Paris 18e - Janvier 2013

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elle est pas belle la vie ?!

paris 18e

Janvier 2013 - n째 41 - lebonbon.fr


Photos © Flavien Prioreau www.flavienprioreau.com Tél. : +33 6 98 31 34 92 Modéle : Maya


Président

édito

Jacques de la Chaise

'Bon'jour !

jacques@lebonbon.fr Photo couverture Flavien Prioreau Rédactrice en chef Elise Monnier

Faites vos jeux, tout va bien.

elise@lebonbon.fr Graphiste

Comme je suis contente de vous retrouver mes Bonbons ! Je vous souhaite une très belle année 2013.

Romain Launais

J’aurais bien aimé faire l’impasse sur les vœux et vous parler de ma

Secrétaire de rédaction

première culotte mais on a quand même rien fait de mieux qu’un bon

Louis Haeffner

« bonne santé » des familles au mois de janvier. On a beau recevoir 53 textos groupés, 127 messages et une carte vieillotte achetée par lot il y

Rédaction

a vingt ans par Mam’yvette : on ne s’en lasse pas ! Trop facile, hypocrite ?

Clara Rosenfeld, Romain Delaroche,

J’attends de voir la réaction des blasés le jour où personne (je dis bien personne) ne leur souhaitera le meilleur.

Alice Gla, Marie Gall, Elise Monnier

Pour l’heure, on secoue le sapin ! Et on prolonge la fête. On s’est bien

Photographes Quentin Crestinu, Caroline Ruffault, Sandra Boulou, Edwige Hamben, FIRR, Didier Parizy, Marion Péhée, Joseph Paris

Qu’il est bon d’être frivole avec le consentement universel. La tradition, c’est vraiment un truc qu’on range et qu’on sort quand ça nous arrange. Alors, ce nouveau monde ? Pas mal hein ! Vous ne trouvez pas qu’on res-

Partenariats et culture

pire un peu mieux ? Si si, je vous assure, ça sent les bonnes résolutions.

01 48 78 15 64

Cette année, on va essayer de les tenir au moins jusqu’à la galette ! Ça vaudrait quand même peut-être le coup de parier sur l’avenir pour

Contactez-nous

voir, non ? Ne pas nous contenter d’attendre que ça se passe au p’tit

hello@lebonbon.fr

bonheur la France. En tout cas, au Bonbon, on fait tout pour, et on compte sur vous, peuple

SAS Le Bonbon 12, rue Lamartine - Paris 9

rendu compte que le champagne met tout le monde d’accord : « Hou hou il est minuit, embrassez qui vous voudrez ! »

e

SIRET 510 580 301 00032

parisien, pour continuer de vivre jour et nuit de belles histoires et nous les raconter. Rencontrez-vous, reconnaissez-vous, et après seulement, posez-vous des questions. Le mois prochain, on parle d’amour ! Alors si possible, misez sur le bon

Publicité Margaux Bezault

cheval. Vous savez, celui qui fait si peur et qu’on appelle bonheur. Haut les cœurs ! Et Paix sur tous.

margaux@lebonbon.fr 06 48 26 88 53

Elise Monnier

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Un apéritif offert pour tout repas*

Brasserie 100, rue Myrha Tél. : 01 75 57 37 24 - restaurant.floors75018@gmail.com Ouvert du mardi au JEUDi de 12h à 22h VENDREDI ET SAMEDI de 12h à 23h DIMANCHE de 12H à 16h * Valable jusqu’au 5 Février 2013 sur présentation de ce coupon

Au Fond du Bar

Pour toute réservation d’une table de 6 personnes, une bouteille de Champagne offerte*

Résa pour 12 personnes / 2 bouteilles de champagne.. — offre valable aussi chez LEs Fondus, Patakrep, Auber Zinc * au dessert


sommaire

Janvier 2013

6. La constellation de Farid

10. Redeye

12. FEMEN France

20. Salon Joséphine

24. Le Mellotron

28.  Eugénie Bachelot Prévert

5. Le Bon Timing

16. Le Bon en Arrière

24. Le Conte est Bon

6. Le Bon Commerçant

17. Les Bonnes Annonces

26. Le Bon Snapshot

10. La Bonne Étoile

18. Le Bon Spot

28. Le Bon Art

12. La Bonne Cause

20. Le Bon Coeur

30. Le Bon Agenda

14. Les Bons Plans

22. Le Bon Horoscope

32. Les Bonnes Adresses

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Roy Music présente

La 1ère compilation du Bonbon en exclusivité chez Colette à partir du 21/01/13

- Objet Sonore -

Joakim, Koudlam, Jérome Echenoz, Gilb’r, Greg Kozo, Sylvie Vartan, 178°, Appaloosa, Arthur-S, David Lynch, Jef Barbara, Les Fils du Calvaire, Brigitte Fontaine, Ivan Smagghe, Get a Room!, Guido, Speculator, Capablanca, CVLT, Antinote, Allô Rodolphe & Nicola Jean…

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le bon timing Concert

Les événements à ne pas manquer !

Niuver Artiste cubaine, chanteuse, guitariste et auteurcompositeur, Niuver sort aujourd’hui son deuxième album «Trasnochado». Tonalité latine assumée, flirtant avec le Jazz et la Pop, Niuver excelle à métisser la chanson française et à faire flirter la langue de Molière avec les rythmes latins. Niuver - Mardi 22 janvier - Le Divan du Monde 75 Rue des Martyrs - 18e - www.divandumonde.com

Théâtre

Speed dating at home Zoé, Barbara, Parfait, Alice et David se sont connus au lycée. Ils se retrouvent chez Zoé pour une soirée de retrouvailles. Chacun a un parcours professionnel bien différent. Zoé et Barbara prennent la soirée en main et organisent un Speed Dating… Du 2/12 au 24/02 - Théâtre Pixel 18 rue championnet www.theatrepixel.com

Expo

HEY ! Modern Art & Pop Culture part II Cette 2ème édition veut poursuivre l’entreprise qui est celle d’enregistrer tous ces bruits et ces éclats de voix que la culture dominante a longtemps brouillés. Ces artistes de générations différentes ont échappé à l’appauvrissement et l’assèchement d’une modernité rationaliste et unidimensionnelle. Du 25/01 au 23/08 - Halle St Pierre 2 Rue Ronsard - www.hallesaintpierre.org

Party

We Are The 90’s Special Guests Session #2 Après avoir accueilli Haddaway et Dr Alban, le WAT90s crew remet ça en format XXL et reçoit cette fois Boris, 2 Unlimited, Ice MC et Coolio pour une nuit entière à jumper sur le son des 90’s. Le dancefloor ne

DR//DR/DR/DR

s’en remettra pas. No diggity, no soucy, no limits. Be there, be fresh, be jiggy. Vendredi 25 janvier à 23h30 - Pavillon 4 - Paris expo Porte de Versailles - www.wearethe90s.com

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le bon commerçant

Publi-reportage  Elise Monnier Photos Bonbon Team

La constellation de Farid Quatre repaires pour passer l’hiver Lorsqu’une idée est bonne, elle ne tarde jamais à

1972. « J’ai demandé aux anciens proprios, des papi-

faire des petits. Déjà à la tête de plusieurs restau-

mamies adorables qui habitent toujours le quartier,

rants, Farid décide il y a huit ans de s’implanter au

“ On signe quand ? ” » et en 15 jours, c’était plié, c’est

nord de la butte, par amour de son quartier et de ses

l’actuel « Au fond du bar », nous raconte joyeuse-

habitants. Faisons le tour de la propriété en quatre

ment Farid. Nappe vichy et murs en briques, ici, on

adresses, guidés par la générosité de leur proprié-

se retrouve à la bonne franquette. Une cuisine simple

taire.

et française à base d’ingrédients de qualité et renou-

« Je me vois très simplement comme quelqu’un

velée selon l’inspiration du chef. Est-ce bien utile de

du XVIIIe qui fait les choses pour le XVIIIe », voici la

préciser que tout est fait maison ? Farid se rend lui

phrase qui résume sans doute le mieux notre brève

même chez ses fournisseurs avant de faire sa tour-

discussion avec Farid. Presque sans s’en apercevoir,

née des grands ducs dans chacun de ses restaurants.

Farid est un acteur dans la mutation du bas Mont-

Notre fine bouche serait bien favorable à l’idée d’in-

martre. Lorsqu’il ouvre son restaurant savoyard « Les

venter un label qualité destiné à valoriser le fait mai-

Fondus de la Raclette » à la pointe des rues Hermel

son, il s’en amuse : « Quand je rentre dans le restau,

et Dijon il y a huit ans, il répond à une attente géné-

je fais la bise à 80% des personnes présentes, je ne

ralisée du voisinage overdosé des brasseries touris-

peux pas me permettre de les décevoir ».

tiques d’un côté, et des sushis douteux et kebabs

Cherchant à multiplier le plaisir de sa clientèle,

grassouillets de l’autre. « Avant les Fondus, c’était un

Farid ne tarde pas à ouvrir une crêperie qu’il nomme

vieux bar fermé pour cause d’attentat à la grenade,

PataKrep, rue Duhesme, un an plus tard. « Ça faisait

ça vous donne une idée du changement ! » Effecti-

des années que j’emmenais mes enfants à l’école

vement, nous sommes loin du chalet chaleureux qui

devant ces vieux bureaux sans même les voir, jusqu’à

ne désemplit pas aujourd’hui. Amis et familles y vien-

ce que le bouche à oreille fasse son chemin pour me

nent se réchauffer pour partager un repas convivial

révéler que c’était un restaurant il y a 25 ans ! », nous

par essence. En bois du sol au plafond, ce cocon au

dit-il encore fasciné par ce coup de chance, avant

charme rustique vous fera fondre grâce à ses bra-

d’ajouter « ma femme, Delphine, est bretonne, ça

sérades copieuses, sa tartiflette ou ses fondues.

prenait sens. » Il recontacte alors une ancienne colla-

Quelques mois après l’ouverture, Farid constate qu’il

boratrice, Valérie, amoureuse du XVIIIe également, qui

a vu juste, les clients de plus en plus nombreux se

s’enthousiasme immédiatement pour le projet. C’est

réjouissent de l’arrivée d’un concept innovant dans

elle qui d’un tour de main contente la gourmandise

leur quartier. En 2009, l’envie d’ouvrir un bar titille

des petits et des grands, dans un décor alliant moder-

notre téméraire restaurateur. À cette époque, il boit

nité et charme doux grâce à son immense comptoir

régulièrement son café dans un petit bar en formica,

en pierre brute et ses murs pastel. Les affaires tour-

moquette au mur, qui baignait dans son jus depuis

nent, le quartier revit (et se régale !), et Farid, qui ne

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le bon commerçant tient jamais en place, pense déjà à se lancer un nouveau challenge, et pour cela, il va traverser le périph’. Il y a deux mois, il inaugure Auber’zinc à Aubervilliers, dans un esprit industriel, lumineux et bon marché. Là encore, il aspire à dynamiser un no man’s land gustatif en proposant une carte riche mêlant tradition et cuisine nouvelle : « C’est sûr qu’on détonne dans le secteur ! », s’exclame Farid. Camembert rôti au caramel de cidre ou côte de veau aux pleurottes pommes persillées, vous êtes le chef de vos envies. N’hésitez pas à consulter le menu du jour sur le site internet du restaurant, il y a de quoi vous mettre l’eau à la bouche sur simple lecture ! En remettant l’humain à la première place, Farid et son équipe ont su créer des lieux qu’on a du mal à quitter. En famille, entre amis ou en tête à tête, au diner, au brunch ou en déjeuner d’affaire, le pari est réussi pour celui qui rêvait d’un quartier meilleur. Les Fondus de la Raclette — 19, rue Joseph Dijon Tél. : 01 42 58 34 22 Ouvert 7j/7 de 12h à 14h30 et de 19h à 23h Au fond du bar — 15, rue Simart Tél. : 01 42 57 09 00 Ouvert du lundi au vendredi de 7h à 1h et les samedi et dimanche de 9h à 1h Patakrep — 89, rue Duhesme Tél. : 09 51 59 49 24 Ouvert du lundi au vendredi de 11h45 à 14h30 et de 19h à 22h30. Service continu les samedi et dimanche de 11h45 à 22h 30 Auber’Zinc — 67, rue du Landy 93300 Aubervilliers Tél. : 01 44 02 25 51 www.restaurant-auberzinc-aubervilliers.com Ouvert du lundi au vendredi de 7h à 20h Restaurant « Happy Hours » - 15% pour toute arrivée de 11h30 à 12h et de 14h à 14h30

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la bonne étoile

Texte Elise Monnier Photo Caroline Ruffault

Redeye UN VOYAGE INTIME Quelle chance de pouvoir croiser, un instant, l’oiseau

est venue plus tard, depuis 4 ou 5 ans. Redeye, c’est

chanteur éclipsé par le projet Redeye. Si Guillaume

mon projet perso, je m’y sens bien » nous explique-

ne se cache derrière aucun masque lors de notre

t-il avant de poursuivre « et j’y retrouve l’anglais, une

rencontre, il explore les contours de l’intime dans

langue intime pour moi, liée à l’enfance ». Son premier

son nouveau voyage folk et nous invite à rentrer

album sous cette signature, ThisIsRedeYe  il l’enre-

dans le cercle feutré de « End of the Season ».

gistre dans sa chambre avec son petit micro, difficile de faire plus intime en effet ! Guillaume passe

Guillaume est un imprégné. S’il passe son enfance à

de l’énergie rock projetée violemment vers le public

bouger en famille au grès des pérégrinations pater-

à une invitation, presque confidentielle, à pénétrer

nelles, il reste particulièrement influencé par ses

dans une sphère beaucoup plus intérieure. Bulle

années passées au Texas et l’américanophilie musi-

qu’il essaie de reproduire sur scène avec son « band »

cale de son papa, alimentée de blues, de rock et de

en choisissant soigneusement les lieux de concert

country. Ce matin-là, nous avons rendez-vous au

adéquats. Pour ne pas rompre cet équilibre fragile

Francoeur, dans le quartier où Guillaume a choisi

du cocon sonore qu’ils proposent, l’adhésion totale

de poser ses valises il y a 5 ans. Valises qu’il s’em-

au projet de chaque membre du groupe est fonda-

presse de refaire à la moindre occasion, « j’ai gardé

mentale. Pour ce nouvel album, Guillaume s’entoure

beaucoup d’attaches dans ma Bretagne natale, j’y

de Lucille au violon, Antoine à la contrebasse et de

fais encore de la musique avec des amis bretons. Si

l’anglaise Jenny au violoncelle. Parmi ces notes boi-

j’aime autant Paris c’est parce que je la quitte régu-

sées, il ajoute des touches d’accordéon piquant et

lièrement… Pour mieux y revenir ! » sourit-il, complice.

des cuivres chaleureux. Il conçoit End of the Season

Effectivement, il est l’un des deux membres du groupe

comme un voyage sensible ou un paysage avec des

de rock rennais aux trois albums : Dahlia . «La folk

aspérités dans le relief. Pour cette raison, c’est un

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album volontairement court qui par nature s’écoute

À l’image de la pochette d’End of the sea-

d’une traite. Quand Guillaume écrit ses chansons,

son, un envol de colverts en filigrane d’or, la

le texte et la musique sont indissociables et doi-

musique de Redeye sent bon la terre fraiche-

vent immédiatement former une unité, même s’il

ment retournée, l’harmonie et les grands espaces.

les peaufine séparément après. Depuis ses débuts, Redeye ne cesse de questionner le « je », et dilue, de plus en plus, la part de Guillaume et celle de son ava-

Redeye – End of the season

tar. « Par le prisme du « je », je me projette dans plein

Dans les bacs et sur les plateformes digitales

de choses et je m’éloigne de moi. Garder sa pudeur

le 21 janvier 2013

permet de ne pas créer de malaise chez celui qui

En showcase le 3 février à la Fabrique Balades

écoute. La distance est nécessaire » nous explique-

Sonores (9 e)

t-il. Ne cherchons pas à combler cette distance qui

En concert le 20 février au Divan du Monde

nous sépare de l’artiste, laissons nous juste enlacer par le son tendre et apaisé de sa folk voyageuse.

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les bons plans

Publi-reportage Elise Monnier Photo Web18 / Sandra Boulou

Crep’uscule Les papilles crépitent de bonheur Comme le Bonbon tient toujours ses promesses,

attention et tentation, car nous sommes dans la

nous revenons ce mois-ci explorer la carte sucrée

confidence : tout est préparé par les mains expertes

savamment orchestrée par le palais de Mickael. Au

de Mickael ; le pralin, le caramel au beurre salé, la

crep’uscule, gardez une place pour le dessert, c’est

chantilly et la crème fouettée, ainsi que les prépa-

un ordre !

rations au chocolat (noir, crème ou blanc) bio et issu du commerce équitable. Et ce qui n’est pas offert par

« Tout a été dit, mais comme personne n’écoute, il

son talent, on le doit à des producteurs partageant

faut toujours répéter » disait André Gide. C’est avec

ses valeurs, triés sur le volet, comme le Mas des Près

le plus grand plaisir que nous revenons nous atta-

(Parc national des Cévennes) et ses confitures du

bler au Crep’uscule sous l’oeil complice de Mickael, à

moment.

peine surpris par notre gourmandise. Nous ne man-

Il n’y a pas d’heure pour déguster les douceurs du

quons pas de nous rappeler notre première impres-

Crep’uscule. Outre sa formule déjeuner à 10 € 50 et

sion, simplicité et grande qualité, à l’image de la for-

le brunch du dimanche à 19 € 90, Mickael propose

mule gagnante de la maison : produits bio, locaux, et

une formule « Breakfast & Tea time » à 9 € composée

de saison. Cette fois, nous lisons, entre les lignes de

d’une crêpe sucrée, d’un jus de fruits (excellent, a-t-

la carte des desserts, en quête de tendresse récon-

on besoin de le préciser ?) et d’un café, thé ou cho-

fortante par ce froid mois de janvier, le mot délec-

colat. Vous n’avez plus l’excuse-bonne-conscience,

tation.

néanmoins louable, du « c’était trop copieux, je

Mickael nous aiguille vers les spécialités sucrées de

m’arrête là ». Venir prendre le gouter au Crep’uscule

la maison en version froment ou sarrasin : « il y a bien

quand la nuit tombe trop tôt, c’est un plaisir qui ne

sûr toutes les flambées, un grand classique ! Cognac,

se refuse pas !

vodka, kirsch… on propose presque une dizaine d’alcool », sans oublier la crêpe au mascarpone à la vanille et sa compotée de fruits du moment, ou celle roulée aux pommes et noisettes au sirop d’épices.

Crep’uscule

« Tous nos sirops sont artisanaux et fabriqués en

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toute petite production, que ce soit celui à la rose,

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au citron… » souligne notre chef (forcément) adoré.

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amandes grillées, retient particulièrement notre

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les bons plans

Publi-reportage & texte Elise Monnier & Alice Gla Photo Elise Monnier & DR

Zen*Ethic

art-exprim

L’Inde sur le bout des doigts

Défriche votre créativité

Difficile de longer la rue des Abbesses sans être

Avis au petits et grands curieux ! L’association art-

happé par l’océan de couleurs qui s’échappe de

exprim, qui agite votre imagination depuis 2000, voit

Zen*Ethic. Le voyage en Inde commence en pous-

plus grand et ouvre l’éventail de ses activités dès

sant la porte, reste à vous laisser conter un savoir-

ce début d’année. art-exprim est, comme son nom

faire authentique par des imprimés plus chatoyants

l’indique, une association qui propose à un large

les uns que les autres. Zen*Ethic est le fruit d’une

public de s’exprimer et d’échanger autour des arts

aventure entreprise par François en 1989 lorsqu’il

graphiques. Dans ses locaux fraîchement agrandis

décide de partir pour un long périple en Inde. De ce

du 87-89 rue Marcadet, chacun peut venir s’inscrire

voyage, il rapporte bien plus que des souvenirs, et se

à des ateliers ludiques (bande-dessinée, manga,

découvre une passion pour la richesse des traditions

modèle vivant, sculpture taille directe, arts plas-

textiles du pays. Au fil des voyages et des rencontres,

tiques, éveil artistique, etc…). L’association propose

le projet prend de l’ampleur et réunit à présent une

des stages thématiques, des ateliers et des inter-

équipe passionnée et créative qui propose dans un

ventions artistiques dans les squares du 18e arron-

excellent rapport qualité/prix une vaste collection de

dissement, ou en entreprise. Aux côtés de nombreux

décoration intérieure et de prêt-à-porter aux impri-

artistes sculpteurs, peintres, illustrateurs, plasti-

més exclusifs, dessinée sur Paris et fabriquée en

ciens, cinéastes, etc… art-exprim offre à chacun

Inde dans les règles de l’art et la plus grande éthique.

un panel de techniques variées pour manifester sa

Laine, organdi ou voile de coton ? Plaid surpiqué

créativité. Le but étant de transmettre au plus grand

main, rideaux, robe ou écharpe ? Il est difficile de

nombre cette passion des Arts, les interventions

choisir, on a vite fait de commencer une collection !

sont gratuites, grâce au financement de subventions

En sortant, vous sourirez avec la délicieuse sensa-

publiques. Actuellement en cours d’élaboration du

tion d’emporter une part de rêve.

projet « Les tilleuls renversés » avec le sculpteur Philippe Peyrin, l’association souhaite mettre en éveil

Zen*Ethic Montmartre

le public de la Goutte d’Or. Ce projet verra le jour

4, rue des Abbesses - 18e - Tél. : 01 42 59 78 12

entre le parc de la rue des Poissonniers, et une friche

52, rue des Francs Bourgeois - 3e - Tél : 01 42 77 76 35

(angle rue Cavé et rue Stephenson). On vous en dit

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Tél. : 01 42 62 18 08 - www.art-exprim.com

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la bonne cause

Texte Clara Rosenfeld Photo Copyleft Joseph Paris

FEMEN France n’a pas froid aux yeux Torses nus, poings levés, slogans radicaux… Il y a de

a largement fait parler. Le corps couvert de slogans

ces femmes qui se révoltent pour un monde meilleur

tels que « In gay we trust », ou encore « Occupe-toi

où abus et injustices n’auraient plus leur place.

de ton culte », elles ont aspergé une partie de la

Femen, c’est un regroupement de corps et d’esprits

foule de poudre blanche avec des bombes qui por-

militants. Fondé en 2008 en Ukraine, ce mouvement

taient comme inscription « Holy sperm », ce qui nous

de protestation féministe et activiste tend à s’inter-

donne à la sauce française « Saint sperme ». Loin

nationaliser. Depuis septembre 2012, une antenne a

d’être appréciées pour leur humour choc, il n’en a

vu le jour à Paris, non loin du métro Château d’Eau au

pas fallu plus pour qu’elles se retrouvent lourdement

Lavoir Moderne Parisien.

passées à tabac par des militants d’extrême droite,

Après avoir tronçonné une immense croix de bois

ainsi que par des ultras catho. « Nous sommes là

à Kiev en réponse à la peine de prison infligée aux

pour mettre en lumière les problèmes, sans conces-

Pussy Riots qui menaient le même combat, Inna

sion », explique Inna. Surréaliste à souhait ! Ces

Chevtchenko, menacée par les autorités de son

jeunes femmes portent leur manifeste sur leur corps.

pays, a été obligée de s’exiler. Dès lors, cette grande

Jouant avec les codes sociétaux, religieux et autres

jeune femme blonde à la voix suave a créé la branche

farandoles de clichés connus, Femen veut provoquer,

Femen France, s’est entourée de nouvelles recrues et

agiter les consciences, choquer. Certains détrac-

a mis en place un camp d’entraînement pour former

teurs s’insurgent contre leur idéologie, d’autres sont

ses troupes, pour en faire des « Soldiers of freedom ».

plus critiques quant aux moyens qu’elles emploient

Leurs ennemis : le patriarcat, l’exploitation sexuelle,

pour arriver à leurs fins et une troisième catégorie

les institutions religieuses et les dictatures. Pour ces

félicite leur action. Quoi qu’il en soit, elles ont réussi

jeunes femmes, cette révolution se mène « au coup

à créer un buzz autour d’elles. Leur but premier est

par coup en fonction de l’actualité du moment ».

de mettre en avant le fait « que leur corps leur appar-

« A chaque fois que la liberté des femmes sera en jeu,

tient ». Dans un second temps, cela leur a permis

Femen sera là », insiste Inna.

aussi d’acquérir une visibilité, un impact médiatique.

Ainsi leur sitting en bas de l’immeuble de DSK en

Changer le cours des choses et peser dans la balance

tenue de soubrettes avait déjà marqué les esprits.

n’est pas chose aisée. Leurs apparitions à visée poli-

Dans un autre registre, leur apparition seins nus, le

tique qui tendent vers la performance artistique

18 novembre 2012, avec des coiffes de nonnes dans

semblent n’avoir pas fini de questionner.

le cortège des anti-mariage pour tous, organisé à www.femen.org

l’origine par le plus que tendancieux Institut Civitas,

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le bon en arrière

Texte Elise Monnier Photo DR

Le Château des Brouillards MYTHOLOGIE D’UN PARADIS PERDU Ce n’est pas un secret, notre chère butte Montmartre

de fortune sur les pentes du domaine, tandis que le

regorge de coins mystérieux où planent parfois

château à l’abandon est littéralement « squatté »

quelques fantômes en mal d’amour et d’intrigue. Le

par une faune d’artistes bohèmes désargentés. Ce

Château des Brouillard est de ceux-là, dans son his-

qu’on a l’habitude d’appeler « le maquis » est alors

toire se mêlent fantasmes pittoresques et roman-

le lieu de repli des chassés du centre de Paris pen-

tisme échevelé. Après avoir gratifié d’une caresse

dant les grands chantiers d’urbanisme de la Belle Époque et brasse trois types de popula-

le buste de la Place Dalida, empruntez

tion, les marginaux, les truands et les

l’allée des Brouillards qui conduit au

artistes. Ce misérable no man’s land

Château éponyme, si haut perché que vous êtes obligés de faire les

fut le berceau des Avants-gardes

derniers mètres à pied. Aucune

au virage du XXe siècle. Poulbot,

certitude sur l’origine de son

Steinlen, Duchamp-Villon et Van

surnom poétique si ce n’est la

Dongen furent parmi les premiers

fameux

à s’y installer. Le peintre Auguste

« brouillards » étaient en fait les

Renoir y vécut avec sa famille, on

supposition

que

les

peut l’imaginer fumant sa cigarette

vapeurs d’eau que l’abreuvoir avoi-

sur les quatre marches du perron

sinant faisait naître dans la fraicheur

avec ses amis Monet ou Pissaro. Plus

de l’hiver. Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle,

tard, on y croise Modigliani et son élégance

il est « Moulin du Vin », il ne devint château qu’après être tombé en ruine et racheté à moindre

toute italienne. Nous ne pouvons que sourire devant

coût pour son domaine environnant de 7000 m2 par

le visage pris par ce quartier aujourd’hui alors que le

un avocat au Parlement de Paris, qui y fit construire

marché immobilier ne cesse de reculer les portes de

sa « Folie ». Entre la Révolution et la Restauration, en

Paris. Saint-Ouen, le nouveau maquis ?

1830, le mystère reste complet, on peut lire cepen-

Terminons la balade par les « vagues visions d’en-

dant chez les historiens en mal de romanesque, que

fance » extraites d’un enregistrement de Jean Renoir

Gerard de Nerval aurait séjourné au château dont

(fils d’Auguste), un brin de vérité sous les pavés du

il vante la beauté dans un texte. Si l’idée est sédui-

mythe : « le Château des brouillards était un endroit

sante, elle demeure incertaine. À partir de 1850, les

idyllique avec beaucoup de verdure et des buissons

communs sont détruits et la couleur du secteur com-

de roses sauvages… » En fin de conte, ça n’a pas

mença à changer. Peu à peu émergent des logements

changé Paris.

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Glady’s

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Isador’art

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The crack is back :) Enjoy !!!

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Happy Birthday Maman ! Bichette qui t’aime

Les 4M je vous aime <3

Laponie : Check ;)

que t’as mis deux

Pierrot, je compte sur toi pour le 2e trimestre

Joyeux anniversaire ma petite Nono ! KIKI

on balancera pas

Une année d’amour à ma famille chérie. JDLC

Lionel, quel kiff de te voir serein !

Margaux, t’inquiètes,

Nicolas, tu auras brillé par ta lacheté.

Je crache de la bière à plusieurs mètres, je suis le plus proche cousin du lama, je suis stagiaire au Bonbon, je suis… je suis… LAM-ANNE !

Mon Nicknick, le pari tient toujours ?

Justine + Pierrot = amour !

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Au Bonbon, on sait Merci à tous les

passer d’un extrême

bonbons pour ces

à l’autre. N’est ce pas

quelques semaines

Charles ?

de stage riche en émotions. Margaux et

Lila a besoin de

Anne, les deux supers

liberté !

stagiaires

Un jour Pauline sera la reine du sachet purée Mouseline


le bon spot

Publi-reportage Elise Monnier Photo DR

Floors ressuscite la brasserie « Une assiette généreuse, simple et abordable » telle

déniche dans la nuit pour garantir à votre assiette

est la devise du Floors scandé par Grégory et Thierry.

des produits frais et de saison, comme aujourd’hui, le

Deux tempéraments qui regardent dans la même

Parmentier de canard « façon grand-mère » en passe

direction : votre plaisir. Au 100 rue Myrha, prenez

de devenir un grand classique de l’ardoise. Le prix lui

place dans ce décor de cinéma où la qualité n’est pas

(11€50) reste impassible face à l’exigence. Notre tan-

illusion mais faite maison.

dem campe sur ses positions : proposer une assiette

Floors fait peau neuve en toute transparence et

copieuse d’une grande qualité gustative sans faire

conserve un unique clin d’oeil à sa précédente spé-

s’envoler les prix : « Au printemps, on compte bien

cialité : le floors burger. Si ce lieu atypiquement gran-

proposer des homards pour moins de 20€ ! » Thierry

diose a gardé toute sa superbe, il change d’esprit, de

ajoute : « Greg, c’est le chineur de produits en chef ! »

carte et de propriétaire et s’impose comme le nou-

Ouvert sans interruption, il est aussi plaisant de

veau point de rendez-vous des gourmands en mal

déguster une des alléchantes pâtisseries en vitrine à

de bonne table. Dans une ambiance cosy et chaleu-

l’heure du thé que de se laisser tenter, à la nuit tom-

reuse, Thierry et Grégory conjuguent leurs talents et

bée, par une coupe de Pommery (9€50) et quelques

proposent plus qu’un restaurant mais un lieu de vie

huitres normandes pleine mer calibre 3 vendues

ouvert sur la ville. Très prochainement débutera une

à l’unité (1€35). Vous l’aurez compris, au Floors on

série d’évènements immanquables tels qu’un diner-

s’attache aux valeurs sûres, testées et approuvées

rencontre avec un auteur de BD, des Djset soft, une

par toutes les fines gueules du quartier, déjà sous le

soirée graphique avec un team de graffeurs inves-

charme de cette brigade du bon goût.

tissant les surfaces vitrées du Floors ou même un concours photos mensuel tant le lieu est inspirant. Côté carte, c’est Gregory qui prend les commandes, fort d’une longue expérience chez les Étoilés et dans

Floors

de grandes Brasseries, il se réjouit du regain d’intérêt

Au 100, rue Myrha - Tél. : 01 75 57 37 24

de ses contemporains pour la bonne cuisine : « Après

Ouvert du mardi au jeudi de 12h à 22h, les vendredi

des années de malbouffe, les gens ont retrouvé l’en-

et samedi de 12h à 23h et le dimanche de 12h à 16h

vie de goûter ! »

Suivez les nombreuses actus du Floors sur facebook

Dans la carte de brasserie basée sur les traditionnels

Formule à 15 € : Plat -dessert -café

oeufs mayonnaise, poulet fermier et tartare de boeuf

English Breakfast samedi et dimanche 17 € : oeufs

se glissent ça et là, des influences anglaises tel que

brouillés sur toasts, boudin noir, saucisses, bacon et

le fish&chips, un best seller. Au Floors, le plat du jour,

on en passe !

porte bien son nom et change selon ce que Gregory

18 —

18


19 —

18


le bon coeur

Texte Marie Gall Photo Didier Parizy

Salon Joséphine La BEAUTÉ CôTÉ COEUR En France, le sexe de la précarité est féminin. Face

« la beauté dans la vie d’une femme ». Elle décide

à cette réalité, l’association Joséphine tente, depuis

dès lors d’apporter son aide à celles qui ont subi les

un an et demi, d’aider, d’écouter ces femmes, en leur

épreuves de la vie.

offrant la possibilité de prendre soin d’elles à des

Sous l’oeil bienveillant de Koura, l’éducatrice qui gère

prix conçus pour leur budget.

le salon, la vie s’organise entre les bénévoles et le

Dans ce salon lumineux, les femmes patientent dans

va-et-vient des rendez-vous. Orientées par les asso-

un sofa, et discutent. Aujourd’hui, elles ont réussi à

ciations ou les assistantes sociales, ces femmes

se dégager un peu de temps pour venir. Accueillies

« au courage absolu » comme le dit Agnès, viennent

par les bénévoles, elles prennent le temps d’arriver,

prendre ici du temps pour elles. Entre ces murs

avant de passer par le coiffeur. On discute, on rit.Ici,

rose et blanc règne un esprit chaleureux. On boit

la base de toutes les activités consiste à écouter ces

du café, mange des gateaux, on va chez le coiffeur,

femmes. On parle enfants, solitude, petits trucs de

chez la manucure, on emprunte des vêtements pour

beauté, cuisine, etc. Rien n’est tabou, pourvu qu’on

des entretiens d’embauche. « Elles viennent ici à un

s’y plaise, qu’on crée « un lien social qui les aide »,

moment de leur parcours, raconte Elisabeth. On ne

explique Agnès, psychomotricienne à la retraite qui

va pas les suivre très longtemps, mais on va leur don-

intervient ici deux jours par semaine.

ner des petits trucs, les détendre de plein de petites

Ouvert le 8 mars 2011, le salon Joséphine a déjà

manières. » Car, au-delà de la simple apparence, le

accueilli plus de 2000 femmes. À la genèse de cette

salon Joséphine pour la beauté des femmes offre un

aventure, Lucia Iraci. Pendant vingt ans, elle a coiffé

panel complet d’activités. Écriture de CV, simulation

de nombreux mannequins pour de grands photo-

d’entretien d’embauche, gynécologue, dermatologue,

graphes, et prend conscience de l’importance de

cours de Yoga, de sophrologie, etc.

20 —

18


Au coeur du fonctionnement du salon, les bénévoles.

l’estime de soi et l’anneau en laiton représente la

En activité ou à la retraite, tous mettent leurs com-

féminité. J’ai voulu créer un bijoux poétique et déli-

pétences au service de ces femmes. « On ne prétend

cat » explique la créatrice. À porter en porte-bonheur

pas régler tous leurs problème en un shampoing »,

ou comme symbole, le bracelet « L’Hirondelle » est un

confie Agnès. Mais « ça apporte vraiment », raconte

joli clin d’œil à la féminité. Il est disponible sur www.

Catherine, ravie de voir le visage de ces femmes s’il-

enviedefraises.fr, à la boutique de Nils Avril et au

luminer lorsqu’elles se regardent dans le miroir. De

salon de coiffure de Lucia Iraci. Prix : 30€

quoi les aider à retrouver confiance en elles ! La créatrice Nils Avril s’associe à l’association Joséphine pour la beauté des femmes.

Salon Joséphine pour la beauté des femmes

Sensible à la cause féminine, Emmanuelle Labonne a

28 rue de la Charbonnière

tout naturellement imaginé un bracelet très emblé-

www.josephinebeaute.fr

matique : « L’hirondelle incarne l’espoir, le quartz,

21 —

18


le bon astro

Texte Dame Sucette

BÉLIER 22 mars / 21 avril

CANCER 23 juin / 21 juillet

Survivant de la fin du monde, ce mois vous affron-

Côté cœur, les cancers sont à l’honneur ! Un épa-

tez la renaissance. Sortez de votre canapé hivernal,

nouissement à long terme est en vue pour ce dé-

redécouvrez le monde. Les yeux ouverts et le cœur

but d’année. Les cancers célibataires (et oui il y en

brûlant, vous êtes prêt à combattre les premières

a), trouveront chaussure à leur pied. La reprise du

neiges. Au boulot, ne perdez pas de vue vos objec-

boulot va être éprouvante mais il faut se fier à vos

tifs : c’est le début de l’année ! Vénus danse pour vous

bonnes résolutions professionnelles ! Dynamisme,

ce mois ; un projet, une envie, n’hésitez pas à mettre

audace et ambition devront être au rendez-vous. Vos

les deux pieds dans le plat. Après les excès du mois

amis tiennent une grande place dans votre quoti-

précédent, faites un check-up complet et inscrivez-

dien, vous aurez besoin de sincérité et vous ne sup-

vous à la piscine la plus proche. Célibataires : ne re-

porterez ni la trahison, ni le mensonge. La chance et

fusez jamais un verre entre collègue !

la bonne humeur seront avec vous !

TAUREAU 22 avril / 21 mai

LION 22 juillet / 23 août

En ce mois de janvier, il faudra prendre le taureau

Tout va bien, le ciel est gris. Tout va bien, vous êtes

par les cornes ! Vous avez décidé, pour une fois, de

pâle comme un linge. Tout va bien, on est en hiver.

tenir vos bonnes résolutions alors mettez-y un peu

Pas besoin de râler, de pester, de pleurer, c’est une

du vôtre. Côté cœur, pour les célibataires, vous avez

période difficile pour tout le monde. Mais rassurez-

donc décidé de chercher la perle rare et d’arrêter les

vous, ce début d’année 2013 promet des plaisirs

coups d’un soir, tandis que les taureaux en couple

indicibles en fin de mois, une victoire olympique au

vont davantage se livrer et se donner. Au boulot, vous

travail (contrat à plusieurs zéros, vengeance sur une

prenez de nouvelles initiatives, ce qui enchantera

collègue détestable) et un coeur gorgé de miel. Oui, il

votre patron. Après tous ces efforts, offrez-vous une

fait froid, mais ça brûle là-dedans, et cela ne passe

soirée de débauche, il ne faudrait pas non plus que

pas inaperçu dans votre entourage. Haut les coeurs,

l’on vous prenne pour un saint.

le printemps approche !

GéMEAUX 22 mai / 22 juin

VIERGE 24 août / 23 sept.

La nouvelle année est toujours synonyme de bonnes

Vous avez apprécié votre fin d’année, profité de votre

résolutions… Mais pas pour vous ! Les gens ne sont

famille, de vos amis et de votre amoureux (si vous

pas à la hauteur de vos espérances ? Devenez donc

êtes chanceux) et vous êtes bien reposé. Désormais,

une mauvaise fille (ou un mauvais garçon) et amu-

tout repart sur les chapeaux de roues ! Le boulot vous

sez-vous comme bon vous semble, vous serez moins

demande de la concentration et de l’investissement

déçu(e)… ! Retrouvez votre grain de folie, prenez la

tandis que les invitations pour des soirées s’enchaî-

vie avec humour et légèreté, c’est comme ça que vous

nent. Votre moral garde le cap, mais votre santé peut

reprendrez du poil de la bête. Côté boulot, Janvier

flancher si vous ne vous laissez aucun répit… N’ou-

vous ouvrira de nouvelles opportunités et il ne faudra

bliez donc pas que vous avez tout votre temps, que

pas hésiter à ouvrir votre horizon.

ce soit du côté relationnel ou professionnel, alors décontractez-vous !

22 — 22 22— —

18 18


le bon astro

Janvier 2013

CAPRICORNE 23 déc. / 20 janv.

BALANCE 24 sept. / 23 oct. On l’a fait ! On a survécu à la fin du monde ! Alors, que

Le mois de janvier est votre mois ! Alors que chacun

nous réserve ce mois de janvier ?

se dresse une liste de bonnes résolutions pour cette

Commencez par prendre quelques bonnes réso-

nouvelle année qui commence, vous êtes de votre

lutions que vous ne tiendrez pas : ça fait partie du

côté déjà sur un petit nuage. Au boulot, même s’il va

jeu et on aime ça ! On arrête le foie gras pendant

falloir mettre les bouchées doubles pour arriver au

quelques mois et on passe aux légumes vapeurs. Il

bout de votre charge de travail, vous êtes heureux

faut se reprendre ! Côté cœur : vous avez enfin trouvé

de retrouver un climat plus apaisé. Côté cœur, votre

votre nouvel amoureux pour passer l’hiver, cepen-

amoureux (se) vous a préparé une jolie surprise pour

dant c’est un vrai capharnaüm dans sa tête. Perdu et

votre anniversaire. Célibataire, ne désespérez pas,

frileux, il va falloir dévoiler toutes vos qualités afin de

une rencontre prometteuse ne saurait tarder.

faire chavirer son petit cœur. Allez courage ! scorpion 24 oct. / 22 nov.

VERSEAU 21 jan. / 19 février

Si vous pouvez lire cela, c’est que la fin du monde

Après un mois de décembre à 100 à l’heure, le calme

n’a pas eu lieu et le réveil post Saint Sylvestre vous

de ce nouveau début d’année vous fera tomber le

fait très, très mal ! Vous avez mal aux cheveux, ça se

moral à 0… La routine de votre boulot et de votre vie

voit, et vous commencez l’année dans un brouillard

sentimentale vous énerve et dans votre esprit, tout

fumeux. Célibataire, ressaisissez-vous ! Le début

semble vide. Mais rassurez-vous, la fin du monde

de l’année sera sous le signe des rencontres, en té-

ne vous a pas eu alors ce ne sont pas ces quelques

moigne l’alignement de Mercure avec Venus durant

problèmes qui vous accableront ! Pariez sur vos amis

le début du mois. Pour ces dames et damoiseaux en

et vos soirées légendaires pour passer au-dessus et

couple, profitez de ce signe pour enterrer la hache

n’oubliez pas que la roue tourne ! La forme reviendra

de guerre car, qui sait, la catastrophe annoncée pour

au plus vite et comptez sur de nouvelles rencontres

2012 a peut-être été reportée…

pour vous changer les idées.

SAGITTAIRE 23 nov. / 22 déc.

POISSONS 20 fév. / 21 mars

Vous avez été bien gâté par le mois de décembre !

Vous démarrez l’année sur les rotules… Au boulot,

Les cadeaux de votre anniversaire et des Fêtes ne

apprenez à maximiser votre présence et à vous ap-

vous ont pas déçu et vous pouvez narguer vos amis

puyez sur votre équipes. Profitez de l’hiver pour dor-

avec tout votre nouvel attirail ! Cependant, ne vous

mir et faire des gros calins à votre doudou ! Mettez

laissez pas distraire. Le boulot reprend de plus belle

des peaux de bananes à tous les laiderons jalouses

en janvier et on vous demandera d’être plus attentif.

de votre beauté naturelle. Pour retrouver la forme,

Côté cœur, les célibataires se laisseront surprendre

faites du sport sous toutes ses formes. Votre énergie

par un bel inconnu tandis que les autres devront faire

reviendra progressivement au fil du printemps qui se

attention aux tensions, n’oubliez pas que la commu-

rapproche. Fille du soleil vous êtes, femme du soleil

nication reste la meilleure des solutions.

vous serez !

23 —


le conte est bon

Texte Elise Monnier Photo FIRR

Le Mellotron BEATS & MELODIES Avec sa webradio et un nouveau rendez-vous men-

devenir une référence en matière de diversité musi-

suel au Divan du Monde, Le Mellotron.com et sa

cale hors des sentiers entendus. En mars dernier, Le

dream team s’imposent comme la bande originale

Mellotron prend un nouveau virage avec le lancement

de vos plus grands frissons musicaux. Boum boum

de sa webradio, « une idée de Bertrand depuis le ber-

dans les coeurs, le Bonbon monte le son.

ceau ! » s’exclame G. Mais dis-nous Bertrand, c’était avant ou après Sabine Paturel ? Quoiqu’il en soit, les

En 2009, deux passionnés, Guillaume et Bertrand, se

solutions techniques rapidement trouvées, la radio

rencontrent par la magie du web : chacun chez soi,

du Mellotron chante sur la toile et notre fine équipe

la musique pour tous. À l’époque, ils tiennent, l’un et

continue de proposer quelque chose qui n’existe pas

l’autre, un blog où ils partagent leur pépites sonores

à Paris, en confrontant ce qui vibre le plus dans les

en véritables archéologues du bon son. À coups de

musiques dites « du monde » et l’électro en passant

<3 et de commentaires, ils ne tardent pas à se ren-

par la Funk, l’Indie-pop et la Soul. Scène actuelle ou

contrer « In real life » où ils passent la soirée à par-

samples originaux ? Une seule devise : « la musique

ler musique, « et là, c’était 50 coeurs d’un coup ! »

avant tout » (ndlr : et les M&M’s pour Guigui quand

s’amuse B. Avec Xavier, ami d’ami mélomane, ils

même ! ) Pour ne citer qu’elle, l’émission Globe Digger

décident de partager la musique qu’ils aiment avec

fait le tour d’un pays en musique, dernièrement le

le monde, c’est de ce désir commun que nait le Mel-

Cambodge des 70’s, un délice. Depuis peu, Le Mel-

lotron.com. Le site devient très rapidement une pla-

lotron invite régulièrement sur ses ondes virtuelles

teforme d’échange et c’est grâce à cette interactivité

des DJ’s influents dans leur style pour un mix d’1h ou

entre mordus que l’équipe s’enrichit peu à peu de

une interview. « Le but c’est que le studio soit ouvert,

nouvelles oreilles. En effet les plumes d’Anders, Jean

d’être au plus près des gens qui font la musique

et Marion apportent désormais différentes couleurs

actuelle, d’offrir de la visibilité aux musiciens émer-

à la palette du site. L’ambition du Mellotron est claire,

gents même si leur projet est jeune » développe B.

24 —

18


Cette mixité, on la retrouve à chaque évènement

accessible » expose B. avant d’ajouter : « On aime-

orchestré par Le Mellotron car, non content d’habi-

rait voir des gens qui dansent aussi bien aux We Are

ter nos chambrettes, voilà qu’il nous invite à la fête.

The 90’s qu’à la Concrete s’amuser ici ! » Mais dites-

Suite aux plaintes de voisinage du Café A, l’ancien

nous les mecs, c’est quoi votre secret pour garder

QG des fêtards avertis (ndlr bis : Paris se meurt, quel

votre superbe en vivant le jour ET la nuit ? En choeur :

désastre !) le DJ Crew fait monter la température du

« C’est la musique notre élixir de jeunesse ! »

Divan, pour le plus grand plaisir de nos corps brûlants. Il aura fallu 6 cerveaux et deux bouteilles de vin pour donner le titre sulfureux de Set-Shop à ce nou-

Le Mellotron

veau rendez-vous mensuel qui permet par ailleurs

Prochaine soirée Set Shop :

d’officialiser le partenariat entre Le Mellotron et

le 25 janvier au Divan du Monde

What the Funk. Un cocktail détonnant qui conjugue

www.lemellotron.com

« un éventail large de musique en restant dansant et

25 —

18


Il vous suffit de prononcer le mot magique le Bonbon au moment de payer et vous bénéficierez de l’offre annoncée !


Retrouvez encore plus de bons plans sur www.leBonbon.fr

Š Quentin Š Elise Crestinu Monnier


28 —

18


le bon art

Texte Elise Monnier

Eugénie Bachelot Prévert LE PINCEAU AU BERCEAU rendons

cité de recherche puis aux Beaux-Arts, en 96, où elle

aujourd’hui rue Lamarck où Eugénie Bachelot

produit énormément, encouragée par l’émulation

Prévert, artiste polymorphe, fait son nid depuis

qui régnait dans son atelier, « J’étais une force de

une vingtaine d’année. La petite fille du poète nous

la nature à cette époque, et j’étais dans le seul ate-

accueille dans son atelier presque aussi lumineux

lier de l’école où il y avait d’autres médias tels que la

Sérieusement

excités,

nous

nous

que son inspiration.

photographie ou la vidéo, c’était très stimulant. » Là

Outre l’héritage du monument Prévert dont elle

se fixe sa signature : des détournements d’images

conserve le rayonnement et les images coups de

qu’elle collectionne, fractionne et se réapproprie

poing, la discrète Eugénie cultive son jardin créatif

dans un dessin préparatoire rétro-projeté ensuite

depuis l’enfance : « Quand j’allais chez ma grand-

sur une toile de grand format, « Au début, je faisais

mère, il y avait des Picasso et des Miro aux murs »

mes châssis moi même, l’idée m’est venue dans le

se souvient-elle. Grâce à son père et sa tante, pro-

métro en regardant les colleurs d’affiches. Une toile à

fesseurs d’Arts Appliqués, se dessine peu à peu une

taille humaine pour que le spectateur puisse s’y pro-

vocation, « Quand j’étais petite, mon aire de jeux

jeter » nous explique Eugénie. Au début des 00’s, elle

c’était les couloirs de Duperré et Olivier de Serre et ma

vit une période nomade où elle quitte provisoirement

nounou une « crèche sauvage » à l’Ecole des Beaux-

le 18e et ses pinceaux pour expérimenter la photo,

Arts » précise Eugénie. Les premiers voyages en Ita-

les collages, la vidéo dont elle crée les sous-titres

lie et sa rencontre avec la Renaissance laisseront

et tire des slogans. L’usage des mots dans sa pein-

une marque indélébile sur l’imaginaire de la jeune

ture est venu de ses carnets de voyage du Mexique,

fille  : « j’étais fascinée par les peintures d’autels

« j’insère le texte comme un rébus, pour raconter une

avec leurs couleurs et leur magie. Encore aujourd’hui

histoire, créer un dialogue » dit-elle en feuilletant ses

quand je suis devant la Déposition de Pontormo

archives avant de conclure et de reprendre ses cou-

exposée à Florence, je ne peux pas m’empêcher de

leurs : « la peinture c’est un instant, un surgissement,

pleurer ». Nourrie par ces sensations précoces, elle

il faut se nourrir de tout et penser peinture. »

intègre, au lycée, la classe d’Arts Plastiques et se sent pour la première fois dans son élément. À partir de ce moment, rien n’arrêtera plus Eugénie, d’abord

www.eugenie-bachelot-prevert.com

en textile où elle développe sa créativité et sa capa-

29 —

18


les bons plans

Publi-reportage Romain Delaroche Photo Marion Péhée

Agence in-mind TWISTE VOTRE INTERIEUR Maîtresses dans l’art du contraste et du déséquilibre

tié et, bien que cultivant des goûts différents, elles

harmonieux, elles injectent un brin d’insolence dans

évoluent sur une solide base commune : l’esprit scan-

la sobriété. Il y a 2 ans, Hélène Naveau et Morgane

dinave, les années 50, l’industriel et les matériaux

Gourvennec créent l’Agence in-mind et ne cessent

naturels : « le bois est présent dans tous nos pro-

de chambouler les intérieurs. Rencontre avec deux

jets ! » clament-elle en choeur. Leur complicité est

modeleuses d’espaces. C’est sans doute au cours

palpable : « Le processus de création se fait à deux,

d’une de leurs longues « soirées charrettes » (nuits

et après les tâches se répartissent naturellement,

de travail effréné dont les étudiants en archi d’inté-

sans qu’on y pense particulièrement. » Cette même longueur d’onde, nous la retrouvons dans

rieur sont coutumiers) qu’est né le désir de

leur même définition de l’« architecture

travailler un jour ensemble. Diplôme

d’intérieur » : privilégier la structure

en poche, chacune est repartie, emportée par la vie. Hélène reste

et la vision d’ensemble. Hélène

à Paris dans une grande agence

et Morgane sont très claires sur

où les chantiers divers (hôtels,

le sujet : « Tout se joue sur le

salons, appartements, maisons)

choix des matériaux, le travail

rôdent son savoir-faire. Tandis

des volumes, la circulation de la

que Morgane, outre-Manche, pro-

lumière. » Mais détrompez-vous, si leur signature est sobre, elle

fite de l’effervescence et de l’ou-

n’en est pas pour autant ennuyeuse !

verture d’esprit Londonniennes pour

Notre duo sait doser les effets et

affirmer son talent auprès d’agences,

apporter une touche rock’n’roll soft à l’en-

de particuliers ou dans le monde du stylisme : « Il y a là-bas une approche plus audacieuse

semble grâce à son sens du détail, comme cette tête

qu’on essaye de conserver dans notre travail » nous

de vache bleue du restaurant Clasico Argentino, où

explique-t-elle. Dix ans s’écoulent avant les retrou-

le parquet est au mur, et le papier peint au plafond !

vailles, une période nécessaire pour appréhender, à

En privilégiant le confort et l’élégance, leur marque

elles deux, la plupart des métiers d’art : archi d’in-

de fabrique ne manque pas de classe.

térieur, stylisme, scénographie, web-design… Un éventail qui leur permet, à présent, de mener sereinement leur barque en artistes expérimentées et

Agence in-mind – Architecture d’intérieur 30, rue Ordener

aux parcours complémentaires. Dès lors, travailler

Tél. : 06 80 55 48 53 - 06 70 73 75 93

ensemble devient l’évidence même.

www.agence-inmind.com

Cet équilibre se retrouve également dans leur ami-

30 —

18


les bons plans

Texte Elise Monnier Photo DR

L’Atelier du Bagel LE DÉJ’ QUI TOURNE ROND Légèrement en contre-bas de la butte, côté impair

duits frais de première catégorie : tout est préparé

de la rue Saint-Lazare, à l’heure de la pause déjeuner,

à la commande et sous vos yeux, rien de tel pour se

vous ne pouvez pas vous tromper, un amoncellement

mettre en appétit ! Pour servir d’écrin au pastrami

de gourmets affamés vous donnera l’adresse. L’Atelier

de boeuf au poivre et poulet pané de chez Yarden

du Bagel est the place to eat ! On ne présente plus le

(cacher par tradition), au cream cheese Philadel-

petit pain rond made in USA tant il agite les papilles

phia ou au saumon fumé, vous avez le choix entre

parisiennes depuis quelques temps. Pour faire la

cinq pains à la recette exclusive (nature, sésame,

différence, l’Atelier du Bagel mise sur l’extrême frai-

pavot, oignons et emmental-piment). Ne passez pas à côté du coleslaw maison pour accompa-

cheur de ses produits et la souveraineté

gner le tout. Outre un tour du bagel en

du client. Regardons de plus près la

quinze recettes, la maison propose

recette du succès. Tout d’abord, un grand sourire derrière le comptoir,

hot-dogs et salades ainsi qu’une

la bonne humeur communicative

palette de pâtisseries préparées

de Claire fait toujours mouche.

dans la pure tradition new-yor-

Mais l’équipe de charme ne serait

kaise. À vous Cheesecake et Mega

pas complète sans le coeur et la

Carrot’s cake ! Attirant (et pour

tête de cette maison, Elisabeth,

cause !) une clientèle hétéroclite de plus en plus nombreuse, l’Atelier

la passionnée. Lorsqu’elle découvre

du Bagel ne désemplit pas et pense

l’Atelier du Bagel en 2011, il est alors

déjà à faire des petits. Les dossiers s’ac-

entre les mains d’amis vidéastes pleins

cumulent et l’heure tourne ? Pas de panique,

d’idées mais trop occupés pour déployer tout le potentiel de leur affaire. Cliente conquise par la

Elisabeth, décidément aux petits soins pour sa clien-

qualité des sandwichs, frais et copieux, Elisabeth

tèle, dégaine sa cartouche secrète : Matt, LE super

retrousse ses manches pour donner une nouvelle

livreur, chouchou de ces dames, apporte au plus vite,

envergure au projet. Depuis le mois de juin dernier,

repas et sourire.

elle reprend les rênes avec dynamisme, entame quelques travaux et concentre toute son énergie

L’Atelier du Bagel

pour satisfaire les gourmands les plus exigeants.

31, rue Saint-Lazare 9 e - Tél. : 01 44 63 71 59

Pari gagné. Comme chacun sait, le Bagel est un

www.facebook.com/latelierdubagel

sandwich gourmet de luxe et à l’Atelier, on vous per-

Ouvert du lundi au vendredi de 11h30 à 15h

met de personnaliser votre déjeuner, vous n’avez qu’à

(sur place ou à emporter)

vous laisser tenter par la charcuterie fine et les pro-

Service livraison (minimum 25€)

31 —

18


les bonnes adresses

Régie publicitaire pub@lebonbon.fr 06 33 54 65 95

Le Supercoin

Ying et Yang

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8, rue Aristide Bruant

3, rue baudelique

Tél.: 01 42 64 95 81 SHOWROOM PEINTURES DU XVIIIe

1001 fenêtres 71, rue Condorcet - 9

34, rue Custine

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Tél. : 01 42 51 05 07

Tél. :01 45 33 03 86 glady’s

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26, rue de Maubeuge - 9 e

27, rue Eugène Carrière

Tél. : 01 48 78 70 14

Tél. : 01 42 58 27 14 / 06 10 07 55 21

Isador’ art

Au fond du bar

35, rue des Trois Frères

15, rue Simart

Tél. : 06 58 29 71 70

Tél. : 01 42 57 09 00

La Bould’Ange

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42, rue Damrémont

100, rue Myrha

Tél. : 01 42 64 81 33

Tél. : 01 75 57 37 24

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