Fondateur Directeur de la publication Jacques de la Chaise jacques@lebonbon.fr
édito “bon”jour
Rédactrice en chef Mathilde Cogne mathilde@lebonbon.fr
La musique « est la bande audible des
Design original
vibrations et des signes qui font la so-
Laurel et Hardy
ciété » écrivait Jacques
laurelethardy@lebonbon.fr
ouvrage
Rédaction Camille Clance, Romane Weber, Lola Leboulleux, Joséphine Cuervos, AnneLaure Parmentier, Sonia Lecomte Photographes Virginie Le Gall, Philippe Servent, Sophie Prigent, Amélie Chassary, Low Biehler, Juliette Couderc Maquette Édouard Memponte Illustrateurs Paulina Leonor, Guillaume Ponsin Secrétaire de Rédaction Elsa Provenzano Chef de Pub Jérome Mignon jerome@lebonbon.fr 06 83 22 97 63 Petites annonces annonce@lebonbon.fr Contactez-nous hello@lebonbon.fr 01 48 78 15 64
Le Bonbon 30, place St Georges, 75009 Paris. SIRET 510 580 301 00016 ISSN : en cours Dépot légal : à parution OJD : en cours de validation Imprimeur
Bruits.
Attali dans son
Depuis plusieurs décennies, philosophes, théoriciens, et sociologues de la musique tentent d’élucider une intrigue : la musique est-elle le bruit de la société, multiple et vivante, le fruit des mouvements sociaux, le cœur battant du corps social ? Certains courants et styles musicaux évoluent et changent à travers le temps, d’autres perdurent malgré l’évolution des sociétés et de leurs cultures. La fête de la musique, qui réunit à ce jour plus de 100 pays à travers le monde tous les 21 juin et mêle des musiques de toutes sortes et origines, n’explique t-elle pas, au contraire, une certaine universalisation du langage musical ou du moins de son approche, à travers les temps et les sociétés ? N’arrive t-elle pas à transcender les clivages sociaux, à dépasser les barrières culturelles ? La musique, aujourd’hui mondialisée, s’exporte, s’importe tout au long de l’année à travers le monde, berçant la vie du Bolivien comme celle du Chinois. Elle lie indubitablement les cultures, les sociétés et les individus les uns aux autres. Au-delà de son universalisme, elle s’immisce dans le quotidien de tous et s’associe à un sentiment, à un moment de vie unique à chacun. Presque aux quatre coins du monde, forme et réception se répondent, l’une universelle, l’autre individuelle et offrant autant de champs de lecture possibles que d’auditeurs… le Bonbon, lui, est incontestablement le reflet de notre société, à moindre échelle, de notre quartier. Il bat au rythme de ses commerces et de ses habitants, au chevet de la vie de quartier, il penche son stéthoscope pour en écouter les battements. Mais, une chose le rapproche de la musique : il accompagne notre quotidien et transcende les clivages sociaux. Il passera bientôt de main en main dans le tout Paris pour créer un lien unique entre ses habitants avec ses pistes de lecture et son émotion qu’il procure à tout un chacun…
Mathilde Cogne
Centre Impression
RÉGIE PUBLICITAIRE 06 83 22 97 63 jerome@lebonbon.fr juin 2010 |
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leS bonbonS mode d’emploi comment profiter Des Bonbons
1 choisissez
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descriptif d’un Bonbon Enseigne
Le nom du commerçant
Medley coiffure
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Définition du type d’offre
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Description
Le type de commerce
Coordonnées
Adresse et téléphone
Haute coiffure - Visagiste - Maquillage et relooking dans un espace de 250m2 où le tout people se côtoie 21, rue vieille du Temple (fond de cour) 75004 Tél. 01 44 61 89 29 / www.medley.fr
sommaire miam miam !
Page 6. Z2C
Page 34. jean
Page 10.André
do cardi
Page 5. Le Bon Timing Page 6. Le Bon Commerçant Page 10. La Bonne Étoile Page 12. Les Bons Plans Page 14. Le Bon Art Page 16. Le Bon en Arrière Page 18. La Bon Look
Page 38. Les
Manoukian
comptoirs
Page 21. Le Casse Bonbon Page 22. La Bonne Recette Page 24. La Bon’Bonne Page 26. Le Bon Astro Page 28. Les Bons Tuyaux Page 30. La Bonne Séance Page 32. Le Bon Écolo
Page 14.
New heArt CitY Gallery
Page 44. Macaroon
Page 34. La Bon Homme Page 36. Les Bons Shops Page 38. Le Bon Artisan Page 40. Les Bons P’tits Diables Page 42. Les Bons Snapshots Page 44. Le Conte est Bon Page 46. Le Bon Agenda juin 2010 |
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le Bon Timing les évènements à ne pas manquer Rimbaudmania
BROCANTE
brocante
Evènement
Fête de la musique
© DR
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Exposition
© DR
EXPOSITION
L’audace de cette exposition est d’associer les arts majeurs et les arts populaire, le chef-d’oeuvre et l’objet naïf, le précieux et l’ordinaire, le poétique et le prosaïque, le luxueux et le simple, le signé, le griffé et l’anonyme… De ces confrontations jaillit la force universelle du mythe Rimbaud. L’ensemble constitue la plus grande collection éphémère jamais réunie autour de l’artiste. Galerie des Bibliothèques, Rue Malher 4ème Du mardi au dimanche, de 13h à 19h.
La brocante de printemps 2010 aura lieu le weekend des 4, 5 et 6 juin 2010 rue de Bretagne. Rendez-vous dès vendredi 4 juins à l’aube jusqu’à dimanche à 18 heures. La brocante occupera la rue de Bretagne, l’espace autour du Carreau du Temple, les rues Dupetit-Thouars et voies adjacentes. autour de la rue de Bretagne, Renseignements au 01 53 01 75 13.
Afin de rendre hommage aux femmes, Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, a décidé de placer la 29e édition de la Fête de la Musique sous le thème de « la musique au féminin ». Cette thématique fédératrice donnera l’occasion à tous les artistes, qu’ils soient amateurs ou professionnels, de célébrer la Fête de la Musique au féminin en interprétant des compositions faites par ou pour les femmes… Le 21 juin
Labo Ethnic, le laboratoire des tendances de mode internationales Le Laboratoire des tendances de mode internationales, lance sa 4e édition, avec une cinquantaine de créateurs venus des quatre coins du monde encore plus incroyables ! Un évenement unique et féderateur et incontournable pour la nouvelle géneration à Paris, Capitale de la mode ! Des expo-ventes auront lieu le vendredi de 12h à 18h00, samedi et dimanche de 10h à 21h et des défilés dés 17h ! 48, rue Vieille du Temple -75004 Paris. juin 2010 |
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le Bon commerçant texte Lola Leboulleux / photo Virginie Le Gall
www.terrificpics.fr
Z2C
Zone de contact bar / associations La disparition du café Plume en décembre dernier, institution du before et de l’apéro qui s’éternise gaiement autour de multiples mojitos, fut un véritable choc pour ma bande d’amis. Aussi, lorsque j’ai découvert, au cours d’une balade dans le quartier (dédiée à trouver de nouveaux endroits pour mes chers lecteurs du Bonbon), qu’un nouveau bar avait osé renaître des cendres de mon café défunt, je décidais immédiatement de mener l’enquête.
A
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de concepteur web aux jeunes déscolarisés. En mars, il décide de mettre en place, rue des Tournelles, le premier bar associatif de Paris. Le principe s’inspire de celui du ticket-restaurant : on achète des tickets (ou des carnets de tickets) au bar et, sur les quatre euros du ticket, un euro est reversé à des associations. Celles-ci sont toutes dédiées à la scolarisation des jeunes défavorisés et leur nombre ne cesse d’augmenter : les clients sont invités à proposer la création de nouvelles structures associatives. Cet esprit convivial surprend et ravit.
llez, trêve d’observation Cet esprit Il n’empêche que le Z2C reste un les yeux plissés à regarder convivial à travers la façade vitrée, bar, et un bar de qualité. Les mojij’entre. Des murs oranges, de surprend et tos, que nous avons passé à l’essai confortables canapés bas en cuir ravit anxieusement, sont délicieux (et brun, un esprit lounge. Hisham toujours à huit euros, ou plutôt m’accueille avec un grand sourire, m’explique deux tickets). Les bonbons sont servis à vole concept du bar. Le gérant, François, est le lonté : nos chers lecteurs y sont les bienvenus président de deux associations : Zup de Co, car la carte des boissons nous invite à passer qui organise le soutien scolaire de collégiens « un bonbon moment » ! Dans ce bar, on se défavorisés par des étudiants d’universités ou sent comme chez soi et lorsque la faim comde grandes écoles (20 000 collégiens sortent mence à se faire sentir, on peut commander du système scolaire chaque année), et Web son dîner au délicieux restaurant d’en face (le Academy, qui permet d’offrir une formation Rusti, notre restaurant italien préféré). L’Area
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Z2C (restaurant libanais) et le Gaspard de la Nuit (restaurant français) acceptent aussi de venir vous servir sur place. Venu avec des amies pour boire l’apéritif, nous avons finalement passé toute notre soirée au Z2C. Et les barmen nous ont supportés avec beaucoup de patience et d’humour plusieurs heures durant car ici tout est permis : notre bande de filles n’a pu résister à l’envie de dessiner sur les murs recouverts d’ardoise des toilettes. Depuis, on y est retourné trois fois et on a pu ainsi découvrir que le Z2C est en train de mettre en place son planning hebdomadaire. Il y a les soirées de la semaine pour favoriser le networking : les lundis au soleil (rencontres d’entrepreneurs), les mardis du web (métiers de l’informatique), ou les jeudis étudiants à venir. Le samedi, les soirées before sont toujours aussi populaires et des soirées célibataires devraient se mettre en place pour le dimanche. Des expositions, avec un espace où les artistes peuvent créer leur œuvres sur place (comme lors de l’inauguration du bar), sont prévues. Un endroit pour se retrouver entre amis, prendre un verre ou même un repas, et passer un bon moment tout en étant généreux : que demander de plus ?
Z2C
11, rue des Tournelles 01 42 74 82 97 zone2contact.com ou Z2C (Facebook)
Les bonnes adresses du Z2C : L’Area, le Rusti et le Gaspard de la Nuit, rue des Tournelles.
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lA BonNE ÉTOILE texte Anne-Laure Parmentier / PHoto ABACAPRESS.COM/FMF/M6
André Manoukian Le Marais dans la peau Rendez-vous donné au Café Crème, dans le 3e arrondissement au pied du Carreau du Temple. Mais, lorsqu’on a un rendez-vous avec André Manoukian, le très connu juré de la Nouvelle Star mais surtout le compositeur de charme et de jazz, on ne sait pas vraiment à quelle sauce philosophique on va être croqué.
I
l arrive, la bise, un sourire et tout de suite, je suis bien. André est aussi simple que ses phrases sont complexes. Aussi charmeur que son verbe est poétique. Un café plus tard et quelques descriptions magiques des rues du 3e arr. qu’il habite, me voici conquise. Rencontre. André vit depuis plus de deux ans autour du Carreau du Temple, c’est le plus « beau quartier de Paris » selon lui. « C’est à la fois familial et bobo, chic et déglingo. C’est le dernier quartier de Paris à avoir autant ce côté village. » Avec son sens de la comparaison poétique, il me confie : « je me sens parfois comme à New York en plein cœur de Soho ». Il narre les petits restos où il connaît tout le monde, les grandes terrasses aux faux airs de vacances. « Quand je rentre et que je me retrouve seul (sa femme et ses enfants vivent près de Lyon), je me balade ici et trouve à coup sûr un pote en train de dîner ». Avant tout, André est un pianiste passionné, un compositeur de jazz pour les voix sublimes de Malia, Liane Foly et réalisateur sur les albums des très célèbres Charles Aznavour, Gilbert Bécaud ou encore Petrucianni… Des mélodies 12 —
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envoûtantes qu’il se plait à offrir à l’instrument qu’il admire et qui l’émeut le plus : la voix féminine. Dans ce but, il se rend souvent chez Univers Son pour s’équiper ou encore chez Objet Sonore spécialiste du matériel vintage, boutique très prisée par les mélomanes. André et ses multiples facettes fascinent. Il me parle de sa musique, de son amour pour le jazz et la voix féminine. Élaborant des comparaisons toujours lyriques, tantôt mystiques parfois érotico-romantiques. Passant de l’un à l’autre, il ne peut s’empêcher de me parler de ses « potes de Libé » rue Béranger, avec lesquels il a instauré les « dédéfis » lors des primes de la célèbre émission de télé Nouvelle Star sur M6, le but étant de placer des citations de philosophes au cours de l’émission, diffusée en direct. Il parle aussi de ses enfants, deux « minis Manoukian » copies conformes de leur papa, qui aiment le film Stalingrad, la montagne et les chars d’assauts en modèles réduits qu’il leur offre à la boutique Azimut Productions. Le flot ne s’arrête pas… Il me parle ensuite de Lyon, sa ville natale, Chamonix où vivent sa femme et ses enfants. André me fait rêver avec ce projet fou : le 1er festival de jazz en altitude Cosmo Jazz, qu’il assurera en juillet dans les hauteurs du Mont-Blanc. Lui, cet amoureux de la montagne et du jazz, offrira les plus belles musiques du monde dans le plus naturel des écrins qui soit. DD est un amoureux des mots aussi. En mars
dernier, est sorti son deuxième livre : « Deleuze, Sheila et moi » (éd. Broché). Ceci explique qu’il passe souvent visiter une de ses voisines, la Librairie Ofr Marais, qui propose ouvrages, photos, arts graphiques et vernissages.
Comme chaque fois, je me sens d’humeur philosophe après avoir passé du temps avec André, aujourd’hui je conclus donc par une citation de Schopenhauer : « le monde dans lequel chacun vit dépend de la façon de le concevoir. »
Je l’ai compris, notre DD est un esthète, il aime les bonnes et belles choses mais celles-ci doivent être, pour le séduire, quelque peu « cosmiques » ! Une de ses tables italiennes préférées : Chez Fulvio tant pour la nourriture extraordinaire que pour le patron qui déclame la carte à chacune des tablées, récitant ses plats tel un Sonetto. Il affectionne beaucoup le Café Rouge ou encore le célèbre Café du progrès, où il retrouve son philosophe de copain Charles Pépin.
les bonnes adresses d’andré manoukian Librairie Ofr Marais - 20, rue du Petit Thouars Objet sonore - 19, rue Debelleyme Paris Univers Son - 6, bd Voltaire Libération - 11, rue de Béranger Café du Progrés - rue de Bretagne Café Rouge - 32, rue de Picardie Fulbio - 4, rue de Poitou Azimut Productions - 113, Rue de Turenne juin 2010 |
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les Bons plans on a testé pour vous
Agence Stonebox La Révolution Immobilière par Sandra Serpero
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ien loin de la conventionnelle agence immobilière de quartier, StoneBox multiplie les services et les petits plus innovants qui font toute la différence. A la tête de cette agence résolument dans l’air du temps, on retrouve Clément et Cathy, deux jeunes trentenaires unis par les liens de l’amitié et par la même vision de l’immobilier. Rencontre. Chercher un appartement, vouloir vendre ou louer le sien, on le sait, c’est toujours le parcours du combattant. Partant de ce postulat peu réjouissant, Clément et
Cathy, ont voulu changer la donne en prenant en compte le facteur temps et les petits plus qui apportent de la valeur ajoutée aux biens de leurs clients. Comment ? En proposant un pack qui inclus plusieurs services innovants. Clément et Cathy nous expliquent : « En désignant déjà un interlocuteur unique pour gérer la commercialisation de votre bien de A à Z. En vous faisant bénéficier gratuitement des conseils avisés d’un décorateur d’intérieur pour mettre en valeur votre appartement qui se vendra plus rapidement et au meilleur prix. En faisant réaliser des prises de vues de qualité par un professionnel parce qu’il faut savoir qu’aujourd’hui 80% des ventes se font sur Internet et que l’image est devenue primordiale. Et enfin, en offrant un service unique de Vente/Achat grâce à notre activité de chasseur d’appartements pour
éviter les périodes de latences et accompagner le client dans toutes ses quêtes ». Multipliant les casquettes et entourée des meilleurs professionnels dans chaque catégorie, StoneBox offre donc une vision à 360° de l’immobilier : locatif, défiscalisation, transaction, immobilier d’entreprise... À la dynamique et à la bienveillance de ses créateurs, cette agence bénéficie en plus d’un panel de services remarquablement astucieux qui nous donne la sensation sereine d’être entre de bonnes mains. À quel prix, certains sourcilleront ? À celui pratiqué en moyenne par toutes les agences de Paris. Dernier argument qui devrait vous faire composer sur le champ le numéro ci-dessous !
StoneBox http://www.stone-box.fr Tél. 01 48 78 15 95 Mob. 06 09 58 05 91
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e mélange des cultures a souvent du bon. Tout droit arrivé d’outre-Manche, la mode des gâteaux spectaculaires arrive en France grâce à deux créateurs passionnés et novateurs. C’est une véritable tradition aux ÉtatsUnis, au Canada ou encore en Angleterre. La France n’avait pas encore été contaminée… jusqu’à Lynda et Alexandre. Ces deux pâtissiers ont ouvert en novembre dernier leur boutique de cake design, et s’imposent en spécialistes de la mise en scène sucrée. « Nous travaillons bien entendu beaucoup pour les mariages. Notre spécialité, ce sont les robes ! Drapés, corsages, broderies, nous recréons en pâtisserie tous les détails couture. » Dans la plus pure tradition américaine, Wedding Cakes Avenue propose aussi de véritables gâteaux de princesse, avec pleins d’étages comme
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dans les contes de fées et des parfums au choix pour faire plaisir aux mariées. « Ce qui nous différencie des anglo-saxons, c’est évidemment la qualité des pâtisseries, que nous voulons fines et goûteuses, dans le respect des valeurs françaises ! » Un évènement à fêter ? Faites part de vos idées, Lynda imagine, Alexandre réalise. Reproduction de doudous d’enfants, gâteaux en forme de sacs à main, d’ordinateur, leur créativité n’a pas de limites ! Soucieux d’apporter un peu de fraîcheur et d’innovation dans leur discipline, ils exportent le cake design en France. Avec des projets plein la tête, puisque une école pour les amateurs et les professionnels ouvrira ses portes en septembre prochain… Affaire à suivre ! 64, rue Notre Dame de Nazareth -75003 Paris Ouvert du mardi au samedi de 10h30 à 18h30 www.weddingcakesavenue.fr
© Juliette Couderc
Wedding Cakes Avenue Un gâteau comme dans mes rêves par Camille Clance
les bons plans
Tartes Kluger Des tartes comme on n’en a jamais goûtées !
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ne envie de manger sain, bio et frais ? Rendez-vous chez TARTES KLUGER qui propose des tartes faites pour vous « comme à la maison », des tartes que vous auriez pu faire mais avec un petit truc en plus, à consommer sur place ou à se faire livrer, au bureau, à la maison, ou chez des amis. TARTES KLUGER sait même concevoir du sur-mesure pour vos déjeuners, dîners, goûters, réceptions, en grand ou petit comité. Avis aux papilles sensibles ! Avant de mettre la main à la pâte, Catherine Kluger, passionnée de cuisine, était avocate. Il y a un an, elle décide de troquer sa robe pour un tablier, et de créer sa fabrique de tartes salées et sucrées, à deux pas du Marché des Enfants Rouges… et le succès est immédiat ! Son secret ? Une pâte incomparable, des mariages de saveurs uniques et des produits de qualité : fruits et légumes bio de saison, œufs et crème AOC… Les habitants du quartier ont pris l’habitude de passer acheter leurs tartes à la fabrique (de 15 à 18 € pour 3-4 personnes, de 25 à 28 € pour 6 personnes), certains les commandent sur le site internet ou par téléphone, d’autres se font livrer à domicile. Chaque jour, la grande table d’hôtes ouverte sur l’atelier de fabrication, propose aux gourmands un choix de trois saveurs salées et sucrées. De généreuses parts de tartes salées à emporter au bureau (5 €) ou à déguster sur place accompagnées d’une salade et de crudités, en feuilletant tranquillement les magazines culinaires mis à disposition sur les tables (formules de
11,50 € à 16 €). Et pour accompagner votre repas ou pour le goûter, de délicieuses parts de tartes sucrées, des desserts maison 100% fruits et une sélection de glaces artisanales et de boissons bios & naturelles (jus de fruits frais, sodas, vins, thé et café). Notre conseil : exit la boulangerie du coin, bonjour les repas gourmands, équilibrés et créatifs ! Tartes Kluger propose aussi depuis peu une carte traiteur : petite fête entre amis, goûter d’anniversaire ou grande réception, de 10 à 1000 personnes, les tartes se déclinent en petites parts ou en bouchées sucrées et salées, et elles sont accompagnées de salades, soupes chaudes ou froides et de boissons. Vous pouvez même privatiser le lieu pour un anniversaire, un enterrement de vie de jeune fille, un petit-déjeuner ou un cocktail institutionnel. Enfin, Catherine Kluger vient de sortir son premier livre de cuisine… dédié aux tartes ! Un deuxième est déjà en préparation pour la rentrée. Jambon, béchamel, bacon croustillant et tuile de parmesan : vous pouvez désormais réaliser à la maison la tarte salée la plus en vogue des lieux. Le livre est en vente à la fabrique, au milieu d’un bel assortiment d’ouvrages culinaires sélectionnés par La Cocotte, et d’un choix de produits d’épicerie fine et de douceurs maison. Tartes Kluger - Fabrique de tartes restauration sur place, vente à emporter, traiteur 6, rue du Forez - 75003 Paris du mardi au samedi de 11h à 20h formule brunch à partir de juin, le dimanche de 11h à 16h Tél : 01 53 01 53 53 - www.tarteskluger.com juin 2010 |
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le Bon art texte Juliette Couderc / photo philippe servant
www.philippeservant.fr
Au numéro 11 de la petite rue de Picardie, une galerie attire l’œil par sa devanture colorée : la New HeArt CitY Gallery. Ouverte seulement depuis le mois de janvier, après avoir quitté la rue Jean-Pierre Timbaud, elle tente de faire sa place avec un programme artistique audacieux.
Au gré de ses rencontres dans le monde de l’art, Nadège Buffe voulait créer un endroit sympathique qui donne sa chance aux jeunes. « Ce qui me plaît c’est la diversité. Un artiste qui n’a jamais exposé est confronté au regard d’un public, de ses amis. Il évolue alors d’une manière intéressante » confie-t-elle.
On y retrouve une galeriste très chaleureuse, Nadège Buffe, qui nous présente l’exposition « La Parisienne », qui a connu un vif intérêt. Un succès bien mérité ! La femme y est sublimée à souhait ! Les visages et les postures sont sensuels dans les collages fashion d’Aurélie Billat. Plus imposantes, les photographies de mannequins en noir et blanc d’Emma Picq soulignent et dégagent le côté mystérieux de la femme. Ces deux jeunes filles, un réel coup de cœur pour Nadège Buffe, ont eu la joie de pouvoir présenter leurs travaux au public parisien.
Fortement ancrée dans l’art urbain, elle a évolué très tôt dans le monde du graffiti. Lors de ses nombreux voyages à New York, elle découvre le phénomène du Street Art et a envie de le faire connaître : « En France, il y a un manque de ce côté-là, ceux qui considèrent que c’est une forme d’art à part entière sont peu nombreux ». De plus, sa rencontre avec Eric Marechal, dit « Urban Hearts », le pionnier du mouvement « Street art without borders », fut décisive dans son combat pour sa reconnaissance : « J’aime son côté passionné… Il élargit les horizons. Dans ses créations, il a une vision urbaine. Une fascination pour la ville. Un rapport fort. Cela rejoignait mon aspiration. » Pour se démarquer, elle organise des évènements
Ce lieu s’avère tout à fait atypique car on y trouve de tout : des bijoux, des t-shirts… Avec un point fort : la véritable découverte d’artistes. 16 —
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festifs. Lors de ses vernissages, l’attraction se passe dans la rue où des vidéos sont projetées. Mais pas uniquement, ces dernières sont en relation avec d’autres toiles qui sont exposées dans la galerie voisine qui accepte de prêter ses locaux. Un geste des plus appréciables. C’est ainsi que Nadège et ses acolytes investissent l’espace avec différentes thématiques tout au long de l’année. Il lui arrive aussi de proposer des installations éphémères avec des créatrices qui finissent la plupart du temps autour d’un apéro girly !
Puis, un partenariat avec une galerie new yorkaise va voir le jour ainsi que la collaboration avec de nouvelles recrues.
Le 12 juin 2010, changement de décor ! Les robots d’Eric Cloutier envahiront les lieux. Photos et projections seront au rendez-vous, « un univers décalé qui va marquer les esprits » selon Nadège.
New heArt CitY Gallery 11 rue de Picardie, 75003 Paris Tel : 01 43 55 03 95 Du mardi au samedi de 13h à 19h
Car, après tout, à la New heArt CitY Gallery, ça se passe ainsi, peu à peu, des liens se tissent. « Je pousse mes artistes, mais ils s’impliquent eux aussi. Puis, on devient proches. On forme une grande famille » conclut-elle avec un sourire.
http://newheartcitygallery.blogspot.com juin 2010 |
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bon EN ARRIÈRE texte Sonia Lecomte
Une place peut en cacher une autre Paris célèbre jusqu’au 14 juillet 2010 le 400e anniversaire de la mort d’Henri IV, une occasion de se pencher plus avant sur l’histoire de la Place des Vosges, ancienne Place Royale, construite à l’initiative d’un roi soucieux d’embellir un royaume de nouveau en paix. La Place des Vosges abritait autrefois la Maison royale des Tournelles, plus connue sous le nom d’hôtel des Tournelles. Lieu empreint d’une tragédie qui lui valut d’être rasée… Le roi Henri II, célébrant la paix par l’union de sa fille Elisabeth et de Philippe II d’Espagne, fut victime de la lance de Montgomery à l’issue d’une ultime joute. Elle lui transperça le crâne par l’œil… Malgré les soins prodigués par Ambroise Paré, il succomba à sa blessure le 10 juillet 1559, après 10 jours d’agonie qui dussent lui paraître une éternité ! Le célèbre médecin avait pourtant tenté l’impossible pour le sauver. Des prisonniers avaient été exécutés à la hâte pour qu’il pût s’exercer en reproduisant la blessure d’un roi déjà condamné. Charles IX ordonna la démolition des Tournelles et sur les ruines du passé, Henri IV eut dessein de tracer une Place Royale qui devait être inaugurée en 1612 18 —
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après sa mort à l’occasion des fiançailles de Louis XIII et Anne d’Autriche. La place fût de nouveau à la fête et conjura son sort. Certains le blâmaient « d’aimer trop les bâtiments et les riches ouvrages », disait Sully en 1607. Mais Henri IV avait vu en l’architecture un moyen privilégié d’offrir au royaume de France sous son règne, prestige et postérité. Il lance alors son premier projet d’envergure par lettres de patente en 1605. Les plans prévoient l’édification d’une vaste place presque carrée (134 x 140m) bordée de hauts pavillons uniformes. Ce lieu résidentiel, qui ne fût jamais pourtant habité par aucun roi, devait pourtant connaître une renommée hors du commun, prisée par tous les courtisans qui érigèrent à leur © tour de très beaux hôtels particuliers. Mme de Sévigné y naquit, Victor Hugo y habita de 1832 à 1848 et sous la troisième République en fit un musée qui attire aujourd’hui plus de 170 000 visiteurs par an. Aujourd’hui, le jardin au centre de la place est le lieu privilégié des promeneurs du dimanche. Il y règne une grande quiétude, comme un silence respectueux du temps jadis…
le bon ecolo texte Romane Weber
Bio-Moi C’est beau, bio et bon !
© Virginie Le Gall
Bio-Moi est une charmante boutique à la devanture mauve et verte. Dès mon entrée, sur un fond de musique jazz, la très agréable et passionnée Laurène me sert une tasse de thé. Jean-Yves Reffay, le responsable du magasin, m’explique qu’il a créé il y a cinq ans ce supermarché diététique après un parcours dans la restauration et la création d’une marque de thés (les Thés Enchantés, en vente aussi chez Bio-Moi). Cette petite équipe de sept personnes, présente depuis la première heure, accueille et conseille à merveille sa clientèle de quartier. Elle a tout d’un supermarché, mais a l’esprit d’un petit commerce. Formé par les marques et le maître des lieux, chaque vendeur est spécialisé dans un domaine. Pour Laurène c’est l’aromathérapie, et pour John, les produits végétaux. Il écrit d’ailleurs des petites recettes sur certains paquets comme pour les Spätzle de soja de chez Vitaquell (100% soja, 100% protéines) qui a une texture proche de celle du poulet. John me conseille donc de les faire cuire comme des pâtes. Il faut bien les égoutter, faire dorer des échalotes émincées dans un fond de margarine, ajouter les fameuses Spätzles, faire dorer encore cinq minutes en remuant régulièrement et enfin ajouter un peu de sauce de soja, saler et poivrer si besoin. C’est un plat délicieux,
idéal pour les sportifs, les végétariens et les végétaliens. Mais que les intolérants au gluten et autres se réjouissent ! Dans ces 65 mètres carrés d’univers naturel, bio et diététique, un rayon entier leur est dédié ! Jean-Yves me précise même qu’ils vendent de la mayonnaise bio… sans œufs ! Je pars ensuite à la découverte des rayons cosmétiques, épicerie, fruits et légumes, compléments alimentaires et diététiques. L’enseigne Bio-Moi propose des produits naturels, de qualité et triés sur le volet en fonction de leurs qualités nutritionnelles. Purée de céréales, compote de fruits, lait, gâteaux en tout genre… Nos petits bouts de choux ne sont pas oubliés ! Et si vous ne trouvez pas votre produit, on vous le commande sans aucun problème. Enfin, Jean-Yves me propose de déguster de délicieux petits pétales de betterave. Pour un apéritif gourmand, mais sain, je vous les recommande accompagnés d’un verre de ginbriscus (mélange de gingembre et d’ibiscus). C’est un régal !
35, rue Debelleyme - 75003 Paris Ouvert du mardi au samedi de 10 à 20 heures et le dimanche de 10 à 13 heures Tél : 01 42 78 03 26 www.bio-moi.fr juin 2010 |
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Le bon homme texte Camille Clance / photo DR
Je a n Do Ca rdi
Quand l’Opéra descend dans la rue Chaque week-end, la place des Vosges n’est plus la même. Les enfants, plus nombreux, s’accaparent leur terrain de jeu favori, le parc ; les touristes, attroupés, déclenchent leurs flashs à tout va, époustouflés par la beauté historique des arcades. La place se veut bruyante depuis les terrasses des cafés, mais au milieu de ce brouhaha une voix résonne, celle de Jean Do Cardi, un saltimbanque lyrique à l’allure et au timbre stupéfiants. Rencontre avec un personnage hors du commun et hors du temps.
Deux fois par semaine, vêtu de son long manteau en broderie qu’il appelle sa « pomponette enrubannée », d’un couvre-chef et de baskets aux lacets fluos, ce personnage atypique, qui interpelle tant par son look que par sa voix, « essaie de transmettre une émotion pure aux riverains ».
« Quand j’ai commencé à chanter dans les rues de Paris,explique t-il ma timidité m’amenait à me cacher dans les moindres recoins, loin de la foule et des regards. Sous les ponts de la ville, mon public était alors constitué de clochards qui y avaient élu « J’ai fait un rêve prémonitoire dans lequel je domicile. » Volontairement, Jean Do Cardi a me suis vu chanteur d’Opéra alors que je n’avais continué à fuir, année après année, la richesse pas conscience de mes capaet la préciosité des lieux que J’aime faire cités vocales… » explique l’on assimile habituellel’homme. Voilà maintenant les choses de ment à la musique d’Opéra. 15 années que Jean Do manière décalée « J’aime faire les choses de maCardi sillonne les rues de nière décalée » répète t-il avec Paris en véritable « électron libre », comme il conviction. Lorsqu’il nous conduit à l’endroit, aime à se qualifier, et chante dans le but de où il aime, chaque week-end, prendre place « procurer du bonheur aux passants ». « Avant de pour chanter sous les arcades, ses paroles prenchanter, je travaillais dans les réfectoires des hô- nent forme d’emblée : c’est loin des boutiques pitaux et comptais les produits laitiers » explique aux devantures reluisantes qu’il se sent bien, Jean Do, qui avec beaucoup d’humour se plaît mais à côté de ses deux compagnons des rues à raconter qu’il a « quitté la voie lactée pour la qui, allongés sous une couette avec leur chien, voix céleste ». Sous les arcades de la Place des aiment entendre sa présence. Vosges, il a trouvé l’acoustique idéal qui sait Quoi qu’il fasse pour rester dans son univers véhiculer toute l’épaisseur de sa voix puissante. qu’est le bitume, Jean Do Cardi impressionne
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par son talent et a été récemment invité à chanter dans la « crypte miraculeuse de l’église de la Madeleine ». Une capacité thoracique phénoménale et une tessiture particulièrement aiguë, rapproche incontestablement son talent de celui des castrats et des chanteurs d’Opéras à la voix dite haute-contre. Mais, habitué aux hostilités dues au timbre de sa voix, rien ne le freine devant la joie qu’il procure à certain : « je rentre dans
la vie des passants, je suis invité à chanter à l’occasion de leurs soirées et parfois même pour l’enterrement d’un proche ». Loin des paillettes et des décors somptueux d’Opéra, Jean Do traîne sa valise, son poste et sa voix, uniques compagnons de voyage, dans le tout Paris, avec une attitude toute particulière : « la scandaleuse errance baroque urbaine ». www.jeandocardi.com juin 2010 |
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les Bons shops les nouvelles boutiques du quartier
Bubble-T, les perles précieuses
La petite boutique de Toni et Fabio, ouverte en août dernier, permet enfin de faire découvrir en France les délicieuses boissons aux perles de tapioca. Ces petites perles noires, faites de farine de manioc pressée et de caramel, au goût subtil et à la texture gélatineuse unique, ont été inventées et incorporées à des boissons sucrées à base de thé à Taïwan. Depuis, ces perles ont été importées partout dans le monde, mais restent peu connues en France. Toni et Fabio les ont découvertes aux États-Unis, au Vietnam, au Pérou. Votre fidèle journaliste en était absolument fan pendant son adolescence à Hong-Kong. L’intérêt des perles de tapioca c’est aussi la gamme incroyable de boissons avec lesquelles elles s’accordent. La carte des boissons de Bubble-T est très fournie et on passe presque plus de temps à la choisir qu’à la boire. La boutique innove en proposant énormément de choix et en faisant preuve de beaucoup de créativité : les boissons santé comme le Roolbos (avec du thé rouge) ou le bioBubble (avec du lait de soja), les boissons sorbet comme les FruitTea (smoothie au thé, mention spéciale pour ceux à la mangue et au melon), les boissons goûter comme celle au Spéculoos, au Nutella, à la crème de marron ou au taro (racine au goût de 22 —
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biscuit lorsqu’on la mélange avec du thé noir et du lait). Les charmants serveurs aux accents de tous les pays vous feront vos boissons sur place selon tous vos désirs (chaude, froide, avec ou sans perles, plus ou moins sucrée) d’ailleurs les habitués n’ont même plus à demander ! Bubble-T a aussi pensé aux gourmands : la carte restauration ne cesse de s’élargir. Et là aussi c’est le naturel et le fait-maison qui l’emportent. On est loin des gâteaux sous plastique des grandes chaines américaines si populaires à Paris ! Les desserts les plus appréciés (très vite disparus en fin d’après-midi) sont le carrotcake et le cheesecake. Nos deux gérants n’ont pas hésité à donner de leur corps et à prendre quelques kilos pour trouver la recette la plus légère et délicieuse. Les tout nouveaux petits alfajor (double cookies à la farine de maïs fourrés au dulce de leche et saupoudrés de coco) sont à tester absolument ! La boutique est de plus en plus fréquentée, le bouche à oreille et la curiosité instinctive pour ces petites perles ont fait leur œuvre, alors n’hésitez plus. par Lola Leboulleux
17, rue Quincampoix Tél. 09 52 60 39 62 de 11h45 à 20h30 www.bubble-t.fr et Bubble-T (sur facebook)
les bons shops
Alter Mundi,
Bird on a wire (& suicidal),
se changer soi pour changer le monde.
la légèreté de la liberté.
Il est facile de souhaiter une planète plus saine et des relations commerciales plus équitables mais, il n’est pas aussi simple d’agir. Grâce à Alter Mundi, boutique de mobilier, vêtements et accessoires, il devient possible de respecter au quotidien ces principes par des gestes simples. Ici, chaque article est différent car il est fait avec des matières rencontrées au gré du recyclage. On y trouve des sacs de riz venant du Vietnam et du Cambodge qui ont été transformés en sacs à main, les sacs Bilum faits à partir de bâches publicitaires, des porte-monnaies confectionnés à l’aide de papiers de bonbons superposés alliant des images peace and love, des photos de visages ou des couleurs vives et unies. Les hommes y trouveront aussi leur compte avec, par exemple, la marque de chaussures Veja ou celle de Monsieur Chat. Les coupes et les couleurs de certains vêtements sont aussi assez classiques pour ceux qui ne veulent pas s’habiller en hippie sous prétexte qu’ils sont écolos. Des slogans amusants ornent cependant certains T shirts comme « I love my Tee-shirt ». Alter Mundi est une branche du groupe SOS. Leur ligne de conduite est d’être à la fois bio et équitable, alliance exigeante et qui n’est pas si courante.
Difficile de définir un concept pour ce magasin où règnent justement l’absence de règles, la fantaisie et l’inattendu. Ainsi une veilleuse pour enfant est un lapin blanc qui semble sortir du pays des merveilles d’Alice. Un oiseau s’attache à la lampe du plafond et fait d’une pièce un monde à part entière, à ciel ouvert. Une branche fine où se détachent des feuilles d’un vert net et en les touchant on comprend que ce sont des feuilles pour noter ses pensées. Des pendentifs désuets où s’enferment les messages, de frêles fleurs acidulées comme marquepages, un carnet en forme de pistolet où se loge une balle comme stylo, des collants où s’ouvrent les plumes d’un paon comme des yeux bleus et globuleux. Le grand succès du magasin reste ses appareils photo pour la qualité du grain, de la couleur et l’originalité du format (carré ou en œil de poisson), faisant de la photographie un objet concret et unique, comme avant le temps du numérique. D’ailleurs, les premiers polaroids, qui ont disparu il y a quelques années, y sont en vente. Chaque objet semble réaliser ici une idée fugitive de l’esprit, une pensée d’un jour, et la mettre, complète, précieuse, dans notre main. texte par Joséphine Cuervos et photo par Kelly Miller
par Joséphine Cuervos
9, rue de Rivoli - 75004 ou 5, boulevard du Temple - 75003 Tél. 01 44 59 81 66 ou 01 42 71 43 74.
2 rue Lesdiguières - 75004 du mardi au samedi, de 12h à 19h30. www.suicidalshop.fr juin 2010 |
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le bon artisan texte romane weber / photo Virginie Le Gall
www.terrificpics.fr
L e s C o m p t o i r s d e C a rt h a g e Ou le mélange des cultures Lors d’un bel après-midi, j’ai poussé la porte des comptoirs de Carthage. J’y ai découvert un lieu magique et intemporel. C’est Kate Daoud, la propriétaire, qui m’accueille dans ses 85m2 qui comprennent une boutique, un coin restauration et un salon de thé.
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e devine à l’accent de Kate qu’elle est d’origine anglaise, c’est alors qu’elle me conte son histoire digne d’un scénario de fiction ! « Avec ma bande d’amies, je suis partie en vacances en 1968 en Tunisie et j’y suis restée ! » Kate me précise par la suite qu’avec son exmari elle a tout d’abord tenu « une ferme avec un élevage de gazelles et de chevaux de course ». Globe-trotteuse dans l’âme, Kate s’est retrouvée en France il y a cinq ans. Nous discutons de l’artisanat et elle me raconte qu’elle a décidé de créer sa boutique pour perpétuer la tradition des artisans tunisiens et proposer de l’art de la table (nattes, sets de table, cruches, verres…) et de la décoration (lampes, sacs, tissages, draps, boutons vintage…). La propriétaire des lieux vend des pièces naturelles faites main en soie, laine, coton, bois d’olivier, cuivre, fer, terre, alpha, jonc, céramique ou encore en verre soufflé. Sachez que les comptoirs de Carthage font vivre plusieurs familles tunisiennes ! Madame Daoud me déclare avec sincérité : « je ne suis pas une commerçante mais un véritable artisan engagé ». 24 —
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Mon regard est attiré par de jolies carafes et des bols, elle me précise alors « qu’un grand designer tunisien signe ces pièces en poterie (qui vont au four) ». Pour Kate, « l’artisanat c’est un pont vers le Monde ». Et, cette femme généreuse aime travailler elle-même les matières naturelles, recyclées et les pierres semi-précieuses, en particulier pour des créations de joaillerie. Elle me montre alors le collier qu’elle porte aujourd’hui et me dit « vous voyez par exemple là les pierres que je porte, elles ont 400 ans !». Mais ne vous méprenez pas, Kate ne vit pas dans le passé : « nous sommes bien dans le réel car nous n’aimons pas le paraître, le superficiel. A travers cette boutique, je veux montrer aux gens que l’on peut faire de belles choses avec peu. Nos prix sont raisonnables ». Discrète à ce sujet, Kate me déclare qu’elle « a dû mal à rester en équilibre financièrement, mais que la joie de recevoir et de partager ses passions (création de bijoux, dessin, peinture…) passent avant tout ». Très humble, c’est Kais, sa fille, qui me précise que sa maman a remporté de nombreux concours de photographies anonymes en Tunisie. Cette histoire de famille s’est concrétisée il y a un an avec l’ouverture du salon de thé et du restaurant des comptoirs de Carthage. Balkis, son fils, cuisine, et Kais sert en salle. Entre les dégustations de spécialités tunisiennes, françaises et anglaises bio qui changent chaque jour, vous pourrez même vous faire prédire
l’avenir dans les lignes de la main! La clientèle est discrète, plutôt artiste, mais surtout à la recherche d’originalité. Entre les tunisiens de la capitale « qui ont vécu longtemps au pays et qui retrouvent cela ici », les jeunes du quartier qui viennent dénicher deux, trois pièces de tissus, et les designers tendance qui apprécient l’endroit si particulier que sont les comptoirs de Carthage, ce lieu n’a pas d’âge, ni d’origine… Et encore moins de prix !
Les comptoirs de Carthage Boutique, restaurant et salon de thé 27 rue de Picardie, 75003 Paris
Tél. : 01 48 04 37 37 www.comptoirsdecarthage.com
Métro : Filles du calvaire Catherine (voyante) consulte sur RDV entre 16h et 18h juin 2010 |
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les bons petits diables texte et photo Juliette Couderc
BEBES EN VADROUILLE Tout pour sensibiliser bébé Discrète et joliment colorée, la petite boutique de « Bébés en Vadrouille » se situe à quelques mètres de la place de la Bastille. Derrière sa porte, se cachent plein de surprises pour les parents à la recherche de produits sains pour leurs enfants.
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n voilà un beau nom pour évoquer une initiative prometteuse. Derrière ce projet, Oumie Yansané, une mère qui a très vite compris qu’il y avait urgence à aider les autres. Débutant sa carrière dans l’humanitaire avec Médecin sans Frontières, elle est frappée d’un certain désarroi devant la pauvreté des populations qu’elle rencontre. Lui prend alors l’envie de donner aux enfants des produits provenant de différentes cultures et liés à l’écologie en lançant le premier commerce équitable pour les bébés. Les produits sont de tous horizons: Guatemala, Indonésie, Népal, Bénin, Inde, Turquie… Avec un véritable désir d’aider l’artisanat local, ils sont
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fabriqués par des petites structures qui font vivre des familles et plus particulièrement des femmes. Il est facile de craquer pour des couches lavables, des layettes bios (barboteuses, bloomers…) et de drôles d’accessoires comme des cales bébés et des peaux d’agneau tannées au mimosa ! Petit coup de cœur pour la formation « porter bébé en écharpe » où la tenancière des lieux apprend l’art de serrer les petits bouts contre soi en toute sécurité. N’hésitez plus, courez-y et faites un geste pour l’environnement !
Bébés en Vadrouille 47, Boulevard Henri IV - 75004 Paris Tel : 01 48 87 19 68 www.bbenv.com
texte et photo Juliette Couderc
DU PUNCH DANS LA MODE ENFANTINE! Le boulevard Beaumarchais rocks avec l’implantation de la boutique Xuly.Bët-Ma Petite Personne. Une ambiance décontractée et hétéroclite qui égaye et ravit le quartier.
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ans ce grand espace, la créatrice Céleste Durry a carte blanche! Cette jeune femme dynamique qui a débuté sa carrière en tant que directrice des collections aux côtés du créateur de haute couture Xuly.Bët, a décidé de créer des vêtements “made in France”, adaptés pour les enfants. Un univers qui se veut avant tout pratique et ludique. Soucieuse que la mode soit ouverte à tous, elle consacre ses créations aux filles comme aux garçons. Les imprimés sont riches en couleurs, tantôt floraux, tantôt animaliers ou africains. Petits costumes, doudounes, blousons, gigoteuse, robes : tout est frais et joyeux. De quoi oublier la garde robe tristounette de l’hiver ! Récemment, elle s’est associée à l’actrice espagnole Rossy De Palma pour confectionner des chapeaux funky. Loin de s’arrêter là, elle crée
aussi de superbes sacs en cuir à langer pour hommes et femmes. En flânant dans les recoins de la pièce, on découvre qu’y sont exposés des marionnettes en forme de doigts, les doudous musicaux de Clémence G et des livres d’art de jeunes maisons d’édition. Des ateliers sont aussi prévus pour que les petits dessinent pendant que les parents continuent leur shopping. Décidant de poursuivre sa belle envolée, la marque sera dédiée la saison prochaine aux 0-12 ans avec des prix très abordables. Une raison de plus pour devenir méchamment accro!
Du punch dans la mode enfantine! 95 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Tél: 01 42 71 25 01 www.mapetitepersonne.com Ateliers sur réservation juin 2010 |
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c’etait le 14 mai au divan du monde : la bonbon party vol. 1
plus de photos sur le facebook du bonbon ou sur
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www.leBonbon .fr
retrouvez encore plus de bons plans sur
www.leBonbon .fr
Š iElo BoY http://www.facebook.com/ieloboy
le conte est bon Texte Mathilde Cogne / photo Raphaëlle Tinland
www.RaphaëlleTinland.com
Macaroon Attention : délice Paris ne pouvait plus s’en passer… Macaroon est la première (et la seule) boutique entièrement dédiée au macaron ! 30 parfums, et autant de raisons de découvrir cet antre de la gourmandise.
« L’idée à commencer à germer dans mon esprit il y a 4 ans. J’ai cherché longtemps un local pour y installer ce projet, que je voyais idéalement situé rue de Bretagne ! Et puis, la Mairie de Paris a décidé d’insuffler un nouveau souffle au quartier Réaumur / St Martin, de donner leur chance aux commerces de proximité autres que les grossistes en textile… Et j’ai enfin investi le quartier ! » Arnaud, sommelier de profession, tombe amoureux du macaron, à la fois objet de luxe, phénomène de mode et symbole de la gastronomie française, et crée la première boutique-écrin dédiée à cette pâtisserie « Un macaron, c’est comme un verre de vin. Il faut une accroche gustative, un enthousiasme immédiat. Il faut que les saveurs évoquent un souvenir. Le macaron, c’est une madeleine de Proust, il faut qu’il puisse parler à celui qui le goûte. Avec des parfums comme la Barbe à Papa ou la rose, nous n’avons qu’un seul but : l’esquisse d’un sourire.» 30 —
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L’endroit est design, la déco moderne, fraîche et de bon goût. « Il n’existait pas d’adresse entièrement dédiée au macaron, ce qui est quand même un comble dans le paysage parisien ! J’ai donc décidé de créer Macaroon. Ici, nous proposons tout au long de l’année 24 parfums de macarons sucrés, toujours en phase avec les saisons. Tous les ingrédients sont naturels chez nous, c’est primordial. De toute façon, il est hors de question de procéder autrement dans la fabrication d’un macaron. C’est une pâtisserie qui se doit d’être fraîche, moelleuse, pour que le plaisir soit optimal. » Particularité de la boutique : les macarons salés ! Tapenade d’olive, poivron-parmesan, roquefort ou même foie gras-chocolat, de quoi booster les apéritifs ! « Les gens sont souvent peu téméraires quant aux nouvelles saveurs ! On ne pourrait vendre que les classiques : chocolat, vanille, pistache… Mais l’intérêt du macaron, c’est l’immense palette de goûts qu’il permet d’explorer. Beaucoup de clients reviennent uniquement pour les macarons salés… surprenants, mais addictifs ! » Vitrine à thèmes, parfums de saison, Arnaud propose, outre les traditionnels assortiments ou pièces montées, des paniers pique-nique
dans lesquels il glisse des vins naturels soigneusement sélectionnés par ses soins. Dans un esprit de partage, de communauté, de découverte, Arnaud organise dans sa boutique, tous les vendredis entre 17h30 et 19h30, des apéros-macarons, ou il propose à la dégustation ses créations et sa carte de vins, ainsi que ses tapenades ou pâtes à tartiner faites maison, confitures home-made et pains d’épices régressifs. « Nous privilégions le plaisir des sens. Nous
travaillons beaucoup les recettes, tentons de nombreux essais. Le macaron n’a pas vocation à décevoir, surtout pas. C’est un petit moment de paradis… »
Macaroon
245, rue St Martin - 75003 Tél. 06.73.42.38.59 www.macaroon.fr
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le Bon agenda agenda des manifestations culturelles Un peu de verdure, du soleil, de la musique ! Quoi demander de mieux ? En ce mois de la fête de la musique, ne manquez pas l’occasion d’aller écouter gratuitement de la musique live au square de votre quartier. La programmation pour Juin :
CONCERTS Square du Temple - Dimanche 6 juin / 10h30-12h30 Hitchin Concert Band / harmonie - Samedi 12 juin / 13h-21h30 Au delà du kiosque / concert participatif et ateliers - musique électronique Square Jean XXIII - Dimanche 6 juin / 11h-12h Shell Harmonie Amsterdam / harmonie - Vendredi 11 juin / 13h-19h Philippe Lemm Band / jazz - Samedi 12 juin / 13h-19h Philippe Lemm Band / jazz - Dimanche 13 juin / 15h-16h Musique Territoriale de l’Armée du Salut / brass band - du14 au 18 juin / 13h-19h Philippe Lemm Band / jazz - Samedi 19 juin / 15h-16h Batterie-Fanfare des Gardiens de la Paix - Dimanche 20 juin / 15h-18h Beaugotha / chanson française, pop-rock - Mardi 22 juin / 16h-17h Farsund skolekorps / brass band des enfants - Mercredi 23 juin / 15h-16h Holmliaskolenes Musikkorps / brass band des enfants - Firrhill High School / orchestre lycéen, musique variée - Jeudi 24 juin / 13h30-14h Sunde Skolekorps / fanfare 32 —
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- Vendredi 25 juin / 13h-13h30 Grim Skolemusikkorps / fanfare - 16h-17h Alessandro Sensale / guitare classique - Samedi 26 juin / 15h-16h / Highgate School / musique variée - Dimanche 27 juin / 16h-17h Alexandra Park School / orchestre lycéen, musique variée - Mercredi 30 juin / 14h30-15h30 / Åssiden Skolemusikk / fanfare
Festival Dès le 12 juin se tiendra, dans votre quartier, le premier festival de musiques anciennes (16/17èmes siècles). - 12 Juin, 16h : Arte Mandoline, Eglise Saint Merry (Rue de la Verrerie) - 12 Juin, 21h : Le Nouveau Mercure Galant, Eglise Saint Merry - 13 Juin, 16h : Deliciae Musicae, Eglise Saint Merry - 18 Juin, 21h : Vox Suavis, Eglise Saint Merry - 19 Juin, 21h : Ophinson Smith, Hôtel de Lauzun (17 Quai d’Anjou) - 20 Juin, 16h : Pantagruel, Eglise Saint Merry
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les bonnes adresses
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10, rue Jean du Bellay 75004
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2/ B i lbao r i g i nal
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6 rue du Forez - 75003
Tél. 01 44 61 09 20
Tél. : 01 53 01 53 53
3/ sto n e b ox
7/ S e nte u r s d e Fée
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10, rue de Sévigné - 75004 Tél. 01.44.54.97.27
4/ Maq u i llag e caffÉ
8/ M e dley c o i ffu r e
8, rue Nicolas Flamel - 75004 Paris
21, rue vieille du Temple (fond de cour) 75004
Tél. : 01 48 04 02 94
Tél. 01 44 61 89 29
Le Bonbon est imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement, sur un site labellisé imprim-vert avec des encres végétales. Ne pas jeter sur la voie publique.
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