Le Bonbon - Paris 9/18 - Janvier 2018

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ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?!

PARIS 9/18

Janvier 2018 - n° 94 - www.lebonbon.fr


Photographe : Charlotte Gonzalez Modèle : MichaÍl


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Ils s’appellent Jodi et Megan, Fabien et Alexandre, Célia, Sarah, ou encore Julie. Ils ont libéré la parole des femmes en dénonçant Harvey Weinstein dans un article retentissant, ont créé une start-up pour transformer les déchets organiques en compost, sont venus en aide aux migrants en leur proposant des hébergements, ont fabriqué des sacs de couchage sur-mesure pour les SDF, ou se sont battus contre les violences faites aux femmes. Autant de personnes dont les noms ne vous diront peut-être rien, mais qui ont contribué, chacun à leur échelle, à rendre cette année 2017 un peu plus belle. Et si, au lieu de prendre des résolutions du style se remettre au sport et arrêter de fumer (comme les dix années précédentes), vous profitiez de ce mois de janvier pour vous aussi vous transformer en héros sans cape ? Après tout, comme le disait notre regretté Jean d’Ormesson « ce qu'il y a de mieux dans ce monde, de plus beau, de plus excitant, ce sont les commencements ». Alors on compte sur vous pour donner à 2018 un coup d’envoi mémorable les bonbons. Il n’est jamais trop tard pour devenir un héros. Bonne année à tous ! Coline de Silans

Imprimé en France

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PARISIENNES D U P A L A I S - R O YA L A U P A L A C E

E X P O S I T I O N G R AT U I T E À L’ H Ô T E L D E V I L L E

SALLE SAINT-JEAN - 10H / 18H 30 - 25.11.2017 / 27 .01. 2018

Kenzo Birthday - Le Palace - 11 mars 1978 - © Philippe Heurtault

LES NUITS


JANVIER 2018

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BONNE ÉTOILE

Félix Moati n'est pas qu’un fils de…

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BON CONCEPT

Une journée chez Scandle

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BON ASIAT

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BONNE INITIATIVE

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BON ART

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BONNE ENQUÊTE

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BON OR

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BON HUMOUR

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BONS SNAPSHOTS

La vraie cantine chinoise où tout le monde se presse La première Maison du Zéro Déchet du monde est à Montmartre, cocorico ! Lorsque la galerie d’art prend vie Les poissonniers parisiens boivent la tasse Le meilleur miel de la planète est à Paris Un festival pour te redonner le sourire ! #Fucklamorosité Vos résolutions 2018

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BON TIMING On assiste à une pièce poignante Envie d’être secoués ? Avec Justice, Samantha Markowic et Salomé Lelouch proposent une reconstitution théâtrale de l’appareil judiciaire, en nous plongeant au cœur d’une justice en temps réel, celle des comparutions immédiates. Portée par une distribution exclusivement féminine, Justice dresse un portrait sans concession de notre société. Un spectacle plein d’humanité qui ne vous laissera pas de marbre ! Justice au Théâtre de l’Œuvre 55, rue de Clichy – 9e Du 10 janvier au 31 mars 2018 On part sur la piste du street art Avis aux férus d’art de rue ! L’Institut des Cultures d’Islam vous embarque Sur la piste du street art avec une visite guidée par un spécialiste de ce mouvement artistique. Cette balade vous mènera rue Ordener, devant l’un des plus longs murs de graffitis d’Europe. Puis cap vers la rue de Maubeuge, où l’artiste Bebar a posé ses formes pop et colorées. La visite se terminera par l’expo permanente Art Résidence à la gare du Nord. Bluffant ! Sur la piste du street art, visite avec Quai 36 ICI Léon - 19, rue Léon – 18e le 20 janvier 2018 à 10h30 Ciné club Sparring x le Bonbon A plus de 40 ans, Steve Landry (Mathieu Kassovitz) est un boxeur qui a perdu plus de combats qu’il n’en a gagnés. Avant de raccrocher les gants, il accepte une offre que beaucoup de boxeurs préfèrent refuser : devenir sparring partner d’un grand champion. Un film beau et sensible, qui nous cueille comme un crochet du droit au cœur, à voir en exclu dans notre ciné club ! Club de l’Etoile - 14, rue Troyon - 17e 22 janvier à partir de 20h Sortie en salles le 31 janvier

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LA BONNE ÉTOILE

Félix Moati n’est pas qu’un fils de…

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FÉLIX MOATI Vous l’avez aperçu dans LOL, Télé Gaucho, Hippocrate ou encore À trois on y va. Fin janvier, Félix Moati, jeune acteur prometteur du cinéma français, sera à l’affiche de Gaspard va au mariage d’Antony Cordier, sorte d’ovni cinématographique où l’on suit une histoire de famille hors norme dans le décor singulier d’un zoo. Un film où conte et réalité s’entremêlent dans un tourbillon de désir, d’humour et de mélancolie. Entretien avec une figure qui vaut bien plus que sa belle gueule. Qu’est-ce qui t’as séduit dans ce film ? Antony Cordier est un cinéaste qui m’intéressait depuis longtemps, j’avais adoré Douche Froide et Happy Few, ses deux films précédents. J’étais ravi qu’il me propose de lire son nouveau scripte, et c’est vrai que les thèmes abordés me plaisaient ainsi que l’originalité du ton. Le fait de mettre un discours intime autour de la famille, des liens fraternels, du rapport au père dans un zoo, je trouvais ça très séduisant parce que ça permettait de protéger le spectateur par un décor d’enchantement comme dans un conte pour enfants, je trouvais ça très judicieux. Et puis l’écriture très délicate, le fait que dans le film on n’arrête pas de se dire des vacheries, mais avec le sourire. L’histoire se passe dans un zoo, si tu devais être un animal, lequel serais-tu ? Il y a quoi comme animal orgueilleux et qui prend beaucoup de place ? Le lion ? Un lion c’est trop. C’est majestueux et je n’ai aucune majesté, j’ai la petitesse de mon égo… Je serais une girafe ! D’ailleurs, j’ai eu un grand moment d’amitié avec une girafe

dans le zoo où on a tourné, elle s’appelait Paul, et j’ai vraiment eu un moment d’amitié, d’affection mutuelle… Je ne suis pas trop l’ami des animaux à la base, mais avec Paul ça s’est très bien passé. Quels sont tes points communs avec ton personnage, Gaspard ? Je ne sais pas si on se ressemble dans la vie, mais en tout cas je m’en sens proche, c’est quelqu’un que je comprends très bien, et je comprends très bien son désir d’éloignement, sa quête de liberté mais aussi le fait de retourner dans sa famille. Je suis aussi très sensible à sa vision selon laquelle il est possible d’aimer quelqu’un plus que sa propre famille. Il y a des scènes assez crues, voire même choquantes pour les plus puritains d’entre nous - les scènes de sexe notamment. Ont-elles été difficiles pour toi à jouer ? Toutes les scènes de nudité ont été compliquées pour moi. Je suis très mal à l’aise avec ça, et en l’occurrence dans ce film c’est essentiel. C’est un film sur les corps, sur l’animalité, sur la sensualité, sur le désir sexuel, évidemment si tu ne le fais pas, tu ne vas pas au bout de ton propos, donc c’est regrettable. Mais les scènes de nudité me mettent dans un état de tension. Je me sens laid. Je me sens nu comme un vers. J’ai remarqué que les actrices avaient beaucoup plus d’aplomb avec ça, elles n’en font pas tout une histoire alors que moi et mes camarades acteurs, on était beaucoup plus tendus. Le désir est un élément prégnant dans ce film, on y perçoit même un désir animal par le fait que cela prenne place dans un zoo, et en même temps les désirs sont

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FÉLIX MOATI confondus - Coline aime son frère Gaspard lui, la désire aussi… Pour toi, cela fait partie de la dimension réaliste du film ou plutôt fantastique ? Déjà le personnage de Coline, ma petite sœur dans le film, tire le film vers le conte, vers Peau d’âne, vers un truc d’enchantement, donc ça permet d’aborder ce genre de thèmes qui peuvent être un peu "border" parce qu’il y a quelque chose de très enfantin, de merveilleux, qui nous permet d’accepter ça, et on a raison de l’accepter, car comme le dit le personnage de Marina Foïs, « ça ne menace pas l’espèce », et c’est vrai.

Tu viens de finir ton premier long métrage, Deux Fils, peux-tu nous en dire un peu plus ? C’est une histoire de famille, d’héritage, de transmission, de fraternité où l’on découvre comment un petit perd l’admiration qu’il avait pour ses ainés, puis comment il la regagne au long du film.

Ton personnage vit les derniers jours de son enfance, est-ce que toi tu considères avoir quitté l’enfance ? Je ne sais pas pour moi mais en tout cas dès que je rencontre quelqu’un, j’essaye de l’imaginer enfant. Est-ce que c’était un enfant triste, joyeux, ennuyé, mélancolique… Il y a des gens dont je me suis rendu compte que je n’arrivais même pas à les imaginer enfant, et ça, ça me glace le sang. Sinon plus concrètement, depuis que j’ai 18 ans je gagne ma vie, je suis projeté dans un monde d’adultes depuis jeune… J’étais un enfant joyeux, très turbulent, je n’ai pas changé sur ça par exemple. Après ce sont plutôt les autres qui m’intéressent.

Du coup, tu as une tenue de camouflage ? Non, mais je me souviens qu’à la sortie de LOL j’avais créé des subterfuges, j’étais au lycée et les profs m’avaient demandé de trouver de quoi me grimer. Je mettais des lunettes, du papier sous mes lèvres, et ça marchait.

Ton meilleur souvenir du tournage ? J’ai adoré la scène de l’aquarium avec Johan Heldenbergh parce que je pense honnêtement avoir eu le plus gros fou rire de toute ma vie. (Johan Heldenbergh, le père de Gaspard dans le fim, plonge nu dans un immense aquarium pour se faire manger les bouts de peau morte par des milliers de poissons, ndlr). En voyant tous ces petits poissons lui bouffer le corps, je n’arrivais plus à m’arrêter de rire.

Et sinon, est-ce que les gens te reconnaissent dans la rue ? Tu m’aurais reconnu toi dans la rue ? Probablement. Bah voilà !

Ta drogue préférée ? Le whisky japonais. Je suis beaucoup trop paranoïaque pour me droguer. Ton fantasme du moment dans le cinéma français ? Je suis amoureux. Ça n’empêche pas d’avoir des fantasmes ! Je les connais toutes, je ne peux pas dire de nom, ce serait trop la honte… Si tu étais un bonbon ? Une Félix Chupa Chups.

Gaspard va au mariage, d’Antony Cordier Sortie le 31 janvier 2018

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“Dès que je rencontre quelqu’un, j’essaye de l’imaginer enfant.” 9


LE BON CONCEPT élève chez, entre autres, Ferrandi. Aujourd’hui ce sera asperges d’Île-de-France, betterave, chou et moutarde jaune. Miam. 15h22. Tea time ! On se fait plaisir avec les pâtisseries maison concoctées avec amour chaque jour par la cheffe pâtissière. 17h. On fait des emplettes dans le "selecstore". Que ce soit les t-shirts ou sweats en coton organique, la maroquinerie en cuir naturel non traité, les vestes en laine 100% mouton ou les producteurs invités, toute la sélection est d’une qualité irréprochable.

Une journée chez Scandle « Plus qu’un magasin, c’est un lieu de vie », scandent Léo et Lilian, à la tête de cette nouvelle maison de la rue Blanche. Pas besoin d’en dire plus, dès l’entrée c’est assez évident : à droite, les vêtements pendent dans l’espace shop, à gauche les tables en bois dressées n’attendent que nous pour jouer leur rôle et en bas, le studio de radio et les fauteuils cosy prennent du bon temps au milieu de la verdure.

19h10. Le café latté saupoudré de spéculoos c’est délicieux, mais passons aux choses sérieuses : l’happy hour, de 18h à 20h, où les pressions coûtent 5€ et les vins généreux nous font gentillement de l’œil.

Scandle 68, rue Blanche – 9e Brunch à volonté tous les dimanches Tous les jours de 10h à minuit

10h07. Juste à temps pour le p’tit-déj' de champion : jus de fruits pressés à froid, cafés mieux qu’à la maison et fruits récoltés aux aurores à Rungis et/ou chez les producteurs du coin.

Communiqué

13h. Ici on ne parle pas de plats mais de 7 recettes différentes qui évoluent chaque midi et soir (oui, oui) en fonction des saisons, des producteurs et des envies de Léo, ancien

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LE BON ASIAT’

La vraie cantine chinoise où tout le monde se presse

Communiqué

Les temps sont durs en ce moment, enfin surtout froids. Pour combler notre envie d’exotisme, on ne tergiverse pas trois heures et on file direction l’Empire du Milieu. Seulement nul besoin de billets ni d’heures d’avion, quelques coups de pédales ou quelques arrêts de métro suffiront puisque notre voyage est gustatif. Bienvenue à bord de Table Neuf, authentique cantine chinoise. Attachez vos papilles. C’est juste en face des mythiques Folies Bergère que notre palais pose ses valises, dans une toute nouvelle adresse, j’ai nommé Table Neuf. N’en déplaise aux mauvaises langues, ici on déguste la vraie gastronomie chinoise. Oubliez les banquettes des plus petits traiteurs de quartier et mettez-vous à

l’aise sur l’une des nombreuses tables de la grande salle. Côté carte, même topo : liseron d’eau sauté à l’ail, flancs de porc et tripes à l’huile de piment, aubergines braisées, agneau sauté façon Sichuan ou encore le best-seller de la maison, les tentacules de calamar sautées, un régal. Il faut dire que Jin a élaboré le menu en fonction de ce que les gens aiment et de ce dont on raffole dans son pays d’origine. Pour ne pas faire de faux pas culinaire ni d’infidélité à la gastronomie chinoise, il fait venir ses épices directement des marchés de Pékin. Si tout ça ne vous a pas donné faim, voilà une info qui va vous mettre les baguettes en main. Tous les plats sont super copieux, mais sans dépasser 11€ ! A ce prix-là, on s’envole direct pour un voyage de l’autre côté du globe sur un coup de tête, non ?

Table Neuf 10 bis, rue Geoffroy-Marie – 9e Lundi - samedi : 12h - 15h puis 19h - 23h

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LA BONNE INITIATIVE

La première Maison du Zéro Déchet du monde est à Montmartre, cocorico ! Depuis quelques mois, la première Maison du Zéro Déchet en France, et même au monde, trône au pied de la Butte Montmartre. Un concept unique qui a pour vocation de nous initier au concept du zéro déchet, et de contenter ses aficionados. Mais que peut-on bien y trouver ? Curieux, nous sommes allés y faire un tour, en voici un petit aperçu ! C’est une maison hors norme qui s’est installée à deux pas de Barbès. A l’abri du tumulte du boulevard Rochechouart, dans un ancien magasin de tissu situé derrière la halle SaintPierre, se trouve désormais la Maison du Zéro Déchet. Lancée par l’ONG de protection de l’environnement Zero Waste France, ce lieu a pour but de faciliter la rencontre de tous les acteurs ayant partie prenante dans le zéro déchet. L’idée, comme me l’explique Pauline, la coordinatrice du lieu, a émergé

dans le prolongement du festival Zero Waste en 2016 où les citoyens, les collectivités et les entreprises engagés dans le zéro déchet avaient pu se rencontrer et évoquer de potentielles pistes de travail. L’espace baigné de lumière se décline en trois pôles. Dès l’entrée se déploie l’espace boutique où l’on retrouve « les indispensables du mode de vie zéro déchet » ainsi qu’un « espace consigne » où sont proposés tout un tas de produits alimentaires vendus en emballages consignés. Le second pôle est dédié aux ateliers, des traditionnels DIY cosmétiques pour apprendre à faire son shampoing aux ateliers couture pour créer son sac à vrac ou à pain, mais aussi des ateliers récup’ pour réparer ses meubles, ses objets, ou encore des ateliers cuisine zéro déchet pour parents-enfants.

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© Stefano Borghi

“Un concept unique qui a pour vocation de nous initier au concept du zéro déchet.” La Maison s’adresse certes aux citoyens pour la vie de tous les jours, mais a également vocation à élargir le débat. Au cours de conférences, on peut ainsi suivre les politiques des collectivités ou bien débattre suite aux projections de films et de reportages. Tout le but de cette maison est de nous aider dans la quête du zéro déchet. « C’est peut-être un terme qui au premier abord fait un peu peur

car il peut apparaître comme étant totalitaire, mais on dit souvent que c’est une démarche, l’idée n’est pas d’atteindre cet objectif-là d’un coup, c’est un objectif vers lequel on veut aller, c’est une philosophie de vie », rassure Pauline. « On accueille autant les gens qui sont à 0% que ceux qui sont à 80% du zéro déchet », enchaine Julie, responsable de la programmation. « Car vous ne le savez peut-être pas mais le zéro déchet touche tout le monde », lance Pauline. « Sans utiliser forcément le terme, vous faites déjà des choses qui rentrent dans cette démarche. »

La Maison du Zéro Déchet 3, rue Charles-Nodier - 18e Tél. : 09 86 54 38 88 Lun - ven : 12h - 20h — Sam : 10h - 19h

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LE BON ART

Vous aimez l’art surtout quand il vous surprend ? A quelques pas de la place de Clichy, l’Atelier Cabba dénote dans l’univers des galeries parfois bien lisses. A la fois atelier et lieu d’exposition, ce lieu créé par l’artiste canadien Armando Cabba vaut assurément le coup d’œil ! Quoi de mieux que la ville de Paris pour faire vivre son art ? C’est en tout cas le parti pris de l’artiste Armando Cabba, 27 ans, originaire du Canada, passé par l’Académie de Florence, et installé dans la capitale depuis un peu plus d’un an. Dans sa galerie rue de Vintimille dans le 9e, Armando a voulu casser le côté classique d’une galerie statique en y installant son atelier de création. A travers les grandes baies vitrées, les passants peuvent ainsi apercevoir l’artiste de dos en

train de peindre et créer. Certains s’arrêtent quelques minutes, en silence, rien que pour l’observer, nous souffle-t-il. Dès le seuil de la porte, le public est ainsi invité à vivre une véritable expérience en découvrant le monde d’Armando, un atelier 100% indépendant de toute autre galerie laissant ainsi la possibilité à l’artiste de créer à sa guise. Aux côtés de sa série de « portraits réalistes » pleins de vie – celui de son père se révèle poignant –, le public est invité à découvrir sa série Brut - de grandes peintures abstraites – ainsi qu’une série d’autoportraits, « une exploration de mon identité », explique l’artiste. « A travers ces autoportraits, je crée un masque, j’essaye de reproduire l’émotion que je ressens. » Armando explore les limites de l’art jusqu’au monde de la mode, en customisant notamment des Stan Smith. Enfin, certaines de ses œuvres sont un mélange de ses idées et de ses recherches à travers de multiples médiums. « L’art bouge, les portes sont infinies », tel est le crédo d’Armando.

Atelier Cabba 3, rue de Vintimille – 9e Armandocabba.com

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Communiqué

Lorsque la galerie d’art prend vie


2018

1907


“De 2 millions en 1930 à quelques 800 000 aujourd’hui, selon le fameux rapport, les commerces de proximité ont bien quitté le navire.”

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LA BONNE ENQUÊTE

Les poissonniers de Paris boivent la tasse

Coquillages et raz-de-marée pour nos charmantes poissonneries de quartier. De moins en moins de Parisiens poussent leurs portes, comme celles des autres commerces de proximité, selon un rapport publié en octobre 2016 par l’Inspection générale des finances (IGF). Pourquoi ? Manque de temps, prix trop élevés, une industrialisation chaque jour plus intense… Au café du Commerce, chacun a son mot à dire. Alors on a passé du temps avec quelques illustres poissonniers pour en savoir plus sur ce que c’est de tenir la barre de ces adresses iodées. Un état des lieux aussi noir qu’il y paraît ? De 2 millions en 1930 à quelques 800 000 aujourd’hui, selon le fameux rapport, les commerces de proximité ont bien quitté le navire. Les traiteurs, ateliers, librairies, kiosquiers, bistrots d’antan sont délaissés au profit de rayons aseptisés à la taille monstrueuse illuminés de néons blancs, remplis à ras bord de produits industriels.

Pour Charly, notre illustre poissonnier de la rue Oberkampf, c’est « carrément scandaleux. Je suis l’un des seuls qui s’investit pour faire vivre mon quartier depuis 2003. Je mets tout mon cœur pour faire de ma poissonnerie un lieu de vie, de passage, le tout avec le sourire et une pêche d’enfer, et quoi ? Ce matin par exemple, j’ai eu une vingtaine de clients, c’est bien mais ça devrait être tellement plus ! ». Alors pourquoi les poissonneries n’attirent plus le chaland ? Pour Amaury*, poissonnier dans l’Est parisien qui préfère rester discret, « c’est une question de temps. Maintenant les gens préfèrent les plats cuisinés plutôt que de faire griller eux-mêmes un bon filet de daurade… » regrette-t-il. « Question de choix ou d’envie, il est vrai qu’en 10 ans notre clientèle a pas mal évolué et se dirige plus vers des plats cuisinés que vers une cuisine maison et des produits frais ». Ça vous parle ? Et quel est le paradis des flemmards et des surbookés ? Les supermarchés, bravo !

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LA BONNE ENQUÊTE Rien qu’aux alentours du commerce de Charly, il y en a sept, « sept de trop ». Le phénomène n’est pas exclusif au 11e puisque d’après une étude de Bonial en 2016, les commerces de plus de 100 m2 ont plus que doublé en dix ans dans la capitale. Plus qu’une question d’envie, Charly en est certain, « c’est une fatalité. Les clients délaissent la qualité, la proximité, le savoir-faire et les petites attentions pour des économies de bout de chandelle. Ils préfèrent se voiler la face sans penser à la pêche durable et française… c’est minable » conclut-il sans appel. Pour Smail, écailler de l’autre côté de la capitale, le problème est ailleurs : « peut-être que la fréquentation des poissonneries baisse parce que la manière de les gérer n’est pas bonne. Être commerçant de quartier, ça ne s’improvise pas, c’est un art. ». Soit. Alors pour faire sortir la tête de l’eau à nos poissonneries de quartier, il faudrait privilégier la qualité à la quantité, le frais au surgelé et bien sûr, tout ça a un coup évident. D’ailleurs, qu’en pensent les clients ? Rachid*, fervent amateur de fruits de mer, et plus particulièrement d’huîtres, avoue ne pas aller tant que ça dans les poissonneries mais "slurper" dans les bars, qui ferment plus tard… Lors de cette enquête, plusieurs poissonniers que nous avons approchés n’avaient presque pas le temps de nous en accorder. Grâce au rush des fêtes de fin d’année ? Peut-être, ou peut-être est-ce grâce à leur popularité dans le quartier, la qualité de leurs produits et la présence passionnée de leurs clients. * les prénoms ont été modifiés Charlotte

Tiana Rafali-Clausse

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© Etienne Delatour

LA BONNE ILLUSTRATION

“Henri, je savais bien que vous aviez quelque chose de plus que les autres…”

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LE BON OR

Le meilleur miel de la planète est à Paris Pas besoin d’aller bien loin pour se lécher les doigts avec l’un des meilleurs miels du monde. Il suffit de se balader un peu et de faire une pause sur les rails de La REcyclerie. Le miel que produisent minutieusement les petites abeilles qui y ont élu domicile a obtenu une médaille d’argent au Salon Mondial de l’Apiculture d’Istanbul. Une très belle deuxième place pour ces trois ruches de compét’ installées sur le toit de l’ancienne gare Ornano. « Nous avons une bonne et une mauvaise nouvelle à vous annoncer. La mauvaise, c’est qu’au Salon Mondial de l’Apiculture d’Istanbul, nous ne sommes pas arrivés premiers. La bonne nouvelle, c’est que nous sommes arrivés deuxièmes ! » C’est comme ça que Volkan, apiculteur attitré de La REcyclerie, a annoncé le podium du concours mondial consacré aux meilleurs miels. Depuis 2016, La REcyclerie travaille en partenariat avec CityBzz afin de favoriser la biodiversité en ville et sensibiliser le public à

l’importance des abeilles dans l’écosystème. C’est dans cet objectif qu’ils ont mis en place trois ruches sur le toit de La REcyclerie au milieu de la prairie mellifère (paradis du nectar et du pollen). Si le but de la production de ce miel n’est pas la vente mais la volonté de trouver un équilibre entre les pollinisateurs sauvages et les abeilles domestiques, on est ravis de savoir que le travail de ces chères ouvrières du 18e est de qualité. Du bon miel avec une belle démarche : Paris est véritablement magique. NOTA BENE : Le miel de La REcyclerie avait déjà été primé en 2016 avec le titre de Meilleur Miel du Grand Paris. On vous conseille donc vivement d’aller le goûter lors d’une des visites gratuites de la Ferme Urbaine les mardis et samedis.

La REcyclerie 83, bd Ornano - 18e

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“[…] favoriser la biodiversité en ville et sensibiliser le public à l’importance des abeilles dans l’écosystème.”

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LE BON HUMOUR

Un festival pour te redonner le sourire ! #Fucklamorosité Pour sa troisième édition, l’événement revient du 10 au 22 janvier 2018, transformant une fois de plus Paris en capitale du rire ! Après avoir rassemblé plus de 200 artistes et 30 000 spectateurs lors de ses deux dernières éditions, le Festival d’Humour de Paris (FUP) revient pour une 3e édition haute en couleur. Pendant 12 jours, les plus grands humoristes du moment investiront différentes salles parisiennes pour nous faire rire aux éclats. Le 10 janvier, François-Xavier Demaison inaugurera ce grand bal de l’humour avec une représentation de son dernier spectacle à l’Olympia, entouré pour l’occasion d’invités surprises. À travers 14 soirées, le FUP nous a concocté une programmation inédite et éclectique avec au menu une carte blanche à Pierre-Emmanuel Barré au Théâtre Antoine. Le 11 janvier, les férus de foot se délecteront avec Hourra Football, la grande soirée de l’humour et du foot à l’Olympia, organisée à l’occasion de la Coupe du monde 2018. Le capitaine de l’évènement, Julien Cazarre, s’occupera d’animer la soirée ponctuée de

sketchs, vidéos et surprises, par des artistes tels qu’Arnaud Tsamere, Guillermo Guiz ou Baptiste Lecaplain. Les plus baroudeurs fonceront à Bobino le 15 janvier pour se faire embarquer dans La Grande soirée de l’Impro et découvriront le talent de la troupe du Grand Showtime et leurs invités : le duo musical Oldelaf et Alain Berthier ou encore l’immaîtrisable Kheiron. Quant aux fans de stand-up, le FUP vous donne rendez vous pour une soirée dédiée le 16 janvier au Grand Rex. Le temps de quelques heures, cette salle mythique deviendra le plus grand comedy club de France avec les plus grands noms du moment – Fary, Blanche Gardin, Panayotis ou encore Kevin Razy. Sans oublier les autres soirées qui elles aussi valent le détour ! Vous l’aurez compris, ce festival ne pourra que vous séduire en plus de vous redonner le sourire.

Festival d'Humour de Paris www.festivaldhumourdeparis.com Du 10 au 22 janvier 2018

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“Envie de dire bye bye à la morosité ambiante de l’hiver ? Le Festival d’Humour de Paris pourrait bien être la solution.”

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LE BON HOROSCOPE

BÉLIER

GÉMEAUX

Pour une bonne année 2018, prenez un grand verre de potes, une rondelle de chance, un zeste d’amour et quelques gouttes d’espièglerie, mélangez le tout, shakez, laissez reposer cinq minutes puis foutezmoi tout ça au micro-ondes jusqu’à ébullition. Voilà, un bon grog de kiff, à servir dans une flûte à champagne pour le style.

Ne soyez pas triste, d’autres célébrités vont mourir cette année, Johnny ne restera pas seul longtemps au paradis des idôles des jeunes. Par contre, parier avec vos potes sur la prochaine victime célèbre de 2018, c’est pas très classe et niveau karma, c’est assez risqué. Pariez plutôt sur une victoire de la France à la Coupe du monde de football, ça c'est classe.

LION Que vous réserve cette nouvelle année ? C’est ça votre question ? Vous feriez mieux de vous demander comment trier correctement vos déchets ou comment recycler cette vieille chaîne hi-fi que vous trimballez depuis vos dix ans. L’économie circulaire vous connaissez ? Eh ben renseignez-vous svp, c’est le futur.

TAUREAU

CANCER

VIERGE

Ah les Taureau ! Depuis le temps qu’on vous dit de faire les choses dans l’ordre, il s’agirait de commencer à nous écouter. Donc cette année, c’est salé avant sucré, burger avant nuggets et after après petit-dej’. C’est pas bien compliqué, il suffit de baser votre vie sur le principe universel de la LOGIQUE. Voilà, c’est dit.

Vous avez commencé l’année sur les chapeaux de roue, littéralement, et c’était marrant de vous voir vous escrimer à faire tenir le vieux bob Ricard de votre grand-père sur la roue avant de votre VTT, tout ça pour pouvoir mettre une photo marrante sur Instagram. J’espère qu'au moins vous l’avez partagée sur Facebook.

En 2018, vous allez rencontrer l’âme frère. C’est comme l’âme sœur mais en plus vénère et en jogging Lacoste. Oui c’est un cliché et alors ? Je fais ce que je veux, c’est mon horoscope. Donc vers le mois de mars, en déambulant tranquille dans la Cité des Quatre Mille, un beau jeune homme croisera votre route ; chopez-le.

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BILL@LEBONBON.FR

BALANCE

Illustrations : Cécile Jaillard

Après une année 2017 pleine de rebondissements plutôt heureux, 2018 devrait vous apporter la stabilité. On n’a pas dit de quel côté de la force, mais en tout cas pour une fois vous aurez fait un choix et vous vous y tiendrez. C’est déjà un beau progrès, espérons simplement que ce choix soit le bon (faites confiance à vos amis pour ça).

SAGITTAIRE A l’image des Indiens d’Amérique, vous faites la danse de la pluie depuis le premier janvier. Alors c’est joli votre spectacle là, mais il s’agirait de redescendre un peu, et de se remettre au boulot, d’autant plus que votre boss commence à trouver votre comportement quelque peu étrange. Et en passant, la pluie, y’en a marre !

VERSEAU Cette nouvelle année qui commence s’annonce des plus prometteuses : vous avez perdu votre portable au Nouvel An, du coup impossible de savoir si vos contacts vous ont envoyé leurs meilleurs vœux. Quelle guigne ! Vous espérez donc secrètement avoir eu une trentaine de notifications, mais êtes dans l’expectative la plus totale.

SCORPION

CAPRICORNE

POISSONS

Enlevez-moi ce nœud papillon de votre front, vous ne ressemblez à rien et le Nouvel An, c’était y’a une semaine, il faut grandir un peu. Par grandir, j’entends prendre des bonnes résolutions, comme arrêter de laisser couler l’eau quand vous vous brossez les dents ou remplacer votre vieux balai par un aspirateur de marque française.

Vous avez la chance d’être plutôt pas mal de votre personne, mais du coup vous ne faites absolument aucun effort vestimentaire, vous croyant tout permis. Prenezvous en main s’il vous plaît, le col roulé n’est plus à la mode depuis Franck Dubosc et le gland de vos chaussures commence à se décrocher. Optez pour des Stan Smith.

La meilleure résolution que vous pouvez prendre cette année, c’est de vous mettre au piano. Le piano c’est beau, ça détend, ça plaît à tout le monde et en plus vous adorez le noir et blanc. Bon, ça prend un peu de place dans un appartement, mais allezvous vraiment vous laisser ennuyer par des contingences matérielles ?

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LE BON SHOPPING

r e i v n Ja

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Mobile l'alchimiste - Volta - 129€ Miroir asymétrique doré - Sandelin concept store - 150€ Bougie parfumée Andy Warhol - Ligne Blanche - 50€ Fauteuil Rietveld - Cassina - NC Pull en édition limitée - L’Exception - 149€ Singe tricoté en mohair - The Conran Shop - 105€ Vase Iris - Hay - 69€ Tote bag Le Bonbon - coralie@lebonbon.fr

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LES BONS SNAPSHOTS

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JANVIER 2018

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LE TOP DES GOÛTERS

Le + thaïlandais Holybol Le passage Verdeau, intimiste et charmant, n’est pas réservé aux amateurs d’art. Chez Holybol, c’est surtout les gourmands qui y sont les bienvenus. Ici, on se régale à toute heure de cheesecakes, cakes au citron, madeleines, financiers… tout cela shaké façon thaïlandaise. Mention spéciale pour la panna cotta rose-fraise-litchi, un pur régal accompagné d’un thé au jasmin. Des pâtisseries homemade et même quelques variantes sans gluten. Comment ne pas dire oui ?

23, passage Verdeau - 9e

Le + scandinave Braun Notes Coffee Dans cet écrin tout de bois, cuivre et lumières tamisées de la rue Mogador, le café règne en maître. Directement importé du Brésil et d’Ethiopie et choisi méthodiquement par Rajive, le maître des lieux, les grains sont ensuite torréfiés chez Lomi, les spécialistes de la torréfaction à Paris. Côté goûter, il se déguste sucré ou salé avec des réalisations maison : salades, sandwichs à base de pain bio, ou encore cookies renouvelés chaque jour. Miam.

33, rue de Mogador – 9e

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Le + insulaire

Marlette Clairement l’antre du goûter. Margot et Scarlette, originaires de l’île de Ré, ont voulu recréer une atmosphère de vacances dans leurs cafés-boutiques. Résultat, on obtient un espace lumineux, fait de bois et coloré où l’on passerait bien des heures et des heures. Niveau pâtisseries, on ne sait plus où donner de la tête. Entre le carrot cake, les financiers, le banana bread ou les imposants cookies, le choix est tellement rude qu’on nous propose de tout goûter. Impossible de refuser cette proposition alléchante. Alors on y court, on y vole, on y goûte et pour tout faire à la maison, on repart avec les préparations des gâteaux !

63, rue du Faubourg-Poissonnière - 9e 51, rue des Martyrs - 9e

Le + artisanal Café Lomi Impossible de ne pas parler du café Lomi, ni d'y faire une pause au milieu de la journée. Il est d’ailleurs idéal pour faire face au classique coup de barre post-déjeuner. En plus d’aller chiller chez un torréfacteur artisanal, on est aussi dans un café super cool. On adore spécialement le canap’ avec la malle rétro qui se transforme en bureau… Il suffit de trouver sa place préférée pour ne plus s’en passer.

3 ter, rue Marcadet - 18e

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LES BONNES ANNONCES

Je vais continuer à être amoureux de dudu. Florian

Je continuerai à mettre des taules au babyfoot. La Louise Un truc physique, avec une femme, voire plusieurs… Willos

Voyage voyage Plus loin que la nuit et le jour Dans l’espace inouï de l’amour Voyage voyage. Fanny

Moi je continuerai à dire aux gens que leurs blagues ne sont pas drôles. Manon Comme 2018 rime avec cuite, je vais continuer sur ma lancée. Alexis

Sailor tellement fier de te voir grandir ! Papa Jack

En 2018 je vais continuer de faire des rêves de taré. Dulien

Qui a déjà fait croire qu’il allait arrêter de fumer ?

En 2018 je veux commencer à faire un bébé ;) Rachel

Je veux flirter sans compter. Anonymous

Coucou mon César, maintenant que tu sais lire, je voulais juste te dire que je t'aime. Papa Bonbon

En 2018 je veux continuer à être heureux ! Tom

Moi je dis, les résolutions c’est comme les ex… faut arrêter. Joseph

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LE MEILLEUR DE PARIS EN BAS DE CHEZ TOI + DE 5   000 ADRESSES GÉOLOCALISÉES


*DES MILLIERS DE WHISKEYS. UN SEUL JACK.

JACK DANIEL’S et OLD NO 7 brand sont des marques déposées. ©2016 Jack Daniel’s. BROWN-FORMAN FRANCE SAS capital 5 037 000 euros - 47, rue de Monceau 75008 Paris - 793 408 113 RCS PARIS

THOUSANDS OF WHISKEYS. ONLY ONE JACK.*

L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.


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