dénonce

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pas mais pointe du doigt avec simplicité. Et parce que ses textes évoquent son vécu mais expriment aussi des ressentis notoires, Joyce Jonathan a rapidement touché le cœur de son public. L’univers intimiste que produisent ses guitares-voix et pianos-voix a convaincu les internautes qui ont investi en un temps record de cinq mois pour qu’elle sorte son album avec MyMajorCompany. Elle n’a alors que seize ans et bien que timide elle sait ce qu’elle veut et où elle va : « J’ai caché mon envie de devenir chanteuse pendant huit ans, alors quand j’ai commencé à agir je n’hésitais plus ! » Elle rêve de travailler sur son album avec l’arrangeur Louis Bertignac. La rencontre est chaleureuse. Il est bluffé par le talent de Joyce. Elle admire son savoir-faire artisanal comme amplifier les batteries avec des ballets. Joyce connaît tous ses producteurs : « Pas plus tard que tout à l’heure, l’une d’entre eux, Florine, m’a téléphoné. Je l’ai

reconnu d’emblée : Oui Florine 44 ?! lui ai-je répondu... Je connais vraiment leurs pseudos » raconte-t-elle à la fois fière et amusée. Joyce Jonathan a bel et bien réalisé son rêve de petite fille et nous en sommes sûrs, elle est promise à un avenir prometteur ! Suivez son actualité de cet été sur son myspace : http://www.myspace.com/joycejonathan Prochain concert à la Cigale en octobre Sa vision du 17ème : Calme et familial, « J’aime m’y promener tranquillement » Ses bonnes adresses : Restaurant chinois, Madame Li, 95 ave Niel Restaurant français, O Resto, 55 boulevard Gouvion Saint Cyr juin 2010 |

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les Bons plans on a testé pour vous

Made In Live, Eureka !

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ue Marcel Renault, la boutique Made In Live donne de la couleur et du peps aux objets du quotidien. Une vraie bulle de design au cœur du 17e arrondissement. Depuis 2004, Dominique Attia a installé sa boutique d’objets insolites rue

texte par Aurélia Saïd et photo par Nora Aguerguan Marcel Renault. Un trésor de design et d’inventivité. Elle distribue de jeunes créateurs qu’elle rencontre au gré de salons professionnels comme ceux de Milan ou Londres et de ses voyages à la recherche de “l’Objet”. Son parcours comme distributeur de jeunes designers, à l’international, lui a permis de se forger un solide carnet d’adresses et une assise dans le milieu. « Je sélectionne les pièces en fonction de plusieurs critères comme l’innovation, la fonctionnalité, les couleurs…», précise-t-elle. La

boutique regorge d’objets en tout genre : luminaires, montres… qu’elle prend soin de mettre en valeur. Coté tarif, toutes les bourses peuvent y trouver leur bonheur. « Je fais attention aux produits que je propose, car je souhaite être même accessible au gamin du quartier qui pousse la porte », sourit-elle. Sa clientèle est d’ailleurs en grande partie une clientèle d’habitués. C’est pourquoi afin de satisfaire au mieux leur curiosité, la boutique est achalandée toutes les semaines de nouveaux objets. Made In live, 1 rue Marcel Renault. Tél. 01 44 09 92 86 - http://www.madeinlive.com Du mardi au samedi de 11h à 19h

DS Café, De New-York à Paris par Aurore Bouter

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u début des années 2000, David et Sandra Banet ont pour rêve l’ouverture d’un café. Leur concept est d’éveiller les papilles des parisiens et parisiennes à la gastronomie newyorkaise. Le DS Café est né !

Au 25 avenue Niel, cette cantine de quartier a pour credo équilibre et gourmandise. Bien qu’il s’agisse de gastronomie rapide, les produits sont frais et de saison. Tartine Poilane, saumon coupé main, piadinas italiennes ; entre raison l’assiette light et passion l’assiette gourmande, le choix est cornélien. L’incontournable de la maison : le bagel. Servi tiède, le New York XXL au pastrami avec salade et coleslaw vous laissera baba. 14 —

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Parmi les desserts faits maison, la star s’avère être le DS light, mousse de fromage blanc et coulis de fruits rouges. Assiette savoureuse pour une addition peu salée : 11,50 € la formule et 20 € à la carte. Pour les inconditionnels, rendez-vous tous les dimanches à partir de 11h30 pour un brunch accompagné de jus de fruits frais, de thés Mariage frères ou Kusmi. Pour un saut outre-Atlantique, rendez-vous dans ce Coffee made in Paris à l’ambiance moderne et chaleureuse où des expositions de peinture Pop Art vous séduiront sûrement ! DS Café, 25 avenue Niel Tél. 01 40 55 02 02 - Service voiturier Ouvert 7j/7 de 10h à 19h,


les bons plans

Regent’s Garden, Little Eden par Aurélia Saïd

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u cœur de la grisaille parisienne, l’Hôtel Best Western Premier Regent’s Garden vous offre les délices de son jardin caché. Un havre de paix où la nature reprend ses droits et vous assure quiétude et dépaysement. Où aller pour s’abriter du tumulte parisien ? La réponse est à quelques pas des Champs Élysées, dans le jardin caché de l’Hôtel Best Western Premier Regent’s Garden. Un petit coin de paradis où les poèmes de Baudelaire prennent tout leurs sens. Une vraie mise au vert gorgée de calme, luxe et volupté. Surtout qu’avec l’arrivée des beaux jours, l’envie de terrasse ensoleillée se fait grandement ressentir. Derrière les portes de cet hôtel quatre étoiles, se cache un jardin zen d’inspiration japonaise de 400 mètres carrés. Chacun est libre de franchir les grilles de l’établissement pour venir déguster un petit-déjeuner ou se délecter d’une tasse de thé, ou d’un verre de vin à toute heure. Les quelques tables sont lovées au cœur d’un décor paradisiaque où une variété de fleurs exceptionnelle, rhododendrons, roses, clématites, et autres tulipes, diffuse senteurs et fait oublier la grisaille parisienne. L’érable du Japon vous protégera d’un soleil écrasant, histoire de méditer à l’ombre.

Quant à la fontaine nichée au pied d’un arbre de Judée, elle vous apaisera au gré de son ruissellement et vous bercera en douceur. Ce petit Eden à portée de main vous offrira, au fil des saisons, un spectacle différent suite au travail méticuleux et passionné du paysagiste Xavier de Chirac. « Le but de ma collaboration avec le directeur de l’hôtel, Monsieur Condy, était de faire découvrir un jardin, écrin de verdure, comme un lieu de contemplation et de repos où l’esprit du jardin et son âme laissent le promeneur attentif à chacune des plantes », explique le paysagiste. La couleur verte n’est pas uniquement un atout de décoration pour l’hôtel. En 2006, le Regent’s Garden a été le premier établissement parisien à recevoir l’Ecolabel européen grâce à une savante recette qui conjugue quiétude, esthétique et éco-conscience. Cet acte éco-citoyen se traduit par l’utilisation d’ampoules basses énergies, d’un récupérateur d’eau de pluie, du recyclage de déchets, et de l’utilisation de matériels éco-compatibles. Hôtel Best Western Premier, Regent’s Garden 6, rue Pierre Demours - Tél : 01 45 74 07 30 Réservation : 01 45 74 07 30 Du lundi au vendredi : 12h-15h et 19h-22h juin 2010 |

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le Bon art texte ALEXANDRA SILBERT / photo LÉO RIDET

Hanna La p’tite chanteuse qui monte, qui monte…

Hanna, c’est la petite sœur de tout le monde. Cheveux emmêlés, marinière, vernis rongé, fac de socio. Son truc en plus, ce sont ses textes bourrés d’humour et de souvenirs qui nous trottent dans la tête. À 20 ans, cette jeune résidante du 17ème a un caractère bien trempé et les idées claires. Rendez-vous avenue des Ternes pour un café.

de la plume dès qu’elle ressent une émotion, sans jamais rien s’imposer. Cette démarche est devenue naturelle mais elle a tout de même besoin d’imager ses textes pour être plus compréhensible et drôle. Sa petite manie ? Elle rédige exclusivement des phrases de huit pieds ; ceci lui impose un débit répétitif mais elle essaye de lutter ! Hanna peut écrire n’importe où, surtout si À 3 ans, Hanna emménageait avec ses parents elle est mal installée… Ses spots favoris sont au bout du boulevard Pereire. Elle y fréquen- les transports en commun et les cafés. Le titre tait l’aire de jeux pas loin et cette dernière l’a Imagination a quant à lui été rédigé lors d’un vu grandir. Les jeux pour les petits au départ, la ennuyeux cours à la fac. Ce n’est pas pour autable de ping pong puis la dalle pour y faire du tant qu’elle baille aux corneilles, loin de là ! roller et aujourd’hui les plates « J’ai 20 ans, je ne suis pas bandes d’herbe pour papoter encore construite. Les études Hanna peut avec les copines. sont importantes pour faire Dans son souvenir, elle a tou- écrire n’importe travailler le cerveau, apjours chanté et son premier où, surtout si prendre à articuler des concert fut une fête de l’école elle est mal insidées. » Notre jeune chanen CE2 au cours de laquelle elle teuse éprouve le besoin tallée... a transformé une chanson. Tout d’obtenir une formation a changé depuis car elle est propour se développer et voir duite par 1597 producteurs via la désormais des gens hors du milieu de la musique pour célèbre MyMajorCompany et la sortie de son ne pas s’enfermer dans ce secteur. Elle est très album est prévue pour début 2011. consciente de ce qu’elle est et n’a pas d’ambiSon envie de partager sa musique et ses textes tions qui la dépassent. Son humilité la rend est très récente. Au début, la chanson était une encore plus généreuse. pratique très égoïste, selon elle. Elle écrit au fil Thomas, son compositeur a été convaincu par

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ses textes, forts, immédiats, à la portée de tous. Il a aimé la modernité de son écriture, bien ancrée dans sa génération. Qui ne serait pas séduit par son univers onirique, avec un côté jouet, très inspiré de la BD ? Pour l’anecdote, dans ses mélodies, on peut retrouver un ballon qui éclate ou un hochet ! Ensemble ils élaborent les mélodies en fonction des paroles de notre jeune auteur. Hanna utilise des mots simples, des formules connues pour créer un sentiment de connivence. Lucidité, émotion et sourire constituent son fil rouge. Si vous souhaitez la découvrir elle joue en ce moment aux Déchargeurs les mardi et mer-

credi. Pour avoir assisté à la première, je peux vous garantir du rire, de la bonne humeur et des souvenirs d’appareils dentaires ! http://www.myspace.com/hannasound Jusqu’au 16 juin en concert au Théâtre des Déchargeurs, 3 rue des Déchargeurs, Paris 1er Les mardis et mercredis à 20h Ses bonnes adresses : Le café le Progrès, 62 rue Legendre « pour y retrouver [ses] potes ». Le Parc Monceau, « pour pique-niquer ou pour glander ».

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bon EN ARRIÈRE texte et photo Céline Lepan

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Le Château des Ternes De la naissance d’un quartier

l était une fois un domaine qui courait de « notre » place des Ternes à l’actuel boulevard périphérique, « entre les villages du Roule et du port Nuly (Neuilly)».

Ce fief était la propriété de l’évêque de Paris au Moyen-Âge et était désigné comme «Villa Externa» qui par contractions successives devint «Externa», «Esterne» puis «Ternes». C’est au milieu du XVIe siècle que ce domaine est érigé en Seigneurie des Ternes : Pierre Habert, valet de chambre de Henri III, acquiert ce fief, une sorte de grande ferme, en 1548 avec l’intention de le transformer en véritable château. Ce n’est pourtant qu’un siècle plus tard, qu’un édit royal confirmera les droits seigneuriaux de ce fief familial à Isaac Hubert. Passant de main en main au fil des siècles, Thierry de Monfort et le marquis Louis-François-Alexandre de Galiffet en seront les principaux propriétaires ; il est tour à tour restauré et embelli. Durant tout ce temps, un petit hameau se développe peu à peu autour du château : le hameau des Ternes, véritable ancêtre du quartier que l’on connaît 18 —

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aujourd’hui. Cette parcelle de terrain, hors les murs et non soumise à l’octroi, ne tarde pas à attirer foule et notamment celle des commerçants, artisans et bourgeois de tout horizon. À leur tour, les entrepreneurs et banquiers affluent. La révolution industrielle est en marche et ces terres sont encore vierges de toute industrie : l’occasion est trop belle ! En à peine un siècle ce petit hameau de campagne bâti autour d’un fief seigneurial devenu château se transformera en banlieue ouvrière. Très vite, l’architecte Richard Lenoir va être contraint de démembrer le château des Ternes pour construire des demeures ! Les communs du château sont convertis et transformés en habitations. Les « restes » du Château sont alors nommés château de l’Arcade. Autour de ces vestiges, le village proprement dit des Ternes continue de se développer. D’abord rattaché à la paroisse de Villiers la Garenne, la révolution l’intégrera au village de Neuilly, qui sera annexé en 1860 à la ville de Paris. Dès lors les 16 000 âmes qui constituaient ce hameau formèrent les nouveaux habitants de ce quartier du nouveau 17 e arrondissement parisien : les Ternes.


le bon ecolo texte céline lepan

le Vin en tête Une variation sur les saveurs du Bio

Le vin en tête est un caviste qui organise des soirées œnologiques. Et cela tombe bien car celle du lundi 7 juin prochain vous fera découvrir le vin bio ! Les vins dégustés le sont en présence d’œnologues et proviennent exclusivement de leur cave. Ils se fournissent uniquement chez de petits producteurs vignerons, qu’ils connaissent bien, et qu’ils ont sélectionné pour la qualité de leur produit et de leur savoir-faire. Vous apprendrez et comprendrez, grâce à un œnologue, ce qu’est exactement le vin bio, quelles différences il présente avec le vin classique et comment il est fabriqué. Vous apprendrez les noms plus ou moins hermétiques des labels AB, Déméter ou Ecocert, et en quoi ils consistent. Vous serez capable de faire la différence entre un vin bio, un vin biodynamique, ou un vin sans souffre ajouté. Vous découvrirez par exemple que c’est le souffre qui est responsable de vos maux de tête lorsque vous buvez du vin blanc. Ainsi, cinq à six vins vous seront présentés. Vous pourrez également découvrir leur nouvelle gamme de jus de fruits bio lancée en collaboration avec leurs producteurs. Éveiller vos papilles, découvrir de nouvelles saveurs, succomber à une robe d’or ou rubis et puis ap-

précier des alliances gastronomiques grâce au buffet bio. Bon moment de convivialité où le début très ludique, avec la découverte des arômes sous forme de petits flacons utilisés par des nez, vous mettra tout de suite dans l’ambiance ! Une fois que vous aurez appris à les reconnaître on vous initiera à la notion de cépage, puis à celle propre de dégustation, avec le déroulement des sensations sur la langue en quatre points (acide, amer, sucré et salé). Vos hôtes souhaitent aussi vous faire prendre conscience du fait qu’on n’a pas besoin d’être labellisé pour faire et produire du bio, et qu’un label ne rend pas forcément une production plus intéressante. C’est même parfois un choix que de ne pas être labellisé ! Et n’oubliez pas qu’au-delà du bio, au-delà du vin, ces rencontres vous permettent aussi de rencontrer des gens et de passer une soirée… différente !

Le vin en tête

30 rue des Batignolles Tél. 01 44 69 04 57 - Soirée bio le lundi 7 à 20h30 – Durée : 2h30 officiellement Dégustation de 15 à 16 personnes Prix : 65€ juin 2010 |

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LA bonne Bande texte AURORE BOUTER / photo AUDREY WNENT

Stella Cadente & Florian Claudel

Les enfants terribles de la communication Deux enfants de la mode, elle créatrice de bijoux et de prêt-à-porter, lui photographe. Elle est vive, lui discret. Opposés mais surtout complémentaires, voilà trois ans qu’ils collaborent ensemble : le livre Moulin rouge ! : 120 ans en images du cabaret le plus célèbre du monde, c’est eux ! Aujourd’hui, ils me donnent rendez-vous au 6 rue Alfred Roll pour me présenter leur nouvelle société de com. née en mai 2009 : Production17.

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si nécessaire. Chacun est là pour apporter son savoir-faire. Personne n’est là par obligation », m’apprennent-ils, avant d’ajouter, « le boulot c’est notre vie ». En effet chacun va et vient, entre et sort à sa guise. Leur concept, c’est qu’il n’y a pas de hiérarchie. Tous sont responsables de leur temps, de leur investissement, de leur rémunération. Ce qu’ils aiment, ce qui les éclatent, c’est la diversification des projets, « on ne dit presque jamais non ». Leur plus grande crainte : l’ennui.

e concept de cette nouvelle boîte de com. est de Assis sur le canapé, ils me leur plus repositionner les marques font penser à deux chefs dans un univers plus tendance. grande crainte : d’ateliers, regroupant autour D’entrée de jeu, ils m’expli- l’ennui d’eux les petites mains néquent le choix des couleurs de cessaires afin de donner vie leurs locaux, noir et blanc, pour au projet du couturier. « Le marquer leur neutralité, leur discrétion : « c’est client est prioritaire. Il s’agit de ne mettre perrigoureux, graphique lumineux, sobre, neutre. Et sonne en avant » prennent-ils soin de m’expliavant tout, ça nous ressemble ». Ici des meubles quer. La valeur ajoutée de Production17 c’est le chics et épurés, un canapé, une table basse, service, la réactivité. D’ailleurs, ils ne cessent deux fauteuils et trois bureaux noirs bien sûr ! de le répéter : « On s’adapte au client. Qu’il ait Aucun ordinateur, aucun téléphone à l’ho- juste besoin d’un photographe, ou de déléguer rizon. « On est 8 comme on pourrait être 500 l’ensemble de sa communication. Notre structure

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est modulable, mais le client n’a à faire qu’à un seul interlocuteur. Tout est traité en interne. Ce que l’on cherche, c’est le moins de déperdition d’énergie entre les personnes, moins d’intermédiaires : une communication plus verticale. » Quand je leur demande pourquoi le 17ème, les réponses fusent : « pourquoi pas ! C’est chic, calme et neutre. C’est aussi ce qui a donné son nom à Production17. Et puis les gens sont sympas ! Ni trop bobos, ni trop chics, simplement vrais. » Pour être franche, je crois que c’est leur philosophie : le plaisir du vrai, le plaisir du beau. La société actuelle les déprime à tel point qu’ils ont arrêté de regarder le journal télévisé ; trop négatif. Ce qu’ils veulent c’est inventer un nouveau schéma, plus positif, sans limites aux rêves. N’allez pas croire qu’ils soient naïfs. Simplement des utopistes,

« des adolescents attardés » comme ils aiment se qualifier. Pour ma part, je dirais deux enfants terribles, qui ont choisi de réinventer leur monde, à défaut de s’adapter à celui que la société leur donne à voir. C’est peut-être cela, la magie, Stella Cadente & Florian Claudel.

Production17

6 rue Alfred Roll Tél. 01 44 40 04 49 http://production17.com/ Leurs bonnes adresses : Se détendre au Parc Monceau, boulevard de Courcelles Restaurant italien La Rucola, 198 boulevard Malesherbes juin 2010 |

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les Bons shops les nouvelles boutiques du quartier

L-Impressionne

la personnalisation et le vintage Grâce à Lydia, vous pouvez maintenant « impressionner » tout et n’importe quoi sur vos vêtements pour une tenue 100% personnalisée. Cette boutique, vous n’avez même pas dû encore la remarquer ! Et c’est normal, puisque Lydia ne s’est installée ici que fin avril. Nouvelle dans le quartier mais ancienne dans le métier qu’elle exerce depuis 20 ans !

En panne d’inspiration pour un vêtement personnalisé et unique ? Son book riche d’environ 1000 visuels est là pour ça ! Vous trouverez tous les motifs possibles et inimaginables répartis en 10 catégories, pour femmes, hommes ou enfants, ainsi qu’un cahier de polices pour les phrases et un catalogue de stickers, ces motifs pouvant aussi être floqués. Bref, vous ressortirez plus riches en idées avec l’envie de personnaliser tous vos vêtements ou presque !

En plus, elle arrive avec une idée innovante aux Batignolles : proposer du vêtement vintage personnalisé pour les enfants ! Des pièces uniques qui vont jusqu’au 12 ans, et qu’elle personnalise elle-même. C’est cette part de créativité qui lui plaît le plus dans son métier : trouver l’idée qui correspondra le mieux au vêtement, qui pourra parfois rester une semaine accroché dans mon atelier en attendant .

Mais au fait, savez-vous ce qu’est le flocage ? C’est une impression à chaud qui ne prend que quelques minutes ! Par ce procédé l’image est littéralement contrecollée dans la matière (alors que le transfert se fait dans la fibre). Inventé pour imprimer les maillots de foot, c’est le procédé le plus résistant qui soit !

Loin de s’en contenter, Lydia personnalise aussi tous vos vêtements par impression ou flocage : apposer des strass sur vos jeans, concevoir des badges ou des stickers, customiser un tee-shirt apporté ou acheté sur place. Lydia floque ou transfère vos textes et/ou vos images.

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Vous pourrez floquer vos vêtements dès 5€ pour un logo et 17€ pour une image. Céline Lepan

72 rue Lemercier Tél. 01 42 29 20 38 lydia@l-impressionne.com Ouvert du jeudi au samedi de 10h à 18h30 et le dimanche de 11h à 14h00.


les bons shops

L’Atelier Haut Perché

Sassi Home

Des créations drôles, féériques et soignées. C’est ce que vous propose L’ Atelier Haut Perché, installé depuis fin janvier au 21, rue des Dames.

Sylvie et Sarah ont ouvert une jolie boutique de design au 33 de la rue des Dames il y a tout juste deux mois.

Dans cette boutique atelier, les bijoux sont issus du travail minutieux et passionné d’Aliénor Frolet, une jeune créatrice fière de promouvoir le côté artisanal de sa démarche. Sortie de l’Association pour la Formation et le Développement des Arts Plastiques, elle met en pratique son savoir-faire au gré de ses humeurs. Ici des bagues dentelles en argent blanchi, là des pin’s en forme de chouette d’un émail à froid aux couleurs pêchues, des sautoirs munis de petits parapluies rouges en plexiglas, et même des parures de tête pour ressembler à de vraies princesses. Les murs sont peints en jaune, l’accueil est convivial, et Aliénor n’hésitera pas à vous parler de ses bijoux qui puisent dans l’univers nostalgique et magique de l’enfance, tout en demeurant très contemporains. Et si vous ne trouvez pas votre bonheur, cette créatrice réalise pour vous des modèles exclusifs à des prix fort raisonnables. Pas de prise de tête, que du plaisir en somme. Attention, je vous préviens, si vous passez devant cette boutique, vous ne résisterez pas à la tentation d’y entrer ! Lidia Falcucci

Sarah est la nièce de Sylvie mais aussi son associée ! Un espace graphique, et lumineux qui proposant un très large choix d’accessoires pointus s’offre à nous : déco, mode, enfants, bijoux. Cette adresse, Sylvie l’aime pour son ambiance familiale et la tranquillité bien sûr. En entrant, je remarque tout d’abord un nuancier éclatant. Une bonne vingtaine de couleurs de mugs Pantone pour Virages. Les petites tasses à café répondent aussi à l’appel, vendues avec ou sans leurs soucoupes. De drôle de plafonniers « marguerite » Pépin Le Malin, des structures Seletti en bois présentent les accessoires. Les pochettes de créateurs en tissu ou en cuir entourent une ligne de vêtements de chez Shyde, une sélection bien choisie de sacs en cuir et trousses Petite Mendigote. Vous trouverez aussi la marque Hop Hop Hop, qui utilise l’émail coloré pour rehausser broches, sautoirs, médaillons en forme de cœur, de nœuds, d’oiseaux que je vous invite à découvrir tout comme les petites bagues fines de Derrière la Dune. Laure De Grivel

21, rue des Dames Tél. 01 44 70 03 76 Ouvert du mardi au samedi de 11h à 20h http://www.atelierhautperche.com

33, rue des Dames Tél. 01 43 87 71 58 Ouvert du mardi au samedi 11h à 14h et de 14h30 à 19h30

Des bijoux uniques et décalés

Objets design, accessoires créateurs

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le bon artisan texte laure de grivel / photo LÉO RIDET

Caroline Gautier Des robes de mariées sur mesure !

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our ce mois de juin, je vous emmène dans la toute petite rue des Ternes à l’angle de la rue Guersant. J’ai rendez-vous dans une boutique au volume étonnant avec Caroline Gautier, créatrice de robes de mariées sur mesure…du rêve et de la magie en perspective !

Autodidacte, Caroline souhaite faire de ce passetemps son métier. Elle s’inscrit dans une école de stylisme parisienne, le CFM, où elle sera initiée par une première d’atelier de Saint-Laurent. Un apprentissage extraordinaire, des intervenants intarissables de savoir comme le costumier des ballets de Monte Carlo dont Caroline se souvient avec émotion.

Ah ! La robe de mariée… tout un mystère : à la fois un symbole, un rêve de petite fille… Un rêve trop souvent éloigné de ce que l’on trouve dans les boutiques. Superpositions de tulle, bustiers capitonnés, jupes bouffantes eighties… Difficile de trouver aujourd’hui une robe qui allie matières et style parmi ces codes « modes » changeants qui ne cessent de nous faire de l’œil.

À la sortie de l’école, Caroline travaille en haute couture, notamment chez Lacroix et Lapidus : une découverte de matières et de techniques toujours plus incroyable. En parallèle, elle créé tous les ans, de manière confidentielle, une dizaine de robes de mariées pour des amies. La demande s’amplifie et l’envie de se consacrer à la robe de mariée grandit ! « À 25 ans, je n’ai eu envie de ne faire que cela ! ».

Depuis toute petite, Caroline aime coudre. « Tout a commencé quand j’ai découvert une vieille machine Singer en Normandie chez mes grands-parents. Très vite, j’ai beaucoup cousu pour mes poupées. » Plus tard, Caroline imagine des choses beaucoup plus extravagantes avec des robes inspirées de Sissi et Scarlett O’Hara, puis des robes de soirées pour ses amies ; La couture devient vite un passe-temps incontournable. « Il y a de cela quinze ans, alors que j’étais inscrite en fac de sciences éco, une amie m’a demandé de lui créer sa robe de mariée. Immédiatement le bouche à oreille a fonctionné ! » 24 —

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À l’époque, les robes de mariées telles que Caroline les imagine sont rares : penser la création adéquate d’après un croquis ou même une conversation, rechercher des matières, visualiser les détails à partir de robes très féminines, légères et délicates. En janvier 2008, Caroline se lance et décide d’ouvrir sa boutique rue des Ternes à deux pas du boulevard Pereire. Un espace très lumineux, un coin salon encadré de fauteuils anciens, un grand miroir… Caroline Gautier propose une collection de robes


qui sont en fait des bases de silhouette afin de mieux apprécier les différents décolletés et le choix des matières. Évidemment des robes autour desquelles on peut s’amuser à ajouter dentelles de Calais, broderies, perles, contraster les matières, tester les densités de tulle, utiliser des rubans de mousseline, les froncer, les rebroder au fil d’argent… Quel émerveillement de voir la qualité d’un travail artisanal si minutieux ! On sent dans le style de Caroline un doux mélange d’influences des années 30 et 50 avec une réelle envie de magnifier les silhouettes en les rendant actuelles et surtout faire en sorte que la robe de mariée ressemble à celle qui la porte. Je ne saurais d’ailleurs que vous recommander d’aller jeter un œil aux créations de Caroline !

Caroline Gautier

6, rue des Ternes Tél. 01 76 90 50 78 mailto : caroline@carolinegautier.com Ouvert du lundi au samedi sur rendez-vous

Son resto préféré, cuisine du monde : Zenzan, 4 rue Brey Sa découverte dans le quartier : Animalerie, 5 rue d’Armaillé Ce qu’elle écoute en ce moment : les gazouillis de ma fille le matin ! Son livre de chevet : La chair de la robe de Madeleine Chapsal

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les bons petits diables texte ALEXANDRA SILBERT / Photo élodie petit

Les Ateliers de Seguin

Théâtre de la félicité À deux pas du pont Cardinet, tous les mercredis, un groupe d’enfants laisse libre cours à son expression. Au programme, conscience de soi et rapport aux autres.

S

abine Seguin, comédienne, a monté ces ateliers en 2004 et propose des cours de théâtre, chant, relaxation et danse. Au 34 de la rue de la Félicité à 13h le mercredi, le théâtre est à l’honneur. Une fois arrivés, les enfants s’installent sur des coussins et Rudy, leur professeur, leur propose d’aller sur scène pour raconter leurs vacances tout en laissant parler leur imagination. Nous apprenons ainsi qu’Alexandre a grimpé dans les airs pour aller au supermarché acheter des pastels. Les petits artistes réalisent en un trait le dessin qu’ils ont en tête. Pauline essaie de motiver ses camarades : « dès qu’on est sur la scène on a un petit peu le trac mais après ça passe ». Les enfants se lèvent facilement et participent volontiers. Mais l’exercice tourne court car Rudy détient les textes du spectacle et les enfants sont impa26 —

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tients. La pièce s’intitule « Des duos épatants », une émission de télévision où les enfants jouent en duo. Les premiers, Jules et Pauline sont frère et sœur et accros aux bonbons ! Entre les appareils dentaires et les tout jeunes lecteurs, le texte n’est pas évident à articuler. Mais au bout de deux passages les enfants sont plus à l’aise. Comme le dit si bien Lola « ouais mais nous on est en CP, on peut pas lire super vite ! » À la rentrée, une classe semi-professionnelle va ouvrir car certains enfants ont envie d’aller plus loin dans leur passion du théâtre. Ceci leur permettra de participer à des castings et de rencontrer des réalisateurs. Des cours de comédie musicale et de yoga verront également le jour.

Théâtre de la Félicité/Les Ateliers Seguin 34 rue de la Félicité, Sabine Seguin Tél. : 06 62 04 37 27 Cours du mercredi : 13h -14h30 http://www.lesateliersseguin.com


texte ALEXANDRA SILBERT / Photo élodie petit

Optikid

Si Clotaire avait su... Être petit et binoclard, ce n’est plus forcément la mer à boire. Avoir des lunettes, ça peut être cool, grâce à deux opticiennes qui ont eu une idée géniale.

É

quiper un enfant de verres correcteurs n’est pas facile, surtout pour les tout-petits. Fortes de ce constat et d’une rencontre révélatrice avec des ophtalmologistes et orthoptistes pédiatriques, Nathalie Aidan et Aline Gamrasni ont choisi de se spécialiser dans l’optique pour enfants. Elles sont ainsi devenues, à Paris, les seules opticiennes multimarques dédiées à nos chères têtes blondes. Dans leur boutique très colorée, tableau noir, écrans de télé diffusant des dessins animés et cheval à bascule invitent l’enfant à la détente. Le choix de monture est large et très pointu. En effet, de nombreux critères doivent être respectés pour équiper un enfant. Une analyse précise de son visage et de son âge permet de choisir la monture adéquate. Le métal est totalement inadapté avant 7 ans par exemple pour des raisons

de tenue, de sécurité et de solidité. Parents et enfants sont ainsi pris en charge afin que ce moment soit le plus agréable possible. Un espace bébé avec une table à langer est à la disposition des mamans si besoin est. Ici, la prévention est de rigueur. Aline insiste sur la nécessité de consulter un ophtalmologue avant l’âge de 2 ans, puis au moins deux fois avant le CP. Certains défauts comme le strabisme peuvent être très facilement corrigés s’ils sont détectés tôt. À la question « alors elles te plaisent tes lunettes ? », les enfants répondent le plus souvent : « ho oui, je te vois tellement mieux Maman ! ».

Optikid 20 rue Phalsbourg Tél. 01 47 54 92 63 Ouvert du mardi au samedi de 10h à 19H

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c’etait le 14 mai au divan du monde : la bonbon party vol. 1

plus de photos sur le facebook du bonbon ou sur

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www.leBonbon .fr


retrouvez encore plus de bons plans sur

www.leBonbon .fr

Š iElo BoY http://www.facebook.com/ieloboy


le conte est bon texte CAMILLE RAYNAUD DE LAGE / photo LÉO RIDET

Quitterie Fouan, l’Akela des petits loups

Entrez dans le livre de la jungle ! Dans la jungle des louveteaux des Scouts Unitaires de France de la paroisse Saint Ferdinand, elle est « Akéla », chef de la meute des loups, respectée de tous. Dans la vraie vie, on l’appelle Quitterie !

Quitterie Fouan a 20 ans, toutes ses dents, une queue de cheval brune, des yeux noisette, et un sac rouge en bandoulière, qu’elle pose tous les jours sur les bancs de la Sorbonne, où elle suit une bi-licence d’histoire et de géographie. Cette jeune fille simple, dynamique et enthousiaste, est cheftaine de louveteaux aux Scouts Unitaires de France de la paroisse Saint Ferdinand des Ternes depuis quatre ans. Avec quatre autres filles de 18 et 19 ans, elle gère une « meute » de vingt-quatre louveteaux de 8 et 11 ans. D’abord jeannette (8-12 ans) puis guide (1217 ans) à Lyon, où elle a vécu pendant 12 ans, Quitterie est arrivée avec sa famille il y a cinq 30 —

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ans à Paris, rue Farfadet. « On a été élevés dans les valeurs du scoutisme, par lequel nous sommes tous passés », sourit Quitterie, quatrième d’une fratrie de six enfants. « Akéla », depuis deux ans, elle porte la responsabilité du groupe. Les louveteaux sont répartis en quatre « sizaines » de six. Leur univers prend sa source dans le Livre de la Jungle de Rudyard Kipling, qui n’a presque plus de secret pour les cheftaines, baptisées d’un « nom de jungle » parmi les compagnons de Mowgli (le petit homme) : Bagheera (la panthère), Baloo (l’ours), Chil (le vautour)… Le mouvement scout, porté par la foi chrétienne, prône l’éducation à travers des valeurs telles que le respect des autres et de la nature, le partage, la confiance en soi, la débrouillardise ou encore la vie en collectivité. Le monde imaginaire du Livre de la Jungle constitue pour les petits garçons un vecteur d’apprentissage et d’épanouissement.


« Ce sont des valeurs avec lesquelles je suis en accord, explique Quitterie, et je souhaiterais continuer à les porter, en les transmettant à d’autres ». Toutes les trois semaines, la meute se réunit autour d’un grand jeu organisé dans un parc, à Paris ou ses alentours. Chaque année, les cheftaines élisent un thème, qui constitue le fil rouge des rassemblements. Depuis septembre dernier, elles ont choisi de s’attarder sur le Livre de la Jungle, car la moitié du groupe est nouvelle. À chaque grand jeu son histoire : « En ce moment, nous sommes en proie à un peuple d’animaux inconnus, les roustikis qui sèment la pagaille dans la jungle », raconte la jeune

fille. De messages codés en épreuves sportives ou culturelles, les louveteaux s’en donnent à cœur joie ! Le thème de leur camp d’été sera peut-être « les Vikings », pour le plus grand bonheur de jeunes garçons à l’imagination galopante, férus de déguisements ! Si elle devait donner envie à une jeune fille d’être cheftaine ? Quitterie n’hésite pas : « Cela apporte beaucoup de joie ! » La devise d’Akela et de sa meute : « De notre mieux ! »

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le Bon agenda agenda des manifestations culturelles 21 juin PROGRAMME FÊTE DE LA MUSIQUE 17h00 - Djs Funk et House, Musiques électroniques. Stand de maquillage et de tatouage pour les enfants. Place du Docteur Félix Lobligeois 17h00 - Concert de Jazz proposé par le Centre Culturel de la Jonquière. Place Lévis

Madagascar. Hip Hop Rap Musette Bar les Caves populaires 22 rue des Dames Chorale ensemble vocal féminin du conservatoire municipal Claude Debussy. Église saint Charles de Monceau, 22 rue Legendre 20h30 - Orchestre de William Atzel Mélange d’harmonies vocales, folk, blues, pop, et variétés françaises et internationales. Consultez le programme prochainement en ligne sur le site de la mairie Place des Ternes

18h30 - Concert de musique classique. Concert proposé par le Centre Culturel de la Jonquière et les associations de riverains. Jardin Claire Motte 18h30 - Musique classique Temple de l’église réformée des Batignolles, 44 bd des Batignolles 19h00 - Satine Music, Musiques électroniques poptrönica nordique et électro rock. Mairie 19h30 - 22h00 - Jazz et variétés et dès 22h00 Musique orientale (angle bd Bessières / rue Francis Garnier). 22h00 Musique orientale Angle bd Bessières / rue Francis Garnier 20h00 - «Bonsoir Paris Jazz!» La Maison, 28 place St Ferdinand 20h30 - Groupe Créole «les Flamboyants» Place Richard Baret Moringue, maloya, quadrille, valse et séga, des rythmes venus d’Afrique, Inde, Europe et 32 —

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À ne pas louper dès 21h Le concert du groupe rock FOUTU pour FOUTU : Léon Cotten : piano, guitare et chant. Barbara Frigiere : basse. Philippe Cotten, dit Moulinot : druns. David et Cédric : accordéon et violon. Arthur Le Forestier (fils de Maxime Le Forestier) organisé à l’Endroit à partir de 21h, Place du Docteur Félix Lobligeois. Tél .01 42 29 50 00


le bon agenda L’EUROPÉEN Fred Pellerin, du mardi 1er au samedi 5 à 20h30 et le dimanche 6 à 17h Alina Orlova, le lundi 07 juin à 20h00, pop rock Donore - le mardi 8 juin 2010 à 20h00, chanson francaise pop folk

COUP DE CŒUR – PEINTURE Exposition Tednil, peintre Pop Art au salon Angel Studio, 76 rue Pierre Demours Tél. 01 42 27 60 60, tout le mois de juin. Et pour vous faire tirer le portrait par Tednil contactez-le en direct via son site http:// www.tednil.com/

La Gargote + 1ère partie Le fil de l’eau, es 9 et 10 juin 2010 à 20h, chanson musique de l’est et d’ailleurs Sebastien Charlier, Nouvel Album «Precious Time», le samedi 12 juin 2010 à 20h30, jazz rock Alain Jean Marie + 1ère partie Dominique Tauliaut, le vendredi 18 juin à 20h, jazz biguine Gabi, le samedi 19 juin 2010 à 20h, pop rock SPECTACLE Palais des Congrès Le dimanche 20 Gala de l’École de danse Janine Stanlowa THÉÂTRE Atelier Berthier Jusqu’au vendredi 11 juin La vrai Fiancée, d’après les Frères Grimm, adaptation et mise en scène Olivier Py

divers Ouverture de la charcuterie des Moines 24 rue des moines Tél. 01 46 27 05 09 Librairie Apo (k) lyps, 120 rue legendre Tél. 01 42 28 01 50. Ouvert du mardi-vendredi: 11h-21h et le samedi: 11h-19h30

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les bonnes adresses

RÉGIE PUBLICITAIRE 06 33 54 65 95 pub@lebonbon.fr

1/ g.j u li e n

9/365 arts

18, rue Hélène – 20, rue Lemercier

5 et 17, rue des Moines

Tél. 01 42 93 45 56

Tél. 01 46 27 46 57

2/ B&R C o lle cti o n

10/ PAR I S PAR FU MS

15, rue Henri Rochefort

46, rue des Dames

Tél. 01 56 33 70 03 - 06 69 42 94 88

Tél. 01 43 87 77 23

3/ La fi n e b ouch e

11/ N O UVELLE S FR O NTIE R E S

21 rue mederic

45, rue des batignolles

tél. 01 77 17 93 08

Tél. 01 43 87 76 14

4/ la b o n n e h e ur e 11, rue Brochant Tél. 01 46 27 49 89

5/ Ph i latéli e B e rc k 23, rue Drouot 75009 Tél. 01 42 60 34 26

6/Ér i

12/ LA VILLE AUX C HAMPS 71, avenue de Clichy Tél. 01 44 70 94 13

13/ E S PAC E R EN O VATI O N 37, rue Boursault Tél. 01 40 05 94 10

14/ B O U C H E R IE MEI SS O NIE R

Maillot : 01 40 55 05 55. Courcelles : 01 44 40 05 55. Levallois : 01 47 48 98 98

7/1001 fe nêtr e 71 rue Condorcet 75009 Tél. 01 45 33 03 86

8/ALETH VIGN O N 98, rue Legendre Tél. 01 42 63 75 40

8, rue Meissonier Tél. 01 47 63 00 19

15/ le san s gên e 112 rue Legendre Tél. 01 46 27 67 82

16/ l’e n dro it 74, rue Legendre Tél. 01 42 29 50 00

Le Bonbon est imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement, sur un site labellisé imprim-vert avec des encres végétales. Ne pas jeter sur la voie publique.

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